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Quatrache France 2012 On vous invite à entrer dans la famille par un contact régulier. Enrichissez Nouvelles du quatrache [email protected] Donnez-nous d’autres mails Numéros passés mars pages 2011-6 automne 1 sommaire nouvelles 1 Battre son record à 30 ans KECHI . 4H ‘demi-fond court’ 2 4H N 2013 2 1 janvier YOUNG 3 bleu 3-6 4 l’hiver 7-9 5 L’Afrique du Sud 10-11 6 Eléa DIARRA CF : un gag? 12-14 Est-il possible d'inviter cet athlète au meeting de Tarare en 2012. Sur ce qui se dit, il est en forme, certains parlent d'une grosse perf à venir le 6 mai 2012. http://www.francetv.fr/info/holland e-reussit-son-400-metres- haies_l Sportivement, Lahcen SALHI Venez nombreux pour le soutenir. JJ BEHM Félix a inondé cette rencontre de sa classe, son calme, sa disponibilté. Il a impressionné notre présidente d'université par sa gentillesse, et la sincérité de ses réponses. Les étudiants sont restés sous le charme (surtout les filles). Un type exceptionnel comme on en rencontre rarement. Merci Jean-Georges Jean-Baptiste LUREAU commentant l’intervention de Félix SANCHEZ à Mondeville. sur Le Monde du 20.1.12 : Les hors-la-loi de Greenpeace Alice DAGUZE la tout-terrain 61 secondes 77 c’est le temps que met DAGUZE pour courir sa distance préférée le 400 mètres haies. Cinq heures, c’est le temps qu’il a fallu aux gendarmes d’élite du GIGN pour la retrouver dans l’enceinte de la centrale nucléaire de Nogent-sur- Seine. ---------------------------------------------- On ne s’est pas trompé d’année : ce dessin d’Anne RENAUD est trop beau ! Vous pouvez acquérir ‘HEL’ entre autres lieux à la FNAC

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Quatrache France 2012

On vous invite à entrer dans la famille par un cont act régulier.

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Numéros passés mars

pages

2011-6 automne 1 sommaire nouvelles 1

Battre son record à 30 ans KECHI . 4H ‘demi-fond court’ 2 4H N 2013 2

1 janvier YOUNG 3 bleu 3-6 4 l’hiver 7-9 5 L’Afrique du Sud 10-11 6 Eléa DIARRA CF : un gag? 12-14

Est-il possible d'inviter cet athlète au meeting de Tarare en 2012. Sur ce qui se dit, il est en forme, certains parlent d'une grosse perf à venir le 6 mai 2012.

http://www.francetv.fr/info/hollande-reussit-son-400-metres-haies _l

Sportivement, Lahcen SALHI

Venez nombreux pour le soutenir.

JJ BEHM

Félix a inondé cette rencontre de sa classe, son calme, sa disponibilté. Il a impressionné notre présidente d'université par sa gentillesse, et la sincérité de ses réponses. Les étudiants sont restés sous le charme (surtout les filles). Un type exceptionnel comme on en rencontre rarement. Merci Jean-Georges

Jean-Baptiste LUREAU commentant l’intervention de Félix SANCHEZ à Mondeville.

sur Le Monde du 20.1.12 : Les hors-la-loi de Greenpeace

Alice DAGUZE la tout-terrain

61 secondes 77 c’est le temps que met DAGUZE pour courir sa distance préférée le 400 mètres haies. Cinq heures, c’est le temps qu’il a fallu aux gendarmes d’élite du GIGN pour la retrouver dans l’enceinte de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine. ----------------------------------------------

On ne s’est pas trompé d’année : ce dessin d’Anne RENAUD

est trop beau ! Vous pouvez acquérir ‘HEL’ entre autres lieux à la FNAC

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4H N peut s’arrêter J’ai décidé d’arrêter la production de ce journal en septembre 2012.

J’ai lancé un appel dans un numéro précédent auquel a bien voulu répondre Sylvain DUBAIL. Il aura besoin de votre aide, de votre soutien, car c’est un exercice difficile, parfois périlleux.

merci à toi pour ce travail inégalé et peut être même inégalable Philippe LEYNIER

Succéder à JJ en tant que rédacteur du "4H" est assurément un honneur pour moi.

Un honneur synonyme également de grosse interrogation: comment peut-on prendre la place de JJ?

Comme le dit Phillipe LEYNIER, le travail de JJ est sûrement inégalable: c'est le fruit d'une vie de passion consacrée au 400m haies. Si je me suis proposé pour prendre la suite de JJ, c'est tout simplement car je ressens la nécessité de regroupement de la grande famille du 4H. Car oui, le 4H est une grande famille, avec certes l'existence de tensions entre quelques membres, mais surtout avec des souvenirs et des valeurs communes. Ce rôle de rassembleur, "4H" le remplit pleinement à travers le témoignage d'athlètes, d'entraîneurs, à travers l'analyses de compétitions, à travers diverses études et leurs exégèses, et les confrontations amicales de différents points de vue. C'est évidemment dans ce sens que je veux faire perdurer cette publication: "4H" ne doit pas être la publication de Sylvain DUBAIL, mais bel et bien le reflet de notre dynamisme au niveau national, de nos différents avis et expériences.

Je compte donc sur vous tous, athlètes, entraîneurs et autres passionnés pour m'aider à continuer la dynamique lancée par Jean-Jacques.

4H N peut continuer

Vous pouvez acquérir les 2 numéros spéciaux

+ un ancien pour le prix de 10E .

Reste en vente une seule collection complète au prix de 50E

Vous pouvez aussi acquérir ‘bleu’ : en 60 pages, les 6 ans en équipe de France

de JJ BEHM, dont on vous offre 4 pages ci-dessous.

Prix par courrier 7 E Chèque à JJ BEHM Les grandes joies

MARDORE 69240

Sera mis en vente fin 2012 Quatrache Histoire du Monde

et en 2013 Quatrache Histoire de France

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Page 1 de bleu 3

bleu

Jean-Jacques BEHM raconte

6 ans en équipe de France 1963-68

photo l’Equipe : le record de France 50.8 à Colombes 1964

5€

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sommaire 1-4 présentation 5-8 la naissance 61-63 9-30 l’explosion 64 31-36 l’armée 65 37-47 la plus belle : 66 50-54 le rêve olympique 67-68 55-57 en roue libre 69-73 58-60 et après ? après 73

ci-dessous photo L’Equipe

France 64

la 8

devant Alain

HEBRARD

Cet ouvrage est vendu 5€ , 7€ par courrier JJ BEHM 69240 MARDORE [email protected] 04 74 89 74 84

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27 de bleu 5

14 octobre. Série. Le Docteur CREFF, diététicien attaché à l’équipe olympique, qui se permettait, en bout de ligne, - en choisissant toutefois ses victimes - d’enlever du plateau le deuxième yaourt, nous a dessiné un menu et une heure peu propices à l’envie : 9h30 pour courir à 14h : un beef sans sauce avec du riz. Quand Robert et moi en finissons, le Belge GEEROMS s’installe avec deux œufs au bacon. Je salive. Départ en voiture pour le stade. Il pleut. Nous savons qu’il n’y aura pas de perf, mais nous savons surtout qu’il faut finir dans les 3 premiers pour entrer en Demi.

Sur la photo de Miroir des sports prise à Londres (GB-France), manquent, outre les femmes, BERNARD WADOUX SAINTE-ROSE HOUVION

Seuls sur la piste d’échauffement, Robert et moi, sous le crachin. Nous resterons désespérément seuls du début à la fin, de 9 heures à 14h30 ! Il faut appuyer une première fois sur un bouton en face de son nom, puis une deuxième fois à 20 mn. Je cherche vainement des yeux les Américains; ils ont commencé leur échauffement 1h et demie avant, puis se sont fait masser. C’est HARDIN qui me le dira le jour de la Finale. La pluie a cessé ; quelques haies sont placées sous les tribunes ; je dévore des yeux les Ricains qui franchissent : ça vaut pas les Italiens, pensé-je. Aucune fluidité, mais c’est des Ricains ! Une fois la lumière orangée, on ne peut plus se confirmer. On rentre tous ensemble. Grand silence. Les 39 qualifiés sont guidés au stade par un tunnel. L’Italien MORALE, ex-recordman du Monde, me dit « bonne chance, JJ ». Je me pince : le recordman du Monde me parle ! Cet encouragement me dope. Quelle classe : adresser un encouragement à un adversaire à peine connu. Nous surgissons en pleine lumière : 60 000 spectateurs ! Les bleu-blanc-rouge là-bas, au 300.

J’oublie aussitôt : les pointes, le short, une accél. Nous attendons notre tour sous une tente. Je ne suis plus inquiet. Je suis dans la 5e série. Pas un problème. Je vois l’Allemand GIESELER arriver en boîtant après une chute à la 10, où il était qualifié. Il aurait pu, à la place, éliminer FRINOLLI !

Le Soviétique ZAGERIS y sera le seul repêché au temps, en 51.5. Nous ne repérons pas ces temps, affichés assez tardivement. Je regarde CAWLEY remporter la 2e .

En 3e série, Robert, au couloir 1, se fait éliminer : 5e en 52.6, dans une série gagnée par GEEROMS qui bat le record de Belgique en 51.2. J’essaie de me recentrer sur moi.

Je ne vois évidemment rien de la 4 où se qualifient MORALE, ANISIMOV et l’Allemand HAAS, en 52.2.

C’est mon tour. Je suis 16e mondial à 3 par pays, j’ai le 3e temps de ma série. C’est censé se jouer sur les 4 couloirs extérieurs : l’Américain Bill HARDIN au 5, puis le soviétique KUKLICH, moi et le Finlandais TUOMINEN. « ichi-nii-tsuite (un, deux, préparez-vous) – yoï ? (prêts) Un joli 22 – 15 . J’entends Paul à la 2. Comme à Colombes. Je fais une jolie course jusqu’à la 7 ; l’état de la piste m’empêche de rester en 15 ensuite. En réception de 8, je vois HARDIN loin devant, TUOMINEN juste devant moi et deux ombres sur ma gauche, le Japonais IIJIMA qui s’écroulera et le Vénézuélien MALDONADO au 1. L’Américain Bill HARDIN, fils du vainqueur olympique 36 et recordman du Monde Glenn (50.6 s’il-vous-plaît), l’emporte en 51.2. MALDONADO approche son record national en 51.6 ; le Finlandais TUOMINEN est 3e en 51.8, moi 4e en 52.2, devant IIJIMA 52.8.

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6 28 de ‘bleu’

Afin de pouvoir porter réclamation :

la liste des juges…

Je vous l’ai bien dit, que j’étais au 7, dossard 131. J’apprends à signer les autographes, nombreux, en japonais, puis je fais prononcer:

c’est bien ‘bemme’, avec un ton suraigu.

Je vais quand même vérifier, toujours seul,

si je ne serais pas le repêché : je suis 18e . Les 4 premiers ayant été affichés, Robert BOBIN me félicite : « Non, ce sont les 3 premiers qui sont pris ».

Je ne suis pas profondément déçu : j’ai fait de mon mieux ; 52.2 après la pluie, ce n’est pas si mal ; enfin j’ignore encore qu’il était impos-sible à quelqu’un qui s’entraîne depuis 10 mois de rééditer sa perf, mi-octobre.

Bien plus tard on me dira que cette attitude avait surpris, voire choqué. Soit. Je maintiens que je n’ai pas démérité. En tout cas, l’expérience nous servira… C’est pire pour HOUVION, dont la tendinite a repris de plus belle. BOBIN le boudera quelques jours, moins longtemps qu’en 1989, où Maurice, après lui avoir dit oui : Robert BOBIN vient d’être élu Président de la Fédé, refusera finalement d’être son DTN…

Michel MACQUET s’est fait éliminer le matin. 69 mètres, à 14 mètres de son record. Il n’est pas le seul : le nouveau recordman du Monde PEDERSEN avec 91 m est aussi éliminé à 72… Finale l’après-midi ; le matin, au moment où il sortait, HUSSON lui avait glissé « tâche de rentrer de bonne heure ».

Guy, lui, se bloque les vertèbres à l’échauf-fement et ne fait qu’un essai. Le Président TONELLI, qui, en 4 ans, ne parviendra pas à nous distinguer, Robert et moi, crie au scandale. CRESPIN toujours zozotant, se permet de balancer à BOBIN « merci pour HUSSON, c’est de l’argent bien placé ! » HUSSON boycottera l’équipe de France. Entrant dans la chambre, il s’écroule sur son lit en sanglotant. Robert et moi regardons, interdits, cet hippopotame secoué de sanglots, couché sur le ventre, la tête cachée dans l’oreiller, lui qui nous avait fait bien rire pendant quinze jours…

Il restera deux jours sans bouger, sans manger, sans parler. Deux jours où personne ne viendra le voir. MALLEJAC, l’Entraîneur de demi-fond tentera bien une visite, immédiate-ment gâchée par un « Guy, arrête ton cinéma! - Fous le camp, ou je te casse cette bouteille sur la tête ! » C’était du Perrier. En verre.

J’en garderai une haine, teintée de mépris, pour CRESPIN, même s’il faisait ce qu’il croyait être son travail…

7e haie. Je suis au 7, derrière TUOMINEN, devant le Russe KUKLICH.

Les traces sur la piste permettent de reconnaître les droitistes)

Un matin, en coup de vent, Joseph MAIGROT jettera au pied de notre lit la médaille de participant olympique. Dommage que ça se soit passé ainsi.

Sans me demander, ma mère la fera encadrer.

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jean-georges Sarkadi ph ci-dessous

a réussi un bien improbable pari : donner ses lettres de noblesse au

4hi 400 haies indoor !

Il nous en livre le bilan Tous temps et nous parle de Félix. TOSTA PETERSEN

Stephane a dit "on peut être champion du monde et être un con".J'aime cette phrase qui désacralise le dieu du stade.

Personnellement je vais encore plus loin en pensant que l'athlète de très haut niveau est un handicapé social, physique et mental. A divers degrés selon l'éducateur qui l'encadre ou sa nature profonde. Félix Sanchez est l'anti-thèse de mes propos. Ses qualités humaines, sa capacité à s'adapter à son interlocuteur, son esprit de compétiteur, ses capacités d'analyses, son professionnalisme, son humour, m'ont tellement apporté! Le soir des 48"78 Felix m'a laissé une dédicace sur une affiche du meeting: "Thanks you jean-georges, you save my career". Rien que cela c'est suffisant pour compenser huit ans d'énergie sacrifiée à cette nouvelle course indoor.

Comment faire le bilan de ces huit années? Je répondrai par une seule question: "Pourquoi le coureur de 4h était le seul à ne pas pouvoir exprimer son talent estival l'hiver?"... et dorénavant il est celui qui fait vibrer les salles, il est le héros de l' indoor.

HOMMES

48"78 Felix SANCHEZ Rep. Dominica Senior 18/02/2012 Val-de-Reuil 49"78 Reuben Mc COY USA Senior 19/02/11 Birmingham 50"21 Richard YATES GB Senior 19/02/11 Birmingham 50''32 Yasmani COPELLO CUB Senior 28/01/2012 Bordeaux 50"47 Sébastien MAILLARD FRA Senior 6/02/10 Val-de-Reuil 50"69 Heni KECHI FRA Senior 6/02/10 Val-de-Reuil 50"70 Adrien CLEMENCEAU FRA Senior 18/02/12 Val-de-Reuil 51"57 Mickael FRANCOIS FRA Senior 28/01/12 Bordeaux 51"88 Mamadou KASSE SEN Senior 12/02/11 Val-de-Reuil 51''97 Ivan SHABLYEV RUS Senior 28/01/2012 Bordeaux 52''07 Salah-Eddine GHAIDI FRA Senior 10/02/2009 Lievin 52''20 Ak IKWUAKOR Nigeria Senior 10/02/2009 Lievin 52''27 Jerroid HOPKINS USA Sen 20/01/2012 Albuquerque 52''30 Hugo GRILLAS FRA Esp 24/01/2010 Bordeaux 52''82 Elamine BADR Maroc Sen 6/02/2010 Val-de-Reuil

FEMMES

56”41 Sheena TOSTA USA photo : Pékin Senior 12/02/2011 Val-de-Reuil 56”66 Sara PETERSEN DAN ph Tarare Senior 18/02/2012 Val-de-Reuil 58”57 Svetlana GOGOLEVA RUS Sen 18/02/2012 Val-de-Reuil 58”66 Haissat LAMBARKI MAROC Senior 29/01/2011 Bordeaux 59”31 Cecile BERNALEAU FRA Senior 29/01/2011 Bordeaux 61”00 Ekatarina TASHKINOVA RUS Senior 29/01/2011 Bordeaux 61”04 Carole KABOUD MEBAM CMR Senior 12/02/2011Val-de-Reuil 61”21 Diane STEWART USA Sen 20/01/2012 Albuquerque 61”24 Ophélie CLAUDE-BOXBERGER Espoir 3/01/2010 Aubiere 61"30 Célie SINGAMALUM FRA Espoir 3/01/2010 Aubiere 61"35 Amélie AUGE FRA Senior 12/02/2011 Eaubonne 61”83 Angela SHIELDS USA Sen 20/01/2012 Albuquerque 62"30 Kim REULLAND LUX Senior 12/02/11 Eaubonne 62"78 Maude QUETTIER FRA Sen 09/02/2008 Nogent Oise 62”80 ANASTASIA BULDAKOVA BLR Sen 18/02/2012 Val-de-Reuil

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L’hiver: que faut-il faire? Site FFA Fév 2012

Le rendez-vous national en salle est toujours une étape un peu particulière du calendrier, en année olympique. Certains athlètes choisissent en effet de faire l’impasse sur cette compétition, afin de se réserver pour la saison estivale. Ce sera le cas cette année, avec l’absence de plusieurs leaders de l’athlétisme français.

Pour, avec précautions Avec modération, ou contre

Lionel COTTIN Pour l’entraîneur L’occasion finalisée de travailler les haies hautes, et la vitesse avec un enchaînement de courses et concours sur 2 jours; plus une charge de compétition intéressante avec les épreuves combinées (notamment le 800). Les France ne sont pas un objectif, plus la cerise sur le gateau pour l’athlète. Fin février ,on passe à autre chose et on repart à l’extérieur pour s’entraîner. Pour les cadets juniors , le 400 en salle m’intéresse peu à cette période de l’année, j’aurais tendance à rechercher 60,, 60 haies, 200 et des concours pour habiller la journée. Le 400 haies: adaptation haies sauvages et rythme, c’est toujours intéressant de surprendre l’athlète. Pour l’athlète l’occasion tant attendue de passer enfin des week-ends entre copains ,copines : le groupe dédramatise la charge émotionnelle de la compétition(pour les cadets 1 : hauteur et intervalle changent, idem pour les juniors 1 )

Julien LANGLET

La saison en salle est loin d'être la priorité de la saison, tout au plus un tremplin vers la saison estivale 1 ou 2 compétitions régionales en salle, qui permet aux plus performants de se qualifier aux Championnats de France, pour les moins performants, il y a les scolaires. Plusieurs raisons: l'ASVEL mise la saison hivernale sur le cross, orientation du club depuis des années. Peu de compétitions à moins de 2h de route de Lyon une certaine difficulté à enchainer une bonne saison en salle avec une bonne saison estivale. En rhône alpes nous avons la chance d'avoir une saison estivale très riche en compétitions, les athlètes départementaux comme nationaux ont un nombre de compétitions important. Il faut juste savoir les faire patienter un peu avec les qq compétitions en salle.

Antoine PECORARO Entraîneur, entre autres, de VILAINE je me suis posé la question. je reste très mitigé. mais la faire donne un tremplin, une évaluation physique ,technique pour avoir une connaissance des préparations estivales . les compétitions en salle restent un acquis. pour les mois à venir .juste pas trop charger le calendrier . Un athlète de niveau doit pouvoir faire sa propre analyse sur sa préparation. Et pour ma part , un athlète sans compétitions intermédiaires peut douter de sa condition .

Stéphane CUVILLIER faire la salle ou pas dépend de trop de paramètres

pour avoir un avis tranché. Par contre c'est bien

que ça s'arrête au plus tard le 1° w-e de mars. C'est une ineptie sans nom d'avoir étalé le

calendrier avec les France jeunes indoor en mars,

sans parler de l'incohérence avec les contenus de

formation sur la programmation.

Daniel Aligne Je considère cela comme une bonne récréation .

Benjamin CROUZET, pour des coureurs de 4 60 haies, 200M pour ma part si j'ai bien compris la question

Nicolas DOUMENG

Merci pour le "les collègues" ! Ça dépend de chaque athlète, de son passé, de son présent, de ce que l'on (entraineur /entrainé) imagine de son futur. Et c'est bien là toute la difficulté dans la gestion d'un groupe.

Jacky DESMURES En 3 mots ...du cross-country.

BOUDEBIBAH RABATE DUBAIL CUVILLIER PANDJIKOLA

Grégory DUVAL Formateur, entre autres, de Eléa DIARRA Pas de 4 pour ceux qui visent du très haut niveau l'été. Du 60 ou du 200 ou 60H pour les coureurs de 4H. Elea fait un 8 parce qu'elle a le profil et surtout parce que je n'ai pas les installations pour préparer la vitesse. Mais ne pas faire l'indoor est pour moi la meilleure des solutions car cela crée de la frustration pour l'été. Mais je reste à l'écoute des athlètes. Si Elea me dit qu'elle veut courir, on en parle. Sinon je ne la force pas. En en ce qui me concerne, les coureurs de 4 ne font pas de spécifique l'hiver. Donc ceux qui courent ne sont pas préparés pour. Seulement à base de vitesse et de spé 8 voire 6. En clair, les athlètes qui visent la qualification aux France l'été peuvent faire du 4 l'hiver mais pas préparés spécifiquement. Il est difficile avec eux de tout miser sur une demie saison. En revanche, pour les internationaux, donc Elea, pas de spécifique 4 de l'hiver. Elle ne travaille que la vitesse courte quand elle le peut et du spécifique sur des allures entre 65" et 58".

Cela n’a pas valeur de sondage, mais le positionnement est clair : personne n’est franchement favorable à donner de l’importance à l’indoor…

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Qu’ont-ils fait ? Les 16 finalistes seniors Les 16 finalistes cadets

ANACHARSIS Phara BAUWE Emeline 6x800 2x400 2.11 CFC DERYCKE Sylvaine 5 fois 800 2.11.58 RP GEOFFROY Lucille 2x800 Cross 59e au France J BERNALEAU Cecile LAGADIC Anne-laure 1 x200 LOPEZ Peggy COTTIN Camille 3 penta 1 4H BOUABDA Souhir EL RHARRAFI Samiha 8 x 400 dt 2 dbl 4x2 AUGE Amelie 4 fois 8 3 x 4 2hep 2.12 PRACHT KAUTZ Salome Penta 3200 DRAPIER Marine Penta 8e au bilan 3 867 VALLIER Alix 2 x 400 LANDMANN Celine 4 fois 800 et cross 2.14 SANMIQUEL Maud 5x400 3x800 58.15 2.23 CLEMENCEAU Adrien 3 fois 4H DEBRUGE Benjamin 5 x 400 6x200-4x2 48.95 RFC KECHI Heni BOMATI Nicolas 5x200 2x400 53.13 GRILLAS Hugo FRANCOIS Clement hepta 5316 KEITA Naman CABANTOUS Julien 1x 200 DUBOIS Ludovic VAILLANT Ludvy 2x4H 54.17 RP 55.60-84 MAILLARD Sebastien SALCEDAS Fabien 3x400 12x 60H 51.12 RP MIATH Loic 5 fois 400 2x200 48.27 CHATEAU Anthony 4 x 400 52.46 RP DECIMUS Yoann PANCRATE Mathias 2x4 2x600 1x8 1x1000

Ce qui saute aux yeux, c’est la différence entre les jeunes et les anciens ! Seulement 4 filles et 2 garçons Seniors ont pratiqué de l’indoor, et une seule à haute dose.

Inverse en Cadets : 2 seulement en ont très peu fait. 6 ont pratiqué à haute dose. Le titre de la page 8 aurait pu être :

L’hiver que faut-il ne pas faire ?

Sylvaine DERYCKE Céline LANDMANN Amélie AUGE Nos coureuses de 8 photos Bernard SUZAT

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L’Afrique du Sud contenu à quoi ça sert ?

Djamel BOUDEBIBAH a bien voulu nous adresser le contenu du stage en Afrique du Sud de son groupe, en janvier. On ne remerciera jamais assez ceux qui aident les collègues qui n’ont pas cette chance.

On entend parfois émettre des doutes sur l’utilité d’engager ces dépenses.

Ceux qui l’ont vécu expliquent. 29degrés 1400m d'altitude Hébergement extra, nourriture moyenne. Je suis prêt à répondre à toutes les questions sur le positionnement de telle séance.

un athlète Benjamin CHEVROL arrivée mardi 17.1 vers 15h;installation puis marche ou velo pour détendre Pas de course pour les tendons après un si long voyage lyon 17h johannesbourg 11h(heure de france)puis 2h de bus. > mercredi 18:matin:footing 20' puis 10 lignes droites relâchées, retour marché après-midi ;musculation 4tours de:2series de 6 demi-squatt, 2series de 6dev-couché, 2séries de 6dev-nuque, 2series de 20 bondissements pieds serrés puis décalés jeudi 19:matin:vitesse 4x 60m puis 2x 80 m puis 1x 150m relâché en baskets recup 4'entre les courses (due à l’altitude 1400m) donc essoufflement important puis 10' entre les 2 blocs apres-midi: technique haies franchissement marché avec différents écarts puis 3 lignes droites avec 4haies placées n'importe où vendredi 20 :matin repos apres-midi :long 300,250,200 x3 avec le franchissement de la 9 et 10 à chaque course en baskets allure demandée 41 32 26 Récup 1 :4' R2 !10' réalisé : 38" 33 25"8 puis 40 32" 25" puis 39"1 et je les arrête crampes et ischios durs samedi 21 matin: côtes 120m 180m 160m 150m allure 95% pente 8% > Recup 6' apres midi aérobie 5' footing puis 3 séries de 4 lignes droites en aller-retour récup 15" puis 5'entre les séries All. 14"

dimanche 22 matin en salle 5' velo puis 5'en palier puis 5'en fréquence 4 tours de 2 séries de 4 dév-couché 2 séries de 4 dév nuque 2 de 4 dév amplitude sur machine donc du haut Lundi:matin :mucul: 3trs de 2 séries 1/2squatt 3"en bas 2séries 4 tirages 2x20 bondissements À.midi : 2 x 1e haie 3x3haies. Départ start Récup 6' Allure 4H Temps 5"8 à la 1, puis 4’’ à plus ou moins 2 dx. Technique Mardi:matin :vitesse 50+100+150+200 récup 6' sur piste en herbe 5"8 11 16"2 22"2 Après midi: aérobie sur vélo 10' 10'fractionné, puis 10' tranquille Mercredi : matin sauna bain froid Jeudi:matin pied dans les escaliers À.midi :vitesse placée 30.40.50.60.60.50 rec 5' Vite relâché Vendredi:matin 4 lignes droites Après midi grosse séance de capa 500.400.300 puis 400.300.200 puis 300.200.100 récup 1 3' puis R2 10' 1'15.56.39.24"5.12" Samedi matin fartlek 10x30"x30" Dimanche À.midi vélo puis muscu 4 trs 1/2squatt dév-couché et tirage Lundi matin .haies technique puis franchissement 5haies sur ligne droite À.midi lignes droites x6 en aller retour Mardi matin 2x250m sur herbe vite entre 27"5 et 27"8 À.midi récup vélo,sauna,bain.froid

Stage hyper positif et constructif pour la suite. Ils ont pu aller à ces vitesses du fait des conditions à Lyon d’octobre à décembre propices, sinon cela aurait été compliqué. Attention au retour.

Il a payé son stage.NDLR Plusieurs raisons pour moi qui justifient d’engager des dépenses pour partir en stage en Afrique du Sud : Lieu installations sportives à la pointe : piste en herbe, piste en tartan, salle de musculation, salle de cryothérapie avec bain chaud et bain froid. Le tout à proximité de l’hébergement et entretenu au quotidien par un personnel (exploité ?) Tout est mis en œuvre pour que l’athlète ait à sa disposition les moyens techniques nécessaires pour réussir. A ma connaissance ce type de centre n’existe pas en France et probablement pas en Europe. Conditions d’entraînements idéales pour la saison : décalage horaire quasi-inexistant (1h), site en altitude (1350m environ), conditions climatiques parfaites (30° C quasiment tous les jours). Pour les groupes d’entraînements qui ne peuvent pas bénéficier d’une salle l’hiver, les conditions climatiques de l’Afrique du Sud permettent d’améliorer grandement les performances Cadre : je pense qu’il est nécessaire d’effectuer des stages d’entraînements dans un lieu différent du lieu habituel. Cela permet de se focaliser pendant 2 à 3 semaines (selon la durée du stage) exclusivement sur la préparation. Le simple fait de se retrouver dans un cadre tourné vers l’entraînement (et la récupération) permet d’améliorer sa préparation. émulation de groupe : se retrouver à l’autre bout du monde avec les meilleurs athlètes de sa discipline pour un stage de préparation apporte énormément (confiance, expérience, partage, envie,…). En permettant ce type de regroupement, la/les fédération(s) donnent aux athlètes la possibilité de se préparer dans les meilleures conditions

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Le tronc de ZELESNY

Le Monde L'entraîneur d'athlétisme, Pierre-Jean Vazel, s'est rendu en janvier

au camp d'entraînement de Potchefstroom en Afrique du Sud dans le cadre de la

préparation olympique de sa protégée Christine Arron et d'une trentaine d'athlètes

français. Immersion au gré des rencontres dans un lieu chargé d'histoire.

Une étrange sculpture se dresse à l’entrée du stade d’athlétisme de la North-West

University à Potchefstroom. Deux troncs d’arbres éventrés et fixés

horizontalement à 2,50 mètres de hauteur. Une œuvre d’Arte Povera de

Giuseppe Penone ? Non, une installation de Jan Zelezny, du nom de l’artiste

tchèque du lancer du javelot, qui bûchait la frappe de son bras droit en fendant le

bois à l’aide d’une hache, jusqu’à sa retraite en 2006. Voilà un exercice

d’entraînement plutôt spartiate et anachronique, face aux machines high-tech de

la salle de musculation adjacente. Aujourd’hui, celui qui attaquerait ce monument

végétal oserait se mesurer au maître qui s’est taillé le plus beau palmarès de la

discipline : six médailles d’or olympiques ou mondiales, et un record du monde

planté à 98,48m. Le centre sportif de « Potch », dont la fréquentation grandit

chaque année, a bâti sa réputation grâce à la présence de Zelezny, et à

l’hébergement de l’équipe espagnole de football en 2010 lors de sa victoire en

Coupe du Monde. En ce mois de janvier, une trentaine de français – sprinters

(dont Christine Arron), demi-fondeurs, sauteurs et lanceurs ainsi qu’entraineurs et

personnel médical - ont posé bagages à Potch, aux côtés d’athlètes allemands,

belges, britanniques, cypriotes, danois, grecs, hollandais, italiens, polonais,

slovènes, suisses, tunisiens…

GRILLAS en Af Sud

Un autre groupe d’Entraîneurs : DURAND CUVILLIER LEYNIER CHATELET LAFONTAINE et PEPIN, lui aussi fan de l’AfSud.

Potch est aussi, de tous les lieux de stage que j’ai pratiqué, mon préféré. Situé à

près de 1400 mètres d’altitude, le campus boisé bénéficie d’un climat idéal pour

l’entraînement, dorant au soleil le matin et baignant dans une désaltérante pluie

d’orage en fin d’après-midi. L’Afrique du Sud, c’est l’Allemagne à la montagne, le

Canada moins le froid, la Grèce sans sécheresse, le Portugal en plus tropical…

Pour répondre aux exigences des athlètes, Potch a progressivement amélioré ses

infrastructures. Mehdi Baala, le double champion d’Europe du 1500m, habitué

depuis décembre 1999, a vu fleurir hébergements et gymnases autour des pistes

en herbe et en tartan, le tout à 8700 kilomètres de Paris et de ses sollicitations

quotidiennes, sans décalage horaire. Et reculer l’insécurité dans un pays classé

parmi les plus dangereux par http://www.unodc.org/. À Potch, les portails ouverts

des maisons font de leurs barbelés des motifs décoratifs. Reste qu’à la tombée du

jour, la prudence est encore de mise. « J’avais loué une chambre d’hôte il y a

quelques années. », conte Baala. «En pleine nuit, ne dormant que d’un œil,

j’aperçois un type armé d’un couteau entrer dans ma chambre, puis repartir. Le

lendemain matin, je crois avoir rêvé jusqu’à ce que la police, à la recherche d’un

rôdeur, ne vienne me demander si j’ai entendu du bruit. L’intrus sera arrêté peu

après. » On accède par carte au centre d’entraînement surveillé jour et nuit, où

l’on ne fait que courir, manger, dormir. La simple trinité dans laquelle s’est

retranchée Christine Arron, un an de plus que Šebrle, afin de préparer ses

quatrièmes Jeux Olympiques avec, comme pour le tchèque, un entrainement

qualitatif aiguillé vers la vitesse, sous toutes ses formes : vitesse de départ,

vitesse pure, endurance de vitesse. Une recette utilisée par les athlètes qui

tendent à prolonger leurs carrières.

KECHI sous les yeux de Djamel

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12 On est heureux de donner la place aux platistes…

2011 Elea Mariama Diarra, Championne de France Eli te sur 400m : un gag ?

Tout commence en 2010, Elea passe une saison blanche avec deux fractures de fatigue : 2ème métatarse et tibia. Celle-ci pense que c’est dû à des entraînements durs conjugués avec une période de partiels avec les cours. Elle s’arrête en mars et utilise des béquilles un mois.

Elle ne revient réellement à l’entraînement qu’à l’hiver 2011 : elle a hâte de reprendre. L’objectif du travail est de faire du long mais ni salle, ni sprint court. Finalement, elle fait un 800 mi-décembre sur Paris, mais le résultat n’est pas là. Elle recourt quand même sur 200 m aux régionaux à Aubière : 24’’76 sans spécifique. Puis, elle gagne les France indoor à Bordeaux avec peu de concurrence : 24’’68 et réalise un podium aux FFSU à Eaubonne. Pour Elea, bien que le travail fixé ait été détourné, c’est un bel hiver avec un titre et un record.

La fin de l’hiver se complique en mars : une tendinite vient enrayer la machine jusqu’en avril. Le repos est l’unique moyen et il est difficile de stopper. Lors du stage de club à Pâques, l’athlète est dans le dur, un peu perdue, sans motivation, il est trop tard et elle n’a plus d’objectif. Mais, elle nous raconte en rigolant que son entraîneur lui aurait dit : «Tu te tais, et tu fais comme je veux !». Pour Grégory Duval (son entraîneur), les objectifs de la saison d’Elea sont les Championnats d’Europe Espoir à Ostrava mi-juillet avec un meeting de sélection fin juin. Bien que cela soit mal parti, rien n’est perdu. Elea doit plus craindre la concurrence que les minima dont elle a facilement le niveau. Elle continue donc mais sans réelle conviction et ne souhaite pas contrarier son entraîneur. Le travail de cette période est tourné vers le vélo pour ne pas solliciter les tendons et elle effectue régulièrement des ondes de choc chez le kiné.

Début mai, autre traitement, avec de nouvelles ondes de choc : nette amélioration. Elle peut donc recourir malgré le fait qu’elle ait toujours mal. Elle nous dira qu’à une ou deux semaines près c’était limite au niveau du moral.

Mi-mai, les traditionnels interclubs qui l’attendent. Elle s’aligne sur 200 m et termine en 25’’29 en boitant. Le second tour, avec la pression de faire monter son club, sera le pire 400 m de sa vie. Le but était de ne pas partir vite et de faire deux 200 m avec peu d’écart pour mieux finir. Mais finalement elle passe complètement vidée au 200 (26’’0) et le reste est une horreur (55’’02). Pour Grégory, cette course n’est pas fluide et son athlète ne court pas droit !

En parallèle, la sélection approchant rapidement, les bilans commencent à s’affoler. La suite de la saison est normalement les FFSU, le meeting de Valbonne et enfin le meeting de sélection. Elea n’ira pas aux FFSU car elle boîte trop et se présente seule à Valbonne (Grégory étant resté à Décines pour le meeting du club) et avec une unique séance dans les jambes. N’ayant pas vraiment de directive hormis 25’’5 au 200, Elea décide d’essayer un autre schéma de course en passant plus lentement au 200. Elle se sent plus à l’aise, moins « cramée » et boucle son tour de piste en 54’’56 (près de 26’’ au 200). Même si les minima lui échappent pour quelques centièmes, bonne prise de confiance. En 2009, soit 2 ans en arrière, son record était de 54’’14. De plus, à Valbonne, Clémence Sorgnard réalise une course nettement meilleure qu’Elea habituelle-ment devant cette concurrente. Mais l’athlète accepte son état de forme.

Elea va ensuite recourir, un peu par hasard, au meeting de Romans. Elle est venue en touriste, sans être inscrite, mais avec quand même des pointes. Au dernier moment, un couloir se libère, elle se confronte de nouveau à Clémence Sorgnard et à Thelia Sigère. C’est donc sans réelle motivation et après avoir mangé des frites à la buvette qu’elle se met dans les starts : dernière chance pour les minima. Le schéma de course est le même qu’à Valbonne. Clémence étant moins devant, Elea parvient à revenir sur la fin et réalise ses minima (54’’44) : gain psychologique. Grégory nous précise que durant cette période, Elea ne peut s’entraîner car il faut 48 heures de repos après chaque séance d’ondes de choc ; ces séances spécifiques sont donc les compétitions. Pour lui, Elea ne reprend réellement confiance qu’à partir de Romans : la large victoire de Clémence à Valbonne lui avait laissé des traces au moral. Deux semaines après Romans, elle va pouvoir faire le meeting de sélection. Elle retrouve les filles du relais des Championnats d’Europe à Bercy: Floria Guei (52’’90 en junior) et Marie Gayot (5ème aux Europe junior). Elea court aussi deux 200 m lors des Inter à Aix-les-Bains : record 24’’46. Jean-Jacques Behm, très présent dans la région, répond à Grégory de ne pas en faire plus. Arrive le meeting de sélection à Antony, après une semaine de soins et uniquement des «grigris». L’objectif affiché est de battre Clémence pour obtenir une place individuelle en plus du relais, bien que celle-ci ait battu Elea par deux fois dans la saison. Pour son entraîneur, c’est un week-end difficile puisqu’il doit gérer le stress et le manque d’optimisme d’Elea avec la formalité que représente ce meeting pour Jennifer Galais (Championnats d’Europe Junior, 200 m). Une heure de retard. Elea au couloir 6 mais à l’extérieur, soit devant «les filles».

Si elle applique le même schéma que précédemment, cela est trop juste. Il lui faut donc tout tenter, et partir vite. Elle passe en tête au 300 m, se sent mal mais assume puis voit passer deux avions de chasse (Gayot et Guei). La dernière ligne droite est dure, elle termine 3ème au cassé : 54’’15. Bien que les conditions soient différentes, Elea est partagée entre la satisfaction d’être sélectionnée pour les Europe, en étant consciente d’où elle revient, et le fait qu’elle se soit donnée pour faire un temps qu’elle réalisait deux ans auparavant.

Il reste deux semaines avant les cham-pionnats : nouveau départ, nouveau cycle. Cependant, 2 jours après les sélections, Clémence Sorgnard (5e) réalise 53’’59 en Belgique et remet en cause la sélection du 3e, ce qui sera rapidement écarté par la fédération. Elea se prépare donc comme elle peut. Le duo entraîneur - entraîné nous évoque une séance spécifique 400 catastrophique à Parilly : 5 x 200 m avec r = 5’ - 4’ - 3’ - 2’, premier 200 allure 400 puis on tient. Elea est «scandaleuse» et tourne en 30’’ nous dit Grégory. C’est un retour au fond du trou, elle va se faire péter au 200.

L’Entraîneur : Grégory DUVAL

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Elea souhaite écrire à Olivier Belloc pour uniquement faire le relais, elle se sent incapable d’enchaîner l’ensemble des 400 m (séries, finales) en 3 ou 4 jours. Elle désire laisser sa place à Clémence. Pour Grégory, il est hors de question de faire ça, alors «comme c’est lui le coach, il a le dernier mot !», dixit Eléa ! «En réalité, c’est beaucoup, beaucoup de discussions pour ne pas envoyer ce mail !», dixit Grégory !

Ostrava, Europe espoir. Il y a moins d’athlètes que prévu, donc un tour de piste en moins. Le mode de qualification est le suivant : 1ère de chaque série + 2 meilleurs temps. Floria Guei commence : 54’’09 puis Marie Gayot 53’’08. Gregory, qui est du voyage, crie à Elea «c’est possible !» : moins de 54’’ et une 3ème place. Elea se motive bien que le stress du championnat la plombe.

Elle a devant elle une Russe, favorite, et ne sait donc pas vraiment comment aborder la course. Sans le vouloir, elle ne part pas, passe lentement au 200 m, réalise 53’’99 mais termine 4ème : record personnel. Pour l’encadrement de l’équipe de France, qui ne connaît pas forcément bien Elea, ce record est parfait et elle est félicitée. Sur le terrain, lors de la récupération, Grégory vient à sa rencontre pour un débriefing.

Semaine suivante : les Elites à Albi. Les séries sont un meeting de sélection bis puisque l’on retrouve Gayot, Guei et Diarra dans la même course. Pour rentrer en finale : 2 premières + 4 meilleurs temps. Il faut donc battre une de ses deux principales concurrentes. Elea se cale sur le rythme des filles, se sent bien au 300 et remonte facilement pour s’imposer tout en gardant du jus : 53’’70. Elle est prête pour sa finale et annonce à un journaliste du Progrès qu’elle est en forme et qu’elle va descendre sous les 53’’. Pour la finale, Elea connaît depuis la veille son couloir, 3, elle sait donc à quoi s’attendre et cela lui permet de ne pas être anxieuse. Elle a les leaders devant elle et Muriel Hurtis au 4. Grégory lui annonce qu’il faut faire le podium et qu’il y a un coup à jouer car Hurtis, venant du 200, ne maîtrise pas le 400 m dans le sens où elle est trop irrégulière. A l’inverse, pour Elea c’est impossible, c’est la première fois qu’elle court contre Hurtis qui a déjà fait 51’’41. Le jour de la course, il y a beaucoup de vent et Elea en a horreur. Grégory veut que son athlète parte vite afin d’être actrice de sa course ; le risque étant que tout le monde s’emballe pour répondre à Hurtis et qu’avec le vent de face tout le monde craque. Elea n’écoute pas son entraîneur et reste derrière,

Voici comment il a vécu la course : Lors de l’échauffement, il ne sait que penser donc il ne dit rien et Elea ne sait pas si ça va. Lors de la finale, dès la sortie du virage, au 100, il pense que c’est terminé et qu’elle est déjà trop loin. Il souhaitait qu’Elea fasse une seconde de plus au 200 par rapport à son record, mais ça n’est pas le cas (absence de temps de passage, là encore le stress d’un entraîneur qui vit à fond la finale, environ 25 ‘’4 pour Jean-Jacques). Elle ne part pas et gagne, lui-même ne sait pas vraiment comment elle a fait.

A terme, Grégory ne souhaite pas voir Elea s’enfermer dans ce schéma «à la Raquil». Elle doit partir vite. Elle nous raconte comme anecdote qu’on lui a demandé comment elle allait faire pour être actrice de sa course au meeting de Liévin lors de son 300 m (38’’59) alors qu’il en manque 100 ! Elea a finalement fait peu de lactique, du 300 m en cadette et quatre ou cinq 400 m par saison en junior 1. Grégory remarque que Clémence Sorgnard a couru en 2011 plus de 400 qu’Elea depuis 2008, ce qui soulève la question : si Elea avait couru plus, irait-elle plus vite ? Au final, son rêve était d’être championne de France, mais en cadette et junior, il y avait Marie Gayot, c’est donc à ses premiers Elite qu’elle le réalise.

Bien qu’il ne possède pas les temps de passage (le stress lui aussi !), il lui indique qu’elle était vraiment lente au 200 ; Elea dément. Grégory recevra le soir un texto d’Elea qui, venant d’apprendre son temps catastrophique au 200, s’excuse. Au final, pour l’entraîneur, Elea a manqué de mental le jour J, elle est 9ème, 1ère non prise. En finale, une place sera laissée vacante par une athlète doublant avec le 200 Reste le relais, qui sonne comme une revanche pour certaines. La course se joue en finale direct et le collectif possède une 3ème place sur le papier, derrière la Russie et l’Ukraine. Pas de surprise, l’équipe de France se retrouve 3ème avec 30 m de retard et 30 m d’avance. Le podium permet à Elea de repartir de manière positive, sur de bonnes bases pour les championnats de France Elite. De plus, lors du débriefing avec l’encadrement 400 m, Elea est créditée d’un bon 52’’7 lancée. Deux semaines plus tard, Elea court deux 200 m lors des Championnats de France Espoir à Compiègne : 24’’10 en série sans forcer et 23’’80 en finale. Pour Grégory, cette compétition est idéale puisque l’objectif de courir en moins de 24 est atteint. Cela permet à Elea de prendre du rythme et de passer plus rapidement au 200 sur 400 m. Le moral est bien présent, elle court bien, ça tourne et elle bat une spécialiste présente aux Europe sur 2

Elle prend «un monde» par ses concurrentes. En restant dans sa course, elle parvient à remonter du 200 au 300 et attaque la dernière ligne droite à la 6ème place avec 12 m de retard sur la tête de course A ce moment, il y a deux déclics : ¼ de seconde : c’est foutu et ¼ de seconde où c’est l’inverse : «Donne tout !». Pour Elea, au 300, tout le monde se trouve dans le mal, donc soit on subit, soit on se place, on reste gainé et on rythme pour passer le cap. Elle remonte ses adversaires dans la ligne droite et voit Hurtis qui explose à 50 m de la fin : «Elle ne bouge plus !» ; cela lui permet d’aller la chercher au courage et de casser sur la ligne avec Marie Gayot : 53’’01, pour qui ? Trente secondes plus tard : Elea Mariama Diarra championne de France Elite. Avec le recul, pour son entraîneur, dès qu’Elea s’est remise à bien courir, il était déjà trop tard pour les Europe. Il pense que ces Championnats ont surtout servi d’entraînement et de rampe de lancement à Elea pour les Elite. Elle arrive à ces France en étant montée en puissance et où tout à fini par s’imbriquer parfaitement. Pour Grégory, ça n’est pas forcément un gag, la veille de la course, sans trop y croire, il lui dit : «Si Muriel se plante, ça doit être toi !».

Elea insiste sur le fait qu’il faut ne jamais lâcher, toujours croire que cela peut marcher et ne pas se prendre la tête sur l’état de forme du moment. A chaque fois, où l’on se retrouve dans les starts, il faut partir pour gagner. Elle termine sur une remarque importante en déconseillant les seulement 10 heures de cours par semaine (DUT en 3 ans) car il n’y a rien à faire : «C’est bien pour l’entraînement mais pas super pour le moral». Grégory conclut en disant qu’avant la blessure d’Elea, cet hiver avait été le meilleur en terme de travail ; elle faisait les séances avec les garçons, alors qu’elle n’était pas facile à gérer à l’entraînement auparavant. L’hiver a donc grandement influencé sur l’été.

Recueilli par Thomas BANDELIER

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HURTIS est à 79 m de l’arrivée. Eléa à 91. Podium à cet endroit : HURTIS- LACORDELLE- GAYOT. Ph FFA

Questions :

est-ce toi qui a couru le plus intelligemment au vu des conditions ou étais-tu la plus forte physiquement ce jour là ?

Grégory répond que ce sont les autres athlètes qui se font avoir en partant avec Hurtis. De plus, elles ne connaissent pas Elea. La plupart s’entraînent sur Paris et ont souvent été en équipe de France ensemble. Elea est loin de cette ambiance et a fait sa course sans réel repère par rapport à ses adversaires. S’il n’y avait pas eu de vent la course aurait sûrement été diffé-rente, c’est la seule qui ce jour là laisse le moins de plumes !

Comment vois-tu ta nouvelle saison ?

Un peu plus de pression mais aussi de la motivation. Elle sait qu’elle a encore un peu de marge (rare record sur ce champion-nat au vu du vent). Les axes de travail sont de réduire l’écart entre les 200 (passage en 25’’) et de conserver la base de vitesse (moins de 24’’ sur 200) en espérant que les soucis de tendons l’épargnent.

Comment travailles-tu l’allure ?

Pour son entraîneur, pour finir vite, il faut passer dans le bon temps au 200. Elea n’est jamais partie trop vite, elle ne sait pas faire, elle est parfois trop lente. A l’entraînement, elle est incapable de reproduire ce qu’elle fait en compétition. Elle possède l’allure de manière naturelle. Par contre le vent est un réel problème auquel elle ne sait pas faire face. Grégory avait évoqué le sujet lors d’un entraînement en demandant à Elea ce qu’elle ferait le jour d’un Championnat avec du vent, elle lui aurait répondu : «Je ne cours pas, je n’aime pas !». Le sujet est donc tabou en particulier lors de la finale des Elite.

Combien de fois t’entraînes-tu par semaine ?

6 fois depuis la saison dernière avec une séance d’aérobie et une séance de musculation (plans préparés par Martin Carrère). (3 fois en cadette 2. 4 fois en junior1. 5 fois en Junior 2 et Espoir 1)

LACORDELLE 5 e 53.67 GAYOT 2e 53.04 HURTIS 3e 53.40 DIARRA 1e 53.01