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A96 16 e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012 a Service de pathologies infectieuses et pneumologie, hôpital principal Dakar, Dakar, Sénégal b Service de médecine interne, hôpital principal Dakar, Dakar, Sénégal c Service de radiologie, hôpital principal Dakar, Dakar, Sénégal d Service anatomie pathologie, hôpital principal Dakar, Dakar, Sénégal Mots clés : Pneumopathie infiltrante ; Fibrose ; Dakar Introduction.— Les PID sont des affections, graves par leur poten- tiel évolutif vers la fibrose. Au Sénégal peu de travaux ont été consacrés à ces PID. Notre but était de décrire les aspects épidémio-cliniques, paracliniques, étiologiques et évolutifs des PID chroniques à l’hôpital principal de Dakar. Malades et méthodes.— Étude rétrospective entre janvier 2007 et décembre 2010 incluant les patients avec un diagnostic retenu de PID chronique. Étaient exclus les cancers et infections. Résultats.— Ont été inclus 32 patients (15H, 17F) d’âge moyen 56,6 ans (38—93), tous VIH, tabac (trois cas) avec comme comor- bidités : HTA (cinq), diabète (trois), asthme (quatre). Les signes révélateurs étaient toux sèche et dyspnée d’effort (25cas), tableau d’insuffisance cardiaque droite (quatre cas), signes extrathora- ciques (trois cas). La TDM thoracique montrait des micronodules, opacités linéaires et aspect en verre dépoli d’allure évolutive (19), et un aspect de fibrose évoluée en « nid d’abeille » et des bron- chectasies (13). La bronchoscopie avec LBA et biopsies ; les EFR et l’échographie cardiaque ont été faites ; aucune biopsie chirurgicale. Les étiologies étaient : sarcoïdose (sept) ; sclérodermie systémique (deux) ; dermatomyosite (deux) ; PR (un) ; lupus systémique (un) ; professionnel (deux) ; fibrose pulmonaire idiopathique avec critères (huit) et pas d’étiologie chez 28 %. Une corticothérapie (22 cas) et des immunosuppresseurs (deux cas) étaient démarrés ; cinq cas de fibrose évoluée étaient décédés avant un an de suivi. Conclusion.— Nos résultats confirment les difficultés diagnostiques et thérapeutiques liées aux étiologies multiples. Seul un diagnostic précis et précoce améliore le pronostic. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.310 249 Profil clinique et étiologique des PID : à propos de 73 patients K. Berri , N. Jahnaoui , S. Hami , L. Harrak , H. Ouazzani , L. Achachi , M. Elftouh , M.T. El Fassy Fihri Rabat, Maroc Les pneumopathies infiltrantes diffuses rassemblent près de 200 entités différentes. Le diagnostic repose sur l’analyse de don- nées épidémiologiques, cliniquo-biologiques, histopathologiques, fonctionnelles et surtout de la TDM thoracique haute résolution. Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 73 cas de PID, colligée au service de pneumologie du CHU Ibn Sina de Rabat. Il s’agit de 39 hommes et 34 femmes, d’âge moyen de 58,5 ans. L’interrogatoire retrouve un contage tuberculeux dans trois cas, un tabagisme chronique dans 15 cas, une exposition professionnelle dans six cas et une connectivité connue dans six cas. Les signes cliniques sont dominés par la dyspnée et la toux chro- nique chez tous les cas, la douleur thoracique dans 27,40 %, la fièvre 20,54% et l’altération de l’état général dans cinq cas. L’examen physique note surtout des râles crépitants, la radiographie montre un syndrome interstitiel dans70 cas, la TDM thoracique réalisée chez 62 patients confirme l’atteinte interstitielle dans 33 cas et une fibrose pulmonaire dans 29 cas. La fibroscopie bronchique est réa- lisée dans 60 cas, les biopsies bronchiques étagées montrent une inflammation non spécifique dans 45 cas, une granulomatose sans nécrose caséeuse dans 15 cas, le lavage broncho-alvéolaire réalisé dans 40 cas. L’exploration fonctionnelle respiratoire objective un trouble venti- latoire restrictif dans 42 cas. Une fibrose pulmonaire idiopathique est retenue dans 29 cas, une sarcoïdose dans 15 cas, une miliaire tuberculeuse dans 11 cas, une pneumoconiose dans six cas, une atteinte pulmonaire dans le cadre d’une sclérodermie dans six cas, une lymphangite carcinomateuse dans huit cas. Les PID représentent un domaine vaste de la pathologie respiratoire, leur approche diagnostique doit être méthodique. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.311 250 Les pneumopathies infiltrantes diffuses chroniques W. El Khattabi , H. Jabri , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service de pneumologie, hôpital de Casablanca, Casablanca, Maroc Les pneumopathies infiltrantes diffuses chroniques (PIDC) consti- tuent un ensemble hétérogène de pneumopathies. Notre étude concerne 149 cas de PIDC. Nous avons noté une prédominance féminine (61 %), la moyenne d’âge était de 57 ans. Une exposition environnementale ou professionnelle a été retrouvée dans 51 % des cas et une prise médicamenteuse dans 5 % des cas. Les signes révé- lateurs étaient dominés par la toux dans tous les cas et la dyspnée dans 85 % des cas. À l’examen, les râles crépitants étaient présents dans 69 %, les adénopathies périphériques dans 8 % et des signes de connectivite dans 9,5 % des cas. Le scanner thoracique a mon- tré des signes de fibrose dans 40 %. La bronchoscopie a montré des granulations dans 3 % des cas, le lavage broncho-alvéolaire était en faveur d’une alvéolite (13 cas) et d’une hémosidérose (trois cas). Les biopsies bronchiques ont montré une granulomatose tubercu- loïde non nécrosante (7 %) et une lymphangite dans 1 % des cas. La biopsie pulmonaire chirurgicale était en faveur d’une PIL (un cas) et d’une PINS (un cas). Un granulome tuberculoïde non nécrosant a été individualisé sur la biopsie labiale (deux cas), cutanée (deux cas), nasale et ganglionnaire (un cas chacun). Une cause a été identifiée dans 25 % des cas, il s’agissait de sarcoïdose et de connectivite sur- tout, les PID idiopathique représentaient 22% des cas. L’évolution a été marquée par une stabilisation dans la plupart des cas (72 %) et une amélioration dans 14 % des cas. Au terme de cette analyse, le diagnostic positif des PIDC est aisé mais le diagnostic étiologique est plus difficile et reste dominé dans notre étude et dans la litté- rature par la sarcoïdose, les connectivites et la fibrose pulmonaire idiopathique. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.312 251 Étude par spectroscopie RMN du métabolisme salivaire dans la sarcoïdose B. Duchemann a , M. Triba a , D. Guez b , H. Nunes c , D. Valeyre c , J.-F. Bernaudin d , L. Le Moyec e a Laboratoire CSPBAT, UMR 7244, université Paris-13, Bobigny, France b Faculté dentaire, université Paris-5, Paris, France c Pneumologie Avicenne, Bobigny, France d ER2 UPMC Paris-6, Paris, France e UBIAE Inserm U902, université d’Evry-val-d’Essonne, Evry, France Introduction.— La sarcoïdose est une granulomatose dont la phy- siopathologie est toujours imparfaitement comprise. Il n’existe pas de moyen simple de suivi de l’activité de la maladie qui affecte fréquemment les glandes salivaires. La métabolomique par RMN est une méthode multiparamétrique d’analyse des métabolites. Notre objectif a été d’établir une signature métabolique de la sarcoïdose active en analysant la salive.

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ntroduction.— Les PID sont des affections, graves par leur poten-iel évolutif vers la fibrose. Au Sénégal peu de travaux ontté consacrés à ces PID. Notre but était de décrire les aspectspidémio-cliniques, paracliniques, étiologiques et évolutifs des PIDhroniques à l’hôpital principal de Dakar.alades et méthodes.— Étude rétrospective entre janvier 2007 etécembre 2010 incluant les patients avec un diagnostic retenu deID chronique. Étaient exclus les cancers et infections.ésultats.— Ont été inclus 32 patients (15H, 17F) d’âge moyen6,6 ans (38—93), tous VIH, tabac (trois cas) avec comme comor-idités : HTA (cinq), diabète (trois), asthme (quatre). Les signesévélateurs étaient toux sèche et dyspnée d’effort (25cas), tableau’insuffisance cardiaque droite (quatre cas), signes extrathora-iques (trois cas). La TDM thoracique montrait des micronodules,pacités linéaires et aspect en verre dépoli d’allure évolutive (19),t un aspect de fibrose évoluée en « nid d’abeille » et des bron-hectasies (13). La bronchoscopie avec LBA et biopsies ; les EFR et’échographie cardiaque ont été faites ; aucune biopsie chirurgicale.es étiologies étaient : sarcoïdose (sept) ; sclérodermie systémiquedeux) ; dermatomyosite (deux) ; PR (un) ; lupus systémique (un) ;rofessionnel (deux) ; fibrose pulmonaire idiopathique avec critèreshuit) et pas d’étiologie chez 28 %. Une corticothérapie (22 cas) etes immunosuppresseurs (deux cas) étaient démarrés ; cinq cas debrose évoluée étaient décédés avant un an de suivi.onclusion.— Nos résultats confirment les difficultés diagnostiquest thérapeutiques liées aux étiologies multiples. Seul un diagnosticrécis et précoce améliore le pronostic.

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Rabat, Maroc

es pneumopathies infiltrantes diffuses rassemblent près de00 entités différentes. Le diagnostic repose sur l’analyse de don-ées épidémiologiques, cliniquo-biologiques, histopathologiques,onctionnelles et surtout de la TDM thoracique haute résolution.ous rapportons une étude rétrospective portant sur 73 cas de PID,olligée au service de pneumologie du CHU Ibn Sina de Rabat.l s’agit de 39 hommes et 34 femmes, d’âge moyen de 58,5 ans.’interrogatoire retrouve un contage tuberculeux dans trois cas,n tabagisme chronique dans 15 cas, une exposition professionnelleans six cas et une connectivité connue dans six cas.es signes cliniques sont dominés par la dyspnée et la toux chro-ique chez tous les cas, la douleur thoracique dans 27,40 %, la fièvre0,54 % et l’altération de l’état général dans cinq cas. L’examenhysique note surtout des râles crépitants, la radiographie montren syndrome interstitiel dans70 cas, la TDM thoracique réaliséehez 62 patients confirme l’atteinte interstitielle dans 33 cas et unebrose pulmonaire dans 29 cas. La fibroscopie bronchique est réa-

isée dans 60 cas, les biopsies bronchiques étagées montrent unenflammation non spécifique dans 45 cas, une granulomatose sansécrose caséeuse dans 15 cas, le lavage broncho-alvéolaire réaliséans 40 cas.

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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

’exploration fonctionnelle respiratoire objective un trouble venti-atoire restrictif dans 42 cas.ne fibrose pulmonaire idiopathique est retenue dans 29 cas, unearcoïdose dans 15 cas, une miliaire tuberculeuse dans 11 cas, uneneumoconiose dans six cas, une atteinte pulmonaire dans le cadre’une sclérodermie dans six cas, une lymphangite carcinomateuseans huit cas.es PID représentent un domaine vaste de la pathologie respiratoire,eur approche diagnostique doit être méthodique.

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es pneumopathies infiltrantes diffuses chroniques (PIDC) consti-uent un ensemble hétérogène de pneumopathies. Notre étudeoncerne 149 cas de PIDC. Nous avons noté une prédominanceéminine (61 %), la moyenne d’âge était de 57 ans. Une expositionnvironnementale ou professionnelle a été retrouvée dans 51 % desas et une prise médicamenteuse dans 5 % des cas. Les signes révé-ateurs étaient dominés par la toux dans tous les cas et la dyspnéeans 85 % des cas. À l’examen, les râles crépitants étaient présentsans 69 %, les adénopathies périphériques dans 8 % et des signese connectivite dans 9,5 % des cas. Le scanner thoracique a mon-ré des signes de fibrose dans 40 %. La bronchoscopie a montré desranulations dans 3 % des cas, le lavage broncho-alvéolaire était enaveur d’une alvéolite (13 cas) et d’une hémosidérose (trois cas).es biopsies bronchiques ont montré une granulomatose tubercu-oïde non nécrosante (7 %) et une lymphangite dans 1 % des cas. Laiopsie pulmonaire chirurgicale était en faveur d’une PIL (un cas) et’une PINS (un cas). Un granulome tuberculoïde non nécrosant a éténdividualisé sur la biopsie labiale (deux cas), cutanée (deux cas),asale et ganglionnaire (un cas chacun). Une cause a été identifiéeans 25 % des cas, il s’agissait de sarcoïdose et de connectivite sur-out, les PID idiopathique représentaient 22 % des cas. L’évolutionété marquée par une stabilisation dans la plupart des cas (72 %)

t une amélioration dans 14 % des cas. Au terme de cette analyse,e diagnostic positif des PIDC est aisé mais le diagnostic étiologiquest plus difficile et reste dominé dans notre étude et dans la litté-ature par la sarcoïdose, les connectivites et la fibrose pulmonairediopathique.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.312

51tude par spectroscopie RMN du métabolismealivaire dans la sarcoïdose. Duchemann a, M. Triba a, D. Guez b, H. Nunes c, D. Valeyre c,.-F. Bernaudin d, L. Le Moyec e

Laboratoire CSPBAT, UMR 7244, université Paris-13, Bobigny,ranceFaculté dentaire, université Paris-5, Paris, FrancePneumologie Avicenne, Bobigny, FranceER2 UPMC Paris-6, Paris, FranceUBIAE Inserm U902, université d’Evry-val-d’Essonne, Evry, France

ntroduction.— La sarcoïdose est une granulomatose dont la phy-iopathologie est toujours imparfaitement comprise. Il n’existe pase moyen simple de suivi de l’activité de la maladie qui affecte

réquemment les glandes salivaires. La métabolomique par RMN estne méthode multiparamétrique d’analyse des métabolites. Notrebjectif a été d’établir une signature métabolique de la sarcoïdosective en analysant la salive.