Psychologie

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Psychologie

I. Terminologie :Psychologie vient du grec, psycho et logos qui signifient science de lme. Objet du discours rationnel = me (qui vient de anima en latin : esprit et psych en grec qui est une hrone dun conte et un miroir) lme qui est le miroir de ltre humain. La psychologie est un terme rcent fabriqu par les savants du 16me sicle, mais ctait de lanimisme ou encore de lastrologie ou encore lintention des dieux envers les hommes ou le contact avec les morts. Cette dimension a disparu et les psychologues ne croient plus en lme humaine mais lanalyse des comportements humains.

A. DfinitionSens populaire : - Connaissance spontane des penses, des sentiments, des motions dautrui. Double vrit derrire le mot autrui, comprendre les autres mais aussi se connatre soi-mme dans la dynamique avec lautre. - Mentalit, ou tat desprit, cela engendre aussi les prjugs sur les autres. Sens scientifique : - Connaissance rationnelle du comportement des tres vivants, des animaux et des tres suprieurs. Aujourdhui la pratique sur les tres suprieurs (rats, chimpanz) est rglemente. Avec ltre humain, cest les pathologies ou accident (cd le domaine clinique) qui permettent de dceler les mcanismes qui aide la connaissance du psychologique. - La psychologie scientifique ne considre pas ltre humain part mais parmi les espces animales, en comparaisons avec les animaux suprieurs. La psychologie est bien une science qui utilise des mthodes scientifiques, des labos, des enqutes. Elle adopte une attitude dobjectivation. Mme si cela est difficile en prenant compte du spirituel de lhomme.

B. Le conflit pistmologique des sciences humaines :Bas au dpart sur un schma dexplication causale critiqu par les phnomnologues. Si tre scientifique, cest tre objectif, avec des faits observables en labo, alors la plupart des sciences de la nature ne sont pas scientifiques. Il faut donc relativiser lunilatralit de cette conception scientiste. DYLTHEY a remani le champ du savoir en distinguant les sciences de la nature et les sciences de lesprit, et leur mthodologie respective. Il y a dune part lexplication et dautre part la comprhension (sciences de lesprit). - Sciences de la nature erklren ---------- Situation rponse - Sciences de lesprit Verstehen--------- le sens relve de linterprtation Pour SCHLEIERMACHER, les sciences humaines seraient hermneutiques donc interprtatives. Recontextualiser la bible a permis de relativiser le ct intouchable et absolu. Remonter les traces ce que cela signifie, pass du signifi au signifiant. DILTHEY fait la mme chose en philosophie fin 18me sicle, soit on fait appel au sens, la comprhension, soit on fait appel lexprience, au comportement. La psychologie est en perptuel devenir, et lon se dirige vers la singularit mais si on rduit la psychologie aux sciences naturelles, la singularit de ce que lon ne voit pas disparat forcment. Tout le problme des sciences humaines est dtre science du singulier et ce singulier ncessite des outils dinterprtation. Dans ce contexte, lobservateur doit sautocritiquer, relativiser les points de vue.

II. Orientations des pratiques psychologiques1

A. La psychopdagogie :Lobjet dtude est le dveloppement de la personne (li lducation) et des apprentissages (li lcole), et cela durant toute sa vie. On tudie aussi tous les handicaps physiques ou sociaux. Il existe des centres psycho-mdico-sociaux attachs aux coles : les P.M.S., tribunaux de jeunesse, Les pdagogues tudient lvolution des apprentissages, fautil ou non tudier la thorie des ensembles en primaire ou en secondaire comme avant ?

B. La psychologie exprimentale :Ne fin du 19me quand les spcialistes ont dcid que la psychologie devait devenir une science, le but tant de saisir les processus dadaptation des tres vivants dans leur milieu naturel. WILHELM WUNDT a invent la psychophysique base sur un prsuppos empirique anglo-saxon. Tout ce qui est de lesprit, vient par la sensation, du corps (inspir de John Locke). STIMULI (provoque) SENSATIONS (hypothse) PERCEPTIONS (association) IDEES. En tudiant la manire dont le processus fonctionne, on reconstruit lesprit partir du physique. Inspir de la philosophie des empiristes qui disent quil nexiste rien dans lintellect qui nait pas commenc par les sens. Le rapport entre les stimulations de lextrieurs et le psychique, ce sont les 5 sens (vision, audition, toucher, odorat et got). Ce morcellement permet une objectivation de lexprience, on matrise le tout avec des appareils physiques. Les empiristes furent contrs par Descartes, et les matrialistes contrs par les spiritualistes qui disaient quil existe des ides innes. Il y eu ensuite une raction de la gestaltpsychologie (forme) avec Khler, Koffka et Wertheimer. Pour eux, il y a des lois de la perception, fond et forme. Pour les gestaltistes, lhomme organise le rel. Percevoir nest pas photographier le rel mais lorganiser. Ex : ____ = ____, OK mais >-----< = ? La partie est toujours interprte par rapport au contexte dans lequel elle se trouve. La thorie de WUNDT est dmontre comme fausse, lintelligence cest faire des liens. Selon KANT, qui parle des catgories de lentendement, le rel est inconnaissable, nous ne connaissons que le rsultat de linterprtation unificateur de notre raison. La loi de lquilibre et de la perception, comme le dcrit KANT, sont des lois qui font que nous intuitionnons un tout. Cest la dynamique de la perception de la ralit que WUNDT navait pas su saisir. (Ex : mlodie = lois rythmiques visuelles). Au States, WATSON, considre que la conscience nest pas objet de science, de psychologie. Il fonde le bhaviorisme. On ne sintresse plus qu lobservable, on limine lintriorit pour la raction face une situation. Pour son lve, SKINNER, loppos de CHOMSKY (grammaire gnratrice), le langage lui-mme est un conditionnement, de limitation. Pour ces behavioristes, ltre humain est un tre qui ragit son milieu. Connatre, sest agir, questionner et influencer. Le rel influence lhumain et vice-versa. Ensuite, en Russie, PAVLOV sintresse la psychophysiologie et aux rflexes. Il tudie comment lorganisme sadapte son milieu. Le rflexe conditionn grce un stimulus conditionnel (viande + sonnette pour un chien = salivation mme sans viande la sonnette le fait saliver). On utilise ce procd dans la publicit, on utilise notre inconscient. Pavlov est en rsonance avec les behavioristes, notre conscience est fonde par des lois (diriges par un systme nerveux et physiologique), on ramne la psychologie de la physiologie, ramener le complexe au simple ce qui permettrait de matriser un sujet. Mais cette matrise nest quapparente car il y a toujours des lacunes dans les donnes. Les naturalistes sintressent aux animaux, ils font de la psychologie compare entre les comportements humains et animaux. Ils se fondent notamment sur lthologie (ethos = habitudes, murs, caractres) qui est ltude scientifique des animaux dans leur milieu naturel (sans se faire remarquer, camra infra-rouge etc.). Quelques grands noms : Lorenz, Tinbergen, Von Frisch. KONRAD LORENZ tudia lagressivit. Pour lanimal, elle est explicable par rapport aux lois biologiques tandis que chez lhomme, elle nigmatique et dlirante. 2

NIKOLAAS TIMBERGEN a plutt tudi le territoire chez les animaux (lieu de reproduction, de lutte,) EDWARD T. HALL considre ltre humain titre comparatif. Le territoire de lhomme est la culture. Chaque tre humain est entour dune bulle invisible qui dfinit son espace corporel. Cette territorialit est dfinie comme proxmie. On agit diffremment la distance corporelle suivant la culture. La proximit stablit sur 4 modalits. Pour les amricains par exemple, le mode public est entre linfini et 3m60 ; le mode social est de 2m10 1m20 ; le mode personnel est de 40 25 cm et le mode intime est de 14cm5. Cest une intriorisation de sa culture. Les amricains travailleront portes ouvertes et cest inconcevable chez les allemands ! Il ny a pas que la distance, le sonore, le temporel, le matriel, jouent aussi. Chez les animaux, il sagit de linstinct. Chaque animal a une distance, une territorialit animale qui se fait vis--vis des prdateurs, Chez lhomme, la culture sest substitue la nature. Le corps est un radar permanent qui fonctionne la culture. Hall a galement tudi les ractions physiologiques, corporelles, lorsque lespace personnel est transgress. Ce code devient alors conscient lorsque lon est en danger. Sur le plan de la psychologie animale on retrouve KARL VON FRISCH qui a tudi les murs des abeilles. Il se demandait comment elles se transmettaient la dcouverte dun butin. Cest grce une danse qui indique la distance aux autres mais pas la nature du butin.

C. La psychologie sociale :Soccupe des relations de lindividu par rapport au groupe. G. LEBON qui a crit lme des foules qui a mme inspir Hitler crire Mein Kampf, examine les manires de tous les types humains et leurs caractristiques quand ils sont en foule. On observe une rgression de lintelligence et une oblitration du jugement. Les chants, tambours, de guerre augmentent encore ce sentiment dappartenir un tout. On observe non seulement un rgression infantile mais aussi une dpendance totale lgard du meneur qui a une influence quasi hypnotique. Limitation quant elle est une contagion mentale, un autre mcanisme en psychologie sociale. Elle donne limpression quil ny a quun grand corps avec une seule me. Il existe des foules spontanes, des foules organises (Eglise, arme), les foules dpendent de lidentification (langage chrtien : tre frre), les diffrences individuelles seffacent, mme modle idalis (le Christ). La psychologie sociale industrielle facilitera la production des entreprises, mais il existe aussi une psychologie sociale utilise par les pdagogues, les ducateurs ou les mouvements de jeunesse. Ceux-ci se posent la question relative lautorit, quelles conditions lindividu accepte lautorit. La psychologie sociale est proche de ltiologie et d la sociologie.

D. La psychologie mdicale :La relation clinique cest un type de pratique qui sopre entre le patient et le mdecin. Clinique ne veut pas dire hpital. La pratique clinique de la psychologie est la psychothrapie et est effectue par des psychocliniciens ou psychothrapeutes. Cest ltude de la personnalit humaine, elle rflchit la diffrence entre la normalit et la pathologie.(On lutte pour la nonexclusion et lenvoi en asile. Un psychologue nest pas un mdecin, les psychiatres sont mdecins, ils sont l plus pour parler, se confier, extrioriser ce qui a t refoul, la solidarit sociale ayant fortement diminue avec lindustrialisation et lurbanisation. Cest au 19me sicle, que cest dveloppe la psychiatrie et ce nest quaprs la deuxime guerre mondiale que la psychologie est entre en jeu. La psychiatrie a deux orientations : - Orientation biologique : elle traite des troubles psychiques par voies mdicamenteuses ou par dautres interventions sur des processus physiologiques. - Orientation psychothrapeutique : dsigne des traitements psychologiques de troubles psychiques ou de troubles somatiques (comportement nfaste pour la sant). La psychologie clinique nutilise pas de mdicaments mais le langage, les paroles ou le langage corporel et la qualit de confiance dans la relation entre le psychologue et le patient. 3

La dmarche dun psychologue clinicien consiste tablir une recherche scientifique. (Pour le moment la mdecine exprimentale est sponsorise par les firmes pharmaceutiques). Mais ce qui compte cest que le patient soit pris en charge sur tous les plans, son tat desprit y compris pour ne pas passer ct des causes de la maladie.

A. Le modle mdical :En psychologie clinique on suit le modle mdical : diagnostictiologietraitement. Diagnostic : on cherche les troubles appels symptmes si il en existe plusieurs cohrents alors ils forment un syndrome. On tablit un diagnostic grce lobservation des signes objectifs (extrieurs) et des signes subjectifs (montrs par 1/3). Dans lexamen des signes subjectifs on distingue lanamnse ou lon demande au patient de reconstituer lhistoire de sa maladie (hrdit et pass). Etiologie (tude de la cause dune maladie) : le mdecin relie des symptmes entre eux, on cherche le dveloppement de la maladie pour pronostiquer (ct prdictif). Traitement : remdes appels thrapeutiques. Les thrapeutes ont dvelopp des techniques de soins, des mesures de comportement, dhygine alimentaire,

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B. La dmarche clinique en psychologie :Le mdecin ne fait pas quexaminer et couter, il y a une part psychologique importante dans la mdecine mais la mdecine se technologisant, la part dcoute se rduit. Il faut donc une aide psychologique. Les remdes ont une fonction symbolique et pas seulement biologique, cest leffet placebo. Dans tout mdicament, il y a un effet placebo, effet psychique. Lattente du patient envers le mdecin est norme et porteuse de gurison. Il sagit de leffet psychothrapeutique. En psychologie clinique, diagnostic psychodiagnostic ; tiologie psychopathologie ; traitement psychothrapie.

1. Psychodiagnostic :Il existe deux style de psychodiagnostic, soit lentretien (dialogue et/ou technique dexamen), soit les tests (questions sur les ressources intellectuelles et globales de la personnalit et/ou de lintelligence). Le test dintelligence : Premire version de 1905 des franais A. BINET et TH. SIMON la demande du ministre de lducation pour dpister rapidement et efficacement les enfants mentalement dficients. Le premier test date de 1911. Il sagit dune chelle de mesure du dveloppement dintelligence chez lenfant de 3 17/18 ans. Le but tant de dtecter un retard intellectuel, on propose pour chaque ge une srie dpreuves et ensuite on dfinit 5 ou 6 preuves que tel ge ou tel ge est cens savoir rsoudre. La difficult de lexprience, cest de transposer les ides que nous avons de lintelligence en preuves pratiques, ensuite de dfinir lintelligence d1 enfant de 3 ans. Jeunes nommer parties du corps, objet/usage, identifier dessins, Moyens rpter des nombres, phrases et histoires, ressemblance/diffrence, Adolescents connaissance de vocabulaire, dfinition de mots abstraits, Une autre exigence est la dure de passation, et enfin il faut coter ce test. La cotation se fera par mois, dans le cas dune rponse au dessus de son ge, lenfant gagne un mois. Lge mental de lenfant est celui que le test lui attribue, il faut ensuite le comparer avec lge rel. Il existe trois degrs dans ltat darriration du dveloppement intellectuel : 1er degr dbile (pas dinitiatives ni dautonomie, +/- 10 ans) ; 2me degr imbcile (irresponsable, +/- 7/8 ans) ; 3me degr idiot (profond ou lger, +/- 3/4 ans). -

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Les rsultats sexpriment aujourdhui sous forme de quotient intellectuel invente par WILLIAM LOUIS STERN. (Age mental / ge rel) * 100 = Q.I., la norme est de 100, au-del de 140 on est dou, en de de 80 on est dbile. Les psychiatres parlent doligophrne (insuffisance mentale globale). Il faut adapter le test la culture, Binet et Simon avait projet la leur. Le progrs en psychologie, sest toujours fait en contestations des rsultats prcdents. Cest grce eux quon a mis sur pied les critres scientifiques dun test, les critres de validation scientifiques : la sensibilit (ne pas privilgi quun seul domaine) ; la fidlit (mesures doivent tre constantes) ; la validit (les rsultats doivent correspondre lobjet tudi) Difficult de dfinir une bonne ou une mauvaise rponse : ce qui est absurde = ce qui est bte avoir trois frres, Jean Philippe et moi, lenfant rpond que cest le psychologue qui est bte. Les tests nont de valeur que statistique. - le test de personnalit : La personnalit nest plus mesurable mais comparable. Comparaison de critres entre une personne inconnue et un groupe de personnes connues (malades mentaux ou physiques, homme clbre, criminels,) Le problme est quil y a une chose dincomparable, tre humain. Il faut des mthodes appropries, dans lhistoire on a class lhomme en le situant dans lunivers. La premire thorie sur la personnalit fut cosmologique : eau, air, terre et feu il est froid celui-l, il a un temprament de feu Les premires thories de la personnalit furent celles du temprament. Le caractre de quelquun cest quelque chose dimprim en lui qui va le suivre toute sa vie. Thorie de HEYMANS, WIERSMA Le SENNE : Trois dimensions du caractre : Emotivit Activit Rtentivit (Primaire ou Secondaire). En combinant on obtient huit tempraments : EAP (colrique), EAS (passionn), E nA S (mlancolique), nE nA P (amorphe), nE nA S (apathique). Thorie de KRETSCHMER Mdecin, psychiatre et criminologue. Pour lui, tout sexplique par lorganisme, lembryon est constitu de trois couches de tissus dont certains vont devenir : lensemble des viscres, le squelette et les muscles, la peau et le systme nerveux reli au cerveau. Cela va donner des types physiques diffrentiels et observables qui vont avoir des modes extrmes : les viscro-toniques, les athltiques, les crbro-toniques. Il prtend que le type physique est corrl un certain type de temprament. Le physique joue inconsciemment sur nos choix. Mthode : il a pris les malades mentaux et a constat que statistiquement : les longs taient schizophrnes, les gros dpressifs et les athltiques hystro-pileptiques. Il galement psychiatre en milieu carcral et associe crime et morphologie, pour lui on peut prdire des prdispositions devenir voleur (crbro-tonique) plutt que meurtrier (athltiques) ou violeur (viscro-tonique). Mais il y a une grande incertitude, cette manire de penser est trs mdicale, la connaissance des normaux passe par la connaissance des troubles. Ce test est nanmoins rducteur car il y a des gens inclassables, dysmorphiques, et si un viscro-tonique fait rgime, il devient athltique et donc schizophrne ? Le prix de la science cest la ngation de lindividualit . Autre sortes dapproches de la personnalit : le questionnaire et la mthode projective. a) Le questionnaire : dvelopp surtout pour lorientation professionnelle, intrt pour le type de profession qui conviendrait ou pour saisir le caractre. On esprait quun groupe professionnel dveloppe des attitudes semblables. On les utilise aussi en sociabilit, utiliss dans lindustrie, ici encore la fiabilit nest pas garantie. 5

Dans notre psychologie commune nous avons besoin de classer les gens, le problme de la psychologie est de baser ce catalogage sur des critres srieux. b) la mthode projective : elle sert viter la falsification consciente ou dtecter linsincrit. La projection est le fait de situer dans le monde extrieur des penses, affects ou dsirs sans les identifier comme tels, et de leur prter une existence objective. Dimension inconsciente dans linterprtation de la ralit. On extriorise. Le problme est que la personne est persuade dtre objective, on ne projette pas que ces humeurs mais aussi des contenus motionnels que nous refusons en nous-mme (ex : jalousie = envie de tromper). La projection peut galement devenir pathologique, il sagit de la paranoa (ex : le paranoa jaloux sera attir par lamant !). Le contenu projet est souvent ngatif. Nous projetons galement notre corps dans lespace (pied dun arbre) ou des sentiments sur les animaux. Il y a aussi un rapport entre projection et animisme, superstitions et croyances. La projection donne un sens humain aux choses mais il peut ne pas tre partag. On distingue deux grandes familles de tests projectifs : les tests verbaux (Jung, Rorschach, Murray) et non-verbaux (Goodenough, Koch : larbre, du village, Szondi ou Schicksanalyse). Le test verbal :

Le test de JUNG : lve de Freud, son test consiste obtenir une quantit dinformations par lusage dune projection (associations verbales) cd 100 mots auxquels le patient associe un autre mot. Dans une colonne on note le mot, dans la deuxime le temps de raction et dans la troisime, les troubles observs. Les mots qui provoquent un trouble motionnel sont points et on recherche lorigine du trouble. Les mots nous dvoilent des complexes. Jung nous renvoie galement la notion darchtype, sorte de trace dans notre inconscient transmis par linconscient collectif (structure symbolique). Les archtypes nous permettent de comprendre les symboliques de notre culture et celles des autres. Dans le test de Jung on met en vidence le complexe, cd la manire personnelle dont nous vivons les archtypes. Les plus grands complexes selon Jung, sont des complexes avec le partenaire ou la famille. On ne sait dire si le test est valable quen lexprimentant sur une population connue, si les mmes familles de complexes apparaissent dans chaque groupe, le test est considr comme valable. Si sur une population non-malade, le test montre encore des traits identiques, on parlera de type de personnalit. Le test de RORSCHACH : assistant de Jung, il essaya de trouver des tests qui expliquent tous les aspects de la ralit. Il va explorer limagination, il va inventer un test bas sur des taches dencres. Son test dimagination sera appel test psychodiagnostique, on y dgage la personnalit en retenant lensemble des ractions. Pour lui interprter, cest projeter. Dix noir&blanc, dautres taches de rouge et dautres encore multicolores. On demande au patient ce quil voit sur la planche et on note tout ce quil dit et ses ractions. Deux types de critres sont pris en compte : les critres quantitatifs (nombre de rponses par planche et total ; temps de raction par planche et total ; expressions motionnelles observes) et les critres qualitatifs (les dterminants, cd ce qui dclanche la rponse, forme, couleur ou impression de mouvement/Kinesthsie ; et les contenus : humains, animaux et vgtaux, minraux, objets ; rponses globales ou dtailles, pour lhumain et le vgtal cela peut tre rel ou imaginaire). Dans la ralit cela nous donne : le type dintelligence, globale ou analytique de la personne. Avec linterprtation et la comptabilisation de tous ces critres, on obtient la structure nuclaire de la personnalit qui se traduit par lintroversion ou lextraversion. Les formes donnent aussi une ide de lintelligence, mais si une forme nest pas du tout reconnue 6

elle est alors dite ngative, si trop de formes sont ngatives, lindividu est soit farfelu, soit schizophrne voire autiste. Les rponses anatomiques peuvent dnoncer des hypocondriaques ou anxieux. Ce test a parfois t utilis dans le recrutement mais utilisation abusive. Le test de Murray : Thematic Apperception test (TAT) (test daperception thmatique) : on fait raconter une histoire partir dune srie dimages reprsentant des situations floues ou ambigus. Toujours le mme principe projectif. Les tests non-verbaux :

Le test de Goodenough ou le test du bonhomme : adress des gens en difficult de communication, aux enfants, aux psychotiques il sagit de dessiner un bonhomme ou une famille et on regarde les lment prsents/absents. Aprs on en discute avec lenfant pour que la dynamique soit intressante il doit y avoir progression et on doit souvent refaire le test. Les dessins libres sont admis car cest toujours une projection de soi. Le test de Koch ou le test de larbre : ici on dessine un arbre sauf le sapin trop strotyp, et cela permet de voir comment nous projetons notre propre corps dans lespace. La graphologie tudie lcriture pour dfinir le caractre par exemple, elle est utilise pour le recrutement ou en criminologie. La page sur laquelle on crit devient le monde en deux dimensions la feuille devient un espace projectif ou notre dynamique peut se transporter. Dans notre imaginaire occidental il y a un symbolisme quant lespace. La gauche symbolise le sinistre et la droite ce qui est meilleur. Il y a aussi une culture du haut et du bas. La sensualit, les valeurs du corps, les valeurs maternelles sont en bas gauche et les valeurs qui dpasse le sensible, les idaux, sont en haut. La rigueur exige que lon fasse dessiner lenfant plusieurs fois. Le test du village : de blocs reprsentants un village sont dans une caisse et on demande lenfant de reconstituer le village. Va-t-il tout sortir ou non, on va voir comment lenfant projette ses relations sociales relles ou imaginaires, la faon dont il se situe dans le groupe social, dans sa famille. Le grand principe qui prvaut pour tous les tests est comment avoir accs au monde de chacun par des moyens qui lui permettent de sexprimer de manire indirecte, grce a un matriau qui sert de stimulation linterprtation, lexpression. Le test Szondi ou Schicksanalyse : Lopold Szondi tait un psychiatre hongrois dorigine juive, il dit que nous sommes ce que nous sommes avec un bagage hrit, cd que nous naissons avec des liberts minimes mais que nos choix nous rendent plus libre au fur et mesure. Il faut donc un principe inconscient qui guide ces choix : le test montre qui lon est partir de ses choix. Dans une srie de 48 photos de visages, le patient en choisit les plus sympathiques et les moins attrayantes, dix fois. Par la suite le psychologue note les affinits affectives ( savoir que toutes les photos sont celles de malades mentaux avec larrire linitiale de leur trouble mental. Le trouble mental se dfinit comme une exagration de ce qui est normal. Cette dynamique relve plus ou moins de nos choix. Il y a quatre dimensions : le contact, le moi , les affects et la sexualit. Pas trop pratiqu car arbitraire, il est portant performant dans la pratique psychiatrique.

2. La Psychopathologie :La psychopathologie se dfinit comme la connaissance de lensemble des troubles de la vie psychique. Daprs la classification dHENRY EY dans sont trait de psychiatrie (vue gnrale des troubles et traitements). On peut classifier de la manire suivante : 7

a) -

Ensemble des oligophrnies, des arrirations mentales : Retard dans le dveloppement intellectuel. Les causes majeures sont souvent dordre biologique ou lis aux conditions de grossesse et de la naissance. Plus cest grave plus la personne est dpendante. Ce qui a chang cest lencadrement dont bnficie les oligophrnes, un rseau de solidarit appuy par des institutions spciales peut augmenter la vie dun trisomique de 20 40 ans et plus.

Les psychoses ou dmences organiques : Autre catgorie avec les causes biologiques. Les dments ou psychotiques subissent une perte intellectuelle, dorientation dans le temps et lespace, de la socialisation et vie sociale. La psychose organique : la plus courante est la snilit, dgnrescence des cellules du systme nerveux La dmence syphilitique : attaque du systme nerveux par la syphilis provoquant hallucination, angoisse et dsespoir. Trouble gnral de la personnalit pouvant aller jusqu la paralysie totale. La dmence toxique : due une substance toxique. On peut galement tomber dans un tat dmentiel aprs un traumatisme crnien. Les deux formes darriration (oligophrnie et dmence organique) font partie des comptences de la mdecine. b) Les nvroses : Les nvroses sont des troubles plus lgers, plus banaux, anxit et angoisse. Les phobies : crainte draisonnable avec des crises involontaires (claustrophobie, agoraphobie, arachnophobie,), comportement de fuite face une situation quils ne savent pas surmonter. Lhystrie : expression dun conflit psychologique, dont la personne ne connat pas laboutissant. Il se traduit par un trouble physique, somatique ou dune crise nerveuse et par un type particulier de personnalit marqu par le thtralisme, la dpendance et la manipulation de lentourage. La nvrose obsessionnelle ou T.O.C. trouble obsessionnel compulsif : le sujet se trouve oblig intrieurement dagir, daccomplir certaines actions. Souvent il y a sentiment de culpabilit ou des ides obsdantes. Le degr le plus bnin est le caractre obsessionnel (maison en ordre) mais sil y a des caractres obsdants, cela devient plus grave. c) Les psychoses : il sagit dune affection mentale caractrise par une altration profonde de la personnalit et des capacits intellectuelles. Le patient na pas conscience de son tat. La psychose maniaco-dpressive : trouble de lhumeur. Parfois dpressif (dsespr, mlancolique) et parfois maniaque (joyeux, excitation excessive) et cela change en quelques jours parfois quelques semaines de lun lautre. Le mlancolique suicidaire arrive toujours se suicider. La schizophrnie (autrefois appele dmence prcoce) : psychose dlirante chronique caractrise par une discordance de la pense, de la vie motionnelle et du rapport au monde extrieur. La personne ne sait plus qui elle est, elle est parfois dangereuse et doit tre enferme. Il y a une forme non-autiste mais dlirante, la personne est peu organise, des visions apocalyptiques et troubles hallucinatoires. La forme paranoaque se traduit de manire plus systmatique, plus intellectuelle. Les thmes principaux sont la perscution, la mgalomanie ou encore lrotomanie (le malade pense que quelquun est amoureux de lui).

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d) Les psychopathies : trouble de la personnalit se manifestant par des comportements antisociaux sans culpabilit apparente. Les perversions sexuelles : on sy intresse depuis le 19me sicle ce qui a cr la sexologie avec HAVELOCK ELLIS (Anglais) et KRAFT EBING (Allemagne). Troubles concernant lobjet : Lhomosexualit fut longtemps considre comme une atrocit mais lEglise ayant perdu du poids, on relativise. Lorsque il y a une trop grande diffrence dge par sduction ou forage, on parle de perversion La pdophilie est une perversion mais les pdophiles sont satisfaits de leur tat et ne veulent pas changer (selon eux, cest la socit qui ne les acceptent pas). Ce sont des dangers permanents. La zoophilie et la ncrophilie sont dautres exemples de perversion, mais o va-t-on ? Troubles concernant la manire : Cela peut tre lexercice dune pulsion isole, partielle. On peut sexhiber dans la vie amoureuse, mais si lexhibitionnisme devient la fin ultime, cela devient une perversion. Lexhibitionniste va jouir en sexhibant, comme si sa sexualit tait rest infantile. Le voyeurisme cest le contraire, de plus il est encourag par notre socit (Internet, films,). Le ftichisme enfin est une sorte de fantasme sur des objets proche du corps humain (lingerie fminine, mche de cheveux,) La pulsion sadique est une composante demprise qui sisole et se dploie comme but sexuel unique. On jouit de voir le partenaire angoiss, humili. Le masochisme est quant lui une recherche passive dtre humili, bafou, enchan Les psychopathies sociales : problme de dlinquance, souvent chez les jeunes adolescents. On ne nat pas dlinquant, on le devient. Le motif est largent, si cest le sexe on tombe dans la perversion. La dlinquance na pas de frontire, elle peut aussi tre intellectuelle (fraude, escroquerie,). Pour dterminer les causes, il faut tenir compte des trois dimensions : la dimension sociale, biologique, psychologique et individuelle. Lorigine du trouble peut alors tre trouve. Gnralement les trois ordres de causalit sentremlent.

3. La psychothrapie :Mthode de traitement des troubles mentaux par des moyens psychologiques. La psychothrapie est loppos de la thrapie biologique qui traite les troubles laide de mdicaments ou autres interventions biologiques. Ici, cest une rponse propose quelquun en difficult, cest le sujet qui vient chez le thrapeute pour un traitement moral . en psychologie on ne se gurit pas, et on ne subit pas non plus un traitement. Le facteur dominant est la relation humaine entre le patient et le thrapeute, base sur la confiance. Pour tre psychothrapeute, il faut tre psychologue clinicien ou psychiatre, pour tre psychanalyste il faut avoir subit une psychanalyse soi-mme. Le mot thrapie vient du mot grec therapeia qui signifie soin. Par analogie, les shamans utilisent cette relation pour gurir la personne souffrante. Cest un savant mlange entre science et relation humaine. Il y a une structure de base un indispensable, 3 ples qui sont autant de formes de croyances. - 1er ple : la croyance du malade dans le pouvoir de gurisseur. Cette confiance cre un lien intense avec le thrapeute. Pourquoi Lourdes est-il lieu de Miracles ? selon Freud cest la croyance qui est soutenue en plus par la collectivit qui fournit des mythes fondateurs. - 2me ple : le pouvoir du gurisseur qui est pass prs de la mort et qui a t dsign pour soigner. - 3me ple : le groupe, la collectivit qui est marqu par un systme de croyances trs vastes, quon peut appeler mythologie des croyances. Cest le systme de rfrence. 9

Ce triangle est la condition lefficacit dune thrapie. Lvi Strauss a dcrit dans Lefficacit symbolique ce trio en comparant cette structure et la faon de procder des shamans. Ceci montre le pouvoir dun tre humain sur un autre. Hitler a fait la mme chose avec la foule. On nest jamais thrapeute sans lgitimation. Cest la socit qui dfinit qui va gurir. a) La psychanalyse : mthode dinvestigation psychologique ne fin du XIXme sicle visant lucider la signification inconsciente des conduites et dont le fondement de trouve dans la thorie de la vie psychique formule par Freud. Dorigine juive Freud naquit en Moldavie, dans lempire austro-hongrois. Il fait mdecine et une spcialisation en neurologie. Pas de possibilit de carrire universitaire cause de lantismitisme, il va donc ouvrir un cabinet Vienne. Suite lanschluss, il se voit forcer de fuir Londres o il meurt dun cancer de la gorge. Il sintressait au langage, et plus particulirement aux aphasies (sans ractions ?) ainsi qu lusage des drogues. Pour se former, il part en France chez JEAN CHARCOT, directeur de la Salptrire, qui pratique lhypnose comme diagnostic. Si un patient arrive en civire et marche sous hypnose cest bien que son problme en psychique. Freud se rend ensuite Nancy o il rencontre deux neuropsychiatres, BERNHEIM (hypnose comme thrapie) et LIEBAULT (suggestion hypnotique). Ils utilisent cette couche psychique qui reoit des messages en nen tant pas conscient. Freud retourne ensuite Vienne o il collabore avec J. BREUER, spcialiste des maladies nerveuses. Il soccupe des hypocondriaques, des hystriques. Il utilise la mthode cathartique (=purgation). Le corps est malade parce que il contient des substances mauvaises, le patient raconte son histoire et quand celui-ci refuse de continuer, Breuer lhypnotise et provoque une remmoration. Au rveil la personne va mieux mais ne sait pas pourquoi. Pire elle devient dpendante des sances et refusent et nient ce quils racontent sous hypnose. Freud se rend compte que lorsque lon laisse parler le patient, il raconte des choses intressantes. Freud encourage le patient tre veill aux ides qui se prsentent. Lanalyse devient une mmorisation consciente. Le mcanisme de refoulement est responsable de la nvrose. Si on se prte au travail, un lien affectif se cre, on projette des liens rptitifs, souvent de lenfance. Le psychanalyste doit tre form pour ne pas rpondre cette attente. Cest ce que lon appelle le transfert. Il dsigne le fait quun sujet se mette actualiser sur une autre personne des dsirs ou des situations inconscientes, lis son propre pass. Les deux piliers de la mthode quutilise Freud sont : - La parole par associations libres - Le transfert : le lien entre la personne souffrante par rapport quelquun qui est suppos avoir la rponse au problme. La psychanalyse nest pas seulement une mthode thrapeutique, dinvestigation de la vie psychique, cest aussi une rflexion et une thorie d la vie psychique humaine qui intgre linconscient. Plus tard, Freud se sparera de Breuer et crira Linterprtation des rves en 1900. Cet ouvrage a t plusieurs fois remani car cest un livre qui articule ce que tout tre humain peut raliser lui-mme partir de ce qui lui arrive chaque nuit, par ses rves. Le rve est lmergence de cette partie refoule, cest un acte psychique. Freud sintressera aussi au dveloppement de lenfance. La psychanalyse fut la premire forme organise de psychothrapie. Elle a donn lieu un ventail de courants. b) La psychologie cognitivo-comportementale : elle vient de lapplication des expriences faites sur le comportement. Le bhaviorisme ou comportementalisme pour objet dtude le comportement et pour mthode lobservation, refusant toutes introversions. Il a pris son essor avec la publication des textes de J.B. WATSON. Cest une vue rduite de ltre humain.

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Le cognitivisme est contemporain et tudie les processus de formation et le fonctionnement des connaissances. Cest la correction du bhaviorisme, pour interprter le comportement, il fallait tre au courant des mcanismes cognitifs. On a dvelopp des thories qui analysent les donnes sensorielles, lois de lapprentissage. Cest ce ct adaptif qui fait le lien avec le bhaviorisme. Certain on voulu en faire une thrapie comportementale en adoptant des schmas plus rationnels, pour les phobies et les troubles obsessionnels par exemple. On va laborer un programme pour que le patient surmonte sa peur au fur et mesure, on peut mme prdire statistiquement le nombre de sances ncessaires. Attitude tout fait diffrente vis--vis de la souffrance que pour la psychanalyse. Cette mthode se rapproche du positivisme et en mme temps le psychologue se pose en dpositaire des normes dadaptations. Pour des cas rebelles il faut parfois revenir des thrapies plus classiques ou faire appel un collgue. Cette thrapie se dveloppe depuis 20 ans et sest largie aux formations cliniques. c) La thrapie systmique ou familiale : ne dans les annes 60 daprs les travaux de lcole californienne de PALO ALTO, la thrapie systmique est une nouvelle forme daide thrapeutique pour les cas rebelles. Le comportement pathologique inadapt nest pas la faute de la personne qui vient chez le thrapeute, le trouble est li la famille. Chacun sidentifie limage quon a de lui, il y a une inertie des rles, on essaie de dculpabiliser, denlever la pression. On constate que souvent, lorsquune des personnes va mieux, cest une autre qui commence se sentir mal. Il faut rtablir un quilibre du systme. Les rgles fondamentales des interactions du systme on t mises en vidence par BATESON, WALTZVICK et JACKSON. Cest le systme qui est malade pas la personne, on doit parfois faire appel un tiers pour ne pas que la personne aie limpression que le psychologue est contre elle. Lcole de Palo Alto privilgie les interactions sur les personnes, met en vidence la logique de communication dans le systme et rend conscientes les rgles implicites. d) Les thrapies humanistes : adaptation ou accentuation de la psychanalyse, certaines mettent en jeu le corps. Le psychodrame : dans la vie on intgre diffrents rles sociaux, le psychodrame fond par MORENO consiste donner aux individus le moyen de librer leurs motions grce au thtre. Ces jeux de rle provoquent des interactions susceptibles de rsoudre des conflits internes et aident surmonter la complexit des rapports sociaux. Cela favorise aussi lmergence de la crativit individuelle et collective. Chacun va prendre conscience de la manire dont il se comporte avec les autres. On se trompe souvent sur notre auto-valuation, sur nos capacits comprendre le comportement de lautre. Le principe a t adapt aux enfants, dabord utilis dans les buts familiaux et ensuite dans des groupes plus importants comme des entreprises et larme par exemple. Belgacom a utilis cette technique pour amliorer le contact des techniciens avec les clients. La thrapie par hypnose ou relaxation : on met le sujet en relaxation pour quil retrouve son nergie intrieure. Tai Chi Shuan, Yoga. Lart thrapie : lorigine, lart thrapie a voulu humaniser les mthodes et la relation thrapeutique en mettant en avant la crativit existante en toute personne humaine comme valeur thrapeutique. Lart thrapeutique a t prcd par lergothrapie. On part du principe quil vaut mieux faire quelque chose plutt que de ne rien faire. Selon les moyens financiers et louverture du psychiatre, il existe un certains nombres dateliers proposs aux patients. Chaque thrapie est une mthode qui doit tre encadre, elle exige une formation rigoureuse et soutenue du thrapeute (travail personnel sur soi-mme, sminaires, change,)

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