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P B L LIONEL GROB PORTFOLIO

portfolio brochures plaquettes Lionel Grob

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portfolio des brochures, plaquettes de Lionel Grob

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lioNel Grob portfolio

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Penser ce qu’on sent, dire ce qu’on pense et faire ce que l’on dit. Certes, mais décider d’innover, c’est aussi prendre le risque de se tromper. Le mauvais choix serait alors celui qui donne un poids excessif au passé et insuffisant à l’avenir.La coopération n’est pas un statut, c’est un état d’esprit, et un projet pour le 21e siècle.

Stéphane Bossuet

la Lettre

Le 23 juin 2011, Artenréel a invité au Parlement européen de Strasbourg, les acteurs du monde culturel coopératif en Europe : Pfefferwerk (Berlin), Business Innovation Brokers (Bilbao), Après-GE (Genève), Affabulazione (Rome), et Energies alternatives (Marseille).

La journée a permis d’évoquer devant plus de 150 partenaires – acteurs culturels, élus locaux et représentants des collectivités publiques - les avancées du projet développé depuis 2009, qui visait à transférer à d’autres pays d’Europe les outils de l’entreprise partagée dans le monde des arts et de la culture.

Ensemble, ils ont montré la pertinence du modèle économique des coopératives dans le domaine culturel : les échanges ont permis aux participants de comparer les systèmes culturels, économiques et coopératifs, et de mettre en valeur des initiatives qui en sont issues.

Une journée denseRobert Herrmann, Premier adjoint au maire de Strasbourg, a introduit cette journée en soulignant le travail d’Artenréel qu’il a qualifiée de « pépite dans le paysage entrepreneurial de la Ville », et en reconnaissant « la place de l’ESS, et des coopératives en particulier, dans le renouveau du dialogue public. »

Octobre 2011

“Artenréel, une pépite dans le paysage entrepreneurial de la Ville” Robert Herrmann

Actualité coopérative

pour plus d’infos www.entreprise-partagee.com

Plusieurs tables rondes ont ponctué la journée, questionnant le lien entre l’émergence de nouveaux modes d’organisation du travail artistique, et les logiques d’interventions publiques ou privées dans l’espace européen. Les acteurs se sont partagés la parole pour débattre sur la politique de l’emploi culturel, et ses spécificités nationales et régionales, sur les nouvelles organisations de la culture en Europe, l’impact de la créativité sur l’innovation économique et sociale.Catherine Trautmann, députée européenne, a clôturé cette journée, en montrant un vif intérêt pour « ce statut de coopérative, sorte d’entrepreneuriat innovant qu’il faudrait continuer d’approfondir ».

AftersLa soirée s’est poursuivie au Théâtre Jeune Public, pour que s’achève de manière festive cette journée riche d’échanges. Au programme, des artistes d’Artenréel : Lionel Grob and The Fuego orchestra et Les dessous de la vie, un défilé de créations textiles de Claire Brandin et Claire Barberot et bijoux de Pascale Frey. Une fin de soirée avec DJ Nico.

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Lors de ce séminaire européen, beau-coup ont pu s’exprimer, mais la place nous manque dans cette lettre pour tout relater. Des actes vont paraître prochainement. D’ici là, nous avons retenu quelques phrases clés :

Ils ont dit...

« L’art et la culture sont un des rares do-maines, où il faut sans cesse se justifier, pourquoi ? » (F. Jambu, association pour le développement culturel européen et international)-------- « On est vraiment innovant quand on sait se situer par rapport à l’histoire. L’innovation est une question sociétale, elle pose la question : Où veut-on aller avec notre société ? Avec l’ESS, on est en anticipation, en capacité de se projeter pour jouer l’émancipation. » (X. Boos, représentant du Préfet de Région Alsace) --------« L’ESS est une source d’innovation et d’emploi, c’est un secteur en devenir, une véritable pépite. A Strasbourg en 2011, l’ESS a dégagé 1 million d’euros. » (R. Herrmann, 1er adjoint ville de Stras-bourg)--------“L’emploi culturel en Europe, c’est 8,5 millions de personnes, soit 3,4% du PIB européen.” (F. Jambu)--------« Artenréel est une école apprenante de la coopération, l’art et la culture sont aux premières loges de cet apprentissage. » (S. Bossuet, Gérant Artenréel)--------« Selon nous, la culture est une réponse claire aux problèmes économiques de l’Europe, à la crise économique actu-elle. » (F. Lange, Affabulazione, Italie)--------

“ La créativité est un fondement de l’innovation sociale. “ F. Kern

Le parlement européen

Pannel 1 : La politique de l'emploi : quelles spécificités nationales et régionales ?

« Ce que l’on a aimé d’Artenréel, ce sont les proposi-tions originales portées à plusieurs dans des quartiers populaires. Artenréel porte un hébergement intéres-sant pour faire vivre des projets qui ne tiendraient pas sans. » (X. Boos)--------« Il y a un paradoxe dans la culture : on note, une mar-ginalisation économique croissante des artistes alors qu’on ne s’est jamais tant appuyé sur eux. Le métier ne cesse d’attirer, mais les artistes perçoivent des salaires nettement en deça des normes salariales. » (G. Jérôme, Ogaca)--------« L’emploi créatif à Strasbourg, c’est 10 000 emplois, 1500 entreprises. » (M. Dondey, Economie créative Strasbourg.eu)--------« Un enfant de 5ème dit au bilan sur les activités ar-tistiques de son collège : « c’est le dernier endroit où l’on a encore le droit de penser. » » (C.Niembro, Eutokia Bilbao)--------« Berlin est une capitale devenue aimant pour les plas-ticiens du monde entier, il y a eu ces dernières années, un mythe de l’eldorado artistique. Cependant, les ar-tistes y perçoivent un revenu annuel moyen de 11 000 € par personne et tirent leur revenu pour 12% du RSA, 13% d’un soutien familial, 20% d’un job alimentaire, 15% d’une activité émanant de leur art, 13% de leur production artistique. » (S. Marguin, Doctorante en so-ciologie, Berlin Pfefferwerk)--------« La tension entre l’artiste et l’intervenant artistique, on la retrouve entre le chercheur et le professeur. » (F. Kern, Professeur d’économie à L’université de Strasbourg)--------« Nous savons mieux qui nous sommes, je suis très reconnaissant à tous ces échanges. » (F. Lange)--------

Rédaction : Sabine Bossuet | Graphisme : Lionel Grob | Comité de rédaction : Equipe permanente Artenréel | Photos : R

égis Guilla

ume

HORS SéRiEUn réseau européen

d’entreprises partagées

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Lors de la rencontre du ven-dredi 24 juin 2011, l’idée de construire un réseau euro-péen d’entreprises culturel-les partagées a émergé.

Il s’agit désormais de savoir quelle forme ce réseau peut prendre, sachant que ce qui nous réunit c’est un « tra-vailler autrement » dans « l’innovation et la recher-che ». Un questionnaire cir-cule, car l’avis des entrepre-neurs nous importe.

Le séminaire du 4 et 5 novem-bre 2011 à Marseille devrait faire éclore le projet.-------

Artenréel13 rue Martin Bucer 67000 Strasbourg

03 88 44 50 99www.artenreel.com [email protected]

Survivre au huis clos du mal être actuel, c’est tenter de sortir de l’impasse d’austérité généralisée, en cherchant encore à innover, à créer.

Question de sens : dialectique d’une pensée réflexive et de pratiques expérientielles, Artenréel ne pose pas pour autant le dogme des valeurs morales et des intentions pures, mais s’octroie la juste place d’un droit de répon-se aux fauteurs de trouble, eu égard au silence parfois gêné des professionnels des arts et de la culture, sinon des petites vanités des nouvelles figures de l’économie de l’immatériel.

Notre modeste proposition basée sur la participation, l’engagement et la responsabilité est source de bien être, de travail collectif et d’efficacité. Elle repose sur un équilibre harmonieux entre l’art, l’économie et le social et se traduit dans nos pratiques au quotidien par la re-connaissance qu’Artenréel a reçue en 2011 et que nous voulons élargir en 2012.

2012, c’est avant tout l’année internationale des coopé-ratives. Nous sommes convaincus que l’espace-monde sera la bonne dimension dans un esprit d’ouverture, de curiosité et de diversité.

2012, c’est aussi le passage de notre groupement d’en-treprises coopératives en SCIC, ce qui affirmera plus largement sa participation au développement territorial par une inter-coopération entre coopératives, collecti-vités territoriales, et partenaires de l’économie sociale et solidaire.

2012, c’est enfin une nouvelle année dont nous vous souhaitons de tirer le meilleur parti de votre créativité au service du bien commun.

Stéphane Bossuet

la LettreCooproduction est la dernière coo-pérative née sous l’égide des trois CAE (Coopérative d’activité et d’em-ploi), Artenréel, Coopénates, Anti-gone. Cooproduction est née de la volonté des 3 CAE de mieux gérer leurs moyens mutualisés, initiale-ment portés par Artenréel. C’est l’idée première de Cooproduction : être une société de moyens, une coopérative de mutualisation des CAE d’Alsace.

Progressivement, s’est imposé le désir d’accompagner le développement des CAE en défendant l’intérêt collectif, en capitalisant les pratiques et les compé-tences et en créant des solidarités entre elles. Il s’agit de raisonner collective-ment, de mettre en commun problèmes et réussites, de développer des projets ensemble : c’est le principe même de la coopération.

Cooproduction, c’est aussi une plate-forme d’accompagnement et d’offre de services à d’autres coopératives, en travaillant de concert avec l’Union Ré-gionale des SCOP de l’Est. En devenant membre de Cooproduction, ces nouvel-les SCOP pourront bénéficier de ses services et compétences : accompagne-ment de projets coopératifs, conseil juri-dique, conseil en gestion, accompagne-

JANVIER 2012

Actualité coopérative

Contact : Joël Beyler - tél. 03 88 44 50 99

[email protected]

ment à la vie coopérative. L’idée est de constituer un groupe d’entreprises coopératives ayant des interactions entre elles. Une première structure a déjà rejoint le groupement, l’Atelier de Béa, coopérative de scénographie, créée et dirigée par Béatrice Cardot, après un parcours en tant qu’en-trepreneur au sein d’Artenréel. Cooproduction deviendrait alors une SCIC, so-ciété d’Intérêt Collectif avec plusieurs catégo-ries d’associés : les 3 CAE (Artenréel, Antigone, Coopénates) ; les salariés de Cooproduction ; les bénéficiaires (SCOP utilisatrices des services) ; des partenaires extérieurs (Cigales, collectivi-tés…). Pour mieux définir son projet et son offre de services, Cooproduction a bénéficié d’un fi-nancement européen (mesure 4.23 portée par la CRES Alsace - Chambre Régionale de L’Economie Sociale).

Concrètement, Cooproduction, c’est un gérant as-socié désigné par les associés des trois CAE : Joël Beyler ; un gestionnaire Maher Khdir et des sala-riés mutualisés par les trois coopératives : Sabine Lichawski et Astrid Goepp du pôle administration-accueil, et Laura Haas, du pôle communication.

Son fonctionnement est assuré par un auto-finan-cement lié à la refacturation des services aux CAE et futures SCOP. Depuis un an, cette coopérative fonctionne et continue chaque jour de s’inventer un peu plus.------------------------------

Rédaction : Sabine Bossuet | Graphisme : Lionel Grob | Comité de rédaction : Equipe permanente A

rtenréel

Cooproduction, la dernière née !

L’idée première de Cooproduction : être une société

de moyens, une coopérative de mutualisation des CAE d’Alsace.

Artenréel associe depuis sa création des artistes aux activités inter-disciplinaires, les métiers représentés en son sein, sont riches et variés. A chaque numéro, nous en évoquerons quelques uns :

• Jocelyne Andrès est écrivain biographe• Sabine Blanc de Carpentier est art thérapeute• Norbert Joly est animateur nature• Catherine Koenig est médiatrice culturelle• Estelle Specklin, alias Poupet Pounket est styliste créatrice

les activitésdans Artenréel

Edito

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la LettreForte de ses expériences dans l’accompagne-ment des artistes, Artenréel souhaite mettre en place, courant 2013 un nouveau projet de struc-turation par pôles métiers.

La place de l’accompagnement professionnel constitue un enjeu majeur au bon fonctionnement de l’entreprise collective et participe ainsi au modèle économique de la coopérative. Garant d’une meilleure professionnalisation de l’artiste, l’accompagnement vise à le mener à une plus grande autonomie dans son activité. Néanmoins, bien que l’acte de création soit au cœur de l’activité de l’entre-preneur artiste, il est avéré que face à la difficulté de « vivre de son art », les artistes ont un vrai besoin de suivi sur les axes pluriels de l’entreprenariat. Sans se substi-tuer à l’accompagnement individuel et collectif, les pôles renforceront ces derniers par des positionnements par secteurs, métiers, activités et des retours d’expériences et de bonnes pratiques entre pairs : arts plastiques, arts appliqués - design, spectacle vivant, écriture, audiovisuel, coordination de projets culturels, médiation artistique et thérapeutique. Non pas pour séparer et empêcher les transgressions des frontières disciplinaires mais plutôt pour enrichir par filières les apports que les plus anciens pourraient apporter aux nouveaux.

aCtualitéCooPérative les pôles métiers

Artenréel associe depuis sa création des artistes aux activités interdisciplinaires, les métiers représentés en son sein, sont riches et variés. A chaque numéro, nous en évoquons quelques-uns :

Damien Dessagne est Game designer / développeurPhilippe Kirscher est artisan au naturel, techniques douces d’éco-constructionCatherine Koenig est consultante en médiation culturelle, conférencière en histoire de l’artEstelle Specklin alias Poupet Pounket est styliste et créatrice

les aCtivités dans artenréel

Le 25 octobre 2012 à 13h Place Kléber à Strasbourg a eu lieu une Flashmob dans le cadre du mois de l’économie sociale et solidaire, porté par la CRES Alsace et réalisée par les artistes d’Artenréel et les entrepreneurs des autres coopératives.Une manifestation festive, ludique et originale pour faire parler de l’économie sociale et solidaire auprès du grand public. Une chorégraphie orchestrée par des porteurs de pancartes aux messages forts : « Il faut faire vite » « Collectivement » « Il paraît que c’est pour sauver l’économie » « N’ayons plus peur », « Restez chez vous, c’est plus sûr », une phrase cachée apparaissant pour le final : « Enga-geons-nous dans le bon sens : économie sociale et solidaire. » DEUX VIDÉOS À VOIR ET À REVOIR SUR http://vimeo.com/52846700 (de Solène Troussé) et http://youtu.be/NneWchfWg10 (de Emeric Jacquot).Pour la chorégraphie : Marine Dautier, Johan Hervelin et Aleksandra Kubuschok. Pour l’organisation  : Anne-Laure Guidicelli, Anne Perret, Laura Haas, Charles-Etienne Dupré la Tour.------------------------------

Créer et Entreprendre autrement

Être entrepreneur créatif implique non seu-lement de s’inscrire dans un contexte éco-nomique, mais aussi de poursuivre une pas-sion, un engagement et d’avoir la volonté de faire émerger une vision artistique ori-ginale.

Rappelons-nous que pour Socrate, il est inutile de s’occuper des affaires des autres sans avoir un « soi » en place ; il nous dit surtout qu’il n’y a pas de philosophie qui s’exempte de produire une manière d’être et de se conduire dans le monde.Dès lors, notre coopérative se doit de se pré-senter comme visionnaire et prendre la place publique qui lui revient pour présenter des al-ternatives concrètes où elle entend maintenir l’équilibre dans une relation originale, à l’éthique comme socle et à la créativité comme regard.

Imaginative, généreuse, nécessitant flair et ex-pertise, inventivité dans des économies fragiles, Artenréel renoue avec la philosophie coopéra-tive pour pouvoir mieux éclairer et justifier ses choix et sa différence organisationnelle. La force du coopératisme demeure dans cette balance entre sa philosophie et sa praxis. L’idéal alimente la pratique et la pratique précise l’idéal. L’un cherche à répondre aux « pourquoi », l’autre aux « comment    ».La noble tâche de celui qui accompagne est d’abord de laisser le rôle central à la personne accompagnée, de la soutenir dans l’audace d’in-carner son nouveau rôle d’entrepreneur.Partant, il ne s’impose pas une voie unique d’intégration du collectif - toujours en construc-tion  - il s’agit de donner à chacun la possibi-lité de choisir son chemin coopératif dans une négociation continue entre individu et collectif, désir personnel et bien commun. C’est ce qui est à entendre dans « coopérer ».

En 2013, nous sommes donc invités à dé-fendre plus que des intérêts ; nous devons aussi défendre ou apprendre à défendre un idéal.

edito

Artenréel13 rue Martin Bucer 67000 Strasbourg 03 88 44 50 99www.artenreel.com [email protected]

Retour sur 2 événements phares de l’année 2012

La notion de capital dans les coopératives

artistes en ProJets CooPératiFs

La ‘‘Flashmob’’ Méli-mélogisDepuis sept ans, Hautepierre sur les Tréteaux -  collectif d’artistes fédérés par Wonderba-bette, artiste plasticienne, coordinatrice du projet depuis son origine, et Muriel Mathieu, coordinatrice administrative  - oeuvre artisti-quement sur le quartier d’Hautepierre .Une synergie insufflée par des artistes d’Artenréel (Aurore Schenk, Jessica Blanc, Malika Bouchama, Camille Compa-ron, Eléonore Dumas, Juliette Labruyère, Barbara Leboeuf, Fany Scheurer, Christophe Marguier, Claudia Pellarin-Raveau, Vincent Viac, Wonderbabette) en collaboration avec des partenaires éducatifs, associatifs et socioculturels. Grâce à ces initiatives, aux formes bigarrées (ateliers et réalisations théâtrales, plastiques, vidéos, textiles, littéraires…) des réa-lisations créées par des hommes, des femmes, des enfants, des adolescents aux origines culturelles variées mais vivant dans ce quartier ont vu le jour. Méli-mélogis, c’est une expo-sition performatrice retraçant le parcours de ces expériences artistiques plurielles. Du 3 au 10 novembre 2012 au théâtre de Hautepierre, on pouvait visiter cet appartement « témoin », imaginé selon les plans usuels des immeubles du quartier et réalisé par les habitants avec les artistes intervenants. Une scénographie associait à chaque pièce de la maison, un membre de la famille et le style décoratif d’une culture.Le moyen idéal pour voyager à travers le monde sur le plateau d’un théâtre  : la cuisine nous emporte dans les pays de l’Est où la grand-mère prodigue ses conseils ; dans le salon maghrébin la table est dressée et la télé offre des reportages sur le quartier et ses habitants ; la chambre des parents est un cocon asiatique où l’on prend le temps d’écouter des chuchotements de femmes sur l’amour et le couple ; la chambre des enfants repeinte aux couleurs de l’Inde présente l’univers fan-tasmagorique de l’enfance, entre rêves et cauchemars, peluches consolatrices et journaux intimes ; la salle de bain est une maquette de récup’art explorable par le trou de la serrure. L’entrée dans ce lieu magique, cette sphère intime et privée, fait de créations uniques et authentiques, se faisait à l’invitation d’une médiatrice culturelle vous guidant dans ce lieu de mémoire et de surprises.Plus d’infos sur le site :

Les valeurs coopératives et l’appartenance à l’Economie Sociale font des coopératives des entreprises qui misent davantage sur le capital humain que sur le capital économique. Chaque coopérateur est lié à sa coopérative par un rap-port d’association et d’activités, appelé double qualité. L’accès au sociétariat permet de réaliser pleinement le parcours d’émancipation proposé par les coopératives. Le capital souscrit matérialise la qualité de sociétaire et confère des droits et devoirs (droit de vote aux as-semblées générales par exemple). Bien que leurs pro-jets politiques et sociétaux posent l’a-capitalisme et la gouvernance démocratique comme principes centraux, les apports en capitaux réalisés par les sociétaires de-meurent de réels leviers de financement et de dévelop-pement. Composante des fonds propres, le capital témoigne de la crédibilité de la coopérative et apporte des gages de pé-rennité. Il permet l’investissement et le développement de projets nouveaux, contribue à la consolidation de la trésorerie et de son fonds de roulement, nécessaires au fonctionnement de la structure. Le capital des coopéra-tives est en principe variable, il a vocation à grandir avec le temps, au fur et à mesure de l’arrivée de nouveaux

Certains entrent dans Artenréel et découvrent le parcours de coopérateur qui les attend  :

Simon Auge, Sabine Clochey, Michaël Delattre, Céline Flieg, Natalia Kabiesz, Elodie Lerch-Pompey, Xavier Loebl, Julika Mayer, Eva Meyer, Eliane Montmayeur, Pauline Squelbut, Thierry Tixier, Agnès Weill ont fait leur entrée dans la coopérative, nous leur souhaitons la bienvenue.

D’autres entrepreneurs salariés poursuivent leur chemin ailleurs, ils déménagent, créent

leur entreprise, trouvent un emploi salarié dans une structure, prennent leur retraite : Jocelyne Andres, Camille Comparon, Aurélia Delin, Cyrille Françonnet, Gérald Holzheuer, Agnès Keller, Andrée Maennel, Morgane Mathis, Claudia Pellarin, Florence Pirot, Bruce Ronchi, Johanne Staiquly, Nicolas Lutz ont pris leur envol pour d’autres projets, nous leur souhaitons bonne chance.

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entrées sorties Entrepreneurs Salariés

sociétaires. Ainsi, la capacité d’une coopérative à développer ses fonds propres renforce son indépendance vis-à-vis de tiers exté-rieurs. Cependant, la coopérative ne peut compter uniquement sur ces outils pour répondre à ses besoins de financements : les fonds propres peuvent alors produire un effet levier lorsque le recours aux financements externes s’avère nécessaire. Le capital en coopérative ne connaît aucune valorisation supplémentaire ou spéculation.

Le schéma suivant illustre l’évolution du capital de la coopérative Artenréel depuis sa création:

CHiFFreshttp://meli-melogis.artenreel.com

http://youtu.be/NneWchfWg10

2006 2007 2008 2009 2010 2011

2280€ 2280€ 2280€

7520€

15720€

9380€

Rédaction : Sabine Bossuet | Graphisme : Lionel Grob | Comité de rédaction : Equipe permanente Arten

réel

par Stéphane B� suet

jAnvier 2013

Nouvel enjeu pour la coopérative, ce projet devrait permettre un meilleur positionnement des métiers de cha-cun, une réflexion commune sur l’acti-vité individuelle, renforcée par l’expé-rience de tous. Selon son parcours au sein de la coopérative et selon ses compétences, l’entrepreneur sala-rié pourra jouer des rôles différents, d’entrepreneur salarié en début de parcours à entrepreneur salarié tuteur expérimenté, ce qui l’emmènera, s’il le souhaite, naturellement vers le so-ciétariat. Un projet au cœur de la coo-pération, développant un sentiment d’appartenance à la coopérative, de partage de ses valeurs et de son pro-jet politique.

Réunions d’information et ate-liers seront prochainement pro-grammés pour évoquer et parta-ger ensemble ce nouveau projet, essentiel à la coopération au sein de la CAE.------------------------------

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la Lettre

Le 15 juin dernier a eu lieu au Sources à Stosswihr le quatrième Séminaire inter-coopératives qui réunissait quatre-vingt mem-bres des quatre coopératives Artenréel, Coopénates, Anti-gone, Cooproduction.

Au programme un grand jeu coopératif organisé par Fanny Munch, Anne-Laure Guidicelli et Emeline Berlem et une ré-flexion collective menée en ateliers sur le thème du travail : Quelle est la place que vous accordez au travail dans votre vie ? Pourquoi avoir choisi de créer votre emploi au sein d’une coopérative  ? Avec du recul, êtes-vous satisfait de vos conditions de travail ? Quelle place accordez-vous à la coopération ? La CAE est-elle un outil de travail pratique que nous pouvons exploiter en échange d’une contribution économique sur notre chiffre d’affaires ? Pouvons-nous, tous contribuer à faire évoluer cet outil dans une démarche de coopération ?

Avant de se lancer dans l’échange, chacun est invité à écrire un mot, un mot pour dire le travail, une soixan-taine de post-it jaunes affichent alors leurs valeurs : ‘‘utile, plaisir, j’adooore, projet, statut social, épanouissement, relation, rencontre, empathie, sens, partage, détermination, organisation, contraintes, argent, difficultés, temps, complexe, épanouissement, créativité, engagement...’’

A l’heure de la synthèse, il apparaît que le travail tient une place essen-tielle dans la vie des uns, mais que l’intensité consacrée dépend de l’âge du travailleur et de ses contraintes per-sonnelles et familiales. La question du juste équilibre entre vie personnelle et professionnelle fait état d’un équilibre fragile tant le travail peut surmener lorsqu’il est trop intensif, et obséder quand il manque.

JUILLET 2012

Actualité coopérative

L’intérêt de la CAE est de rester libre sans être seul, de multiplier les opportunités de partenariats et de synergies ; d’avoir des rapports équilibrés avec ses pairs, et non avec une hiérarchie, de trouver une complémentarité sur des projets communs.

Certaines questions se posent aujourd’hui encore pour lesquelles les réponses restent floues  : que faire lorsque l’on souhaite embaucher quelqu’un ? Doit-on rester ou quitter la CAE ? Comment faire pour mieux connaître les entrepreneurs, comment créer davantage de liens ?

Il apparaît enfin que la Coopérative est un outil crée par nous et pour nous, qu’elle porte en elle le po-tentiel de ce que nous voulons en faire. Il reste qu’il n’est pas toujours simple de concilier un travail d’entrepreneur intensif et exigeant, avec les temps coopératifs…------------------------------

Rédaction : Sabine Bossuet | Graphisme : Lionel Grob | Comité de rédaction : Equipe permanente Arten

réel

Le séminaire inter-coopératives

Artenréel associe depuis sa création des artistes aux activités inter-disciplinaires, les métiers représentés en son sein, sont riches et variés. A chaque numéro, nous en évoquons quelques uns :

les activités dans ArtenréelStéphane BAllot est Designer, conseiller en Stratégie de la marque.Bérénice Uhl est intervenante spécialisée dans le domaine de la surdité.Julie Morgen est Designer de projet.Christophe MArgUier est artiste plasticien et intervenant artistique.

Travailler et Etre en coopérative.

Dans le propos comme dans la notion de collectif, c’est ici la dimension politique qui domine pour un «  être ensemble  » différent. En quelque sorte, un mouvement transcendant par lequel un collectif humain se dépasse en se projetant dans l’avenir.

En explorant les voies de «  l’engagement dans le travail », le plaisir d’appartenir à un être collectif construit un nouvel espace de liberté car il est espace d’innovation sociale. On ne forme pas les gens à la coopération avec du « déjà là ». Osons dire que ce sont les principes de travail en coopé-rative d’activités et d’emploi.

Formation «  à  » ou «  par  » la coopération, c’est accompagner et coordonner de façon originale des conceptions d’activités et d’entreprise où est mis en avant la créativité inédite des porteurs de projets.

De la volonté de faire pour, et avec les entrepre-neurs artistes dans une hiérarchie circulaire et non verticale, résulte l’intérêt unanime à «  bien faire son travail de créateur », et ce qui paraît être un « vrai boulot », la part centrale de l’activité qu’ils souhaitent poursuivre.

Coordonner plus que diriger doit redonner aux per-sonnes, une plus grande responsabilité, de façon à ce qu’elles s’engagent sur leur «  position  » et qu’elles la défendent au sein du collectif.

Libre de donner et de recevoir, obligé sans être obligatoire, le principe de réciprocité et de confiance resterait sans effet institutionnel si les bénéficiaires de l’accompagnement ne transfor-maient pas cet investissement au sein même de notre coopérative en devenant sociétaires.

La responsabilité d’Artenréel est de toujours mon-trer une direction suffisamment désirable et cré-dible pour que nous trouvions l’énergie et l’intelli-gence pour la faire advenir.

Stéphane Bossuet

Edito

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Y a n G I L G ( C i e M É M O I R E S V I V E S )

e s t l a u r é a t 2 0 1 3 d u p r i x" C l u b d e L a P r e s s e / m i c h è l e b u r "

S t r a s b o u r g

J a n v i e r 2 0 1 3

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Centre Social

et Culturel

de l’Elsau

plaquette0809.indd 18/07/2008, 11:311

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Association J.S. KoenigshoffenCentre Socio Culturel Camille CLAUS - Centre Omnisports - Centre de Santé

41 rue Virgile – 67200 STRASBOURG - Tél. 03 88 28 49 71w w w . j s k o e n i g s h o f f e n . a s s o . f r

C’est la rentrée !

Demandez le programmede l'Association J.S. Koenigshoffen

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ProjetCLAS

Des Bandes Dessinéesécrites et illustrées par les enfants de l’acompagnement à la scolarité de l’école Léonard de VinciBeysa

AyaRanya

DjibrilMyriam

Moussina

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OUVERT LESMARDI DE 14H-17H30MERCREDI 9H-11H30 ET 14H-18HJEUDI 14H-17H30VENDREDI 14H-17H30

LIEUD’ACCUEILPARENTSENFANTSDE L’ELSAU

C’EST UN LIEU D'ECOUTE, D'ECHANGE ET DE CONVIVIALITÉ OÙ ENFANTS ET ADULTES PEUVENT PARTAGER UN MOMENT AGRÉABLE.L'ÉQUIPE DE ‘’ LA FAMILIÈRE ‘’ ACCUEILLE TOUS LES ENFANTS JUSQU'À 6 ANS.ILS DOIVENT ÊTRE ACCOMPAGNÉS D'UN ADULTE RESPONSABLE ET MAJEUR TOUT LE LONG DE LEUR PRÉSENCE DANS LE LIEU. TOUT LE LONG DE LEUR PRÉSENCE DANS LE LIEU.

LES FUTURS PARENTS SONT ÉGALEMENT LES BIENVENUS.

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OJV - Artistiques Productions PRESENTE

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