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OUTIL POUR MESURER LA RESILIENCE DES COMMUNAUTES AUX DÉSASTRES MANUEL D’OPERATION Préparé par GOAL Mai 2015

OUTIL POUR MESURER LA RESILIENCE DES ... our Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes 3 A. Introduction Les principales désastres telles que les ouragans, les tremblements

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OUTIL POUR MESURERLA RESILIENCE DES COMMUNAUTES AUX DÉSASTRES

MANUEL D’OPERATION

Préparé par GOALMai 2015

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GOAL voudrait remercier particulièrement l’Office Humanitaire de l’Union Européenne pour son importante contribution au développement de cet outil. Cette publication a été réalisée dans le cadre du projet « Préparation et renforcement institutionnel des communautés en prévision des catastrophes pour augmenter la résilience dans la région homogène transfrontalière de La Moskitia au Honduras et au Nicaragua», financé par l’Office Humanitaire de la Communauté Européenne dans le cadre du Plan d’action DipECHO IX en l’Amérique Centrale.

Ce document a été traduit par GOAL Haïti en français au titre du projet ECHO 2013-2014.

Remerciements

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Table des Matières

ABRÉVIATIONS & SIGLES 2

A. INTRODUCTION 3

B. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX SUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’OUTIL 3

C. DEFINITION DE LA RÉSILIENCE 4

D. OUTIL DESTINE A MESURER LA RÉSILIENCE DES COMMUNAUTÉS 5

D.1. RÉSUMÉ DE L’OUTIL 5

D.2. COMPOSANTES DE RÉSILIENCE 8

D.3. EXPOSÉ ET CLARIFICATION DES QUESTIONS CLÉS (ENQUÊTE DE LA PARTIE B) 10

E. APPLICATION DE L’OUTIL SUR LE TERRAIN 17

E.1. PORTÉE DU QUESTIONNAIRE 17

E.2.1 PROFIL DU PERSONNEL TECHNIQUE DE TERRAIN 17

E.2.2 COLLECTE DES DONNÉES 18

E.3.1. PARTIE A DE L’ENQUÊTE: CONTEXTE GÉNERAL 19

E.3.2. PARTIE B DE L’ENQUÊTE: EVALUATION DES CARACTERISTIQUES DE RÉSILIENCE 19

E.3.3. METHODES DE COLLECTE DES DONNÉES 20

ANNEXE 1: CONCEPTS CLÉS 21

ANNEXE 2: GLOSSAIRES 23

ANNEXE 3: QUESTIONNAIRE SUR LA RÉSILIENCE 27

BIBLIOGRAPHIE 61

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Abréviations & Sigles

DFID: Département pour le Développement International

DipECHO: Programme de Préparation aux Catastrophes de l’Office Humanitaire de la

Communauté Européenne(ECHO)

RRD: Réduction des risques de catastrophe

GRD: Gestion des risques de catastrophe

FAO: Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture

GOAL: Organisation Humanitaire Internationale (Irlande)

NGO: Organisation non gouvernementale

UNEP: Programme des Nations Unies pour l’Environnement

MEAL: Suivi, Evaluation, Responsabilité et Apprentissage

CAPC: Connaissances, Attitudes, Pratiques et Comportements

EVC: Vulnérabilité et Evaluation des Capacités

FGD: Discussions avec les groupes témoins

PLHIV: People Living with HIV and AIDS

LQAS: Lot Quality Assurance Sampling

MOV: Moyens de Vérification

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Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes 3

A. IntroductionLes principales désastres telles que les ouragans, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les sécheresses et les glissements de terrain menacent constamment les vies et les moyens d’existence des populations les plus vulnérables à travers le monde. Dans le contexte d’une accélération du changement climatique et de la croissance démographique, on s’attend, dans un avenir proche, à une augmentation de la tendance actuelle de catastrophes majeures plus fréquentes. Pour atténuer cette tendance, une Résilience1 accrue aux désastres est indispensable pour diminuer l’impact potentiel des crises humanitaires sur les communautés les plus pauvres qui sont affectées de manière disproportionnée par cette désastres.

Cet Outil destiné à Mesurer la Résilience des Communautés aux Désastres a été élaboré comme un instrument concis et facile à utiliser pour mesurer le niveau de résilience des communautés aux désastres à travers l’évaluation d’une large gamme de composantes de résilience. Ces composantes couvrent cinq domaines thématiques clés, à savoir, la Gouvernance ; l’Evaluation des Risques ; la Connaissance et l’Education ; la Gestion des Risques et la Réduction de la Vulnérabilité ; et la Préparation et Réponse

Cet outil s’appuie sur les travaux concernant la résilience aux désastres entrepris par le Groupe Inter Institutionnel, coordonné par l’Agence de Coopération du RU (DFID), documenté dans la publication «Caractéristiques des Communautés Résilientes aux Désastres.»2 Le développement de l’outil a bénéficié également de consultations avec les parties prenantes aux niveaux politique et technique ainsi que de la validation à travers des tests étendus réalisés sur le terrain dans les communautés rurales indigènes de la région La Moskitia au Honduras; dans les quartiers urbains sujets aux glissements de terrain et aux inondations au Tegucigalpa, au Honduras, et à Port-au-Prince, Haïti, et dans les zones rurales sujettes aux inondations et à la sécheresse au Malawi et en Ethiopie.

On recommande que cet outil soit utilisé dans un cadre plus large de consultations avec les parties prenantes et d’évaluations des risques pour comprendre le mieux possible tous les aspects spécifiques et complexes du contexte de résilience des communautés aux désastres.

GOAL invite les utilisateurs de cet outil à formuler leurs réactions afin que celui-ci puisse être continuellement mis à jour et amélioré. Prière de nous envoyer vos commentaires à l’adresse suivante [email protected].

B. Renseignements généraux sur le développement de cet outilGOAL est une organisation internationale humanitaire fondée en Irlande en 1977, qui se consacre à soulager la souffrance des communautés les plus pauvres et les plus vulnérables à travers le monde en développement. GOAL est intervenu dans la plupart des désastres majeures survenues pendant les 37 dernières années et a contribué environ 790 millions d’euros à des programmes humanitaires et de développement dans plus de 50 pays.

En 2006, GOAL a identifié la nécessité de mesurer la résilience des communautés face aux désastres et en 2007 GOAL a finalisé une enquête approfondie CAPC dans sa zone opérationnelle à La Moskitia, au Honduras, pour mieux comprendre les facteurs qui influencent la résilience des communautés aux désastres. En 2010, GOAL a conçu un outil

1 Aux fins de cet outil, la Résilience aux Catastrophes se définit comme la capacité des communautés et des ménages à anticiper et à s’adapter aux risques et à absorber, à réagir et à se remettre des chocs et des stress de manière ponctuelle et efficace sans compromettre les perspectives à long terme »2 Twigg, John.Characteristics of a Disaster-resilient Community – A Guidance Note. Version 1, 2007 and Version 2, 2009.

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pour des enquêtes en vue d’évaluer la résilience aux désastres qui comprenaient plus de 210 questions sur un grand nombre d’aspects liés à la résilience aux désastres, y compris des caractéristiques spécifiques et quantifiables sur la résilience aux désastres sur la base du travail réalisé par John Twigg3. En 2010 et en 2011, GOAL a utilisé cet outil qui s’est révélé très efficace dans sa zone opérationnelle de La Moskitia, pour mesurer les progrès réalisés dans le renforcement de la résilience aux désastres. Les résultats de cette utilisation se sont révélés cohérents à d’autres processus de suivi et d’évaluation, tels que les exercices de simulation et les évaluations de programme, etc.

En 2011, GOAL a lancé une programmation à grande échelle sur la Résilience et sur la RRD dans le cadre du consortium ECRP DISCOVER, financé par DFID, à Nsanje, au Malawi. Dans ce programme, GOAL a également utilisé des outils d’enquête pour mesurer la résilience au niveau communautaire. GOAL a lancé en même temps des programmes en Afrique dans le cadre des deuxième et troisième Plans d’Actions DipECHO. Au cours de la même année, GOAL a commencé la mise en œuvre du fonds du Programme d’Aide Irlandais, un programme pluriannuel intégré qui introduit un programme portant sur les moyens de subsistance résilients.

En 2013-2014, GOAL a réalisé un examen et une validation approfondis de ses travaux en mesurant la résilience des communautés aux désastres au Honduras, en Haïti, au Malawi et en Ethiopie qui ont abouti à la version actuelle de cet outil qui met l’accent sur 30 composantes clés de résilience communautaire.

Au cours de sa conception, une version préliminaire de l’outil a été partagée avec les spécialistes en gestion des risques de désastres, y compris les responsables des systèmes nationaux de gestion des risques, des agences de l’ONU, du bureau de terrain ECHO en Amérique Centrale, des organisations non gouvernementales; leurs précieux commentaires ont été introduits dans la version finale de cet outil.

C. Définition de la Résilience GOAL définit la Résilience comme la capacité des communautés et des ménages à anticiper et à s’adapter aux risques et à absorber, réagir et se remettre des chocs et des stress de manière appropriée et efficace sans compromettre leurs perspectives à long terme. En 2013, GOAL a publié un document intitulé : « GOAL and Résilience: A Guidance Note » qui souligne l’émergence de programmes de résilience comme une réponse à la fréquence et à l’impact accrus des crises humanitaires qui affectent de manière disproportionnée les populations les plus pauvres et les plus vulnérables du monde. Ce document note l’unique opportunité que présente la résilience pour s’attaquer aux causes profondes de la vulnérabilité qui aggravent l’impact des risques. La construction de la résilience peut faciliter une transition des interventions aux réponses humanitaires à un programme de développement à plus long terme.

La mesure de la résilience communautaire sur la base de cet outil peut être interprétée de deux manières. L’outil peut être utilisé pour donner un pourcentage indicatif de la résilience basé sur l’évaluation des éléments clés de résilience. De même, l’outil peut être utilisé pour déterminer les niveaux de résilience tels qu’indiqué dans le Tableau 1 ci-dessous:

% NIVEAU CATEGORIE DESCRIPTION

20 1 Résilience MinimaleFaible prise de conscience du problème/des problèmes ou faible motivation pour les aborder. Action limitée à la réponse à la crise.

3 « Characteristics of a Disaster-resilience Community – A Guidance Note », dans ses deux versions, 2007 et 2009, a été identifié comme un matériel clé de référence pour l’élaboration de ces directives.

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Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes 5

21-40 2 Faible résilience

Prise de conscience du/des problème(s) et volonté de les aborder. Capacité d’action (connaissance et compétences, ressources humaines, matérielles et autres) limitées. Les interventions ont tendance à être uniques, par à coup et à court terme.

41-60 3 Résilience moyenneDéveloppement et mise en œuvre des solutions. Amélioration de la capacité d’action qui demeure importante. Les interventions sont plus nombreuses et à long terme.

61-80 4 RésilientCohérence et intégration. Les interventions sont étendues et couvrent tous les principaux aspects du problème et elles sont liées dans une stratégie cohérente à long terme.

81-100 5 Résilience élevéeTous les acteurs ont une « culture de la sécurité » dans laquelle la RRD est intégrée ainsi que les volets pertinents de politique, de planification, de mise en oeuvre, d’attitudes et de comportements.

D. Outil destiné à mesurer la résilience des communautésD.1 RESUMÉ DE L’OUTIL

Cet outil destiné à mesurer la Résilience des Communautés aux Désastres comprend:

1. Le Questionnaire d’Enquête sur la Résilience des Communautés aux Désastres, qui est divisé en deux parties telles que décrites ci-dessous:

Partie A : Contexte Général de la Communauté

La première partie du questionnaire d’enquête collecte les données sur le contexte général de la communauté, incluant les données socio-économiques et démographiques, l’identification des groupes vulnérables et les informations sur les principaux risques auxquels fait face la communauté et leur fréquence de survenance (il existe une liste de contrôle détaillée des risques, prière de consulter le Glossaire pour l’explication de certains d’entre eux).

Partie B : Evaluation des caractéristiques de la résilience communautaire

Cette partie de l’enquête présente 30 questions de consultation, dont chacune d’entre elles concerne un élément particulier de résilience, regroupées dans cinq domaines thématiques:

o Domaine Thématique 1 : Gouvernance.

o Domaine Thématique 2 : Evaluation des risques.

o Domaine Thématique 3 : Connaissance et Education.

o Domaine Thématique 4 : Gestion des Risques et Réduction de la Vulnérabilité.

o Domaine Thématique 5 : Préparation et Réponse4 aux Désastres.

4 « Characteristics of a Disaster-resilience Community – A Guidance Note », dans ses deux versions, 2007 et 2009, a été identifié comme un matériel clé de référence pour l’élaboration de ces directives.

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Les questions de consultation sont conçues pour explorer les caractéristiques de résilience de chaque composante, sur la base d’une échelle de classement. Chacune des cinq réponses potentielles se rapporte à une caractéristique de résilience, qui correspond à un « niveau de résilience » attribué, allant de 1 à 5 (dans lequel 1 indique une résilience minimale et 5 une résilience élevée). Les réponses enregistrées illustreront la résilience de la communauté pour chaque composante, qui est vérifiée à l’aide de moyens spécifiques de contrôle. NB: Au cours du déroulement de l’enquête, les techniciens chargés de l’enquête doivent répondre aux questions clés sur la base du dialogue généré avec les représentants de la communauté et des moyens de vérification. Les questions d’orientation sont communiquées pour faciliter ce dialogue avec la communauté. Le technicien doit adapter ces questions pour les rendre le plus spécifique que possible au contexte et introduire d’autres questions d’orientation si nécessaire, pour faciliter la discussion.

En règle générale, on recommande d’évaluer tous les 30 éléments clés de résilience afin de mesurer la note globale de résilience communautaire. Cependant, sur la base des connaissances acquises sur la communauté, l’administrateur de l’enquête peut décider que quelques-unes des 30 questions ne s’appliquent pas au contexte particulier d’une communauté ou d’un domaine d’enquête. Pour cela, l’outil permet à l’administrateur de l’enquête de pondérer à 0 (en cas de non pertinence) ou 1 (en cas de pertinence) chaque composante de résilience. Les composantes qui ont reçu une pondération de 0 seront omis, (i.e. la question clé liée à cette composante ne sera pas incluse lors du processus d’enquête).

2. Collecte des données digitales et Module de rapport

L’outil est conçu pour faire l’objet d’une enquête administrée par les techniciens de terrain qui collecteront les données à l’aide d’une collecte mobile de données digitales. L’outil est basé sur la plateforme de produit CommCare qui fonctionne sur les dispositifs Android et stocke les données sur des serveurs nuage de CommCare. Toute organisation peut télécharger le modèle d’enquête de l’outil de resilience GOAL et commencer elle-même une collecte de données. Vous trouverez ici les instructions pour installer l’application de CommCare Exchange:

h t t p s : / / c o n f l u e n c e . d i m a g i . c o m / d i s p l a y / c o m m c a r e p u b l i c /Building+A+Blank+App+or=Starting+From+The+Exchange. Si cela s’avère nécessaire, pour toute assistance additionnelle pour télécharger l’application GOAL, faites parvenir vos demandes à l’adresse suivante: [email protected]

Après le téléchargement à partir de CommCare Exchange, le modèle d’enquête apparaîtra dans un domaine web unique, dans lequel les données recueillies apparaîtront une fois que le téléphone mobile est synchronisé avec le serveur CommCare. Une fois que l’application de l’outil est disponible sur votre domaine, ou sur « l’espace du projet », vous pouvez télécharger l’application dans votre Android pour commencer la collecte des données:

https://confluence.dimagi.com/display/commcarepublic/installing+CommCareODK+Android.

Le processus de téléchargement de toute l’application, de CommCare Exchange à l’application sur l’Android, doit prendre 20 à 30 minutes, si vous êtes branché sur l’Internet.

Figure 1 : La communauté hypothétique, « New-ark », a reçu une note de résilience de 74%.

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Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes 7

Toutes les informations relatives au dépannage de l’application, sur la navigation à travers l’application sur le mobile, sur le choix d’un dispositif Android compatible, sur la gestion de l’espace de votre projet, etc. sont disponibles sur le site CommCar d’aide: http://help.commcarehq.org

Dans l’application de l’outil, les enquêteurs entreront le nom de la communauté à laquelle l’enquête est administrée et termineront l’enquête pour obtenir la note de résilience qui sera calculée au fur et à mesure que l’enquêteur administre le questionnaire. A la fin de l’enquête, l’application affichera la note sur le mobile (Figure 1). L’application marche hors ligne et une fois que le dispositif Android est connecté à l’Internet, les résultats du questionnaire seront envoyés au serveur CommCare et à l’espace unique du projet de l’organisation. D’autres instructions sur la navigation à travers l’application sont disponibles sur le site CommCare d’aide.

Après la synchronisation des appareils Android avec le serveur CommCare soit via wi-fi ou via des données mobiles à l’aide d’une carte SIM sur l’appareil, toutes les données deviendront disponibles sur l’espace du projet de l’organisation. Les données peuvent être exportées sur le serveur CommCare pour analyser la note de résilience pour toutes les communautés. De plus, GOAL a mis au point un tableau de bord Excel hors ligne qui est connecté au serveur CommCare afin que l’organisation puisse suivre les notes de résilience des communautés presqu’en temps réel. Les instructions en vue de personnaliser le modèle de rapport à connecter à chaque base de données unique de l’organisation sont disponibles à:

https://confluence.dimagi.com/display/commcarepublic/Tutorial%3A+Create+an{Excel+Dashboard.

Autrement, un modèle de rapport hors ligne GOAL avec tableau de bord peut être demandé à l’adresse suivante: [email protected]. Le tableau de bord hors ligne peut générer automatiquement des rapports pro-forma qui permettent à l’usager de mettre en contraste les notes de résilience obtenues lors des différentes évaluations réalisées durant la durée de vie d’un projet dans une communauté spécifique et de mettre en contraste les notes parmi différentes communautés. Cette représentation immédiate, quantifiée et visuelle, du niveau de résilience au cours des intervalles durant lesquelles ceci a été mesurée peut être partagée avec les bénéficiaires et d’autres acteurs intéressés, fournir des informations et aider à définir les priorités pour de futures interventions. Voir ci-dessous un schéma type du modèle de rapport du tableau de bord hors ligne GOAL qui indique les niveaux de résilience mesurés avant et après par l’outil dans une communauté.

Figure 2: Schéma du tableau de bord hors ligne de GOAL indiquant les niveaux de résilience avant et après.

3. Le Manuel d’orientation sur l’outil (ce document) qui contient la justification et le contexte du développement de l’outil et une explication concernant son application.

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MANUAL D’ OPERATION Mai 20158

D.2. COMPOSANTE DE RÉSILIENCE

Domaine Thématique

(Twigg)

Composante(Twigg)

Composante résilience dans l’outil

Caractéristique(s) de résilience Twigg

sélectionnées

Domaine thématique 1: Gouvernance

Politique, planification, priorités et engagement politique

1. Leadership communautaire DT 1, Caractéristiques 1.5

Systèmes juridique et de réglementation

2. Prise de conscience des droits et plaidoyer

DT 1, Caractéristiques 2.2

Intégration avec les politiques et la planification en matière de développement

3. Intégration avec la planification du développement

DT 1, Caractéristiques 3.1

Mécanismes, capacités et structures institutionnels; attributions des responsabilités

4. Accès au financement et aux partenariats

DT 1, Caractéristiques 5.6

Partenariats5.Inclusion des groupes vulnérables

DT 1, Caractéristiques 6.2

Autonomie et participation communautaire

6. Participation des femmes DT 1, Caractéristiques 7.6

Domaine thématique 2 : Evaluation des risques

Données et évaluation des catastrophes et des risques

7. Analyse/Evaluation d’aléasDT 2, Caractéristiques 1.1, 1.2, 1.3, 1.6

Données et évaluation de la vulnérabilité, des capacités et de l’impact

8. Evaluation de la vulnérabilité et des capacités

DT 2, Caractéristiques 2.1, 2.2, 2.3 et 2.6

Capacités et innovation scien-tifiques et techniques

9. Méthodes locales et scientifiques pour la prise de conscience des risques.

DT 2, Caractéristiques 3.2

Domaine thématique 3 :Savoirs et Education

Sensibilisation, connaissances et compétences du public

10. Prise de conscience et connaissances du public

DT 2, Caractéristiques 1.5

Education et formation11. Diffusion des connaissances RRD

DT 3, Caractéristiques 3.1 et question du Tearfund

Culture, attitudes, motivation 12. Attitudes et valeurs culturelles DT 3, Caractéristiques 4.5

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Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes 9

Domaine Thématique 4 :Gestion des risques et réduction de la vulnérabilité

Gestion des ressources naturelles et environnementales

13. Gestion durable de l’environnement

DT4., Caractéristiques 1.2

Santé et bien-être

14. Accès aux soins de santé en cas d’urgence

DT 4, Caractéristiques 2.7

15. Accès à la santé et sensibilisation en période normale

DT4, Caractéristiques 2.1 et 2.5

16. Approvisionnement en aliments et en eau

DT4, Caractéristiques 2.3

Moyens de subsistance durable

17. Pratiques de moyens de subsistance résistantes aux désastres

DT4, Caractéristiques 3.5

18. Accès au marché DT4, Caractéristiques 3.7

Protection sociale 19. Protection sociale DT4, Caractéristiques 4.1

Instruments financiers

20. Accès aux services financiers DT4, Caractéristiques 5.3

21. Sécurisation des revenus et des actifs

DT4, Caractéristiques 5.1

Protection physique ; mesures structurelles et techniques

22. Infrastructure and basic Services

DT4, Caractéristiques 6.3, 6.4 et 6.6

Régimes de planification23. Protection des Infrastructures et des Services de base

DT4, Caractéristiques 7.1

NA24. Fonctionnement des services d’éducation en période d’urgence

NA

Domaine thématique 5Préparation

aux désastres et réponse

Capacités organisationnelles et coordination

25. Capacités de préparation et de réponse

DT5, Caractéristiques 1.2

Systèmes d’alerte précoce 26. Système d’alerte précoce DT5, Caractéristiques 2.1

Préparation et planification des urgences

27. Planification d’ urgence DT5, Caractéristiques 3.2

Ressources et infrastructures d’urgence

28. Infrastructure d’urgence DT5, Caractéristiques 4.3

Réponse d’urgence et reprise29. Réponse d’urgence et récupération récuperation

DT5, Caractéristiques 5.2 et 5.3

Participation, bénévolat et autonomie

30. Bénévolat et redevabilité DT5, Caractéristiques 6.4

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201510

D.3. EXPOSÉ ET CLARIFICATIONS DES QUESTIONS CLÉS (PARTIE B DE L’ENQUETE)

#Composant Résilience

Questions clés Exposé et clarification

DOMAINE THÉMATIQUE 1: GOUVERNANCE

1 Leadership ommunautaire

Les leaders communautaires sont-ils engagés, efficaces et redevables?

La question évalue l’existence, l’efficacité et la redevabilité des leaders communautaires. Elle vise à recueillir des détails uniquement sur les structures de leadership qui sont directement liées à la prise de décision pour la préparation, la réponse à l’urgence, la diminution des risques et la réduction de la vulnérabilité.

2Prise de conscience des droits et plaidoyer

La communauté est-elle consciente de ses droits et des obligations légales du gouvernement et des autres parties prenantes qui fournissent la protection?

Cette question mesure la prise de conscience des droits, des obligations des acteurs responsables et la mesure dans laquelle les duty bearers remplissent ces obligations. La question capture les connaissances et les actions de la part de la communauté seulement. Détails sur la participation et de l’appétit des acteurs responsables de recevoir et cette information ne sont pas pris en compte dans cette question.

3Intégration avec la planification de développement

La RRD est-elle perçue par la communauté comme partie intégrante des plans et actions pour atteindre des objectifs communautaires plus étendus (par exemple, le soulagement de la pauvreté, la qualité de vie)?

Etant donné que la résilience est cruciale pour s’assurer que les objectifs de développement à long terme ne sont pas compromis et que les résultats relatifs au développement ne sont pas inversés par des chocs et des catastrophes, les mesures de RRC qui contribuent à la résilience doivent être considérées comme une partie intégrante des plans de développement. La question cherche à savoir si la communauté est bien imbue du rôle joué par la réduction des risques dans l’atteinte des objectifs de développement et si ce rapport est clairement documenté dans les plans de la communauté (plan de développement local, plan de réduction, etc.).

4Accès au financement et aux partenariats

Y-a-t-il des partenariats clairs, convenus et stables RRD entre la communauté et d’autres acteurs (autorités locales, ONG, entreprises, etc.)?

Etant donné que la résilience dépend souvent de la capacité de la communauté à avoir accès ou à produire un effet de levier sur le financement et l’aide externes, cette question a pour but de connaître l’existence d’une organisation représentative de la RRC et son accès à une telle aide en vérifiant si cette dernière est disponible, à sa fréquence, et le degré de proactivité de la communauté en essayant d’avoir accès à cet appui.

5 Inclusion des groupes vulnérables

Les groupes vulnérables de la communauté sont-ils inclus/représentés dans les prises de décision communautaires et gestion RRD?

Cette question identifie le niveau d’implication des groupes vulnérables dans la prise de décision communautaire. Cette question vise à connaître leur niveau de participation dans les instances de prise de décision et également si les décisions prises (avec ou sans leur implication) tiennent compte de leurs besoins (avec des exemples concrets).

6 Participation des femmes

Est-ce que les femmes participent dans la prise de décision et la gestion communautaire concernant la RRD?

Cette question montre si les deux sexes sont présents au moment de la prise de décision et si les deux occupent des postes de leaders, en considérant particulièrement le fait que la participation des femmes et l’occupation de postes de leaders sont généralement faibles par rapport aux hommes. Dans cette question, nous essayons de savoir si les femmes participent de manière significative dans la prise de décision et occupent des postes de leaders.

DOMAINE THÉMATIQUE 2: EVALUATION DES RISQUES

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Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes 11

7 Analyse/Evaluation d’aléas

La communauté a-t-elle réalisé des évaluations participatives des risques, partagé les conclusions et dispose-t-elle de ressources humaines capables de mener/d’actualiser ces évaluations?

Etant donné que le risque de catastrophe est égal au risque fois la vulnérabilité, divisé par la capacité, l’accès d’une communauté à une évaluation des risques auxquels ses membres sont exposés constitue un facteur crucial pour s’assurer que la prise de conscience des risques par la communauté est précise, documentée et peut effectivement mettre en œuvre des actions appropriées en matière de RRD. Cette question cherche à savoir si une évaluation participative et actualisée des dangers a été menée dans la communauté et si cette dernière en est consciente et utilise les conclusions et si elle a la capacité de mener et de faire le suivi de telles évaluations à l’avenir.

8Evaluation de la vulnérabilité et des capacités

La communauté a-t-elle réalisé des évaluations participatives de vulnérabilité et des capacités (EVC), partagé les conclusions et dispose-t-elle de ressources humaines capables de mener et d’actualiser ces évaluations?

Etant donné que le risque de désastres est égal au risque fois la vulnérabilité, divisé par la capacité, l’accès d’une communauté à une évaluation formelle de ses vulnérabilités et capacités constitue un facteur crucial pour s’assurer que la prise de conscience des risques qui existent dans la communauté est précise, documentée et peut effectivement mettre en œuvre des actions appropriées en matière de RRD. Cette question cherche à savoir si une EVC participative et actualisée a été menée dans la communauté et si celle-ci en est consciente et utilise les conclusions et a la capacité de mener et de faire le suivi de telles évaluations à l’avenir.

9

Méthodes locales et scientifiques pour la prise de conscience des risques

Est-ce que la communauté utilise les connaissances et les perceptions locales des risques ainsi que d’autres connaissances, données et méthodes d’évaluations scientifiques?

La prise de conscience des risques dans la communauté, particulièrement dans les zones rurales, repose traditionnellement sur les perceptions locales et le suivi des phénomènes météorologiques à l’aide de méthodes locales (informelles). Il ne faudrait pas sous-estimer la valeur de ces méthodes en acquérant des informations cruciales sur les modèles de fréquence à long terme et l’amplitude des risques. Cependant, dans un grand nombre de cas, le changement climatique peut compromettre la fiabilité de ces méthodes traditionnelles, c’est pourquoi il est important de les associer à des méthodes scientifiques précises. En ce qui concerne cette question, nous évaluons le degré de connaissance des risques (connaissances indigènes ou une combinaison de connaissances traditionnelles et scientifiques) dans la communauté et la mesure selon laquelle elles sont utilisées dans les actions de RRD.

DOMAINE THEMATIQUE 3 : SAVOIRS ET EDUCATION

10Prise de conscience et connaissances du public

Y-a-t-il un débat ouvert dans la communauté qui aboutit à des accords sur les problèmes, les solutions et les priorités relatives aux risques de désastre?

Cette question cherche à comprendre dans quelle mesure la population dans son ensemble participe au dialogue concernant les risques potentiels et les stratégies d’atténuation connexes.

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11Diffusion des connaissances en rapport avec la RRD

Les connaissances et les capacités en rapport avec la RRD sont-elles formellement transmises aux enfants à travers les écoles et informellement à travers la tradition orale d’une génération à l’autre.

La question 11 cherche à comprendre dans quelle mesure l’information et l’expertise liées à la RRC sont partagées avec les enfants à travers des mécanismes tels que l’éducation formelle et les méthodes informelles de communication communautaire. Il faut envisager également la formation des éducateurs en vue d’une bonne diffusion de l’information.

12 Attitudes et valeurs culturelles

Est-ce que les attitudes et les valeurs culturelles de la communauté (par exemple les attentes d’aide/autosuffisance, opinions religieuses/idéologiques) lui permettent de s’adapter et de se remettre des chocs et des stress?

Le degré d’impact des croyances et des valeurs religieuses/culturelles sur la compréhension des risques par les communautés et leur capacité à s’adapter et à se remettre d’une manière coopérative et efficace constitue l’élément clé de cette question.

DOMAINE THEMATIQUE 4 : GESTION DES RISQUES ET REDUCTION DE LA VULNERABILITE

13 Gestion durable de’environnement

Est-ce que les attitudes et les valeurs culturelles de la communauté (par exemple les attentes d’aide/autosuffisance, opinions religieuses/idéologiques) lui permettent de s’adapter et de se remettre des chocs et des stress?

Le degré d’impact des croyances et des valeurs religieuses/culturelles sur la compréhension des risques par les communautés et leur capacité à s’adapter et à se remettre d’une manière coopérative et efficace constitue l’élément clé de cette question.

14Accès aux soins de santé dans les situations d’urgence

Est-ce que la communauté a accès aux établissements de soins de santé et à des travailleurs de la santé équipés et formés pour répondre aux conséquences des désastres et des désastres de moindre importance sur la santé physique et mentale, et sont-ils appuyés par un accès aux services de santé d’urgence et aux médicaments, etc.?

Les soins primaires constituent un service essentiel dont dépend la communauté. Les désastres et d’autres crises peuvent causer des problèmes de santé directement ou à travers la perturbation des systèmes de santé, des établissements et des services, en laissant un grand nombre de personnes sans accès aux soins de santé. La capacité des centres de santé locaux à continuer à fournir des services pendant une désastres est essentielle pour la survie et la récupération des communautés affectées. Dans cette question, notre but est de trouver le niveau de ressources (humaines et matérielles), les capacités et les services de référence disponibles pendant des urgences de faible et de grande ampleur.

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Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes 13

15Accès aux soins de santé et préparation en période normale

Est-ce que les membres de la communauté jouissent d’une bonne santé et d’une bonne capacité physique en période normale (à travers une alimentation et une nutrition appropriées, une hygiène et des soins de santé adéquats) et sont bien imbus des moyens pour rester en santé et des mesures de protection de la vie?

La résilience des communautés durant les désastres et les stress est directement liée aux conditions de santé de la communauté avant la survenance des urgences ainsi qu’à leur sensibilisation sur les pratiques en vue de les aider à rester en santé et à protéger leur vie pendant les urgences. Dans cette question, notre but est d’évaluer l’état de santé général de la communauté et les pratiques de la communauté et des ménages pour protéger la santé.

16Approvisionnement en aliments et en eau

Est-ce que la communauté possède un approvisionnement sûr en eau et en aliments et gère un système de distribution pendant les désastres?

Les ménages ont une sécurité alimentaire lorsque ces derniers possèdent à tout moment un accès physique et économique à une alimentation suffisante, sûre et nutritive (y compris de l’eau potable et accessible) pour une vie saine et active. L’accès aux aliments, à l’eau potable et à une nutrition adéquate est critique pour la survie dans les situations d’urgence. Par conséquent, il faut s’assurer que les populations affectées par les urgences ont assez de nourriture et un approvisionnement en eau et qu’une stratégie de distribution équitable est conçue, budgétisée et mise en œuvre au moment d’une désastres. Dans cette question, notre objectif est de découvrir si de telles réserves existent, à quel niveau (communauté vs ménage) et les processus en place pour leur gestion en cas de rareté.

17

Pratiques de survie (livelihood) résistantes aux désastres

Est-ce que la communauté utilise des moyens de survie résistants aux désastres pour la sécurité alimentaire?

La question 17 met l’accent sur l’importance des opportunités de génération de revenus diversifiées en vue d’appuyer une sécurité alimentaire suffisante durant des périodes de désastres.

18 Accès au marché

Est-ce que le commerce local et les liaisons de transport avec les marchés de produits, la main d’œuvre et les services sont protégés contre les désastres et les chocs?

Cette question met l’accent sur l’impact des désastres sur le commerce et sur les liaisons de transport et mesure la résilience en se basant sur le degré selon lequel l’infrastructure et la disponibilité de la main d’oeuve peuvent supporter les chocs.

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201514

19 Protection sociale

Est-ce que la communauté a accès aux plans de protection sociale pour appuyer directement la réduction des risques, à travers des activités ciblées de RRD, ou indirectement à travers des activités de développement socio-économique pouvant réduire la vulnérabilité?

La protection sociale est un ensemble de mesures visant à améliorer ou à protéger le capital humain. Un pays et une communauté doit disposer d’un ensemble de politiques et de programmes conçus pour réduire la pauvreté et la vulnérabilité en promouvant des marchés de travail efficaces, en diminuant l’exposition de la population aux risques, et en améliorant sa capacité à se protéger contre les désastres et les interruptions et pertes de revenus. Les interventions en matière de protection sociale sont donc essentielles pour aider les personnes, les ménages et les communautés à mieux gérer et réduire les risques qui laissent les personnes vulnérables. Cette question recherche l’accès à des plans à la fois formels (fournis par le gouvernement, les associations d’agriculteurs ou d’autres acteurs) et des mesures informelles de protection sociale (par exemple, l’aide spontanée entre les ménages) pour la RRD et la reprise. Les mesures de protection sociale fournies/appuyées par les ONG ne sont pas examinées dans cette question.

20 Accès aux services financiers

Y-a-t-il des programmes d’épargne et de crédits abordables et flexibles, et/ou un accès à des services de microfinance, formels ou informels ?

La question 20 cherche à comprendre la disponibilité des ressources financières destinées à la communauté en vue de faciliter les mesures de préparation, de réponse et de reprise.

21Sécurisation des Revenus et des Actifs

Est-ce que la base des actifs des ménages et de la communauté (revenus, épargne et biens convertibles) est assez importante et diversifiée pour supporter des stratégies de survie à des désastres et y-a-t-il des mesures pour les protéger contre les désastres?

Parmi les moyens de survie, on retrouve les capacités, les actifs et les activités nécessaires pour subsister – et ils sont durables lorsqu’ils peuvent faire face et se remettre des chocs et des stress. L’approche des moyens de subsistance durables considère les vulnérabilités comme le principal facteur qui façonne la manière dont la population gagne sa vie. Le niveau de vulnérabilité d’une personne ou d’une communauté est déterminé par le degré de faiblesse ou de force de ses moyens de survie, les activités professionnelles auxquelles elle s’adonne, l’étendue des actifs auxquels elle a accès en vue de poursuivre ses stratégies de survie, et la force et l’appui des réseaux sociaux et des institutions dont ils font partie ou qui ont une influence sur eux.

22Protection des Infrastructures et des Services de base

Les infrastructures de construction et les services de base sont-ils résilients face aux désastres (situées dans des zones sûres, en utilisant des méthodes de construction résistantes aux désastres et des mesures structurelles d’atténuation)?

Les catastrophes naturelles – inondations, séismes, typhons, et changement climatique – affectent les infrastructures ainsi que l’accessibilité et la disponibilité des services de base. Lorsque les infrastructures ne répondent plus à leurs engagements lors d’une désastres naturelle, cela peut interrompre des services vitaux (eau, assainissement, électricité, communications, etc.) augmentant la nécessité de systèmes opérationnels et résistants à l’avance. Il est indispensable de construire des infrastructures résilientes, de pouvoir anticiper, absorber et se remettre de manière efficace et appropriée d’une catastrophe naturelle.

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Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes 15

23 Occupation de sols et Planification

Est-ce que la prise de décision dans la communauté concernant l’utilisation et la gestion du sol prend en compte les risques de désastres et les vulnérabilités ?

La question 23 met l’accent sur le point suivant: dans quelle mesure la communauté prend en compte l’utilisation et la gestion de la terre dans le contexte de l’exposition potentielle aux désastres. Les structures de gouvernance qui appuient ces efforts constituent également un facteur clé.

24

Fonctionnement des services éducatifs en situation d’urgence.

Est-ce que les services éducatifs ont la capacité de continuer à fonctionner sans interruption pendant les urgences ?

Cette question cherche à comprendre la capacité de fonctionnement des services éducatifs, i.e. des écoles, dans les périodes de désastres.

DOMAINE THEMATIQUE 5 : PREPARATION AUX DESASTRES ET REPONSE

25Capacité de préparation et de réponse

La communauté a-t-elle une organisation formée et opérationnelle en préparation et réponse en cas de désastre?

L’existence et la capacité des organisations communautaires qui assurent la gestion de la préparation et des réponses aux désastres prouvent que la communauté peut gérer des désastres d’une manière organisée. Cette question recherche l’existence d’une préparation et d’une réponse aux catastrophes au niveau communautaire et ses références en termes de compétences et de capacités (dans les domaines des recherches et des secours, de la lutte contre les incendies et l’évaluation des risques).

26 Système d’alerte précoce

Existe-t-il un système d’alerte précoce dans la communauté?

La disponibilité d’un Système d’Alerte Rapide opérationnel dans la communauté signifie dans quelle mesure la communauté est prête à générer et à diffuser des informations significatives, au moment opportun, sur l’alerte en vue de permettre aux personnes, aux communautés et aux organisations de se préparer et de prendre des mesures appropriées pour réduire les dommages et les pertes. Cette question se penche sur le suivi des dangers, la diffusion des alertes et des mécanismes de réponse, en tant que partie d’un SAR cohérent, et la capacité de la communauté à l’opérer et à assurer son entretien.

27Planification des urgences/Plan de contingence

La communauté utilise-t-elle un plan d’urgence qui est très bien compris, qui comprend des mesures pour protéger les groupes vulnérables et préparé de manière participative?

Cette question est importante pour mesurer la résilience à cause de la nécessité de plans d’urgence pour examiner les besoins des groupes vulnérables dans les périodes d’urgence. Dans cette question, nous essayons de recueillir les informations suivantes: • La disponibilité d’un Plan d’Urgence pour les urgences• Comment les membres de la communauté ont participé à la

préparation de ce plan• Si le plan est connu et compris par la majorité des membres de la

communauté• Si le Plan d’Urgence comprend des mesures adéquates pour la

protection des groupes vulnérables• Si les exercices de simulation sont réalisés régulièrement pour

tester et mettre à jour le Plan d’urgence

28 Infrastructure d’urgence

Les abris d’urgence (construits à cette fin ou modifiés) sont-ils accessibles à la communauté et ont-ils des installations adéquates pour toute la population affectée?

L’accessibilité et la convenance des abris d’urgence deviennent d’une importance capitale pour les personnes dont les maisons ont été affectées par les catastrophes. Dans cette question, nous essayons de découvrir les mécanismes des abris d’urgence utilisés actuellement par la communauté, la disponibilité et l’accessibilité des abris d’urgence et la convenance de leur conditions non seulement pour faire face aux besoins de base mais aussi pour assurer la protection des groupes vulnérables durant les catastrophes.

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201516

29 Réponse d’urgence et récupération

La communauté joue-t-elle un rôle de premier plan dans les mesures de réponse et de récupération qui touchent tous les membres affectés de la communauté et les priorités sont-elles accordées en fonction des besoins?

Cette question est importante pour mesurer la résilience parce que la communauté qui joue des rôles de premier plan dans les mesures d’intervention et de récupération qui touchent tous les membres affectés de la communauté et auxquelles on accorde la priorité en fonction des besoins est capable de gérer les urgences dans les périodes de catastrophe. Dans cette question, notre but est de rechercher le niveau de leadership assumé par la communauté lors des interventions et de la récupération des situations des catastrophes.

30 Bénévolat et Redevabilité

Y a-t-il un niveau élevé de bénévolat dans la communauté dans tous les aspects relatifs à la préparation, aux réponses et aux récupérations, représentatif de tous les secteurs de la communauté?

Le niveau et la qualité du bénévolat local en matière de préparation, de réponse et de récupération sont importants pour déterminer la résilience de la communauté, étant donné qu’elle est directement liée à la capacité de la communauté à s’attaquer efficacement aux chocs et aux catastrophes. De plus, un corps de bénévoles émanant de la communauté comprend habituellement des personnes qui ont une proximité et une interaction directes avec les groupes les plus vulnérables à l’impact des catastrophes, c’est la raison pour laquelle il est important de connaître sa représentativité et son adhésion au protocole approprié.

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Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes 17

E. Application de l’outil sur le terrainE.1. PORTEE DU QUESTIONNAIRE

Le questionnaire facilite la mesure de la résilience dans les communautés basée sur trente composantes de résilience et cinq domaines thématiques clés présentés ci-dessus. L’outil de résilience ne propose pas de remplacer les méthodes existantes pour évaluer la vulnérabilité, les capacités et les risques au niveau communautaire, tels les enquêtes CAPC, LQAS, EVC, les enquêtes et les évaluations initiales et finales. L’outil doit être considéré comme complémentaire à d’autres outils d’évaluation participative existants pour aider à donner une mesure ou instantané globale de la résilience des communautés en tenant compte les divers volets clés de résilience. Bien que cet outil soit conçu pour mesurer la résilience à partir d’une perspective communautaire, on reconnaît que les facteurs externes hors du champ d’application de l’outil doivent être également évalués en déterminant les niveaux globaux de résilience, les capacités de réponse des collectivités locales et des institutions.L’application de l’outil dans les communautés ne garantit pas nécessairement qu’il y ait des interventions appropriées à l’avenir. Il est indispensable de communiquer avec les communautés et de les consulter pour expliquer la portée et le but de l’outil en vue de faciliter une programmation redevable et de gérer les attentes de la communauté. Les communautés doivent être au courant de la manière selon laquelle les données seront utilisées, elles doivent comprendre que leur participation à l’enquête n’impliquera pas nécessairement une intervention (cela peut favoriser que les consultations reflètent davantage la réalité) et elles doivent être informées de la manière selon laquelle elles peuvent chercher à subvenir à leurs besoins ou à rechercher une aide externe.Les résultats de l’enquête doivent être partagés avec tous les acteurs concernés, y compris les communautés et les responsables du gouvernement, si cela s’avère nécessaire.L’enquête peut être utilisée durant de nombres étapes du cycle de vie du projet, y compris l’évaluation des besoins, la conception et la mise en œuvre, y compris dans le cadre des analyses et des évaluations initiales, demi parcours et finales.

E.2.1 PROFIL DU PERSONNEL TECHNIQUE DE TERRAIN

On recommande la présence d’au moins deux facilitateurs, de préférence un de sexe masculin et un de sexe féminin pour entreprendre l’évaluation de l’enquête sur le terrain Il faut un facilitateur pour diriger les discussions avec des groupes témoins, tandis que l’autre doit prendre des notes détaillées, en s’assurant que les informations exhaustives émanant de la consultation avec la communauté sont consignées dans toute la mesure du possible. Il est indispensable que la mesure du niveau de résilience de chaque composante soit effectuée après avoir enregistré d’importantes informations qui appuient l’analyse. On recommande qu’au moins un facilitateur soit formé et possède une expérience en RRD, et comprenne parfaitement le contexte et les normes culturelles de la communauté. Au moins un des facilitateurs doit posséder également de l’expérience dans les méthodes de collecte de donnée sur le terrain. Les facilitateurs doivent s’assurer que les réponses représentent les opinions de la communauté, ce qui implique un niveau de relativisme culturel.

Profil de l’équipe de 2 membres chargée de l’enquête sur le terrain.

The persons conducting the field assessment should have the following skills:Les personnes qui mènent l’évaluation sur le terrain doivent posséder les compétences suivantes :1. Une formation et une expérience dans la

programmation de la réduction des risques de désastre.

2. La connaissance du contexte de la communauté ou des communautés à visiter.

3. L’expérience et les techniques en vue de faciliter les discussions avec les groupes témoins.

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201518

4. La connaissance de la langue et/ou du dialecte utilisé dans la communauté.5. La connaissance et l’utilisation de méthodologies et d’outils participatifs.6. Des compétences dans l’analyse des données.

E.2.2 COLLECTE DES DONNEES

Préparation:

Une préparation suffisante avant de mener l’enquête sur le terrain permettra une consultation plus efficace avec la communauté. Cette préparation anticipée doit comprendre une analyse des études et des recherches qui documentent le profil socio-économique de la communauté spécifique (principaux moyens de subsistance, état de santé, etc.) ainsi que le contexte culturel (religion, groupes ethniques présents, etc.) qui aideront également les techniciens à adopter l’approche la plus appropriée pour la consultation.

Tel que mentionné ci-dessus, le questionnaire d’enquête aborde 30 composantes de résilience qui doivent être classées après l’analyse des discussions avec les groupes témoins sur chaque composante. Les questions d’orientation présentées dans le questionnaire ne sont que des suggestions et les termes des questions ainsi que les moyens de vérification doivent être modifiés en fonction du contexte spécifique de la communauté cible. On recommande que les facilitateurs soient familiers aux questions et au plan de discussion avant la visite de terrain. Ceci doit se faire à travers:

• La facilitation de la formation sur les modalités de mise en œuvre du questionnaire

• Le développement d’un plan de discussion dans le dialecte local qui doit être utilisé par tous les facilitateurs et adapté au contexte, en s’assurant d’une utilisation cohésive et cohérente de la langue. Ceci diminuera les disparités dans les données recueillies.

Mise en œuvre:

Pour collecter les données sur le terrain à l’aide de l’outil, on recommande les méthodes suivantes:

a) Discussion avec les groupes témoins: Les DGT génèrent une conversation structurée sur la résilience dans la communauté, en utilisant l’enquête comme unguide. Les facilitateurs qui mènent l’entretien doivent rester souples tout en gérant la séquence des sujets et l’ordre des questions. Ils doivent éviter les techniques d’interrogation et établir plutôt une conversation qui déclenche des réponses authentiques aux questions. La finalisation de l’enquête doit se faire de manière participative, en recherchant le consensus des participants. Pour l’enquête sur le contexte général (Partie A), une consultation préalable avec des informateurs clés ou un examen de la documentation existante peut suffire pour obtenir les données nécessaires. Si cela est possible, ceci permettra que les DGT mettent l’accent sur les composantes de résilience de la Partie B du questionnaire. En planifiant la discussion avec les groupes témoins, il est nécessaire de déterminer la taille du groupe, l’origine et les caractéristiques des participants.

La taille du groupe doit appuyer des opportunités pour un dialogue parmi l’éventail de participants. Le nombre de participants proposé va de six à quinze personnes.

Composition des participants: La composition du groupe DGT doit faciliter un éventail d’opinions, d’attitudes, de points de vue, etc. et doit être représentative des différents secteurs de la communauté. Par exemple, les membres des organisations locales, les personnes qui vivent dans des zones à risque, les leaders communautaires, les groupes vulnérables, etc. Tous les groupes doivent contenir des adultes, des jeunes, des enfants, des personnes agées, et des membres des groupes vulnerables, de sexe masculin et féminin; dont chacun peut fournir un éclairage intéressant lié à son genre, âge et condition, sur les expériences en matière de désastre et les stratégies d’atténuation.

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Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes 19

DGT séparés: Toutes les fois que cela s’avère nécessaire, des DGT séparées doivent être mis sur pied avec différents groupes, par exemple, les hommes et les femmes ou les leaders communautaires et les membres de la communauté (ou une combinaison de ces groups). Cette approche garantira que les conclusions ne soient pas occultées par les dynamiques potentielles des pouvoirs ou d’autres facteurs qui entravent la libre expression de certains groupes de personnes. Ceci produira deux ou davantage de mesures de résilience par communauté, de sorte que le personnel de terrain devra se réunir et s’entendre sur le niveau de résilience globale de la communauté, par composante.

b) Entretien avec les informateurs clés: Des entretiens avec des informateurs clés sont plus utiles pour l’achèvement de la Partie A de l’enquête. La finalisation de la Partie B du questionnaire d’enquête doit se faire entièrement à travers des discussions avec les groupes témoins. Dans le cas où la participation de quelques informateurs clés, par exemple, un travailleur de la santé et un enseignant, fournit des informations de manière plus précise sur les composantes liées respectivement à la santé et à l’éducation, les questions pour lesquelles leur participation est requise doivent être posées séparément avant d’attribuer un niveau de résilience.

E.3.1. PARTIE A DE L’ENQUETE: CONTEXTE GENERAL

La plupart des questions et des domaines de la Partie A de l’évaluation sur le terrain exigent une réponse chiffrée ou de cocher une case correspondante à la réponse pertinente. Cependant quelques-unes sont des questions ouvertes et peuvent être finalisées par le technicien (ie l’identification d’autres groupes vulnérables, de groupes ethniques, de domaines d’évaluation géographiques et administratifs etc.). Cette section de l’enquête sert à évaluer rapidement les principaux risques et à identifier les groupes les plus vulnérables à ces risques. Ils comprennent généralement les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées, quoiqu’il soit possible d’y inclure également les ménages dont les chefs de famille sont des enfants ou des femmes, les personnes qui souffrent de maladies graves comme les personnes vivant avec le VIH et d’autres groupes, selon le contexte. Il est important de souligner ces facteurs dès le début afin qu’ils puissent être soigneusement examinés au moment de l’évaluation des caractéristiques de résilience (Partie B).

E.3.2. PARTIE B DE L’ENQUETE : EVALUATION DES CARACTERISTIQUES DE RESILIENCE

Au début, on recommande que chaque question soit introduite en lisant à haute voix le titre de la composante de résilience. Toutes les fois que cela s’avère nécessaire, le facilitateur doit donner une explication générale des éléments évalués dans cette composante. On recommande vivement que le technicien ne lise pas aux participants les questions clés ni les niveaux de caractéristiques puisque ceux-ci sont indiqués à titre de référence pour les techniciens et non à l’intention des communautés. Cela pourrait fausser les réponses de la communauté ou la langue dans laquelle la question est rédigée peut ne pas être bien comprise par la communauté. Le technicien doit s’assurer plutôt d’un niveau de discussion et de consensus appropriés avant de prendre une décision, à travers l’utilisation de questions d’orientation suggérées destinées à guider le processus. Veuillez noter que quoique les questions d’orientation suggérées soient pour la plupart des questions fermées, on s’attend à ce que le technicien les utilise pour encourager la discussion et pour évaluer soit à l’aide de question de contrôle ou en demandant des exemples. Une fois terminé la notation de chaque composante ou à la fin de l’enquête, il serait bien de relire et/ou expliquer la caractéristique de résilience sélectionnée au groupe témoin en vue de valider la notation des facilitateurs.

La colonne indiquant les moyens de vérification suggérés contient des moyens de confirmer les réponses de la communauté pour avoir une interprétation plus éclairée et plus objective du niveau de résilience de la communauté pour chaque composante, dans le cas où ces moyens de contrôle sont disponibles. Toutes les fois que possible, les moyens de vérification doivent être rassemblés avant les DGT sur le questionnaire. Le technicien doit garder à l’esprit que les moyens de vérification et les discussions avec les groupes témoins doivent être mutuellement renforcés et ne doivent pas être contradictoires.

Dans l’outil, plusieurs questions décrivent le niveau de résilience accru des 5 caractéristiques de résilience (choix de réponse) en utilisant une terminologie en rapport avec des quantités croissantes de familles ou des membres de la communauté, par

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201520

exemple «peu de membres de la communauté », « certains », « la plupart ». Une référence suggérée pour aider à interpréter cette terminologie figure ci-dessous:

• « Peu» : jusqu’à environ un quart de la population de la communauté (0-25%).

• « Certains » : environ un quart à la moitié de la population de la communauté (25-50%).

• « La plupart » : environ la moitié à quatre-vingt-dix pour cent de la population de la communauté (50-90%).

• « Tous » : quatre-vingt-dix à cent pour cent de la population de la communauté (90-100%).

E.3.3. METHODES POUR LA COLLECTE DES DONNEES

Calendrier proposé pour administrer le Questionnaire d’enquête sur le terrain :

On recommande que le questionnaire de l’enquête soit appliqué sur le terrain en utilisant les étapes suivantes:1. Préparation et collecte d’informations anticipées sur la communauté. Ceci impliquera la collecte des documents clés présentés

comme moyen de vérification pour de nombreuses questions. Il se peut qu’il soit nécessaire que la source des informations émane d’un niveau administratif supérieur autre que celui de la communauté ciblée pour l’évaluation. Dans ce cas, la collecte des données à ce niveau doit être finalisée au moins deux jours avant de commencer l’administration du questionnaire pour faciliter du temps pour l’examiner.

2. Introduction : Explication du processus (15 minutes).

3. Achèvement de la partie A (Contexte général) de l’Enquête sur les Caractéristiques de la Résilience Communautaire (1 heure): Si les sources des informations secondaires sont disponibles sur le contexte général de la communauté, le technicien doit terminer d’abord la Partie A et chercher à valider les informations avec les informateurs clés si nécessaire.

4. Achèvement de la partie B (Evaluation des caractéristiques de la résilience) de l’enquête (2-3 heures).

5. Validation: (20 minutes): Elle peut se faire après chaque question ou à la fin de l’enquête. Le facilitateur doit lire à haute voix la question clé et le niveau de caractéristique attribué et confirmer l’évaluation avec le groupe témoin de la communauté.

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Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes 21

Annexe 1:Concepts clés

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201522

⁵ UNISDR “Terminologie sur la Réduction des Risques de Désastres”, 2009⁶ Twigg John, “Characteristics of Disaster-Resilient Communities: A Guidance Note” Version 2, 2009⁷ GOAL. “GOAL and Resilience. A Guidance Note”, août 2013

Désastres:Une perturbation du fonctionnement d’une communauté ou d’une société impliquant des pertes et des impacts humains, matériels, économiques ou environnementaux étendus qui va au-delà de la capacité d’une communauté ou d’une société affectée à s’en sortir en utilisant ses propres ressources⁵.

Réduction des Risques de Désastres:« … développement et mise en œuvre de politiques, de stratégies et de pratiques pour minimiser les vulnérabilités et les risques de désastre à travers la société. C’est une approche systématique pour identifier, évaluer et réduire les risques de désastre… [cela] représente par conséquent, la somme des actions réalisées ou le processus visant à atteindre la résilience⁶.

Résilience: La capacité des communautés et des ménages à anticiper et à s’adapter aux risques, à absorber et à se remettre des chocs et des stress de manière appropriée et efficace sans compromettre leurs perspectives à long terme⁷.

Communauté résiliente aux désastres: « Aucune communauté ne peut être entièrement à l’abri des risques naturels ou causés par l’homme. Il peut être utile de réfléchir sur une communauté résiliente ou résistante aux désastre comme la communauté la plus sûre possible que nous pouvons concevoir et construire dans un contexte naturel de risque; minimisant sa vulnérabilité en maximisant l’application des mesures RRD. Mettre davantage l’accent sur ce que les communautés peuvent faire elles-mêmes et comment leur capacité peut être renforcée ».

Un accent sur la résilience signifie mettre davantage l’accent sur ce les communautés peuvent faire elles-mêmes et comment renforcer leurs capacités plutôt que de se concentrer sur leur vulnérabilité aux désastres ou aux chocs et stress environnementaux, ou leurs besoins en cas d’urgence.

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Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes 23

Annexe 2:Glossaire

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201524

Communauté: «Dans la gestion conventionnelle de l’urgence, les communautés sont considérées d’un point de vue spatial: des groupes de gens qui vivent dans la même zone ou à proximité des mêmes risques. Cette définition ne tient pas compte des autres dimensions importantes de la « communauté» qui concernent les intérêts, les valeurs, les activités et les structures. A partir d’une perspective de risque, la dimension spatiale est indispensable dans l’identification des communautés à risque. Cependant, ceci doit être lié à une compréhension des différentiations, des liens et des dynamiques socio-économiques dans la zone à risque, non seulement pour identifier les groupes vulnérables mais également pour comprendre les différents facteurs qui contribuent à la vulnérabilité. Les communautés n’existent pas de manière isolée. Le niveau de résilience d’une communauté est également influencé par les capacités externes. Presque toutes les communautés dépendent dans une plus ou moins grande mesure des autorités et des prestataires de service externes, même si certaines demeurent extrêmement marginalisées»⁸ On a noté que durant les tests réalisés sur le terrain pour le questionnaire au Malawi (2014), que les plus petites installations au niveau administratif facilitent le plus de consensus en terme de mesure de résilience. Aux fins de cet outil, on reconnaît que les communautés, leur constitution, leur taille, les caractéristiques d’identification diffèrent selon le contexte. La définition de la communauté peut se faire conformément à ce contexte dans la mesure où un élément spatial y figure également.

La communauté peut être considérée également comme un quartier urbain. De plus, dans le contexte urbain, il peut être utile de comparer le niveau de résilience des quartiers avec la fiche d’évaluation de la résilience utilisée dans la Stratégie Internationale des Nations Unies pour les Villes Résilientes aux Désastres.

Ouragans (tropicaux)⁹ : Un système circulatoire fermé à grande échelle accompagné de vents atmosphériques violents à basse pression qui tournent dans le sens contraire des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Nord et dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Sud. Dans l’Océan Indien et dans l’Océan Pacifique, on les appelle cyclones, dans l’ouest de l’Atlantique et dans le Pacifique est, on les appelle ouragans.

Désertification10: Celle-ci se réfère à la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et sèches à cause des changements climatiques ou de l’activité humaine. La désertification peut survenir à cause d’une utilisation inadéquate des terres, du surpâturage, du déboisement et de la surexploitation.

Glissements de terrain11 : Ce sont des glissements de terrain, des éboulements et des glissements de débris provoqués par de fortes pluies, des inondations, des tremblements de terre, des volcans et des feux de forêt. Les glissements de terrain provoquent des pertes de milliers de millions de dollars chaque année dans le monde entier.

Epidémies12 : These are a significant threat at world level, above all in those areas that have already been affected by other severe dangers, poverty and under-development. Epidemics are easily spread through country borders. Globalization increases the potential of catastrophic outbreaks of disease; there is a risk of millions of people in the world becoming affected. Exemples: la maladie du charbon, la grippe aviaire: Crimée-Congo, la fièvre hémorragique (FHCC); la dengue/la dengue hémorragique; la fièvre hémorragique Ebola; l’hépatite; la grippe; la fièvre de Lassa; la fièvre hémorragique; la fièvre hémorragique de Marburg; la méningite; la peste; la fièvre de la Vallée du Rift; le Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS); la variole; la tularémie; la fièvre jaune.

8 Twigg, John. Twigg, John. "Characteristics of Disaster-resilient Communities: Guidance Note." Angleterre, 2007. Page 79 Glossaire actualisé des termes de RRC, CEPREDENAC, www.sica.int, page 4510 Grasso Veronica, FUNEP, Early Warning system: State of art analysis and future directions, Page 2711 Grasso Veronica F.UNEP, Early Warning System: State of art analysis an future directions, Page 27 12 Grasso Veronica, FUNEP, Early Warning system: State of art analysis and future directions, Page 25

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Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes 25

Erosion des berges et du sol13: La dégradation de la surface des terres à cause des agents externes tels que l’eau ou le vent.

Eruptions14 volcaniques: Les éruptions volcaniques peuvent être de légères émissions de vapeur d’eau, de gaz ou de coulée de lave ou elles peuvent être de violentes explosions de cendre et de gaz affectant l’atmosphère. Les éruptions volcaniques peuvent détruire le sol et les communautés qui sont autour d’elles; elles affectent la qualité de l’air et influencent même le climat de la terre pendant une courte période. Les cendres volcaniques peuvent affecter l’aviation et les communications.

Impact des changements climatiques15: Les communautés et les administrateurs des ressources ont besoin d’informations sur l’impact du changement et la variabilité du climat afin de s’adapter et de se préparer aux fluctuations plus importantes, telles que le changement climatique mondial qui devient plus visible. Ces informations comprennent des éléments de preuve des changements qui sont causés par des changements climatiques, tels que la perte des éco-systèmes, la fonte des glaces, la dégradation des côtes et les graves sécheresses.

Feux de forêt16: Ils constituent des menaces pour la vie et les biens et sont souvent liés à des effets secondaires, tels que les glissements de terrain, l’érosion et les changements dans la qualité de l’eau. Les feux de forêt peuvent être provoqués par la nature, par les humains dans les exploitations agricoles ou simplement par le résultat de négligence humaine.

Inondations17: Les inondations sont souvent causées par de violentes tempêtes, des cyclones tropicaux et des tornades. Le nombre d’inondations augmentent régulièrement et est devenu conjointement avec les sécheresses, quelques-uns des désastres naturels les plus mortels de ces dernières décennies. Le nombre de pertes causées par les inondations est dû également aux changements climatiques qui ont provoqué une augmentation des pluies dans certaines parties de l’Hémisphère Nord (l’Equipe Spéciale chargée des Désastres Naturelles, 2005). Les inondations peuvent provoquer des décès, en particulier lorsqu’elles arrivent à l’improviste.

Surtensions18: Elles sont généralement provoquées par l’action du vent sur la surface de l’eau produisant des vagues chaque 20 secondes avec une invasion maximum des terres de 150 mètres; ces phénomènes peuvent être observés au cours de tempêtes ou d’ouragans.

Peste19: Lorsque les animaux produisent des dommages, normalement aux biens physiques et humains (santé, plantes, animaux domestiques, les moyens matériels ou naturels).

Les accidents chimiques et nucléaires20: Décharge de substances dangereuses qui peut provoquer des accidents industriels et avoir un effet négatif immédiat sur les humains et les animaux ou sur l’environnement.

Réduction des risques de désastre: «… développer et mettre en place des politiques, des stratégies et des pratiques pour diminuer les vulnérabilités et les risques sociaux… ceci est un point central systématique pour identifier, analyser et réduire les risques de désastre21.

Déchets chimiques ou biologiques22: Les déchets chimiques ou biologiques qui peuvent provoquer des maladies, des dommages à l’écosystème et à l’environnement.

15 Dictionnaire espagnol de l’Académie Royale, www.rae.es14 Grasso Veronica, FUNEP, Early Warning system: State of art analysis an future directions, Page 2215 Grasso Veronica, FUNEP, Early Warning system: State of art analysis an future directions, Page 2816 Ibid 117 Ibid 618 Glossaire actualisé des termes de CCR, CEPREDENAC, www.sica.int, page 4919 WIKIPEDIA, es.wikipedia20 Grasso Veronica, FUNEP, Early Warning system: State of art analysis an future directions, Page 1921 Twigg, John. "Characteristics of Disaster-resilient Communities: Guidance Note." Angleterre, 2007. Page 622 Tiré des termes de contamination. WIKIPEDIA, es.wikipedia

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201526

Résilience et Résilience Communautaire en cas de désastre: « … la résilience du système ou de la communauté peut être interprétée comme la capacité à absorber la pression ou les forces destructrices à travers la résistance ou l’adaptation; la capacité à gérer ou à maintenir certaines fonctions et structures de base durant les imprévus; la capacité de se remettre après un cas de force majeure; Mettre l’accent sur la résilience signifie placer un accent plus important sur ce que les communautés peuvent faire pour elles-mêmes et comment elles peuvent renforcer leurs capacités. Une « communauté résiliente aux désastres » est idéale. Aucune communauté ne peut jamais être complètement à l’abri des désastres naturelles ou causées par l’homme. Il peut être utile de penser qu’une communauté « résiliente aux désastres » ou « résistante aux désastres » comme une communauté qui est également aussi sûre que possible et qui sait comment concevoir et construire dans un contexte naturel de menace » en diminuant la vulnérabilité en maximisant les mesures de RRD. Par conséquent, la RRD est par conséquent la somme des mesures prises ou des processus pour atteindre « la résilience»23.

Sécurité alimentaire24: La sécurité alimentaire existe lorsque toutes les personnes ont, à tout moment, un accès physique et économique à une alimentation sûre, suffisante et nutritive pour satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires afin de mener une vie active et saine (Sommet Alimentaire Mondial, 1996). La sécurité alimentaire inclut les mesures suivantes concernant l’alimentation: la disponibilité, l’accès, la stabilité et l’utilisation. La disponibilité alimentaire signifie avoir accès aux aliments, ou à une exploitation agricole, et également avoir la capacité (le capital) nécessaire pour acheter des aliments qui ne peuvent pas être cultivés dans l’environnement local ou national. L’autosuffisance alimentaire signifie la disponibilité des aliments. L’Accès aux aliments. (L’insécurité alimentaire est le contraire de la sécurité alimentaire).

Sécheresse25: Le Service Météorologique National de l’Agence Nationale pour les Océans et l’Atmosphère (NWS) définit une sécheresse comme « une période de temps anormalement sèche et d’une durée suffisante en raison du manque d’eau pour causer un grave déséquilibre hydrologique dans la zone affectée. » La sécheresse peut être classée dans quatre définitions différentes: météorologique (déviation des pluies normales); agricole (conditions anormales d’humidité du sol); hydrologique (lié aux ressources hydriques anormales) et socio-économique (lorsque le manque d’eau affecte la vie et les conditions de vie des personnes).

Tremblements de terre26: En raison de la libération soudaine des tensions accumulées autour des failles de la croûte terrestre. Cette énergie est libérée à travers des ondes sismiques qui voyagent à la zone source, qui amènent la terre à trembler. De violents tremblements de terre peuvent affecter les bâtiments et les populations. L’étendue des dommages dépend de plusieurs facteurs tels que l’intensité du tremblement de terre, les profondeurs, la vulnérabilité des structures et la distance de la source du tremblement de terre.

Tempête27: Produit par un cumulonimbus et est un événement de courte durée à l’échelle micro caractérisée par le tonnerre, les éclairs, la foudre, la grêle, la glace, les pluies, des courants allant de grave à modéré, allant de haut en bas dans de graves conditions, les tornades.

Tornades28: Des tourbillons violents qui vont des nuages à la terre. Elles voyagent rapidement et leurs vents peuvent atteindre des vitesses de 400 kilomètres/heure (250 milles par heure) ou davantage, elles peuvent changer de direction de manière erratique et provoquer d’importantes destructions. Parfois, elles se produisent durant un ouragan ou une tempête électrique.

Tornades29: Ce sont les séries de vagues produites par les tremblements de terre sous-marins, les glissements de terrain, les éruptions volcaniques ou les explosions sous-marines. Les tsunamis peuvent avoir des effets dévastateurs sur les régions côtières.

23 Twigg, John. Twigg, 24 Glossaire de l’agriculture organique, www.fao.org. page 6325 Ibid1626 Grasso Veronica, FUNEP, Early Warning system: State of art analysis an future directions, Page 20 27 Glossaire actualisé des termes de CCR, CEPREDENAC, www.sica.int, page 50 28 Glossaire actualisé des termes de CCR, CEPREDENAC, www.sica.int, page 5129 Grasso Veronica, FUNEP, Early Warning system: State of art analysis an future directions, Page 21

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27Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

ANNEX 3:Questionnaire sur la Résilience Communautaire

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201528

PARTIE A : Contexte de la Communauté1. Localisation :Adresse Niveau 1 (Ex. Département)

Adresse Niveau 2 (Ex. Commune)

Adresse Niveau 3 : (Ex. Localité/Quartier)

Nom de la Communauté

Indiquer s’il s’agit d’une communauté urbaine ou rurale

2. Population:No. de filles (âgées de moins de 18 ans)

No. de garçons (âgés de moins de 18 ans)

No.de femmes âgées de 18 à 60 ans

No. d’hommes âgés de 18 à 60 ans

No. de femmes âgées de plus de 60 ans

No. d’hommes âgés de plus de 60 ans

Population totale de la communauté

No. total de ménages

3. Caractéristiques de la populationCatégories/Origines de la population Nombre/Pourcentage de personnes de

chaque groupe

4. Groupes vulnérables identifiés

Description Nombre de personnes Commentaires

Enfants et jeunes extrêmement vulnérables : (ex. enfants travailleurs, orphelins, etc.)

No. Femmes chef de ménage:

Personnes souffrant de maladies graves/ chroniques:

Personnes handicapées (à mobilité réduite) Personnes ayant des difficultés pour marcher, courir, monter ou descendre les escaliers, se tenir en équilibre, etc.

Personnes à capacité sensorielle réduite :Perte de la capacité de percevoir son environnement, i.e. affaiblissement des sens de la vue, de l’ouïe, du goût et du toucher.

Personnes ayant un handicap mental: Affaiblissement de l’interaction sociale de base; perte de la capacité à analyser, synthétiser, conceptualiser, comprendre, interroger, penser par soi-même, etc.

Autres groupes vulnérables (prière de spécifier)

Autres groupes vulnérables (prière de spécifier)

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29Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

5. Désastres identifiées:Fréquence: M: Mensuelle, S: Semestrielle, A: Annuelle, #: Si la fréquence est moins qu’une fois l’an, insérez nombre estimé d’années entre les évènements, p.e. si la fréquence est chaque 5 ans, insérez 5.

Marquer( X )

Indiquez Fréquence (M, S, A, #) et commentez si l’aléa est affecté par le changement climatique, le cas échéant

Risques soudains

Désastres géologiques

Tremblements de terre

Tsunami

Éruption volcaniques

Glissement de terrain

Désastres hydro météorologiques:

Inondation

Grosse tempête

Cyclone tropical

Tornade

Onde de tempête

Épidémies:

Cholera

Malaria

Typhoïde

Tuberculose

VIH/SIDA

Dingue

Risques avec évolution lente

Qualité de l’air

Contamination industrielle

Autres, prière de spécifier

Résidus chimiques ou organiques

Désertification

Sécheresse

Érosion le long des rivières ou des terres

Insécurité alimentaire

Autres, prière de spécifier:

Autres aléas

Insécurité / Violence

Accidents chimiques/radioactifs/nucléaires

Propagation des incendies (y compris des feux de forêt)

Autres, prière de spécifier:

Autres, prière de spécifier:

Autres, prière de spécifier:

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201530

PARTIE PARTIE B : Evaluation des Caractéristiques de la Résilience Communautaire

Domaine Thématique Composante/Volet de résilience Pondération

Dans la section suivante, l’enquêteur doit introduire la valeur de pondération (0 ou 1) attribuée à chaque composante de résilience, avec 0 signifiant que la composante n’est pas applicable et 1 signifiant qu’elle est applicable. Les composantes qui ont été pondérées à 0 ne doivent pas figurer dans l’application de la Section B de l’enquête.

Domaine Thématique

1 : Gouvernance

1. Leadership communautaire

2. Prise de conscience des droits et plaidoyer

3. Intégration avec la planification du développement

4. Accès au financement et aux partenariats

5. Inclusion des groupes vulnérables

6. Participation des femmes

Domaine Thématique

2 : Évaluation de

risque

7. Analyse/Evaluation d’aléas

8. Évaluation de la vulnérabilité/des capacités

9. Méthodes locales et scientifiques pour la prise de conscience des risques

Domaine Thématique

3 : Savoirs et

Éducation

10. Prise de conscience et connaissances du public

11. Diffusion des connaissances en RRD

12. Attitudes et valeurs culturelles

Domaine Thématique

4 : Gestion des risques

et réduction de

vulnérabilité

13. Gestion durable de l’environnement

14. Accès aux soins de santé en période d’urgence

15. Accès à la santé et sensibilisation en période normale

16. Approvisionnement en aliments et en eau

17. Pratiques de moyens de subsistance résistantes aux désastres

18. Accès au marché

19. Protection sociale

20. Accès aux services financiers

21. Sécurisation des revenus et des actifs

22. Protection des Infrastructures et des Services de base

23. Occupation de sols et Planification

24. Fonctionnement des services d’éducation en période d’urgence

Domaine Thématique

5 : Préparation aux

désastres et Réponse

25. Capacités de préparation et de réponse

26. Système d’alerte précoce

27. Planification d’urgence

28. Infrastructure d’urgence

29. Réponse d’urgence et récupération

30. Bénévolat et redevabilité

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31Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

DOMAINE THEMATIQUE 1: GOUVERNANCE

1

Composante Résilience Leadership communautaire

Question clé Les leaders communautaires sont-ils engagés, efficaces et redevables?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggéréesMoyens de vérification

suggérés

Niveau 1

La communauté n’a pas de leaders, ou s’il en a, ils ne sont pas efficaces, ne montrent aucun engagement, ne sont pas redevables (ne partagent pas les infos, n’invitent pas la population à participer, ne réagissent pas aux commentaires).

¡

Engagement

• Est-ce que vous voyez agir les leaders communautaires régulièrement au sein de la communauté?

Sont-ils régulièrement disponibles ? Exemples ?

Efficacité:

• Les actions des leaders mènent-elles à la solution des problèmes?

Pouvez-vous donner des exemples?

Redevabilité:

• Les leaders encouragent-ils la participation et l’information de la communauté (dans les décisions)? Exemples?

• Les leaders sont-ils sensibles à vos plaintes ou recommandations?

Exemples?

• Documentation sur l’existence de l’organisation communautaire

• Documentation sur la procédure d’élection des leaders communautaires

• Accords/Notes prises durant les rencontres communautaires

• Projets/travaux effectués et finalisés

• Photos des rencontres (s’il y a lieu)

• Triangulation des consultations pour vérifier l’engagement

Niveau 2

Engagement et efficacité limités des leaders qui accomplissent des actions sporadiques, par à coup et à court terme et ces derniers sont rarement redevables.

¡

Niveau 3

Niveau moyen d’engagement et d’efficacité avec un plus grand nombre d’actions à long terme; les leaders sont redevables uniquement en cas de problèmes graves ou de questions importantes.

¡

Niveau 4

Niveau moyen d’engagement et d’efficacité avec un plus grand nombre d’actions à long terme et des leaders régulièrement redevables.

¡

Niveau 5

Le leadership dans la communauté est visible (engagé/présent), efficace (actions en lien avec la stratégie sur le long-terme) et régulièrement redevable.

¡

Commentaires

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201532

2

Composante Résilience Prise de conscience des droits et plaidoyer

Question clé La communauté est-elle consciente de ses droits et des obligations légales du gouvernement et des autres parties prenantes qui fournissent la protection ?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggéréesMoyens de

vérification suggérés

Niveau 1

La communauté n’a aucune conscience de ses droits ni des obligations légales du gouvernement et des autres acteurs clé qui fournissent la protection.

¡• Connaissez-vous vos droits? Pouvez-vous en citer quelques-uns?

• Connaissez-vous les obligations légales du gouvernement envers les citoyens ? Pouvez-vous en citer quelques-uns?

• Pouvez-vous nommer des acteurs clés qui fournissent la protection (protection civile, MAST, santé, etc.)?

• Est-ce que les leaders de votre communauté font un plaidoyer pour le financement ou l’appui auprès des collectivités territoriales ? Pouvez-vous donner un exemple?

• Quelle était votre motivation pour ce plaidoyer?

• Les plans locaux font référence aux droits/législation pertinente pour la protection en désastres

• Enregistrement des visites institutionnelles

• Enregistrement des réunions avec les autorités locales

Niveau 2

La communauté a une certaine conscience de ses droits mais elle a peu conscience ou n’a aucune conscience des obligations légales du gouvernement des autres acteurs clé qui fournissent la protection.

¡

Niveau 3

La communauté a une certaine conscience de ses droits et des obligations légales du gouvernement et des autres acteurs clé qui fournissent la protection mais ne prend aucune mesure pour leur application.

¡

Niveau 4

La communauté est bien consciente de ses droits et des obligations légales du gouvernement et des autres acteurs clé qui fournissent la protection mais fait appel à ces derniers seulement occasionnellement lorsqu’ils interagissent/font un plaidoyer avec le gouvernement.

¡

Niveau 5

La communauté est bien consciente de ses droits et des obligations légales du gouvernement et des autres acteurs clé qui fournissent la protection et font régulièrement appel à eux lorsqu’ils interagissent/font un plaidoyer avec le gouvernement.

¡

Commentaires

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33Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

3

Composante Résilience Intégration avec la planification de développement

Question clé La RRD est-elle perçue par la communauté comme partie intégrante des plans et actions pour atteindre des objectifs communautaires plus étendus (par exemple, le soulagement de la pauvreté, la qualité de vie) ?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggéréesMoyens de vérification

suggérés

Niveau 1

La communauté ne perçoit pas la RRD comme partie intégrante des plans et actions pour atteindre des objectifs communautaires plus larges.

¡• Votre communauté possède-t-elle des objectifs communs de développement? Est-ce que la réduction des risques de désastres fait partie intégrante de ces objectifs?

• Votre communauté a-t-elle documenté ces objectifs dans un plan?

• Est-ce que vous exécutez les actions documentées dans ces plans? À quelle fréquence?

• Plans de développement local intégrant la RRD

• Plan de Gestion des risques

• Profils des projets qui incluent des mesures de RRD

• Projets/travaux effectués et terminés

Niveau 2

La communauté constate l’importance de la RRD pour atteindre des objectifs plus étendus, mais ceci n’est pas documenté dans son plan local de développement.

¡

Niveau3

La communauté constate l’importance de la RRD pour atteindre des objectifs communautaires plus étendus et a documenté la RRD dans les plans locaux pour atteindre des plus étendus en matière de développement mais ces derniers ne sont pas utilisés ou ne sont pas à jour.

¡

Niveau 4

La communauté constate l’importance de la RRD pour atteindre des objectifs communautaires plus étendus et a documenté des actions de la RRD dans les plans locaux pour atteindre les objectifs, mais ces derniers sont appliqués seulement occasionnellement.

¡

Niveau 5

La communauté considère la RRD comme une partie intégrante des plans et des actions pour atteindre des objectifs communautaires plus étendus et ces derniers sont régulièrement respectés/implémentés.

¡

Commentaires

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201534

4

Composante Résilience Access to funding and partnerships

Question clé Y-a-t-il des partenariats clairs, convenus et stables RRD entre la communauté et d’autres acteurs (autorités locales, ONG, entreprises, etc.)?

Caractéristiques de la résilience Questions d’orientation suggéréesMoyens de

vérification suggérés

Niveau 1Il n’existe pas de partenariats en matière de RRD entre la communauté et les autres acteurs

¡Note: Partenariat en matière de RRD: Différents acteurs internes ou externes à la communauté qui travaillent ensemble pour la mise en œuvre permanente des actions RRD. (Noter que ces acteurs pourraient comprendre les agences gouvernementales, des entreprises privées, groupements de la société civile, des associations de producteurs etc.). Ces partenariats peuvent être documentés par écrit ou basés sur une compréhension mutuelle établie depuis une longue période de temps.

• Pouvez-vous nommer les acteurs externes avec lesquels votre communauté a des relations solides, que ce soit pour le financement, les ressources, la coordination, la formation ou des activités pour la RRD?

• Ces partenariats ont-ils été réguliers ou irréguliers? À long terme ou à court terme? Ont-ils été produits une fois ou plusieurs fois? Ces partenariats ont-ils été expliqués à la communauté?

• Comprenez-vous les raisons des relations et ce que font les acteurs dans votre communauté ? Expliquez

.• Do you understand what the relationship is for and what these actors are doing in your community? Please explain.

• Efficacité : Quels résultats ont été obtenus par ces partenariats? Exemples?

• La communauté a-t-elle jamais recherché l’appui (financement et ressources) auprès des institutions ou des collectivités locales ? Combien d’efforts? Exemples?

• Des accords écrits entre l’organisation communautaire et les agences internes et/ou externes avec la communauté (acteurs municipaux, ONG, etc.)

• Travaux et activités finalisés suite à un partenariat RRD

• Rapport Dossiers de gestion des fonds et des ressources

Niveau 2

Il existe des partenariats en matière de RRD convenus entre la communauté et d’autres acteurs mais leur fréquence est instable et peu claire pour la communauté. Ces partenariats offrent un accès unique et fragmentaire aux fonds ou aux ressources destinés à la RRD et la récupération.

¡

Niveau 3

Il existe des partenariats en matière de RRD convenus entre la communauté et les autres acteurs dont la fréquence est instable et qui sont clairement compris par quelques membres de la communauté. Ces partenariats offrent un accès accru aux fonds ou aux ressources pour une RRD et des mesures de relance à plus long terme.

¡

Niveau 4

Il existe des partenariats en matière de RRD convenus, stables et efficaces développés avec une certaine participation communautaire qui sont clairement compris par la plupart des membres de la communauté. Ces partenariats offrent un accès aux fonds ou aux ressources qui sont liés dans le cadre d’une stratégie à long terme pour la RRD et la reprise.

¡

Niveau 5

Il existe des partenariats de RRD convenus, stables et efficaces développés avec un niveau élevé de leadership communautaire, qui sont clairement compris par la plupart des membres de la communauté. Ces partenariats offrent un accès à tous les fonds ou ressources requis pour parvenir à une stratégie à long terme liée à la RRD et à la reprise.

¡

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35Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

5

Composante Résilience Inclusion de groupes vulnérables

Question clé Les groupes vulnérables de la communauté sont-ils inclus/représentés dans les prises de décision communautaires et gestion RRD?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggéréesMoyens de vérification

suggérés

Niveau 1

Les groupes vulnérables ne participent jamais aux prises de décision sur la RRD. ¡

• Savez-vous qui sont les groupes vulnérables de votre communauté ? Exemples?

• Ces groupes vulnérables sont-ils présents ou représentés dans les réunions communautaires ? À quelle fréquence?

• Est-ce que ces personnes participent/sont représentées dans les instances de décision communautaire en rapport avec la RRD?

• Occupent-ils des postes de leaders dans les instances de prise de décision? À quelle fréquence?

• Pensez-vous que les décisions et les actions tiennent en compte les besoins des groupes vulnérables ? Exemples?

• Liste ou recensement des personnes et des groupes vulnérables

• Notes prises lors des réunions

• Listes de présence aux réunions

• Liste des membres des instances de prise de décision et des postes qu’ils occupent.

• Photos des rencontres.

• Photos des mesures prises pour protéger les groupes vulnérables, par exemple, rampes d’accès aux bâtiments de la communauté à l’intention des handicapés

Niveau 2

Quelques groupes vulnérables participent/sont représentés occasionnellement dans la prise de décision communautaire sur la RRD, mais généralement dans le cadre de réunions communautaires plus larges et n’occupent pas de positions dans l’instance principale de prise de décision.

¡

Niveau 3

Quelques groupes vulnérables participent/sont représentés régulièrement dans les réunions de prise de décision et dans les instances de prise de décision mais n’occupent pas de postes de leaders.

¡

Niveau 4

La majorité des groupes vulnérablesparticipent/sont représentés régulièrement dans les réunions de prise de décision et certains occupent des postes de leaders dans les instances de prise de décision en rapport avec la RRD.

¡

Niveau 5

Tous les groupes vulnérables participent régulièrement/sont représentés dans les réunions de prise de décision et certains occupent des postes de leaders dans les instances de prise de décision

¡

Commentaires

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201536

6

Composante Résilience Participation des femmes

Question clé Est-ce que les femmes participent dans la prise de décision et la gestion communautaire concernant la RRD?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggéréesMoyens de vérification

suggérés

Niveau 1

Les femmes ne participent jamais aux prises de décision sur les RRD. ¡

• Les femmes participent-elles aux réunions communautaires?

À quelle fréquence?

• Est-ce que les femmes participent dans les instances de prise de décision en rapport avec la RRD?

• Les femmes participent-elles dans les instances de prise de décision?

• Les femmes occupent-elles des positions de leaders dans les instances de prise de décision?

• Quel type de position occupent-elles habituellement?

• Leurs opinions/décisions sont-elles prises en compte ? Exemples?

• Procès-verbaux des rencontres communautaires

• Listes de présence des réunions

• Liste des membres des instances de prise de décision et les positions qu’ils occupent

• Photos des assemblées et des réunions, si possible

Niveau 2

Les femmes participent occasionnellement aux prises de décision communautaires concernant la RRD, mais généralement dans le cadre de réunions communautaires et n’occupent pas de postes dans les principales instances de prise de décision.

¡

Niveau 3

Les femmes participent régulièrement aux réunions de prise de décision et occasionnellement dans les instances de prise de décision bien qu’il ne s’agisse pas des postes de leaders.

¡

Niveau 4

Les femmes participent régulièrement aux réunions de prise de décision et occupent toujours des positions au sein des principales instances de prise de décision en rapport avec la RRD, bien que ce soit occasionnellement qu’elles occupent des positions de leaders de plus haut niveau.

¡

Niveau 5

Les femmes participent régulièrement aux réunions de prise de décision et occupent des positions de leaders de haut niveau dans les instances de prise de décision.

¡

Commentaires

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37Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

DOMAINE THEMATIQUE 2: EVALUATION DES RISQUES

7

Composante Résilience Analyse/Evaluation d’aléas

Question clé La communauté a-t-elle réalisé des évaluations participatives des risques, partagé les conclusions et a-t-elle disposé de ressources humaines capables de mener/d’actualiser ces évaluations?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggéréesMoyens de vérification

suggérés

Niveau 1

L’analyse participative des aléas et/ou l’établissement de cartes d’aléas n’a jamais été réalisé de manière structurée et participative dans la communauté.

¡

Note: Dans cette composant, l’accent est mis sur l’évaluation des aléas plutôt que sur l’évaluation de la vulnérabilité/ des capacités (EVC). L’EVC est abordée dans le prochain volet

Participation :• Est-ce qu’une évaluation a été menée dans la communauté? Qui a participé à cette évaluation?• Est-ce qu’une carte d’aléas a été préparée pour la communauté? A–t-elle été préparée avec un grand nombre de participants de la communauté?

Utilisation:• Quand est-ce que l’évaluation a été faite? Est-ce qu’on l’utilise encore? Exemples?• Est-ce qu’on utilise l’évaluation/l’établissement des cartes de risque dans la communauté? De quelle manière?

Partage des résultats:

• Les résultats ont-ils été publiés ou communiqués à la communauté? De quelle manière?

• Est-ce que la majeure partie de la population est au courant des principaux risques qui pourraient avoir un impact sur la communauté

RH:• Y-a-t-il des gens qui supervisent actuellement ces évaluations?• Y-a-t-il des personnes au sein de la communauté qui peuvent réaliser et actualiser ces évaluations?

• Rapports sur l’évaluation des aléas

• Établissement des cartes d’aléas

• Éléments de preuves du partage d’information: Photos des assemblées, formations, etc.

• Procès-verbaux des réunions pour le partage des informations.

• Triangulation des consultations à vérifier

Niveau 2

L’analyse participative d’aléas et/ou l’établissement de cartes d’aléas a été réalisé dans la communauté, mais les conclusions n’ont pas été partagées et les documents/cartes établis ne sont pas mis à jour ou ne sont pas utilisés.

¡

Niveau 3

L’analyse participative d’aléas et/ou l’établissement de cartes d’aléas a été réalisée dans la communauté, et les documents/cartes établis sont utilisés actuellement mais les conclusions ont été seulement partagées avec quelques membres de la communauté.

¡

Niveau 4

L’analyse participative d’aléas et/ou l’établissement des cartes d’aléas a été réalisé, est utilisé actuellement et les conclusions ont été partagées avec la plupart ou tous les membres de la communauté.

¡

Niveau 5

L’analyse participative d’aléas et/ou l’établissement des cartes d’aléas a été réalisé, est utilisé actuellement et les conclusions ont été partagées avec la plupart ou tous les membres de la communauté ; la communauté dispose de ressources humaines capables de mener/d’actualiser cette évaluation/de préparer des cartes.

¡

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201538

8

Composante Résilience Évaluation de Vulnérabilités et Capacités

Question clé La communauté a-t-elle réalisé des évaluations participatives de vulnérabilité et des capacités (EVC), partagé les conclusions et a-t-elle disposé de ressources humaines capables de mener et d’actualiser ces évaluations?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggéréesMoyens de vérification

suggérés

Niveau 1

Une EVC n’a jamais été réalisée de manière structurée et participative dans la communauté ¡

• Une EVC a-t-elle été réalisée dans la communauté ? Qui a participé à son élaboration?

• Quand est-ce que l’évaluation a eu lieu ?

• Est-ce que l’EVC a été utile à la communauté? De quelle manière?

• Les résultats ont-ils été publiés ou communiqués à la communauté?

Combien de membres de la communauté sont au courant de ces résultats?

• Y-a-t-il des gens qui supervisent actuellement ces évaluations?

• Y-a-t-il des gens qui peuvent réaliser ces évaluations?

• Petits projets effectués sur la base de l’EVC

• Listes de participants à l’EVC

• Rapport de l’EVC

• Eléments de preuves du partage d’information: Photos des réunions, procès-verbaux des réunions, etc.

• Triangulation des consultations avec d’autres membres de la communauté pour vérifier les infos

Niveau 2

Une EVC a été réalisée dans la communauté mais elle n’est pas mise à jour et n’est pas utilisée actuellement. ¡

Niveau 3

Une EVC participative a été réalisée, est actuellement utilisée, mais les conclusions ont été seulement partagées avec quelques membres de la communauté.

¡

Niveau 4

Une EVC participative a été réalisée, est actuellement utilisée, et les conclusions ont été partagées avec la plupart ou tous les membres de la communauté;

¡

Niveau 5

Une EVC participative a été réalisé, est actuellement utilisée, et les conclusions ont été partagées avec tous les membres de la communauté; la communauté dispose de ressources humaines capables de mener et de superviser l’évaluation.

¡

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39Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

9

Composante Résilience Méthodes locales et scientifiques pour la prise de conscience des risques

Question clé Est-ce que la communauté utilise les connaissances et les perceptions locales des risques ainsi que d’autres connaissances, données et méthodes d’évaluations scientifiques?

Caractéristiques de la résilience Questions d’orientation suggéréesMoyens de vérification

suggérés

Niveau 1

La communauté a peu ou aucune connaissance ni de perceptions des risques ni des données et des analyses scientifiques (par exemple, dans le cas de camp de réfugiés ou d’urbanisation sauvages récentes).

¡

• Quels types de pratiques avez-vous mis en œuvre pour réduire les dangers dans votre communauté?

• Quelles méthodes avez-vous utilisé pour suivre les risques?

• Outre les connaissances locales, y a-t-il eu de nouvelles connaissances scientifiques (en provenance des institutions ou des acteurs qui travaillent sur ces questions) ou des évaluations réalisées sur les risques en cas de désastre dans votre communauté? Pouvez-vous citer quelques-unes?

• Appliquez-vous les nouvelles informations scientifiques ou continuez-vous à utiliser les pratiques traditionnelles? Ou une combinaison des deux?

• Références aux pratiques ancestrales en matière de RRD dans les plans ou les évaluations

• Études, rapports scientifiques

• Équipement/

Instrumentation pour le suivi des risques dans la communauté

• Consultation avec les institutions techniques et scientifiques pertinentes

Niveau 2

La communauté possède une certaine prise de conscience basée sur les connaissances et les perceptions locales des risques mais ceci n’est pas appuyé par des données ou des analyses scientifiques.

¡

Niveau 3

La communauté a une prise de conscience moyenne des risques basée sur les connaissances et les perceptions locales des risques qui sont appuyées par des données ou des analyses scientifiques uniques ou fragmentaires

¡

Niveau 4

La communauté a une prise de conscience élevée des risques basée sur les connaissances et les perceptions locales des risques qui sont appuyées par un plus grand nombre de données ou d’analyses scientifiques à long terme.

¡

Niveau 5

La communauté a une prise de conscience élevée des risques basée sur les connaissances et les perceptions locales des risques qui sont renforcées par des données et des analyses scientifiques approfondies qui font partie d’une stratégie à long terme pour la prise de conscience des risques.

¡

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201540

DOMAINE THEMATIQUE 3 : CONNAISSANCE ET EDUCATION

10

Composante Résilience Prise de conscience et connaissance du public

Question clé Y-a-t-il un débat ouvert dans la communauté qui aboutit à des accords sur les problèmes, les solutions et les priorités relatives aux risques de désastre?

Caractéristiques de la résilience Questions d’orientation suggéréesMoyens de vérification

suggérés

Niveau 1

Il n’y a pas de débat ouvert dans la communauté au sujet des problèmes, des solutions et des priorités relatifs aux risques de désastre.

¡

• Avez-vous des assemblées ouvertes dans la communauté pour parvenir à des accords sur les problèmes, les solutions et les priorités relatifs aux risques de désastre? À quelle fréquence ?

• Est-ce que tous les ménages participent à ces réunions ouvertes?

• Avez-vous pris des mesures pour diminuer les risques de désastre basés sur ces accords? Exemples?

• Est-ce que la communauté comprend clairement un risque de désastre et les mesures qui peuvent être prises pour réduire ce risque?

• Procès-verbaux des réunions communautaires ouvertes

• Liste de participation à la réunion communautaire ouverte

• Accords des

actions communautaires

• Photos des

réunions communautaires, si

disponible

• Triangulation des Consultations avec d’autres membres de la communauté pour vérifier

Niveau 2

Il y a quelques débats ouverts peu fréquents dans la communauté sur les problèmes, les solutions et les priorités relatifs aux risques de désastre, mais il existe un faible niveau de participation communautaire.

¡

Niveau3

Il y a quelques débats ouverts peu fréquents dans la communauté sur les problèmes, les solutions et les priorités relatifs aux risques de désastre, avec un bon niveau de participation communautaire qui débouchent généralement sur des accords.

¡

Niveau 4

Il existe de fréquents débats ouverts et participatifs dans la communauté qui aboutissent toujours à des accords sur les problèmes, les solutions, les priorités relatifs aux risques de désastre.

¡

Niveau 5

Il existe un débat ouvert participatif et régulier avec la communauté qui débouche toujours sur des accords concernant les problèmes, les solutions et les priorités liés aux risques de désastre qui sont ensuite appliqués par la communauté.

¡

Commentaires

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41Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

11

Volet Résilience Diffusion des connaissances en rapport avec la RRD

Question clé Les connaissances et les capacités en rapport avec la RRD sont-elles formellement transmises aux enfants à travers les écoles et informellement à travers la tradition orale d’une génération à l’autre

Caractéristiques de la résilience Questions d’orientation suggéréesSuggested Means

of Verification

Niveau 1

Dans la communauté, les connaissances et les capacités en rapport avec la RRD sont diffusées de manière minimale ou ne sont pas diffusées soit à travers une transmission formelle ou informelle.

¡

• Y a-t-il des discussions ou des transmissions de connaissance en rapport avec la RRD dans la communauté? Comment se font-elles?

• IL’école locale constitue-t-elle l’une des voies?

• Les enseignants ont-ils été formés formellement en RRD?

• Existe-t-il des matériels pour enseigner la RRD ? La RRD est-elle intégrée dans le programme scolaire officiel?

• Enregistrement de

la formation des enseignants

• Matériel pédagogique incorporant connaissances RRD

• Photos des

activités RRD

réalisées à l’école, si

disponible

• Triangulation des Consultations

avec les étudiants/élèves pour

vérifier

Niveau 2

Certaines connaissances et capacités en rapport avec la RRD sont transmises uniquement par la tradition orale; les connaissances et les capacités ne sont pas transmises à travers le système scolaire local.

¡

Niveau 3

Certaines connaissances et capacités en rapport avec la RRD sont transmises à travers la tradition orale et les écoles locales; cependant, les enseignants locaux n’ont pas reçu de formation formelle sur la RRD.

¡

Niveau 4

Certaines connaissances et capacités en rapport avec la RRD sont transmises à travers la tradition orale et les écoles locales, par le biais d’enseignants locaux qui ont reçu une formation formelle sur la RRD.

¡

Niveau 5

Diffusion étendue des connaissances et des capacités en rapport avec la RRD à travers la tradition orale et les écoles locales avec des enseignants formés en RRD et le programme de l’école qui intègre la RRD.

¡

Commentaires

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201542

12

Composante Résilience Attitudes et valeurs culturelles

Question clé Est-ce que les attitudes et les valeurs culturelles de la communauté (par exemple les attentes d’aide/autosuffisance, opinions religieuses/idéologiques) lui permettent de s’adapter et de se remettre des chocs et des stress?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggéréesMoyens de

vérification suggérés

Niveau 1

La communauté joue un faible rôle parce qu’elle croit que l’adaptation et la récupération des chocs et des stress sont indépendants de sa volonté et relèvent principalement de la responsabilité des entités externes (dieux, gouvernement, ONG, etc.).

¡

• Quelles sont les principales causes de désastre dans la communauté ou qui en sont les principaux responsables?

• Après le passage d’un désastre, qui est principalement responsable d’aider votre communauté à se remettre en état?

• Est-ce que les voisins s’entraident en période d’urgence? Dans le cas contraire? Pourquoi ne s’entraident-t-ils pas?

• Dans quelle mesure pensez-vous que vous travaillez tous ensemble en tant que communauté pour faire face à un désastre? Y a-t-il des facteurs qui vous empêchent de travailler ensemble? Prière d’expliquer.

• Plans ou évaluations qui font référence aux valeurs culturelles de la communauté

• Consultations additionnelles avec les informateurs clés externes comme contrôle des tendances d’attitude en cas de désastre

Niveau 2

La communauté croit qu’elle a un rôle clé à jouer dans l’adaptation et la récupération des chocs et des stress mais les attitudes et les valeurs culturelles qui contribuent au manque de cohésion sociale (préjugé, hostilité) l’empêchent d’exercer ce rôle.

¡

Niveau 3

La communauté joue un rôle plus actif dans l’adaptation et la récupération des chocs et des stress en raison du niveau adéquat de cohésion sociale, cependant les attitudes et les valeurs culturelles qui contribuent à l’inégalité des sexes et/ou au manque de protection des groupes vulnérables dans la communauté compromettent l’efficacité de ce rôle.

¡

Niveau 4

La communauté joue un rôle efficace dans l’adaptation et la récupération des chocs et des stress en raison des valeurs et des attitudes culturelles qui contribuent au niveau élevé de cohésion sociale.

¡

Niveau 5

La communauté joue un rôle efficace et proactif dans l’adaptation et la récupération des chocs et des stress en raison des valeurs et des attitudes culturelles qui sont propices à assurer un niveau élevé de cohésion sociale et une vision partagée dans la RRD.

¡

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43Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

DOMAINE THEMATIQUE 4: GESTION DES RISQUES ET REDUCTION DE LA VULNERABILITE

13

Composante Résilience Gestion durable de l’environnement

Question clé Est-ce que la communauté adopte des pratiques de gestion durable de l’environnement qui réduisent les risques de désastres et s’adaptent aux niveaux de risques liés au changement climatique

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggéréesMoyens de

vérification suggérés

Niveau 1La communauté ne tient pas compte des pratiques de gestion durable de l’environnement.

¡• Est-ce que votre communauté utilise des pratiques qui causent des dommages à l’environnement et qui augmentent le risque de désastre? Exemples?

• Est-ce que vous prenez des mesures quelconques en vue de réduire cette dégradation de l’environnement?

• Avez-vous observé un changement climatique par rapport aux années précédentes? Comment cela vous affecte-t-il?

• Avez-vous pris des mesures pour vous adapter ou pour réduire ces nouveaux effets?

• Combien de gens prennent ces mesures?

• Existence de comités de gestion de l’environnement

• Rapports d’évaluation des risques ou de la vulnérabilité.

• Cartographie saisonnière

• Preuve tangible rapportée/ observée des mesures pour s’adapter ou réduire la dégradation

Niveau 2

La communauté utilise peu ou pas de pratiques de gestion durable de l’environnement (les mesures de protection de l’environnement ont tendance à être ponctuelles, par à coup et à court terme et il y a peu ou aucune mesure prise pour s’adapter aux niveaux de risques liés au changement climatique.

¡

Niveau 3

La communauté utilise quelques pratiques de gestion durable de l’environnement (les mesures de protection de l’environnement sont plus nombreuses et à plus long terme) et prend quelques mesures pour s’adapter aux niveaux de risques liés au changement climatique.

¡

Niveau 4

La majeure partie de la population de la communauté utilise des pratiques de gestion durable de l’environnement et ont une capacité moyenne d’adaptation aux risques liés au changement climatique.

¡

Niveau 5

Toute la communauté utilise des pratiques de gestion durable de l’environnement et ont une capacité élevée d’adaptation aux risques liés au changement climatique.

¡

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201544

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Composante Résilience Accès aux soins de santé dans les situations d’urgence

Question clé Est-ce que la communauté a accès aux établissements de soins de santé et à des travailleurs de la santé équipés et formés pour répondre aux conséquences des désastres et des désastres de moindre importance sur la santé physique et mentale, et sont-ils appuyés par un accès aux services de santé d’urgence et aux médicaments, etc.?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggéréesMoyens de

vérification suggérés

Niveau 1

Personne dans la communauté n’a reçu une formation ni ne possède les qualifications pour fournir des soins de santé et les habitants n’ont pas accès aux soins de santé dans la zone avoisinante.

¡

• Y a-t-il des personnes formées qui fournissent des services de santé dans votre communauté?

• Y a-t-il un centre de santé dans votre communauté ou à une distance raisonnable?

• Dans les situations d’urgence, est-ce que ce centre de santé possède des approvisionnements adéquats (y compris des aliments thérapeutiques), des réserves d’eau, des équipements et un personnel de santé? Prière d’expliquer.

• Dans les situations d’urgence, y a-t-il eu une prestation de services de santé dans la communauté? Qu’en est-il des mécanismes de référence ?

• Est-ce que les structures de soins de santé dans la communauté offre des services de santé mentale?

• Rapports sur les centres de santé

• Inventaire de l’équipement

• Inventaire des médecins

• Liste du personnel des centres de santé et de leurs qualifications.

• Cartes pour vérifier l’accessibilité aux services de santé

Niveau 2

Des travailleurs formés en santé communautaire effectuent des visites occasionnelles et il existe un établissement de soins de santé mais l’accès est très difficile et/ou la qualité du service laisse à désirer.

¡

Niveau 3

Des travailleurs en santé communautaire formés effectuent des visites régulières et il existe un établissement de soins de santé qui dispose d’une infirmière auxiliaire formée; cependant les médicaments et l’équipement sont insuffisants.

¡

Niveau 4

Des travailleurs en santé communautaire formés effectuent des visites régulières et il existe un établissement de soins de santé accessible qui dispose d’un médecin et d’une infirmière et également d’équipements, de médicaments et des mécanismes de référence qui sont les plus essentiels.

¡

Niveau 5

Des travailleurs en santé communautaire formés effectuent des visites régulières et il existe un établissement de soins de santé accessible entièrement équipé avec tout le personnel, l’équipement, les médicaments pour des soins de santé et les mécanismes de référence pour les urgences.

¡

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45Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

15

Composante Résilience Accès aux soins de santé et préparation en période normale

Question clé Est-ce que les membres de la communauté jouissent d’une bonne santé et d’une bonne capacité physique en période normale (à travers une alimentation et une nutrition appropriées, une hygiène et des soins de santé adéquats) et sont bien imbus des moyens pour rester en santé et des mesures de protection de la vie?

Caractéristiques de la résilience Questions d’orientation suggéréesMoyens de

vérification suggérés

Niveau 1

Peu de membres de la communauté jouissent d’une bonne santé et d’une bonne capacité physique en temps normal et ne sont pas sensibilisés sur les moyens de rester

¡

• Y a-t-il des installations sanitaires appropriées dans la communauté?

• Est-ce que les membres de la communauté utilisent de bonnes pratiques d’hygiène de base? (Indiquez trois pratiques d’hygiène de base).

• Les travailleurs de la santé font-ils des bilans de santé périodiques dans la communauté?

• En temps normal, est-ce que la communauté a accès à un centre de santé qui dispose de fournitures, d’équipements et de personnel approprié? Prière d’expliquer.

• Est-ce que les enfants de moins de 5 ans sont vaccinés régulièrement?

• Y a-t-il des niveaux élevés de malnutrition dans la communauté?

Des questions additionnelles qui pourraient être posées séparément à un échantillon de mères de jeunes enfants avec l’aide des travailleurs de la santé.

• Est-ce que les mères ou le personnel soignant savent quoi faire si leur enfant de moins de 5ans a la diarrhée?

• Est-ce que les mères ou le personnel soignant savent comment réduire le risque de dengue/ malaria?

• Est-ce que les services de santé sont fournis régulièrement aux groupes vulnérables (par exemple, les handicapés, les vieillards, les enfants, les femmes enceintes et les femmes qui allaitent?

• Rapports des centres de santé

• Preuve d’établissements sanitaires dans la communauté

• Échantillon de la qualité de l’eau

• Observations en rapport avec les normes d’hygiène dans la communauté

• Triangulation des consultations avec les travailleurs de la santé

Niveau 2

Quelques membres de la communauté jouissent d’une bonne santé et d’une bonne capacité physique en temps normal mais sont peu sensibles sur les moyens de rester en santé et sur les mesures de protection de la vie

¡

Niveau 3

La plupart des membres de la communauté jouissent d’une bonne santé et d’une bonne capacité physique en temps normal et ont certaine conscience des moyens de rester en santé et les mesures de protection de la vie.

¡

Niveau 4

La plupart des membres de la communauté jouissent d’une bonne santé, d’une bonne capacité physique en temps normal et d’un bon niveau de conscience des moyens de rester en santé et les mesures de protection de la vie.

¡

Niveau 5

Tous les membres de la communauté jouissent d’une bonne santé, d’une bonne capacité physique en temps normal et d’un niveau élevé de conscience des moyens de rester en santé et les mesures de protection de la vie. ¡

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201546

16

Composante Résilience Approvisionnement en aliments et en eau

Question clé Est-ce que la communauté possède un approvisionnement sûr en eau et en aliments et gère un système de distribution pendant les désastres?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggérées

Moyens de vérification

suggérés

Niveau 1Il y a souvent une rareté de nourriture et d’eau durant les situations défavorables et les urgences.

¡• Est-ce que les ménages conservent des réserves de nourriture pour utilisation en cas d’urgence?

• Y a-t-il une réserve collective de nourriture pour utilisation en cas d’urgence?

• Y a-t-il rareté de nourriture dans la communauté durant les urgences?

• Est-ce que l’approvisionnement en eau de la communauté a des chances d’être interrompu/ contaminé durant les urgences?

• Y a-t-il une organisation en place pour gérer équitablement la distribution des réserves collectives de nourriture et l’approvisionnement en eau?

• Inventaire des ressources

• Cartographie des ressources

• Rapports sur la distribution et la gestion

• Preuve d’un système de stockage dans les ménages ou dans la communauté

Niveau 2

Quelques ménages possèdent une réserve minimale de nourriture; l’accès de la communauté à l’eau est souvent perturbé pendant les situations défavorables et les urgences.

¡

Niveau 3

La majeure partie des ménages possèdent une réserve de nourriture durant les situations défavorables et les urgences et des mesures sont en train d’être prises pour réduire la vulnérabilité de l’approvisionnement en eau ET/OU il existe un entrepôt communautaire mais il marche mal.

¡

Niveau 4

La communauté est organisée pour stocker de la nourriture collectivement et l’approvisionnement en eau est assurée en cas d’urgences/les périodes de rareté; le système de gestion équitable de la distribution est faible.

¡

Niveau 5

La communauté est organisée pour stocker de la nourriture collectivement et pour gérer un système équitable de distribution; l’approvisionnement en eau est assuré pour les urgences/ les périodes de rareté. ¡

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47Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

17

Composante Résilience Pratiques de survie (livelihood) résistantes aux désastres

Question clé Est-ce que la communauté utilise des moyens de survie résistants aux désastres pour la sécurité alimentaire?

Caractéristiques de la résilience Questions d’orientation suggéréesMoyens de

vérification suggérés

Niveau 1

Des pratiques de subsistance résistantes aux désastres ne sont pas utilisées dans la communauté et il y a une rareté de nourriture durant certaines périodes de l’année.

¡

• Les activités de survie sont-elles diversifiées dans la communauté ou la population dépend-t-elle d’une seule activité ou d’un petit nombre d’activités de survie? Décrire ces activités.

• Les moyens de survie de la communauté sont-elles régulièrement affectés par les désastres (par exemple, une fois l’an)?

• Est-ce que des pratiques de survie résistantes aux désastres sont utilisées (par exemple, des cultures tolérantes aux désastres, la conservation du sol et le stockage de l’eau)?

• Si la réponse à la question précédente est oui, ces mesures sont-elles appliquées par la plupart des membres de la communauté?

• Est-ce que ces mesures sont suffisantes pour se préparer ou se remettre d’un désastre et améliorer votre sécurité alimentaire?

• Preuve des pratiques utilisées

Niveau 2

Peu de membres de la communauté utilisent des moyens de subsistance résistants aux désastres mais ils représentent l’exception.

¡

Niveau 3

Quelques membres de la communauté utilisent des moyens de subsistance résistants aux désastres.

¡

Niveau 4

La plupart des membres de la communauté utilisent des pratiques de moyens de subsistance résistantes aux désastres.

¡

Niveau 5

Tous les membres de la communauté utilisent des pratiques de moyens de subsistance résistantes aux désastres et, en conséquence, les réserves de nourriture restent sûres pendant les urgences.

¡

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201548

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Composante Résilience Accès au marché

Question clé Est-ce que le commerce local et les liaisons de transport avec les marchés de produits, la main d’œuvre et les services sont protégés contre les désastres et les chocs?

Caractéristiques de la résilience Questions d’orientation suggéréesMoyens de

vérification suggérés

Niveau 1

Tout le commerce local et toutes les liaisons de transport dont dépend la communauté sont extrêmement vulnérables aux désastres et aux chocs externes.

¡

• Les voies d’accès aux marchés sont-elles susceptibles d’être perturbées ou endommagées pendant les désastres?

• Y a-t-il des accords commerciaux ou des partenariats qui sont susceptibles d’être affectés durant un désastre (par exemple, l’accès aux services financiers, les services via des intermédiaires, les fournisseurs, le conditionnement, etc.)?

• Les demandes des acheteurs pour des produits en provenance de la communauté sont-elles susceptibles de diminuer de manière significative pendant les désastres?

• Avez-vous une façon de stocker ou de traiter et de ranger les produits sur les étagères?

• La disponibilité de la main d’œuvre nécessaire pour les activités de survie est-elle susceptible d’être réduite de manière significative pendant les urgences?

• L’enquête PMSD ou une autre étude du système de marché

• Preuve des travaux finalisés pour protéger les infrastructures de transport et de communications contre les désastres

Niveau 2

La majeure partie du commerce local et des liaisons de transport dont dépend la communauté sont extrêmement vulnérables aux désastres et aux chocs externes.

¡

Niveau 3

Une partie du commerce local et des liaisons de transport dont dépend la communauté sont vulnérables aux désastres et aux chocs externes mais certaines mesures sont en place pour les protéger.

¡

Niveau 4

La majeure partie du commerce local et toutes les liaisons de transport dont dépend la communauté sont protégées contre les désastres et les chocs externes.

¡

Niveau 5

Tout le commerce local et toutes les liaisons de transport dont dépend la communauté sont protégés contre les désastres et les chocs externes.

¡

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49Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

19

Composante Résilience Protection sociale

Question clé Est-ce que la communauté a accès aux plans de protection sociale pour appuyer directement la réduction des risques, à travers des activités ciblées de RRD, ou indirectement à travers des activités de développement socio-économique pouvant réduire la vulnérabilité?

Caractéristiques de la résilience Questions d’orientation suggéréesMoyens de

vérification suggérés

Niveau 1

La communauté n’a pas accès à des plans formels ou informels de protection sociale pour appuyer la réduction des risques.

¡• Est-ce que les membres de la communauté s’entraident généralement pendant les urgences? Exemples?

• Est-ce que les membres de la communauté mènent des actions pour protéger les personnes vulnérables de votre communauté pendant les urgences?

• Y a-t-il des plans formels de protection sociale mis à la disposition de la communauté par le gouvernement central ou d’autres organismes tels que des associations ou des coopératives d’agriculteurs?

• Ces plans peuvent-ils fournir des mesures d’atténuation des désastres (par exemple, améliorations des logements ou protection des moyens de survie)?

• Ces mesures formelles/ informelles de protection sociale sont-elles appropriées pour se préparer efficacement et/ ou se remettre des désastres?

• Informations documentées sur les plans formels de protection sociale disponibles

Niveau 2

La cohésion sociale au sein de la communauté présente des dispositions informelles de protection sociale qui appuient la réduction des risques sur une petite échelle, mais il n’y a pas d’accès à des mécanismes formels.

¡

Niveau 3

La communauté a un accès limité (irrégulier) à des plans formels de protection sociale qui appuient seulement indirectement la réduction des risques.

¡

Niveau 4

La communauté a accès à des plans formels de protection sociale qui appuient seulement indirectement la réduction des risques.

¡

Niveau 5

La communauté a accès à des plans formels de protection sociale qui appuient directement et indirectement la réduction des risques.

¡

Commentaires

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201550

20

Composante Résilience Accès aux services financiers

Question clé Y-a-t-il des programmes d’épargne et de crédits abordables et flexibles, et/ou un accès à des services de microfinance, formels ou informels?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggéréesMoyens de

vérification suggérés

Niveau 1

Les membres de la communauté n’ont pas accès à des fournisseurs de services financiers, formels ou informels

¡• Où les membres de la communauté épargnent-ils ou qui leur accordent des prêts? Est-ce que ces services sont dans la communauté ou en dehors de la communauté?

• Est-ce que la population possède des informations sur ces services?

• Est-ce que ces services sont abordables et flexibles pour les utilisateurs?

• Est-ce que la population de la communauté utilise ces services sur une base régulière? Si ce n’est pas le cas, pourquoi?

• Est-ce que ces services peuvent fournir des fonds pour la préparation et/ou la réponse aux désastres?

• Documentation soulignant l’existence et le fonctionnement des AVEC (Associations Villageoises d’Epargne et de Cooperative) ou d’autres programmes de crédit disponibles pour la communauté

Niveau 2

Quelques membres de la communauté ont accès seulement à des fournisseurs informels de services financiers, bien que leurs services soient faibles/instables; aucun service financier formel n’est mis à la disposition de la communauté.

¡

Niveau 3

Seule une petite partie des membres de la communauté ont accès à des fournisseurs formels et informels de services financiers dans la communauté (en raison de leur caractère inabordable et/ou du manque d’information) et ceux-ci sont insuffisants pour financer la préparation, la réponse et la récupération.

¡

Niveau 4

La plupart des membres de la communauté peuvent avoir accès à des prestataires formels et informels de services financiers, quoiqu’ils aient la capacité de financer seulement certains aspects de la préparation, de la réponse et de la récupération

¡

Niveau 5

La plupart des membres de la communauté peuvent avoir accès à des prestataires formels et informels de services financiers, qui ont une capacité suffisante pour financer la préparation, la réponse et la récupération.

¡

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51Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

21

Composante Résilience Sécurisation des Revenus et des Actifs

Question clé Est-ce que la base des actifs des ménages et de la communauté (revenus, épargne et biens convertibles) est assez importante et diversifiée pour supporter des stratégies de survie à des désastres et y-a-t-il des mesures pour les protéger contre les désastres?

Caractéristiques de la résilience Questions d’orientation suggéréesMoyens de

vérification suggérés

Niveau 1

La base des actifs des ménages/ de la communauté ne peut supporter aucune stratégie pour faire face à un désastre.

¡• Est-ce que les membres de la communauté ont des épargnes individuelles ou collectives qui peuvent être utilisées pour se préparer ou pour se remettre d’un désastre?

• Est-ce que les membres de la communauté possèdent des biens/ avoirs qui peuvent être rapidement vendus/ utilisés pour se préparer ou pour se remettre d’un désastre?

• Est-ce que les membres de la communauté ont des parents en dehors de la communauté qui peuvent virer de l’argent en cas d’urgence?

• Les fonds auxquels on peut avoir accès rapidement à travers des épargnes et d’autres revenus sont-ils suffisants pour se préparer ou se remettre d’un désastre?

• Y a-t-il des mesures en place pour protéger les actifs économiques contre des désastres (par exemple, polices d’assurance, mesures de protection physique, etc.)?

• Preuve des programmes d’épargne collectifs, par exemple, les AVEC

• Police d’assurance pour la protection de la base des actifs

• Preuve des mesures en place pour protéger les avoirs

Niveau 2

La base des actifs des ménages/ de la communauté peut supporter des stratégies pour faire face à des urgences à petite échelle qui ont un impact significatif sur la qualité de vie et la capacité de générer des revenus.

¡

Niveau 3

La base des actifs des ménages/de la communauté peut supporter des stratégies pour faire face à des urgences à petite échelle sans qu’elles aient aucun impact significatif sur la qualité de vie et la capacité de générer des revenus.

¡

Niveau 4

La base des actifs des ménages/ de la communauté peut supporter des stratégies de survie dans les désastres qui ont un impact significatif sur la qualité de vie et la capacité de générer des revenus.

¡

Niveau 5

La base des actifs des ménages/ de la communauté peut supporter des stratégies pour faire face à des désastres sans qu’elles aient un impact significatif sur la qualité de vie et la capacité de générer des revenus et des mesures sont actuellement en place pour les protéger.

¡

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201552

22

Composante Résilience Protection des Infrastructures et des Services de base

Question clé Les infrastructures de construction et les services de base sont-ils résilients face aux désastres (situées dans des zones sûres, en utilisant des méthodes de construction résistantes aux désastres et des mesures structurelles d’atténuation)?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggéréesMoyens de

vérification suggérés

Niveau 1

La majeure partie des logements, infrastructures critiques et services de base de la communauté sont situés dans des zones peu sûres et aucune mesure d’atténuation des risques n’est en train d’être prise.

¡

• Quel pourcentage de logements/ infrastructures de la communauté sont situés dans des zones vulnérables aux désastres ?

• Y a-t-il des écoles, centres de santé et voies principales d’accès menant à la communauté situés dans des zones vulnérables aux désastres?

• Est-ce que l’approvisionnement en eau, en électricité, les communications, le drainage ou d’autres services de base clés sont susceptibles d’être interrompus/ contaminés en cas d’urgence?

• Est-ce que les méthodes de construction utilisées dans la communauté augmentent la résistance aux désastres?

• Est-ce que des travaux de mitigation ont été entrepris pour réduire les risques dans les voies de transport, l’approvisionnement en eau et/ou pour protéger les maisons, les écoles, les centres de santé situés dans des zones peu sûres?

• Travaux d’infrastructures

• Travaux de mitigation

• Preuve d’existence de ces travaux

• Rapport d’exécution de ces travaux

Niveau 2

La majeure partie des logements, infrastructures critiques et services de base de la communauté sont situés dans des zones peu sûres mais quelques mesures d’atténuation des risques sont en train d’être prises.

¡

Niveau 3

Certains logements, infrastructures critiques et services de base de la communauté sont situés dans des zones peu sûres et quelques mesures d’atténuation des risques sont en train d’être prises.

¡

Niveau 4

La majeure partie des logements, infrastructures critiques et services de base de la communauté sont situés dans des zones sûres et quelques mesures d’atténuation des risques sont en train d’être prises pour les infrastructures dans les zones peu sûres zones.

¡

Niveau 5

La majeure partie des logements, infrastructures critiques et services de base de la communauté sont situés dans des zones sûres et ceux qui sont situés dans les zones peu sûres sont protégés de manière appropriée via des constructions résistantes aux désastres et des mesures structurelles d’atténuation.

¡

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53Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

23

Composante Résilience Occupation de sols et Planification

Question clé Est-ce que la prise de décision dans la communauté concernant l’utilisation et la gestion du sol prend en compte les risques de désastres et les vulnérabilités?

Caractéristiques de la résilience Questions d’orientation suggéréesMoyens de vérification

suggérés

Niveau 1

Pas de processus de prise de décision dans la communauté concernant l’occupation de sol et la planification.

¡• Y a-t-il des cartes de risque disponibles pour la communauté?

• Est-ce que ces cartes sont prises en compte dans la prise de décision?

• Y a-t-il un plan communautaire d’occupation de sol?

• Est-ce qu’il prend en compte les risques et les vulnérabilités?

• La planification d’occupation de sol est-il à court terme ou à long terme?

• Est-ce que les décideurs utilisent ce plan dans la communauté?

• Est-ce que le plan communautaire est conforme aux plans des niveaux administratifs plus élevés?

• Cartes de risque

• Plan communautaire d’occupation de sol intégrant la RRD documenté ou signalé

• Plans d’occupation de sol des autorités locales ou du gouvernement central

Niveau 2

L’occupation de sol et la planification ne tiennent pas compte des risques de désastre à court terme.

¡

Niveau 3

L’occupation de sol et la planification tiennent compte des risques de désastre et des vulnérabilités à court terme.

¡

Niveau 4

L’occupation de sol et la planification tiennent compte des risques de désastre et des vulnérabilités à long terme (plan d’occupation de sol dans la communauté, s’il y a lieu).

¡

Niveau 5

Occupation de sol et planification qui tiennent compte des risques de désastres et des vulnérabilités à long terme (plan local de développement du sol, s’il y a lieu) qui sont appuyées par une politique publique d’occupation de sol et de planification des autorités locales/le gouvernement central.

¡

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201554

24

Composante Résilience Fonctionnement des services éducatifs en situation d’urgence.

Question clé Est-ce que les services éducatifs ont la capacité de continuer à fonctionner sans interruption pendant les urgences?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggéréesMoyens de

vérification suggérés

Niveau 1

L’école est fréquemment touchée (au moins une fois l’an) par des désastres et des chocs qui entraînent l’arrêt des activités scolaires. L’école ne dispose pas d’un plan d’urgence/de secours ni d’un comité d’urgence.

¡

• À quelle fréquence l’école est-elle touchée par des urgences?

•Les activités scolaires sont-elles interrompues à cause des urgences? Pendant combien de temps?

• Y-a-t-il un plan d’urgence en place dans l’établissement scolaire?

•Comprend-il des mesures visant à garantir le fonctionnement ininterrompu de l’école au moment des urgences (protection des matériels et des fournitures scolaires, la disponibilité des professeurs et de leurs substituts)?

• L’établissement, dispose-t-il d’un comité d’urgence ? Pratique-t-il des exercices de simulation et des examens périodiques du plan?

• Plan d’urgence/de secours dans l’école?

• Documentation attestant l’existence d’un comité d’urgence dans les écoles

Niveau 2

L’école est touchée au moins une fois tous les 5 ans par des désastres et des chocs qui entraînent l’arrêt des activités scolaires. En général, les arrêts durent plus d’un mois avant la reprise des activités. L’école ne dispose pas d’un plan d’urgence/de secours ni d’un comité d’urgence.

¡

Niveau 3

L’école est touchée au moins une fois tous les 5 ans par des désastres et des chocs qui entraînent l’arrêt des activités scolaires. Les arrêts durent moins d’un mois avant la reprise des activités. Un plan d’urgence/de secours est en place et quelques mesures de préparation identifiées ont été mises en œuvre. Un comité d’urgence a été créé dans l’établissement scolaire mais il ne pratique pas d’exercices de simulation.

¡

Niveau 4

L’école est touchée au moins chaque 10 ans par des désastres et des chocs qui entraînent l’arrêt des activités scolaires. En général, les arrêts durent moins d’une semaine avant la reprise des activités. Un plan d’urgence/de secours scolaire est en place et la plupart des mesures de préparation identifiées ont été mises en place. Un comité scolaire d’urgence est en place dans l’établissement scolaire et au moins un exercice de simulation a été réalisé au cours de la dernière année scolaire.

¡

Niveau 5

Le fonctionnement de l’école est rarement affecté par les urgences (ou les impacts entraînent une interruption minimum des activités scolaires), un plan d’urgence est en place dans l’établissement scolaire et la plupart des mesures de préparation ont été mises en œuvre. Un comité scolaire d’urgence est en place et pratique régulièrement des exercices de simulation et examine/actualise le plan d’urgence/de secours de l’établissement.

¡

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55Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

DOMAINE THEMATIQUE 5: PREPARATION & REPONSE

25

Composante Résilience Capacité de préparation et de réponse

Question clé La communauté a-t-elle une organisation formée et opérationnelle en préparation et réponse en cas de désastre?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggéréesMoyens de

vérification suggérés

Niveau 1

La communauté n’a pas une organisation/un comité formé (e) responsable de la préparation et des réponses en cas d’urgence.

¡• Existe-t-il un comité communautaire d’urgence formé et certifié ou autrement validé par des instances supérieures? Dans quels domaines (recherche et secours, premiers soins, gestion des abris d’urgence, évaluation des besoins, distribution de secours, sapeurs-pompiers)?

• Est-ce que la formation actuelle est appropriée pour protéger la communauté en cas de désastre? Si ce n’est pas le cas, quelle autre formation s’avère nécessaire?

• Est-ce que les membres du comité local d’urgence réalisent régulièrement des activités de préparation?

• Disposent-ils de l’équipement nécessaire pour accomplir leurs rôles de premiers soins, de recherche et de secours, d’évaluation des dommages, etc.?

• Interviennent-ils efficacement dans les situations d’urgence?

• Y a-t-il des comités d’urgence régionaux/de district qui offrent un soutien permanent, etc.? Y a-t-il une coordination entre les deux?

• Documentation et registres des réunions de l’organisation locale

• Preuves d’actions de Prévention ou mesures de préparation

• Rapport sur l’analyse des dommages et l’évaluation des besoins.

• Liste de présence aux ateliers de formation

•Photos des journées de formation

• Photos of training days

• Preuves tangibles qui montrent que les connaissances acquises sont mises en pratique (rapports sur les exercices de simulation) tels qu’applicable

• Rapports d’évaluation des exercices de simulation

Niveau 2

Il existe une organisation communautaire responsable de la préparation et des réponses en cas d’urgence mais seulement certains de ces membres ont été formellement formés en technique RRD et sa capacité opérationnelle est faible.

¡

Niveau 3

Il existe une organisation communautaire responsable de la préparation et des réponses en cas d’urgence et ses membres ont été formés en technique RRD mais elle fonctionne uniquement en cas d’urgence.

¡

Niveau 4

Il existe une organisation communautaire entièrement formée qui est responsable de la préparation et des réponses en cas d’urgence qui assure une formation en cascade aux autres membres de la communauté et réalise des activités de préparation et de réponse en cas d’urgence.

¡

Niveau 5

Il existe une organisation communautaire entièrement formée responsable de la préparation, qui assure une formation en cascade aux autres membres de la communauté, assure la prévention, la préparation, les réponses et la remise en état et assure efficacement la coordination avec les agences externes.

¡

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201556

26

Composante Résilience Système d’alerte précoce

Question clé Existe-t-il un système d’alerte précoce dans la communauté?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggéréesMoyens de

vérification suggérés

Niveau 1

Malgré les connaissances locales de certaines personnes, la communauté est rarement knows about the coming of a hazard that could significantly impact the community.

¡

• Les membres de la communauté sont-ils au courant des risques potentiels et comment ces derniers peuvent affecter leurs foyers et leurs moyens d’existence?

• Y a-t-il un mécanisme en place pour suivre ces désastres/menaces (par exemple, suivi du niveau de crue des rivières)

• La communauté a-t-elle la capacité d’évacuer les personnes rapidement des zones à haut risque avant un désastre?

• Les membres de la communauté ont-ils été formés pour l’opération et l’entretien des SAP pour leur communauté?

• Plan/Manuel d’opération du Système d’Alerte Précoce de la Communauté

• Preuve de suivi de l’équipement et des outils

• Communication et outils d’alerte

• Rapports sur la diffusion du Système d’Alerte Précoce

Niveau 2

En raison des connaissances locales, la communauté sait parfois lorsqu’un désastre qui pourrait être dangereuse s’approche, mais elle ne prend pas toujours les mesures appropriées.

¡

Niveau 3

Outre les connaissances locales, la communauté a des outils efficaces pour suivre les risques et des canaux de communication sont établis pour diffuser l’alerte mais ces derniers ne sont pas toujours efficaces.

¡

Niveau 4

Outre les connaissances locales, la communauté dispose d’outils efficaces pour suivre les désastres et communiquer les alertes. L’opération et l’entretien de ce système d’alerte précoce est appuyé par les autorités régionales/nationales de gestion des risques. Cependant, les exercices de simulation ne sont pas toujours réalisés.

¡

Niveau 5

Outre les connaissances locales, la communauté est équipée d’un Système opérationnel d’Alerte Précoce et d’un suivi fiable des risques et de diffusion des alertes entièrement financé par les autorités régionales/nationales de gestion des risques. Les exercices de simulation sont régulièrement réalisés et les faiblesses abordées.

¡

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57Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

27

Composante Résilience Contingency planning

Question clé Does the community use a contingency plan that is widely understood, includes measures to protect vulnerable groups, and was prepared in a participative manner?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggérées

Moyens de vérification

suggérés

Level 1La communauté n’a pas de plan d’urgence. ¡ • Est-ce que la communauté

possède un Plan d’Urgence pour les urgences?

• Est-ce qu’un grand nombre des membres de la communauté a participé à la préparation de ce plan?

• Est-ce que le Plan d’Urgence comprend des mesures de protection appropriées des groupes vulnérables? Exemples?

• Est-ce que les voies d’évacuation et (en cas de sécheresse) les voies qui mènent aux autres ressources en eau sont indiquées sur une carte?

• Les exercices de simulation sont-ils réalisés pour tester et actualiser le Plan d’Urgence? À quelle fréquence? Est-ce que des améliorations ont été portées après les simulations?

• Plan d’urgence

• Inventaire des ressources pour répondre aux urgences

• Voies d’évacuation clairement indiquées

• Des cartes alternatives de sources en eau

• Si possible, procédez à un exercice d’évacuation

Level 2

La communauté a un plan d’urgence mais celui-ci n’a pas été préparé de manière participative, ni ne prend en compte les besoins des groupes vulnérables. Peu de membres de la communauté connaissent son contenu et il n’est pas appliqué pour l’instant.

¡

Level 3

La communauté dispose d’un plan d’urgence qui a été préparé de manière participative qui prend en compte les besoins de quelques groupes vulnérables. Quelques membres de la communauté connaissent son contenu mais il est appliqué et actualisé seulement occasionnellement.

¡

Level 4

La communauté possède un plan d’urgence préparé de manière participative et inclusive qui prend en compte les besoins de la majorité des groupes vulnérables ; la plupart des membres de la communauté connaissent son contenu, cependant, il est appliqué et actualisé seulement occasionnellement.

¡

Level 5

La communauté possède un plan d’urgence préparé de manière participative et inclusive qui prend en compte les besoins de la majorité des groupes vulnérables; la majeure partie des membres de la communauté connaissent son contenu et il est régulièrement appliqué et actualisé.

¡

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201558

28

Composante Résilience Infrastructure d’urgence

Question clé Les abris d’urgence (construits à cette fin ou modifiés) sont-ils accessibles à la communauté et ont-ils des installations adéquates pour toute la population affectée?

Caractéristiques de la résilience Questions d’orientation suggéréesMoyens de vérification

suggérés

Level 1

Tous les logements de la communauté sont peu sûrs en cas d’urgence (sur petite et grande échelle) et il n’existe pas d’espace physique d’évacuation.

¡• L’infrastructure de logement de la communauté est-elle suffisamment sûre?

• En cas d’urgence, est-ce que les membres de la communauté restent chez eux? Ou prennent-ils refuge dans les bâtiments communautaires ou chez des parents et des amis?

• Est-ce que les écoles sont utilisées comme abris d’urgence?

• Y a-t-il bâtiments communautaires qui ont des conditions et des équipements appropriés en termes d’approvisionnement en eau, d’assainissement, de premiers soins, de dortoirs, d’entreposage des aliments pour les membres de la communauté durant le temps nécessaire pour se remettre d’un désastre (par exemple, dispose-t-il d’eau potable, d’électricité, de latrines de 3.5 mètres carrés par personne, d’un WC pour 20 personnes)?

•Est-ce que ces bâtiments communautaires ont un accès pour les personnes handicapés? Les latrines des hommes et des femmes clairement indiqués ?

•Combien de personnes peuvent abriter ces bâtiments communautaires? Couvrent-ils les besoins de la communauté?

• Photos des bâtiments utilisés pour les abris d’urgence

• Manuel de gestion d’abris d’urgnece

• Inventaire des ressources de l’abri

Level 2

Dans les urgences sur petite échelle, les membres de la communauté peuvent s’abriter chez des parents ou chez des voisins dans des conditions plus sûres ou en utilisant des bâtiments scolaires, mais il n’y a pas d’autres bâtiments communautaires qui fonctionnent comme abri d’évacuation.

¡

Level 3

Outre les domiciles des parents et des voisins, la communauté a une structure (centre communautaire ou autre bâtiment communautaire autre que les écoles) qui peut servir d’abri en cas d’urgence mais ses établissements sont inappropriés pour satisfaire les besoins de base des personnes affectées.

¡

Level 4

Outre les domiciles des parents et des voisins, la communauté a une structure (centre communautaire ou d’autres bâtiments communautaires autres que les écoles) qui servent d’abri et qui ont des conditions appropriées pour satisfaire les besoins de base des personnes affectées lors des urgences

¡

Level 5

Outre les domiciles des parents et des voisins, la communauté a un abri d’urgence construit à cette fin dans des conditions optimales pour satisfaire les besoins de base des personnes affectées et protéger également les groupes vulnérables en cas d’urgence.

¡

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59Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

29

Composante Résilience Réponse d’urgence et récupération

Question clé La communauté joue-t-elle un rôle de premier plan dans les mesures de réponse et de récupération qui touchent tous les membres affectés de la communauté et les priorités sont-elles accordées en fonction des besoins?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggérées

Moyens de vérification

suggérés

Level 1La communauté joue un rôle principalement passif in response and recovery actions.

¡• Dans une situation d’urgence est-ce que votre communauté attend l’aide extérieure avant de répondre ou commence-t-elle à répondre en utilisant ses propres ressources?

• Est-ce que votre communauté a la capacité de mener les actions de réponse et récupération ou dépende-t-elle de l’aide extérieure pour répondre efficacement aux urgences?

• Dans des cas d’urgence précédents, est-ce que des organismes externes sont venus pour aider? Si c’est le cas, étaient-ce ces acteurs qui ont fait les décisions ou était-ce le leadership communautaire, ou une combinaison des deux?

• En cas d’urgence, est-ce que les leaders communautaires assurent que les besoins des groupes vulnérables et des personnes affectées sont remplies? Exemples?

• Plan d’urgence

• Carte des risques et des désastres

• Inventaire des ressources et des équipements pour les réponses en cas d’urgence

• Voie d’évacuation

Level 2

La communauté joue habituellement un rôle actif dans les mesures de réponse et de récupération, mais ces mesures n’accordent pas la priorité aux besoins et touchent seulement peu des membres affectés de la communauté.

¡

Level 3

La communauté joue un rôle de premier plan dans les mesures de réponse et de récupération qui peuvent atteindre les membres les plus affectés de la communauté, mais elle n’accorde toujours pas la priorité aux besoins des groupes vulnérables.

¡

Level 4

La communauté joue toujours un rôle de premier plan dans les mesures de réponse et de récupération, elle atteint la plupart des membres affectés de la communauté et accorde la priorité aux besoins de quelques groupes vulnérables.

¡

Level 5

La communauté joue toujours un rôle de premier plan dans les mesures de réponse et de récupération, qui peuvent atteindre tous ses membres affectés et elle accorde la priorité et satisfait les besoins de tous les groupes vulnérables.

¡

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MANUAL D’ OPERATION Mai 201560

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Composante Résilience Bénévolat et Redevabilité

Question clé Y a-t-il un niveau élevé de bénévolat dans la communauté dans tous les aspects relatifs à la préparation, aux réponses et aux récupérations, représentatif de tous les secteurs de la communauté ?

Caractéristiques de la résilienceQuestions d’orientation

suggérées

Moyens de vérification

suggérés

Level 1

Le niveau de bénévolat au sein de la communauté va de faible à négligeable dans certains aspects de la préparation, de la réponse et de la récupération et il n’y a pas d’adhésion au protocole correspondant.

¡

• Y a-t-il des bénévoles dans votre communauté qui souhaitent participer dans les projets communautaires de préparation, de réponse et de récupération? Exemples?

• Est-ce que ces bénévoles viennent d’un petit groupe de la communauté ou existe-t-il une participation active des bénévoles à travers la communauté?

• Reçoivent-ils une formation en CCR ? Adhèrent-ils aux protocoles correspondants dans la préparation, la réponse et la récupération?

• Leur participation est-elle appropriée pour satisfaire les besoins de votre communauté?

• Inventaire des bénévoles

• Listes de présence aux formations

• Preuve des projets mis en œuvre par les bénévoles

Level 2

On note un certain niveau de bénévolat communautaire mais non pas dans tous les aspects de la préparation, de la réponse et de la récupération, et il n’est pas représentatif de toutes les sections de la communauté et il n’y a pas d’adhésion au protocole correspondant.

¡

Level 3

On note un niveau élevé de bénévolat communautaire mais non pas dans tous les aspects de la préparation, de la réponse et de la récupération, et il n’est pas représentatif de toutes les sections de la communauté et il y a une adhésion limitée au protocole correspondant.

¡

Level 4

On note un niveau élevé de bénévolat communautaire dans tous les aspects de la préparation, de la réponse et de la récupération, et il n’est toujours pas représentatif de toutes les sections de la communauté et il y a une adhésion limitée au protocole correspondant.

¡

Level 5

On note un niveau élevé de bénévolat communautaire dans tous les aspects de la préparation, de la réponse et de la récupération qui est représentatif de toutes les sections de la communauté et une adhésion totale au protocole correspondant.

¡

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61Outil Pour Mesurer la Resilience des Communautes aux Catastrophes

Bibliographie

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Iñiguez, Lupicinio. Group interviewing . Université de Guadalajara, Mexique, 2008.

Twigg, John. “Characteristics of a Disaster Resilient Communities: Guidance note.” Version 1, Angleterre, 2007.

Twigg, John. “Characteristics of a Disaster Resilient Communities : Guidance note.'’ Version 2, Angleterre, 2007.

Manuel for the inclusion of People with Disabilities in Emergency Situations in Honduras. GOAL, DIPECHO, COPECO, HANDICAP International.

Grasso Veronica. FUNEP, Early Warning System : State of art analysis and future directions.Up-dated Glossary of terms on the Perspective of DRR, CEPREDENAC, www.sica.intGlossary of Organic Agriculture, www.fao.org.

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The EU’s humanitarian aid funds relief operations for victims of natural disasters and conflict outside the European Union. Aid is provided impartially, directly to people in need, without discrimination of their race, ethnic group, religion, gender, age, nationality or political affliation.

This document covers humanitarian aid activities implemented with the financial asistance of the European Union. The views expresed here should not be taken, in any way, to reflect the official opinion of the European Union, and the European Comission is not responsible for any use that may be made of the information it contains.

Version 3Printed by: RILMAC Impresores, S.de R.L., de C.V., PBX (504) 2245-1625

February 2015

Prepared by

GOAL

web site: www.goal.ie

L’Office Humanitaire de l’Union Européenne contribue financièrement à des opérations de secours en faveur des victimes des catastrophes naturelles et des conflits hors de l’Union Européenne. L’aide est fournie de manière impartiale, directement aux personnes qui en ont besoin, sans discrimination de race, groupe ethnique, religion, sexe, âge, nationalité ou affiliation politique.Ce document couvre les activités d’aide humanitaire mises en place avec l’appui financier de l’Union Européenne. Les opinions exprimées dans la présente ne doivent être en aucune manière considérées comme reflétant l’opinion de l’Union Européenne, et la Commission Européenne n‘est responsable d’aucune utilisation qu’on peut faire des informations qui y sont contenues.

Mai 2015

Préparé parGOAL

www.goalglobal.org

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Les désastres majeures comme les cyclones, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les sécheresses et les glissements de terrain, entre autres, menacent constamment les vies et les moyens d’existence de la plupart des populations vulnérables à travers le monde. Dans un contexte de changement climatique accéléré et de croissance démographique, on s’attend à une augmentation de la tendance actuelle de catastrophes majeures fréquentes.

Pour diminuer cette tendance, une Résilience accrue aux désastres est indispensable pour réduire l’impact potentiel des crises humanitaires sur les communautés les plus pauvres qui sont affectées de manière disproportionnée par ces désastres.

Cet outil destiné à mesurer la Résilience des Communautés aux Désastres a été développé comme un instrument concis pour mesurer le niveau de résilience des communautés aux catastrophes à travers l’évaluation d’une large gamme de composants de la résilience.