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SFD A70 © 2013. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. lecteur de glucose en continu, un accéléromètre et ont complété un journal ali- mentaire pendant 3 jours. Résultats : L’HN est survenue durant 27 % des nuits chez 56 % des patients. Selon une analyse par régression logistique, lorsqu’on ajuste pour la glycémie en soirée, la pratique d’activité physique, la consommation d’alcool, l’hémoglo- bine glyquée, la durée du diabète et le traitement (MDI vs pompe), il n’y a pas d’association entre la prise d’une collation en soirée et le risque d’HN (p > 0,05). De plus, ni le contenu en glucides, protéines ou lipides de la collation ne sont associés au risque d’HN (p > 0,05). Le principal déterminant du risque d’HN observé est la glycémie au coucher, avec un risque d’HN 3,6 fois plus élevé lorsque la glycémie est inférieure à 7,0 mmol/L 3 heures après le souper compa- rativement à une valeur 7,0 mmol/L (p < 0,001). Conclusion : Chez les patients DbT1 avec un traitement intensif avec des analo- gues de l’insuline, la prise d’une collation en soirée comme stratégie de préven- tion des HN pourrait être inefficace. P2002 Psammomys obesus, modèle animal de la rétinopathie diabétique : absence de maladie chez une population élevée en captivité D. Hicks 1 , T. Saidi 1 , S. Riebel 2 , E. Challet 1 1 CNRS UPR 3212 INCI, Strasbourg ; 2 Chronobiotron, UMS 3415, Strasbourg. Introduction : Les modèles animaux qui récapitulent l’étiologie de la rétinopa- thie diabétique (RD), surtout la phase proliférante (RDP), sont rares. Nous avons décrit récemment (Saidi et coll., 2011 IOVS 52 : 8993-9004) que le Rat des Sables Psammomys obesus, un rongeur diurne développe un syndrome méta- bolique y compris la RD de type 2 suite à une prise alimentaire hyper-calorique. Ces premières études furent réalisées sur des animaux capturés au désert, diffi- cilement compatible avec une recherche longitudinale et fonctionnelle. La dis- ponibilité des animaux issus d’élevage agréée, s’ils manifestent les mêmes caractéristiques pathologiques que leurs congénères sauvages, serait un grand avantage pour la recherche en diabétologie. Matériels et méthodes : Psammomys obesus est élevé par Harlan Israël, en par- tenariat avec l’Université Hébreu à Jérusalem. Deux lots d’animaux ont été achetés et acheminés à notre animalerie spécialisée, Chronobiotron. Le premier lot était soumis au régime contrôle (alimentation faible apport calorique, n = 12) ou régime riche en calories (n = 48). Dix animaux furent utilisés pour des examens d’activité locomotrice et d’histologie comparative. Les taux sanguins de glucose ont été mesurés à jeûne, chaque semaine en même temps que les prises de poids, durant trois mois. Le deuxième lot fut livré déjà en état diabé- tique (traitement alimentaire démarré en Israël avec mesure de glycémie avant l’envoi). Résultats : Du premier lot, aucun animal n’est devenu diabétique (taux de glu- cose tous inférieur à 200 mg/dl). De plus, aucune prise de poids n’a été observée chez les animaux nourris par régime enrichi. Les analyses comportementales montraient une activité nocturne. Le deuxième lot n’a lui non plus développait une hyperglycémie ou un gain excessif de poids. Conclusion : La population des Psammomys obesus entretenue par Harlan Israël ne montre aucun signe du diabète, contrairement aux données publiées. Les raisons pour l’absence de la maladie reste inconnues mais nos résultats sug- gèrent une sélection a été faite pour des individus résistants. P2003 Effets métaboliques du couscous de maïs chez le sujet sain : influence de quelques sauces V. S. K. Mafoche 1 , J.-C. Mbanya 2 , E. Sobngwi 2 1 Université des Montagnes, Yaoundé, Cameroun ; 2 UY1, Yaoundé, Cameroun. Introduction : Peu de données permettant d’orienter la prescription diété- tique existent au sujet des aliments les plus fréquemment consommés en Afrique. Par ailleurs, la sauce en accompagnement d’un repas peut modifier significativement les effets métaboliques d’un aliment. Notre travail avait pour but d’étudier l’influence des sauces sur les effets métaboliques du cous- cous de maïs (Zea mays), l’un des aliments les plus couramment consommés dans plusieurs pays d’Afrique sub-saharienne avec un très large éventail de sauces. Matériels et méthodes : La population d’étude était constituée de 10 sujets volontaires sains (5 hommes, 5 femmes), âgés de 21 à 28 ans. L’étude compor- tait 7 visites de trois heures chacune, réalisées tous les deux jours incluant une consacrée à l’HGPO et six visites pour la consommation de chacun des 6 repas testés standardisés à 75 g d’apport glucidique. Des échantillons sanguins étaient prélevés 0, 15, 30, 60, 90, 120 et 180 minutes après consommation du repas pour le dosage de la glycémie et de la triglycéridémie. L’aire sous la courbe glycémique de chaque épreuve a permis de calculer l’index glycé- mique en utilisant l’HGPO comme référence. Les sauces testées en accompa- gnement du couscous de mais étaient la sauce gombo (Abelmoschus esculentus), la sauce dite jaune (Elaeis guinensis), la sauce a base de pistache (Pistacia vera), le nkui (Triumpheta pentandra), le ndolè (Vernonia amygda- lima) et le choux (Brassica oleracea). Résultats : Tous les repas avaient dans l’ensemble un index glycémique bas avec un maximum à 22,59 % pour le gombo et le choux, suivis du ndolè (20,18 %), la sauce jaune (13,10 %), la sauce pistache (11,60 %), et le nkui (5,27 %). Aucune variation significative de la triglyceridemie n’a été observée. Conclusion : Le couscous de maïs, a un index glycémique bas quelque soit la sauce utilisée en accompagnement. Certaines, telle que l’écorce de Nkui lui confèrent un index glycémique extrêmement bas et pourraient présenter un intérêt pharmacologique. P2004 Rôle de l’éducation nutritionnelle dans la prise en charge du diabétique de type 2 pendant le Ramadan M. B. Khaled 1 , N. Ménadi 1 , A. Boumediene 2 , A. Ktob 2 , S. Halfaoui 1 , F. Boukhatmi 1 1 Université Djillali Liabes de Sidi Bel Abbes, Sidi Bel Abbes, Algérie ; 2 Service Endocrinologie Diabétologie CHU de Sidi Bel Abbes, Sidi Bel Abbes, Algérie. Introduction : Entreprendre le jeûne de Ramadan constitue un réel défit pour le diabétique lui-même, son médecin traitant et sa famille. La stratégie théra- peutique durant ce mois doit être individualisée. Le sujet diabétique désirant jeûner doit être suivi et éduqué préalablement de façon adéquate afin de suivre le jeûne en toute sécurité. Patients et méthodes : 125 sujets diabétiques de type 2 âgés de 51 ± 7 ans ont été suivis durant le Ramadan 2011 dans la région de Sidi Bel Abbes (Ouest Algérie). 70 sujets (groupe 1), parmi les diabétiques sélectionnés, ont bénéficié de séances d’éducation nutritionnelle et d’autocontrôle glycémique organisées avant le Ramadan. Une évaluation de la consommation alimentaire, par le biais d’un semainier de 3 jours, ainsi que du profil métabolique ; glycémie à jeun, postprandiale et lipidique, a été entreprise avant pendant et après le Ramadan. Résultats : Les résultats obtenus ont montré que 96 % des individus ayant bénéfi- cié des séances d’éducations ont pu jeuner plus de 21 jours avec une fréquence d’hypoglycémie 9 fois plus faible par rapport au groupe 2 chez lequel 7 individus ayant refusé de se resucrer, parmi 16 hospitalisés à cause d’hypoglycémies sévères (<3,3 mmol/L), ont arrêté définitivement le jeûne. Une différence significative (p < 0,05) des glycémies postprandiales, du taux d’HabA1c et des lipides plasma- tiques (cholestérol, LDL et Lipoprotéine (a)) a été relevée entre les deux groupes. Conclusion : Une éducation sensibilisée peut aider le sujet diabétique, désirant jeuner le Ramadan, à réduire significativement le risque d’accidents hypoglycé- miques, les valeurs des glycémies postprandiales et maintenir un profile lipi- dique acceptable. P2005 Corrélations entre les apports alimentaires et l’épaisseur intima média carotidienne chez le Diabétique de Type 2 N. Khelifi 1 , A. Gammoudi 1 , I. Lahmer 1 , C. Amrouche 1 , S. Fennira 2 , O. Berriche 1 , F. Mahjoub 1 , H. Jammoussi 1 , S. Blouza 1 1 Institut National de Nutrition de Tunis, Tunis, Tunisie ; 2 Hopital Hbib Thameur, Tunis, Tunisie. Introduction : Le Diabète de type 2 (DT2) est une maladie complexe impli- quant des facteurs génétiques et environnementaux. L’athérosclérose est sou- vent associée au DT2. La mesure de l’épaisseur intima – média carotidienne (EIMC) est une méthode non invasive pour dépister l’athérosclérose infra-cli- nique. L’objectif de notre travail est d’étudier la relation entre l’apport alimen- taire en micronutriments, fibres et minéraux et l’EIMC. Patients et méthodes : Étude transversale prospective à propos de 81 patients dia- bétiques de type 2 sous antidiabétiques oraux suivis à l’Institut de nutrition. Tous nos patients ont bénéficié d’un bilan biologique, d’une enquête alimentaire infor- matisée et de mesure de l’épaisseur intima-média carotidienne (EIMC). Résultats : La moyenne d’âge de nos patients était de 53 ± 7,9 ans. Le sexe ratio (F/ H) était de 1,53. La durée moyenne d’évolution du diabète était 5,9 ± 4,7 ans. L’apport moyen en oligoéléments (Fer et Zinc) était inversement corrélé à l’EIMC. De même, les apports journaliers en minéraux (Magnésium et Calcium) et en vitamines (Vit B9, Vit C) étaient inversement corrélés à l’EIMC. En outre, l’augmentation des fibres alimentaires était associée à une diminution de l’EIMC. Conclusion : Une alimentation équilibrée est nécessaire pour l’équilibre du dia- bète et le contrôle des autres facteurs de risque en particulier l’athérosclérose infra-clinique qui peut être améliorée par un mode de vie sain. P2006 Interêt d’un mélange suroxygéné (Nitrox) en plongée sous marine chez le patient diabétique de type 1 B. Lormeau 1 , A. Sola-Gazagnes 2 , L. Dufaitre 3 , A. Tabah 4 , O. Thurninger 5 , N. Assad 1 , P. Valensi 1 1 Jean Verdier, Bondy ; 2 Hotel Dieu, Paris ; 3 Timone, Marseille ; 4 Chu, Grenoble ; 5 Ferolles Attily, Melun. Objectif : Depuis 2004, la plongée sous marine à l’air est autorisée aux patients diabétiques insulinotraités (DIT) avec cependant des restrictions. L’objectif de

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A70 © 2013. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

lecteur de glucose en continu, un accéléromètre et ont complété un journal ali-mentaire pendant 3 jours.Résultats : L’HN est survenue durant 27 % des nuits chez 56 % des patients.Selon une analyse par régression logistique, lorsqu’on ajuste pour la glycémieen soirée, la pratique d’activité physique, la consommation d’alcool, l’hémoglo-bine glyquée, la durée du diabète et le traitement (MDI vs pompe), il n’y a pasd’association entre la prise d’une collation en soirée et le risque d’HN (p > 0,05).De plus, ni le contenu en glucides, protéines ou lipides de la collation ne sontassociés au risque d’HN (p > 0,05). Le principal déterminant du risque d’HNobservé est la glycémie au coucher, avec un risque d’HN 3,6 fois plus élevélorsque la glycémie est inférieure à 7,0 mmol/L 3 heures après le souper compa-rativement à une valeur � 7,0 mmol/L (p < 0,001).Conclusion : Chez les patients DbT1 avec un traitement intensif avec des analo-gues de l’insuline, la prise d’une collation en soirée comme stratégie de préven-tion des HN pourrait être inefficace.

P2002 Psammomys obesus, modèle animal de la rétinopathie diabétique : absence de maladie chez une population élevée en captivité

D. Hicks1, T. Saidi1, S. Riebel2, E. Challet11CNRS UPR 3212 INCI, Strasbourg ;2Chronobiotron, UMS 3415, Strasbourg.

Introduction : Les modèles animaux qui récapitulent l’étiologie de la rétinopa-thie diabétique (RD), surtout la phase proliférante (RDP), sont rares. Nousavons décrit récemment (Saidi et coll., 2011 IOVS 52 : 8993-9004) que le Rat desSables Psammomys obesus, un rongeur diurne développe un syndrome méta-bolique y compris la RD de type 2 suite à une prise alimentaire hyper-calorique.Ces premières études furent réalisées sur des animaux capturés au désert, diffi-cilement compatible avec une recherche longitudinale et fonctionnelle. La dis-ponibilité des animaux issus d’élevage agréée, s’ils manifestent les mêmescaractéristiques pathologiques que leurs congénères sauvages, serait un grandavantage pour la recherche en diabétologie.Matériels et méthodes : Psammomys obesus est élevé par Harlan Israël, en par-tenariat avec l’Université Hébreu à Jérusalem. Deux lots d’animaux ont étéachetés et acheminés à notre animalerie spécialisée, Chronobiotron. Le premierlot était soumis au régime contrôle (alimentation faible apport calorique, n= 12) ou régime riche en calories (n = 48). Dix animaux furent utilisés pour desexamens d’activité locomotrice et d’histologie comparative. Les taux sanguinsde glucose ont été mesurés à jeûne, chaque semaine en même temps que lesprises de poids, durant trois mois. Le deuxième lot fut livré déjà en état diabé-tique (traitement alimentaire démarré en Israël avec mesure de glycémie avantl’envoi).Résultats : Du premier lot, aucun animal n’est devenu diabétique (taux de glu-cose tous inférieur à 200 mg/dl). De plus, aucune prise de poids n’a été observéechez les animaux nourris par régime enrichi. Les analyses comportementalesmontraient une activité nocturne. Le deuxième lot n’a lui non plus développaitune hyperglycémie ou un gain excessif de poids.Conclusion : La population des Psammomys obesus entretenue par HarlanIsraël ne montre aucun signe du diabète, contrairement aux données publiées.Les raisons pour l’absence de la maladie reste inconnues mais nos résultats sug-gèrent une sélection a été faite pour des individus résistants.

P2003 Effets métaboliques du couscous de maïs chez le sujet sain : influence de quelques sauces

V. S. K. Mafoche1, J.-C. Mbanya2, E. Sobngwi21Université des Montagnes, Yaoundé, Cameroun ;2UY1, Yaoundé, Cameroun.

Introduction : Peu de données permettant d’orienter la prescription diété-tique existent au sujet des aliments les plus fréquemment consommés enAfrique. Par ailleurs, la sauce en accompagnement d’un repas peut modifiersignificativement les effets métaboliques d’un aliment. Notre travail avaitpour but d’étudier l’influence des sauces sur les effets métaboliques du cous-cous de maïs (Zea mays), l’un des aliments les plus couramment consommésdans plusieurs pays d’Afrique sub-saharienne avec un très large éventail desauces.Matériels et méthodes : La population d’étude était constituée de 10 sujetsvolontaires sains (5 hommes, 5 femmes), âgés de 21 à 28 ans. L’étude compor-tait 7 visites de trois heures chacune, réalisées tous les deux jours incluant uneconsacrée à l’HGPO et six visites pour la consommation de chacun des 6 repastestés standardisés à 75 g d’apport glucidique. Des échantillons sanguinsétaient prélevés 0, 15, 30, 60, 90, 120 et 180 minutes après consommation durepas pour le dosage de la glycémie et de la triglycéridémie. L’aire sous lacourbe glycémique de chaque épreuve a permis de calculer l’index glycé-mique en utilisant l’HGPO comme référence. Les sauces testées en accompa-gnement du couscous de mais étaient la sauce gombo (Abelmoschusesculentus), la sauce dite jaune (Elaeis guinensis), la sauce a base de pistache(Pistacia vera), le nkui (Triumpheta pentandra), le ndolè (Vernonia amygda-lima) et le choux (Brassica oleracea).

Résultats : Tous les repas avaient dans l’ensemble un index glycémique bas avecun maximum à 22,59 % pour le gombo et le choux, suivis du ndolè (20,18 %), lasauce jaune (13,10 %), la sauce pistache (11,60 %), et le nkui (5,27 %). Aucunevariation significative de la triglyceridemie n’a été observée.Conclusion : Le couscous de maïs, a un index glycémique bas quelque soit lasauce utilisée en accompagnement. Certaines, telle que l’écorce de Nkui luiconfèrent un index glycémique extrêmement bas et pourraient présenter unintérêt pharmacologique.

P2004 Rôle de l’éducation nutritionnelle dans la prise en charge du diabétique de type 2 pendant le Ramadan

M. B. Khaled1, N. Ménadi1, A. Boumediene2, A. Ktob2, S. Halfaoui1, F. Boukhatmi11Université Djillali Liabes de Sidi Bel Abbes, Sidi Bel Abbes, Algérie ;2Service Endocrinologie Diabétologie CHU de Sidi Bel Abbes, Sidi Bel Abbes, Algérie.

Introduction : Entreprendre le jeûne de Ramadan constitue un réel défit pourle diabétique lui-même, son médecin traitant et sa famille. La stratégie théra-peutique durant ce mois doit être individualisée. Le sujet diabétique désirantjeûner doit être suivi et éduqué préalablement de façon adéquate afin de suivrele jeûne en toute sécurité.Patients et méthodes : 125 sujets diabétiques de type 2 âgés de 51 ± 7 ans ontété suivis durant le Ramadan 2011 dans la région de Sidi Bel Abbes (OuestAlgérie). 70 sujets (groupe 1), parmi les diabétiques sélectionnés, ont bénéficiéde séances d’éducation nutritionnelle et d’autocontrôle glycémique organiséesavant le Ramadan. Une évaluation de la consommation alimentaire, par lebiais d’un semainier de 3 jours, ainsi que du profil métabolique ; glycémie àjeun, postprandiale et lipidique, a été entreprise avant pendant et après leRamadan.Résultats : Les résultats obtenus ont montré que 96 % des individus ayant bénéfi-cié des séances d’éducations ont pu jeuner plus de 21 jours avec une fréquenced’hypoglycémie 9 fois plus faible par rapport au groupe 2 chez lequel 7 individusayant refusé de se resucrer, parmi 16 hospitalisés à cause d’hypoglycémies sévères(<3,3 mmol/L), ont arrêté définitivement le jeûne. Une différence significative (p< 0,05) des glycémies postprandiales, du taux d’HabA1c et des lipides plasma-tiques (cholestérol, LDL et Lipoprotéine (a)) a été relevée entre les deux groupes.Conclusion : Une éducation sensibilisée peut aider le sujet diabétique, désirantjeuner le Ramadan, à réduire significativement le risque d’accidents hypoglycé-miques, les valeurs des glycémies postprandiales et maintenir un profile lipi-dique acceptable.

P2005 Corrélations entre les apports alimentaires et l’épaisseur intima média carotidienne chez le Diabétique de Type 2

N. Khelifi1, A. Gammoudi1, I. Lahmer1, C. Amrouche1, S. Fennira2, O. Berriche1, F. Mahjoub1, H. Jammoussi1, S. Blouza1

1Institut National de Nutrition de Tunis, Tunis, Tunisie ;2Hopital Hbib Thameur, Tunis, Tunisie.

Introduction : Le Diabète de type 2 (DT2) est une maladie complexe impli-quant des facteurs génétiques et environnementaux. L’athérosclérose est sou-vent associée au DT2. La mesure de l’épaisseur intima – média carotidienne(EIMC) est une méthode non invasive pour dépister l’athérosclérose infra-cli-nique. L’objectif de notre travail est d’étudier la relation entre l’apport alimen-taire en micronutriments, fibres et minéraux et l’EIMC.Patients et méthodes : Étude transversale prospective à propos de 81 patients dia-bétiques de type 2 sous antidiabétiques oraux suivis à l’Institut de nutrition. Tousnos patients ont bénéficié d’un bilan biologique, d’une enquête alimentaire infor-matisée et de mesure de l’épaisseur intima-média carotidienne (EIMC).Résultats : La moyenne d’âge de nos patients était de 53 ± 7,9 ans. Le sexe ratio (F/H) était de 1,53. La durée moyenne d’évolution du diabète était 5,9 ± 4,7 ans.L’apport moyen en oligoéléments (Fer et Zinc) était inversement corrélé àl’EIMC. De même, les apports journaliers en minéraux (Magnésium et Calcium)et en vitamines (Vit B9, Vit C) étaient inversement corrélés à l’EIMC. En outre,l’augmentation des fibres alimentaires était associée à une diminution de l’EIMC.Conclusion : Une alimentation équilibrée est nécessaire pour l’équilibre du dia-bète et le contrôle des autres facteurs de risque en particulier l’athéroscléroseinfra-clinique qui peut être améliorée par un mode de vie sain.

P2006 Interêt d’un mélange suroxygéné (Nitrox) en plongée sous marine chez le patient diabétique de type 1

B. Lormeau1, A. Sola-Gazagnes2, L. Dufaitre3, A. Tabah4, O. Thurninger5, N. Assad1, P. Valensi11Jean Verdier, Bondy ;2Hotel Dieu, Paris ;3Timone, Marseille ;4Chu, Grenoble ;5Ferolles Attily, Melun.

Objectif : Depuis 2004, la plongée sous marine à l’air est autorisée aux patientsdiabétiques insulinotraités (DIT) avec cependant des restrictions. L’objectif de