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Le Baromètre est une étude unique pour c dans les établissements des secteurs sanita Cet outil créé par les fédérations (FHF, F développement durable et de recenser les a et basée sur la participation volontaire des Le profil des participants à l’enquête Une participation en forte hausse (+38%) ave restent stables, avec une plus grande part Etablissements publics : 48% Privés non lucratifs : 29% Privés lucratifs : 23% Dans le secteur sanitaire, la plus forte p 250 lits), alors que 43% des réponses (+100 lits). Les CHU sont toujours fidèles Une photographie des établiss déjà concernés par le dévelo durable 98% des répondants prennent en compte l durable dans leur établissement. 70% en dans les activités de soins ou la prise patients. Les structures qui répondent au globalement soit déjà engagées, soit ont en Les réfractaires ou partisans du climato participent que très marginalement à l’enqu développement durable n’est pas c essentiellement par manque d’effectif ou budget spécifique, ce point indiquant que l’engagement dans le DD est synonym PRINCIPAUX RESULTATS connaître et partager les initiatives de responsabilité so aire, social et médico-social. FEHAP, FHP, Unicancer) permet de mesurer la prise actions écologiquement et socialement responsables. C établissements. Résultats complets sur ww ec 646 réponses. Les équilibres entre les types et ca d’Ehpad (64 établissements participants en 2014). Secteur sanitaire : Secteur social et médico-so part de réponses provient des établissements de taille du secteur social et médico-social proviennent des s au baromètre, puisque 28 (sur 32) ont répondu à sements oppement e développement tiennent compte en charge des baromètre sont nvie de le faire. -scepticisme ne uête. Lorsque le considéré, c’est par absence de e pour certains, me de surcoût. Les raisons de l’engagement En premier lieu, le développeme perçu comme un atout pour la externe (à 95%). Ce n’e idéologique. De plus, il est envi volontaire et collective (40% de revanche, l’engagement n’est pa des attentes du personnel ou de point étant particulièrement bas. Edition 2014 S DE L’EDITION 2014 ociétale et environnementale en compte du C’est une enquête gratuite ww.hopitaldurable.com atégories d’établissement 80% ocial : 20% e moyenne (entre 100 et s établissements importants à nouveau cette année. ent durable est massivement certification ou l’évaluation est pas un engagement isagé comme une démarche e réponses cumulées). En as motivé par la réponse à es patients (3 à 7%), ce

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Le Baromètre est une étude unique pour connaître et partager les

dans les établissements des secteurs sanitaire, social et médico

Cet outil créé par les fédérations (FHF, FEHAP, FHP, Unicancer) permet de mesurer la prise en compte du

développement durable et de recenser les actions écologiqueme

et basée sur la participation volontaire des établissements.

Le profil des participants à l’enquête Une participation en forte hausse (+38%) avec 646 réponses.

restent stables, avec une plus grande part d’Ehpad (64 établi

� Etablissements publics : 48%

� Privés non lucratifs : 29%

� Privés lucratifs : 23%

Dans le secteur sanitaire, la plus forte part de réponses provient des établissements de taille moyenne (entre

250 lits), alors que 43% des réponses du secteur social et médico

(+100 lits). Les CHU sont toujours fidèles au baromètre, puisque 28 (sur 32) ont répondu à nouveau cette année.

Une photographie des établissements déjà concernés par le développement durable

98% des répondants prennent en compte le développement

durable dans leur établissement. 70% en tiennent compte

dans les activités de soins ou la prise en charge des

patients. Les structures qui répondent au baromètre sont

globalement soit déjà engagées, soit ont envie de le faire.

Les réfractaires ou partisans du climato

participent que très marginalement à l’enquête.

développement durable n’est pas considéré, c’est

essentiellement par manque d’effectif ou par absence de

budget spécifique, ce point indiquant que pour certains,

l’engagement dans le DD est synonyme de surcoût.

PRINCIPAUX RESULTATS DE L’EDITION 2014

aromètre est une étude unique pour connaître et partager les initiatives de responsabilité sociétale et environnementale

sanitaire, social et médico-social.

Cet outil créé par les fédérations (FHF, FEHAP, FHP, Unicancer) permet de mesurer la prise en compte du

développement durable et de recenser les actions écologiquement et socialement responsables. C’est une

et basée sur la participation volontaire des établissements.

Résultats complets sur www.hopitaldurable.com

avec 646 réponses. Les équilibres entre les types et catégories d’établissement

restent stables, avec une plus grande part d’Ehpad (64 établissements participants en 2014).

29%

� Secteur sanitaire :

� Secteur social et médico-social

Dans le secteur sanitaire, la plus forte part de réponses provient des établissements de taille moyenne (entre

250 lits), alors que 43% des réponses du secteur social et médico-social proviennent des établissements importants

Les CHU sont toujours fidèles au baromètre, puisque 28 (sur 32) ont répondu à nouveau cette année.

Une photographie des établissements déjà concernés par le développement

nent en compte le développement

70% en tiennent compte

prise en charge des

Les structures qui répondent au baromètre sont

globalement soit déjà engagées, soit ont envie de le faire.

-scepticisme ne

participent que très marginalement à l’enquête. Lorsque le

loppement durable n’est pas considéré, c’est

essentiellement par manque d’effectif ou par absence de

, ce point indiquant que pour certains,

l’engagement dans le DD est synonyme de surcoût.

Les raisons de l’engagement

En premier lieu, le développement durable est massivement

perçu comme un atout pour la certification ou l’évaluation

externe (à 95%). Ce n’est pas un engagement

idéologique. De plus, il est envisagé comme une démarche

volontaire et collective (40% de réponses cumulées). En

revanche, l’engagement n’est pas motivé par la réponse à

des attentes du personnel ou des patients (3 à 7%), ce

point étant particulièrement bas.

Edition 2014

PRINCIPAUX RESULTATS DE L’EDITION 2014

initiatives de responsabilité sociétale et environnementale

Cet outil créé par les fédérations (FHF, FEHAP, FHP, Unicancer) permet de mesurer la prise en compte du

C’est une enquête gratuite

www.hopitaldurable.com

Les équilibres entre les types et catégories d’établissement

80%

social : 20%

Dans le secteur sanitaire, la plus forte part de réponses provient des établissements de taille moyenne (entre 100 et

social proviennent des établissements importants

Les CHU sont toujours fidèles au baromètre, puisque 28 (sur 32) ont répondu à nouveau cette année.

le développement durable est massivement

perçu comme un atout pour la certification ou l’évaluation

(à 95%). Ce n’est pas un engagement

il est envisagé comme une démarche

(40% de réponses cumulées). En

revanche, l’engagement n’est pas motivé par la réponse à

des attentes du personnel ou des patients (3 à 7%), ce

La place du développement durable dans l’organisation et le fonctionnement de l’établissement

Le développement durable est considéré comme une

thématique importante, puisque il est intégré dans les projets

stratégiques dans 88% des cas et dans le projet

d’établissement à 85%. La majorité des établissements agit

dans plusieurs sphères du développement durable

(réduction de l’impact environnemental 84%, amélioration

des conditions de travail 78%, du bien-être des patients

55%, achats durables 74%) avec une sphère

environnementale systématiquement investie et dominante.

On note logiquement que le périmètre s’élargit au fur et à

mesure. A 63%, la politique DD est concentrée sur des

sujets techniques et dans 37% des cas, elle est globale et

assortie d’un plan d’évaluation et d’adaptation à moyen

terme.

Dans 67% des établissements, une personne est dédiée au

développement durable. Le pilotage est directement lié à

la taille de l’établissement, puisque ce taux monte à 86%

dans les CHU avec un référent DD à +50% dans un

poste de direction et il tombe à 46% dans les Ehpad.

Personne n’est désigné en particulier pour s’occuper de

DD dans 20% des cas (51% pour le secteur médico-

social).

L’engagement dans le développement durable n’est pas

simplement déclaratif, il se traduit dans 96% des cas par

des programmes ou projets en interne. Et pour 62% de

l’échantillon, il s’exprime également à travers des projets

menés avec l’extérieur. Ce chiffre en très forte hausse

(34,7% en 2013) est à relier avec une meilleure prise

en compte des parties prenantes et une plus grande

inscription de l’établissement dans son environnement

économique, social et territorial. Si les parties prenantes

ne sont identifiées que par 49% des répondants, elles

sont alors largement associées à la mise en place de la

démarche (à 81%). La RSE et la réglementation associée

sont des notions en progression mais qui nécessitent d’être

mieux connues (+68% ne sont pas familiers), même si près

d’un quart des établissements concernés préparent le

reporting RSE auquel ils sont soumis par l’article 225 de

la loi Grenelle.

La construction méthodique des démarches

Les politiques DD des établissements sont menées dans

une optique de performance, d’amélioration du

fonctionnement et des pratiques. L’utilisation d’outils de

diagnostic est importante, notamment dans les grosses

structures (54% de DPE, 57% d’audit énergétique et 71%

de bilan émission GES dans les CHU), même s’il reste

des marges de progression. 44 établissements ont défini un

Agenda 21. Signe de maturité des pratiques et d’existence

d’une logique d’évaluation, 80% des participants ont défini

des indicateurs de suivi de leur politique. Ce chiffre tombe

à 50% dans le secteur médico-social, en raison

probablement de la moindre ancienneté des pratiques. Le

recours aux expertises extérieures est en progression,

l’ADEME arrivant en tête des organismes consultés

(63%), devant les cabinets conseil et bureau d’études

(59%).

Le rôle central de la communication

Le développement durable est une thématique de la

communication interne de l’établissement dans 91% des

cas, confirmant là l’indispensable accompagnement des

politiques par un volet sensibilisation, information et

mobilisation des acteurs internes (L’éducation et la

sensibilisation aux éco-gestes sont pratiquées dans 86%

des établissements). La présence de ce thème dans la

communication externe est en progression (50% des

structures) et plus fréquente dans le secteur privé

(59%). L’exemplarité des pratiques en matière de

communication ne progresse pas, avec 53% de campagnes

éco-conçues.

Les principales actions menées dans le domaine social

L’édition 2014 du baromètre intègre de nouvelles questions

pour mieux connaître les pratiques des établissements en

matière sociale et de politique ressources humaines.

Dans les domaines de la santé et de la sécurité au

travail, les actions les plus fréquemment menées sont :

l’établissement du document unique des risques

professionnels (98%), la prévention des risques

professionnels (89%), la prévention des troubles musculo-

squelettiques (75%) et la promotion de la santé au

travail (59%). Aucun établissement ne déclare ne mener

aucune action relevant de la santé au travail et de la

sécurité. Les politiques de ressources humaines intègrent

des actions en faveur de l’emploi des personnes handicapées

à 69%, de l’insertion par l’emploi à 48%, d’égalité

femmes - hommes et d’emploi des séniors (42% et

40%). L’amélioration des conditions de travail passe dans

78% des cas par une place prépondérante donnée au

dialogue social et 74% mènent des actions concrètes pour

améliorer les conditions de travail.

La participation des personnels à la politique de

développement durable est fortement encouragée dans 80%

des cas. Si le développement durable n’est une priorité du

plan de formation de l’établissement que dans 20% des

réponses, 80% des personnels ont été formés aux bonnes

pratiques en matière de gestes et postures et 53% sur

les questions de gestion des déchets.

Le souci de l’amélioration de la qualité de vie au travail

et la prévention des maladies professionnelles sont encore

plus présents dans le secteur médico-social, qui est en

revanche moins investi sur les sujets techniques et

environnementaux que les établissements sanitaires.

La loi Handicap a bien été prise en compte puisque 89% des

établissements sont d’ores et déjà accessibles aux

handicapés et que parmi les autres, 82% ont prévu des

travaux de mise en accessibilité.

Les politiques d’achats responsables

Les achats sont bien perçus comme un pivot des

démarches de développement durable : 86% des

établissements intègrent des critères DD dans leurs marchés

et 31% forment leurs acheteurs aux achats responsables.

Les achats éco responsables concernent en premier lieu

les produits d’entretien (77%), les fournitures de bureau

(65%), l’alimentation (59%) et les constructions ou

rénovations de bâtiments (59%). Dans 58% des cas, les

acheteurs prennent en compte les 2 volets de la

responsabilité des fournisseurs : sociale et

environnementale, alors que 39% ne s’attachent qu’à

l’impact environnemental des produits ou services. Plus de

62% des établissements déclarent être prêts à payer plus

cher un produit qui répond à leurs critères sociaux et

environnementaux. Cette affirmation est à nuancer, car

dans les critères d’achats présentés plus loin dans

l’enquête, 55% des répondants répondent que c’est la

contrainte de prix qui fait la décision. L’alimentation est un

domaine souvent pris en compte dans les politiques de

développement durable : 54% des établissements achètent

des produits en circuits courts et 34% des produits issus de

l’agriculture biologique. La prévention est aussi un

argument, puisque 18% des structures déclarent préférer

systématiquement des produits sans risques pour

l’environnement et les usagers. La prise en compte de la

problématique des déchets dès l’acte d’achats progresse,

35% des acheteurs intègrent la réduction des emballages

au moment de l’achat et 29% des établissements ont

engagé une réflexion privilégiant le matériel stérilisable sur

l’usage unique.

Le développement des groupements d’achats (89% des

établissements sont adhérents) est une opportunité pour

les politiques d’achats responsables mais nécessite un

effort de pédagogie de la part des centrales. 38% des

établissements adhérents ignorent si leur groupement

d’achats propose une offre de produits responsables. Ceux

qui la connaissent estiment que les critères sociaux et

environnementaux sont à la hauteur de leurs attentes dans

69% des cas et suffisamment clairs et pertinents à 56%.

Seuls 51% estiment que cette offre est suffisante en

nombre de produits proposés. Il y a là une opportunité et

une marge de progrès importante pour les groupements

d’achats, qui pourraient mieux répondre à l’attente des

établissements d’accéder à une offre de produits durables

plus conséquente et mieux connue.

La politique immobilière

Les chantiers de rénovation et de construction sont

aujourd’hui systématiquement envisagés dans une

perspective de développement durable (à 90%). Les

priorités concernent la performance énergétique (24,2%),

le confort de vie et d’usage (22,32%), tout en ayant une

contrainte de moindre coût dans 17% des cas. Le recours

aux matériaux et produits non nocifs (15%), locaux

(10%) ou encore la réalisation d’un chantier propre

(9%) sont moins présents dans les préoccupations.

Les consommations d’eau et d’énergie

Dans la recherche d’économies, les consommations d’eau

et d’énergie sont bien identifiées comme des sources

potentielles. 82% des établissements suivent leur

consommation et 66% mettent en place des actions pour la

réduire. Ce point est en régression par rapport à l’an

dernier. Les actions les plus fréquemment menées pour

réduire la consommation sont l’installation d’équipements

économiseurs (83%) et la sensibilisation du personnel (75%).

En matière de consommation énergétique, le suivi est

encore plus élevé et en forte progression (84%). La

réduction des consommations énergétique est mise en œuvre

dans 90% des structures. Elle passe par l’installation de

lampes basse consommation (88%), de détecteurs de

présence (76%) et des travaux d’isolation (63%). Le

recours aux énergies renouvelables concerne 29% des

établissements, en forte baisse par rapport à 2013

(42%). Si la réduction des consommations est une

priorité partagée, la mesure des économies réalisées est

encore peu fréquente (25% des réponses). Lorsqu’elles

sont connues, les baisses de consommation sont

majoritairement inférieures à 10%. Ce chiffre retrace à la

fois les importantes économies réalisées par des travaux

d’infrastructures lourds qui génèrent de fortes baisses et

les économies réalisées sur des équipements existants,

donc par le seul changement de comportements.

Les green-IT

Les systèmes d’information et l’équipement informatique

sont à la fois reconnus comme fortement consommateurs

d’énergie mais également comme des sources potentielles

d’économies. 83% des établissements ont dématérialisé des

procédures pour réduire leur consommation de papier. Les

équipements informatiques sont choisis dans 51% des cas

en tenant compte de leur consommation réduite d’énergie,

30% selon la présence de matériaux recyclés et/ou

recyclables dans leur composition. 66% des répondants

choisissent des terminaux multifonction, la mutualisation

étant source d’économies d’énergie et de baisse des

consommations de papier. La valorisation dans des filières

spécifiques des matériels informatiques usagés est très

bien connue et pratiquée dans 83% des cas. L’incitation à

un usage raisonné des équipements informatiques est

pratiquée dans 75% des établissements (réduction des

impressions, extinction des appareils…).

La gestion des déchets

La connaissance du volume de déchets produits par

l’établissement et des différents gisements est une étape

indispensable dans une politique de réduction des déchets.

Or 23% des répondants déclarent ne pas connaître la

quantité de déchets qu’ils produisent. 63% des structures

sont engagées dans une démarche pour réduire leurs

déchets à la source. Cet axe montre donc une source

potentielle de progrès. Les gisements qui sont les plus

fréquemment identifiés comme pouvant être réduits à la

source sont les DASRI à 81%, les papiers cartons à

69%, les piles et accumulateurs à 49% et les

consommables informatiques à 47%. La prédominance des

DASRI reflète la problématique compliquée et coûteuse du

traitement de ce type de déchets. En aval, 75% des

établissements vérifient la pertinence du tri des DASRI et

60% mènent des actions pour améliorer ce tri. Le tri des

déchets et la collecte sélective progressent bien. Il y a en

moyenne 10 filières de déchets différentes dans les

établissements. Les plus fréquentes correspondent aux

filières identifiées comme prioritaires dans les efforts de

réduction : DASRI 93%, piles et accumulateurs 92%,

papiers cartons 91% et consommables informatiques 85%.

Les filières de collecte des textiles (21%) et des bio-

déchets (16%) sont les plus rares. Les déchets sont

encore trop rarement identifiés comme source potentielle de

revenus. La valorisation n’est pas pratiquée par 47% des

établissements. Ceux qui valorisent leurs déchets le font

principalement pour les papiers et cartons (37%), puis

les métaux (15%) et les films argentiques (14%).

Les effluents, qu’ils soient liquides ou gazeux, sont un sujet

complexe mais leur prise en compte progresse sensiblement.

38% des établissements ont diagnostiqué leurs effluents

(35% en 2013), 30% ont évalué les risques liés à leurs

eaux usées et 33% traitent leurs effluents. En matière de

gestion des déchets, il y a de réelles marges de

progression, que ce soit par une meilleure connaissance

des gisements que par l’organisation de filières de collecte

et de valorisation.

Les transports La problématique des transports est clairement identifiée

comme un pivot de la réduction des émissions de gaz à

effet de serre. 25% des répondants ont dans leur flotte des

véhicules propres et/ou électriques (en baisse par rapport

à 2013), mais ces véhicules représentent dans la majorité

des cas moins de 5% de la flotte. La formation des

personnels à l’éco conduite est pratiquée par 37% des

établissements. Les 3/4 des CHU ont établi un plan de

déplacements, et au total cela concerne 19% des

répondants à l’enquête. Ces PDE ont entrainé une

augmentation du covoiturage dans 55% des cas, une

augmentation de l’utilisation des transports en commun

pour 42% des établissements, une augmentation de

l’utilisation du vélo à 32% et 2,4% de baisse des

accidents de la route. Les incitations à moins utiliser la

voiture individuelle pour les déplacements passent par la

contribution à l’abonnement aux transports en commun

(43%), l’installation de parkings à vélo dans 39% des

cas. 36% affirment ne faire aucune incitation particulière.

Conclusion Réduction des pollutions et des consommations énergétiques, élaboration de nouvelles politiques d'achats, priorité à l'amélioration des conditions de travail et à la préservation de la santé des équipes ... les établissements sanitaires,

sociaux et médico-sociaux qui ont répondu en masse au Baromètre 2014 font preuve d'un engagement dans tous les domaines du développement durable. Cette édition est marquée par la professionnalisation croissante des démarches et par l'importance donnée au volet social. Les acteurs du secteur santé autonomie s'engagent dans le développement durable

pour améliorer la performance de leur organisation et mettent tout en œuvre pour mesurer et évaluer leurs actions. Si certains domaines sont encore peu suffisamment investis, l'évolution vers un fonctionnement plus durable est bien en route.

Le nombre élevé de participants à cette édition en est un signe encourageant !

Analyse : Barbara Vernet, Tandem conseil pour PG Promotion

Retrouvez l’intégralité de l’étude, les réalisations des lauréats des Trophées Hôpital Durable et toute l’actualité du développement durable dans les établissements sanitaires et médico-sociaux sur le site www.hopitaldurable.com