2
Affiches scientifiques — 2 e partie A193 en excluant les patients présentant des facteurs de risque connus de survenue d’une thrombose. Discussion.— Il s’agit de 7 hommes et 1 femme ayant un âge moyen de 51 ans et un index de masse corporelle moyen de 21. Le diag- nostic de la MVTE a précédé celui de la tuberculose dans 3 cas. Les sites de thrombose étaient les veines des membres inférieurs (5 cas), la veine jugulaire (1 cas) et 2 cas d’embolie pulmonaire. Tous nos malades ont bénéficié d’un traitement antituberculeux et d’un traitement anticoagulant à base d’héparine non fractionnée avec relais par les antivitamines K (AVK). Un INR satisfaisant a été obtenu après une durée moyenne d’équilibration de 15 jours. Un surdosage en AVK était observé chez 5 patients au moment de l’arrêt des antituberculeux et au cours du traitement chez 4 patients avec un INR maximal à 12. L’évolution finale a été favorable chez tous nos patients. Conclusion.— Étant donné l’interaction entre les antituberculeux et les anticoagulants et le risque potentiel de surdosage, la bonne observance thérapeutique ainsi que les contrôles biologiques rap- prochés doivent être préconisés et strictement respectés. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.878 590 Prise en charge de l’embolie pulmonaire en milieu pneumologique à propos de 53 cas M. Loukil , H. Racil , S. Chikhrouhou , S. Becha , N. Chaouche , A. Chabbou Service de pneumologie, pavillon II, Ariana, Tunisie Introduction.— L’embolie pulmonaire est une affection fréquente, grave, constituant une urgence médicale. Patients et méthodes.— C’est une étude rétrospective portant sur 53 cas d’embolies pulmonaires confirmés, de patients de sexe masculin, colligés au service de pneumologie de l’hôpital Abderrahman-Mami (pavillon II) sur une période de 2 ans. La moyenne d’âge est 56 ans (19—82 ans). Résultats.— Les facteurs de risque ont été retrouvés dans 34 cas (64,2 %). Il s’agit de chirurgie récente (5,7 %), de cancer broncho- pulmonaire (13,2 %), d’immobilisation pour drainage thoracique (9,4 %), de BPCO (7,7 %), d’insuffisance cardiaque (7,5 %), d’ACFA (5,7 %) et de varice (1,93 %). Les signes fonctionnels étaient dominés par la dyspnée dans 84,9 % et la douleur thoracique dans 73,6 %. La probabilité clinique, en utilisant le score de Genève modifié, était faible dans 37,7 %, moyenne dans 43,4 % et élevée dans 17 %. Les dimères étaient (+) dans 83 % des cas. Le doppler veineux était anormal dans 20,8%. L’échographie cardiaque a montré une dila- tation des cavités droites dans 15,1 % et une HTAP dans 18,9 %. L’embolie pulmonaire était bilatérale dans 29,8 %, proximale dans 18,8 % et distale dans 49 %. L’évolution était favorable dans 70 % des cas. Conclusion.— L’embolie pulmonaire reste un défi majeur en méde- cine étant l’absence de spécificité clinique. Même les scores de probabilité clinique ne sont pas d’un grand apport, en effet, la probabilité était faible dans 37,7 % des cas d’embolie pulmonaire confirmée. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.879 591 Hypertension artérielle pulmonaire post-embolique et le syndrome de Klippel-Trenaunay A. Seferian , X. Jais , D. Montani , S. Gunther , D. Natali , L. Savale , F. Parent , D.S. O’callaghan , O. Sitbon , M. Humbert , G. Simonneau Service de pneumologie, hôpital Antoine-Béclère, Clamart, France Introduction.— Le syndrome de Klippel-Trenaunay (SKT), affection congénitale rare, caractérisée par la triade : malformations capil- laires cutanés, hypertrophie des os/tissus mous, malformations artérielles/veineuses/lymphatiques, est associé à des événe- ments thromboemboliques récurrents (ETR), pouvant conduire à l’apparition d’une hypertension artérielle pulmonaire post- embolique (HTAPPE). Méthodes.— Décrire les caractéristiques cliniques/ hémodynamiques des patients HTAPPE/SKT. Résultats.— Des 5patients HTAPPE/SKT, référés dans notre centre, 4 avaient des antécédents d’embolie pulmonaire associée à des thromboses sur les malformations vasculaires. Au moment du diag- nostic d’HTAP, 4patients étaient en classe fonctionnelle NYHA (CF) III, et 1 était en CF II. Ils présentaient tous une HTAP sévère : pression artérielle pulmonaire moyenne (PAPm) 56 ± 9 mmHg, index car- diaque (IC) 2,74 ± 0,89 L/min/m 2 et résistances pulmonaires totales (RPT) 20,2 ± 12,4 unités Wood. Un patient avait une forme proxi- male d’HTAPPE et a pu bénéficier d’une thromboendartériectomie avec une normalisation clinique et hémodynamique. Les 4 autres patients présentaient des HTAPPE inopérables en raison des lésions distales et ont rec ¸u des thérapies spécifiques de l’HTAP. Pour 2 patients, nous avons constaté une amélioration clinique après 50 mois de suivi et une réduction moyenne de 22 % de la PAPm et de 60% des RPT. Un patient est décédé à 34mois du diagnostic en raison de complications des ETR. Enfin, 1 patient a bénéficié d’une transplantation cardiopulmonaire après 15 ans de traitement. Conclusion.— L’HTAPPE est une complication rare et sévère du SKT, nécessitant une prise en charge multidisciplinaire dans des centres spécialisés. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.880 592 Prise en charge de l’hypertension artérielle pulmonaire dans un service de pneumologie R. Yahiaoui a , D. Hakem b , R. Amrane a a Service de pneumologie, CHU Bab-El-Oued (1), Alger, Algérie b Service de médecine interne CHU Bab-El-Oued (2), Alger, Algérie Introduction.— L’HTAP est une maladie rare et grave, elle est habi- tuellement identifiée à un stade avancé car les symptômes initiaux, de la maladie sont communs à des pathologies diverses. Matériel et méthodes.— Vingt-trois cas d’HTAP d’étiologies diffé- rentes ont été colligés entre octobre 2007 et mai 2011, nous avons analysé les caractéristiques cliniques, les moyens diagnostiques et thérapeutiques. Les HTAP associées aux affections respiratoires chroniques ont étés exclues de notre étude. Résultats.— La femme était la plus touchée (17 femmes et 06 hommes), la moyenne d’âge est de 45 ans. Le délai moyen entre l’apparition des symptômes et le diagnostic était de 18 mois. La symptomatologie cardio-pulmonaire prédominait associant une dys- pnée stade III et IV de la NYHA toux, douleurs thoraciques (85 %), des signes de stase veineuse (25 %), embolie pulmonaire et syncope (17 %). La radiographie thoracique révélait une cardiomégalie (90 %) suivie de tout le bilan initial et étiologique de l’HTAP. Discussion.— La maladie est diagnostiquée plusieurs mois après le début des symptômes. Tous nos patients rec ¸oivent un traitement à base d’un inhibiteur des phosphodiestérases et/ou un antagoniste

Prise en charge de l’hypertension artérielle pulmonaire dans un service de pneumologie

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Prise en charge de l’hypertension artérielle pulmonaire dans un service de pneumologie

5HpKALG

IclamàeMhR4tnIad(mapd25drtCns

d

5PpRa

b

ItdMra

Affiches scientifiques — 2e partie

en excluant les patients présentant des facteurs de risque connusde survenue d’une thrombose.Discussion.— Il s’agit de 7 hommes et 1 femme ayant un âge moyende 51 ans et un index de masse corporelle moyen de 21. Le diag-nostic de la MVTE a précédé celui de la tuberculose dans 3 cas.Les sites de thrombose étaient les veines des membres inférieurs(5 cas), la veine jugulaire (1 cas) et 2 cas d’embolie pulmonaire.Tous nos malades ont bénéficié d’un traitement antituberculeux etd’un traitement anticoagulant à base d’héparine non fractionnéeavec relais par les antivitamines K (AVK). Un INR satisfaisant a étéobtenu après une durée moyenne d’équilibration de 15 jours. Unsurdosage en AVK était observé chez 5 patients au moment de l’arrêtdes antituberculeux et au cours du traitement chez 4 patients avecun INR maximal à 12. L’évolution finale a été favorable chez tousnos patients.Conclusion.— Étant donné l’interaction entre les antituberculeuxet les anticoagulants et le risque potentiel de surdosage, la bonneobservance thérapeutique ainsi que les contrôles biologiques rap-prochés doivent être préconisés et strictement respectés.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.878

590Prise en charge de l’embolie pulmonaire en milieupneumologique à propos de 53 casM. Loukil , H. Racil , S. Chikhrouhou , S. Becha , N. Chaouche ,A. ChabbouService de pneumologie, pavillon II, Ariana, Tunisie

Introduction.— L’embolie pulmonaire est une affection fréquente,grave, constituant une urgence médicale.Patients et méthodes.— C’est une étude rétrospective portantsur 53 cas d’embolies pulmonaires confirmés, de patients desexe masculin, colligés au service de pneumologie de l’hôpitalAbderrahman-Mami (pavillon II) sur une période de 2 ans. Lamoyenne d’âge est 56 ans (19—82 ans).Résultats.— Les facteurs de risque ont été retrouvés dans 34 cas(64,2 %). Il s’agit de chirurgie récente (5,7 %), de cancer broncho-pulmonaire (13,2 %), d’immobilisation pour drainage thoracique(9,4 %), de BPCO (7,7 %), d’insuffisance cardiaque (7,5 %), d’ACFA(5,7 %) et de varice (1,93 %). Les signes fonctionnels étaient dominéspar la dyspnée dans 84,9 % et la douleur thoracique dans 73,6 %.La probabilité clinique, en utilisant le score de Genève modifié,était faible dans 37,7 %, moyenne dans 43,4 % et élevée dans 17 %.Les dimères étaient (+) dans 83 % des cas. Le doppler veineux étaitanormal dans 20,8 %. L’échographie cardiaque a montré une dila-tation des cavités droites dans 15,1 % et une HTAP dans 18,9 %.L’embolie pulmonaire était bilatérale dans 29,8 %, proximale dans18,8 % et distale dans 49 %. L’évolution était favorable dans 70 % descas.Conclusion.— L’embolie pulmonaire reste un défi majeur en méde-cine étant l’absence de spécificité clinique. Même les scores deprobabilité clinique ne sont pas d’un grand apport, en effet, laprobabilité était faible dans 37,7 % des cas d’embolie pulmonaire

confirmée.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.879

ecR0lspd(sDdb

A193

91ypertension artérielle pulmonaireost-embolique et le syndrome delippel-Trenaunay. Seferian , X. Jais , D. Montani , S. Gunther , D. Natali ,. Savale , F. Parent , D.S. O’callaghan , O. Sitbon , M. Humbert ,. Simonneau

Service de pneumologie, hôpital Antoine-Béclère, Clamart, France

ntroduction.— Le syndrome de Klippel-Trenaunay (SKT), affectionongénitale rare, caractérisée par la triade : malformations capil-aires cutanés, hypertrophie des os/tissus mous, malformationsrtérielles/veineuses/lymphatiques, est associé à des événe-ents thromboemboliques récurrents (ETR), pouvant conduirel’apparition d’une hypertension artérielle pulmonaire post-

mbolique (HTAPPE).éthodes.— Décrire les caractéristiques cliniques/émodynamiques des patients HTAPPE/SKT.ésultats.— Des 5 patients HTAPPE/SKT, référés dans notre centre,avaient des antécédents d’embolie pulmonaire associée à des

hromboses sur les malformations vasculaires. Au moment du diag-ostic d’HTAP, 4 patients étaient en classe fonctionnelle NYHA (CF)II, et 1 était en CF II. Ils présentaient tous une HTAP sévère : pressionrtérielle pulmonaire moyenne (PAPm) 56 ± 9 mmHg, index car-iaque (IC) 2,74 ± 0,89 L/min/m2 et résistances pulmonaires totalesRPT) 20,2 ± 12,4 unités Wood. Un patient avait une forme proxi-ale d’HTAPPE et a pu bénéficier d’une thromboendartériectomie

vec une normalisation clinique et hémodynamique. Les 4 autresatients présentaient des HTAPPE inopérables en raison des lésionsistales et ont recu des thérapies spécifiques de l’HTAP. Pourpatients, nous avons constaté une amélioration clinique après0 mois de suivi et une réduction moyenne de 22 % de la PAPm ete 60 % des RPT. Un patient est décédé à 34 mois du diagnostic enaison de complications des ETR. Enfin, 1 patient a bénéficié d’uneransplantation cardiopulmonaire après 15 ans de traitement.onclusion.— L’HTAPPE est une complication rare et sévère du SKT,écessitant une prise en charge multidisciplinaire dans des centrespécialisés.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.880

92rise en charge de l’hypertension artérielleulmonaire dans un service de pneumologie. Yahiaoui a, D. Hakem b, R. Amrane a

Service de pneumologie, CHU Bab-El-Oued (1), Alger, AlgérieService de médecine interne CHU Bab-El-Oued (2), Alger, Algérie

ntroduction.— L’HTAP est une maladie rare et grave, elle est habi-uellement identifiée à un stade avancé car les symptômes initiaux,e la maladie sont communs à des pathologies diverses.atériel et méthodes.— Vingt-trois cas d’HTAP d’étiologies diffé-

entes ont été colligés entre octobre 2007 et mai 2011, nous avonsnalysé les caractéristiques cliniques, les moyens diagnostiquest thérapeutiques. Les HTAP associées aux affections respiratoireshroniques ont étés exclues de notre étude.ésultats.— La femme était la plus touchée (17 femmes et6 hommes), la moyenne d’âge est de 45 ans. Le délai moyen entre’apparition des symptômes et le diagnostic était de 18 mois. Laymptomatologie cardio-pulmonaire prédominait associant une dys-née stade III et IV de la NYHA toux, douleurs thoraciques (85 %),es signes de stase veineuse (25 %), embolie pulmonaire et syncope17 %). La radiographie thoracique révélait une cardiomégalie (90 %)

uivie de tout le bilan initial et étiologique de l’HTAP.iscussion.— La maladie est diagnostiquée plusieurs mois après leébut des symptômes. Tous nos patients recoivent un traitement àase d’un inhibiteur des phosphodiestérases et/ou un antagoniste
Page 2: Prise en charge de l’hypertension artérielle pulmonaire dans un service de pneumologie

A ngue

deddCnnnr

d

5LG

IlsBgPaeRéddLnamrtd7glcdnlldCl

d

5LGA

IlaBprCRsVd

2mrc8étlamc2HCés

d

5SL

LnlOsedpLlSdTrLrpvpedasCdtg

d

5SAa

b

c

Ir

194 16e Congrès de pneumologie de la

e l’endothéline en plus du traitement conventionnel. L’évolutionst marquée par une amélioration clinique et stabilisation hémo-ynamique chez 14 patients, 02 cas d’HTAP primitives sont décédés’insuffisance cardiaque droite.onclusion.— L’amélioration du plateau technique peut aider à diag-ostiquer précocement et à mieux prendre en charge les HTAP dansotre pays, en particulier le cathétérisme cardiaque droit et celaécessite une collaboration étroite entre pneumologues et diffé-ents spécialistes afin d’améliorer le pronostic.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.881

93e syndrome cave supérieur : à propos de 19 cas. Hamzaoui , H. Serhane , A. Harrati , L. Amro , A. Alaoui Yazidi

FMPM, laboratoire de recherche PCIM, Marrakech, Maroc

ntroduction.— Le syndrome cave supérieur (SCS) résulte de’obstruction à la circulation sanguine au niveau de la veine caveupérieure.ut du travail.— Rapporter les caractéristiques cliniques, étiolo-iques et thérapeutiques du SCS.atients et méthodes.— Étude rétrospective sur 19 cas hospitalisésu service de pneumologie du CHU Mohammed VI de Marrakech,ntre avril 2005 et septembre 2011.ésultats.— L’âge moyen était de 52,5 ans. Quatorze patientstaient tabagiques. La symptomatologie était dominée par layspnée, la toux et l’œdème en pèlerine. La dysphonie et laysphagie ont été retrouvées respectivement dans 10 et 9 cas.es adénopathies périphériques ont été notées dans 10 cas. Unodule sous-cutané a été retrouvé dans 1 cas. La TDM thoraciqueobjectivé un processus tumoral dans 16 cas, des adénopathiesédiastinales dans 17 cas et une thrombose de la veine cave supé-

ieure dans 2 cas. La bronchoscopie a retrouvé une infiltrationumorale chez 5 cas et une compression extrinsèque chez 7 cas. Leiagnostic étiologique a été posé par la biopsie bronchique danscas, la ponction biopsie transpariétale dans 5 cas, la biopsie gan-lionnaire dans 3 cas, la ponction biopsie pleurale dans 3 cas et para biopsie d’un nodule sous-cutané dans un cas. L’étiologie était : unarcinome épidermoïde dans 11 cas, un carcinome à petites cellulesans 4 cas, une hémopathie maligne dans 2 cas et un adénocarci-ome dans 2 cas. La corticothérapie a été prescrite dans 13 cas ete traitement anticoagulant dans 5 cas. Trois patients ont bien évo-ué sous traitement, 12 patients ont été perdus de vue et 4 sontécédés.onclusion.— Le SCS est une pathologie de mauvais pronostic dont

es étiologies sont dominées par l’origine maligne.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.882

94e cœur pulmonaire chronique : à propos de 29 cas. Hamzaoui , N. Ouboulmane , H. Serhane , L. Amro ,. Alaoui Yazidi

FMPM, Laboratoire de recherche PCIM, Marrakech, Maroc

ntroduction.— Le cœur pulmonaire chronique (CPC) correspond à’hypertrophie et ou la dilatation ventriculaire droite secondaireux anomalies fonctionnelles ou anatomiques d’origine respiratoire.ut du travail.— Rapporter les caractéristiques cliniques, théra-eutiques et évolutives du CPC. Matériel et méthodes.— Étudeétrospective sur 29 cas hospitalisés au service de pneumologie duHU Mohammed VI de Marrakech, entre janvier 2009 et août 2011.

ésultats.— L’âge moyen était de 58,13 ans. La dyspnée était clas-ée stade IV de Sadoul dans 37,93 %, stade III dans 31 % et stade

dans 17,24 % des cas. La cyanose des extrémités était présenteans 44,82 %, la douleur thoracique dans 31 % et l’hémoptysie dans

pfna

francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

7,58 % des cas. Le téléthorax a montré une convexité de l’arcoyen gauche chez 34,48 %, une dilatation de l’artère lobaire infé-

ieure droite chez 24,13 % et une cardiomégalie chez 65,5 % desas. La pression artérielle pulmonaire systolique était sévère chez2,75 %, modérée chez 10,34 % et légère chez 6,89 % des cas. Lestiologies du CPC étaient : la BPCO (34,48 %), les séquelles deuberculose pulmonaire (27,58 %), les dilatations de bronches et’embolie pulmonaire (10,34 %), la PID (6,89 %) et la spondylarthritenkylosante (1 cas). Chez 2 cas, l’étiologie du CPC n’a pu être déter-inée. Le traitement prescrit était : l’oxygénothérapie chez tous les

as, les diurétiques chez 23 cas, le traitement anticoagulant chez5 cas et le sildénafil chez 3 cas. L’évolution était bonne chez 17 cas.uit patients ont été perdus de vue. Quatre décès ont été notés.onclusion.— Le CPC est une affection d’évolution grave dont lestiologies sont dominées, dans notre étude, par la BPCO et leséquelles de tuberculose pulmonaire.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.883

95yndrome de Caplan Collinet révélé par une HTAP. Maliki , S. Ait Batahar , H. Sajiai , L. Amro , A. Alaoui Yazidi

Service de pneumologie, CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc

e syndrome de Caplan Collinet est l’association de pneumoco-iose et de polyarthrite rhumatoïde. C’est une entité rare dont’évolution est accélérée et le pronostic reste réservé.bservation.— Nous rapportons le cas d’un patient de 39 ans pui-atier, hospitalisé pour dyspnée stade IV de Sadoul avec cyanoset œdème des membres inférieurs et des signes d’insuffisance car-iaque droite. Il avait des arthralgies inflammatoires localisées auxetites articulations des mains et des pieds et un syndrome sec.’examen clinique a objectivé des signes d’HTAP et des râles sibi-ants avec une arthrite des mains, un squeeze test et un test dehirmer positif. Le télé thorax a objectivé des nodules au niveaues bases avec un aspect pseudotumoral des parties supérieures. LaDM thoracique a mis en évidence des images en faveur de noduleshumatoïdes associées à des lésions excavées bilatérales basales.’échocardiographie a révélé une HTAP avec PAPS à 65 mmHg. Laadiographie des mains a objectivé une érosion de la quatrièmehalange de facon bilatérale. La spiromètrie a révélé un troubleentilatoire mixte avec atteinte des petites voies aériennes. Leatient a été mis sous traitement bronchodilatateur, anticoagulantt corticothérapie orale avec bonne évolution clinique. Lors de laégression de la corticothérapie, il est redevenu dyspnéique et lesrthralgies ont réapparu de facon plus intense. Le diagnostic deyndrome de Caplan Collinet compliqué d’HTAP a été retenu.onclusion.— Devant une silicose pulmonaire, toujours rechercheres stigmates de maladie de système telle une polyarthrite rhuma-oïde dont la prise en charge précoce permet d’éviter l’évolutionravissime vers l’insuffisance cardiaque secondaire à une HTAP.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.884

96équestration pulmonaire : à propos de cinq cas. Nehal a, A. Lebib a, Y. Mejdoub b, L. Otmanetelba c, R. Alloula a

EPH Rouiba, Alger, AlgérieCHU Mustapha, Alger, AlgérieSEMEP Boufarik, Blida, Algérie

ntroduction.— La séquestration est une anomalie congénitaleare, représentant 0,15 à 6,4 % des malformations congénitales

ulmonaires. Elle se définit comme un territoire pulmonaire nononctionnel, séparé de ses connexions bronchiques et vasculairesormales, dont la vascularisation est assurée par une ou plusieursrtères systémiques aberrantes.