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Cours de psychologie 1 ère droit Psychologie Les définitions de la Psychologie en rapport aux conflits épistémologiques des Sciences Humaines Unité I : les 4 paradigmes (les plus significatifs) ou courants théoriques de la psychologie Il y a plusieurs paradigmes ou courants théoriques de la psychologie :  Domain e Théorie Famille Apprentissage Sexualité Psychanalyse X Cognitivisme Comportementalism e X Psychologie systématique X Ceci est FAUX ! Une théorie ne peut pas être associée seulement à un domaine. Une théorie est une manière de produire une analyse de n’importe quel domaine du comportement humain. Historique Psychanalyse (1900) : interprétation d’un rêve de Freud ; Comportementalisme : (USA) Watson avant guerre Cognitivisme : Psychologie systémique : 1970, Milan, Californie, la communication, la famille Rmq : La Psychopathologie est un domaine !!! 1

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Les définitions de la Psychologie en rapport aux conflits épistémologiques desSciences Humaines

Unité I : les 4 paradigmes (les plus significatifs) ou courants théoriques de lapsychologie

Il y a plusieurs paradigmes ou courants théoriques de la psychologie :

  DomaineThéorie

Famille Apprentissage Sexualité

PsychanalyseX

Cognitivisme

Comportementalisme X

Psychologiesystématique X

Ceci est FAUX ! Une théorie ne peut pas être associée seulement à un domaine.

Une théorie est une manière de produire une analyse de n’importe quel domaine ducomportement humain.

Historique

Psychanalyse (1900) : interprétation d’un rêve de Freud ;Comportementalisme : (USA) Watson avant guerreCognitivisme :Psychologie systémique : 1970, Milan, Californie, la communication, la famille

Rmq : La Psychopathologie est un domaine !!!

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Les grands modèles théoriques de la psychologie :

1. Le comportementalisme (le behaviorisme) :Texte associé : Skinner, B. F. : Pour une science du comportement : le behaviorisme.

 Neuchâtel – Paris : Delachaux et Niestlé, 1979, pp. 171-209.

Il apparaît dans les années ’30-40, lorsque WATSON a réagi à la psychanalyse. Ilétablit les principes de base du behaviorisme.

Cherche à faire de la psychologie une science, avec les mêmes critères que lessciences naturelles. Donc il y a un souci de se donner comme objectif quelque chosed’observable, mesurable et quantifiable : le comportement (l’esprit, le monde interne,etc. ; ne seraient pas abordables scientifiquement).Ce qu’il faut faire, c’est opérationnaliser, ce qui correspond à rendre une donnéeobjective.

Ex : le thermomètre opérationnalise la température.Autre ex : comment mesurer la motivation pour les cours ? on peut opérationnaliser par l’observation de la quantité de notes, ou par le nombre de questions poséespendant le cours.

Métaphore de la « boîte noire ». 

La psychanalyse, par contre, pour WATSON, met en évidence que construite commecela, la psychologie ne serait pas une science car ce n’est pas objectivable. Pour eux

ce sont des conjectures sur lesquelles on n’a aucune prise (risque de falsification).

C’est quoi objectiver ? 

L’inconscient on ne peut pas l’objectiver grâce au thermomètre. On objective, donc lasensation de chaleur a un chiffre, dans la mesure où je la mesure avec unthermomètre. C’est rendre quelque chose d’abstrait mathématisable.

Comment faire cela ? 

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Grâce aux comportements. Pour cela, il faut faire l’économie de l’intérieur, ce queWatson appelle la boîte noire. Watson en fait abstraction. Cela n’intéresse pas pour comprendre :STIMULUS REACTION. Et tout ce qui se passe comme médiation interne n’est

pas un objet de la psychologie. Pour lui, il n’y a que des situations : STIMULI

REACTION

Qu’est ce qui détermine les différences de comportement ? 

Tout le monde dit l’environnement. Watson va observer 2 familles. Il va faire lecompte de chaque comportement particulier. Il dit que si l’on observe, on remarquequels stimuli s’associent à un certain type de réponse.Pour lui, il ne faut pas aller plus loin, il faut juste observer les stimuli et des

réactions. Avec cela, il prétend que l’on peut tout expliquer.

Au delà de cela, il y a 2 problèmes :

1. Il y a un concept mental qui n’est pas expliqué, celui de l’association. L’associationse produit dans l’intériorité, mais Watson ne veut pas s'en préoccuper.

Pourquoi certaines associations sont plus fortes que d’autres ? 

2. Là, il y a un vide et c’est là que SKINNER introduit une notion clé, qui est leRENFORCEMENT. Et donc ce qui va l’intéresser c’est l’APPRENTISSAGE.

Le renforcement : évènement contingent à la réponse qui augmente la probabilitéque la réponse se produise face à un stimulus.

Au moment où on arrête la récompense, on remarque que le comportementcontinue. Pour Skinner cela se perpétue parce qu’il continue à avoir unrenforcement. Le renforcement cette fois ci est une pression sociale, qui a uncaractère de renforcement (ou pas).Cela explique qu’il y a des apprentissages qu’on le fait habituellement (se laver lesdents, alors qu’en étant petits fallait qu’on nous donne un bonbon, etc.).

1.1 Le conditionnement classique ou réflexes conditionnés (PAVLOV)

Pavlov, russe, spécialiste dans la physiologie du comportement, investigua sur les« réflexes conditionnels », c'est-à-dire, les réponses réflexes, comme la salivation.Pavlov réalisa une expérience sur son chien. Chaque jour, quand les cloches del’église sonnaient, il donna à manger à son chien. C’est normal qu’un chien salivelorsqu’il voit de la nourriture mais ce n’est pas normal qu’il bave lorsque les clochessonnaient. C’est ce qui s’était passé. Il s’impliqua donc plus à ce cas, en mesurant sa quantité de salive et en l’analysant

également. Il variait les stimuli survenant avant la présentation des aliments (par lescloches).

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STIMULI INCONDITIONNE (viande) REFLEXE INCONDITIONNE (salivation)

STIMULI CONDITIONNE (cloche)

REPONSE CONDITIONNEE (salivation)

Si l’on présente de la nourriture à un chien affamé, à tous les coups il se produit une réaction desalivation qui n'intervient qu'avec certains stimuli. Cependant, on sait qu'il est possible de faire ensorte que la présentation des stimuli provoque la réaction de salivation. Il suffit de présenter au chienla sonnette juste avant de lui donner la nourriture, au bout d'un certain temps, après un nombresuffisant de présentation sonnette nourriture, on va constater que le chien salive dès la présentationdu premier stimulus. C'est ce phénomène que Pavlov a appelé le réflexe conditionnel.

Ainsi, les réflexes peuvent s’associer à des stimuli complexes.

1.2 Association stimuli-réponse. Comportementalisme radicalWATSON

SR

John WATSON prétend qu’on sait tout apprendre. L’environnement et la manièredéterminent quelqu’un. La théorie naturaliste est réfutée. Pour lui, il n’y a rien qui estinné, sauf les réflexes.Il reprend l’expérience de Pavlov et rajoute que l’apprentissage en général se fait par 

l’association entre le stimulus et la réponse.SR

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1.3 Conditionnement opérant (comportementalisme méthodologique)SKINNER

Frédéric SKINNER reprend les idées de Watson, sauf qu’il y rajoute lerenforcement et essaie d’expliquer l’association.

S R Renforcement

Le renforcement : évènement contingent à la réponse qui augmente la probabilité

que la réponse se produise face à un stimulus.Le renforcement apparaît de manière contingente à la réponse.Ex : une voiture s’arrête pour laisser passer un piéton. Le remerciement du piétonagit tel un renforcement pour le conducteur. Ce renf augmente les chances que leconducteur adopte le même comportement la prochaine fois qu’un piéton traverserala rue.>< si _|_ 

Au moment où on arrête la récompense, on remarque que le comportementcontinue. Pour Skinner cela se perpétue parce qu’il continue à avoir unrenforcement. Le renforcement cette fois ci est une pression sociale, qui a uncaractère de renforcement (ou pas).

Cela explique qu’il y a des apprentissages qu’on le fait habituellement (se laver lesdents, alors qu’en étant petits fallait qu’on nous donne un bonbon, etc.).Hypothèse: dans les apprentissages, les enfants ont toujours du renforcement(« concentre-toi dans ton cahier », « ne fais pas ça ! »)

1.4 Paradigme expérimental du conditionnement opérant SKINNER

La boîte du Skinner 

Skinner a opérationnalisé le renforcement par une expérience, où il tentad’apprendre à une souris d’appuyer sur la manette à chaque fois que la lumière danssa cage s’allumait. Au début, il appuye sur la manette au hasard, et si la lumière estallumée, il recevra le renforcement. (la boulette à manger).Ici, on considère la boulette de nourriture le renforcement.C’est une preuve que le comportement s’apprend.

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Stimuli : lumièreRéponse : manette

Renforcement : nourriture

Le rat essaie plusieurs fois, mais à partir de la 50ème fois, il le faitsystématiquement. Donc il a appris à faire une association.Le renforcement explique l’apprentissage.Skinner est intéressé de savoir ce qu’il se passera s’il diffère le renforcement par uncertain laps de temps..Il construit des situations pour voir si les variations temporelles ont une influence. Et

il observe.Lorsque le temps d’attente augmente, le rat apprend de moins en moins vite !!!Cela montre que l’effet du renforcement est plus fort lorsqu’il se présente de manièrecontingente à la réponse.Le renforcement à l’école (prix), se faisait avant à la fin de l’année scolaire, mais celane suffisait pas, c’était trop tard. Maintenant on fait cela tout de suite, par autocollant.Cela a eu un effet énorme sur le système éducatif mais également dans les prisonsou hôpitaux.De plus, grâce à son expérience, les punitions ont beaucoup diminué dansl’éducation d’aujourd’hui.

LE RENFORCEMENT DOIT DONC SUIVRE DE PRES LA REPONSE !

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Après, Skinner change de technique. Si le rat n’appuie pas sur la manette lorsque lalumière s’allume, il reçoit une décharge. La décharge est une sorte de punition.On remarque que le rat apprend aussi, mais 3x plus lentement qu’avec la techniquedu renforcement. Au lieu de 50 tentatives, il en fera 150.

Conclusion : La punition est efficace mais on apprend plus vite lorsqu’on estrenforcés. Si punition, on oublie beaucoup plus vite qu’avec le renforcement.

Punition : événement contingent déplaisant qui rend moins probable que lecomportement soit reproduit à nouveau.

Punition = Ajouter une contingence déplaisante, voire douloureuse, après un

comportement non souhaité ou face à l’absence d’un comportement souhaité.

Skinner définit 2 types de renforcement :

Renforcement négatif :

Evènement qui se soustrait (-) à l’environnement, on prive l’accès à quelque chose :« Si tu ne fais pas ton devoir, tu ne regarderas pas la télé ! «

Renforcement positif :

Évènement qui vient s’ajouter (+) à l’environnement après la réponse attendue :

« Si tu fais ton devoir, tu mangeras 2 desserts ! »

Il ne faut pas confondre le renforcement négatif et la punition, qui est une contrainteque l’on rajoute à l’environnement !

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Expérience sur le renforcement social

Une étude a été menée dans un hôpital psychiatrique américain,( 1960-’70) danslequel certaines personnes passent toute leur vie.On observe que ces personnes-là ont tendance à se dégrader socialement : ilsmangent et s’habillent n’importe comment, ne parlent pas entre eux, ne font pasattention au regard des autres, etc. Dans ce cas, personne ne veut leur parler, et ilssouffrent d’isolement social.Des chercheurs ont mis en place un programme de redressement social. Lerenforcement est logiquement des cigarettes, puisque dans ces hôpitaux, presquetous les patients fument. Le programme est de récompenser chaque bonne action(prendre une douche, faire son lit, manger proprement, dire bonjour, etc.) par uncertain nombre de cigarettes. Après un mois, le comportement des malades aradicalement changé, ils n’étaient plus socialement dégradés. Les chercheurs ont

espéré que le renforcement social prendrait le relais des cigarettes une fois celles-cisupprimées, mais le comportement social des malades s’est de nouveau rétrogradé,car il faut savoir que les psychotiques se fichent complètement du regard des autres.Le renforcement social n’agit donc pas sur eux.On a cependant fait une objection à Skinner, celle que ses expériences sur l’apprentissage sont pertinentes pour apprendre les comportements simples(s’habiller, se laver, se brosser les dents), mais pas pour expliquer lescomportements complexes tels que la parole ou les mathématiques. On ne peut pasréduire l’apprentissage de la parole au conditionnement opérant.

Skinner dit que SRRenforcement n’est utile que pour des apprentissages trèssimples.

1.5 Paradigme expérimental de l’apprentissage des distinctions

Skinner va essayer de construire un paradigme pour l’apprentissage des

comportements complexes. Les linguistes disent que pour apprendre une langue, ilfaut savoir reconnaître les différences entre sons.

Ex : ci____ne_____ma 

CHI___NNE_____MA

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Projet Skinner : démontrer que le renforcement aide à reconnaître les différences.

1. Au départ il va à droite ou à gauche2. après x tentatives, il va vers l’ellipse verticale, celle de

gauche, car il y a un renforcement (boulette)3. au fur et à mesure, on atténue les différences entre

les deux ellipses (elles deviennent touts les 2 de + en+ semblables)

4. le rat tourne en rond, se cogne, car il n’arrive pas àles dissocier (faire différence).

Dans les 2 portes, on place 2 stimuli différents mais qui se ressemblent. Sur la portede gauche on va mettre une ellipse horizontale et sur celle de droite, une ellipseverticale. On change aussi les portes de manière aléatoire pour que cela nedevienne pas un réflexe. Au départ, le rat est dans la phase d’essai erreur, mais jerenforce le rat avec une boulette à chaque fois qu’il prend la bonne porte. Au fur et àmesure, il apprend jusqu’à ce que cela devienne systématique. Skinner conclut quela différentiation est la base de l’apprentissage des comportements complexes.

Le rat peut apprendre par renforcement. Les distinctions on les apprend donc par renforcement. Il va donc réduire les différences d’aspect des 2 ellipses (commeforme), de manière qu’elles soient peu différenciables :

Le rat aura un comportement étrange.

Skinner appellera donc cela UNE NEVROSE EXPERIMENTALE. Son comportementse désorganise, car il n’est plus capable de faire des distinctions.

Exemple : névrose obsessionnelle, se laver les mains 20 fois/jour. Le type devientincapable de faire la distinction entre propre et sal. Donc il s’agit d’unedésorganisation. On appelle ça une fixation anale. Il ne voit que le sal et non la

propreté d’une salle qui vient juste d’être nettoyée. Il ne remarque même pas lepropre => c’est un fanatique de la saleté puisqu’il ne remarque que cela.

Le stade anal : tout humain aime la saleté en étant petit. Celle-ci doit rester derrièreet on se transforme, on se mûri. Malheureusement, pour certains sujets ce n’est pasle cas, ça ne change pas. Ces gens là ne savent pas dire « J’adore la saleté !!! »,mais ils le font sans le savoir, inconsciemment. (Désir de saleté inconscient),manifesté par « j’adore la propreté ! ». Bref, il n’apprécie pas aimer la salété, mais ille fait sans le savoir. A cause du contexte social, aussi.Cela se soigne très rapidement.

1.6 Paradigme du désespoir appris Martin Selligman

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1.6 Paradigme du désespoir appris Martin Selligman

Martin Selligman s’est intéressé à la dépression et a voulu démontrer que ce désir dedésespoir s’apprend.On met un rat dans une boîte. On lance quelque chose sur le plancher numéro I et lerat y va. Il reçoit une décharge électronique. On continue en rapprochant de plus enplus des chocs électriques entre les 2 planchers jusqu’à ce que toute la boîte soit

électrifiée. Au début le rat va chercher après une issue, mais après un certain temps,le rat arrête de chercher et il se met dans une position particulière, que Selligmanappelle FREEZING. Le rat reste recroquevillé, animé des petits tremblements, mais ilreste là, à subir des décharges. Même si on arrête d’électrifier le plancher n°1 ou 2,le rat ne cherche plus de refuge. le rat a donc appris le désespoir.

Le désespoir ne peut se développer que dans certains environnements. Si

l’environnement ne change pas, le désespoir se développe.Ex : Un chômeur cherche un job, il envoie des CV, mais après un moment donné, ilreste freezing, passif. Il n’explore plus l’environnement.

Comment un rat sort du freezing ???Il sortira lorsqu’on introduira dans la pièce un autre rat !C’est exactement cela qu’on remarque chez les chômeurs : dès qu’un ami a trouvéun job, ils se remettent à chercher. I toujours pas de réponse, il se met en freezing.

Le vote est un dispositif de contrôle, car le gouvernement est un moyen de renforce.1.7 Paradigme de l’apprentissage par observationAlbert BANDURA’70Albert BANDURA’70-Apprentissage par observation et la motivation intrinsèque

L’apprentissage est indiqué par :

S O R Renf.Observation,

Motivation intrinsèque

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1.8 Cognitivo – comportementalisme

LA THEORIE DE L’ATTRIBUTION, de Rotter 

RATER A UN EXAMENCauseLOCUS

STABILITE CONTROLABILITE

INT / EXT STAB / INSTAB CONTR /INCONTR

« Q. tropdifficiles !»

X X X

« Pas de bol ! » X X X« J’ai pas assezétudié.»

X X X

« Le sort s’acharnesur moi ! »

X X X

Rmq !

Lorsque quelqu’un attribue l’échec à des causes extérieures (au locus extérieur) etincontrôlable, que celui qui fait un locus interne et contrôlable, la motivation dupremier est plus petite que du deuxième.

Expériences en psychologie sociale qui montrent la nécessité d’ouvrir larecherche sur la « boîte noire ».

L’EXPERIENCE DE MILGRAM

Il prend un sujet naïf à qui il fait passer un test de mémoire, un expérimentateur et uncomplice, qui est un acteur. A chaque fois que le sujet se trompe, il devra appuyer 

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sur un bouton qu’envoie une décharge électrique au complice. A chaque fois que lesujet se trompe, le voltage augmente.

But : voir la soumission à l’autorité. On observe jusqu’où les gens vont.« Continuez SVP ! », « faites ce que vous avez à faire »65% des élèves se sont soumis.

 A quoi se soumet-on ? 

On se soumet à des symboles d’autorité, des choses qu’on interprète : tablier,cravate, l’âge, genre.Cela dépend aussi de la culture car l’homme ne donne pas la même signification aurenforcement.Signification de la chaise, de l’objet. La signification n’est pas la même donc, c’est

celle qu’on la lui donne.On ne peut pas expliquer quoi que ce soit à partir des processus internes.

La connaissance et la vérité se recoupent.

Test d’intelligenceLe tout est de savoir où est l’intelligence « normale ». Ce qui nous donne cette

réponse, ce sont les statistiques : la courbe de gauss

Opérationnalisation : chercher, produire des indicateurs d’une variable.Exemple :Chaleur, donnée qualitative ;

Température, quantification de la chaleur ;

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Comme l’intelligence, on la mesure en QI. Le QI normal est entre 100-110, comme latempérature humaine normale est située entre 36-37 °C.

Qu’est ce que le « normal » ?

QI : variable quantifiable pour comparer notre intelligence, de comparer le QI par rapport aux autres.Les allemands par ex, comparent leur QI à eux-mêmes, pas à la population.

2. LE COGNITIVISME

Etudie ce que le comportementalisme laissait entre parenthèses. Pour étudier 

certains comportements, on ne peut pas faire abstraction de la boîte noire.Étudie la pensée, la cognition, la mémoire, la perception, le raisonnement, etc.

Reliez les 9 points en passant par les 4 lignes :

Pour ce faire, il fallait quitter le cadre que notre esprit se donne et tente de manièretrès bornée de résoudre un problème en restant dans le cadre.

Dans le cadre juridique, est-ce que l’interdiction est la meilleure des choses pour résoudre des problèmes de collectivité ? (Trafic des stupéfiants,consommation des drogues)

Ça dépend, c’est beaucoup controversé.

Comment aider quelqu’un à résoudre ses problèmes ? 

• le faire rire ?• sortir ?

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Ce n’est pas la meilleure chose de sortir en boîte avec ses copains car la personnese sent coupable et triste comme elle ne peut pas être heureuse comme les autres.En effet, il y a plusieurs stratégies, par exemple le rendre enragé.C’est une des solutions. En étant enragé, l’homme n’est plus déprimé et il fait que derâler.

Il y a plusieurs stratégies. Une personne angoissée, afin de combattre son angoisseon l’envoie sur place (là où elle a peur).

Origines du cognitivisme

La pensée ;Dans la pensée classique, on croyait que les adolescents n’avaient pas de jugement.Aujourd’hui, la parole du jeune est importante (qu’il y a 20 ans).La pensée et l’intelligence commencent dès la naissance. La pensée se reproduitsous la forme de l’action.

Exemple : bébé qui tire la ficelle

Le bébé a aimé une chanson de la radio et tire la ficelle pour qu’il la réécoute. Oubien il joue avec maman, sa maman part et il se retrouve tout seul. Il va encore tirer 

sur la ficelle.Il utilise donc les mêmes stratégies pour ravoir le déroulement de la musique, leretour de maman. On a à faire avec une généralisation précoce de l’analyse(l’action). C’est cela qui le rend différent de l’animal.Comme cela ne marche pas, il conçoit une autre stratégie.

ASSIMILER : appliquer la même stratégie pour traiter des problèmes aux réalitésdifférentes.

ACCOMODATION : changer la stratégie cognitive pour affronter les problèmesdifférents (la nouveauté).

Ex : le bébé pleure pour résoudre ce problème.

Dans notre comportement, on change de structure cognitive.

Etapes des changements de structure cognitive

ASSIMILER : incorporer les choses et les personnes à l’activité propre d’un sujet(assimiler le monde extérieur au monde déjà construit).

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« J’adapte le nouveau à ma structure.»« Quand j’assimile, je ne tiens pas compte des transformations. »

ACCOMMODATION : réajuster la structure acquise en fonction des transformationssubies.Ou changer la structure cognitive en fonction de la nouveauté.

L’homme n’est pas capable de changer des idées trop vite.

La psychologie cognitive de JEAN PIAGET & VIGOTSKYPiaget s’est fort intéressé au développement de l’intelligence et Biologiste au départ,mais grand observateur, a commencé à observer ses enfants. Par la suite, il acommencé à faire des petites expériences qui aident à marquer le développement dela cognition. C’est une méthode naturaliste : on essaie de voir les moments où lacognition change.

Pour Piaget, l’erreur est justement ce qui peut être le plus informatif sur le structurecognitive.Ex : La généralisation de l’enfant, l’exemple avec la fenêtre.

Piaget appelle ça une collection figurale. Raisonnement et capacité de se mettredans le point de vue de l’autre.Ex : la lune accompagnatrice.

Stades de développement de Piaget :

0-2 ans1. STADE DES REFLEXES ;2. STADE DES PREMIERES HABITUDES ;3. STADE DE L INTELLIGENCE SENSORI-MOTRICE ;

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2-7 ans4. INTELLIGENCE INTUITIVE ;

7-12 ans5. OPERATIONS CONCRETES ;

12ans-AD6. OPERATIONS ABSTRAITES.

1. STADE DE L INTELLIGENCE SENSORI-MOTRICE ;(0-2ans)• C’est essentiel avant l’apprentissage du langage, pour se comporter de manière intelligente.

Ex : bébé qui tire le tapis, mais les singes sont aussi capables. Il va tirer lacouverture pour amener l’objet à lui.

Cela demande une certaine analyse de l’espace, de la causalité et c’est révélateur d’une intervention intelligente. 

Ceci est un schéma d’action. Il applique la même stratégie sans tenir compte quec’est une télé ou une balle. Il va utiliser le même schéma d’action pour se

rapprocher de tous les objets. On appelle cela sensori-motrice parce qu’il y a desactions que l’on va utiliser pour se rapprocher de l’objet, sans l’analyser 

Pour Piaget, c’est l’action même qui fait preuve d’intelligence et non la parole qui faitque l’enfant est intelligent !Pour Piaget également, les enfants ne parlent pas afin de communiquer, mais pour anticiper l’action.

Pourquoi il ne joue pas en silence ???  Pour accompagner l’action avec la parole.

L’enfant ne parle pas. Les actions deviennent des schémas fondamentaux.

Qu’est ce qu’un concept pour Piaget ? 

Intériorisation de l’action, agir à l’intérieur de soi.(L’action est un équivalent d’un concept qui sera concept au n°6.)

Ex : bébé qui tire le tapis, mais les singes sont aussi capables.

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Ceci est un schéma d’action. Il applique la même stratégie sans tenir compte quec’est une télé ou une balle.

Pour Piaget, c’est l’action même qui fait preuve d’intelligence et non la parole qui faitque l’enfant est intelligent !Pour Piaget également, les enfants ne parlent pas afin de communiquer, mais pour anticiper l’action.

L’enfant parle parce qu’il a besoin d’anticiper l’action. (D’ailleurs 80%du temps il faitque parler).

2. Stade de L’INTELLIGENCE INTUITIVE (2-7 ans) :

Chacun cause de son côté, mais il ne communique pas. Même en étant grand on lefait pour se stimuler à l’action (par ex, parler devant l’auditoire, parler de tout et derien).L’action du langage produit l’intériorisation de l’action.

Lorsque l’enfant de 3 ans parle tout seul, il accompagne la parole avec l’action.A cette période, Piaget nous fait comprendre que l’enfant commence à parler avecd’autres, mais est ce que parce qu’il parle qu’il y a un véritable échange social ??NON, car c’est comme s’il ne savait pas discuter, ils font des actions contraires maisil n’y a pas de discussion. Ce sont des monologues » collectifs« !

Chacun joue pour soi, il parle pour lui-même, il ne se soucie pas de respecter lesrègles du langage, donc qu’est ce qui n’arrive pas encore à se construire pour qu’ilpuisse se soucier de la règle ? Piaget nous dit que c’est l’impossibilité de se mettre àla place d’autrui. Pour avoir des règles, il faut que l’autre s’intéresse à mon point devue et vice-versa. Or, la pensée de l’enfant est égocentrique. La manière de separler à soi-même est fort présente vers 3-4 ans, c’est une sorte de stimulation, il n’ya pas de visée communicative. L’enfant interagit, il est à mi chemin d’une vraiesocialisation mais c’est l’égocentrisme qui fait barrage. Cela ne veut pas dire quel’enfant n’entend pas ce que l’autre lui dit, mais Piaget nous montre qu’il necomprend pas cela comme étant un autre point de vue du sien, il fait des compromis.L’enfant est donc égocentrique, il ne tient pas compte du point de vue de l’autre. Il ne

sait pas faire la différence (l’exemple de la lune).

Son jeu est conçu d’une manière où le monde doit être comme il le devrait être.

Pensée animiste (dessin)

Il pense que la bille sait qu’il est là et que TOUS LES OBJETS FONCTIONNENTCOMME LUI (rideaux, poteaux, télé, etc.)L’enfant affirme un tas des choses, mais il ne démontre rien. Lorsqu’on démontre, onse place dans le point de vue de l’autre.Ex : « la lune nous accompagne. »Il ne ressent pas le besoin de donner des preuves. Pourquoi cela ???

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5/11/2018 Psychologie - slidepdf.com

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Cours de psychologie

1ère droit

Parce qu’il ne fait pas la différence des points de vue, et car il est convaincu queTOUS LES OBJETS FONCTIONNENT COMME LUI. => L’égocentrisme cognitif 

D’un autre côté, on voit aussi apparaître la pensée intuitive : tentative que l’enfantmet en place pour s’adapter au réel :Ex : l’enfant voit une bille qui tombe d’une pente. Il pense que la boule sait qu’il est là

Juriste : l’enfant en dessous de 12 ans ne donne pas des preuves. Ce n’est pas lamême chose de dialoguer avec un enfant de 13, 14 ans.Sa pensée est figée. Sa représentation intuitive est figée.

Ex : on a un tuyau où je fais rentrer 3 billes : rouge, jaune, bleu.

On demande dans quel ordre elles vont sortir. Bonne réponse. On refait la mêmechose mais on retourne le tuyau devant l’enfant et il se trompe.

Pourquoi se trompe-t-il ? 

Car il voit ce qu’il est perceptible. Il répond en fonction de ce qu’il voit. Comprendreque l’ordre s’inverse lorsqu’on tourne le tuyau suppose une perception abstraite.L’image que l’enfant construit n’est pas renversable. Les intuitions sont rigides etensuite elles sont irréversibles.

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