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Profil spirométrique des patients obèses atteints de syndrome d’apnée obstructive du sommeil

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Page 1: Profil spirométrique des patients obèses atteints de syndrome d’apnée obstructive du sommeil

A210 19e Congrès de pneumologie de langue francaise — Lille, 30 janvier—1er février 2015

risque de complications. Il existe à l’heure actuelle deux modalitésthérapeutiques : la PPC à pression continue et la PPC autopilotée.Patients et objectifs Étude prospective comparative contrô-lée randomisée incluant 53 patients atteints d’un SAOS sévère(IAH > 30/heure). L’étude compare l’observance ainsi quel’efficacité de la PPC autopilotée par rapport à la PPC constante.L’efficacité est jugée sur le score d’Epworth et la polygraphie sousventilation (IAH résiduel).Résultats Cinquante trois patients sont colligés sur une périodede 3 ans de 2012 à 2014. L’âge moyen est de 54 ± 11 ans, lamajorité est de sexe féminin (58,5 %), obèse avec un BMI moyende 37 ± 6,9 kg/m2, 60 % ont des maladies cardiovasculaires, 13 %ont des maladies respiratoires. Quatorze patients (26 %) utilisentune PPC autopiloté et 39 patients (74 %) utilisent une PPC fixe.L’observance est bonne avec une durée d’utilisation moyenne de5,6H/jour et il n’y a pas de différence significative entre les2 groupes (5,28 ± 1,9H/J, autopiloté vs 5,9 ± 2,4 H/J, PPC fixe). Lasomnolence et la qualité de vie appréciées par le score d’Epworthsont améliorées sous traitement mais sans différence significativeentre les 2 groupes (6,9 ± 3,3, PPC autopiloté Vs 8,15 ± 4, PPCfixe). L’IAH résiduel est diminué mais sans différence entre lesdeux groupes (3 ± 2,6 evt/H, ppc autopiloté Vs 4,11 ± 7,1 evt/H,PPC fixe).Conclusion Il n’existe pas de bénéfices de la PPC autopilotée parrapport à la PPC fixe en termes d’observance et d’efficacité.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.304

667Modélisation numérique de lafragmentation du sommeil par Réseaude neurones artificielsE. Bouazizi 1, R. Naeck 2, D. D’amore 3, M.F. Matéo 4, P. Arlotto 5,M. Grimaldi 5, M. Bouchouicha 5, F. Fnaiech 1, N. Fnaiech 6,J.M. Ginoux 7

1 Université de Tunis, ENSIT, Tunis, Tunisie2 Unité de recherche clinique, hôpital Sainte-Musse, Toulon,France3 Service de pneumologie, hôpital Sainte-Musse, Toulon, France4 CESNES, hôpital Sainte-Musse, Toulon, France5 Laboratoire PROTEE, université de Toulon, EA 3819, Toulon,France6 Université de Tunis, Tunis, Tunisie7 ISITV, Université de Toulon, LSIS, UMR CNRS 7296, Toulon, France

La polysomnographie (PSG) est l’examen de référence dans le dia-gnostic des troubles respiratoires et du sommeil. Afin de déterminerla qualité du sommeil d’un patient, le clinicien évalue sa fragmen-tation à partir de critères déduits de la PSG, tels que le nombrede changement de stades (SSS), le taux de micro-éveil (MAR) et lenombre d’éveils intra-sommeil (ISA). Chacun de ces critères a sonpropre seuil de fragmentation et son importance (poids) dans lediagnostic du clinicien, et dépend de sa spécialité (pneumologueou neurophysiologiste). Nous proposons de construire un modèle dediagnostic de la fragmentation du sommeil en utilisant un réseaude neurones artificiels (RNA) sur la base des trois caractéristiquesdu sommeil MAR, SSS et ISA. Un algorithme de décision attribue lavaleur 1 si le sommeil du patient est considéré comme fragmentéet la valeur 0 s’il ne l’est pas. Cela permet de représenter par unindice le diagnostic du clinicien (IDC) et le modèle de calcul dece diagnostic par le réseau de neurones (IDA). À partir de 162 PSGdu laboratoire de sommeil de l’hôpital de Toulon constitués desujets sains et de patients avec une suspicion de syndrome d’apnéesobstructives du sommeil, une analyse statistique démontre quel’accord entre notre IDA et l’IDC est presque parfait (coefficientKappa de Cohen K > 88 %, p < 0,01). Il découle de ce résultat que nos

RNA permettent la modélisation de diagnostic de chaque clinicienen tenant compte de leur propre spécialité et des caractéristiquesintrinsèques de la base de données analysée.Cet outil d’aide au diagnostic peut être développé pour chaqueclinicien et implémenté sur les logiciels de PSG.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.305

668Dispositif de détection sans contactdes apnées du sommeilP. Arlotto 1, M. Grimaldi 1, R. Naeck 2, J.M. Ginoux 3

1 Laboratoire PROTEE, EA3819, université de Toulon, Toulon,France2 Unité de recherche clinique, hôpital Sainte-Musse, Toulon,France3 ISITV, LSIS CNRS UMR 7296, université de Toulon, Toulon, France

Lorsqu’un syndrome d’apnées/hypopnées obstructives du sommeilest suspecté, une polygraphie ou une polysomnographie est réali-sée en laboratoire de sommeil. Cet examen consiste à mesurer lesefforts inspiratoires et expiratoires du patient et à détecter le fluxd’air expiré. La présence de nombreux capteurs et de la canule depression nasale peuvent perturber le sommeil et provoquer ainside nombreux éveils au cours de l’enregistrement ce qui induit unbiais dans la mesure, i.e. une sous évaluation des apnées et deshypopnées. Ce travail présente un nouveau dispositif sans aucuncontact avec le patient permettant de quantifier de facon extrê-mement fiable son activité respiratoire. Sur la base d’une sourceactive d’ultrasons basse fréquence et d’un transducteur, notre dis-positif mesure le décalage de fréquence produit par la différencede vitesse entre le débit d’air exhalé et le milieu ambiant, c’est-à-dire, l’effet Doppler. La distance entre la source et le capteur,environ 50 cm, et l’utilisation de la fréquence des ultrasons au-dessus des fréquences audibles, 40 kHz, permet le suivi de l’activitérespiratoire par la mesure directe du flux d’air sans aucune inci-dence sur le patient. Notre dispositif a été testé en parallèle d’unpolygraphe (Cid102L, Cidelec®). Le taux de concordance entre lesdonnées recueillies par la canule de pression nasale et notre pro-totype montre un accord presque parfait. Ce dispositif est breveté(FR.13/57569) et des tests cliniques vont être réalisés au labora-toire de sommeil de l’hôpital de Toulon. D’ores et déjà, il paraîttrès approprié pour quantifier l’activité respiratoire chez l’enfant.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.Pour en savoir plusAn ultrasonic contactless sensor for breathing monitoring. Sensors2014;14:15371—86.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.306

669Profil spirométrique des patientsobèses atteints de syndrome d’apnéeobstructive du sommeilR. Kalai , S. Daboussi , A. Sallemi , R. Bey , S. Mhamdi ,Z. Moatamri , C. Aichaouia , M. Khadhraoui , R. CheikhHopital militaire de Tunis, Tunis, Tunisie

Introduction Quelques études se sont acharnées à analyser leprofil spirométrique chez les SAOS ; les résultats sont très contra-dictoires.Patients et méthodes Deux cent trois patients ont été hospitali-sés pour suspicion de SAOS, explorés tous par une polygraphie deventilation et une spirométrie.Résultats Un SAOS a été confirmé chez 151 patients avec un IAHà 28,56 (46 % sévère, 29 % modéré, 25 % léger). Tous les patients

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étaient obèses (IMC = 34,86) dont 81,2 % présentant une obésitémorbide. Le tabagisme a été retrouvé chez 49 % des cas. Lespathologies associées sont l’HTA (45 %), les cardiopathies (44 %),le diabète (35 %), la dyslipémie (23 %), la dysthyroïdie (10 %), uneBPCO a été retrouvée chez 6 patients et un asthme chez 16 patients.L’analyse spirométrique a objectivé un trouble ventilatoire obs-tructif chez 10 patients (6 %), un trouble ventilatoire restrictif chez8 patients (5 %), un trouble ventilatoire mixte chez 7 patients (4 %),une atteinte des petites voies aériennes chez 21 patients (14 %) etune spirométrie normale chez 71 %.Conclusion Il est décrit que l’obésité et le SAOS sont incriminésdans l’altération de la fonction respiratoire d’où l’intérêt de pra-tiquer une exploration fonctionnelle respiratoire chez ce profil depatients.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.307

PO14Tuberculose

670Analyse du rapport du Programmenational de lutte contre latuberculose (PNLT-Congo) sur laco-infection tuberculose/VIHF.H. Okemba-Okombi 1, A. Itoua 2, E.L.P. Bemba 3,J. Ndion Gandzien 4, B. Ossibi Ibara 5, K.B. Ossalé Abacka 3,R.G. Bopaka 3, M. Illoye-Ayet 3

1 Service de pneumologie CHU, PNLT, Brazzaville Congo2 Laboratoire de bactériologie CHU, Brazzaville Congo3 Service de pneumologie CHU, Brazzaville Congo4 PNLT-Congo, Brazzaville Congo5 Service des maladies infectieuses CHU, Brazzaville Congo

Introduction La tuberculose est l’une des causes infectieuses demortalité évitable qui demeure un fléau mondial particulièrementen Afrique subsaharienne. Malgré les efforts menés dans la luttecontre la tuberculose au Congo, elle constitue encore de nos joursun problème majeur de santé publique à l’ère du VIH.But Faire le point sur le fardeau que constitue la co-infectionTB/VIH à partir des résultats de la cohorte 2012 du Programmenational de lutte contre la tuberculose (PNLT) du Congo.Méthode Il s’est agi d’une étude descriptive et analytique durapport PNLT (cohorte 2012).Résultats Au total 10 699 cas ont été notifiés (tuberculose touteforme confondue) et 4341 (40,57 %) ont été TPM+, 858 cas (27 %)ont été VIH+, 30 % des co-infectés TB/VIH (TPM+) avaient une chargebacillaire à deux croix (++) contre 65 % des TPM+/VIH—(p = 0,005). Lanégativation de la bacilloscopie était notée chez 98 % des patientsVIH— contre 94 % chez les co-infectés pendant de la phase d’attaque(p = 0,040). Cent trente et un cas (15 %) ont été mis sous antirétro-viraux. Le taux de guérison était de 69 % chez les co-infectés et80,39 % chez les VIH— (p = 0,001). Le pourcentage de décès chez lesco-infectés TB/VIH était de 16 % contre 6 % chez les non-infectés auVIH (p = 0,005).Conclusion La prévalence de l’infection à VIH chez les tuber-culeux semble considérable selon l’analyse faite. Une bonnecoordination des activités des deux programmes (PNLT—PNLS) pour-rait réduire cette prévalence. Il ressort de cette analyse que lesco-infectés répondent moins au traitement et leur taux de mortalitéest plus élevé par rapport au non-infectés.Mots clés Analyse ; Rapport ; PNLT-Congo ; Co-infection TB/VIH

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.308

671Apport du GeneXpert dans lediagnostic de la tuberculosepulmonaire : étude préliminaire etperspectives en République du CongoF.H. Okemba-Okombi 1, A. Itoua 2, J.B. Biniakounou 3,M. Illoye-Ayet 4, E.L.P. Bemba 4, K.B. Ossalé Abacka 4,R.G. Bopaka 4

1 Service de pneumologie CHU, PNLT, Brazzaville Congo2 Laboratoire de bactériologie CHU, Brazzaville Congo3 PNLT-Congo, Brazzaville Congo4 Service de pneumologie CHU, Brazzaville Congo

Introduction Le GeneXpert est un outil de diagnostic rapide dela TB-MR recommandé l’OMS. La République du Congo a acquis unappareil (GeneXpert) implanté au Centre antituberculeux de Braz-zaville (CAT) en novembre 2013 et depuis, le nombre de cas dépisténe cesse d’augmenter. Par ailleurs, il n’existe pas une prise encharge des cas dépistés faute de politique de prise en charge.But Nous proposons de faire une évaluation du diagnostic de laTB-MR par le Genexpert depuis son acquisition jusqu’à nos jours etde montrer l’importance d’une prise en charge adéquate des casdépistés afin de limiter la propagation de la TB-MR au Congo.Méthodologie C’est une étude transversale allant de novembre2013 à juillet 2014 (9 mois), incluant tous les patients de catégorieII.Résultats Sur 111 patients de catégorie II, 20 ont été dépistés TBrésistant à la Rifampicine (18,02 %). Dans tous les cas, les expec-torations ont été prélevées pour faire l’examen. On notait 13H/7F.Six cas sur 20 VIH étaient positifs (4F/2H). Les malades dépistés nesont pas encore pris en charge et le nombre ne cesse d’augmenterd’où la nécessité d’impliquer des autorités à prendre des mesuresurgentes.Conclusion Le GeneXpert, outil de diagnostic rapide, plus sen-sible que la microscopie permet et la détection de la tuberculoseet la résistance à la rifampicine. La prise en charge de la TB-MRconstitue un problème majeur dans notre pays, d’où la nécessitéd’impliquer tous les acteurs de la lutte antituberculeuse au Congo.Les directives sur la gestion de la TB-MR au Congo doivent être misesen place en urgence.Mots clés GeneXpert-Diagnostic ; TB-MR ; Étude préliminaire ;CongoDéclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.309

672Tuberculose ganglionnaire : profilépidémiologique au sein du service depneumologie de l’hôpital militaireAvicenne à MarrakechA. Benjelloun 1, Y. Darouassi 2, R. Bouchentouf 1, Y. Zakaria 1

1 Service de pneumologie, hôpital militaire Avicenne, Marrakech,Maroc2 Service d’ORL, hôpital militaire Avicenne, Marrakech, Maroc

Introduction La tuberculose demeure un réel problème de santépublique au Maroc (incidence annuelle de 26 000). La tuberculoseganglionnaire est la forme la plus fréquente des localisations extra-pulmonaires.Objectifs Analyse du profil épidémiologique et évolutif de latuberculose ganglionnaire au sein de notre service.