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Profil clinique et polygraphique de patients tunisiens porteurs d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS)

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Page 1: Profil clinique et polygraphique de patients tunisiens porteurs d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS)

19e Congrès de pneumologie de langue francaise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 A209

Objectifs Évaluer la prévalence et les caractéristiques du SM chezles patients ayant un SAS et déterminer les corrélations.Sujets et méthode Il s’agit d’une étude descriptive et trans-versale sur 2 ans (2013—2014). Cette étude inclue 163 dossiers depatients hospitalisés en service de pneumologie pour suspicion deSAS. Les paramètres étudiés sont : les données démographiques, lescliniques et les résultats de la polygraphie.Résultats La prévalence du SM est de 40 % (65 cas). L’âge moyenest dans ce groupe est 54 ans (17—85 ans). Le sex-ratio 0,75 avec(p = 0,004). Les patients ayant un SM sont essentiellement obèses99 % avec la moyenne de l’IMC est 38,3 kg/m2. Les comorbidités sontstatistiquement plus associées au SM : HTA 69 % vs 21 %, diabète 49 %vs 9 %, dyslipidémie 31 % vs 12 %. La polygraphie est positive dans86 % (p = 0,007). Le SAS est léger dans 24 %, modère dans 25 % etsévère dans 51 %. Il existe une corrélation entre le SM avec l’IAH26,71 vs 19,24 (p = 0,021) ainsi avec l’index de désaturation 24,91 vs14,76 (p = 0,009). Mais on n’a pas trouvé de corrélation avec le scored’Epworth 11,5. On n’a pas trouvé d’association indépendante duSAS aux différents composants de SM.Conclusion La prévalence du SM est augmentée chez les patientssuivis pour SAS. Il existe une corrélation entre le SM et l’IAH etl’index de désaturation. Il est recommandé de dépister le SAS chezles patients ayant un SD.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.301

664Modèle mathématique du diagnosticde la fragmentation du sommeilR. Naeck 1, A. Elias 2, D. D’amore 3, M.F. Matéo 4, J.P. Suppini 1,C. Rabec 5, X. Drouot 6, J.C. Meurice 7, J. Paquereau 6,E. Moreau 8, J.M. Ginoux 8

1 Unité de recherche clinique, hôpital Sainte-Musse, Toulon,France2 Service de médecine vasculaire, hôpital Sainte-Musse, Toulon,France3 Service de pneumologie, hôpital Sainte-Musse, Toulon, France4 Service de neurophysiologie, hôpital Sainte-Musse, Toulon,France5 Service de pneumologie et réanimation, CHU de Dijon, Dijon,France6 Centre régional des pathologies du sommeil, CHU, Poitiers,France7 Service de pneumologie, CHU de Poitiers, Poitiers, France8 ISITV, université de Toulon, LSIS, UMR CNRS 7296, Toulon, France

La polysomnographie (PSG) est l’examen de référence dans le dia-gnostic des troubles respiratoires et du sommeil. Il consiste enl’enregistrement d’un très grand nombre de variables ventilatoireset neurophysiologiques permettant par leur analyse simultanée lecodage des différents stades de sommeil. Afin de déterminer la qua-lité du sommeil d’un patient, le clinicien évalue sa fragmentationà partir de critères déduits de la PSG, tels que le nombre de chan-gement de stades (SSS), le taux de micro-éveil (MAR) et le nombred’éveils intra-sommeil (ISA). Chacun de ces critères a son propreseuil de fragmentation et son importance (poids) dans le diagnosticdu clinicien, et dépend de sa spécialité. Ce travail a pour but demodéliser le diagnostic de la fragmentation du sommeil sur la basedes critères MAR, SSS, ISA. Nous utilisons un algorithme de décisionqui consiste à attribuer la valeur 1 si le sommeil d’un patient estconsidéré comme fragmenté et la valeur 0 s’il ne l’est pas. Ceci per-met de représenter par un indice, le diagnostic du clinicien (ICD) etle modèle mathématique de ce diagnostic (IMD). Ainsi, à partir de111 PSG du laboratoire de sommeil de l’hôpital de Toulon (55 sujetssains et 56 patients avec une suspicion d’un syndrome d’apnées obs-tructives du sommeil), les valeurs de seuil et de poids impliquées

dans notre IDM sont statistiquement déterminées pour chaque cli-nicien. Une analyse statistique démontre que l’accord entre l’IDMet l’ICD est substantiel (Kappa de Cohen K = 68 % pour le pneumo-logue, K = 72 % pour le neurophysiologiste avec p < 0,01). Ainsi, notreIDM qui tient compte de la spécialité de chaque clinicien peut êtreimplémenté sur les logiciels de PSG.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.302

665Profil clinique et polygraphique depatients tunisiens porteurs d’unsyndrome d’apnées obstructives dusommeil (SAOS)I. Sahnoun 1, Y. Ouahchi 1, M. Mjid 1, H. Snéne 1, S. Toujeni 1,N. Ben Salah 2, B. Louzir 2, N. Mhiri 1, J. Cherif 1, M. Beji 1

1 Service de pneumologie, CHU La Rabta, UR12SP06, Tunis, Tunisie2 Service de pneumologie, CHU Mongi Slim, La Marsa, Tunisie

Le SAOS est une maladie fréquente, mais insuffisamment diagnosti-quée. Il revêt des formes cliniques très variées et sa morbi-mortalitéest principalement expliquée par les complications cardiovascu-laires et métaboliques.Objectifs Établir le profil clinique et polygraphique des patientsprésentant un SAOS.Matériel et méthodes Étude rétrospective portant sur 80 patientssuivis pour SAOS.Résultats L’âge moyen des patients était de 51,8 ans (femmes :61,3 %). Quatre-vingt-cinq pour cent des patients étaient obèsesavec un IMC moyen de 36,91 kg/m2. L’obésité était de grade3 dans 36,8 % des cas. Une HTA, un diabète type 2 et une dysli-pidémie étaient notés respectivement dans 55 %, 23,8 % et 13,8 %des cas. Le ronflement, la fatigue matinale et la somnolencediurne étaient présents respectivement chez 98,8 %, 80 % et73,8 % des patients. La nycturie et les pauses respiratoires noc-turnes étaient notées respectivement chez 52,5 % et 53,8 % despatients.Le SAOS était sévère (IAH ≥ 30) dans 62,5 % des cas avec un indexmoyen de désaturation à 42,76/h. La SpO2 minimale moyenneétait de 78,81 %. Le pourcentage moyen de temps passé avecune SpO2 < 90 % était de 13,9 %. L’IAH est corrélé positivement àl’index de désaturation (r = 0,93, p = 0,0001), à l’index de ronfle-ment (r = 0,26, p = 0,01) et au pourcentage moyen de temps passéà spO2 < 90 % (r = 0,72, p = 0,0001). L’IAH est corrélé négativement àla SpO2 minimale (r = —0,58, p = 0,0001). L’IMC est corrélé positive-ment à l’index de désaturation (r = 0,29, p = 0,008) et négativementà la SpO2 minimale (r = —0,24, p = 0,026).Conclusion Ces résultats soulignent l’importance d’une prise encharge adéquate de l’obésité pour réduire les comorbidités asso-ciées au SAOS.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.303

666Traitement du syndrome d’apnéesobstructives du sommeil : PPCautopilotée ou PPC fixeR. Ben Jazia , I. Gargouri , W. Benzarti , H. Ben Salem ,A. Abdelghani , M. BenzartiService de pneumologie, Farhat Hached, Sousse, Tunisie

Introduction Le traitement de choix du SAOS repose sur la pres-sion positive continue dont l’objectif est d’améliorer la qualité dusommeil, réduire la somnolence diurne excessive et diminuer le