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5/20/2018 Part 1 - Atomes Et Mol cules
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Thorie Atomique
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La Thorie Atomique
Les modles atomique+ Introduction+ Le modle de JJ Thomson+ Le modle de Rutherford
+ Le modle de Bohr+ Le modle de Schrdinger
Les nombres quantitiques / Orbitales atomiques
Les hydrognodes
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Les modles atomiques
Introduction
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Introduction
Depuis lantiquit, on suppose que la matre ne peut tre divise indfiniment,
quil y a une conservation des lments du monde, qui se transforment ou se
combinent selon des processus varis.
Cest de cette supposition que dcoule deux solutions concurrentes de la
dcompositon du monde. Lune prnait lexistance de 4 lments fondamentaux
qui sont le feu, lair, la terre et leau alors que la seconde prnait lexistance
dlments indivisibles, les atomes.
Les atomes taient considrs comme inscables et ils composent la matire
comme les lettres composent un mot.
Latome demeure ce stade un intuition sans confirmation.
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Introduction
Depuis des millnaires, il a t remarqu que les produits se transforment. Cette
transformation sexplicaient de la manire suivante, la terre, lair, le feu et leau(les 4 lments fondamentaux) sassocient ou se dissocient en fonction de
lamour ou de la haine quils se portent, en fonction des atomes crochus.
Au moyen-Age, les alchimistes ont tudi ces transformations et on observ
quelles suivent des rgles bien prcises.
6
IntroductionEn 1775, Antoine Laurent Lavoisier (chimiste franais), nonce que: Rien ne se
perd, rien ne se cre, tout se transforme. Il signifie par la que,
! La masse se conserve pendant les ractions chimiques. Les scientifiques
avaient observ que si lon pesait la matire solide avant et aprs la
combustion, on avait une variation de masse qui provenait dun change
avec lair. Une combustion dans une cloche ferme nengendre pas de
modification de lensemble de la masse.
! Les substances se dcomposent en lments, cest lorganisation des ces
lments qui changent lors dune raction.
!Les chimistes ont donc commenc recenser les lments dont sont comoss
toutes les substances et crer une nomenclature spcifique.
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IntroductionAu 19mesiecle, 3 notions ressortent de ces tudes,
! Les corps chimiques sont dcomposables en substances lmentaires
! Les gas sont composs de corpuscules qui volent et sentrechoquent
! Les cristaux sont composs de cellules dont la formes dtermine la formeextrieures du cristal
En 1804, le chimiste et physicien britannique John Dalton mesure les masses des
ractifs et desproduits de raction et en dduit que les substances sont composes
datomes sphriques et identiques pour un lments, mais diffrent dun lment
lautre, notamment pour la masse de ces atomes.
8
Introduction
En 1869, le chimiste russe Dimitri Ivanovitch Mendeleev, classe les atomes par
masse croissante et remarque quil y a une priodicit dans leur proprits
chimiques. Il tablit un tableau de classement de ces lments. Les trous de ce
tableau permirent par la suite la dcouverte de nouveaux lments.
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Introduction
Historique des modles de latome.
Dans lhistoire des sciences, plusieurs modles de latome ont t dvelopp, au
fur et mesure des dcouvertes des proprits de la matire. Aujourdhui encore,
on utilise plusieurs modles diffrents. En effet, le modle le plus rcent est assez
complexe et lutilisation de modles plus ancien, ou partiellement faux, plus
simples, facilitent la comprhension.
10
Dcouverte de llectron.
Llectricit est connue de puis trs longtemps, les premire observation rsultaient des
effets lis llectricit statique qui peut tre gnre simplement par frottement. Il a t
rapidement dcouvert que llectricit pouvait tre dcompose en deux partie, une
positive et une ngative. Il a t remarqu galement quil existait des interactions entre
des objets chargs. Des forces attractives pour des charges diffrentes (positive et
ngative) et des forces rpulsives entre les charges de mme signe.
De nombreux travaux ont permis dtablir une corrlation entre la force entre deux
charges, et la charge et la distance. Ceci a abouti la loi de coulomb qui dcrit la force
entre deux charges.
F = 1/e Q1Q2/r2
e = constante dilectrique du milieu o se trouve les charges
Q1 et Q2 = charges des particules tudies
R = distance entre les deux charges
F = la force entre les deux charges
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Dcouverte de llectron.
Llectricit permis de raliser une srie dexprience et notamment la ralisation de
dcharge lectrique dans des gaz rarfis. Le principe tait dappliquer une diffrence de
potentiel importante (50 000 volts) entre deux lectrodes situe de part et dautre dune
ampoule de verre. Aucune dcharges na t observ aussi longtemps quun vide partielnait t gnr au sein de lampoule. Une dcharge napparat que lorsquun vide de
lordre de 50 mmHg est gnr. Cette dcharge prsente une couleur diffrente en
fonction du gaz utilis et elle est de plus en plus importante au fur et mesure que la
pression diminue.
Lorsque la pression diminue, la luminosit de la dcharge emplit tous le tube et ensuite
des zones sombres commence appratre et on fini par observer uniquement un
fluorescence du tube de verre lextrmit oppose la cathode.
Il en a t conclut quun rayonnement, que lon a appel rayonnement cathodique, est
gnr, quil interagit avec le gaz prsent dans lampoule.
12
Dcouverte de llectron.
Au fur et mesure que la pression diminue, il y a de moins en moins de gaz, do la
disparition de la luminescence, mais provoque la fluorescence de la parois de verre.
Il a t remarqu galement que si un objet est plac entre la cathode et lextrmit du
verre, on observe lombre de cet objet sur la paroi fluorescente. Ces rayons cathodiques
se propagent donc en ligne droite mais ne traversent pas la matire.
Ces rayons cathodique sont dvis de leur trajectoire linaire lorsque lon applique unchamp magntique ou un champ lectrique. Cette dernire observation a permis de
conclure que ce rayonnement est compos de particules charges ngativement.
Si un systme de ples pouvant tourner tait install dans le rayonnement cathodique, ce
dernier se met en mouvement. On bien un faisceau de particules qui transportent de
lnergie.
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Introduction
Historique des modles de latome.
1675, Jean Picard observe une luminescence verte en agitant un tube de
baromtre. On dcouvrira plus tard que cela est d llectricit statique et aux
vapeurs de mercure1854, Geissler et Plcker, dcouvrent les rayons cathodiques, des rayons verts
luminescent lorsque lon tablit une forte tension lectrique dans une ampoule
dont on a pomp lair (Ils inventent ainsi la lampe dcharge).
1897, JJ Thomson tablit que les rayons cathodiques sont constitus de particules
charges ngativement arraches la matire et dcouvre ainsi llectron. Cest la
premire dcomposition de latome.
1990, Max Planck montre la quantification des changes dnergie dans la
matire
22
Introduction
Historique des modles de latome.
1911, Rutherford bombarde une feuille dor par des particules alpha (noyaux
dhlium) et en dduit que la plupart des particules vont en ligne droite, donc la
matire est pleine de trous, mais certaines sont dvies et mme rebroussent
chemin, donc elles rencontrent des ilts trs concentr de matires charges
positivement. Il en dduit le modle atomique plantaire. Latome est constitu
dun noyau positif trs petit et des lectrons tournent autour de ce dernier.
1913, Niels Bohr runit les concepts de Planck et de Rutherford et propose un
modle atomique quantique. Les orbites des lectrons ont des rayons dfinis, il
nexiste que quelques orbites autorises, ainsi les changes dnergie quantifies
correspondent des sauts entre les orbites dfinies. Lorsque llectron est sur
lorbite la plus basse, il ne peut pas descendre en dessous et scraser sur le
noyaux (aucine explication nest fournie quant au pourquoi de cette impossibilit)
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Introduction
Historique des modles de latome.
1924, Louis de Broglie postule la dualit onde-corpuscule
1926, Schrdringer modlise llectron comme une onde. Llectron nest donc
plus une boule mais un nuage qui entoure le noyau. Dans ce modles, llectronest stable car il ne pedd pas dnergie.
24
Le modle de JJ Thomson
Le modles de JJ Thomson.
En 1897, JJ Thomson dcouvre llectron, une particule ngative qui peut tre
arrache la matire. Son modle dcrit latome comme un petit nuage positif qui
est parsem dlectrons. Suita sa dcouverte on savait que la matire est
composes de deux parties, une positive, le noyau et une ngative, llectron. Dans
le modle imagin, les lectrons, particules localises, baignent dans une soupe
positive. Ce modle fut invalid par la suite de lexprience de la feuille dor
mene par Rutherford.
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Le modles plantaire de Rutherford.
Lexprience de Rutherford met en vidence que les charges positives du noyau ne
sont pas tales entre les lectrons, mais concentres en de petits points. Il
bombarda une fine feuille dor par un faisceau de particules alpha (particules
lectriques positives). Il observa que les particules taient dvies faiblement, ce
qui ne correspondait pas aux rsultats prvu par le modle de Thomson pour
lequel, elles naurait pas d la traverser.
Rutherford image donc un modle plantaire. Latome est constitu dun noyau
positif autour duquel tournent des lectrons ngatifs. Entre le noyau, trs petit par
rapport latome, et ses lectrons, un trs grand vide existe.
Le modle de Rutherford
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Le modle le plus simple pour reprsenter un atome, qui rsulte du modle de
Rutherford, est de la reprsenter comme une sphre indformable. Une molcules
peut donc se voir comme plusieurs boules accoles. On reprsente parfois une
reprsentation clates, les atomes ont reprsents comme de petites boules
espaces, relies par des trait, permettant de faire ressortir les directions
privilgies et de visualiser le nombre de liaisons.
Le modle des sphres dures
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Le modles de Bohr.
Un modle fut dvelopp par Niels Bohr en 1913 partir des proprits mise en
vidence par Planck et Rutherford. Dans ce modle, des sphres dures, latome est
un objet entier, indcomposable. Or on sait depuis le milieu du XIX sicle que lon
peut en arracher des particules portant une charge lectrique ngative, les
lectrons. Dans le modle de Bohr, latome est compos dun noyau charg
positivement, et dlectrons tournant autour. Les rayons des orbites des lectrons
ne puvant prendre que des valeurs bien prcises.
Le modle de Bohr
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Le modles de Bohr.
Le noyau est trs compact, dun diamtre de lordre de cent mille fois plus petit
que le diamtre de latome, il porte une charge positive. Cest aussi la partie la
plus lourde de latome, puisquil reprsente au moins 99.95% de la masse delatome. Les lectrons sont ponctuels et portent une charge ngative.
Cette vision permet de dcrire les phnomnes spectroscopique fondamentaux,
cest--dire le fait que les atomes mettent et absorbent seulement certaines
longueur donde de lumire ou de rayon X
Le modle de Bohr
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Le modles de Schrdinger.
Le modle de Bohr prsente une srie de lacunes qui empchent lexplication de
certains phnomnes et ne prend pas en considration la dualit onde corpuscule
associes aux particules.
Alors que la dualit onde-corpuscule avait t mise en vidence pour le photon,
Louis de Broglie propose une thorie similaire pour llectron, savoir la thorie
sur la nature ondulatoire de llectron.
Ces cette thorie, gnralise par Erwin Schrdinger qui a dbouch sur un
nouveau modle atomique qui permet dexpliquer la stabilit de latome et de
dcrire les observations spectroscopiques.
Le modle de Schrdinger
30
Le modles de Schrdinger.
Dans ce modle, les lectrons ne sont plus des billes localises en orbite mais des
nuages de probabilits de prsence. La description de llectron comme une bille
rsultait de des observations du monde macroscospique et lextrapolation de ces
observation pour le monde microscopique.
Pour latome le plus simple, savoir latome dhydrogne, compos dun proton et
dun lectron, la densit de probabilit de prsence de llectron ltat
fondamental est donne par la reprsentation suivante.
Le modle de Schrdinger
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Le modles de Schrdinger.
Le modle de Schrdinger
La densit de prsence est indique, pour
le plan x,y par la zone grise. Elle est
maximum au centre. La courbe surimposeindique la densit de probabilit radiale en
fonction de la distance r, cest--dire la
probabilit dtre en position r pour toutes
les directions confondues est maximum
pour une distance qui correspond au rayon
de Bohr.
En fonction de ltat quantique de
llectron (fondamental ou excit), ce
nuage peut prendre des formes diffretes.
32
Le modles de Schrdinger.
Le modle de schrdinger permet dexpliquer:
La stabilit de latome, les charges sont acclres mais elles sont contraintes par
la mcanique quantique
La forme des molcules, orientation prfrentielle des nuages lectroniquesLorganisation des cristaux, le nuages lectronique se comporte comme une
coquille dure
Les effets spectroscopiques. Le nuage ne peut prendre que des formes
dtermines, notamment en ce qui concerne la distance r1 du maximum de densit
au noyau.
Le modle de Schrdinger
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Les hydrognodes
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Les Hydrognodes
Ltude de latome dhydrogne est particulirement intressant parce que cet
atome est la plus simple atome puisquil ne contient quun proton et un
lectron. Le specre lectromagntique de lhydrogne peut par ailleurs tre
interprt dans le cadre du modle de Bohr.
Cette particularit de latome dhydrogne se retrouve galement pour les
hydrognodes.Un hydrognode ou un atome hydrognode est un ion monoatomique ne
possdant quun seul lectron. Il a donc une structure semblable celle de
latome dhydrogne, hormis la charge de son noyau. Cest donc un atome
auquel on a arrach tous les lectrons sauf 1.
La caractristique essentielle de ces ions est davoir un spectre
electromagntique semblable celui de lhydrogne et que ce spectre est
interprtable dans le cadre du modle de Bohr.
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Les Hydrognodes
Introduction.
Lhydrogne est le premier atome de la classification priodique. Il est
compos dun seul lectron dont lnergie ne peut prendre que quelques
valeurs discrtes appels niveaux dnergie. Lorsque llectron passe dun
niveau dnergie lev un niveau dnergie plus bas, il met un photon
dont lnergie correspond la diffrence dnergie entre les deux niveaux
considrs. La lumire mise ne peut donc prendre que quelques valeurs
discrtes. Cest ce que lon apple son spectre.
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Les Hydrognodes
Latome dhydrogne.
Dans le cadre du modle de Bohr, cet atome est modlis par un lectron
tournant autour du proton.
La rotation de cet lectron de charge ngative autour dun proton de chargepositive engendre lapparition de 2 types de forces agissant sur cet lectron.
La force lectrostatique lie la diffrence de charge entre les deux particules
concerne et la force centrifuge lie la rotation d llectron autour du
proton.
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Les Hydrognodes
Linteraction lectrostatique.
Linteraction lectrostatique opre entre le proton de charge positive et
llectron de charge ngative. La force intervenant pour ce type dinteraction
est la force de Coulomb.
F est la force entre les deux charges q1 et q2, distante de r
!0 est la constante dilectrique du vide
F1,2!q1!q2
4!"0r
2
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Les Hydrognodes
Linteraction lectrostatique.
Lnergie potentielle qui rsulte de cette interaction lectrostatique est
donne par
Une valeur ngative est donne lnergie potentielle. Par convention, la
rfrence est lnergie potentielle de llectron libre (aucne interaction) qui
est dans un tat dnergie suprieur ltat dnergie de llectron dans un
atome (tat stable = tat de moindre nergie)
Ep!" q1!
q24!"0 r
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Les Hydrognodes
Linteraction lectrostatique.
On peut simplifier cette criture en posant
Sachant que q1 = q2. Lacharge de llectron est gale la charge du proton
au signe prt. Donc lquation devient
e2!
q2
4!"0
Ep!"
e2
r
40
Les Hydrognodes
La force centrifuge.
Llectron tourne autour dun point central, le proton, selon le modle de
Bohr. Il rsulte de cette rotation un force centrifuge qui est donne par
Pour que le systme soit en quilibre, il faut que les deux forces soient
identiques. On peut donc crire
F!
mv2
r
F!mv
2
r
!
e2
r
2
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Les Hydrognodes
Lnergie cintique.
Lnergie cintique est donne par
Sachant que
On peut crire
Ec!12mv2
mv2
r!
e2
r2
Ec!e
2
2r
42
Les Hydrognodes
Lnergie totale de llectron est donne par
Dans son modle, Bohr introduit 2 notions supplmentaire au modle de
Rutherford,
1 Llectron ne rayonne aucune nergie lorsquil se trouve sur une orbite
stabe. Ces orbites stables sont diffrencies et quantifies. Ce sont les
seules orbites sur lesquelles llectron peut se trouver.
2 Llectron ne rayonne ou nabsorbe de lnergie que lors dun
changement dorbite.
E!Ec!Ep!
1
2
e2
r
!
e2
r
!"
1
2
e2
r
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Les Hydrognodes
Les orbites stables sont dfinies telle que le moment cintique ou moment
angulaire (mvr) de llectron vaut
n = entier positif
h = constante de Planck
Nous avions vu que la force centrifuge et la force lectrostatique doivent
squilibrer, donc
ou
mvr! nh2!
mv2
r !
e2
r2
mv
2
r!e
2
44
Les Hydrognodes
A partir de ces 2 quations, on peut dterminer la rayon des orbites stables n
ou
or
Donc
mv2
rn!e
2!mvr
n!2!mr
ne2
mvr!nh
2!
!nh
2!!2"mr
ne
2
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Les Hydrognodes
Donc
Ou encore,
Si on pose A0est le rayon de Bohr
!nh
2!!2"mr
ne
2
rn!
n2h
2
4!2me2
rn!a0n
2
a0!h
2
4!2me2
46
Les Hydrognodes
Dterminez la valeur du rayon de Bohr et donne linterprtation de
cette valeur.
E0= 8.854187 10-12As/Vm (const dilectrique du vide)
q = -1.60217653 10-19C (charge de llectron)
h = 6.6260755 10-34Js (constante de Planck)
m = 9.10938215 10-31kg (masse de llectron)
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Les Hydrognodes
Dterminez la valeur du rayon de Bohr et donne linterprtation de
cette valeur.E0= 8.854187 10
-12As/Vm (const dilectrique du vide)
q = -1.60217653 10-19C (charge de llectron)
h = 6.6260755 10-34Js (constante de Planck)
m = 9.10938215 10-31kg (masse de llectron)
Le rayon de Bohr correspond au rayon de lorbite de ltatfondamental de latome dhydrogne, ou plus gnralement des
hydrognodes
e2!
q2
4!"0
!2 .307077!10!23
a0!h
2
4!2me
2!52.9"10#
12m!52.9pm
48
Les Hydrognodes
Lnergie associe aux orbites stables n est donc dfinie par
or
Donc
En!"1
2
e2
rn
rn!
n2h
2
4!2me
2
En!"
1
2e
2 4!2me
2
n2h
2 !"
4!2me
4
2n2h
2
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Les Hydrognodes
Si on pose
Alors
E1est lnergie de Rydberg
E1= -13.6 eV
1 eV = 1.60217653 10-19J
E1!"4!
2me
2
2n2h
2
En!
E1
n2
50
Les Hydrognodes
Dterminez la valeur de lnergie de Rydberg et donne
linterprtation de cette valeur.
E0= 8.854187 10-12As/Vm (const dilectrique du vide)
q = -1.60217653 10-19C (charge de llectron)
h = 6.6260755 10-34Js (constante de Planck)
m = 9.10938215 10-31kg (masse de llectron)
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Les Hydrognodes
Dterminez la valeur de lnergie de Rydberg et donne
linterprtation de cette valeur.
E0= 8.854187 10-12As/Vm (const dilectrique du vide)
q = -1.60217653 10
-19
C (charge de llectron)h = 6.6260755 10-34Js (constante de Planck)
m = 9.10938215 10-31kg (masse de llectron)
Lnergie de Rydberg (E1ou Rh) correspond lnergie de lorbite deltat fondamental de latome dhydrogne, ou plus gnralement des
hydrognodes
E1!"4!
2me
2
2n2h2 !"2.17967#10
"18J!"13.6eV
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Les Hydrognodes
Les expriences spectroscopiques ont permises de gnrer le spectre
de latome dhydrogne. Ce dernier laspect suivant
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Les Hydrognodes
Ce spectre de lhydrognne nous indique des missions de lumire
des longueurs dondes spcifiques. La prsence dmission pour
uniquement certaines longueurs dondes reflte bien le caractre
quantifi de lmission des lectrons lors du passage dune orbitale
atomique stable vers une autre orbitale atomique stable.
Lmission de lumire traduit le passage dun niveau dnergie vers un
autre niveau de plus basse nergie. Nous avons prcdemment
dtermin la relation nous permettant de calculer les niveaux dnergie
en fonction de n.
54
Les Hydrognodes
Le lien entre ces valurs calculable dnergie et lmission de lumire
pour une longueur donde donne est
h = 6.6260755 10-34Js (constante de Planck)
v = frquence de la lumire
La longueur dondes dun photon est reli la frquence via la vitesse
de propagation de la lumire c.
c = 299792458 m/s (vitesse de la lumire)
E!h!
!!c
!
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Les Hydrognodes
Considrons les transitions de niveaux dnergie n>1 vers n=1.
Sur base de ce que nous venons de voir, calculez les longueur dondes
associes aux transitions vers n=1 depuis n=2,3,4,5,6
h = 6.6260755 10-34Js (constante de Planck)
c = 299792458 m/s (vitesse de la lumire)
E1 = -2.17967E-18 J = -13.6 eV
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Les Hydrognodes
Considrons les transitions de niveaux dnergie n>1 vers n=1.
Sur base de ce que nous venons de voir, calculez les longueur dondes
associes aux transitions vers n=1 depuis n=2,3,4,5,6
E1 -2.17967E-18
h 6.6260755E-34
c 2.99792458E+08
n En En-E1 Freq
2 -5.44918E-19 1.63475E-18 2.4672E+15 121.5 nm
3 -2.42186E-19 1.93748E-18 2.9240E+15 102.5 nm
4 -1.36229E-19 2.04344E-18 3.0839E+15 97.2 nm
5 -8.71868E-20 2.09248E-18 3.1580E+15 94.9 nm
6 -6.05464E-20 2.11912E-18 3.1982E+15 93.7 nm
Enerige de Rydberg
Constante de Planck
vitesse de la lumire
Long onde
En!
E1
n2
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Les Hydrognodes
Cette premire srie de raies spectrales correspondant la transition
des niveaux dnergie de n>1 vers n=1 est apples srie de Lyman.
De manire similaire, il est possible de calculer les longueurs dondes
des raies spectrales associes aux transitions des niveaux dnergie de
n>2 vers n=2. Cela correspond la srie de Balmer.
Les transitions de n>3 vers n=3 correspond la srie de Paschen
58
Les Hydrognodes
Srie de Balmer
E1 -2.17967E-18
E2 -5.44918E-19
h 6.6260755E-34
c 2.99792458E+08
n En En-E2 Freq
3 -2.42186E-19 3.02732E-19 4.5688E+14 656.2 nm
4 -1.36229E-19 4.08688E-19 6.1679E+14 486.1 nm
5 -8.71868E-20 4.57731E-19 6.9080E+14 434.0 nm6 -6.05464E-20 4.84371E-19 7.3101E+14 410.1 nm
Srie de Balmer
Enerige de Rydberg
Constante de Planck
vitesse de la lumire
Long onde
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Les Hydrognodes
Spctre de lhydrogne.
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_ 1
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Les modles atomiquesLes limites du modle de Bohr.
Le modle de Bohr, comme nous venons de le voir permet lexplication du
spectre dun systme simple comme latome dhydrogne compos
exclusivement dun proton et dun lectron. Cependant il a t trs vite
constat que des observations ne pouvaient tre explique via ce modle. Parexemple, ce modle ne permet pas,
Dexpliquer lobservation de doublet au niveau de certaines raies
spectrales pour le sodium par exemple. Qui peut tre observ au moyen de
spectrophotomtres de haute rsolution.
Leffet Zeeman, qui est le ddoublement des raies spectrales en prsence
dun champ lectrique ou magntique.
Ces manques ont rapidement conduit au dveloppement dautre thorie pour
latome alors que celui-ci pouvait priori paratre satisfaisant au vue des
explications quil pouvait donner aux observations.
62
Les modles atomiquesLatome de Sommerfeld.
Cest Sommerfeld qui tente damliorer le modle de Bohr, par analogie
avec le mouvement des astres. Il admit la possibilit pour llectron de
dcrire des orbites elliptiques. Les orbites circulaires ntant que des cas
particuliers.
Cette nouvelle hypothse ncessite lintroduction dune quantification
supplmentaire afin de pouvoir dterminer les deux demi-axes des orbites
elliptiques (a et b). Donc au nombre quantique principal n, dfinit dans lecadre du modle de Bohr, il introduit un nouveau nombre quantique
secondaire l, tel que b = (l+1)a/n.
Pour toutes valeurs de n (entier positif commenant par 1), l peut prendre les
valeurs entires positives de 0 n-1.
Dans ce cas de figure, quand l=n-1, on constate que b=a, soit une ellipse
dont les deux demi-axes sont identiques, ce qui revient dfinir une orbite
circulaire qui correspond au modle de Bohr.
Ce nombre quantique secondaire l est aussi appel nombre quantiqueazimutal.
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Les modles atomiques
Latome de Sommerfeld.
Associ chaque nombre quantique principal n est donc associ une srie de
nombre quantique secondaire l. Ces deux nombres quantique dfinissent
donc une orbite elliptique. La vitesse des lectrons sur ces orbites elliptiquesvarie, on a donc une variation de lnergie cintique de llectron, qui est
elle aussi quantifi et varie donc par bonds. Ces niveaux dnergies sont de
multiples de h/2pi.
En dautre terme, il a t tabli quun niveau lectronique de nombre
quantique n donn, se subdivise en n-1 sous-niveau, caractris chacun par
un nombre quantique azimutal l qui peut prendre des valeurs entires
comprises entre 0 et n-1.
On pourrait noter ces trajectoires par les deux paramtres n et l mais la
tradition veut que lon utilise un systme o lon fait suivre le nombre
quantique principale dune des lettres s, p, d, f. Celles-ci correspondent
l=1, 2, 3, 4,
64
Les modles atomiquesLatome de Sommerfeld.
Dans le cadre de ltude du spectre de lhydrogne, nous avons observ les
raies associes aux transitions dorbitales atomiques principales
caractrises par le nombre quantique principal n. Nous venons de voir que
la ralit est plus complexe et que contrairement ce que lon pouvait
penser par rapport au modle propos par Bohr, pour chaque nombre
quantique principale, correspond des orbitales caractrise en plus par un
second nombre quantique. Cela revient dir que si n=1, il ny a queunorbitale, si n=2, il devrait y avoir 2 orbitales et donc deux niveaux dnergie,
pour n=3, il doit y avoir 3 orbitales et donc 3 niveaux dnergie.
Exprimentalement, au moyen de spectromtre haute rsolution, il a t
montr quen effet, le passage du niveau n=2 au niveau n=1, il y a un
ddoublement des la raie spectrales, de mme pour le passage de n=3 n=1,
il apparait en ralit un triplet de raies spectrales.
Les diffrences dnergies entre les orbitales dun mme nombre quantique
principal sont trs proche, do la ncessit dun spectromtre haute
rsolution.
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Les modles atomiques
Latome de Sommerfeld.
Jusqu prsent, avec le modle de Bohr et les amlioration apportes par le
modle de Sommerfeld, nous avons toujours une reprsentation que lon
qualifi de plane pour latome. A aucun moment on ne sest proccup delorientation dans lespace des trajectoires dcrite par llectron autour du
noyau.
Cette tude, qui a maintenant t confirme mathmatiquement, a t
ralise de manire exprimentale en tudiant le spectre dun atome plong
dans un champ magntique. Dans ce cas de figure, il a t constat que des
raies se dmultiplient. Ceci indique que linfluence du champ magntique
nest pas la mme pour toutes les orbitales de mme valeur de nombre
quantique l. Autrement dit, cela signifie quil existe pour un nombre
quantique l donn diffrentes orbitales qui diffrent les unes des autres parleur orientation dans lespace.
66
Les modles atomiques
Latome de Sommerfeld.
Lorientation dans lespace dun orbitale, ou son comportement
vis--vis dun champ magntique sera dfini par un troisime
nombre quantique m (magntique). La mcanique quantique a
montr que ce nombre quantique peut prendre toutes les valeurs
entires comprises entre l et +l.
La forme des orbitales et leurs orientation dans lespace est
rsum dans le tableau suivant
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Les modles atomiques
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Les modles atomiquesLe nombre quantique de spin.
Un quatrime nombre quantique a t introduit suite aux
travaux de Stern et Gerlach.
Dans leur exprience, on vaporise de largent dans une enceinte
o lon a fait le vide. On ralise ainsi un jet dargent qui passe
entre les pices polaire dun aimant. Le faisceau atomique vientensuite frapper un plaque de verre froide sur laquelle largent se
dpose.
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Les nombres quantiques
70
Les orbitales atomiques.
Le terme dorbitale atomique est une notion de physique quantique, utilise dans
le modle quantique de latome. Ainsi, dans ce modle, contrairement lancien
modle plantaire de latome, on ne considre plus que les lectrons dun atome
sont en orbite circulaire (ou mme lliptique) autour du noyau, mais occupent demanire probabilistique certaines rgions de lespace autour du noyau. On dfinit
alors comme orbital atomique une zone de lespace o la probabilit de trouver un
lectron autour du noyau est de 95%.
La position dun lectron sur des orbitales atomiques est directement li au niveau
dnergie de llectron. Les orbitales et donc les niveaux dnergie de llectron
sont dfini par une srie de nombres appels nombres quantiques.
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
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Les nombres quantiques.
Ltat dun lectron dans un atome est fonction de son nergie, ses mouvements
autour du noyau, la forme de lorbitale sont dfinis par 4 paramtres, les 4
nombres quantiques.
Les indicesn
,l,m
lsont les 3 nombres quantiques dcrivant une orbitale atomiquede llectron. Le quatrime nombre quantique m
sest le spin.
! nest le nombre quantique principal. Il peut prendre toute valeur entire de 1
linfini
! lest le nombre quantique secondaire ou azimutal. Il peut prendre toute valeur
entire entre 0 et n-1
! mlest le nombre quantique tertiaire ou magntique. Il peut prendre toute
valeur entire entrelet l.
! msest le quatrime nombre quantique ou spin. Il ne peut prendre que les
valeurs de +1/2 ou -1/2.
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
72
En physique des particules, comme en chimie quantique, la configuration
lectronqiue est la rpartition des lectrons dans un atome ou une molcule suivant
leur nergie et leur spin.
Comme les autres particules lmentaires, llectrons est soumis aux lois de la
mcanique quantique et peut avoir un comportement dcrit suivant les situations
comme corpusculaire ou comme ondulatoire. En pratique, ltat quantique dun
lectron particulier est dcrit par une fonction donde traduisant la probabilit pour
llectron de se trouver dans un espace donn. Cette fonction donde est appele
orbitale.
La connaissance de la rpartition des lectrons dans les diffrentes orbitales,
conjointement la connaissance de leur spin permet de dfinr des spins-orbitales.
On dtermine ainsi completement la configuration dun corps tudi.
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
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73
Il ya plusieurs configurations lectroniques pour un mme atome ou une mme
molcule. Si ltat correspondant la configuration lectronique est celui de la
plus basse nergie, on qualifiera ltat de fondamental. Dans le cas contraire il sera
qualifi dtat exct.
En premire approximation, lnergie lectronique du systme est la somme des
nergies associes chaque lectron qui le compose. Ainsi, pour ltat
fondamental dun systme, la rpartition se fait:
! Par ordre croissant de lnergie associe la spin-orbitale considr
! En cas dgalit dnergie entre spin-orbitale, on place les lectrons dans
les pin-orbitales de spin +1/2 avant de peupler les spins -1/2 (Rgle deHund)
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
74
Une orbitale atomqiue correpsond un triplet (n,l,m) donn. Ce triplet dfinissant
la gomtrie de lorbitale. Du point de vue quantique, ce triplet correpsond ce
que lon apple un case quantique. Ltat dun lectron dans une orbitale est alors
dfini par son nombre quantique de spin.
En vertu du principe dexclusion de Pauli, il ne peut y avoir 2 lectrons dans le
mme tat quantique, ce qui signifie quau plus 2 lectrons de spin oppos peuvent
occuper une case quantique.
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
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75
A chaque doublet (n,l) est associ une notation permettant de dcrire le type
dorbitale associe.
! l=0 : Lorbitale est de type s(sharp). Elle est note ns. Elle contient au
maximum 2 lectrons.
! l=1 : Lorbitale est de type p(principal). Elle est note np. Elle contient au
maximum 6 lectrons
! l=2 : Lorbitale est de type d(diffuse). Elle est note nd. Elle contient au
maximum 10 lectrons
! l=3 : Lorbitale est de type f(fundamental). Elle est note nf. Elle contient au
maximum 14 lectrons
! l=4 : Lorbitale est de type g. Elle est note ng. Elle contient au maximum 18
lectrons.
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
76
Les noms s,p,detfde ces orbitales proviennent dun systme de catgorisation
partir des raies spectrales fondes sur lobservation de leur structure fine, do les
qualificatifs sharp, principal, diffuse et fundamental. Quand les 4 premiers types
dorbitales ont t dcrites, ils furent associs ces 4 type de raies spectrales. La
dsignationgest simplement la suite de fselon lordre alphabtique. Les couches
avec plus de 4 sous-couche sont thoriquement possible mais aucun lment
chimique actuellement connu na dlectron dans une sous-couche g ltat
fondamental.
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
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Les nombres quantiques En rsum
NOMBRE QUANTIQUE PRINCIPAL n
Entier: n= 1,2,3,
Dfinit lnergie de llectron
Dfinit un niveau dnergie, une couche lectronique
NOMBRE QUANTIQUE SECONDAIRE (azimut ou orbital) l
Entier entre 0 et n-1
Dfinit des sous-couches lectroniques:
! s(sharp) pour l=0
! p(principal) pour l=1
!
d
(diffuse) pourl=2
! f(fundamental) pour l=3
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
78
Les nombres quantiques En rsum
NOMBRE QUANTIQUE TERTIAIRE (magntique) m
Entier: entre letl
Dfinit lorientation de lorbitale atomique
!Pour l=0, m=0 -> une seul orientation, une orbitales et une case quantique
!Pour l=1, m=-1,0,1 -> 3 orientations, 3 orbitales pde mme nergie et 3 cases
quantiques
NOMBRE QUANTIQUE DE SPIN s
Demi-entier: -1/2 et +1/2
Permet de quantifier le moment cintique intrinsque de llectron (mouvement
de rotation sur lui-mme). Il dfinit lorientation de llectron dans un champ
magntique
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
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Afin de rpartir tous les lectrons dun atome dans les diffrentes orbitlaes
atomiques, celle-ci sont classes par nergie croissante et les lectrons sont
rpartis prioritairement dans les orbitales de plus basse nergie. On obtient alors le
rpartition lectronique pour latome dans son tat fondamental.
Cette classification ncessite un calcul rigoureux des nergies des orbitales
atomique dans le cadre de la mcanique quantique. Cependant une approche
simple par les nombres quantiques permet de retrouver lessentiel des rsultats
dans le cas de latome.
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
80
Pour cette classification, en premire approche, lnergie dune orbitale est
dtermin par le doublet (n,l). En cas dgalit de cette somme pour deux orbitales
diffrentes, lorbitale de plus faible nergie sera celle de n le plus petit.
Le remplissage des orbitales par nergie croissante est souvent appel Principe
dAufbau et la rgle de classement des orbitales Rgles de Klechkowski
Compte tenu des rgles, les lectrons se rpartissemnt dans les orbitales danslordre suivant:
1: 1s 5: 3p 9: 5s 13: 4f 17: 5f
2: 2s 6: 4s 10: 4d 14: 5d 18: 6d
3: 2p 7: 3d 11: 5p 15: 6p 19: 7p
4: 3s 8: 4p 12: 6s 16: 7s 20: 5g
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
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La configuration lectronique est intimement lie la structure de la table
priodique. En effet, les proprits chimiques de chaque atome sont largement
dtermin par larrangement des lectrons dans la couche externe de latome
(couche de valence).
Exceptions:
Lapproche utilise par les nombres quantiques souffre dun certain nombre de
lacunes. Comme nous lavons vu, elle ne constitue quune approche simplificatrice
de la mcanique quantique. Des exceptions apparaissent aux niveau de certain
mtaux de transition et des lanthanides.
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
82
Exceptions:
Une sous-couche moiti remplie conduit une configuration de spin maximal, ce
qui lui confre une certaines stabilit en vertu de la rgle de Hund (maximalisation
du moment de spin).
Le chrome une structure [Ar]3d54s1et non [Ar]3d44s2. En effet, ici le moment
de spin pour le chrome est +1/2 pour 3d5et +1/2 pour 4s1au lieu dtre 0 pour 3d4
et 0 pour 4s2
Un autre point remarquable concerne les sous-couches pleines. Par exemple le
cuivre la structure [Ar]3d104s1et non [Ar]3d94s2
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
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83
Remplissez le tableau suivant en fonction des nombres quantiques
principal (n) et secondaire (l)
n =
0 1 2 3 4 5 6
1
2
3
4
5
6
7
l=
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
84
Remplissez le tableau suivant en fonction des nombres quantiques
principal (n) et secondaire (l)
n =
0 1 2 3 4 5 6
1 s
2 s p
3 s p d
4 s p d f
5 s p d f g
6 s p d f g h
7 s p d f g h i
l=
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
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85
Mthode de remplissage via cette table:
n =
0 1 2 3 4 5 6
1 s
2 s p
3 s p d
4 s p d f
5 s p d f g
6 s p d f g h7 s p d f g h i
l=
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
86
Donnez la structure lectronique des atomes suivants:
Carbone (Numro atomique 6)
Aluminium (Numro atomique 13)
Gallium (Numro atomique 31)
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
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Donnez la structure lectronique des atomes suivants:
Carbone (Numro atomique 6)
Aluminium (Numro atomique 13)
Gallium (Numro atomique 31)
1s2 2s2 2p2
1s2 2s2 2p6 3s2 3p1
[Ar] 3d10 4s2 4p1 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6[Ar] =
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
88
Une autre nomenclature existe pour caractriser les couches lectronique des
atomes. Chaque couche lectronique est symbolise par des lettre successives en
partant de la couche la plus proche du noyau.
! La premire couche est la couche K, n=1
! La seconde est la couche L, n=2
! Ensuite la couche M, n=3
! Ensuite la couche N, n=4
! Ensuite la couche O, n=5
! Ensuite la couche P, n=6
! Ensuite la couche Q, n=7
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
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Il existe un moyen de savoir combien dlectron peuvent se placer sur chaque
couche. Ce nombre est donn par 2n2.
Ainsi, la couche M, pour n=3 peut contenir 18 lectrons
La couche N, pour n=4 peut contenir jusque 32 lectrons
Une couche qui est remplie par lensemble des lectrons quelle peut contenir est
appele couche sature.
Rappel, en plus des couches que nous venons de voir, il ne faut pas oublier
lexistence des sous-couches s, p, d, f, g qui possdent chaque leur propre nombre
dlectron.
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
90
Cette reprsentation en couche K, L, M, N, O, P permet une autre reprsenation de
la structure lectronique des atomes.
Par exemple, le sodium qui possde le numro atomique 11, la structure atomique
peut se reprsenter par
(K)2(L)8(M)1
Cette reprsentation prsente cependant la particularit davoir parti du
Potassium puisque lon va commencer remplir une nouvelle couche alors que la
couche prcdente nest pas encore remplie. Le potassium (numro atomique 19)
la structure
(K)2(L)8(M)8(N)1 et pas (K)2(L)8(M)9
Les nombres quantiques / orbitales atomiques.
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Les orbitales molculaires.
Principes gnraux de la liaison chimique.
Prcdemment, nous avons tudi latome en le supposant place
dans des conditions idales, cad isol de ses voisins et soustrait toute influence potentiel du monde qui lentoure.
La ralit est diffrente, un atome subit presque toujours
linfluence de la part de son entourage, des interactions diverses
pouvant entrainer des modifications de sa coque priphrique.
Ainsi un atome peut sunir un ou plusieurs voisins pour
constituer des difices tels que des molcules, des rseaux
cristallins,
Les proprits de ces difices atomiques seront fonctions de la
nature des atomes constituants ldifice, mais aussi des liens qui
les unissent. Le problme fondamental de la chimie sera donc les
liaisons chimiques et la formations des difices molculaires et
ioniques.
Lorsquils sunissent leurs voisins, les atomes obissent un
principe fondamental : Ils essayent daugmenter leur stabilit,celle-ci correspondant une diminution globale de leur nergie.
1
E Atomes
Molcules
Formation de la liaison
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Si on regarde parmi les lments du tableau priodique, on a
constat que certains lments restent toujours isols. Ce sont les
lments du groupe VIIIa, les gaz inertes.
Quel est la particularit des ces lments ?
Ces lments ont une structure lectronique telle que la coque
priphrique est compltement remplie, ce qui conduit
lhypothse suivante :Au cours de la formation des liaisons
chimiques, les atomes essayent de complter leur coque
priphrique de manire acqurir une structure lectronique
dun gaz inerte.
Ltude des combinaisons chimiques des atomes dans les dificesioniques et molculaire montre que cette structure de gaz inerte
nest pas toujours atteinte aprs la formation des liaisons, mais on
relve dans la majorit des atomes que latmosphre lectronique
ne prsente plus dlectrons clibataire.
On peut donc dire en premire conclusion, que le nouvel
arrangement lectronique form aprs liaison doit donner lieu
un difice plus stable que celui constitu par les atomes pris demanire individuel. La formation des liaisons chimiques
saccompagne donc dune diminution de lnergie totale dun
systme.
De plus ltude des combinaisons chimiques permet de dduire
dautres principes gnraux de la liaison chimique :
- Les forces des liaisons qui existe entre les atomes est
dorigine lectrique.
- Dans la formation des liaisons, les lectrons priphriquesjouent un rle prpondrant.
- Ltablissement de la liaison entraine des modifications de la
situation dun ou de plusieurs de ces lectrons priphriques
aboutissant soit au transfert dun de ces lectrons, soit la
2
5/20/2018 Part 1 - Atomes Et Mol cules
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mise en commun de deux lectrons pour former des doublets
lectroniques.
Nous allons dcrire 3 types de liaisons extrmes :
- La liaison ionique : elle assure la cohsion des atomes
mtalliques et non mtalliques des composs comme NaCl,CaF2,
- La liaison atomique ou covalente : elle assure la stabilit
dans les corps simple tels que H2, Cl2, , dans certains
cristaux et dans la plupart des liaisons organiques.
- La liaison mtallique : elle assure la cohsion des mtaux
purs et de leurs alliages ltat solide et ltat liquide.
Ces diffrents types de liaisons existent ltat pur danscertaines substances, mais dans la plupart des cas, la liaison de 2
atomes est extrmement complexe et particulire au cas envisag.
La liaison ionique.
La formation des difices atomiques peut rsulter dun transfert
dlectrons, cad des atomes peuvent cder ou capter un ou
plusieurs lectrons. Ils se transforment alors en ions (positifs oungatifs) dont la structure lectronique est plus stable et dans la
plupart des cas comparable la structure dun gaz inertes.
Les ions positifs (cations)
La formation des ions positifs pour certains lments (dit
lectropositifs) est li leur aptitude perdre 1 ou plusieurs
lectrons.
La quantit dnergie ncessaire lextraction dun lectron dun
atome est mesure par son potentiel dionisation.- Plus le potentiel dionisation est lev, plus llectron et
difficile arracher de latome neutre par consquence plus
stable est la coque lectronique laquelle appartient cet
lectron.
3
5/20/2018 Part 1 - Atomes Et Mol cules
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- Plus ce potentiel dionisation est faible, plus il est facile
dextraire un lectron de latome neutre et donc plus facile
sera la formation du cation correspondant.
Exemples : les potentiels dionisation des alcalins premire
colonnes du tableau priodique.Li 5.37 eV Rb 4.16 eV
Na 5.13 ev Cs 3.38 eV
K 4.32 ev
Le P.I. des alcalins (1er colonne) diminue lorsque lon descend
dans la famille. Cette rgle est gnrale pour tous les groupes
(toutes les colonnes)
La formation des cations est de + en + facile lorsque le nombre decouches lectroniques augmente. Plus latome est lourd, plus les
lectrons priphriques sont loigns du noyau, leur niveau
nergtique est plus lev et lattraction effectue par le noyau est
faible.
Pour rappel, la force qui maintient les lectrons autours du noyau
est la force lectrostatique, qui diminue avec le carr de la
distance.
F = Q1Q2 / 4 Pi E0 r^2
Comme il est possible denlever 1, 2 ou 3 lectrons la plupart des
atomes, on peut dterminer le potentiel de 1er ionisation (M-->
M+) de 2me ionisation (M+--> M++) et de 3me ionisation (M+
+--> M3+)
Le potentiel de 2meionisation des alcalins est
Li 75.2 eV Rb 27.36 eVNa 47.29 ev Cs 23.40 eV
K 31.81 ev
4
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On constate que le potentiel de seconde ionisation est, pour cette
famille, beaucoup plus important que le potentiel de premire
ionisation. Pratiquement, cette seconde ionisation pour les alcalins
ne se fait pas.
POURQUOI ??Ceci est en fait li la difficult de briser une structure
lectronique particulirement stable telle que celle dun gaz inerte
(les ions alcalins M+ possdent tous configuration lectronique
du gaz inerte qui le prcde dans le tableau priodique).
Regardons maintenant le potentiel dionisation des lments de la
deuxime ligne du tableau priodique.
Li 5.37 eV N 14.51 eV
Be 9.30 eV O 13.57 eV
B 8.28 eV F 17.46 eV
C 11.24 eV
On constate que le potentiel de premire ionisation diminue de
droite gauche dans une priode. La formation des cations
monovalents est donc plus facile pour les atomes se trouvant dansla partie gauche du tableau. En effet, la charge du noyau diminue
dans ce sens donc lattraction lectrostatique est moindre.
On constate aussi des irrgularits dans la diminution des
potentiels dionisation pour une priode, ceci est li au type
dorbital auquel appartient llectron. Ceci sera revu lors de
lanalyse du tableau priodique.
Pour quun atome puisse se transformer en cation, il faut non
seulement quon puisse lui arracher facilement un ou plusieurslectrons, mais il faut que le cation form corresponde une
structure lectronique stable cad une configuration lectronique
laquelle correspond un potentiel dionisation lev. Ces structures
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stables sont plus facilement atteintes pour les lments dans la
partie gauche du tableau.
Les lments les plus lectropositifs sont donc ceux situ dans le
coin infrieur gauche du tableau priodique, soit les corps simples
mtalliques.
Exemple de formation de cations :
Sodium: Na ; Z=11 : 1s1 2s2 2p6 3s1
Le sodium a un PI relativement bas, il perdra donc facilement
un lectron pour avoir la configuration lectronique
1s1 2s2 2p6Cette structure est la mme que la structure du Non, gaz inerte
Calcium: Ca ; Z=20 : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2
Les deux premiers potentiels dionisation du Ca sont
relativement faibles, en fournissant au calcium lnergie
correspondant la somme des deux PI, on pourra former Ca++
avec la structure lectronique1s2 2s2 2p6 3s2 3p6
Cette structure est identique la structure lectronique de largon
gaz inerte
Les cations correspondants aux lments de la premire et de la
deuxime colonne du tableau et le Al3+ ont la configuration
lectronique du gaz inerte qui les prcde. Mais certains cations
nont pas la configuration dun gaz inerte. Par exemple
Sn (Z=50) : (Kr) 4d10 5s2 5p2 va devenir Sn2+ avec la
configuration
(Kr) 4d10 5s2
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Cu (Z=29) : (Ar) 3d10 4s1 va devenir Cu+ avec la
configuration
(Ar) 3d10
En fait, les structures ns2 et ns2 np6 nd10 sont des
structures lectroniques stables, mais un degr moindre que pourles gaz inertes.
Les ions ngatifs (Anions).
La formation des ions ngatifs par certains lments est lie
laptitude de ces atomes capter un ou plusieurs lectrons sur leur
niveau priphriques, donc lnergie mise en jeu lors de ce gaindlectrons.
Laffinit lectronique est lnergie qui est libre lorsquun
lectron supplmentaire vient se fixer sur la coque externe dun
atome.
Exemple:
F : -3.45 eV Br : -3.36 eVCl : -3.61 eV I : -3.06 eV
L'affinit lectronique est de + en + ngative lorsque l'on parcourt
cette famille du bas vers le haut. Or une affinit lectronique
fortement ngative correspond une grande stabilit de l'anion
form, par consquence, un caractre lectrongatif nettement
marqu.
Affinit lectronique de la deuxime priode:Li : -0.54 eV N : -0.2 eV
Be : 0 eV O : -1.46 eV
B : -0.3 eV F : -3.45 eV
C : -1.25 eV
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Le caractre lectrongatif augmente de la gauche vers la droite et
le nombre d'lectrons a acqurir pour avoir la configuration
lectronique du gaz rare diminue.
Les lments lectrongatifs sont situs dans la partie droite dutableau, les non mtaux.
Remarquons que si on veut former un ions porteur de 2 charges
ngatives, le premier lectrons capt donne naissance un ion
mono ngatif qui va alors repousser les lectrons ultrieurs. Il
faudra donc apporter de l'nergie pour ajouter un deuxime
lectrons.
Exemple : O= : +7.28 eV S= : +3.44 eV
De mme que pour les cations, les ions porteurs de charge
ngatives ont la structure lectronique stable d'un gaz inerte.
Exemple:
Fluor(F ; Z=9) : 1s2 2s2 2p5F + 1 e- ! F- avec 1s2 2s2 2p6 comme le Non
Soufre(S ; Z=16) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p4
S + 2 e- ! S= avec 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 comme
l'argon
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Mcanisme de formation des liaisons ioniques
Prenons comme exemple la formation du NaCl, soit la liaison entre
le sodium Na et le Chlore Cl
Na ; Z=11 1s2 2s2 2p6 3s1 P.I. = 5.14 eV
Cl : Z=17 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5 A.E. = -3.62 eV
En fournissant au sodium une nergie gale son potentield'ionisation, cet lment va perdre son lectron priphrique.
Na ! 1 e- + Na+ (Na+ similaire au Ne)
Si le chlore se trouve dans le voisinage immdiat, il pourra fixer
l'lectron perdu par le sodium et donner naissance un anion stable
Cl + 1 e-!
Cl- (Cl- similaire Ar)
Ce transfert d'lectron aboutit la formation de 2 ions de signes
opposs.
Na + Cl ! Na+ + Cl-
Na ! Na+ + 1 e- consomme 5.14 eV
Cl + 1 e- ! Cl- fournit 3.62 eV
Donc globalement, la formation des ions sodium et chlore
ncessite une nergie de 1.52 eV par atome, soit 146.64 kJ/mole
d'ions Na+ et Cl-
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La transformation des atomes spars de Na et de Cl en ions Na+
et Cl-, isol les uns des autres est donc un processus
endothermique, donc qui ncessite un apport d'nergie. C'est donc
un processus non spontan d'un point de vue nergtique.
Cependant, une fois les ions forms, il faut les rapprocher pour
constituer la paire Na+Cl-
Le rapprochement des deux ions ainsi form va engendrer une
interaction de type lectrostatique dont l'nergie potentielle est
donne par:
Ep = -1/4PiE0 Q^2/r (avec comme convention
que Ep = 0 pour r infini)
La distance entre les deux ions a t mesure et donne 2.36 10-10m.
On peut donc calculer cette nergie potentielle qui tend stabiliser
le systme. Cette nergie est de -6.11 eV par paire ionique.
Globalement donc on peut dire que la formation des deux ions
nous coute en nergie 1.52 eV auquel on ajoute l'nergie de
stabilisation due l'interaction lectrostatique, soit -6.11 eV. Le
bilan est donc de -4.59 eV.Cela signifie donc que l'ionisation des atomes coupl l'interaction
lectrostatique donne un bilan favorable d'un point de vue nergie.
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lype
drhybridatton
XoEbFe
d'olbital.es
AeprCsentatlondans
I
t
espace
E:.
de
coDposd
3D ou dP
2
,t80'
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Le tableau priodique et la
nomenclature
Le tableau priodique et
la nomenclature
1.Introduction
2.Les atomes
3.
Le tableau priodique
4.La nomenclature
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Le tableau priodique et la
nomenclature
Introduction
Les atomes et les molcules
Introduction.
Depuis de nombreuses annes, on a cherch classifier les composes
chimiques et plus particulirement les lments consitutifs de la matire
(particules lmentaires).
La classification universellement reconnue actuellement pour les atomes est le
tableau priodique de Mendeleev.
Linvention du tableau priodique est souvent attribue Dimitri Ivanovich
Medeleev (1869), qui a commenc la construction dune telle table de
classement. Mme si la prsentation de ce tableau fortement chang par
rapport aux travaux de Mendeleev, le principe du classement est toujours le
mme.
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Les atomes et les molcules
Introduction.
Mendeleev a formul explicitement en quoi son tableau constituait un outil
d'analyse thorique des proprits de la matire :
1. Les lments chimiques, lorsqu'ils sont ordonns par masse atomiquecroissante, montrent une priodicit de leur proprits chimiques.
2.
Les lments qui ont des proprits chimiques semblables ont ou bien desmasses atomiques semblables (osmium, iridium, platine par exemple) ou
bien des masses atomiques croissant de faon arithmtique (potassium,rubidium, csium par exemple).
3.
La disposition des lments ou des groupes d'lments dans la table parmasse atomique croissante correspond leur valence et est en rapport,
dans une certaine mesure, avec leurs proprits chimiques.
Les atomes et les molcules
Introduction.
4. Les lments les plus abondants dans le milieu naturel sont ceux qui ont la
plus faible masse atomique.
5. La valeur de la masse atomique dtermine les proprits des lmentschimiques.
6. La masse atomique de certains lments devrait parfois tre revue, car le
tableau est plus cohrent en rarrangeant certains lments typiquement, letellure sans tenir compte de leur masse atomique exprimentale.
7. On doit s'attendre dcouvrir des lments inconnus au moment de la
publication de ce tableau, par exemple des lments analogues l'aluminium etau silicium, avec une masse atomique comprise entre 65 et 75.
8. Il est possible de prdire certaines proprits des lments partir de leur
masse atomique.
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Les atomes et les molcules
Les atomes
Les atomes et les molcules
Les Atomes.
Le tableau priodique tel que connu actuellement prsente lintrt dorganiser
les lments chimiques de tel sorte que leurs proprits physicochimiques
puissent tre largement prdites par leur position dans le tableau. Ces
proprits voluent diffremment selon que lon se dplace horizontalement ou
verticalement dans le tableau.
Une priode dsigne une ligne du tableau. Elle correspond au replissage des
couches lectroniques de latomes avec les lectrons. Elle correspond aussi
laugmentation de la masse atomique, donc du nombre de protons et neutrons
ainsi que du nombre dlectrons
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Les atomes et les molcules
Les Atomes.
Un groupe dsigne une colonne du tableau priodique. Chaque groupe
possde des proprits bien distinctes des groupes voisins. Cela provient du
fait de la structure lctronique externe similaire pour tous les atomes dun
mme groupe. Un nom est donne chaque groupe
Mtaux alcalins : 1ercolonne Groupe 1 ( lexception de lhydrogne)
Mtaux Alcalino-Terreux : 2me
colonne Groupe 2
Cristallogne : 14mecolonne Groupe 14 (terme peu utilis)
Pnictogne : 15mecolonne Groupe 15 (terme peu utilis)
Chalcogne : 16mecolonne Groupe 16 (terme peu utilis)
Halognes : 17mecolonne Groupe 17
Gaz rares : 18mecolonne Groupe 18
Les atomes et les molcules
Les Atomes. Groupe 1 Mtaux Alcalins.
Hormis l'hydrogne, les lments du premier groupe du tableau priodique
constituent la srie des mtaux alcalins. Il s'agit de mtaux peu denses de
couleur argente et bas point de fusion, plutt mous temprature ambiante,
formant des composs ioniques avec les halognes et chimiquement trs
ractifs ils ragissent violemment avec l'eau pour donner des hydroxydes quisont des bases fortes de sorte qu'on ne les trouve jamais sous forme
lmentaire dans le milieu naturel.
Le mot alcalin provient, via le mot d'emprunt alcali, de l'arabe al-qilysignifiant la
soude.
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Les atomes et les molcules
Les Atomes Groupe 1 Mtaux Alcalins.
Les atomes et les molcules
Les Atomes Groupe 1 Mtaux Alcalins.
Leur configuration lectronique est caractrise par la prsence d'un lectron
unique externe, facilement perdu pour retrouver la configuration du gaz noble de
la priode prcdente : les mtaux alcalins forment donc trs facilement des
cations. Ils ont toujours le potentiel d'ionisation le plus bas de leur priode ; le
second potentiel d'ionisation est en revanche trs lev, en raison de la
configuration lectronique de gaz rare des cations alcalins.
L'hydrogne, avec son lectron solitaire, devrait normalement appartenir au
groupe des mtaux alcalins. Toutefois, la perte de cet lectron requiert davantage
d'nergie que pour les autres lments du groupe 1. L'hydrogne n'est pas non
plus mtallique aux conditions normales de temprature et de pression : il ne
devient mtallique qu'aux pressions trs leves
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Les atomes et les molcules
Les Atomes Groupe 2 Mtaux Alcalino-Terreux.
Les lments de cette srie possdent deux lectrons dans leur couche de
valence, et leur configuration lectronique la plus stable s'obtient par la perte de
ces deux lectrons pour former un cation doublement charg.
Les atomes et les molcules
Les Atomes Groupe 17 les halognes.
On les trouve sous forme de molcules diatomiques dans la nature. Les
halognes possdent 7 lectrons dans leur couche lectronique la plus extrieure
et donc leur configuration lectronique la plus stable se fait par gain d'un lectron.
Lorsqu'ils gagnent cet lectron, ils forment un ion ngatif appel ion halognure.
Comme pour la plupart des groupes du tableau priodique, les proprits
physiques des groupe 17 (groupe des halognes) varient progressivement du
haut vers le bas du groupe : pour les halognes, leur temprature de fusion et leur
temprature d'bullition crot en mme temps que la polarisabilit de leur cortge
lectronique : plus cette polarisabilit est grande, plus grande est l'nergie requise
pour rompre les liaisons intermolculaires permettant les changements d'tats du
plus condens au moins condens.
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Les atomes et les molcules
Les Atomes Groupe 17 les halognes.
Dans cette famille, les lments ragissent avec des mtaux pour former des
composs ioniques tels que NaCl et LiF. Les halognes ragissent aussi avec des
non-mtaux pour former des composs covalents. La raison pour laquelle les
halognes sont trs ractifs est explique par le fait que les lments de ce
groupe doivent juste gagner un lectron pour remplir leur orbitale de valence et
ainsi complter loctet. Ceci peut tre fait de deux faons :
Gagner un lectron provenant venant dun mtal, pour former un ion ngatif tandis
que le mtal formera un ion positif
Partager un lectron avec un non-mtal pour former une liaison covalente
En se dplaant de haut en bas dans ce groupe, il y a une augmentation du rayon
atomique et une diminution de llectrongativit.
Les atomes et les molcules
Les Atomes Groupe 18 les Gaz rares.
Aux conditions normales de temprature et de pression, ce sont des gaz
monoatomiques incolores et inodores quasiment dpourvus de ractivit
chimique, dont les points de fusion et d'bullition sont spars de moins de 10 C
pression atmosphrique.
On appelle gaz nobles les lments chimiques du groupe 18. Ils sont en fait
gnralement appels gaz rares usage consacr par le dictionnaire en
raison de leur faible prvalence historique comme substance chimique, bien que
cela soit plutt impropre car ils sont relativement abondant dans lunivers
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Les atomes et les molcules
Les Atomes Groupe 18 les Gaz rares.
La difficult mettre en vidence une chimie des gaz nobles provient de leur
configuration lectronique : les sous-couches de leur couche lectronique externe
sont en effet compltes, avec respectivement deux et six lectrons, de sorte qu'il
ne leur reste pas d'lectron de valence disponible pour tablir une liaison chimique
avec un autre atome, en vertu de la rgle de l'octet. C'est ce qui explique leur
inertie chimique, inertie totale pour le non, quasi totale pour l'hlium et l'argon
mais plus relative pour le krypton et surtout le xnon, dont on a isol plusieurs
centaines de composs.
Les atomes et les molculesLes Atomes Les Isotopes
Les lments chimiques sont identifis dans le tableau priodique par leur numro
atomique, qui reprsente le nombre de protons que contient leur noyau, mais il
peut exister plusieurs atomes diffrents pour un mme lment chimique, diffrant
les uns des autres par le nombre de neutrons dans leur noyau. Dans la mesure o
ces atomes occupent la mme case dans le tableau priodique, ils sont dits
isotopes avec une tymologie issue du grec ancien signifiant au mme
endroit.
Les isotopes d'un lment ont gnralement exactement les mmes proprits
chimiques, car leur configuration lectronique est identique. Mais la masse du
noyau tant diffrente, on observe un effet isotopique d'autant plus prononc que
l'atome est lger. C'est notamment le cas pour le lithium 3Li, l'hlium 2He (du point
de vue de ses proprits physiques) et surtout l'hydrogne 1H.
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Les atomes et les molcules
Le tableau priodique
Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Comme nous lavons vu, le tableau priodique reprsente une classification des
atomes en fonction dune srie de proprit telles que la masse, le nombre
dlectron, llectrongativit, lnergie dionisation,
Outre cette classification, le tableau priodique nous donne une sriedinformations utiles. Les informations disponibles au niveau du tableau
priodique peuvent varie dun tableau lautre, mais en rgles gnrales on
retrouve les mmes types de donnes.
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Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Les lments du tableau priodiques apparaissent dans celui-ci sous forme de
cadre.
Numro Atomique Z
Structure lectronique
Configuration lectronique
Nom
Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Masse atomique
Symbole
Electrongativit
Point dbullition
Point de fusion
Densit
Etats doxydation
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Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Evolution des masses atomiques:
Comme dj dcrit, la masse augmente avec laugmentation du numro
atomique Z lorsque lon progresse au niveau du tableau. Cependant ce critre
de masse nest pas le critre prpondrant puisquil existe des exceptions
lvolution des masses.
LArgon a une masse de 39.95 et le Potassium une masse de 39.10, or le
potassium se retrouve aprs lArgon. Il en est de mme pour le Cobalt et le
Nickel, le Tellurium et lIode.
Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Remplissage des couches lectroniques:
Au fure et mesure de la progression dans le tableau priodique, on augmente
le nombre dlectron. Le remplissage des couches atomiques suit des rgles de
remplissage bien dfinies (Rgles de Hund Principe dexclusion de Pauli).
Cependant ces rgles qui ne sont quapproximative, puisque ne dcoulant pas
dune analyse rigoureuse de la thorie quantique des niveaux dnergie,
prsente des imperfections et des exceptions apparaissent (Voir Chapitre sur la
structure atomique).
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Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Potentiel dionisation:
Le potentiel dionisation dun atome ou dune molcule est lnergie quil faut
fournir un atome neutre pour lui arracher un lectron. Plus gnralement, la
nime nergie d'ionisationest l'nergie requise pour arracher le nime lectron
aprs que les n!1 premiers lectrons ont t arrachs.
Lnergie dionisation augmente lorsque lon se dplace de gauche droite dans
une ligne du tableau priodique, puis diminue brusquement lorsque lon passe
dune ligne la ligne suivante. De manire gnrale lnergie dionisation
diminue lorsque lon descend le long dun colonne du tableau.
Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Potentiel dionisation:
La diminution de lnergie dionisation lorsque lon descend une colonne du
tableau priodique provient du fait que les rayons atomiques augmente
fortement et que linteraction lectrostatique entre le noyau et llectron diminue.
Il est donc plus ais darracher un lectron.
Cette explication est lie une reprsentation simplifie de la structure dun
atome (Modle de Bohr)
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Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Potentiel dionisation:
Les variation de lnergie dionisation le long dune ligne du tableau priodique
est quelque peu plus complexe. Elle fait intervenir des notion lie la structure
lectronique proprement dite de latome ainsi quaux rgles de remplissage des
couches et sous couches lectronique de latome.
Voyons lexplication qualitative qui peut en tre donn sur base dun exemple
concret de valeurs dnergie dionisation.
Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Potentiel dionisation:
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Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Potentiel dionisation:
Le tableau prcdent donne les nergies dionisation pour chaque lments de
la seconde ligne du tableau priodique et ce pour chaque lectron se trouvant
dans la couche lectronique la plus externe de latome, ainsi que lnergie
requise pour extraire le premier lectron aprs que tous ceux de la couche
lectronique externe aient t enlevs.
On constate, si on regarde lnergie dionisation associe un lement, que
cette dernire augmente au fure et mesure que lon veut arracher un lectron
supplmentaire
Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Potentiel dionisation:
Cette augmentation sexplique aisment en sachant que larrachage successif
des lectrons est de plus en plus difficile puisque linteraction lectrostatique
augmente. On dsquilibre la charge totale du systme de plus en plus au fire et
mesure que lon enlve des lectrons.
Il faut remarquer galement que cette augmentation est progressive jusqu ce
que le dernier lectron de la couche externe est enlev. Ensuite un saut
important des valeurs dnergie dionisation est observ. En effet, dans ce cas
de figure, on va arracher un lectron dun couche plus proche du noyau et pour
laquelle linteraction lectrostatique est plus forte.
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Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Potentiel dionisation:
Ce saut important de la valeur de lnergie dionisation permet davoir une
indication du nombre dlectrons qui se trouve dans la couche externe de
latome (ou couche de valence).
La progression de lnergie dionisation associ au premier lectron arrach pour
les diffrents lments dun mme ligne nvoluent pas de manire rgulire.
Ceci provient de la stabilit relative du systme associ au remplissage
successif des couches et sous-couches lectroniques de latome. Sans entrer
dans les dtails de la structure lectronique, lajout dlectron va dans certains
cas engendrer une stabilit.
Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Potentiel dionisation:
Le passage du Sodium au Magnsium correspond au remplissage dune sous
couche, ce qui pour effet de stabilis le systme. Il est donc plus difficile
darracher un lectron du Magnsium que du Sodium. Lors du passage du
Magnsium laluminium, on commence le remplissage dune nouvelle souscouche. Larrachage de cet lectron est donc plus facile que l arrachage dun
lectron du Magnsium do la rduction de lnergie dionisation. Le
remplissage de cette nouvelle sous couche engendre une augmentation de la
stabilit du systme jusqu lajout de 3 lectrons au total (Phosphore). Lajout
dun quatrime lectron naugmente plus la stabilit, do la sensible rduction
de lnergie dionisation observe pour le soufre.
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Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Affinit lectronique:
Laffinit lectronique est lnergie change suite la capture dun lectron par
un atome. Par exemple le passage de Cl Cl-.
Lvolution de cette proprit lorsque lon se dplace dans le tableau priodique
est moins claire que ce qui a t vu pour le potentiel dionisation. Il existe en effet
plus dirrgularit lorsque lon tente dexpliquer lvolution de cette proprit au
moyen dun modle semi-classique tel que le modle de Bohr.
Cependant, laffinit lectronique est gnralement grande en valeur absolue
pour les petits atomes car les lectrons sont plus prs du noyau et donc
lattraction avec ce dernier est plus forte.
Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Electrongativit:
Llectrongativit dun lment est une grandeur qui caractrise sa capacit
attirer les lectrons lors de la formation dune liaison chimique avec un autre
lment. Il existe diffrentes chelles dlectrongativit. Lchelle la plus
couramment utilise est lchelle de Pauli.
Lorsque lon se dplace dans le tableau priodique, llectrongativit augmente
lorsque lon se dplace de gauche droite le long dune ligne du tableau
priodique et augmente lorsque lon se dplace de bas en haut le long dune
colonne du tableau priodique.
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Les atomes et les molcules
Le Tableau Priodique
Electrongativit:
Llectrongativit la plus importante est donc associe au Fluor (valeur de 4),
alors que llectrongativit la plus basse est donne par le Francium.
En rgle gnrale, on peut dire,
Plus un atome est petit, plus llectrongativit est grande
Les gas rares nont pas dlectrongativit
Les atomes et les molcules
La nomenclature
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Les atomes et les molculesLa nomenclature
Dfinition:
La nomenclature est lensemble des rgles qui permettent de donner un nom
une molcule. Son nom est compos de 3 parties:
Le prfixe : fonction secondaire
Le nom : structure de base
Le suffixe : fonction principale
Il faut distinguer le nom donn une molcule et la manire dont on crit cette
molcule. Les rgles ne sont pas les mmes.
Les atomes et les molculesLa nomenclature
Lors de lcriture de la molcule, on commence par le compos le moins
lectrongatif. Une autre faon de voir est de dire que lon commence par la
cation (ion positif) et ensuite lanion (ions ngatif).
Na Cl
Electrongativit: 0.9 3.0
Cation Na+ Anion Cl-
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Les atomes et les molculesLa nomenclature
Lorsque lon a un sel double, on classe en fonction de ltage doxydation
(correspond au nombre de charges portes) croissant. Si il y a le mme tage
doxydation, on classe par numro atomique croissant.
K Mg F3Etage doxydation: + 1 + 2
Cations Anion
K Na CO3Etage doxydation: + 1 + 1
Cations Anion
Numro atomique: 19 11
Les atomes et les molculesLa nomenclature
Li NH4 CO3Etage doxydation: + 1 + 1
Cations Anion
NH4 Mg PO4Etage doxydation: + 1 + 2
Cations Anion
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Les atomes et les molculesLa nomenclature
Dans le cas de sels dacide hydrogn, lhydrogne est plac en dernier de
lensemble des cations.
K H CO3
Cations Anion
Na NH4 H PO4
Cations Anion
Les atomes et les molculesLa nomenclature
Pour ce qui est du nom dun compos, on procde de la manire suivante,
Les composs binaires ou composs forms de deux lments ont des noms qui
commence par llment le plus lectrongatif avec le suffixe ure et ensuite
le second lment.
Na Cl = Chlorure de Sodium
Electrongativit: 0.9 3.0
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Les atomes et les molculesLa nomenclature
On peut gnralement dterminer quel est l'lment lectropositif en consultant
le tableau priodique. Les lments qui sont situs sur une mme range du
tableau priodique et qui ont un nombre atomique plus petit prsentent un tat
d'oxydation plus positif. Pour les lments d'un mme groupe priodique,
l'lment qui a le nombre atomique le plus lev prsente l'tat d'oxydation le
plus positif.
Les atomes et les molculesLa nomenclature
Pour les tages doxydation, on peut se rfrer aux rgles suivantes:
1.
L'tat d'oxydation de tous les lments est zro.
2.
L'tat d'oxydation de l'oxygne est -2 dans tous ses composs
l'exception des peroxydes, comme H2O2 et Na2O2.
3.
L'tat d'oxydation de l'hydrogne est +1 dans tous les composs,
l'exception de ceux o il est combin des mtaux. Dans ce dernier cas,
l'tat d'oxydation est -1.
4.
Tous les autres tats d'oxydation sont slectionns de faon telle que la
somme algbrique des tats d'oxydation soit gale la charge nette
porte par la molcule ou l'ion.
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