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P2054 Place de la déficience visuelle dans la relation diabète incapacité : données initiales de l’étude des Trois Cités

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Page 1: P2054 Place de la déficience visuelle dans la relation diabète incapacité : données initiales de l’étude des Trois Cités

Diabète – Montpellier 2013

A81Diabetes Metab 2013, 39, A33-A105

SF

D

P2052 L’activité physique chez les patients diabétiques de type 2 : comment la promouvoir en médecine générale ?

S. Clavel1, M. Vinatier Vaillant2, C. Denizot2

1Fondation Hotel Dieu, Le Creusot ;2Réseau PréRéDiab, Le Creusot.

But : Étudier les pratiques des médecins généralistes (MG) incitant à l’activitéphysique (AP), appréhender les difficultés qu’ils rencontrent et évaluer les aidespotentielles.Matériels et méthodes : population étudiée : MG de Saône et Loire. Élaborationet envoi d’un questionnaire inspiré du Baromètre santé MG 2009 de l’INPES etcelui du BAPAD. Analyses : test Chi2Fisher et test Mann Whitney.Résultats : Taux de réponse : 53,6 % (258/481 envoyés) Pratiques basées essentielle-ment sur information conseil (jamais, parfois, assez, très souvent, toujours) (0,4 % ;1,6 % ; 19,7 % ; 35,3 % ; 43 %) avec peu d’orientation vers d’autres intervenants(40,6 % ; 30,9 % ; 18,5% ; 8,8% ; 1,2%),vers réseaux (36,3 % ; 26,6 %; 24,6 % ; 8,5 %,4 %) vers associations diabétiques (53,9 % ; 30 % ; 11,7% ; 2,4% ; 2 %) vers clubssportifs (36 % ; 25,5 % ; 23,9% ; 11,4% ; 3,2%). Facilité d’aborder éducation AP (pasdu tout, peu, moyennement, plutôt, tout à fait) : 2 % ; 18,9 % ; 48,4% ; 22,6 % ; 8,1 %.Sensation d’efficacité : 2 %, 38,9 % ; 49,4 % ; 8,5 %;1,2%. Aides : essentiellement lescampagnes grand public (6,5 %, 10,1 %, 18,6 %, 34,4 %, 30,4 %), la possibilité d’avoirplus de temps (15,9 % ; 10,2 % ; 15,9 % ; 21,7 % ; 36,3%) mais pas leur formation enéducation thérapeutique (29,6 % ; 25,9 %;19,8%;19%;5,7%) et pas leur rémunérationspécifique (44,9 % ; 20,8 % ; 17,6 % ; 11% ; 5,7 %). Freins principaux rencontrés :l’absence d’envie des patients, leur faible forme physique, leur état de santé et leurmanque de temps. Relais principaux d’éducation souhaités : réseaux diabète(90,5 %) ; paramédicaux (81,4 %) ; associations patients (80,2 %). 72 % des MG nonformés, 49 % non intéressés par formation : par manque de temps (73,5 %) ; consi-dérant compétences acquises par la pratique (31,3 %) ou relevant de dispositionsnaturelles (20,5 %). MG adhérents à réseau informent plus (88,1 % versus 74,1 %)orientent plus vers d’autres intervenants (20,9 % versus 6,7 %), délèguent plus(90,8 % versus 78,2 %), sont plus formés (40,3 % versus 23,6 %) et demandent plus àl’être (70 % versus 45,2 %)Conclusion : Malgré les difficultés identifiées peu de MG sont formés et peudemandent à l’être. L’adhésion à un réseau diabète change attitudes et besoinsdes MG. Ces résultats permettent de s’interroger sur les pistes d’amélioration :développement des relais d’éducation et de délégation de taches, créationd’offres accessibles AP, adaptation de l’offre de formation.

P2053 Prise en charge d’une population de jeunes enfants diabétiques

F. Dalla-Vale1, D. Morin2, 1CHRU Montpellier ;2Hôpital A De Villeneuve CHRU Montpellier, Montpellier.

Introduction : les registres nationaux et internationaux font état depuis plus de15 ans d’une augmentation du diabète de type 1 chez l’enfant et plus particuliè-rement chez l’enfant jeune. Nous nous sommes donc intéressés à décrire cettepopulation d’enfants.Patients et méthodes : étude rétrospective basée sur l’analyse des dossiers desnouveaux enfants diabétiques de moins de 5 ans pris en charge entre le 1/01/2005 et le 31/12/2010 dans le service de Pédiatrie Spécialisée de l’hôpital A. DeVilleneuve (CHRU de Montpellier).Résultats : 61 enfants ont été hospitalisés sur cette période, 60 en admission directeaprès un passage aux urgences pédiatrique et un dans le décours d’une prise encharge initiale en Réanimation Pédiatrique. L’âge moyen est de 2,6 ans. Les modesde révélation se répartissent entre un syndrome poluro polydipsique avec amaigris-sement pour 22 enfants, une acidocétose modérée (pH = 7,10 et/ou RA = 15) pour30 enfants ou une acidocétose sévère ((pH ≤ 7,10 et/ou RA ≤ 15) pour 9 enfants. Lemode de traitement à l’issue de la phase de rééquilibre hydro électrolytique se répar-tit entre une pompe sc avec une insuline analogue rapide pour 42 enfants (69 % de lapopulation), un schéma à 2 injections matin et soir d’une analogue rapide de l’insu-line et d’une insuline NPH (avant 2007) puis d’une analogue lente de l’insuline(après 2007) pour 18 enfants et un schéma basal/bolus multi injections pour unenfant. Trois enfants passeront du schéma conventionnel à 2 injections sc matin etsoir à un traitement par pompe sc dans l’année suivante.Conclusion : les très jeunes patients diabétiques représentent à l’heure actuelleun nouveau patient sur cinq accueillis dans les services de Diabétologie Pédia-trique. Une acido cétose sévère est présente dans 15 % des cas à l’admission. Letraitement par pompe sous cutanée d’insuline est actuellement le traitementpréférentiel.

P2054 Place de la déficience visuelle dans la relation diabète incapacité : données initiales de l’étude des Trois Cités

M. Danet1, K. Peres2, F. Matharan3, C. Delcourt2, J.-F. Dartigues3, I. Bourdel-Marchasson4

1CHU de Bordeaux, Hôpital Xavier Arnozan, Pessac ;2Centre de Recherche Inserm U897 – ISPED – Université Bordeaux Segalen,Bordeaux ;

3ISPED – Université Bordeaux Segalen, Bordeaux ;4CHU de Bordeaux, Pôle de Gérontologie Clinique – University Bordeaux Segalen,Bordeaux.

Introduction : Limiter l’apparition de l’incapacité et prévenir la perte d’autono-mie est un enjeu majeur du vieillissement démographique. Or la prévalence dudiabète, associé à l’incapacité, ne cesse d’augmenter, notamment chez les sujetsâgés. Le but de ce travail est de décrire la place de la déficience visuelle dans larelation diabète-incapacité.Patients et méthodes : Les données transversales issues de la visite d’inclusionde l’étude 3C, étude de cohorte observationnelle multicentrique en populationurbaine de plus de 65 ans, réalisée entre 1999 et 2001 ont permis de décrire lapopulation selon 4 catégories de statut glycémique (diabétique connu DC, dia-bétique non connu DNC, hyperglycémique à jeun HAJ, non diabétique ND).Des analyses multivariées ont recherché les facteurs associés à la déficiencevisuelle, à la diminution de la vitesse de marche, à la restriction de la mobilité,des IADL et ADL (activités élémentaires et instrumentales de la vie quoti-dienne), et à la présence d’un confinement.Résultats : 8 654 sujets ont été inclus, 60,4 % de femmes, d’âge moyen 74,1 (5,5) ans.DC et HAJ étaient significativement associés à la déficience visuelle (OR = 1,50 ; [IC95 % 1,19-1,89] et OR = 1,51 ; [IC 95 % 1,09-2,11]). La présence d’un DC était signi-ficativement associée à une diminution de la vitesse de marche (bêta = – 0,023 ; [IC95 % – 0,041 ; – 0,004]), à la restriction de la mobilité et des IADL (OR 1,38 [IC 95 %1,14 –,166] et OR 1,53 [IC 95 % 1,15 –, 202]). Il n’y avait pas d’association entre laprésence d’un confinement et un trouble de la glycorégulation.Conclusion : La déficience visuelle, plus fréquente chez les diabétiques âgés quechez les sujets de même âge, ajoute au risque d’incapacité déjà présent en raisondu diabète.

P2055 Cétoacidoses inaugurales : à la découverte de quels diabètes ?

P. Karaca1, C. Petit1, H. Flahaut1, I. Benoit1, M. Coppin1, R. Desailloud1,21Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition, Amiens ;2CHU Amiens, Amiens.

Introduction : La cétoacidose est classiquement considérée comme le moded’entrée dans un diabète insulinopénique. Objectif : Déterminer la prévalencedes types de diabète révélés par une cétoacidose inaugurale au CHU d’AmiensMatériels et méthodes : 495 dossiers médicaux codés « E 101 cétoacidose » chezl’adulte ont ont été recensés au CHU d’Amiens entre la période du 1er janvier1998 au 1er août 2011 et concernaient 338 patients. 42 dossiers ont été exclus enraison de données non exploitables. Parmi les 296 patients restants, 56 (19 %)présentaient une cétoacidose inaugurale. 13 patients n’avaient pas eu d’HbA1cau diagnostic et ont été exclus. Le diagnostic étiologique du diabète était déter-miné par les critères clinicobiologiques habituels.Résultats : 19 % des cétoacidoses sont inaugurales dans notre étude ce qui corres-pond aux données de la littérature. Parmi les 56 cétoacidoses inaugurales, 5 patientsavaient une HbA1c au diagnostic < 8,5 % et inauguraient soit un diabète de type 1fulminant (n = 2 ; femmes europoïdes), soit avaient une cétoacidose alcoolique faus-sement étiquetée diabétique (n = 3). Lorsque l’HbA1c au diagnostic était supérieureà 8,5 %, le diagnostic était celui d’un diabète de type 1 auto-immun pour n = 17 soit45 %, de type 2 pour n = 8 soit 21 % ou d’une pancréatite chronique calcifiante pourn = 7 soit 18 %, d’un diabète africain chez un patient congolais et d’un diabètesecondaire à une corticothérapie dans le cadre d’une chimiothérapie.Conclusion : Le diagnostic de diabète de type 2 est fréquent au décours descétoacidoses inaugurales et constitue possiblement une entité distincte des dia-bètes de type 2 classique. Le diabète de type 1 fulminant est rare mais existedans notre population. La cétoacidose alcoolique reste mal connue et est à diffé-rencier de la cétoacidose diabétique.

P2056 Le Pied de Charcot Aigu : profil clinique, épidémiologique et évolutif

A. M. Diallo, M. François, P. Moysset, M. Crouzet, D. Malgrange, B. DelemerCHU de Reims, Reims.

Introduction : L’ostéoarthropathie de Charcot est une atteinte grave du piedneuropathique nécessitant une prise en charge urgente. Le diagnostic et la priseen charge adéquats s’avèrent souvent difficiles. Objectif : décrire une cohorte depatients diabétiques suivis pour Pied de Charcot Aigu (PCA).Patients et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 9 ans(2003-2012) au CHU de Reims (France). Au total, 40 dossiers de patients suivispour Pied de Charcot ont été colligés (22 patients reçus en phase aigue, 18 enphase chronique). Nous décrivons les 22 patients suivis pour PCA secondaire-ment confirmé à l’imagerie. La stabilisation du pied de Charcot était définie parla disparition clinique des signes inflammatoires et la possibilité d’un chaussageadapté en relai de la décharge.Résultats : L’âge moyen au diagnostic de PCA était de 59 ± 7 (44-73) ans, avecun sexe ratio de 1, 4 et un IMC de 33 ± 6 (26-43) Kg/m². L’évolution du diabèteétait de 15 ± 8 (3-33) ans, avec une HbA1C de 8,7 ± 1,7 (6-12) %. Le ratio cotédroit-gauche atteint était de 1 avec des lésions initiales principalement localisées