1

Click here to load reader

Pronostic des patients porteurs d’un cancer bronchique avancé avec mutation oncogénique admis en réanimation

  • Upload
    jf

  • View
    212

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Pronostic des patients porteurs d’un cancer bronchique avancé avec mutation oncogénique admis en réanimation

19e Congrès de pneumologie de langue francaise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 A93

Buts de l’étude Étude de l’incidence du cancer bronchique dansnotre unité et de la survie des stades métastatiques.Matériels et méthodes Étude rétrospective sur une période de5 ans. Entre janvier 2008 et décembre 2013, 128 patients ont été prisen charge pour carcinome bronchique avec une nette augmentationde l’incidence (14 cas en 2008 et 30 cas en 2013). Cinquante-quatrecas de cancers métastatiques ont été étudiés.Résultats Cinquante-trois patients étaient de sexe masculin.L’âge moyen était de 60 ans (34—80). Du point de vue histolo-gique : il s’agissait d’un carcinome bronchique non à petites cellules(CBNPC) dans 80 % des cas (43) avec 44 % d’adénocarcinomes (19) et32 % d’épidermoïdes (14) et un cancer bronchique à petites cellules(CPC) dans 16 % des cas (9). Médiane de survie : 5 mois pour les CPCet 6 mois pour les CBNPC. Survie moyenne (SM) CPC : 9 mois : 33 % et12 mois : 0 %. SM CBNPC : 9 mois : 27 % et 12 mois : 20 %. Trente-septCBNPC et 9 CPC ont recu une chimiothérapie, les autres ont ététraités de facon symptomatique.Discussion Les chiffres de survie retrouvés dans notre série sontbien entendu médiocres comparés à la littérature en raison d’undélai important entre le début des symptômes et la première consul-tation. Le sex-ratio est expliqué par un tabagisme féminin encorefaible au Maroc.Conclusion Le cancer bronchique relève d’une prise en chargemultidisciplinaire. La survie est tributaire d’un diagnostic précoceet d’un traitement adapté.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.537

278Pronostic des patients porteurs d’uncancer bronchique avancé avecmutation oncogénique admis enréanimationA.C. Toffart 1, X. Dhalluin 2, N. Girard 3, C. Chouaid 4,C. Audigier-Valette 5, M. Duruisseaux 1, B. Mennecier 6, A. Parrot 7,P. Fournel 8, D. Moro-Sibilot 1, J.F. Timsit 9

1 Service de pneumologie, CHU de Grenoble, Grenoble, France2 Service de pneumologie, CHRU de Lille, Lille, France3 Service de pneumologie, hôpital Louis-Pradel, Lyon, France4 Service de pneumologie, CHIC de Créteil, Créteil, France5 Service de pneumologie, CHIC de Toulon, Toulon, France6 Service de pneumologie, CHRU de Strasbourg, Strasbourg, France7 Service de réanimation, hôpital Tenon, Paris, France8 Département d’oncologie Médicale, institut de cancer,Saint-Priest-En-Jarez, France9 Service de réanimation, hôpital Bichat, Paris, France

Contexte Malgré de récents progrès, le pronostic des patientsporteurs d’un cancer bronchopulmonaire (CBP) admis en réanima-tion reste précaire. La survie semble meilleure en présence d’unemutation oncogénique éligible à une thérapie ciblée, toutefois peude données ont été publiées.Méthode Étude rétrospective de patients porteurs d’un CBP avecmutation oncogénique admis dans 8 services de réanimation francaisentre octobre 2012 et mars 2014. Les patients ont été appariés àdes contrôles non porteurs de mutation tumorale.Résultats Quatorze patients ont été étudiés ; la mutation portaitsur EML4-ALK (n = 8), EGFR (n = 5) et ROS1 (n = 1). Onze (79 %)patients étaient admis pour détresse respiratoire, 9 (64 %) ont eubesoin d’une ventilation mécanique ; 10 (71 %) patients ont béné-ficié d’une thérapie ciblée pendant leur séjour en réanimation. Lasurvie en réanimation était de 8/14 (57 %) et la survie hospitalièrede 7/14 (50 %). La survie médiane des patients mutés était de91 jours [IQ, 5—504]. Comparé aux cas contrôles, la présence de lamutation oncogénique n’avait pas d’impact sur la mortalité précoce

(≤ 30 jours) (HR, 0,37 ; IC95 %, 0,12—1,09) mais était associée à uneamélioration de la survie tardive (HR, 0,12 ; IC95 %, 0,03—0,47).Conclusion La détresse respiratoire aiguë était le motifd’admission en réanimation le plus fréquent pour les patients por-teurs d’un CBP avec mutation oncogénique. La survie précoce étaitsimilaire pour les patients avec ou sans mutation mais la survietardive était meilleure dans le groupe avec mutations. La pré-sence d’une mutation oncogénique peut donc légitimer une priseen charge en réanimation en cas de défaillance d’organe.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.538

279Le docétaxel en seconde ligne dans lecancer bronchique non à petitescellules localement avancé oumétastatiqueR. BouchentoufService de pneumologie, hôpital militaire Avicenne, Marrakech,Maroc

But Évaluer l’efficacité du docétaxel en monothérapie enseconde ligne de chimiothérapie chez des patients porteurs d’uncarcinome bronchique non à petites cellules réfractaire aux sels deplatine.Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective de 21patients porteurs de cancer bronchique non à petites cellules loca-lement avancé ou métastatique réfractaire aux sels de platine,traités par une seconde ligne de chimiothérapie à base de docé-taxel en monothérapie. La moyenne de cycle de chimiothérapieadministré était de 3 cycles (extrêmes 2—6 cycles).Ils sont évalués : la survie globale, le taux de réponse et la toxicitédu traitement.Résultats La médiane survie était de 5 mois, la survie à 1 anétait de 14,3 %. Le taux de réponse objective était de 19 % ; laréponse partielle était de 4,7 % ; la stabilisation était obtenue chez3 patients soit 14,3 %. La chimiothérapie a été bien tolérée. En cequi concerne les toxicités observées : une neutropénie grade III aété observée chez 3 patients, une neuropathie grade II observéechez 2 patients, l’alopécie grade II chez la majorité des patients.Conclusion L’apport du docétaxel en seconde ligne de chimio-thérapie reste modeste en termes de survie, avec une toxicitéacceptable chez les patients réfractaires aux sels de platine.Déclaration d’intérêts L’auteur n’a pas transmis de déclarationde conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.539

280Aspects épidémiologiques, cliniqueset évolutifs des cancers bronchiquesprimitifs au SénégalA. Niang 1, P.S. Ba 1, A.R. Ndiaye 2, S. Lawson 1, A. Ndao Fall 1,S. Sarr 3, B. Fall 4, M. Thiakane 5, K. Ba Fall 1, J. Margery 6

1 Service médecine interne, hôpital principal, Dakar, Sénégal2 Service radiologie, hôpital principal, Dakar, Sénégal3 Laboratoire anatomie pathologie, hôpital principal, Dakar,Sénégal4 Laboratoire biologie médicale, hôpital principal, Dakar, Sénégal5 Centre explorations, hôpital principal, Dakar, Sénégal6 Service pneumologie, HIA Percy, 92140 Clamart, France

Introduction Les cancers bronchiques primitifs (CBP) sont deve-nus un problème majeur de santé dans nos pays, avec une incidenceen progression liée surtout au tabagisme. Les études y sont rares.Nos objectifs étaient de décrire les aspects épidémiologiques,