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Affiches scientifiques A55 vée dans 85 %, elle était intermittente légère dans 47 %, persistante modérée à sévère dans 46 %, et intermittente modérée à sévère dans 7 %. Conclusion.— La sensibilisation à la blatte est assez fréquente et elle est associée le plus souvent à une rhinite. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.174 149 Profil des patients polysensibilisés L. Amro , N. Ouboulmane , A. Alaoui-Yazidi Service de pneumologie, laboratoire PCIM, UCA, Marrakech, Maroc Introduction.— La polysensibilisation est définie comme une sen- sibilisation simultanée ou successive à plusieurs molécules non apparentées chimiquement. Elle est fréquente chez le sujet ato- pique. But du travail.— Évaluer le profil épidémiologique, clinique et aller- gologique des patients polysensibilisés. Patients et méthodes.— C’est une étude rétrospective portant sur 147 patients suivis en consultation d’allergologie au service des maladies respiratoires du CHU Mohamed VI entre janvier 2005 et décembre 2011. Résultats.— Les patients polysensibilisée représentaient 38,8 %. La moyenne d’âge était de 33 ans (extrême : 15—58 ans). On note une prédominance féminine (61,4 %). L’atopie familiale est retrouvée dans 62 % des cas. L’asthme était présent dans 15,8 % des cas, la rhi- nite dans 31,6 % et l’association asthme+ rhinite dans 52,6 %. Selon la sévérité de l’asthme, il était intermittent dans 7,69 %, persistent léger dans 15,38 %, persistent modéré dans 35,89 % et persistent sévère dans 41,02 %. Les tests cutanés ont montré une polysensibi- lisation à aux moins deux familles d’allergènes. Les allergènes les plus fréquemment trouvés sont : les acariens, les pollens et la blatte germanique. Conclusion.— Il ressort de cette étude la fréquence de la polysen- sibilisation chez les patients allergiques et la sévérité de l’asthme chez les polysensibilisés. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.175 150 Association asthme et rhinite allergique : à propos de 102 cas L. Amro , G. Hamzaoui , H. Serhane , A. Alaoui-Yazidi Service de pneumologie, laboratoire PCIM, UCA, Marrakech, Maroc Introduction.— Les études épidémiologiques ont montré que l’asthme et la rhinite sont très souvent associés. L’impact de la rhi- nite sur l’asthme est important car la présence de cette dernière aggrave les symptômes de l’asthme. But du travail.— Déterminer la prévalence de la rhinite et ses carac- téristiques chez les patients asthmatiques. Patients et méthodes.— Étude rétrospective portant sur 102 patients, suivis en consultation d’allergologie pour asthme associé à une rhinite allergique, entre janvier 2010 et août 2012. Résultats.— Parmi 124 patients asthmatiques, 82 % présentaient une rhinite allergique. L’âge moyen était de 36 ans avec des extrêmes de sept à 80 ans. On notait une prédominance féminine (71 %). L’âge moyen du début était de 28ans. L’atopie familiale a été retrou- vée chez 47 % des cas. Une conjonctivite allergique a été notée chez 71 % des cas. L’asthme était classé persistant léger chez 33 %, persistant modéré chez 30 %, intermittent chez 25 % et persistant sévère chez 12 %. La rhinite a été classée intermittente légère chez 43 %, intermittente modérée à sévère chez 17 %, persistante légère chez 6 % et persistante modérée à sévère chez 34 % des patients. La rhinite précédait l’asthme chez 48 % des cas. Les tests cutanés ont été effectués chez 46 % des cas. Ils étaient positifs chez 68 % des patients. Les principaux allergènes incriminés étaient les acariens DP (40 %) et DF (40 %). Après traitement, l’asthme a été contrôlé chez 72 % et la rhinite chez 58 % des cas. La rhinite était la cause du non-contrôle de l’asthme dans 25 % des cas. Conclusion.— Notre étude a montré la fréquence élevée de la rhinite allergique chez les patients asthmatiques et que le traitement de la rhinite améliore le contrôle de l’asthme. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.176 151 Facteurs de contrôle de l’asthme : expérience de l’hôpital militaire de Rabat S.A. Ebongue a , I. Ghannnane b , L. Herrak c , Y. Cherrah b , S. Ahid b , K. Alaoui-Tahiri a a Hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat, Maroc b Pharmaco-épidémiologie faculté de médecine, Rabat, Maroc c Hôpital Avicenne, Rabat, Maroc Contrôler l’asthme c’est apprécier l’activité de la maladie, et recenser les évènements respiratoires clinique et fonctionnel sur un temps donné (une semaine, un mois, ou à la prochaine consul- tation). Déterminer les causes de mauvais contrôle de la maladie aide à une meilleure orientation thérapeutique. Nous avons réalisé une étude prospective observationnelle, au service de pneumologie de l’hôpital militaire de Rabat, pendant 13 mois [juillet 2011 — août 2012]. Étaient inclus dans cette étude 297 patients asthmatiques, suivis régulièrement et traités selon les recommandations actuelles du GINA. Ils étaient âgés de huit à 75 ans d’âge moyen de 41 ans. On note une prédominance féminine (60 %). Le niveau de contrôle de la maladie : 64 % de patients contrôlés, 22,6 % partiellement contrô- lés et 13,4 % de patients non contrôlés. La majorité des patients présentaient des exacerbations modérées à modérément sévère. Les facteurs de mauvais contrôle étaient : Le bas niveau éducatif 58,3 % (illettré + primaire), les conditions socioéconomiques 10 %, la mauvaise utilisation des aérosols 8,3 %, le tabagisme 64 % (actif et passif) ; les comorbidités surtout la rhinite 72,2 % ; Sinusite2,8 %, bronchopneumopathies 14 % ; RGO 16,7 %, les changements de sai- son, surtout le printemps 30,6 % d’exacerbation ; l’exposition à certaines odeurs (javel) 14 % et les poussières de maison 10 % (surtout en rapport avec la profession tel que les techniciens de surface) ; l’age plus de 60 ans (14 %). Les informations recueillies au cours de ce travail devraient aider les cliniciens à mieux identifier les facteurs favorisant les crises d’asthmes dans notre contexte afin d’apporter une réponse théra- peutique spécifique adaptée à situation et à chaque patient. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.177 152 Sensibilisation aux pneumallergènes dans l’asthme et la rhinite allergiques F. Chermiti Ben Abdallah a , S. Saad b , S. Aouadi c , A. Chtourou a , S. Taktak a , S. Maalej c , F. Tritar b , A. Ben Kheder a a Service de pneumologie IV, Ariana, Tunisie b Service de pneumologie C, Ariana, Tunisie c Service de pneumologie D, Ariana, Tunisie Introduction.— Les pneumallergènes incriminés dans l’allergie res- piratoire sont multiples et varient d’un pays à l’autre. But du travail.— Identifier les pneumallergènes en cause chez les patients suivis pour asthme et rhinite allergique à la consultation d’allergologie de l’hôpital Abderrahmen Mami de l’Ariana. Méthodes.— Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 400 dossiers de patients consultant pour une allergie respiratoire

Profil des patients polysensibilisés

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http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.174

149Profil des patients polysensibilisésL. Amro , N. Ouboulmane , A. Alaoui-YazidiService de pneumologie, laboratoire PCIM, UCA, Marrakech,Maroc

Introduction.— La polysensibilisation est définie comme une sen-sibilisation simultanée ou successive à plusieurs molécules nonapparentées chimiquement. Elle est fréquente chez le sujet ato-pique.But du travail.— Évaluer le profil épidémiologique, clinique et aller-gologique des patients polysensibilisés.Patients et méthodes.— C’est une étude rétrospective portant sur147 patients suivis en consultation d’allergologie au service desmaladies respiratoires du CHU Mohamed VI entre janvier 2005 etdécembre 2011.Résultats.— Les patients polysensibilisée représentaient 38,8 %. Lamoyenne d’âge était de 33 ans (extrême : 15—58 ans). On note uneprédominance féminine (61,4 %). L’atopie familiale est retrouvéedans 62 % des cas. L’asthme était présent dans 15,8 % des cas, la rhi-nite dans 31,6 % et l’association asthme+ rhinite dans 52,6 %. Selonla sévérité de l’asthme, il était intermittent dans 7,69 %, persistentléger dans 15,38 %, persistent modéré dans 35,89 % et persistentsévère dans 41,02 %. Les tests cutanés ont montré une polysensibi-lisation à aux moins deux familles d’allergènes. Les allergènes lesplus fréquemment trouvés sont : les acariens, les pollens et la blattegermanique.Conclusion.— Il ressort de cette étude la fréquence de la polysen-sibilisation chez les patients allergiques et la sévérité de l’asthmechez les polysensibilisés.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.175

150Association asthme et rhinite allergique : à proposde 102 casL. Amro , G. Hamzaoui , H. Serhane , A. Alaoui-YazidiService de pneumologie, laboratoire PCIM, UCA, Marrakech,Maroc

Introduction.— Les études épidémiologiques ont montré quel’asthme et la rhinite sont très souvent associés. L’impact de la rhi-nite sur l’asthme est important car la présence de cette dernièreaggrave les symptômes de l’asthme.But du travail.— Déterminer la prévalence de la rhinite et ses carac-téristiques chez les patients asthmatiques.Patients et méthodes.— Étude rétrospective portant sur102 patients, suivis en consultation d’allergologie pour asthmeassocié à une rhinite allergique, entre janvier 2010 et août 2012.Résultats.— Parmi 124 patients asthmatiques, 82 % présentaient unerhinite allergique. L’âge moyen était de 36 ans avec des extrêmes desept à 80 ans. On notait une prédominance féminine (71 %). L’âgemoyen du début était de 28 ans. L’atopie familiale a été retrou-vée chez 47 % des cas. Une conjonctivite allergique a été notéechez 71 % des cas. L’asthme était classé persistant léger chez 33 %,

persistant modéré chez 30 %, intermittent chez 25 % et persistantsévère chez 12 %. La rhinite a été classée intermittente légère chez43 %, intermittente modérée à sévère chez 17 %, persistante légèrechez 6 % et persistante modérée à sévère chez 34 % des patients. La

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hinite précédait l’asthme chez 48 % des cas. Les tests cutanés ontté effectués chez 46 % des cas. Ils étaient positifs chez 68 % desatients. Les principaux allergènes incriminés étaient les acariensP (40 %) et DF (40 %). Après traitement, l’asthme a été contrôléhez 72 % et la rhinite chez 58 % des cas. La rhinite était la causeu non-contrôle de l’asthme dans 25 % des cas.onclusion.— Notre étude a montré la fréquence élevée de la rhinitellergique chez les patients asthmatiques et que le traitement dea rhinite améliore le contrôle de l’asthme.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.176

51acteurs de contrôle de l’asthme : expérience de’hôpital militaire de Rabat.A. Ebongue a, I. Ghannnane b, L. Herrak c, Y. Cherrah b,. Ahid b, K. Alaoui-Tahiri a

Hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat, MarocPharmaco-épidémiologie faculté de médecine, Rabat, MarocHôpital Avicenne, Rabat, Maroc

ontrôler l’asthme c’est apprécier l’activité de la maladie, etecenser les évènements respiratoires clinique et fonctionnel surn temps donné (une semaine, un mois, ou à la prochaine consul-ation). Déterminer les causes de mauvais contrôle de la maladieide à une meilleure orientation thérapeutique. Nous avons réaliséne étude prospective observationnelle, au service de pneumologiee l’hôpital militaire de Rabat, pendant 13 mois [juillet 2011 — août012]. Étaient inclus dans cette étude 297 patients asthmatiques,uivis régulièrement et traités selon les recommandations actuellesu GINA. Ils étaient âgés de huit à 75 ans d’âge moyen de 41 ans.n note une prédominance féminine (60 %). Le niveau de contrôle de

a maladie : 64 % de patients contrôlés, 22,6 % partiellement contrô-és et 13,4 % de patients non contrôlés. La majorité des patientsrésentaient des exacerbations modérées à modérément sévère.es facteurs de mauvais contrôle étaient : Le bas niveau éducatif8,3 % (illettré + primaire), les conditions socioéconomiques 10 %,a mauvaise utilisation des aérosols 8,3 %, le tabagisme 64 % (actift passif) ; les comorbidités surtout la rhinite 72,2 % ; Sinusite2,8 %,ronchopneumopathies 14 % ; RGO 16,7 %, les changements de sai-on, surtout le printemps 30,6 % d’exacerbation ; l’exposition àertaines odeurs (javel) 14 % et les poussières de maison 10 %surtout en rapport avec la profession tel que les techniciens deurface) ; l’age plus de 60 ans (14 %).es informations recueillies au cours de ce travail devraient aideres cliniciens à mieux identifier les facteurs favorisant les crises’asthmes dans notre contexte afin d’apporter une réponse théra-eutique spécifique adaptée à situation et à chaque patient.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.177

52ensibilisation aux pneumallergènes dans l’asthmet la rhinite allergiques

. Chermiti Ben Abdallah a, S. Saad b, S. Aouadi c, A. Chtourou a,. Taktak a, S. Maalej c, F. Tritar b, A. Ben Kheder a

Service de pneumologie IV, Ariana, TunisieService de pneumologie C, Ariana, TunisieService de pneumologie D, Ariana, Tunisie

ntroduction.— Les pneumallergènes incriminés dans l’allergie res-iratoire sont multiples et varient d’un pays à l’autre.ut du travail.— Identifier les pneumallergènes en cause chez les

atients suivis pour asthme et rhinite allergique à la consultation’allergologie de l’hôpital Abderrahmen Mami de l’Ariana.éthodes.— Nous avons mené une étude rétrospective portant sur00 dossiers de patients consultant pour une allergie respiratoire