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N° 286 - DéCEMBRE 2010 La consommation évolue. De plus en plus, on cherche du bio, du sain, du naturel, de l’éthique, du différent… 15 DOSSIER COMMERCE Le nouveau consommateur : un mutant ? A QUI PROFITE NOëL ? Une manne pour les professionnels du tourisme et les entreprises VOLS VACANCES Malaga : l’hiver aussi TOUT UN SECTEUR EN éBULLITION L’hébergement touristique se remet à niveau 35 • FOCUS 22 • AéROPORT 24 • TOURISME

Point Eco Décembre 2010

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Magazine économique de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

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Page 1: Point Eco Décembre 2010

n° 286 - décembre 2010

La consommation évolue. De plus en plus, on cherche du bio, du sain, du naturel, de l’éthique, du différent…

15 • Dossier commerce

Le nouveau consommateur : un mutant ?

A qui profite noël ?Une manne pour les professionnels du tourisme et les entreprises

Vols VAcAncesmalaga : l’hiver aussi

tout un secteur en ébullitionL’hébergement touristique se remet à niveau

35 • focus 22 • Aéroport 24 • tourisme

Page 2: Point Eco Décembre 2010

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Le risque routier est la 1ère cause de décès au travail

- Toutes les entreprises sont concernées…

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La suppression de 20% des facteurs de risques permet d’éviter 80% des accidents.

Médecins du travail, assistantes médicales et techniciens vous accompagnent pour évaluer et analyser les risques routiers dans votre entre-prise et mettre en place des actions concrètes pour préserver la santé de vos salariés.

Pour en savoir plus, contactez-nous : contact ast67.org

Page 3: Point Eco Décembre 2010

Nooï ouvre à New-York Le groupe alsacien dirigé par

Éric senet et Franck riehm, riche des trois enseignes Flam’s, Nooï et Wazawok vient d’ouvrir un point de vente de pâtes à emporter Nooï à New-York. il s’agit d’une opportunité. Après trente ouver-tures des enseignes du groupe en France en l’espace d’une année, il n’est pas prévu d’autres projets outre Atlantique pour l’instant. Les deux chefs d’entreprise agis-

sent avec mesure. Wazawok, leur dernière nouveauté qui propose une cuisine asiatique à emporter a pour l’instant deux points de vente actifs et seulement cinq prévus d’ici la fin de l’année. Bref, le groupe se développe mais avec prudence. Ajoutons qu’il compte actuellement plus de 80 restau-rants et plus de 400 salariés.

www.nooi.fr

Groupe fLAm’sStraSbourg

Vos messages à votre image sonya schaal travaille l’image

et les messages marketing et publicitaires des artisans, des commerçants, des professions libérales et des associations. elle est tour à tour écrivain public, infographiste, concepteur ré-dacteur, attachée de presse et traductrice en allemand – elle a suivi les cours de l’institut de traducteurs et d’interprètes de strasbourg. ses compétences lui

viennent de ses années d’études au centre Universitaire d’en-seignement du Journalisme de strasbourg et de son expérience dans les métiers de la commu-nication. Pas étonnant que son style adopte un ton clair et concis et parvienne à traduire en mots et en images exactement ce que vous êtes.

soNYA schAALLe HoHwaLd

Dix bougiesStraSbourg eLeNA miro

e lena miro, c’est 1 800 bou-tiques dans le monde et un seul cheval de bataille :

« habiller  la  femme  pulpeuse  et  lui permettre  d’accéder  à  une  mode sympa », explique Patricia Geistel, la responsable de la boutique strasbourgeoise. situé au début

de la rue des Hallebardes, le ma-gasin aux murs clairs et parquet en bois offre à la fois espace et in-timité. Les clientes sont pour ma-jorité des fidèles au look « sport branché » de la marque italienne. « Elles  cherchent  un  vrai  conseil, et  prennent  leur  temps.  Une  vente  03 88 23 46 10

www.sonya.fr

Du classique aux modèles tendances, Elena Miro, la mode italienne dédiée aux femmes qui ont des formes.

prend  parfois  plus  d’une  heure », souligne la responsable. Avec ses deux collaboratrices, elle s’atta-che, avec le plus grand plaisir, à satisfaire les clientes, en faisant en sorte « qu’elles se sentent bien ».

Belle dans toutes les tailleschez elena miro, pas question

de se dissimuler derrière des vêtements larges ou couvrants parce qu’on est bien en chair. imaginés par des stylistes, les modèles – du 44 au 54 – sont tra-vaillés de manière à flatter et af-finer la silhouette. Avec un vaste choix de textures et de couleurs

– pour la collection hiver : rouge, noir, beige, violet, framboise, prune, mises en valeur sur les différents portants. Des chemi-siers, des robes, des tailleurs, des manteaux, des t-shirts ou des ponchos où se mêlent classique et fantaisie. Le raffinement chez elena miro : marier une veste en satin avec un jean. on trouve aussi des accessoires – ceintures, colliers –, des chaussures et des bottes – conçues pour embrasser tous types de mollets. ce que Patricia Geistel apprécie le plus chez elena miro : le contact qui s’instaure avec ses clientes et le rapport de confiance qui se crée. « C’est  un  vrai  régal  d’habiller  les femmes  qui  ont  des  rondeurs », avoue-t-elle. et de rappeler que la marque spécialiste des grandes tailles promeut une « concep-tion saine de  la  féminité et s’élève contre les dérives du mannequinat et l’anorexie ». elena miro véhicule en effet une image décomplexée de la femme ronde, avec des mannequins qui assument leurs kilos. Pour fêter les dix ans du ma-gasin strasbourgeois, en octobre dernier, Patricia Geistel a organisé des défilés avec des mannequins recrutées parmi la clientèle. en se prêtant au jeu, elles ont non seu-lement été chouchoutées mais aussi maquillées et coiffées par des professionnels.

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Magazine De la chaMbre De coMMerce et D’inDustrie De strasbourg et Du bas-rhin

1eNtrePrises à LA UNe

Page 4: Point Eco Décembre 2010

À qui profite noël ?Plus de deux millions de visiteurs pour près de 200 m€ de recettes : les retombées économiques de Noël en Alsace sont considérables. Une manne pour les professionnels du tourisme et les entre-prises.

35 • Dossier52

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coNsommAtioN

N°286 - décemBre 2010 - Le Point Économique est édité par la cci de strasbourg et du Bas-rhin • 10, place Gutenberg 67081 strasbourg cedex • tél. 03 88 75 24 18 • [email protected]

Directeur général : Philippe colson • Directeur de l’édition : Patrick Heulin, directeur communication • rédactrice en chef : Françoise Herrmann • Journalistes : Florence Baader, Élisa colmenero, Anne Herriot, Virginie Pincet, eric Pilarczyk • secrétariat : chantal Kolb, catherine slatine-Barusta • comité de rédaction : tania Desfossez, Philippe edel, Élise Fiorese, muriel ischia-Weber, Didier Kahn, marc Liebrich, June marchal, Florence montet, Alban Petit, claude ribeiro, christiane sibieude, Évelyne sturm • Éditeur délégué : Daniel reyt (citeasen) • conception et réalisation : citeasen • couverture : © masterfile, © Fotolia, © ADt • impression : sicop • tirage : 44 550 exemplaires

puBLicité : JoceLYNe choukrouN téL. 06 20 46 00 85 fAx 03 88 22 31 20 [email protected]

01 entreprises à la uneelena Miro // Dix bougies

04 trajectoires4 la hache // la brasserie du midi-minuit6 hésykia // belle et zen8 Yapan sushi // sushis gagnants

12 cci en actionsassemblée générale // Point d’étape pour les schémas sectoriels

22 aéroportMalaga : l’hiver aussi

23 développement durableaccompagner les entreprises vers du 100 % durable

24 tourisme24 tout un secteur en ébullition25 opération séduction au Japon

26 export26 bruno Weiss, Difac // Quand prospecter

devient une affaire collective27 les bonnes raisons de prospecter

au cameroun

28 commerce28 Vitrines de strasbourg // De mieux

en mieux connectés…29 12e soirée du commerce // solidarité

et enthousiasme30 hermès // lifting réussi31 l’embellie // où les femmes atteintes

d’un cancer se sentent à l’aise

32 industrie32 trophées de l’innovation // cooltech

applications, rythmes & sons et biosynex

33 Fabrice urban, entrepreneur de l’année

38 formation38 l’allemand, passeport pour l’emploi //

une convention et des moyens

39 le 29 janvier 2011 // nuit de l’orientation et du Parcours professionnel

40 École de la deuxième chance // Première convention avec rivetoile

42 territoiresPort autonome : terrain d’entente

45 infos europel’extinction progressive des ampoules à incandescence

46 gastronomiel’ami Fritz à ottrott // une cuisine terroir revisitée

47 karlsruhel’économie badoise repart de plus belle

48 ticla charte e-tic alsace

50 juridiqueentreprise de domiciliation et nouvelle réglementation

51 jurisinfole registre spécial des agents commerciaux

52 créateurs52 border-line // cocktails originaux

sans alcool53 echoes // Économistes

de la construction

54 hôtellerie-restauration54 le Parc à obernai // Maxime Wucher,

4e génération55 le sabayon // spécialités grillades

57 découvertesbouquivores Éditions // un portail et une maison d’édition pas comme les autres

59 temps fortsJusqu’au13 février 2011 // « De leur temps (3) : 10 ans de création en France : le prix Marcel Duchamp »

le nouveau consommateur : un mutant ?La consommation évolue. De plus en plus, on cherche du bio, du sain, du naturel, de l’éthique, du différent…

15 • Dossiercommerce

le Point Éco • DÉceMbre 2010 • N° 286

sommAire2

Page 5: Point Eco Décembre 2010

pour la première fois, vous avez été appelés à élire simultanément les membres qui siégeront au sein de

la cci de strasbourg et du Bas-rhin et de la cci d’Alsace. Une seule liste vous a été présentée, mais bien représentative de l’ensemble des fédérations profes-sionnelles. Lorsque ce dernier numéro de l’année arrivera dans vos entrepri-ses, la période électorale touchera à sa fin, la proclamation des résultats des votes étant prévue entre le 13 et le 16 décembre 2010.D’ores et déjà, je vous remercie sincère-ment et chaleureusement pour votre participation. J’en profite pour rendre hommage à l’ensemble de vos repré-sentants élus – membres titulaires et associés, conseillers techniques – qui se sont impliqués dans nos actions tout au long de cette mandature.Parmi les 50 actions que les élus avaient retenues prioritairement, 35 ont été réa-lisées ou sont en voie de réalisation, soit plus des deux tiers. elles ont concerné tous les domaines d’intervention des cci, mais en particulier, l’export, la formation, la création d’entreprise, l’ac-compagnement des jeunes entreprises et l’intelligence économique.

plus d’efficacitécomme nous nous y étions engagés, nous avons fait preuve de plus d’effi-cacité dans nos missions, en travaillant davantage en réseaux avec les autres

structures de dévelop-pement économique et en mutualisant nos actions avec les autres cci alsaciennes. Nous avions également com-

me objectif d’être plus proches de vous, chefs d’entreprises : le succès de notre centre de contact cci info services en fournit un exemple concret.

prochaines échéancesL’installation de la cci de strasbourg et du Bas-rhin est prévue le 20 décembre, alors que celle de la cci d’Alsace – qui sera composée de 50 membres titulai-res – dont 20 élus du Bas-rhin – est pré-vue le lundi 10 janvier 2011. Nous vous donnons rendez-vous début février pour une présentation en bonne et due forme des nouvelles assemblées.en attendant, je vous souhaite bonne lecture de ce numéro et vous souhaite de passer d’excellentes fêtes de fin d’année !

une mandature s’achève !

Jean-Louis HoerléPrésident de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

Présentation en février des nouvelles assemblées

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StraSbourg LA hAche

la brasserie du midi-minuitUn endroit où se conjuguent cuisine typique régionale, cadre authentique et accueil chaleureux… La Hache, redevenue brasserie avec l’arrivée de son nouveau propriétaire, Franck Meunier.

N ée en 1257 rue de la Douane, La Hache est l’établissement le plus

vieux de strasbourg. il vient de faire peau neuve après le dé-part à la retraite de Fred-Pierre tenconi. Le bistrot fréquenté par le monde associatif et les artistes s’est offert un coup de jeune pour revenir à ce qu’il fut dans les années 90, une brasserie. repris par Franck meunier, le patron des Aviats, de la taqueria, de la salamandre et des trois bateaux du quai des Pêcheurs, l’endroit a été entièrement rénové et remis aux normes. seule empreinte du passé, la boiserie existante à

l’arrière du restaurant, d’ailleurs refaite à l’identique sur toute la surface. côté déco, un mariage réussi entre les murs de couleur rouge – ornés côté gauche de deux têtes de taureau et buf-fle signées Véronique morel et Pierre matter – et les impres-

sionnants lustres de Pierre matter, qui exposera quelques-unes de ses sculp-tures en décembre. Au fond du restau-

rant, séparée par des poutres en bois, une petite salle de 25 couverts, dôme ouvert, dont les banquettes sont déjà prisées par des groupes ou des associations. en tout, 90 repas peuvent être servis à La Hache, sur une am-

03 88 32 34 32www.alahache.com

plitude midi-minuit. Au menu, des plats traditionnels comme le jambon braisé, le jarret, la chou-croute, mais aussi des viandes – à la rôtissoire – et des poissons, de la tarte flambée – servie midi et soir. originalité : les rognons entiers, cuits à la rôtissoire et servis en tranche.

prix au plus justecomptez entre 6,90 € et 8,60 €

la tarte flambée, 7,50 € le plat du jour – 11 € avec entrée et dessert, et 15 à 21 € pour les menus. « Tout est  fait  maison,  des  spaetzle  aux fleischnackas, de la crème anglaise aux  kougelhopfs  glacés,  souligne le responsable du restaurant, Pascal Groh. J’ai  volontairement choisi  une  carte  minimaliste,  qui 

sera  changée  quatre  fois  par  an, en fonction des produits de saison. Les  prix  ont  été  calculés  au  plus juste : nous voulons être accessibles à  tous.  Même  les  belles  bouteilles peuvent être proposées au verre ». La Hache, c’est trois personnes en cuisine, quatre en salle, pour une ouverture sept jours sur sept. La clientèle se répartit en trois pans : touristes, commerçants et employés de la place strasbour-geoise. Autant de jeunes que de familles. Une fois par mois, le res-taurant propose une thématique – la prochaine, en janvier, moules et frites.

inter caves augmente encore ses performances

eurosystèmes s’implante en région parisienne

eurosystèmes, le spécialiste alsa-cien des automatismes de portes et de portails étend son réseau d’installateurs en région parisienne, à Luzarches et à milly la Forêt. déjà représenté en Alsace, Lorraine et rhône-Alpes, eurosystèmes amorce ainsi un maillage technique et commercial entre l’Alsace et l’Île de France. Avec 1,4 m€ de chiffre d’affaires en 2009, huit salariés, quinze franchisés

et près de � 000 motorisations vendues et installées chaque année, le leader alsacien, partenaire du numéro un mon-dial du secteur, le groupe Somfy, enre-gistre aussi une croissance de ses métiers de services. Le contexte économique fa-vorise le développement du dépannage, de l’entretien et de la réparation.

AutomAtismes de portes et de portAiLspariS

03 88 48 64 70www.eurosystemes.fr

c’est grâce à sa collaboration avec le cabinet michel Kahn consultants qu’Inter caves, le plus grand réseau de cavistes français, enregistre ces derniers mois une progression de chiffre d’affai-res : �5 % pour les nouvelles ouvertures et 9 à 12 % pour les magasins parte-naires. Le secret de ce succès demeure dans le nouveau concept marketing et stratégique Inter caves élaboré par

michel Kahn consultants. Le change-ment d’identité visuelle y semble pour beaucoup. Ainsi l’enseigne enregistre de plus en plus de candidats à l’ouverture d’un Inter caves. Soulignons que le fai-ble apport personnel et le rapport ren-tabilité/ investissement expliquent aussi cet engouement.

L’eNGouemeNt du ViNFrancHiSeS

www.intercaves.fr

tout est fait maison

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Pascal Groh, le responsable du restaurant

le Point Éco • DÉceMbre 2010 • N° 286

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Page 7: Point Eco Décembre 2010

UN NUMÉRO,DES ENgagEMENtS.

Dédiée à la communication des PME-PMI, BusinessAct répond aussi bien aux urgences qu’aux besoins d’accompagnement durable de ses clients.Contactez-nous pour tester notre engagement.

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POUROBTENIR

UNRENDEZ- VOUSh POURUNE

PREMIEREREPONSEAVOTREDEMANDE

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POURRECEVOIRUNDEVISh

StraSbourg port AutoNome

nouveau portique à conteneurs

u n poids de 620 tonnes, une hauteur de 26 mè-tres sous poutre, un es-

pace pouvant accueillir jusqu’à 25 conteneurs… le nouveau por-tique du Port auto-nome de strasbourg situé rue du Bassin du commerce à strasbourg s’aper-çoit du pont d’An-vers. cet investissement de plus de 15 m€ répond à une demande croissante liée à une forte augmentation du trafic de conteneurs sur la place stras-bourgeoise. situé juste à côté de

son frère jumeau inauguré il y a six ans, ce portique permet ainsi de doubler la capacité du termi-nal nord qui s’étend sur plus de huit hectares et a la particularité

d’être multimodal. Les conteneurs manuten-tionnés le sont en ef-fet indifféremment à partir ou à destination du rail, de la route, du

fleuve, les trois modes présents sur le port. en tout, le Port auto-nome de strasbourg dispose de quatre portiques.

www.strasbourg.port.fr

un gratuit dédié à l’emploi Il se nomme L’Offre d’emploi.

Ses couleurs sont au vert. Il est mensuel et gratuit. Le magazine dédié à l’emploi et à la formation a déjà un an et se porte bien. 120 000 exemplaires distribués en Alsace et 15 000 visiteurs par mois sur le site web, ce n’est pas mal pour un pari si osé car dans ce sec-teur, c’est la presse quotidienne qui jusqu’ici domine. Le modèle éco-nomique de L’Offre d’emploi étant la gratuité, ce sont les annonceurs qui le font vivre. et pas question de rendre ce support payant, partant du constat que les lecteurs sont pour la plu-part d’entre eux des demandeurs d’emploi sans le sou. L’idée de ce magazine est celle de Philippe Winter, ancien directeur commercial d’une concession automobile. Il a été rejoint par Pierre Friedrich, ancien salarié d’une entreprise de transport et de

logistique. en résumé, ni l’un, ni l’autre ne sont issus de la presse. Qu’importe ! Leur motivation et leur ambition les portent. Ils viennent de lancer L’Offre d’emploi dans le Languedoc. et ce n’est pas fini.

mAGAziNeaLSace

www.loffredemploi.fr

Boutique éphémère au printemps déjà présent dans la zone d’acti-

vités commerciale de Lampertheim, l’enseigne de mobilier design cus-tomisable boconcept a ouvert une boutique éphémère au niveau -1 du Printemps-Strasbourg. Présent jusqu’au

5 janvier, un échantillon de la collection 2010-2011 de la marque danoise, avec des meubles multifonctionnels et mo-dulables, des idées déco et des options de customisation…

BocoNceptLampertHeim

www.boconcept.fr

capacité doublée

Après celui installé en 2004, le 2ème portique implanté sur le terminal nord

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Magazine De la chaMbre De coMMerce et D’inDustrie De strasbourg et Du bas-rhin

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Page 8: Point Eco Décembre 2010

dont l’ayurvéda. exemples de soins : le digito-pieds, le mode-lage aux pierres chaudes, « lis-sées sur l’ensemble du corps » ou le modelage aux pochons du siam (association de gingembre, cumin, citronnelle, sésame et riz). Une formule complète, avec gommage et hydratation, celui qu’elle a nommé « terre d’ailleurs » aux différents parfums. Prix d’un modelage : de 42 à 130 € selon le type de soin et le temps consa-cré. Le plus cher comporte un gommage corps et visage et un enveloppement corps avec un cocon fondant à la rose de Damas aux propriétés régénératrices et adoucissantes. L’institut fêtera ses

cinq ans en mars 2011. christine Henrion affiche un parcours atypi-que : maquilleuse et perruquière à l’opéra du rhin, esthéticienne en institut, études de préparatrice en pharmacie.  « La  connaissance  des médicaments  m’a  beaucoup  servi dans  mes  soins,  et  je  continue  de me  former ». Venues du quartier, mais aussi du nord de la région, ses clientes apprécient d’être bi-chonnées dans un endroit qu’elles qualifient de « beau et serein ». en phonétique, Hésykia signifie en grec ancien : calme, bien-être, quiétude.

ScHiLtigHeim hésYkiA

belle et zenCréé par Christine Henrion, cet espace de soins et de bien-être fêtera bientôt ses cinq ans. Autant de belles rencontres pour l’esthéticienne qui a pour devise : « faire du corps et de l’âme des amis pour la vie ».

L a citation qui allie physique et mental se trouve dans le livre d’or de christine

Henrion, placé en évidence dans le salon d’attente. occupant le rez-de-chaussée d’une maison appartenant au crédit mutuel, elle a su créer un cadre feu-tré, propice à la détente. murs clairs, parquet et meubles en bois, lumières tamisées, fleurs et encens, le cocon est plutôt sympathique. De part et d’autre d’un long couloir, les cabines de soin, la douche et une pièce de stockage des produits et serviet-tes, derrière une superbe porte en fer, réminiscence des locaux occupés par la banque en 1920.

Dans l’institut, les cosmétiques utilisés, elia tahor, fabriqués par un laboratoire à Hoerdt, sont à base d’éléments naturels.

« terre d’ailleurs »L’institut Hésykia propose tou-

tes les prestations traditionnelles d’un institut comme les soins hydratants, la beauté des mains et des pieds, le maquillage, la pause de faux ongles, etc. surtout, des modelages destinés au bien-être. « J’ai créé différents protocoles pour les  modelages  du  dos,  du  visage, de  la  nuque », explique christine Henrion. selon le besoin : détente, détoxination, dynamisation… elle emploie différentes techniques, www.hesykia.com

innovmania, pour le plein d’idées cadeaux

Vous cherchez un cadeau origi-nal ? de la déco design ? des produits high-tech ? Vous trouverez votre bon-heur dans cette boutique en ligne* lancée par Gilles Helterlin située à

Oberhausbergen. Son atout : proposer une palette d’objets innovants et high tech sélectionnés par quelques pas-sionnés d’innovation et de design, qui sillonnent le monde en quête d’idées nouvelles, de concepts surprenants et d’objets insolites. Autre point fort, son pôle logistique performant qui permet à la commande d’être traitée avec sé-curité et efficacité, jusqu’à la livraison du produit et en un temps record. Le concept d’Innovmania a en tout cas convaincu la presse parisienne et même m6 qui relayent régulièrement les pro-duits les plus innovants.

cAdeAuxoberHauSbergen

03 88 12 52 35*www. InnovMania.com

L’écriture qui raconte christine moser possède un talent

d’écriture. mieux, elle sait raconter des ré-cits de vie, des ouvrages pour enfants… Plus simplement, elle peut prêter sa plume pour rédiger une lettre à quelqu’un

à qui les mots ou la qualité d’écriture fe-raient défaut. elle est à la fois auteur et rédactrice, biographe et écrivain public.

christiNe moserStraSbourg

03 88 44 01 19

Nouvelle implantation La société suisse ScreenTec qui

fabrique et commercialise des filtres industriels et des machines à filtration destinés à l’industrie chimique et phar-maceutique s’est installée en septembre à Hoerdt au Nord de Strasbourg. dans la Zone industrielle du ried, l’immeuble

compte une surface totale de 8 115 m² appartenant à un fonds immobilier géré par cushman Investors. Gemofis a été dans cette transaction, le conseil des deux parties.

screeN-tecHoerdt

www.screen-tec.com

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Christine Henrion a créé un cadre propice à la détente

le Point Éco • DÉceMbre 2010 • N° 286

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Page 9: Point Eco Décembre 2010

Hoerdt hYpromAt

l’Éléphant bleu version compacte

u n tout nouveau format de centre de lavage ul-tracompact vient d’être

lancé par le groupe Hypromat, spécialiste du lavage automobile haute pression et son enseigne É léphant Bleu. composé d’une a r m o i re h a u te pression, ce nou-veau modèle de station de lavage présente les mê-mes qualités que les centres Éléphant Bleu classiques. sa mo-dularité permet une installation à la carte, pouvant intégrer un large choix d’options de lavage. D’une à six pistes, l’enseigne peut s’implanter à la fois dans des

agglomérations encore inexploi-tées, permettre aux franchisés d’étendre leur zone de chalan-dise et répondre à une cible plus large d’investisseurs. L’entreprise, près de 50 ans d’histoire, garan-

tit économie d’eau, traitement des dé-chets, utilisation de savon biodégrada-ble. Basée à Hoerdt, Hypromat dispose de 800 centres avec

3 500 pistes de lavage dans 11 pays, dont 500 en France… Un modèle de réussite construit sur les bases d’un développement durable.

www.elephantbleu.com

Nouvelle certification bretzel burgard déjà certifié ISO 9001

depuis trois ans, a obtenu cet été le renouvellement de la certification IFS (international food service) niveau supé-rieur pour l’ensemble de son site de pro-duction. cette distinction récompense la société pour ses efforts de qualité de produits et de service, pour la satisfac-

tion du client mais aussi la performance et la pérennité de l’entreprise. Afin d’accélérer son développement, bretzel burgard s’est lancé dans la franchise de son enseigne, son ambition étant de si-gner trois à cinq contrats par an.

BretzeL BurGArdHoerdt

03 90 29 48 60

Amadeus it Group achète perez informatique

Amadeus leader mondial des so-lutions technologiques et de distri-bution pour l’industrie du voyage et du tourisme développe et complète son offre d’outils d’administration et de gestion en achetant la société strasbourgeoise Perez Informatique, éditeur de la solution Gestour. cette opération permet désormais de mu-

tualiser les expertises entre Amadeus, TravelTrainment, filiale spécialisée dans la vente de produits de loisirs et Perez Informatique. Avec une offre complète intégrant les processus de recherche, de qualification du client, de réservation et d’après-vente.

réserVAtioNs hôteLièresStraSbourg

www.amadeus.com

installation à la carte

La 1re structure de services à la personne lauréate du trophée iref

millepatte, la société de services à la personne basée à benfeld a remporté le trophée IreF* : espoirs des réseaux de franchise et de partenariat 2010, trois ans après avoir remporté le diplôme de société innovante d’Alsace. millepatte propose depuis sa création en 2005 un large éventail de services à la personne.

elle compte déjà trois unités en propre et s’est constituée en franchise dont une première est ouverte et six autres en passe de l’être.* Fédération des réseaux européens de parte-nariat et de franchise présidée par Michel Kahn, par ailleurs conseiller technique de la CCI

miLLepAttebenFeLd

www.millepatte.com

un espace d’affaires au cœur de l’Alsace du Nord

Soufflenheim abrite depuis septem-bre un nouvel espace destiné aux entre-preneurs en quête de bureaux. Situé à un kilomètre de l’autoroute A �5, doté d’un parking, d’un patio central et d’un chauf-fage au sol, cet espace d’affaires dispose aussi d’un secrétariat, de salles de réunions

et d’une connexion Wifi. Un informaticien est même disponible pour voler au secours des utilisateurs. ce bâtiment d’allure plutôt design dispose de 19 bureaux de 12 à 20 m² dont quelques-uns sont encore libres.

BureAuxSouFFLenHeim

06 72 53 18 90

Le fabricant s’implante en Alsace Windhager, un des leaders de la fa-

brication de chaudières à bois et à pel-lets a ouvert une succursale à rosheim. ce spécialiste autrichien du chauffage par biomasse poursuit ainsi son déve-loppement international. déjà présent en Allemagne, en Suisse, en Italie et en Angleterre, le groupe fondé en 1921 voit dans la France un marché promet-teur d’autant plus que le gouvernement

français s’est donné l’objectif d’accroître le nombre de sources d’énergies renou-velables de 17 à �6 millions de TeP. dans ce contexte, la production de chaleur par biomasse, notamment le bois, va jouer un rôle prépondérant.

chAudières WiNdhAGerroSHeim

ZAC Nord du Rosenmeer,1 rue du Maire Georges Baruch67560 Rosheim03 88 81 82 17

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Qualité et modularité pour des installations à la carte

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StraSbourg YApAN sushi

sushis gagnants

e n avril dernier, Philippe cohen, 19 ans, et David Berros, 21 ans, ouvraient

Yapan sushi à strasbourg. Le bar de sushis à emporter et de livraison se situe quai des Pêcheurs. « À l’origine, rien ne nous  destinait  spécialement  à  la restauration. Pour mon bac, j’ai dû présenter  un  projet  d’entreprise. 

Amateur de sushis, j’ai eu l’idée de développer  un  concept  de  vente à  emporter  et  de  livraison », ex-plique Philippe cohen. Le jury,

enthousiasmé, lui octroie un 19/20 et l’encourage à concrétiser son projet. Peu après, il s’associe à David

Berros et pour les deux jeunes hommes commence le marathon de la recherche de financement.

« Nous  avons  tapé  à  beaucoup de  portes  avant  de  trouver  un banquier compréhensif », indique David Berros. Leur choix s’ar-rête ensuite sur un local en plein cœur du quartier étudiant de la Krutenau. « C’est un secteur vivant, il  y  a  beaucoup  de  passage.  Nous avons  apporté  une  attention  par-ticulière  à  la  déco  volontairement design », précisent-ils. Quelques mois après l’ouverture, les clients, aussi bien des étudiants, des familles, que des sociétés, sont au rendez-vous. « Les  ventes  à emporter comme les livraisons dé-passent nos espérances. » Philippe cohen et David Berros expliquent ce succès par « la  proximité  et  le prix. » comptez à partir de 7,50 € pour un menu à midi et 15 € pour un plateau de 24 pièces. « Nous sommes  également  très  attentifs à  la  qualité.  Les  recettes  sont  éla-borées  avec  soin  par  le  sushi-chef Grégoire. » Les deux jeunes entre-preneurs ne comptent pas s’ar-rêter là. et se prennent à rêver à d’autres restaurants et pourquoi pas des franchises.

1 quai des Pêcheurs à Strasbourg03 88 10 55 55www.yapansushi.fr

dans le cadre de sa démarche de développement durable, le groupe Heineken France a mis en place une action solidaire nommée « Vetis green box », en partenariat avec l’association alsacienne d’insertion Vetis. Son objec-tif : collecter des vêtements usagés ou inutilisés. cette initiative menée avec Vetis a permis de mettre en place la Vetis green box cet été sur le site de la brasserie de l’espérance à Schiltigheim. La collecte porte sur les vêtements adultes et enfants mais aussi sur la maroquinerie, les chaussures, les cein-tures, le linge de maison, la lingerie, les rideaux et les voilages. en s’engageant de la sorte, Heineken incite ses salariés à adopter des gestes de recyclage donc de développement durable. elle sou-tient d’autre part l’activité économique au service de l’insertion sociale et pro-fessionnelle de personnes en insertion par le travail du vêtement.

www.heinekenfrance.fr

heineken france s’engage pour le lien social

La poste utilise les premiers quads électriques en Alsace La Poste a équipé de quads

électriques les facteurs des pla-tes-formes de distribution de courrier de strasbourg, sélestat, sausheim et Horbourg-Wihr. Une première qui ne fait que confir-mer la politique environnemen-tale du Groupe La Poste, déjà pionnier pour l’utilisation de véhicules électriques. L’objectif : atteindre un parc de 3 000 quads électriques. ces quadéos – tel

est leur nom – vont peu à peu remplacer les scooters et les voi-tures thermiques des facteurs. Un quadéo peut transporter jusqu’à 150 kg de courrier et possède une autonomie de 25 km. Leur utilisation par cent facteurs éco-nomisera 200 à 300 tonnes de co2 par an.

eNViroNNemeNtaLSace

www.laposte.fr

un concept de vente à emporter et de livraison

point service mobiles ouvre au centre de strasbourg

bonne nouvelle. La première chaîne de réparation immédiate de mobiles multimarques a ouvert une agence à Strasbourg. L’objectif de cette boutique est de permettre une réparation rapide – 40 minutes maxi-mum et gratuite pour les téléphones sous garantie. Autre atout : Point Service mobiles sauvegarde, transfert les données, met à jour les logiciels et réalise sans délais un devis en cas de mobiles sans garantie, cassés ou oxydés. ce centre agréé par de nom-breux constructeurs comme Nokia, Sony ericsson, LG, Samsung, etc. doit son expertise aux techniciens expéri-mentés qui y sont embauchés, aptes à intervenir du relookage d’un mobile jusqu’à la réparation de l’appareil.

23 rue Jeu des Enfants67000 Strasbourg03 88 34 16 75

Déco design et plateaux variés chez Yapan Sushi

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optez pour le zéro papier Leurs clients sont le Sénat, l’Assem-

blée nationale, le ministère de l’Inté-rieur, la cour de Justice de la république, les centres Leclerc, la colmarienne des eaux… Il faut le reconnaître, Indexware possède des références ! Il faut dire qu’Indexware occupe le marché de la dématérialisation des documents de l’entreprise depuis 200�. cette société strasbourgeoise a donc précédé la de-mande. mais son avance se situe aussi ailleurs. cette TPe de dix salariés désor-mais, créée par Karim Hamida, permet aux entreprises petites ou grandes, de rechercher, traiter et exploiter tous leurs documents – papiers, numériques voire

sonores – de façon immatérielle. Trois outils sont à leur disposition : le moteur de recherche Zylab, leader mondial dans ce domaine, le Workflow qui permet aux documents de circuler d’une personne à une autre et la Lad/rad, un logiciel qui lit, reconnaît, sélectionne et extrait chaque élément du document numérisé pour faciliter son exploitation. c’est cette combinaison de compétences et d’expé-rience qui rend Indexware si rare sur ce marché. Avec eux, l’option zéro papier devient possible, même facile.

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La Ligue contre le cancer du Bas-rhin promeut le recyclage

Le comité du bas-rhin de la Ligue contre le cancer propose un nouveau service lié au recyclage des cartouches d’imprimantes. ces bacs de format très pratique s’intègrent dans tous les espa-ces. Ils sont régulièrement vidés par des bénévoles de la Ligue contre le cancer grâce aux deux véhicules offerts par le Groupe eS. ces cartouches sont ensuite triées, conditionnées puis vendues à une entreprise de recyclage. Il suffit pour les entreprises de demander un bac de collecte à la Ligue contre le cancer

mais aussi de devenir membre de l’as-sociation. Ainsi participer à cette grande collecte, c’est par là même soutenir l’as-sociation ! cette nouvelle activité rap-portera tous les ans plusieurs dizaines de milliers d’euros au comité du bas-rhin, qui permettront de mener davantage d’actions de prévention, d’aider les ma-lades, leurs proches et bien entendu de soutenir financièrement la recherche contre le cancer.

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pour vos outils de communication technique et commerciale

c’est en janvier 2009 qu’Olivier Assens et Julien blank, tous deux issus de bu-reaux d’études, fondent Iteo concept. Une Pme spécialisée dans l’élaboration de « so-lutions documentaires, créées sur mesure et adaptées à chaque entreprise. Notre offre est utilisée par le client final ou en interne par les différents services de l’entreprise. » Iteo concept réalise donc de la documentation technique, des fiches d’instruction, des notices de montage, des manuels d’utili-sation ou de maintenance mais aussi des illustrations techniques. Ses clients sont variés : entreprises de l’agro-alimentaire, du bTP, du secteur agricole… « Notre force  est  de  pouvoir  nous  adresser  aussi bien  aux  techniciens  qu’aux  particuliers. Nous adaptons le  langage aux utilisateurs tout  en  cherchant  toujours  à  fournir  des explications  claires.  Car  rien  de  pire  qu’un 

manuel  utilisateur  incompréhensible », explique Julien blank. « Notre offre permet aux entreprises de valoriser  leurs produits, de fidéliser leurs clients et au final d’accroî-tre leurs ventes. »

iteo coNceptgrieSHeim Sur SouFFeL

www.iteoconcept.frValorest traite les bio déchets emballés Sita, filiale de Suez environnement

ouvre à Strasbourg Valorest, la première unité en France capable de traiter les bio déchets emballés périmés et les restes des repas de collectivités. ce type de déchets représente 80 % des déchets des indus-tries agroalimentaires, 60 % de ceux des hyper et supermarchés et 55 % de ceux de la restauration. Auparavant, ils pouvaient être valorisés… à condition de ne pas

être emballés. Le process de Valorest per-met désormais de séparer les bio déchets de leurs emballages pour être traités se-lon leur nature. cette innovation réduira la production à effet de serre et contribuera à la production d’énergies renouvelables : une réponse aux objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement.

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Nouveau site internet pour les pros en complément de son site institu-

tionnel et de sa boutique en ligne des-tinée aux particuliers, la société raifalsa Alélor, unique fabriquant de raifort en France et dernière fabrique de mou-tarde en Alsace, a lancé cet été un site Internet réservé aux professionnels. ce site présente toute la gamme des produits raifalsa Alélor et permet ainsi de faire connaître la moutarde douce et le raifort d’Alsace bien au-delà des frontières alsaciennes. des chefs de la région, pour certains étoilés, proposent plus de �00 recettes à base de ces deux condiments, histoire de les découvrir ou de les redécouvrir.

rAifALsAaLSace

03 88 90 31 85http://pro.raifalsa.fr

dietsch & cie, nouveau spécialiste de l’énergie solaire

Au départ est la société remax Structures – nom commercial dietsch & cie – à Oberhoffen-sur-moder, créée en 1992, spécialisée dans la construction de bâtiments à base de charpentes en bé-ton préfabriqué. elle réalise sur mesure des bâtiments industriels, sportifs, agri-coles, des entrepôts, des commerces…

Préoccupations environnementales et économies d’énergie obligent, remax Structures se diversifie en 2004 dans la mise en œuvre de toitures photovoltaï-ques pour les bâtiments qu’elle érige et crée la filiale Alsace montage Structures (AmSun). L’objectif : proposer des solu-tions sur-mesure et utiliser une énergie primaire gratuite : le soleil. AmSun a déjà obtenu la certification QualiPv 2010 re-nouvelable tous les ans, installateur agréé de panneaux solaires, et est en phase de certification par le cSTb dans le cadre d’un avis technique déposé pour la mise en œuvre de toitures photovoltaïques. cette technologie verte a véritablement reboosté remax Structures.

remAx structuresoberHoFFen-Sur-moder

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Le pro du sondage La marketeraie est une jeune entre-

prise de terrain créée en 2008 spécialisée dans les études de marchés qualitatives et quantitatives pour le compte d’en-treprises. basée rue du 22 Novembre, et dotée de salles avec glace sans tain, retour audio-vidéo et videostreaming à la demande, elle se charge d’animer des groupes, faire les retranscriptions, recru-

ter les consommateurs… La marketeraie dispose aussi de salles Quanti pour les tests de produits et d’une équipe d’en-quêteurs terrain qui peuvent intervenir sur tout l’est de la France.

LA mArketerAieStraSbourg

27 rue du 22 novembre 67000 Strasbourg, 03 88 75 57 [email protected]

un nouveau site à l’espace européen de l’entreprise

capgemini, leader des sociétés de services informatiques en Alsace, a inauguré fin septembre un nouveau site baptisé « Le cap » à l’espace européen de l’entreprise à Schiltigheim. Il devrait accueillir plus de 200 collaborateurs. Il faut dire que capgemini est a vu son activité croître de 70 % en cinq ans, et a accéléré son développement depuis deux ans avec la création de 100 em-

plois dans la région, notamment autour de l’une des cinq lignes mondiales de services du groupe : la gestion du cycle de vie des applications. ce nouveau site se veut soucieux de l’environnement et respecte les normes préconisées par l’Association HQe (Haute Qualité environnementale).

cApGemiNiScHiLtigHeim

www.capgemini.com

Le centre de stockage de données le plus écologique d’europe

La société allemande PlusServer AG, spécialiste dans l’hébergement de sites informatiques va mettre en ser-vice datadock, le centre de stockage de données le plus écologique d’europe ; sa consommation d’énergie est en effet in-férieure de 66 % par rapport à un centre traditionnel. en d’autres termes, ce cen-tre permettra d’économiser 26 millions de kWh par an, soit 24 millions de kg

d’émissions de cO² en moins. cette per-formance repose sur une technique par-ticulièrement innovante de forage dans la nappe phréatique qui alimente le sys-tème de climatisation. Pour cette opéra-tion, l’investissement de PlusServer AG s’élève à 17 m€. ce projet a été récom-pensé par l’eco Award 2010.

pLusserVerAGStraSbourg

www.datadock.eu

Wictory & associés fête ses douze ans L’agence de conseil en communi-

cation Wictory & associés installée à morsbronn-les-bains fêtera le 1er janvier prochain son douzième anniversaire. cette société dirigée par Nicolas Froehlich se charge aussi bien d’élaborer l’identité visuelle d’une entreprise que d’imprimer ses supports de communication, des car-tes de visite au catalogue. Wictory & as-sociés est aussi en mesure de réaliser des panneaux de signalisation publicitaires

et de sécurité, de rédiger des annonces de presse et de recrutement sans oublier ses compétences en terme d’événemen-tiel et de création de sites internet. bref, Wictory & associés sait tout faire en ma-tière de com et surtout signer chaque marque avec sa différence.

commuNicAtioNmorSbronn-LeS-bainS

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Point d’étape pour les schémas sectorielsDernière assemblée générale de la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie d’Alsace le 27 octobre à Colmar. Au menu, la présentation des sept schémas sectoriels, qui a montré « qu’il était devenu presque un réflexe de mettre en commun les différents moyens des CCI », soulignait Jean-Pierre Lavielle. Un socle de travail pour aller plus loin, dans le cadre de la réforme des CCI.

équipements et aménagement du territoiretrait d’union entre le milieu

économique et les collecti-vités locales, les cci auront l’obligation, du fait de la loi du 23 juillet 2010, de s’associer pour élaborer le schéma ré-gional d’aménagement et de développement du territoire. infrastructures, mobilité, dé-veloppement à l’échelle régio-nale et du rhin supérieur,  « il s’agira  de  renforcer  nos  actions tout  en  poursuivant  la  gestion d’équipements  et  d’infrastruc-tures  utiles  aux  entreprises » , notait Georges Lingenheld, président de la commission aménagement du territoire de la cci de strasbourg et du Bas-rhin. Évolution à noter en mai 2011 : le passage de l’Aéroport international strasbourg en statut de société aéroportuaire avec la participation de la cci à hauteur de 25 % du capital majoritairement détenu par l’État. à la fin de sa présenta-tion, Georges Lingenheld a proposé de créer une « cham-bre régionale de développement territorial  amenée  à  définir  une stratégie  d’organisation,  pour avoir une vision à  long terme et positionner  l’Alsace  comme  ré-gion accessible et moderne. »

création et reprise d’entreprises« La multiplication 

des structures ayant vocation  à  soutenir la  création  d’entre-prise  provoque  un flou  dans  le  paysa-ge, alors que les CCI ont  la  main  quali-tative  sur  le  sujet », soulignait Jean-Luc Heimburger, pré-sident de la com-mission ad  hoc . rappelant notam-ment l’efficacité des appuis apportés par les trois espaces e n t r e p r e n d r e des cci labellisés « Qualité cci-eeF ». et de proposer le renforcement de leur action com-mune, en étendant notamment au plan régional le centre de contact téléphonique et courriel de cci-info services, en appuyant l’action de sensibi-lisation des jeunes à la création d’entreprises, et en conciliant le flux des demandes croissantes des auto-entrepreneurs et des autres porteurs de projets avec la recherche de viabilité écono-mique… Avec une communica-

tion incontournable à mener au niveau régional.

environnement, développement durable, performance globale« L’information et la sensibilisa-

tion des entreprises, dédiées au dé-part à la seule mise en conformité réglementaire  des  entreprises,  se sont élargies à des approches plus 

crcia AssemBLée GéNérALe

complexes tels le management en-vironnemental des sites ou l’adap-tation des produits à de nouvelles exigences ». sur ce sujet, ce sont plusieurs propositions pour les orientations futures qui ont été développées par christophe Armbruster, président du comité de pilotage, dont la connaissan-ce fine des besoins des entrepri-ses, la mise en place d’opérations d’accompagnement des projets adaptées, l’association à d’autres acteurs pour un meilleur ser-vice à l’entreprise, comme les pôles de compétitivité. Posant quelques interrogations sur une contractualisation de certaines actions économiques avec les collectivités ou l’application du développement durable à l’en-semble des domaines d’inter-vention des cci.

formation professionnelle« La  CCI  de  Strasbourg  et  du 

Bas-Rhin a effectué un meilleur re-pérage  du  besoin  des  entreprises en amont de l’offre de formation, via  son  observatoire  des  métiers, qualifications et besoins de forma-tion », rappelait marcel schott, président du comité de pilotage. Notant également l’élabora-tion d’avis circonstanciés sur la construction de la carte scolaire par l’apprentissage transmis à la région et la conduite d’appui à la gestion prévisionnelle des compétences auprès des Pme. en mutualisant les moyens des cci par la création en 2008 d’un cFA régional unique, l’offre de formations par apprentissage a été développée et rendue plus li-sible. Parallèlement, une offre de formation professionnelle conti-

L’environnement, l’une des priorités des CCI d’Alsace

le Point Éco • DÉceMbre 2010 • N° 286

cci eN ActioNs12

Page 15: Point Eco Décembre 2010

nue commune a été structurée en six grands pôles de compé-tences. L’évolution récente des textes confie aux cci une double mission d’intérêt général et de formation dans le domaine de la formation initiale et continue. « Obligation  lui est faite de définir un schéma régio-nal  de  formation professionnelle qui  soit  articulé avec  la  stratégie régionale  des  activités  des  CCI  et cohérent  avec  le  plan  régional de  la  Région  et  des  autres  dispo-sitifs  publics »  soulignait marcel schott. Appelant à deux gran-des interrogations : aller vers une intégration des centres de formation en service unique ou vers la création de pôles de com-pétences territoriaux de leurs centres de formation ? L’objectif à atteindre étant plus de syner-gie, une meilleure lisibilité pour être encore plus efficaces.

innovation« Pour  favoriser  l’émergence 

de  l’innovation,  plusieurs  actions collectives  ont  été  menées  sous la  forme  de  rencontres,  de  clubs d’entreprises et d’ateliers thémati-ques », rappelait le président de la crciA Jean-Pierre Lavielle. Les entreprises ont également été mises en relation avec des parte-naires technologiques, des labo-ratoires de recherche ou autres entreprises utiles au développe-ment de leur innovation. enfin, le programme d’action des cci d’Alsace a mis l’accent sur le ma-nagement de l’innovation et la création d’activités innovantes, en permettant notamment aux Pme d’accéder à des program-mes européens de financement dans leur démarche r&D ou encore des accompagnements via le crVs ou le ceei Alsace. Les mutualisations entre cci ont également permis des rappro-chements transversaux entre des actions innovation et des actions de promotion des pratiques d’in-telligence économique ou avec

le programme éco-conception. L’évolution majeure est consti-tuée par le lancement depuis fin 2009 d’une stratégie régionale de l’innovation par la région Alsace et l’État, avec laquelle les cci sont en phase. Aujourd’hui,

il serait judicieux de chercher un équilibre entre les opérations col-lectives et l’appui individuel à ap-porter aux projets

d’innovation et trouver des par-tenariats forts avec des branches ou des groupes d’entreprises… regarder si les cci ne doivent pas aussi toucher les services en matière d’innovation. Le souhait pour mener à bien ces évolu-tions serait de renforcer l’équipe régionale dédiée à l’appui à l’innovation, notamment pour la détection de projets innovants.

exportLe rôle majeur des cci d’Al-

sace dans la mission d’appui à l’export est désormais reconnu, en raison, entre autres, de la per-formance des actions menées dans le cadre du partenariat avec l’agence française de dé-veloppement international des entreprises, Ubifrance. Gérard Pfirsch, président du comité de pilotage, notait « qu’une  com-paraison  sur  le  profil  des  entre-prises  exportatrices  entre 2007 et 2010  donne  un  signe  positif sur  le  mouvement  amorcé  par un  plus  grand  nombre  de  petites et  moyennes  entreprises ». Pour autant, le bilan ne remet pas en cause certaines tendances lour-des : l’essentiel de l’export va aux marchés de l’Union et prioritai-rement l’Allemagne, la présence des Pme sur les marchés à forte croissance reste très modeste. Les objectifs visés : élargir l’offre proposée aux entreprises, grâce à des partenariats avec d’autres cci et dans d’autres secteurs que les 10 recensés, améliorer la taille critique des participa-tions aux missions et salons à l’étranger organisés par la cci

d’Alsace. en recherchant aussi des synergies d’actions entre export, innovation, industrie et environnement, en renforçant les relations avec les pôles de compétitivités, grappes d’entre-prises et branches profession-nelles pour stimuler l’export sur les marchés lointains.

intelligence économique« Veille  stratégique,  sécurité 

économique et lobbying : les trois axes  sur  lesquels  s’appuie  le  pro-gramme  régional  d’intelligence économique », rappelait Bertrand steib, président du comité de pilotage. Des axes qui s’arti-culent autour des principales missions des cci vers les entre-prises qui sont de sensibiliser, d’accompagner et de former. citant notamment l’outil crVs et le site cogito-alsace.com. selon lui, les prérequis de la réussite dans les prochaines années sont nombreux : être motrices dans

la maîtrise, la gestion et la sé-curisation de l’information stra-tégique, devenir une véritable ressource pour toutes les actions des différents programmes me-nés, intégrer les compétences dédiées à l’intelligence écono-mique dans une équipe unique régionale susceptible de répon-dre aux attentes de l’ensemble du réseau et de ses partenaires. sans oublier une sensibilisation et une formation de toutes les équipes des cci en contact avec les entreprises, et une commu-nication efficace, tant en interne qu’en externe.

actions collectives et rencontres

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La consommation évolue. De plus en plus, on cherche du bio, du sain, du naturel, de l’éthique, du différent… Une manière de retrouver du plaisir à acheter, notion en perte de vitesse depuis plusieurs années. Les commerçants peuvent subir ces nouvelles pratiques. ils peuvent aussi les accompagner, voire les initier.

un produit à VAloriser, un client à chouchouter... avec le supplément d’âme humaine

16 • ANALYse

cAtherine sAlomon, présidente de lA commission commerce de lA cci« revenir à l’essence du commerce », la nouvelle valeur ajoutée du produit

17 • iNterVieW

quAlité, bio et éthiqueLes nouvelles attentes des consommateurs

21 • ALLemAGNe

dAns ce dossier

commerce

Le nouveau consommateur : un mutant ?

15Dossier

Page 18: Point Eco Décembre 2010

un produit à valoriser, un client à

chouchouterSi le client sort des voies classiques de la grande 

distribution, c’est qu’il recherche autre chose : un produit de qualité, et le supplément d’âme humaine 

qui l’aidera à s’orienter parmi toutes ces marchandises.

À première vue, tout est la faute de la crise. Le consommateur change

de comportement, à cause de ses difficultés financières, mais aussi, plus profondément, pour échapper à un mal-être, ou une mauvaise conscience face aux problèmes environnementaux de la planète. La crise a bien servi de déclencheur, après une assez longue période de maturation des esprits. Aujourd’hui mise en acte, cette volonté de changer sa consommation se généralise. en quinze ans, pourtant, le pouvoir d’achat a, en moyenne, augmen-té. mais c’est ainsi : les Français ressentent moins de plaisir à consommer qu’autrefois. Dans l’ensemble, le budget réservé au transport, à l’habillement, à l’al-cool, au tabac et à l’alimentation baisse au profit des loisirs, des res-taurants et de la communication, surtout chez les jeunes généra-tions. Aujourd’hui l’acte d’acheter a besoin de reprendre du sens et

de correspondre à la réalisation d’un projet ou d’un engagement personnels. « Équitable, durable, éthique, naturel, bio, recyclable » sont autant d’adjectifs sur les étiquettes qui donneront envie d’acheter, car ils recouvrent une notion signifiante, même si elle reste très floue.

La confiance dans les marques étant en forte baisse, les consom-mateurs donnent l’avantage au « faire soi-même ». ils accordent plus de temps à ce qu’ils font, en souhaitant ainsi ajouter de la valeur. c’est aussi l’occasion d’apprendre, de s’initier à des techniques, ou de partager des expériences avec des pairs. Une manière de s’enrichir, en somme. se créent de petites communau-tés, reliées ou non par internet, qui, au gré des achats, rassurent, conseillent, échangent et don-nent des repères dans la jungle de produits, de plus en plus difficiles à connaître vraiment. Le nouveau consommateur n’hésite

plus non plus à acheter en se-conde main. en prolongeant ainsi la vie d’un objet, il agit en éco-citoyen soucieux de la planète, et fait des économies.

côté commerçantcomment réagir en tant que

commerçant face à ces nou-veaux comportements, qui, avec la jeune génération, se géné-ralisent ? en inventant l’avenir. Face aux grandes surfaces, les boutiques ont une carte à jouer. re-moduler l’espace, réinventer l’accueil, proposer la « consom-mation participative » par le biais d’ateliers, diversifier les horaires,

sont autant d’idées à mettre en œuvre. Aujourd’hui, avec les 35 heures, les horaires décalés, mais aussi l’augmentation des fa-milles monoparentales, ou enco-re le vieillissement des Français, de nouvelles formules et nou-veaux produits peuvent être lan-cés. L’Agence pour la création d’entreprises a recensé de nom-breux nouveaux concepts. à ti-tre d’exemple : la création d’un club de gym pour entretenir la mémoire, de cafés-laveries, de déchetteries mobiles, d’entrepri-ses de ménage écologique, de fast-foods servant des spécialités africaines, de moto-taxis, de lo-

commerce

Au printemps 2011, la cci organisera une nuit de l’e-commerce. un rendez-vous permettant de rencontrer tous les acteurs, et de franchir ce cap décisif pour un commerce.

La nuit de l’e-commerce

Face aux grandes surfaces, les boutiques ont une carte à jouer

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cations de garage à vélos ou de net-books, de restaurants pour enfants, et même des poulaillers en kit pour citadins !

Plus simplement, la vente de produits à la ferme, ou la distri-bution de marques plus confi-dentielles traduisent aussi une volonté du marchand de don-ner du sens à ce qu’il vend, de créer un nouveau contact plus personnel avec son client. Le commerçant aussi recherche du sens dans son activité, et se sent ainsi prêt à affronter l’avenir plus sereinement. enfin, la mobilité des consommateurs est aussi à prendre en compte : aujourd’hui centre-ville et périphérie se com-plètent plus qu’ils ne se concur-rencent. en réagençant les mo-des de consommation, peut être apportée la réponse à ce besoin de consommer responsable, qui traduit une envie de construire un monde meilleur pour les gé-nérations futures.

interview cAtherine sAlomonPrésidente de la commission commerce de la ccI

« revenir à l’essence du commerce »

Que recherchent les clients aujourd’hui ?Ils  veulent  sortir  de  l’anonymat. En venant dans une boutique,  ils attendent un contact, un accueil, un service, un conseil. À la fois, ils veulent du choix et cherchent un produit spécifique, qui correspond précisément à leur attente.

comment s’adapter ?En  repensant  sa  façon  de  faire : l’agencement  du  magasin,  mais aussi la gamme de produits doi-vent être réfléchis et adaptés. J’ai plusieurs magasins, qui ont cha-cun  leur  spécificité.  La  boutique d’habillement  pour  hommes  ne ressemble  pas  à  celle  des  fem-mes,  les  couleurs  sont  différen-tes,  l’organisation  et  l’ambiance aussi.  Le  service  et  le  conseil  va-rient : un homme est plus pressé qu’une  femme  quand  il  achète un vêtement. Ces considérations sont  à  prendre  au  sérieux.  Des cabines  d’essayage  vastes,  pra-tiques, un endroit où s’asseoir en attendant  la copine ou l’épouse, des  journaux,  un  café…  Tout ceci  contribue  à  fidéliser  une clientèle.  Quant  aux  produits, je  dirai  qu’aujourd’hui,  pour  un magasin  spécialisé,  la  marque 

du  produit  ne  suffit  plus,  mais un choix large et multimarques permet de sortir des standards, de  retrouver  des  magasins  à « personnalité »  qui  inspirent confiance  et  préservent  la  li-berté de goût des clients.

Y a-t-il des outils pour cela ?La  commission  de  profession-nels que je préside travaille sur ces  concepts.  Nous  encoura-geons  les  commerçants  à  faire une  démarche  qualité,  comme dans  les  grandes  chaînes,  et à  se  doter  de  labels,  comme ceux que nous délivrons. La CCI organise  aussi  une  journée  du commerce  de  proximité  pour sensibiliser  à  ces  aspects  et créer  du  lien  social  et  convi-vial  avec  les  consommateurs. Enfin, internet est à développer. La  demande  d’e- commerce est  là :  il  peut  permettre  à  un commerce  indépendant  une augmentation  de  son  chiffre d’affaires jusqu’à 25 %, sur des créneaux  à  spécificités  et  ce n’est pas négligeable.

aviS d’expert thibAult le cArpentierSociologue, directeur associé du cabinet Obsand

  Aujourd’hui,  la  confiance n’est pas la chose la mieux par-tagée en France. Au niveau de la consommation,  la  population ne sait plus vraiment comment acheter.  On  est  arrivé  à  un  tel niveau  de  sophistication  dans les produits, dans le packaging, et  dans  la  variété  des  produits, qu’on  cherche  des  repères.  Les grandes  marques  n’inspirent plus  confiance  automatique-ment. Par exemple, on fera ainsi plus confiance à un blog de par-

ticulier ou à un réseau social qui vous vante tel produit qu’au re-présentant officiel de la marque. Suivant les conseils de nos pairs, on tente autre chose, qui serait plus  équitable,  plus  social… Mais on n’est pas sûr, là encore. Alors, on joue la prudence. C’est l’essor  du  troc,  des  dépôts  ven-tes, des sites de soldes. Si on s’est trompé,  au  moins  cela  n’aura pas  coûté  trop  cher.  Du  côté de  l’alimentation,  on  s’abonne dans  une  Amap,  où  on  pense 

connaître  la  provenance  des produits. Tout cela ressemble à une forme de repli, qui pourrait conduire à une dé-consomma-tion  très  grave  si  elle  survenait d’un  coup.  Il  faudrait  revenir  à une formation des consomma-teurs de la part des distributeurs et  des  marques.  La  publicité  a changé de nature : elle n’est plus informative  depuis  longtemps. Un  facteur  supplémentaire  de désorientation.

écoutez la voix du marché

Magazine De la chaMbre De coMMerce et D’inDustrie De strasbourg et Du bas-rhin

Présidente de la commission commerce de la CCI, Catherine Salomon observe une clientèle en recherche du petit plus, matériel ou humain : c’est la nouvelle valeur ajoutée du produit.

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StraSbourg Alice délice

c’est moi qui l’ai fait !

L e faire soi-même devient un gage de grande qualité, et une marque d’attention

pour les autres, car on y consacre du temps, si précieux aujourd’hui. Une façon aussi de se tendre un

miroir, de se valoriser en utilisant les trucs des pros.

Les délices maisonFondée à Lille il y a sept ans,

Alice Délice compte aujourd’hui

treize magasins, dont deux à strasbourg (Aubette et rivétoile). Distribuant des ustensiles de cui-sine, ces magasins sont devenus des lieux où il fait bon flâner, dans une atmosphère branchée. trois fois par semaine, l’espace démonstration fait découvrir à la clientèle des recettes, des coups de main et des ustensiles. « Nous ne voulions pas être juste un lieu de vente, mais permettre d’apprendre en  pratiquant », explique Wilfrid André, fondateur de la marque. à quoi bon acheter un coupe- ananas, ou un siphon ? « En regar-dant comment utiliser ces appareils, on s’aperçoit de la qualité du résul-tat,  digne  d’un  restaurant », expli-que-t-il. Prendre du temps pour ses préparations et y mettre toute l’application nécessaire sont deux

soucis des cuisiniers amateurs. « Il y  a  aussi  l’envie  d’apprendre  une technique,  même  si  les  démons-trations  ne  se  font  plus  avec  des chefs, comme au début. Le contact tout simple avec la démonstratrice du  magasin  correspond  mieux  à la  demande », observe le chef d’entreprise. Les hommes s’y met-tent aussi : « Ils  aiment  l’aspect technique,  et  aussi  les  résultats  un peu  spectaculaires ! » La cuisine détrône ainsi la salle à manger et ses arts de la table, en devenant un lieu de loisir, où chacun pourra se mettre en valeur à travers ses petits plats. Lors de dîners fa-miliaux ou amicaux, mais aussi au quotidien.

Alice DéliceL’Aubette Strasbourg

mitteLHauSbergen lA GrAnGe à lAine

le tricot : ce n’est pas ringard

L a Grange à Laine, c’est d’abord un truc de filles : toute cette laine, sur

450 m², l’un des plus grands ma-gasins de France, a tendance à chatouiller irrésistiblement les doigts avides de tripoter des aiguilles à tricoter. Jean-marc million a inventé la Grange à Laine à mittelhausbergen il y a 27 ans. Autant de passion par-tagée avec une clientèle plutôt jeune. « Mes  clientes  ont  géné-ralement  entre  25  et  40 ans.  Elles viennent  parfois  de  loin,  s’organi-sent des week-ends en Alsace pour venir  au  magasin.  Elles  retrans-crivent  leur  aventure  sur  internet, 

partagent leurs trucs, leurs envies. Une  forme  d’épanouissement » se réjouit Jean-marc million.

Le plus important dans la dé-marche est de faire soi-même. même simple et rapide : échar-pes, bonnets, chaussons, sacs en feutrine. tout ce qui vous personnalise un look, ou qui fait très plaisir quand cela devient cadeaux. « Les  nouvelles  laines, parfois  très  innovantes,  invitent aussi à la créativité. Je me procure des laines, utilisées par les grandes marques. On peut alors assortir un pull acheté à une écharpe maison. On  est  sûre  d’être  dans  le  coup, à  un  budget  un  peu  moindre ». 

La tendance veut du naturel, « mais pas forcément bio », précise Jean-marc million. L’ouverture d’un site internet avec vente à distance sera la nouvelle étape de « La Grange ».

La Grange à Laine69 rue principale Mittelhausbergen03 88 56 34 00www.lagrangealaine.fr

commerce

14,5 md€Au premier semestre 2010, les ventes sur internet ont augmenté de 29 %, à 14,5 md€. Les ventes en ligne devraient passer la barre des �2 md€ en 2010. (estimation Fevad)

- 60 minLe temps des courses s’est réduit de 60 minutes en quinze ans.

72 %72 % des Français considèrent les courses comme une corvée, contre 46 % en 2000.

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Hoerdt ferme dollinGer

les légumes de notre terre

c lients désorientés, sou-cieux de leur santé, de l’environnement, de l’éco-

nomie locale… La recherche d’alternatives à la consommation classique se traduit dans le foison-nement des fermes qui se met-tent à vendre elles-mêmes leurs produits. emmanuel Dollinger à Hoerdt a ouvert un magasin dans

la cour de sa ferme il y a six ans. cette nouvelle activité, en plus de celle de la ferme (avec culture en plein champ et maraîchage), fait vivre une famille de quatre personnes et deux employés à temps plein. « Nous  avions  de  la place dans cette grande ferme, les grands-parents vendaient déjà sur le  bord  de  la  route,  on  a  franchi le  pas  en  créant  un  magasin », explique Élodie Huss. La ferme travaille avec la coopérative lo-cale, mais n’y livre plus que quel-ques produits. « Quand on voit la différence  de  prix  entre  la  salade que  nous  vendons  à  la  coopéra-tive, qui la revend aux grossistes, et celui  du  supermarché,  cela  donne 

à  réfléchir.  Nous  ne  voulions  pas continuer  à  vendre  pratiquement à perte », explique-t-elle. ouverte tous les jours, la petite supé-rette propose tous les légumes produits sur place, mais aussi des laitages ou de la charcuterie des fermes voisines. Les clients trouvent une saveur particulière à la carotte dont ils savent qui l’a sortie de terre, et le maraîcher, en connaissant personnellement les gens qu’il nourrit, se sent plus re-connu dans cette noble activité, et lui donne plus de sens.

Ferme Dollingerwww.ferme-dollinger.com39 rue de La République Hoerdt03 88 51 79 20

StraSbourg bon’heur de pAins

le bonheur, simple comme une baguette…

f aire revivre l’essentiel », dit la présentation de Bon’heur de Pains, de sébastien

Vaille. Un pari que ce jeune bou-langer et entrepreneur est en train de gagner, en créant des boulangeries d’un nouveau type. Look moderne, présentation so-bre et appétissante, multitude de recettes de pains et sandwichs à déguster, sept jours sur sept, de 6 h à 20 h. Le chiffre d’affaires des deux boulangeries, strasbourg et Haguenau, s’envole, avec plus de 1 000 clients par jour dans chacune d’elle. Une clientèle sa-tisfaite, et un patron qui veut aller loin : il devrait acquérir d’autres boulangeries dans la région, mais

aussi à Paris et dans le sud de la France. Viendront ensuite l’étran-ger, la création d’une franchise de l’enseigne et un site internet, dès 2011. travailleur acharné, sébastien Vaille applique sa mé-thode personnelle :  « D’abord  il faut  une  qualité  exemplaire.  J’ai travaillé  chaque  recette  dans  le moindre  détail,  avec  l’appui  des Grands  Moulins  de  Strasbourg ». Produits de qualité dans chaque magasin, mais aussi méthodolo-gie : « J’ai mis au point un processus de fabrication performant, permet-tant  une  grande  productivité,  tout en  gardant  les  gestes  du  métier ». enfin : la formation. « Du boulanger à  la  vendeuse,  il  faut  que  chacun 

puisse être bon dans son domaine, et content de travailler avec moi ». Les deux boulangeries vont bien-tôt être redesignées, car sans cesse, les choses peuvent être améliorées.

Bon’heur de Pains7 quai Saint-Jean03 88 22 13 33

Groupon : le bon plandans la gamme des achats futés, inter-net regorge de bons tuyaux. Groupon.fr (anciennement citydeal) est présent dans une trentaine de pays, et propose en France des promotions quotidien-nes dans �5 villes, dont Strasbourg. Le principe repose sur l’achat groupé : on ne bénéficie de l’offre que si un nom-bre suffisant de personnes l’achète. Groupon s’adresse surtout aux Pme, et comme les clients, généralement à la recherche de nouveautés, sont sou-vent situés juste à côté du prestataire, il est possible de les fidéliser. créée en mai 2010, la jeune société attend beaucoup de la période de Noël, qui devrait faire grimper le nombre de bons cadeaux.www.groupon.fr

Jardiner vertL’enseigne botanic, créée en 1995 en pays de Savoie par trois familles d’hor-ticulteurs comprend, en 2010, 65 ma-gasins (dont six magasins italiens) pour un cA avoisinant les �00 m€. depuis sa création, soutenue par l’Ademe, elle a pris des initiatives en faveur de l’en-vironnement. en 2008, elle supprime totalement les pesticides et engrais chimiques de synthèse de tous les magasins. elle signe aussi un « Pacte » qui s’articule autour de quatre objec-tifs : jardiner autrement, se nourrir autrement, consommer autrement, commercer autrement. La jardinerie emploie environ 2 000 collaborateurs et enregistre deux millions de clients.

Aliments santéLe marché des « aliments santé » pro-gresse à un rythme annuel de 7 % entre 2007 et 2012, boosté par les produits bio. Le thé vert devrait, lui, atteindre une progression de 15 % entre 2006 et 2011. les comprimés vitaminés pour-suivent leur croissance à deux chiffres.

Nouveaux conceptsParmi les nouveaux concepts recen-sés par l’Observatoire des nouveaux concepts commerciaux (ONcc), le format boutique est prépondérant. 60 % d’entre eux s’expriment sur des surfaces de moins de �00 m², et envi-ron 40 % sur moins de 150 m².

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StraSbourg dAniel hAenel Ligne Nature

rien que pour moi

en cherchant du sens à leurs achats, les consom-mateurs se tournent aussi

vers d’autres concepts que la grande distribution. Linge natu-rel par correspondance ou déco personnalisée font partie de ces alternatives.Daniel Haenel appartient au petit club de précurseurs en matière de linge bio. en fondant il y a une dizaine d’années Ligne Nature, il vend du linge, principalement des dessous, par correspondance, dans la France entière.« Ma  marchandise  provient  es-sentiellement  d’entreprises  textiles allemandes qui travaillent le coton bio  depuis  longtemps.  Je  me  tiens régulièrement  au  courant  dans  les salons  spécialisés.  Mon  catalogue est  ma  principale  publicité,  j’y  pré-sente  tous  mes  produits,  marque par  marque.  Figurent  aussi  la  pro-

venance du coton ou de  la soie, et le lieu de fabrication. Certains fabri-cants  me  créent  des  modèles  spé-cifiques,  à  ma  demande.  J’observe bien  une  évolution  de  la  clientèle, par exemple depuis que j’ai mon site internet : elle est souvent plus jeune, mais aussi plus pressée. Ce sont des gens  soucieux  de  la  qualité  et  de la  provenance  des  produits.  Ils  ont 

toujours  existé.  Ce  métier  me  plaît bien, j’ai appris en faisant, il corres-pond  à  mes  valeurs.  Et  me  permet aussi  de  vivre  sans  voiture !  Je  fais tout en tram ou à pied ! » 

Ligne Nature03 88 45 20 0718 rue Traversière 67100 Strasbourgwww.lignenature.com

StraSbourg richArd WendlinG elastabil

Déco perso

r ichard Wendling tient deux magasins de décoration, elastabil, à strasbourg, à

l’endroit où son grand-père avait un atelier de fabrication de fau-teuils. en six ans, il a vu ses clients

changer de priorité : « Il  se  passe souvent  plusieurs  mois  entre  leur première  venue  et  le  moment  où l’achat se concrétise ». réflexion et comparaison finissent par fournir de plus vastes chantiers pour le

tapissier décorateur.  « Mes  clients ne  viennent  plus  seulement  pour refaire  un  fauteuil.  Ils  en  profitent pour  repenser  toute  la  pièce,  des rideaux  au  canapé  en  passant  par les  tapis ». Un comportement qui modifie le métier de richard Wendling : « Nous passons plus de temps avec chaque client, que nous connaissons ainsi mieux. Son panier est aussi plus fourni ». Une médaille qui a un revers : « En revanche, les achats coups de cœur se font rares. Ce  qui  implique  une  gestion  des stocks différente ». 

Elastabil Richard Wendling1 et 7 rue de la Nuée Bleue Strasbourg03 88 75 17 14www.tapissier-decorateur-alsace.fr

internet : outil central de la révolution commerciale

selon le crédoc, la ven-te à distance telle qu’elle se réinvente depuis l’apparition d’internet devrait jouer un rôle majeur dans la révolution commerciale. Jusqu’ici, cette vente était surtout tenue par quelques leaders, bien iden-tifiés et au catalogue très fourni, et par une myriade de plus petites entreprises, plus spécialisées. mais les mas-todontes ont peut-être mal évalué la révolution internet et se sont montrés moins in-novants que nombre de jeu-nes entreprises, qui n’avaient pas d’héritage à assumer. La part de marché reste iden-tique, mais se répartit très différemment.Les créations de nouveaux concepts comme les remo-delages de certaines ensei-gnes intègrent largement la dimension internet : 86 % des nouveaux concepts et 100 % des remodelages d’enseignes disposent d’un site, même s’il ne s’agit pas toujours d’un site de vente. « On le voit bien, confirme Élodie Huss, de la Ferme Dollinger : nos  paniers fermiers, proposés à la vente le mardi et le mercredi, pour être retirés  à  la  ferme  le  vendredi et  le  samedi,  sont  souvent  ré-servés vers 21 h, le soir. Soit en toute fin de journée ».

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aLLemagne QuALité, Bio et éthiQue

les nouvelles attentes des consommateurs

s i le slogan « Geiz ist geil »1 a longtemps été de rigueur chez nos voisins alle -

mands, l’argument qui séduit à présent est tout simplement la qualité. manfred Noppel du Handelsverband südbaden sou-rit :  « La  situation  est  aujourd’hui paradoxale.  La  fréquentation  a légèrement baissé alors que les ré-sultats sont en hausse. Le consom-mateur  est  prêt  à  dépenser  plus pour une meilleure qualité. »

cette recherche de la qua-lité est identifiable à tous les niveaux. Dans le secteur alimen-

taire notamment, moult scan-dales incitent le consommateur à choisir désormais la qualité et les marques, souligne une étude du consultant KPmG. Avec pour grands vainqueurs, les produits bio et les produits frais.

Bio et frais : la recette du succèsen dix ans, les revenus du bio

ont été multipliés par trois. Les supermarchés traditionnels et les discounters proposent toujours plus d’articles labellisés et les grandes surfaces exclusivement

bio se multiplient. en outre, le consommateur allemand atta-che davantage d’importance à l’aspect éthique de ses achats : en 2009, le cA du commerce équitable2 a augmenté de 21 %. La crédibilité des produits éthi-ques à une époque secouée par la crise devient prépondérante.

Les commerçants investissent dans l’avenirUne réponse aux nouvelles

exigences des consommateurs est une recrudescence des in-vestissements pour les satisfaire.

Les magasins sont modernisés, la présentation des marchandises optimisée et les commerçants se lancent désormais dans une acti-vité supplémentaire, l’e-commer-ce. Au premier semestre 2010, 15 % des investissements ont été dédiés à la création de boutiques en ligne. Une commodité qui s’inscrit définitivement au service du consommateur et lui apporte au-delà d’une prestation com-pétente une disponibilité tous azimuts. 1 « Je suis radin et c’est bien »2 Source : Association TransFair, membre de l’ONG Fairtrade Labelling Organizations International

baS-rHin soirée du commerce

retour aux valeurs et lien social« Consommer autrement : phénomène de mode ou tendance profonde et durable » Philippe Rucheton, économiste et sociologue, directeur de recherche au Centre de Communication Avancé (CCA) était l’invité de la 12e édition des rendez-vous du commerce organisés par le Groupement Commercial du Bas-Rhin.

en se basant sur les enquê-tes prospectives du ccA – 1 000 Français interrogés

sur leur quotidien et la manière dont ils consomment –, Philippe rucheton a sensibilisé l’auditoire aux grandes tendances d’évolu-tion de notre société. Au-delà des contextes socio-culturel, démo-graphique et de mondialisation, il a relevé que « les consommateurs ont  de  plus  en  plus  envie  de  ren-contrer des gens qui leur parlent et les  conseillent.  Nous  sommes  face 

à  des  outils  qui  ne  créent  plus  le lien  social,  ne  faut-il  pas  retrouver ses  racines  et  se  poser  les  bonnes questions ? Clients en colère, société instable…  le  moment  est  venu  de chercher de nouveaux créneaux, de nouveaux clients, voire des niches… Arrêtez  la  sur-information :  mettez dans votre vitrine  les deux ou trois produits  qui  veulent  adresser  un message, pas 200 ». Le sociologue a ensuite évoqué les nombreuses tendances qui se développent et auxquelles les commerçants de-

vront faire face en apportant plus de respect, plus d’accueil, plus de prise en charge du client. Le fac-teur démographique est à pren-dre en compte : il faudra accorder plus de temps – et d’attention – aux clients moins jeunes, qui sont par ailleurs des gens très fidèles. Les consommateurs plus jeunes quant à eux trouveront la relation qu’ils souhaitent établir avec les commerçants via internet – in-contournable ! Philippe rucheton a également évoqué d’autres attentes : « l’éthique,  le  profession-nalisme,  les  actions  concrètes  en 

faveur  de  la  planète…  Et  puis,  les clients  ne  veulent  plus  se  compli-quer  la  vie :  il  faut  résoudre  leurs problèmes  de  A  à  Z,  de  préférence avec  naturel  et  générosité,  en  leur proposant  des  produits  et  services de  qualité…  et  respectueux  de  la santé… » et de conclure : « vous représentez  un  certain  nombre  de valeurs et de savoir-faire, vous êtes incontournables pour créer du lien social.  Réfléchissez  et  faites  diffé-remment,  et  vous  aurez  tout  lieu d’être  optimistes  pour  les  années qui  viennent.  D’ailleurs,  vous  êtes condamnés à l’optimisme ». 

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Philippe Rucheton communique sa vision sur les nouveaux consommateurs

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Malaga : l’hiver aussi

Au sud de l’espagne, face à la côte marocaine, malaga, ville principale du littoral

méditerranéen de l’Andalousie. L’aéroport est situé à 8 km de l’agglomération toute blanche d o m i n é e p a r le Gibralfaro, la colline du phare couronné de murailles du Xie siècle. Un en-vironnement naturel privilégié avec la mer qui baigne ses côtes et les montagnes qui l’encerclent. Barrière au froid. contrairement aux a  priori, il fait beau aussi en hiver en Andalousie.

ensoleillé ou indemnisémoyennant 12 €, vous pou-

vez souscrire une garantie soleil

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malaga, vous avez plusieurs pos-sibilités : hôtel traditionnel 4* – prix d’appel 419 € en demi-pension, hôtel club 4* en tout compris avec animation franco-phone, circuit en Andalousie – de

De nombreux terrains de golf

Dès la mi-décembre 2010, tous les passagers équipés d’un ordinateur portable, d’un mo-bile type iPhone ou Blackberry ou d’une console portable pour-ront se connecter gratuitement à l’internet sans fil haut dé-bit à l’Aéroport international strasbourg. « Nous  souhaitons apporter une meilleure qualité de service  et  d’accueil  à  nos  passa-gers  en  leur  offrant  le  WiFi » dé-

clare thomas Dubus, Directeur de l’Aéroport. La couverture de ce nouveau service s’étendra à toutes les zones de l’aérogare : les bars et restaurants, l’espace détente, le centre d’affaires, les salles d’embarquement et bien évidemment les zones arrivées et départs.

Wifi gratuit à l’Aéroport international strasbourg

exposition à entzheim

« de l’automobile à l’aéronau-tique, l’épopée bugatti en Alsace ».de février à juin 2011 dans l’aéroga-re, zone publique et salles d’embar-quement, retrouvez une exposition inédite sur l’histoire industrielle et aéronautique de notre région.

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ronda à merja, en passant par séville, cordoue, Grenade, etc. en formule séjour, on vous pro-posera également plusieurs ex-cursions. Pour exemple, Gibraltar à la journée. en passant à l’heure anglaise, à quelques encablu-res de l’aéroport, dépaysement garanti avec des singes qui se promènent en toute liberté. Vous optez pour un séjour culturel ? malaga compte de nombreux musées – dont le plus célèbre est le musée Picasso – le peintre, sculpteur, graveur et céramiste espagnol est l’enfant prodigue de malaga. séjour sportif ? sur la costa del sol, également connue sous le nom de costa del Golf en raison des nombreux parcours de golf de la province – plus de 20 installations, la commune de

marbella dispose du plus grand nombre de terrains après mijas. et pour les gastronomes, partout, la dégustation de tapas, dans n’im-porte quel établissement, du plus simple au plus luxueux.

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le Point Éco • DÉceMbre 2010 • N° 286

AÉroPort22

Page 25: Point Eco Décembre 2010

Créateurs et chefs d’entreprise !Les experts-comptables d’Alsace, parce qu’ils

maîtrisent leur métier sont à même de bien vous conseiller et de vous accompagner dans vos projets de création,

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de votre entreprise.

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“Qui maîtrise bien, conseille bien”

accompagner les entreprises vers du 100 % durableInitié en novembre 2007 par les CCI d’Alsace, le programme régional appelé Croissance 2D vise à inciter et accompagner le développement durable des entreprises alsaciennes sur le plan économique, social et environnemental.

s i le Grenelle de l’environ-nement a permis de fédé-rer tous les acteurs autour

des questions environnementales – institutions, associations, col-lectivités et entreprises – les cci d’Alsace ont entamé la réflexion il y a quelques années déjà. il faut dire que la petitesse de la ré-gion, qui plus est, la plus dense de France, a conduit avant les autres, les entreprises alsaciennes à agir de façon à limiter le plus possible leurs impacts sur le territoire. Loin d’avoir entravé leur croissance, cette démarche qu’on qualifierait

aujourd’hui d’écologique et de ci-toyenne, a amélioré leur compétiti-vité. Pour accompagner les sociétés – notamment les Pme et les tPe – qui n’ont pas anticipé les mesures adoptées par le Grenelle de l’envi-ronnement, les quatre cci d’Alsace ont mutualisé leurs moyens pour proposer un programme régio-nal appelé croissance 2D, pour croissance Développement Durable. il s’agit là d’un plan as-sorti d’actions concrètes ciblées sur les trois volets du développement durable : économique, social et environnemental.

un pré-diagnotic d’éco-conceptionen pratique, les cci proposent

d’accompagner les entreprises à adopter un système de manage-ment environnemental selon l’iso 14001. cette démarche d’amé-lioration des performances en matière d’environnement consiste à optimiser l’éco conception des productions et des services, à maîtriser les dépenses d’énergie et la production de déchets. Ainsi, non seulement l’entreprise ac-croît ses performances mais elle répond aux attentes du marché. « Concrètement,  nous  apportons d’abord  un  message  de  sensibi-lisation,  ensuite  nous  proposons d’établir  un  pré-diagnostic  qui permet  aux  entreprises  de  faire  le point sur leur conformité réglemen-taire  dans  les  domaines  de  l’eau, de  l’air,  du  bruit,  des  déchets  et 

de  l’énergie.  Nous  formulons  des préconisations  avec  l’assistance de  consultants  pour  engager  un plan d’actions. Cela a  lieu à  l’occa-sion  d’échanges  dans  le  cadre  des ateliers  Actena  et  du  Club  Qualité Sécurité Environnement », explique Jacques Doumas, animateur de croissance 2D. si le pré-diagnostic et les ateliers sont des prestations offertes par les cci, l’accompa-gnement pour la mise en place du management environnemental a un coût mais peut partiellement être subventionné.

prochain atelier Actena, 20 janvier 2011, à la maison de la région, à Strasbourg, de 14 h à 18 h, sur le thème de l’éco-concep-tion. Participation gratuite pour les Pme.www.actena.info

Magazine De la chaMbre De coMMerce et D’inDustrie De strasbourg et Du bas-rhin

2�DÉVeLoPPemeNt DUrABLe

Page 26: Point Eco Décembre 2010

tout un secteur en ébullition

c hangement d’ère pour les structures d’héberge-ment touristique avec les

nouvelles normes de classement. L’initiative découle de la loi de développement et de moderni-sation des servi-ces touristiques mise au point en juillet 2009 par le secrétaire d’État chargé du tourisme Hervé Novelli. Un texte fondé sur un constat : la France est la première destination tou-ristique mondiale en nombre de visiteurs, mais la troisième seulement en recettes générées. Un décalage donc entre la puis-sance d’attraction de l’Hexagone et les résultats affichés par les professionnels du tourisme. La loi Novelli est destinée précisé-ment à pallier certaines caren-ces et permettre aux établisse-

L’hébergement touristique se met à niveau. Des résidences de tourisme aux campings en passant par les villages de vacances, les nouvelles normes de classement stimulent la compétitivité du secteur.  Une valeur ajoutée pour les professionnels et la clientèle.

La ccI de Strasbourg et du bas-rhin accompagne les établissements touristiques dans leur démarche de classement. Le service Tourisme livre ses conseils pour faire de cet inves-tissement une réussite. Une réunion d’information est notamment pro-grammée début 2011 pour présen-ter ces nouvelles normes de classe-ment, les formalités de la démarche

et la procédure à respecter. elle sera animée par un représentant de Atout France, l’Agence de développement touristique de la France, dont la mis-sion est d’assurer l’observation, la promotion, l’ingénierie et la qualité touristique de la destination France.

Avec l’appui de la cci

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ments touristiques de gagner des parts de marché. campings, parcs résidentiels de loisirs, rési-dences de tourisme, villages de vacances, meublés de tourisme, villages résidentiels de touris-

me : tout le secteur est en ébullition. Dans ce contexte, la modernisation du parc d’héberge-ment français est

un point clé. elle passe par une mise à niveau des établissements sur la base de nouveaux critères. Les standards en place dataient, en effet, des années 80. il s’agis-sait donc de dépoussiérer les référentiels pour les mettre au niveau des normes internatio-nales en améliorant notamment les services et les équipements à l’aune d’un modèle plus exigeant, complet et évolutif. surface des chambres, accessibilité, nouvel- www.classement.atout-france.fr

les technologies, développement durable : autant de nouvelles exi-gences qui s’imposent dans les établissements pour séduire la clientèle. L’une des mesures pha-res de cette loi de modernisation concerne la création d’une caté-gorie cinq étoiles et l’abandon du zéro étoile ainsi que la mise en place de nouveaux panonceaux d’hébergement : une plaque rou-ge a par exemple été créée pour les hôtels classés se déclinant en dorée pour les « cinq étoiles ». (La couleur rouge est réservée aux hôtels. Les plaques des campings sont vertes, les villages vacances bleues, etc.).

objectif 2012Le classement d’une struc-

ture d’hébergement relève bien évidemment d’une démarche volontaire mais la plupart des professionnels a compris l’inté-

rêt d’une telle procédure. Depuis un an, les immatriculations sur la base des nouveaux référentiels se multiplient. Après l’obtention du classement, les critères sont contrôlés tous les cinq ans par un cabinet accrédité. Pour les pouvoirs publics, l’objectif est d’inciter un maximum d’éta-blissements à se mettre aux normes d’ici 2012. Les héberge-ments touristiques ont, en effet, jusqu’au 22 juillet 2012 pour demander les nouvelles étoiles, date limite de validité des étoi-les attribuées avant l’entrée en vigueur du nouveau dispositif de classement. Un coup de jeune en perspective et une avancée significative pour les profes-sionnels du tourisme qui vont gagner en compétitivité.

Dépoussiérer les référentiels

Vitrine des savoir-faire régionaux cette année, les visiteurs

de l’Alsace bénéficieront d’un accueil privilégié. Un panier leur sera remis par les hébergeurs, sous forme de boîte décorée aux couleurs de l’Alsace, avec pain d’épice, vin d’Alsace, eau de vie, pochette télé-phonique, abécédaire de la gastronomie et livret de vins et

recettes… Une initiative de l’AdT du bas-rhin, soutenue par la délégation régionale du

tourisme et l’Union euro-péenne et les profes-sionnels. Assemblé par

l’AdAPeI du bas-rhin, il est proposé aux hôteliers

et autres hébergeurs au prix de 6 € TTc.

pANier d’AccueiLaLSace

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Page 27: Point Eco Décembre 2010

Ouvert depuis 4 ans, l’atelier de cuisine strasbourgeois offre aux entreprises alsaciennes des activités adaptées à leurs objectifs.

Travail d’équipe, gestion du stress, partage de com-pétences… vos objectifs se transforment en un jeu de rôle en cuisine encadré par une équipe de chefs profes-

sionnels, avant de se terminer autour d’un repas digne d’un restaurant, dont toute votre équipe sera fière ! En cette période de fin d’année, Cuisine Aptitude propose des Chèques Cadeaux pour… des cours de cuisine, loisir préféré des Français. De quoi être sûr de faire plaisir à vos collaborateurs.

opération séduction au Japon

c omme en 2009, le marché de Noël de strasbourg s’est installé à tokyo jus-

qu’au 25 décembre. Un espace « tourisme » pour faire la pro-motion de notre destination touristique et situé au milieu du marché de Noël permet aux visi-teurs japonais de trouver à la fois les principaux tour-opérateurs qui programment strasbourg et l’Alsace, des prestataires al-saciens (croisieurope, les hôtels mercure, ibis et Novotel de la place de strasbourg) pour prépa-

rer leur séjour ainsi que des ani-mations. et entre gourmandises, musique, curiosités et anima-tions, tous les registres sont ex-ploités pour créer des moments d’exception : ceux qui forgent les vrais souvenirs et l’envie de faire le voyage. L’an dernier, plus de 620 000 visiteurs tokyoïtes ont ainsi découvert les attraits de notre région. car au-delà de l’aspect festif, l’enjeu est bien de tisser des liens économiques durables avec le Japon. en parte-nariat avec Alsace international,

un pavillon est mis en place pour distinguer des entreprises régio-nales aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. Une véritable plate-forme au service de l’économie alsacienne conçue pour favoriser les rencontres professionnelles et les échanges commerciaux. Le succès de ce

rendez-vous a donné des ailes à strasbourg et à l’Alsace : après tokyo, d’autres destinations sont visées comme New York, rio de Janeiro, singapour et montréal.

Promouvoir Strasbourg et l’Alsace comme destination touristique mais aussi comme partenaire économique : la présence à Tokyo du marché de Noël de Strasbourg répond à un double défi.

réserver un séjour, un transport, un produit culturel à partir d’une seule adresse en ligne, ce sera bientôt possi-ble via la plate-forme de réservation ini-tiée par le comité régional du Tourisme (crT). Une offre de prestation unique, packagée ou sur-mesure, accessible sur l’Alsace entière. La réservation en ligne sera gérée par l’opérateur Via Tourisme, agence de voyage réceptive déjà pré-

sente en bourgogne et en Provence, où le modèle a été largement éprouvé. Sous la marque Via Alsace, une équipe dédiée basée à colmar sera chargée de rassembler une offre la plus complète possible. Pour garantir la qualité des produits touristiques, ne pourront être commercialisés que des produits issus de producteurs agréés par un comité de coordination composé du crT, des AdT 67 et 68 et du résOT. cet outil de promotion globale, unique en Alsace, doit inciter le touriste qui s’informe sur la région à concrétiser sa venue par un achat. Via Alsace retiendra une com-mission de 10 % sur le prix du séjour ou de la prestation vendue. La plate-forme de commercialisation fera l’objet d’une démarche de communication progressi-ve auprès des prescripteurs. L’ambition du crT : augmenter la fréquentation touristique et les nuitées sous la mar-que Alsace.

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J e  ne  serais  pas  allé  prospec-ter  en  Côte  d’Ivoire  si  les  CCI d’Alsace  ne  m’en  avaient  pas 

offert l’opportunité ! », affirme sans ambages Bruno Weiss, respon-sable commercial chez Difac, un des leaders français de la distri-bution d’équipements de protec-tion individuelle pour l’univers professionnel. c’était en octobre 2009, la première fois que Bruno

Weiss mettait les pieds en Afrique sub-saharienne. L’objectif du dé-placement pour les douze par-ticipants à la mission de pros-pection multisectorielle : évaluer les besoins d’équipement de la côte d’ivoire dans les secteurs de biens de consommation, des produits agroalimentaires, mé-dicaux, du second œuvre du bâtiment, des tic, du transport…

Quand prospecter devient une affaire collective

L’intérêt de participer à un déplacement collectif organisé par CCI Alsace Export avec Bruno Weiss, responsable commercial chez Difac, qui s’est rendu en Côte d’Ivoire. Prochaine opération CCI en Afrique.

deStination aFrique BruNo Weiss, difAc

cette mission de prospection multisectorielle organisée par la cci de strasbourg et du Bas-rhin pour le compte des cci d’Alsace, en partenariat avec la mission Économique d’Abidjan et la chambre de commerce et d’industrie française en côte d’ivoire arrivait à point nommé. La côte d’ivoire sortait de crise et reprenait son activité économique avec une croissance attendue de 3,7 %. Quant à la communauté financière interna-tionale, elle venait d’annoncer son réengagement dans le pays, en effaçant sa dette.

une prospection ciblée, rapide et facilitée par la cci« J’attendais  de  trouver  un  dis-

tributeur  pour  éventuellement représenter  Difac  en  Côte  d’Ivoire. J’ai  donc  commencé  par  rendre visite  aux  utilisateurs  finaux  pour connaître  leurs  vrais  besoins. Ensuite, j’ai fait le tour d’Abidjan en quête  de  celui  qui  serait  à  même d’importer et de distribuer nos pro-duits », se souvient Bruno Weiss. L’événement espéré survint. Les sociétés cis2 et soFiD distri-buent désormais Difac en côte d’ivoire. il faut dire que la mission de prospection est organisée d’une telle façon qu’elle ne peut être qu’efficace.  « Pour  chaque participant, chaque secteur et cha-que  métier,  les  rendez-vous  sont établis  à  l’avance  selon  les  profils et  les  attentes  commerciales  des entreprises et à partir de leur cahier des  charges.  Les  journées  étaient 

rythmées par 3 à 4 rencontres par jour » Autant dire que pour les entreprises, la prospection est grandement facilitée en passant par la cci, aussi bien commer-cialement que du point de vue

pratique. côté affaires, Bruno Weiss est plutôt satisfait même s’i l reconnaît qu’i l faut du

temps pour connaître un mar-ché. « Il  est  possible  de  faire  af-faire  en  Afrique  sub-saharienne en  s’adaptant  aux  besoins  et  à  la culture  commerciale  des  entrepri-ses  locales.  Ce  n’est  pas  que  l’Afri-que  n’apprécie  pas  la  qualité  ou le bénéfice des produits plus tech-niques  mais,  souvent,  elle  ne  veut ou  ne  peut  pas  économiquement y accéder. » et de conclure, « Une mission de prospection multisecto-rielle est organisée l’an prochain au Cameroun ? Allez-y ! Une partie de la  prospection  sera  effectuée  par la  CCI,  pour  vous  en  amont.  Ainsi sur  place  tout  est  facilité  et  plus rapide. » en d’autres mots, vous augmentez vos chances d’attein-dre vos objectifs.

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Le 16 décembreremise du trophée régional export à l’Illiade à Illkirch

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s’adapter aux besoins des entreprises locales

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Bruno Weiss, en quête d’importateur pour distribuer ses équipements de protection

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procHaine opération respoNsABiLité sociétALe

La première norme internationale iso 26000

Publié le 1er novembre 2010, cette nouvelle norme constitue un formida-ble outil donnant un cadre à tous. Pour définir le périmètre de responsabilité so-ciétale, la norme Iso 26000 invite les or-ganisations à articuler leurs démarches autour de sept questions centrales : la gouvernance, les droits de l’homme, les relations et conditions de travail, l’envi-ronnement, la loyauté des pratiques, les

questions relatives aux consommateurs et la contribution au développement local. L’Iso 26000 a été élaborée au sein de l’ISO, organisation internationale de normalisation AFNOr.

www.afnor.org

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les bonnes raisons de prospecter au camerounDu 3 au 11 décembre 2011, CCI Alsace Export accompagnera les entreprises alsaciennes à Promote, le salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat, à Yaoundé, au Cameroun. Et si vous y alliez ?

u n pays stable politique-ment présidé depuis 1982 par Paul Biya, un pays aux

ressources naturelles abondan-tes. Le pétrole, le bois, les bana-nes, le cacao, le café, le coton, le caoutchouc et de l’aluminium fournissent près de 80 % des

recettes d’exportations. Un pays doté de plusieurs projets miniers de cobalt/nickel, fer et bauxite, un pays qui compte la France par-mi ses meilleurs investisseurs… ce sont là quelques-uns seule-ment des arguments qui font du cameroun un État au potentiel

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économique intéressant pour les entreprises alsaciennes. c’est un fait, le cameroun est le poids lourd de la communauté éco-nomique et financière d’Afrique centrale (cemac). Jugez plutôt. il représente 50 % de la population de la cemac et 1/3 de son PiB. certes le commerce extérieur du cameroun dépend du pétrole. L’arrêt des livraisons de l’or noir a ainsi fait chuter de 45 % les importations françaises. mais il n’en reste pas moins que le cameroun demeure un grand fournisseur de bananes, de bois, de cacao et d’aluminium pour

la France. L’Hexagone quant à lui livre à ce pays d’Afrique cen-trale principalement des produits pharmaceutiques, du blé, des véhicules automobiles, des piè-ces détachées et des matériels de communication. Autant dire que vous avez là de bonnes rai-sons pour participer à la mission de prospection multisectorielle organisée en décembre 2011, à Yaoundé.

Magazine De la chaMbre De coMMerce et D’inDustrie De strasbourg et Du bas-rhin

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Page 30: Point Eco Décembre 2010

L’enseigne annonce « Machines à coudre ».  En réalité, l’offre est bien plus vaste, couvrant le matériel nécessaire à la couture jusqu’aux accessoires et appareils de nettoyage. Pour Évelyne Jaeger, une diversification dans l’ère du temps.

Proximité et serviceSaverne mAchiNes À coudre

L orsque  je  me  suis  installée, il  y  a  trois ans,  à  la  place du  magasin  Singer,  je  me 

suis  tout  de  suite  orientée  vers  le multimarques, explique Évelyne Jaeger, 25 ans de métier. Ensuite, j’ai  complété  l’offre  en  machines à  coudre  par  des  accessoires  et appareils  de  repassage  et  de  net-toyage – aspirateurs et nettoyeurs vapeur,  etc. ». son objectif : four-nir une offre et un service de

proximité à ses clients, conseils et démonstrations à l’appui. Le magasin machines à coudre saverne propose tout le matériel indispensable à ses clientes qui créent ou retouchent : fils, ci-seaux, fermetures éclairs, rubans, etc. Une « mini-mercerie » avec possibilité de commandes sur catalogue, et des patrons, bien sûr. c’est un fait : la couture re-vient à la mode et attire aussi les

jeunes, de plus en plus friands de customisation. « C’est  le plaisir de faire  soi-même,  de  personnaliser par  des  textures  et  des  couleurs ». Le prix d’une machine à coudre ? entre 200 et 3 000 € – pour le modèle sophistiqué, destiné à la broderie ou à la création de logos par exemple. Le « plus » proposé par Évelyne Jaeger est le service après-vente toutes marques. « Je me déplace à domicile pour les ré-

parations », précise-t-elle. Pour se faire connaître, la dirigeante est présente sur les marchés – dont Wasselonne – et les braderies. et après 25 ans de métier – 21 dans un magasin à strasbourg, elle est toujours aussi passionnée et convaincue de l’avenir de ce type de commerce de proximité.

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Annoncés à l’occasion de leur dernière assemblée générale, de nouveaux outils se font jour aux Vitrines. Application iPhone, nouveau site Internet… et chèques-cadeaux.

De mieux en mieux connectés…

StraSbourg VitriNes de strAsBourG

L ’outil  Internet  constituera un  lien  permanent  entre  le commerçant  et  le  client »,

assure rené tourrette, prési-dent des Vitrines de strasbourg. L’association vient de prendre un vi-rage résolument orienté nouvel-les technologies. et d’ajouter : « le nomadisme  n’est  pas  un  obstacle mais une complémentarité. Rien ne remplacera  le  besoin  de  toucher ». Pour Pierre Bardet, directeur gé-néral des Vitrines de strasbourg, « L’application technologie iPhone proposée  par  les  Vitrines  est une première nationale pour une asso-

ciation  de  commerçants  de  cette ampleur ». Les Vitrines comptent actuellement près de 700 adhé-rents. L’outil iPhone permettra aux consommateurs de faire leur

shopping à par-tir d’une géo-l o c a l i s a t i o n . Les entreprises sont classées en fonction de leur

activité, il est possible de les vi-sualiser sur une carte. en cliquant sur le pictogramme, apparaissent la boutique et les informations pratiques la concernant. on peut aussi scanner la rue recherchée et voir les commerces proches. cette application est gratuite

pour les commerçants et les utilisateurs.

Nouveau site vitrineAutre outil de communication, le

nouveau site internet des Vitrines qui met tous les commerces sur le même plan, de la boutique au grand magasin. Visuellement très coloré, il est aussi interactif et dynamique – un personnage in-terpelle le visiteur dès son arrivée. L’ergonomie du site induit l’accès facile à toutes les informations que les établissements adhé-rents des Vitrines auront fournies. complètement opérationnel au printemps 2011, le site permettra aux adhérents, via un code d’accès 03 88 32 51 13

secret, d’intégrer des photos, des annonces de promotion et une connexion avec le site marchand qui sera également relooké. en quête d’une marque bien précise ? Les nouvelles entrées thématiques permettront de lister tous les éta-blissements proposant la marque recherchée. cet outil sera évolutif, il est prévu qu’il intègre d’autres informations, liées notamment à l’animation dans la ville.

chèques cadeauxDernière initiative originale,

le chèque cadeau des Vitrines qui sera proposé aux entreprises adhérentes, disponible à l’office du tourisme et au secrétariat des Vitrines de strasbourg. D’une valeur faciale de 10 ou 30 euros, le chèque permettra le libre choix du magasin. il fera l’objet d’une campagne de communication sous le slogan « strasbourg, mon réflexe shopping ».

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Page 31: Point Eco Décembre 2010

solidarité et enthousiasme

groupement commerciaL du baS-rHin 12e soirée du commerce

Au menu de cette 12e soirée de rencontres et d’échanges du Groupement Commercial du Bas-Rhin, le Café du commerce où des commerçants ont communiqué leur enthousiasme aux quelque 150 participants présents.

c rise économique et réper-cussions sur le commerce, loi Lme et effets pervers,

soldes flottants, prolifération de zones commerciales et de ma-gasins d’usine… Après les points d’actualité balayés tour à tour par Pierre Bardet, président de la soi-rée et André marchand, président du Groupement commercial du Bas-rhin, place à la positivité. « Le  bon  sens  semble  l’emporter puisqu’une  enquête  est  en  cours sur  l’efficacité  des  soldes  flottants, a observé André marchand. Reste à espérer, en matière d’urbanisme commercial,  que  les  CCI  soient  à nouveau  consultées  pour  trouver un équilibre pour toutes les formes de  commerce ». Dernière note d’optimisme avant le dîner spec-tacle, le café du commerce et la remise du trophée de la soirée du commerce au président de la cci, Jean-Louis Hoerlé.

• dany schlotterbeck, trois ma-gasins de prêt-à-porter et une lingerie à ingwiller

La force du commerce : « être dans  une  petite  ville  où  com-merce  de  centre-ville  et  de  pé-riphérie  s’entendent,  c’est  notre force et notre dynamisme ». Dany schlotterbeck a été sollicité pour reprendre, une troisième fois, la présidence de l’association des commerçants. il s’est en-touré d’une équipe de jeunes volontaristes.

• catherine salomon, un ma-gasin de prêt-à-porter trois en un à saverne et une alliancerie à strasbourg

son secret : « se  faire plaisir en commerçant ». Les ingrédients de la réussite : « avoir  le  soutien  des municipalités  et  des  banquiers, laisser de la visibilité au commer-ce : il faut que les voitures puissent 

Nouvelle galerie marchande en bordure de la voie express

de la Vallée de la Bruche, face au Dôme de mutzig, la nouvelle galerie marchande de mutzig. Un supermarché et des commerces qui répondent à un réel besoin de la population. L’ensemble commercial Les Brasseurs est composé d’une surface spéciali-sée dans l’alimentaire, un simply market de 2 900 m² dont 2 200 m² de surface de vente provenant en partie du transfert-extension du magasin Atac existant sur mutzig, ainsi que neuf cellu-les commerciales, sur 1 000 m² : agence bancaire, pharmacien,

opticien, fleuriste, pressing, piz-zeria, vêtements enfants, salon de coiffure, distributeur de dvd. Une station-service est également présente sur le site. Le maître d’ouvrage, aménageur-promo-teur-constructeur est le cabinet Jean-claude schmitt, 20 ans d’ex-périence en aménagement de zones d’activités, promotion et conseil. Le nom Les Brasseurs a été choisi en lien avec l’histoire, en hommage aux générations de brasseurs installées à quelques centaines de mètres du site.

mutzig Les BrAsseurs

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se  garer,  trouver  des  concepts  de niche » – à l’instar de l’alliance-rie, centrée sur le mariage et les fiançailles, ouverte il y a quatre ans et demi à strasbourg, à Lyon il y a trois ans, et en prévision à marseille et Paris. son conseil : rester solidaires et optimistes.

• pierre huser, La délicathèque à saverne

« C’est un métier difficile où l’on ne  compte  pas  ses  heures,  et  où tout  est  dirigé  par  la  passion  du client. » Pour lui, la relation entre le commerçant indépendant et son client est une histoire d’amour… c’est aussi la pas-sion des produits à partager. ses atouts : le service et des produits qui ont une histoire à raconter.

• Jorge Barroso, salsa Jeans à strasbourg

Une marque représentée dans 300 boutiques dans le monde, qu’il a implantée à strasbourg il y a six mois, la première en France. Un challenge et un credo : « res-ter optimistes et miser sur les gens qui se  font plaisir avec  les petites choses de la vie ». Des jeans sexy à des prix glamour.

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Après six mois de travaux et une installation provisoire dans la rue du Vieux Marché aux Poissons, Hermès vient de reprendre possession de son magasin au  2, rue de la Mésange. Avec 60 m² supplémentaires.

lifting réussi

StraSbourg hermès

L a dernière rénovation du ma-gasin  remontait  à  dix ans, explique la nouvelle di-

rectrice, Anne sophie moreau, en fonction depuis janvier 2010. Nous  en  avons  profité  pour  don-ner  la  place  qu’elles  méritent  à certaines  de  nos  collections.  Avec quatre espaces présentant les seize métiers de la maison ». c’est ainsi qu’au rez-de-chaussée, claire-ment identifié, le rayon dédié aux messieurs a été agrandi pour réunir prêt-à-porter, chaussures, accessoires – les cravates ont été rejointes par des écharpes en soie

et cachemire, plus tendance – et autres articles de maroquinerie. « D’ici l’année prochaine, cette offre sera étendue en matière de sacs et bagages », annonce la directrice. emplacement stratégique au centre du magasin, le « carré » des foulards Hermès. carrés de soie, écharpes et carrés en maille de cachemire, foulards en soie vin-tage… une collection qui évolue au fil des ans pour répondre aussi à une clientèle jeune et branchée. sur la gauche, des bijoux, des bra-celets – en émail et en cuir – et les parfums Hermessences que

Plus grand, plus beauStraSbourg uLtimA

l’on trouve exclusivement dans les magasins Hermès. Au fond, l’espace arts de la table, avec de la vaisselle, des plaids. Le cuir a été monté à l’étage, avec sacs, mon-tres et vêtements pour la femme. Un espace baigné de lumière au garde-corps tout en verre. « L’extension a permis de créer des espaces  plus  intimistes,  propices aux  essayages », souligne Anne-sophie moreau. Alors qu’en rez-de-chaussée le sol est en pierre avec la mosaïque reprenant le motif de l’ex-Libris, logo de la maison, la mezzanine a conservé

la moquette. Les murs clairs, les globes lumineux en verre moulé, les glaces et le bois omniprésent contribuent à un ensemble clas-sieux et chaleureux. Avec une belle ouverture sur le reste du magasin et la rue. Pour l’équipe – 10 personnes – autant que pour les clients, le cadre est assez exceptionnel. installé rue de la mésange depuis 1988, Hermès bénéficie d’une clientèle locale importante, à laquelle s’ajoutent les touristes.

installée depuis 2002 petite rue de l’eglise, Ultima propose des vêtements et des accessoires,

ceintures, sacs, montres pour la femme et l’homme. spécificité : des marques de luxe avec en bonne place, Dior, Prada, miu miu, Armani, etc. Élitiste, certes, mais pas en ce qui concerne la clientèle. ce sont aussi bien des jeunes filles attirées par les marques – en tête moncler et Dolce Gabbana – que des fem-mes de 40 à 60 ans, en quête de

tenues habillées, sportswear chic ou sophistiquées. comme pour la clientèle masculine, ce ne sont pas uniquement des catégories csP+ mais « des personnes qui ont envie de se faire plaisir de temps en temps  en  achetant  une  marque ». Après un premier agrandissement en 2005, c’est un nouveau lifting qui vient d’être opéré, permettant de développer le secteur hommes au rez-de-chaussée, à gauche du magasin. à droite, côté mosaïque,

le rayon femme est prolongé en étage. escalier noir, garde corps en verre translucide, même déco épu-rée en noir et blanc. Au fond, côté gauche, des fauteuils et un bar, « petite boîte noire » où clientes et accompagnants ont la possibi-lité de se détendre en prenant une boisson ou en lisant un magazine. La responsable de la boutique est entourée de quatre vendeuses, toutes formées dans l’esprit voulu par les dirigeants : professionna-lisme et accueil « comme à la mai-son ». D’abord installée derrière la

place des Halles, la première bou-tique Ultima, créée par Philippe et michèle moubarak était dédiée aux chaussures. elle a vite déménagé Petite rue de l’Église. à présent, ce sont trois magasins Ultima qui s’y côtoient sur les quatre ouverts à strasbourg. Philippe et michèle moubarak sont aussi les proprié-taires de marithé François Girbaud, rue de la mésange. Autant de bou-tiques pour les « fashionata » de la mode.

De 130 m² à 250 m², la boutique de prêt-à-porter Ultima vient de faire peau neuve. Dominé par le noir et blanc, le décor épuré met en valeur le raffinement des griffes les plus prestigieuses.

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Perruques, chapeaux, foulards, lingerie, produits de soin, etc. la boutique L’Embellie réunit en un seul lieu une offre complète dédiée aux femmes touchées par un cancer. Des produits, des conseils, une écoute et des ateliers pour le corps et l’esprit.

où les femmes atteintes d’un cancer se sentent à l’aise

StraSbourg L’emBeLLie

p arce  qu’une  femme  ma-lade n’est pas que malade » L’embellie n’est pas qu’un

simple magasin, mais avant tout un lieu de réconfort. créé à Paris par Anne matalon, le concept a été repris dans d’autres villes, dont strasbourg, en septembre 2008. Grâce à Pierre Gillmann, coiffeur et pro-thésiste capillaire et monik Bayard carette, largement investie au niveau du magasin et de l’asso-ciation née un an plus tard. Dans la boutique, ouverte du mardi au samedi, les femmes viennent

choisir une prothèse capillaire ou mammaire, une lingerie adaptée. Le choix proposé aux femmes a été fait dans l’optique de « tou-jours garder sa féminité » avec de la dentelle et des couleurs. Les es-

sayages se font en toute confidentia-lité dans l’une des deux cabines qui ressemblent à des cabines d’esthé-tique. à l’entrée

de la boutique, un coin salon – où l’on peut prendre un thé ou un café, discuter, emprunter un des ouvrages sélectionnés par monik Bayard carette – destiné aux patientes ou à leur famille.

elle a même déniché un ouvrage expliquant la maladie aux en-fants. côté soins, une étagère réunit shampoings et teintures naturelles, produits curatifs pour les ongles, compléments alimen-taires à base de silicium et d’aloe vera, etc. De plus en plus nom-breuses, les femmes qui viennent dans la boutique ont entre 30 et 60 ans. et plus qu’une boutique, L’embellie est devenue pour elles un point essentiel de rencontre et d’écoute. moyennant une partici-pation annuelle de 25 €, il leur est possible d’assister à des séances collectives ou individuelles en esthétique, gymnastique douce, auto-hypnose, psychonomie ou autres techniques permettant de libérer stress et émotions…

Les voir redevenir optimistesou encore à des ateliers plus

ludiques comme la broderie. Les thématiques sont définies au mois et mises en ligne sur le site de l’association. ce jour-là, un lundi où la boutique est fermée, l’endroit devient un espace enco-re plus intime. « C’est un moment où les femmes parlent, échangent et se raccrochent à la vie ». Le plus gratifiant pour monik Bayard carette ? Les voir redevenir opti-mistes. Lorsque par exemple elles ressortent radieuses d’un atelier d’esthétique qui les a mises en valeur de façon naturelle. son rêve ? « Que  l’association  gran-disse et qu’elle trouve un autre local pour organiser des ateliers tous les jours ».

une boutique et du réconfort

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Monik Bayard Carette, investie dans le magasin et l’association

RÉVÉLATEUR D’ÉMOTIONS

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Magazine De la chaMbre De coMMerce et D’inDustrie De strasbourg et Du bas-rhin

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Page 34: Point Eco Décembre 2010

cooltech applications, rythmes & sons et biosynex

Les entreprises primées• cooltech Applications, à Holtzheim, distinguée pour sa démarche de recherche sur un produit de rupture accompagnée d’une politique de protection par brevet dès les premiers instants du programme. L’entreprise a dé-posé 339 brevets et 14 marques. cooltech a également obtenu le Prix de l’entrepreneur pour la région est (à lire en page 33)• rythmes & sons, à illkirch, conçoit, fabrique et commer-cialise du mobilier d’orchestre ainsi que des instruments de percussion symphoniques. Née le 1er septembre 1988, l’entre-prise de 20 personnes a acquis la confiance des principaux acteurs

de la musique et du spectacle, tant en France qu’à l’étranger. Alliant qualité et innovation, rythmes & sons a déposé 11 bre-vets, 19 marques, six dessins et modèles. cA 2009 : 4 804 K€, dont 2 % de r&D.• Biosynex, société de recherche, développement et fabrication de tests de diagnostic a été créée en 2005 à eckbolsheim. son acti-vité est centrée sur la fabrication de tests rapides sur supports membranaires. elle focalise son expertise dans quatre domai-nes : les pathologies tropicales, les paramètres d’urgences, les maladies infectieuses, l’auto- immunité. Avec ses 15 salariés, elle affiche un chiffre d’affaires de

Quand l’innovation est un levier de croissance.  Choisis pour leur politique d’innovation et de propriété industrielle, les lauréats 2010 des Trophées de l’INPI concourront aux Trophées nationaux – remise des prix en janvier 2011 à Paris.

inpi trophées de L’iNNoVAtioN

michel ohruh, 1er prix  son fauteuil électrique po-

lyvalent, « le new live » permet aux personnes handicapées de monter des trottoirs sans encom-bre. Grâce à lui, michel ohruh a remporté le Prix eurodistrict strasbourg-ortenau – une coupe, une médaille d’or du concours Lépine, un stand de 6 m² au concours Lépine international de

Paris 2011 et une mention oseo.Les autres récompenses : Prix du maire de la ville de strasbourg : Jean-claude Beuzelin, Florence Poulet « La porte intelligente ». Prix Foire européenne : Burgun Frères pour un système de gra-nulation permettant de produire des granulés de biomasse. Prix du président du concours Lépine :

Agnès Wipf « regiobox ». Prix centre européen d’entreprise et d’innovation Alsace : Heliovolt, dispositif de fixation de panneaux solaires. Prix du président du jury du concours Lépine : Hortensys pour son « Attrape limace ».

StraSbourg coNcours LépiNe européeN 2010

688 K€, dont 40 % sont consacrés à la r&D. L’entreprise a déposé six brevets, quatre marques, un dessin et un modèle.L’iNPi a également souhaité récompenser le laboratoire de

conception et application de molécules bio actives cAmB pour sa démarche de valorisation de l’expertise de ses équipes de re-cherche menant à la création de plusieurs entreprises.

www.concours-lepine.fr

L’institut national de la propriété industrielle

délivre les titres de propriété industrielle ce sont chaque année 17 000 demandes de brevets qui sont traitées, 74 000 demandes de marques et 80 000 dessins et modèlesAccueille et accompagne les déposantsInforme sur la propriété industrielle

Adapte le droit de la propriété industrielle et renforce l’influence de la FranceLutte contre la contrefaçonApporte son soutien aux pôles de compétitivitédispense des formations

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Étape régionale avant les Trophées nationaux

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Fabrice urban, entrepreneur de l’année

duttLenHeim Quiri

L e président directeur gé-néral des Usines Quiri à Duttlenheim et strasbourg,

Fabrice Urban, a été élu entrepre-neur de l’année pour la région est. L’entreprise a été sélection-née pour la maîtrise de l’ensem-ble des compé-tences liées à l’hydraulique et aux échanges thermiques, son innovation per-manente et sa présence forte à l’international. « Ce  prix  est  une reconnaissance pour l’entreprise et les salariés », observe Fabrice Ur-ban, par ailleurs membre associé à la cci de strasbourg et du Bas-rhin. Avec une part à l’export im-

portante (50 % en direct, 75 % en indirect) il réalise un chiffre d’af-faires de près de 24 m€, en crois-sance de 13,05 % depuis 2008. Principaux pays : chine, inde, moyen-orient, maghreb, turquie, Brésil, etc. ce qui fait la force

de cette entreprise de 135 personnes ? Une équipe perfor-mante et fidèle, une écoute de ses clients et une innovation

permanente. « Nous  sortons  de nouveaux  produits  tous  les  ans, pour augmenter  leurs performan-ces  techniques », précise Fabrice Urban, qui a annoncé son pro-chain investissement dans une unité de chaudronnerie lourde pour les échangeurs thermiques.

Quiri produit et commercia-lise des produits hydromécani-ques et des échangeurs ther-miques pour l’industrie lourde, l’automobile, l’aéronautique, la pétrochimie.

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prix de l’entrepreneur région est cinq autres prix décernés

prix entreprise d’avenirchristian muller, cooltech

Applications, pour la maîtrise d’une technologie innovante. Basée à Holtzheim, l’entreprise créée en 2003 développe une nouvelle solution industrielle pour la réfrigération faisant ap-pel à une propriété quantique de la matière, l’effet magnéto-calorique. Une technologie qui marque une rupture totale avec les systèmes actuels de com-presseurs à gaz. Avec 16 per-sonnes, cooltech réalise 700 K€ de cA. connu sous la marque Weenter (Point Éco n°276, sep-tembre 2009).

prix de l’engagement sociétalNicole martin spittler. créatrice

du laboratoire Pharmaster il y a 20 ans à erstein-Krafft, la diri-geante aujourd’hui présidente du conseil de surveillance du groupe synerlab est à l’initiative de la création d’un centre d’ap-pels adapté dans sa société, et du réseau retravailler Alsace il y a dix ans. consultante, elle est depuis novembre 2009 la prési-dente du réseau entreprendre Alsace, où elle aide les créateurs d’entreprises sur l’ensemble du territoire. en complémentarité avec les autres plates-formes, elle s’attache à faire aboutir les projets en attribuant des prêts à taux zéro remboursables à partir de 18 mois d’activité.

prix de l’innovationBertrand Burger, Burger in-

ternational, spécialisée dans la distribution d’articles de bois pour le bricolage et de produits d’aménagement pour la mai-son et le jardin – avec aussi du sur-mesure. créée en 1948 à Liepvre (68), l’entreprise reprise en 1995 par Bertrand Burger emploie 111 salariés. Les clés

de la réussite : un savoir-faire et un fort attachement à l’entre-prise, une capacité à innover et à s’adapter au marché. cA 2009 : 38 622 K€, en croissance de +37 % depuis 2008. Depuis peu, Bertrand Burger a ajouté une activité supplémentaire à son panel : l’activité maison à ossature bois s’inscrivant dans la démarche HQe (haute qualité environnementale)

prix Business VertÉdouard meckert, moulins

meckert, connu sous « moulin des moines », devenu un ac-teur incontournable du mar-ché « bio » en France. implanté à Krautwiller (67), Édouard meckert fonde sa stratégie sur les valeurs véhiculées par le cou-rant bio, fondées sur le partage, la valeur du travail, le respect de l’environnement et de l’hu-main. Présent à l’international, le dirigeant a également amé-lioré sa rentabilité opération-nelle par une meilleure maîtrise des coûts dans une logique de développement durable. cA 2009 : 13 672 K€ (+13,05 % de-puis 2008), 47 salariés.

prix de l’entreprise internationaleJean-Pierre Barjon, dirigeant

depuis 1995 de Geyer frères à munster (57), spécialisée dans la fabrication et vente de limo-nades, sodas, sirops en gros et demi-gros. Avec plus de 30 recet-tes originales, 65 salariés, Geyer Frères réalise un cA de 23 573 m€ (en croissance de 14,97 % depuis 2008). seul limonadier indépen-dant, il vend un produit vert artisanal, complètement naturel qui s’est assuré une notoriété dans 40 pays.

Le jury a été mis en place par le cabinet ernst & Young et le maga-zine L’entreprise, en partenariat avec le journal Les echos, SAP et la compagnie financière edmond rothschild.www.ey.com/fr/gpe

innovation permanente

Le patron de Quiri récompensé par Ernst & Young

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À qui profite noël ?Plus de deux millions de visiteurs pour près de 200 M€ de recettes : les retombées économiques de Noël en Alsace sont considérables. Une manne pour les professionnels du tourisme et les entreprises.

L oin de s’essouffler, l’opé-ration « strasbourg, capi-tale de Noël » ne cesse au

contraire de progresser. Qu’ils soient restaurateurs, hôteliers, commerçants ou organisateurs de visites touristiques, ils sont unanimes à reconnaître que dé-cembre est un mois qui compte double. Une période-clé pour la réussite de la performance économique des professionnels du secteur. « La magie de Noël fait toujours son effet, reconnaît roger sengel, président du groupe-ment des hôteliers-restaurateurs du Bas-rhin. Strasbourg est recon-nue  dans  toute  l’Europe  et  même 

au-delà pour ses marchés de Noël et  la  féerie  de  ses  lumières.  Et  les hôteliers-restaurateurs  ne  ména-gent pas leurs efforts pour soigner l’accueil des visiteurs et le bilan est toujours extrêmement positif. »

La puissance d’internetconfirmation cette année ?

L’étude de Noël 2010 menée par le cabinet Deloitte sur les inten-tions d’achat des consommateurs nuance les prévisions. « À  l’in-verse  de  la  plupart  des  pays  euro-péens,  le  sentiment  de  récession est très marqué en France, observe stéphane rimbeuf, du cabinet Deloitte. Ce  pessimisme  ambiant 

affecte  les  intentions  de  dépenses des Français. Ils envisagent ainsi de réduire leur budget de dépenses de Noël (-4,4 %).  Ils comptent sacrifier surtout le poste de dépenses en ca-deaux  (-4,9 %)  en  veillant  à  limiter le  moins  possible  les  repas  de  fête (-2,2 %).  Ce  constat  étant  fait,  il reste  néanmoins  encore  un  grand 

nombre  de  Français  à  penser  que leur pouvoir d’achat va se maintenir (42 %), notamment dans les strates les  plus  aisées  de  la  population.  Il s’agit  donc  de  s’appuyer  sur  cette réalité  pour  stimuler  l’appétit  de consommer en offrant de nouvelles perspectives aux Français. »

Suite en page 36

Quelles sont les intentions d’achat des consommateurs européens à l’oc-casion des fêtes de fin d’année ? c’est la question posée par l’étude Noël 2010 réalisée par le cabinet deloitte dans la deuxième quinzaine de sep-tembre. L’enquête couvre 19 pays et porte sur de larges échantillons représentatifs de consommateurs quant à leur état d’esprit et leurs pré-

visions de dépenses en cadeaux, en suppléments d’achats alimentaires et en sorties. d’année en année, les résultats témoignent de l’impact majeur de la période de Noël pour les acteurs du tourisme. et les données recueillies sont autant d’indicateurs qui permettent aux professionnels d’anticiper et d’agir sur la demande des consommateurs.

une étude très représentative

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i l  y  a  25 ans,  l’Alsace  hibernait des vendanges au 1er mai, rap-pelle christiane Keller, pré-

sidente des Logis Haut-rhin.

Depuis 15 ans, l’opération Noël en Alsace a dopé la fréquentation de notre  région.  Pour  les  hôteliers,  le défi était réel : être à la hauteur de 

l’événement  et  de  la  promotion qui  est  faite,  à  la  fois  en  termes d’accueil et d’animation ». Pari ga-gné pour les 160 établissements de l’enseigne en Alsace, dont la moitié dans le Haut-rhin, qui offrent un hébergement de type familial. « De gros efforts sont faits pour la décoration et les réveillons. L’attente  de  la  clientèle  est  très forte. » à Kaysersberg, en parti-culier, le marché de Noël attire plus de 300 000 visiteurs durant la période de l’Avent. « Le village est  transcendé  par  l’afflux  d’une clientèle  touristique  émerveillée par  la  beauté  des  décors  et  l’am-biance.  Nous  ne  pouvions  rêver mieux ! » 

à découvrir d’autres ambiances de Noël dans les villes et villages d’Alsace.  « Nous  développons  une approche régionale de Noël en nous appuyant sur une formidable opé-ration  de  marketing  touristique ». et ça marche ! comme en témoi-gnent les chiffres de l’hôtellerie. « Entre  1993,  année  de  lancement de l’opération, et 2009, le nombre de nuitées  en  Alsace  pendant  le  mois de décembre a progressé de 143 %. Le taux d’occupation des hôtels est passé  de  35  à  68 %.  Pour  les  Gîtes de France, le résultat est encore plus spectaculaire :  + 380 %  en  quinze ans ». Preuve aussi de la qualité de l’offre : depuis 2002, les Noëlies re-placent la fête autour des valeurs essentielles de partage à travers des concerts et des expositions. Un argument en plus ! 

Suite de la page 35

Face au recul du pouvoir d’achat, des arbitrages s’impo-sent : repli sur les marques de distributeurs, préférence pour les chèques cadeaux et les of-fres promotionnelles, utilisation croissante d’internet qui devient un vrai canal d’achat. Dépenser utile et moins cher : tel est le mot d’ordre des consomma-teurs. Les professionnels alsa-ciens demeurent néanmoins sereins. L’excellent bilan de l’édi-tion 2009, malgré un contexte économique tendu, est encore dans toutes les têtes.

entre 50 et 150 € par jour« Nous  avons  déjà  beaucoup 

de  réservations, assure roger sengel, qui représente 1 500 éta-blissements dans le départe-ment, dont 600 à strasbourg. L’opération « Strasbourg, capitale de  Noël »,  dont  la  notoriété  est bien  installée,  joue  son  rôle  de locomotive  pour  doper  ce  mois d’excellence. Aucune ville ne peut rivaliser avec le cadre proposé ici. Ces  acquis  nous  permettent  de rester  confiants,  d’autant  que  la gamme  des  établissements  est suffisamment  large  pour  conve-nir à tous  les budgets. Le service est  lui  aussi  au  diapason :  l’am-plitude  horaire  des  services  est élargie pour accueillir davantage de monde. » sous l’effet du tGV – cette année encore – la fré-quentation devrait à nouveau franchir le cap des 2 millions de visiteurs qui dépensent en moyenne entre 50 et 150 € par jour, entre nuitées, frais de res-tauration et « achats plaisirs ». résultat : les recettes générées par les marchés de Noël frisent les 200 m€. tous les secteurs profitent de cette manne : les hôteliers-restaurateurs, les com-merçants, les artisans, les em-plois « saisonniers », les auto-caristes ou encore les navettes fluviales qui battent tous les records d’affluence durant les quinze premiers jours de dé-cembre. Bilan dans quelques jours.

aLSace réseAu des offices de tourisme d’AlsAce

au Pays de noël, les idées foisonnent

depuis la création des sept Pays de Noël, l’offre touristique en Alsace a

incontestablement gagné en lisi-bilité et en attractivité. Le réseau des offices de tourisme (ot), les agences départementales du tou-risme (ADt) et bien sûr le comité régional du tourisme (crt), sans oublier la maison de l’Alsace à Paris, sont fortement investis dans l’opération soutenue par la région Alsace. « L’objectif  est  de  proposer 

une offre de qualité pays par pays, en  relation  avec  les  associations de  terrain, précise Paul Fabing, directeur du résot. Strasbourg est  le  cœur  de  l’événement,  mais toute  l’Alsace  est  à  l’unisson.  C’est pourquoi  nous  avons  créé  les « Escapades de Noël ». Au départ de Strasbourg,  les visiteurs partent en bus à la découverte d’autres « pays » comme  Sélestat  ou  Obernai. » sur le même principe, les « chasses aux trésors » incitent les familles

RésOTPaul Fabing03 90 56 40 80

KaySerSberg christiAne Keller Présidente des Logis Haut-rhin

les villages au diapason

coNsommAtioN

Plus de deux millions de visiteurs pour près de 20 M€ de recettes : les retombées économiques de Noël en Alsace sont considérables. Une manne pour les professionnels du tourisme et les entreprises.

Noël en Alsace a essaimé dans les villages transcendés par l’opération. L’hôtellerie familiale s’est mise au diapason.

Hôtel Les Remparts KaysersbergChristiane Keller03 89 47 12 12

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Place de l’Église à Kaysersberg

le Point Éco • DÉceMbre 2010 • N° 286

FocUs�6

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HerrLiSHeim oliVier JArriGe Autocars royer

Dans le sillage du tgV

p lus de 180 000 voyageurs sont attendus sur les qua-tre week-ends de l’Avent,

soit presque un doublement du trafic normal. D’où le renforce-ment du service tGV : près de 25 000 places supplémentaires – soit l’équivalent de 60 trains – sont proposées aux clients sur la ligne Paris-strasbourg. Des connexions sont également en place avec Bordeaux, rennes, Nantes, Lille sans transiter par Paris. Pas de doute : l’effet tGV joue à plein sur la fréquentation des marchés de Noël. Depuis son

arrivée dans la métropole alsa-cienne, les visiteurs sont 15 % à prendre le train, contre 5 % autre-fois. La clientèle française est sur-représentée – environ 70 % en décembre. Au-delà de l’ile-de-France, la Bretagne, le Nord et la région de Bordeaux font également escale dans la capi-tale de Noël. et grâce au maillage régional – ter et autocars – les vi-siteurs peuvent parcourir l’Alsace et ses marchés de Noël. Un ser-vice assuré notamment par les Autocars royer. « Nous proposons des  circuits  de  découverte  des  vil-

les  et  villages  alsaciens, détaille olivier Jarrige, directeur commer-cial. Entre le 15 et le 31 décembre, nous  transportons  ainsi  près  de 2 500 personnes, dont une majorité de  clients  mosellans.  Quant  aux séjours, ils varient d’une journée à une semaine. » De quoi donner le sourire ! 

StraSbourg frAnçois lenhArdt restaurateur

la Maison des tanneurs : la référence

d ans cette vénérable de-meure fondée en 1572, la clientèle locale et

touristique se partage le cou-vert. « Depuis  la  visite  en  1985 de  Nancy  Reagan,  l’épouse  du 

Le foie gras joue grosc’est l’effervescence pour les produc-teurs de foies gras qui jouent gros pen-dant les fêtes de fin d’année. « Notre volume  de  production  annuelle  se chiffre  à  55 000 canards  et  5 000 oies, précise Georges Kuntz, président de l’association des producteurs de foie gras en Alsace. Près  de  60 %  de  cette production  sont  écoulés  pendant  les fêtes. » Pas question alors de rater le coche pour les 15 producteurs de l’as-sociation qui s’appuient sur un label de qualité – Gänseliesel – pour pro-mouvoir leurs produits. Une démarche présentée chaque année à l’occasion d’un marché au foie gras, dont la troi-sième édition a eu lieu en novembre à marlenheim.Association des producteurs de foie gras d’Alsace03 88 19 17 74

A plein régime !Pour les amateurs de soirées festives, la boutique Fiesta republic à Strasbourg – unique en son genre – propose toute une gamme de costumes, de perruques et de barbes. Pour jouer le « Père Noël » ou le « Père Fouettard ». en décembre, le magasin tourne à plein régime et mobilise une équipe vente composée de dix personnes.Fiesta Republic03 88 23 10 17

L’art et la manièrec’est un habitué du marché de Noël de Strasbourg. Le maroquinier « l’Ate-lier de la Forêt » tient son stand place broglie pour proposer une très jolie col-lection de sacs, carnets, et porte-mon-naie en cuir. des produits originaux, créatifs et très colorés confectionnés dans l’atelier de Zittersheim. « Noël est  porteur  pour  nous  et  nos  résultats progressent  de  10 %  chaque  année, souligne dominique debat, gérante. Notre  présence  au  marché  de  Noël  est surtout  complémentaire  de  notre  acti-vité de vente en magasin. C’est un canal de  vente  plus  souple  qui  nous  permet d’aller au-devant de nos clients, de tou-cher à la fois une clientèle de proximité et une clientèle de passage ».l’Atelier de la Forêt03 88 89 74 65

Pour la quatrième année consécutive, la desserte TGV de Strasbourg est renforcée à l’occasion de Noël.  Une aubaine pour tous les professionnels du transport.

Au cœur du quartier de la Petite France, le restaurant « la Maison des Tanneurs » régale les yeux et les palais.

président  américain,  puis  de  Buz Aldrin  en  1989,  les  Américains sont  également  très  nombreux et  très  fidèles  à  l’établissement » souligne François Lenhardt, le maître des lieux. célèbre pour sa choucroute traditionnelle ou aux poissons, la maison des tanneurs s’autorise pour les fêtes quelques variations culinaires autour du chevreuil. « C’est  devenu  une  tra-dition : nous composons un menu spécial  pour  le  25 décembre ». à chaque fois, le restaurant fait salle pleine : 70 couverts au total. mais l’établissement vaut aussi pour sa décoration. site emblé-matique du quartier de la Petite France, la maison des tanneurs donne le ton de la fête en Alsace, entre colombages et ornements floraux. Un joyau du patrimoine strasbourgeois. 

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une convention et des moyensLangue L’ALLemANd, pAsseport pour L’empLoi

p as  si  kompliziert  et  très freundlich ! ». Voici l’un des messages de la cam-

pagne de communication en cours, destinée à promouvoir la pratique courante de l’alle-mand en Alsace. issue de la vo-lonté partagée des collectivi-tés territoriales et de l ’Éduca-tion Nationale, elle fait suite, pour la deuxième année, à la convention signée en 2007. Plusieurs objectifs ont été défi-nis à échéance 2007/2013, dont la confortation de l’excellence linguistique de l’Alsace dans l’espace transfrontalier du rhin supérieur, l’implication sur le terrain des élus et des différents acteurs de l’éducation, la pour-

suite des efforts pour la for-mation initiale et continue des maîtres, etc. cette campagne, si-gnée Grafiti Prospective, met en scène des jeunes qui assument leur choix de parler les langues régionales. Avec des spots lar-

gement diffusés sur les chaînes et radios régionales. Parallèlement, un portail d’informa-tions a été créé à

l’attention de tous ceux qui recherchent des sites d’appren-tissage ludiques, des adresses utiles et plein de bonnes raisons d’être « fans » d’allemand… et d’alsacien – dans notre région, l’allemand n’est pas une langue comme les autres, on l’apprend dès la maternelle, en s’appuyant, là où c’est possible, sur l’alsa-

cien. Langue maternelle parlée par 100 millions d’européens, avant l’anglais, l’allemand est un passeport pour la vie pro-fessionnelle. c’est aussi un héri-tage culturel à transmettre à ses

enfants « L’alsacien ? L’allemand ? C ’e s t   t e l l e m e n t   n a d i i r l i c h  im Elsass ! ».

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un héritage culturel à transmettre

sionnels  faisant  carrière  dans  les secteurs  présentés.  D’autant  plus que  nous  nous  sommes  rendus compte que beaucoup d’entre eux ignoraient tout de l’existence de la plupart des professions présentées et des formations possibles », expli-que marie-claire cadeville. cette physicienne émérite du cNrs in-tervient depuis plusieurs années dans les lycées pour promouvoir les métiers de la science auprès des jeunes. c’est ce patient travail de terrain qu’elle entend poursui-vre et essaimer, convaincue que c’est de la rencontre que naissent les vocations. 

Quand le témoignage fait naître des carrières

L e congrès de Femmes et sciences porte chaque an-née sur la diversité des étu-

des et des métiers scientifiques et techniques. Porté par l’asso-ciation « Femmes et sciences », avec la participation des femmes travaillant au cNrs, il s’adresse aux filles en priorité mais aussi aux garçons, aux parents d’élè-ves et aux enseignants. cette année, le congrès qui a lieu

alternativement à Paris et en province – et pour la deuxième fois à strasbourg – a réuni 230 personnes, dont 146 élèves de toute l’Alsace, venus découvrir la diversité des métiers d’ingénieurs et écouter bon nombre de témoi-gnages de femmes. « Nous avons une  fois  encore  pris  la  mesure  de la demande des jeunes en matière de  présentation  de  métiers  et  de témoignages  sur  le  vif  de  profes-

Le récent congrès national de « Femmes et Sciences » a fait ressortir la forte attente des lycéens – filles et garçons – en informations et témoignages sur les métiers et les carrières scientifiques et techniques.

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le Point Éco • DÉceMbre 2010 • N° 286

FormAtioN�8

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Les employeurs qui ont embauché des apprentis pour la rentrée 2010, se voient allouer par la région Alsace et sans aucune démarche supplé-mentaire, la prime annuelle « d’aide à l’accompagnement d’apprenti » de 1 700 € pour la formation d’un jeune au niveau cAP ou de 1 900 € pour un apprenti préparant un diplôme post niveau V.cette aide est, dans les faits, versée à la fin de l’année scolaire ; elle est toutefois proratisée en fonction de la présence de l’apprenti aux cours dis-pensés par le cFA.Les entreprises peuvent suivre la ges-tion de leur dossier de primes régio-nales en consultant le site spécialisé : http://ivea.region-alsace.eu et prendre

connaissance du règlement complet du versement des primes de la région, sur le site « contrat en ligne » du Point A. Le nouveau plan pour l’emploi des jeunes prévoit deux nouvelles aides cumula-bles pour permettre aux entreprises d’embaucher des apprentis.• L’aide de l’état pour « l’embauche d’apprenti supplémentaire », par rap-port au nombre d’apprenti(s) présent(s) dans l’entreprise de moins de 50 sa-lariés à la date du 24 avril 2009. Son montant s’élève à 1 800 € par apprenti supplémentaire. ce dispositif est en vi-gueur pour les contrats signés jusqu’au �1/12/2010.• Le deuxième volet, le « dispositif Zéro charges » pour les entreprises de plus de 10 salariés, tend à neutraliser le

poids des charges par une restitution forfaitaire.

Attention : ces aides de l’état doi-vent être sollicitées par l’entre-prise au moyen des formulaires disponibles sur le site internet*. Vérifiez les conditions d’éligibi-lité de l’entreprise à l’octroi de ces aides.des délais impératifs sont fixés pour l’envoi des demandes à pôle emploi qui liquidera ces primes !

Pour en savoir plus et télécharger les formulaires de demande d’aides :* www.pole-formation-cci.org  rubrique « apprentissage », onglet « nouvel-les primes » ou [email protected]

contrat d’apprentissage 2010 : les primes actuelles

c ette 4e édition de la Nuit de l’orientation et du Parcours Professionnel se

déroulera au Pôle formation cci. La spécificité de cette manifes-tation permettant une meilleure connaissance des métiers et des secteurs professionnels consiste à

privilégier un contact direct avec les professionnels d’entreprises. Nouveauté 2010 : un programme spécifique pour les « adultes » salariés et demandeurs d’emploi, de 15 h à 18 h. L’occasion de faire le point sur leur parcours profes-sionnel et de le booster : bilan de

nuit de l’orientation et du Parcours professionnel

pôLe Formation cci Le 29 JANVier 2011

compétences, Vae, création d’en-treprise… La 2e partie de la soirée, de 18 à 22 h, sera consacrée aux jeunes, collégiens, lycéens, étu-diants et à leurs familles. L’objectif est de permettre à chacun de choi-sir une voie qui lui corresponde et qui permette un réel épanouisse-ment. Ateliers pratiques, confé-rences, ateliers multimédias, café des métiers sont également au programme, animés par les par-tenaires chargés de l’information, de l’orientation et de l’insertion professionnelle, les organisations professionnelles, les représen-tants d’entreprises. Plus d’informations et programme détaillé sur le site : pole-formation-cci.org, espace Nuit de l’Orientation et du Parcours Professionnel.

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Première convention avec rivetoile

e2c67 écoLe de LA deuxième chANce

L e réseau des écoles de la deuxième chance permet aux jeunes de 16 à 25 ans

sortis du système scolaire sans qualification ni diplôme de s’insérer dans le mon-de du tra-vail. Depuis sa création à strasbourg en 2009, l’e2c 67 a accueilli près de 300 jeunes. Avec des résultats honorables : sur 62 % de sorties positives, 1/4 se transforment en emplois, 3/4 débouchent sur des formations qualifiantes ou en al-ternance. soutenue par la région Alsace, le conseil Général du Bas-rhin, la Ville et la communauté Urbaine de strasbourg, l’État et le Fonds social européen, l’e2c 67 a été labellisée en novem-bre 2010 par l’Afnor, bénéficiant ainsi de la taxe d’apprentissage. Une première convention a été formalisée avec le centre com-mercial rivetoile, l’un des 36 cen-tres commerciaux du groupe Unibail-rodamco, déjà impliqué

dans le réseau des écoles de la deuxième chance en France. Jean-Philippe Pelou-Daniel, di-recteur de rivetoile s’est engagé

à recenser et à proposer à l’e2c les offres de sta-ges et d’emploi des enseignes du centre com-

mercial. L’école e2c 67 propose des formations dans divers mé-tiers, notamment dans la res-tauration (cuisine et service),

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retrouver le chemin de la confiance en soi

Pour des informations actuelles et les dates consulter le site www.messe-karlsruhe.de

Etat : 11/2010Sous toute réserve de modification

Karlsruher Messe- und Kongress-GmbH Festplatz 9 | 76137 KarlsruheAllemagne

LEARNTEC1–3/2/2011Salon phare international et congrès pour la formationprofessionnelle, la formationà distance et la technologiede l’information

Horizont OUTDOOR etfahrrad.markt.zukunft.4–6/2/2011Faire ressentir la nature!Salon des loisirs actifs

art KARLSRUHE10–13/3/2011Salon internationalde l’art moderne classiqueet de l’art contemporain

NUFAM14–17/4/2011Salon des véhicules utilitaires

REHAB19–21/5/2011Foire internationale spécialisée dans la réhabilitation, les soins, la prévention et l’intégration

MECHATRONIC KARLSRUHE25–26/5/2011Mécatronique et systèmes micro-mécatroniques

EUNIQUE -arts & crafts Karlsruhe27–29/5/2011Salon des arts appliqués etdu design

WTT-Expo27–29/9/2011Salon professionnel de latechnique industrielledu chaud et du froid

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Université, école, formation par al-ternance, cursus à l’étranger, etc. Quelle voie choisir ? Quelle formation pour quel métier ? comment se réorienter après une année d’échec ? réponses à toutes ces questions au salon des études supérieu-res de Strasbourg. Une occasion unique d’échanger avec les professionnels et de se repérer parmi la multitude des formations

existantes. Une soixantaine d’établisse-ments représentant pas moins de 200 for-mations post-bac seront présents. et aussi des centaines de jobs et de stages, des conférences et des points « guides orien-tation ». de 10 h à 18 h. entrée gratuite.

www.studyrama.com

les espaces verts et le bâtiment. « L’originalité  de  l’enseignement dispensé  consiste  dans  le  perma-nent  aller-retour  entre  pédagogie et  formation,  un  cheminement sur  1 400 heures », explique le di-recteur de l’e2c, michel Durrive. saluant la pertinence du réseau des e2c, Philippe richert, le pré-sident du conseil régional a souligné l’importance du travail à mener pour soutenir « les décro-cheurs » qui ont connu des diffi-cultés dans leur itinéraire. L’e2c est l’une des fenêtres de solution, a-t-il précisé, elle permet aux jeu-nes de retrouver le chemin de la confiance en soi et de l’insertion professionnelle. rappelant que l’une des priorités de la région Alsace est aussi la formation – des jeunes et des moins jeunes –, il a insisté :  « Il  faut  qu’on  soit  plus efficace  en  matière  d’orientation et ne pas garder le fossé qui existe entre  ces  jeunes  et  le  monde  de  l’entreprise ».

Des stagiaires de l’E2C à la boutique Okaidi (Rivetoile)

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le Point Éco • DÉceMbre 2010 • N° 286

FormAtioN40

Page 43: Point Eco Décembre 2010

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Page 44: Point Eco Décembre 2010

Port autonome : terrain d’entente

e n pleine mutation, le quar-tier du Port autonome de strasbourg devra, ces pro-

chaines années, marier deux aspects du développement de la ville : l’activité économique de ce port majeur en France, ce qui nécessite de l’espace foncier, des infrastructures, des relais etc. et l’extension urbaine vers le rhin. ce thème des relations entre entreprises de la zone portuaire et riverains figurait à l’ordre du jour de la dernière assemblée gé-nérale du GUP*, Groupement des Usagers du Port, dont la cci assu-re le secrétariat. « Proximité :  oui ! Promiscuité :  non ! » La formule du président Hoerlé résume à elle seule l’enjeu du dévelop-pement urbain de cette zone. régulièrement, les riverains des quartiers limitrophes du port interpellent les entreprises im-plantées, leur reprochant des nuisances sonores et olfactives. Pourtant, de nets progrès ont été faits. Parfois, ils s’opposent à l’implantation ou à l’extension de certaines industries, comme on l’a vu récemment avec la société sicat, finalement partie outre-rhin.

D’autre par t, la Vi l le de strasbourg ne cache pas ses volontés de développer l’habi-tat dans cette zone, ce qui peut aussi freiner l’activité du port. Les entreprises sauront donc rester vigilantes sur tous les projets d’aménagement en préparation. Parallèlement, elles poursuivent leurs actions de bon voisinage avec les riverains du port. Avec le

GUP, la cci a élaboré un « cahier d’espérance des entreprises de la zone portuaire de strasbourg », en lien avec le Port autonome et la cUs. ce cahier recense les de-mandes, les attentes, les craintes et les propositions des entrepri-ses de cette zone.

un rendez-vousLa cci a organisé les « rendez-

vous du port », dont la première édition s’est tenue le 15 octobre. initiée avec le GUP, le centre

socioculturel du Neuhof, le medef et le Port autono-me de strasbourg, cette init iative originale doit per-

mettre de mieux se connaître, pour mieux cohabiter. centré sur le thème « emploi et formation », ce premier rendez-vous a été l’occasion de favoriser le rappro-chement entre les entreprises de

la zone portuaire et les deman-deurs d’emplois des quartiers limitrophes. Par ailleurs, plusieurs classes des collèges voisins ont visité les ateliers et découvert les métiers exercés dans ces entre-prises. certains jeunes ont eu un vrai déclic, d’autres ont bénéficié d’un premier contact avec la vie

professionnelle. Les jeunes des quartiers ont été invités à don-ner leur vision personnelle de l’entreprise. Une expression de cette jeune génération, souvent confrontée au chômage, qui ne laisse pas indifférent.

david trouchaud, secrétaire général adjoint de la Préfecture : « Des  actions  d’amélioration  urbaine sont  menées  et  portent  leurs  fruits. Mais  l’inadéquation  entre  les  de-mandes des entreprises et le manque de  qualification  des  jeunes  reste  un vrai  problème.  Les  ZUS  n’ont  pas  été épargnées  par  la  crise,  qui  a  frappé fort  (…)  Ambition  et  humilité  doi-vent être les deux maîtres mots de ces Rendez-vous »

catherine trautmann, prési-dente du port autonome de Strasbourg : « L’enjeu est double : garder la localisation 

de  ces  entreprises,  et  remettre  les  quar-tiers  en  situation  de  source  d’emplois  de proximité.  Autre  aspect :  développer  le port à l’échelle de l’Eurodistrict, et aboutir à un fonctionnement en co-décision avec le port de Kehl »

henri dreyfus, vice-président de la cUS : « On mesure bien ici le besoin de for-mation et d’accompagnement des jeunes. Il faut permettre aux jeunes une insertion professionnelle  au  plus  près  de  leur  lieu d’habitation. Cela vaut aussi pour les étu-diants plus hautement qualifiés »

Jean-louis hoerlé, président de la ccI : « Nous irons vers des conflits si on 

ne réfléchit pas aux zones tampons entre l’habitat et l’entreprise. Celle-ci doit parti-ciper à la réflexion de l’aménagement du quartier »

pascal mangin, conseiller régio-nal : « Le port doit être vu comme un mo-dèle de la ville durable »

patrick roger, président du centre socioculturel du Neuhof et représentant du medef : « L’objectif est que l’entreprise ne  soit  plus  vue  comme  un  lieu  d’exclu-sion, mais au contraire comme une terre d’aventure »

Verbatim

Concilier activité économique et projets d’habitat : au Port autonome, la CCI reste vigilante sur les projets urbanistiques à venir et mise sur de bonnes relations avec les riverains.

Proximité oui, promiscuité non

Rendez-vous du Port : une première rencontre pour favoriser le rapprochement

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Page 45: Point Eco Décembre 2010

L a l e t t r e d eStrasbourg Place Financière

Une fois n’est pas coutume, notons que la France bénéficie d’un régime fiscal très privilégié sur la transmission intrafamiliale d’entreprise. Il est d’ailleurs in-téressant de constater que dans un contexte d’accroissement de la pression fiscale sur les revenus et la fortune, de convergence de la fiscalité de l’épargne et des salaires, le législateur de droite comme de gauche préserve et améliore la fiscalité de la trans-mission du patrimoine en parti-culier professionnel.

En pratique, trois dispositifs cumulatifs peuvent être exploi-tés afin de réduire le coût fiscal d’une donation d’entreprise.

I - Réduction de la base taxableLe premier mécanisme vise à ré-duire la base taxable en démem-brant les titres de la société et en ne donnant que la nue-propriété, c’est-à-dire schématiquement le droit à la pleine propriété future au décès de l’usufruitier. Le donateur usufruitier conserve le droit aux dividendes et ses prérogatives de gouvernance peuvent être statu-tairement étendues au droit de vote aux assemblées générales tant ordinaires qu’extraordinaires. Il paraît conseillé de laisser au nu-propriétaire le droit de vote au titre de quelques décisions affectant substantiellement la société (fusion, changement de siège social…), le

cas échéant conjointement avec l’usufruitier, et en tout état de cause de lui préserver son droit à l’infor-mation et l’accès aux assemblées.

Fiscalement, la valeur de la nue-propriété, sur laquelle sont dus les droits de donation, est évaluée en fonction de l’âge de l’usufrui-tier, 50 % si ce dernier a entre 51 et 60 ans, 60 % s’il a entre 61 et 70 ans, etc. Lors du décès de l’usufruitier, la pleine propriété est reconstituée entre les mains du nu-propriétaire en totale franchise de droits.

Une voie supplémentaire de ré-duction de la base taxable pour les seules sociétés exerçant une activité « opérationnelle » (indus-trielles, commerciales, artisanales, agricoles ou libérales) est de signer un pacte Dutreil permettant de n’acquitter des droits de donation que sur 25 % de la valeur des titres, sous réserve, entre autres conditions, de s’engager à les conserver entre quatre et six ans selon les cas.

Notons que le démembrement et le pacte Dutreil peuvent être cumulés sous réserve de limiter statutaire-ment les droits de l’usufruitier aux décisions concernant l’affectation des bénéfices.

Cerise sur le gâteau, après appli-cation des abattements liés à la réserve d’usufruit et à la décote

Dutreil, l’actif donné ne devient taxable que pour sa part dépassant 156 974 € entre parent et enfant (en 2010). À noter que le bénéfice de cet abattement peut être renou-velé tous les six ans.

II - Réduction des droits de donationDes réductions de droits sont applicables et variables en fonc-tion de l’âge du donateur et de la nature du droit transmis (NP : nue-propriété, US : usufruit, PP : pleine propriété) :

Réduction des droits/ âge du donateur

NP PP/USjusqu’à 69 ans -35 % -50 %

de 70 à 79 ans -10 % -30 %

Le bénéfice du régime Dutreil est cumulable avec la réduction de droit (50 % ou 30 % selon l’âge) en cas de donation en pleine propriété. En revanche une dona-tion en nue-propriété sous pacte Dutreil ne bénéficie d’aucune réduction de droit.

En fonction des objectifs spé-cifiques du chef d’entreprise, conservation du droit aux di-videndes et/ou préservation de ses pouvoirs de gouvernance, il est donc possible d’orchestrer une transmission « sur-mesu-re » s’adaptant parfaitement à chaque situation particulière.

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Nos staMMtischs

Le 11 octobre,plus de 50 membres de l’association étaient réunis auConseil Général du Bas-Rhin pour une intervention du Président Guy-Dominique Kennel sur la Réforme territoriale.

Lundi 15 novembreIsabelle Dubé-Côté, Déléguée grand Est Nyse-Euronext (au Cercle Européen de Strasbourg)« La relance du Marché Alternext »

Jeudi 9 décembreIntervention de Philippe Richert, Président du Conseil Régional d’Alsace dans les locaux de la Maison de la Région, Place Adrien Zeller

En Janvier 2011 (date à préciser)Déplacement à l’Assemblée nationale à Paris, à l’initiative de Monsieur le Député François Loos, ancien Ministre.

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Donation d’entreprise, une fenêtre d’opportunitéSophie Breuil, Banque Neuflize OBC Paris, Directrice de l’Ingénierie Patrimoniale

Page 46: Point Eco Décembre 2010

L a l e t t r e d eStrasbourg Place Financière

N°37

III - Calendrier dérogatoire de paiement des droits

En cas de transmission subs-tantielle de société « opération-nelle » et non cotée (5 % au moins reçu par bénéficiaire), les droits de donation peuvent bénéficier d’un différé de paie-ment pendant cinq ans et d’un amortissement sur les 10 années suivantes moyennant paiement d’un intérêt au Trésor Public dont le taux est fixé pour 2010 à un niveau historiquement bas de 0,6 %. Il est probable que ce taux reste également faible en 2011.

À noter qu’en cas de transmis-sion de 10 % de la valeur de l’entreprise par bénéficiaire ou globalement plus du tiers du capital social, le taux d’inté-rêt est réduit des deux tiers à 0,2 %. Le taux reste applicable pendant toute la durée du crédit (15 ans).

Au final, l’ensemble de ces mesures est également appli-cable en matière successorale, à l’exception toutefois de la décote liée à l’usufruit ou de la réduction de droits pour âge du donateur. ceci plai-de une fois encore en faveur de la transmission anticipée, contrôlée et éventuellement progressive pilotée par le chef d’entreprise.

IV - Illustration : transmis-sion de l’entreprise dans une famille de trois enfants dont l’un seulement est repreneur

Monsieur Dumas détient une entreprise de cosmétiques Xylo SA qu’il envisage de transmet-tre, à l’occasion de son départ en retraite, à son fils aîné Paul. Il souhaite organiser pour ses trois enfants un transfert harmonieux et équilibré de son patrimoine composé à 95 % de sa société. Il pourrait lui être conseillé les opérations suivantes :

1 - signature d’un engage-ment de conservation de titres (« Pacte Dutreil ») sur la so-ciété Xylo SA. Il conviendrait que Paul crée préalablement sa propre holding à laquelle serait cédée une action de Xylo SA. Paul détiendrait également en direct une action de la société d’exploitation. Le pacte serait signé par Monsieur Dumas, son fils Paul et la société holding nouvellement créée de Paul.

2 - donation-partage en plei-ne propriété au bénéfice des trois enfants, portant sur 50 % (à titre illustratif) des titres de Xylo SA

- Attribution de la totalité des 50 % de titres donnés à Paul, enfant repreneur, à charge de verser une soulte aux deux autres enfants non-repreneurs égale à la valeur de leur quote-part (1/3 des titres donnés pour chacun d’eux).

- Attribution aux deux enfants non-repreneurs d’une soulte égale à la valeur de leur part.

3 - augmentation de capital de la société holding de Paul :

- Apport de la totalité des titres qui lui aura été donnée, soit 50 % de Xylo SA dans notre exemple

- Apport de la dette représentant la soulte due aux deux enfants non-repreneurs (contre-valeur de 66,66 % des titres donnés).

La holding de Paul doit avoir pour unique objet la gestion de son propre patrimoine constitué exclusivement de participations dans une ou plusieurs sociétés du même groupe que la société exploitante (Xylo SA) dont les titres ont été transmis et ayant une activité soit similaire, soit connexe et complémentaire. Cette société holding doit être détenue en totalité par Paul. Monsieur Dumas peut toute-fois détenir une participation minoritaire dans le capital de la société holding. La société holding doit être dirigée di-rectement par Paul. La société holding ainsi que Paul prennent respectivement l’engagement de conserver les titres apportés et les titres reçus en contrepar-tie de l’apport jusqu’au terme de l’engagement individuel de conservation (ici six ans).

4 - remboursement par la hol-ding newco de Paul aux deux enfants non-repreneurs de la soulte dont ils sont créanciers.

Remboursement différé ou étalé dans le temps, au moyen des re-montées des dividendes de Xylo SA. Possibilité pour la holding de contracter un emprunt pour acquitter la soulte, si ses capa-cités financières et le business plan le permettent.

5 - Éventuellement, acqui-sition par la société holding constituée par Paul de tout ou partie des titres de xylo sA détenus par monsieur du-mas, sous réserve de la capacité de remboursement, à combi-ner avec la dette à l’égard des deux enfants non-repreneurs. Le remboursement des échéan-ces d’emprunt sera assuré par les remontées de dividendes de Xylo SA selon un régime fiscal favorable.

Monsieur Dumas pourrait, le cas échéant, prétendre au régi-me d’imposition limité à 12,1 % versus 30,1 % (12,3 % versus 31,3 % à compter de 2011 selon le projet de loi de finances), sous réserve du respect de certaines conditions, dès lors qu’il est en mesure d’exercer ses droits à retraite au plus tard dans les deux ans de la cession.

Contact : Centre de gestion patrimoniale Strasbourg 03 90 22 21 50

Les textes publiés dans cette lettre n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs

donation aux trois enfants Sans pacte dutreil avec pacte dutreil Imposition en cas de décès sans pacte

et sans donation préalableen pleine propriété en nue propriété

en pleine propriété (y compris avec

soulte)en nue propriété

montant nets global des droits 422 831 € 179 061 € 43 989 € 0,00 € 845 661 €taux d’imposition 11,28 % 4,77 % 1,17 % 0,00 % 22,55 %

Hypothèses retenues : Simulation hors émoluments de notaire, absence de donation dans les six dernières années, donation réalisée par Monsieur séparé de biens avant son 61e anniversaire, portant sur 50 % des titres de Xylo SA (valeur globale de 7 500 000 €)

Page 47: Point Eco Décembre 2010

l’extinction progressive des ampoules à incandescence

A u fur et à mesure de l’écoulement des stocks des vendeurs – qui ne

peuvent plus se fournir en gros pour ce qui est des ampoules à incandescences de 1 000 W et 75 watts, les consommateurs se-ront peu à peu amenés à acquérir des ampoules basse consom-mation. Lampes fluocompactes, halogènes à basse consomma-tion ou diodes électrolumines-centes, ces nouvelles ampou-les consomment quatre à cinq fois moins d’énergie que leurs aînées et durent six à dix fois plus longtemps, moyennant un prix d’achat légèrement supérieur.

économie d’énergieLes factures d’électricité des

ménages européens devraient ainsi baisser de 25 à 50 € par an. Quinze millions de tonnes

d’émissions de co2 seront évitées sur la même pério-de. Pour les fabri-cants, il s’agit de trouver des solu-tions de remplace-ment. Pour osram à molsheim, cela passe par une nécessaire recon-version des lignes d e f a b r i c at i o n puisque certains marchés hors ce sont toujours de-

mandeurs d’incandescence… Leurs lignes devraient pouvoir passer à l’halogène avec flexi-bilité. Le choix de l’entreprise : l’halogène Éco d’allumage im-médiat, qui permet d’économiser 30 % d’énergie avec une durée moyenne de cinq ans. Leur reste à obtenir la classe B puisque la chasse au gaspillage ne sera pas terminée : les lampes à halogène les plus consommatrices (dites de classe c) seront mises au rebut en 2016. Une affaire à suivre. en attendant, la lutte contre le chan-gement climatique et la vie chère commence chez soi !

Après les ampoules de 1 000 W et plus, disparues il y a un an, ce sont les lampes à incandescence de 75 watts et plus qui sont interdites depuis le 1er septembre 2010 sur le marché européen. Prochaines étapes : septembre 2011 pour les 60 W et plus et septembre 2012 pour les 25 W.

En savoir plus : http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+IM-PRESS+20090904STO60248+0+DOC+XML+V0//FR

Un autre regard sur l’entreprise.www.ca-alsace-vosges.fr

On hérite de la biscuiterie artisanalede papa et un jour on parle d’international.

Gwenaëlle et Maël Letroadec vendaient avec papa leurs galettes au beurre sur tous les bons marchés de Bretagne. Succès et notoriété auprès des gourmets sont vite au ren-dez-vous. Gwenaëlle et Maël, qui ont hérité de la petite en-treprise familiale, ne tardent pas à industrialiser le processus et à développer de nouveaux sites de production en France, puis un peu partout en Europe. Aujourd’hui, les équipes de Crédit Agricole Entreprises de leur région les accompa-gnent dans leur implantation sur le marché asiatique.

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Page 48: Point Eco Décembre 2010

et la marqueterie spindler repré-sentant les fiançailles de l’Ami Fritz. Un choix en phase avec l’esprit winstub du restaurant et l’histoire de l’Ami Fritz – issue du roman des écrivains Émile erckmann et Alexandre chatrian, épopée populaire de l’Ancienne Alsace au sein de laquelle évolue Fritz Kobus, bourgeois cossu qui passe le plus clair de son temps à festoyer avec ses amis… Dans l’ensemble du restaurant, une centaine de couverts peuvent être servis – plus en été, sur la terrasse ombragée.

un métier de partage de savoirsce n’est qu’à l’âge de 25 ans

que Patrick Fritz a vraiment connu l’amour du métier.  « Un métier  difficile,  mais  beau,  qui ouvre beaucoup de portes à condi-tion  de  l’aimer », souligne-t-il. La vocation lui est venue au fur et à mesure qu’il exerçait en cuisine. malgré un BtH et un Bts préparés au Lycée hôtelier et un passage au Duc d’enghien, chez Alain Passard, il se dit autodidacte. il a repris l’entreprise familiale en 1990. « La beau-té  du  métier  est qu’on  apprend tous  les  jours, c’est  un  métier de  partage  de savoirs », obser-ve le chef qui aujourd’hui donne des cours. Alors que les membres de son équipe participent régu-lièrement à des stages au cefppa, et échangent avec lui ensuite. Le plus important pour lui : « être en phase avec ce que le client recher-che ». en l’occurrence, il répond aux attentes d’une clientèle tou-ristique française mais aussi inter-nationale – Allemands, suisses, Belges, Luxembourgeois –, voire mondiale – Nouvelle Zélande, russie, etc. à l’Ami Fritz, « tout est fait maison et à partir de produits frais.  Pas  de  réchauffe ». sur sa carte, les plats changent régu-lièrement, avec chaque jour des suggestions et des menus de sai-son. Une cuisine terroir créative,

à déguster en formule le midi – entrée et plat ou plat et dessert à 20 €, menu terroir à 26 €, sentier saveur à 39 € et menu plaisir à 65 €. il privilégie les profession-nels et fournisseurs locaux. très appréciés, son pâté en croûte au foie gras, ses quenelles de brochet farcies aux écrevisses pattes rouge, ses joues de porc braisées à la bière. Un dessert toujours à la carte est le premier qu’il a créé : le soufflé glacé à la vieille prune. côté vins, une carte également très riche, avec en bonne place les vins d’Alsace et le fameux rouge d’ottrott produit par sa famille. Partie hôtellerie, l’établissement de 38 chambres passera à 42 au printemps pro-chain, avec deux suites, deux chambres et un espace détente. De l’ancienne winstub familiale, l’Ami Fritz est devenu un haut lieu de la gastronomie.

Aubergiste de l’annéeQuelque temps avant de se

produire aux Jeudis du cefppa, Patrick Fritz a été élu Aubergiste de l’année par le guide Pudlowski. Une récompense supplémentaire

après le Bib gour-mand au michelin – décerné pour le bon rapport qualité -prix de ses plats. Le chef adhère également

au club Prosper montagné et aux maîtres cuisiniers, la bannière la plus étoilée du monde. Une garantie de cuisine authentique et de qualité, contemporaine et créative.

8 rue des Châteaux à Ottrott 03 88 95 80 81Fermé le mercrediwww.amifritz.com

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s ur les hauteurs du village d’ottrott, l’hôtel-restau-rant*** de l’Ami Fritz, belle

demeure en pierre de taille du 18e qui se dresse derrière deux plata-nes majestueux. Dans un intérieur cossu, la restauration comprend trois salles, chacune avec un ca-

chet particulier. Particulièrement remarquables, l’âtre pour cuisson à la broche et le caveau en pierre de taille. et partout, des bois anciens. Patrick Fritz vous fera observer le plafond à caisson du XVie siècle, les lambris et boiseries du XViie, le parquet Versailles…

une cuisine terroir revisitée

portrait pAtricK fritz L’Ami Fritz à Ottrott

Jeudis de la Gastronomie du cefppAPour en savoir plus sur les Jeudis de la Gastronomie :

Invité des Jeudis de la Gastronomie du CEFPPA en novembre dernier, le chef et dirigeant de l’hôtel-restaurant L’ami Fritz. Une maison familiale où l’atmosphère est raffinée, et la cuisine élaborée.

Être en phase avec ce que le client recherche

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Page 49: Point Eco Décembre 2010

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l’économie badoise repart de plus belleL’optimisme est de mise chez les entrepreneurs de la TechnologieRegion Karlsruhe : tous les indicateurs sont au beau fixe.

s elon la iHK de Karlsruhe, 42 % des entreprises an-noncent une nette amé-

lioration de leur activité (31 % au printemps) et seulement 11 % affirment avoir encore des difficultés. La reprise est d ’autant plus marquée qu’elle est visible dans tous les sec -teurs économi-ques, du BtP au commerce de gros/de détail en passant par l’industrie et le tertiaire. côté emploi, l ’optimisme prévaut aussi et un quart des entreprises se remettent à embaucher pour

la première fois depuis deux ans. enfin, investir est redevenu une option, remplacer ou mo-derniser les machines permet d’aiguiser encore davantage la compétitivité. Le président

Bechtold tempè-re l’enthousiasme et rappelle que l ’instabil ité du secteur financier et la faible crois-sance mondiale

restent de réels sujets d’inquié-tude pouvant hypothéquer la reprise en Allemagne où l’export est un facteur décisif. il redoute « le manque de personnel qua-lifié », un danger que les entre-

prises veulent pallier en renforçant la formation du personnel. sur le moyen terme, l’analyse des sec-teurs met en évidence une certaine hétérogé-néité. Le BtP a profité de la saison chaude mais craint l’hiver qui arrive, le commerce se partage à parts égales entre op-timistes et pessimistes, quant au tertiaire, il af-fiche une reprise bien assise tout en conjec-turant un ralentisse-ment dans un avenir proche.

enthousiasme tempéré du Président bechtold

Magazine De la chaMbre De coMMerce et D’inDustrie De strasbourg et Du bas-rhin

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Page 50: Point Eco Décembre 2010

la charte e-tic alsaceUne charte déontologique constituant un socle de confiance pour les PME françaises cherchant un prestataire TIC.

e-tic LANcemeNt eN 2011

Q ui n’a pas entendu parler de sociétés insuffisam-ment informées par leur

sous-traitant tic des modalités de cession des droits intellectuels ou de l’ampleur des coûts récurrents, pieds et mains liés avec une solution et un fournis-seur qui ne répondent pas du tout à leur be-soin, ou encore complètement démunies en cas de faillite du prestataire ? ces quelques expé-

en France sous le nom de « charte etic », ce dispositif comporte des principes de bon sens rassemblés autour de six clauses fondamen-tales. si elle ne garantit pas en soi des prestations techniques irréprochables (la charte etic ne se substituant pas aux processus de certification « qualité »), elle incite le fournisseur à aborder avec son client professionnel, dès l’établissement de l’offre, des points clés qui pourraient, ultérieurement, être sources de litiges s’ils ne sont pas clarifiés. Désormais, comme le Label etic Belgique, le Label etic France contribue à renforcer la confiance des chefs d’entreprises envers les prestataires tic.

Le 19 octobre dernier, le groupe de distribution en ligne ebay a remis les pre-miers trophées de l’entreprenariat pour la région Alsace en présence de repré-sentants de la ville de Strasbourg, de la ccI. catherine Salomon, présidente de la commission commerce de la ccI, Stefan Krawczyk, directeur europe des affaires institutionnelles d’ebay et éric elkouby, adjoint au maire de Strasbourg, ont ré-compensé les gagnants pour l’Alsace.

1er prix : la boutique enveloppebullehttp://stores.ebay.fr/enveloppebulleUn prix attribué à Lionel Ponsard, co-créateur en 2005 de la boutique en ligne, enveloppebulle, spécialisée dans les em-ballages professionnels. Située à Saint Amarin (68), l’entreprise emploie cinq sa-lariés à temps plein et a également créé un site de vente en ligne complémentaire.

2e prix : la boutique Gali Arthttp://stores.ebay.fr/GALI-ArTbayPrix attribué à Frédéric et mélanie dailloux-meyer, créateurs et animateurs de la boutique en ligne Gali Art, spécia-lisée dans la décoration murale. Installé à marckolsheim (67), ce couple – elle graphiste, lui imprimeur – a eu l’idée en 2007 de proposer une collection de pro-duits décoratifs originaux et accessibles.

3e prix :la boutique galerie ajcthttp://stores.ebay.fr/galerie-ajctPrix attribué à Ange Jean-christophe Tschiember de la boutique en ligne gale-rie ajct. créée en 2006 à Issenheim (68), l’entreprise est spécialisée dans la vente d’art abstrait et cinétique des années 50, 60, 70. m. Tschiember a lancé son projet suite à son licenciement après 20 ans dans l’industrie.

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Patrick rein et Sébastien rentz fê-tent les dix ans d’existence d’Activis, un spécialiste du référencement web et de la création de sites. Née à mulhouse, Activis compte aujourd’hui 48 salariés, six implantations en France, en Suisse, en Pologne, en Allemagne et en Irlande et quelque 700 clients. La société a su se différencier de ses concurrents en déve-loppant son environnement local. c’est en effet à partir d’Activis qu’est née l’idée de rhénatic, le pôle de compétence Alsace dans les technologies de l’information, ou encore cogifactory, le centre de recherche sur le comportement des internautes. ces structures ont engendré la création d’une licence pro de référenceur web, unique en France. Activis n’est pas au bout de ses projets. Sa démarche innovante a été saluée par Oséo excellence qui la classe parmi les 2 000 plus prometteuses entre-prises françaises.www.activis.net

www.charte-etic.fr www.rhenatic.eu

riences malheureuses alimen-tent un climat de méfiance ou de doute à l’égard du secteur des

tic. à tel point que des Pme hésitent parfois à faire appel à un presta-taire. suite à ce constat, un label tic a été créé en 2004 en Belgique, et adapté pour la France. en 2008 dans le Nord-Pas-de-calais, depuis

janvier 2010 en Bourgogne et à présent en Alsace. Dans notre ré-gion, la charte sera mise en place à partir de janvier 2011 en liaison avec rhénatic, pôle de compé-tence tic du grand-est. Déployé

le Point Éco • DÉceMbre 2010 • N° 286

tic48

Page 51: Point Eco Décembre 2010

Pour mes formalités d’entreprises

j’ai le réflexe CCI Info ServICeS

Page 52: Point Eco Décembre 2010

entreprise de domiciliation et nouvelle réglementation

L es entreprises de domici-liation sont des prestatai-res qui proposent comme

service aux entreprises de mettre à leur disposition un siège so-cial, une adresse commerciale ou administrative. cette activité est régie par les articles L123-11-2 et r 123-166-1 et suivants du code commerce. cette mise à disposition doit permettre à l’entreprise cliente de disposer d’un local dans lequel des réu-nions pourront être organisées et les documents administratifs conservés. mais pour pouvoir exercer et proposer ses services, l’entreprise de domiciliation doit néanmoins remplir un certain nombre de conditions. il s’agit dans un premier temps pour le dirigeant de justifier des condi-tions d’honorabilité (absence de condamnation pénale avec peine d’emprisonnement ferme d’au moins trois mois et d’interdiction de gérer…) et de la propriété des locaux qu’il souhaite mettre à la disposition de ses clients. Afin de garantir aux entreprises do-miciliées et aux administrations qu’il ne s’agit pas d’une adresse fictive, un contrat stipulant un

certain nombre de mentions obligatoires est exigé. Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent, des obli-gations supplémentaires ont été mises à la charge des entreprises de domiciliation comme l’obten-tion d’un agrément préfectoral. Ainsi l’ordonnance du 30 janvier 2009 complétée par le décret du 30 décembre 2009 impose à tou-tes les entreprises domiciliataires déjà créées et celles en phase de création de requérir auprès de la Préfecture du lieu du siège de l’entreprise un agrément.

Agrément préfectoralLe décret fixe la liste des docu-

ments devant être fournis à l’ap-pui de la demande d’agrément tel qu’un justificatif attestant du respect par l’entreprise do-miciliataire des conditions ma-térielles d’installation précitées. Nonobstant de la déclaration sur l’honneur du respect des condi-tions d’honorabilité et de tous documents permettant une iden-tification sérieuse de l’entreprise et de ses dirigeants. Le préfet dispose alors de deux mois pour instruire la demande, le défaut de

réponse valant rejet. L’agrément sera accordé pour une durée de six ans mais pourra être retiré en cas de manquement aux obliga-tions ci-dessus. ces dispositions sont entrées en vigueur depuis le 1er avril 2010 pour les entreprises nouvellement constituées. Les entreprises déjà immatriculées avant le 1er avril 2010 ont quant à elles jusqu’au 31 décembre 2010 pour se mettre en conformité avec la réglementation.

L’absence d’agrément ou de régularisation sera suscepti-ble d’être sanctionnée par une amende prévue pour les contra-ventions de 5e classe. Pour plus d’information sur les obligations respectives des entreprises de domiciliation et des entrepri-ses domiciliées, consultez notre note d’information « domicilia-tion des entreprises » sur le site alsaeco.com.

et retrouvez la liste des entre-prises agréées sur : http://www.strasbourg.cci.fr/web/services/eq_immobilier/centres_affaires.html Référence : décret n°2009-1695 du 30 décem-bre 2009, JO du 31 décembre 2009

• L’aménagement de la contri-bution économique territoriale suite à la réforme de la taxe professionnelle notamment sur les modalités d’appréciation des recettes issues de la location nue, les modalités de détermination du chiffre d’affaires de groupe, les abattements et les exonérations• Pérennisation du rembourse-ment immédiat du crédit d’impôt recherche

• modification des critères d’éligi-bilité aux réductions d’impôt sur le revenu et d’impôt sur la for-tune pour souscription au capital des Pme avec une appréciation plus sévère des Pme concernées (entreprise rencontrant des diffi-cultés de financement)• suppression de l’exonération des plus values sur cession de valeurs mobilières et de droits sociaux : les plus values sur cession de valeurs

mobilières et de droits sociaux sont exonérées jusqu’à 25 830 € (pour 2010). Pour les cessions réalisées à compter du 1er janvier 2011, les plus values seraient im-posées quel que soit le montant.Dans le prochain numéro sera abordé la loi de fi-nances pour 2011 dans sa version définitive ainsi que la loi de finance rectificative pour 2010.

Avant l’adoption définitive, les mesures phares de la loi de finances 2011

À Suivre proJet de Loi de fiNANces pour 2011

Indice trimestriel du coût de la construction Insee 2e trimestre 2010

Ï 1 517+ 1,27 % sur un an

Indice trimestriel des loyers commerciaux 2e trimestre 2010

Ó 101,8�- 0,22 % sur un an

Indice de référence des loyers du �e trimestre 2010

Ï 118,70+ 1,10 % sur un an

Taux d’intérêt légal 2010

0,65 %

Indice des prix à la consommation, (indice national – ensemble des ménages) octobre 2010

121,�9

SmIc à compter du 1er janvier 2010Taux horaire brut

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le registre spécial des agents commerciaux

L e décret n° 2010-1310 du 2 novembre 2010, relatif au registre spécial des agents

commerciaux, a modifié le code de commerce, conformément aux objectifs de la directive euro-péenne n° 2006/123/ce du 12 dé-cembre 2006 relative aux services dans le marché intérieur. cela vient apporter deux changements concernant les agents commer-ciaux. tout d’abord, les agents commerciaux établis à l’étranger qui, en France, effectuent uni-quement des prestations tempo-raires et occasionnelles, ne sont pas tenus de s’inscrire sur le regis-tre spécial des agents commer-ciaux, comme le dispose l’article r. 134-6 du code de commerce. cela permettra ainsi aux agents commerciaux établis à l’étranger de voir leurs démarches adminis-tratives afin de pouvoir exercer

leur profession en France faci-litées, ce qui pourrait débou-cher sur une attractivité accrue de la France. mais ledit décret s’est aussi intéressé aux agents commerciaux établis en France, en simplifiant le régime de leur immatriculation par le biais de la suppression de son carac-tère temporaire. en effet, jus-qu’alors, l’immatriculation au registre spécial des agents com-merciaux n’était valable que pour cinq ans.

Le statut des salariés dé-tachés, anciennement prévu par le règlement européen n°1408/71, a été modifié par le règlement n° 883/2004 du 29 avril 2004, mais le dé-cret d’application était en-core attendu. celui-ci a vu le jour le 16 septembre 2009 (n° 987/2009) et est entré en vigueur le 1er mai 2010. Ledit

décret modifie de façon nota-ble le statut des salariés déta-chés. en effet, alors qu’avant les salariés détachés restaient, en principe, attachés au sys-tème d’assurance sociale de leur « pays d’origine » que si la durée de leur détachement n’excédait pas 12 mois (sauf exception), cette durée est désormais de 24 mois.

La durée maximale du détachement d’un salarié : nouveauté

La directive est consultable sur :http://eur-lex.europa.eu

Le décret et les textes modifiés sont consultables sur :http://www.legifrance.gouv.fr

Service juridique03 88 75 25 24

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51JUrisiNFo FrANco-ALLemAND

Page 54: Point Eco Décembre 2010

Q uentin Fechter, sébastien specht, charles-Henry Aulagner et Grégoire

Le chanu de Beaupuy, quatre étudiants qui après leur cursus ont osé… sortir des clichés pour créer un pro-duit agroali-mentaire avec un position-nement tren-dy (tendance) et lifestyle (style de vie branché). ils se sont connus dans une école de commerce à Nice. Après avoir créé une association et un guide gratuit des lieux les plus origi-naux sur la région côte d’Azur,

ils ont eu envie d’aller au-delà… et décidé de créer une société ensemble. Leur idée de trou-ver un produit sympa, original qui soit un apéritif sans alcool date de 2008. Leur réflexion a

d’abord porté sur le packa-ging, créant B o r d e r L i n e , autour d’un blason barré

qui marque la fin des conven-tions, leur volonté de transgres-ser les codes avec élégance et finesse. Puis, ils ont procédé aux mélanges de fruits dans leur cuisine. Plusieurs essais se

cocktails originaux sans alcoolIls sont quatre associés, à naviguer entre l’Alsace et Paris. Leur but : commercialiser et développer une gamme de jus de fruits 100 % naturels et sans alcool.

sont succédés avant de pou-voir les faire fabriquer par un industriel. créée en juin 2010, leur société a livré les premiers produits début septembre. Le premier jus de fruits se nomme Dandy des bas-fonds, avec poire williams, rhubarbe et cannelle poivrée (bien perceptible) et le deuxième Nymphette déli-cieuse avec goyave rose, fraise et violette. Visant une clientèle à la fois strasbourgeoise et pa-risienne, ils ont trouvé un logis-ticien qui stocke et entrepose les bouteilles au nord de Paris. à terme, ils prévoient de créer six à huit références dont deux

www.border-line.fr

« Notre business plan était qua-siment  abouti,  mais  nous  avons bénéficié  de  nombreux  conseils  et de  beaucoup  de  portes  ouvertes qui  nous  ont  permis  notamment  de contacter  des  prospects. »  Adeptes de réseaux, ils ont adhéré au club des créateurs de la ccI.

ce que leur A Apporté lA ccinymphette délicieuse et dandy des bas-fonds

Saverne quentin fechter, sébAstien specht (sur lA photo), chArles-henry AulAGner et GréGoire le chAnu de beAupuy créateurs de border-line

en série limitée pour renouveler continuellement la gamme. Le but est d’atteindre le million de bouteilles. La cible : les snackings haut de gamme et quelques res-taurants et cafés strasbourgeois comme Bistrot et chocolat et La tinta, des marchands d’épices et de petits indépendants, indis-pensables pour créer la marque – à strasbourg, saveurs d’Épices, rue du Fossé des tanneurs. Les jus de fruits sont aussi en vente sur internet*.

humour et originalitéDans l’équipe, chacun a sa

spécificité, Grégoire la com-mercialisation, charles-Henry (le Lyonnais de l’équipe) les finances, Quentin le marketing et sébastien la communication, l’événementiel, la production et la logistique. c’est le président de la société. chacun participe à la création d’épisodes vidéo qui expliquent ce qu’ils font et de quelle façon. et comment il est possible d’allier humour, élé-gance, anticonformisme et ori-ginalité des recettes, en restant naturel et savoureux. à présent, l’objectif des quatre associés de BorderLine est de conquérir les chaînes de restauration rapide haut de gamme, les hôtels pour leurs bars et minibars, avant de viser les grands volumes et les supermarchés. entretemps, priorité à la promotion et au démarchage. * www.cote-aperitif.com

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crÉAteUrs52

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Économistes de la constructionOuvert en février 2010, le cabinet Echoes est né de l’association de deux économistes de la construction, Sébastien Sittler et Damien Barthe.

N otre  choix  de  créer  une société  relève  du  chal-lenge et d’une envie com-

mune de participer à une nouvelle aventure », soulignent sébastien sittler et Damien Barthe.

L’évolution des contraintes techniques et la multiplicité des solutions constructives les ont

confortés dans leur choix de leur activité : l’économie de la construction. « Le  métier  chan-ge,  devient  de  plus  en  plus  com-plexe, observe Damien Barthe. Associant  compétences  techni-ques  et  économiques,  nous  for-mons  le  lien  entre  les  différents acteurs  de  la  construction  grâce 

à  un  carnet  de  route  qui  assure la  bonne  continuité  du  projet. Depuis  son  étude  jusqu’à  sa  réa-lisation. Avec des architectes et des bureaux d’études, nous  participons à  la  conception de  tous  types  de projets  de  construction.  Tertiaire, logements,  hôpitaux,  maison  de retraite,  ensembles  locatifs  com-merciaux », explique Damien Barthe.

diagnostic et estimationsLeurs missions vont de l’as-

sistance à la maîtrise d’ouvrage – élaboration des enveloppes financières affectées aux tra-vaux, études de faisabilité et as-sistance technico-économique depuis l’origine jusqu’à la fin des travaux – à la co-conception. ce sont des diagnostics généraux et particuliers, des estimations des travaux, l’élaboration des pièces techniques et adminis-tratives, l’analyse des offres et l’aide au choix de l’entreprise la plus techniquement et écono-miquement performante jus-qu’au suivi financier des travaux. illustration de leurs prestations : la restructuration du restaurant du conseil de l’europe, la réa-lisation d’une résidence pour seniors à Brumath ou encore le projet Nexity George V à metz avec commerces et bureaux.

expérience communesébastien sittler a travaillé

comme économiste de la construction pendant huit ans et Damien Barthe pendant six ans. Habitués à travailler ensemble au sein de la société ote et forts de leur expérience dans de nom-breux secteurs, que ce soit le ter-

« Nous avons rencontré des gens compétents,  disponibles  et  réactifs. Cela  n’a  jamais  été  un  calvaire  d’en-treprendre les démarches. »

ce que leur A Apporté lA cci

June MarchalEspace EntreprendreTél. 03 88 75 24 25

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un cabinet compétent et imaginatif

tiaire, le logement, l’hospitalier ou l’industrie, ils se sont lancé le défi de créer leur propre struc-

ture. en gestation pendant un an, le projet a été mis sur pied en l’espace de quatre mois. Après un long travail de

communication « pour  montrer qu’on  existe  et  faire  partie  du  ter-reau des économistes capables de répondre  à  des  projets  d’envergu-re ». à présent, ils comptent aussi travailler avec des particuliers qui veulent construire ou transfor-mer leur maison ou appartement. Leur réponse sera technique – étude, diagnostic, estimation, proposition de solution et de mise en relation avec les entre-prises, jusqu’au suivi des travaux. Leur objectif est de pérenniser la société et, à plus long terme, d’en faire un cabinet de quatre à cinq personnes.

Forts de leur indépendance, ils garantissent aux différents acteurs un dialogue et une col-laboration basée sur la confian-ce et le respect des délais et des contraintes économiques. imaginatifs, évolutifs et portés vers l’avenir.

StraSbourg sébAstien sittler et dAmien bArthecréateurs d’echoes

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www.echoes-economie.com

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Page 56: Point Eco Décembre 2010

o n  peut  dire  que  je  suis encore  en  période  d’ap-prentissage », reconnaît

volontiers maxime Wucher, qui a pris ses fonctions de direction de l’établissement en janvier. « Je veux prendre mon temps pour bien connaître la clientèle, mes équipes – 38 personnes – et leurs individua-lités. C’est une question de confian-ce  à  gagner  de  part  et  d’autre ». Avec ses parents, monique et marc, toujours présents et actifs, il réfléchit aux moyens de déve-lopper l’affaire. La combinaison de leurs trois personnalités, mais aussi des idées qu’il a puisées lors de ses voyages, avec l’apport de ses collaborateurs, constituent pour lui une force. Parmi les pre-miers changements opérés, le réaménagement de la réception. « Agrandie,  nous  l’avons  voulue plus contemporaine, mais toujours dans l’esprit alsacien ». Autre mo-dification : une gestion orientée informatique, avec des réser-vations en ligne et une distribu-tion des cham-bres par plu-sieurs réseaux en ligne. maxime Wucher est aussi à l’initiative d’une association qui regroupe sept hôteliers-restaurateurs in-dépendants et familiaux, « spa in Alsace ». Une alliance destinée à valoriser l’excellence de leur

spa. socle de leur engagement qualité, une charte établie à par-tir de critères liés au spa. Le but : communiquer en garantissant le sérieux des prestations. Le Parc**** Hôtel, restaurants & spa a obtenu le label « Authentic hôtels » en 2009. il comprend aujourd’hui 62 chambres et sui-tes, un espace détente, l’Asiane spa, un restaurant gastronomi-que et une winstub.

se démarquerDans la continuité de ses pa-

rents, maxime Wucher veut offrir à ses différents segments de clientèle – séminaires, touristes, familles – des services adaptés. « Nous  avons  une  clientèle  qui voyage  de  plus  en  plus  loin  et qui  appréhende  une  multitude  de restaurations. Il faut leur apporter ce  que  font  les  meilleurs,  tant  au niveau du concept, que du service, de  l’ambiance  ou  de  la  décora-

tion.  En  voyageant, en  s’instruisant,  en étant  au  courant des  dernières  ten-dances », souligne le jeune directeur.

côté cuisine, tout en restant an-cré à ses racines, il a fait quelques adjonctions par doses homéo-pathiques. comme le brunch né il y a trente ans et qui a évo-lué avec la mode des sushis… se démarquer, avec des outils

Maxime Wucher, 4e génération

obernai Le pArc****

performants et aussi en amélio-rant le quotidien de ses collabo-rateurs. et toujours se mettre à la place du client. Diplômé des éco-les hôtelières de strasbourg et de Lausanne, maxime Wucher a effec-tué des stages à l’Auberge de l’ill à illhaeusern, au connaught Hôtel à Londres et à la traube tonbach à Baiersbronn en Allemagne. c’est en 2001 que débute réellement sa carrière, à singapour, où il a notamment assuré l’ouverture du

mandarin oriental, pionnier d’un tout nouveau concept mettant en scène 11 cuisines différentes sous forme de buffets interac-tifs. Directeur du restaurant au Fullerton Hôtel, il avait la respon-sabilité d’une centaine de per-sonnes. il est le représentant de la 4e génération d’une famille de passionnés de l’hôtellerie.

À tout juste 28 ans, Maxime Wucher prend la direction du Parc**** hôtel, restaurants et spa à Obernai.  Une succession tout en douceur avec des projets plein la tête.

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toute l’Alsace dans votre assiette

réunis au sein de la Fédération des chefs de cuisine, restaurateurs d’Al-sace, de la maison étoilée à l’auberge de campagne, de la winstub à la table d’affaires, sont rassem-blés dans la première édition des « meilleures recettes ». Au total, 142 chefs ont joué le jeu pour partager avec le lecteur 142 recettes qui constituent un concen-

tré du savoir-faire de la région la plus gourmande de France. chaque établis-sement est présenté sur deux pages, un portrait, une recette, la maison. Par david bachoffer (textes) et Alexandre marchi (photo-graphies). �12 pages, 12 €.

Aux éditions Image Gastronomie et Art de vivre. dans tous les kiosques et librai-ries d’Alsace.

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Dans la continuité de ses parents

Maxime Wucher : l’esprit de famille et la passion de l’hôtellerie

le Point Éco • DÉceMbre 2010 • N° 286

HoteLLerie-restAUrAtioN54

Page 57: Point Eco Décembre 2010

hasard des rencontres, c’est l’un de ses anciens patrons qui a informé emmanuel

martin de la vente du restaurant – qui s’appelait alors Le soufflet. « J’ai tout de suite été séduit par  le côté  chaleureux  du  lieu,  avec  ses poutres  et  boiseries  et  la  cuisine ouverte sur la salle, avec un grill au feu  de  bois.  Il  n’y  avait  quasiment pas  de  travaux  à  faire,  excepté  la façade ». cuisinier de La cour de Lise à Willgotheim, il a franchi le pas et le sabayon a rouvert le 18 décembre 2009. Deux person-nes et demie en cuisine, deux en salle, gèrent une cinquantaine de couverts, une vingtaine de plus avec la terrasse.

Vue sur le grillAraignée de bœuf, t-Bone steak,

côte de bœuf, etc. Positionné sur des spécialités viandes, la plupart des clients du sabayon deman-dent à être placés face à la cuisine pour voir la préparation. sur la carte, « volontairement petite pour pouvoir proposer des produits frais – pas  de  congelés  au  Sabayon », des entrées – dont la très deman-

dée brochette de champignons cuite au grill et accompagnée d’une sauce béarnaise – et une dizaine de plats, proposés entre 13 et 24 €.

produits fraisActuellement, seulement deux

mets ne sont pas grillés : le filet de lieu jaune et la ballottine de volaille au fromage de chèvre et tomates confites. La volonté du chef : mettre en avant les produits frais et les producteurs de la région, avec notamment les fromages – chèvre, tomme, munster – et les glaces – fabri-quées artisanalement à steige. Le midi, le plat du jour est proposé à 9 € – 11 € avec une entrée ou un dessert, 13 € les trois assiettes. Proposés en accord avec les mets, les vins soigneusement sélec-tionnés sont également servis au verre. Prochain objectif du chef : recréer des week-ends thémati-ques pour attirer de nouveaux clients.

spécialités grillades

La broque Le sABAYoN

03 88 50 58 35Fermé le lundi toute la journée et le mardi soir.

Façade bleue et reprise de l’enseigne réputée pendant plus de 50 ans dans la vallée de Schirmeck, Le Sabayon a retrouvé des couleurs avec l’arrivée d’Emmanuel Martin.

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Page 59: Point Eco Décembre 2010

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ce nouveau concept de com-munauté éditoriale sur internet présente un double avantage : il permet aux auteurs de se faire connaî-tre et aux in-ternautes de les découvrir. c’est aussi une maison d’édi-tion originale où les auteurs voient leur projet publié lorsqu’ils ont été soutenus par le public. comment ça mar-che ? Les internautes nommés « Bouquivores » ont la possibilité de découvrir des auteurs – via des fiches comportant des extraits de leur œuvre – et de participer à la publication d’un livre. Les bouqui-vores financeurs peuvent miser des parts de 10 € sur le projet littéraire de leur choix, ayant accès à des extraits des œuvres proposées. ils peuvent acquérir une expérience enrichissante proche du métier d’éditeur et bénéficier d’un retour sur investissement : 15 % des ven-tes d’un livre sont partagés entre les Bouquivores, proportionnelle-ment à leur mise. Étape préalable :

les talents d’écriture et d’illustra-tion sont présélectionnés par un comité de lecture. Les soutiens

sont payables via Paypal, ser-vice de paie-ment sécurisé sur internet. ils ne sont pas utilisés avant l ’o b t e n t i o n de toutes les parts néces-saires à la pu-blication d’un livre. L’équipe initiatrice de

ce concept est constituée de trois jeunes gens – ils ont entre 24 et 26 ans : Annick mauriange, auteur et illustratrice, maeva Kotja, directrice artistique, Pierre Duchochois, web-master. D’autres membres se sont joints au projet, au titre de conseil. Le projet Bouquivores Éditions a obtenu le soutien du ceei Alsace pour son caractère précurseur. Une nouvelle chance pour les auteurs de voir leur projet publié, avec une garantie liée au plébiscite avant sa sortie.

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Les formules Jeunes ont vingt ans réservée aux moins

de 35 ans, la 20e édition de la formule jeunes 2010/2011 a démarré le 1er novembre et s’achè-vera le 31 mai 2011. Une durée prolongée d’un mois pour fêter son 20e anniversaire. Avec une déclinaison en plusieurs offres différentes : de la formule winstub à 34 €, à la formule excellence à 95 € dans des deux et trois étoiles… Une composition type d’un menu excellence, prestige et expression : un apéritif à base de champagne avec amuse-bouche, une entrée,

un plat de poisson, un plat de viande, un des-sert, des vins servis en accord avec les mets et les eaux minérales, le café accompagné de mignardises. Les seniors ne sont pas en reste, la formule 60 ans et plus est valable tout au long de l’année et se décli-ne en trois catégories :

winstub (36 €/pers, expression 49 €/pers et Prestige 75 €/pers).

0388 56 21 21www.etoiles-alsace.com

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réactualisés chaque année, les city-guides du Petit Futé gardent plus que jamais leur vocation pratique et informative. Pour les habitants de longue date comme pour les visiteurs occasionnels. sites phares, promena-des, restaurants, bars et commerces, lieux d’ac-tivité, hébergements, etc. Parmi les nouveautés de cette 30e édition, de nouvelles adresses

de qualité, comme La carambole ou le Barco Latino, les personnalités de l’année ou les projets en cours. sans oublier les adresses conso pra-tiques pour le quotidien et un plan du centre-ville avec index des rues. Prix public : 6,95 €

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57DÉcoUVertes

Page 60: Point Eco Décembre 2010

secrets et recettes

« pains d’épices » Édité à l’occasion du premier

anniversaire du Palais du Pain d’Épices de la maison Fortwenger (Gertwiller), cet ouvrage présente l’histoire et les tech-niques de fabrica-tion du pain d’épi-ces. il dévoile une trentaine de recet-tes faciles à réaliser, signées Laurence Dalon. Des recettes alsaciennes tradi-tionnelles classi-ques mais aussi in-novantes, comme les pains d’épices à la banane et aux noisettes ou aux muesli et cranberries… Autres exemples : les nougats glacés au pain d’épi-ces et éclats de nougatine, les verrines caramel, pain d’épices et oranges. et aussi quelques recettes

salées/sucrées à l’instar du cro-que-monsieur au pain d’épice au roquefort et au jambon cru… car « riche  en  saveurs,  le  pain  d’épices 

sublime  de  nom-breux plats », souli-gne l’auteure. tout au long du livre, richement illus-tré, le « mannele » emblématique du Palais de Gertwiller donne des trucs et astuces, ou ra-conte une histoire. Une idée de ca-

deau pour gourmands et gour-mets. Aux éditions saep (éditeur alsacien), 94 pages, 7,40 €. en vente en librairie, en grandes surfaces, sur internet… et chez Fortwenger.

www.lepalaisdupaindepices.com

seNtiers du mäNNeLe

Version 2.0 Étapes gourmandes, sorties

culturelles et brassicoles, etc. le carnet-découverte des sentiers du männele qui recense l’essentiel du tourisme alsacien « décalé » est dé-sormais accessible en ligne. idées de balades ou haltes originales, anecdotes, conseils pratiques, le site se décline en six rubriques : pa-trimoine, balades, rencontres artis-tiques, gourmandises, restaurants et cafés, événements, etc. Bonnes adresses et autres réjouissances

sont également mises en ligne sur les médias sociaux facebook et twitter.

www.sentiersdumannele.com

ouVrAGe

souvenirs gratinés et conseils cet ouvrage si-

gné isabelle Daulard s’adresse autant à ceux qui veulent ouvrir un restaurant – ou le faire évoluer – que ceux qui aiment y manger. Forte de deux expérimenta-tions en la matière – dans le sud de la France et en espagne, la première malheu-reuse, la deuxième réussie, elle donne une somme de recettes – souvent de savoir-vivre élémentaire – pour exercer ce métier « ingrat  mais  que  l’on exerce avec joie… En s’écoutant soi-

même,  en  étant  ma-lin et en le pratiquant comme  si  l’on  reçoit des  amis ». en 135 pages, 90 conseils et 11 recettes origi-nales ou revisitées, plus quatre bonus épatants pour ravir les convives… Le fruit de 20 années d’expérience dans la restauration d’une auteure redevenue

strasbourgeoise. Aux Éditions Les Petites Vagues (La Broque). 19 €. en vente dans toutes les librairies.

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le Point Éco • DÉceMbre 2010 • N° 286

DÉcoUVertes58

Page 61: Point Eco Décembre 2010

« de leur temps (3) : 10 ans de création en france : le prix marcel duchamp »

StraSbourg JusQu’Au13 féVrier 2011

c ’est le troisième volet d’une série d’exposi-tions initiées par l’ADiAF

(Association pour la diffusion internationale de l’art français), qui réunit aujourd’hui plus de 300 collectionneurs et amateurs d’art engagés dans le soutien des artistes « de leur temps ». consacrée aux artistes du prix marcel Duchamp créé en 2000, l’exposition regroupe sur deux sites – sélestat et strasbourg – environ 150 œuvres emprun-tées à 78 collectionneurs, réali-sées par 42 artistes. Au mAmcs, elles sont réparties sur quelque 1 200 m², au rez-de-chaussée, en étage et sur la façade du

musée. Autant d’artistes qui ont une singularité et des pratiques différentes, dont les œuvres ont été classées par thèmes – actualités, vanités des vani-tés, de l’autre côté du miroir, la conquête des espaces, hérita-ges, la vie mode d’emploi, villes et architectures. Acryliques, aquarelles, photographies, ob-jets, sculptures, mises en scè-nes, etc. Des œuvres souvent critiques à l’égard des codes établis de l’art et de la société, mais aussi des visions poétiques ou expérimentales… comme le bassin équipé d’une pompe, sur lequel des récipients en porcelaine de différents formats

s’entrechoquent et provoquent des sonorités diverses… à dé-couvrir lorsqu’on est amateur d’art contemporain.

Parmi les artistes, les lau-réats du Prix marcel Duchamp : thomas Hirschhorn, Dominique Gonzales-Foerster, mathieu mercier (qui a intégré la col-lection du mAmcs depuis plu-sieurs années), de même que Didier marcel, etc.

exposition au musée d’art moderne et contemporain de strasbourg.

www.musees.strasbourg.eu

ForMation

du 1er au 3 février 2011 au parc des expositions de karlsruhelearntecPlateforme internationale pour la formation professionnelle, l’éduca-tion et les technologies de l’infor-mation. Qu’il s’agisse de formation continue dans le domaine des mé-dias numériques, des formations commerciales ou d’apprentissage des langues, Learntec offre aux vi-siteurs professionnels les solutions pratiques dont ils ont besoin. Au programme également, des confé-rences destinées aux décideurs des services personnel/rH, marketing et tic dans les moyennes et gran-des entreprises de tous les secteurs économiques.

www.learntec.de

salons rÉgionaux

du 7 au 9 janvier à strasbourg Les 21-22 et 23 janvier à colmarles rencontres du mariage et du pacstoutes les nouvelles tendances en robes, alliances, coiffure, maquilla-ge, lieux d’exception, décoration,

traiteur, animations, voyage de noces, faire-part, etc.organisateur : Global expo France,

03 88 19 42 42 www.mariage-salon.com

du 8 au 9 janvier à mulhouseoui 2011salon du mariage et de la vie à deuxorganisateur : Am Production

03 89 48 82 99

du 21 au 24 janvier à sélestat19e salon de l’habitat et de la décorationAux tanzmattencontact : equinoxe,

03 88 82 84 24

du 26 au 27 janvier à strasbourgormes –apex 2011tourisme d’affaires, organisation d’événements

www.ormes.com

du 28 au 30 janvier à mulhousefestivitas 2022salon des voyages, saveurs et vins

03 89 46 80 00

du 4 au 6 février à karlsruhehorizont outdoorsalon des loisirs et du tourisme outdoor. Des offres liées à la ran-donnée, au cyclisme, sports d’eau, camping, etc. Avec produits et voyages.

www.horizont-outdoor.com

du 11 au 13 février à strasbourgtourissimoLe salon du t o u r i s m e e t des loisirs et Générations, le salon des plus de 50 ans.Au parc expo du Wacken.

www.tourissimo-strasbourg.com www.generations-strasbourg.com

Le 28 janvier 2011 à molsheim 3e rencontres des métiers de l’industriewww.pays-bmp.fr/mefe

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59temPs Forts

Page 62: Point Eco Décembre 2010

La caisse d’épargne vainqueur

StraSbourg toQués d’eNtreprises

e n direct sur le salon Festi Festin de novembre der-nier, la finale des toqués

d’entreprises organisés par l’atelier strasbourgeois cuisine Aptitude. Événement unique en France, l’opération a été montée en partenariat avec le comité interprofessionnel des vins d’Alsace et la cci. Les quatre équipes : Alsace Lait, sermes, Novalix et la caisse d’Épargne, déclarée vainqueur 2010. Particulièrement remar-quable, sa composition gour-mande autour d’un brownie chocolat, amandes hachées et

grué de cacao, d’une mousse au chocolat et d’une ganache à la fève de tonka. à partir d’un panier d’ingrédients surprise, les quatre équipes avaient seu-lement 30 minutes de réflexion pour décider du menu – en-trée, plat, dessert qu’ils allaient concocter et servir à un jury de professionnels. Au bout de deux heures de cuisine, d’orga-nisation, de créativité et de so-lidarité… Un moment de cohé-sion d’équipe très enrichissant apprécié des visiteurs de Festi Festin… salon pour le bonheur des yeux et des papilles, qui auraient bien voulu participer à la dégustation. Vous souhaitez vous inscrire à l’édition 2011 de ce challenge ? contactez cuisine Aptitude.

03 88 36 11 72 [email protected]

le teMPs De noël

Jusqu’au 31 décembrenoël à strasbourgmarchés de Noël, Noël du livre, Grand sapin, illuminations, village du parta-ge, concerts, expositions, conféren-ces et spectacles de Noël, etc. mille et une rencontres proposées aux strasbourgeois et aux visiteurs.

www.strasbourg.eu www.otstrasbourg.fr

et en Alsaceles pays de noëlwww.marche-de-noel-alsace.com

jusqu’au 23 décembreles noëliestemps fort de la vie culturelle en Alsace, des moments musi-caux d’exception de l’Écomu-sée d’Alsace à la cathédrale de strasbourg, mais aussi des expositions et des rencontres. Rendez-vous avec le sens originel de Noël.

http://noel.tourisme-alsace.com/fr

bière de noëlAmbrée et épicée… Durant un mois encore, vous pourrez dégus-ter les bières de Noël mises sur le marché par Heineken, Kronen-bourg, La Licorne, meteor, Uberach et saint-Pierre. Près de 20 000 hec-tolitres ont été brassés en Alsace pour ce brassin de saison, dont le lancement s’est fait en novembre dernier au Pôle formation cci, sous la houlette de michel Haag, prési-dent des brasseurs d’Alsace.

À consommer avec modération.

palais du pain d’épices ouvert toute l’année, le

Palais du Pain d’Épi-ces de la maison

Fo r t we n g e r a été entiè-rement re -

décoré pour les fêtes de fin d’année – il le restera jusqu’au 2 janvier. à l’inté-rieur, guidé par

le « mannele »,

petit bonhomme en pain d’épi-ces, un univers gourmand de plus de 800 m² animé et interactif qui fleure bon les effluves de miel, de cannelle et de gingembre. Du grenier du mannele au jardin du palais, en passant par la cuisine et la chambre… La visite, d’environ une heure, sera ponctuée par des films d’animation et des activités spécifiques à Noël.

www.lepalaisdupaindepices.com

Jusqu’au 9 janvier 2011la magie de noël à europa-park

Décor blanc immaculé, sapins pa-rés de mille feux, le parc de loisirs de rust vient d’entamer sa 10e sai-son hivernale. Avec des animations et un marché de Noël tradition-nels, des attractions spécifiques et de somptueux spectacles… Nouveauté : l’ouverture hivernale du quartier islandais avec l’ins-tallation d’une grande roue de 55 mètres de haut. Plus inatten-due, une exposition de dessins originaux de tomi Ungerer, « Le monde des animaux », issus de la collection personnelle de l’artiste et de collections privées d’ama-teurs d’art. à découvrir dans le hall mercedes Benz. Fermé les 24 et 25 décembre.

www.europapark.fr

jusqu’au 5 févrierle dîner de gala « cirque d’europe »Avec Émile Jung, chef étoilé de re-nommée internationale, un menu de quatre plats gastronomiques servi dans un décor féérique aux teintes rouge et or, le « theatro del’Arte ». Avec un spectacle de choix intitulé « Azzurro ».

www.europapark.fr

loisirs

Jusqu’à la fin janvierl’aquarium les naïades à ottrottUn plongeon au cœur du cycle de l’eau, avec une quarantaine d’aqua-riums d’eau douce et de mer, mais aussi une rencontre avec une cen-taine d’animaux de la ferme et une promenade champêtre parmi 250 espèces végétales. Les mordus de crocodiles du Nil, requins et piran-has peuvent assister tous les jours à une séance de nourrissage.Du lundi au samedi de 14 h à 18 h et le dimanche de 10 h à 18 h.contact : 03 88 95 90 32

www.parclesnaiades.com

Jusqu’au 31 janvier 2011exposition au musée alsacien de strasbourg« Des mondes de papier, l’imagerie populaire de Wissembourg »23-25 rue saint-Nicolas, Galerie Heitz, Palais rohan, place du château.

www.musees-strasbourg.org

Jusqu’au 27 mars 2011regards en coulisse au château du haut-koenigsbourgen arrière-saison, chaque week-end, le château propose une découverte dans deux espaces habi-tuellement fermés au public : les cuisines de l’empereur Guillaume ii et le donjon, point culminant et sym-bole de la forteresse. Pendant près de deux heures, la visite insolite permet de s’imprégner de l’histoire contemporaine du monument.ouvert sur réservation du lundi au vendredi.• Les mercredis 22 et 29 décembre : l’atelier « mon bon sapin » pour devenir incollable sur les origines du calendrier de l’Avent et du sapin de Noël.• Du 18 décembre au 2 janvier : une visite ludique adaptée aux enfants et aux parents, avec humour et péripéties au rendez-vous.

03 88 82 50 60 www.haut-koenigsbourg.fr

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