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Questionnaire synthèse Questionnaire synthèse sur l’intimidaton et sur l’intimidaton et ses préventions ses préventions (© Daniel Martin et Raymond Tozzi, octobre 2003)

Questionnaire synthèse sur lintimidaton et ses préventions (© Daniel Martin et Raymond Tozzi, octobre 2003)

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Questionnaire synthèseQuestionnaire synthèsesur l’intimidaton etsur l’intimidaton et

ses préventionsses préventions

(© Daniel Martin et Raymond Tozzi, octobre 2003)

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Selon les études sur le sujet, les comportements structurés d’intimidation débutent généralement autour de:

a) La première année du primaireb) La troisième année du primairec) La sixième année du primaire

B: - des épisodes peuvent toutefois apparaître dès la prématernelle…

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Dans une école ordinaire, dans quelle proportion retrouvons-nous

a) Des intimidateurs potentiels?b) Des victimes potentielles?c) Des intimidateurs / victimes?

a) 25%. On considère que 20% des élèves peuvent êtreconsidérés à « risque moyen » et que 5% seraient à « risque élevé »

b) 40%. Par ailleurs, 10% des élèves seraientrégulièrement victimes d’actes d’intimidations.

c) 10%. De plus, 2 à 3% des élèves seraient à ce pointimpliqués dans les deux rôles que leur santé mentale pourrait en être affectée à long terme.

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Qu’est-ce que le « syndrome du monde cruel »?

Phénomène selon lequel les témoins de violencedéveloppement une représentation de leur environnementhumain où la violence est courante, inévitable.

S’applique dans le cas de l’intimidation chez les victimesrécurrentes et les témoins, particulièrement lorsqueles adultes ne reconnaissent pas les comportementsd’intimidation et n’interviennent pas.

Nourri par la violence médiatisée.

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Quelles sont les quatre caractéristiques qui définissent une dynamique d’intimidation?

a) Il s’agit d’une relation de pouvoiret non d’un conflit

b) Les agressions sont fréquentes et répétées

c) Elle visent expressément à faire du mal psychologiquement ou physiquement

d) Dans le contexte, la victime est impuissante

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Existe-t-il un lien entre intimidation et trouble de comportement?

Pas nécessairement

• Rappelons que l’intimidateur peut ne pas démontrer de difficultés comportementales en classe

• Tout de même, l’intimidateur chronique démontre des difficultés d’interaction sociale qui pourraient, à défaut d’une intervention adéquate, compromettre son cheminement scolaire

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Quelles sont les personnes les mieux placées pour faire cesser un comportement d’intimidation? Pourquoi?

Les élèves

• 85% des actes d’intimidation ont lieu en présence d’un « public » de pairs

• Près de 60% des actes d’intimidation cessent en moins d’une minute lorsqu’un pair intervient en ce sens.

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Quelle est l’importance d’une démarche d’évaluation du milieu en regard de la prévention de l’intimidation à l’école? (donner deux raisons)

L’évaluation est utile à deux niveaux:

• Elle permet d’abord une connaissance des caractéristiques de l’école en ce qui a trait aux dynamiques installées

• Elle constitue en soi une forme de sensibilisation et une amorce de mobilisation.

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Quelle est le principal facteur de réussite d’une campagne ou d’un programme pour contrer l’intimidation à l’école?

Que cette campagne donne lieu à des modification concrètes de l’environnement des élèves:

•Dans les mécanismes de surveillance•Dans la reconnaissance des

comportements pro-sociaux•Dans l’intervention auprès des personnes

concernées directement

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Combien de temps faut-il pour qu’une démarche de prévention de l’intimidation soit implantée avec succès dans une école?

Le temps qu’il faut pour que:

• des mesures spécifiques soient implantées concernant la prévention et la prise en charge des situations, mais surtout

• que les préoccupations de l’école face à l’intimidation et ses préventions soient enchâssée dans les documents qui décrivent les orientations, valeurs et procédures de l’école.

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Est-il nécessaire d’implanter un programme visant spécifiquement la prévention de l’intimidation pour espérer contrer cette problématique?

Pas du tout. D’autres programmes ont des effets semblables avec des visées différentes

• Le développement d’un sentiment d’appartenance

• Le lien maître-élève• L’acquisition d’habiletés sociales…

Toutefois, la reconnaissance du phénomène, l’intervention spécifique, des mesures préventives et la sécurisation de l’école sont des aspects incontournables.