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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! Novembre 2011 - n° 28 - lebonbon.fr PARIS 18 e

Paris 18eme - le bonbon 11/2011

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 18eme arrondissement du mois de novembre 2011.

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ELLE EST PAS BELLE

LA VIE ?!

Novembre 2011 - n° 28 - lebonbon.fr

PARIS18e

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édito 'Bon'jour !

Monsieur Le Bonbon,

Je vous prie de bien vouloir excuser l’absence de mon fils, Julien Cha-vanes, ce mardi 1er novembre 2011, dans vos pages. Le pauvre petit est atteint d’un typhus carabiné, contracté lors d’une mission humanitaire auprès des enfants affamés du Canada. Il culmine à 54 de fièvre et suinte de partout. Il devait vous rendre son édito du mois de novembre. Je peux témoi-gner qu’il a travaillé comme un acharné sur ce qu’il considérait, selon ses propres termes, comme son « pu**** de chef-d’œuvre ». Vous auriez lu cette merveille, Monsieur Le Bonbon, un texte fin, spirituel, drôle, troussé de métaphores subtiles, d’allitérations bondissantes, d’aposiopèses bien senties, de métonymies délicates… Il y était question des invités du mois, bien sûr. La talentueuse Keren Ann. Les incroyables horloges de la boutique Zut ! Les bombes du Cabaret New Burlesque, Mimi Le Meaux et Kitten on the Keys. L’excellent groupe hip-hop électro DSL. Tous, dépeints avec virtuosité. Pour tout vous dire, quand j’ai lu cet édito, j’ai pleuré. Touchée par la grâce. D’ailleurs, l’une de mes amies aveugle a subitement recouvré la vue en posant ses mirettes sur ce miracle littéraire ! Un vrai Jésus journalistique, mon fils !Las. Le destin l’a une nouvelle fois frappé. Hier, alors qu’il para-chevait son œuvre, un violent séisme a frappé notre immeuble ! Vous n’avez pas dû le sentir, c’était très isolé. Un genre de microclimat sismique. Et là, un dinosaure a jailli des entrailles de la terre et a dévoré l’ordinateur de Julien ! Emportant le précieux édito ! Ainsi que ses deux mains, mais ça, c’est un détail. Il est donc dans l’incapacité de vous rendre son devoir dans le temps imparti. Il n’y aura malheureusement pas d’édito ce mois-ci. Je le garde avec moi, le temps de soigner son typhus et ses moignons. Promis, il vous revient dès décembre avec un édito magistral !Je vous prie d’agréer, Monsieur Le Bonbon, mes salutations dis-tinguées. Laurence Chavanes

Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédacteur en chef

Julien Chavanes

[email protected]

Graphiste

Gaëlle Lepetit

[email protected]

Secrétaire de rédaction

Marie Dupuis

Rédaction

Emilie Vidaud, Clément Léon R,

Lucas Onestas, Jérôme Cohen,

Marie Gall, Marius Lacatus,

Wanda Szerauc

Photographes

Thomas Orssaud, Jerome Cohen,

Eve Street, Caroline M., Amit Israeli

Le Bon Jeu

Gérard Sima

Dreamteam

Aurélien, Antoine, Victoria

Petites annonces

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01 48 78 15 64

SAS Le Bonbon

31 bis, rue Victor-Massé

75009 Paris

SIRET 510 580 301 00016

Publicité[email protected]

06 27 96 75 82Régie grands compte

[email protected] / 06 50 71 92 71

Jean / 06 48 26 88 53

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F Ê T E L E L A N C E M E N T D U S I T EW W W . L E B O N B O N . F R

L’EXPOSITION 19.10.2011 - 29.01.2012

CINEMATHEQUE.FR

METROPOLIS PARTY

1 0 N OV E M B R E 2 0 1 12 3 H - AU B ATAC L A N

RÉSERVATION SUR DIGITICK.COM SORTEZ VOS DÉGUISEMENTS FUTURISTES LES PLUS FOUS !

PLUS D’ INFOS SUR WWW.LEBONBON.FR OU SUR WWW.FACEBOOK .COM/LEBONBON

ANTEROS & THANATON VIOLAINE SCHÜTZSLOVE LIVEDJ FREDDY + GUESTS

DÉGUISEMENTSUGGÉRÉ !

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sommaire

6. Zut !

34. Cabaret New Burlesque

10. Keren Ann

38. Aeschne

14. DSL

44. Alain Marquet

5. Le Bon Timing6. Le Bon Commerçant

10. La Bonne Étoile12. Les Bons Plans

14. Le Bon Art16. Le Bon en Arrière

18. Le Bon Astro

20. La Bonne Destination22. Le Bon Look

24. Le Bon Moment29. Le Casse Bonbon

30. Les Bons P'tits Diables32. Le Bon Jeu

33. Le Bon Écolo

34. Les Bonnes Dames36. Les Bons Shops38. Le Bon Artisan

40. La Bonne Parisienne 42. Les Bons Snapshots

44. Le Conte est Bon 46. Le Bon Agenda

Novembre 2011

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Clichy Montmartre

tables de poker

billards et multicolore

84, rue de Clichy Paris 9

ouvert tous les jours

de 13h à l'aube

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le bon timing Les évènements à ne pas manquer !

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General ElektriksL’homme aux claviers fous est de retour dans le quartier ! Après un superbe premier album, Gene-ral Elektriks nous revient et il n’a rien perdu de son génie. Parker Street, son nouvel opus, est une nou-velle merveille. Et c’est sur scène que son talent explose totalement. Le 30 novembre 2011 - La Cigale120, bd Rochechouart - Tél. 01 49 25 81 75

Exposition Modus Operandi chez Bleu NoirJeykill & Veenom, fondateurs et tatoueurs résidents de Bleu Noir invitent Alëxone, Jerk 45, Supakitch et Mast. Ils leur laissent carte blanche du 6 au 11 décembre 2011. Peinture, dessins originaux ou sérigraphies, les techniques sont libres et mixtes, chaque artiste choisit son “mode opératoire”. Bleu Noir, 25, rue Durantin bleunoirparis.blogspot.com

Metropolis PartyLe Bonbon organise LA soirée SF électro. Sortez déguisements futuristes, accessoires de Science Fiction et folies en tout genre! Le mag investira le mythique Bataclan avec pour thème Métropolis et en donnera sa vision, déguisée, animée et décomplexée. Costumes futuristes = entrée prioritaireJeudi 10 novembre à partir de minuit (veille de jour férié) - infos sur www. lebonbon.fr

Atmosphere et Brother AliAttention, soirée gros son à la Machine du Moulin Rouge ! Atmosphere, l’un des meilleurs groupes de rap US, s’offre une date dans la capitale, bien épaulé par Brother Ali. Le rap ultra réaliste de Slug, le rappeur d’Atmos-phere, n’a rien perdu de sa virtuosité. Le 9 novembre 2011 - La Machine du Moulin Rouge90, bd de Clichy - Tél. 01 53 41 88 89

Concert

Concert

Exposition

Soirée

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le bon antiquaire

C’est l’une des boutiques les plus intrigantes du quartier. Elle s’appelle Zut ! et offre, au 9 de la rue Ravignan, une exposition permanente devant laquelle on ne peut que s’attarder. Des horloges géantes veillent sur des globes terrestres et des écorchés. Frédéric Daniel, maître des lieux, nous a offert un petit voyage hors du temps.

Mieux vaut ne pas arriver en retard chez Zut ! Les dizaines de cadrans fixés aux murs ou posés sur le sol vous feraient les gros yeux. Les horloges de Frédéric Daniel sont toujours parfai-tement à l’heure. Poignée de main franche, verbe vif, regard perçant derrière de petites lunettes rondes, il accueille avec naturel et simplicité. Dans son antre, on est immédiatement transporté vers l’ailleurs. Chaque objet chuchote son histoire, offre de l’es-pace à l’imaginaire. On se croirait dans une bulle de Tintin ou chez Lewis Carroll. Toutes les 30 secondes, les horloges chantent à l’unisson et déplacent leurs aiguilles. Douce mélodie. « J’ai toujours été fasciné par le temps » raconte Fré-déric Daniel. « Les vieux objets ont une vie bien plus

riche que les objets récents, manufacturés. Je chine depuis toujours. C’est une tradition familiale. » Avant de s’adonner pleinement à sa passion, Frédéric a longtemps travaillé dans l’industrie. « Je gagnais ma vie en tant que presse-citron. A 40 ans, j’ai pété un câble et j’ai tout envoyé promener. Plus de patron et enfin la possibilité d’utiliser mon temps comme je l’entendais. » Le temps, encore et toujours. En 1995, il quitte les Yvelines et trouve un appartement au 9 de la rue Ravignan, dans ce Montmartre qu’il fréquente déjà assidûment. Quelques années plus tard, le local au rez-de-chaussée est à vendre. Il n’hésite pas : « Je me suis dit que c’était l’opportunité d’aller plus loin dans ma passion et d’exposer quelques pièces. » Le voici devenu antiquaire, lui qui ne s’imaginait pas entrer un jour dans le métier pratiqué autrefois par son père. Il ouvre la boutique en 2003 et lui donne un nom qui sonne une nouvelle fois comme une décla-ration d’amour au temps : Zut ! « Le Zut était un bar tenu par Frédéric Gérard, rue Ravignan, et fréquenté en voisin par Picasso. Gérard était un anarchiste et son établissement a fini par être fermé par la police. Il a ensuite ouvert le Lapin Agile. En tant que fan de

Zut ! À LA BONNE HEURE !

Texte Julien ChavanesPhoto Thomas Orssaud

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le bon antiquaire

Montmartre et fan de Picasso, je me suis dit que c’était un bel hommage d’appeler la boutique Zut ! Il faut préserver l’histoire de Montmartre. Tout comme les objets. »

Son obsession pour les horloges est assez récente. Il en a d’abord trouvé une dans une brocante qu’il a tenté de réparer : « Elle a grillé entre mes mains ! Ça m’a agacé et j’ai décidé de comprendre ce qui s’était passé. C’est comme ça que j’ai appris à donner aux horloges une seconde vie. » Ce sont essentiellement des modèles de gares qu’il récupère aux quatre coins de la France. Il répare leurs petits cœurs mécaniques et les remet à l’heure. Il les restaure au minimum, soucieux de ne surtout pas les dénaturer. Il veille sur elles, comme elles semblent veiller sur lui. Dans son refuge, elles lui offrent la plus belle des méta-phores sur le temps qui passe et qu’il s’emploie à retenir. « Sur les quais des gares, ces horloges ont vu des quantités de scènes émouvantes. Un homme qui attend sa belle, des pleurs au moment des adieux… Je trouve ça magnifique. »

Tac ! Les aiguilles bougent d’un coup. Zut ! On n’a pas vu le temps passer…

Zut !9, rue Ravignan

Tél. 01 42 59 69 68www.antiquites-industrielles.com

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la bonne étoile

Keren Ann a sorti les flingues. Confrontée à un drame familial, elle a puisé dans l’imagerie gangs-ter la force d’évoquer l’intime. Résultat : le magni-fique “101”, sorti en début d’année. Un disque écrit aux quatre coins du monde et dans son refuge des Abbesses.

Premiers pas dans le 18e ?Keren Ann : Il y a 16 ans. J’avais un local à l’Hôpital éphémère, rue Carpeaux, un squat d’artistes dans lequel se retrouvaient pas mal de mes amis : M, Sin-clair, FFF… Je me suis installée juste à côté, rue Etex. C’est la musique qui m’a portée jusqu’ici, comme souvent dans ma vie. J’ai occupé plusieurs appar-tements avant de m’installer définitivement aux Abbesses, il y a 11 ans.

Un souvenir dans le quartier ?Quand je pense au 18e, ce sont toujours des images de mon petit chez-moi qui me reviennent. La vue magnifique de Paris depuis ma fenêtre. Le plus beau tableau du monde. C’est mon lieu, mon refuge. Il y a un piano, des guitares, des livres, des cahiers, tout pour être créative. Quand on voyage beaucoup, c’est important d’avoir un repère, un endroit tout à soi.

Est-ce que le 18e peut être une source d’inspiration ?Dans le titre “Que n’ai-je”, de l’album Nolita, j’évoque les Abbesses : « Je pourrais bien changer de sigle / Et chaque nuit dans les Abbesses / Me rendre floue ou invisible/ Etre inconnue à cette adresse ». Les lieux que je croise apparaissent souvent dans mes textes, de manière directe ou détournée.

Tes adresses ?J’en ai plein ! Il y a ma coiffeuse, Cécile, à L’instant d’une coupe, 5 rue Audran. L’épicerie Lion au 7, rue des Abbesses, on y fait toujours de jolies trouvailles. Les deux restaurants italiens de la rue Audran, Al Caratello et le Piccolo Caratello, au 5 et au 8, tenus par le même chef. La très jolie épicerie bio Le Carillon d’Olivier, 34 rue des Abbesses. La superbe boutique Spree, 16 rue La Vieuville. Le Cheri Bibi, un excel-lent restaurant au 15 rue André Del Satre. Les Petits Mitrons évidemment, 26 rue Lepic ! La Mascotte pour manger des huîtres, 52 rue des Abbesses.

On suit tes voyages à travers tes disques, avec notamment ce passage du français à l’anglais.Les gens oublient souvent que le français n’est pas ma langue maternelle, c’est une langue d’adop-tion. Mes premiers albums racontent mon histoire

Keren Ann

GANGSTER POÉSIE

Texte Julien ChavanesPhoto Amit Israeli

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d’amour avec la France, mais ensuite je suis revenu à la langue de mon quotidien, celle que je parle avec mon compagnon, avec ma famille en Israël. Je vis en anglais, j’écris en anglais. Je réécrirai sans doute un jour en français, mais pour l’instant ce que j’ai envie de raconter ne peut se dire qu’en anglais.

Ton dernier album, “101”, offre un changement assez radical, au niveau du son comme de l’image. Tu incarnes un personnage de femme fatale. J’ai été très influencée par la poésie des gangsters. Notamment celle de Bonnie Parker. J’y ai trouvé une émotion brute très puissante. La violence est tou-jours passée au filtre du sentiment amoureux. Nous

avons tous en nous un côté gangster, un besoin phy-sique de s’affirmer. Quand j’ai écrit ce disque, mon père était mourant. J’affrontais des choses très diffi-ciles. J’ai eu besoin de m’armer face aux évènements, de devenir soldat. C’est de là que vient l’esthétique de “101”. Mais je ne joue pas un personnage, c’est moi, à un moment précis de ma vie. Je ne me cache pas. Je m’arme pour pouvoir aborder des émotions encore plus intimes. Déjà plus la même…

www.kerenann.com

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les bons plans Communiqué Marie Raymond

La Fausse BoutiqueUn vrai concept store

La Fausse Boutique, c’est un savant mélange entre une pépinière d’entreprise, un concept store, et une galerie d’art. Plus précisément, c’est le lieu idéal pour découvrir des objets cools et parler de leur histoire avec les créateurs qui bossent sur place.

A l’origine de la Fausse Boutique, l’histoire de potes/collègues qui cherchent simplement des nouveaux bureaux. Et c’est ici, au 32 rue Fontaine, en face du Mansart, qu’ils trouvent le spot idéal. Comme leurs nouveaux locaux ont pignon sur rue, ils ont l’idée de s’en servir comme vitrine pour les produits qu’ils conçoivent. Ils appellent d’autres amis qui lancent leur marque et le projet s’emballe. Aujourd’hui la Fausse Boutique est LE lieu pour dénicher les produits sym-pas et originaux de jeunes créateurs français. En plus, l’ambiance est détendue : sur un immense canapé en cuir avec vue sur une très grande tour Eiffel miniature, vous pouvez tester les jeux, essayer les chaussures, feuilleter les bouquins.

Au menu ? Les jeux de société satiriques de la jeune boîte d’édition « Le droit de perdre » (www.ledroitde-perdre.com) : Questions de merde, Méditations foi-reuses, Enigmes absurdes et Taggle. Et ça cartonne, la boîte a déjà sorti 4 jeux en 2 ans ! Au Bonbon, on a un gros coup de cœur pour les Questions de Merde, parce que quand même, y a rien de tel pour relancer une soi-rée que de demander à ses potes : « Il ne te reste plus

qu’une minute à vivre. Qu’as-tu à nous dire ? » ou « Les sept nains sont victimes d’épidémie. Dans quel ordre meurent-ils ? » ou encore « A quoi reconnaît-on un con ? ». Subtile, non, efficace pour se marrer, oui !

Quoi d’autre ? La lessive pour hommes Antoine (www.lessivepourhomme.fr), les chaussures Faguo (vous achetez une paire, vous plantez un arbre - www.faguo-shoes.com), les pilules After-effects anti-gueule de bois (bourrées de vitamines et d’huiles naturelles - deenox.com), la ball of wax (entre le rubix cube et la pâte à modeler), les Stickaz (stickers muraux de pixel art - www.stickaz.com)… Fin novembre découvrez la nouvelle création de la maison : un sac en bandoulière hyper pratique qui peut se porter de 3 façons différentes, pour hommes et femmes.

32, rue Fontaine 75009Tél. : 09 81 91 85 54

du lundi au samedi de 10h à [email protected]

www.lafausseboutique.com

© D

avid

B.

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les bons plans Communiqué Clément Léon R

Aloy AloyMiam miam à la Thaï

La mixité, ça a toujours du bon ! Quand on rentre dans cet endroit des Abbesses, on n’imagine pas un seul instant qu’il s’agit d’un lieu dédié à la cui-sine thaïlandaise. Dans une déco aux tons rouges et industrielle par les accessoires qui l’habillent, les papilles explosent de plaisir.

« Aloy », c’est ce qu’on dit à la fin des repas en Thaïlande pour signifier que c’était bon. Pierre, le gérant, qui ne maîtrise pas bien la langue mater-nelle de sa femme Alisa, cuisinière avec sa mère justement, le prononce deux fois de suite comme un « Miam Miam ».

Vente à emporter à – 10 % midi et soir, mais nous, on a préféré nous poser et déjeuner sur place. On se prend une soupe aux fruits de mer pour nous réchauffer, et là, dès la première cuillère, David (le photographe qui m’accompagne et qui a fait plu-sieurs voyages dans cette partie de l’Asie) écarquille les yeux comme à chaque fois qu’il hallucine de joie. C’est épicé comme il faut, les produits sont frais et chargés de goûts... J’accompagne mon repas d’un vin nature de l’Aveyron au milieu de la carte de choix, car je suis surpris qu’il existe des vignes dans cette

région que je connais bien... La douceur m’envahit ! On enchaîne avec une salade de bœuf dont les pro-duits sont toujours aussi surprenants de tendresse, les mélanges avec les herbes sont intelligents. Du coup, on commande un poulet fermier au curry vert. Et là, aucun regret, tellement les idées de métissage des saveurs fusent en bouche ! Puis quelques nems végétariens délicieux : bides éclatés, rassasiés !

A découvrir les yeux et la bouche ouverts, car le resto aux petits prix (Entrée + Plat + Dessert à 15!) vaut son pesant d’originalité et de plaisir gustatif, avec sa salle en sous-sol et sa terrassette, comme l’appelle Pierre, qui peut accueillir une dizaine de couverts.

61, rue des Trois Frères Tél. 01 42 55 89 77

Ouvert du mardi midi au dimanche soir, de midi à 14h 30 et de 19h30 à 23h

Fermé le lundi

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avid

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le bon art

DSL, les trois frangins barjots de l’électro hip-hop psychédélique sont de retour dans l’espace sonore numérisé avec leur tube “Supalove” sorti le 1er

octobre, qui résonne d’inventivité comme à leur habitude et annonce leur prochain opus. Nous les avons rencontrés lors de leur passage à la Gaité Lyrique pour les 4 ans du magazine Tsugi. L’occasion d’une soirée délirante avec ces purs produits du 18.

Rencontrés en haut-débit de paroles et joutes ver-bales à la Gaité Lyrique avant leur montée sur scène (qui n’arrêtait pas d’être retardée, ce qui aurait pu stresser tout le staff si nous n’étions pas des pros de la détente et de la déglingue), David, Stéphane et Lionel, alias DSL, ont bien voulu qu’on s’entretienne de façon plus ou moins informelle afin d’échanger en amateur ou professionnel du rap et également pour qu’ils me parlent un peu de leur actualité. Après une petite partie de babyfoot en bois miteux et plastique pourri - j’ai ma réputation à tenir dans ce sport au sein du 18e, et n’ayant pas réussi à lui coller un seul but, je préfère reporter la faute sur la qualité de la machine qui laissait à désirer question qualité et entretien -, je m’installe sur le gros canapé et David (qui sera le seul à répondre finalement à mes ques-tions) sur une table basse en face de moi. On sirote notre vodka tonic et j’engage l’interview sur le fait

que DSL développe un univers vraiment différent de tout ce qui se fait actuellement et lui demande s’il arrive pourtant à apprécier des groupes comme 1995 qui reviennent à un hip-hop basique et old school. La réponse est « oui », car en effet « ils savent le faire, et bien », me dit David. Mais ce qui fait l’originalité de DSL, me dit-il, c’est que tous trois écoutent des choses différentes et savent pourtant apprécier les goûts musicaux de leurs partenaires. Éclectisme qui oscille entre funk, reggae, hip-hop, électro et psyché, précise-t-il. Ils enregistrent des tonnes de pistes, puis se prennent la tête à choisir une sélec-tion dans laquelle Pedro Winter tranchera et retien-dra… ou pas. Sur leur prochain album, qu’ils ne vont pas tarder à sortir sans pourtant annoncer une date officielle, ni un nom final (on sait juste qu’il y aura le mot “dissident” dans le titre), ils apporteront trois inédits qu’ils venaient justement tester sur scène ce soir-là. Je vous annonce, pour les avoir entendus, que ça vaut le coup d’oreille et que les ambiances sont assez proches de l’errance d’un “Paris by night” tout en gardant le dynamisme dingue qui habite leur musique. Guettez vos bacs et leurs dates, ils risquent de se brancher à vos tympans dans peu de temps.

www.myspace.com/dslbros

DSLRAP 18.0

Texte Clément Léon RPhoto David B.

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le bon en arrière

Le métro aérien de la ligne 2 fait partie des plus grands monuments de Paris. Deux kilomètres entre Anvers et Colonel-Fabien.

« Je vais rentrer dans le tunnel, ça va couper ». Quand le métro dépasse Barbès pour replonger dans le tun-nel, les voyageurs se hâtent de terminer leur appel. Entre les stations Anvers et Colonel-Fabien, le métro aérien est l’une des rares por-tions où l’on capte avec 4 petites barres. Mais cet avantage n’avait certainement pas retenu l’atten-tion de l’ingénieur Bienvenüe qui construisit la ligne en 1903. Ce viaduc devait permettre d’enjam-ber les 3 principaux obstacles du nord de Paris : les lignes de che-min de fer des gares du Nord et de l’Est et le Canal Saint-Martin. De longues enjambées puisqu’entre l’hôpital Lariboisière et la rue Marx Dor-moy, au-dessus des rails, le pont mesure 75 mètres de long. Le viaduc, long de deux kilomètres, est un monument parisien à part entière. Mais il s’en est fallu de peu qu’on préfère le faire dans un tunnel. Mais quel dommage c’eut été ! Ces arches grises qui surmontent des piles de béton massives

étaient d’une grande modernité voici un siècle. Elles entrent même en résonance avec la tour Eiffel. Et sa façon de serpenter entre les bâtiments au niveau de Jaurès est très élégante, tout comme ces hauts piliers qui annoncent les plus grandes enjambées. Pour les concepteurs, il devait aussi agrémenter la vue du voyageur qui pouvait voir la ville avec un peu

plus de hauteur. Sauf que tous les samedis matin, le spectacle a lieu aussi en des-

sous, quand le viaduc se transforme en abri pour le marché. La portion

entre Barbès et la Chapelle devient une halle géante qui s’étire sur 500 mètres. Ce terrain vague, déserté pendant la semaine, se change en fourmilière aux premières lueurs du soleil. Des milliers de cad-

dies s’y remplissent de légumes et de poissons. C’est certainement

l’un des marchés les moins chers de Paris. Les prix y battent à plates cou-

tures les plus féroces discounteurs. Pas étonnant que la cohue soit d’anthologie ! L’allée

centrale, qui paraît si large d’ordinaire, semble tout à coup bien étroite pour contenir cette marée humaine coincée entre deux rangées de stands débordants de fruits et de légumes.

Le métro aérien

Texte & photo Jérôme Cohen

VIADUC DE MÉTAL

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- Les derniers spots où sortir - L’actu de votre quartier - Les événements culturels

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le bon astro Texte Gaya et son équipe

BELIER 22 mars / 21 avril

Vous serez à fleur de peau et aurez la larme à l’œil. Certes, l’influence de Vénus amplifiera vos émotions, mais elle vous apportera également un pouvoir de séduction à toute épreuve. Donc laissez vous aller c’est le mois de l’amour. Profitez comme il se doit de ce mois fort en sensations et utilisez votre séduction pour atteindre vos objectifs professionnels !

TAUREAU 22 avril / 21 mai

Vous poussez parfois le bouchon un peu trop loin. Ne faites pas payer à votre entourage vos déboires pas-sés. Vous avez des facilités et vous en jouez ! Mars entrera dans votre signe ce mois-ci et pourrait bien faire voler bon nombre de vos certitudes ! Une invita-tion inattendue apportera des réponses insolites qui vous serviront pour votre avenir professionnel.

GEMEAUX 22 mai / 22 juin

Mettre de l'eau dans votre vin n'est pas votre fort, mais vous n'aurez pas le choix ce mois-ci. N’ayez crainte, votre diplomatie légendaire viendra à bout de vos doutes. Vous aurez un peps à faire pâlir les plus vigoureux ! De plus, vos conseils vaudront de l'or, alors, ne les gardez pas pour vous.

CANCER 23 juin / 21 juillet

Ne criez pas trop fort, les murs de votre bureau ont des oreilles ! Vos nouvelles idées risquent de provo-quer des réactions vives parmi vos collègues. Jalou-sie ? Mars fait souffler sur vous un vent de rébellion, mais prenez garde, surtout si vous attendez que votre direction vous suive sur votre projet qui vous tient particulièrement à cœur !

LION 22 juillet / 23 août

C'est le mois de l'amour pour les natifs du lion. Vous redécouvrez certaines odeurs, certaines caresses qui vous ont ému, vous qui aviez mis l’amour en der-nière position sur vos priorités. Une voie inattendue vers de nouveaux horizons pourrait bien vous désta-biliser. Beaucoup de joies et de plaisirs s'offrent à vous, en particulier en fin de mois. Ouvrez les bras et accueillez-les !

VIERGE 24 août / 23 sept.

Des sourires, des regards, tout sera réuni pour égayer votre mois de Novembre. C’est un mois placé sous le signe de la communication. Votre entourage sera aux petits soins et vous n’aurez qu’à vous laisser chou-chouter et profiter de l’instant présent. Prenez garde, cependant, à ne pas oublier d’atteindre les objectifs que vous vous étiez fixés pour cette nouvelle rentrée !

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le bon astro Novembre 2011

Vous avez des questions, nous avons les réponses. Appelez Gaya et son équipe.Audiotel 7/7j et 24/24h au 08 92 68 29 29 (0,34 cts la minute).

En RDV Privé au 01 75 43 08 55

BALANCE 24 sept. / 23 oct.

Vous devrez balayer devant votre porte ce mois-ci. Il serait temps de prendre les bonnes décisions ! Evi-tez de vous poser trop de questions, en particulier sur des sujets qui ne vous concernent pas directe-ment. L’expérience que vous avez acquise dans le passé vous permettra de vous engager sur de nou-velles voies. Alors foncez !

SCORPION 24 oct. / 22 nov.

Les commérages iront bon train et vous risquez de douter de vos capacités. Restez vigilant car votre ca-ractère impulsif vous jouera de vilains tours, comme d’habitude vous parviendrez à composer avec cet aspect de votre personnalité pour mieux rebondir ! Côté cœur sachez prendre des risques, jetez-vous à l’eau, vous ne serez pas déçu…

SAGITTAIRE 23 nov. / 22 déc.

Vous qui vouliez recevoir des démonstrations d'af-fection vous serez servi ! Vous passerez le mois sous la couette à vous réchauffer contre votre partenaire ou en famille. Si vous êtes célibataire l’amour arrive enfin… Vous pourriez bien croiser l’être qui cham-boulera votre vie si vous ouvrez bien les yeux !

CAPRICORNE 23 déc. / 20 jan.

Vous devrez d’abord conclure ce qui a été entrepris pour avancer. Évitez de multiplier les chantiers. Vous allez tirer un trait sur le passé… Quel bonheur ! Vous allez enfin pouvoir créer une nouvelle vie et de nou-velles activités. L’influence de ce mois vous protè-gera, soyez-en sûrs ! Surprenez-vous et surprenez-les !!!!

VERSEAU 21 jan. / 19 février

À force de jouer les glaçons ambulants, vous allez faire fuir tous ceux qui oseront s’approcher de vous. Et cela pourrait avoir des répercutions sur le plan professionnel… Attention, vous pourriez bien faire échouer vos projets ! Un petit effort : affichez votre plus beau sourire et réchauffez tout ça !

POISSON 20 fév. / 21 mars

Il est grand temps de mettre à profit tout ce que vous avez appris. Vous êtes en train de préparer votre hi-ver, un petit relooking d’intérieur serait le bien venu ! Bref prenez-vous par la main ; exercice, gymnastique ou massage afin de vous permettre d’atteindre vos objectifs. Vous avez rencontré l'amour de votre vie, chouchoutez-le bien !

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la bonne destination Communiqué Macha BinotPhoto DR

La rentrée nous a tous fait nous ré-inscrire dans des clubs, des loisirs, des échappatoires à nos vies stressantes.

Quoi de plus agréable que de passer l’hiver en jeu d’équipe ou en individuel à vouloir se surpasser dans une compétition en dehors de celle du bureau ? Esprit d’équipe, esprit corporate ou esprit de compé-titeur, on brûle tous d’envie de se faire connaître par autre chose que notre fonction au sein du bureau. Une belle passe, un revers dont on parle encore devant la machine à café. Non pas celui du revire-ment de situation dû aux détournements des objec-tifs de la boîte mais bien celui sur terre battue qui a permis à Jean de battre Paul, nos deux fidèles aco-lytes de l’édito du Bonbon EST du mois de Juin 2011. Nous même avons notre équipe… de football au sein du Bonbon avec joueurs, entraineurs et Pompom girls ! Une fois tout ce petit monde recompté, nous avons trouvé un bon plan pour se déplacer dans les compétitions.

Les Hôtels Ibis ont créé une offre dédiée aux sportifs. Dans 312 hôtels en France et 500 en Europe, IbiSport s’adresse aux sports individuels, collectifs ou intel-lectuels - entraineurs, arbitres, médecins ou diri-geants - dans le cadre de compétitions ou de mani-festations sportives. Du coup, nous voilà partis dans de grandes envolées et de belles perspectives sur l’équipe du Bonbon ! Plus de raison de se freiner dans

l’ascension sportive de l’équipe ! Pour 17 ! par per-sonne en chambre double, l’offre IbiSport s’adapte même aux calendriers des compétitions avec ce tarif disponible le week-end (vendredi, samedi et dimanche), les jours fériés et les veilles de jours fériés ! Ils ont même prévu des salles de réunion pour le dernier briefing tactique avant la rencontre et la victoire sur l’adversaire ! Les check-out se font jusqu’à 17h pour se reposer de cette victoire bien méritée ce matin-là ! Des tables de massage sont même mises à disposition pour éviter la courbature du lendemain et sur-lendemain. Ils ont réuni tous les services qui nous permettent, à nous, grands com-pétiteurs, de mettre toutes les chances de notre côté pour remporter la coupe.

Et quoi de plus agréable que de passer la ligne d’arri-vée du Marathon que l’on avait prévu de faire en 4h30 avec un timing parfait, quoi de plus jouissif que de marquer le but décisif ! Au moment où ce texte est écrit, la France s'incline héroïquement devant les All Blacks, Tony Parker est revenu passer la saison avec son équipe de Villeurbanne, on vient de gagner deux matchs au Bonbon… La fameuse expression « Anima Sana In Corpore Sano » ne peut donc que s’appliquer d’autant qua ça fait du bien au corps et aussi à l’es-prit.

Bonne compét ! Au plaisir de se croiser dans les cou-loirs des hôtels Ibis.

Le sport, ça te gagne!!

PLUS AUCUNE EXCUSE POUR NE PAS GAGNER !

la bonne destination

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HOTEL IBIS SPECIAL SPORTIFSwww.ibishotel.com

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VirginieAcadémique : Repetto / Veste : Uniqlo

Bracelets : Marion Godart / Mitaines : Maison FabreSac à dos : Paul Smith

Casque audio : IN 2—

Virginie est DA, conceptrice pub free-lance

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le bon look Photo Amélie Chassary www.ameliechassary.com

Styliste Anthony Lee Watson

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AntoineFuseau détourné en manches longues : Repetto

Gilet Teddy : Paul SmithBracelet porté en collier : Marion Godart

Casque audio : IN 2—

Antoine est co-créateur de Terebenth

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le bon look

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le bon moment

Elles étaient douces, les militantes de ma jeunesse. On allait les épier à la sortie des réunions de section, on les quêtait tractant devant l’entrée des facs, on observait leurs petites fesses de meetings en hap-penings. On les regardait faire et on aimait l’avenir que leurs programmes politiques nous vendaient : un monde où le pouvoir serait enfin livré aux mains fines de ces troublantes prosélytes.

Certains de mes amis ne juraient que par la gauche, convaincus que c’était là qu’on trouvait les plus fraîches, les plus généreuses, les plus ouvertes aussi. Ils rôdaient à Tolbiac ou à Solférino. D’autres aimaient la rigueur de ce qui s’appe-lait alors le RPR. Ils croyaient aux collants noirs, à l’aisance des brushings et à certaines manières de rire sans se livrer. Ils fréquentaient Assas et rêvaient à Sciences-Po.

Et puis la vie a fait son œuvre, on a peu à peu oublié la chaleur anxieuse des discussions échevelées où l’on se prenait par le bras pour appuyer nos argu-ments. Les jeunes filles ont grandi, sont devenues des femmes. Et il faut aujourd’hui l’admettre : ce ne sont pas leurs voix fluettes que nous venons écouter dans les salles chauffées des meetings, mais tou-jours celles de vieux messieurs ou de vieilles dames austères.

Et pourtant, à y regarder de plus près, ces réunions bruyantes ne sont pas tout à fait désertes. Qu’y voyons-nous ? Des nuées de jolies jeunes femmes, certaines même très jolies, qui s’agitent et pépient dans l’indifférence générale. Militantes ? Même pas : journalistes !

Car le développement des nouveaux média a multi-plié les canaux en abaissant les coûts, entraînant de

manière mécanique une sur-représentation des jeunes et des femmes, toujours

les plus nombreux dans les métiers mal payés. Et le machisme des

patrons de presse a fait le reste : un recrutement très orienté autour des qualités physiques, l’idée aussi que pour recueillir les confidences des politiques,

une paire de jolies jambes montées sur des talons était un

excellent viatique.

Celles-là prendront-elles le pouvoir dont les militantes d’autrefois n’ont pas encore su se saisir ? Leur éclosion permettra-t-elle une méta-morphose équivalente de la classe politique ? Il faut de tout cœur l’espérer, et rêver à un monde où les estrades des meetings seraient occupées par des femmes en robes courtes, auxquelles de vieux journalistes bedonnants, envoyés par leur patronne trentenaire et sexy, mendieraient en bafouillant quelques mots d’interview.

Les bons meetings

Texte Pierre-Louis ColinPhoto Arnaud Chaillou

2012 : LE POUVOIR AUX FEMMES ?

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le casse bonbon

Le vendredi 14 octobre 2011, le G20 réunissait ses ministres des finances à Paris, Arnaud Montebourg se prononçait en faveur de François Hollande pour le deuxième tour de la primaire socialiste, les Indignés se mobilisaient dans les grandes villes du monde entier et France-Soir annonçait sa disparition en format papier. Mais la véritable info n’était pas là. Sur les coups de minuit, Marie remportait la grande finale de Secret Story 5 devant 3,2 millions de télés-pectateurs !

Voilà, ça c’est important ! Non parce que franchement, les maussades, les pas contents, les fâchés de la planète, on s’en cogne un peu. Ce qu’on veut savoir, c’est si Marie va gagner, si elle va plaquer Geoffrey, pécho Zelko, régler ses comptes avec Juliette ou si elle va enfin poser nue, la bougresse. Quelques heures plus tôt, c’est Koh Lanta qui livrait son lot hebdomadaire de boue et de vers de terre à déguster devant plus de 7 millions de téléspectateurs. Bon appétit.10 ans après les grands débuts de Loft Story, sous la houlette du déjà tordant Benjamin Castaldi, la télé-réalité a imposé ses codes sur la télévision fran-çaise. Pas une chaîne sans son programme estam-pillé « réalité », de l’hertzien à la TNT. La liste de ces méfaits cathodiques est effarante : L’amour est dans le pré, L’étoffe des champions, Danse avec les stars, Les anges gardiens, Les anges de la télé-réa-lité, Moundir cherche l’amour, Moundir cherche son

français etc… Pendant ce temps, la culture disparait silencieusement de nos petits écrans, reléguée en antépénultième partie de soirée. Il y a pourtant erreur sur la marchandise. De réalité, il n’est point question dans cette télévision. On en est même de plus en plus loin. Désormais rodés à l’exer-cice, les candidats sont devenus des acteurs, rému-nérés pour offrir leur intimité. Ils jouent les rôles que la production veut bien leur offrir, monnayant une image qu’ils tenteront de faire vivre à la sortie, en

écrivant un bouquin, un single ou en deve-nant coach sportif. La Marie de Secret

Story l’a bien compris : pas de rêve de star chez la princesse silico-

née, elle veut juste ouvrir une sandwicherie. Preuve qu’elle est pas si débile qu’elle veut bien le laisser croire la Marie.

La réalité, elle est dans les JT, les reportages, les documen-

taires et elle fait bien flipper. Regarder des gamins faire étalage

de leur bêtise, c’est reposant et ça donne l’impression de pas être trop con.

Ce que sanctifie la télé-réalité, c’est l’ère de la confession. L’intime étalé en prime-time, à longueur de journaux people et jusque chez nos politiques. Les fonds de tiroirs, les fonds de poubelles. C’est tout l’art du story-telling. On vous raconte une histoire. Pendant ce temps, la vérité est bien loin. Allez, je vous laisse, je vais me prendre un sandwich chez Marie. Parait qu’elle fait un jambon-beurre suc-culent. J’espère qu’elle a largué Geoffrey… Il a faim le Marius !

Télé RéalitéPOUBELLE STORY

Texte Marius Lacatus

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la bonne expo

Le chef d’œuvre de Fritz Lang fait l’objet d’une expo-sition à la Cinémathèque française du 19 octobre 2011 au 29 janvier 2012. Celle-ci nous fait pénétrer au cœur des rouages du long métrage allemand de 1927, pendant que le Bonbon prépare la soirée électro de cette fin d’année sur le même thème au Bataclan.

Un chef d’œuvre de science-fiction…Film muet en noir et blanc, il nous transporte dans un futur imaginé dès le début du 20e siècle, au centre d’une mégapole de 2026 scindée en deux mondes. Les ouvriers œuvrant sous les sols pour assurer le bien-être des bien loties classes dirigeantes sur-plombant la terre depuis leurs jardins suspendus. Les premiers se rebellent, mais une explosion va donner naissance à un monstre-machine……Retranscrit à la Cinémathèque.L’exposition s’articule selon un parcours dont chaque pièce est consacrée à une séquence du film, six au total (La Cité des Fils, La Ville Ouvrière, La Ville Haute, Le Laboratoire Rotwang, Les Catacombes, et La Cathédrale). Elle présente son univers entre projec-tions et exposition de pièces uniques. Des appareils aux costumes, en passant par des photos plateau (plus de 800) et des dessins originaux jusqu’alors inédits en France, sans oublier la fameuse femme-robot reconstituée par Walter Schulze-Mittendorff. Une collection unique, complétée par des confé-rences et activités pédagogiques.

Metropolis, le futur omniprésent.Simultanément, une version restaurée intégrale du film sort en salle le 19 octobre, et deux rétrospec-tives sont également à découvrir du 18 octobre au 4 décembre. L’une sur Fritz Lang, l’autre intitulée « Cités Futuristes », qui retransmettra les films de science-fiction sur le même thème. Metropolis Bonbon Party.Le Bonbon a choisi ce thème pour sa prochaine grande soirée événement, la Metropolis Bonbon Party, qui se tiendra le jeudi 10 novembre 2011 au Bataclan avec le soutien de la Cinémathèque. L’at-mosphère futuriste grinçante issue de l’univers de Lang incarne à merveille l’essence de l’électro, et donnera vie à un thème à la fois dans la mouvance et complètement décalé, dans l’esprit bonbon. Une version décomplexée sur fond de concerts, DJ sets, performeurs, effeuilleuses et animations pour la soi-rée fantasmagorique de l’année. Plus d’informations sur www.lebonbon.fr.

Soirée METROPOLIS BONBON PARTY au Bataclan le 10 novembre 2011

Préventes disponibles sur Digitick et Fnac Billetterie—

Exposition à la Cinémathèque française51, rue de Bercy, 75012 Paris

Tél. 01 71 19 33 33 - www.cinematheque.fr

Metropolis

Texte Pascaline Lechene

S’EXPOSE À LA CINÉMATHÈQUE ET SE VIT AU BATACLAN

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les bons p'tits diables Texte Sabine CasselPhoto Michel Sedan

Les petites jalousies entre frères et sœurs

Sept enfants entre 6 et 10 ans sont réunis pour un anniversaire : Lili, Deva, Rose, Txomin, Gaspard, Maxime, Manon ont tous un frère ou une sœur.

Avez-vous été jaloux de votre frère ou de votre sœur ? Lili 8 ans : Ben oui ! Parce que je suis à la grande école depuis 3 ans, et depuis tout ce temps, j’ai été la chouchoute de la maîtresse, et maintenant qu’il est dans la grande école, c’est mon petit frère le chou-chou, ce n’est pas juste !Deva, 7 ans : Moi, j’étais un peu jalouse parce que ma petite sœur, on la trouvait un peu plus mignonne que moi, ça me rendait triste. Quand on lui offre un jouet, je lui pique et je lui donne un vieux jouet. Comme elle est petite, la plupart du temps, elle dit rien, mais parfois elle ne se laisse pas faire, elle me tire les cheveux et ça fait mal. Maintenant elle a presque 19 mois, j’aimerais bien dormir dans la même chambre qu’elle, mais mes parents me disent que ça n’est pas possible parce qu’elle pleure trop la nuit. Maxime : Moi je suis jaloux parce qu’elle est plus

petite que moi, on lui donne souvent raison et je dois céder sur tout, pour me venger je la fais pleurer.Manon : Je ne suis pas jalouse de mon frère Maxime !Rose : Oui, j’étais jalouse parce Txomin mon frère était plus grand que moi, il faisait plein de choses qui m’étaient interdites, cela me rendait envieuse et jalouse.Gaspar, petit frère de Lili : À l’école, elle ne veut pas jouer avec moi dans la cour et à la cantine, elle se met avec ses copines et jamais avec moi. Je suis jaloux de ses copines qui m’enlèvent ma sœur. Je me chamaille avec ma sœur quand elle a des cadeaux, je suis jaloux si son cadeau est plus grand ou mieux que le mien.Txomin : J’ai fait une vraie crise de jalousie quand mon père est parti 3 jours au Maroc avec ma petite sœur, et je suis resté à Paris avec Maman. Quand ils sont ren-trés, je les ai boudé. Quelques mois plus tard, c’était mon tour de partir seul un long week-end avec Papa. Finalement, ils sont tous d’accord : on est jaloux, mais c’est quand même super d’avoir un frère ou une sœur.

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le bon jeu Mots fléchés Gérard Sima

Célèbre hô-tel suisse

En a plein la tête

Sigle de voitures

Son artificiel

Précision pour Belleville

A sesSerres (d'—)

Agence de liaison

Peu nom-breuses à Paris

Premier mot au téléphone

Cabaret de la capitale depuis 1946

Rue proche du métro Péreire(Guillaume- —)

Stationde métro(ligne 13)

Au début de la rue de Rivoli

Souvent source de tourments

Permetle choix

Courba

Square du 15e

(Léon-—)

Métal au labo

Atome

SymboliseParis

Mammifère rongeur

Terrestre ou volant

Toutefois

Rue dans le quartier Mai-son-Blanche(13e)

Paul ou Louis ou les autres

Saints d'une rue du 6e et du 7e

Suit le Bus à la boîte

Personnage de la guerre de Troie

Dans la forme pro-nominale

Rue du 16e

(—- Villarceau)

Boulevard du 17e

(de l'—)

Sur la balle à Roland- Garros

15

10 8

Rue du 15e

(Jean-—)

Pratiquée à l'Opéra

Rue du 2e

(de la—)

Pronom

Après avoir reporté une à une les lettres des cases numérotées à l'intérieur de celles contenues dans la frise située ci-dessous, vous parviendrez à la découverte de notre message mystère :

Pont de Paris (d'—)

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B O N B O N

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le bon écolo Texte Lucas Onestas

Voilà une idée originale pour animer les après-midis d’automne dans la capitale. Eau de Paris, épaulée d’un collectif d’organismes, vous propose de (re)découvrir les arrondissements de Paris au fil de l’eau : des thermes romains aux châteaux d’eau du XIXe siècle, un incroyable patrimoine en grande par-tie ignoré. Et pour le 18e, la visite se passe à Mont-martre !

Que ce soit pour la consommation personnelle ou pour un usage domestique, l’eau du robinet est partie intégrante de notre quo-tidien. Pourtant on ne s’inter-roge guère sur les conditions qui ont permis ce luxe inouï qu’est l’accès illimité à l’eau potable pour tout un chacun. C’est justement ce qu’Eau de Paris et cinq organismes parte-naires nous font découvrir au fil d’une trentaine de balades pédestres gratuites à travers Paris. Un projet ludique et pédagogique, et une coopération ambitieuse entre six institutions aux champs de compétences différents : les associa-tions Percevoir, Paris Historique et Sources du Nord – Etude et Préservation, le Comité départemental de la Randonnée pédestre et le Centre des Monuments nationaux. Une jolie façon surtout de sensibiliser les Parisiens à des thématiques écologiques, de

manière participative et culturelle. Des circuits sont organisés dans tous les arrondissements de Paris, mais attention ! chaque balade est unique et limitée en nombre de participants à cinquante personnes. Il faut donc s’y prendre à l’avance pour réserver : www.eaudeparis.fr. Parmi ces offres, on retiendra le dimanche 13 novembre “A la recherche de l’eau

à Montmartre” qui vous entraîne à la recherche des anciennes sources de la Butte qui

affleuraient à flanc de côteau (la fontaine Wallace de la place des

Abbesses en est un signe). Une promenade presque champêtre dans le décor du vieux Mont-martre. Pour les plus motivés, d’autres parcours intéressants sont proposés plus loin dans

Paris, comme la découverte de la Maison du Fontainier dans

le 14e arrondissement. Alors, les après-midis d’automne, on se secoue,

on quitte son ordinateur ou sa TV et on enfile ses chaussures de randonnée !

Renseignements/réservations pour visites gra-tuites : 01 42 24 54 02 - www.mairie18.paris.fr

Rdv le dimanche 13 novembre - 10h30Usine Saint-Pierre d’Eau de Paris

9, place Saint-Pierre à Montmartre

Les parcours de l’eau

PARIS AUTREMENT

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les bonnes dames

Elles ont triomphé dans le film “Tournée” de Mathieu Amalric. Mimi Le Meaux et Kitten on the Keys, les bombes du Cabaret New Burlesque, nous ont accordé une divine interview à l’occasion de leur passage à la Cigale. Le quartier rouge parisien est encore sous le charme.

Commencer un entretien en prenant la commande des verres sur mon carnet de notes en anglais, c’est assez original et décalé, ce qui ressemble bien à ce que sont ces filles-là. En compagnie de la pulpeuse-ment atomique Mimi Le Meaux, de la déjantement drôle Kitten on the Keys et du classieusement rock’n roll Rocky Roulette, nous nous rencontrons dans un café près de leur hôtel à Paris, où ils crèchent avant de repartir sur les routes de France. Le Cabaret New Burlesque à la Cigale fut un succès, et de source sûre, l’accueil dans le reste du monde était baigné d’une ambiance délirante.Il nous manquait donc trois effeuilleuses (Julie Atlas Muz, Dirty Martini et Evie Lovette) ainsi qu’Ulysse leur assistant guitariste ramasseur de costume, mais vu leur débit de parole à tous, cela suffisait amplement, d’autant que Kity, leur manager, n’avait pas non plus

sa langue dans sa poche, ni dans celle des autres d’ailleurs.Une fois nos consommations sur la table et quelques blagues lancées par la maîtresse de cérémonie Kit-ten on the Keys, j’essaie de m’informer sur les lieux qu’elles aiment fréquenter dans le 18e. Kitten me lance immédiatement : « La cloche d’or pour la soupe à l’oignon », mais pas de chance, c’est dans le 9e. Du coup, je leur rappelle que j’ai déjà croisé une partie de l’équipe au Bistrot 82 à des heures reculées entre le matin et la nuit, et qu’à ces moments-là, elles avaient toujours du mal à me reconnaître… même si nous avi-ons déjà été présentés plusieurs fois ! Ça y est, ça leur revient, mais ce qui se passe au Bistrot 82 reste au Bistrot 82.Puis Kitten on the Keys, qui est une grande fan d’ac-cessoires de mode, me dit que les boucles d’oreilles qu’elle porte ont été achetées dans une boutique orientale du boulevard Rochechouart.Je suis très attiré par les tatouages de Mimi Le Meaux, au-delà de la beauté croquante de sa bouche et du sublime de son regard, qui peut passer de l’apaisement le plus doux à l’agressivité la plus dirty. « Combien as-tu de tatouages, Mimi ? », question con

Cabaret New Burlesque

DÉSHABILLONS PIGALLE

Texte Clément Léon RPhoto Evestreet - Eve Saint-Ramon

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car elle n’en sait rien mais cela donne l’occasion à Kitten de me montrer un de ses tatouages sur le mol-let : le logo du Aux Noctambules Café ! Elle m’explique qu’elle avait fait faire ce chat posé sur un croissant de lune avant de venir à Paris, sans même savoir qu’il correspondait à l’image qui orne l’un des plus vieux cafés-concerts de la Place Pigalle. Alors bien sur, elles sont déjà rentrées dans des sex-shops mais me précisent que jamais elles n’y achète-ront un costume. Leur spectacle est bien trop subtil

et raffiné. Une fois elles sont rentrées dans un des bars à hôtesses du quartier sans savoir ce que c’était et un client les a pris pour des péripatéticiennes. Je peux vous assurer que moi qui m’y connait, vu leur standing de beauté, je ne m’y serai pas trompé…

www.suzanneramsey.net (Kitten on the Keys)

www.facebook.com/Mimi.Le.Meaux.Official

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les bons shops

L’atelier !oral AnthonyIl fleurit la Goutte d’Or

Vous connaissez cette façon que l’on a tous de s’ar-rêter devant un commerce et de se dire : « Tiens, je n’ai pas le temps mais je repasserai » ? Il existe certains lieux près de chez nous qu’on ne peut pas louper à cause d’une architecture atypique ou d’une vitrine qui se distingue de celles qui l’entourent.

L’Atelier floral, situé à l’orée de la Goutte d’Or, fait partie de ce genre de boutiques qui attirent les pas-sants devant la vitrine et qui brassent une variété de fleurs et de plantes si colorées qu’on comprend faci-lement que le gérant, Anthony, répercute son passé de D.A. et sa formation de fleuriste sur des créations atypiques.

Ses fleurs préférées sont les agapanthes mais le lieu, qui est brut de décoffrage, est rempli de nom-breuses sélections qu’il effectue chaque jour à Rungis. Et comme il fait le choix de ne pas avoir de chambre froide (à l’inverse de la plupart des fleu-ristes), il change et renouvelle ses végétaux tous les deux jours. Une cinquantaine de références se répartissent sur des tables et dans des vases qui

offrent aux clients une impression de véritable jungle urbaine bien maîtrisée. Il a fait travailler une mozaïste et rajouté des objets de récupération pour son intérieur, ce qui donne ce mélange décoratif.

Ce créatif s’essaye à des mélanges moins protoco-laires en utilisant, par exemple, des feuillages de framboisier qu’il marie avec de la menthe, et ce en respectant au mieux les saisons. Comme il ne veut pas être qu’un bon fleuriste et le seul du coin, Anthony prévoit d’ouvrir prochainement des ate-liers de composition florale le dimanche après-midi, pour susciter des vocations peut-être, ainsi que des expositions d’amis photographes, illustrateurs, sérigraphistes qui viendront dévoiler leurs œuvres artistiques. Ses murs sont déjà bien remplis. Les premiers vernissages commenceront en décembre.

74, rue Doudeauville Ouverture du mardi au samedi de 9h30 à 21h

Le dimanche de 9h30 à 15h30Tél. 01 42 58 81 73

Communiqué Clément Léon R

© D

avid

B.

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les bons shops Communiqué Marie Gall

La BalançoireUn restau qui balance !

6, rue Aristide Bruant, La Balançoire, un nouveau restaurant, vient d’ouvrir. Il fait entrer un concept vieille France dans le XXIe siècle: le bistrot.

Le bar trône devant la cuisine. Parquet, banquette, ardoises… les accessoires traditionnels apparte-nant à la mythologie des bars français. Et pourtant, ici, l’ambiance ne rime pas avec nostalgie. « C’est un bistrot classique avec une touche moderne », précise Antonin Prion, le gérant de La Balançoire. A peine entrés, les habitués des restaurants sont intrigués par les tables : la queue des fourchettes est en lévi-tation… grâce à un aimant à l’avant du couvert. Les fauteuils anciens côtoient des revêtements chro-més. Un mélange des genres qui crée une atmos-phère originale, assortie d’un concept surprenant : la possibilité de manger sur une balançoire. Une idée qui a donné son nom au restaurant.« On travaille un maximum de produits frais » explique Frédéric Paulchartier, le chef. Aidé de son second, Joris Katakawa, ils préparent les plats à la minute. Un argument de vente dans l’air du temps. « Je veux faire une cuisine simple, honnête, origi-nale », raconte-t-il. « C’est une cuisine bistrot, mais ça n’empêche pas les innovations, la découverte de nouvelles cultures. » Et la carte a de quoi faire sali-ver. Au programme cette semaine : « foie gras, chut-ney pomme-poire », « le filet de lieu noir et sa purée de carotte », « le tiramisu aux brownies »… « Nous

avons une petite carte, mais nous la changerons toutes les deux semaines », raconte Antonin Prion. De quoi tenir en haleine les futurs habitués. Ensemble, ils ont redonné un coup de jeune au concept bistrot. « J’ai toujours été attiré par ces établissements », raconte Antonin Prion. Il en avait déjà monté un lorsqu’il travaillait au Sofitel… en Chine. « J’aime l’ambiance conviviale qu’on y trouve», assure-t-il. Frédéric Paulchartier, lui, s’est embar-qué dans l’aventure. Après avoir fait des études de communication, il est revenu à sa première passion, la cuisine. Il a repris ses études à l’école supérieure de cuisine française Ferrandi, puis a travaillé chez Ducasse à la Tour Eiffel. Séduit par l’idée d’Antonin Prion, il s’est lancé à son compte, « pour s’exprimer, pour pouvoir faire une cuisine qui lui ressemble ».Ouvert depuis une semaine, les clients affluent, séduits. A quand votre tour sur La Balançoire ?

6, rue Aristide Bruant Ouverture : du mardi au samedi (midi et soir)

Tél. : 01 42 23 70 83facebook.com/labalancoire

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avid

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le bon artisan

Avant une soirée parisienne, notre souhait, c’est d’avoir THE DRESS taillée pour jouer la divine comé-die… Mais pas seulement. Généralement, il nous faut aussi prier pour que THE DRESS, qui au pas-sage nous a coûté un bras, ne “moulaxe” pas aussi le body de Lola, Emma ou Eva. Alors halte aux vaines prières et aux fashionistas de panurge ! Bienvenue chez æschne, le haut lieu de la résistance aux Maje et autres Sandro où résonne cet hymne à la liberté d’expression vestimentaire, inspiré d’une rencontre cousue de fil blanc.

Remplaçant l’odeur de la bougie parfumée des bou-tiques aseptisées, l’essence de la création flotte dans ce petit atelier où le vêtement rime avec série limitée, voire exclusivité. Certains placards en disent long sur leur propriétaire. Dans la boutique bi-goûts de Sandrine et Brune, c’est un peu comme dans notre dressing rêvé : un fashionland tout en féminité rétro et sportswear, avec chemisier en soie, col tricot en forme de nœud, robe princière bleu roi ou jupe d’éco-lière à froufrous. C’est aussi un peu le maquis de la résistance montmartroise formé de deux tranchées créatives : æschne et unairdebrune qui, bien loin

des looks uniformisés et standardisés, proposent des dégaines à la “won again”. æschne (ndlr : genre hybride de libellule) n’est donc pas une énième bou-tique de fringues télescopées sur le pavé. La Philoso-phie ? Retrouver l’harmonie entre le corps et l’esprit. Jusque-là rien de nouveau, si ce n’est que les deux créatrices militent viscères au poing : « Nous avons une démarche éthique dans la façon de créer et de considérer le vêtement. On veut apporter une nouvelle vision de la mode. C’est notre façon à nous d’exister dans ce quartier pris d’assaut par les chaînes de vêtements. Notre union, c’est notre force ! ». Mais finalement, à quoi tient une vie de fashionista enga-gée ? Sans doute à quelques détails, que ces deux modeuses dans l’âme évoquent de manière lyrique et onirique, l’aiguille levée. « J’ai toujours voulu faire de la mode. Quand j’étais petite je découpais mes chaussons de danse pour faire les mêmes à ma pou-pée. Et le pire, c’est que ma mère ne sait même pas faire un ourlet ! », confie Sandrine, l’œil pétillant. Pour Brune, l’évidence s’est imposée au fil du temps et du lent ballet des aiguilles… à tricoter. « A 28 ans, je me suis réveillée et j’ai tout plaqué direction ESMOD. Mon obsession, c’était le tricot, mais l’option n’était

Texte Wanda SzeraucPhoto Caroline M.

AeschneFASHION, SONGES ET IDÉAUX

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plus disponible. J’ai eu la chance de rencontrer une femme roumaine qui m’a transmis son savoir-faire lors de nombreux séjours en immersion totale. J’ai vécu l’hiver par moins 25, la traite des vaches et les veillées au coin du feu, bercée par le cliquetis des aiguilles. Epique ! ». Alors oui, Maje-Sandro-Comptoir des cotonniers, c’est bel et bien fini. Quant à l’idée de Fashioniser pour autrui, sachez-le, c’est has been ! L’heure est aujourd’hui à l’autocélébration de votre style. Car s’autoriser l’achat d’une pièce unique (150 à 175 ! la petite robe en série limitée !), c’est avant tout affirmer son identité : un acte engagé qui révèle

subtilement un peu de son unicité. Alors, n’ayez plus peur d’être vous-même et misez sur ces deux créa-trices qui osent (enfin) aborder l’avenir avec une féminine audace, teintée de liberté retrouvée…

19, rue Houdon Tél. 01 42 64 40 54

www.unairdebrune.comwww.atelier-aeschne.com

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la bonne parisienne Texte Sandra SerperoIllustration Agathe The Melon

Ne vous prenez plus la tête!!1 — TAKE AWAY HAIR !

Un mariage ? Un rendez-vous galant ? Filez au Comptoir à cheveux longs et confiez votre tête en toute sérénité à ses pros de la torsade et du tour-nicoté qui en 30 minutes orchestrent vos cheveux autour d’un chignon ou d’une tresse directement inspirée des défilées (35 !). Le Comptoir à cheveux longs de Didakt : 2, rue du Jour, 1er – Réservation : 01 82 28 30 10

2 — LE COIFFEUR DE LA PLEINE LUNE

Maachi Djelani donne raison à la croyance populaire qui veut que les cheveux coupés à la pleine lune soient plus beaux et repoussent plus vite. Il fait donc nocturne dans son salon chaque fois que la lune est ronde et ça se bouscule devant sa porte ! (forfait shampooing-coupe-brushing 45 !). Maachi Djelani, 40, rue Coquillère, 1er – Tél. 01 42 33 57 47

3 — THE SÉRUM

Le coiffeur parisien 5 étoiles David Mallett s’invite dans notre salle de bain avec son sérum gorgé d’huile de noix de macadamia à appliquer sur les longueurs des cheveux pour réhydrater et retrouver de la brillance. Deux gouttes plus tard, nos cheveux sont nourris, faciles à coiffer, beaux tout simplement. Hair Sérum de David Mallett : shop.david-mallett.com

4 — TOP COULEUR

Dans son salon-labo saturé de blanc, Frédéric Mennetrier nous en fait voir de toutes les couleurs. Cet expert, habitué des studios, pose son diagnostic sur notre chevelure et prépare sa potion magique sur mesure qui fait vibrer les pigments. Résultat ? C’est subtil, harmonieux, et natu-rel. L’Atelier blanc, 6, rue Mayran, 9e – Tél. 01 42 39 62 70

5 — INSOLITE

Pour Lionel Pariente, se faire couper les cheveux est un acte important. Fervent connaisseur de la psychanalyse, ce coiffeur vous révèle votre problématique et vous invite à prendre conscience de votre état inté-rieur en analysant votre cheveu. Bluffant. Salon de coiffure Hair The-rapy, 15, passage Gustave-Leupeu, 11e – Tél. : 01 46 59 25 67.

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Il vous suf"t de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous béné"cierez de l’offre annoncée !

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Retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon.fr

© David B.

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le conte est bon

A 69 ans, Alain Marquet, jazzman réputé, n’en finit pas de collectionner les objets et les aventures autour de sa passion. Dans son Jazz Museum, au 68 de la rue du Poteau, on voyage à dos de notes bleues.

Alain Marquet, le propriétaire de la boutique Jazz Museum de la rue du Poteau, est le seul vendeur dont la boutique est envahie d’articles qu’il ne veut pas vendre. La plus grande partie des armoires sont occupées par sa collection privée. « Je n’ai plus de place chez moi », se justifie-t-il. Dans tous les coins, on tombe sur des antiquités, comme ce gramophone Torrens à manivelle en parfait état de marche alors qu’il date des années 30. « Les gens veulent me l’acheter, mais je ne peux pas m’en séparer. » Sur une étagère, on peut trouver cet exemplaire du premier disque de jazz jamais pressé, “Original Dixieland Band” de 1917, où tous les membres étaient Blancs, à côté de quelques centaines d’autres issus de 50 ans de collection. « Parfois, j’en cède un pour faire plaisir. » A 69 ans, il ne travaille plus pour vivre. Mais pour sa passion, le jazz. Comme il n’est pas adepte de la retraite à pantoufles, il a ouvert cette petite

échoppe. Elle est devenue pour lui une façon de ren-contrer des gens : « Ici, il y a pleins d’artistes. J’en connais qui ont accompagné Django, Brel ou Trénet. Ce sont eux qui ont les meilleures histoires. » Une façon d’enrichir son musée. Ce qu’il est prêt à céder se trouve dans la vitrine et sur quelques tables : des tourne-disques Tépaze remis à neuf, des 33 tours et quelques raretés comme des transistors des années 50. « Celui-là, je l’ai acheté à Pierre Lescure », dit-il en désignant celui décoré d’une pièce de métal gra-vée façon western. « Si je le revends, ce sera pour le même prix que je l’ai eu. » Pour le rencontrer, en revanche, mieux vaut s’y prendre à l’avance. « Ah non, pas demain ! Je pars à La Rochelle... » Alain joue avec son groupe très souvent à Paris (au Petit illustré ou à la Huchette) ou ailleurs. Cette semaine en Charente, la semaine d’après à Genève. « C’est pour ça que je ne travaille que sur rendez-vous. »

Jongler entre sa clarinette et ses obligations pro-fessionnelles, il fait ça depuis 50 ans. Il est même parvenu à concilier sa passion avec la direction de sa boîte de matériel médical. « Il m’est arrivé de partir

Alain Marquet

HOMME JAZZ

Texte & photo Jérôme Cohen

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de Munich le dimanche à 2 h du matin, pour arriver au petit jour, un peu fébrile », se souvient-il. Il a été pris par le tourbillon du jazz à 17 ans quand un copain l’a initié au style de New Orleans et de King Oliver, LA référence du swing. « Moi, j’aime quand ça balance », lance-t-il avant de poser le saphir sur le disque du roi du jazz. « Deux trompettes qui lisent la mélodie, le trombone fait les transitions et la clarinette joue autour », résume-t-il. « Après, il faut essayer de s’en approcher... »Dès 18 ans, il participait au premier festival de jazz d’Europe jamais organisé, celui d’Antibes. Cinq ans

plus tard, il faisait la première partie de Louis Arms-trong. La consécration est venue en 1973, quand il reçut le prix Sidney Bechet. 120 disques enregistrés plus tard, le voilà dans sa petite échoppe nichée dans son 18e chéri. Il a des projets plein la tête, comme de faire un livre de pochettes de disques. « Il me faudrait 30 vies pour faire tout ce que j’ai envie de faire ».

Jazz Museum68, rue du Poteau

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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

CONCERTS

LA CIGALE

Festival Les inrocks Du 02/11/11 au 06/11/2011 à 17h30Match d’impro France/QuébecLe 10/11/2011 à 20h30General elektriks Le 30/11/2011 à 19h

LE TRIANON

Bonnie Prince Billy Le 03/11/2011 à 19h30Jean-Louis Murrat Le 10 novembre à 19h30Steeve O Le13 novembre 2011 à 19h30

LA BOULE NOIRE

Dar-k le Le 17 novembre à 20hJoakim Le 23 novembre à 20hBertrand Soulier Le 28 novembre à 20h

LA MACHINE DU MOULIN ROUGE

Jungle juice limited Le 05 novembre à 23hBattles Le 15 novembre à 20hThe Drums Le 24 novembre à 20h30

Théâtres

THÉÂTRE DE L’ÉTOILE DU NORD

La Priapée des ÉcrevissesDu 08 au 26 novembre du mardi au vendredi à 19h30 Samedi à 17h

Le 20 Novembredu mardi au vendredi à 21h, samedi à 19h30 Du 8 au 26 novembre

Oublie ! (Théâtre jeunes publics)Mardi et mercredi à 14h30, jeudi et vendredi à 10h et à 14h30, samedi à 17h

THÉÂTRE LE FUNAMBULE

Marche ou RêveLe lundi 20h ; Le mardi 20h ; Le dimanche 16h - À partir du 06/11/2011

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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

Les étoiles polairesLe mardi 21h30 ; Le mercredi 21h30 ; Le jeudi 21h30 ; Le vendredi 21h30 ; Le samedi 21h30 Du 01/11/2011 au 26/11/2011

La NaiveLe lundi 21h30 ; Le samedi 18h00 ; Le dimanche 18h00 - À partir du 05/11/2011

LE LAVOIR MODERNE

Emballages (photo à droite)Du jeudi 03 novembre 2011 au dimanche 27 novembre 2011 - 20h30 , dim 16h

CastingsDu lundi 07 novembre 2011 au mercredi 30 novembre 2011 - lun mar 20h30, mer 19h30

Atelier théâtre de Montmartre

Sità voyage au cœur de l’IndeMercredis, samedis et dimanches à 14h15- Pendant les vacances scolaires tous les jours à 14h15

Boudoir-CabaretTous les samedis à 20h30

Adopte-moi.com !Mercredi, jeudi, vendredi à 21h

Evènement

Election de miss Montmartre 2012au Carroussel de Paris - 40, Rue Pierre FontaineMercredi 30 Novembre 2011- 65 ! dîner + revue à partir de 20h - réservation sur [email protected] ou www.lepetitmontmartre.fr ou 06 19 07 66 01

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les bonnes adresses Régie [email protected]

06 27 96 75 82

1 — JE VEUX LES MÊMES

101, rue LamarckTél. :01 71 70 56 92

2 — BEAUTÉ DU SACRÉ-CŒUR

40, rue d'OrselTél. : 01 42 52 94 29

3 — CLUB MONTMARTROIS60, rue Ordener

Tél. : 01 42 52 50 50

4 — TUDO BOM

8, rue des AbbessesTèl. : 01 42 54 01 28

5 — SAC & SAC

30, rue des Abbesses Tél. : 01 42 64 51 11

6 — ROUGE PASSION

14, rue Jean-Baptiste Pigalle - 75009Tél.: 01 42 85 07 62

7 — LE PETIT PARISIEN

28, rue de TholozéTél. : 01 42 54 24 21

8 — C OUI

5, rue Pierre PicardTél. : 09 51 94 68 03

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