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Pizaro, le peintre rasta

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Page 2: Pizaro, le peintre rasta

2 5 octobre 2013No 953

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

24 002FANS

Pour l’heure, elle est en pleine préparation des prestigieux concours Miss Teen World International et Miss Grand International 2013. Cassandre a été choisie comme Miss Teen Haïti 2013 en République dominicaine, le 20 août 2013, durant un casting réalisé par Chris-tian Peusan. Le 3 novembre jusqu’au 19 novembre prochain, la jeune fille symbolisera Haïti à la Miss Grand Interna-tional, en Thaïlande, plus précisément à Bangkok. Elle représentera notre pays du 6 au 15 décembre 2013 au concours Miss Teen World International. Cette activité se déroulera à Puerto Plata.

Cette ravissante jeune fille justifie la diversité de la beauté dont chaque femme haïtienne est détentrice. Cas-sandre s’accroche au mannequinat qui représente sa plus grande passion pour concrétiser son rêve. Elle vient tout juste de participer à la deuxième édition d’Haïti Fashion week avec la collabora-tion d’Hibiscus Agency International. Elle compte parmi les quarante mannequins qui ont fait leurs promenades pendant ces trois jours, que ce soit à Taras où à l’hôtel Karibe. La miss pose aussi pour Alta Photography en République domi-nicaine.

Cassandre Paul est née le 21 octo-bre 1994 à Port-au-Prince. Elle vit à la République dominicaine depuis à l’âge de 12 ans, et vient à peine d’y boucler ses études classiques. Actuellement, notre représentante étudie le mannequinat à Gatsby Dominicana.

L’élue insiste sur sa volonté et sa fierté de représenter le mieux possible sa ré-

gion dans le monde de la mode, surtout de montrer ici et ailleurs qu’en Haïti il y a beaucoup de talents cachés. Cassandre parle l’espagnol, un peu de français, le créole et l’anglais. C’est la première fois qu’elle participera à des concours pour représenter son pays.

La miss se dit très enthousiaste et impatiente de découvrir des choses nou-velles. L’effet d’être sur scène l’enchante déjà. Elle pense que c’est un truc à vivre et cela lui tient à cœur. Cassandre promet de s’investir à fond pour faire l’honneur de son pays en revenant avec la cou-ronne. La miss souhaite ensuite encadrer toutes les jeunes filles qui rêvent de représenter leur pays.

Dorine [email protected]

Cassandre Pauldoublement Miss

Deuxième édition du concours « spot de l’année »

Koid’9 Production lance une deuxième édition du concours de la meilleure publicité dénommé « Spot de l’année ». Cette émission télévisée se tiendra du 8 novembre 2013 au 4 janvier 2014. Parmi toutes les publicités télévisées, à peu près quarante spots seront retenus pour le concours, une compétition qui se tranche en trois phases. Dans un premier temps, du 8 au 15 novem-bre, c’est la phase de la nomination sur les chaînes de télévision présé-lectionnées. Du 15 au 6 décembre, c’est le stade de la qualification, dans cette étape il y aura le début du concours en quatre émissions. À cet instant, le public aura la possibilité de voter pour la publicité qui attira son attention à travers des messa-ges-textes. Ceux qui auront envoyé plus de messages bénéficieront de divers cadeaux. Pour la finale, dix spots s’affronteront pour la grande récompense.

L’année dernière, la publicité de la marque Jugoo avait particulière-ment retenu l’attention du jury et avait remporté le premier prix. La Télévision nationale d’Haïti fut le principal média cible de la publica-tion de cette activité. L’objectif de ce concours est de mettre en lumière des réalisateurs et des acteurs dans le cadre d’un projet visant à donner une nouvelle image de l’entreprise de la publicité, pour une meilleure relation entre le produit et le public.

Dorine [email protected]

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35 octobre 2013No 953

Deux ans plus tard, Welmyr Jean Pierre, pianiste de renom, et le docteur musicien Greger Figaro forment le groupe Ad Libitum Gospel interprétant des musiques tirées du répertoire negro-spiritual et gospel traditionnel.

En 1990, un autre pianiste tout aussi talentueux, Lévy Alexandre, fait part à son ami, le docteur Figaro, de son inten-tion de former un Mass Choir. Ensemble ils réunissent environ soixante choristes répartis en soprano, alto, ténor… Et ainsi naît le Gospel Choir.

Au fil du temps, le nombre des mem-bres a décru, et au départ de son pianiste en 1995, le docteur Figaro a décidé de garder les meilleurs choristes du groupe et de le donner un souffle nouveau en changeant le nom de la chorale en Gospel Kreyòl.

La chorale compte actuellement environ quarante choristes recrutés selon les besoins et selon les étapes suivantes : sollicitation du postulant, évaluation du niveau musical et de la voix, etc., admis-sion par le comité après signature de la feuille d’adhésion du membre.

Gospel Kreyòl a déjà à son actif deux albums : le premier, « Glwa ak Louwanj », sorti en 2002 ; et le second, « Sovè a la », neuf ans plus tard. Certains morceaux sont vidéoclippés et diffusés régulière-ment sur diverses stations de télévision de la place.

Parmi les solistes du chœur on compte : Paul Ema Jean, Fernelle Pierre, Christ Ami Cemé, Fenelus Sheelove, Danie Eloi, Moncoeur Rebecca, Mackenson Brutus, Béatrice, Sami, Misère Jean Mary, et le maestro Greger Figaro, pour ne citer que ceux-là.

Comme tant d’autres bons groupes, la chorale doit faire face à un obstacle majeur qui est la migration, l’exode des membres vers l’étranger. Ceci constitue une source d’efforts constants pour le maestro qui doit sans cesse recommen-cer, question de maintenir le chœur au meilleur niveau.

Pari gagné, si l’on en croit les connais-seurs. Pour preuve, cette chorale fait l’unanimité dans son classement jusqu’à cette date en tête du palmarès, parmi les meilleures du secteur. En effet, en terme de qualité de la production, de beauté des compositions ou des interprétations (en majeure partie des traductions de hits de la musique gospel américaine), ou que ce soit lors de performances dans les églises, en concert ou sur les albums (le deuxième particulièrement qu’on s’arrache jusqu’à présent), Gospel Kreyòl confirme le talent et la virtuosité tant de ses membres que de son maestro, le docteur Figaro, et son directeur musical, Welmyr Jean Pierre.

Pour la plus grande joie de ses nom-breux fans de l’église adventiste et des églises chrétiennes sœurs, Gospel Kreyòl

Gospel Kreyòl est une chorale mixte haïtienne qui a vu le jour à l’Eglise de l’Université Adventiste d’Haïti (UNAH) en 1994. Cette formation est l’aboutissement d’une suite de chorales. En effet, en l’année 1981, le groupe Technophile avait été formé et comptait environ seize personnes, avec pour accompagnateurs des musiciens talentueux tels Marc Haendel Jérôme au keyboard et Macarios Césaire à la guitare.

se produit depuis trois ans maintenant, dans un dîner-concert annuel au Karibe, le premier dimanche d’octobre. A la pre-mière édition en 2011, le public a pu faire l’acquisition, au cours de la vente-signatu-re, du deuxième album titré « Sovè a la ». L’année dernière, c’était le CD du maestro Welmyr Jean Pierre, « Mèsi » (un must have). Cette année encore, le groupe signera son troisième album intitulé « Leve men nou » le 6 octobre prochain au Karibe, à compter de 6 h p.m.

Ceux qui ont raté les concerts des deux dernières années ont manqué quelque chose ! L’occasion leur est offerte ce 6 octobre de venir faire provision du meilleur pour leurs tympans et leur esprit. On n’oublie pas une prestation de Gospel Kreyòl ! Comme à l’accoutumée, il y aura des artistes invités venant des Etats-Unis d’Amérique. Il faut préciser que cette chorale a son propre système de son et d’éclairage, ce qui le sauve des problèmes généralement courants lors des concerts.

Je vous recommande vivement de faire l’acquisition du deuxième album, il ne quittera plus votre lecteur. Je l’ai offert à plusieurs amis et croyez-moi, c’est le même enchantement partout. J’ai eu l’op-portunité d’auditionner certains titres du dernier opus, un vrai régal. Rappelez-vous que la saison des fêtes n’est pas trop loin, pensez donc à acquérir les CD de Gospel Kreyòl pour vos cadeaux aux êtres qui

vous sont chers (et même à vos ennemis : la bonne musique du groupe adoucira leurs sentiments en votre faveur).

L’objectif principal de Gospel Kreyòl n’est autre que la prédication de l’évangile au moyen des chants. C’est aussi pour les membres du groupe l’occasion de faire monter vers Dieu leurs accents de louan-ges et de gratitude, de le remercier pour tout ce qu’Il est et fait continuellement pour eux.

Celui en l’honneur de Qui tout ceci se fait doit certainement avoir dans Sa col-lection de parfums de très bonne odeur un flacon qu’Il chérit et dont la marque est : GOSPEL KREYOL.

Myria Charles

N.B. : Pour informations sur le concert du 6 octobre prochain, les intéressés peuvent appeler à ces numéros : 3692-0764 / 3448-6368 et 3632-4247.

Les panélistes Guidson Noël Photos souvenirs de la conférence presse

Conférence de presse organisée le vendredi 4 octobre au Ministère de la Culture par BPX Talent Agency sur la participation du mannequin Guidson Noël à Mister Motors International qui se déroulera du 15 au 20 octobre prochain à Taranto, en Italie.

Gospel Kreyòls’offre un troisième album

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4 5 octobre 2013No 953

Article 56

Un week-end entre amis est une excellente occasion de passer des moments agréables. Néanmoins, hôtes et invités doivent faire preuve de souplesse, de retenue et de sagesse.

La première des politesses de l’hôte est de faire sentir à son convive qu’il était attendu en lui donnant l’impression qu’il est chez lui. Toutefois, le convive ne doit pas abuser de cette gentillesse.

Les invités doivent prendre soin de tout ce qui est mis à leur disposition. Il faut éviter de se prélasser sur les beaux draps en gardant ses chaussures, de manger ou de boire sur le sofa des maîtres de maison, surtout si vous ne les voyez pas agir de la sorte.

Une certaine tenue est aussi requise. On ne reste pas torse ou pieds nus dans une maison qui n’est pas la sienne.

Les mégots de cigarette peuvent causer des dégâts

irréparables. Si l’hôte n’y voit pas d’inconvénient, il est permis de fumer en faisant très attention. On ne laisse surtout pas traîner des cendriers sales. On maintient l’ordre.

UN WEEK-ENDENTRE AMIS

Quand on reçoit, on bâtit un plan de divertissement, mais des deux côtés, on ne s’impose pas. La neutralité est le meilleur repère de la convivialité.

Cependant, on évite de se regrouper selon le sexe. Il faut rester ouvert et toute personne s’inscrit si le pro-gramme l’enchante.

Les hommes doivent aider les femmes afin que le séjour leur soit aussi agréable. Sinon, ce week-end sera bien une détente pour eux et chargé de besogne pour elles. Ce n’est quand même pas équitable.

Un invité peut jeter un coup d’œil à la bibliothèque des hôtes et demander l’autorisation de lire durant son séjour. Mais il évite d’en demander en emprunter afin de ne pas gêner un hôte qui n’aime pas prêter ses livres.

Il est dit que livres, CD ou DVD retournent très rare-ment à leur propriétaire.

Il faut éviter d’emmener ses animaux, aussi mignons soient-ils. Tout le monde ne les apprécie pas forcément. On n’impose pas ses animaux.

L’eau chez nous est rare et onéreux. On évite le gas-pillage en faisant comme chez soi.

Quand plusieurs personnes partagent une salle de bains, il est important que ce lieu commun soit toujours propre. Après utilisation, il est important de ne laisser aucune trace de son passage.

Les hôtes, comme ils connaissent déjà le lieu ou ils invitent, peuvent préciser à leus amis les activités récréatives programmées afin qu’ils apportent la tenue adéquate : chaussures de marche, maillot de bain ou robe de sortie si dîner ou soirée il existe. Il n’y a rien de plus embêtant que de ne pas être équipé !

Quand on reçoit une invitation surtout quand les personnes sont de plusieurs groupes d’âge, avant d’accepter, il faut aussi s’assurer que les enfants sont attendus avant de les emmener.

On apporte à ses hôtes un cadeau choisi avec soin.

À la campagne on n’offre pas de fleurs, puisque son jar-din est supposé en rayonner. On offre plutôt une plante pour le jardin.

BONNES MANIERES • Sionvitdansunpaysouonn’apasdeperson-

nel à son service, le soir, il est important de préparer des repas faciles qui feront jouir à tous au maximum de ce week-end.

Si on reçoit• Onaménagelachambred’amisaveclenéces-

saire afin qu’elle soit commode et agréable. • Onproposeundéjeunerenlibreservice,une

heure pas trop matinale convenable pour tous. La grasse matinée en vacances est toujours de mise

• Onn’imposepasunemploidetempstropchargé.

•Sionestreçu,onproposesonaide.

COMMENT MANGER CERTAINS METS ? Un sandwichUn sandwich, de manière informelle, se tient avec

une serviette jetable. On ne le tient pas avec les mains nues. On le mord toujours au même endroit jusqu’à le terminer. C’est impoli et surtout vilain de le mordre à chaque fois à des points différents.

LE SAVIEZ-VOUS ? Saviez-vous que dans certains pays européens, le

sandwich est servi avec des couverts. En ce sens, il existe une fourchette à sandwich. Elle a deux dents comme celle à homard, mais de format beaucoup plus grand. Les Européennes, question de finesse, ont un autre comportement.

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55 octobre 2013No 953

Sur l’acte de naissance, il s’appelle Petitzil Michelet. C’est évidemment un choix qu’ont fait ses parents il y a 34 ans. En grandissant ou en devenant féru de rastafaris, il devient « Pizaro » qui signi-fie selon lui la protection des idées de Sion. Le quatrième d’une famille de cinq enfants entre de très tôt dans ce courant mené par quelques mystiques comme Bob Marley, Hailé Sélassié…

Pizaro dit naître avec la peinture. Pour lui, l’observation accumulé au cours des années précède l’exercice d’appliquer de la peinture sur de la toile. « La vie est la meilleure école de peinture », affir-me-t-il d’un ton ferme. En dépit de mon insistance, il refuse de donner même un à peu près de la date de ses débuts en peinture. L’artiste précise tout de même que son amitié avec Ras-Kimiy est vieille de plus de dix ans. Il l’appelle son frère. Ensemble ils partagent la même ferveur tant pour la peinture que pour la philoso-phie rasta.

Le chant est une autre corde à leur arc. Certains se rappelleront des paroles « Avan ou bat je w, nou chak sou pyebwa, delivre… ». Le morceau « Antéchrist » vient d’être lancé.

Pizaro a tout comme son ami un fai-ble pour les scènes de marché. Il exploite depuis quelque temps le thème des arbres mystiques, qui relèvent surtout de l’abstrait, des cérémonies vodou. Ras-Kimy, lui, peint en général le rara.

Le peintre assure que vodou et rastafari sont intimement liés. Il nous apprend qu’avant que les gens soi-disant civilisés émergent, les hommes laissaient allonger leurs cheveux et leur barbe. Ils vivaient comme des « Ginen » dans la pu-reté. Pizaro se dit cent pour cent rasta. Il ne se rappelle pas quand il a commencé à laisser pousser ses cheveux, mais ce qui est certain, l’idée le hantait depuis l’en-fance. Il est végétarien. Il hait la méchan-ceté. Il appelle les femmes « manman latè », lui qui n’a pas encore d’enfant et qui conçoit le mariage différemment de la manière ordinaire. Pour lui, le simple fait de courtiser une femme représente le début d’une fusion, le mariage entre deux âmes… Pas question pour le céliba-taire de se prêter à quelques mondanités dans un temple quelconque.

En termes de réalisation, Pizaro cite des expositions en République domini-caine, en Italie et à Trinidad. L’an dernier, ils ont (le duo) expérimenté Artisanat en fête. Pour l’artiste, c’est la meilleure vitrine qui soit pour son art. Il se réjouit d’ailleurs d’avoir été l’objet d’articles des Magic Haiti, de Lakay Weekly et de Ticket. Cela a aussi augmenté sa clientèle. Les deux espèrent tout de même que cette dernière décuple.

Selon la collection, l’artiste peut consacrer entre trois à six mois à la pré-paration. Il lui faut, outre la peinture et le pinceau, plusieurs heures de médita-tion dans la nature, la présence d’amis et d’enfants dans lson atelier baptisé Ras-Kimy Lyon Jida basé à Jacquet. Ce lieu de travail représente selon lui une plateforme pour faire la promotion de l’art dans son intégralité. Dans son atelier, des enfants sont initiés aux diverses formes d’art, un autre artiste dénommé Ras-Charly-I y fabrique des bracelets et colliers.

Leurs tableaux coûtent entre 50 et 1 000 dollars américains. Au sein de leur clientèle, ils comptent surtout des étrangers et quelques natifs qui s’enga-gent, selon Pizaro, à valoriser la création haïtienne. Pour l’heure, les deux com-pères n’encadrent pas leurs œuvres pas faute de moyens, mais ils entendent le faire quand même. Le peintre dit avoir de l’admiration pour Tiga, Bernad Wah, des Haïtiens. Quand je lui demande ses modèles internationaux, il rétorque qu’il n’en a pas car c’est contraire à ses princi-pes de vénérer les artistes qui sont pour lui comme « Babylone ». L’homme estime n’avoir aucun défi à relever dans la pra-

Quand je lui tends la main, il réplique avec le poing fermé.

Je fais pareil. Puis il touche son cœur en disant « One Love

». Les 12 et 13 octobre, dans le cadre de Artisanat en Fête,

lui et Ras-Kimiy, son éternel complice, présenteront plus

d’une centaine de leurs ta-bleaux. Pour Pizaro qui a fait

l’expérience l’an dernier, Arti-sanat en fête est la meilleure

vitrine pour son art.

tique de son art, sinon que de le garder authentique jusqu’au bout… « sinon c’est la mort », dit-il. Pizaro souhaite tout de même une percée dans les grands marchés artisanaux du monde.

Monsieur, qui se plaint des impuretés de Babylone tout comme son ami, est repéré par un entrepreneur américain appelé Ben Wilson qui investit dans les bikinis. Fasciné par leur peinture, l’étran-ger entend l’imprimer sur une collection qui sera lancée en été 2014. Nos lecteurs peuvent patienter.

Pizaro encourage le grand public à

venir à cette septième édition qui repré-sente la deuxième fois pour lui. « C’est un geste patriotique de venir durant deux jours admirer et acheter des produits made in lakay », dit-il avec force. L’artiste-peintre conseille vivement aux visiteurs de faire l’effort d’acheter quelques piè-ces, car selon lui, c’est l’une des meilleu-res occasions d’aider des artisans « dans un pays toujours en crise ».

Chancy [email protected]

Pizarole peintre rasta

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Samedi 5 octobre 20136

SELECTION NATIONALE / mArAThON

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

Le Valencia de Léogane accueillera dimanche l’Association Sportive de Mirebalais pour le match du titre au parc Hendrich de Four-à-chaux. Samedi, FICA, America, Tempête, Cavaly et Victory se battront tous pour le maintien en D1 dans le groupe des relégables. Coup d’oeil sur une 32e soirée pleine de suspense.

En dominant le Baltimore 1-0, jeudi soir au parc Saint-Louis de Mi-rebalais, l’AS Mirebalais s’est placé en pole position pour remporter le titre de champion national à condi-tion d’obtenir un nul dimanche sur la pelouse du Valencia. Le Racing Club Haïtien auteur d’un nul 0-0, le même jour, sur la pelouse de l’Association Sportive de Petit-Goâve, n’est plus dans la course.

Jeudi, le Valencia avait besoin d’une victoire contre l’Aigle Noir pour rester dans la course. Au stade Sylvio Cator, Roody Joseph a trouvé la faille dès la 5e minute pour ouvrir le score en faveur du Valencia. Amy André corsait l’addition 20 minutes plus tard sur une bévue de la défense, 26e et permettait aux visiteurs de mener 2-0 à la mi-temps. En seconde période, l’Aigle Noir n’a pu faire mieux que réduire le score à 10 minutes de la fin par l’intermédiaire de Johnny Joseph sur penalty. Au coup de sifflet final, le Valencia s’impose 2-1 aux dépens de l’Aigle Noir et reste à un point du leader à une journée de la fin.

Au parc Saint-Louis de Mirebalais, Vaniel Sirin inscrivait l’unique but de la partie dès la 18e minute et permettait à l’Association Sportive de Mirebalais de dominer le Baltimore 1-0 dans le choc du jour. Grâce à cette victoire, les Mirebalaisiens pouvaient se préparer à faire le déplacement sur la pelouse de son poursuivant immédiat avec 1 point d’avance.

Et maintenant une finale pour le titre

Dimanche, la ville de Léogane sera donc le théâtre d’une véritable finale pour le titre de champion national. Pour les visiteurs, un nul suffira pour obtenir leur 2e titre de champion na-tional de l’histoire après celui de 2004. Pour les locaux, par contre, conserver leur titre de champion national qu’ils remporteraient pour la 2e fois de l’his-toire passe obligatoirement par une victoire. Ils auront pour eux l’avantage de recevoir dans leur fief et pourront donc compter sur l’appui de leur public pour s’imposer.

Le Racing Club Haïtien qui ac-cueillera la formation de l’Aigle Noir au stade national partira à la recherche de la 2e place qualificative pour la course à la Ligue des Champions de la Concacaf. A Saint-Marc le Baltimore accueillera l’Association Sportive de Petit-Goâve pour conserver la 4e

place.Groupe des relégablesRien que des finalesTrois finales, pour le maintien,

sont au programme dans le groupe des relégables. En effet, FICA, Ame-rica des Cayes, Victory, Tempête et Cavaly sont tous encore en lice pour le maintien alors qu’ils ne sont sépa-rés que d’1 pt et pour certains par la différence de but.

Sur sa pelouse, le FICA accueillera un Don Bosco assuré du maintien mais soucieux de se faire une petite place en super 8. Pour y parvenir, les coéquipiers de Péguero Jean-Philippe n’auront besoin que d’un petit nul. Un petit nul que le FICA ne peut pas se permettre de concéder s’il veut se

mettre à l’abri d’un éventuel revers.La situation est un petit peu plus

difficile pour l’América contraint de se déplacer sur la pelouse du Tem-pête. Un nul peut faire le bonheur de l’América mais le Tempête aussi cherchera la victoire pour éviter les mauvaises surprises.

Situation plus compliquée encore pour le Victory qui se déplace sur la pelouse d’un concurrent direct pour le maintien, Cavaly avec l’obligation d’une victoire.

Calendrier complet de la 32e et dernière journée de la saison

Groupes des RelégablesSamedi 5 octobreParc Julia VilbonCavaly - Victory

Parc Levelt de Saint-MarcTempête - AmericaParc Saint-VictorDon Bosco - VictoryGroupe des championsDimanche 6 octobreParc LeveltBaltimore - ASPGStade Sylvio CatorRacing Club Haïtien - Aigle

NoirParc Hendrich de Four-à-

ChauxValencia - AS Mirebalais

Enock Néré [email protected]

[email protected]

ChAmpIONNAT NATIONAL “DIgICEL” DE D1: phASE 2/DErNIèrE jOurNéE

Rien que du suspense

L’absence de Jean Edouard Baker au sein du COH ne devrait pas affecter la construction du centre olympique haïtien au nord de la capitale.

Elle devrait se poursuivre en même temps que l’enquête conduite par le Comité internatio-nal olympique sur les malversations au sein du COH.

Si l’Etat haïtien s’est résolument engagé à fournir des infrastructures sportives répondant aux normes internationales, en aucun cas il ne laisserait passer cette occasion d’encadrer la démarche du CIO.

Dans les faits, les travaux d’érection du centre olympique vont bon train et, comme l’a sug-géré le directeur général du CIO dans une lettre en date du 27 septembre adressée au chef du gouvernement, il est urgent que toutes les dispositions soient prises pour éviter un ralentissement des activités.

Réagir vite et bien

Drainer la plaie et appliquer les remèdes nécessaires au traitement du malade, c’est ce qu’a commencé, jeudi, le comité provisoire qui gère les destinées du Comité olympique haïtien, depuis la démission du prési-dent Jean- Edouard Baker et de son secrétaire général Alain Jean-Pierre le 31 août. Dans un point de presse donné au local de l’institution, le jeudi 3 octobre, les rapports présentés par la présidente ai, Carline Choute et le trésorier Reynold Valbonard sont accablants et démontrent que Jean- Edouard Baker et Alain Jean-Pierre ne sont pas les seuls à devoir partir.

Il est 11h jeudi au local du Comité olympique haïtien lorsque le panel composé de Monique André, Reynold Valbonard (trésorier), Carline Choute (présidente provisoire), Hans Larsen, Nadège Pamphile, Gally Amazan (tré-sorier adjoint) et Valliolah Saint-Louis Gilmus, prend siège. Autour de la ta-ble, les visages sont graves. On dirait que la décision de révéler les fautes graves d’un ancien collaborateur n’a pas été facile à prendre.

«Pour ne pas créer des antécé-dents, ni laisser planer des doutes visant à ternir l’image du COH, le comité exécutif du COH, faisant choix d’agir en toute transparence, a décidé de donner ce point de presse qui per-mettra d’expliquer certains points qui ont amené la démission de ces deux membres ». Sans fard, la présidente a.i Carline Choute rentre dans le vif du sujet avec son rapport.

«Manque d’éthique, abus de confiance, délits d’initiés (il passe des contrats d’affaires avec ses proches dans la gestion du programme sport et développement en dehors des nor-mes), manquements graves relevés dans la gestion du programme Sport et Développement (S&D), fraudes systématiques, gabegie révélée par un rapport d’audit administratif en

date du 19 décembre 2011, ...sont les causes qui ont poussé les mem-bres du Comité olympique hqaïtien à se référer aux statuts du COH pour proposer la radiation du président Jean-Edouard Baker», avance le rap-port de la présidente (a.i.).

“Il y a eu aussi collusion observée chez M. Baker qui, agissant à la fois en sa qualité de président du COH, potentiel acquéreur, et de courtier d’un terrain d’une superficie de 60 carreaux de terre, sis à (Titanyen) pour porter l’Etat haïtien a en faire l’acquisition au bénéfice du COH en vue de la construction du Centre olympique offert par le CIO”, conti-nue le rapport.

“Il faut noter aussi, l’incapacité de justifier l’utilisation de fonds liés aux projets “sport et développe-ment”, l’utilisation des fonds du COH pour continuer à payer une ex-col-laboratrice du COH, avec qui il en-tretient des relations intimes, malgré sa révocation après l’audit de 2011, l’utilisation d’un stratagème lui per-mettant d’émettre des chèques non enregistrés à la comptabilité du COH, ni réellement transmis aux prétendus fournisseurs aux noms desquels ces chèques ont été émis. Enfin, il s’est fait rembourser à deux reprises des billets d’avion achetés sur sa carte de crédit personnel pour une délégation partie en voyage à l’étranger pour des voyages qui n’ont pas eu lieu”, révèle le rapport.

“Reconnaissant les faits lors de son audition le 21 août 2013, M. Baker a choisi de démissionner le 31 août et l’Assemblée générale a accepté cette démission dans l’at-tente d’une enquête sur l’étendue de la corruption”, continue Mme Choute.

Les causes de la démission du secrétaire général

« Abus de confiance, manque d’éthique sont les causes qui ont poussé le secrétaire général, Alain Jean-Pierre, à démissionner”, conti-nue le rapport.

“Alain Jean-Pierre a sommé le COH pour des créances inventées, fait impliquer le COH dans une affaire judiciaire le concernant directement, et causé par cette situation des pré-judices financiers et moraux au COH qui a dû payer des frais d’un montant

COH: Ombres et lumièresCOh / mALvErSATIONS

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Samedi 5 octobre 2013 7

BOxE

de 40 000 gourdes d’une part et de 7 100 dollars US d’autre part

e n plus du blocage de ses comptes jusqu’à date”, ajoute le rapport.

Et les fonds détournés s’élèvent à combien?

“Dieu seul sait combien de fonds ont été détournés par M. Baker et ses acolytes”, a révélé le trésorier, Reynold Valbonard, qui a révélé toute une stratégie mise en place par M. Baker et ses fidèles lieutenants, Fritz Gérald Fong (trésorier adjoint) et Guy Dumesle (vice-président d’honneur), pour détourner des fonds destinés au COH en dehors de l’administration régulière.

292 043 50 $ US, près de 3 000 000 de gourdes sont les montants identifiés que ce groupe aurait dé-tournés au cours des 4 dernières années. Interrogé sur le début de

cette corruption et sur la quantité de fonds détournés, le panel s’est révélé incapable de répondre. “Lors de l’audit de 2011, on avait constaté des anomalies et surtout une énorme rétention d’informations que nous avions soulignée au comité exécutif d’alors tout en faisant des recom-mandations sur ce qui devrait être changé”, révèle Gally Amazan, avant de conclure impuissante : “Ceux qui devraient appliquer ces recomman-dations étaient encore les principaux concernés par ces anomalies. Les recommandations sont allées dans les tiroirs”.

Lors de ce point de presse du jeudi 3 octobre 2013, à côté de Jean Edouard Baker et d’Alain Jean-Pierre qui ont démissionné, Léo Cartright, vice-président, Fritz Gérald Fong, trésorier adjoint et Guy Dumesle (vice-président d’honneur) ont brillé

par leur absence. Le panel n’a pas dit s’ils ne font plus partie du COH bien que des noms étaient cités comme corrompus. Pour combler les postes laissés vacants par la radiation ou dé-mission de MM Jean Edouard Baker et Alain Jean-Pierre, des élections vont être organisées à la plus prochaine Assemblée générale du COH, avise une note communiquée à la fin du point de presse. Un extrait de cette note :

« En vertu des articles 27 et 28-h des statuts en vigueur, des élections seront organisées en vue de combler les postes de président et de secré-taire général du COH, au cours de l’Assemblée générale extraordinaire, le samedi 23 novembre 2013 à 10h du matin.

Les intéressés sont priés de faire le dépôt de leurs pièces, du jeudi 3 octo-bre 2013 au lundi 4 novembre 2013 à midi, conformément aux articles 25,

Rien que du suspense

Mais qui est donc cet Anglais venu du pays des Beatles et qui promet de mettre fin au règne de « Superman » ? C’est le 30 novem-bre au Colisée Pepsi de Québec qu’Adonis Stevenson doit procéder à la défense obligatoire de son titre WBC des mi-lourds face au Britan-nique Tony Bellew. À première vue, Bellew (on prononce Belliou) en impose physiquement. À 1,89 m et 91 kg (6 pi 3 po, 203 lb), il se pré-sente comme la plus sérieuse menace dans le parcours de Stevenson. Une confiance inébranlable l’habite. Joint au téléphone chez lui, à Liverpool, on découvre rapidement la source de son énergie et de son désir de vaincre. Bellew n’est pas issu d’une famille de sportifs. « Je viens d’une famille compétitive. Mes parents ont souvent occupé deux emplois en même temps pour que nous ne manquions de rien. Le sport n’occu-pait pas une grande place. J’ai deux frères plus âgés que moi. L’un est comptable, l’autre est designer gra-phique », explique d’abord celui qui est devenu l’aspirant obligatoire en battant le Sud-Africain Isaac Milenba le 25 mai dernier. Il décrit Liverpool comme une ville dure. « Ce n’est pas facile de grandir ici. Mais cet environ-nement a forgé ma personnalité. Je suis un fonceur et j’atteins toujours mes objectifs. » Marié à Rachel et père de trois garçons (Corey 8 ans, Cobey 5 ans et Carter 10 mois), Bellew célébrera ses 31 ans le soir du combat. Il a d’abord pratiqué le kickboxing à l’âge de 9 ans. « Ça n’a duré que trois ans. Je ne trouvais pas ça assez physique. Mon père comptait parmi ses amis Alfie Lewis qui était peut-être le meilleur dans cette discipline en Grande-Bretagne. J’étais un bon élève et j’avais de bons attributs physiques. » Pour Bellew, la transition vers la boxe est venue

après trois disqualifications successives en compétition de kickboxing. Dans sa catégorie d’âge, les concurrents ne pouvaient frapper avec plein contact à la tête. Or, le jeune homme de 13 ans passait le K.-O. à ses adversaires. Il a donc opté pour la boxe qui lui permettait de cogner sans retenue.

Succès rapideSon passage chez les amateurs a

vite été remarqué. En l’espace de 47 combats, il a inscrit 40 victoires, dont 30 avant la limite. Son palmarès mon-tre trois titres nationaux consécutifs de 2004 à 2006. Il a fait le saut chez les professionnels en octobre 2007. Il a alors 24 ans. À ses 13 premiers combats, il n’a totalisé que 38 rounds de boxe. Il est demeuré invaincu et a enregistré neuf victoires par K.-O. Puis, six de ses neuf duels suivants ont atteint la limite de 12 rounds. L’un d’eux, en octobre 2011, le voit s’incliner par décision majoritaire devant le champion WBO des mi-lourds, Nathan Cleverly. « Au début, tout ce je voulais, c’était d’assommer tout le monde. Mais avec le temps, viennent des adversaires plus coria-ces. Il faut donc apprendre à éviter les coups. Je dois dire que je suis très fier de la manière dont j’ai progressé. J’ai affronté de très bons boxeurs. Ils n’étaient peut-être pas aussi féroces et ne possédaient pas la même puis-sance que Stevenson. Mais me voilà en route pour mon deuxième combat de championnat du monde. » Bellew (20-1-1, 12 K.-O.) dit être devenu un boxeur beaucoup plus patient. Il estime avoir autant d’expérience que Stevenson (22-1, 19 K.-O.) en combat de championnat. « Je fraye depuis longtemps avec les meilleurs. J’ai gagné des titres et je les ai défendus. Je peux dire que je connais bien mon sport à présent. »

Une passionBellew aime profondément son

sport. Il en connaît les exigences. Il sait les sacrifices qu’il doit faire pour parvenir au sommet et y rester. « J’aime le caractère individuel de la boxe. C’est moi contre lui et per-sonne d’autre. Tout ne dépend que de moi. Si un jour je ne performe pas à ma juste valeur, je serai le seul à blâmer », affirme le gaillard sans aucune hésitation. « Par contre, ce sport a ceci de difficile : il prend le plein contrôle de votre vie, ajoute-t-il. En ce moment, je vis comme un prêtre. Avec les entraînements en succession, c’est l’engagement total vers un but ultime. Quand je prépare un combat, je m’entraîne comme une bête. Je promets d’être dans une forme remarquable le 30 novembre. »

Dans le camp des BleusQuand il parvient à s’éloigner un

peu de la boxe, Tony est un partisan du club d’Everton. Il assiste à toutes les rencontres aux côtés de 40 000 autres fervents. Les maillots bleus sont au cœur d’une des plus vives rivalités du monde du sport avec leurs voisins rouges du Liverpool FC, de l’autre côté du fleuve Mersey qui scinde la ville en deux camps irré-conciliables. Quand je lui ai signifié qu’à ma seule visite à Liverpool, j’avais encouragé les Rouges, Bellew m’a dit dans un éclat de rire que nul n’est parfait. Everton, équipe de la Premier League anglaise, agit en tant que commanditaire de Bellew. Elle lui donne accès à ses installations d’en-traînement de premier plan. Bellew gère lui-même sa carrière et confie la promotion de ses combats au groupe Matchroom, dirigé par Eddie Hearn. Ce dernier s’occupe aussi de Carl Froch qui s’entraîne souvent en compagnie de Bellew.

Toucher à ses rêvesSurnommé « Bomber », Bellew

se voit non seulement devenir cham-

pion du monde. Il rêve de défendre son titre assez longtemps pour assurer la sécurité financière de sa famille. Autrement, l’aspirant ne se projette pas dans l’avenir plus loin que son prochain combat. « À ce niveau de compétition, c’est un sport tellement dangereux et brutal que ma carrière pourrait prendre fin n’importe quand. C’est pour mes fils que je boxe. Sans eux, je ne serais pas rendu aussi loin. » Bellew clame que le 30 novembre marquera le début d’une nouvelle vie pour lui. « Ce sera le combat qui me révélera au monde. HBO et tous les autres parlent de Stevenson comme du nouveau Mike Tyson. Je vais leur montrer qu’il ne l’est pas. Je n’ai pas peur de lui et je ne suis aucunement intimidé. J’ai hâte de le remettre à sa place. » Bellew estime que Tavoris Cloud était intimidé surtout après avoir été atteint solidement par Ste-venson dès le début du combat. Il pense que Chad Dawson était agacé par les agissements d’Adonis et que ses émotions l’ont vite submergé. « Je ne me laisserai pas intimider par Stevenson ni par la vingtaine de voyous qui l’entourent. Quand il parle ou quand il se déplace. Je connais ce genre d’individus qui n’ont rien de bon à offrir. Il doit se préparer à vivre un choc le 30 novembre. » Si Bellew reconnaît que Stevenson vient de li-vrer deux excellents combats, il estime toutefois que le Blainvillois s’est fait offrir un combat pour le titre sur un plateau d’argent. « J’ai gagné et mé-rité ma place d’aspirant obligatoire. Stevenson a su saisir sa chance à deux mains et il faut lui donner le crédit pour cela. Mais Adonis Stevenson n’a jamais affronté quelqu’un d’aussi grand ni d’aussi fort que moi. Je ne suis pas le plus gros cogneur. Mais quand je le frapperai, il va le ressentir. Aucun nain de 5 pi 10 po ne peut me battre. »

La guerre est déjà commencée.

26 et 27 des statuts du COH.En référence à l’article 25 des

statuts du COH, voici les principales pièces requises :

1 - Extrait des archives de l’acte de naissance et/ ou Passeport : original et copie.

2 - Matricule fiscale (NIF) original et copie.

3 - Carte d’identification nationale (CIN) original et copie.

4 - Certificat de bonnes et moeurs.

5 - Curriculum vitae.6 - Lettre de motivation.7 - Texte de 4 pages exprimant

votre vision pour le COH.8 - Lettre de couverture de la Fé-

dération appuyant la candidatureA noter que si dans les rapports,

Fritz Gérald Fong et Guy Dumesle ont été formellement pointés du doigt comme corrompus, la note n’a pas mentionné s’il y aura des élections pour les remplacer ni s’il y aura une décision à leur encontre.

Enock Néré

Stevenson-Bellew pour la défense du titre

Page 8: Pizaro, le peintre rasta

8 5 octobre 2013No 953