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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 18eme arrondissement du mois de novembre 2009.
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édito“bon”jour
Directeur de la publicationJacques de la [email protected]édactrice en chefJulien [email protected] originalTom & Lé[email protected]édactionBenjamin Delsol, Noelle Corbefin-Schrempp, Ludivine Boizard, Simon Lacourt, Jean-Baptiste Vieille, Camille Dutrieux, Christelle Simonutti, Sarah Ertel, Clément Séhan, Anahi Palacios, Alexandra SilbertPhotographesCéline Barrelet, Antoine Falguerolles, Photoctet, Camille Dutrieux, Louis-Marie Canuel, Ludivine Boizard, Thomas Orssaud, Damien Bouchard, Adèle Lebert, Philippe Mazzoni, Pascale Lourmand MaquetteJulie SimoensIllustrateursEdouard Baribeaud, Alexis Dubois, Guillaume PonsinStylisteAnthony Lee WatsonRemerciementsLauren LesliePublicitéLionel [email protected] [email protected] Impression© Le Bonbon et les auteurs, tous droits de reproduction réservés. Le Bonbon n’est pas responsable des textes, photos et illustrations publiés, qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs.Le magazine décline toute responsabilité quant aux manuscrits et photos qui lui sont envoyés.Rejoignez Le [email protected]@lebonbon.frLe Bonbon 30, place St Georges,75009 Paris.SIRET 510 580 301 00016ISSN : en coursDépot légal : à parution
Bon Jour !
Où croiser le président de Groland, un auteur-compositeur-interprète césarisé, une
féline danseuse burlesque, un couple métis créateur de bijoux taillés dans l’amour, deux
vendeurs de fromages cools et beaux gosses, une spécialiste des massages sonores tibétains, un marchand de peintures bio, une villa fleurie au passé tourmenté, des mains tendues vers le ciel de la Goutte d’Or et un gonzo journaliste en infiltration durant la cérémonie des non-mariages ? Dans le Bonbon !
Le premier s’appelle Christophe Salengro. Il siège dans le mythique bar la Pomponnette, qui vient de fêter ses 100 ans. Il nous a offert une interview surréaliste, entre fiction et réalité, comme seuls les habitants de Groland peuvent en imaginer. Le second, c’est Alex Beaupain, chanteur aussi rare que talentueux. Il s’est assis avec nous à une terrasse de Pigalle pour évoquer ses chansons et ses quartiers. Un moment précieux. Quant à la troisième, elle se cache derrière un délicieux nom de scène: Mimi de Montmartre. Il vous faut tourner nos pages pour la dévoiler… Notre petit magazine est une galerie de personnages. Un carnet de rencontres et de voyages. Au coin de chaque rue du 18e sommeille une nouvelle histoire. A nous de la réveiller. C’est ainsi que nous vivons le Bonbon. Comme un passeport vers l’inattendu et l’inconnu. Embarquez avec nous. Vous en faites déjà partie.
Côté «bonbons», vous êtes de plus en plus nombreux à nous rejoindre, et vous savez pourquoi ? Parce que ça «marche», les commerçants ont des retours, les habitants s’amusent à détacher les bonbons, et les enfants font collection chaque mois en jouant avec, en s’inventant des jeux à n’en plus finir…
En clair, toute l’équipe du Bonbon a la pêche, de l’enthousiasme à revendre et une joie de vivre à vos côtés que j’espère nous arrivons à vous transmettre…
Julien Chavanes
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40x60vedette.indd 1 10/10/09 15:03:48
EnseigneLe nom du commerçant
CoordonnéesAdresse et téléphone
DescriptionLe type de commerce
AvantageDéfinition du type d’offre
lES bonbonS moDE D’EmploiCommEnt profitEr DES Bonbons
DESCriptif D’un Bonbon
1 ChoiSiSSEz
Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.
2 DétAChEz
Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.
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Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !
1 place achetée =
1 place offerte
théâtre montmartre galabru
one man show musical mêlant reprises, stand-up et chansons originales.théâtre montmartre galabru www.cestmoilavedette.com4 rue de l’Armée d’Orient M° Abbesses ou Blanche. Réservation indispensable au 01 42 23 15 85.
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sommaire
Page 6. fromages et ramage
Page 38. mimi de montmartre
Page 14. ebano
Page 44. miss loulou
Page 18. baby cry
Page 46. pain perdu
novembre 2009
Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtisanPage 16. Le Bon ÉcoloPage 18. Le Bon Look
Page 20. Le Bon ArtPage 22. Les Bons ShopsPage 25. les BonbonsPage 38. Le Bon HommePage 40. Le Casse BonbonPage 42. Le Bon AstroPage 46. Le Conte est Bon
Page 48. Les Bons P’tits DiablesPage 49. Le Bon AgendaPage 52. La Bonne RecettePage 54. Le Bon FilPage 56. Les Bon TuyauxPage 59. Bon en ArrièrePage 60. Les Bonnes Adresses
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en novembre au reX club Les meilleurs dj’s vous donnent rendez-vous : Sven Vath (5/11), Claude Vonstroke (6/11), Dyed Soun-dorom (7/11), Danton Eeprom (10/11), Glimpse (12/11), Dapayk &Padberg (13/11), Château Flight (14/11), Seuil (19/11), Spektre (20/11), Sascha Funke (21/11) , Poni Hoax(dj set) 26/11, Djedjotronic (27/11), et les résidents du PanoramaBar (28/11).5 bd Poissonnière, Paris 2e, m° Bonne NouvelleInformations, Réservations sur www.rexclub.com
clubbing
le Bon timingles évènements de novembre à ne pas manquer
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DR
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DR
Kitsuné maison en vrai Plus besoin de présenter le label de Gildas et Masaya… Kitsuné Maison est le plus classe des labels électro français ! Il s’offre la Boule Noire le temps d’une soirée magique. Du BPM de très haut vol!La Boule NoireLe 3 novembre 2009120 boulevard de RochechouartTel : 01 42 23 67 04
ebony bonesLa révélation ghetto ethno pop de l’année débarque à La Cigale. Ebony Bones et ses tenues folles, ses beats endiablés, ses refrains imparables, un specta-cle pour les oreilles et les yeux.La CigaleLe 6 novembre 2009120 boulevard RochechouartTel : 01 49 25 81 75
vérinoOn peut allier humour du quotidien et légèreté. Vérino, petit provincial qui n’en finit plus de monter dans la capitale, éclaire des situations banales d’une plume fine, caustique et parfois même touchante. Une bouffée d’air frais. Théâtre de Dix Heures Jusqu’au 31 décembre 200936 boulevard de Clichy Du mardi au samedi 19h
concert
théatre
soirée
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le Bon commerçanttexte et photo Lud i v i n e Bo izard
Cela faisait quinze longues années que les habitants de la rue Ramey attendaient l’ouverture d’un endroit qui fleure bon le fro-mage. Et un beau jour, sont arrivés avec leurs idées farfelues, deux amis de longue date, Christian, 28 ans, fromager et traiteur de luxe et Jean-Daniel, 36 ans, ancien journaliste, réalisateur, un tantinet saltimbanque.
Le 1er septembre dernier, entre Christophe le boucher et Edin le coiffeur, s’est donc ouvert une fromagerie aux allures de guinguette, joli-ment décorée de meubles vintages et arborant des couleurs guillerettes.
Vous l’aurez compris, « Fromages et ramage » est un lieu convivial où les conversations ne se limitent jamais à un formel « bien l’bonjour » ou « ce sera tout ? ». Ces deux personnages atypiques aiment à parler de leurs nombreux produits mais s’épanchent aussi sur des sujets qu’ils affectionnent tels que la musique, le ci-néma… la vie. D’ailleurs, lorsqu’on pénètre ce lieu, la voix de Jean-Louis Muras flotte dans les airs, des portraits d’Alain Bashung ornent les murs, un bouquin de Pierre Desproges s’ex-
pose en caisse. Comme ils se plaisent à le dire, les deux com-parses ont peu de pétrole mais beaucoup d’idées. Aussi, chaque objet, chaque meuble de la fromagerie a été savamment chiné en bro-cante. Des moules à fromages retournés font office d’abat-jour, un vieux frigo des années 50 sert d’étagères. Les époques s’entrecroisent et les odeurs de fromages se marient aux senteurs de morilles séchées, de thé vert et autres pro-duits du terroir.
Côté papilles, parmi les 80 types de fromages provenant de Suisse, d’Italie de France et de Navarre, on retrouve notamment Gorgonzola, Comté, St Nectaire (18,51 € le kg), Roquefort vieux berger (33,30 € le kg), Parmesan Regiano (24 mois d’affinage, 28,95€ le kg) et l’excellent et très fuité Estivaz suisse (20 mois d’affinage, 29,55 € le kg).
Des yaourts à la mandarine - amende, Pomme - noix et banane - figue (1,90 € pièce) viennent parfaire ce choix de produits laitiers. Et pour la petite note d’humour, on retrou-vera également le trou du cru (petit époisses
Fromages et ramageDiscuter le bout D’fromage...
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le progrès
de bourgogne à 3,95 € pièce), Le brin d’amour (fromage de brebis corse à 29,95 € le kg) ainsi que le fameux Neufchatel en forme de cœur qui agrémente les repas romantiques. Et puis-que nos deux fromagers sont très pragmatiques, un service d’emballage sous vide est également proposé aux voyageurs.
Le coin épicerie fine regorge de produits artisa-naux assez originaux. En fouillant bien parmi les pâtés de fromage, les bières bretonnes, les prunes moelleuses et autres foie gras de canard, on trouvera les pastinades à base d’amandes à la betterave - gingembre et au saumon – airel-les (4,75 € la pièce), les huiles de chanvre et de pistache, la fleur de sel (4,58 € pièce) et cinq antipastis (3 € les 100 gr) dont la quiche « tian » aux courgettes.
L’installation d’une petite terrasse est prévue au printemps prochain. En attendant que les beaux jours reviennent, vous pouvez discu-tailler le bout de fromage avec un bon vin lors des soirées apéros organisées chaque jeudi.
fromages et ramage22 rue RameyOuvert le lundi de 16 h à 20 h 20 (petit clin d’œil à Groland) Du mardi au samedi de 10 h à 20 h 20 Et le dimanche de 10 h à 13h30
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la Bonne étoile
PRéSIDENT SALENGRO
texte Benjam in de LsoL / photo Ph i L iPP e mazzon i
Ce mois-ci, le Bonbon a mis le paquet pour approcher le président de la Présipauté. Le plus Montmartrois des Grolandais passe son temps dans le quartier qui accueille la première – et la seule ! – Ambassade du Groland à Paris. Rencontre avec le grand Salengro.
Le rendez-vous est pris avec l’homme à la tête d’amphore. Il a choisi le lieu et la per-sonne qui allait l’interviewer. Normal, Sa-
lengro est président. « Kekparparici, un joudi ». Difficile de faire plus précis. Il faut dire que le Président du Groland a des journées bien rem-plies. « Je mange, je serre des pin-ces, je tripote mon chien. Je suis assez contemplatif, je flâne… Je suis beaucoup moins stressé que l’autre. Et je déteste le jogging. La tenue est ridicule, mais surtout je ne vois pas l’intérêt de courir pour rien. Enfin je réponds aussi à beaucoup d’interviews à la con. » Surtout ne pas relever. Le Bonbon reste collé à son papier.
Président à vie autoproclamé depuis 17 ans, seul à disposer du droit de vote dans le pays grolandais, Christophe Salengro a fait de Montmartre son QG. « J’ai passé près de 30 ans dans le quartier, avant de déménager l’an der-
nier dans le 19e arrondissement. J’ai d’abord habité rue Durantin, puis me suis installé rue Puget, comme l’huile d’olive. » Pas d’apparte-ment de fonction, pas de voiture avec chauffeur ni de garde rapprochée. « Je ne risque rien ici, les gens me connaissent. Ils m’appellent Christo-phe. Il y a le petit Nicolas et le grand Christophe. Ce sont plutôt les gardes du corps qui ont besoin de moi. » Pour approcher le Président, c’est à « La Pomponette » qu’il faut aller. Le restau-rant qui vient de fêter ses 100 ans est devenu première ambassade du Groland à Paris et en France. « Il y a beaucoup de Montmartrois qui sont Grolandais et beaucoup de Grolandais qui
sont Montmartrois. Parce qu’ils ont le même sens de la fête. Mes préférés sont les vieux. Le problème avec eux c’est qu’ils meurent… »
Parmi eux, Gégé, devenu assistant du célèbre reporter internationalement connu au Groland, Michael Kael (Benoît Delépine, également habitant des Abbesses). Ou encore Michel Langlois, charcutier incontournable du quartier, aujourd’hui jeune retraité. « Mi-chel faisait très bien l’andouille. On s’est dit qu’on allait faire l’andouille ensemble. » En octobre 2004, Montmartre et la Présipauté du Groland ont été jumelées. Une célébration que per-sonne n’a oubliée. « On a installé des tire-fesses
VieNDeZ au moNtmartre !
“ GRoLAND,JE MouRiRAi PouR Toi. ”
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pour monter la rue Lepic, parce que c’est quand même idiot de le faire à pied. De mon côté, j’ai remonté la rue à dos de chameau, véritable sym-bole de la sobriété. Nous avons ensuite joué avec le groupe national grolandais, « les Producteurs de Porcs » sur ce que j’appelle la place Michou, devenu d’ailleurs citoyen d’honneur. J’ai aussi croisé Amélie Pouline, sous les traits de Gustave de Kervern. Je suis tombé en pamoison, et tombé de mon chameau aussi. » Mais depuis, le Prési-dent s’est rangé. Il a, en effet, convolé en justes noces avec (Philippe) Katerine il y a quelques mois. Sauf que voilà. « Katerine habitait dans un meublé. Il a déménagé… ». Mais le Président croit toujours en l’amour et demande, chaque année en décembre (à l’occasion du Téléthon), au maire du bas-Montmartre de célébrer des mariages grolandais. « Tout le monde est le bien-
venu. Des jeunes, des vieux, des homosexuels, des hétérosexuels, et même des chiens. » Une bonne occasion de recevoir son passeport grolandais et d’adhérer à la devise nationale : « Groland, je mourirai pour toi ». Ah non, il ne fallait pas !
groland magaZinePrésenté par Jules-Edouard Moustic Tous les samedis à 20h20 en clair sur Canal+
salengromadaireEn décembre sur Canal+
les endroits où le president boitA La Pomponette 42, rue LepicLes Deux Moulins 15, rue Lepic Chez Julien 2, rue Lepic
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les Bons planson a testé pour vous
Juju s’amuse Les trésors de Judith par Sarah Ertel / Photo Antoine Falguerolles
Dans leur charmante boutique de la rue Muller, Moustafa et Victoria proposent des eaux pour tous les goûts. Gazeuse
ou plate, Islandaise ou Danoise, dessi-née par Jean-Paul Gautier et Vivienne Westwood ou conditionnée dans une simple bouteille en plasti-que... Plus de 30 eaux minérales françaises et étrangères sé-lectionnées selon leurs vertus, leur qualité, et leur composition chimique, sont à déguster dans ce petit bar de la rue Muller (de 3 à 10 € la bouteille). Moustafa et son associée Victoria, les créa-teurs de cet espace aux allures de brocante, prônent la transparence en offrant également à leurs clients des thés (3 €), des cafés (2 €), des chocolats (2,5 €), et autres smoothies (5 €) estampillés commerce équita-ble. Les fruits et légumes (4 € le jus) sont quant à eux fraîchement cueillis le matin sur le marché du quar-
tier. Une fois abreuvés, les aficionados de boissons bios peuvent flâner dans la boutique où des centaines
d’objets « vintages » sont à vendre. Les éta-gères sont jonchées de boîtes en métal
d’époque (de 1 à 40 €), de poupées russes, d’authentiques yo-yo des
années 80, de statues de porce-laine kitchs à souhait, de tasses à fleurs colorées des 70’s et de bijoux des années 60. De vieilles cartes postales (de 1 à 4 €) et des tee-shirts de créa-teurs « made in O. concept »
ornent aussi les murs. Vite, une bonne gorgée d’O.concept avant
l’ascension vers le Sacré-Cœur!
o.concept16, rue Muller
Tel: 09 54 63 11 76ouvert tous les jours de 10 h à 21 h [email protected]
o.concept Histoire d’eaux par Ludivine Boizard
Cette jolie petite boutique de vêtements féminins, située à deux pas de la
rue des Abbesses, deviendra vite un incontournable de vos après-midi shopping. L’univers de Judith, rebaptisée Juju, est un savant mélange entre des basi-ques très tendances et des gad-gets farfelus et colorés, le tout mis en scène dans une ambiance
chaleureuse et intimiste. Si l’on connaît Judith Lacroix d’abord pour sa marque de vêtements pour bambins créée il y a dix ans, c’est avec une toute autre idée en tête qu’elle lance Juju s’amuse en 2007. Plus de simplicité, moins d’imprimés, des prix plus attrac-tifs: voilà ce qui fait la recette de la boutique. Si certaines passent la porte de chez Juju par curio-sité, d’autres la fréquentent parce qu’elles connaissent déjà la style de Judith : « Plusieurs clientes ont d’abord connu Judith Lacroix et sont devenues des adeptes de Juju s’amuse par la suite » expli-que-elle. L’atmosphère un brin feu-trée de l’espace n’enlève rien au concept de départ. « Quand on en-tre dans ma boutique, c’est aussi
pour s’amuser » rappelle Juju. En plus des vêtements, on trouve ef-fectivement des gadgets en tout genre. Carnets de note, porte-clés colorés, balles rebondissantes, chacun peut y trouver son compte et repartir avec un petit quelque chose. Et pour notre plus grand bonheur, les modèles que propose Juju sont renouvelés tous les deux ou trois jours. Il ne faudra donc pas hésiter longtemps sur la blouse à 29 euros ou la jolie robe à nœud à 45 euros !
Juju s’amuse21 rue VéronTél. 01 42 23 04 07Du mardi au vendredi : 16H – 20h, le samedi : 11h – 20h et le dimanche 15h – 18h
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les bons plans
ou comment passer le flambeau de grand-mère en petit-fils
Les arbres que l’on voit au loin rue de la Goutte d’Or depuis le boulevard Barbès, abritent le restaurant du même nom, ouvert en 1971 par la grand-mère de Ka-rim. Ce dernier assure l’accueil dans son établissement qui embaume le thé à la menthe. Cet éducateur sportif de 26 ans, les plus anciens clients l’ont vu naître et depuis quatre ans, c’est lui qui tient la maison. Dans son restaurant, on pourrait manger par terre, bien que la terrasse soit très attirante ; elle est baignée par le soleil été comme hiver. D’ailleurs, Karim songe à y ins-taller des chauffages extérieurs pour que ses clients puissent en profiter toute l’année. Pour les plus frileux, un écran devrait faire son entrée à l’intérieur d’ici fin 2009 et promettre de sacrées soirées foot. Sur la carte, le sauté de veau marengo fait bon mé-nage avec le tajine de canard, même si aucun des
deux ne peut rivaliser avec le Couscous Super Royal à 14 euros. La sélection de vins du Maghreb surprend par son originalité et le rapport qualité/prix reste im-battable : en quinze ans, le couscous n’a augmenté que de 50 centimes ! On peut y déjeuner pour 12,50€ en formule et y dîner copieusement avec une addition peu salée. Le plus du restaurant de la Goutte d’Or c’est la possi-bilité de privatiser l’espace le soir ; Karim peut recevoir jusqu’à 40 de vos amis pour fêter votre anniversaire sous le signe de l’Orient. Mais c’est juste un exemple, une idée quoi.
a la goutte d’or, 41 rue de la goutte d’or 01 42 64 99 16Ouvert du Lundi au Samedi11H30 à 15h et de 18H30 à 23HMétro : Barbès Rochechouart
a la goutte d’or Couscous de famille par Alexandra Silbert
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EBANOle Bon artisantexte noëLLe CorBefin-sChremPP / photo CéL i n e BarreLet
Vous qui fantasmez sur LE bijou unique, celui qui dort au fond de vos rêves, EBANo est pour vous ! Cette boutique-atelier nichée au 27 de la rue Durantin est l’écrin de bijoux et d’objets hmi-ethniques mi-futuristes, sorti de l’imagination d’un couple épatant : Milena Pesce et Hamath Sall.
Milena est italienne, chaleureuse et volubile. Hamath, né à Dakar, est attentif et réservé… Ils vivent et
créent ensemble depuis seize ans, et vous ac-cueillent avec le plaisir de ceux qui sont fiers et heureux de façonner de leurs mains des pièces uniques et splendides. Heureux aussi de mêler leurs voix, pour évoquer leur magnifique aven-ture artistique, celle qui les a réuni et continue de les faire vibrer.
Hamath : Notre envie de créer vient de très loin. Milena avait travaillé avec une jeune femme qui imaginait des bijoux, inspirés des parures africaines. Quant à moi, j’avais envie depuis très longtemps de reproduire des bijoux africains très anciens, qui font partie de ma culture. Forts de nos savoirs respectifs, nous avons décidé de partager nos idées et de réaliser nos propres créations, au cœur de ce Montmartre que nous connaissons depuis longtemps et qui a inspiré tant de créateurs !
milena : C’est aussi le résultat de notre
éducation et de notre culture. Nous avons beaucoup voyagé tous les deux, séparément, puis ensemble. L’élément déterminant a été, je crois, notre séjour à New York. C’est au cœur de la Grosse pomme que nous nous sommes dits « Pourquoi pas ? ». Nos sensibilités ont fusionné dans cet environnement favorable : dans la ville de tous les possibles, nous avons compris que nous pouvions créer ensemble. « Yes we can » selon la célèbre formule ! C’est d’ailleurs ce que l’on dit à ceux qui ont dans la tête un modèle précis, qu’ils ne trouvent évidemment pas. Tout le monde peur rêver et dessiner une bague ! Notre boulot, c’est de les aider à aller chercher en eux-mêmes l’expres-sion de leur envie. S’il s’agit d’un couple, on les fait parler d’eux, on leur demande ce qui symbolise leur union, et à partir de là, on décline cette idée jusqu’à obtenir le bijou dont ils rêvent…
Hamath : Celui ou celle qui pénètre ici, est déjà dans une démarche qui n’est pas celle de la grande distribution. Ensuite, si lui ou elle s’intéresse à ce que l’on fait, il est rare que la rencontre ne se fasse pas. Rue Durantin, les visiteurs voient des bijoux bien sûr, mais aussi des vases, des objets, puis des sièges étran-ges sur lesquels ils ont envie de s’asseoir…Ils posent des questions et découvrent alors l’étendue de nos créations. C’est une façon pour nous de créer le dialogue. Nous avons
accoucHeurs D’eNVies
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fait pas mal de meubles, sur mesure, pour des clients qui, de prime abord, étaient rentrés pour un bijou... Toute notre démarche est basée sur la rencontre avec celui qui pousse notre porte, pour l’inviter à laisser sortir des idées et des désirs dont il n’est souvent pas conscient. Nous sommes en quelque sorte des accoucheurs d’envies !
Leur création la plus folle…Une bague carrée imaginée par un architecte pour son amie, avec un assemblage super com-pliqué mêlant l’ébène, l’or et le corian* (*un mélange de poudre de marbre et de résine)
… La plus surprenante :Deux alliances pour un couple. L’une avec l’inscription « chaussure », l’autre avec « pour-quoi pas »…Deux inscriptions qui resteront à jamais un mystère !
Leur bague fétiche :La bague MH, en argent, faite d’instinct, c’est la bague qui les lie…
leur adresseEBANo Showroom-Boutique 27, rue DurantinTel : 01 42 51 71 29Ouvert du mardi au dimanche de 14h00 à 20h00
leur [email protected]
les prixBijoux : de 80 à 240 eurosVases et objets : de 170 à 240 eurosMeubles : de 350 à 1200 euros
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le Bon écolo
CouLEuR NATuRE !
Écologiste de la première heure, Enzo Da-gostino s’est lancé le pari de convertir les habitants du quartier à la peinture naturelle. Peintre professionnel, il ouvre sa boutique Terra Di Siena en 2003 au cœur du quartier Lamarck.
Sa rencontre avec les peintures naturelles lui vient de son Italie natale. « Là-bas, personne n’utilise la peinture chimique ». Ex-cédé de souffrir de maux d’esto-mac et de gênes respiratoires sur les chantiers, il s’est peu à peu converti à la peintu-re naturelle pour son plus grand bonheur. Et lorsque l’on en connaît tous les bienfaits, on le comprend. Composées de craie, de marbre, de chaux et d’huiles végétales (tournesol, colza, lin), l’ensemble de ses peintures, sol-vants ou enduits, ont des propriétés quasi médicinales comme le recyclage de l’air par photosynthèse ou des vertus antiseptiques et antiallergiques.Selon lui, les peintures chimiques sont une vé-ritable aberration, un poison en vente libre qui pollue non seulement l’environnement mais aussi la santé de ceux qui y sont exposés : « les peintures de notre intérieur ont de réelles
conséquences sur notre métabolisme ». Expert chaleureux et à l’écoute de ses clients, Enzo se consacre pleinement à sa passion et propose des services qui vont du simple conseil en magasin au diagnostic à domicile. De la ven-te à la pause de la peinture, il ne compte pas ses efforts pour, comme il le dit si bien « changer les choses à son échelle ». Même si pour lui « on ne compare pas l’incomparable », sachez qu’il
vous faudra compter environ 2 euros le mètre carré, soit un prix équivalent
à certaines peintures chimiques. Comme quoi, il suffit parfois
de peu pour faire entrer la nature chez soi ; et quand le beau rime avec le bon, les envies de déco jaillissent à foison !
terra di sienaSite : www.terra-di-siena.comTéléphone : 01 42 62 80 15Adresse : 3 rue DamrémontMétro Abbesses / Place de ClichyTél. 01 42 62 80 15
texte Chr iste LLe s imonutti / photo adèLe LeBert
Terra di siena
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DouCEuR Bio
texte Chr iste LLe s imonutti / photo adèLe LeBert
un dimanche après-midi d’automne, ren-dez-vous dans un petit et tout jeune salon de thé bio, rue Custine. une ambiance zen, chaleureuse et gourmande s’échappe de la vitrine où j’admire, non sans saliver, les pâtisseries 100% bio d’olivia, 31 ans.
Passionnée de pâtisserie depuis toujours, elle quitte il y a 3 ans son poste à responsabilités dans une banque et se lance le défi de devenir pâtissière professionnelle. Elle reprend alors le chemin de l’école (CAP Pâtissier) et celui des stages (Hôtel Maurice, Delicabar, Bread and Roses entre autres) jusqu’à ouvrir en juillet 2008 son propre salon de thé bio pour le plus grand plaisir des habitants du quartier.
C’est en cherchant des alternatives au chimique saccharose pour sucrer ses gâteaux qu’Olivia a rencontré le bio. La suite, c’est une affaire de goût « Les produits bios ont tellement plus de goût qu’ils se sont vite impo-sés dans mes recettes ». Et depuis, elle n’utilise plus que des ingrédients 100% naturels qu’elle va directement chercher chez les producteurs. Pour preuve, son établissement est le seul à Pa-ris à avoir reçu la certification Qualité France.
Particularité de son salon, une vitre entièrement transparente sépare la salle du laboratoire de pâtisserie. Amusant et rassurant de voir la maî-tresse des lieux officier pour nous préparer de bons gâteaux. Olivia propose également des services person-nalisés tels que la préparation de gâteaux à emporter personnalisés (comptez en moyenne 5 euros la part) et des entremets sur mesure
qu’elle crée en fonction des goûts de ses clients.
On déculpabilise parce qu’ici, la gourmandise est tout sauf un vilain défaut. Quand c’est bio, c’est forcément bon ! Alors on craque pour le cookies chocolat noisette, le financier à la pistache ou en-
core le cake à la carotte.
Mention spéciale pour le chocolat chaud maison au doux parfum d’en-
fance et pour la tarte aux pommes vertigineuses qui régale autant les yeux des curieux que les papilles des gourmands.
autrement sucré15 rue CustineTel. 01 42 64 92 65
auTremenT sucré
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le Bon look Baby cryphoto ameLi e ChassarY ameliechassary.com / style anthonY Le e Watson
aLexis peintre www.alexisdubois.mosaicglobe.com
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Robe et ceinture Aeschne pour ANISANiS : Atelier boutique19 rue Houdon 75018 Pariswww.fredperry.com
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le Bon arttexte j ean-BaPtise v i e i LLe / photo PhotoCtet http://photoctet.deviantart.com/
Alex Beaupain Résident discret des Abbesses, l’élégant compositeur des Chansons d’amour donne cet automne quatre concerts intimistes aux Trois Baudets. Rencontre avec un amoureux de la capitale.
Dans les chansons d’Alex Beaupain, les après-midi pluvieux languissent sur la Bastille, l’ab-sence hante le parc de la Pépinière, les ivresses nocturnes se traversent entre Montparnasse et Château d’eau. Une musique foncièrement pa-risienne ? « Mes chansons sont d’abord intimes et autobiographiques » répond le chanteur, assis à la terrasse d’un café à deux pas de la place Pi-galle. « Je ne me suis jamais dit que j’allais faire mon « A Paris » comme Francis Lemarque. Mais pour parler de ma vie, il est naturel pour moi d’évoquer les lieux qui m’entourent ». Césarisé en 2008 pour la bande originale des Chansons d’amour de Christophe Honoré, ce Bisontin d’origine avait 18 ans quand il a rejoint la ca-pitale pour la première fois. Seize ans plus tard, son émerveillement est intact. « Je suis toujours autant épaté par cette ville. Ça doit être parce que je ne suis pas d’ici. »
Après avoir arpenté la rive droite, le musi-cien a posé son strict minimum – un piano, un micro, un casque – dans un petit appar-
tement du 18e. Un coup de cœur ? Plutôt un concours de circonstances : une colocataire en partance, deux mois pour trouver un toit, et un logement qui se libère rue des Abbesses. Son principal avantage : donner sur une cour intérieure. « Dans cette rue, pour faire de la musique, c’est obligatoire sinon, avec les fanfares, c’est l’enfer ! ». Malgré le voisinage prestigieux, le chanteur goûte peu au folklore montmar-trois. « Les Abbesses, c’est extrêmement touristi-que, le moindre croque-monsieur est hors de prix » proteste-t-il, faussement fâché, avant d’écla-ter de rire. « C’est atroce, je suis entrain de dire du mal de ma rue ! Non, j’habite un immeuble très sympa, d’ailleurs ma concierge est adorable. » Ouf. Le chanteur se dit volontiers asocial, ravi de n’avoir à croiser personne qu’il connaît dans l’immensité parisienne. Ses amis, pour-tant, ne sont jamais très loin, du côté des rues Ordener et Damrémont. Il les retrouve au Pe-tit Caboulot, place Jacques Froment. Ou aux Taulières, «un bar très sympa tenu par deux filles». Le chanteur assure qu’il vit dehors, tou-jours chez l’un ou l’autre. « Mon appartement, ce n’est qu’un dortoir » résume-t-il.
Il y compose actuellement les chansons de son troisième album. « Ça se passe de façon totale-ment spontanée et instinctive. C’est quand je fais
Paris Vu De l’iNtérieur
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une musique de film que je suis obligé d’avoir une hygiène de travail. » Les amis de passage sont son premier public. Parmi eux, bien sûr, Christophe Honoré, collaborateur fidèle pour qui Alex Beaupain a déjà signé six bandes ori-ginales. La dernière en date est le «score» am-ple et romanesque de Non ma fille, tu n’iras pas danser. Vingt ans d’amitié leur épargnent désormais toute complaisance : « Il n’a aucune indulgence avec moi, et je le prends très bien. Quand une composition lui plaît, il dit simple-ment « ça marche ».
Le metteur en scène ne sera sans doute pas très loin, le 12 décembre, quand son compo-siteur fétiche conclura aux Trois Baudets une série de quatre concerts thématiques autour de ses œuvres. Le soir de la dernière, il conviera son arrangeur Frédéric Lo pour revisiter Les chansons d’amour et la mélancolie pop de son deuxième album, 33 Tours. Dans l’intimité de la salle, avec une poignée d’invités surprise autour du piano, Alex Beaupain devrait se sen-tir un peu chez lui, à l’heure où s’agite la rue des Abbesses.
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les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier
comptoir JoffrinLes bijoux à LA noce
Le bijoutier Comptoir Joffrin fête ses noces de diamant et s’offre une nouvelle boutique au bas de la rue Lepic.
Nombreux sont les Montmartrois qui depuis 60 ans demeurent fidèles à cette bijouterie-horlogerie-joaillerie, située 28 rue Hermel. Déjà trois générations que qualité, sérieux et tradi-tion sont les mots d’ordre de cette boutique et Mireille Clepkens ne compte pas déroger à la tradition de ses aïeuls. Lorsque son grand-père Alfred Contarel ouvre ses portes dans le 18e arrondissement, il apporte au quartier le savoir-faire de ces métiers exigeants. Il propose déjà différents services de réparation sur les horlo-ges, les montres et les bijoux. Et si se marier est un rêve, le Comptoir Joffrin l’a bien compris en créant sur-mesure des bijoux uniques, des anneaux magiques.
Plusieurs décennies se sont écoulées et le 9 octobre 2009, le Comptoir Joffrin offre aux Montmartrois sa nouvelle bijouterie-horlogerie, non loin de la précédente, au 5 rue Lepic. Cette nouvelle boutique, jeune et lumineuse, attire tout de suite l’œil. Un fond vert, des néons roses bonbon, et nous voilà transportés dans une am-biance chic et design, très parisienne.
De larges vitrines encastrées nous invitent à une visite guidée, que les conseillers qualifiés savent rendre fascinante.Alors en attendant vos propres noces de dia-mant, le Comptoir Joffrin vous invite à décou-vrir au cours de démonstrations exceptionnel-les, le métier de tailleur de pierre précieuse. Un professionnel sera présent toute la journée du 28 novembre rue Hermel et du 29 novembre rue Lepic afin de vous expliquer comment on taille le diamant et comment on facette la pierre qui viendra ensuite orner votre alliance.
Le pari de Mireille et Christian est réussi : Cette nouvelle boutique moderne et colorée donne une seconde jeunesse à l’enseigne tout en ga-rantissant le professionnalisme et la qualité qui ont fait du Comptoir Joffrin un nom du 18e ar-rondissement. Alors n’hésitez pas, pour lui pas-ser la bague au doigt. Clément SEHAN
Comptoir Joffrin28 rue Hermel, Métro Jules Joffrinet 5 rue Lepic, Métro BlancheTél. 01 46 06 40 25http://www.comptoirjoffrin.fr/
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les bons shops
le sQuare De marcaDetRestAuRAnt
une terrasse où l’on peut bien manger et fumer en toute tranquillité, été comme hiver ? Suivez-moi, c’est par ici.
A deux pas du métro Guy Moquet, lorsque l’on passe la porte du restaurant, on découvre en réalité une véritable galerie d’art. Aux murs s’exposent diffé-rentes toiles et photographies tandis que dans son assiette à dessert, on peut contempler, avant de déguster, le délicieux Spécial « square ». Ce soufflé aérien accompagné de sa boule de glace vanille allie subtilement chaud et froid. Un régal testé et approuvé par le Bonbon. Cependant, le Square de Marcadet c’est avant tout la nouvelle carte d’hiver et son menu à 24 euros qui propose une cuisine aussi traditionnelle que surprenante, différents woks dès 11 euros, mais également une dizaine de cocktails (dont le mystérieux Austin Powers d’Annabelle) à partir de 5 euros, le tout à savourer et à siroter, en amoureux ou entre amis, sur la terrasse. Soyez les premiers à vous installer sur la terrasse qui sera bientôt la plus convoitée du quartier. Clément SEHAN
Le square de Marcadet227 bis rue Marcadet, Métro Guy MoquetTél. 01 53 11 08 41www.lesquaredemarcadet.com
le Dealer shoPPing
Cécilia tient une de ces boutiques qui donnent envie d’y rester. Passez vite la porte de ce Dea-ler, qui s’il ne propose rien d’illégal pourrait bien vous rendre accro à son univers rétro.
Cécilia a deux vies et deux passions, la mode et la musi-que. Elle a travaillé avec les plus grands dans le monde du disque pendant 25 ans. Bowie, Cher, Dave et Eric Clapton veillent aujourd’hui sur sa boutique, qui réunit élégamment le vintage des années 60 à 80 et du neuf, à des prix très abordables. On trouve sur les portants un arc-en-ciel psychédélique de robes lamées (de 20 à 49 €), de chemises à carreaux (15 €), de foulards et de ceintures (5-15 €) et robes et manteaux. Cette foule nostalgique se mèle à une pléiade de griffes prometteu-ses (Nümph et Religion ou encore StoneAged). Encore un bon point pour ce coup de coeur du Bonbon quand Cécilia innove en unissant chic et musique autour des ApéroShopping chaque trimestre. Les Dj’ettes Marie DS et les Frangipanes ont régalé une centaine de per-sonnes pour le premier anniversaire de Dealer. Prochain rendez-vous en février, à ne pas rater ! Anahi PALACIOS
Cecilia Mordechai15, rue LapeyrereTel : 01 46 06 44 88 / 06 71 62 15 80M° Jules Joffrin (L.12) Voir Bonbon Page centrale
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texte juLi en Chavanes / photo PasCaLe Lourmand
la Bonne dame
Mimi de Montmartre
une adorable créature féline rode sur les pentes de la Butte. Elle ne se révèle qu’à la nuit tombée, au son des guitares endia-blées. Quand sixties rime avec sexy, Marie la sage devient Mimi de Montmartre…
«Miaouuuuuu…. » ça commence félin. Elle n’est pas encore sur scène, les spectateurs ronron-
nent déjà de plaisir. La guitare se met à chan-ter, saxo sexy, riff rockabilly. Et elle apparaît. Jupe longue et fendue, chemisier bleu lové sur le corps, talons voltigeurs, peau diaphane, lèvres pourpres, cheveux sombres. Mimi de Montmartre est là. En « beatnick girl » par-faite, savant mélange de Juliette Gréco 60’s et Dita Von Teese. Ca ne dure pas. Le saxo grim-pent d’un ton, Mimi tombe le haut, dévoi-lant soutien gorge rouge pailleté. Le gang des « Loud Mufflers », les « pots d’échappements hurlants », grogne de bonheur. Mimi danse, la jupe s’envole, un voile glisse entre ses jambes. Puis elle dévoile deux charmants pompons agrippés à ses seins. Les cuivres montent en-core, notes charnelles. Les pompons tournent comme des toupies, mouvement hypnotique. Comme un regard pénétrant, les seins de Mimi toisent une foule sous leur charme. Ne croyez pas qu’elle s’offrira jusqu’au bout. Le mystère fait partie du jeu. Le coup de grâce de Mimi, c’est quand elle disparait, gardant pour un seul ce qu’il reste de corps à dévoiler. Derrière la scène, costume et nudité s’effacent. Mimi redevient Marie. Et le jour se lève…C’est dans sa tanière au pied de la Butte qu’on la retrouve. Depuis 2002, elle vit avec son com-
pagnon du côté de Brochant. Petite provinciale débarquée de Perpignan un an plus tôt, Paris fut une révélation. La possibilité d’explorer enfin totalement les univers qui la fascinaient depuis l’enfance. « J’ai toujours été attirée par le rock, la littérature et le cinéma 60’s. Mais le grand choc, c’est Bettie Page. J’avais une quinzaine d’années quand je l’ai découverte. Ca a changé ma vie. » Dans les années 50, la mythique pin-up ex-plose les codes du mannequinat. Elle pose sans tabou et s’amuse avec le fétichisme. Une image révolutionnaire qui va nourrir l’underground féministe dans les années 80. Marie en parle avec des étoiles accrochées aux yeux. « Bettie garde une part d’innocence, de rêve. Sa beauté est troublante, forte et fragile à la fois. » Elle se plonge dans les livres à la gloire de la belle. Une passion qui n’est pas exclusive : tout ce qui se rapporte à cette culture l’intéresse. Son appartement est un véritable musée, vivant et coloré. Une affiche de « Faster Pussycat ! » de Russ Meyer, un livre sur la sexualité des papes, une vitrine à la gloire de Spider-Man… En 2000, nouvelle révélation : à Los Angeles, la troupe burlesque du Velvet Hammer réveille le mythe Bettie Page. Marie veut rejoindre cette scène : « la dernière marche vers l’accom-plissement. » A Paris, elle rencontre les « Loud Mufflers », groupe de passionnés de voitures et de rock. Mécanique, tatouages, guitares. Elle se sent bien parmi les siens. L’amour de Fred, son compagnon, lui donne confiance. Marie est prête. Un soir de 2005, elle ôte sa chrysa-lide et révèle la féline : elle devient Mimi de Montmartre sous les regards de ses amis éba-
rock’N’roll effeuilleuse
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his. « Je crois qu’ils ont été impressionnés ! Ils ne s’attendaient peut-être pas à ce que ce soit aussi travaillé. Mais nous avons beaucoup répété avec Fred. » C’est une histoire d’amour que dévoileMimi. Dans les coulisses, Fred encourage, ins-pire, prépare la bande son et coud même les costumes ! « Sans lui, je ne pense pas que j’aurais osé. Il est l’âme de Mimi. » Sur scène, Marie s’oublie : « ce n’est pas moi qui me dénude, c’est elle ! Elle me protège. Mimi a sans doute rendu Marie plus forte. » Depuis, les numéros se sont enchainés, à Paris, en France, à l’étranger. Rome, Londres, Milan, Valence… Mimi s’est fait un nom dans un monde Néo Burlesque en pleine explosion. Quand Mimi s’effeuille, c’est toute une culture qui danse, drapée dans le costume d’une femme forte, magique, divi-nisée. L’apparat sert la nudité, il n’est pas ac-cessoire. « Quand je descends dans le public, les hommes s’écartent, presque intimidés ! » Mimi
est puissante, mais elle ne tuera pas Marie. Elle reste son double nocturne, pas plus. Dans la journée, Marie a un métier très classique qui nécessite la discrétion. Le mystère fait partie de son costume. Pour la voir apparaître, attendez la nuit... le myspace de mimiDates, vidéos, contact :www.myspace.com/mimi_de_montmartre ses adressesLes Corsets de Montmartre 1 rue Marcel Sembat Le Musée de l’érotisme 72 boulevard de ClichyLe Cimetière de Montmartre (« pour la balade et les chats ! »)20 avenue Rachel
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le casse BonBontexte juLi en Chavanes / photo dam i en BouChard (fête de la goutte d’or 2007)
Les subventions accordées aux associations sont en baisse constante. une situation qui me-nace celles qui œuvrent à la Goutte d’or. Consé-quence : de nombreux projets avortés, des em-plois non pérennisés et une situation sociale dégradée.
La Goutte d’Or vit des heures pénibles. Ces derniers mois, deux décès ont endeuillé le quartier. Deux jeunes hommes à l’aurore de leur vie ont été emportés par une violence
encore trop présente. La fête de la Goutte d’Or qui devait avoir lieu en juin a été annulée à la suite de ces évènements. Ce jour là, une sourde tension ré-gnait devant l’église St Bernard. C’est dans ce climat tendu que le précieux tissu associatif tente de sur-vivre et de protéger une popu-lation affectée. Mais la couverture mena-ce de disparai-tre. Prises à la gorge par une politique qui marche à reculons, les as-sociations sont au bord de l’asphyxie. Pierre Vergnolle, coordinateur des associations de la Goutte d’Or et directeur de la Salle St Bruno, témoigne : « certaines subventions sont figées depuis plusieurs années. D’autres, notamment celles de l’état, sont claire-ment à la baisse. La situation devient dramatique, certains associations sont au bord de la fermeture. »
Que proposent-elles ces associations ? Simplement le nécessaire : soutien scolaire, alphabétisation, ac-compagnement professionnel, matériel informatique, ateliers pour jeunes, activités sportives… Ce qui peut sembler banal ailleurs a des allures d’extraordinaire à la Goutte d’Or. C’est à la fin des années 70 que les plus anciennes ont vu le jour. « A la demande des habitants et grâce à leur mobilisation » raconte Christine Desert, directrice du centre social Ac-cueil Goutte d’Or. « C’est ainsi que cela doit fonc-tionner : du bas vers le haut. Pas dans le sens in-verse. » Aux bonnes volontés venant de la base ont succédé les appels d’offre et la loi du marché. « Cela pose aussi des soucis aux niveaux des emplois. » analyse Lydie Quentin directrice des Enfants de la Goutte d’Or. « Les associations emploient beaucoup
de gens du quartier. Or, ces der-nières années, ils sont
malheureusement de moins en moins nom-breux. » L’as-phyxie éco-
nomique a un impact humain
terrible : « Nous nous sentons totalement déconsidé-
rés. Le moral est atteint. La situation ne cesse de se dégrader. » Pierre Vergnolle conclue : « C’est un choix politique. On préfère installer des caméras de vidéo surveillance…. » Filmer l’engrenage plutôt que tenter de le stopper. Il faut saisir les mains tendues par les associations. Avant qu’il ne soit trop tard.
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le Bon astropar j ean m iCheL Pote L 06 81 12 54 58 / astralcoach.blogspot.com
scorpion 24 octobre / 22 novembreMot-clé magnétisme Le soleil entre en scorpion le samedi 24 octobre et y demeure jusqu’au 23 novembre 2009. Les valeurs de ce signe sont au positif : la téna-cité, le sens tactique, au négatif : la destruction, l’emprise, la rancune. Ce signe est gouverné par deux planètes Pluton (la transformation) et Mars (l’action), qui seront à étudier principalement en positions et maisons dans le thème de naissance.Il est le deuxième signe d’eau dans l’ordre zodiacal (comme le Cancer et les Poissons) avec qui les affinités sont nombreuses. Ce mois-ci le soleil vous redynamise mais l’agressivité est présente (carré Mars), ne soyez pas direct et tentez d’analyser avant d’agir. Amour des tensions peuvent parasiter votre relation dans le couple, sachez prendre du recul, votre sens analytique vous aidera à y voir plus clair.Santé soyez zen et cool (difficile pour ce signe plutôt angoissé) le yoga, la méditation ou la natation peuvent vous aider.
belier Du 22 mars / 21 avrilVotre planète MarsMot-clé l’actionCe mois-ci, Mars votre planète, se situe en signe ami, le Lion. Cette position vous stimule et vous incite à agir sur tous les plans.Amour c’est le temps de la reconquête. Rien ne vous résiste. Soyez toutefois attentif aux désirs de l’autre.Santé la pratique d’un sport d’endurance est conseillée sous cet influx de Mars.
taureau 22 avril / 22 maiVotre planète VénusMot-clé la possessionAmi Taureau, ce mois-ci les énergies cosmiques sont contre vous. Est-ce à dire qu’il ne faut rien faire ? Peut-être, car vous n’avez pas les cartes en mains (pour le moment !). Votre patience légen-daire sera votre principal atout.Amour «plan-plan», c’est le qualificatif que vous donnez à votre relation, soyez plus calme, l’empor-tement n’est pas votre «truc».Santé problèmes ORL en vue (inflammation à cause de Mars en lion), avez-vous pensé à l’homéo-pathie par exemple ? Cette médecine douce sera une précieuse alliée.
gemeauX 22 mai / 22 juinVotre planète MercureMot-clé la communicationUne période importante professionnellement parlant, contacts et projets sont favorisés sous ces aspects cosmiques chanceux. Mars vous pousse à l’action, Jupiter (planète de la chance) et Neptune (planète de l’intuition), vous aident à concrétiser vos projets.Amour Bonne nouvelle, une rencontre impor-tante pour les célibataires peut se produire. Pour les couples, un peu de piment et de feu cimentera votre relation.Santé hyperactivité, à compenser par la pratique d’un sport, tennis, ou l’introspection ou encore la lecture.
cancer 23 juin / 21 juilletVotre planète la LuneMots-clés famille et intuitionLe soleil en Scorpion vous galvanise. Ce signe ami vous attire et vous guide vers les sommets. Sachez toutefois revenir vers les fondamentaux, la famille ! Cette valeur cardinale qui vous rassure sera votre havre de paix.Amour la passion sera au rendez-vous (le soleil Vénus et Mercure sont en Scorpion, magnifique trigone à votre Soleil en Cancer). Une rencontre troublante vous bousculera.Santé bonne énergie, pensez à vous détendre ou à recevoir vos amis.
lion 24 juillet / 23 aoûtVotre planète le Soleil Mot-clé créationMars, planète amie transite votre signe pour quelques semaines. L’énergie revient après une «période tristounette» (due à Mars en Cancer). Vous revenez dans le jeu et rien ne vous résiste. Toutefois, attention, car le dispendieux Lion pourrait voir son capital fondreà toute vitesse. Un Lion averti…Amour vous couvrez de cadeaux et d’attentions l’être cher, bravo, mais éviter l’autoritarisme dans votre relation.Santé le dos peut poser problèmes, ainsi que le système cardiaque.
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le bon signe
vierge 24 août / 23 septembreVotre planète MercureMot-clé analyseSaturne (planète de rigueur, de tristesse, mais aussi de maturité, de responsabilité) vous quitte après plus de deux années de présence. C’est un peu de légèreté que l’on retrouve (mais pas de l’insou-ciance). Pluton en signe ami (le Capricorne) vous aidera à construire dans le temps cette mue si pro-metteuse pour vous, Vierge, qui êtes en constante quête d’analyse et de savoir.Amour votre réserve actuelle sera bousculée par une rencontre marquante avec un Scorpion par exem-ple, qui pourrait vous sortir de la torpeur passée.Santé oxygénez-vous et sortez, le grand air vous régénère.
balance 24 septembre / 23 octobreVotre planète VénusMot-clé harmonieSaturne (planète de rigueur, de tristesse, mais aussi de maturité, de responsabilité) quittant la Vierge entre dans votre signe pour deux années qui seront cruciales. Sous cet aspect particulier, rigueur, res-ponsabilités, ainsi que remises en question seront au programme.Amour le couple peut être, soit revisité, soit remis en question, pour le ou la célibataire, une rencontre avec une personne plus âgée pourrait se produire.Santé sans être alarmiste, un check-up serait à envisager.
sagittaire 23 nov. / 22 déc.Votre planète JupiterVos mots-clés connaissances, voyages, ouverture.Avec Mars en transit dans le signe du Lion, signe ami du Sagittaire, les projets redémarrent, avec une ouverture sur l’étranger, voilà qui mettra en joie l’éternel voyageur que vous êtes. Après avoir été chahuté par Uranus (le bouleversement) et Saturne, la rigueur, vous retrouvez votre joie de vivre.Amour après les bouleversements subis (dus à Ura-nus et Saturne), vous cherchez un nouvel équilibre que vous pourriez trouver dès le mois prochain.Santé Une alimentation plus équilibrée serait la bienvenue, votre philosophie de vie étant en partie le sport, je ne saurais trop vous conseiller cette valeur refuge.
capricorne 23 déc. / 20 jan.Votre planète SaturneMot-clé ambitionPluton (planète de la transformation et de la remise en question) transite votre signe jusqu’en janvier 2024 !!! Que de chamboulements en vue pour ce signe de terre réaliste qui saura s’en sortir haut la main, grand batailleur que vous êtes par essence.Pour ce mois de novembre, les projets de toutes sortes sont favorisés.Amour Vénus et Mercure vous donneront légèreté et enthousiasme, deux états plutôt inhabituels pour le sérieux Capricorne.Santé là encore, un petit check-up est conseillé, simplement pour faire le point.
verseau 21 janvier / 19 févrierVos planètes : Uranus et SaturneMot-clé indépendanceUne partie des énergies cosmiques joue contre vous (Soleil/Mercure/Vénus) et surtout vous subissez l’opposition de Mars (en Lion) qui vous incite à l’extrême prudence sur tous les plans, hormis le dernier décan du signe qui bénéficie de la manne céleste du merveilleux Jupiter (planète de la chance) et Neptune (mysticisme et intuition) qui vous soutiendront dans cette épreuve martienne. Amour vous connaîtrez des jours meilleurs dès le mois prochain car, pour l’instant, affectivement vous n’avez pas la main.Santé évitez surmenage et bricolage, vous pourriez, sous cette influence martienne, vous brûlez. Mais aussi, évitez discussions et disputes.
poissons 20 février / 21 marsVotre planète NeptuneMot-clé intuitionLes planètes en transit en Scorpion Soleil/Mercure/Vénus vous mettent en joie, envie de bouger, d’aimer, de voyager. Après le tumulte cosmique (Uranus le changement, Saturne la rigueur), vous retrouvez la béatitude. Amour bonheur, allégresse, appétit, rencontres amoureuses sont au programme, profitez-en.Santé rien de particulier, toutefois, chez les pois-sons, il faut surveiller sa ligne.
Jean-Michel POTEL / astralcoach.blogspot.com
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le conte est Bontexte john Panda / photo anto ine faLgueroLLes
Le jour où je me suis non-marié…Au Bonbon, on n’hésite pas à se lancer dans d’ambitieuses enquêtes de terrain. Votre serviteur a infiltré une cérémonie païenne qui s’est déroulée le 11 octobre dernier en plein cœur des Abbesses : les non-maria-ges. N’écoutant que son courage, il s’est fait passer pour l’un des participants, entraînant dans son sillage sa bien aimée. Qui n’en de-mandait peut-être pas tant.
« Chérie, tu veux pas te non marier avec moi ? » Bien sûr, y’a mieux comme annonce. Le côté « lol »
de la démarche est peut-être pas évident. « Comment ça me non marier ?? Ca veut dire que t’envisage pas une seconde de m’épouser ??! » Hou-la... Bon, rattraper le coup : « Mais non, c’est pour faire un article pour le Bonbon ! C’est juste une blague, on a va se la jouer infiltration. Bien sur que j’ai envie de t’épouser en vrai. Mais pas de suite, de suite. Si ? » Légère inquiétude tout de même. « Ouais, bon, ok. C’est quoi ce truc ? » C’est parti pour une bonne session de gonzo
journalisme en dentelles ! Depuis 3 ans, la fête des vendanges de Montmartre est ponctuée par une cérémonie qui célèbre une grande figure de la Butte : Georges Brassens. A la base de l’évènement, il y a Marie-Rose Garnieri de la Librairie des Abbesses. C’est elle qui a proposé au maire de l’arrondissement Daniel Vaillant une cérémonie hommage au poète autour de sa célèbre chanson « La non demande en ma-riage ». Demande acceptée ! Ou devrait-on dire « non demande » ? Bref.
Trois ans plus tard, monsieur le maire a toutes les raisons de se réjouir de sa décision. Ce di-manche 11 octobre, il est solidement installé sur un autel plus vrai que nature disposé sur la place des Abbesses. Tapis rouge, huissier en queue de pie et le maître des lieux en bout de piste, au sommet de trois grandes marches. Autour, la presse se presse, se flash, se crépite, s’insulte parfois. Diable, c’est impression-nant ! Ma mie, qui rumine depuis plusieurs semaines mon étrange proposition, se deman-
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Le jour où je me suis non-marié…
de si c’est vraiment une blague. « Heu… t’es sûr ? » Face aux doutes, le gonzo journaliste fonce ! La famille, d’abord convoquée histoire de faire un ghetto bordel au moment fatidi-que, a été renvoyée à la boutique. « Mais oui, t’inquiètes pas, c’est juste pour faire un papier. Rien de plus. » Réponse uppercut : « Ha ben c’est gentil ! Merci ! » Décidément. Autour de l’autel, des dizaines de couples attendent la bénédiction de Brassens. L’air est léger. Syl-vain et Orely fêtent l’évènement avec leurs amis. Orely est aux anges : « C’est une fête de l’amour ! On revient à l’essentiel de l’engage-ment, sans le côté institutionnel. C’est très agréa-ble. » Bien joué Marie-Rose. Avec Brassens, les couples retrouvent un peu de la légèreté
qui fait défaut à l’époque. Pas étonnant qu’ils soient si nombreux à vouloir s’engager… sans engagement. Bon, c’est le moment de passer à l’action. Vite, avant que ma miss ne s’enfuit en courant. Nous voilà sur le tapis rouge. Bon sang, j’aurais du picoler. Jamais de gonzo sans picole, c’est la règle. Ma non promise frôle la syncope. « J’ai pas envie heu… J’te préviens, pas de blague devant le maire hein ! Pas de jeu de mot foireux ! C’est quoi la phrase déjà... » Trop tard. On y est. Enfin, le micro. Je la regarde. Elle est belle. Elle sourit. Sérénité. « J’ai l’hon-neur de ne pas te demander ta main… » Elle : « Ne gravons pas nos noms au bas d’un parche-min… » C’est pas si mal finalement. Lune de miel ? Elle a dit oui...
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les Bons petits diaBlestexte / photo Cam i LLe dutr i eux
Courir à la sortie du bureau, sauter dans un bus et récupérer ses enfants à la sortie de l’étude, voici le quotidien de la plupart des parents. Plus de contrainte d’horaires ni d’emplois du temps grâce à Chantal Main-guené et la structure Môm’artre, qu’elle a créée en 2001.
LIl est 16h30. Les animateurs écument les écoles du quartier et récupèrent les en-fants. Direction Môm’artre, mi-atelier d’ar-
tiste mi-salle de jeu. Une quarantaine de têtes blondes envahit les lieux. Le rituel est rôdé : les cartables s’entassent, les enfants se lavent les mains avant de se précipiter vers les tables du goûter. Au menu, céréales et fruits. Les adultes se promènent et prennent le temps de discuter de la journée : un vrai moment de détente. Mais les choses sérieuses commencent : c’est l’heure des devoirs. Un peu plus tard, on range cahiers et crayons. Tous les soirs, 3 ateliers différents sont organisés. Fanny, l’une des animatrices, ex-plique : « Nous sommes tous des artistes. Le but est vraiment de proposer aux enfants un éveil
artistique. » Épaulée d’intervenants extérieurs, cette équipe dynamique renouvelle ses ateliers : green graffiti sur gazon, poupées russes en terre cuite, théâ-tre d’ombres… A la fin de chaque session, qui dure environ 7 semaines, un grand buffet festif est organisé : les familles y découvrent les œu-vres des artistes en herbe et en profitent pour partager un moment de dialogue avec l’équipe.
Un endroit de détente, de partage et de créa-tivité qui vaut le détour. Un regret, toutefois : Môm’artre reste la seule structure de ce genre à Paris. Un exemple à suivre…
môm’artre 2 rue de la Barrière blanche
Tél. 01 42 28 82 27www.momartre.com
Mom’artre L’enfance de l’art
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les bons petits diables
Fi des clowns avec maquillage outrancier, grands gestes et verbe trop haut… Voici Miss Loulou, une drôle de clownette qui va changer les choses !
Une espèce de mélange entre Fifi Brinda-cier et Mary Poppins : de la première, elle tire sa drolatique chevelure de feu, ses
énormes chaussures et ses tenues bariolées. Elle a emprunté à la seconde la valise magique qui lui sert de maison, de lit et de malle aux trésors.Dominique Lannes, créatrice et interprète de la Miss, confie : « Son univers est un monde ludi-que où tout est prétexte à jouer. Elle a tout un fatras d’objets hétéroclites qui appartiennent au quotidien mais sont détournés pour faire rire, rêver, surprendre… »Notre Miss Katastrophes annonce les couleurs dès le début : sur une scène parée de mille atours, elle mime, joue et amuse. Au milieu de tournesols géants, elle entraîne son public dans un monde tendre et poétique.Un croco gourmand et un coq danseur de rock
lui servent de compagnons de tribulations. C’est ainsi qu’elle transforme le quotidien en une far-ce à rebondissements. Sa féerie contamine un jeune public pourtant exigeant. Aux aguets, ils interpellent leur nou-velle amie. Le spectacle devient interactif, mais sans mièvrerie et les adultes adorent : « Voir leurs petits prendre du plaisir les réjouit. Mais les clins d’œil en direction des adultes sont toujours présents et je réussis souvent à les embarquer à leur tour dans mes aventures », explique Dominique.« Avec une volonté farouche de tirer les en-fants vers les adultes et de ramener ces der-niers un peu vers l’enfance », l’étonnante Miss Loulou est une invitation au voyage imaginaire. A déguster en famille sans modération.
jusqu’au 29 novembre au sudden théâtre14 bis rue Sainte Isaure 75018
Tél. 01 42 62 35 00
LoulouJoyeuse Clownette
Miss
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concert théatre / spectacle
le Bon agendaagenda des manifestations culturelles
01/11 12ème Festival paris Banlieues
tango Trois Baudets
Du 03/11 au 07/11 Que ta volonté soit
fête
Lavoir Moderne
03/11 easy star all-stars Elysée
Montmartre
03/11 stéphane cadé Trois Baudets
03/11 Kitsuné Maison en vrai ! La Boule
Noire
04/11 Karen lano La Boule Noire
04/11 la Veuve Moustache Trois Baudets
a partir du 05/11 constance, Je suis
une princesse bordel ! Théâtre Galabru
a partir du 05/11 smoking, no
smoking
Manufacture des Abbesses
05/11 nuit des 6 arts La Loco
05/11 soirée Boutiques sonores Trois
Baudets
06/11 carole Masseport Centre Musical
Barbara Fleury Goutte d’Or
Du 06/11 au 07/11 Festival les Inrocks
La Boule Noire
06/11 nuits populaires Trois Baudets
06/11 epica Elysée Montmartre
06/11 ebony Bones La Cigale
06/11 Frix Quartet L’Olympic Café
07/11 la roux La Cigale
07/11 epica Elysée Montmartre
07/11 le bal Elysée Montmartre
Jusqu’au 08/11 noussou la dernière
victime
Théâtre Sudden
Du 09/11 au 30/11 Jp nataf La Boule
Noire
09/11 antiflag / alexisonfire
Elysée Montmartre
Du 10/11 au 29/11 le cirque des
Mirages
10/11 pete rock & c.l. smooth
Elysée Montmartre
11/11 30 seconds to Mars
La Cigale
10/11 Jazzeffiq Jam party
Elysée Montmartre
10/11 the rifles La Boule Noire
11/11abingdon Boys school La Loco
Du 12/11 au 14/11 Zaza Fournier
La Boule Noire
12/11 calvin harris Elysée Montmartre
Du 13/11 au 14/11 Festival licences X
Lavoir Moderne
14/11 riverside La Loco
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— 51
15/11 herman Düne La Cigale
16/11 raul Midon La Cigale
a partir du 17/11 le jardinier de la Mer
rouge
Théâtre Galabru
17/11 eiffel La Cigale
17/11 Vieux Farka touré La Boule Noire
18/11 rupa and the april Fishes
La Boule Noire
18/11 Monsters of folk Elysée Montmartre
18/11 patrick Watson La Cigale
19/11 Igit et la communauté du petit
monde
Lavoir Moderne
19/11 ping Machine + Big Four
L’Olympic Café
19/11 ladylike Dragons La Boule Noire
19/11 Kent La Cigale
19/11 Kirlian camera La Loco
20/11 skunk anansie Elysée Montmartre
20/11 carmen Maria Vega La Cigale
21/11 Grizzly Bear La Cigale
21/11 chinese Man Elysée Montmartre
21/11 le bal Elysée Montmartre
Jusqu’au 21/11 Madame Moucha
Beurre
Trianon
24/11 Gérard Darmon La Cigale
Du 25/11 au 19/12 Viol, d’après
shakespeare Lavoir Moderne
25/11 les Mauvaises langues La Boule
Noire
27/11 telerama dub festival 2009
Elysée Montmartre
27/11 Youssoupha la cigale
28/11 Vents d’ale la Boule noire
28/11 hugh coltman la cigale
28/11 Manu elysée Montmartre
Jusqu’au 29/11 Miss loulou Théatre
Sudden
29/11 the congos elysée Montmartre
29/11 trepalium la loco
30/11 sonata artica Elysée Montmartre
Jusqu’au 31/12 Isabeau de r.
Théâtre de Dix Heures
Jusqu’au 31/12 Vérino Théâtre de Dix
Heures
Jusqu’au 31/12 elisabeth Buffet
Théâtre de Dix Heures
le Bon agendaagenda des manifestations culturelles
52 — 18
Fitness pour tous !
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la Bonne recetteaLiCe gaz io & dor is hémar
ingrédients pour une dizaine de tranches
10 tranches de brioche50cl de lait2 œufs100g de beurreTrois cuillères à soupe de sucre1 cuillère à soupe de cannelle en poudre
Préparation
Battez les œufs entier avec le lait et le sucre.Faites chauffer une grosse noix de beurre dans une poêle.Trempez les tranches dans le mélange et faites les dorer 3 minutes de chaque côté.Servez aussitôt saupoudrées de sucre et de cannelle.
Vous pouvez réaliser cette recette avec du pain rassi ou carrément, du pain d’épice.
PainPerdu
10 tranches
PréParatioN 5 miNcuissoN 6 miN
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le Bon fille fil d’info avec l’aimable collaboration de la mairie
Jusqu’au 8 novembre «Capturing Time» à la KADIST ART FOUNDATION Kadist Art Foundation a le plaisir d’annoncer la première exposition conçue à partir de sa collection. «Capturing Time», d’après un ensemble d’œuvres sélectionnées par Jeremy Lewison, membre du comité de Kadist, examine la manière dont six artistes traitent la question du temps et certaines notions s’y rattachant. En tant que thème récurrent dans l’histoire de l’art, la notion de temps a toujours intéressé les artistes : la tradition de la vanité dans les natures mortes, les autoportraits d’un Rembrandt en observant les effets sur son propre visage, ou encore les descriptions de la lumière déclinante dans les tableaux Impressionnistes, furent les véhicules de la contemplation du passage du temps. Avec des oeuvres de la collection Kadist : Christiane BaumgartnerZarina BhimjiKatinka BockTacita DeanElizabeth McAlpineSimon Starling
KADIST ART FOUNDATION 19 bis - 21 rue des Trois Frères - 75018 Paris - France - tel. / fax : 01 42 51 83 49 –www.kadist.org / [email protected]
Jusqu’au 9 novembre Renouvellement des conseils de quartier du 18e
Après le premier renouvellement
partiel des conseils de quartier en octobre 2008, les habitants désireux de devenir conseiller de quartier ont une nouvelle chance d’être tirés au sort à l’occasion du second renouvellement du mercredi 18 novembre prochain qui aura lieu de 18h à 20h30 à la mairie.Vous avez jusqu’au 9 novembre pour vous porter candidat et participer au mieux vivre dans votre quartier !Dans le 18e, on compte 8 conseils de quartiers :Moskova / Porte Montmartre /Porte de Clignancourt, Grandes Carrières / Clichy, Clignancourt / Jules Joffrin, Montmartre, Amiraux / Simplon / Poissonniers, Goutte d’Or / Château Rouge, La Chapelle / Marx Dormoy, Charles Hermite / Evangile. Etre conseiller de quartier, c’est s’engager dans la durée, participer aux réunions, faire des propositions, suivre des projets et mener des actions. Ouvert à tous les habitants, associations et professionnels du 18e souhaitant être désignés conseiller de quartier ou bien seulement participer aux réunions publiques des Conseils.Reflet de la diversité de nos quartiers, chaque Conseil désigne six résidents étrangers des pays hors Union européenne. Lieu de dialogue interculturel, le Conseil leur permet de participer pleinement à la vie locale et d’échanger avec les autres acteurs du quartier.
Nouveauté fin 2009 : Ces 48 conseillers composeront l’Assemblée des Parisiens extra communautaires du 18e.Composition d’un Conseil• 26 habitants tirés au sort dont 6 résidents extra communautaires.• 10 associations désignées par leurs pairs. Les séances publiques des Conseils sont ouvertes à TOUS, alors même si vous n’êtes pas tirés au sort pour être conseiller : participez ! Informations pratiques :Tirage au sort des habitants candidatsMercredi 18 novembre de 18h à 20h30 A la Mairie du 18e - salle des fêtes Dépôt limite des candidatures le 9 novembre 2009(Téléchargez le coupon de candidature ci-dessous)Infos: 01 53 41 17 88
Du 13 novembre au 6 décembre 2009 Little Big Galerie présente l’exposition des photographies de Cathy Bion « Couleurs d’éphémère »
Les ports du monde sont le domaine de prédilection de la photographe : Maroc, Portugal, Australie, Japon, France (Brest, Roscoff, La Rochelle, Sète ...). C’est dans les ports marocains de Tanger et d’Essaouira qu’a débuté sa recherche plastique. Dans les zones portuaires, elle
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le bon fil
traque les fragments colorés attestant du travail des hommes, les traces transformées par le passage du temps et l’alchimie secrète des éléments… Nourrie de matières et de couleurs, sa démarche photographique est abstraite, proche de la peinture (sans retouche, ni recadrage). Ses photographies ont été publiées sur divers supports, affiches, livres, cartes et elles sont intégrées à des collections publiques et privées en France, au Maroc, au Japon et en Australie. Cathy Bion a créé plusieurs livres d’artiste et anime également des ateliers d’arts plastiques. Elle expose son travail en France et à l’étranger depuis plus de quinze ans ; la presse française et étrangère en font régulièrement l’écho. Pour l’exposition « Couleurs d’éphémère » chez Little Big Galerie, elle présentera des photographies réalisées en Bretagne dans la région de Brest / Roscoff et au Maroc dans la région d’Essaouira. Retrouvez les photographies et le parcours de Cathy Bion sur son site : www.cathybion.com Little Big Galerie45 rue LepicTéléphone : 01 42 52 81 25
17 novembre à 19h L’Université Populaire de la Mairie du 18e
Obama un an après, bilan d’étapePap Ndiaye, Maître de
conférences à l’EHESS, historien spécialiste des Etats-Unis et également auteur de la première étude scientifique sur la « condition noire » en France. Cette conférence permettra de faire un premier bilan de l’activité considérable par laquelle l’administration Obama a tenté de répondre aux problèmes rencontrés au terme d’une année qui a vu s’accumuler les plus grandes difficultés : crise économique et sociale, crise écologique... A la mairie du 18e - Salle des fêtes1 place Jules JoffrinM° Jules Joffrin Les conférences de l’Université Populaire sont libres d’accès et gratuitesSans réservationUn verre est offert en fin de débat
27, 28, 29 novembre Pour sa 10ème édition, les Fourmis Rouges exposent aux Abbesses !
Les 27, 28 et 29 novembre 2009 : trois journées de vente au public et aux professionnels. Dans le cadre de la crypte St Jean de Montmartre , Les Fourmis Rouges exposent dans un espace dédié de 600m2, au Coeur de Paris, 19-21 rue des Abbesses, Paris 18e
L’Association les fourmis rouges a pour but la mise en avant de créateurs de mode enfantine (0-12 ans) à travers deux médias : le salon et le site internet.
Fondé en 2005 par Evelyn Roussel, architecte et grande adepte des circuits parallèles, les fourmis rouges se sont imposées à elle comme un moyen de fédérer des talents dans un espace cohérent et animé, où l’on se retrouve en famille. Les objectifs de l’association : Offrir un espace de rencontre, d’échange et de réflexion : L’association est un lieu de rencontre entre les jeunes créateurs et les plus confirmés afin d’échanger des idées, des adresses, des retours d’expériences, etc … Mutualiser les compétences : S’entraider en offrant son savoir faire aux autres créateurs. Faciliter les projets : Offrir un carnet d’adresses, partager les réseaux de fabrication et de distribution. Fédérer les créateurs autour de projets communs : L’association organise deux grandes manifestations par an, regroupant les jeunes créateurs afin de leur donner l’opportunité de présenter leur travail, auprès du grand public, ainsi que du milieu professionnel (acheteurs, attachées de presses, journalistes spécialisés). En savoir plus : www.lesfourmisrouges.com
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le Bon questionnairevous êtes ? Un homme Une femme
Quel âge avez-vous ? . . . . . . .
Quelle est votre catégorie socio-professionnelle ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
chez quel commerçant avez vous trouvé le bonbon ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
etes-vous résident du 18e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
travaillez-vous dans le 18e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Quelles rubriques du magazine vous intéresse ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
a propos des bonbons de réductionsUtilisez-vous les Bonbons ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Si oui, combien par mois ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quels Bonbons avez-vous utilisé ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quel type de Bonbons de réductions aimeriez-vous trouver dans le magazine ? (ex. pressing, fromager, etc.). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
vos coordonnées (pas obligatoire)Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
complétez, découpez et renvoyez ce questionnaire à l’adresse suivante : Le Bonbon - 30, place St Georges - 75009 Paris
1er+2ème11eparisparis
La Villa des TulipesL’échappée belle
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Bon en arriÈre
La Villa des TulipesL’échappée belle
Fichée entre le Boulevard Ney et la petite ceinture qui étale ses rails dans la verdure et les télévisions usagées, une impasse s’étire nonchalamment dans l’interstice, affichant chichement un air très « vieux Paris ». La villa des Tulipes fait sa belle.
Je cherche lesdites fleurs dans le jardinet au coin de la rue, en vain. Avide d’éclaircir ce mystère, je m’engage dans l’impasse. Les maisons longilignes et dépa-reillées sont posées le long d’une coursive étroite et pavée. Une glycine touffue s’échappe d’une façade pour cha-touiller celle d’en face. Un sentiment de quiétude embrasse la villa.Pourtant, elle cache un passé pour le moins scabreux.
Le boulevard Ney, situé sur les anciennes fortifi-cations de Louis Philippe, est percé par la Porte de Clignancourt, déjà la plus vivante de Paris au 19eme. Le quartier des grandes car-rières accueille alors les bara-ques instables des ouvriers et maçons de Paris. Scieurs de bois, distillateurs, épurateurs de literie, les habitants de la villa exercent tous les corps de métier de la débrouille. Ils tra-vaillent dans des petites usines locales ou à la grande fonderie des omnibus rue Championnet. Le quartier regorge de saltimbanques, de marchands ambulants, et de pêcheurs de lune, ces chiffonniers qui vont la
nuit chercher dans Paris les trésors des poubelles pour les revendre aux puces. Tout ce petit monde côtoie la petite truanderie.
Le pavé laissait place à un chemin de terre il y a 30 ans encore, quand la Villa était privée. Drogue, jeux et
prostitution furent son lot pendant de nombreuses années. Son histoire est ponctuée de lugu-
bres anecdotes. Un certain Mesrine est tombé sous les balles policières à
quelques mètres de là. L’impasse Malassis est renommée Villa
des Tulipes en 1954 par les habitants, sans doute envieux d’un quotidien moins mou-vementé.
En 1991, pour faire face à une enquête publique de salubrité et une pos-sible dénaturation de la villa, les habitants se mobilisent autour d’une association. On parle de « villa-kibboutz », village
dans la ville où s’organisent des festivités communes et
où l’on réfléchit ensemble à l’avenir. À force de persé-
vérance, la criminalité diminue dans le quartier, et même s’il existe
encore une vie nocturne un peu sombre, la villa est sauvée. Les chandel-
les des belles de nuit sont remplacées par des lampadaires élégants, les marchands d’artifices par des chats paresseux. Pas de tulipes donc mais un joli bouquet de bonne humeur et d’entraide dans cette « villa qui bouge ».
texte s imon LaCourt / photo thomas orssaud
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Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.
1/1001 f e n etr e s71, rue Condorcet01 45 33 03 86 2/an i s C r eat i o n19, rue Houdon01 42 64 40 54
3/an o u C h i k30, rue Durantin01 42 58 44 83
4/ Ba L i d i s i n i50 rue Damrémont 01 46 06 97 92
5/ B eautY & Bar169 bis rue Marcadet 01 77 13 14 58
6/ C o m Pto i r jo f fr i n5, rue Lepic01 46 06 40 25
7/ d ea L e r15 rue Lapeyrère 01 42 62 35 77
8/ ko o djo -v i60 rue Duhesme 01 42 55 88 47
9/ i m m o P o L i s105, rue Caulaincourt01 53 41 33 00
10/ i n st itut e vas i o n fo r m e n4, rue Audran01 42 62 30 42
11/« L e sQ uar e » d e marCad et227, bis rue Marcadet0153 11 08 41
12/ L’e te e n P e nte d o u C e23, rue Muller01 42 64 02 67
13/ L e d o L L102, bld de Clichy01 82 09 47 42
14/ L e gaB i n25, rue Lambert01 53 28 27 93
15/ L e marC h e d e s gastr o n o m e s9, place Pigalle01 80 06 85 56
16/ L e s fo n d us d e L a raC L ette19, rue Joseph Dijon01 42 58 34 22
17/ L e s stu d i o s m o ntmartr ewww.paris-apartement-rent.com01 42 59 43 05
18/ natas ha far i na33, rue Véron09 50 99 33 30
19/ r e stau rant a L a g o utte d ’o r41, rue de la Goutte d’Or01 42 64 99 16
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23/ i L gusto195, rue Championnet01 53 31 00 12
24/ L’o LYm P i C Ca f e20 rue Léon01 42 52 29 93
les Bonnes adresses
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tél / fax : 01 42 55 88 47 60, rue Duhesme / 75018 paris
ouvert du lundi au Samedi de 10h00 à 19h30
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