D I A B E T E S R E S E A R C H A N D C L I N I C A L P R A C T I C E 1 0 3 S ( 2 0 1 4 ) S 1 – S 6 1 S37

des personnes vivant avec le diabète de type II suivies à l’HôpitalCentral de Yaoundé.

Méthodes : L’étude a été réalisée entre mai et juin 2013à l’aide d’un questionnaire auto-administré comportant uninstrument de mesure standardisé et validé, l’InternationalPhysical Activity Questionnaire (« IPAQ ») (version d’août 2002).L’activité physique globale a été évaluée auprès de 62 patients(hommes et femmes) consentants âgés de 18 à 65 ans participantà notre enquête. Le guide d’analyse du « IPAQ » a permis ledépouillement des questionnaires dont les données saisies avecle logiciel Epi Data 3.1. ont été analysées grâce au logicielSTATA 10. Les données descriptives ont été consignées dans lestableaux sous forme d’effectifs et pourcentages ou des moyenneset écarts-types.

Results : 66.10 % des patients ont déclaré avoir pratiqué uneactivité physique de niveau moyen ou élevé (favorable à la santé)contre 33.90 % qui ont pratiqué une activité physique de niveaufaible (non favorable à la santé) la semaine précédant l’enquête.De même, 67.12 % des enquêtés ont déclaré avoir passé plus de6 h de temps assis en moyenne par journée habituelle bien que61.29 % des enquêtés aient déclaré connaître les bienfaits d’uneactivité physique régulière sur la santé.

Conclusion : L’augmentation observée du taux de diabète detype II et affections liées à ses complications dénoterait entreautres, des occupations sédentaires des patients auxquelless’ajoute une activité physique insuffisante pour apporter unbénéfice substantiel à la santé.

P15Evaluation des connaissances éducatives des patientsdiabétiques en Guinée

S. Bah, N.M. Baldé, M.P. Diallo, A. Camara. Hôpital Universitaire(Guinée-Conakry)

Introduction : La gestion du diabète en Guinée est confrontée àune difficulté majeure : l’absence d’outils d’évaluation adéquatedes connaissances et comportements des patients diabétiques.Les objectifs de cette étude étaient d’établir le classement parordre d’importance des connaissances éducatives des patientsdiabétiques suivis au service d’Endocrinologie du CHU de Donkaet à l’unité de Diabétologie de Labé, et comparer les rangs desconnaissances éducatives des patients diabétiques à ceux dessoignants du diabète.

Méthodes : Un questionnaire composé par trois experts enpédagogie, a été soumis aux patients et aux soignants dudiabète pour établir un classement par ordre d’importance deleurs connaissances sur la gestion du diabète. Les rangs desconnaissances des patients ont été comparés à ceux établis parles soignants par le test de Spearman (rs).

Résultats : L’âge moyen des patients était de 55,9 ans ±13,2[16–90 ans]. Le rang des connaissances sur « la préventiondes lésions de pied diabétique » établi par les patients étaitidentique à celui des soignants du diabète (rs=1). Il y avait unetendance à un classement identique des connaissances liées àla correction de l’hyperglycémie (rs=0,8) et de l’hypoglycémie(rs=0,8). Les rangs des connaissances sur les glycémies à jeunet postprandiales établis par les patients étaient inverses à ceuxétablis par les soignants avec respectivement rs=−0,5 et rs=−1.Le classement établi par les patients était presque indépendantde celui des soignants pour les thèmes concernant le régimealimentaire (rs=0,2), les signes d’hyperglycémie (rs=−0,2) et lescomplications chroniques du diabète (rs=0,2).

Conclusion : Les rangs des connaissances éducatives despatients ne concordaient pas avec ceux des soignants du diabètepour la majorité des thèmes évalués. Ces données contribuerontà l’amélioration de l’éducation thérapeutique proposée auxpatients diabétiques suivis en Guinée.

P16Awareness of gestational diabetes among pregnant womenattending antenatal clinic at the Efoulan District Hospital inYaounde-Cameroon

J. Saji a, H. Djougo Tsafack b, C. Mapa Tassou a. aHealth ofPopulation in Transition Research Group, Faculty of Medicine andBiomedical Sciences, The University of Yaoundé I, Cameroon; bTrainingSchool for State Registered Nurses, Sa’a, Cameroon

Introduction:The ongoing epidemiologic and demographic tran-sition in Sub-Sahara Africa is accompanied by a simultaneousrise in Noncommunicable Disease-related morbidity and mortal-ity. Diabetes constitutes an important proportion of this burden.In 2013, 4.6 million live births to women in Africa had some formof hyperglycaemia in pregnancy. About 246,000 Cameroonianwomen aged 20–79 years currently live with diabetes. Mater-nal diabetes involves potential complications for both motherand child. Pregnancy constitutes a window of opportunity fordiabetes-related awareness-raising and prevention. This studysought to assess the awareness level and related habits vis-à-vis gestational diabetes among pregnant women attendingantenatal clinic at the Efoulan district hospital.

Methods: Between February and March 2013, 105 consentingpregnant women (mean age: 25.0 (±4.6) years) attending routineANC were interviewed during a descriptive cross-sectional study.General characteristics as well as knowledge and habits relatedto gestational diabetes and risk factors were assessed using apretested questionnaire. Data was analyzed using STATA 10.1.

Results: Over half of the subjects (56.2%) could not give anacceptable definition for diabetes and 46.7% had never heardof gestational diabetes. 60.1% thought gestational diabetes af-fected only wealthy women. According to 41.9% of respondents,gestational diabetes was not preventable. Most of them (60.1%)reported insufficient activity levels and only 12.4% were activebefore and during their pregnancy. Those who reported regularexercise were significantly (p<0.05) more likely to acceptablydefine “gestational diabetes” (70.7%) while almost all those whoreported no physical activity were significantly more likely to beunaware of the condition (96.9%). Most participants (69.5%) hadnot done a diabetes test during the pregnancy in progress.

Conclusion: The low levels of diabetes awareness coupledwith reported unhealthy habits place these women at increasedrisk. There is need for health workers to design and imple-ment strategies to raise awareness on gestational diabetes andpromote healthy habits among pregnant women.

P17No Association between Pro12Ala polymorphism inPeroxisome Proliferator Activated Receptor Gamma 2 geneand type 2 diabetes in a Cameroonian population

E.P. Mofo Mato a,c a,c, E. Sobngwi b,c,d, O. Donfack Sontsa a,c,E.N. Ndonwi a,c, M. Guewo Fokeng a,c, P. Fosso Pokam a,c,E. Djahmeni d, B. Atogho Tiedeu a,c, M.S. Evehe a,c, R. Djokam-Dadjeu a,c, F. Aminkeng e, W.F. Mbacham a,f, J.C. Mbanya b,c,d.aDepartment of Biochemistry, Faculty of Science, University of Yaounde1; bFaculty of Medicine and Biomedical Sciences, University of Yaounde1; cLaboratory for Molecular Medicine and Metabolism, TheBiotechnology Center, University of Yaounde 1; dNational Center ofObesity, Yaounde Central Hospital; eThe Canadian PharmacogenomicsNetwork for Drug Safety, BC Children and Women’s Hospital,University of British Columbia; fLaboratory for Public Health ResearchBiotechnologies, The Biotechnology Center, University of Yaounde 1

Objective: The aim of this study was to investigate whether anassociation exists between the Pro12Ala polymorphism of thePPARG2 gene and type 2 diabetes mellitus in a Cameroonianpopulation.

Methods: The study included 60 diabetic patients and 60 non