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21/06/2011 Plan anti- dissémination du chikungunya et de la dengue Vaucluse 2011

Plan anti- dissémination du chikungunya et de la dengue · = Lutte Anti-Vectorielle une lutte contre les moustiques constituant des nuisances ... à la lutte anti moustiques, ainsi

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21/06/2011

Plan anti-dissémination duchikungunya etde la dengue

Vaucluse 2011

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L’Aedes albopictus ou « moustique-tigre »est vecteur de deux maladies virales :

• La dengue• Le chikungunya

Des épidémies de dengue et chikungunyaapparaissent régulièrement sur des territoires oùle moustique est implanté massivement et depuistrès longtemps comme par exemple aux Antillesou à la Réunion.

Le moustique est aujourd’hui implanté en Europe etsur une partie du sud-est de la France.

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4Source OMS - 2009

Implantation aedes albopictus Europe

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Implantation aedes albopictus Zone Sud2004 : Alpes Maritimes (06), puis 2006 : Haute Corse (2B), 2007 : Corse du

Sud (2A) et Var (83), 2009 : Bouches du Rhône (13), 2010 : Alpes deHaute Provence (04).

Région PACA - 2010 -source EID med.

Chik et dengue – saison 2010 zone sud

• 626 cas suspects en zone sud en 2010 (42 cas suspects en2009)

• aucun cas suspect en Vaucluse

cas confirmés importés autochtones

dengue 173 171 2

chikungunya 6 4 2

Total 179 175 4

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Les fondements de la lutte contre lesmoustiques

La loi N°64-1246 du 16 décembre 1964 modifiée relat ive à la luttecontre les moustiques définit deux axes d’intervention

�une lutte contre les moustiques constituant une menace pour lasanté (moustiques « vecteurs »)

= Lutte Anti-Vectorielle

�une lutte contre les moustiques constituant des nuisances(moustiques « nuisants ») :

= Lutte de CONFORT

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Plan anti-dissémination chikungunya et dengue

5 niveaux gradués de risque et de réaction• 0a : absence d ’ aedes• 0b : présence contrôlée aedes (cas du Vaucluse )• 1 : Aedes albopictus implanté et actif ���� surveillance

renforcée chik et dengue• 2 : aedes a. implanté et actif et 1 cas humain

autochtone confirmé• 3 : aedes a. implanté et actif et foyer de cas humains

autochtones confirmés (06, 83 en oct. 2010)• 4 : aedes a. implanté et actif et plusieurs foyers

distincts de cas humains autochtones• 5 : aedes a. implanté et actif et épidémie

–5a : cas diffus ;–5b : zone large avec dépassement surveillance indiv.

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La circulaire n° DGS/Rl1/2010/163 du17 mai 2010 fixe les modalités de miseen œuvre du plan anti-dissémination duchikungunya et de la dengue enmétropole.

Le Vaucluse est placé au niveau « Ob »du plan qui correspond à une présencecontrôlée d’Aedes albopictus. Des œufsont été détectés sur un piège pondoir(en 2010 sur l’aire d’autoroute deMornas) mais les traitements mis enplace ont permis d’éviter la proliférationdu moustique.

Cas du Vaucluse

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• Surveillance entomologique : par convention

avec le ministère de la santé et l’EID(Entente Interdépartementale deDémoustication) Méditerranée, un réseau depièges pondoirs est en place depuis lepremier mai sur 14 communes de Vaucluse

• En cas de détection, l’EID Méditerranéerenforce la surveillance et met en œuvre destraitements adaptés pour éviterl’implantation du moustique.

• Surveillance humaine : les infectionsconfirmées à virus chikungunya et denguefont l’objet d’une déclaration obligatoireauprès des médecins de l’ARS.

Actions mises en œuvre dans le Vaucluse

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• Le moustique est déjà implanté dans 4 départements dePACA ( 06-83-13-04). Il est probable qu’il s’implantera enVaucluse qui sera alors classé en niveau 1.

• C’est la présence d’Aedes albopictus « implantés et actifs »qui, sur expertise de l’EID de l’INVS et de l’ARS etnotification de la DGS au préfet, déterminera le passage duVaucluse en niveau 1 du plan.

• Une cellule départementale de gestion est alors mise enplace sous l’égide du préfet avec la participation du ConseilGénéral.

Perspectives dans le Vaucluse

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Mesures correspondantes au niveau 1 :

• Densification du réseau de piégeage ;• Signalement et validation des cas suspects ;• Procédure accélérée de confirmation de diagnostic ;• Enquête épidémiologique sur les cas importés ;• Enquête entomologique autour des cas suspects importés ;• Communication auprès des professionnels de santé ;• Communication auprès du public avec mesures de

prévention ;• Information des nouvelles communes faisant l’objet d’une

surveillance ;• Mobilisation des collectivités territoriales notamment pour

faire passer les informations concernant les mesures deprévention à la population.

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Perspectives, suite

• Dans un deuxième temps, le département peut être classépar arrêté interministériel dans la liste des départements« où les moustiques constituent une menace pour la santéde la population » au titre de la loi n° 64- 1246 d u 16décembre 1964 relative à la lutte contre les moustiques.

• Le préfet prend un arrêté définissant les zones de luttescontre les moustiques après avis du CODERST. C’est alorsle Conseil Général qui devient compétent pour « lesprospections, traitement, travaux et contrôle » nécessairesà la lutte anti moustiques, ainsi que les mairies pour ce quiles concerne.