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Questionnaire sur le paludisme pendant la grossesse 1. Le paludisme est un, problème de santé maternelle, néonatale et infantile, parce que ces groupes de personnes sont plus à risque d'infection. a. VRAI b. FAUX 2. Le paludisme constitue un risque sérieux pour la santé de la femme enceinte, mais l'enfant à naître est protégé par le placenta contre les effets néfastes du paludisme. a. VRAI b. FAUX 3. L'Organisation mondiale de la Santé recommande les interventions suivantes pour le paludisme pendant la grossesse dans les zones de transmission modérée à élevée (encercler tout ce qui s'applique): a. L'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticide (MII) b. Le traitement préventif intermittent (TPI) à la sulfadoxinepyriméthamine (SP) c. Pulvérisation intradomicilaire à effet rémanent (IRS) d. Un diagnostic précoce et un traitement rapide des personnes infectées par le paludisme 4. Les femmes enceintes devraient recourir à des services de prévention du paludisme: a. Dans la communauté b. Grâce à des guérisseurs traditionnels c. Au cours des visites prénatales régulièrement programmées 5. L'Organisation mondiale de la Santé recommande que les femmes enceintes dans les zones de transmission modérée à élevée du paludisme prennent le TPI avec la SP: a. Au début de la grossesse b. Au moins deux fois pendant la grossesse, après l’apparition des mouvements actifs du foetus c. A chaque visite programmée de soins prénatals , en prenant la première dose le plus tôt possible au cours du 2ème trimestre de la gestation

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Questionnaire sur le paludisme pendant la grossesse 

1. Le paludisme est un, problème de santé maternelle, néonatale et infantile, parce que 

ces groupes de personnes sont plus à risque d'infection. 

 

a. VRAI 

b. FAUX 

 

2. Le paludisme constitue un risque sérieux pour la santé de la femme enceinte, mais 

l'enfant à naître est protégé par le placenta contre les effets néfastes du paludisme. 

 

a. VRAI 

b. FAUX 

 

3. L'Organisation mondiale de la Santé recommande les interventions suivantes pour le 

paludisme pendant la grossesse dans les zones de transmission  modérée à élevée 

(encercler tout ce qui s'applique): 

 

a. L'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticide (MII) 

b. Le traitement préventif intermittent (TPI) à la sulfadoxine‐pyriméthamine (SP) 

c. Pulvérisation intradomicilaire à effet rémanent (IRS) 

d. Un diagnostic précoce et un traitement rapide des personnes infectées par le 

paludisme 

4. Les femmes enceintes devraient recourir à des services de prévention du paludisme: 

 

a. Dans la communauté 

b. Grâce à des guérisseurs traditionnels 

c. Au cours  des visites prénatales régulièrement programmées 

 

5. L'Organisation mondiale de la Santé recommande que les femmes enceintes dans les 

zones de transmission modérée à élevée du paludisme prennent le TPI avec la SP: 

a. Au début de la grossesse 

b. Au moins deux fois pendant la grossesse, après l’apparition des mouvements actifs du 

foetus 

c. A chaque visite programmée de soins prénatals , en prenant la première dose le plus 

tôt possible au cours du 2ème trimestre de la gestation 

6. La SP ne doit pas être prise par les femmes enceintes qui: 

a. Prenenent de l'acide folique 

b. Sont séropositivess et prennent le cotrimoxazole 

c. Dorment sous une moustiquaire imprégnée 

7. La dernière dose de TPI avec SP peut être administrée jusqu'au moment de 

l’accouchement sans risque. 

 

a. VRAI 

b. FAUX 

 

8. Les femmes enceintes présentent des signes et symptômes du paludisme plus 

facilement que la population générale. 

 

a. VRAI 

b. FAUX 

 

9. Le diagnostic de paludisme pendant la grossesse en utilisant des tests de laboratoire ou 

des tests de diagnostic  rapide n'est pas recommandé avant de traiter les femmes 

enceintes présentant des signes et symptômes de la maladie. 

 

a. VRAI 

b. FAUX 

 

10. Le diagnostic parasitologique présente plusieurs avantages importants, y compris 

(encercler tout ce qui s'applique): 

 

a. Améliore les soins  chez les patients ayant les parasites  en raison d'une plus grande 

certitude du diagnostic du paludisme 

b. Identifie  les patients qui n’ont pas de parasites et  qui ont besoin d'un autre 

diagnostic 

c. Empêche l'exposition inutile à des médicaments antipaludiques 

d. Améliore la détection des cas de paludisme et leur notification 

e. Confirme l'échec du traitement 

   

Questionnaire sur le paludisme pendant la grossesse : réponses et justifications 

1. Le paludisme est un, problème de santé maternelle , néonatale et infantile, parce que 

ces groupes de personnes sont plus à risque d'infection. 

 

a. VRAI 

b. FAUX 

 

Justification: Certains groupes de population sont considérablement plus à risque de 

contracter le paludisme et d’en souffrir , ou d’en mourir, que d'autres. Les femmes 

enceintes sont particulièrement vulnérables au paludisme car la grossesse réduit 

l'immunité d'une femme contre le paludisme, la rendant encore plus vulnérable à 

l'infection du paludisme et 'augmentant le risque de maladie, d'anémie sévère et de 

mort. Pour l'enfant à naître, le paludisme maternel augmente le risque d'avortement 

spontané, de mortinatalité, de naissance prématurée et de faible poids de naissance ‐ 

une des principales causes de mortalité infantile. Les nourrissons et les jeunes enfants 

sont vulnérables au paludisme à partir de  3 mois environ, quand l'immunité acquise de 

la mère commence à décliner. Sources: 

http://www.who.int/features/2003/04b/fr/index.html  et 

http://www.who.int/malaria/areas/high_risk_groups/en/#   

 

2. Le paludisme constitue un risque sérieux pour la santé de la femme enceinte, mais 

l'enfant à naître est protégé par le placenta contre les effets néfastes du paludisme. 

 

a. VRAI 

b. FAUX 

 

Justification: Pendant la grossesse, les parasites du paludisme se cachent dans le 

placenta et interférent avec le transfert de l'oxygène et des nutriments (nourriture) de 

la mère à l'enfant à naître. Combiné avec l'anémie, ceci augmente le risque 

d'avortement spontané et de mortinatalité. Dans la seconde moitié de la grossesse, elle 

peut gêner la prise de poids du fœtus, causant le faible poids de naissance et les 

naissances prématurées. Les femmes enceintes qui sont co‐infectés par le VIH et le 

paludisme ont à un risque très élevé d’anémie et d'infection du placenta par le 

paludisme. Source: http://www.who.int/hiv/pub/meetingreports/malariahivfr.pdf  

 

3. L'Organisation mondiale de la Santé recommande les interventions suivantes pour le 

paludisme pendant la grossesse dans les zones de transmission  modérée à élevée 

(encercler tout ce qui s'applique): 

 

a. L'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticide (MII) 

b. Le traitement préventif intermittent (TPI) à la sulfadoxine‐pyriméthamine (SP) 

c. Pulvérisation intradomicilaire à effet rémanent (IRS) 

d. Un diagnostic précoce et un traitement rapide des personnes infectées par le 

paludisme 

Justification: L'OMS recommande une approche à trois volets pour la prévention et le 

traitement du paludisme pendant la grossesse: moustiquaires imprégnées d'insecticide 

(MII); traitement préventif intermittent; gestion efficace des cas de paludisme. Source: 

http://www.who.int/features/2003/04b/fr/index.html   

 

4. Les femmes enceintes devraient recourir à des services de prévention du paludisme: 

 

a. Dans la communauté 

b. Grâce à des guérisseurs traditionnels 

c. Au cours  des visites prénatales régulièrement programmées 

 

Justification: Les deux tiers environ des femmes enceintes en Afrique sub‐saharienne 

assistent aux consultations  prénatales au moins une fois pendant la grossesse, 

présentant une opportunité majeure pour prévenir et traiter le paludisme. L'objectif est 

d'offrir des MII, le TPI et la prise en charge des cas, l’approche à trois volets 

recommandée par l'OMS ‐ en particulier le TPI ‐ aux femmes enceintes dans le cadre des 

soins prénatals de routine, tout en utilisant et en renforçant l'infrastructure existante 

des soins prénatals . Source: http://www.who.int/features/2003/04b/fr/index.html  

 

5. L'Organisation mondiale de la Santé recommande que les femmes enceintes dans les 

zones de transmission modérée à élevée du paludisme prennent le TPI avec la SP: 

a. Au début de la grossesse 

b. Au moins deux fois pendant la grossesse, après l’apparition des mouvements actifs du 

foetus 

c. A chaque visite programmée de soins prénatals , en prenant la première dose le plus 

tôt possible au cours du 2ème trimestre de la gestation 

Justification: L'OMS a observé un ralentissement des efforts de mise à l'échelle TPI 

contre le paludisme avec la SP dans un certain nombre de pays d'Afrique. Sur la base 

d’une revue documentaire  récente de l'OMS, l'OMS a mis à jour sa recommandation de 

politique pour le TPI avec SP. L'OMS recommande un calendrier de quatre visites 

prénatales. Dans les zones de transmission modérée à élevée du paludisme, le TPI avec 

SP est recommandé pour toutes les femmes enceintes à chaque consultation prénatale 

programmée ,  la première dose devant être donnée le plus tôt possible au cours du 

2ème trimestre de la gestation. Source: 

http://www.who.int/malaria/iptp_sp_updated_policy_recommendation_en_102012.pd

f etd http://www.who.int/malaria/publications/atoz/Policy_brief_IPTp‐

SP_implementation_11april2013.pdf.pdf 

6. La SP ne doit pas être prise par les femmes enceintes qui: 

a. Prenenent de l'acide folique 

b. Sont séropositivess et prennent le cotrimoxazole 

c. Dorment sous une moustiquaire imprégnée 

Justification: Étant donné que le cotrimoxazole et SP ont des propriétés similaires (les 

deux contiennent les sulfamides), on s'inquiète de possibles effets indésirables sévères 

aux sulfamides chez les patients VIH qui prennent le cotrimoxazole quotidiennement. 

L'OMS recommande donc que les personnes sous cotrimoxazole quotidien ne doiventt 

pas prendre de SP. Source: http://www.who.int/hiv/pub/meetingreports/malariahivfr.pdf  

L’OMS recommande l’administration d’acide folique à 0,4 mg par jour ; cette dose peut 

être utilisée en toute sécurité avec SP. L’acide folique à dose journalière, égale ou au‐

dessus de 5mg ne doit pas être donné en combinaison avec SP, qui neutralise son 

efficacité antipaludique. Source :  

http://www.who.int/malaria/publications/atoz/Policy_brief_IPTp‐

SP_implementation_11april2013.pdf.pdf  

 

7. La dernière dose de TPI avec SP peut être administrée jusqu'au moment de 

l’accouchement sans risque. 

 

a. VRAI 

b. FAUX 

 

Justification: Sur la base d’une revue documentaire  récente de l'OMS, l'OMS a mis à 

jour sa recommandation de politique pour le TPI avec SP. L'OMS recommande que la 

dernière dose de TPI avec SP peut être administrée jusqu'au moment de 

l’accouchement et cela sans risque. Source: 

http://www.who.int/malaria/iptp_sp_updated_policy_recommendation_en_102012.pd

f  

 

8. Les femmes enceintes présentent des signes et symptômes du paludisme plus 

facilement que la population générale. 

 

a. VRAI 

b. FAUX 

 

Justification: Même si il y a plus de cas de paludisme  dans les zones de transmission 

stable, beaucoup de femmes enceintes ayant les parasites du paludisme n'ont pas de 

symptômes (pas de fièvre ou de signes cliniques de la maladie). C'est parce que les 

femmes dans les zones stables ont une certaine immunité, ce qui diminue le risque  de 

paludisme grave. Cependant, l'absence de symptômes cliniques ne veut pas dire que la 

santé de la femme n'est pas affectée. La complication majeure du paludisme chez les 

femmes enceintes dans les zones stables est l'anémie, qui peut éventuellement 

entraîner la mort dans les cas graves. Les femmes qui sont enceintes pour la première 

fois ou la deuxième sont les plus à risque de telles complications. Source: 

http://www.rbm.who.int/toolbox/fr/tool_MalariaPreventionInPregnancy.html  

 

9. Le diagnostic de paludisme pendant la grossesse en utilisant des tests de laboratoire ou 

des tests de diagnostic  rapide n'est pas recommandé avant de traiter les femmes 

enceintes présentant des signes et symptômes de la maladie. 

 

a. VRAI 

b. FAUX 

 

Justification: Dans tous les milieux,  la suspicion clinique de paludisme doit être 

confirmé par un diagnostic parasitologique. Toutefois, dans les situations où le 

diagnostic parasitologique n'est pas possible, la décision de fournir un traitement 

antipaludique doit être fondée sur la probabilité préalable que  la maladie est le  

paludisme . Les autres causes possibles de  fièvre et la nécessité d'un traitement 

alternatif doivent toujours être soigneusement examinées.Source: WHO Guidelines for 

the Treatment of Malaria second edition 

http://www.who.int/malaria/publications/atoz/9789241547925/en/index.html  

 

10. Le diagnostic parasitologique présente plusieurs avantages importants, y compris 

(encercler tout ce qui s'applique): 

 

a. Améliore les soins  chez les patients ayant les parasites  en raison d'une plus grande 

certitude du diagnostic du paludisme 

b. Identifie  les patients qui n’ont pas de parasites et  qui ont besoin d'un autre 

diagnostic 

c. Empêche l'exposition inutile à des médicaments antipaludiques 

d. Améliore la détection des cas de paludisme et leur notification 

e. Confirme l'échec du traitement 

 

Justification: L'évolution de l'épidémiologie du paludisme et l'introduction des ACT ont 

accru l'urgence d'améliorer la spécificité du diagnostic du paludisme. 

Source: WHO Guidelines for the Treatment of Malaria second edition 

http://www.who.int/malaria/publications/atoz/9789241547925/en/index.html