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Philosophie rasta Chapitre 7

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Page 1: Philosophie rasta Chapitre 7

Philosophie rasta Chapitre 7

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Le son c’est la philosophie

Le message philosophique chante touche l’ouïe, le corps, l’esprit et l’émotion. Depuis l’ère chrétienne on a retire le bonheur physique et réduits l’émotivité de nos sens, pour ne mettre en avant que l’esprit, le raisonnement, et notre capacité d’analyse. Sachant que notre vocabulaire est limite et notre pensée dirigée, nous sommes coupe d’apprécier aisément les phénomènes physiques, les émotions et les sentiments et le cheminement intellectuel vers la recherche de la vérité est bloque. Autrefois le penseur qui remettait en question la véracité de la bible et de Dieu était condamne a mort. Aujourd’hui il est condamne a une pensée unique. Le rasta ressent intuitivement toutes ces limites de l’esprit.

La musique a son vocabulaire a part, elle est parallèle a la parole et a l’écriture, elle soutient le message du chanteur, elle développe et soutient l’émotion physique hédoniste, elle amène un sentiment inexplicable de verite a l’auditeur. Depuis Platon le message est passe uniquement par l’écriture. L’opéra n’avait qu’un seul but, celui de nous faire rêver. Aujourd’hui la musique est un message philosophique qui nous fait réfléchir et danser, elle peut aisément traverser les frontières, elle est incontrôlable par les gouvernements. La musique des rastas est le reggae, les messages de Bob Marley et ses amis ont traverses toutes les didactures. La musique remplit l’espace d’une philosophie sous forme de mélodie, et de messages d’amour, elle transporte l’auditeur dans les sphères de la pensée. Elle nous fait devenir corps, nous rend complet la totalité de ce que nous sommes. Nous sentons que nous avons de l’amour envoyé de notre corps, le message de notre corps nous renvoi son amour, nous faisons l’amour avec notre corps. Avec cette merveilleuse sensation d’être ne nous-mêmes. Le premier des miracles de toute philosophie c’est d’être vivant et que nous nous aimons car si nous n’existions pas il n’y aurait rien.

Depuis la nuit des temps, toutes les civilisations ont honore ce merveilleux miracle qu’on appelle érection. Il nous réunit avec la cosmologie de la nature. Il nous permet de donner la vie, de créer des générations d’étrangers dans l’espoir qu’ils continueront de participer a l’évolution comme les générations antérieures y ont participes. L’érection nous permet dans l’amour d’être enfin complets, en accord avec l’univers. Toutes les civilisations ont honore le phallus en érection. De tous temps, nos corps ont toujours su ce que les sociétés, depuis des millénaires, ont tentes de contrôler. L’industrie du sexe a réduit les jeux de l’amour et de la reproduction à la violence d’une valeur. Le sexe n’est plus qu’un marche représentant le plus important système économique, obligeant les gens a devoir porter constamment ce symbole de l’érection, brouillant tous les autres rapports d’amour de jeux et d’amitie, jusqu’au regard porte aux jeunes generations. Dans une société individualiste regit par la peur et la méfiance, augmentant par contrecoup la frustration et la valeur commerciale. Le rasta lui se laisse guider par le cycle des saisons.

Et si nous avons peu de mots pour remplacer les mots essentiels, nous nous laissons naturellement guider par le plaisir. C’est la symphonie de la nature dans ses intimes bruissements, les vagues, le son du vent, qui inspirent le musicien. La musique de l’homme n’est que la continuité des rythmes de la nature.

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La danse permet a l’homme de quitter cet état de pesanteur qui le rive au sol, et si le corps ne s’élève pas physiquement, la sensation d’élévation de l’âme est le premier phénomène mystique de l’existence. Une transe naturelle fait bouger nos corps quand les musiciens battent le rythme. Il y a un flux mystique qui remplit l’espace. L’aspiration naturelle de l’homme est de ressentir qu’il est a la fois un homme de la Terre, de la matière, de la pesanteur, et aussi un homme du ciel, de la sensibilité, aspire vers le haut par la grâce de ses mouvements et de ses gestes. Libéré des effets pervers de la haine du corps, le centre de gravite, essentiel pour un danseur est ce sentiment profond de se situer dans l’équilibre.

Les siècles judéo chrétiens ont coupe le lien entre le 1er et le 2nd moi.

Nos actes et nos passions, qu’ils soient juges en bien ou en mal par Babylone ou par nous-mêmes, le rasta le nomme le moi face a moi (I and I) ou l’intelligence de l’âme. Il est la conscience intuitive que tous nos actes sont guides par quelque chose de plus naturel, essentiel pour notre survie. Il suit la confiance et l’amour intrinsèque a toute vie sur terre. Ce lien direct avec la Terre, le rasta croit qu’il est le lien direct avec tout ce qui vit en lui et qui agit pour sa survie. L’amour qu’il se porte lui permet intuitivement de penser que les jugements négatifs de ses attitudes ne sont que des critères judéo chrétiens qui lui sont imposes, et que les maigres tentatives psychanalytiques pour connecter les attitudes du premier moi avec le second moi, sont coupes de la nature de son être et réduits a l’impossibilité d’analyse objective et de compréhension de chacun de nos actes par l’inexistence des mots pour le dire.

L’esthétique de l’éthique est la plus importante raison de l’être humain. Le rasta se trouve beau. La beauté ne ressemble pas à celle des acteurs et des magazines, elle est une beauté intérieure (I and I), qui est d’abord une émanation de l’amour du respect pour lui-même et du plaisir qu’il tire du respect pour les autres. Contrairement a la morale judéo-chrétienne le rasta a crée une esthétique de son positionnement dans la vie, ce qui est beau c’est ce qu’il donne et ce qu’il reçoit. Le regard est son message. L’émanation esthétique de tous nos frères et sœurs aide le rasta à augmenter la valeur sensible de tous ses sens et apprécie que la nature lui renvoi cette même harmonie dans tous ses actes. Il sent qu’il communique avec son second moi avec l’ambition d’être en accord avec sa totalité. Il plaint les ambitieux qui régressent dans la beauté et vont vers la dépression et donc la mort. Le rasta ne tient pas compte du jugement des autres car l’esthétique de son jugement est le seul avec lequel il ne peut pas tricher. Le rasta ne veut pas avoir un rappel de quelque chose qu’il l’aurait enlaidit et d’avoir à l’oublier, il veut que sa mémoire lui serve à jouir de l’émotion du rappel de ses actes. Le mensonge de la conscience est le plus destructeur pour l’intelligence de l’âme.

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