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Prévalence des symptômes respiratoires à deux mois : cohorte ELFE

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Page 1: Prévalence des symptômes respiratoires à deux mois : cohorte ELFE

19e Congrès de pneumologie de langue francaise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 A11

24Prévalence des symptômesrespiratoires à deux mois : cohorteELFEC. Raherison 1, S. Legrand-Guillaume 1, E. Scherer 2, G. Reboux 2,B. Leynaert 3, M.C. Delmas 4, C. Marguet 5, L. Millon 2,M.N. Dufourg 6, C. Bois 6, M.A. Charles 7

1 U897, ISPED université de Bordeaux, Bordeaux, France2 UMR/CNRS-6249 université de Franche-Comté, Besancon, France3 Inserm U700, hôpital Bichat, Paris, France4 Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France5 Service de pneumopédiatrie, CHU Rouen, Rouen, France6 INED, Paris, France7 Inserm-INED, Paris, France

La prévalence de l’asthme chez l’enfant reste élevée. Il existepeu de données concernant l’impact des expositions précoces et lasanté respiratoire du nouveau-né en France. La Cohorte ELFE (ÉtudeLongitudinale Francaise depuis l’enfance) est la première cohortefrancaise représentative. L’objectif de ce travail est d’évaluerl’impact des expositions précoces (pré-natales, péri-natales et post-natales) sur la santé respiratoire des enfants à 2 mois. L’étude adébuté en 2011 et a inclus 16 030 nouveau-nés, par une enquête enmaternité en France métropolitaine. Le premier suivi a été effec-tué aux 2 mois de l’enfant à son domicile. 6,5 % des enfants ont dessifflements dans la poitrine dont 7,3 % chez les garcons vs 5,5 % pourles filles. 25,4 % ont une toux. Nous avons mis en évidence l’effet deplusieurs facteurs prénataux, périnataux, et post-nataux sur la sur-venue précoce de ces symptômes chez l’enfant et ce aux différentespériodes entourant la naissance. L’analyse multivariée montre quel’origine du père et sa situation socioéconomique, l’utilisation deproduits de toilettage animalier, le tabagisme actif de la mère pen-dant la période prénatale sont des facteurs de risque de sifflementschez l’enfant âgé de 2 mois. L’analyse stratifiée selon le sexe montreque les facteurs de risque sont différents entre les filles et lesgarcons. Les filles seraient plus sensibles aux méfaits de leur envi-ronnement (in utero) alors que le garcon semble plus « prédisposé »à l’allergie. Ces premiers résultats montrent qu’il existe à deuxmois une prévalence élevée des symptômes respiratoires à 2 mois.Le suivi de ces enfants est prévu jusqu’à l’âge de 18 ans.Support INSERM-INED.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.11.029

CO05 — Asthme

25Prévalence du bronchospasme induitpar l’exercice (BIE) dans unepopulation militaire consultant enpneumologie pour aptitudeN. Riesemann , P. Rose , E. Rivière , M. André , F. Grassin ,N. PaleironService de pneumologie, HIA Clermont Tonnerre, Brest, France

Introduction Nous présentons une étude prospective réalisée en2014 l’HIA de Brest.Matériels et méthode Critères d’inclusion : militaires consécu-tifs adressés en pneumologie pour une visite d’aptitude en raisond’antécédents d’asthme, ou de symptômes d’asthme au repos ou àl’effort.

Critères de non inclusion Test d’hyperventilation isocapniquenon réalisable.Objectif principal Prévalence du bronchospasme à l’effort.Objectif secondaire Recherche de facteurs favorisant le bron-chospasme à l’effort. Chaque patient réalise un questionnaire desymptômes ressentis, un questionnaire spécifique aux forces arméesévaluant le niveau physique (IPS), une consultation de pneumolo-gie, des tests allergologiques cutanés standards. Le bronchospasmea l’effort est recherché par un test d’hyperventilation isocapniqueavec spirométrie pré-test puis à 1, 3, 5,10, 15 min. Le seuil de posi-tivité retenu est une chute de 10 % du VEMS par rapport à la valeurpré-test.Résultats 35 patients sont inclus dans l’étude, dont 71 %d’hommes, âge moyen : 22 ans. L’IPS classe 40 % des patients dansle groupe forte activité sportive et 37 % dans le groupe moyen. 46 %des patients (16) ont un antécédent d’asthme, 57 % (20) ont dessymptômes d’asthme. 34 % des patients (12 dont 11 hommes) ontdéveloppé un bronchospasme lors du test d’hyperventilation iso-capnique. Trente-trois pour cent seulement des sujets positifs ontune symptomatologie à l’effort.Conclusion Ces résultats soulignent l’intérêt du testd’hyperventilation isocapnique car la clinique est peu fiablepour le diagnostic de BIE. Nous souhaitons à présent évaluer leretentissement du BIE sur la capacité opérationnelle.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.11.030

26Médicaments de l’asthme chez lafemme enceinte : étude au sein de lacohorte EFEMERISA.B. Beau 1, C. Damase-Michel 1, I. Lacroix 1, A. Didier 2

1 Service de pharmacologie médicale, CHU Toulouse, Toulouse,France2 Pôle des voies respiratoires, CHU de Toulouse, Toulouse, France

L’objectif de cette étude est de décrire les prescriptions des médi-caments de l’asthme au cours de la grossesse.Méthodes Étude observationnelle à partir de la cohorte EFEME-RIS (Évaluation chez la Femme Enceinte des MÉdicaments et deleurs RISques). Cette cohorte de femmes enceintes est constituéed’un croisement entre les données de la CPAM de la Haute-Garonneconcernant les médicaments prescrits et délivrés et les issues degrossesse. Les femmes ayant accouché ou subi une interruptionde grossesse entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2012 ontété incluses. Avoir recu deux prescriptions d’un médicament del’asthme (ATC R03A, R03B et R03C) durant les 3 mois précédantla grossesse jusqu’à la fin de la grossesse est utilisé comme proxyde l’asthme.Résultats Au total, 3526 femmes (5,1 %) âgées en moyenne de31 ± 5 ans sont considérées asthmatiques. Dans 95 % des cas, cesfemmes ont donné naissance à un enfant vivant de poids moyende 3276 ± 513 g. Le taux de malformation congénital est de 2,6 %.Le nombre de principe actifs de l’asthme prescrits et délivrés surla période (3 mois avant et 9 mois de grossesse) est de 2,4 ± 1,1.Prés de 66 % des femmes ont recu au moins une prescription de bêta-agoniste à courte durée d’action ; 64 % au moins un corticoïde inhalé(CI) et 39 % une combinaison CI et bêta-agoniste à longue duréed’action. Près de 42 % des 1643 femmes recevant un médicamentde l’asthme avant la grossesse ont interrompu leur traitement aucours de la grossesse.Conclusion Les prescriptions des médicaments de l’asthmesubissent des modifications pendant la grossesse. Dans un deuxièmetemps nous évaluerons l’impact des changements et arrêt de trai-tement de l’asthme sur les issues de grossesse.