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Programme de soins oncologiques (PSO) basé sur des recommandations de pratique clinique (RPC) : application en consultation multidisciplinaire d’oncologie thoracique

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Page 1: Programme de soins oncologiques (PSO) basé sur des recommandations de pratique clinique (RPC) : application en consultation multidisciplinaire d’oncologie thoracique

A98 19e Congrès de pneumologie de langue francaise — Lille, 30 janvier—1er février 2015

17 %/57 %/26 %). SSP et SG médianes depuis l’initiation par E :28,0 mois (IC95 %, 25,2—31,1) et 52,5 mois (IC95 %, 44,8—65,9), res-pectivement, suivi moyen 19 ± 13 mois depuis inclusion. Pts avecmutation activatrice EGFR (n = 46), SSP et SG médianes 31,3 mois(IC95 %, 25,0—43,0) et 61,4 mois (IC95 %, 44,8—NE), respective-ment ; pts sans mutations activatrices EGFR (n = 29) : 33,3 mois(IC95 %, 19,1—53,1) et 65,1 mois (IC95 %, 46,4—NE), respectivement.Après inclusion (suivi médian 16,5 mois : 0,0—36,4), évènementindésirable de grades 3—4 chez 18 % pts (rash cutané 3 %, asthéniechronique < 1 %, diarrhée récurrente < 1 %) ; 6 décès probablementliés à E dont 2 confirmés (pancytopénie fébrile et insuffisancerénale).Conclusions Dans la vraie vie, les pts atteints de CBNPCa traitésau long-cours par E, y compris ceux sans mutation activatrice EGFR,peuvent atteindre de longues survies. Le profil de tolérance d’E estcompatible avec un traitement au long-cours.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.553

294Programme de soins oncologiques(PSO) basé sur des recommandationsde pratique clinique (RPC) :application en consultationmultidisciplinaire d’oncologiethoraciqueN. Leclercq , A.P. Meert , I. Cs Toth , T. Berghmans , J.P. SculierInstitut Jules-Bordet, Bruxelles, Belgique

Un groupe de travail de l’ERS a mis en évidence de RPC en onco-logie thoracique en Europe sans étude sur leur mise en pratique.Nous avons déterminé dans une population de patients atteints decancer bronchique l’application pratique d’un PSO thoracique basésur des RPC Les dossiers de tous les patients non encore traités etpris en charge entre janvier 2009 et décembre 2012 ont été revusaprès accord du comité d’éthique. Tout nouveau traitement est pro-posé en consultation multidisciplinaire (CMD) sur base d’un PSO basésur les RPC de l’European Lung Cancer Working Party. Sur les 354patients, on compte 624 CMD (332, 174, 81 et 47 en 1re, 2e, 3e

et suivantes lignes). Les principales caractéristiques des patientssont : hommes : 197 ; adénocarcinomes/épidermoïdes/petites cel-lules : 187, 79, 50 ; stades I & II, III, IV : 48, 75, 228. Le taux deCMD en 1re ligne a été de 94 % avec 88 % en conformité avec lePSO et 77 % de traitements en accord avec les RPC. En 2e et 3e

lignes, les taux ont été respectivement de 93 et 91 % (CMD), 90 et89 % (PSO), 55 et 63 % (RPC). En 1re ligne, les principales causes denon-application ont été pour le PSO le refus du patient ou le choixdu médecin et pour les RPC le manque de recommandations adé-quates pour des situations spécifiques comme les comorbidités oul’apparition de nouveaux traitements non encore abordés dans lesRPC au moment de leur rédaction. L’énorme majorité des patientsfait l’objet d’une CMD avec un taux élevé d’application du PSO. LesRPC être plus souvent mises à jour pour incorporer les nouveauxtraitements dès qu’ils deviennent disponibles.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.554

295Prophylaxie des neutropénieschimio-induites (NCI) par Zarzio®

(filgrastim) : cohorte francaise cancerdu poumon (CP) de l’étudeeuropéenne MONITOR-GCSF

F. Scotté 1, J.M. Dot 2, M. Baciuchka 3, S. Dennetière 4,D. Paillotin 5, C. Aubron-Olivier 6, D. Fernet 6, L.M. Dourthe 7

1 Hôpital européen Georges-Pompidou, Paris, France2 Hôpital d’instruction des armées Desgenettes, Lyon, France3 Hôpital Nord, Marseille, France4 Centre hospitalier Compiègne-Noyon, Compiègne, France5 CHU de Rouen, Rouen, France6 Sandoz Biopharmaceuticals, Levallois-Perret, France7 Clinique Sainte-Anne, Strasbourg, France

L’étude décrit l’utilisation de Zarzio® dans la prévention des NCI.Cette analyse porte sur 81 patients (pts) francais (âge moyen62,2 ± 9,8 ans) atteints de CP, évalués sur 310 cycles au total. Unquart des pts ont recu une chimiothérapie (CT) associée à un risquede NF > 20 %, 52 % avec un risque 10—20 %, 23 % avec un risque < 10 %.Soixante-deux pour cent des pts ont recu une prophylaxie primaire.Selon l’EORTC, la prophylaxie a été correctement initiée chez 1/3des pts (Fig. 1). Zarzio® a été initié 4,7 ± 3,6 jours (j) après la CT, etpoursuivi 4,8 ± 1,1 j. Une NCI tout grade est survenue dans 14,8 %des cycles. 19,8 % des pts ont présenté ≥ 1 épisode de NCI G3/4,3,7 % de cas de NF. Une hospitalisation ou une modification de la CTsont survenues chez 4,9 % et 6,2 % des pts.

Fig. 1

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.555

296Le carcinome épidermoïdebronchique chez la femmeL. Qassimi , W. El Khattabi , N. Souki , A. Aichane , H. AfifService de pneumologie, hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc

Le cancer bronchique est la première cause de mortalité par can-cer chez l’homme. Son incidence est en augmentation chez lesfemmes surtout dominée par les adénocarcinomes. Nous rapportonsune étude rétrospective portant sur 28 cas de cancers bronchiquesféminins colligés dans notre service entre janvier 2007 et décembre2013. Le carcinome épidermoïde a été retrouvé chez 13 patientessoit 46 % des cas. La moyenne d’âge est de 58 ans. Toutes nospatientes sont non tabagiques. Le tabagisme passif a été noté chez7 patientes. Le cancer bronchique a été révélé par des douleurs tho-raciques associées à une dyspnée dans neuf cas et des hémoptysiesminimes dans huit cas. Dans un cas la découverte a été fortuite.L’imagerie thoracique a révélé un trouble de ventilation dans 6cas, une opacité du lobe supérieur dans 4 cas dont un syndrome dePancoast-Tobias et une opacité hilaire dans 3 cas. Un lâcher de bal-lon était associé dans 2 cas, une pleurésie dans 4 cas, une métastasepulmonaire controlatérale dans 3 cas, hépatique, surrénalienne