Paris Centre - 05/2011

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édito 'Bon'jour !

Même si les puristes différencient un édito d’un billet d’humeur, je

m’offre le luxe ce mois-ci de faire comme il me plait (on est bien en Mai,

pas besoin que je vous rappelle l’adage…). Dans humeur, il y a « humer »,

synonyme de « sentir » et c’est de sensations dont je voulais vous par-

lez. Ces derniers jours, au cours de mes nombreuses pérégrinations, j’ai

humé l’air du temps parisien. Je me suis attardée sur les terrasses de

café, j’ai ralenti le pas dans les rues, j’ai longuement observé les gens,

j’ai laissé jusqu’à tard le soir les fenêtres de chez moi ouvertes…

Et alors quoi ?

Et bien :

Les parisiens sifflotent ou chantonnent en marchant, voir chantent car-

rément. Le « Croque Monsieur » et le « Croque Madame » ont le vent en

poupe au menu de ce Printemps ! Les jours rallongent et les jupes des

filles raccourcissent avec… Pour une fois, tout le monde regarde dans la

même direction : vers le soleil. Manifestement, ça roucoule autant sur

les branches qu’autour des tables… La ville a un autre parfum : savant

mélange des arbres en fleurs et de Cologne d’homme… Tout le monde

a au moins deux apéros programmés dans la semaine. Pour le dessert

c’est tout vu, c’est une glace.

En vous souhaitant un joyeux et léger mois de Mai…

Allégrement votre.

Sandra Serpero.

Rédactrice en chef

Régie Publicitaire

[email protected]

06 83 22 97 63

Président

Jacques de la Chaise [email protected]

Design original

[email protected]

Rédactrice en chef

Sandra Serpero

[email protected]

Graphiste

Alexandra Praud

Secrétaire de Rédaction

Annabelle Azadé Kajbaf

Rédaction

ALP, Mickael Mesigos, Marie-Aldine Girard,

Caroline Phély, Sophie. A,

Isabelle Rohmer, Sandra Serpero

Photographes

Carl Labrosse, Tome Alexandre, Fanny

Latour, François Rotger, Mickael Mesigos

Illustrateurs

Agathe Faucheur De Battisti, Paulina

Leonor, Guillaume Ponsin

Styliste

Anthony Watson

Grands comptes & site Internet

Matthieu Lesne / 06 50 71 92 71

Chef de pub

Nicolas Portalier / 06 83 22 97 63

Responsable culture et partenariat

Macha Binot / 06 22 36 20 88

Stagiaires

Justine, Antoine, Charles, Marine, Julien

Petites annonces

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Rejoignez le Bonbon

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Contactez-nous

[email protected] / 01 48 78 15 64

S.A.S Le Bonbon

31 bis, rue Victor-Massé, 75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

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sommaire

6. Body n'smile

34. Le Pranzo

10. Julien Doré

44. Le Bon Spot

14. Marguerite Milin

46. Geoffrey Guillin

5. Le Bon Timing

6. Le Bon Commerçant

10. La Bonne Étoile

12. Les Bons Plans

14. La Bonne Créatrice

16. Le Bon en Avant

18. Le Bon Look

21. La Bonne Cause

22. Le Bon Astro

24. Le Bon Moment

27. Le Casse Bonbon

30. Les Bons P’tits Diables

33. Le Bon Écolo

34. Le Bon Coup de Gueule

36. Les Bons Shops

38. Le Bon Artisan

40. La Bonne Parisienne

42. Les Bons Snapshots

44. Le Bon Spot

46. Le Bon Art

Mai 2011

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le bon timing Les évènements à ne pas manquer !

Chez Spartoo, on prend son pied !

Imaginez un espace ouvert à tous, entièrement dédié

à la mode et au bien-être des pieds, dans lequel on

peut shopper parmi plus de 400 modèles de chaus-

sures... Le must ? le massage spécial réalisé par une

réfléxologue pour partir à la découverte de son point

G pédestre.

« Shoes & Spa », les 20 et 21 mai de 1àh à 22h.

30, rue des Archives, Paris 4e – Entrée gratuite.

Brunch au Murano

La formule brunch du Murano Resort propose désor-

mais quatre nouveaux menus sous la houlette du

chef William Rollet et du docteur en nutrition Alexan-

dra Danu. Moins de gras, moins de sel, des desserts

à base de sucre stévia et de sirop d’agave et toujours

le plein de saveurs. Tous les dimanches sur trois ser-

vices : 11h30, 14h et 15h30 au Murano Resort.

13, bvd du Temple, Paris 3e – Tél. : 01 42 71 20 00

Rendez-vous du dimanche

DR

/ D

R /

Expérience



le bon commerçant

Autour de République existe LA solution que femmes

et hommes (oui messieurs !) recherchent pour entre-

tenir ou améliorer leur image au quotidien.

Ce matin-là, j’ai saisi dans le regard de ma copine

qu’il était tant d’agir. Aliments, café, clopes avaient

eu raison de mon sourire californien de Paris-Beach

Boy.

Le pacte. Elle éradique ses quelques poils disgra-

cieux qui la transforment souvent en forteresse

intouchable, et moi je me charge de retrouver un

smile type carnassier de jungle urbaine.

Vite, une adresse. Le conseil d’un ami people me

revient : « Avec Laetitia, entre deux tournées, on

adore aller là-bas se faire blanchir et faire la peau

à ces tiges pilaires ». Merci Jo’. La machine est

lancée, nous voilà passage Vendôme, dans le 3e

arrondissement, injustement méconnu et pourtant

classé monument historique.

Succès story :

Céline, esthéticienne passionnée, décide avec

sa sœur Stéphanie, de monter son propre insti-

tut. Objectif : vous proposer le top des techniques

de blanchiment des dents, épilation définitive et

maquillage permanent. Le marché s’y prête. Ces

savoir-faire, peu développés en France trouveront à

coup sûr une clientèle conquise et fidèle.

6 mois plus tard , dans ce lieu proche de Répu’,

s’ouvre Body n’Smile. Le quartier est choisi pour sa

proximité au Marais, son côté point de chute central

et la beauté de l’adresse. Le bouche-à-oreille fonc-

tionne, la clientèle de passage revient, les anciens

clients affluent : pari gagné.

L’ambiance :

L’accueil est assuré par les sœurs. L’atmosphère est

très U.S, digne d’un Tarantino : hôtesses séduisantes,

couleurs apaisantes, télé au mur, mais pas de longs

discours, ici les mots sont superflus. Seul le résultat

compte mais la référence persiste : sourire de star,

maquillage permanent en guise de tatouage. Des vic-

times ? Seuls les envahisseurs épidermiques seront

détruits !

Les techniques :

À première vue sortie d’un roman de Sience-Fiction,

leur efficacité, prouvée, fait le bonheur des gens

connus mais surtout des vraies stars comme vous,

ma copine et moi :

Le blanchiment des dents :

Tandis que ma petite amie rejoint une cabine, je

prends place sur un fauteuil 1ère classe avec petits

canapés de gel blanchissant, gouttière à usage

unique avec jet de lampe Led 5 étoiles, et lunette de

protection High-tech. Céline est formelle : « Grâce à

la photo réaction, procédé sans danger, en une séance

d’une heure on obtient un résultat très visible ! ». Me

voilà rassuré avec mon nouveau sourire irrésistible.

Body n’ smile

L’ESthétiquE 3.0

Texte Mickaël Mesigos

Photo Alexandre Tome - www.atomephoto.com

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le bon commerçant

Côté épilation définitive, ici on utilise la lumière pul-

sée. Efficace comme le laser mais plus indolore, en

quelques séances et selon les zones, ma copine peut

dès ce joli mois de mai, remettre ses jupes préférées

et ses débardeurs cultes. Les hommes s’y mettent

aussi. Fini de ressembler à un bonobo, l’épilation

n’est pas sexiste !

Dernière touche pour madame ? Grâce à la dermo-

pigmentation, le petit grain de beauté qu’elle a tou-

jours rêvé d’avoir, trouve toute sa splendeur autour

de la bouche. « Cela permet aux femmes de se dévoi-

ler, d’avoir un effet naturel avec un maquillage per-

manent » assure Céline.

Les projets :

De la « fish pédicure » ou quand des petits poissons

en cure détox de peaux mortes se transforment en

masseurs taquins. De la réflexologie plantaire pour

soigner tous les maux par les pieds. Mais surtout un

deuxième institut dans le 9e courant mai. Une chaîne

Body’n’Smile pour bientôt ?

En tout cas pour nous c’est mission accomplie.

Alors chérie, heureuse ?

Body’n’Smile

1-3, place de la République

(autre entrée au 22, rue Béranger), 3e

Tél. : 01 77 19 64 15

—

Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 19h

Les adresses de Body’n’Smile :

Centre de danse du Marais, 41, rue du Temple, 4e

quai 71, 15, rue Ferdinand Duval, 4e

Les 7 Lézards, 34, rue des Rosiers, 4e

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la bonne étoile

Rendez-vous calibré avec Julien Doré en pleine

promo de son nouvel album « Bichon » qui est arrivé

comme le printemps, le 21 mars dernier. L’artiste

français le plus en vogue du moment m’attend dans

un hôtel chic du triangle d’or de la capitale. J’y cours !

Une suite toute en baie vitrée avec vue imprenable

sur les toits de Paris, des méridiennes rouges, un

café, voilà pour le décor. La nouvelle star la plus arty

de France m’accueille chaleureusement en me sou-

haitant la bienvenue avec son accent nîmois (intact).

Julien est doux, gentil et souriant, il me parle de

sa musique, de cet album qu’il a énormément tra-

vaillé, souhaitant transformer l’essai de son premier

album (Ersatz sorti en 2008). Il a collaboré au gré de

ses rencontres : Françoise Hardy, Yvette Horner ou

encore Biyouna. Bichon est donc là - non ce n’est pas

l’apologie du sobriquet de son animal de compagnie -

mais le titre clin d’œil de son nouvel album.

À travers ses chansons, il conte les prémices d’une

histoire d’amour, les doutes, les espoirs, les envies et

la découverte de l’autre… Le tout est poétique, drôle,

léché, quelques fois doux amer. Mention spéciale à

« Glenn Close », à « Kiss me forever » ou encore à

« Bergman » (en duo avec Biyouna).

Depuis sa victoire « Nouvelle Star » en 2007, Julien

vit dans le 2e arrondissement : « J’adore ce quartier,

il est brouillon, vivant et lent ». Ici, le chanteur a ses

petites habitudes et ses préférences : son boulan-

ger-écrivain, son restaurant de burger, son pharma-

cien–nounou qui le dorlote…

Mais Julien reste un nîmois dans l’âme, il aime le

soleil et la douceur de vivre du sud. Son paradis à lui

c’est Lunel, auprès de sa famille et de ses amis.

Paris est sa ville de « travail ». Il voit peu de monde

me dit-il, pas par timidité mais parce qu’il est comme

ça. « J’aime les choses simples et les soirées entre

potes ». Fi des soirées parisiennes et des endroits

« m’as-tu vu ». Ses ingrédients bonheur ? « Mon

canapé, mon amoureuse, mon ukulélé, du coca et

du pain d’épices ! ». Et aussi beaucoup de travail !

Il écrit, compose pour lui, les autres (il a réalisé la

bande son du dernier film de Guillaume Nicloux,

Holiday). Julien multiplie les casquettes : musicien,

chanteur, comédien.

Pour souffler, il s’autorise quelques menus plaisirs :

un très bon restaurant, un sandwich sur les marches

du Palais Royal, du lèche-vitrine : « Ce que je préfère

ce sont les magasins de musique, les luthiers et les

antiquaires ».

Il a envie de me faire plaisir et de me donner quelques

adresses de son quartier mais non, il n’en a pas, il se

balade au gré de ses envies, avoue que Paris est la

ville qui l’a fait fantasmer quand il était aux Beaux-

Julien Doré

Texte ALP

Photo François Rotger

BiChONNE MOi


Arts car c’est ici que tout se passe… Maintenant qu’il

y vit, il reste subjugué par sa beauté, me parle même

de sa chanson « Panda-roux, Panda-gris » qui parle

de Paris.

C’est un poète ce Julien et il m’entraîne avec lui.

Quand je tourne la tête pour regarder de nouveau la

vue imprenable que nous avons, un rayon de lumière

caresse les toits de la ville lumière, et là, je ne saurai

l’expliquer, mais le coton des nuages baignant dans

cette lumière douce du jour me fait apercevoir un

petit chien blanc, un bichon je crois ...

Nouvel album Bichon

Sony Music, 2 CD

www.juliendoreofficiel.com

Coup de cœur musical de Julien

L' album du groupe Waterlillies


les bons plans

Bouche BÀ chacun sa formule.

Voilà une bien jolie adresse comme on les aime qui

mixe bar, bonne bouffe et s’adapte aux envies de

chacun autour d’une carte inventive.

La première chose qui attrape les yeux quand on

entre ici, c’est l’espace et la déco soignée. De très

hauts plafonds qui ont conservés leurs moulures,

des lustres à pampilles et pour le sol, le bar et le

mobilier, du bois et encore du bois qui distille une

ambiance chaleureuse. Chez Bouche B, on vient

aussi bien pour manger que pour siroter un verre au

bar. A la carte, des plats qui revisitent avec finesse

la cuisine française : risotto à la provençale, magret

de canard rôti aux cerises noires et purée de patates

douces… Chaque midi, deux entrées et deux plats

à l’ardoise, tandis que le dimanche est consacré au

brunch. Brunch classique ou électronique une fois

par mois avec Dj aux platines jusqu’à 22h ! On craque

pour les formules bouchées du soir autour de tapas

version française et pour les planches de charcuterie

espagnoles et de fromages à déguster du bout des

doigts.

6, rue de la Tâcherie, 4e

Tél. : 09 54 34 34 18

Ouvert tous les jours de 12h à 14h et de 19h à 2h,

sauf lundi soir, samedi midi fermé et dimanche

brunch de 12h à 16h

Papy BioAvec Papy Bio tu vas macaronner !

Papy Bio va vous apprendre dans son atelier pour 8

personnes, à confectionner avec classe vos maca-

rons à l’italienne ou à la française.

Son dynamisme et son enthousiasme font oublier

les journées de dur labeur. Ce vieux pote de Gaston

Lenôtre a bien bourlingué dans sa vie et connaît la

pâtisserie comme sa poche. Durant vos 3 heures de

formations, Papy Bio vous donne de vrais cours avec

des vrais résultats, dans la joie et la bonne humeur.

Entouré de chefs compétents, Papy ne souhaite

qu’une chose : que tout soit réuni pour que vous res-

sortiez de l’atelier macaron avec un nouveau talent.

Pas de panique si vous galérez un peu chez vous pour

refaire la recette, papy bio est à votre écoute et pro-

pose un suivi spécial grâce a sa ligne Allo Papy ! Pour

ceux qui ont trouvé leur voie dans le macaron, Papy

Bio propose même des stages intensifs de 5 jours.

De plus, le mercredi aprèm’ des ateliers découverte

sont proposés aux enfants pour se familiariser avec

la gastronomie. Vos convives seront bouche bée avec

vos macarons faits maison composés uniquement

avec des produits naturels. On ne blague pas avec

Papy Bio !

20, rue des Rigoles, 20e

Tél. : 01 43 66 31 77

Ouvert de 18h30 à 20h30 / cours le week-end

Textes Julien Rocher — Sandra Serpero

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ortr

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les bons plans

Gilbert GilbertEssentiels accessoires.

Vous en quête d’un joli bijou ? Vous recherchez

désespérément une petite pochette pour le soir ?

Vous voulez gâter votre maman à l’approche de

la Fête des Mères ? Nous avons trouvé une petite

adresse craquante truffée de bijoux fabriqués mai-

son et d’une foule d’accessoires de créateurs trendy

pour se faire plaisir tout simplement.

Les bijoux chez Sylvie c’est une passion qui remonte

à l’enfance : petite elle confectionnait déjà de jolis

colliers de perles après l’école. Depuis, elle n’a jamais

quitté cet univers et en a fait son métier. Installée

dans le Marais depuis plus de 3 ans, Sylvie s’est fait

un nom, au sens large du terme : Gilbert c’est son

nom de famille qu’elle a dupliqué pour sa marque !

Avec humour elle me confie : « Les gens qui aiment

mes bijoux, sont souvent des gens qui n’aiment pas

les bijoux ! ». Et pour cause, ici rien d’ostentatoire ou

en taille XXL, toutes les créations sont empreintes

de finesse. Sylvie travaille aussi bien l’or que l’argent

et propose dans ses collections une gamme pour

femme et une autre pour homme. Parmi ses modèles

printemps-été impossible de ne pas craquer pour

le sautoir argent avec plumes, os et tête de mort en

bois (65 €) ou encore pour ce ras de cou avec perles

et petites étoiles (50 €).

Mention spéciale aux bagues travaillées sur des

rouages d’horloges et de montres (150 €) : hyper

originales. Comme le souligne Sylvie, « chez moi on

est pas dans le classique mais je fais des bijoux pour

tous les jours, faciles à porter ». Son crédo ? « Le bijou

idéal c’est le bijou qu’on s’approprie et qui fait partie

de soi. C’est un petit détail qui doit souligner le style

de la personne et pas l’imposer ».

Aux côtés de ces 1001 merveilles, on trouve une

foule d’accessoires sélectionnés chez des créateurs

dans l’air du temps : Swildens, Epice (pour les fou-

lards), Nat & Nin… et de jolies découvertes comme la

marque danoise Becksondergaard.

Entre cuir et or, soie et argent, coton et bois, cette

adresse multiplie les point forts et nous donne de

bien jolies envies.

35, rue François Miron, 4e

Tél. : 01 44 59 32 09

Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h

Communiqué Sandra Serpero

© S

andr

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erpe

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la bonne créatrice

Marguerite Milin a le sens pratique et intelligent de

ceux qui créent avec expérience et réflexion. Cette

diplômée de la prestigieuse Saint Martin’s School de

Londres a commencé sa carrière comme costumière

et scénographe pour les défilés. Aujourd’hui, elle fait

partie des jeunes créatrices de mode qui ont le vent

en poupe. Rencontre.

L’histoire de Marguerite Milin commence un peu

comme un conte de fées : elle pense puis créé

quelques modèles pour elle, puis rencontre (ndlr :

en promenant son chien) un fabricant qui va lui pro-

poser de concrétiser ses patrons et fabriquer des

petites séries de vêtements. Succès immédiat et ful-

gurant ! Les ventes privées font l’unanimité dans son

réseau personnel, puis autour d’un cercle de clientes

plus large. La success story est lancée…

Elle lance sa griffe en 2005 et ouvre sa première

boutique rue Dupuis, en 2007. Puis une autre rue du

Bourg-Tibourg fin 2009… et inaugure en avril 2011

une plus grande boutique, rue Malher, en plein cœur

du quartier des jeunes créateurs du Marais. Dans ce

nouvel écrin éponyme ou presque, appelé MARGO

MILIN, elle propose des vêtements aux coupes

impeccables et tendances, au design épuré, aux

couleurs et imprimés originaux et indémodables.

Des basiques qu’on se plait à mettre et à remettre

comme ce sweat précieux au col doudou ou cette

robe chemise nommée Margo. Sur les portants, on

trouve aussi des robes et des tops de tous les jours

qui, avec les bons accessoires se transforment ni

une ni deux en tenues chics et élégantes. Coup de

cœur pour le manteau / robe : à la fois pratique et

incroyablement glamour… À noter : aux côtés de ses

délicieuses créations, Marguerite fait cohabiter une

foule d’accessoires designés par d’autres jeunes

créateurs.

Un écrin du bon goût, frais et tendance, une mode

sexy et rétro mais pas que… Marguerite a développé

autour de son prêt-à-porter un discours engagé sur

la qualité des tissus : « Je récupère via mon réseau

les fins de rouleaux de tissus des grandes marques

de la Haute couture française et je fais réaliser toutes

mes collections dans un atelier parisien ». Une mode

100% made in France, avec un sens du détail recher-

ché et des finitions impeccables : elle retouche au

Marguerite Milin

Texte ALP

Photo Tome Alexandre www.atomephoto.com

quAND LA ChANCE RENCONtRE LE tALENt


centimètre près la pièce choisie par une cliente, pour

un tombé parfait !

Son style ? Issue d’un milieu artistique, Margo s’ins-

pire de l’art pour ses créations. Ainsi, elle donne à

chacune de ses collections une âme en s’inspirant

d’un personnage, d’une époque, d’un film… La col-

lection printemps/été 2011 fait honneur à Simone de

Beauvoir, celle à venir rendra hommage aux femmes

du cinéma d’Almodovar.

En projet ? Une première collection homme.

Son rêve ? « J’aimerais créer une maison de couture

à la française… ».

Boutique Margo Milin

4, rue Malhler, 4e

Tél. : 06 61 77 14 76

www.margomilin.com

—

Ouvert du mardi au samedi de 12h00 à 19h30

et le dimanche du 14h00 à 18h30.

Les adresses de Marguerite

—

Le fer à cheval, 30, rue vieille du temple, 4e

Le Dôme saint Paul, 4-6, rue de Rivoli, 4e

Cupcakes de chez Berko, 23, rue Rambuteau, 3e


le bon en avant

Ancienne voie romaine, rue de gala pour les rois et

reines de France, la rue Saint-Denis fut la première

rue pavée de la capitale. Elle vit aussi passer tous

les souverains dans leur dernier voyage vers la basi-

lique Saint Denis. Le long de cet axe animé, habi-

tants et voyageurs de passage ont fait prospérer

échoppes, tavernes et hostelleries jusqu'au début

du XXe siècle.

Hélas, depuis de trop nombreuses décen-

nies, la rue Saint-Denis était devenue

synonyme de sex-shops, délin-

quance et prostitution. Depuis

quelques temps, une population

plus aisée était bien revenue

habiter dans le quartier, mais la

réputation sulfureuse de la rue

Saint-Denis qui collait toujours

à la peau, décourageant les visi-

teurs.

Or en réalité, la rue Saint-Denis a

commencé à changer depuis plusieurs

années, d'abord sous l'impulsion de la

SEMAEST (société d'économie mixte créée par la

Ville de Paris), qui a préempté les baux des sex-shops

pour y réimplanter des commerces de proximité.

Dans leur sillage, de nombreux jeunes entrepreneurs

se sont lancés et ont ouvert des lieux branchés au

carrefour Saint-Denis / Greneta.

L'année 2011 a déjà vu cette vague de changement

s'étendre plus au sud, avec l'ouverture ou la réno-

vation de trois nouveaux lieux à proximité directe du

Passage du Grand Cerf.

Fruit de ce renouveau, l'association « La Fontaine de

la Reine » est née du rassemblement de ces jeunes

commerçants qui en ont assez de voir leur quartier

injustement stigmatisé. Pour rendre à la rue

Saint-Denis son lustre d'antan, les pro-

positions ne manquent pas : la publi-

cation d'un guide du quartier à l'at-

tention des visiteurs, l'installation

d'un marché hebdomadaire au

carrefour Saint-Denis/Greneta,

et l’organisation d’un calendrier

d'événements.

À l'occasion de la Fête des Voi-

sins le Vendredi 27 Mai 2011, les

membres de l'association orga-

niseront ainsi un repas de quartier

émaillé de scénettes historiques, et où

l'on servira la fameuse « poule au pot » du

bon roi Henri IV... Rendez-vous à l'angle des rues

Saint-Denis et Greneta le 27 Mai en soirée !

Les membres de l'association :

Chez mémé - J 'Ose - Le Pas Sage - Les Pieds

Nickelés - Ma Cave Fleury - Michael Michaud

La rue St Denis

RENOuVEAu

Texte Caroline Phély

Photo Sandra


le bon écolo Texte Sandra Serpero

Photo DR

Après une première boutique dans le 18e, tudo Bom

prend ses quartiers dans le Marais et fait souffler

un air enchanteur de carioca en plein cœur de Paris.

Cette marque franco-brésilienne joyeuse et convi-

viale propose une mode équitable, optimiste et rem-

plie de couleurs, mais pas que... Découverte.

« Tudo Bom ? », c’est la première phrase

que l’on entend quand on arrive au

Brésil et qui veut dire « Comment

ça va ? ». Et quand on entre dans

la nouvelle boutique du Marais

au décor exotique, on a tout

de suite envie de répondre

« super bien ! ». Parce que

cette marque de prêt-à-porter

ne se cantonne pas à la mode,

elle propose un véritable échange

avec et entre ses clients. Ici, il y a

un état d’esprit, résolument optimiste,

convivial, actif et engagé.

Pour la petite histoire, Tudo Bom est né en 2004, de la

rencontre au Brésil entre Jérôme Schatzman et des

couturières du quartier de Petropolis. Ces femmes

aux doigts de fées ont donné envie à Jérôme d’en-

treprendre pour elles et avec elles. Résultat ? Tudo

Bom a monté ses propres filières de production de

coton bio et équitable pour travailler dans le respect

des hommes, des femmes et de l’environnement.

Aujourd’hui la tribu Tudo Bom ?, c’est 7 personnes à

temps plein au Brésil pour gérer la production, avec

43 couturières et plus de 500 producteurs de coton,

13 personnes en France et 2 boutiques à Paris.

Sur les portants, on retrouve donc une

foule de créations 100% éthiques

et tout coton bio pour homme,

femme, enfant et bébé ainsi

qu’une multitude d’accessoires

craquants comme les sacs

cabas déclinés en plusieurs

coloris ou les écharpes unies

toutes douces. Le tout dans un

esprit sportwear chic aux cou-

leurs acidulées, pile poil dans la

tendance COLOR BLOCK !

Le mot d’ordre ? Tudo Bom est LA marque

à adopter de toute urgence.

tudo Bom

19, rue Pavée, 4e

Tél. 01 42 77 22 79

Ouvert du mardi au vendredi de 12h30 à 20h

Samedi de 11h30 à 20h et dimanche de 11h30 à 19h

Tudo bom ?LA MODE EquitABLE MADE iN BRASiL


le bon coup de gueule

Sur les grands Boulevards, au numéro 35 se trouve

une pizzeria appelée « Le Pranzo ». À l'étage de

cette pizzeria, une salle de spectacle où se produit

régulièrement toute une nouvelle génération d’hu-

moristes. Des « scènes ouvertes » où débutants et

confirmés viennent tester leurs nouveaux sketchs

devant un public dense…

… Le Comedy School, les Queens of Comedy, les Best

of du Pranzo, le New York Comedy Night... chaque

soir de la semaine, on peut y découvrir de nouveaux

talents. Le Pranzo, c’était tout cela, et ce ne sera plus.

Il y a quelques semaines une affichette sur la porte

nous apprend que « Le Pranzo est fermé jusqu’à nou-

vel ordre ». L’établissement doit fermer ses portes

pour des raisons de sécurité, un risque d’effondre-

ment rend le lieu dangereux.

D’abord une rumeur, un bruit qui court sur Face-

book…

On nous le confirme « les humoristes n’ont plus de

maison ».

En quelques heures, la plupart des jeunes humo-

ristes changent leur photo de profil, et l’on voit appa-

raître le logo « We love Pranzo ». Des mots apparais-

sent sur le Facebook du Pranzo, des mots de soutien

et d'amitié pour le patron Emmanuel Smadja et toute

son équipe.

On prend conscience alors, que pour beaucoup,

ce lieu était bien plus qu'une salle de spectacle.

« Quand j'ai commencé le stand up, Manu m'a permis

de faire mes premières scènes, il m'a encouragée et

soutenue. Je lui dois beaucoup (sans parler de mon

ardoise…) », témoigne une habituée. Le Pranzo était

un lieu où l’on ne payait pas pour jouer ! Ce qui est de

plus en plus rare dans la capitale...

Mais Le Pranzo, c'était encore plus que ça !

C'était les copains, les pizzas au Nutella, les verres

de rosé en terrasse...

C’était aussi l'endroit de toutes les rencontres, pro-

fessionnelles ou intimes... C'était les karaokés du

jeudi soir avec Rémi au piano...

C’étaient les comédiens des théâtres des grands

boulevards qui s'y donnaient rendez-vous après

leur représentation. Et beaucoup d'autres choses…

Comme les soirées échangistes du Pranzo où les

comédiens s’échangeaient leurs... Sketchs ! Une soi-

rée pour initiés seulement...

Le pranzo est mort

Texte Marie-Aldine Girard

Photo DR

ViVE LE PRANZO !


Le Pranzo, c’était notre deuxième maison. Je fais par-

tie de ces privilégiés qui ont connu le Pranzo, qui l’ont

aimé et qui pourront dire, « j'y étais ! ».

Quelques semaines se sont écoulées et avec elles,

un élan incroyable de solidarité auquel on ne s'atten-

dait pas. L’affichette sur la porte de l’établissement

qui annonçait sa fermeture a laissé place à une mul-

titude de mots de soutien. « Courage Manu ! », « Nous

sommes tous avec toi ! », « Sauvons le Pranzo ! », « On

ne laissera pas le Pranzo mourir ».

Pourtant la sentence est sans appel, le Pranzo ne

réouvrira pas. Du moins pas à cette adresse...

C’est une autre aventure qui attend Manu et les

humoristes, mais pour ça il faut être encore un petit

peu patient et laisser le temps et les opportunités

faire leurs œuvres.

C'est d'autant plus urgent que les rues de Paris

ne sont plus très sûres avec tous ces comiques en

liberté... Et que les grands boulevards, eux, sont

devenus très tristes.


les bons shops

Des Enfants RougesAgence plus qu’immobilière.

C’est le printemps et comme chaque année, on veut

tout changer : sa garde robe, sa silhouette et pour-

quoi pas son logement ? Plus facile de troquer son

col roulé contre un t-shirt que son 2 pièces contre

un loft. Pourtant, le jour où se pose la question de

trouver le futur chez soi de ses rêves, il existe une

adresse alternative dans un secteur pourtant très

codifié !

Après des études en économie, Franck se destinait

au milieu de la mode. Fort d’expériences promet-

teuses dans des sociétés immobilières de renom,

Franck décide d’en faire son métier. Il crée « Des

enfants rouges » et sera rejoint par Philippe conquis

par le projet. Ces enfants ont tout des grands et se

démarquent largement de leurs camarades.

L’enseigne s’implante dans le Marais. Un choix de

cœur, évident pour un marché potentiel mais surtout

pour sa vie de quartier très privilégiée. But affiché :

casser l’image de l’agence immobilière classique

sans négliger la qualité de service. Cela commence

par le look. Le bureau rappelle un intérieur d’appar-

tement trendy où il fait bon se poser. Pour l’allure,

pas de costume cravate, une apparence soignée

mais décontractée suffit pour être en confiance.

La méthode de nos agents spéciaux : l’empathie.

Concrètement : favoriser des micro-quartiers en

expansion comme le 10 e autour de chez Jeanette,

les rues Aligre, Gambetta et Charonne où l'on trouve

une ambiance campagne proche du style de vie du

Marais. Choisir des habitations dont ils obtiennent

l’exclusivité de vente ou de location pour mieux

chouchouter les éventuels futurs clients.

Enfin, les services. Notre agence type « cocooning »

propose la primauté des annonces à leurs clients

avant de les proposer au grand public sur Internet,

des mises en relation avec des architectes pointus

et du home staging pour optimiser la vente d’un bien.

En attendant d’autres bureaux et si vous ne trouvez

pas votre bonheur dans ces quartiers à l’ambiance

« village », l’agence propose également des châteaux

en province ou des villas sur le littoral de votre choix.

Des « Enfants Rouges » qui vous font voir la vie en

rose !

6, rue de Bretagne, 3e

Tél. : 01 44 61 70 70

www.agencedesenfantsrouges.com

—

Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 19h

Communiqué Mickael Mesigos


les bons shops

Le Metropolitainla station gourmande.

C’est une histoire toute simple d’amitié et de goûts.

Celle de trois copains trentenaires, Damien, Maxime

et Aurélien, fondus de bons produits frais du marché

qui ont eu envie un jour de partager leurs petits plats

gourmands…

… Ça a commencé, il y a deux ans quand la joyeuse

bande inaugure leur « Chez Vous », mi resto – mi

salon cosy, dans le 9e arrondissement. Une opération

rondement bien menée qui donne vie à un second

bébé situé cette fois dans le 4e arrondissement juste

derrière la Maison Européenne de la Photo. Le Métro-

politain, une référence pleine de tendresse à l’évolu-

tion du réseau ferré souterrain qui fait vibrer le cœur

de la vie parisienne depuis déjà 100 ans.

Dans ce tout frais petit bistrot à la façade rouge

bonne mine, vous croiserez peut-être votre voisin de

rame en train de déguster avec émotion des pommes

Pont Neuf ou une joue de bœuf braisée. Côté déco :

une petite salle de quarante couverts en open space

avec la cuisine et le mini bar, de larges portes vitrées

qui s’ouvrent sur un patio arboré aux beaux jours, des

banquettes en bois dans le style du métro d’antan,

des anciennes affiches publicitaires, des photos

en noir et blanc de stations du début du siècle. Au

service, Sophie et Damien, qui vous accueillent tout

sourire. Derrière les fourneaux, Pierre, le chef, com-

pose au jour le jour une cuisine traditionnelle twis-

tée ça et là de petites touches aux intonations étran-

gères comme ces encornets frits au poivre, sauce

chili sucrée et citron vert.

Sur l’ardoise, les entrées, plats et desserts ont été

rebaptisés « départ, correspondances, sur le quai et

à l’arrivée » Côté prix, c’est tout doux, de 12 à 18 euros

pour un plat. Calamars aux légumes croquants, fro-

mages AOC et tomates séchées home made flirtent

gaiement avec une pomme pochée cœur spéculoos

caramel beurre salé et un régressif pain perdu sur-

git tout droit des goûters de l’enfance. Pour venir ?

Prendre la ligne 1 et descendre à la station Saint

Paul. Deux pas de plus et vous êtes arrivés !

8, rue de Jouy, 4e

Tél. : 09 81 20 37 38

—

Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 15h et de

19h30 à minuit.

Possibilité de privatiser le restaurant le samedi soir.

Communiqué Isabelle Rohmer

Photo DR


le bon artisan

ici les fleurs c’est un peu ou beaucoup pour tous

les jours, passionnément pour combler l’élu de son

cœur, à la folie pour des évènements de prestige...

truffées de toutes les variétés de saison, cette jolie

échoppe respire la nature et l’authenticité et nous

fait dire que oui les fleurs, c’est tout un art.

Dans la vie il y a des petits bonheurs que l’on peut

s’offrir comme ça, au grè d’une ballade, en plein cœur

de la ville. Et quand on passe devant L’artisan fleu-

riste, c’est bien de cela dont on parle. Dès le trottoir,

fleurs et plantes ornent l’entrée de la boutique : c’est

une explosion de couleurs et de senteurs qui ramène

un petit bout de nature au beau milieu du Marais.

Aux commandes de cette adresse, on trouve deux

jeunes associés passionnés et inventifs, Grégory et

Résa qui ont inauguré leur projet avec cette boutique

en 2004 et ont donné naissance à une autre boutique

située dans le 7e arrondissement (6, rue de Com-

maille). Leur ambition est claire depuis le départ,

faire dans la qualité, échapper au préfabriqué, au

tout fait et au déjà-vu. « Nous sommes à l’opposé du

supermarché de la fleur », nous confie Grégory. Ici,

les fleurs viennent de producteurs de la région pari-

sienne ou du sud de la France.

Chez L’artisan fleuriste vous trouverez toutes les

fleurs de saison et en mai, on est plutôt gâté :

pivoines, pois de senteurs, hortensias, lilas, roses,

muguet… Et aussi de la lavande, du jasmin, du roma-

rin, des géranium… Un vrai festival végétal qui peuple

avec grâce cette échoppe agencée avec goût. Qu’on y

vienne pour s’acheter un petit bouquet champêtre,

une plante, pour gâter quelqu’un, on y reçoit toujours

les conseils avisés et l’accueil chaleureux d’une

équipe tout sourire qui prend son travail à cœur.

Envie de fleurir votre terrasse ou votre balcon ? Vous

êtes ici à la bonne adresse. L’équipe est spécialisée

dans l’agencement paysager et saura vous guider

pour sélectionner les plus belles espèces et les

meilleures variétés. Et pour les plus beaux évène-

ments de la vie, L’artisan fleuriste vous offre toute sa

connaissance et son savoir-faire : « Nous travaillons

uniquement avec des produits de première fraîcheur

et de très haute qualité en respectant les saisons,

sans forcer la nature et en privilégiant ce que les

fleurs souhaitent nous révéler sur l’instant ».

Et quand on demande à Grégory quelle est sa fleur

préférée, il répond spontanément : « Je n’en ai pas,

j’aime toutes les fleurs ! ».

L’artisan Fleuriste

Texte Sandra Serpero

Photo Fanny Latour

LA GRâCE FLORALE


Et il ajoute : « Une fleur c’est la beauté, la fraîcheur,

c’est comme un bijou ».

Pour finir, un petit conseil floral pour les lecteurs du

Bonbon ? « Les fleurs c’est comme les enfants il faut

faire attention à tout : de l’eau, pas trop de chaleur,

de la lumière et surtout couper les tiges tous les deux

jours ». À bon entendeur.

Et vive le printemps !

On aime : le blog de l’Artisan Fleuriste où l’on peut

découvrir toutes les créations originales maison.

Anecdotes, évènements et belles photos truffent ces

pages attrayantes et punchy :

http://lartisanfleuriste.wordpress.com

L’artisan Fleuriste

95, rue Vieille du Temple, 3e

Tél. : 01 42 78 40 40

www.lartisanfleuriste.fr

—

Ouvert tous les jours de 10h à 20h30

Les adresses préférées de l’équipe

—

de L’artisan Fleuriste :

La Perle : 78, rue Vieille du Temple, 3e

Des gars dans la cuisine : 72, rue Vieille du Temple,3e

Glou : 101, rue Vieille du Temple, 3e


la bonne parisienne Texte Sandra Serpero

Illustration Agathe The Melon

Grand Air1 — FAIRE LE VIDE

Avec les cours tous niveaux de Tai Chi Chuan et de Qi Gong, on se fait du

bien tout en douceur et en plein air au milieu d’un des plus beaux jardins

de Paris. Sensation bien-être garantie.

Tarif : 12 € la séance. Inscription et infos au 06 45 29 74 10

2 — LE SPOT

Le Parc des Buttes-Chaumont avec ses 25 hectares, sa pelouse, son

lac est aussi le parc parisien le plus riche en variétés d’arbres. Y’a pas

mieux pour prendre un grand bol de nature et profiter des belles jour-

nées ensoleillées de printemps. (photo : parispassion.canalblog.com/)

Parc des Buttes-Chaumont,19e – Ouvert tous les jours de 7h à 22h

3 — MUST HAVE

Pour habiller le pique-nique de bonne humeur, on opte pour ces bou-

teilles isothermes poids plume tout en couleurs. Avec elles, les bois-

sons restent chaudes durant 8 heures et froides pendant 24 heures. De

quoi prolonger le plaisir… Bouteille Thermos® – Nature & Découvertes

24,95 € - www.natureetdecouvertes.com

4 — BALADE INEDITE

Paris Charms & Secrets vous ouvre les portes d’un Paris méconnu et in-

solite autour d’une balade en vélo électrique à la découverte des trésors

cachés de la Capitale. Le tout illustré d’anecdotes mystérieuses dont on

est toujours friand !

Paris Charms & Secrets – Visites 9h30 (8h30 le dimanche) 14h30 et 20h

Infos sur www.ParisCharmsSecrets.com - Tél. 01 40 29 00 00

5 —BUCOLIQUE

Pour paresser sur l’herbe ce petit matelas de sol impression patchwork

et tout coton, vous assure le meilleur confort. Avec lui la sieste n’est pas

loin… Matelas de sol "Sweetings" - La fiancé du Mékong 69,90 €

www.lafiancedumekong.fr- Tél. 01 42 61 03 70


Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !

Retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon.fr

© Carl Labrosse


le bon spot

un endroit qui cultive sa différence c’est forcément

un endroit qui nous plait. Pilotée d’une main de

maître et tout en élégance par Emmanuel Dupuis,

cette nouvelle adresse singulière fait la part belle

aux vins blancs et nous livre une jolie palette d’ou-

vrages dans son espace librairie. un mariage fécond

pour une belle variété d’émotions qui nous emporte

dans un tourbillon d’arômes...

Beaucoup y pense, certains en parlent, Emmanuel l’a

fait ! Après 15 années en tant qu’ingénieur, il a tout

quitté pour monter son projet. Il a choisi le vin parce

qu’il en est amateur depuis toujours : « Le vin c’est à

la fois un vecteur relationnel, un domaine culturel et

surtout du plaisir ». Le point de départ de son projet,

c’était la librairie spécialisée, puis la coupler avec

une cave est devenue une évidence : « Je voulais être

en contact avec le produit ».

Chapitre 20 a ainsi vu le jour le 8 mars dernier dans

le charmant quartier St Paul. « Le Marais c’est un

vrai choix stratégique. Il y a ici une forme de synthèse

entre une bourgeoisie installée et des courants plus

jeunes, puis c’est au centre de Paris. Ce quartier c’est

un peu comme le domaine du vin, entre traditions

séculaires et mouvements modernes ». Le local qu’a

trouvé Emmanuel est lui aussi à cette image, un

savant mélange de pierres et de bois, un cachet par-

ticulier et une modernité affirmée. Mention spéciale,

pour la petite fenêtre du fond qui donne sur une cour

pavée truffée de végétaux et ramène à l’intérieur un

délicieux parfum de glycine...

Et à ambiance particulière, produits particuliers :

chez Chapitre 20, fait assez rare pour être souligné,

l’honneur est donné aux vins blancs. « J’avais envie

de promouvoir la richesse et la diversité du vin blanc

qui est en général très peu représenté dans les caves

classiques ». Et à en croire les étagères, on peut oser

se lancer dans de belles aventures : des grands clas-

siques de Champagne, Loire ou Bourgogne, en pas-

sant par la Provence, le Languedoc ou le Sud Ouest,

l’Alsace et le Jura, sans oublier les pays étrangers

comme l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie et même

l’Espagne !

Des vins blancs effervescents ou secs, liquoreux ou

sous voile, ici il y en a pour tous les goûts et pour

toutes les bourses. Les premiers prix démarrent à

sept euros, on trouve une large gamme de bouteilles

entre 15 et 35 euros, jusqu’à quelques bijoux qui

dépassent les 400 euros. Et que les amoureux du

rouge se rassurent, Emmanuel n’a pas fait l’impasse

sur cet allié et propose quelques bons crus de Bour-

gogne, Loire et Provence sur ses étagères.

Chapitre 20


Photo Carl Labrosse

BONS ViNS, BELLES PAGES


Son vin préféré ? « Un Puligny-Montrachet Folatières,

parce qu’il est emblématique du raffinement et de la

profondeur des grands vins de Bourgogne ».

Pour parfaire toutes ces belles émotions, le corner

librairie de Chapitre 20 prolonge le plaisir autour

d’une sélection pointue d’ouvrages : beaux livres, jour-

naux, cartes, encyclopédies, jeux. On y trouve même le

Trivial Pursuit édition Vins ! A venir de belles surprises

à l’étage avec des soirées dégustations et des exposi-

tions. Et pour tout de suite et maintenant, un seul mot

d’ordre : venir découvrir cette adresse de caractère.

Chapitre 20

8, rue Saint-Paul, 4e

Tél. : 01 77 15 20 72

www.chapitre20.fr

—

Ouvert du mar au ven de 12h à 21h,

le sam de 11h à 21h et le dim de 14h30 à 19h

Les adresses d’Emmanuel :

La brasserie Bofinger, 5-7, rue de la Bastille, 4e

Mai thai, 24, bis rue Saint-Gilles, 3e



le bon art

il a la douceur des pastels et l’esprit aussi aiguisé

que ses crayons. Geoffrey, jeune homme de 35 ans,

artiste de cœur et d’âme, nous amène avec ses des-

sins dans un fabuleux voyage initiatique autour d’un

personnage en quête de bonheur. Rencontre haute en

couleurs avec un parisien qui ne fait pas grise mine !

L’art chez Geoffrey Guillin c’est un peu une histoire

de famille : « Mon père peint à l’huile depuis toujours.

Moi, ce n’est qu’à 20 ans que j’ai pris conscience de

mon don. Je l’ai laissé en état de veille pendant de

nombreuses années, puis à 32 ans, crayon à la main,

je me suis lancé ». Véritable voie d’épanouissement,

Geoffrey s’adonne à sa passion plusieurs heures par

jour à côté de son travail. Dessiner pour lui c’est une

question d’équilibre et aussi de sensations : « J’aime

sentir la mine aiguisée de mon crayon glisser sur le

papier. Je dessine chez moi en musique ou à la ter-

rasse des cafés en observant les personnes qui pas-

sent ». Et quand il laisse son inspiration caresser la

feuille, ça donne de bien jolies choses. Des portraits

d’hommes et de femmes aux grands yeux expressifs,

teintés de poésie et de romance avec toujours cette

petite touche rétro chère à son inspiration. Sa pre-

mière exposition reprenait d’ailleurs le thème des

années 20 : « J’ai l’impression d’avoir vécu à cette

époque ! J’aime tout de cette période, les vêtements,

l’élégance et le raffinement qui la caractérise ».

Pour l’heure, c’est autour de Gaspard Black et d’un

mystérieux voyage que Geoffrey a pensé sa prochaine

exposition. Il y raconte une histoire en 15 portraits et

en textes que son amie new-yorkaise Lisa Anselmo a

signé. Le mystérieux voyage de Gaspard Black, c’est le

parcours d’un homme qui va se découvrir autour de

plusieurs vies et qui nous embarque dans une aven-

ture dans laquelle on se reconnaît tous à un moment

donné. « Cette exposition a un côté très philoso-

phique, elle est construite comme un parcours initia-

tique. Gaspard est un jeune homme qui se cherche, il

a de multiples facettes. À travers lui j’ai en quelque

sorte réalisé ma propre thérapie… ». Savoir ce que

l’on veut, se demander où l’on va, ça nous parle plutôt

bien... Geoffrey lui n’a pas encore totalement attrapé

son rêve, mais il le connaît : « J’aimerais monter mon

atelier-salon de thé et pouvoir vivre de mon art. Faire

partager mon travail et mes émotions, partager celles

des autres. Et VIBRER encore et toujours ! ».

Sa définition de l’art : L’art c’est une peinture, un

objet, un dessin mais aussi un baiser dans la rue.

Pour moi l’art n’a pas de barrière.

Sa devise : « Il n’y a pas de hasard, il y a juste un ren-

dez-vous ».

Signe particulier : Hyper sensible.

Ses idoles : Mucha, Egon Schiele, Erté et Jacques

Henri.

Le mystérieux voyage de Gaspard Black

du 21 mai au 21 juin,

chez Korres, 91, rue de la Verrerie, 4e

—

Vernissage le samedi 21 mai de 17h à 21h

Geoffrey Guillin


Photo Carl Labrosse

BONNE MiNE

32 — CENTRE

les bonnes adresses Régie Publicitaire

[email protected]

06 83 22 97 63

1 — TROIzENFANTS14, rue de Turenne - 75004

Tél. : 01 42 74 44 95

2 — HD DINER6/8, square Ste-Croix-de-la-Bretonnerie - 75004

Tél. : 01 42 77 69 34

3 — LINA'S50, rue Etienne Marcel - 75002

Tél. : 01 42 33 37 37

4 — EASYCASQUE.FR54, rue de la Verrerie - 75004

Tél. : 01 44 59 36 36

5 — LA CAVE ELzÉVIR16, rue Elzevir - 75003

Tél. : 01 42 78 25 04

6 — GWEN CHOC5, rue du Temple - 75004

7 — LES NÉRÉIDES ET N25, rue du Bourg-l'Abbé - 75003

Tél. : 01 42 33 52 00

8 — LES SALES GOSSES54, rue d'Argout - 75002

Tél. : 01 45 08 05 23

9 — BOESNER46, rue du Chemin Vert - 75011

Tél. : 01 43 57 81 52

10 — LA TêTE AILLEURS20, rue Beautreillis - 75004

Tél. : 01 42 72 47 80

11 — HOME BOUTIQUE9-11, rue Lavandières Ste Opportune - 75001

www.mobilier-deco-maison-75.com

12 — SALON DE THÉ MASMOUDI64, Bd Sébastopol - 75003

M° Etienne Marcel

13 — EMILIO ROBBA 29/33 Galerie Vivienne - 75002

Tél. : 01 42 60 43 46

14 — O CORCOVADO7, rue Simon-Lefranc - 75004

Tél. : 01 42 71 52 07

15 — À LA TêTE DU CLIENT154, rue Saint Honoré - 75001

Tél. : 01 40 20 40 19

16 — COMPTOIRS DES MERS1, rue de Turenne - 75004

Tél. : 01 42 72 66 51

17 — CONFORM TO DEFORM 3, rue Française - 75001

Tél. : 09 52 92 50 55

18 — TUDO BOM ? 19, rue Pavée - 75004

Tèl. : 01 42 77 22 79

19 — MARGO MILIN 4, rue Malher - 75004

Tél. : 06 61 77 14 76

20 — THIERRY 21 41, rue des Petits Champs - 75001

Tél. : 01 58 62 48 14

21 — ABSOLU BEAUTÉ 51 bis, rue Sainte-Anne - 75002

Tél. : 01 42 96 66 31

22 — PAPY BIO Tél. : 01 43 66 31 77

[email protected] - ateliermacarons.fr

23 — BODY N'SMILE 18, Passage Vendôme - 75003

Tél. : 01 77 19 64 15

24 — LE 161 161, rue du Temple - 75003

Tél. : 06 29 99 77 51

32 — CENTRE

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Quartier Mairie du Xème

100, rue du Fbg St-Martin Paris 10 e

Tél. : 01 48 03 94 44

Quartier Montorgueil33, rue Tiquetonne

Paris 2 e

Tél. : 01 53 40 94 44

VENTES - HABITATIONS - LOCAUX - COMMERCIAUX - LOCATION - GESTIONwww.parisimmobilier.fr

Documents

Paris Centre - 05/2011