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Présentation des études Banque mondiale Un nouveau modèle de croissance pour Djibouti & Transport et logistique à Djibouti 25 juin 2012

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Présentation des études Banque mondiale

Un nouveau modèle de croissance pour Djibouti

&

Transport et logistique à Djibouti

25 juin 2012

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Plan de la Présentation Plan de la Présentation

Partie 1 Le modèle actuel de croissance n’est pas durable

Une croissance peu diversifiée et intensive en capital Chômage de masse Faiblesse du secteur privé

Partie 2 Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploité

Opportunités et atouts stratégiques de Djibouti

Transport/logistique Tourisme Pêche Télécommunications

Partie 3

Feuille de route pour Djibouti

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Partie 1 : Le modèle actuel de croissance Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durable n’est pas durable

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Taux de croissance dans les pays dynamiques d'Afrique de l'Est (2005-2010)

4.6 4.8

6.97.5 7.8 7.8

10.6

0.0

2.0

4.0

6.0

8.0

10.0

12.0

1000

1200

1400

1600

1800

2000

2200

2400

2600

2800

3000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010

PIB par habitant (PPP, USD 2005)

La croissance s’est accélérée ces dernières années.

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durablePartie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durableCroissance Croissance

Les pays dynamiques de la région affichent un taux de croissance d’environ 7 %.

La production s’est contractée dans les années 1990. La croissance n’a pas retrouvé le même niveau depuis.

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0

1

2

3

4

5

6

7

8

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durablePartie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durableCroissanceCroissance

La croissance est très intensive en capital.

ICOR (ratio du taux d'investissement sur le taux de croissance) sur la période 2005-2010

0.2

1.7

2.5

3.2

5.6

8.2

11.2

12.1

12.1

17.5

25.6

0 5 10 15 20 25 30

Mines

Autres services marchands

Industries

Agriculture

Electricite et eau

Batiment et travaux publics

Adminstration publique

Taxes indirectes nettes

Banques et assurances

Commerce et tourisme

Transports et communications

Structure du PIB (2010)

Les sources de la croissance sont très concentrées sur le plan sectoriel.

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32423563

963

1472

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

2009 2010

Demandes Placements

Demandes et placements auprès de l'Agence nationale pour l‘emploi (ANEFIP)

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durablePartie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durableChômageChômage

Djibouti sera confronté à l'apparition du phénomène des diplômés chômeurs.

1282

2500

3650

47005000

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

2007 2008 2009 2010 2011

Effectifs de l‘Université de Djibouti

La forte pression démographique sur le marché du travail va s’accentuer dans les années à venir.

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Projections du taux de chômage à l'horizon 2020

30%

35%

40%

45%

50%

55%

60%

65%

2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020

Taux de croissance : 8%

61%Taux de croissance : 4,5%

55%

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durable Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durable Chômage Chômage

Avec un des taux de chômage les plus élevés du monde, Djibouti devra doubler son rythme actuel de croissance pour pouvoir entamer une réduction du chômage.

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3.3

5.7

7.5

8.6

16.8

21.9

23.6

35.0

0 10 20 30 40

Malawi

Ethiopie

Tanzanie

Mozambique

Kenya

Ouganda

Cap Vert

Djibouti

Prix moyen de l'électricité pour les entreprises (cents $ / kWh)

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durablePartie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durableFaiblesse du secteur privéFaiblesse du secteur privé

7090 100

170

250

300 300

0

50

100

150

200

250

300

350

Ethiopie Yemen Egypte Maurice Tunisie Djibouti Maroc

Salaire mensuel moyen d'un travailleur non qualifié ($, 2011)

Le coût des facteurs est très peu compétitif et pèse lourdement sur le développement du secteur privé.

Le secteur privé est confronté à un environnement défavorable à son développement.

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46

17

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

[ 100-1000 [ [1000-5000 [ [ 5000 -

Nombre d'entreprises déclarant un CA supérieur à 100 000 $

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durablePartie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durable Faiblesse du secteur privéFaiblesse du secteur privé

Le secteur privé, qui sera le principal pourvoyeur d’emplois, est très étroit et très peu structuré.

29%27%

19%

11%10%

4%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

Services Commerce Transitaires Autres BTP Hotels etrestaurants

Ventilation sectorielle des entreprises déclarant un CA supérieur à 100 000 $

On estime que seulement 141 entreprises sont véritablement structurées. 

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Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durablePartie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durableFaiblesse du secteur privéFaiblesse du secteur privé

Les barrières réglementaires et fiscales élevées ne favorisent pas la formalisation.

Coût de l'enregistrement d'une entreprise(en % du revenu national par habitant)

Le classement défavorable de Djibouti reflète un problème très profond d'environnement des affaires.

Indicateur « Facilité de faire des affaires » du rapport Doing Business

(classement sur 183 pays, 2012)

23

78

99

109

111

119

123

139

170

0 50 100 150 200

Maurice

Namibie

Yemen

Kenya

Ethiopie

Cap vert

Ouganda

Mozambique

Djibouti

3.6

11.7

12.8

17

17.2

37.8

83.8

84.5

169.8

0 50 100 150 200

Maurice

Mozambique

Ethiopie

Cap vert

Namibie

Kenya

Yemen

Ouganda

Djibouti

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27 29

54

6468

75

0

10

20

30

40

50

60

70

80

Ethiopie Djibouti Ghana Cap Vert Botswana Maurice

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durablePartie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durableGouvernance économique Gouvernance économique

Indice du respect de l'Etat de droit (0-100)

425

465

487

620

645

730

1,225

0 200 400 600 800 1000 1200 1400

Cap vert

Kenya

Ghana

Ethiopie

Maurice

Mozambique

Djibouti

Nombre de jours pour faire appliquer un contrat commercial par la justice

Source : Doing Business, 2011, indicateur "Appliquer un contrat"

Source : Governance Matters, Banque Mondiale, 2011

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Le modèle actuel a atteint ses limites : il n’est pas durable.

Les risques sur la stabilité et la cohésion sociale vont s’accroître.

Il faut repenser un nouveau modèle pour Djibouti basé sur le développement d’un potentiel encore sous-exploité.

Partie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durablePartie 1 : Le modèle actuel de croissance n’est pas durableDiagnosticDiagnostic

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Opportunités et atouts stratégiquesOpportunités et atouts stratégiques

Localisation géostratégique (porte d’entrée de la Corne de l’Afrique)

Sécurité

Patrimoine naturel (maritime et terrestre)

Potentiel économique largement sous-exploité :

35 000 emplois possible à l’horizon 2025 pour l’ensemble des secteurs

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Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitsous-exploitéé

Analyse sectorielle

Transport & logistique Tourisme Pêche

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Remarquable complexe portuaire et logistique

Partie 2 : transport & logistiquePartie 2 : transport & logistique

Situation actuelle

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2 atouts géographiques

- principal accès à la mer de l’Ethiopie (85 millions d’habitants) transit

- sur une des plus grandes routes maritimes du monde transbordement

Partie 2 : transport & logistiquePartie 2 : transport & logistique

Situation actuelle

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Forte interdépendance avec l’Ethiopie

- transit éthiopien : x 4 depuis 2000 et représente en moyenne ~85 % du trafic du port (importations >> exportations)

- plus de 90 % des imports/exports éthiopiens passent par Djibouti (vs. Berbera et Port Soudan)

Partie 2 : transport & logistiquePartie 2 : transport & logistique

0

1 000 000

2 000 000

3 000 000

4 000 000

5 000 000

6 000 000

7 000 000

8 000 000

9 000 000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

TRANSIT ETHIOPIE TRAFIC DJIBOUTI

TRAFICS DU PORT DE DJIBOUTI PAR PAYS

[email protected]

Situation actuelle

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Route nationale revêtue en assez bon état jusqu’en Ethiopie

Port + route + services de transit = chaîne logistique qui fonctionne bien

Chemin de fer djibouti-éthiopien à l’arrêt

Situation actuelle

Partie 2 : transport & logistiquePartie 2 : transport & logistique

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Secteur phare de l’économie

- environ 20 % du PIB

- revenus portuaires = 20-25 % des recettes de l’Etat

- 10 % de l’emploi national (~15 000 emplois dont 6 500 directs)

Entité Emplois directs

Doraleh container terminal (DCT) 750

Port autonome international de Djibouti (PAID) 800

Transitaires 1 500

Agents maritimes 400-500

Dockers 1 000

Aéroport international de Djibouti 370

Chemin de fer Djibouti-Ethiopie 260

Direction de l’équipement et des transports 300

Autorité des ports et des zones franches 1 200

Total ~ 6 500

Partie 2 : transport & logistiquePartie 2 : transport & logistique

Situation actuelle

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Perspectives de croissance économique forte et durable en Ethiopie (~8 % par an)

Desserte potentielle du Sud Soudan nouvellement indépendant

Intégration économique du COMESA

Potentiel de création d’emplois dans les activités de transit, les services aux transporteurs routiers (ex. mécanique), l’entretien des routes

Produits éthiopiens Unités Référence

2009/10 Prévision

2014/5 Augmentation

prévue

Exportations de café milliers de tonnes 320 601 88 %

Exportations de viande milliers de tonnes 10 111 x 11

Production de sucre milliers de tonnes 17 712 42 516 140 %

Production de ciment milliers de tonnes 2 700 27 000 x 10

Exportation de textiles et vêtements millions de $ 1,7 4,5 x 2,7

Partie 2 : transport & logistiquePartie 2 : transport & logistique

Opportunités de croissance du secteur

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Quasi monopole du port vis-à-vis de l’Ethiopie n’est pas assuré indéfiniment car il existe de sérieux concurrents potentiels (ex. Assab et Berbera)

Secteur portuaire à forte intensité capitalistique et métiers de plus en plus qualifiés

ex. ~ 100 emplois directs nets (qualifiés) créés par DCT pour 400 M$ d’investissement

Transport et logistique créent relativement moins d’emplois que d’autres secteurs

ex. 17 000 $ d’investissement créent 1 emploi dans le transport contre 2 à 10 dans la construction

Manque de personnel parlant anglais et de techniciens (ex. mécaniciens, électriciens, logisticiens)

Risque de forte baisse du dépotage des conteneurs à Djibouti du fait des nouvelles procédures de transit avec l’Ethiopie (connaissement direct)

Camionnage de transit totalement dominé par Ethiopiens

Risque de dégradation accélérée du corridor routier par manque d’entretien

Absence de stratégie cohérente de développement du secteur

Partie 2 : transport & logistiquePartie 2 : transport & logistique

Contraintes et faiblesses

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Principes

- Pas de rupture radicale avec le passé mais faire mieux ce qui est déjà relativement bien fait pour ancrer Djibouti comme port incontournable de l’Ethiopie

- Utiliser le transport et la logistique comme source de revenu fiscal pour lever les contraintes de développement dans d’autres secteurs de l’économie (ex. tourisme)

Priorités

- Stratégie cohérente pour optimiser les ressources limitées

- Partenariat gagnant-gagnant avec l’Ethiopie

- Cadre public-privé pour gérer le corridor

- Amélioration du traitement du transit éthiopien

- Formation de la main d’oeuvre locale

Partie 2 : transport & logistiquePartie 2 : transport & logistique

Priorités et principes recommandés pour l’action de l’Etat

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Action 1 – Minimiser l’investissement associé à la reconstruction du chemin de fer entre Djibouti et Addis.

Action 2 - Solliciter le conseil d’une tierce partie indépendante pour l’évaluation de contrats importants et complexes.

Action 3 - Etablir un centre de formation pour « former des formateurs » et développer des options détaillées de formation. Pendant ce temps, renforcer la coopération sud-sud pour former les Djiboutiens en dehors du pays.

Action 4 - Etablir un comité permanent qui inclut le secteur privé pour la gestion du corridor Djibouti-Addis.

Action 5 - Encourager la transition des Douanes de Djibouti vers le système Sydonia et considérer la mise en place d’un service de dédouanement accéléré pour les opérateurs de transport autorisés.

Partie 2 : transport & logistiquePartie 2 : transport & logistique

Plan d’action à court terme

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Action 6 - Développer une stratégie pour le secteur des transports ainsi que des plans directeurs pour chaque sous-secteur (routier, ferroviaire, portuaire, aérien).

Action 7 - Mobiliser des revenus fiscaux pour le Fonds d’entretien routier et encourager les firmes créées par ses ex-agents à pouvoir entrer en compétition pour l’exécution de contrats d’entretien routier.

Partie 2 : transport & logistiquePartie 2 : transport & logistique

Plan d’action à moyen terme

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Le tourisme à Djibouti est peu développé par rapport à ses potentialités.

Djibouti a le potentiel pour créer une véritable « success story » touristique.

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééTourisme

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Situation actuelle

Nombre annuel d’arrivées de touristes internationaux à Djibouti (2003-2010)

Arrivées de touristes internationaux par rapport à la population (%, 2010)

ONTD

53,000

0

10,000

20,000

30,000

40,000

50,000

60,000

70,000

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

6%16%

56% 58%73%

115%

183%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

160%

180%

200%

Djibouti Egypt Oman CapeVerde

Mauritius Dubai Seychelles

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééTourisme

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1.5%3.5% 3.7%

5.6% 6.1% 6.2%

15.7%

22.4%

38.3%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

Djibouti Ethiopia Kenya Tanzania Madagascar Egypt Mauritius Cape Verde Seychelles

89

751838

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

Bars, cafeteria Restaurants Hôtels

Recettes du tourisme international (% PIB)

Nombres d’emplois formels dans le secteur hôtelier(CNSS, 2010)

La faiblesse des recettes se reflète sur l’emploi : moins de 2000 emplois dans le secteur hôtelier.

Situation actuelle

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitéLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitéTourisme

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Djibouti ne dispose pas d'une véritable politique touristique. Le Plan stratégique pour le développement du tourisme élaboré en 1999 n'a jamais été véritablement mis en œuvre.

Sans une stratégie d'aménagement, les investisseurs ne peuvent pas prendre le risque d'investir (ils ont besoin de sites viabilisés). Il faut aller les chercher et non pas les attendre.

En l'absence de politique dynamique touristique, il y a un grand déficit d’image.

La faible connectivité du pays est un frein majeur au développement du tourisme.

Contraintes

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééTourisme

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Djibouti pourrait accueillir jusqu'à 500 000 touristes à l'horizon 2030.

Evaluation du potentiel

Projection des arrivées de touristes internationaux à Djibouti(en milliers)

Un potentiel de création de près de 50 000 emplois directs et indirects à l’horizon 2030

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééTourisme

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Djibouti dispose de ressources naturelles et culturelles exceptionnelles.

Ressources marines Ressources terrestres et géologiques

Ressources culturelles

Le pays est riche en ressources marines, terrestres et culturelles qui constituent un ensemble d'actifs touristiques à fort potentiel de développement.

Plusieurs sites pourraient ainsi être classés au Patrimoine mondial de l'humanité.

Evaluation du potentiel

Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitéTourisme

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Dynamiser trois pôles pour se transformer en une destination de premier plan pour la Corne de l’Afrique

DJIBOUTI CAPITALE : pôle de loisirs et de plaisance

DJIBOUTI POLE BALNÉAIRE : avec au départ trois complexes 

Arta Plage – Khor Ambado Les Sables Blancs – Tadjoura – Ras Ali La Mangrove de Godoria

DJIBOUTI POLE DE TOURISME ECO-RESPONSABLE : un tourisme solidaire fondé sur l’implication des communautés locales

Evaluation du potentiel

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééTourisme

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Plan d’action

Action 1

Elaboration d’un schéma directeur d’aménagement touristique du littoral (cartographie, plans d’aménagement, études de faisabilité), en particulier des trois zones touristiques prioritaires :

Arta Plage – Khor Ambado Les Sables Blancs – Tadjoura – Ras AliLa Mangrove de Godoria

Action 2

Mettre en place une politique aéroportuaire :

Rénovation et agrandissement de l’aérogare Djibouti – AmbouliAmélioration de la gouvernance aéroportuaireFacilitation des procédures à l’entrée de Djibouti

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééTourisme

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Action 3

Renforcer les moyens de l’ONTD pour garantir une promotion efficace

Mise en place d’un service « promotion des investissements » en liaison avec l’ANPI

Mise en place d’un meilleur système de collecte et d’analyse des statistiques Lancement d’une grande campagne d’image

Action 4 Réaliser les démarches pour obtenir le classement des plus beaux sites

culturels et naturels de Djibouti dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO :

Lac Assal Lac Abbé Forêt du Dai Gravures rupestres d’Amburma

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééTourisme

Plan d’action

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Action 5

Renforcer les filières de formation aux métiers du tourisme

Opportunité de mise en place d’un institut de formation aux métiers du tourisme et de l’hôtellerie en partenariat public-privé

Couvrir l’ensemble des métiers : gestionnaires de campements, moniteurs de plongée, animateurs de développement touristique eco-responsables et formation spécifique de guides en prévision de l’inscription sur la liste Unesco du patrimoine mondial

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééTourisme

Plan d’action

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Ressources relativement abondantes et sous-exploitées

Niveau des prises faible par rapport au potentiel

Consommation faible mais en progression constante

Un port de pêche unique mais en bon état

Une garde côte opérationnelle

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééPêche

Situation actuelle

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Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééPêche

Situation actuelle

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Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééPêche

Situation actuelle

Principaux points de débarquement

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Absence de réactualisation du potentiel

Importante activité de pêche illégale

Infrastructures limitées et peu réparties sur le littoral

Répartition inégale des débarquements tout au long de l’année

Formation insuffisante ou inadaptée

Contrôle de qualité déficient

Commercialisation peu agressive

Coûts de production élevés

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééPêche

Contraintes

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Une ressource disponible et variée

Un marché intérieur en progression

Apport en capital relativement faible pour la pêche artisanale

Une bonne rentabilité de l’activité

Une haute intensité en main d’œuvre avec des effet d’entrainements

Atouts

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééPêche

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Evaluation du potentiel

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééPêche

Nombre d’emplois potentiels.

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Evaluation du potentiel

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééPêche

Quantités débarquées par rapport au potentiel exploité (tonnes)(grands pélagiques et grands demersaux )

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Mettre en place une politique des pêches qui sera le cadre du développement du secteur pour la prochaine décennie.

Cette politique reposera sur deux piliers essentiels:

Pilier I : Préservation de la ressource

Pilier II : Optimisation des retombées socio-économiques tirées du secteur

Principes directeurs :

Maintien de l’interdiction de la pêche industrielle

Privilège de l’exercice de l’activité réservé aux seuls nationaux

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééPêche

Plan d’action

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Plan d’action

Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééPêche

Action 1 : Suivre l ’évolution de l’état de la ressource

Action 2 : Poursuivre le programme d’acquisition d’embarcations adaptées, avec rayons d’action plus large (en relation avec le potentiel permissible).

Action 3 : Renforcer la surveillance et le contrôle des pêches.

Action 4 : Renforcer, moderniser et mieux répartir les infrastructures de débarquement

Action 5: Créer une structure de formation spécifique aux métiers de la mer ( au sein de l’un des lycées techniques en cours d’installation.

Action 6 : Faciliter les procédures et les conditions pour le financement des embarcations (ANPI) ou mettre en place des crédits maritimes.

Action 7 : Mettre en place une stratégie de commercialisation et de valorisation des produits de la pêche

Action 8 : Réviser les textes régissant le secteur.

Action 9 : Renforcer les capacités de la Direction des Pêches

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Partie 2 :Partie 2 : Le potentiel de Djibouti demeure sous-exploitLe potentiel de Djibouti demeure sous-exploitééTélécommunications

Djibouti est l'un des trois derniers pays d'Afrique disposant d'un monopole dans le secteur des télécommunications

Les services de télécommunications sont très chers et de faible qualité

Djibouti dispose d'une puissante infrastructure de câbles-sous-marins qui est largement sous-exploitée

L'ouverture du marché des télécommunications permettrait de réduire les coûts et d'améliorer la qualité du service

Mettre en place les outils législatifs et institutionnels en vue de l’ouverture du secteur

Djibouti pourrait promouvoir le développement d’activités d’offshoring.

Résultats Préliminaires

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AXE I : Elaborer des feuilles de routes sectorielles

Formaliser des plans d’action sectoriels concrets et opérationnels en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés

AXE II : Contraintes transversale - Mettre en place des mesures pour améliorer l’environnement des affaires

Objectif stratégique : envoyer un signal fort et crédible pour changer la perception des investisseurs

Prendre des mesures fortes pour améliorer la sécurité juridique des investisseurs : renforcement de la justice commerciale, charte des droits des investisseurs, médiateur de l’entreprise, et arbitrage et médiation dans le court terme

Améliorer le cadre réglementaire des affaires (Doing Business) et à court terme commencer par faciliter les procédures de création d‘entreprises

Partie 3 : Feuille de route pour Djibouti Partie 3 : Feuille de route pour Djibouti

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Partie 3 : Feuille de route pour Djibouti Partie 3 : Feuille de route pour Djibouti

Les contraintes «transversales»  qui handicape l'émergence de secteurs porteurs

Fiscalité du travail : réflexions nationale – Assises de la fiscalité

Formation professionnelle: Solutions d’appui aux secteurs porteurs

Energie – cout de l’électricité –

Qualité de la gouvernance économique

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Toute l’équipe vous remercie pour votre Toute l’équipe vous remercie pour votre excellente collaborationexcellente collaboration