Fredérique DonckA r c h i t e c t e

P o r t f o l i o

Projet d’architecture

I. Espace matéralité et dimensionStation d’architecture «itinérante», 2010-2011

II. Sainte-CatherineLogement & «Maison de la ville et de l’architecture» 2010-2011Rue Saint-André, 1000 Bruxellles

III. La louvière: Métropole CulturelleParti Urbanistique & parti architecturale, unité de logements, 2011-2012La Louvière

IV. Music house Atelier «public relation» ; Alain SimonLocaux de répétitions pour musiciens café concert et restaurant, 2011-2012Boulevard Saint-Lazare, 1210 Saint-Josse-Ten-Noode

V. El Hikma Atelier «Terrains d’architecture» ; Victor BrunfautReconversion d’une piscine en une mosquée 2012-2013 Rue Berthelot, 1190 Forest

VI. La Cité HellemansOption «Science humaines et architecture» ; Christine SchautLes espaces intersticiels dans les logements sociaux 2013-2014 Rue Blaes, 1000 Bruxelles

VII. L’Entre-deux pontatelier «Terrains d’architecture» ; Victor BrunfautUn lieu de médiation en architecture 2013-2014 Rue Gray, 1050 Ixelles

VIII. Mémoire : «La mosquée comme moyen de reconversion d’édifice à valeur patrimoniale»Promoteur : Victor Brunfaut2014

IX. Structure

Espace matérialité et dimension

Lors de la participation à un festival d’Art Visuel avec des institutions culturelles, il nous a été demandé de concevoir une station d’architecture ITINERANTE pour accueillir un groupe d’architecte en résidence. Cet espace, « sorte de balise urbaine pour l’architecture», devait pouvoir accueillir l’activité de 3 architectes pour une période minimum de 6 mois et leur offrir un espace d’exposition, ce qui rend le caractère public au bâtiment. L’ambition du lieu est d’exposer le caractère prospectif de l’architecture au sens large. Le projet devait être refléchi sans contexte particulier.

Pour pouvoir créer un bureau d’architecture, il me semblait évident de poser mon regard sur les méthodes utilisées lors de la réalisation d’un projet. Mon parti s’est alors fondé sur ce que j’ai pu en retirer. La conception d’un projet s’effectue en 2 phases. Une première phase individuelle de réflexion et de recherche individuelle et une seconde de partage et de recherche collective. Il s’agissait donc de représenter formellement cette reflexion.

Station d’architecture «Itinérante» 2010

Espace matérialité et dimension

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ESPACE MAtériAlité Et DiMENSioN

Quai des brumes

La parcelle se situe à l’angle de la rue Saint-André et du Quai au Bois de Construction à Bruxelles.Il nous a été demandé de concervoir 5 logements accompagnés d’une maison de la ville et de l’architecture et de répondre à la question suivante : « habiter Bruxelles au XXIe Sciècle ? ».

Une courte analyse du quartier nous a permis de réaliser assez rapidement que le quartier était composé de beaucoup de grandes places publiques comparé au nombre d’espace privé extérieur. C’est pourquoi, l’enjeu principal du projet a été de profiter de l’espace donné pour offrir aux futurs habitants des grandes ter-rasses extérieures. Le projet est construit en 2 parties reliées par un rez-de-chaussée public. Le volume accueillant les logements est traité comme un volume creusé et le second accueillant la maison de la ville et de l’architecture est laissé plein permettant de travailler avec des plans libres. Un bardage bois est utilisé de deux manières différentes pour les 2 volumes.

Cinq appartements de T1 à T3 & «Maison de la ville et de l’architecture»

2010-2011

Rue Saint-André1000 Bruxelles

Quai des brumes

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Quai des Brumes

La Louvière : Métropole Culturelle

PARTI URBANISTIQUE

La situation du site proposé est une réelle frontière dans la ville de la Louvière. Cette frontière est marquée par les voies de chemin de fer, la présence d’industries et celle du futur contournement nord-ouest.Il est aussi à une situation importante pour tout Louvièrois de part son histoire, car il a accueilli pendant près de 160 ans les usines des faïences Royales Boch très réputées dans le monde. Or, récemment celles-ci ont été détruites et sont à présent rem-placées par une série de logements, bureaux et un musé de la faïence réalisé par le bureau Willem&Co.Ce site est également une des branches du triangle reliant les 3 pôles importants dans la ville de La Louvière:Le pôle MOBILITE accueillant la gare centraleLe pôle CULTUREL accueillant un nouveau hall d’expositionLe pôle ADMINISTRATIF accueillant la commune. Dès lors nos intentions majeures ont été de faire un travail per-mettant de recoudre les zones d’habitations de part et d’autre de cette frontière et de traiter la branche reliant le pôle mobilité au pôle culturel.

Unité de logement

2011-2012

Boulevard des droits de l’homme7100 La Louvière

La Louvière : Métropole Culturelle

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Le site Zones d’habitations et Industries Les 3 Pôles Interventions

la louvière: métropole clturelle

PARTI ARCHITECTURALE

ImplantationSur le master plan proposé lors du parti urbanistique, il semblait intéressant de traiter la zone à proximité du pôle mobilité et venant faire face au parc du nouveau projet réalisé par Willem&Co. Car selon moi, il représentait un lieu stratégique dans le développement de la ville tant au niveau touristique de part la présence de la gare centrale et du terminal de bus qu’au niveau urbanistique de part la création du nouveau quartier et d’un nouveau parc urbain par Willem&Co.

Le projetLe projet proposé se veut être un lien entre ces deux espaces publics ( place de la gare et parc Willem&Co).Il est en forme de U, ce qui permet un ensoleillement maximal des logements et monte progressivement de la gare (R+1) jusqu’à son point culminant (R+12) venant faire front au parc W&C. Sa progression se fait, dans un premier temps à l’aide de toits-terrasses permettant la présence d’espaces privés extérieurs.

Le projet en U faisant face à la place de la gare est refermé par une série de commerces qui permettent la création d’un espace commun en son centre. Ce dernier dessert les accès aux différentes entrées aux logements. Une des volontés était de traiter de deux manières différentes l’Intérieur d’îlot de son extérieur, afin de créer une transition entre l’espace public, qu’ est la rue, de l’espace semi-publique, qu’ est le jardin commun.

Après la clôture du parti urbanistique, il nous a été demandé de proposer une vingtaine de logements

la louvière: métropole clturelle

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Music house

Ce projet à été réalisé dans le cadre de l’atelier verticale «public relations» en 3ème année de bachelier. Cet atelier se définit comme étant un atelier d’acupuncture urbaine. Il a pour préoccupation principale les relations que l’architecture peut entretenir avec l’espace public. L’interrogation porte sur l’espace créé par la rencontre, ou la fusion, entre l’intérieur et l’extérieur, le public et le privé, ainsi que sur les liens qu’entretienent les bâtiments avec le sol: à savoir l’étage “zéro”. Cet atelier part du principe que l’architecte a pour mission spécifique l’apport de solutions pragmatiques aux problèmes soumis. La recherche est donc orientée vers une volonté utopique de dégager des solutions curatives. A travers une série de “soins intensifs” localisés, le projet devient un acte de guérison, amélioration de la qualité de vie urbaine.

30 Locaux de répetition pour musicienscafé concert, restaurant et 20 chambres d’hotel

2011-2012

Boulevard Saint-Lazare1210 Saint-Josse-Ten-Noode

Music house

L’atelier

L’atelier veut préparer l’étudiant à déceler et à résoudre des problématiques urbaines concrètes par le biais de la composition architecturale. Face à l’image d’une ville incontrôlable en constante mutation, l’étudiant doit se préparer à détecter un nombre fini de dysfonctionnements et apprendre à les reconfigurer en fragments urbains complexes et détaillés.L’enjeu de l’atelier réside dans l’étude d’applications ponctuelles et concrètes, en milieu urbain, descénarii multiples répondant à des problématiques imposées. Une série de réponses contrastées seront présentées en fonction des différents angles d’approche de chaque étudiant.

« L a m u s i q u e e s t u n v e c t e u r d e l i e n s o c i a l e q u i t r a n s c e n d e l ’ e x c l u s i o n »

MUSiC HoUSE

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Le projet se situe sur un axe que l’on peut qualifier de «limite urbaine». En effet de part et d’autre de ce boulevard on observe deux types de fonction diffé-rente. Nous avons d’une part le quartier Manhattan majoritairement occupé par une fonction bureaucra-tique et d’autre part un quartier résidentiel. Ce quartier de la commune de Saint-josse-ten-noode est composé d’une grande mixité culturelle, sociale et fonctionnelle.(153 nationalités à SJTN et 60 langues parlées) Or, il reste très hétérogène quand à son occupation. C’est pourquoi, j’ai décidé de concevoir un projet centré sur des activités musicales de manière à rassembler les gens autour de cette fonction. En effet, la musique est universelle et est un lien qui transcende l’exclusion. C’est une programmation hétéroclite,qui d’après moi parle à tous le monde et aurait permis la rencontre, tant de gens du quartier, de voyageurs ou de simples passants.Le projet se divise en 2 parties.

Premièrement, j’ai décidé de réorganiser les voies de circulation de manière à ce que le projet soit en contact direct avec l’espace public. Pour cela j’ai placé les voies de circulation aux pieds des tours pour libérer un maximum d’espaces propices aux activités humaines.

Le Projet

Gare du Nord

Gare du Nord

Botanique

Botanique

Boulevard saint-lazare

Boulevard saint-lazare

Aménagement Sueze 36

Nouvel aménagement

Espace publique

voierie

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Deuxièmement, Je m’implante dans un ancien bâti-ment déssiné par l’architecte Lorens situé a l’angle de la rue de la rivière et du boulevard Saint lazare.La structure de ce bâtiment m’as semblé assez rapidement appropriée a une fonction telle que des locaux de répétitions car elle est constituée d’une série de cellules qui se remarquent en façade.

Mes intentions architecturales sont donc de garder la structure du bâtiment Lorens. D’étirer le rez-de-chaussée de 4 mètres pour lui permettre de se déployer convenablement sur l’espace public et sur la petite parcelle qui est pour le moment en friche à l’angle du boulevard Saint-Lazare et de la rue Linné.Cette extention vient porter l’hôtel d’une vingtaine de chambres. Elle crée l’entrée principale du café située au centre de celui-ci.

Donck Frédérique30-06-2012

Donck Frédérique30-06-2012

MUSiC HoUSE

4242

AA’ BB’ CC’

Coupes et Elevation 1:100

Elévation

Donck Frédérique30-06-2012

MUSiC HoUSE

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El Hikma

« Une mosquée se dessine sous nos yeux et prend forme dans l’espace urbain qui lui est offert. El Hikma est le terrain pour un exercice d’architecture qui dépasse les bancs de l’atelier pour nous immerger dans un contexte réel, avec des acteurs réels. L’opportunité de rejoindre un processus de fabrication de la ville nous a donc été donnée et il nous appartient, en tant qu’étudiants en architecture, de nous positionner sur l’échiquier des enjeux à venir. El Hikma fût le point de départ de nos réflexions sur la place qu’occupent l’Islam et ses lieux d’expression dans le tissu bruxellois ainsi que sur le rôle que peut jouer l’architecte dans un processus d’auto-construction déjà en marche. L’approche archi-tecturale adoptée au sein de l’atelier met en avant des méthodes de description et d’analyse critique de la situation existante. L’ana-lyse comme projet nous permet d’accompagner les transforma-tions apportées au bâti et de comprendre comment des pratiques cultuelles et culturelles peuvent donner forme à l’espace. »

extrait de la publication dans la revue Clara

Reconversion d’une piscine en mosquée

2012-2013

34, rue Berthelot1190 Forest

El Hikma

Une situation urbaineVue satellite du bas de Forest, Région de Bruxelles Capitale

El Hikma

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«Notre travail s’inscrit donc entre deux processus en cours, l’un empruntant la voie de l’architecte avec ses modes de représentation classiques, l’autre émergeant d’interventions spontanées au gré des événements. Nous nous sommes efforcés de comprendre les mécanismes qui régissent ces deux modes opératoires tout en gardant un regard critique sur l’évolution des choses. Notre positionnement face aux différents acteurs nous a ouvert un champ d’action dont l’ampli-tude était définie non seulement par les contraintes de l’existant mais également par le choix d’une méthodo-logie de travail adaptée. Un premier relevé et le travail en maquette nous ont permis de comprendre la structure générale et de mettre en évidence les forces du bâtiment ainsi que les qualités intrinsèques de ses espaces. Une attention toute particulière a été portée à la richesse patrimoniale de l’édifice. Nous avons pris le parti de ne pas modifier la structure de l’édifice et de garder le bassin dont l’intérieur serait investi par une nouvelle fonction, celle d’une salle de projection et de représentation. Sa configuration serait améliorée grâce à une nouvelle structure en treillis qui permettrait d’agrandir l’espace en rehaussant la dalle et son usage rendu possible grâce à l’aménagement de gradins amovibles. L’empreinte du bassin dans la salle de prière serait accentuée par un travail d’articulation en joint creux des différentes parties du plancher et par une transparence des lignes de division qui marque-raient l’orientation des rangées parallèles vers la Qibla.»

extrait de la publication dans la revue Clara

Elévation

Situation projetée

El Hikma

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Situation existant

Plan du sous-sol

Situation projetéeSituation existant

Plan de rez-de-chaussée

Situation projetéeSituation existant

33

Situation existant

Situation projetée

El Hikma

35Situation projetée

Situation existant

Situation existantCoupe Perspective

Situation existant

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El Hikma

Situation projetée

Situation projetée

Axonométrie

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El Hikma

Détail de la quibla Détail du bassin Détail de la structure du sol de la salle de prière

Détail de la porte

La cité Hellemans

Un regard sur une cité au coeur de Bruxelles

2013-2014

La cité Hellemans

Notre méthode de travail est classique : il s’agit d’enquêtes de terrain. L’enquête de terrain suscite des observations, des impres-sions, des sentiments, des rencontres occasionnées ou non, des visites participatives, etc.

Nous nous sommes ainsi rendues plusieurs fois sur les lieux afin d’obtenir la vision la plus large et générale possible.Par espace intermédiaire nous entendons ces zones entre-deux appartenant et partagées par un ensemble de personnes, d’habi-tants. Il s’agit des espaces communs : cours et ruelles intérieures, seuils, cages d’escaliers, ascenseurs, paliers,… Ces espaces se situent entre l’espace privé du logement et l’espace public de la rue.

Ces parties communes, « partagées par les habitants, ne relèvent pas d’accords préalables sur la manière de les utiliser et de s’y comporter.»

Elles sont ainsi « le lieu privilégié de confrontations - feutrées ou virulentes - entre différentes conceptions de la civilité, de la propreté, de la sociabilité ou, tout simplement, du savoir-vivre »

Nous nous sommes ainsi concentrées sur ces espaces, tantôt de manière passive et détachée, tantôt de manière engagée et participative. Nous avons enregistré le récit de vie de certains habitants et nous leur avons également rendu visite. Qu’il s’agisse d’habitants du quartier ou de la cité, de simples passants, d’employés, du bailleur social ou de la police, chaque rencontre alimente, appuie ou, au contraire, contredit les précé-dentes.

Hellemans

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Hellemans

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L’entre-deux pont

Expérience pédagogique dans laquelle objet (ou lieu) et pratique entrent en résonance presque littérale.

2013-2014

L’entre-deux pont

Le lieu en question, l’entre-deux pont (EDP, espace situé à Ixelles, sur le parcours de l’ancienne vallée du Maelbeek, délimité par deux éléments d’infrastructure, ferroviaire et routière, qui le sur-plombent). La pratique est celle de la médiation.

L’entre-deux pont s’est présenté à nous comme l’opportunité d’aborder autrement le projet d’architecture en s’écartant d’une approche formalisatrice. La tendance actuelle étant de voir l’archi-tecture uniquement dans sa finalité, nous avons cherché à inter-roger à l’inverse ce qui la motive pour mettre en évidence l’impor-tance d’une vision globale du projet. Nous avons ainsi focalisé notre attention sur la construction du projet dans les premiers questionnements qu’il soulève : un projet pour qui et par qui ?

La médiation semblait être un bon outil pour répondre à ces interrogations primaires et ainsi dépasser une vision jugée élitiste et subjective.

Play Module

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En Septembre 2013, la responsable du Contrat de quartier Maelbeek, propose à nos enseignants de la Faculté d’Architecture La Cambre-Horta, de faire travailler leurs étudiants sur le schéma directeur du projet « phare » du dit Contrat de Quartier, autour de la zone de l’Entre-Deux-Ponts. Dans l’esprit de Margot, il s’agit pour les étudiants de « mettre à l’épreuve » les options (tant programmatiques et fonctionnelles que volumétriques) envi-sagées par l’étude en cours.

La médiation apparaissant comme une facette potentielle pour amé-liorer la construction pérenne d’une commande publique en architec-ture,

les responsables de l’atelier « Terrain d’architecture » nous ont invités à explorer le Protocole des Nouveaux Commanditaires comme un moyen efficace pour poursuivre notre travail dans ce sens.

C’est surtout la philosophie des Nouveaux Commanditaires qui nous a per-mis d’entrevoir une alternative à la façon d’établir un projet public, qu’il soit formalisé par un artiste ou par un architecte.

La hiérarchie horizontale qui s’applique entre les trois acteurs (commanditaire(s), médiateur, artiste), vus chacun comme un expert, per-met d’une part, de dépasser la « pyramide élitiste » trop souvent utilisée dans les projets de commande publique, et d’autre part d’éviter une confu-sion des rôles que l’on peut retrouver dans les projets dits « participatifs ». Le protocole cherche ainsi à responsabiliser chaque acteur dans sa démarche pour faire naître un projet qui ne soit pas vu uniquement dans sa finalité mais plutôt comme l’amorce d’un espace démocratique.Lorsque nous avons pris connaissance du lieu et de son histoire, nous avons compris l’intérêt d’utiliser ce protocole dans le site. Ce dernier est notamment marqué par une forte empreinte sociale des remaniements urbanistiques qui l’ont affecté. Les deux ponts, véritables marqueurs physiques, ont, au fil du temps, imprégné l’image du mouvement social

qui anime le quartier. Ainsi, l’initiative de classement du pont par le Comité de quartier pour tenter de protéger un espace vert des appétits voraces d’un opérateur immobilier, incarne une volonté de résistance.

L’espace n’étant pas appropriable physiquement, il nous a semblé intriguant de voir ce quartier s’agiter pour la défense d’un élément de patrimoine indus-triel. Nous y avons vu l’émergence d’une commande.

Tout au long de l’année, notre travail s’inscrit dans une dialectique de projet liant la théorie à la pratique. Nous avons ainsi rencontré, en parallèle de notre travail d’étude sur la médiation, les différentes personnes qui animent le Comité mais également d’autres usagers du quartier que nous avons rencon-tré par leur biais. Nous avons expérimenté différentes méthodes, propres à notre expertise, pour alimenter la médiation (projets d’architecture, mood-board…) et tenter de l’amener à son paroxysme, c’est-à-dire, selon nous, révéler au mieux le fond de ce qui motive la commande. La notion de « lieu-dit », lancée par l’une des commanditaires, semble exprimer de nom-breuses idées telles que la question narrative mais aussi celle de « l’espace-temps ». Le fait de nommer le lieu, amène la volonté d’avoir une prise de conscience du lieu « habité ». L’espace-temps implique la mise en place d’un arrêt vu comme le point de départ de l’implication des citoyens dans les déci-sions urbanistiques. Nous travaillons actuellement, en dehors déjà de la structure académique, avec deux habitantes qui ont vu dans le protocole un réel moyen pour redé-finir positivement l’image de leur quartier mais permettre également l’inté-gration de l’identité sociale qui l’anime. Le but étant d’échapper à une vision neutralisée et neutralisante de l’espace public.

l’eDP

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Mémoire - «La mosquée comme moyen de reconversion d’édifice à valeur patrimoniale

«La mosquée comme moyen de reconversion d’édifice à valeur patrimoniale»

2014

Mémoire

Le propos de ce mémoire est d’étudier comment le collectif El Hikma développe ses activités dans l’édifice des anciens bains de Forest. L’hypothèse sur laquelle nous avons appuyé notre propos est que ce cas est particulièrement représentatif de la rencontre entre la question de la mosquée bruxelloise et les exigences architecturales que ce programme spécifique porte aujourd’hui. Cette démarche tente de démontrer en quoi le bâtiment des bains de Forest est un édifice capable de répondre aux préoccupations tant sociales, financières, que politiques ou urbanistiques auxquelles sont confrontés les gestionnaires de mosquée actuellement. De manière plus large, elle se base sur l’idée de la « reconversion » comme solution architecturale dans le cas de la mosquées bruxelloises. Mais aussi en miroir, de la mosquée comme programme susceptible de constituer une solution aux nécessités de reconversion du patrimoine architectural bruxellois.

La «Vraie mosquée»

La mosquée additive

La mosquée «comme moyen de reconversion d’édifices à

valeur patrimoniale»

Mémoire

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La force d’un tel projet réside dans la capacité d’associer un programme tel que la mosquée bruxelloise à un édifice à valeur

patrimoniale et donc identitaire en cherchant la symbiose, ou l’équilibre entre ces deux dimensions.

Ainsi, il nous semble possible d’avancer que la reconversion d’édifice à valeur patrimoniale représente aujourd’hui une solution

architecturale dans le cas de la mosquée Bruxelloise si et seule-ment si la reconversion se pratique dans une optique de préserva-

tion de l’édifices.

Mémoire

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PLAY

MMODULE

concept | expérimentations | projet | avantages et limites

Rita Cuggia_ Frederique Donck_Thierry Plateau

Play Module

Parois amovibles faites de modules identiques

2012-2013

Play Module

Les caractéristiques de base

Pour répondre à ceci nous avons choisit :

• Le Module car :

• L’encastrement car :

L’objet choisis est « une paroi » car de part son extensibilité tant verticale que horizontale et sa flexibilité fonctionnelle et de composition il est en corrélation avec les caractéristiques de base qui nous étaient imposées. De pus, nous avons pris la décision de réaliser cette paroi en carton car cela permettait de poser la réflexion quant aux caractéristiques : légèreté, recyclé/recyclable, facilement remplaçable, montable et démontable et en toute simplicité.

> Composantes facilement remplaçables> Montables et démontables et toute facilité> Léger> Composé de matériaux recyclés et recyclables

> Il se prête à « l’idée » de simplicité de montage> Il est simplement remplaçable

> Avec le module il s’adapte à l’idée de composition extensible> Dans le panorama de simplicité, il permet de ne pas avoir d’éléments

supplémentaires en dehors du module pour obtenir différents scénarios de composition

Play Module

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Play Module