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Affiches scientifiques — 1 re partie A63 déposé et le dépôt extra pulmonaire jusqu’à 42 % de l’aérosol déposé. Conclusions.— Le dépôt facial des médicaments sous forme aérosol était présent avec tous les nébuliseurs testés mais variable selon le type de nébuliseur utilisé. Le choix du système de nébulisa- tion devrait également être réalisé en tenant compte des effets secondaires inductibles par le nébuliseur/médicament en termes de dépôt facial. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.194 134 Place de la conjonctivite dans la pathologie allergique W. El Khattabi , H. Jabri , A. Aichane , H. Afif , Z. Bouayad Service de pneumologie, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc La conjonctivite allergique accompagne souvent la rhinite aller- gique, cette dernière est étroitement liée à l’asthme. Un bilan ophtalmologique n’est pas systématique mais devient indispensable devant la sévérité des lésions. Afin de ressortir la prévalence et le profil de la conjonctivite chez le patient ayant une allergie respira- toire, nous avons analysé 100 dossiers de patients porteurs d’asthme et/ou rhinite et/ou conjonctivite. La prévalence de la conjoncti- vite était de 47 % avec une nette prédominance féminine (64 %). La moyenne d’âge était de 36 ans. Un habitat non ensoleillé et humide a été retrouvé dans 36% des cas. L’atopie a été rappor- tée dans 60 % des cas. Le début des symptômes oculaires remonte en moyenne à l’âge de 26 ans et peuvent dans certains cas précéder ou survenir dans l’évolution de la maladie allergique. La rhinite est associée dans 91 % des cas. Elle est persistante modérée à sévère dans 65 % des cas. L’asthme est associé dans 85 % des cas, il est persistant modéré à sévère dans 65 % des cas. Les tests cutanés allergologiques sont positifs dans 97 % des cas essentiellement aux acariens suivis par les pollens d’olivier et les pollens de grami- nées. L’évolution était favorable sous traitement antihistaminique et/ou corticoïde nasal qui permettait le contrôle des symptômes oculaires. Il n’y avait aucun signe de gravité de la conjonctivite. Le recours à un collyre n’a été nécessaire que dans 4 % des cas. Le diagnostic et le traitement des conjonctivites souvent associées aux rhinites demeurent indispensables afin d’améliorer la qualité de vie des patients allergiques et l’apparition ou l’aggravation d’un asthme. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.195 135 Profil des patients polysensibilisés en consultation d’allergologie W. El Khattabi , A. Aichane , H. Jabri , H. Zaouri , H. Afif , Z. Bouayad Service de pneumologie, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc La polysensibilisation est définie comme une sensibilisation simul- tanée ou successive à plusieurs molécules non apparentées chimiquement. Afin de connaître le profil épidémiologique, cli- nique et allergologique des patients polysensibilisés, nous avons analysé 100 dossiers de consultation d’allergologie. Les patients polysensibilisés représentaient 25 % de la population totale avec une nette prédominance féminine (68 %). La moyenne d’âge de ces patients était de 34 ans. Vingt pourcent sont nés en prin- temps. L’atopie familiale existait dans 48% des cas. L’âge de début était, en moyenne, de 24 ans. L’asthme était présent dans 76 % des cas, il est isolé dans 16 % et associé à une rhinite dans 84 % des cas. Il est persistant léger à modéré dans 74 % des cas. Les tests cutanés ont montré une polysensibilisation, à aux moins trois familles d’allergènes. La sensibilisation aux acariens étaient quasi- constants (92 %). Une sensibilisation aux pollens de graminées ou d’arbres étaient associée dans 76 % et aux poils de chat et/ou chien dans 36% des cas. L’évolution de la maladie allergique était géné- ralement favorable sous traitement médicamenteux associé aux mesures d’éviction. Nous soulignons à travers notre étude la fré- quence de la polysensibilisation, les manifestations allergiques ne semblent pas sévères mais cela devrait être réconforté par d’autres études à plus grande échelle. La différenciation entre polysensibili- sation réelle et allergie croisée reste problématique en pratique mais pourrait profiter dans les années à venir des allergènes recombinants. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.196 136 Devenir des patients asthmatiques initialement contrôlés W. El Khattabi , Z. Berrada , H. Jabri , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service de pneumologie, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc L’objectif du traitement des patients est d’obtenir le contrôle total de la maladie asthmatique. Nous avons mené une enquête longitu- dinale à propos d’une population de 41 patients asthmatiques suivis en consultation d’allergologie en 2008 et contrôlés selon les critères du GINA afin d’évaluer leur devenir en 2011. La moyenne d’âge était de 35 ans. Il existait une prédominance féminine (71 %). L’asthme était classé persistent modéré dans 41 % des cas, persistent léger dans 36 %, persistent sévère dans 19 % et intermittent dans 4 %. Les prick-tests (PT) pour les principaux pneumallergènes étaient posi- tifs dans 85 % des cas. Les allergènes les plus incriminés étaient les acariens (Dermatophagoides Pteronyssinus [64 %], Farinae [60 %] et Blomia Tropicalis [BT] [28%]). Nous avons pu évaluer le devenir de 68 % d’entre eux sur une période d’en moyenne de 2,2 années, 32% étaient perdus de vue. L’évolution de l’asthme initialement contrôlé vers un asthme partiellement ou non contrôlés a été notée dans 36 % des cas. Les 64 % restants ont gardé un contrôle total de leur maladie. Les facteurs de non contrôle étaient une rhinite non contrôlée, l’obésité, une mauvaise utilisation du traitement après changement des dispositifs d’inhalation ou l’arrêt du traite- ment de fond après stabilisation de leur maladie. Chez les patients contrôlés, la décision de désescalade thérapeutique a été prise dans 17 % et l’arrêt du traitement dans un cas. Nos résultats soulignent l’importance de sensibiliser les patients sur l’intérêt d’un suivi régu- lier et prolongé des patients asthmatiques contrôlés, l’évolution vers le non-contrôle est souvent due à des facteurs sur lesquels nous pouvons agir grâce aux mesures thérapeutiques et à l’éducation sanitaire. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.197 137 Conseil à l’officine dans la prise en charge de l’asthme : comparaison des résultats obtenus en 1999 et 2009 M. Meunier-Spitz a , H. Lefèvre b , P. Rebotier a , C. Heitz c , F. De Blay a a Unité d’allergologie, hôpital de Strasbourg, Strasbourg, France b Département d’information médicale, Strasbourg, France c Faculté de pharmacie, Illkirch, France But.— Comparer les connaissances des pharmaciens d’officine de Strasbourg et en milieu rural dans la prise en charge de l’asthme en 1999 et en 2009. Patients et méthodes.— En 1999 et 2009, deux fois 120 pharmaciens du Bas-Rhin (60 titulaires et 60 assistants à chaque fois) ont été

Place de la conjonctivite dans la pathologie allergique

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déposé et le dépôt extra pulmonaire jusqu’à 42 % de l’aérosoldéposé.Conclusions.— Le dépôt facial des médicaments sous forme aérosolétait présent avec tous les nébuliseurs testés mais variable selonle type de nébuliseur utilisé. Le choix du système de nébulisa-tion devrait également être réalisé en tenant compte des effetssecondaires inductibles par le nébuliseur/médicament en termesde dépôt facial.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.194

134Place de la conjonctivite dans la pathologieallergiqueW. El Khattabi , H. Jabri , A. Aichane , H. Afif , Z. BouayadService de pneumologie, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc

La conjonctivite allergique accompagne souvent la rhinite aller-gique, cette dernière est étroitement liée à l’asthme. Un bilanophtalmologique n’est pas systématique mais devient indispensabledevant la sévérité des lésions. Afin de ressortir la prévalence et leprofil de la conjonctivite chez le patient ayant une allergie respira-toire, nous avons analysé 100 dossiers de patients porteurs d’asthmeet/ou rhinite et/ou conjonctivite. La prévalence de la conjoncti-vite était de 47 % avec une nette prédominance féminine (64 %).La moyenne d’âge était de 36 ans. Un habitat non ensoleillé ethumide a été retrouvé dans 36 % des cas. L’atopie a été rappor-tée dans 60 % des cas. Le début des symptômes oculaires remonteen moyenne à l’âge de 26 ans et peuvent dans certains cas précéderou survenir dans l’évolution de la maladie allergique. La rhinite estassociée dans 91 % des cas. Elle est persistante modérée à sévèredans 65 % des cas. L’asthme est associé dans 85 % des cas, il estpersistant modéré à sévère dans 65 % des cas. Les tests cutanésallergologiques sont positifs dans 97 % des cas essentiellement auxacariens suivis par les pollens d’olivier et les pollens de grami-nées. L’évolution était favorable sous traitement antihistaminiqueet/ou corticoïde nasal qui permettait le contrôle des symptômesoculaires. Il n’y avait aucun signe de gravité de la conjonctivite.Le recours à un collyre n’a été nécessaire que dans 4 % des cas.Le diagnostic et le traitement des conjonctivites souvent associéesaux rhinites demeurent indispensables afin d’améliorer la qualitéde vie des patients allergiques et l’apparition ou l’aggravation d’unasthme.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.195

135Profil des patients polysensibilisés en consultationd’allergologieW. El Khattabi , A. Aichane , H. Jabri , H. Zaouri , H. Afif ,Z. BouayadService de pneumologie, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc

La polysensibilisation est définie comme une sensibilisation simul-tanée ou successive à plusieurs molécules non apparentéeschimiquement. Afin de connaître le profil épidémiologique, cli-nique et allergologique des patients polysensibilisés, nous avonsanalysé 100 dossiers de consultation d’allergologie. Les patientspolysensibilisés représentaient 25 % de la population totale avecune nette prédominance féminine (68 %). La moyenne d’âge deces patients était de 34 ans. Vingt pourcent sont nés en prin-temps. L’atopie familiale existait dans 48 % des cas. L’âge de débutétait, en moyenne, de 24 ans. L’asthme était présent dans 76 %

des cas, il est isolé dans 16 % et associé à une rhinite dans 84 %des cas. Il est persistant léger à modéré dans 74 % des cas. Lestests cutanés ont montré une polysensibilisation, à aux moins troisfamilles d’allergènes. La sensibilisation aux acariens étaient quasi-

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Service de pneumologie, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc

’objectif du traitement des patients est d’obtenir le contrôle totale la maladie asthmatique. Nous avons mené une enquête longitu-inale à propos d’une population de 41 patients asthmatiques suivisn consultation d’allergologie en 2008 et contrôlés selon les critèresu GINA afin d’évaluer leur devenir en 2011. La moyenne d’âge étaite 35 ans. Il existait une prédominance féminine (71 %). L’asthmetait classé persistent modéré dans 41 % des cas, persistent légerans 36 %, persistent sévère dans 19 % et intermittent dans 4 %. Lesrick-tests (PT) pour les principaux pneumallergènes étaient posi-ifs dans 85 % des cas. Les allergènes les plus incriminés étaientes acariens (Dermatophagoides Pteronyssinus [64 %], Farinae [60 %]t Blomia Tropicalis [BT] [28 %]). Nous avons pu évaluer le devenire 68 % d’entre eux sur une période d’en moyenne de 2,2 années,2 % étaient perdus de vue. L’évolution de l’asthme initialementontrôlé vers un asthme partiellement ou non contrôlés a été notéeans 36 % des cas. Les 64 % restants ont gardé un contrôle totale leur maladie. Les facteurs de non contrôle étaient une rhiniteon contrôlée, l’obésité, une mauvaise utilisation du traitementprès changement des dispositifs d’inhalation ou l’arrêt du traite-ent de fond après stabilisation de leur maladie. Chez les patients

ontrôlés, la décision de désescalade thérapeutique a été prise dans7 % et l’arrêt du traitement dans un cas. Nos résultats soulignent’importance de sensibiliser les patients sur l’intérêt d’un suivi régu-ier et prolongé des patients asthmatiques contrôlés, l’évolutioners le non-contrôle est souvent due à des facteurs sur lesquels nousouvons agir grâce aux mesures thérapeutiques et à l’éducationanitaire.

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’asthme : comparaison des résultats obtenus en999 et 2009. Meunier-Spitz a, H. Lefèvre b, P. Rebotier a, C. Heitz c,

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Unité d’allergologie, hôpital de Strasbourg, Strasbourg, FranceDépartement d’information médicale, Strasbourg, FranceFaculté de pharmacie, Illkirch, France

ut.— Comparer les connaissances des pharmaciens d’officine de

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