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JEUDI 27 NOVEMBRE 2014 - 04 SAFAR 1436 - N° 6084 - PRIX ALGÉRIE : 20 DA - ISSN 1111-2166 P. 6 à 16 Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information MAIS QUI PEUT METTRE «HORS JEU» LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ? CHERIF Ali CHERIF Ali CHERIF Ali CHERIF Ali CHERIF Ali UNE NOUVELLE DOCTRINE POLITIQUE EST NÉE : FERME TA GUEULE Abed Charef Abed Charef Abed Charef Abed Charef Abed Charef QUEL TEMPS FAIT-IL ? CHAUD. TROP CHAUD ! Pierre M Pierre M Pierre M Pierre M Pierre Morv orv orv orv orville ille ille ille ille LE ZÈLE ET LA MÉNOPAUSE POLITIQUES ! LE ZÈLE ET LA MÉNOPAUSE POLITIQUES ! Slemnia Bendaoud Slemnia Bendaoud Slemnia Bendaoud Slemnia Bendaoud Slemnia Bendaoud L'histoir 'histoir 'histoir 'histoir 'histoire du e du e du e du e du sandwich halal sandwich halal sandwich halal sandwich halal sandwich halal Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd La «Symbol» La «Symbol» La «Symbol» La «Symbol» La «Symbol» et la Ferrari et la Ferrari et la Ferrari et la Ferrari et la Ferrari Bouchan Hadj-Chikh Bouchan Hadj-Chikh Bouchan Hadj-Chikh Bouchan Hadj-Chikh Bouchan Hadj-Chikh Le gr Le gr Le gr Le gr Le groupe oupe oupe oupe oupe des af des af des af des af des affameurs ameurs ameurs ameurs ameurs Hamid Dahmani Hamid Dahmani Hamid Dahmani Hamid Dahmani Hamid Dahmani Sur la voie Sur la voie Sur la voie Sur la voie Sur la voie de la démocratie de la démocratie de la démocratie de la démocratie de la démocratie Kamal Guerroua Kamal Guerroua Kamal Guerroua Kamal Guerroua Kamal Guerroua Tunisie : le bonheur unisie : le bonheur unisie : le bonheur unisie : le bonheur unisie : le bonheur est dans… le vote ? est dans… le vote ? est dans… le vote ? est dans… le vote ? est dans… le vote ? Abdellatif BOUSE Abdellatif BOUSE Abdellatif BOUSE Abdellatif BOUSE Abdellatif BOUSENANE NANE NANE NANE NANE La Révolution La Révolution La Révolution La Révolution La Révolution en mar en mar en mar en mar en marche che che che che Belkacem Belkacem Belkacem Belkacem Belkacem AHCE AHCE AHCE AHCE AHCENE-DJABALLAH NE-DJABALLAH NE-DJABALLAH NE-DJABALLAH NE-DJABALLAH Des chaînes, une Des chaînes, une Des chaînes, une Des chaînes, une Des chaînes, une éducation pour tous éducation pour tous éducation pour tous éducation pour tous éducation pour tous Rachid Brahmi Rachid Brahmi Rachid Brahmi Rachid Brahmi Rachid Brahmi L'école finlandaise 'école finlandaise 'école finlandaise 'école finlandaise 'école finlandaise et l'école algérienne et l'école algérienne et l'école algérienne et l'école algérienne et l'école algérienne Samir FRAG Samir FRAG Samir FRAG Samir FRAG Samir FRAGA Du «dr Du «dr Du «dr Du «dr Du «droit de oit de oit de oit de oit de seigneuriage» des r seigneuriage» des r seigneuriage» des r seigneuriage» des r seigneuriage» des rois ois ois ois ois du Mo du Mo du Mo du Mo du Moyen-Age au yen-Age au yen-Age au yen-Age au yen-Age au «dr «dr «dr «dr «droit» des puissances oit» des puissances oit» des puissances oit» des puissances oit» des puissances occidentales occidentales occidentales occidentales occidentales Medjdoub Hamed Medjdoub Hamed Medjdoub Hamed Medjdoub Hamed Medjdoub Hamed LE RÊVE CANADIEN ! Ahmed Farrah Ahmed Farrah Ahmed Farrah Ahmed Farrah Ahmed Farrah DOUANE : ENTRE UN FOULARD ET UN KÉPI El yazid Dib El yazid Dib El yazid Dib El yazid Dib El yazid Dib UN DES ASSASSINS D’HERVÉ GOURDEL ABATTU PAR L’ANP P. 2

Quotidien Doran Du 27 11 2014

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Page 1: Quotidien Doran Du 27 11 2014

JEUDI 27 NOVEMBRE 2014 - 04 SAFAR 1436 - N° 6084 - PRIX ALGÉRIE : 20 DA - ISSN 1111-2166

P. 6 à 16

Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

MAIS QUI PEUT METTRE«HORS JEU» LE PRÉSIDENT

DE LA RÉPUBLIQUE ?CHERIF AliCHERIF AliCHERIF AliCHERIF AliCHERIF Ali

UNE NOUVELLEDOCTRINEPOLITIQUE EST NÉE :FERME TA GUEULEAbed CharefAbed CharefAbed CharefAbed CharefAbed Charef

QUELTEMPSFAIT-IL ?CHAUD.TROPCHAUD !Pierre MPierre MPierre MPierre MPierre Morvorvorvorvorvilleilleilleilleille

LE ZÈLE ETLA MÉNOPAUSEPOLITIQUES !

LE ZÈLE ETLA MÉNOPAUSEPOLITIQUES !Slemnia BendaoudSlemnia BendaoudSlemnia BendaoudSlemnia BendaoudSlemnia Bendaoud

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TTTTTunisie : le bonheurunisie : le bonheurunisie : le bonheurunisie : le bonheurunisie : le bonheurest dans… le vote ?est dans… le vote ?est dans… le vote ?est dans… le vote ?est dans… le vote ?Abdellatif BOUSEAbdellatif BOUSEAbdellatif BOUSEAbdellatif BOUSEAbdellatif BOUSENANENANENANENANENANE

La RévolutionLa RévolutionLa RévolutionLa RévolutionLa Révolutionen maren maren maren maren marchechechechecheBelkacemBelkacemBelkacemBelkacemBelkacemAHCEAHCEAHCEAHCEAHCENE-DJABALLAHNE-DJABALLAHNE-DJABALLAHNE-DJABALLAHNE-DJABALLAH

Des chaînes, uneDes chaînes, uneDes chaînes, uneDes chaînes, uneDes chaînes, uneéducation pour touséducation pour touséducation pour touséducation pour touséducation pour tousRachid BrahmiRachid BrahmiRachid BrahmiRachid BrahmiRachid Brahmi

LLLLL'école finlandaise'école finlandaise'école finlandaise'école finlandaise'école finlandaiseet l'école algérienneet l'école algérienneet l'école algérienneet l'école algérienneet l'école algérienneSamir FRAGSamir FRAGSamir FRAGSamir FRAGSamir FRAGAAAAA

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LE RÊVE CANADIEN !Ahmed FarrahAhmed FarrahAhmed FarrahAhmed FarrahAhmed Farrah

DOUANE : ENTRE UNFOULARD ET UN KÉPI

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UN DES ASSASSINS D’HERVÉ GOURDEL ABATTU PAR L’ANPP. 2

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E V E N E M E N T02

S ur l’éclipse inexpliquée qu’a connue le dossier derévision de la

Constitution, depuis la clô-ture du cycle de consulta-tions sur le sujet entre Ah-med Ouyahia et les acteurs politiques et sociauxayant accepté d’y prendre part, il a été hâtive-ment dit que sa cause en était que le Pouvoiraurait été déstabilisé par la levée de bouclierssuscitée au sein de l’opposition par son projetet la résonance dont a bénéficié la revendica-tion par celle-ci d’une transition démocratique,excluant que les autorités en place procèdentunilatéralement à de quelconques changementsdans la loi fondamentale actuelle. L’oppositions’est prématurément bercée de l’illusion qu’ense constituant en front face au pouvoir et enposant des exigences communes à ce dernier,elle est parvenue ainsi à instaurer avec lui unrapport de force l’obligeant à renoncer à un pas-sage en force pour son projet de révision de laConstitution, voire même à en abandonner l’idée.Le silence observé par ce pouvoir, alors que lathèse de se renoncement forcé a été publique-ment développée et présentée comme l’explica-tion de la mise en veilleuse de son initiative, aincontestablement fait considérer à l’oppositionque son offensive anti-révision de la Constitu-tion l’a fait reculer. Il lui faut déchanter mainte-nant que Bouteflika a officiellement fait savoirque, non seulement il s’en tient à son agendapolitique dont la révision de la Constitution estle rendez-vous fondamental, mais qu’il a l’in-tention d’accélérer le processus conduisant àcette opération. En faisant savoir cela, le chef del’Etat a clairement signifié qu’il n’a nullementécouté ce que l’opposition pense de son projet etencore moins accordé une quelconque attention

Kharroubi Habib

L’oppositionmise au défi

par Bouteflika

Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014

Le Quotidien PrésidentDirecteur Général

Directeurde la PublicationMohamed Abdou

BENABBOU119.

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N°6

083 INTERNET: http://www.lequotidien-oran.com

E-mail : [email protected]@[email protected]@yahoo.frD'ORAND'ORAND'ORAND'ORAND'ORAN

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23.25.23 / 23.25.2423.25.69 / 23.25.84 / 23.26.15

à ses demandes qui conver-gent sur la revendication deson départ du Pouvoir. Tout à son euphorie d’appa-raître comme ayant confisquéau Pouvoir l’initiative politi-que, l’opposition a incontes-

tablement subi une douche froide au constat queson offensive n’a nullement déstabilisé le Pou-voir et qui plus est a décidé de passer à la vi-tesse supérieure sur le dossier de la révisionconstitutionnelle. Au vu de cela, l’opposition estdésormais acculée à faire la démonstration quel-le n’est pas un simple rassemblement de «mou-lins à paroles» ou un conglomérat d’états-ma-jors d’appareils confiné dans une contestationdu pouvoir «salonarde». Le moment est venu pourelle de prouver qu’elle est vraiment et réelle-ment bien plus que cela. Il est clair que la partiedu discours de Bouteflika consacrée à la révi-sion de la Constitution a sonné comme un défià cette opposition à faire autre chose que del’incantation contre un projet de Constitutionqu’elle dénonce comme voué à pérenniser lesystème et le régime. Elle nous semble encoreloin d’être en situation d’entraver la marche versune révision constitutionnelle à l’initiative duPouvoir. Elle est certes et contre toute attenteparvenue à se rassembler et à proposer des al-ternatives qui ne laissent pas insensibles l’opi-nion et la société algérienne. Mais sans parve-nir encore à les convaincre d’y adhérer faute dene pas savoir comment aller vers les citoyenspour transformer l’écoute qu’ils lui accordenten adhésion militante pour ses propositions. Ilest évident que le Pouvoir n’entend pas lui ac-corder le temps d’opérer la symbiose avec lescitoyens et la société. D’où l’accélération an-noncée par Bouteflika du processus menant àla révision de la Constitution.

Les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont

adopté, à l’unanimité, hier à Al-ger, le projet de loi portant créa-tion du fonds de pension alimen-taire, au profit des femmes divor-cées exerçant le droit de garde deleurs enfants. Présidée par M. Mo-hamed Larbi Ould Khelifa, prési-dent de l’APN, la séance consa-crée au vote s’est déroulée, en pré-sence du ministre de la Justice,garde des Sceaux, Tayeb Louh.Dans une allocution, prononcée àl’occasion, le ministre de la Justi-ce a indiqué que ce fonds «à ca-ractère humanitaire, constitue unnouveau jalon qui vient renforcerle système juridique, à même degarantir la protection et la consoli-dation des Droits de la femme etde l’enfant, en Algérie». Ces deuxcatégories (femme et enfant) jouis-sent d’une attention particulière dela part du Président Bouteflika quia souligné, à maintes reprises,«l’impératif de consolider le cadrejuridique spécifique à celles-ci», es-timant que le texte de loi, adoptéaujourd’hui, «est la consécration

Farid Haddouche

Des gardes communaux dumouvement national des gar-

des communaux libres (MNGCL)ont tenté d’organiser, hier, dans lamatinée, un sit-in devant la Gran-de Poste d’Alger. Mais en vain, car,

Abdelkrim Zerzouri

Du nouveau dans l’enquêtesur l’assassinat du ressortissant français, Hervé Gour-

del. Le ministre de la Justice, gar-de des Sceaux Tayeb Louh a indi-qué, hier, en marge d’une séanceplénière de l’Assemblée populairenationale (APN), consacrée au votedes projets de loi sur la créationd’un fonds de pension alimentairepour les femmes divorcées, exer-çant le droit de garde des enfantset sur les mutuelles sociales, qu’undes terroristes qui ont assassiné, le20 septembre dernier, le ressortis-sant français Hervé Gourdel, unguide passionné de montagnes,âgé de 55 ans, a été éliminé parles forces de l’Armée nationalepopulaire, lors d’une opération an-titerroriste. Sans préciser le lieu del’opération antiterroriste qui a per-mis la neutralisation de l’un des ter-roristes, impliqués dans cette affai-re, une opération menée sur unegrande échelle, dans la région deKabylie où des moyens importantsont été déployés, à la suite de cetassassinat, qui a provoqué uneprofonde indignation, en Algérie eten France, Tayeb Louh avait an-noncé que «l’un des auteurs de cemeurtre a été éliminé, en octobredernier par les é léments del’ANP, dans le cadre d’une opéra-tion antiterroriste». Ajoutant, dansce contexte, que «l’enquête préli-minaire dans cette affaire a permisd’identifier un nombre de terroris-tes responsables de l’enlèvement etde l’assassinat du touriste français,parmi lesquels figure le terroristeéliminé par les éléments de l’ANP».Pour rappel, six personnes ont étéplacées sous contrôle judiciaire, parle juge d’instruction du Tribunal deBouira, immédiatement après lekidnapping, suivi de la décapitationdu ressortissant Français, HervéGourdel. Les six mis en cause sontpoursuivis pour n’avoir pas infor-mé les autorités sur la présenced’un ressortissant étranger. L’objec-tif ou la ferme volonté des autori-tés algériennes de mettre la mainsur les terroristes qui ont tué leFrançais, commence à se confirmersur le terrain. Sur un autre dossier,sujet à polémique depuis des an-nées, en l’occurrence l’enquête sur

Tayeb Louh

Un des assassinsd’Hervé Gourdelabattu par l’ANP

l’assassinat, en 1996, des moinesde Tibhirine, le ministre de la Jus-tice garde des Sceaux a rappelé lespositions de principe des autoritésalgériennes. Tayeb Louh a fait sa-voir que «la mission de la Justicealgérienne, dans cette affaire,comme dans d’autres, étai td’oeuvrer dans le cadre de la loipour faire la vérité dans la pondé-ration et conformément aux us ettraditions, en vigueur en la matiè-re». La sacro-sainte souverainetéde la Justice algérienne est, enco-re, brandie à la face de ceux quiveulent se substituer à cette démar-che. «Cette affaire est soumise aupôle judiciaire compétent, du tri-bunal de Sidi M’hamed et le juged’instruction fait le nécessaire, con-formément à la loi», a-t-il enchaî-né, assurant que la coopérationentre la Justice algérienne et sonhomologue française «se dérouledans de bonnes conditions». Le même son de cloche est en-tendu auprès des responsablesfrançais, au sujet de cette affaire,laissant insinuer que certaines par-ties exercent des pressions dans lebut d’envenimer les relations bila-térales, entre les deux pays, enmettant sur le tapis des exigencesqu’on ne saurait admettre, commele fait de rapatrier, en France, leséchantillons ADN prélevés sur lescorps des moines, lors du récentpassage, en Algérie, du juge Trévi-dic. «Il y a une coopération entrela Justice algérienne et la Justicefrançaise, sur plusieurs affaires. Lesdeux parties travaillent dans le res-pect de la loi et de la souverainetéde chaque Etat et sur la base desaccords judiciaires, liant les deuxpays», a encore soutenu M. Louh.Plusieurs affaires sont, en effet, ins-crites sur l’agenda de la coopéra-tion entre la Justice algérienne etla Justice française, dont le dossierde deux décès «suspects» en Fran-ce de ressor tissants algériens,morts, tous deux, dans des four-gons de la police, en moins de cinqjours d’intervalle, au mois d’aoûtdernier. Et l’Algérie, si elle a de-mandé à être tenue au courant desdéveloppements des investigations,n’a jamais soulevé le moindre dou-te ou de soupçon, à propos du tra-vail de fond, mené par les enquê-teurs français.

APN

Feu vert pour le fonds de pensionpour les femmes divorcées

les éléments des forces de l’ordreles en ont empêchés, en bouclantle périmètre en question, et en pro-cédant à des interpellations, d’aprèsM. Aliouat Lahlou, le chef de filedu mouvement des gardes commu-naux libres. Ce dernier, coordina-teur du MNGCL, a déploré «le man-

que de dialogue». Ce mouvementavait organisé, pour rappel, soncongrès constitutif, le 1er novembredernier, à Ifri Ouzellaguen, dans lawilaya de Béjaia, au cours duquel M.Lahlou a été désigné coordinateurnational. Le mouvement n’est pas re-connu par les institutions concernées.

AlgerUn sit-in des gardes communaux empêché

des orientations données par lePrésident Bouteflika, dans ce do-maine». Louh a rappelé les effortsde l’Etat, en matière de protectionde la femme, dans le cadre de larévision constitutionnelle, de 2008et de la loi électorale de 2012, grâ-ce auxquelles les Droits de la fem-me ont été consacrés et sa repré-sentation renforcée, au sein des as-

semblées élues. Dans le cadre del’enrichissement de l’arsenal juri-dique, dans ce domaine, le minis-tre a annoncé que «le projet de loiamendant le code pénal, relatif àla lutte contre les violence faitesaux femmes sera soumis, prochai-nement, à une commission ‘adhoc’, outre l’examen de la loi surla protection de l’enfant».

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03E V E N E M E N TLe Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014

Moncef Wafi

C’est le journal français«L’Express» qui a publiél’information. Il s’appuie

sur le courrier, en question, en-voyé, suite à l’audience accor-dée à Dominique Espinasse, ledirecteur du Développement in-ternational Afrique, Moyen-Orient et Asie, pour «Oran-ge». Son contenu annonce«qu’après avoir consulté les di-rigeants de l’opérateur, il fut con-clu à l’inopportunité d’ouvrir lecapital social, dans les circons-tances actuelles.» Un niet qui met à mal la stra-tégie internationale d’ «Orange»puisque, dès son arrivée, Sté-phane Richard, le nouveau pa-tron de France Télécom, avaitmis l’international, au cœur desa stratégie de développement.Les Français ont commencé às’intéresser au marché algérienaprès que Mobilis ait annoncé,fin décembre dernier, à Alger,par le P-DG d’AT, Azouaou Me-hmel, de l’ouverture de son ca-pital, à hauteur de 20%. Uneentrée en bourse engagée «dansle cadre de la mise en bourse deplusieurs entreprises publiques»,avait expliqué, ce dernier. Le P-DG de Mobilis avait annoncé,auparavant, que «la priorité seraaccordée à nos abonnés dansl’acquisition des parts». Présenten Afrique, au Maroc et en Tu-nisie et alors qu’il est occupé àessayer de racheter l’opérateurespagnol ‘Jazztel’, ce refus algé-rien contrarie ‘Orange’ qui visaitun développement, en Algérie,

Le tueur du tempsa encore frappé

Kamel Daoud

Vous allez le ramener etvous n’allez plus pouvoirvous en débarrasser». Extrait d’une conversation

légendaire entre «Décideurs» pre-miers mois de 1999. A l’époque oùles «décideurs» n’étaient pas devieux malades inquiets et lasséscomme des vétérans, assis, éparpillés et réduits enpleureuses sur les années 90. Donc, aujourd’hui,Bouteflika est là. Et demain. Et après-demain. Dansle long feuilleton de «comment survivre à une mena-ce de printemps ?», on a le dernier épisode de «ré-vision prochaine de la Constitution» sous mode defutur indéfini. Une sorte d’os jeté dans la cour pourrépondre aux insistances externes et à celles de l’op-position pour organiser une présidentielle anticipée.C’est que l’homme est rusé, dur à la négociation,résistant et ne cède sur rien, même avec un seulorteil vivant. Il va gagner du temps. Encore. Ceci pour l’os de la semaine. Sinon la monar-chie va bien, chacun s’y occupe un peu de son fiefdans le royaume: le DGSN vient de réaliser une pur-ge chez les policiers mutins. Le patron du FCE/RADPa réussi son Conseil des ministres de son gouverne-ment dans son pays parmi ses chantiers. Le kabukidéfend son seigneur en se faisant menaçant contreles enquêteurs de l’Union européenne venus com-prendre comment fonctionne un pays voisin sansprésident. Ceci pour la chronique politique. Pour la chronique sociale, le pays s’islamise len-tement. Debout dans la ruelle de son village, sousle mur d’une école primaire, le chroniqueur a finipar ramasser dans l’oreille quelques phrases d’une

enseignante qui criait dans la salleproche: «Celui qui ne prie pas iraoù ?» Les écoliers répondant enchœur: «En enfer, le feu, maîtresse».C’est ainsi. Entre Chourouk, Enna-har, imams, fatwa, Chemsou le clownet les satellites d’Arabie, le pays, sibeau quand on l’attendait depuis

mille ans, s’enfonce dans une sorte de moyen-âge.On le sait tous et on le répète en vain. Mais ce quele chroniqueur ne comprend pas, c’est l’indifféren-ce du régime à ce phénomène: il en va bien de sonavenir à lui quand même ? De ses robinets ? Caril faut bien un pays quand même quand on veutêtre un régime ? C’est alimentaire. Comment res-te-t-on, du point de vue de la stratégie de domina-tion, insensible à ce siphonnage de la nation parun califat rampant ? Colère. Envie de faire irruption dans cette école, defermer sa bouche à cette enseignante et de libérer cesenfants que l’on destine à la protestation au lieu de lagloire et de la conquête et de les sauver de la cendre. Mais n’est pas Kemal Atatürk qui veut. Il faut uncourage immense désormais, un maquis, une actiondirecte pour sauver les enfants à venir. Mais même là,ce n’est pas toujours gagné, la Turquie, si grande quandelle était libre, s’enfonce elle aussi dans le califat, sondictateur vient de définir la place des femmes: utéruset pondaison. Avec interdiction de rire en public. Que regarder alors pour se changer les idées ?La Tunisie, là au moins on a le début d’un rêve: ony voit le recul des islamistes, des présidentiellessaines, des candidats vivants et mobiles, du choeuret du cœur, des joutes et des élections. De la scien-ce-fiction pour nous autres.

El-Houari Dilmi

Le troisième président du Forumdes chefs d’entreprises (FCE),

sera élu aujourd’hui, lors d’une as-semblée générale élective de l’orga-nisation patronale, forte de plus detrois cents membres. Unique candidat à la présidencedu Forum, Ali Haddad, patron dugroupe ETRHB, semble bienparti pour remplacer Réda Hamia-ni, démissionnaire de la présidencedu Forum en septembre dernier. Assurant la présidence par intérimdu Forum des chefs d’entreprises(FCE), Ahmed Tibaoui a nié « tou-te forme de pression sur Issad Re-brab, ni aucun autre membre del’organisation patronale, pour nepas se présenter à la présidence duFCE, face à Ali Haddad, candidatunique à ce poste » a-t-il indiqué,hier, sur les ondes de la Chaîne I dela radio nationale. « Si aucun can-didat ne s’est présenté à la présiden-ce du Forum des chefs d’entrepri-ses, en remplacement de Réda Ha-miani, démissionnaire, cela est pro-bablement dû à leur conviction queAli Haddad, véritable modèle dusuccès d’un chef d’entreprise algé-rien, est le candidat du consensus,capable d’apporter un plus pour une

Le ministre de la Santé, de laPopulation et de la Réforme

hospitalière, Abdelmalek Bou-diaf, a plaidé, hier à Alger, pourun partenariat algéro-allemanddans le domaine de la santé quisoit «intelligent» et basé sur leprincipe du «gagnant-gagnant».S’exprimant à l’ouverture dupremier forum algéro-allemanddans le domaine de la santé, M.Boudiaf a présenté, devant lespartenaires allemands, les gran-des lignes de la politique demodernisation et de réforme dusecteur, en précisant les poten-tialités que celui-ci présentepour les investissements natio-naux et étrangers. Il s’agit, a-t-il énuméré, desdomaines de l’expertise, desmédicaments, des équipementshospitaliers et, enfin, de la miseà niveau des connaissances,précisant, néanmoins, la «pré-férence» pour le produit de l’in-vestissement local. Tout en as-surant ses vis-à-vis de l’existen-ce de mesures «incitatives sécu-risées par la réglementation fi-nancière en vigueur», à mêmed’encourager les potentiels in-

Ouverture du capital de «Mobilis»

L’Algérie dit nonà «Orange»

un marché jugé des plus impor-tants du continent africain, aprèsceux de l’Afrique du Sud et duMaroc où l’opérateur françaispossède des parts dans ‘Medi-tel’, le deuxième opérateur té-lécoms du royaume chérifien.Pourtant et aux lendemains del’annonce de l’ouverture du ca-pital de ‘Mobilis’, les Françaisétaient confiants quant à la na-tionalité du futur partenaire dela filiale d’AT. En décembre2013, la presse spécialisée affir-mait que l’opérateur public detéléphonie mobile, ‘ATM Mobi-lis’, aura, finalement, un parte-naire français. Une conclusionqui trouve son origine dans larencontre entre entrepreneursalgériens et français, organiséeà l’hôtel ‘El Aurassi’ où 7 con-trats de partenariat, entre les 2pays, dont un devait permettreau groupe français ‘Orange’ derentrer dans le capital d’ ‘ATMMobilis’. La principale missionde l’opérateur français de télé-phonie mobile était d’accompa-gner Mobilis dans le lancementde la 3G et la 4G, par la suite.Rappelons que selon l’autoritéde régulation algérienne, l’ARPT,Mobilis comptait, fin 2013, plusde 12,4 millions d’abonnés, encroissance de 17,2% sur un an,derrière Orascom Telecom Algé-rie (OTA) et sa marque commer-ciale ‘Djezzy’ (avec 17,5 millionsde clients), mais devant «Oore-doo» (9,49 millions d’abonnés). Avec un taux de pénétrationde 102,11% à la fin 2013, l’Al-gérie figure parmi les pays lesplus importants du continent.

SantéPour un partenariat

«intelligent» avec l’Allemagnevestisseurs, le ministre a souli-gné également la «rentabilité»que la «taille» du marché de lasanté est susceptible de procu-rer. Boudiaf a observé que desdomaines entiers du secteurconstituent des «leviers structu-rants» de la politique de l’Etatet consistant en la diversificationde l’économie, afin de sortir dela «logique rentière basée surl’importation». Le ministre de la Santé a, àce propos, mis l’accent sur lanotion de service public quedoivent offrir aussi bien le sec-teur public que privé et ce, «sansdiscrimination de la nationali-té» du capital, et rappelé que laréglementation nationale ouvrela voie à l’investissement aussibien privé que public. Abordant le chapitre du mé-dicament, le représentant dugouvernement a réitéré la né-cessité de produire localementun maximum de produits essen-tiels, de même que «l’obligationéconomique de développer larecherche et la production demédicaments innovants issus dela biotechnologie».

Mobilis a, finalement, refusé d’ouvrir soncapital à «Orange». Un courrier daté deseptembre dernier et signé du secrétairegénéral du ministère de la Poste et desTechnologies de l’information et de lacommunication, a mis fin, à un an de

négociations, engagées par l’opérateurtéléphonique français, pour entrer dans lecapital du groupe public, filiale d’Algérie

Télécom (AT).

«

FCE

Vers un plébiscite de Haddad

meilleure stabilité de l’organisation,et sa capacité à fédérer les grandspatrons d’entreprises algériens » a expliqué Ali Tibaoui, ajoutant quedepuis l’annonce de la candidaturede Ali Haddad, « plus d’une cen-taine de nouveaux membres ont re-joint le FCE, excepté Issad Rebrab,qui n’a pas souhaité rejoindre le fo-rum » a- t - i l a f f i rmé. Pour unemeilleure représentation des nou-veaux adhérents au FCE, « une réu-nion du Conseil exécutif du FCE,s’est tenue avant-hier (Ndlr : lun-di), pour étudier la possibilité d’aug-menter les membres de ce Conseildélibérant de 22 à 30 membres » aencore expliqué le chef intérimairedu FCE. Concernant Issad Rebrab,l’invité de la radio a expliqué qu’il« ne lui était pas possible, au vu dela loi, de se présenter à la présiden-ce du FCE, alors qu’il a démission-né, de sa propre volonté, de cetteorganisation » a-t-il indiqué, ajou-tant que Rebrab « doit d’abord re-nouveler son adhésion au Forum,avant de prétendre à présenter sacandidature » a- t - i l ind iqué.« C’est, d’ailleurs là, le vœu de AliHaddad de voir plusieurs candidatsse présenter à la présidence du FCE,pour une campagne plus animée »a-t-il encore expliqué.

A la veille de l’élection du nouveauprésident du FCE (Ndlr : prévueaujourd’hui jeudi), Ali Tibaoui atenu à préciser qu’il « s’agit là d’unevéritable élection, et non pas d’unplébiscite », ajoutant que « malgréla candidature unique de Ali Had-dad, la campagne s’est dérouléedans un climat serein, avec un dia-logue franc et direct avec l’ensem-ble des membres du Forum, avec ledroit garanti de voter pour le candi-dat ou s’abstenir » a-t-il indiqué. AliTibaoui s’est également dit « trèsoptimiste » des politiques publiquesen cours, pour la relance du secteurde l’industrie « qui a chuté de 20%du PIB au débit des années 80, à5% aujourd’hui » a-t-il souligné.C’est en présence d’un parterre trèsrelevé, dont une dizaine de minis-tres, qu’Ali Haddad, a clôturé sacampagne électorale, jeudi dernierà l’hôtel El Aurassi. Le nouveau pré-sident du Forum des chefs d’entre-prises, qui sera élu aujourd’hui, serale troisième dans l’histoire de cetteorganisation patronale, présidée parOmar Ramdane, à sa création en2000, et Réda Hamiani, démission-naire en septembre dernier.

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 201404

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05E V E N E M E N TLe Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014

Yazid Alilat

Mme Polaschnik, qui a débar-qué, en août dernier, à Al- ger, a indiqué qu’elle veut

«travailler avec le gouvernement al-gérien pour renforcer, approfondir etélargir la très bonne coopération,existant entre nos deux pays». Troissecteurs vont mobiliser son program-me de travail: «la coopération sécu-ritaire et la promotion de la stabilitérégionale», «le renforcement des re-lations économiques et commercia-les» et «le rapprochement entre lespeuples américain et algérien». Pourle premier volet de son action, enAlgérie, elle a relevé qu’il ne s’agirapas de travailler avec le gouverne-ment algérien, «seulement», dans lalutte contre le terrorisme transnatio-nal, mais, également, pour promou-voir des solutions pacifiques et poli-tiques aux conflits de la région, par-ticulièrement au Mali et en Libye».

LE GAZ DE SCHISTE,CARBURANT

DE LA COOPÉRATIONÉCONOMIQUE

Pour le second volet relatif à la coo-pération économique, Mme Polas-chik a rappelé que des entreprisesaméricaines étaient «très présentes»dans le secteur de l’Energie. «Maiscomme le gouvernement algériencherche à diversifier son économie,alors il y a beaucoup d’entreprisesaméricaines qui peuvent contribuerà la réalisation de cet objectif», a-t-elle relevé, estimant que le dévelop-pement de l’Algérie «dépendra du dé-veloppement d’autres secteurs d’ac-tivité, en dehors des hydrocarbures».«L’économie algérienne a des défis àrelever et il y a des indicateurs trèspositifs qui montrent que le gouver-nement algérien est capable de lesrelever», a souligné Mme Polaschik,qui a estimé que le segment Energiepeut servir de «base solide» à la coo-pération économique algéro-améri-caine, «surtout avec la volonté de l’Al-gérie d’investir dans la productiondes énergies renouvelables». Là, surce chapitre, il est clair que la diplo-mate US entend développer les rela-tions énergétiques, entre les deuxpays, dans le domaine de l’exploita-tion des gaz et pétrole de schiste. Et,elle le dit: «les Etats-Unis ont une ex-périence avérée dans ce domaine etles entreprises américaines utilisentles technologies les plus avancées etpeuvent mettre leur savoir-faire à ladisposition de l’Algérie». Elle a rap-pelé, sur ce chapitre que le contrat,signé en 2013 entre le groupe éner-gétique et industriel américain Gene-ral Electric (GE) et Sonelgaz «est unprojet important qui permettra, à l’Al-gérie, de répondre à ses besoins, enmatière d’énergie électrique et d’êtreaussi une base d’exportation versl’Afrique». En outre, des entreprisesaméricaines étaient intéressées à tra-vailler dans des secteurs comme ceuxde la Santé, de l’Industrie pharma-

Deux femmes ont été li-bérées par les services

de la Gendarmerie nationa-le, à Skikda et Oran, quel-ques minutes après leur en-lèvement, grâce au numérovert 1055, a indiqué, hier, laGendarmerie nationale, dansun communiqué. A Skikda,l’enlèvement de B.M (21 ans)par 2 individus, munis d’ar-mes blanches, dans un en-droit isolé, près de la cité des«1.000 logements» dans lacommune d’Azzaba, a été si-gnalé, via le numéro 1055,et ce, 10 minutes après, parA.N (22 ans) qui était en sacompagnie, selon les préci-sions du communiqué. Les recherches entrepri-ses par les gendarmes dugroupement territorial deSkikda ont abouti à la libé-ration de la victime, unedemi-heure, après son en-

Farid Haddouche

Une grande mêlée s’estproduite, hier mercredi

dans la journée, à l’intérieurdu lycée technique Ouamra-ne de Bouira. Il est à déplo-rer des blessés parmi les élè-ves et d’autres élèves fillesont été choquées. Selon nos informations, touta commencé avant-hierquand deux filles qui étudientdans cet établissement scolai-re du secondaire, sis dans lapartie ouest de la ville deBouira, ont été victimes d’of-fenses. Le lendemain, c’est-à-dire hier, les deux filles sontvenues accompagnées deleurs parents pour prendreattache avec l’administration

O. M.

Un sexagénaire a tiré sursa belle-mère et sa fem-

me, alors que sa fille aînée aréussi à trouver refuge chezdes voisins. La belle-mère estdécédée sur place, alors quesa femme, touchée à la par-tie supérieure du corps setrouve dans un état jugé cri-tique, aux Urgences de l’hô-pital de Thenia.

Bentouba Said

Lors d’une opération com-binée, entre les services

des Douanes de Reggane, re-levant de l’Inspection divi-sionnaire d’Adrar et la poli-ce, 22 tonnes de farine et3.000 litres de carburant ontété saisis, hier, à Reggane, a-

lèvement, a précisé la Gen-darmerie nationale, ajou-tant que les ravisseurs, quiont réussi à prendre la fui-te, ont été identifiés et sont,actuellement, recherchés. A Oran, un habitant de laville a avisé la Gendarme-rie, par le même numéro,pour signaler l’agression desa voisine B.F (28 ans) par5 individus qui l’ont enle-vée, devant son domicile,sis à Sidi El Bachir, pour laconduire en direction du ci-metière du village, selon lamême source. Les gendar-mes se sont, aussitôt, dépla-cés sur les lieux et ont réussià libérer la victime qui pré-sentait des blessures légères,au visage, et à interpeller 3des ravisseurs, en flagrantdélit, dans un bois mitoyenau cimetière, a ajouté laGendarmerie nationale.

Skikda et OranDeux femmes enlevées,

libérées

et régler ce qui semblait êtreun léger différend. Mais, aumoment de pénétrer dansl’établissement en question,une dizaine d’individus envi-ron, selon certains témoinsoculaires, ont escaladé le murd’enceinte pour s’introduiredans le lycée et ont agressédes élèves. S’en est suivie unevéritable bataille rangée à l’is-sue de laquelle 7 élèves ontété évacués aux urgences ducentre hospitalier Mohamed-Boudiaf alors que d’autresélèves filles qui se trouvaientdans la cour, ont été cho-quées. Il a fallu appeler lesservices de police pour pren-dre la situation en main etprocéder à l’arrestation desfauteurs de troubles.

BouiraBataille rangéedans un lycée

t-on appris de source sécuri-taire. Le carburant était dis-simulé, à bord d’un camion,localisé en plein désert, lorsd’un contrôle, à 10 km ausud de la ville de Reggane.Deux personnes ont été ar-rêtées suite à cette opérationet présentées devant le par-quet et écrouées.

Reggane22 tonnes de farine

et 3.000 litresde carburant saisis

Le drame qui a secoué lalocalité de Tidjelabine a eulieu, mardi à la cité « La-chidite », en début de soi-rée. Son forfait accompli,l’assassin présumé s’est ren-du aux services de la Gendar-merie de la brigade de Tidje-labine. On ignore, pour lemoment, les circonstancesexactes du drame que l’en-quête des services compé-tents, aura à déterminer.

BoumerdèsIl tue sa belle-mèreet blesse sa femme

Selon l’ambassadrice US à Alger

Les relations algéro-américainesse portent bien

ceutique et des Technologies de l’in-formation et de la communication,ainsi que dans celui des services. Lerenforcement des liens entre les peu-ples algérien et américain est égale-ment «un des axes prioritaires» dutravail de la diplomate américaine,qui a affirmé vouloir y contribuer àtravers, notamment, la promotion dela langue anglaise et le soutien auxorganisations de la société civile al-gérienne. Pour autant, elle n’a pasabordé le volet du très compliqué etdissuasif dispositif d’obtention du visa«touriste», aux Etats-Unis.

TERRORISME,ÉVITER LES AMALGAMES

Au volet de la lutte contre le terroris-me, elle a, notamment, relevé qu’ilne faut pas confondre en terrorismeet Islam. «Les terroristes sont des cri-minels sans aucun respect pour lesvies et les valeurs humaines et c’esttotalement faux d’associer le terroris-me à une religion ou une cause don-née», a-t-elle affirmé, avant d’expli-quer que «le gouvernement améri-cain voit l’Islam comme une religionde paix». «La violence n’est jamais laréponse appropriée au règlementd’un conflit», a t-elle martelé, avantde souligner que les Etats-Unis, se-lon elle, encouragent «toujours lesparties d’un conflit à s’asseoir autourd’une même table et à régler les dif-férends, sans recourir à la violence».C’est un peu dans ce cadre qu’elle asouligné que le «gouvernementaméricain apprécie, hautement, lesefforts de l’Algérie et son rôle demédiation pour le règlement de lacrise malienne et appuie ces ef-forts». L’Algérie est un «excellentpartenaire» des Etats-Unis dans lalutte contre le terrorisme ainsi quedans la promotion de la stabilitérégionale, a t-elle rappelé. Sur la crise libyenne, elle a faitsavoir que son pays et l’Algérie seconsultaient «régulièrement» surcette question, exprimant le soutiendes Etats-Unis aux efforts consen-tis par l’Algérie pour lancer un dia-logue libyen inclusif. «Nous appré-cions l’étroite collaboration entrel’Algérie et les Nations unies, en vuede parvenir à une solution politique,à la crise en Libye», a indiqué MmePolaschik, affirmant l’engagementdes Etats-Unis, en faveur d’une solu-tion politique à la crise qui secoue cepays. «Il est clair qu’il n’ y a pas de

solution militaire à la question libyen-ne», a-t-elle soutenu.

SAHARA OCCIDENTAL :SOUTIEN À ROSS

D’autre part, l’ambassadrice américai-ne, à Alger, a rappelé que son payssoutient «totalement» les efforts onu-siens, menés par l’envoyé personneldu SG de l’ONU Christopher Ross,pour parvenir à une solution «pacifi-que» et «mutuellement acceptable» duconflit du Sahara Occidental. «La po-sition des Etats-Unis, concernant laquestion sahraouie est restée inchan-gée depuis des années. Nous soute-nons, totalement, les efforts de l’Onu,menés par M. Christopher Ross, en-voyé personnel du Secrétaire généralde l’ONU pour le Sahara Occidental,pour aboutir à une solution pacifiqueet mutuellement acceptable», a-t-elledit. «Nous continuerons à soutenir cesefforts jusqu’à ce que les deux parties(Maroc et Front Polisario, Ndlr) abou-tissent à cette solution», a-t-elle ajou-té, tandis que sur le chapitre des vio-lations des Droits de l’homme, com-mises par le Maroc, dans les territoi-res sahraouis occupés, elle a indiquéque son pays suivait la situation dansces territoires «comme, partoutailleurs, à travers le monde». Sur laquestion de la prise en compte, par ledépartement d’Etat, des rapports pu-bliés, régulièrement, par des ONG,comme le Centre Robert-Kennedy, surla situation des Droits de l’homme auSahara Occidental, elle a rappelé que,chaque année, le département d’Etat«publie des rapports sur la situationdes Droits de l’homme, dans le mon-de et il compte, pour cela, sur diffé-rentes sources, y compris sur les rap-ports des ONG». Enfin elle a dit ad-mirer profondément, «quand je regar-de l’histoire de l’Algérie, ce que lepeuple algérien a pu réaliser durantles 60 dernières années, depuis le dé-clenchement de sa guerre de Libéra-tion nationale, à nos jours». Joan A. Polaschik, est arrivée, à l’été2014, à Alger. Elle a, précédemment,servi comme directrice du Bureau desAffaires de l’Egypte et du Levant (LI-ban) au Département d’État, et en2013, elle était directrice intérimairedu Bureau des Affaires israéliennes etpalestiniennes. Elle a remplacé à ceposte un diplomate de la guerre, Hen-ry S. Ensher, arrivé en 2011, en Algé-rie et qui avait, notamment, servi àKaboul, Damas, Mascate, Tel Aviv.

A en croire les propos de la nouvelle ambassadrice US à Alger, Mme JoanA. Polaschik, l’Algérie et les Etats-Unis traversent, actuellement, une

période faste, dans leurs relations. Dans un entretien à l’Agence de presse‘’APS’’, dans lequel elle aborde plusieurs volets de la coopération

bilatérale, elle a affirmé que : «les relations entre nos deux pays n’ontjamais été aussi bonnes», ajoutant que «nous avons une large

coopération touchant à plusieurs domaines».

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Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 201406

Mais qui peut mettre « hors jeu »le président de la République ?

Par Cherif Ali○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

Le 17 avril 2014, c’est pour oucontre le locataire d’El Moura-dia que les algériens, d’ici etd’ailleurs, ont été appelés àvoter en connaissance de cau-se, ou à s’abstenir, par dépit

pour les uns, ou par rage pour ceux qui necroient plus aux vertus de l’urne.

Depuis cette date le pays va bien et la si-tuation, sur tous les plans, n’est pas mau-vaise, déclare le Premier Ministre. Que nen-ni, affirme l’opposition qui dit qu’elle est,tout simplement, à la veille de devenirépouvantable, au regard de la chute du ba-ril de pétrole et la paix sociale volera enéclat à partir du moment où le gouverne-ment sera forcé d’imposer au pays, un ré-gime d’austérité et cela risque d’arriver plu-tôt que prévu !

S’invitant au débat, Abdelatif Benachen-hou l’ancien Ministre des Finances a affir-mé, quant à lui, dans une récente interviewque « le cataclysme n’est pas pour tout desuite » ; il a fait part de son opinion au su-jet des menaces qui pèsent, aujourd’hui, surle pays notamment sur le plan économique :« les risques grandissent, le premier coupde semonce sera pour 2020 et si rien n’estfait, la date butoir de 2030 sera synonymede sérieuses difficultés ».

En d’autres termes, les tenants du pou-voir n’ont pas de soucis à se faire si cen’est, dans le pire des cas, temporiser jus-qu’à 2019 pour éventuellement refiler « lapatate chaude » à ceux qui voudront en-core, dans ces conditions extrêmes, du« fauteuil » d’El Mouradia.

Les partisans du « tout et tout de suite »ne l’entendent pas de cette oreille ! De-

puis leur réveil à Zéralda, la CNLTD, trans-formée depuis en ISCO et ceux qui l’a com-posent, préconisent de « dégager par lehaut », le responsable de la situation « ca-tastrophique » du pays, le catalyseur, seloneux, des désespérances du peuple, celui quiest en train de rendre folle la classe politi-que toute entière, le Président de la Répu-blique !

L’ISCO ne veut plus, dit-elle, de ce « sta-tut-quo » qui lui est imposé par ceux quiestiment que le président de la Républiquedispose de toute la légitimité pour aller auterme du mandat que lui ont confié les al-gériens qui l’ont élu le 17 avril 2014.

Le vrai problème, pensent justement cer-tains, réside dans l’incapacité du pouvoirà continuer à vendre l’idée, selon laquelle,il serait légitime, homogène et maître de sesdécisions. Au moment où l’opposition dur-cit le ton, en appelant à des élections anti-cipées, le pouvoir se trouve en panne d’ar-guments, même s’il sait que l’opposition,seule et dans sa configuration actuelle, nerisque pas de le faire bouger.

Depuis quelques jours, les détracteurs sontpassés à la vitesse supérieure, ils appellent àune élection présidentielle anticipée. Ils sesont même attelés à mettre en place « uneinstance de suivi ». Selon les observateurs,la substance de cette annonce surprend, nonseulement par sa rapidité, mais aussi parson contenu qui reste, pour tout le monde,des plus abscons. Quelqu’un disait ,d’ailleurs, à juste titre, qu’il y a comme un« parfum de coquetterie politique » danscette volonté de l’opposition de « dégager »le président de la République, comme s’ils’agissait d’une fin en soi. D’un caprice,serions-nous tentés d’ajouter.

D’abord, comment comptent s’y pren-dre ces animateurs de l’opposition pourmettre « hors-jeu » le président de laRépublique ?

Certes, ils viennent de livrer à l’opinionnationale, une solution politique censéesortir le pays de l’immobilisme, disent-ils, mais sans pour autant en fournir lafaisabilité.

D’ailleurs, c’est la principale remarquequi leur a été faite, ce qui leur a valu uneréponse cinglante d’un de leur pair del’opposition, Abderrezak Mokri, qui adéclaré, non sans colère, que « le feuille-ton des évacuations du président de la

République doit cesser ! ».L’ISCO, et ceux qui s’en revendiquent,

comptent-ils alors sur une hypothétique« démission » du chef de l’Etat, qui remet-trait son mandat en jeu et l’abandonneraiten quelque sorte, déjugeant ainsi tous ceux,qui parmi ses ministres, n’ont de cesse derépéter que « le cerveau du président de laRépublique est en meilleur état que celuide la plupart d’entre nous et que, en défi-nitive, c’est avec sa tête qu’il gère le payset non pas avec ses pieds ! ».

L’opposition ne cède pas, et la démis-sion du Chef de l’Etat, il en a même étéquestion à l’international ! En effet, MaîtreAli Yahia Abdennour, en voyage à Ottawa(Canada) a donné une interview dans la-quelle il a commencé par dénoncer « l’om-nipotence » du Chef de l’Etat, pour décla-rer, d’emblée : « (…) le pouvoir d’Abdela-ziz Bouteflika est grand et son appétit in-satiable, tout émane de lui, tout dépend delui, et de lui seul ; il dirige tout, régentetout, contrôle tout, tient d’une main de ferles commandes du pays. Il règne et gouver-ne à la fois, accumule titres et fonctions. Ila fait du gouvernement, à sa dévotion, unpouvoir exécutant, du parlement l’annexede la présidence et de la justice, qui a abdi-quée ses pouvoirs constitutionnels, unesimple autorité à son service ».

Ali Yahia Abdennour, cultivant, par de-vers lui, la contradiction, ajoute ensuite :« (…) un président soucieux de l’histoire,de la nation et des intérêts du peuple algé-rien doit démissionner. Incapable d’exercerses fonctions, il ne peut faire, mais fait fai-re, délègue ses pouvoirs qu’il garde sansêtre en mesure de les exercer (…) ».

Monsieur le conférencier, merci pour cemoment !

L’opposition, pour en revenir à elle, neveut rien lâcher arguant « d’un fort ca-

pital-sympathie » dont elle disposeraitauprès des citoyens. Faut-il alors décryp-ter ce propos comme un message destiné à« la rue », l’invitant à rallier à ses thèses etla porter jusqu’à El Mouradia ?

En termes d’actions de rue, faut-il le rap-peler, il n’y a eu, à ce jour, en tout et pourtout, que les éphémères tentatives du mou-vement « Barakat » qui n’ont suscité au-delà de la curiosité aucune sympathie po-pulaire significative.

Les émeutes de 2011, comme chacun lesait, étaient fondées sur la cherté des pro-duits de consommation de base !

Aujourd’hui, il est plus qu’important desavoir à quoi et à qui l’opposition s’oppo-se ? Est-ce que l’opposition pose des pro-blèmes économiques et sociaux ? Non ! Lepeuple ne suivra pas alors.

Et puis, même rassemblée, cette opposi-tion ne constitue pas une menace car sonaudience populaire est faible, elle ne par-vient pas à faire partager ses revendicationset propositions à la société et aux citoyens.Et surtout, elle n’arrive pas à contenir lesambitions de ses « présidentiables » !

A ce propos, le président de la Républi-que a réaffirmé lundi dernier que l’Algériese préparait, « sérieusement », pour la ré-vision de la constitution. Et parmi ce quifait débat, chez nous et ailleurs, c’est le sta-tut du président de la République, fonctionqui suscite toutes les convoitises !

Le mode d’élection du président de la Ré-publique est obsolète et même contrepro-ductif, s’autorisent à penser quelques poli-tologues. Selon eux, la présidentielle quipersonnalise la vie politique à outrance, apour effet de focaliser l’essentiel de notreattention sur des questions d’individus lan-cés dans un combat de coqs. Notre culturede l’affrontement, issue de notre goût im-modéré pour les révolutions (*).

Beaucoup de responsables politiquessont, maintenant, convaincus du caractè-re néfaste, pour notre démocratie, del’élection présidentielle au suffrage uni-versel direct. La défiance généralisée en-vers le monde politique, les médias et bonnombres de corps intermédiaires, révèle

une carence démocratique, une crise dela représentation qui, alliée au sentimentd’impuissance, alimentée par un discours« décliniste » et une panique identitaire,pèse sur le moral du pays (*)

Il est temps de cesser d’élire des prési-dents de la République pour mieux répar-tir les pouvoir afin de les rendre plus ac-ceptables et plus efficaces. Des constitution-nalistes y réfléchissent (*)

Les algériens ne sont pas dupes. Ils ontbeaucoup soufferts, ils ont été trompés,par les uns et les autres, et il sera très dif-ficile, de l’avis de tout le monde de lesmobiliser pour un quelconque change-ment, a fortiori violent. Et de l’anarchiequi en découlerait !

Ce dont use et abuse, faut-il le dénoncer,le pouvoir qui fait tout pour entretenir « cereflexe psychologique » qu’il alimente parles exemples Libyen, Egyptien et Syriennotamment !

La paix est autant recherchée par le ci-toyen qui tend à la préserver au détrimentde son bien-être économique s’il le faut,tout comme le pouvoir dès lors qu’il y vade sa survie.

Le pouvoir s’accroche, et se refuse augrand dam de l’opposition de « lâcher

prise ». Le peuple fait dans la résistancepassive, ne croyant ni auxpromesses des uns, ni auxsolutions de « sortie de cri-se » des autres ; il multiplieles actes d’incivisme contrele « beylik », tout en lui sou-tirant le maximum en loge-ments sociaux, augmenta-tion de salaires et autresprébendes.

Il faut dire qu’en l’état dela situation politique dansle pays, aucun clan au seindu pouvoir ou plus encoredans les rangs de l’opposi-tion, ne semble avoir, suffi-samment, de poids pour pouvoir imprimer,dans un sens ou dans l’autre un change-ment. Quant aux programmes politiqueset/ou économiques, des uns et autres Par-tis, mieux vaut ne pas en parler !

L’encéphalogramme de la vie politiquealgérienne et des plus plats ; il y a, certes,cette tentative du FFS et son message adres-sé au pouvoir : « n’ayez pas peur, le chan-gement ne se fera pas contre vous ! », maiscette proposition a été, bien évidemmentdéclinée, poliment, certes, mais déclinée,tout de même par ceux d’en haut.

L’opposition l’a trouvé irrecevable, toutcomme les militants de base du FFS qui sesont demandés si leur Parti avait des « ga-ges » du pouvoir en place, lui permettantde l’amener à une table de négociation avecles opposants.

Que reste-il, alors, à l’opposition, commecarte à jouer pour mettre le président de laRépublique, légalement élu, faut-il le rappe-ler, dans une position d’« hors-jeu » ? La miseen œuvre de l’article 88, se sont empressésde dire, à l’unisson, les représentants d’unetrentaine de partis politiques et quelques per-sonnalités dites « nationales ! ».

Ce à quoi, aurait répondu MouloudHamrouche, une des figures de proue del’opposition : « cet article n’existe pas-tech-niquement-politiquement et idéologique-ment-, car la constitution algérienne ne pré-voit pas les modalités de son application ».

« Il n’y a pas de vacance du pouvoir dansnotre pays », vient de surenchérir la patron-ne du Parti des Travailleurs et « la questionde la légitimité du Chef de l’Etat, dit-elle,a été tranchée par le peuple qui l’a élu lorsd’un scrutin propre, qui a reflété, fidèle-ment, la volonté des algériens de voir main-tenues la sécurité et la stabilité du pays ».Pour Louisa Hanoune « les parties qui sou-lèvent à chaque fois la question de la mala-die du Président, veulent leurrer l’opinionnationale et internationale, après avoir étéincapables de présenter le moindre élémentprouvant que la dernière élection présiden-

tielle n’avait pas été propre ».Le débat n’est pas clos pour autant car

l’opposition n’en démord pas, pensant quel’état de santé déficient des personnalitésau pouvoir, a parfois des conséquences dra-matiques, lorsque des décisions concernantplusieurs millions d’individus doivent êtreprises.

Cela est peut-être vrai ; en convoquantl’histoire et si l’on venait à se référer auxexemples d’autrefois, on relèverait le can-cer de Chamberlain lors de la signature desAccords de Munich avec Hitler, la paraly-sie de Roosevelt, lorsqu’il avait négociéavec Staline pendant la Conférence de Yal-ta, ou celui d’Eden qui déclencha l’affairede Suez.

Mais, a contrario de ces exemples, il enest un des plus beaux, c’est celui découlantd’une grande tragédie vécue par BaudouinIV, roi de Jérusalem.

On a découvert sa lèpre alors qu’il étaittrès jeune (moins de 10 ans), mais il est de-venu plus tard l’un des plus grands rois desEtats Latins, se permettant de battre Sala-din, alors qu’il n’avait que 17ans !

Il est mort à 25ans à peine ; sa mort a étéun tournant, et c’est là où réside l’intérêtde cette narration, car le royaume a été af-faibli ; les barons de son époque, commeRenaud de Chatillon, ont eu les mains li-

bres et Saladin (un de nos héros légendai-res, c’est vrai) en a profité, car deux annéesaprès la mort de Baudouin IV, il a reprisJérusalem.

Un mot aussi pour évoquer la Tunisie,pays inventeur de la révolution et seul

miracle « arabe » depuis Cordoue, disaitKamel Daoud ; Caïd Essebsi, 87 ans, va être,probablement, élu président. C’est un re-flexe connu chez les pays qui ont fait unerévolution : la quête du grand-père, figurerassurante, après le meurtre du père, la ré-bellion. Garantie de consensus, mais sur-tout figure de sécurité, de nostalgie, pourun ordre antérieur au couple dictature/ré-volution. A méditer, vraiment.

En définitive, tout porte à croire que cespasses d’armes, pouvoir-opposition, vontmeubler, encore quelques temps, le quoti-dien des algériens.

Tout comme ces discussions byzantinesdécoulant du film « El Wahrani », la po-lygamie, ou encore ce débat découlant dela visite de la délégation de l’Union Euro-péenne qui a provoquée l’ ire d’AmarSaâdani, et qui a fait réagir un éditoria-liste qui écrivait : « l’UE-et personne nepeut le lui reprocher- ne fait pas de ladémocratie en Algérie un objectif. Elle n’apas, non plus, vocation à suppléer unpersonnel politique local. Elle pourrait,éventuellement-et c’est le cas de toutesles puissances- émettre des signaux si ellevenait à pressentir que le rapport de for-ces a changé. On en est loin. La CNLTDou l’ISCO, n’a pas les moyens politiques-et populaires- de ses exigences ».

En conclusion, on a la classe politiquequ’on mérite ! A moins de se dire, tout com-me le sociologue El Kenz « qu’il est urgentde protéger le pays des formations politi-ques pressées qui se bousculent autourd’une République usée ».

(*) Renvoi : « Arrêtons d’élire les prési-dents » par Thomas Legrand

Il faut dire qu’en l’état de la situation politiquedans le pays, aucun clan au sein du pouvoir ouplus encore dans les rangs de l’opposition, nesemble avoir suffisamment de poids pourpouvoir imprimer, dans un sens ou dans l’autre,un changement. Quant aux programmespolitiques et/ou économiques, des uns et autresPartis, mieux vaut ne pas en parler !

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Quand on n’a pas été capable d’empêcher la candidatureà un quatrième mandat d’Abdelaziz BOUTEFLIKA, comment compte-t-on s’y prendre,dans les rangs de l’opposition, pour le pousser vers la sortie, maintenant qu’il est présidentde le République, légalement élu ?

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Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014 07

Sept ministres de la République algérienneont assisté, en ce moisde novembre 2014, àune rencontre électorale organisée par le ri-

chissime Ali Haddad, dans lecadre de sa campagne pourprendre la tête du Forum desChefs d’Entreprises. Ce qui asuscité la colère de Louisa Ha-noun. La présidente du Parti desTravailleurs a dénoncé ce qu’el-le considère comme une «ber-lusconisation» de la vie politi-que. «Le mélange entre l’argentet la politique n’avait jamais at-teint le niveau qu’on voitaujourd’hui», a-t-elle dit. Elle aparlé de pouvoir des «oligar-ques», et rappelé les expérien-ces malheureuses vécues par lepays à cause de ce mélange desgenres, citant notamment l’af-faire Khalifa. La réaction de Mme Hanounlui a valu une réponse violen-te, à la limite de la vulgarité,de la part des amis de M. Had-dad. Ceux-ci lui ont tout sim-plement intimé l’ordre de «fer-mer sa gueule». Le contenu etle ton ut i l isés par les dir i -geants du FCE pour s’adresserà la présidente du Parti desTravailleurs sont de même na-ture. Ils relèvent une concep-tion primaire de la politique etdes relations humaines, s’ap-puyant sur l’arrogance de ceuxqui se sentent puissants. C’était parfait pour lancer unenouvelle polémique, très algé-rienne, une de ces affaires danslesquelles les échanges entre lesbelligérants ne volent pas trèshaut. Les réseaux sociaux sesont d’ailleurs enflammés aulendemain de cet échange, avecdes commentaires acerbes. En-tre les commentaires de type«bien fait pour sa gueule», pro-pagés par les adversaires deMme Hanoun, et ceux qui trou-vaient «l’arrogance des nou-veaux riches» aussi «déplacée»que «vulgaire», les réactions ontété très colorées.

DÉCALAGE

A côté de cet aspect trivial,d’autres questions, plus osées,ont fini par être posées: LouisaHanoun est-elle encore un dé-fenseur des travailleurs et despauvres ? Ou bien fait-elle par-tie de la nomenklatura, tout engardant un discours et une pos-ture de gauche? Et cette maniè-re de s’exprimer des nouveauxpatrons, est-ce la marque del’arrogance de gens qui, nonseulement possèdent l’argent,mais savent aussi qu’ils sontdésormais au cœur du pouvoir?Ne révèle-t-elle pas la sociolo-gie des détenteurs d’argent, desgens le niveau de culture etd’éducation sont inversementproportionnels au niveau defortune ? Mais au-delà de cet aspect po-lémique dont raffole la pressepopulaire, cette affaire révèle

Une nouvelledoctrinepolitique est née :ferme ta gueule

ff

Lorsque Amara Benyounèsaccuse ouvertement ou s’enprend vertement à son col-lègue au sein du même gou- vernement, Amar Ghoul, de faire trop dans son ex-

cès de zèle, reconnaissant implicitementsinon très franchement qu’il fut lui-même moins zélé que cet islamiste fidè-le au système, on devine tout de suite etaisément que les deux hommes se re-trouvent en course et sur la même tra-jectoire, mais à différents niveaux de po-sitionnement l’un de l’autre. Ça sent bien évidemment l’opportunis-me, certes à différents stades ou degrésd’importance ou d’appartenance. L’unparait être plutôt bien en avance surl’autre. Mais les deux empruntent lamême voie, s’appuyant sur le même sty-le de jeu, se faisant écran l’un l’autre.Une véritable concurrence ! Plutôt un jeucontre la montre où la moindre seconderevêt toute son importance ! Lorsque le Docteur Ahmed Adhimi,traite ou qualifie la patronne du parti destravailleurs (PT), Madame Louisa Ha-noune, de femme atteinte de ménopau-se politique, il fait ici référence à ses ré-centes dérives, mesquines esquives, néesde son infertilité politique, dues en par-tie à son âge avancé et esprit insensé. Cela vient en net décalage avec les po-sitions très courageuses, autrefois défen-dues bec et ongle, par cette dame de ferqui perd désormais beaucoup de terrainet de son aura, en allant assez souventbalayer devant la porte des autres par-tis politiques au lieu de le faire devantsa propre demeure, et de cesser de jouerà se prendre pour cet avocat commisd’office auprès du pouvoir, position quila met en porte-à-faux avec son statutde parti d’opposant au régime en place.

Entre le zèle politique excessif du premier et la ménopause politique an-

noncée ou forcée de la seconde, c’est laclasse politique algérienne qui est en réeldanger d’extinction ou de disparition,faute justement de projet de société, derepères bien réels, de programme et devision claires, d’utilité de l’intervenanten faveur de la nation et au pays… Dans l’absolu, la bonne raison de créerun parti politique découle de cet impé-ratif à proposer un projet de société, en-suite, au besoin, imposer à la classe po-litique ses idées et programmes, sinonles convaincre de leur utilité et finalité,à l’effet de plus tard conduire les affai-res du pays, en gouvernant, en décidant,en proposant ce futur en le… provo-quant à distance et dès maintenant ! Mais jamais dans le but de servir desimple courtisan, paravent ou faire-valoirà un autre parti politique au pouvoir, afinde le soutenir. Sinon fermer avec sa com-plicité, bienveillance ou connivence toutle jeu politique de la nation ! Louisa Hanoune en est-elle bien cons-ciente ? En s’attaquant tantôt aux Is-lamistes, tantôt à Ahmed Benbitour,

Hanoun contre Haddad. Les dogmes contrel’argent. Ou comment les mœurs révèlent le

changement dans la nature du pouvoir.

Le zèle et la ménopausepolitiques !

tantôt à Djilali Sofiane, tantôt aux aca-démiciens, tantôt à ces pauvres gensdu sud, les traitant de dormir sur cesterrains fossiles bourrés d’orfèvres, ellen’aura fait qu’ouvrir plusieurs frontsà la fois. Elle s’est mise en porte-à-faux,se mettant tout le monde sur son dos,faute justement d’une bonne ou judi-cieuse communication. Ce monde-là,celui d’en bas, qui voyait en elle cetteDame de fer inoxydable s’est vite re-mis à l’évidence qu’elle n’était plutôtfaite que de cette terre bien cuite quis’effrite au moindre choc avec la réali-té de leurs sérieux problèmes, devenusavec le temps beaucoup plus durs àpouvoir traiter, plus difficiles à éluci-der. Récurrents à tout instant !

Elle aura droit à ces répliques en série, allant des critiques acerbes de

l’impact du mini sur une société con-servatrice et très hostile à la théorie dé-vastatrice du trotskysme sur le mon-de musulman, en passant par celles decette ménopause politique toute natu-relle pour déboucher vers ce vacarmedévastateur d’une voix, autrefois bienrésonante mais devenue, de nos jours,bien dissonante ou discordante avecson univers politique, puisque tenueà l’écart des changements opérés en-tre-temps de par le monde, pour finiravec celles la taxant d’être ou de leursembler devenir l’avocat d’un pouvoirtrouvant son compte dans son long si-lence et prolongée absence de la scènepolitique nationale, cherchant un sé-rieux substitut se défendant bec et on-gle à sa place, en contrepartie d’unebonne grâce à coup de liasses ou delingots et fagots comptés et bien es-comptés tirés de notre généreux brut. Mais qu’y-a-t-il de si commun entre cestrois chefs de partis politiques dont lesleaders des deux premiers émargent ce-pendant au budget de l’état comme mi-nistres de leur état, à côté de ces honori-fiques fonctions en sus de leur qualitéde chefs de formations politiques alliéesau pouvoir, au moment où la troisièmeleur prête ce soutien plutôt «critique» età distance, à eux et à celui qui gouvernele pays, tout en étant dans l’opposition ? Leur soutien inconditionnel au chef estleur seul dénominateur commun. Seu-lement, cela brouille un peu la vision dela carte politique nationale à tout lemonde, l’empêchant même de discernerle bon sens de la chose bien osée, arri-vant difficilement à reconnaitre qui d’en-tre eux est, en fait, réellement dans l’op-position et qui aura, entre-temps, chan-gé de position, même après avoir fondéson propre parti ? Et comment arrive-t-on à renoncer sifacilement ou encore tout bêtement àconquérir le pouvoir après avoir long-temps milité et créé en plus son propreparti, cette seule issue qui a pour nobleobjectif de les pourtant bien y menerun beau jour ? Ensuite, il convient d’adjoindre au zèlemanifesté en faveur du maitre des céans,à différents degrés certes, des premierscette autre ménopause politique de la«leader du parti des travailleurs», ver-

sant donc subitement –ou très subtile-ment ?!- dans ces discours plutôt stéri-les et messages vraiment inféconds ! C’est de la parodie politique jamaisconnue à ce jour que d’utiliser cette autreparade comme faux-fuyants devant pa-reille situation où des partis politiquesse dérobent de leurs nobles missions, nenous proposant en revanche que cettepiètre exhibition !

Amara Benyounes et Amar Ghoulconfondent donc leurs missions

d’homme d’Etat avec celles de chefsde formations politiques, nées dans lacour d’ivoire du pouvoir, jouant surces rôles entremêlés pour ne savoir surquel pied danser, au nom de quelle ins-titution parler, chose qui les pousse ir-rémédiablement à défendre implicite-ment sinon ouvertement ces hauts res-ponsables encore en poste, en quête dequelques prébendes comme dividen-des à pouvoir au besoin récupérer enfaveur de leurs partis respectifs. Plu-tôt jeunes, Amara Benyounes et AmarGhoul n’arrivent toujours pas à se dé-faire de cette attitude à encore s’accou-der aux anciennes stars du régime, parabsence de programme politique co-hérent et de vision futuriste appro-priée. Plutôt appartenant à cette générationdu juste milieu, Madame Hanoune n’ar-rive toujours pas à mettre un trait surcette «théorie du communisme» n’ayantdonc cours depuis la chute du mur deBerlin et la réunification des deux Alle-magnes, croyant encore en des idéauxaujourd’hui bel et bien révolus. Ainsi donc les deux premiers refusentvolontairement de s’impliquer, de pro-voquer ou d’enter et de s’impliquer dansce futur, synonyme d’espoir légitime degrandes espérances des nouvelles na-tions et des jeunes générations. Alors que Louisa Hanoune, cette Dameà la crinière tressée, se sentant probable-ment bien stressée, refuse de quitter cepassé longtemps ressassé, à dessein ins-trumentalisé par une classe politique,croyant encore en tirer toute seule sanoble vertu ou indéniable gloire. La parole de Louisa n’est-elle plusconvertible comme autrefois en cesprécieux et très couteux lingots delouis d’or ? N’a-t-elle cet éclat clin-quant et très rassurant sur sa grandeportée et probité pour la pousser à ver-ser intempestivement dans ces propospropres aux petits délinquants politi-ques, ne sachant alentour plus conve-nablement bien s’exprimer ? A-t-elle perdu sa verve et langue debois dans un malencontreux mouve-ment vocable, jugé déjà bien coupa-ble ? Aura-t-elle lamentablement ratésa cible pour ne s’intéresser qu’à cedécor qui diminue sérieusement deson empreinte sur la scène politiquenationale ?

Les jeunes chômeurs du sud la boudent. Ils lui refusent, recusent et dé-

nient le droit de s’exprimer en leur nom.Ils lui répliquent qu’ils ne sont ni mani-pulés ni instrumentalisés, mais bel etbien isolés et spoliés de leurs droits decitoyens algériens. Ils considèrent qu’elleappartient à cette autre ère, depuis long-temps révolue. En outre, est-ce que le zèle ou la méno-pause politiques participent de cettevolonté à enrichir le champ politiquealgérien par ces nouvelles idées salva-trices et bien fécondes dont a bien be-soin la société algérienne ou, au contrai-re, ne font-ils que nous renvoyer à cesanciennes pirouettes théâtrales d’allé-geance à la cour, n’ayant malheureuse-ment plus cours, de nos jours, dans lereste du monde ? C’est là d’ailleurs où réside toute leurcontribution et apport personnel à laclasse politique algérienne. Les algériensont déjà donné leur réponse à ce sujet. Ilne reste sur scène que ces amateurs po-litiques qui n’ont encore rien compris àce qu’il leur arrive en ce moment, fautejustement de discernement dans l’échoque leur renvoie pourtant de vive voixle citoyen algérien.

autre de chose, de bien plus pro-fond. Elle confirme une évolu-tion profonde de la société al-gérienne et du pouvoir; uneévolution si profonde que l’ana-lyse de Mme Louisa Hanounparait ringarde, elle qui a eu lecran de mettre publiquement ledoigt sur la plaie. Les propos deMme Hanoun montrent à quelpoint elle ignore l’évolution del’Algérie. Figée dans une analy-se dogmatique, elle n’a pas vul’argent entrer puis envahir lescercles d’un pouvoir qu’ellecontinue à défendre à ce jour.Elle ne réalise pas encore que lechangement de moeurs reflèteaussi des changements dans lesrapports politiques.

CONFUSION

La confusion ne date pasd’aujourd’hui. C’est M. Haddadqui a joué au trésorier lors de lacampagne du président Abdela-ziz Bouteflika pour le quatriè-me mandat. Celui-ci s’est large-ment appuyé sur les forces del’argent pour s’imposer. LouisaHanoun se trouve ainsi dansune posture peu crédible : elledéfend un pouvoir, mais elleconteste ses alliances, les forcessur lesquelles il s’appuie, et cer-tains de ses choix politiques.Elle s’en prend systématique-ment à ceux qui remettent encause le pouvoir de M. Boutefli-ka, les accusant de vouloir dés-tabiliser le pays, mais elle repro-che aux ministres de M.Bouteflika de mal se comporter.C’est à peine si elle n’a pas dé-claré que M. Bouteflika s’est ap-puyé sur les forces populairespour se faire réélire et sur l’ad-hésion des travailleurs, des pay-sans et des forces vives de laNation pour se maintenir aupouvoir ! En réalité, Mme Hanoun estdans une fiction totale. La Ré-publique dont elle parle n’exis-te plus que dans ses dogmes.Elle a été gangrénée par desphénomènes qui s’appellentcorruption, clientélisme et tra-fics en tous genres. Le pays nefonctionne plus selon la consti-tution et la loi. Les institutionssont out. Et les ministres ne sontplus soumis à une logique poli-tique ou institutionnelle, ils sonttenus de se soumettre aux règlesdes réseaux qui se partagent dé-sormais le pays. Et, pour simpli-fier, le pays n’est plus dirigé parle président Abdelaziz Boutefli-ka, mais par d’autres centres depouvoir, dont l’un des plus im-portants est Saïd Bouteflika. Le diagnostic de Mme Hanounsur la «berlusconisation» dupays, la déliquescence des ins-titutions et la jonction douteu-se entre la politique et l’argentest juste. Mais il arrive avecbeaucoup de retard : la prési-dente du Parti des Travailleursa participé à consolider ce pou-voir qui ne veut plus d’elleaujourd’hui. Celui-ci a dépassél’ère des idéologies et des dog-mes. Il a imposé l’argent et laforce comme facteurs de régu-lation de la société. Et l’argentse sent désormais si puissantqu’il intime aux politiques defermer leur gueule.

Par Slemnia Bendaoud○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

Par Abed Charef○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

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Entre un foulard et un képi

Par nature tout le monde est libre dans ses aplombs, ses choixet ses convictions. La femme,tout comme l’homme est libérée de toute entrave enfreignantle code moral ; seul arbitre de

sa conduite tant que celle-ci n’enfreigne pasà son tour les lois de la république. La douane ne baigne pas uniquement dansles droits et taxes perçus à tord ou à raison.Une directive qui n’intéresse en rienl’import/export, le ciel ou la terre sembleavoir bien pris un léger dessus sur une ac-tualité peu mouvementée. L’administrationdouanière à l’instar de toute autre entité fonc-tionnant en uniforme s’est vue chapitrée pardes avis éloignés d’une réalité qui ne tire sonessence que d’une réglementation, d’un con-trat d’engagement et du respect républicain.Mettre un foulard sous un képi n’est qu’uneentorse à la beauté du modèle selon les uns.Un excès d’attributs. Alors que d’autres yvoient un droit patent et imprescriptible. Ladouane est algérienne, elle n’est ni ottoma-ne, ni saoudienne. Le costume réglementai-re, outre qu’il soit une expression de souve-raineté, est aussi un insigne institutionnelnormalisé par des lois algériennes. Pas deplace à l’hirsute, pas d’endroit à l’hybride.Par conséquent le rajout, le retranchement oula substitution devient le cas échéant une at-teinte au caractère inviolable des symbolesde l’Etat. Il n’a pas à être sujet à des fantas-mes casuels ou faire le menu d’un débat for-clos depuis longtemps dans un linceul noirde sang et…..C’est une homologation. Unconsensus étatique. Et si à l’exemple ; l’onentreprenait par charge supplémentaired’adoration de l’emblème national ou pourdes circonspections théologiques de le parerd’une dorure en lettre nobles d’« allah ak-bar » ? Serions-nous pour ceci en porte-à-fauxavec le caractère solennel consacrant pour-tant bel et bien l’islam comme la religionde l’Etat ? Loin de prôner ici, une laïcitéqui n’est pas le propos, l’on tend simple-ment à distinguer la frontière entre uneconviction personnelle et une raisond’Etat. Un foulard sous un képi ira sansdoute vers une autre explication infinie.

A voir les explications du Directeur général des douanes, dans son élan de dé-

fense de la franchise sacrée liée aux condi-tions de port de la tenue ; il semble que lesdifférents débatteurs confondent les girons del’intimité et du professionnalisme. Exercerun métier suppose des obligations, de l’as-treinte à un cahier des charges et à des dis-positions statutaires opposables aux contrac-tants. Faire de la dévotion une morale indi-viduelle imposable dans l’entreprise est unecroyance hors-la loi. De surcroit si l’on y tientmordicus, cela effleure la rébellion. Il avaitexpliqué que l’interdiction du foulard ouautre vêture, ornement ou élément vestimen-taire, décoratif non prévu par la loi demeureprohibé lorsqu’il est arboré, porté, exhibé,accroché ou mis simultanément avec l’uni-forme. Ce qui par nature transforme la paru-tion des effectifs et dilue l’harmonie desrangs. Porté ainsi, cet excédent à l’apparenceliturgique du moins ; chahuterait toute lamythique légale rattachée à la tenue. Sinon ;la liberté d’être, de paraître ou de se vêtirn’aura qu’une injonction amarrée à la dé-cence et à l’humilité. Toute l’essentialité rési-de dans la dissymétrie signalée qui brise àl’œil la symbiose souhaitée. Ainsi, si l’une si,l’autre non ; voilà l’armée de Tora bora. Maisen dehors des heures légales de travail, dévê-tue de son uniforme ; la douanière est absolu-ment libre de s’habiller comme bon lui sem-ble et affranchie ainsi de toute obligation in-hérente au port de l’uniforme. Aussi plusieursobservateurs et prédicateurs dans cette polé-mique inutile explicitent à décharge ; les pro-pos de Bouderbala «…. ce dernier n’avait faitque rappeler une réglementation existante. Eten la matière, les Douanes ne font pas excep-tion. Elles ne sont effectivement pas les seulesà exiger une tenue spécifique et à interdire levoile. Les services de sécurité, de police, degendarmerie et l’armée interdisent eux aussià leur personnel de porter le voile et de res-pecter la tenue réglementaire » Ainsi, il auraitété plus judicieux de faire, faire comprendrecette situation, aussi par ses démembrementsextérieurs. Ces directeurs départementaux àqui revient directement l’attribution de veille

Par El yazid Dib○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

comparable ; la douane vit à l’identique lesproblèmes que vit le FLN. Elle souffre de sesmembres. Ils lui font du mal autant que lespionniers lui avaient fait les signes de nobles-se. N’était-ce ce regain de modernisation,Bouderbala aurait jeté le …foulard. Il résistecomme une taxe fixe aux tentatives du dé-grèvement fiscal ou comme une amende lé-galement due aux épreuves contentieuses destransactions amiables. Alors ? Ce « hidjab »que cache-t-il ? Une tête, laquelle ?

Le mal détecté chez nos grand-mères se dissipait une fois le crâne carrément enser-

ré par un foulard. En plus de l’effet analgési-que, le serre-tête suggère la pudeur tout engardant dans son état initial le mal qui y sub-siste. Il est de ces modes qui frôlent tous azi-muts l’inédit. Avec ces temps qui courent,ces périodes qui s’achèvent et se régénèrentle monde est difficilement cernable au planculturel. On en fait de la politique un métier,de la religion une recréation et de l’informa-tion un spectacle. Tous nos marchés sontpleins de marchandises ambulantes et super-ficiellement empaquetées. Elles scrutent leshorizons masculins, se nourrissent d’illusionset lorgnent parfois les prix défendus. L’évi-dence pectorale mise en relief, tient dans lessouks, les amphis l’haleine des plus saints.Nos écoles sont garnies dès le moyen palierpar ces p’tites innocences encamisolées, cesminuscules faces aux neurones non encoreérogènes. Le regard n’a jamais épargné l’in-

solite et c’est à la bêtise de la capter. Que dired’un corps humain aux contours de jeansuniversels quand seulement la tête est affi-chée musulmane ? Des jambes fuselées, desyeux noircis comme un hameçon, les mècheséchappées, un rouge criard ; est-ce là le pro-pre d’un moindre affront à un éditorial reli-gieux que de ne pas porter un morceau de tis-su? Les accoutrements composites d’orient oud’occident pullulent dans les artères de noscités. L’algérien civil a perdu ses repères. Ousont ces m’layas, ces Haiks, ces serouals,ces…et ces… ? juste, ou est le modéré, l’usuel,le simple et l’ordinaire ?

Si le fait de dérober au regard une chevelure semble être une religiosité ; le visage

est parfois plus explicite qu’un ensemble detouffes. La chasteté à observer en visant lanon-observation d’autrui peut paraitre com-me une contrefaçon morale. Pour tout cemonde la religion vestimentaire Ne seraitdonc qu’une contagion traditionnaliste ou àla limite ; une commune parodie visuelle sansnul ancrage spirituel. C’est là où l’entièretédu sens de la liberté des faits et des gens faitses appoints. Libre à qui veut s’en charger,s’y ensevelir ou s’en embellir. L’accroche-cœur pourtant n’est pas au niveau du cou

Que peut-il y avoir ? L’un est une identité, l’autre une discipline. Derrière unfoulard se cache toujours quelque chose. Plus intense qu’une religion, plus

suspecte qu’un doute. Une marche… un pousse-pousse à l’écheveau?

Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 201408

et de contrôle. Que peut faire un Moïse, faceà ses apôtres qui lui clamaient « Allez-y, toiet ton seigneur combattez ! Quant à nous,nous restons là où nous sommes !»

Donc cette situation ubuesque que l’on avoulu mettre à la vitrine à défaut de pren-

dre en charge les doléances d’un personnel figéqui dépassent le foulard et autres fantaisies ;faisait patiner les exégètes en mal d’égérie làoù ils ne devraient pas trop exceller. La disci-pline, l’esprit et la conduite paramilitaire. Uneadministration vivant en casernement n’estpas une salle d’ablutions. Ni une moussala dequartier. Elle ne se gère pas à coup de fatwaou de prêches appropriés. Le ministère des af-faires religieuses s’était mis directement dansun confessionnal public en indiquant loin deses paroisses, que la constitution garantissaitle foulard et que son port en douanes ne de-vrait pas connaître d’interdiction. Qu’il s’agis-sait là d’une liberté individuelle. Si l’on estversé en prude scoliaste dans le déchiffragedes versets célestes indiscutables l’on doits’inscrire aussi et correctement dans un schis-me académique et non populiste. L’on doitsavoir l’esprit et la lettre du positivisme de larègle de droit qui n’est qu’impersonnelle, abs-traite, impérative et contraignante. Mais dis-cutable et révisable par consensus et unani-mité seulement. Son application reste cepen-dant uniforme avec ou sans treillis et unifor-mes. Par ailleurs l’important pour un cultec’est de toujours savoir ses lignes de démarca-

tion. Rentrer par le biais d’une liberté généra-le prise sous un angle individuel dans la cir-conférence d’un devoir statutaire ne ramènequ’à une interférence malhabile.

Un agent de Kahrif, otage d’une certitude uniformologique agissant dans les

hauts derricks à grande tension pourrait-il sedébarrasser de sa combinaison et casque desécurité au profit d’une gandoura moulanteet d’une chéchia encombrante ? ou les porterles uns dans les autres ? Les exemples sont lé-gions autant que le sont les humeurs et le par-ti pris. A chaque moment ses propos, à cha-que profession ses charges. Si l’on tente de ra-viver des ardeurs qui n’ont plus publiquementcours, c’est qu’il faut croire que tous les sacri-fices consentis de part et d’autre sont tombésen désuétude. Le pays ne s’est point arrêté àune émeute près, l’administration ne s’arrête-ra pas à un cuir chevelu dégagé ou emballé. La souffrance de ces agents est ailleurs quedans un équipement supplétif controversé. Sil’on transcendait le tout vers cette polémique,la douane n’aurait donc à connaître qu’ungenre féminin de problèmes. Alors que lenœud de l’approche devrait se faire dansl’avenir de l’institution et l’assortiment deshommes qui la dessineront. C’est à peine

La douane est algérienne, elle n’estni ottomane, ni saoudienne. Le

costume réglementaire, outre qu’ilsoit une expression de souveraineté,

est aussi un insigne institutionnelnormalisé par des lois algériennes.

Pas de place à l’hirsute, pasd’endroit à l’hybride.

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mais au plan de l’attitude réglementaire. Lafoi dans ce cœur. Mettre ou ne pas le mettre,le corroborer ou s’en défaire a été au fil destemps un dilemme de société. Le foulard, quiserait selon ou selon une obligation de parai-tre ne sort pas d’une mode, mais machinale-ment d’une contrainte sociétale. Un besoinde tranquillité et signe d’indifférence pourmarquer une appartenance. Se moudre ainsidans la société vaut à une certaine époqueson pesant sécuritaire. Si les diverses confes-sions se targuent d’être un patrimoine com-mun à l’ensemble de l’universalité ; le costu-me restera toujours objet à une attitude cul-turelle. Ce sont les gens qui l’ont lié, au lieuet place d’un accommodement, à une identitéreligieuse. Car il n’est pas des propriétés dufoulard d’absoudre l’érosion d’une tête, plus

qu’il ne cache sa face postérieure. Il n’a pasaussi le don de prémunir des virus de la cor-ruption morale ou de la dépravation de l’âme.Si douane s’est déployée à ne plus exprimerl’icône d’une barrière ; il lui reste la tache ar-due de démanteler les résistances sournoiseset débroussailler les mentalités, en mêmetemps que sa réglementation s’attelle à déman-teler les foulards de leurs supports. Aujourd’hui, dans un contexte de globali-sation et de sécurisation des frontières avecce dilemme conventionnel de facilitations ,d’ouverture et de contrôle où les systèmeséconomiques mondiaux connaissent deschangements importants ; la douane algérien-ne doit, plus que jamais conforter sa place auniveau des grandes institutions. Ce n’estdonc pas à un pli de foulard qu’elle va s’yaccrocher. Le pari, un autre est à emporteren interne d’abord. Améliorer davantage lasolde, promouvoir le mérite et réduire parconséquent tout risque de tordre le cou à uneéthique parfois auto profanée. Il y a au bon-heur de ces dames et messieurs ; de lahaute intégrité, beaucoup de compétenceset de très jolis visages. De la béatitudedouanière. Quant aux autres, les apôtreset autrui ; la chronique des lendemains,d’un jour ou d’un autre s’en assumera.

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Des chaînes, une éducation pour tous

Par Rachid Brahmi○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

« Après le pain, l’éducation est lepremier besoin d’un peuple »

(Danton)

Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014 09

L’émission prochaine (1) par latélévision publique de coursde soutien pour les élèves dedeux classes d’examen, afaitl’objet d’un accord signéentrele ministère de l’Education

nationale (MEN) et celui de la Commu-nication qui mentionne que trois heuresde cours seront diffusées chaque semai-ne sur la chaîne 5. Si l’on oublie cette mesure tant annon-cée, dans les tiroirs maintenant classée,celle qui devait doter chaque élève d’unPC, et en attendant le cahier numérique etles autres outils de formation à distance,cette diffusion est réconfortante si elle neconstitue qu’un prélude à son élargisse-ment à court terme, car elle demeure net-tement insuffisante, comme nous le ver-rons ci-dessous. Ces cours de soutien té-lévisés constitueraient donc un bon pallia-tif, puisque l’investissement s’y afférentparaît le moins coûteux, une initiative quipourrait remédier partiellement et tempo-rairement à des carences, dont celles ma-nifestes de la formation de formateurs. Notons d’autre part, que l’enseignementtélédiffusé (2) dans le monde avait débuté-dès 1945, sinon avant. Pour l’anecdote, descours de « géographie » composés de filmset illustrés par des cartes, croquis et graphi-ques ont été télédiffusés, durant l’année sco-laire 1951-1952, par la France coloniale et serapportaientà ses multiples colonies, dont

l’Algérie. Avant de revenir sur ces émis-sions TV pour les candidats au BEM et aubaccalauréat, il est probablement utiled’évoquer quelques points de la définitionopérationnelle fournie en 2007 parl’Unesco(3), celle de l’éducation de base,dite également l’éducation pour tous(EPT), prônéepar les instances internatio-nales, à travers des textes adoptés par l’Al-gérie notamment. Il y est spécifié alors, que l’éducationde base est gratuite et obligatoire, sansdiscrimination aucune ni exclusion, ets’étend sur 9 ans au minimum pour at-teindre progressivement 12 ans. L’EPTest « offerte aux jeunes et adultes quin’ont pas eu la possibilité d’obtenir oucompléter une éducation de base à l’âgeapproprié ».« L’éducation de base pré-pare l’apprenant à une formation avan-cée, à la vie active et à la citoyenneté.Elledoit satisfaire aux besoins éducatifs fon-damentaux, y compris apprendre àapprendre,apprendre à écrire et à comp-ter ainsi que la connaissance d’élémentsscientifiques et technologiquesdans leurapplication à la vie quotidienne. Elledoit atteindre le plein épanouissemen-tde la personne humaine. Elle dévelop-pela capacité à la compréhension, à l’es-prit critique, et inculque le respect desdroits de l’homme etdes valeurs humai-nes, la solidarité, la tolérance, une ci-toyenneté démocratique, le sens de lajusticeet de l’équité ».Voilà donc quel-ques points de la définition de l’Éduca-tion pour tous.

Nous pouvons également relever que «l’EPT est un engagement global visant

à assurer une éducation de base de quali-té pour tous les enfants, jeunes et adultes» et que l’ un des six objectifs clés à attein-dre d’ici à 2015, comme préconisé par l’Unesco, consiste à« Améliorer sous tousses aspects la qualité de l’éducation dansun souci d’excellence de façon à obtenirpour tous des résultats d’apprentissagereconnus et quantifiables - notamment ence qui concerne la lecture, l’écriture et lecalcul , et les compétences indispensablesdans la vie courante. » Il faudra noter ici, pour ce qui est de l’Al-gérie, qu’en dehors des trois ministères(l’Education nationale, l’Enseignement Su-périeur et la Formation professionnelle),constituant ce qui est appelé de coutume,le système éducatif, les missions éducati-ves relèvent également, d’autres institu-tions telles celles à caractère culturel, spor-tif et autres. En d’autres termes, une EPTnécessite la pleine implication d’autresstructures, puisque , brièvement définie,l’ éducation consiste à élargir un ensem-ble de connaissances et de valeurs mora-

les, physiques, intellectuelles et scientifi-ques, de façon à développer la personna-lité de l’ individu et l’ intégrer socialement.

Pour revenir à ce volume de trois heures hebdomadaires des cours de sou-

tien, si nous consultons le site du MEN,l’on apprend alors, dans le cas où les in-formations y sont actualisées, qu’il y asix(6) filières en troisième année secondai-re, dont celle de Technique mathématiquessubdivisée en quatre sous-filières. On peutdire en fait, que nous avons neuf classesde terminale différentes, ou neuf branches,même si l’on retrouve parmi elles, desmatières communes pondérées avec lemême coefficient à un point près. D’autrepart, le volume horaire hebdomadaired’enseignement, oscille entre 29 et 36 heu-res, et si nous rajoutons la classe uniquede quatrième année moyenne où il est in-diqué onze matières enseignées, nous nousretrouvons, au total, avec dix program-mes différents, soit dix branches à soute-nir par ces enseignements télévisés. Sinon,le MEN comptabilise seize matières ensei-gnées, pour les diverses branches, sanscompter l’éducation physique. Comment dès lors, est-il possible decombler les lacunes des établissements sco-laires qui dispensent au moins 29 heuresd’enseignement pour chaque branche,etseize matières enseignées au total, en troispauvres petites heures de cours télédiffu-sés pour les dix branches réunies ?Et com-ment sectionner les 3 heures d’enseigne-ment télévisé entre les seize matières ? Etpuis même si ces cours de soutien ne por-tent que sur les matières fondamentales,ces dernières restent encore nombreuses(4), leur assimilation nécessitant plus detrois heures de soutien. De surcroit, certaines matières ne sontpourvues d’enseignants, que de façonir-régulière ou tardive, dans certains éta-blissements tel que connu et reconnu. Enoutre, il est clair que cette initiative neva pas réduire de manière significativeles cours privés dans les caves qui fontsaigner les parents d’élèves et corrom-pre la conscience de certains ensei-gnants. C’est une augmentation franchedu volume des cours de soutienqui peutalors pallier à des carences.

Sinon, un syndicat d’enseignants s’estdemandé « comment est-il possible que

des pays en guerre (Syrie, Irak…) possè-dent des chaines thématiques réservées ex-clusivement à l’éducation et qui émettent24H /24 alors que chez nous dans un paysen paix et de surcroit très riche, on nousannonce que ces cours auront lieuseule-ment Mardi et Samedi et ne débuterontqu’à partir de janvier ? ».

Ce qui est souhaitable et qui peut certai-nement remédier, à un moindre coût, auxbesoins éducatifs d’une population jeu-ne dans sa grande majorité, et parer àmaints dysfonctionnements telsla livrai-son tardive d’infrastructures scolaires,ou la mauvaise gestion du temps pé-dagogique dans les établissements, c’estde réserver une chaine à plein temps , àl’éducationnationale, c’est-à-dire à tousles élèves sous la tutelle du MEN. Cartout examen est le résultat de tout uncursus, d’un processus continu d’ap-prentissage, mais pas seulement d’uneannée de bachotage à la Pavlov.

Il s’agit en outre, de penser à d’autres personnes dont celles exclues du système

scolaire qui voudraient reprendre leursétudes, leur intégration ne pouvant êtreque bénéfique pour la société.En effet, sinous considérons les apprenants d’autresstructures éducatives, tels les centres deformation professionnelle, le centre natio-nal d’enseignement à distance semblantutiliser surtout les moyens classiques deformation, l’ université de la formationcontinue (UFC ) qui dispense des cours auvolume réduit pour les travailleurs, le cen-tre national d’alphabétisation, et puis lesformateurs et autres adultes qui ont euxaussi, besoin d’un recyclage permanent, ilne fait aucun doute alors, que plusieurschaines thématiques éducatives relèventd’une nécessité qui pourrait bien répon-dre par ailleurs , aux exigences d’une EPT,d’autant plus que nous sommes à quelquessemaines de 2015, cette année où l’Unescoespère atteindre six objectifs , dont l’un aété cité plus haut.

Alors que les besoins en matière d’éducation sont énormes, comment se fait-

il donc, que sur cinq chaines TV publi-ques et nationales, diffusant des program-mes communs, sinon similaires, aucuned’elle n’est réservée à la thématique édu-cative ? Par ailleurs, on pourrait toujoursenvisager de faire appel à la contributiondes nombreuses chaines TV algériennesprivées. Nous croyons savoir aussi, quel’Algériedispose de trois stations de radionationales, deux stations thématiques,une internationale et 46 autres stations ré-gionales, soit 52 au total, dont aucune n’estconsacrée à l’éducation, alors qu’ailleurs,des émissions radiophoniques scolairesavaient eu lieu dès les années trente ? En vertu des recommandations del’Unesco évoquées ci-haut, et nonobstantle contenu des programmes, les métho-dologies et les défaillances de l’école al-gérienne, le tout apparemment en coursd’études , et en attendant la réductionsensible de la fracture numérique, pourmieux asseoir une éducation pour tous, ilfaudrait donc, non seulementplus de troisheures de cours de soutien, pour ces deuxclasses d’examen, mais également plusqu’une chaîne de télédiffusion, avec unrenfort conséquent de la radiodiffusion.

Pour les enfants, pour moins de déperditionsscolaires, pour les analphabètes,

pour la formation continue et le recycla-ge, pour les exclus, les détenus à réinté-grer, pour les recalés, pour les candidatslibres, et pour d’autres,il est question d’ex-ploiter à fond les réseaux de communica-tion disponibles et opérationnels. Sachantles ressources existantes, il faudra plusqu’une chaîne éducative, pour un pays li-bre qui refuse d’être enchainé, agenouillé,en cette époque où «L’éducation est l’ar-me la plus puissante qu’on puisse utiliserpour changer le monde » comme l’avait sibien dit Nelson Mandela.

Il faudra noter ici, pour ce qui estde l’Algérie, qu’en dehors des troisministères (l’Education nationale,l’Enseignement Supérieur et laFormation professionnelle),constituant ce qui est appelé decoutume, le système éducatif, lesmissions éducatives relèventégalement, d’autres institutionstelles celles à caractère culturel,sportif et autres.

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(1) L’APS avait annoncé que cette diffusiondébutera « à partir de janvier prochain » , alorsque le site du MEN précise qu’elle sera lancée le20 décembre 2014 sur la cinquième chaine del’ENTV (TV Coran) et concerneles candidats auxexamens du BEM et du baccalauréat.(2) http://www.lamaisondeclaudine.com/?cat=22(3) http://unesdoc.unesco.org/images/0018/001833/183370m.pdf(4) En comptant au pifomètre, il n’y a pas moinsde dix matières fondamentales pour les seulesbranches de terminale réunies soit : Math, génieélectrique, génie mécanique, génie civil, génie desprocédés, Arabe, français, autres languesétrangères, philosophie, sciences naturelles etsciences physiques.

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Le rêve canadien !

Dès le milieu des années 1970,des Algériens avaient trouvé une autre destination à la re cherche d’une vie meilleure, à ce moment-là certains étudiants boursiers de l’état, ont

fait le choix de s’installer définitivement enAmérique du nord et plus particulièrementaux États unis ; ils seront suivis plus tard pard’autres chanceux de la loterie annuelle, qu’or-ganise le gouvernement des USA pour l’ob-tention de la Green Card. Mais c’est au Cana-da que les Algériens ont commencé à formerune grande communauté représentée par desdiplômés de l’université et des instituts algé-riens. La province du Québec francophone, aattiré la quasi-totalité de cette communauté,pour des raisons surtout linguistiques, dansle cadre de son programme d’immigrationchoisie. Les immigrants sont attendus pourpeupler l’immense territoire Canadien à fai-ble densité démographique, mais aussi pourpalier à la pénurie du personnel, suite auvieillissement de la population active.

Les démarches et procédures de candidature à l’immigration au Canada sont très

longues et couteuses. En plus des diplômes,de l’expérience professionnelle, de l’âge, descertificats de compétence linguistique, de lan-gue française et anglaise, le candidat doit s’ac-quitter de la somme de 757$ Canadien (Chè-que Canadien uniquement) pour le traite-ment de son dossier, attendre environ 60 moispour recevoir un éventuel rendez-vous d’en-tretien qui se fait au consulat du Canada àTunis. Selon le journal montréalais ’’Le De-voir’’, 52 % des demandes d’immigration auQuébec des travailleurs qualifiés ont été re-jetées ou refusées entre le début de l’année etle 30 septembre 2014.Si le candidat est sélec-tionné, un Certificat de Sélection du Québeclui est accordé. À l’aide de ce CSQ, le candi-dat peut poursuivre sa procédure d’immigra-tion au niveau fédéral. À l’issue d’un contrô-le médical et d’une enquête de sécurité, le sta-tut de résident permanent lui est accordé par‘’Citoyenneté et Immigration Canada’’. Bienque sélectionné par le Québec, ce statut luipermet de vivre et de travailler partout auCanada. Chaque année, environ 250 000 im-migrants viennent au Canada, et la citoyen-neté canadienne est accordée à quelques150 000 résidents. A l’arrivée à l’aéroport, les

services d’immigration accordent un visa dedeux ans au détenteur d’une lettre d’intro-duction au Québec. L’immigrant doit rapi-dement trouver un appartement, s’inscrire àla RamQ (Sécurité sociale québécoise) pouravoir un numéro d’assuré social ,passer en-suite à la régie d’assurance maladie du Qué-bec pour établir sa carte d’assurance mala-die, enfin ouvrir un compte bancaire en quel-ques heures et aller chercher du travail auprèsdes agences de placement.

Certes, la situation n’est pas facile, il y a lestress lié à l’incertitude, les jours de dé-

couragement et de déprime, les moments denostalgie aussi : on ne quitte pas le pays detoute une vie sans le regretter parfois. Maisaucune immigration n’est facile, le soutienchaleureux et solidaire de nombreux Algé-riens et Québécois de toutes origines, est trèsimportant pour surmonter les moments dif-

Par Ahmed Farrah○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

ficiles. Le premier choc est surtout culturel,le Québec bien qu’il soit une province fran-cophone est très différent de la France, l’an-glais est incontournable dans le commerce etles affaires, comme l’utilisation d’anglicismesà tout va est très visible. Les Québécois sontavant tout des nord-américains, qui s’accom-modent sans aucune réticence au multicul-turalisme qui caractérise le Canada. LesMontréalais sont tolérants envers ceux quis’écartent de ce que la société définit commeétant la norme, les minorités sont protégées,du moment qu’un citoyen ne nuit pas à l’or-dre, il est libre d’exprimer sa créativité, sesenvies comme il le conçoit. Le Canada estconnu pour la qualité de vie, la sécurité, laformation, et le bien-être de ses habitants. Letravail est valorisé et fait évoluer profession-nellement et socialement. Cependant en plusdu savoir-faire et des compétences acquises,le savoir être (le côté caractériel de la person-ne) : donnée trop négligée en Algérie etailleurs aussi, est une condition indispensa-ble à l’adaptation sociale et culturelle au paysd’accueil et déterminante dans la carrière etla promotion de l’immigrant. Le Québec oula Canada n’est plus un Eldorado, seule-ment les compétences sont recherchées. Sice n’est pas le cas il est nécessaire de sui-vre une formation, plus des examens pro-fessionnels ou administratifs payants, aus-si pour mettre à jour ou obtenir des équi-valences afin valider ses compétences, etprogresser également en anglais. Il arriveque des gens ultra-qualifiés venus d’unpeu partout à travers le monde avec beau-coup d’expérience, se voient tout recommen-cer pour avoir une certification Canadienne.Le temps de travail est de 42 heures enmoyenne par semaine ; à temps complet, àtemps partiel, sur appel, voire parsemés (jour,soir, nuit,). Fini les grasses matinées et lesretards au travail, en gros il faut trimer aumoins 180 heures par mois, souvent lestravailleurs peuvent cumuler plusieurs em-plois pour s’en sortir. Les employeurs appré-cient le travail à sa juste valeur sans plus, maismettent tous les moyens en œuvre pour ren-dre les conditions du travail parfaites. Pourles personnes qui n’ont pas de point d’atta-che au Québec, ou de compétences recher-chées, ils devront avoir un minimum de 10000 • par adulte et 5000• par enfant, pourcouvrir la première année sans difficulté.

Le rêve canadien à un prix : beaucoup dedéçu pour peu d’élu «immédiat». Sans ré-

seautage il est difficile de trouver du travailmême si le demandeur recèle d’immensescompétences. Il est triste de rencontrer despersonnes qui passent leur semaine et week-end à cumuler des petits emplois pour s’ensortir, rester célibataire faute de moyens. Leshoraires décalés des couples qui travaillent,tuent peu à peu la relation conjugale, et sontparfois source de divorce. Pour certains, res-ter dans des 1 1/2 en sous-sol peu spacieuxavec de la neige par-dessus la fenêtre, man-ger peu équilibré faute de moyens et un mo-

Aujourd’hui, la communauté algérienne à l’étranger étend sa niche au-delà de son espace traditionnel, géographiquementdépendant de son histoire récente. Au début du siècle passé, ont commencé les premières vagues de migrations souhaitées ouforcées vers la France, les pays du pourtour méditerranéen et parfois l’Europe du Nord.

Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 201410

ral bas, se lever à des heures impossibles pouraller travailler quelques heures, revenir à lamaison et repartir ensuite plus tard pour uneautre manche. Les gens sont très ponctuels.Les relations avec les collègues sont assez«basiques». Pas de serrage de main, pas debises avec les filles. Pas de pause-café pourse détendre, ni pour prendre ces fameusesdécisions informelles. Le travail se fait d’unetraite. Pas de convivialité, les échanges entrecollègues sont très superficiels. L’individua-lisme est un caractère nord-américain, l’es-prit d’équipe n’est pas Canadien. C’est rareque le ton monte dans les discussions, de tou-tes les façons c’est très mal vu. La loi sur lesnormes de travail protège beaucoup moinsle travailleur, la flexibilité donne plus demarge de manœuvre à l’employeur, lorsqu’ils’agit de licencier un employé.

Bien que les Québécois se montrent souvent assez polis, très chaleureux et discu-

tent facilement au premier abord, seulement,les conversations restent superficielles et lesrencontres éphémères se traduisent rarementen amitié. Demeurer strictement entre mem-bre d’une même communauté ne fait pasaméliorer les choses, autant rester dans sonpays. En majorité, tous ceux qui conserventleur mode de vie au lieu de s’habituer rapi-dement ne réussissent pas leur intégration. Les relations avec les Québécoises n’est paschose facile, elles ne sont pas des femmessoumises ni faciles, mais très autonomes ;pour réussir une relation de couple autants’adapter au Québec que le contraire. Aubout de quelques mois, certains crèvent d’êtretoujours seuls, blasés, ne peuvent plus, envi-sagent de retourner au pays. Petit à petit sedésocialisent et s’enferment dans leurs bul-les se remettent en question et la solitude leurpèse terriblement. Avoir ne serait-ce qu’un(e) ami(e) ou voisin(e) avec qui échanger quel-ques mots et l’inviter à boire un café justepour jaser. Ce n’est pas tant la famille, le bledqui leur manquent mais la présence del’autre...une vie sociale, tout simplement.

La qualité du système de santé Québécoisest l’un des meilleurs au monde, gratuit

en partie, mais l’accès aux soins relève de l’im-possible, vaut mieux ne pas tomber maladeou avoir un problème de dents. Entre les dé-lais de 24 heures pour se faire ausculter parun médecin aux urgences et une attente deplusieurs mois pour avoir un rendez-vousavec un spécialiste, il est judicieux d’aller àla pharmacie pour des premiers soins ou lespetits bobos ou retourner aux remèdes degrand-mère. Au Canada les conditions clima-tiques sont un facteur à ne pas négliger, lavie ne s’arrête pas pour autant en hiver, bienqu’il y fait très froid (-40°C), long, neigeux,se prolonge jusqu’en Mai, l’été est court,chaud et humide, automne en septembre. Laville de Montréal est desservie de façon adé-quate par le métro et les bus, il est tout àfait possible de résider à Montréal sansauto, et ce même en hiver.

A l’école les élèves portent des uniformes,les classes avec peu d’enfants, les casiers

dans les halls, les professeurs dévoués et àl’écoute. L’apprentissage est basé sur le déve-loppement personnel, les enfants sont enca-drés, choyés, tous les adultes de leur entoura-ge connaissent leurs prénoms. Certaines éco-les sélectionnent leurs candidats sur dossierpuis examens. Beaucoup d’activités périscolai-res sont proposées aux enfants à partir de15h30 avec des éducateurs cools et attention-nés. Tout n’est pas noir, il y a quand mêmetellement de choses dans la vie qu’il ne fautpas passer à côté, à l’image de Mme Souad B,qui s’est expatriée en 2006 au Québec, avecson conjoint 48 h après leurs noces « Le voya-ge de noces d’une vie ». Mais aussi le voyagedu changement et des grands défis. Sortie del’UST d’Oran, avec un Ingéniorat en électro-technique, savait qu’elle devrait recommen-cer à zéro ou presque sa vie professionnellequ’elle a commencée en Algérie (dans l’en-seignement et les télécommunications). Maisle chemin parcouru depuis en valait la pei-ne. Après une petite expérience profession-nelle comme adjointe administrative à Mon-tréal, elle se voit surqualifiée ; et a changé leschoses pour ne pas rester dans la précarité etse lamenter sur son sort. Elle est allée cher-cher son certificat d’ingéniorat à l’école po-lytechnique de Montréal en passant les troisexamens de l’ordre des ingénieurs du Qué-bec et s’est intégrée ensuite, à la régionale desingénieurs de Montréal et est devenue prési-dente. Sa première expérience professionnel-le, elle l’a trouvée dans une firme internatio-nale d’appareils électroménagers ; comme in-génieure juniore en qualité, puis gérante dedépartement de la qualité. Aujourd’hui elleest gestionnaire d’introduction des nouveauxproduits dans une autre grande firme multi-nationale et gestionnaire de projet, à l’ordredes ingénieurs du Québec, et envisage pro-chainement de faire un Doctorat. Ce qui luifait le plus mal, c’est qu’elle aurait aimé queson propre pays bénéficie de sa volonté. Ellen’a pas eu cette occasion, elle le fait ailleursmais reste Algérienne et fière de l’être Sa réus-site professionnelle est une satisfaction per-sonnelle, son statut social lui facilite sa viefamiliale équilibrée ; elle espère la réussite àses deux filles nées au Québec, son conjointvétérinaire en Algérie est aujourd’hui profes-seur dans un lycée après des études de ma-thématiques à Montréal. Belle réussite d’in-tégration, que malheureusement beaucoupd’autres n’ont pas eue.

On ne quitte pas son pays de gaité de cœuret aller s’aventurer vers d’autres hori-

zons inconnus, lointains et dépaysant sansressentiments. Toute migration est d’abordune échappatoire à la mal vie, aux dangersappréhendés et au manque de liberté quiétreint les hommes chez eux. Quand la chan-ce sourit et les choses s’améliorent, l’indivi-du exprime sa fierté d’appartenance et sou-haite partager ses succès avec les siens et lepays qui n’a pas su le retenir.

Les relations avec les Québécoises nesont pas chose facile, elles ne sontpas des femmes soumises ni faciles,mais très autonomes ; pour réussirune relation de couple autants’adapter au Québec que lecontraire. Au bout de quelques mois,certains crèvent d’être toujours seuls,blasés, ne peuvent plus, envisagentde retourner au pays.

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Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 201411

Certes, le panier du brut a baisséde 5 dollars au cours de la semaine écoulée. Pour se fixerautour de moins 80 dollars. Cequi aura pour conséquence, larévision des dépenses de l’état,

en termes de gestions et d’investissements, aucours des prochains mois. C’est à ce niveau, etmême plus bas, que se reconnaitront les ges-tionnaires et les politiques avec une vision. Onne produit rien, on pompe. Et la pompe s’es-soufflera bientôt. Tristes perspectives. Mais il n’y a pas que de mauvaises nouvellesà annoncer. La bombe du jour, et je m’en réjouis pouravoir défendu cela, est la déclaration du Direc-teur Général des collectivités locales au Minis-tère de l’intérieur, M. Azzedine Belkacem Na-cer, sur la Chaine III, annonçant la mise en pla-ce d’une commission interministérielle, depuisle 18 Novembre, chargée de la promotion de« la gestion participative citoyenne au niveaudes localités ». Pourvu que cette commission nesombre pas dans dédales des tenants du pou-voir qui trouveront ses résultats trop osés. Tantqu’ils sont de ce monde. Après … La mise en place de ce mécanisme « ne vientpas en remplacement de la démocratie repré-sentative », a précisé M. Azzedine BelkacemNacer, indique el Houari Dilmi dans le Quoti-dien d’Oran. « L’objectif premier des pouvoirspublics est d’arriver à renforcer la relation deconfiance citoyen/élu et impliquer réellementl’administré dans la gestion des affaires de sacité, démarrant du principe que la finalité dudéveloppement c’est l’homme». C’est proprement sidérant d’entendre cela. Pourquoi aujourd’hui se rappelle-t-on quel’article 16 indique que «l’Assemblée élue cons-

La « Symbol » et la FerrariPar BouchanHadj-Chikh

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L’école finlandaise et l’école algérienne

Selon le forum économique mondial,le système éducatif finlandais estclassé 2ème au niveau mondial et 1er

dans l’enseignement primaire. Com-ment l’école finlandaise a pu grim-per les échelons et devenir la vitrine

mondiale pour tout pays cherchant la perfor-mance ? Et que faire pour réveiller l’école algé-rienne de cette longue hibernation ?

La Réforme :Durant les années 1960, le système éducatiffinlandais était encore basé sur la sélectiondes élèves dès l’âge de 11 ans. Les redouble-ments, l’échec scolaire et les voies de garageétaient le lot de beaucoup de familles ruralesou ouvrières, tandis que l’élite assurait sa re-production en envoyant ses enfants dans lesécoles secondaires, majoritairement privées.En 1966, un Front populaire finlandais réu-nissant les centristes et agrariens et toute lagauche arrive au pouvoir avec trois grandsprojets de réforme : La santé, les retraites etl’éducation. La grande loi sur l’école est vo-tée en 1968. Elle prévoit l’unification de lascolarité obligatoire dans le service public et

titue l’assise de la décentralisation et le lieu dela participation des citoyens à la gestion desaffaires publiques» ? Que cet article est renfor-cé par l’article 31, qui demande «la suppres-sion par les institutions de tous les obstaclesqui entravent l’épanouissement de la person-ne humaine et empêchent la participation ef-fective de tous à la vie politique, économique,sociale et culturelle» ? Pourquoi « les codescommunal et de wilaya, rappelle, de son coté,Madjid Makedhi, dans El Watan » -qui « ren-forcent aussi le principe de la participation ducitoyen à la gestion de la cité » par trois foisdans le code de wilaya et huit dans le codecommunal »détaillant« les modalités de la ges-tion participative des collectivités locales » -n’ont jamais été appliqués ? Et pourquoi croi-rait-on, aujourd’hui, que les textes officiels de-vraient laisser la place à un autre texte refon-du qui, lui, sera mis en application ? Il y a beaucoup de « pourquoi » qui réson-nent dans l’espace sidéral et sidérant de l’ad-ministration. Ainsi, celui-ci : Pourquoi les Wali,qui ont en charge la bonne marche des institu-tions locales, ne se sont jamais prononcés surces questions sinon dans des cercles confiden-tiels, même lorsque des métropoles sont enpanne de gestion ? Que les élus n’assistent plusaux réunions ? Comment ne pas comprendre, dès lors, la mé-fiance des citoyens ?

Si cette déclaration s’inscrira dans le marbre,pour êtresuivie d’effets, ce ne serait pas fai-

re de la surenchère que de s’interroger sur lacapacité des élus locauxd’aujourd’hui à la met-tre en application, à admettre, du jour au len-demain, qu’il leur faudra céder un peu de leurarrogance impunie. A moins d’une mise en pla-ce de structures de suivies, il s’en trouveraitdes administrateurs qui freineront cette ouver-ture des quatre fers. Il ne suffira donc pas de refondre le CodeCommunal pour que les vieilles habitudes sedissolvent dans l’air souvent vicié de nos vil-les. Il est même à craindre que les nouveaux« concernés » se retrouvent dans la position du

tenant du pouvoir qui en abuse. L’atavismeaidant. Pour conserver leurs privilèges (extra)ordinaires. Et s’allier aux détenteurs d’hierd’une autorité discutable aux réflexes de pro-priétaire de la chose publique.

Ces édiles n’avaient pas pour mission, encore moins pour intention, de consulter

leurs administrés durant le cours de leurs man-dats. Dans la plupart des cas, ils n’avaient pasmême un programme. Ilss’appuyaientsur les al-liances passées, actualisées, pour accéder à lapremière magistrature des villes et villages.Dans ces conditions - et je ne voudrais pas làfaire preuve d’un pessimisme excessif - les rè-gles de gestion de la participation pourraientbien être courbées, tordues, pliées et renduescaduques dans la pratique. En clair, on ne pourra demander demain àdes « élus » en poste, et potentats,parfoisavérés, de se muer en démocrates en perma-nente quête d’un consensus sur les préoccu-pations citoyennes nouvelles sur lesquels,bien entendu, lors des campagnes électora-les, ils ne pouvaient se prononcer. Ni de sesouvenir soudain qu’il existe des organisa-tions et des femmes et des hommes au faitdes problèmes de l’écologie et de la santé,par exemple, pour produire des avis éclairés

sur la propreté de la ville. Ou d’autres enco-re suggérant le redressement des cités HLMqui se multiplient en y « implantant » des ser-vices sociaux, des parcs de loisirs, des lieuxde rencontres comme il ne s’en trouve nullepart. Ils n’ont pas été élu ou n’ont pas com-pris leur élection ainsi.

Les mauvais génies ne pourront devenir lessaints de demain.

Tout le monde sait qu’une Renault–le « sym-bol » en perspective des plus étouffants encom-brements dans nos villes qui n’en peuvent plusde respirer du Co2 - ne pourra jamais devenirune Ferrari GTI. Et ce n’est pas en lui injectantl’essence d’avion, le Jet A1, qu’elle se mettra àvoler pour rattraper le bolide. Dans le meilleurdes cas, on obtiendra un moteur qui rendral’âme au bout de quelques hectomètres.Pour faire l’économie de soubresauts inutiles,de déviance, tant qu’à faire donc,autant procé-der, avec l’adoption du nouveau Code Commu-nal, à des élections locales et régionales antici-pées. Dans un format clair. Dès le départ. Oùles règles du jeux seraient un peu plus saines etinnovantes sur lesquelles les nouveaux élus se-ront jugés au quotidien.Et dans ce cas, prévoir la possibilité de motionde défiance populaire.

une formation beaucoup plus approfondiepour les enseignants.

L’organisation de l’école finlandaise :Le financement des écoles est du ressort desmunicipalités, ainsi tout est pris en charge, lesoutien scolaire, le transport (Bus et Taxi pourles écoliers éloignés) la cantine, les dépenses desanté et toutes les fournitures scolaires durantl’école fondamentale qui dure de 07 ans jusqu’àl’âge de 16 ans. Les classes sont équipées de TV,lecteur DVD, ordinateur, rétroprojecteur (utili-sé aussi par les élèves pour valoriser leur tra-vail). Il existe aussi des salles conçues spéciale-ment pour accueillir les élèves et leurs parents.A l’école, les élèves laissent leur mentaux etchaussures dans des casiers et rentrent en chaus-settes en classe. Chaque séance dure 45 minu-tes et est suivie de 15 minutes de récréation pourtous, élèves et professeurs. Les élèves du pri-maire sont libérés vers 13 heures, ceux du col-lège vers 14 heures et ceux du lycée à 15 heuresla plupart du temps. Ce qui distingue encoreplus les écoles finlandaises c’est qu’elles n’ontpas d’inspecteurs, pas de concurrence entre lesécoles, pas de redoublements et pas d’examensdurant les premières années.

L’enseignant, la clé de la réussite :Ils ont découvert un modèle basé sur une gran-de valorisation des professeurs, sélectionnés

pour leurs qualités pédagogiques, lors d’un con-cours très strict, et laissés libres, une fois de-vant leur classe, de développer leurs propresméthodes éducatives. Les Finlandais, fiers deleur système scolaire, remarquent d’ailleursqu’il est aussi difficile pour un candidat d’êtreadmis en maîtrise de pédagogie que de devenirmédecin. Seul un candidat à l’enseignement surdix parvient à son but. Le métier d’enseignant requiert cinq (05) annéesd’études universitaires, dont une bonne partie(minimum un an) est consacrée à la pédagogie.Les salaires sont dans la moyenne occidentale, net-tement plus élevés que les salaires français. Avec20 élèves par enseignant, l’école finlandaise a l’undes meilleurs encadrements en Europe. On attendbeaucoup de l’enseignant, « chaque élève comp-te », il est là à les aider, les écouter et les motiverdans un environnement presque familial, certainsenseignants leurs confient leur numéro de télé-phone ou leur adresse électronique. Tout un dy-namisme se crée à l’école, un comité du « bienêtre des élèves », se réunit chaque semaine, re-groupant, enseignants, psychologue, assistantesociale, infirmière et principal, ils étudient en-semble la réponse adaptée à chaque situation.« Tout le monde doit réussir » l’enseignant fin-landais n’est pas le maitre autoritaire qui don-ne un savoir magistral mais un éducateur pro-fessionnel qui est en communication profondeavec chaque élève, conçoit ses propres cours, uti-lise des méthodes personnelles en avantageantl’apprentissage oral et interactif et apprend leschoses de la vie aux élèves et les aident à s’épa-nouir et apprendre en même temps.

Qu’en est t-il de l’Algérie ?Sur les 144 pays étudiés par le forum économi-que mondial, le système éducatif algérien estclassé dans la 131ème place (Mali 118ème), on con-serve la même place, dans la qualité du mana-gement des écoles (France 8ème, Maroc 47ème),dans l’enseignement primaire, l’Algérie est clas-sée 129ème (Maroc 108ème) et dans l’accès à inter-net en 132ème place (Ethiopie 119ème ) dans le tauxscolarisation au cycle primaire, l’Algérie est àla 49ème place, quant à la formation du person-nel on est à la 142ème place (Mauritanie 141ème).

Que faut-il faire ?On a tendance à faire l’évaluation du niveau denotre école par des critères subjectifs et limités : tauxde passage, moyennes…Or que dans les pays dé-veloppés on se réfère à des critères fait par des ex-perts internationaux en la matière travaillant surdes indices de performance scientifiquement éta-

blis, à l’image du PISA « Programme internationalpour le suivi des acquis des élèves » crée parl’OCDE, la Tunisie en fait partie et d’ailleurs elleobtient de bonnes notes et pourrait nous inspirerdans nos futures orientations. Le changement commence par l’acceptation del’état de notre école illustré par des données chif-frées et aussi par la prise de conscience de l’impor-tance du secteur de l’éducation qui encadre 23%de la population algérienne (presque un algériensur quatre est sur les bancs de l’école). Sur cela on devrait créer une « Académie derecherches pédagogiques » elle sera chargée de :1 Faire des études sur le terrain des différentesécoles de référence à travers le monde et discu-ter la transférabilité de ces modèles.2 Faire des études sur les facteurs de réussitedes élèves et des établissements, les causes del’échec scolaire, les motivations des élèves etdes enseignants, l’influence des revenus fami-liaux sur le parcours des élèves, des études psy-chopédagogiques sur le comportement des élè-ves envers les différents programmes et métho-des d’enseignements, la place des langues, larelation élève-enseignant-parent, la concordan-ce école-université…2 Préparer des séminaires sur la réforme del’école ou on doit associer responsables del’éducation, les syndicats des enseignants, lesassociations de parents d’élèves, sociologues etpsychologues ayant travaillé sur le thème.3 Concevoir une vision stratégique de l’école al-gérienne à horizon de 20254 Préparer un riche programme de formationpour tout le personnel et introduire les techni-ques de management, les sciences de dévelop-pement personnel5 Travailler avec les normes de performancesinternationales et évaluer chaque année notreécole selon ces normes et publier les résultats.

*Master en Marketing et Management

Bibliographie : (1) En Finlande, la quête d’une école égalitaire,Le monde diplomatique N° 706. 01/2013 p 22-23Sitographie : (2) A la découverte de l’école en Finlande,Rémy JOST www.mlfmonde.org (3) L’éducation en Finlande, les secrets d’une éton-nante réussite, Paul ROBERT www.meirieu.com (4) Education et formation des enseignants enFinlande, Florence SAINT-LUCwww.aplv-languesmodernes.org (4) The Global competitiveness Report 2012-2013, www.weforum.org

Par Samir Fraga *○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

«Ne sautejamaisavant d’êtrearrivé aubord dufossé !»Proverbefinlandais

Page 12: Quotidien Doran Du 27 11 2014

Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 201412

Du « droit de seigneuriage » des roisdu Moyen-âge au « droit » des puissancesoccidentales

Par Medjdoub Hamed *○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

1. Le « Droit seigneurial »du Moyen-âge, ancêtre du système

monétaire international (SMI)

Pour comprendre, le seul moyenest de faire appel à la « Logiqueéconomique ». En effet, débuterl’analyse par une structure économique simple et, dès que celle-ci dévoile les liens qui la tis-

sent, passer à une structure plus complexe.Et ainsi de suite jusqu’aboutir à la structu-re de notre économie-monde. Que l’on saitconstitué par l’Occident lui-même divisé entrois entités (États-Unis, Europe et Japon),les pays émergents dont les BRICS, et enfinles pays en voie de développement dont lespays exportateurs de pétrole.

Pour l’analyse, portons notre choix sur unEtat du Moyen-âge. Supposons que c’est unroyaume, et ce royaume a le « pouvoir réga-lien de la frappe monétaire ». Chaque année,ce pouvoir royal frappe de la monnaie, en con-trepartie de la production de richesses par lespaysans (blé, élevage bovin, ovin…, scieriesde bois, etc.). Chaque année, la masse moné-taire créée doit correspondre à la productionde richesses créées et mises en vente, et auxbesoins du souverain pour financer ses dépen-ses royales qui ne sont pas couvertes par lalevée de l’impôt.

Mais comme la plupart des richesses pro-duites sont consommées, la nourriture, le boisbrûlé pour le chauffage, l’usure de l’habille-ment, etc., une grande partie de la richesseproduite aura disparu, alors que la quantitéde monnaie est restée en l’état. Le cycle re-commence, et la quantité de monnaie émisepar le souverain n’aura à augmenter qu’avecle nouveau surplus de production de blé, deviande, de bois, etc. et les nouvelles dépen-ses du roi avec la nouvelle année. Et ainsichaque année. Il se produit donc un justeéquilibre entre la production annuelle, le sur-plus des dépenses royales (train de vie duroyal, solde de l’armée du roi, aménagementsterritoriaux, etc.) et les contreparties monétai-res émises par le souverain.

Si les besoins de la royauté sont stables, etla production de biens et services par la pay-sannerie aussi, l’équilibre du royaume est pré-servé. On peut penser que les services du roipeuvent ajuster le budget du roi par un plusou moins de création de monnaie selon que« la balance royale des dépenses et recettesd’impôts présente un déficit ou un excédent ».Mais, compte tenu de la misère des paysanset le recouvrement difficile de l’impôt, les ser-vices du roi opèrent certainement plus par lacréation monétaire le financement des dépen-ses royales non couvertes par l’imposition. Cesurplus monétaire crée ex nihilo, se substituantà l’impôt, constitue un prélèvement indirectde richesses. Un impôt qui n’apparaît pas dansles comptes mais qui peut être fortement res-senti par les paysans si la création monétairen’est pas maîtrisée. Cet « impôt monétaire »constitue le « droit de seigneuriage » du sou-verain. C’est un impôt complémentaire à lalevée des impôts pour financer les services quele pouvoir royal doit à ses sujets. En termes depaix sociale (rétribution de la police du royau-me), défense du royaume (financement de l’ar-mée au service du royaume), aménagementsdu royaume, etc.

En période de croissance, la situation éco-nomique ne doit probablement pas poser deproblèmes au souverain. Mais, en situationparticulière, par exemple un train de vie royalplus dépensier (festivités fréquentes, mobili-sation des paysans pour des travaux royauxau détriment des travaux agricoles, etc.), unepériode de disette, de guerre avec un autreroyaume, le budget royal nécessite forcémentplus d’impôts. Le recours à la création moné-taire devient alors une nécessité pour le finan-cement des nouvelles dépenses.

Mais la situation n’est pas simple. Un re-cours à la création monétaire donc à un « droitde seigneuriage soutenu » crée une situationconflictuelle avec la population. Des troublespolitiques peuvent éclater et créer une situa-tion dangereuse pour le royaume.

D’autant plus qu’au Moyen-Âge, et mêmeà une époque récente, au XVIIe siècle, le « blé »

était une donnée stratégique pour le pouvoirroyal. Vu les insuffisances de vivres à l’épo-que, les famines fréquentes, le souverain, pouréviter des troubles sociaux, obligeaient sessujets, producteurs de blé, d’entreposer leursrécoltes dans ses magasins, contre un prix fixé.Les services du roi ensuite les revendaient àun « cours forcé » aux sujets. Pour une distri-bution équilibrée au sein de la population.

Mais en cas de mauvaise récolte, de guerre,etc., qui commandait plus de monnaie pourcouvrir les dépenses, il s’ensuivait une aug-mentation du prix du blé qui se répercutaitsur les autres produits. Le savetier parexemple qui répare les souliers, payant pluscher le blé, augmente le prix de ses répara-tions. Le marchand de lait, de viande aussi.Et tous les produits sont touchés par la haussedes prix. Ce que nous appelons aujourd’huil’« inflation ».

Si l’inflation prend des proportions, il seproduit des troubles graves pour le royaume.La hausse des prix amènera beaucoup de pay-sans à se retrouver dans une situation d’extrê-me misère. C’est ainsi que le royaume est frap-pé de famines, de disettes qui provoquerontune hécatombe parmi la population (morts,maladies, épidémies).

Le Moyen-âge a été fortement marqué parla famine, les émeutes et les jacqueries (révol-tes paysannes) dont une grande part des cau-ses provenait des dérèglements monétaires. Le« droit de seigneuriage » favorisait rois, prin-ces, courtisansau détriment d’une populationasservie au servage. Ce bref rappel des systè-mes financiers et monétaires des Etats médié-vaux nous permet de mieux comprendre l’or-ganisation du système monétaire internatio-nal comme elle s’articule aujourd’hui. Nousverrons dans les lignes qui vont suivre que lesystème monétaire médiéval constitue bienl’« Ancêtre du Système Monétaire Internatio-nal ». Bien entendu sous une forme atténuée.

2. La Géographie et l’Histoire ont constituéles États du monde

Que se passe-t-il aujourd’hui sur le plan mo-nétaire ? On est loin des crises monétaires etdes krachs pétroliers de 1973, et la formidableinflation mondiale à deux chiffres qui a sévidans les pays occidentaux, et à trois chiffres etplus dans les pays du reste du monde.

Depuis la fin des années 1980, l’« inflationdépasse rarement les 3% en Occident ».Aujourd’hui, on craint plus une déflation. L’in-flation se situe entre 1% et 2%, et pour cer-tains pays occidentaux, l’inflation est inférieu-re à 1%. Tandis que dans les pays du reste dumonde, l’inflation dépasse largement les nor-mes occidentales. Et cela est dû de l’incapaci-té de maîtrise des émissions monétaires, dé-pendantes des mouvements de capitaux et dessoldes des balances commerciales.

Souvent la lutte contre l’inflation diminuelorsque les Banques centrales des pays hors-Occident tentent de réajuster leurs monnaiesà leurs PIB réels, en procédant à des dévalua-tions, en limitant le recours à la planche àbillet, en augmentant le taux d’intérêt, etd’autres moyens… Mais ce n’est jamais systé-matique parce que ces pays ne maîtrisent pasle mouvement des capitaux, ils sont dépen-dants de la volatilité des cours de change, desprix de matières premières, des équipementsimportés finis et des politiques monétaires enOccident. Une dépendance étroite entre cespays et l’Occident, qui souvent est chaotiqueparce qu’elle oblige le reste du monde à êtreau diapason avec l’Occident.

Et c’est cette dépendance instable qui nuità la bonne marche de l’économie mondiale.

Mais que peut faire le reste du monde ? Dé-pendant sur le plan monétaire, sa situation nele fait pas ressembler aux populations destemps médiévaux ? N’y a-t-il pas encore desrelents de la construction monétaire médiévaledans la construction monétaire aujourd’hui ?Ne constatons-nous pas qu’aujourd’hui l’Oc-cident, dans les émissions monétaires, a lemême « pouvoir seigneurial » que les « royau-mes médiévaux d’antan » ?

S’il y avait dans les siècles passés des royau-mes distincts qui frappaient chacun sa propremonnaie, aujourd’hui cette disparité desroyaumes a disparu. L’Occident est devenu« Un », détenteur des principales monnaies in-ternationales (dollar, euro, livre sterling etyen). Il a une politique monétaire concertée

grâce aux forums qu’il s’est constitué. Le G7,les réunions annuelles des banquiers centrauxoccidentaux à Jackson Hole, aux USA, pen-dant trois jours, etc. Ce qui n’est pas mauvaisen soi, si c’est pour le bien de l’humanité. Uneconcertation pour la croissance mondiale vautmieux que s’il n’y ait pas de concertation dutout. Ce qui ne peut mener que vers des guer-res monétaires, au protectionnisme, au replisur soi, ce qui est très négatif pour l’économiemondiale et les peuples.

Le problème n’est pas que l’Occident soitdominateur sur le plan financier et monétairedans le monde mais qu’il assume ses respon-sabilités envers les peuples occidentaux et ceuxdu reste du monde dominé.

Les difficultés rencontrées par l’Occident surle plan économique ne trouvent pas leurs ori-gines dans les politiques économiques de laChine ou de l’Inde qui ont basé leurs écono-mies sur le « tout exportation ». Avant eux etencore aujourd’hui, le Japon comme l’Allema-gne ne basent-ils pas leurs économies sur le« tout exportation ». Au point même que l’Al-lemagne, par ses excédents, pose un grandproblème de compétitivité à la zone euro.Aucun pays n’a choisi sa place ou s’est consti-tué cette place parce que « cette place s’estconstitué d’elle-même par la Géographie etl’Histoire du monde ». Mais les difficultés setrouvent surtout dans l’insuffisance de con-certation entre les blocs. Et c’est cela qui poseproblème au monde. Le G20, par exemple,forum entre les pays riches et les pays émer-gents, ne remplit pas suffisamment ce rôledans la concertation.

3. L’Asie, l’Afrique et l’Amériquelatine dépendants du

« Droit de seigneuriage » occidental

Si cette constitution du monde, donnée parla Géographie et l’Histoire est « naturelle », le« pouvoir seigneurial » de l’Occident est toutaussi naturel.

Nonobstant l’insuffisance de concertation,l’Occident a apporté une juste réponse, en2007, à la crise immobilière, dite des « subpri-mes ». Même réponse avec la crise financièrequi a suivi à l’été 2008 et qui s’est étendue àl’ensemble du monde.

L’Occident en se « sauvant » a « sauvé lemonde ». Le reste du monde doit une fièrechandelle à ce « pouvoir seigneurial ».

Rappelons les mesures prises pour contrerla crise dans les grandes lignes. Dès septem-bre 2007, la Fed mit fin au resserrement mo-nétaire et procéda au relâchement de la poli-tique monétaire. Après le sauvetage des ban-ques (plan Paulson) à la fin de l’été 2008, etles différents plans de relance en 2009 pourdoper l’économie occidentale et par ce biaisl’économie mondiale, l’assouplissement moné-taire quantitatif, une « quantitative easing » ou« QE1 » selon l’acronyme américain, a été sui-vi d’un nouveau programme d’assouplisse-ment monétaire en 2010. Le « QE2 » comme le« QE1 » consistait à « procéder à un rachatmassif d’actifs financiers afin d’augmenter laquantité de monnaie en circulation dans l’éco-nomie ». Un nouveau programme « QE3 » a étéde nouveau mis en œuvre en septembre 2012.Et ces QE ont un coût, on les évalue à 3000 mil-liards de dollars pour les États-Unis, à 1700milliards d’eurospour l’Europe, et des mon-tants moindres en rapport avec leur taille pourle Japon et la Grande-Bretagne.

Dès le début des rachats massifs d’actifs fi-nanciers en particulier les bons de Trésor amé-ricains et les créances hypothécaires à risque,des économistes et experts se sont levés et ontameuté l’opinion publique que la Réserve fé-dérale américaine, en créant de la monnaie,« fabriquait » de l’inflation pour dépouiller lesépargnants, les contribuables. Méfiance et re-jet de ces politiques monétaires « non conven-tionnelles » s’en sont suivi. Toutes sortes depronostics ont été émis : bulles spéculatives,hyperinflation, krach du dollar, etc. Oubliantque le monde n’est plus aux années 1970, an-née de crises monétaires et de krachs pétro-liers. A cette époque, les pays européens ontlutté contre les désordres monétaires dus auxémissions massives américaines par l’inflationmonétaire. Résultat : il s’ensuivit une « stag-flation », qui est un mélange de stagnationéconomique, de chômage et d’inflation. Ce quin’est pas le cas aujourd’hui, depuis la lutte con-tre l’inflation lancée dans les années 1980.

Or que s’est-il passé à partir de 2007 ? Unemise en œuvre d’un programme de « Quanti-taive easing » par la Réserve fédérale améri-caine, i.e. l’injection massive de liquidités par

les rachats d’actifs, est aussitôt sanctionnée parune dépréciation du dollar par les marchés.Ce qui signifie qu’une création monétaire amé-ricaine adossée aux seuls rachats d’actifs estconsidérée sans contreparties physiques réel-les. La correction du dollar à la baisse éviteque cette QE (inflation monétaire) soit expor-tée aux autres zones monétaires (euro, yen etlivre sterling. En clair, les États-Unis ne réper-cutent pas leurs déficits sur l’Europe, la Gran-de-Bretagne et le Japon. Et vice-versa, pour lespolitiques d’assouplissement monétaire enzone euro (LTRO), en Grande-Bretagne (QE)et au Japon (Abénomics).

Le système de « perfusions monétaires » enOccident s’établit « neutre », et explique la fai-ble inflation voire un risque de déflation. Ceque certains commentateurs appellent la « sta-gdéflation ».

Si pour les pays occidentaux, la situationsemble maîtrisée, il en va autrement pour lespays du reste du monde qui restent dépen-dants des liquidités internationales injectéespar l’Occident. Tout d’abord, ces émissionsmonétaires des grands pays monétaires, issuesdu « pouvoir de seigneuriage », ne sont pas sinégatives. Combien même ces puissances ré-percutent leurs déficits sur eux, puisque « cesont des émissions monétaires créées ex nihi-lo », ce qui est vrai puisque elles ne sont ados-sées qu’aux seuls titres de dettes – de la detteoccidentale – comparable à ce que les souve-rains médiévaux créaient en surplus de mon-naie pour financer leurs dépenses, il demeureque cette création ex nihilo est utile voire né-cessaire pour financer les pays du reste dumonde « qui ne créent pas de monnaies inter-nationales ». Et qui sont ces pays ? Si ce ne sontl’Asie, l’Afrique et l’Amérique latine.

Toutes leurs monnaies qui sont ancrées surce panier de grandes monnaies ne sont fina-lement comptabilisables qu’en fonction desréserves de change qu’ils détiennent pour as-surer leur commerce extérieur et intérieur.Une dépendance monétaire unilatérale en-vers l’Occident.

4. La responsabilité de l’Occident enversles Etats du reste du monde

Et souvent les grandes puissances monétai-res ne prennent en compte que leurs intérêtsimmédiats. S’ils prennent en compte les inté-rêts des autres régions du monde, il faut queceux-ci concourent à leurs intérêts. Ce qui aufond est naturel, toute puissance voit d’abordqu’elle-même, et pour dominer.

Cependant, on ne peut oublier que le « pou-voir seigneurial » que détient l’Occident estd’« essence mondiale ». Il dépasse donc l’Oc-cident. Et, par ce pouvoir, il a une responsabi-lité vis-à-vis du reste du monde.

Précisément cette responsabilité suscite descraintes, à voir le cours du prix du baril depétrole (WTI) qui est descendu à moins de 77dollars, et le taux de change euro/dollar àmoins de 1,25 dollar pour un euro. Alors qu’auprintemps 2014, le prix du baril de WTI cul-minait à 105 dollars, le Brent à 115 dollars,quant au cours euro/dollar, il était coté à 1,35dollar pour un euro. Soit une chute du prix depétrole de 27% et une dépréciation de l’eurode 8%.Et la situation de baisse pour le pétroleet l’euro ne s’est toujours pas stabilisée. Ce quiinflue considérablement sur les économies despays du reste du monde.

Qu’augure-elle la politique monétaire amé-ricaine ? Vise-t-elle à créer une raréfaction deliquidités internationales artificielle pour met-tre en difficultés les pays du reste du mondeet, de cela, s’imposer sur la scène internatio-nale. Les revers subis sur le plan géostratégi-que par la superpuissance « d’abord face à laRussie, surtout dans l’« affaire de l’Ukraine »,face à l’Iran qui bien que conciliant n’entendpas abdiquer à toutes les exigences euro-amé-ricaines, face aussi aux déboires enregistréesen Irak, en Syrie et en Libye, et enfin à la Chi-ne que l’Occident n’arrive pas à dominer sur-tout avec un « yuan réfractaire à la politiquemonétaire américaine », sont-ils si importantsque le reste du monde doit en payer le prix ?

L’Amérique comme l’Europe et le Japon nesont-ils pas conscients de la responsabilitéqu’ils ont, sur le plan monétaire, sur l’ensem-ble des économies du monde ? L’économie oc-cidentale ne doit-elle pas tant au reste du mon-de ? Pourquoi ne pas chercher un compromisdans les politiques monétaires, et taire les dis-sensions, pour permettre aux peuples de sor-tir de la dépression ?

*Auteur et chercheur spécialiséen Economie mondiale

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Page 13: Quotidien Doran Du 27 11 2014

Sur la voie de la démocratiePar Kamal Guerroua

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Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 201413

Après avoir parcouru un chemin du supplice parseméd’embûches, voilà la belle etrebelle Tunisie hissée avecces élections présidentiellesen parangon de la démocratie

au Maghreb d’abord, en Afrique et dans lemonde arabe ensuite. De quoi améliorer l’ima-ge d’un continent en dérive autocratique et per-mettre «une contagion vertueuse» du vent dela liberté soufflé dans le sillage du PrintempsArabe. Il est de bon ton de penser qu’en ce con-texte-là, le jugement de l’histoire est loin de seranger derrière le fantasme ou le mythe révo-lutionnaire. Le printemps de Tunis maquillépar les uns et les autres en jasmin a prouvédésormais qu’il est du cactus. Les épines ducactus, c’est dur. Ça pique et ça blesse mais sesroses guérissent et refleurissent sur le fumierde l’autoritarisme. Oui, la dictature n’est qu’ungâchis qui traîne dans les esprits un arrière-goût d’amertume, une odeur du pourri quoi-que son expérience soit capitale. Une escale oùtout un peuple serait amené à méditer sur sonsort pour éviter que la bêtise des hommes nese reproduise ni ne fléchisse les volontés durenouveau et du changement gisant encoredans les bas-fonds de la société.

Les épreuves ne sont-elles pas du reste constructrices et formatrices des nations? Les

crises ne sont-elles pas autant de rigoles con-ductrices et initiatrices aux grands miracles dela mère histoire? Comme au sortir d’une odys-sée houleuse durant laquelle les déchirements,les incertitudes, les remous, les péripéties et lescraintes des protagonistes du retour à la casezéro laissent des séquelles, cette Tunisie-là auraaffronté la noria de ses tourments politiquesavec bravoure, tout en refusant de basculerdans l’aigreur, le désespoir et l’immobilisme.La révolution, c’est une bonne chose certes,mais elle est tout de même une œuvre humai-ne imparfaite, incertaine et difficile. Elle peutmarcher à pas de géants sur les sentiers de lamodernité comme reculer aussi sur les acquisde ses forgerons. La révolution, c’est une ogres-se, la métaphore n’est pas de trop car celle-cipeut protéger ses enfants avec jalousie comme

les dévorer sans retenue, sans remords, sansaffection, sans pitié. Troublants mais en mêmetemps fascinants sont ces mouvements de fou-le qui peuvent mener au salut collectif commevirer au cauchemar, trébucher, ralentir et tirerles pays vers le bas. Tout dépend de la tempé-rature de la rue, des humeurs des chefs, de lacarte géostratégique de la région, du degré dela conscience populaire, des retournements desituations, de l’engagement ou de la trahisondes élites, etc.

Qu’à cela ne tienne, la machine de la démocratie en Tunisie fut téméraire. Elle n’a hé-

sité devant aucun obstacle. Elle s’est emballéeau moment même où plein de pessimistes ontcru que le chaos est tout proche, voire irréver-sible. Nos pays post-coloniaux n’ont-ils pasappris au fil du temps à survivre comme desenfants, gardés dans un état permanent deminorité, reliés à leur tuteur-protecteur? Cetuteur s’est lamentablement imposé dans l’ima-ginaire populaire arabo-musulman, c’est le dic-tateur, le despote, le répresseur des libertés vusous un autre prisme que le sien. Image-féti-che du garant, idole bienveillante, consensuel-le et détentrice des clefs de l’ordre général,autorité morale incontestable sur ses compa-triotes, zaîm avec couronne et glorioles. Bref,l’interface du gérontocrate, du sage et du pèrequi règne dans la famille, le village et le douar.Lequel est censé ne jamais commettre d’erreurs.Il est puissant et généreux, adulé et craint, im-battable et indomptable.

Il sait commander, se faire obéir et incarner,sur une large échelle, la nation dans ce qu’elle

a de plus mythique, de plus symbolique et deplus éternel. C’est là le pur stéréotype qui auraitminé le cerveau arabe. Il a démantelé ses ré-seaux de réflexion et l’a ramené au stade pri-mitif. D’aucuns en Tunisie ou même plus tarden Libye, en Syrie ou en Egypte ont invoquéalors les ravages «probables» de la contre-ré-volution menée par les affidés de l’ancien sys-tème, d’autres dubitatifs en particulier en Tu-nisie ont eu peur de la résurgence des refoulésintégristes étouffés pendant de longues décen-nies de sécularisation, tandis que l’immensemajorité n’a jamais pris pour argent comptantla fuite-surprise de Ben Ali. Un autocrate encavale qui, de surcroît, n’a opposé presqueaucune résistance! C’est du jamais-vu! Une

première qui aurait choqué les yeux et mis lapuce aux oreilles. Il y a certainement anguillesous roche, vox populi et rumeurs obligent. Enplus, les dictateurs ne sont-ils pas capables despires machinations qui soient comme parexemple feindre un abandon du trône pourorganiser leur retour triomphal sous les ap-plaudissements et les vivats de leurs soutiens?Retour qui leur permettra de mesurer leuraudimat et leur popularité, en débusquant lescomploteurs et les châtiant via des purges etdes chasses à l’homme. Et puis, qui en Tunisieou ailleurs aurait pu imaginer une aussi rapi-de métamorphose dans un pays gouverné demain de fer par une oligarchie aux mains ten-taculaires, soutenue de l’intérieur et de l’exté-rieur? Presque personne.

Au grand bonheur des masses, toutes cessupputations pour le moins déconcertan-

tes, furent balayées a posteriori par l’évolutionpositive des événements. Il y a eu sans douteune pincée de chance du côté des révoltés deTunis mais un peu trop de lucidité, de courageet de persévérance. Parvenus en fin de courseà capitaliser avec succès leur baptême du feudans l’arène démocratique, les tunisiens ontenvoyé un signal fort au monde entier : la vo-lonté des peuples ne périrait jamais sous lessables mouvants des utopies si ceux-ci savaients’investir pleinement dans le temps, garder leursang froid, éviter les surenchères extrémistes,combattre le fanatisme et rêver en un idéal com-mun. Quand le pouvoir fut à portée de maindes islamistes d’Ennahdha, tout le monde avaitcrié haro sur un hold-up démocratique à mêmede se transformer en théocratie. Les impres-sions ont oscillé entre l’angoisse, l’incertitudeet la peur du péril vert. Les islamistes au pou-voir? Cela fait augurer une autre page dansl’histoire de la jeune Tunisie dont plus person-ne ne sait de quoi elle sera remplie. Le voisinalgérien, lui, en sait à peu près quelque choseet un duplicata de l’ordonnance médicale quesa nomenclature aurait préparé pour soignerle mal n’est pas du tout souhaitable. La décen-nie 1990 ne fut guère une brise du printempsmais une terrible fournaise sur les traces d’unautomne1988 trahi avec en point d’orgue unretard sur tous les plans : politique, social, sé-curitaire, culturel, etc. C’est pourquoi, la Tuni-sie veut rêver autrement, la Tunisie c’est autrechose, la Tunisie, c’est une autre histoire, une

autre sociologie, un autre parcours, d’autreschoix, d’autres idéaux, un autre contexte, uneautre destinée, etc. L’armée n’est pas la pièce-maîtresse du jeu politique, la «sécuritocratie»avait beau être influente dans les rouages desappareils étatiques, elle n’a pas pu empêcherun élan citoyen d’envergure de s’organiser etde se structurer. Qu’elle laisse donc la voie li-bre aux vainqueurs des législatives (les isla-mistes) et l’histoire en jugera. Et une fois ino-pérants sur le terrain, ils perdront car la po-pulation s’en éloignera. C’est une loi de la na-ture, de la modernité, de la démocratie. Ils l’ontappliquée et cela a donné des fruits. La chan-gement, c’est une question de mentalités. Detemps et de tempérament aussi et il ne s’en fautque d’un cheveu pour que le train dérape : heu-reux sont ceux qui apprennent les leçons, trèsheureux même ceux qui regardent du côté deserreurs de leurs voisins. A vrai dire, ce pays-làa vécu sous des dictatures qui avaient su pré-server un minimum de «progressisme». Con-trairement à Nasser (1918-1970) ou au colonelBoumédiène (1932-1978), Habib Bourguiba(1903-2000), «le combattant suprême» commele couvrent d’éloges les annales de l’historio-graphie officielle fut un stratège d’un autregenre. Il aurait certes accaparé le pouvoir pen-dant près de 30 ans, maniant la carotte le ma-tin, le bâton le soir, la réforme le jour, la ré-pression le lendemain, les oukases et les coupsde prince, il n’en reste pas moins un bâtisseuret un despote éclairé.

Il un mérite que beaucoup d’autocrates de larégion lui envient : il a donné à l’école la pos-

sibilité de s’épanouir, à la femme celle de respi-rer, à l’élite celle de progresser. Bourguiba a faitplier la Tunisie à ses desiderata mais n’a jamaisosé la briser. Il fut de cette trempe d’hommesqui savent conjuguer l’authenticité avec la mo-dernité, la force avec la culture. Les Etats indé-pendants furent tous victimes de leurs dysfonc-tionnements, partout le syndrome de la divisiontraque les esprits. Bourguiba l’aura su. Ainsiavait-il misé sur un créneau peu porteur dansl’immédiat mais prometteur dans l’avenir:l’éducation. tout en tenant compte de la disci-pline. L’histoire lui donne aujourd’hui ample-ment raison même si tous ses efforts sont apparen-tés à ce visage hideux de la dictature. La démocra-tie n’est-elle pas en fin de compte un long appren-tissage? Décidément oui. Bravo à la Tunisie.

Le peuple tunisien a dit son mot dans lepremier tour de l’élection présidentiel-

le qui s’est déroulée le week-end dernier.Les Tunisiens ont voté librement pour choi-sir leur président. Cependant, peut-on s’in-terroger sur l’impact réel du suffrage uni-versel sur la vie réelle des Tunisiens. Puis,le vote est- il vraiment le début de la solu-tion en Tunisie ? J’ai bien noté qu’une grande majorité de mé-dias internationaux, les notres aussi et les ob-servateurs « bien pensants » ont salué unegrande victoire de la démocratie et un progrèsdémesuré dans une société arabe ! Donc lamesse est dite ! Circulez il n’y a rien à voir ! Néanmoins, et sans aucun désir d’incarnerle rôle du perturbateur qui veut jouer les trou-ble-fêtes, il est légitime, tout de même, de po-ser plusieurs questions sur la pertinence de cerésultat du premier tour.

UN BEN ALI « LIGHT » !

Bien évidement le scrutin libre et transparentest à saluer, mais ce n’est pas une premièredans le monde arabe. Les Egyptiens ont déjàvoté librement, les Algériens, les Libanais,même les Palestiniens et j’en passe. Le grandvainqueur, en revanche, de cette premièremanche s’appel Béji Caïd Essebsi qui va êtretrès probablement le premier magistrat de laTunisie, vu son score qui est, effectivement,tellement élevé, il lui manque qu’à peine 5,8 %de voix au second tour pour arriver au palaisde Carthage. En plus la marge assez grandequi le sépare du deuxième candidat malheu-reux. Puis, ça va dans la logique de l’électionlégislative qui s’est déroulée il y a quelquessemaines de cela. Ainsi donc, on peut dire qu’ilest dans la dynamique électorale qui s’est crééele mois d’octobre dernier. L’homme fort de Tunis, a 89 ans ! L’âge, ensoi, à mon sens, ne pose pas de gène, au con-traire tout le monde rêve d’arriver à cet âge làavec beaucoup moins de problèmes de santé,

Tunisie : le bonheur est dans… le vote ?toutefois, l’embarras est dans la pertinence dudiscours de tous ce « bon monde » de bienpensants qui appellent au rajeunissement desresponsables politiques dans la logique de lamodernisation et de renouveau de la vie pu-blique, et de l’autre côté ils saluent l’électiond’un homme de 89 ans ? Objection ! Un autre élément qui va à l’encontre du triom-phalisme affiché par les « démocrates-moder-nistes », le nouveau patron de la Tunisie n’estqu’un ancien membre du RCD (rassemblementconstitutionnel démocratique) et même prési-dent du parlement du régime Ben Ali. Anciendirecteur de la sûreté nationale tunisienne etsecrétaire d’État adjoint à l’Intérieur dans lesannées Bourguiba. Et je m’arrêterais là. Il n’y a aucune intention, ici, de culpabiliserles Tunisiens, de critiquer leur vote ou mêmede blâmer leurs nouveaux gouverneurs maismon objectif est de mettre ce « bon monde »devant ses contradictions. Par conséquent, touten respectant le choix libre des Tunisiens, onpeut dire sans aucune hésitation, qu’une ma-jorité du peuple tunisien a choisi l’ancien régi-me mais dans une autre configuration un peu«light». Car, la puissance qui est derrière Es-sebsi se constitue essentiellement des hommesd’affaires de l’époque Ben Ali, des administra-teurs du vieux « système », des ex-membres duparti unique du pouvoir, autrement dit, les gar-diens du temple.

LE POLITIQUEET LE DÉVELOPPEMENT:

La réalité est là, elle est tangible et solide. Pour-quoi les tunisiens n’ont pas choisi les révolu-tionnaires qui ont chassé Ben Ali du pouvoir ?Peut-être parce qu’ils ont préféré l’expériencedes uns sur l’immaturité des autres ? Ils vou-laient garder au moins la stabilité et la paix dansleur pays vu les dangers d’un escalade possi-ble ? Peut-être parce qu’ils n’ont pas vu de chan-gement réel dans leurs vies quotidiennes aprèsquatre années de changement ? Et donc poursanctionner la révolution ? Ou ils ont comprisfinalement que le développement d’un pays estbeaucoup plus complexe et profond qu’un jeupoliticien ? Il est déterminé, en fait, par plusieurs

paramètres qui dépassent le champ d’actiond’un politique. Car, un jeune homme qui attendun emploi depuis des années dans un coin éloi-gné et oublié de la Tunisie, ne comprend pascomment un bulletin de vote pourra changer sadestinée (pour ceux qui n’ont pas voté). Est-ceque dans quelques semaines il va sortir de samisère, de sa précarité et avoir enfin un appar-tement et se marié ? Impossible ! Il a attenduplus de quatre ans en vain ! Il faut avouer, néanmoins, que cette problé-matique de l’incapacité du politique à faire faceaux problèmes du développement est univer-selle. Même dans les pays les plus développés,les plus industrialisés à savoir les pays de la ci-vilisation dominante, le politique se trouveaujourd’hui pratiquement diminué devant desparadigmes gigantesques déterministes tels quela finance mondiale, la mondialisation, le libreéchange et l’économie de marché, les Institutionsinternationales très puissantes et agressives quiimposent leurs règles et lois. Bref, il y en a main-

tes contraintes objectives qui rendent la tachedu politique dans le monde d’aujourd’hui trèsproblématique. Regardons l’exemple du prési-dent français François Hollande qui a promis« le changement maintenant » et rapidement, etqu’il est confronté actuellement, après trois ansde « règne », à la grande colère des « sansdents ». Dès lors, l’action du vote n’est pas, vrai-semblablement, la meilleure manière de mesu-rer le degré du bonheur des peuples. Il existe le« Happy Planet Index (HPI) », un indice plusau moins contesté toutefois très intéressant àobserver de près qui classe les pays selon le bon-heur de leurs populations et qui se base sur descritères écologiques qualitatifs. Le dernier rap-port paru la semaine dernière au tabloïde an-glais Daily Mail classe la Tunisie à la trente neu-vième place (39). L’Algérie arrive bien avant, àla vingtième place (20) sur cent cinquante paysau monde et la première place en Afrique et dansle monde arabe. Finalementon n’est pas si mal-heureux que ça!

Par Abdellatif Bousenane○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

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Page 14: Quotidien Doran Du 27 11 2014

Par Pierre Morville

Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 201414

Quel temps fait-il ?Chaud. Trop chaud !

A Paris, il fait étonnammentdoux. Ce week end, les gensdéjeunaient sur les terrasses.Beaucoup de fenêtres sontouvertes. Les conversationsroulent bien sûr, sur le temps

(étonnant) qu’il fait. Déjà, quand celui-ci estnormal (chaud l’été, froid l’hiver, intermédiaireau printemps et à l’automne), le climat occupeune bonne partie de nos propos quotidiens,avec de nombreuses, fortes et profondes ré-flexions sur la température ambiante : «Ah ! Il faitbien chaud ! On a un vrai été, hein ?», «On se lesgèle, aujourd’hui ! Pourvu que l’hiver ne dure pastrop longtemps…» ou «Je vous l’avais dit ! Onva avoir un printemps sous la douche». Alors quand le thermomètre renvoie des chif-fres atypiques, dans les conversations, le sujet cli-matique dépasse largement en audience les im-pôts, le chômage, les émissions de télés de laveille et les différentes guerres dans le monde. Bien évidemment tout le monde se félicite decette douceur automnale, on profite au maxi-mum de ce bel « été indien ». L’été des In-diens ? C’est une expression d’origine améri-caine qui désigne la période de temps ensoleilléet radouci, après les premières gelées del’automne et juste avant l’hiver. Il parait queles indiens faisaient leur récolte à ce moment-là. En France, on parle « d’été de la Saint-Martin ». Comme disent le dictons en France,« à la Toussaint, commence l’été de la Saint-Martin », c’est-à-dire le 1er novembre et sur-tout : « été de la Saint-Martin, dure trois jourset un brin », c’est-à-dire pas plus d’une semai-ne. Là, on arrive en décembre et le 21 du moisprochain, c’est l’hiver. Bref, on n’a pas eu d’automne et l’hiver 2014pourrait être tout aussi clément. Du coup, aprèss’être auto congratulés sur le doux temps qu’ilfait, mes compatriotes affichent parfois des mi-nes soucieuses. On sent poindre ici et là com-me de l’inquiétude devant le dérèglement duclimat. Tout cela n’est pas bien normal… Il parait qu’à Oran, c’est quasiment l’été à lafin novembre ! Il y a bien eu quelques oragesen Algérie en début de mois mais depuis : cha-leur, chaleur, chaleur. Au Maroc, les erre-ments du climat ont pris il ya quelques jours,un tour beaucoup plus dramatique. Le weekend dernier, de violents orages ont entraînédes inondations et d’impressionnantes cruesdans une large partie du sud du Maroc, aupied des massifs de l’Atlas. 35 personnes sontmortes et d’autres sont toujours portées dis-parues. Déjà en 1995, dans la même région, descrues avaient fait des centaines de victimes. Al’origine des orages, une masse d’air froidedescendant de l’Atlantique Nord est venue seconfronter avec une masse d’air chaude remon-tant le Sahara. Après un redoux, mardi, on s’at-tend aujourd’hui jeudi, à de fortes précipita-tions sur le royaume.

UN RÉCHAUFFEMENT HUMAIN,TROP HUMAIN

Principal responsable, un puissant anticyclo-ne au milieu de l’Atlantique qui bouleverse leclimat sur les deux rives de l’Océan. Mais der-rière ce dérèglement ponctuel se cachent desinflexions de longue durée. On assiste ainsi àune hausse constatée des températures : de0,67°C entre 1920 et 2010. Pas grand-chose, di-riez-vous ? Le premier problème est qu’en ma-tière climatique, de toutes petites variations ontde très gros effets. Le second est que le phéno-mène s’accélère : la hausse s’est concentréedans les vingt dernières années et la plupartdes météorologues estiment que le thermomè-tre mondial pourrait prendre de deux à sixdegrés de plus d’ici 2100 avec des conséquen-ces environnementales graves et irréversibles.D’ores et déjà, notre vieille Terre est actuelle-ment plus chaude qu’elle ne l’a jamais été de-puis 500 ans. Le niveau des mers a crû de plusde 10 cm depuis 60 ans, dont plus d’un quartdepuis le début de ce siècle. L’Agence améri-caine océanique et atmosphérique a indiquéqu’octobre et les dix premiers mois de l’annéeont été les plus chauds enregistrés sur la pla-nète depuis le début des relevés de tempéra-

G 20, Banque mondiale etmême les Etats-Unis et laChine, le réchauffement

climatique finit par inquiéter laterre entière

ture, en 1880. Il s’agit également, selon la mêmeagence, du 38e mois d’octobre consécutif aucours duquel la température du globe est au-dessus de la moyenne de celle du XXe siècle,atteignant 14,74°C. Pour la majorité des scien-tifiques du GIEC (Groupe d’experts intergou-vernemental sur l’évolution des climats quivient de publier son « Vème rapport »), la fon-te des calottes glaciaires polaires entraineraitune nouvelle élévation de 18 à 58 centimètresdu niveau des mers durant ce siècle. Qui est responsable de ce maudit réchauffe-ment qui voient se multiplier tempêtes et cy-clones, ouragans et autres typhons, toujoursplus puissants ? Cela renvoie à une questionessentielle : l’homme est-il responsable de lasituation et, demain de son propre malheur ? Les « climato-sceptiques » pensent eux, quela cause principale est géophysique, liée à l’ac-tivité solaire et aux rayons cosmiques. Ils fontvaloir que dans les derniers dix mille ans, laTerre a connu cinq longues périodes où il fai-sait aussi chaud, voire plus chaudqu’aujourd’hui. Et jusqu’à une date récente, lepoids de l’activité humaine comptait pour leclimat, à peu près autant que celle des fennecs. Toute autre est la thèse des pessimistes àl’image d’Al Gore, l’ancien vice-président deBill Clinton qui estime que le dégagement mas-sif de CO2, à partir de l’activité humaine, estla principale cause du réchauffement : le car-bone dégagé, en s’accumulant crée un effet deserre qui fait monter le thermomètre. Et le car-bone n’est pas seul responsable de la pollutionclimatique : de très fines microparticules issuesde la production industrielle (nitrates, sulfa-tes, chlorures…) inondent le ciel et font entreautres, que les océans sont de plus en plus aci-des. Les mers sont également encombrées desacs et déchets de plastiques, quasi indestruc-tibles, qui empêchent l’évaporation. Des dangers encore accrus par deux phéno-mènes quasi-inéluctables : l’industrialisationcroissante des pays émergents qui, à juste rai-son, comblent rapidement leur retard et l’ur-banisation généralisée de la planète : plus d’unhumain sur deux vit aujourd’hui en ville (3,5%en 1800, 15% en 1900, 30% en 1950). Doréna-vant, 30% de la population mondiale résidedans des agglomérations de plus d’1 milliond’habitants. Plus de chauffage, plus de fumées,plus de dégagement de microparticules liées àl’essence ou au diesel des innombrables voitu-res qui circulent jour et nuit…

Les USA et la Chine enfin inquiets La Banque mondiale vient de remettre sonrapport annuel qui traite chaque fois un aspectdu développement mondial. Cette année, l’ins-titution émanant de l’ONU mettait l’accent surles dangers sanitaires et alimentaires que court

l’humanité à ne pas s’investir concrètementdans la lutte contre le réchauffementclimatique. La communauté internationale esten effet supposée ne pas dépasser de +2°C, àl’horizon 2050, la température moyennede l’ère pré-industrielle, alors que nous ensommes déjà aujourd’hui presque à la moitié(+ 0,8°C) ! La Banque Mondiale envisage ainsil’hypothèse d’une hausse de 4°C avec des évé-nements climatiques « extrêmes », survenantde nos jours « une fois par siècle ». L’inquiétude est notamment centrée sur troisrégions du globe (l’Amérique latine, le Moyen-Orient et l’Europe orientale), particulièrementexposées aux conséquences du réchauffementclimatique sur la sécurité alimentaire et hydri-que, et la hausse du niveau des eaux. La fontedes glaciers provoquera des inondations des-tructrices des exploitations agricoles dans cesrégions. « Si l’on ne fait rien, la plupart des gla-ciers andins et les deux tiers de ceux d’Asiecentrale pourraient avoir disparu d’ici la findu siècle », prévient le rapport. «Les conséquences pour le développementseraient graves avec un recul des ressourcesaquatiques, une montée des eaux, un déclin desrécoltes et la vie de millions de personnesmise en danger ». En effet, « la majeure partiedes cultures sont tributaires des pluies et trèsvulnérables au changement climatiqueannoncé », continue la Banque Mondiale. Le rendement des cultures de soja pourraitchuter de 30 à 70 % au Brésil, alors que celuidu blé est menacé d’être divisé par deux enAmérique centrale ou en Tunisie, à cause no-tamment des sécheresses plus nombreuses etplus longues et la multiplication d’événementsclimatiques extrêmes dans ces régions : jusqu’à80 % du Moyen-Orient et de l’Amérique duSud pourraient être frappés par des vagues dechaleur « sans précédent », ce qui risquerait deprovoquer des vagues de migration de trèsgrande ampleur. Pour Jim Yong Kim, présidentde la Banque Mondiale, « il est clair que nousne pouvons continuer sur cette voie d’émis-sions de CO2 croissantes et non maîtrisées ». De leur côté, après de longues discussions, unevingtaine de pays riches ont décidé d’allouer 9,3milliards de dollars au « Fonds vert » de l’ONU,afin d’aider les pays pauvres à lutter contre leréchauffement climatique et parer des crises sa-nitaires et alimentaires lui succédant. A la mi-novembre, le G20, réunissant lesGrands de ce monde en Australie (au mo-ment ou ce pays battait son record de cha-leur pour un mois de novembre !), abordaitavec à propos le sujet du réchauffement. Lestravaux « laissent envisager la grande con-férence climatique, Paris 2015, avec un soup-çon d’optimisme », note Patrice Geoffron,économiste du climat, depuis Copenhague2009, qui a appelé à une limitation à 2°C de

la hausse des températures à l’horizon 2050,aucune perspective d’accord global ne sedessinait, mais il a y désormais place pourun espoir, raisonné». Le communiqué finaldu G20 de la mi-novembre affirme en effetbrièvement mais avec force, le principe d’unaccord obligeant légalement les signataires à res-pecter l’engagement qu’ils prendront à Paris en2015. Le G20 demande aux parties de dévoilerleurs intentions dès le début 2015. Plus surprenant, quelques jours avant le G20,Etats-Unis et Chine, très climato-sceptiquesjusque là, ont dévoilé un engagement conjoint: Washington énonce l’objectif d’une diminu-tion des émissions de gaz à effet de serre de26?% à 28?% d’ici à 2025 (comparativement à2005), et Pékin fixe une échéance à son picd’émissions pour 2030. Les deux grands paysétaient pour l’instant vent debout contre toutedécision pouvant freiner la production.

Et ailleurs, quel temps fait-il ? Alors qu’à Oran, le temps se couvre forte-ment en fin de journée avec peut-être quelquespluies, il fait quand même 24° dans l’aprèsmidi. A Téhéran, soleil radieux et 17°. Le soir,dans les rues sous un ciel très clair, et sansaucun vent, les Iraniens échangeront certaine-ment, sans surprise mais avec un peu de dé-ception, sur l’échec des négociations qui réu-nissait à Vienne les responsables du pays avecceux des Etats-Unis, de la Russie, de la Chine,de l’Angleterre, de l’Allemagne et de la Fran-ce. Au terme d’une semaine d’intenses discus-sions sur le nucléaire iranien. Téhéran et lesgrandes puissances ne sont pas parvenues às’entendre. Mais les négociations sont prolon-gées jusqu’au 30 juin prochain. Entre temps,tout reste en état. La République islamiquen’écope pas de nouvelles sanctions. En contre-partie, elle s’engage à maintenir son program-me nucléaire au stade actuel. A Tunis, soleil radieux toute la journée avec21° l’après midi. Un ciel très nuageux ce soirsur les terrasses des cafés où l’on continue cer-tainement à commenter les résultats de la pré-sidentielle. Vainqueur au 1er tour : Béji CaïdEssebsi (39,4% des voix) dont le parti NidaaTounès était arrivé premier aux législatives du26 octobre. C’est d’abord un vote sanction con-tre Ennahda et ses alliés de la «troïka», quin’ont pas réussi à sortir la Tunisie de l’ornière.La formation islamique ne présentait d’ailleurspas de candidat mais ses sympathies allaientau président sortant, Moncef Marzouki(33,4%). Le candidat de la gauche, HammaHammami, se place en 3ème position avec 7,8%. Quant à l’homme d’affaires, Slim Riahi, il necapte que 5,5% des électeurs, devançant unevingtaine d’autres candidats beaucoup plusmalchanceux.

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Page 15: Quotidien Doran Du 27 11 2014

Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 201415

Par Hamid Dahmani○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

Le groupedes affameurs Paris : Akram Belkaïd

L’histoiredu sandwich halal

Il fait encore nuit. Leshaut-parleurs annoncentle départ d’un train pourLausanne et l’arrivéed’un autre en provenance de Marseille. Le flot des

voyageurs est dense. Mines fer-mées, foulées rapides et journauxà la main. Les vacanciers, ceux quiont le droit au pas lent, ceux dontle visage et l’habillement démon-trent qu’ils sont en joie, ne sontguère nombreux. Tôt le matin, lehall Méditerranée de la gare deLyon est d’abord un lieu de re-groupement d’itinérants urbains :des hommes d’affaires, des com-merciaux, des universitaires, desgens qui à peine installés à leursiège vont ressortir le dossier con-sulté la veille.

Dans l’une de ces grandesboutiques où s’entassent

presse, livres, friandises, boissons,en-cas et appareils électroniques,une file s’est formée devant l’uni-que caisse ouverte. En face d’elle,le geste vif et la mine concentrée,une jeune femme encaisse argentset soupirs de celles et ceux quitrouvent le temps long. Celuiqu’elle sert, un quinquagénairehabillé comme s’il régnait unetempérature sibérienne, a les braschargés et ne cesse de rajouter desfriandises prises sur le comptoir.Un mars par-ci, une double barrede twix et deux ou trois nuts par-là. Attendez, oui, j’ai oublié deprendre une bouteille d’eau. Vousen avez des plus froides ?

L’employée lève à peine latête. Elle passe les produits

devant le lecteur de code-barres.Elle est dans cette boutique sansy être. Il est sept heures du matinet elle paraît déjà épuisée. On luidemande pourquoi elle est seule.Pourquoi n’y a-t-il pas d’autrescaisses ouvertes ? Elle ne répondpas. Que pourrait-elle dire ? Queson collègue vit de l’autre côté deParis et de sa banlieue et qu’il estpresque toujours en retard ? Queles effectifs ont diminué et que sesemployeurs exigent qu’elle enfasse plus avec moins ? Mais quiaurait envie d’entendre pareilpropos à cette heure ?

Une cliente, un peu énervée,dépose ses achats en tas, cer-

tains glissent de l’autre côté ducomptoir. L’employée les rattrapeet reprend les mêmes gestes ac-compagnés par les mêmes bips.C’est le moment où un trentenai-re, sacoche d’ordinateur en ban-doulière, costume au pantalon ser-ré, chaussures pointues et lustrées,gel dans les cheveux et sandwichdans la main lui demande à voixqui semble un peu plus haute quenécessaire : « pardon, le sandwichau poulet, il est halal ? ». Petit fré-missement dans la file d’attentequi s’est encore étirée. Il y a dessourires en coin mais aussi quel-ques lueurs d’inquiétude et mêmeun ou deux pas de côté. Toute à satâche, la jeune femme ne répondpas d’autant que le lecteur de car-te bancaire affiche que celle de lacliente est muette. « Pardon ! Je vous ai demandési ce sandwich est halal ? ». Lavoix a gagné un ou deux tons sup-plémentaires. L’inflexion polie adisparu, remplacée par de l’aga-cement et un peu d’agressivité.

Ils ne manquent pas de culotces gros fessiers qui défèquentquatre fois par jour, si ce n’estplus et qui viennent ordonneraux crèves la faim de faire uneffort et de ne pas chier du

tout pour éviter de polluer la mer,lieu de prédilection de leurs bateauxde luxe et de grandes croisières deces pays en mal de richesses et degaspillages. Tu parles ! On aura toutvu et entendu de la part de ces vul-gaires parvenus. Pour votre gouverne vous les ex-ploiteurs des peuples, les crèves lafaim à qui vous vous adressez main-tenant, se rendent aux WC une foistous les deux jours si ce n’est plus àcause de l’insuffisance alimentaire etque leurs boyaux sont devenus tel-lement fainéants, qu’ils sont depuistrès longtemps des sujets de consti-pations chroniques et qu’ils ne salis-sent plus vos espaces vitaux

Messieurs les supers riches, vousles voleurs, savez vous au

moins que nous le reste du monde,nous souffrons de la faim et de lamisère à cause de votre associationde malfaiteurs dénommée le groupedes huit (G8), du Front monétaire in-ternational (F.M.I) et consort. Vous,qui vous prélassez dans l’abondan-ce et l’aisance. Vous les affameursdes peuples Vous êtes les principauxinitiateurs de la faillite et de la ruinede la terre vous vous rendez- compte quevous avez construis vos pays à lasueur des esclaves d’Afrique et quevous avez dilapidé toutes leurs forêtspour construire vos chalets et vosbateaux et ruiner le sous-sol de sesrichesses pour construire vos usinessans rien donner ; et dépouiller lesmers avec vos bateaux usines pourfournir et alimenter votre restaura-tion gastronomique.

Et après votre départ de ces payscolonisés et sous le couvert de

l’indépendance de ces pays fragiles,vous avez installés des tyrans à leurstêtes pour mieux continuer le sacca-ge de loin Votre richesse vous aveugle.Vous ne regardez pas sur vos flancset vous faites semblant d’ignorerque 80 % de la population terrien-ne souffre misérablement de ces

Noyé dans la file, inquiet de ra-ter son train, le présent chroni-queur devine qu’un grand mo-ment se profile. Il suffit juste d’at-tendre et d’écouter. « Hé, je vousparle ! » poursuit l’homme ausandwich. Cette fois, l’employéeprend la peine de le regarder. Ellesemble hésiter puis lâche : « c’estquatre euros ». Interloqué, le jeu-ne homme continue de brandir lesandwich sous cellophane. Dansla file, quelques rires ont fusé.« Mais qu’il le bouffe son sand-wich et qu’il arrête de l’emm… »,soupire un voyageur au lookd’adolescent attardé.

Mais l’autre ne veut pas lâ-cher l’affaire. « Madame, je

sais le prix. C’est écrit dessus !C’que j’veux savoir si c’est halalou pas ? Vous pouvez quandmême me le dire ! ». Nouveau si-lence. Un paquet de granolas,bip. Une bouteille de citronna-de, bip, le dernier numéro de SoFoot, bip. Ça fera neuf euros cin-quante-deux centimes. En espè-ce ou par carte ? Vous voulez unsachet ? Non monsieur, je nevois pas ce que vous voulezdire. C’est un sandwich commeles autres. Il y a le prix dessusavec la date de péremption, c’esttout ce que je peux vous dire.

Le jeune homme est décontenancé. L’employée n’a été ni

agressive ni hautaine. Juste cettemême fatigue dans la voix et le

geste. « Vous ne savez pas ce quec’est ‘halal’ ? » demande-t-il avecquelques décibels en moins.L’autre acquiesse et reprend sesbip-bip. Dans la file, un voyageur,la cinquantaine et lui aussi en cos-tard-cravate, décide d’intervenir.« Mon frère, ça se fait pas. T’es pasà Franprix ou à Ed ici. Sois tu man-ges ce sandwich sans te poser dequestion soit tu te fais ton casse-dalle à la maison. Bessah, faut pasennuyer la dame. Si elle te ditqu’elle ne sait pas si c’est halal c’estqu’elle ne le sait pas ». L’autre lejauge durant une fraction de se-conde puis répond en s’écartantde la file. « Non, c’est pas qu’ellesait pas si c’est halal ou pas. Elledit qu’elle ne sait pas ce que halalveut dire. C’est bizarre, non ? ».

C ’est le moment que choisil’employé retardataire pour

faire son apparition en sortant del’arrière-boutique. L’œil rivé sursa collègue, il a entendu une par-tie de la conversation. « Mon frè-re, c’est pas ici que tu vas trouverdu ‘halal’ », dit-il en souriant. « Detoutes les façons, ce que tu tiensdans la main ça ne pourra jamaisêtre du halal ». L’autre, redevenuagressif, lui demande pourquoi.« Parce que c’est un sandwich aujambon de Paris, mon frère. Z’ontpas encore inventé le halal pourça ». Dans la file, on entend denouveau quelques rires et un sou-rire s’est même dessiné sur le vi-sage fatigué de l’employée.

conséquences désastreuses irrépa-rables dans le présent

Que les glaciers fondent !et queles mers montent ! Nous, qu’est

ce qu’on a à foutre de ce désordredont vous êtes les seuls responsables.Les peuples à qui vous êtes entrainde vous adresser maintenant par lebiais de vos organisations non gou-vernementales pour limiter les dé-gâts causés à l’environnement sontinsuffisants. La sensibilisation, c’esttrop tard ! La plus part de ces popu-lations sont des analphabètes malgréeux. Il fallait penser plus tôt et met-tre la main dans la poche pour aideret assister ces gens pour un dévelop-pement constant et efficace. Ce n’estpas avec des puits, des centres desoins, et quelques classes qu’on ap-portera une amélioration dans l’éco-nomie et la stabilité de ces pays dé-gradés et perdus pour toujours. Vous les riches! Vous les puissants !Vous n’avez jamais été loyaux enversle reste du monde, donc à vos risqueset périls et comme on dit chez nous, ilfaut la démêler avec vos dents. Il faut savoir que les pauvres nemangent pas à leurs faims et qu’ilsn’habitent pas dans des maisonsdécentes. Que leurs enfants ne fré-quentent pas souvent l’école Petit postérieur semi pollueur contregros cul pollueur dans un même mer-dier. Alors, démerdez-vous avec votreforte croissance aveugle et foutez lapaix aux pauvres affamés de l’Afriqueet de l’Asie.

Aujourd’hui, c’est trop tard, lasonnette d’alarme mondiale est

tirée hypocritement par un groupus-cule d’hommes d’affaires riches pro-priétaires de multinationales d’unemanière alarmiste pour freinerl’avance des pays en voie de déve-loppement Si la terre et l’environnement seportent mal aujourd’hui, et s’il y’a unréchauffement de la terre, avec ungaz à effets de serres ce n’est pas lafaute des cacas des pauvres. Mais à cause de votre haine et dumépris affichés et de l’injustice en-vers ces peuples qui ont été trahis etfloués depuis des décennies Sachez aussi quant à nous, la classefrustrées des 80 %, nous continueronsà chier et à péter à tout moment etquand il nous plaira et où il nous plai-ra, juste pour vous pourrir ces derniersinstants de la vie sur terre et nous croi-sons les doigts en signe de bienvenu auBig-bang…

Tout ce qui défèque n’est pas forcément un pollueur.10% de gros «déféqueurs» qui ont accaparé 80% des

richesses de la planète veulent que nous autres les 90%qui se partagent les restes des 20% de ces gros

derrières, veulent nous faire adhérer à leur projet deredressement décidé unilatéralement pour protéger et

sauver ce qui reste de la planète Terre qui est endanger imminent selon les génies occidentaux.

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Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014 16

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LA TRILOGIE ALGÉRIE : LA GRANDE MAISON. L’INCENDIE.

LE MÉTIER À TISSER.Roman(s) de Mohammed Dib.

Introduction de Naget Khadda.Editions Barzakh, 44 pages,

900 dinars, Alger 2011.

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OMBRE SULTANE.Roman de Assia Djebbar. Hibr

Editions (1ère édition : en 2006, chez Albin Michel S.A, Paris), 231

pages, 850 dinars. Constantine 2014.

19 romans, 3 recueils de nouvelles, 8 œuvres poéti-ques, 1 pièce de théâtre, 3 contes, 2 essais. Un totalde 35 publications (dont une seule publiée en pre-mière édition en Algérie, chez Barzakh, en 2001).Mohammed Dib, décédé en mai 2003, n’est plus àprésenter. Cependant, il faut lire, pour encoremieux le connaître et, surtout, apprécier à sa justevaleur ses qualités et celles de ses productionsmajeures (elles le sont toutes, en fait), l’introduc-tion (aux trois ouvrages parus pour la première foisen 1952, 1954 et 1957) de Naget Khada. Les critiques littéraires académiques peuvent direet écrire beaucoup sur l’œuvre de Dib (coloration«mystérieuse et portée symbolique, voire mysti-que», «récit ethnographique» , «marqué au coin del’aliénation assimilationniste»…) , c’est leur droitet même leur devoir d’analyser et de «critiquer»,mais nul ne peut nier, qu’avec Nedjma de Kateb ,les trois œuvres de Dib ont été «des étendards pen-dant la guerre d’indépendance», tout en «assurantaux deux auteurs une consécration définitive». Quelle trilogie. Prose et poésie mêlées. Letemps qui ne file pas. Mais une conscience quise construit ! D’abord, «La Grande Maison». Dar Sbitar, micro-cosme emblématisant le peuple tout entier. Aucu-ne intrigue. Mais, seulement, un garçonnet, Omar,11 ans, qui découvre, à l’école mais, aussi et sur-tout, dans la rue, le monde qui l’entoure. Qui vit lafaim quotidienne. Qui découvre la valeur de la li-berté. Qui sent que «sa mère est à la maison, c’estAïni ; il n’en a pas deux… Patrie ou pas patrie, la

C’est certainement un des plus grands écrivains francophones de son temps. Quelle

écriture, quelle sensibilité, quelle poésie… etquelle ubiquité. Une qualité, mais aussi, en 1958,alors que la guerre de libération nationale bat-tait son plein, une déchirure pour un tel hom-me, partagé entre ce qu’il était, ce qu’il voulaitêtre et surtout ce qu’il devait être. Tout cela est retranscrit avec pudeur et nette-té, dans une sorte de culpabilité qui n’ose pasdire son nom, à travers le «héros» (en est-t-ilvraiment un ?), partagé entre sa réalité parisien-ne, bistrotière et germanopratine, terne, un«univers élémentaire», passant des bras d’uneallemande jouisseuse instantanée de la vie àceux d’une femme française celle-ci, bien mûre,mais qui pense ou parle trop avant de passer àl’acte (une réalité qui est, en fait, une véritableprison, plus ou moins dorée!), et ses rêves d’éva-sion autour d’une histoire d’amour entre unroutier saharien , amoureux des grands espa-ces et des dunes sans entraves, et une très jeu-ne targuie, pure comme l’air du désert, à la re-cherche de liberté . L’échec assuré dans les deuxdimensions ! Heureusement, et il n’est jamaistrop tard pour bien faire (il y en a qui ont bien

JE T’OFFRIRAI UNE GAZELLE.Roman de Malek Haddad, préfacé

par Yasmina Khadra («son disciple»).Media-Plus. (1ère édition : en 1959chez Julliard, Paris), 169 pages,

400 dinar. Constantine 2008.

Avis

France n’est pas sa mère ». Une fresque sociale…qui, souvenez-vous en, produite en images par latélévision, a remué et marqué tout le pays, jeuneset vieux. Elle a imposé des noms et des lieux : Aïni,Dar Sbitar… Un seul héros : la misère… avec unecolère qui sourdre, des interrogations («pourquoine se révoltent-ils pas ? Ont-ils peur ? De quoi ont-ils peur… pourtant c’est simple» se dit l’enfant)...et une révolte qui monte, qui monte... Ensuite «l’Incendie». Toujours la chronique algé-rienne. Mais cette fois-ci, non plus en ville, maisOmar à la campagne, au milieu des travailleursruraux (surtout dans les fermes coloniales) et despaysans de la montagne. La misère absolue (on esten 39) qui vous fait oublier les réalités (ce qui don-ne une écriture plus grave, encore plus engagée,«décidée», que dans celle de la Grande maison)...mais aussi, une prise de conscience que la seulevoie est la lutte. Grâce à des militants comme Ha-mid Saraj, grâce à des visionnaires comme Com-mandar, grâce à des baroudeurs obsédés par la li-berté, les choses se mettent en place. «Un incendieavait été allumé, et jamais il ne s’éteindrait. Il con-tinuerait à ramper à l’aveuglette, secret, souterrain ;ses flammes sanglantes n’auraient de cesse qu’el-les n’aient jeté sur tout le pays leur sinistre éclat» Enfin, «Le Métier à Tisser». Exit le roman de té-moignage. C’est la Grande guerre et une plus gran-de misère. Les populations des campagnes (où«même les oiseaux de seigneur Dieu y meurent defaim»), affamées, déjà sur- exploitées, fuient versla ville pour y quémander ne serait-ce qu’un qui-

gnon de pain rassis… déjà bien rare. Le choc. Ladécouverte d’autres Algéries... autour d’un métierà tisser, au fond d’une cave. Et, l’exploitation parun frère de religion. Des réflexions. Des discussions.Parfois des heurts brutaux et des coups de folie. Lasolution jaillit : «Il n’y a que l’action qui paie».

Une intiative éditoriale à saluer. De qua-lité. Donc, en bonne place dans lesbibliothèques d’écoles… et de vo-

tre salon. Pour longtemps. Pour toujours.

Extraits : «Un grand écrivain apparaît souvent com-me un visionnaire» (Naget Khadda, p 20), «Cheznous, la science bénéficie d’une grande vénération,si grande que parfois, elle se laisse facilement abuserpar de faux savants, comme par de mauvais prophè-tes «( La grande maison, p 57), «Quelle manie d’éta-ler nos misères ! N’est-ce pas ce que disent de nousceux qui tiennent à ce que rien ne change. Mais puta !Qu’un rien change dans ce qui existe, et voilà qu’ilsont peur» (L’incendie, p 202), «C’est l’usage cheznous de parler beaucoup avant de faire quoi quece soit «( L’incendie, p 208), «Si le monde étaittriste, c’était justement parce qu’il lui manquaitune âme fraîche et de grand travaux » (L’incen-die, p 212), «Ce qu’il faut, c’est réapprendre à sesentir libre. Et la soif de vivre renaîtra «(p 411),«Ne dit-on pas que les voyages solitaires, aussibrefs qu’ils puissent être, facilitent le retour sursoi et l’émergence de mondes engloutis ?» ( Mou-rad Djebel, in Annexes, p 433).

toire de langue arabe», car il aurait produit destextes encore plus magnifiques. «Il est mort dene pouvoir écrire» écrit le préfacier. Et, ceci,en fin de compte, a arrangé beaucoup plus lalittérature franco-hexagonale et ses auteursqui n’avaient donc plus de grand concurrent.N’a-t-il pas fallu 178 ans (132 ans de colonia-lisme et 46 ans d’Indépendance pour qu’unécrivain Algérien (et Arabe au sens géographi-que du terme) entre à l’Académie fran-çaise (Assia Djebbar en 2005) ?

Extraits : «Le drame du langage est là : c’est un mur»(p 50), «J’ai vouvoyé, on m’a dit : tu. Je suis un Ara-be, c’était devenu un métier» (p 66), «Le destin, quandil porte un képi, il faut s’en méfier deux fois. Ou alorsêtre très fort pour lui déplaire et le plus fort pour luidésobéir» (p 92), «Je t’aime. En arabe, c’est un verbequi dépasse l’idée» (p 130), «Il faut mourir dans sonlit pour avoir l’idée de prier. Il faut ne manquer derien pour savoir mourir. Dans ces conditions-là, lamort est à la portée de n’importe qui. Il ne faut pasêtre fou pour mourir» (p 148), «On ne dit pas d’unchrétien qu’il fait du christianisme lorsqu’il est vrai-ment croyant? Parce que les chrétiens dans l’ensem-ble ne se prennent pas pour Jésus-Christ» (p 160).

Quelle écriture ! De la prose, de la poésie.Mais aussi un style qui n’appartient qu’à

elle, avec ce balancement continuel entre l’es-poir et le désespoir. Mais, surtout, le désespoird’une jeune femme, encore jeune fille en fleurs,«offerte» à un homme ; une épouse femme-en-fant n’acceptant pas la soumission et l’enferme-ment d’un bel appartement (une cage dorée) etdécouvrant brutalement une autre vie, au seinde la grande ville. Un vie l.i.b.r.e : de respirer,de marcher, de voir, d’interroger, de savoir, dedécouvrir. En tout bien, tout honneur. En ca-chette du mari, elle sort de la maison et mar-che, marche... Elle apprend à marcher «nue»(sans le voile imposé).L’époux, un cadre, donc instruit, ayant déjà bienbourlingué à travers le monde (donc supposé«ouvert») et ayant «fait les 400 coups» (deuxmariages déjà) lui-même enfermé dans un an-

Avis

heur des femmes. Même l’amour fou n’arrive pasà surmonter (très longtemps) l’obstacle. Problè-me culturel ? Problème cultuel ? Choc civi-lisationel ? Un peu de tout, de tout un peu.

Extraits : «Ici, sur cette terre, on vous tue envous enfermant derrière les murs et des fenêtresoccultées. A peine fais-tu le premier pas au de-hors que tu te sens exposée ! Là-bas, personne neregarde, personne n’a vraiment d’yeux !» (p 122),«Un homme ivre a le droit de dériver, mais unefemme qui va «nue» , sans que son maître le sa-che, quel châtiment les transmetteurs de la Loirévélée, non écrite, lui réserveront-ils ?» (p 132),«Sur nos rivages, l’homme a droit à quatre fem-mes simultanément, autant dire à quatre… bles-sures» (p 135), «Dans ce secret du nid, dans cerecoin de nuit, dans cette chaleur de l’ignorance,s’est noué pour nous toutes le harem «(142)

Par BelkacemAhcene-Djaballah

Livres La Révolution en marche

Avis

cien amour fou pour une autre (partie car nesupportant plus un certain machisme) d’où sonimpuissance (il lui a fallu «violer» sa nouvellefemme), découvre les fugues de la femme-en-fant. Il ne les accepte pas. Déjà si lointain au litet très proche de l’alcool, sans attendre des ex-plications ou chercher des raisons, il enraged’être ainsi «trompé». Alors, il frappe, frappe… L’homme algérien, un esclavagiste qui s’igno-re ? Au minimum, un exploiteur. La solutionpour les femmes, toujours désirées, rarementaimées ! Partir. Revenir là où l’enfance étaitheureuse, seul moment de liberté.

Une société déchirée qui n’arrive pas(encore) à se trouver et qui se noie dansle paradoxe algérien (choc ? confronta-

tion ?) authenticité -modernité… qui fait, au fi-nal, seulement la déprime des hommes et le mal-

attendu le 19 mars 1962 pour se réveiller !), il ya l’Ami qui vous révèle une «autre réalité» , celledu combat libérateur, un combat où le Peuplen’a que faire de poésie, de rêve et d’ histoiresd’amour . Il «se fiche de la gazelle promise, deshistoires d’harmonica, du vin rosé et du prin-ce-barman..». Il choisit alors de ne plus «êtreun bâtard» et de ne pas publier son roman. Touten sachant que «les amis qui pensent que leshistoires de gazelles ça n’intéresse pas un peu-ple qui se bat, ont peut-être raison. Peut-êtretort. Car, en fin de compte, c’est bien pour desgazelles et des harmonicas que l’on se bat. L’op-portunité n’a toujours pas de talent. A noter que Malek Haddad, qui, par la suite, abeaucoup écrit dans la presse nationale (en fran-çais !) naissante, a le sens des formules qui, entrès peu de mots, «disent tout». Il faut seule-ment le comprendre avant de le lire

Doit se lire (même si vous l’avez déjàlu) pour en vouloir encore beaucoupplus à l’auteur d’avoir été «récupéré»

par le système en devenant (haut-) fonction-naire, puis d’avoir arrêté d’écrire des romansen français à partir de 1968 , à cause d’une «his-

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17Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014

Sous les drapeaux noirs, les colonnesde pick-up foncent vers le centre deBenghazi et des combattants aux

pupilles injectées vocifèrent les «Allahu ak-bar» comme ailleurs on se dit bonjour… Bien-venue dans la Libye post-révolutionnaire. Faire le trajet de Misrata à Benghazi, c’estavaler plus de huit heures de route avecun check-point tous les 10 kilomètres. Plusaucun étranger ne s’aventure par ici. Ceuxqui ont organisé notre convoi de trois vé-hicules nous ont recommandé de ne lais-ser traîner aucun appareil (caméra, appa-reil photo professionnel), surtout quandnous atteindrons le centre, envahi par lesislamistes. Officiellement, Benghazi,deuxième ville du pays, est sous domina-tion des «modérés» d’Aube libyenne, ceux-là mêmes qui sont parvenus, après les in-tenses combats du mois d’août, à pren-dre le contrôle de la quasi-totalité du ter-ritoire, à commencer par la capitale, Tri-poli, et surtout son aéroport. Mais c’estune coalition hétéroclite qui a fait allégean-ce à Ansar al-Charia, «les défenseurs dela religion», un des éléments vitaux dela «choura». La réunion de tout ce qu’ily a de plus barbu, de Nouakchott auCaire, et que les Américains rangent àla huitième place des organisations terro-ristes les plus dangereuses de la planète.Les meneurs de la révolution confisquéeont presque tous fui vers Tobrouk, où siè-ge le Parlement en exil. Ceux qui ont choi-si de rester ont donné des gages. A Benghazi, plongé dans le chaos, lesgroupes islamistes radicaux règnent enmaîtres. Non seulement on ne boit plus,mais on ne fume plus?: la cigarette estdécrétée «objet du diable». Surtout, cha-que jour apporte son lot d’assassinats etd’enlèvements. Un ressortissant américainexécuté en décembre. Un médecin ukrai-nien et sa femme kidnappés en pleine rue.Deux journalistes tunisiens portés dispa-rus pendant plus d’un mois. L’ambassadeurde Jordanie en -personne «séquestré» ainsiqu’un haut représentant sud-coréen et di-vers employés des ambassades américai-ne et tunisienne, pour ne citer qu’eux.Même l’ancien Premier ministre Ali Zeidan

a fait l’objet d’un enlèvement de plusieursheures en octobre 2013. Le rapt a rare-ment des fins politiques, il sert à la rançonou aux échanges. Ainsi, pour obtenir la li-bération de l’ambassadeur jordanien, leterroriste Mohamed Dersi, qui avait étécondamné à la prison à perpétuité pouravoir voulu faire sauter l’aéroport d’Am-man, a été libéré. Officiellement, la Gran-de-Bretagne ne participe pas à ce genrede transaction. Certaines sources avancentpourtant que la libération de David Bolam,un des responsables britanniques de l’écoleeuropéenne de Benghazi, concorderait aveccelle de Moazzam Begg, Britannique d’ori-gine pakistanaise, ex-détenu de Guanta-namo, très impliqué dans le processus derecrutement en faveur du Front al-Nosra.

DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE,150000 CLANDESTINS SE SONTEMBARQUÉS POUR L’EUROPE

Adel, notre chauffeur, reconnaît apparte-nir à Ansar Al-Charia. Il n’en rougit pas.«On nous accuse d’être des terroristes,dit-il, d’avoir fait allégeance à Al-Qaïdaet à je ne sais quoi -encore, mais moi jevais te dire : les vrais terroristes, ce sontceux qui pilonnent des enfants en Pales-tine, ceux qui ont exterminé nos frèreschez nous, à Zaouia, avec l’aide des Egyp-tiens, des Emiratis et d’Israël…» Zaouia, cette ville côtière à 50 kilomè-tres de Tripoli, avec ses 200000 habitantset sa raffinerie de pétrole, a été l’objetd’âpres combats entre miliciens loyalisteset islamistes. Nous avons rendez-vous à lamorgue où Jamal Zubia, «responsablecom» d’Aube libyenne, veut nous faire voirla preuve des «exactions des kadhafistes».Il est un des rares à apprécier les journa-listes étrangers, et c’est un peu grâce à luique nous avons pu arriver jusqu’ici. Lescadavres qu’il nous montre sont difficile-ment regardables. Le massacre du 21 sep-tembre a fait 26 morts, certains salementamochés. «Regardez ce qu’ils font à nosenfants, ces chiens de kadhafistes?! Ce-lui-ci n’avait rien d’un islamiste. Pourquoilui infliger toutes ces brûlures de cigaretteavant de l’exécuter froidement et de le lais-ser cuire au soleil? Est-ce sa faute si sonfrère faisait partie du conseil révolution-naire de Misrata? Et cette femme noire,là-bas, qui ne faisait que traverser la rue,pourquoi la démembrer de la sorte ?»

Dans la foule, notre équipe se sépare.Quelques-uns d’entre nous sont alorsmenacés par les islamistes qui, les ayantpris pour des prisonniers, veulent lesmolester. Il faudra près d’une heure pourcalmer la situation. Qui peut encore croire à la réconciliationen Libye? Même pas l’émissaire spécial del’Onu, l’Espagnol Bernardino Leon, anciensecrétaire d’Etat aux affaires étrangèresdans son pays. Dans l’avion privé qui nousconduit à Ghadamès, où doit se tenir uneconférence de la dernière chance, il nousdéclare?: «Je ne crois pas qu’on arrivera àquelque chose. Mais notre rôle, en tantqu’institution internationale de paix, c’estd’essayer. On a dû forcer les deux campspour qu’ils acceptent de s’asseoir à lamême table…» Avec plusieurs lignes defront, ouvertes à l’Est et au Sud, et unepopulation dont l’envie d’en découdre gran-dit à mesure que les veillées funèbres semultiplient, l’idéal pacifique a tout d’un mira-ge en plein désert. Pour ceux qui se sont eni-vrés du parfum de la démocratie, c’est letemps de la gueule de bois. Pour les autres,au contraire, ceux qui rêvent de remplacerl’opposition politique, culturelle ou religieusepar un bon conseil national islamique, avecson bras armé, une police de la charia, c’estle temps des folles espérances. Les derniers combats ont fait plus de 100morts parmi les hommes de main du gé-néral à la retraite Khalifa Haftar, et unevingtaine du côté des islamistes. C’est cetex-chef d’état-major, soutenu par les tri-bus de l’Est et des unités de l’ancienne ar-mée nationale, qui a lancé en mai l’opéra-tion «Dignité» pour venir à bout des djiha-distes à l’Est… Un échec cuisant qu’il refu-se maintenant d’endosser. Joint par télé-phone, Haftar prédit «la capitulation del’autre camp d’ici au plus tard huit jours» :«Nous avons déjà réussi à déloger les “ter-roristes” de la quasi-totalité de Benghazi.Et nous sommes en train de coordonnernos efforts avec nos partenaires pour enfinir avec ces milices qui sèment la terreurdepuis plusieurs mois. […] L’engagementdes forces armées libyennes est légitime.Vouloir mettre un terme au chaos et re-donner leur liberté aux Libyens n’a rien àvoir avec un coup d’Etat…» Proche des mi-lices de Zintan et fidèle au Parlement en exil,cet ancien partisan de Kadhafi vivrait désor-mais reclus dans des bunkers de la région

d’Al-Marj, à 100 kilomètres à l’est de Bengha-zi. Accusé par ses détracteurs d’avoir voulumener un coup d’Etat et d’être en partieresponsable de la violence, il pourrait sefaire voler la vedette auprès de Paris et duCaire par le colonel Abderrazak Nadhouri,nouveau chef d’état-major…

A BENGHAZI, NON SEULEMENTON NE BOIT PLUS, MAIS ON NEFUME PLUS : LA CIGARETTE ESTDÉCRÉTÉE «OBJET DU DIABLE»

Mais si l’on en croit Mohamed Aissa, chefdes opérations militaires des brigades is-lamistes dans l’ouest du pays, très actif àTripoli et Misrata, tout cela n’est qu’unesuccession de campagnes de désinforma-tion diligentées par les kadhafistes. «Sé-rieusement, un seul de ces hommes quetu vois a-t-il l’air proche d’Al-Qaïda ou deDaech?» me demande-t-il avant de formu-ler lui-même la réponse?: «Non, tout ça,c’est les foutaises crachées par ceux quiespèrent casser les objectifs de la révolu-tion. Nous, on ne désire que la paix dansnotre pays. Mais pour ça, il faut virer l’enva-hisseur. On a déjà réussi à le repousser dansles montagnes de Zintan, ce n’est mainte-nant plus qu’une question de jours. Alors,enfin, les gens pourront vivre en paix partouten Libye, comme c’est déjà le cas à Tripoli età Misrata où la peur a disparu.» Il me sembleplutôt qu’elle a changé de camp. Et c’est encore la peur qui se lit sur lesvisages de ces femmes et de ces hommesprêts à tout pour gagner l’Europe. Depuisle début de l’année 2014, selon des statis-tiques de l’OIM (Organisation internatio-nale pour les migrations), plus de 150?000clandestins – africains -majoritairement, eten provenance de Syrie – ont rejoint lescôtes italiennes. A Zouara, petit port à 60kilomètres de la frontière tunisienne, Ayoubest passeur. «Ce métier n’était pas mavocation, dit-il sans rire. J’étais formé pourtravailler dans la marine marchande mais,faute de perspectives, il a fallu que je trou-ve une autre voie […]. Ces gens-là sontghanéens, maliens, -palestiniens,érythréens, syriens… Ils pourraient tra-vailler chez nous, au lieu de quoi ils préfè-rent courir le risque de mourir en mer. C’esttriste. Personnellement, je ne comprendspas.» Tarif de l’aller simple sur des pneu-matiques surchargés ou des bateaux enbois d’un autre âge : 800 euros.

Libye: le règne des milicesTrois ans aprèsla chute de Kadhafi,militaires, islamisteset tribus se disputentchaque ville et même

chaque quartier.

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18 Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014

ON S’IMPROVISE HÔTELET LES PRIX SONTMULTIPLIÉS PAR 5 !

C’est une nouvelle résidence àl’avenue de la Liberté. «Lafayet-te» est un quartier qui convientparfaitement à bon nombre decouples qui travaillent… Noussommes allés à cette résidencepour demander le prix de ce quel’on appelle «s+1», un salon etune chambre à coucher. La répon-se est claire «Je ne loue que pourde courtes durées, la nuit est à90 dinars. Je peux vous faire unprix si c’est pour 1 semaine. 3jours minimum»… Un apparte-ment qui vaut dans les 400 di-nars par mois est donc loué, sou-vent pour des étrangers, à 2 700dinars par mois. Le choix est vitefait. Ne vous étonnez pas si cer-tains propriétaires ne veulent pasde vos 400 dinars, ni même dudouble ! Ils ont leur business… Lafayette, l’Aouina, la Soukra,le centre urbain nord, le Lac, leBardo … Nombreux quartiers vousproposent ces formules. Des pratiques qui encouragentfortement la hausse des prix deslocations à long terme.

SPÉCULATIONET CONTREBANDEDE L’IMMOBILIER

C’est dans le café du coin, danschaque quartier, qu’on le retrou-ve. Il est assis devant son «cap-pucin», un stylo à la main et un

T U N I S I E

C'est un rapport qui devait permet-tre de connaître la vérité sur l'attri-bution de la Coupe du monde de

football au Qatar et à la Russie. Mais il nefait qu'épaissir le nuage de fumée. A l'été2013, la Fédération internationale de foot-ball (Fifa) avait chargé Michael Garcia,ancien procureur fédéral américain, d'en-quêter sur l'attribution des Coupes dumonde 2018 (à la Russie) et 2022 (auQatar), sur lesquelles pèsent d'importantssoupçons de corruption. En septembre dernier, Garcia a remisson rapport à la Fifa. Initialement, il étaitprévu qu'il soit publié. Ce qu'a finalementrefusé la commission d'éthique de la Fifa,arguant d'un devoir de protection des té-moins cités dans l'enquête. Ce jeudi, laFifa n'a communiqué que les conclusionsdu rapport, arguant notamment qu'il "n'yavait pas suffisamment de preuves pourjustifier le fait qu'on retire à la Russie ouau Qatar les tournois 2018 et 2022", ré-sume The Guardian. La Russie et le Qataréchappent donc à d'éventuelles sanctions.

ORDINATEURSDÉTRUITS EN RUSSIE

Pourtant, poursuit le quotidien britanni-que, d'importantes zones d'ombres sub-sistent. Par exemple, le rapport Garcianote "que les ordinateurs utilisés par les

Dans la jungledu marché

de la locationÉtudiants, jeunes couples, sans parler des autres…

Le grand ennui depuis quelques années est désormaisle logement. Il est de plus en plus difficile de trouver

un logement dans la capitale. Les prix sont exorbitants,Les exigences et conditions souvent saugrenues et

trouver un «toit» à la mesure de ses moyens, souventmodestes, et conforme à ses besoins, relève depuisde nombreuses années du parcours du combattant.

journal ouvert sur la page desannonces. Il est toujours accro-ché à son téléphone et sa table,ce café là, c’est son bureau, sonlieu de travail. On le connait tousdans le quartier et si vous deman-dez à n’importe qui une maisonou appartement à louer, on vousdonnera son numéro. C’est le fa-meux «Samsar». Quartier chiccomme quartier populaire, il esttoujours prêt à «sévir»… Youssef, agent immobilier dansune enseigne internationale, uneagence de la place, nous confie«C’est mon vrai concurrent, c’estmon ennemi. Il connaît tout lemonde, il a les clés des apparts,les propriétaires et les locataireslui font confiance alors qu’il n’a,ni autorisation, ni patente. On neconnait pas sa vraie identité. Cesmêmes clients, quand ils arriventdans nos bureaux, ils deviennentméfiants. Ils ont l’impressionqu’on va les arnaquer alors quecet inconnu dans la rue qui tra-vaille de manière anarchique ga-gne toute leur confiance»

AVEC LA HAUSSE DULOYER ET LES SALAIRESQUI NE CHANGENT PASBEAUCOUP, PEUT-ONPARLER D’UNE BULLEIMMOBILIÈRE ?

«La bulle immobilière a toujoursexisté en Tunisie mais dans unecertaine mesure. Ce n’est pas dutout une bulle immobilière com-parée au cas des États-Unis en2007 et 2008 ou comme c’est lecas dans certains pays d’Europe.L’immobilier en Tunisie est unmarché qui a beaucoup de dé-

faillances. Des défaillances au ni-veau du cadre juridique et régle-mentaire, des défaillances au ni-veau des intervenants. Il y a desgens influents qui interviennentsans être spécialisés ni avoir deparcours dans ce domaine. Desgens qui n’ont pas d’expertise.Il y a donc beaucoup de dispa-rités. Il y a aussi un problèmed’ordre cyclique. Les prix dépen-dent beaucoup de la conjonctu-re. L’immobilier a toujours étéabordé de manière sommairesans analyse ni au niveau éco-nomique, ni même au niveaugouvernemental», explique MoezEl Joudi, expert en économie.

Pour répondre à notre agent im-mobilier, Moez El Joudi affirmequ’il est important que ce corpsde métier soit formalisé avec uncadre juridique et un champd’activité clair. Dans un pays dé-veloppé vous ne trouverez ja-mais l’équivalent du «samsar»car c’est une pratique sévère-ment sanctionnée par la loi.

LES FANTASMESDU PROPRIÉTAIRETUNISIEN

C’est chez nous que ça se passe,et c’est en exclusivité. Vous pou-vez lire sur les annonces «pourétrangers seulement»… C’est con-

nu, les étrangers pensent en euro.Si c’est un étranger, le prix peutdonc facilement doubler ! D’autres ont d’autres «exigen-ces»… comme «le genre»… Vouspouvez ainsi lire «pour filles unique-ment». Encore un cliché, les fillessont plus sages, ils feront moins lafête et donc moins de bruit. La mai-son sera plus propre et mieux en-tretenue… On peut lire aussi «PourAfricains» et c’est à croire que laTunisie se situe sur le continent asia-tique ! Des pratiques, qui, dans lestextes, sont formellement interditeset pourtant nous continuons à lestrouver dans des annonces, sur lessites Internet et dans les journaux…

Fifa : le rapport sur l'attributiondu Mondial au Qatar tourne à la farce

Le rapport d'enquête sur les soupçons de corruption concernantl'attribution des Mondiaux 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar a été

présenté aujourd'hui par la Fifa. Mais son auteur, Michael Garcia,dénonce une communication "erronée et incomplète".

Russes ont été détruits et que les e-mailsn'ont pas été dévoilés aux enquêteurs".Le président du comité d'organisation dela Coupe du monde 2018, Alexei Sorokin,assure pourtant : "Tout ce que nous pou-vions fournir pour l'enquête, nous l'avonsfourni". Autre problème : le rôle de Mo-hammed bin Hammam, un Qatari exclu àvie de la Fifa pour son rôle dans une cam-

pagne de destitution du président de l'ins-titution, Sepp Blatter. D'après le Guardian,"le rapport de Garcia établit qu'Hammam afait 'plusieurs paiements incorrects' à de hautsdirigeants du football africain, et qu'il a versé1,2 million de dollars à l'ancien membre ducomité exécutif Jack Warner pour qu'il arrêtede témoigner contre lui". Malgré ces accusations, Hans-Joachim

Eckert, qui dirige le comité d'éthique dela Fifa (composé d'une chambre d'enquê-te et d'une chambre judiciaire), a expli-qué que "s'il y avait des inquiétudes àpropos de l'appel d'offre du Qatar, ellesne sont pas assez sérieuses pour remet-tre en question le processus [d'attributionde la Coupe du monde 2022]". En revanche, la Fédération britannique,très critique envers la Fifa, a été pointéedu doigt par Heckert, pour des prises deposition "douteuses" lors de la candidatu-re du Qatar à la Coupe du monde 2022.Simon Johnson, en charge de la candida-ture du Royaume-Uni, a répliqué que cescritiques étaient "politiquement orientées".

UN ÉPISODE QUI RELÈVEDE LA "FARCE"

Plus tard ce jeudi, Michael Garcia a con-tre-attaqué face à cette présentation qu'iljuge "erronée et incomplète" de son rap-port, rapporte leGuardian dans un autrearticle. Il a demandé à ce que soit publiéle maximum de pages possible parmi les430 de son travail, comme l'ont d'ailleurségalement exigé plusieurs membres ducomité exécutif de la Fifa, dont le Fran-çais Michel Platini, l'Anglais Jim Boyce etl'Américain Sunil Gulati. Tout cela semble désormais relever dela "farce", juge le Guardian, expliquant quece qui devait être la révélation d'un rap-port d'éthique très attendu a tourné au"chaos". La plainte de Garcia "révèle augrand jour les tensions au sein des deuxchambres d'éthique de la Fifa".

Page 19: Quotidien Doran Du 27 11 2014

19Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014

L’affaire commence à faire les grostitres de la presse nationale. Trèstôt dans la matinée du samedi

8 novembre, une jeune fille de 17 ansest déposée à l’hôpital Ibn Tofail de Mar-rakech : son visage, ses mains et sa poi-trine ont de multiples entailles qui ontnécessité plus de 39 points de suture.Des blessures qui lui auraient été infli-gées par son mari. «Elle est défigurée»,s’exclame avec émotion Omar Arbib, pré-sident de la section Marrakech-Menara del’Association marocaine des droits humains(AMDH), qui est allé à l’hôpital et a ren-contré la mère de la victime. Cette dernière lui a raconté que le maride sa fille avait été libéré mercredi dernieraprès avoir passé 6 mois en prison pourvol et détention de drogue. Et il avait trèsmal pris la volonté de son épouse, retour-née vivre avec sa mère, de demander ledivorce. Au point de lui taillader le visageavec une lame de rasoir en lui assénant –toujours selon sa mère – «je te jure quepersonne ne t’épousera après moi !».

DU VIOL AU MARIAGELa jeune femme a essayé de se défen-dre, ce qui a provoqué ses blessures auxmains et à la poitrine. L’homme a en-suite déposé sa femme à l’hôpital, etaurait appelé sa belle-mère pour la pré-venir de l’état de sa fille.

A quel âge est-on le plus heureux?À 20 ans, animés du sentimentque rien n'est impossible ? À la

trentaine avec l'accomplissement pro-fessionnel et familial qui est censé l'ac-compagner ? Passée la quarantainequand les enfants quittent le cocon fa-milial et déchargent en partie les pa-rents ? Rien de tout cela ! Le bonheur,c’est à 60 ans qu'on le vit. Le creux dela vague est prévu entre 45 et 54 ans… C'est ce qu’on apprend dans un arti-cle du site de la revue médicale TheLancet, conclusion d’une étude de cher-cheurs anglo-saxons sur l’évolution dubien-être aux différents âges de la vie.Mais qu'entend-t-on par «bien-être»,cette notion on ne peut plus vague etsubjective ? Les chercheurs retiennenttrois variantes. Une première revient àse sentir heureux et savoir jouir desplaisirs en bon hédoniste. La deuxiè-me relève plus du sentiment du devoiraccompli. Et enfin, le bien-être eudé-monique ou l'épanouissement ressentiaprès avoir trouvé un sens à sa vie.

BIEN-ÊTRE ET ÂGE :LA COURBE EN U

Rencontres, projets professionnels etpersonnels... le bien-être dépend évi-

Le faux journaliste a été démasqué. Vivant dansl'isolement, un homme de 55 ans s'est fait pas-ser pendant des années pour un journaliste de

France Culture pour écumer les festivals de musique.Selon un -vrai- journaliste de LCP, qui a assisté à l'audien-ce, l'homme, employé de voirie à la mairie de Paris, avaitdébuté son manège en 1987. Il a été déclaré coupablece jeudi d'escroquerie et usurpation de titre. "Le but, c'était de rencontrer des vedettes", AlainSouchon, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Maxime Le Fo-restier, raconte le prévenu à la barre du tribunal cor-rectionnel de Paris. "Je n'ai pratiquement pas d'amis",affirme-t-il, "je suis assez stressé, angoissé par lavie". Paradoxalement, "le fait d'aller rencontrer desstars, ça me désinhibait", "quand on est en face d'unartiste, on va jusqu'au bout". Pendant quelques jours,il s'invitait "dans un autre univers". "Ça me faisait dubien psychologiquement", dit-il. L'homme était employé de voirie à la mairie deParis. Pendant ses vacances, ses week-ends, il sefaisait payer ses frais de transport, hébergement, res-tauration par les organisateurs de festivals auxquelsil se rendait sous un faux nom. Sans toutefois semontrer trop gourmand: il se contentait de billets detrain en seconde classe, d'hôtels bas de gamme.

"JE N'AI VOULU FAIRE DE MAL À PERSONNE"La découverte des faits en 2010, et sa garde à vue,sont pour lui un traumatisme. Auditeur assidu de Fran-ce Culture depuis ses 15 ans, l'auditeur se trouvaitalors à un festival à Lorient (Morbihan) et avait quit-té précipitamment son hôtel car on venait de lui de-mander sa carte de presse. Il s'était déjà trouvé dansune telle situation mais avait donné le change enmontrant les badges d'autres festivals. Muni de son magnétophone, il réalisait des inter-views, parfois même en anglais, et réécoutait les cas-settes, "en souvenir", qui s'amoncelaient dans le dé-sordre de son appartement, encombré de coupuresde journaux, de photos d'artistes. Titulaire d'un DEA d'anglais, d'une maîtrise de lin-guistique et d'informatique, il a "toujours eu enviede devenir journaliste". S'il a "essayé de faire despiges à droite à gauche" pendant un ou deux ans,"ça n'a jamais fonctionné". Fondant larmes à la bar-re, il assure: "Je n'ai voulu faire de mal à personne."

"PRÉJUDICE D'IMAGE"Les journalistes de Radio France sont défrayés parleur employeur, "il n'est pas question de se faire in-viter, c'est un gage de leur liberté", a plaidé l'avocatdes stations publiques, Basile Ader, invoquant un "pré-judice d'image". "Difficile de ne pas avoir de compassion", a dit la pro-cureure Solène Dubois, pour qui le prévenu vit "une gran-de partie de son existence" par "procuration". Mais "il yavait d'autres possibilités", comme tenir un blog, faitobserver la représentante de l'accusation. Elle a requisune peine de trois mois de prison avec sursis. L'avocat du prévenu, Grégoire Lafarge, a salué le "cli-mat de compréhension" lors des débats. Il a profité desa plaidoirie pour épingler les journalistes, faisant allu-sion à l'actualité, révélations récentes des journalistesdu Monde, incarcération de la starlette Nabilla. Selon Me Lafarge, l'usurpation de titre n'est pas appli-cable à la profession de journaliste, car elle n'est passelon lui réglementée par l'autorité publique. Le tribunala jugé du contraire, une décision sans précédent.

LA PEINE CONNUE EN JUINLe prononcé de la peine a été ajourné au 4 juin 2015et le quinquagénaire devra d'ici là verser 2.000 eurosde dommages et intérêts et 500 euros pour les fraisde justice à Radio France. "Si tout se passe bien, onpourra envisager une dispense de peine", a déclaréle président de la 13e chambre correctionnelle. "Je vous remercie M. le président, je peux payertout de suite si vous voulez", a répondu le prévenu.

Marrakech: une mineure violée,mariée de force puis défigurée

Elle voulait divorcer de l’homme qu’on l’avait forcéeà épouser, il lui a tailladé le visage. Le drame de cette

Marrakchie de 17 ans rappelle celui d’Amina Filali.

Mais ce qui horrifie encore davantageOmar Arbib, c’est que«l’adolescente avaitdéjà été forcée d’épouser son violeur».Selon sa mère, elle aurait été violée il y aun an, par un homme arrêté par la policemais auquel elle aurait choisi de pardon-ner quand il a proposé d’épouser sa fille –qui avait 16 ans – pour «réparer et la pro-téger». Le militant des droits de l’Hommeexplique que la victime est orpheline depère, et que sa famille est très modeste. Ilne blâme donc pas forcément la mère :«l’adolescente est victime de la loi».

LE SOUVENIR D’AMINA FILALICar pour Omar Arbib, c’est l’article 475

du Code pénal qui a justifié le mariagede l’adolescente. Le même article invo-qué – illégalement – pour justifier le ma-riage de la jeune Amina Filali avec son vio-leur. Cette dernière s’était suicidée en mars2012. Elle n’avait que 16 ans. Son histoire avait ému le Maroc et lemonde, poussant les députés à amenderle fameux article 475 en janvier dernier(qui ne traitait pourtant que du détour-nement de mineur, et non du viol, ndlr). Mais la mobilisation, l’emballementmédiatique, et même l’engagement despolitiques à la suite de la mort d’Aminan’ont pas suffi à empêcher le mariageet l’agression de la jeune Marrakchie.

45-55 ans : la tranche d'âgeoù l'on est le moins heureux

À quel âge est-on le plus heureux ? Selon une étudede grande ampleur publiée dans la revue médicale

The Lancet, notre bien-être suit une courbe en «u»...Avec une lente baisse de tonus dès la trentaine.

demment de ce que nous vivons etl ’épanouissement ne sera pas lemême à 20 ans ou à 40. S'appuyantsur le colossal sondage The GallupWorld Poll, mené dans plus de 160pays, les chercheurs se sont aperçusque le niveau de bonheur évolue selonune courbe. Nous serions de moins enmoins heureux entre 25 et 40 ans, deplus en plus ensuite pour atteindre letop vers la soixantaine. Le résultat suit la fameuse courbe enU, confirmée par les économistes Da-vid G. Blanchflower et Andrew J.Oswald, lors d'une étude de 2013 quiconcernerait surtout les Européens. Siles chercheurs s’arrachent les cheveuxdepuis longtemps pour expliquer cetteU-bend, rien n’est scientifiquement vé-rifiable. On peut supposer que s'exer-cent à la quarantaine toutes les pres-sions de la vie : des enfants adolescentsou qui peinent à entrer dans la vie acti-ve, des prêts à rembourser et des pa-rents vieillissants dont il faut s'occuper.Tandis qu'au travail, il faut batailler pourespérer obtenir une promotion ou justerester dans l'entreprise. La cinquantaine semble apporterune sagesse d’esprit. Après avoirconstruit sa carrière, sa famille, onprofite où on revoit ses ambitions àla baisse et on se libère d'une certai-ne pression. N’oublions pas non plusque l’espérance de vie augmente et

que l’on vieillit mieux. Et que la sexua-lité ne s'arrête pas avec les rides.

VIEILLIR REND HEUREUX…SI L’ON VIT DANSUN PAYS ANGLO-SAXON

Cette apogée du bien être à la soixan-taine ne vaut cependant que pour lesrésidents des pays anglophones à hautsrevenus tels que les États-Unis, le Ca-nada, le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Aus-tralie et la Nouvelle-Zélande. On peutaisément imaginer qu’il fait mieux vi-vre dans un pays avec de bonnes po-litiques de retraite, de santé et d’em-ploi des séniors par exemple. En Eu-rope de l’Est et dans l'ex-Union So-viétique, le refrain n’est pas le mêmeet le bien-être décline avec l’âge. EnAfrique, où la figure de la personneâgée fait office de référent et imposele respect, les niveaux de bien-être nevarient pas avec l’âge. En 2008, une étude de l’Insee sur laqualité de vie des Européens tous âgesconfondus plaçait bel et bien l’Irlande et leRoyaume-Uni dans le top 10 en termes desatisfaction globale et de satisfaction deniveau de vie. Pour le bien-être des sé-niors, les États-Unis, le Canada et les paysd’Europe du Nord figuraient, eux, dansl’Index 2013 du Global Age Watch, dé-voilé par les Nations Unies et ciblantles pays dans lesquels il faisait bon vi-vre à plus de 60 ans. En plus de cette courbe liant qualitéde vie et âge, pour les sondés, percep-tion du bonheur et santé physique vontde paire. Sautes d'humeur, épisodesdépressifs, maladies liées à l'âge, com-me l’arthrite qui cause de fortes dou-leurs, altèrent la santé et le mental. Dans l'autre sens, l'histoire est tou-te autre ! Être vieux et heureux sem-ble être la clef de la longévité. Maiscomment être heureux ? Passe-temps,passion, investissement en milieu as-sociatif, tout ce qui fait se lever le ma-tin ! L'étude anglaise English longitu-dinal study of ageing démontre queprès d'un tiers des personnes les moinsheureuses mourraient avant les joyeux.Et, ce, indépendamment de l'âge, dusexe, de la santé physique ou mentaleet des facteurs socio-démographiques.De quoi faire du bien-être des séniorsun objectif politique et social aux diffé-rents coins du monde. Quid de la France ? L'année derniè-re, notre pays ne figurait qu'à la 18eposition du palmarès des pays où il faitbon vivre pour les séniors. Nos sexa-génaires se montrent toutefois bienplus heureux que nos jeunes.

Un faux journalisteinterviewait

les stars depuisdes années

L'homme de 55 ans se faisait passerpour un journaliste de France Culture.

Pendant des années, il a été invité dansdes festivals auxquels il se rendait sousun faux nom. Il a été reconnu coupable

d'escroquerie et usurpation de titre.

Page 20: Quotidien Doran Du 27 11 2014

COMMUNICATIONLe Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 201420

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Groupe Industriel des Productions LaitièresLaiterie la «Source» Spa SAIDA

AVIS D'ATTRIBUTIONPROVISOIRE

Conformément aux dispositions de l'article 49 du décretprésidentiel n° 10/236 du 07/10/2010 portant réglementationsdes marchés publiques ; La Laiterie la Source sise à Zoneindustrielle N°01 Rebahia BP 142 Saida, informe l'ensembledes soumissionnaires ayant participé à l'Appel d'Offre NationalN° 06/2014 du 03/08/2014 portant objet :Fourniture de moyens de transport frigorifiques et autresParu aux journaux : EL-KHABAR et LE QUOTIDIEN D'ORANen date du 03.08.2014Que les lots de ce marché ont été attribués provisoirementcomme suit :

Et prononce comme opération infructueuse les lots :lot N°01, lot N°04, lot N°05 et lot N°06Conformément à l'article 114 du code des marchés publics, lessoumissionnaires non retenus peuvent adresser leur recoursau président de la commission des marchés dans un délai de10 jours à compter de la parution du présent avis.

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A) Profil requis : Avoir un diplôme ou certificat en chaudronnerie Avoir plus de 10 ans d'expérience Avoir l'âge plus de 35 ans Savoir lire un plan Avoir exercé la fonction de chef d'atelier en chaudronnerie Résider à Oran et ses environs

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Tél/Fax : 041-79-13-43 / 05-49-63-63-61

AVIS DE VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUES (ADDITIF)Il sera procédé le : 30/11/2014 à 11 h 00 à la Vente aux Enchères Publiques, avec Admission de Soumissions Cachetées,au plus Offrant, le Matériel réformé désigné ci-après appartenant à la Société de Maintenance Industrielle d'Arzew(SOMIZ SPA).LOT 13 : PDR - PIECES DE RECHANGE POUR VEHICULE - FORD - PICK-UP - A L'ETAT NEUF.Obs.: Le matériel visible au Parc de l'Entreprise SOMIZ - Z. Industrielle Arzew.Conditions de participation : Retrait obligatoire du cahier des charges, contre paiement de 1000 DA - Participationuniquement sur présentation du Cahier des charges - Vente sans garantie et en l'état - Tout soumissionnaire est réputéconnaître parfaitement l'état composante du Matériel (Lot concerné) avant soumission - Toute réclamation est irrecevable.

LE COMMISSAIRE-PRISEURMAITRE B. TAHRAOUI

République Algérienne Démocratique et Populaire

EP. Algérienne des Eaux ADEZone de Mascara

Unité de TiaretRoute de Frenda, Zone Industrielle Zaaroura - Tiaret

NIF : 000116189029833 001

Avis d’Annulation d’Attribution Provisoire du MarchéDu 10/08/2014

Conformément aux règles et conditions générales de passation des contrats de l’EP - Algérienne des eaux,l’Unité ADE de Tiaret informe l’ensemble des soumissionnaires ayant participé à l’Avis d’Appel d’OffresNational Restreint publié en date du 10/08/2014 relatif à :

L’acquisition de 160 Tonnes d’hypochlorite de calcium 65 à 70%

Que l’attribution provisoire du marché à l’entreprise : SARL COSME COMPANY - Alger, parue le 06/10/2014 sur les journaux : Le Quotidien d’Oran et El Djamhouria, a été annulée

Entreprise Montant Délais Note NIF OBSDA/TTC Technique

La Direction d’Unité

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099816000372011128 828 800,00 12mois

90

Page 21: Quotidien Doran Du 27 11 2014

ORANLe Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014 21

La danse orientale n’a pas dedate de naissance précisekima la danse classique. Elleest née chez les Phéniciens,

commerçants reconnus pour avoirouvert des comptoirs là où ils sontpassés. Cette ragsa s’était répanduedans le bassin méditerranéen. De-puis, elle porte le nom de la dansedu ventre . C’est là qu’elle a été la mieux con-servée et qu’elle a atteint le plusgrand raffinement. La danse du ven-tre ne relève pas de l’exploit physi-que. Inutile d’être un pro du grandécart pour s’y lancer. Il suffit justede dessiner des huit avec son bas-sin, sans remuer les épaules, parceque ça risque de déranger les galons.

La danse du ventre n’arrête pasde faire des émules. C’est tout l’uni-vers qui se met à découvrir son nom-bril. La terre continue sa rotation,ses mouvements onduleux (pacifi-ques) du bassin (méditerranéen) etses hanches ont perdu leur grâcepour avoir trop serré la ceinture.

Le tempo est donné par un grou-pe de mouaznia. Les requins et leurspoissons-pilotes, si mal baptisés.Car au fait, ils ne sont pas là pour

cupérer les restes de ses repas.D’autres poissons ventouses se col-lent sur le requin pour manger, euxaussi, et voyager sans trop d’efforts.Tous ceux qui ne dansent pas au passont des proies. Alors, de tous lescoins de la planète, on se met à sedéhancher, jusqu’à ce qu’il nous soitpermis de desserrer la ceinture pourlaisser tomber le pantalon.

La danse universelle du ventre aété programmée depuis belle luret-te. Depuis des ans, on affame, onélimine des percussionnistes quidérangent, pour les remplacer pard’autres, formés au boum et au tacau tac dans des conservatoires-offi-cines. Le moment venu, on les finan-ce pour renforcer, accélérer leurrythme et appuyer leur cadence.

Mais voilà que ces élèves, hier pro-diges, décident d’utiliser leur boompour jouer quelques tours jumellesà leurs maîtres. La suite vous la vi-vez aujourd’hui. La loi des «syries »

Rien ne va plus, mouaznia de tousles pays unissez-vous «aux tours»des pistes et remettons les derbou-kas à l’heure, revoyons les règles dela danse du ventre et… Onu soit quimal y pense !

ILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERMekki fatma, 90 ans, 32 rue Dahou Kada

Lahlah moustapha, 74 ans, ArzewBendaoud lila, 45 ans, 55 rue Abbas Benyahia Menaouar

Adda-Barkan Salem, 88 ans, 20 rue Maghrour Med

04 safar 1436Horaires des prières pour Oran et ses environs

El Fedjr06h21

Dohr12h51

Assar15h32

Maghreb17h54

Icha19h16

Par El-Guellil

«Loi des syries»

ouvrir la route aux requins, mais cesont des opportunistes qui se tien-nent à la tête du prédateur pour ré-

K. Assia

Le chantier des 250 logements detype public locatif de Haï Gouri-ne, dans la daïra d’Arzew, connaît

un taux d’avancement appréciable, se-lon des sources proches de l’Office depromotion et de gestion immobilière dela wilaya d’Oran. Ce quota fait partied’un important programme de 2.000 lo-gements inscrits depuis 2009 dans le ca-dre de la résorption de l’habitat précai-re. A la mi-novembre, le taux d’avan-cement était à 90%, indiquent les mê-mes sources. Logiquement, le projetsera livré début 2015 au grand soula-gement de la population. La wilayad’Oran a bénéficié, au titre du program-

S. M.

Plomb, mercure, pesticides, alumi-nium, conservateurs, colorants…,

les contaminants alimentaires sont dessubstances chimiques dangereuses pourla santé humaine, qui peuvent être pré-sentes dans certaines denrées alimen-taires à la suite d’une pollution du mi-lieu ambiant, de procédés de produc-tion ou de pratiques culturales. Les tra-vaux du 1er Congrès international debio-toxicologie et bio-activités, qui ontdémarré hier à Oran, ont été essentiel-lement consacrés aux effets indésirablesque représentent les contaminants chi-miques pour la santé humaine. Selonles intervenants, de nombreuses étudesont démontré d’importants impacts pa-thologiques y compris cancérogènes,immun-toxiques et neurologiques. Dansune première communication sur les ris-ques des expositions précoces et chro-niques aux faibles doses de contami-nants alimentaires, le conférencier a af-firmé que l’exposition précoce aux pol-luants est à l’origine d’une toxicité du

J. Boukraâ

Le secteur de la formation et del’enseignement professionnels à

Oran sera renforcé par la réalisationd’un institut national spécialisé, d’uncentre de formation professionnelleet d’apprentissage (CFPA) et de plu-sieurs internats. Parmi ces nouvel-les infrastructures entrant dans lecadre du programme de développe-ment de la wilaya pour l’année2014, la réalisation d’un centre deformation et d’apprentissage au ni-veau de la commune de Sidi Chah-mi. D’une capacité de 300 places,cet établissement comprendra uninternat de 60 lits. Les responsablesdu secteur prévoient aussi la réali-sation d’un nouvel institut de forma-tion professionnelle et d’apprentis-sage (CFPA) dans la commune deBéthioua d’une capacité d’accueilde 300 places pédagogiques et 120lits. Ces établissements de forma-tion font partie des infrastructuresen cours de réalisation à travers dif-férentes communes de la wilayad’Oran, réparties en six (6) CFPA ettrois (3) instituts nationaux spéciali-sés (INSFP). La livraison de ceséquipements publics portera la con-sistance totale du secteur local de laformation et de l’enseignement pro-fessionnels à 23 CFPA et six (6) INS-FP. La direction de la formation pro-

Houari Barti

Dans le cadre de leur plan d’action et de coopération en ma-

tière de lutte contre le VIH/sida, uncollectif d’associations de la wilayad’Oran organise, ce samedi, un ras-semblent pour la sensibilisation descitoyens au niveau de la place du1er Novembre, a-t-on appris hierauprès des organisateurs. Les par-ticipants devront porter des tee-shirts rouges et constituer unechaîne humaine qui marcheramain dans la main au niveau dela place, a-t-on encore précisé.Selon les mêmes sources, cette ac-tion intervient en préambule de lacampagne intitulée «Dix joursd’activisme pour lutter contre leVIH/sida» qui se déroulera du 1er

au 10 décembre. Une campagneinscrite dans le cadre du plan d’ac-tion et de coopération 2014 de cecollectif associatif, avec l’appui del’ONUSIDA, l’UNFPA et le minis-tère de la Santé, de la Populationet de la Réforme hospitalière. Parmi les associations participan-

S. C.

Le concept de santé de proximité esten train de mieux se concrétiser avec

l’ouverture de services de consultationsen médecine spécialisée ainsi que lessoins de base. A ce titre, on citera la polyclinique ElOthmania où depuis quelques mois, lesmalades ont exprimé leur satisfaction àl’issue de l’ouverture de la disponibilitédes consultations en gastro-entérologie,

K. Assia

Les éléments de la police judiciai-re de la 3e sûreté urbaine

ont réussi à mettre hors d’étatde nuire un individu surnommé«la chauve-souris». Le mis en cau-se, âgé de 39 ans, est impliqué dansplusieurs affaires de vols multiplesau niveau de plusieurs axes routierset même à hauteur du portd’Oran. C’est à la suite d’investi-gations poussées, menées par lesservices de la brigade de rechercheset d’investigations, que le mis encause a été surpris en flagrant délitdans l’enceinte portuaire. Les in-

Sidi Chahmi, Béthioua et Aïn El-TurckTrois nouvelles infrastructures

pour renforcer la formationprofessionnelle

fessionnelle a également lancé desactions pour la réhabilitation etl’aménagement de quelques établis-sements de formation professionnel-le qui bénéficieront d’équipementset autres moyens pédagogiques sus-ceptibles d’améliorer la qualité de laformation. Pour la session de sep-tembre dernier, l’offre de formationétait estimée à 9.510 postes péda-gogiques répartis sur 22 filières en-globant 112 spécialités, entre la for-mation résidentielle, la formation parapprentissage et enfin la formule descours du soir et les formations desti-nées à la femme au foyer. Le sec-teur de la formation professionnellea opté pour la formation à la carteet selon les besoins exprimés par lawilaya. Il s’agit notamment de la for-mation dans les métiers d’hôtelleriesuivant les besoins exprimés par lesopérateurs économiques. Dans lemême contexte, la wilaya d’Oransera dotée d’un nouvel établisse-ment de formation dédié au touris-me et à l’hôtellerie, implanté dansla commune balnéaire d’Aïn El-Turck. Au total, six parcours spécia-lisés seront dispensés dans ce cen-tre, à savoir les options «restaurant»,«cuisine», «hébergement», «récep-tion» et celles de «boucher hôtelier»et «agence de voyages», fait-on sa-voir à la direction de la formation etde l’enseignement professionnels.

Campagne de lutte contre le sidaUne chaîne humaine à la place

du 1er Novembretes, il y aura l’association Chougra-ni, l’APCS, Santé Sidi El Houari(SDH), Smile Association,Graine De Paix, Bel horizon etFARD, entre autres. On note également la participa-tion active de la Cellule de proxi-mité ADS. Selon des cadres dumouvement associatif oranais, lesactions de sensibilisation en matiè-re de lute contre le VIH/Sida ontconnu, ces dernières années, unrelatif relâchement en Algérie d’oùla nécessité aujourd’hui de mobili-ser la population contre la maladie.Toutefois, le mouvement associatifreste toujours engagé pour cettecause en utilisant parfois desmoyens jusque-là inédits en Algé-rie. L’Association de protection con-tre le sida (APCS), présidée par lePr. Tedjeddine, avait, rappelle-t-on,organisé récemment des atelierspour introduire une interventionpilote basée sur les technologies del’information et de la communica-tion (TIC) pour la prévention vir-tuelle contre le VIH/sida dans larégion MENA.

vestigations ont révélé que le misen cause faisait l’objet de trois man-dats d’arrêt pour vols et vols dansles ports. Il a été présenté au tribu-nal et placé sous mandat de dépôt. Par ailleurs, suite à une plaintedéposée pour vol avec violence, lesmêmes services ont arrêté le mis encause impliqué dans le vol d’unetablette, d’un téléphone portable etd’une somme de 650 DA. Les poli-ciers ont récupéré, après la fouilledu véhicule du mis en cause, desportables volés, des effets vestimen-taires, une montre en plus d’autresobjets également volés. Il a étéplacé sous mandat de dépôt.

Haï Gourine (Arzew)

250 logements publics locatifslivrés début 2015

me quinquennal 2005-2010, de quel-que 15.000 logements publics locatifsauxquels s’ajoute un quota supplémen-taire de 15.000 logements. Dans ce re-gistre et concernant ce quota supplé-mentaire, on saura que l’étude des dos-siers des postulants a été entamée parles services de l’Entreprise nationale depromotion immobilière ENPI. Une première tranche de 1.000 lo-gements sera bientôt lancée à Belgaïd.Des sources proches de l’ENPI ont pré-cisé que les travaux vont bientôt démar-rer, sachant que les fondations ont étédéjà réalisées pour une première tran-che de 399 unités. Le programme, dans sa globalité, estréparti à travers plusieurs communes

dont un quota de 2.700 logementsà Oued Tlélat, 1.500 pour la commu-ne de Gdyel, 1.000 pour Béthioua et500 à Mersat El Hadjadj. L’ENPI a déjàenregistré pas moins de 4.800 deman-des dont 3.500 dossiers ont été déjà étu-diés et traités et 1.000 d’entre eux ontété validés. Cette nouvelle formule dulogement LPP a été retenue pour les ca-dres dont les salaires mensuels variententre 108.000 et 210.000 DA. Les loge-ments réalisés sont de type F3, F4 et F5.La wilaya d’Oran a bénéficié égalementd’un programme additionnel de 5.500logements piloté par l’OPGI, entre loge-ments sociaux locatifs et logements so-ciaux participatifs, afin de répondre à laforte demande de la population.

1er Congrès international de bio-toxicologie et bio-activitésLes spécialistes tirent la sonnette d’alarme

sur les contaminants chimiquescerveau juvénile, dont les déficiencescausées par les agressions toxiques peu-vent être permanentes. Des chercheurssont revenus dans leurs études sur lescandale du lait frelaté qui avait éclatéen Chine en 2008. Une substance chi-mique hautement toxique, la mélami-ne, a été retrouvée dans du lait mater-nisé. La mélamine est une substancedestinée aux colles, résines et engrais.La mélamine est ajoutée pour donnerau lait une apparence plus riche. Lorsdes contrôles, elle simule un apport enprotéines, ce qui permet aux industrielsde couper le lait avec de l’eau ! L’inges-tion de la mélamine provoque des cal-culs rénaux et des saignements dans lesurines. En 2008, 300.000 bébés ont étémalades et six bébés sont morts aprèsavoir bu du lait maternisé frelaté !D’après Amnesty International, 25.000tonnes de lait en poudre auraient étésaisies cette même année. Le congrèsorganisé par le Laboratoire de bio-toxi-cologie expérimentale, de bio-dépollu-tion et phytoremédiation de l’Universitéd’Oran a été surtout l’occasion pour dis-

cuter de la contamination des aliments par les métaux lourds (mercure, plomb,aluminium…). Des chercheurs ont sou-tenu que la répartition très élargie desmétaux lourds dans l’environnement etleurs effets hautement toxiques demeu-re une menace sérieuse pour la santé hu-maine. Pour les chercheurs, le défi ac-tuel pour la toxicologie est de «vérifier si les multiples expositions chroniques etrépétées aux aliments contaminés à desdoses très faibles de mélanges de pol-luants chimiques, en particulier au coursdes stades de développement, ne cons-tituent pas un risque pour la sécurité despersonnes». Les organisateurs estimentque le domaine de la toxicologie restecependant au-delà de l’aspect clinicien.Cette discipline s’intéresse essentielle-ment à l’étude des molécules toxiques,les circonstances de leur contact avecl’organisme humain et animal et les ef-fets de l’exposition de l’environnement(écotoxicologie). Ce 1er Congrès interna-tional a regroupé en fait 261 chercheursvenus de Belgique, France, Turquie,Tunisie, Maroc et bien sûr de l’Algérie.

Polyclinique El OthmaniaLes consultations spécialisées assurées

de pneumologie, de gynécologie et demédecine interne. Dr Neggaz, le médecin-chef d’uni-té, a tenu a expliqué que cet acquis aété obtenu en même temps qu’uneopération de réhabilitation de la struc-ture qui n’offrait nullement aussi bienles commodités d’accueil des maladesque les conditions de travail du per-sonnel exerçant. Ces nouvelles prestations s’ajoutentà celles assurées, à savoir les consulta-

tions de médecine générale, le servicedentaire qui assure aussi bien les soinsque les extractions, une unité de luttecontre la tuberculose et un service devaccination. Quant à la perspective decréer une garde médicale, notre inter-locuteur précise que l’EPSP Ghoua-lem dispose déjà de deux services degarde fonctionnant en H24, à savoirles polycliniques de Médioni et El-Hamri, en attendant un autre prévu àcelle de Haï Ibn Sina.

Un individu impliquédans des vols au port arrêté

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ORANIELe Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 201422

E. Yacine

Le trafic de stupéfiants (kif traité et psychotropes) continuede faire l’actualité à Relizane vu les multiples interpellations

suivies d’arrestations opérées en permanence par la police judi-ciaire et la brigade de lutte contre les stupéfiants de la Sûreté dewilaya. Dans le communiqué de presse qui nous a été remis parla cellule concernée de la Sûreté, il est fait état encore une foisd’une saisie de kif. Suite à des informations, les policiers de ladaïra d’Oued R’Hiou sont parvenus à mettre la main sur deuxindividus répondants aux initiales B.A. et B.C. âgés respective-ment de 42 et 45 ans qui étaient en possession d’une quantitéde plus 500 grammes de kif destinés à la vente et consomma-tion, indique la même source. La perquisition opérée sur réquisition du parquet de Oued Rhioudans une ferme à la cité El Azazma, non loin de la ville, a permisde découvrir cette quantité dissimulée dans du foin à côté deplusieurs armes blanches et épées. Les deux mis en cause ontété déférés devant le parquet d’Oued R’Hiou qui les a mis endétention préventive en attendant leur comparution devant lajuridiction compétente, ajoute notre source d’information.

Mohamed Bensafi

Pour la sauvegarde de la faune etla flore, la lutte contre le bracon-

nage dans le parc forestier de la wi-laya, on a installé 21 panneaux si-gnalant l’interdiction de la chassedans la zone ciblée. L’initiative està l’actif de l’association de protec-tion des animaux et de l’environ-nement de la wilaya d’Aïn-Temou-chent. L’action a ciblé les forêtsd’Ouled-Boudjemaa, d’El-Amria etde M’Saïd. Le patrimoine faunisti-que et floristique se dégrade conti-nuellement à cause de l’explosion

Khaled Boumediene

Située dans une zone monta-gneuse à quelques kilomètresà l’est de Tlemcen, Aïn Fezza

est une localité où il fait bon flâneret respirer l’air frais. On peut y fai-re de belles balades. Les romanti-ques et les couples ne manquerontpas de faire un détour par le via-duc ferroviaire qui enjambe le tor-rent des cascades d’El Ourit quifont partie du parc national deTlemcen créé en 1993. L’ouvraged’art du XIXe siècle a été réalisé parla société Gustave Eiffel et Cie. Pour découvrir Aïn Fezza, cettecharmante cité de la daïra de Che-touane, abondamment pourvue eneau de source comme son nom l’in-dique, c’est partir à la rencontred’une nature qui se dévoile en toutebeauté. Pour tout visiteur, l’explora-tion des grottes de Beni Add s’im-pose. Dans cet endroit magique, onest transporté plusieurs siècles enarrière. Au cours de la visite, on faitplus ample connaissance avec desmerveilles offertes par des vallées etdes collines verdoyantes où les sour-ces abondent. «Aïn Fezza abritaitautrefois à peine quelques dizainesd’habitations. Aujourd’hui, la citécompte près de 4000 âmes et con-naît un développement urbain im-pressionnant. Nous recevons deplus en plus de familles qui préfè-rent fuir les nuisances et les pollu-tions de la ville pour s’installer àAïn Fezza», fait savoir le présidentd’APC Hamza Mekkaoui.

H. B.

Lancée dans plusieurs villes d’Algérie il y aune semaine en faveur de la promotion de la

propreté dans les grandes agglomérations du pays,la révolution des escaliers colorés n’a pasépargné la ville de Mostaganem. En commençantpar le centre-ville, cette action prend de l’ampleurpour toucher l’ensemble des quartiers notammentles localités urbaines et semi urbaines de lawilaya de Mostaganem. La campagne lancée pardes jeunes de l’association Nes El-Kheir de Mostaga-nem a pour but de sensibiliser les jeunes sur l’impor-tance de l’hygiène dans la vie et l’importance d’unenvironnement sain pour un lendemain meilleur etune vie plus agréable, souligne Amel, membre actifde l’association. Il est certain que la sensibilisation estle seul moyen de lutter contre l’incivisme parce qu’ilest un véritable fléau qui dégrade notre cadre de vie,porte atteinte à notre environnement, trouble l’ordrepublic et pèse sur le contribuable.

Abbad Miloud

Madame Dalila Boudje-maâ, ministre de l’Amé-

nagement du territoire et del’Environnement, a effectuéce mardi une visite aux chan-tiers de l’environnement dansla wilaya de Chlef, réalisésdans le cadre des différentsprogrammes de développe-ment et qui visent à amélio-rer le cadre de vie du citoyen. La première étape de la vi-site a été le centre d’enfouis-sement technique (CET) deMeknassa dans la communede Oued Sly qui est déjà opé-rationnel. A Meknassa, la mi-nistre a inspecté le chantier deréalisation et équipementd’un centre pour les déchetsinertes, dont les travaux ac-cusent, à ce jour, un tauxd’avancement de 95%. Elle aconstaté de nombreuses amé-liorations comparativement àla précédente visite et a ex-horté les responsables à per-sévérer dans leurs efforts. A Chorfa, commune deChlef, elle a lancé l’opération« quartier propre» pour le trisélectif des déchets, en pré-sence du mouvement asso-ciatif activant dans le domai-ne de la protection de l’envi-ronnement ainsi que les re-présentants des 485 clubs ins-tallés dans les établissementsscolaires et les centres de lajeunesse et des sports. Cetteopération se poursuivra du-rant une année. Elle aura lieu,chaque mois, dans un quar-tier d’une ville de la wilaya deChlef. La ministre a insistélonguement sur le fait que l’ef-ficacité de ces opérations re-pose, en grande partie, sur lecivisme de la population. Ellea incité le mouvement asso-ciatif à une action de sensibi-lisation qui est nécessaire. Ilpeut jouer un rôle détermi-nant. Les citoyens doiventêtre sensibilisés pour mettreleurs détritus dans des sacsavant de les déposer dansles poubelles appropriées.Le geste est simple mais ilfaci l i te la tâche auxéboueurs. Il en est de mêmepour le respect des journéeset des horaires des enlève-ments d’ordures. Dans la même commune,la délégation ministérielles’est rendue au parc com-munal. Sur place, le secré-taire général de la mairie aprésenté l’entreprise de net-toyage et d’embellissementde la ville créée le 16 juin2014 par le wali : le schémade structure des effectifs, leparc véhicule type, lesmoyens financiers, matérielsetc. Par la suite, madame laministre s’est rendue à la fo-rêt du quartier périphérique« radar» ou elle a inspecté lestravaux d’aménagement duparc citadin de Chlef d’unesuperficie de 25 ha compre-nant, entre autres, un lac ar-tificiel, un théâtre de verdure,un écomusée et des jeuxd’eau. Cet espace valorisera

l’image urbaine de la ville etsera un véritable havre deverdure et de détente passeulement pour les habitantsde la wilaya de Chlef. Le responsable qui a pré-senté le projet a affirmé quel’étude est intégralementachevée et que le lancementse fera par étapes. A la commune de Zeboud-ja, elle a inspecté la réalisa-tion d’une décharge contrô-lée. Elle couvre les commu-nes de Zeboudja, Benaïssaet El-Abiodh, Medjadja pourune population totale éva-luée à un peu plus de 6700habitants. Elle s’étend sur 20hectares. La réalisation ac-tuelle comprend un casiermais elle est extensible àquatre autres. Un seul casierlui permet une durée de viede 15 ans. Le taux d’avan-cement des travaux, à cejour, est de 80%. Elle pos-sède toutes les caractéristi-ques techniques d’un C.E.T.et obéit à la même forme degestion qui sera confiée àl’entreprise de gestion desCET de la wilaya. Le respon-sable de l’entreprise de réa-lisation s’est engagé pourachever les travaux dans undélai de deux mois. La mi-nistre a demandé à la direc-trice de l’environnement dela wilaya d’établir une fichetechnique pour l’équipe-ment d’une unité de tri. A la commune avoisinanted’Oum Drou, plus précisé-ment dans la localité d’ElHmaïssia, côté sud-est duchef-lieu de commune, laministre a inspecté les tra-vaux de réalisation d’unC.E.T. Il couvre cinq com-munes, en l ’occurrence,Oum Drou, Oued Fodda,Ouled Abbès, Harchoume etEl Karimia, pour une popu-lation totale évaluée à plusde 120.000 habitants, d’unecapacité totale de 1.250.000m3. La réalisation actuellecomprend un seul casier misil est extensible à quatreautres. Un seul casier lui per-met une durée de vie de 22ans. Le taux d’avancementdes travaux, à ce jour, est de90%. La ministre a instruitla directrice de l’environne-ment de la wilaya d’entamerconjointement avec la direc-tion des forêts une campa-gne de volontariat de gran-de envergure de plantationsd’arbres et aussi de faire unzonage avec les spécialistesen tenant compte de toutesles infrastructures existantes. Il est à signaler que danstrois autres communes, enl’occurrence Ténès, Bouka-der et Chettia, les étudespour la réalisation de C.E.T.sont intégralement ache-vées. Les avantages de cesprojets sont nombreux,notamment la préservationdu milieu naturel, l’élimina-tion saine et écologique desdéchets ménagers, l’éradica-tion des dépotoirs sauvagesdisséminés partout.

CHLEFLes chantiers

de l’environnement

AÏN FEZZAUne localité en pleine mutation

Il faut dire qu’il y a à peine quel-ques années, cette localité était dé-pourvue de tout (eau, électricité, gaz,transports, équipements et infrastruc-tures socioéconomiques et touristi-ques). Aïn Fezza a retrouvé ses der-niers temps la voie du développe-ment, sous la houlette de M. HamzaMekkaoui, un technicien fini et ex-périmenté. La petite agglomérationpeut se targuer aujourd’hui d’avoirretrouvé le bon chemin de l’essor surtous les plans (urbanisme, tourisme,transports, santé, infrastructures debase, social, culture…). En effet, en l’espace de deux ansseulement après son installation, lenouveau maire a réussi d’un coupde baguette magique, à combler lesinsuffisances dont souffraient leshabitants et à donner un certain dy-namisme à la cité en s’assignantdes projets bien ciblés dont certainssont déjà réalisés. «Grâce au dy-namisme et la bonne volonté dequelques élus jaloux de leur cité età l’apport non négligeable des di-recteurs d’exécutif, et à leur têtemonsieur le wali qui nous a beau-coup aidés, Aïn Fezza est parvenueà sortir de l’isolement et a réussiun saut qualitatif et quantitatif danstous les domaines. Nous continue-rons toujours dans cette voie pourfaire d’Aïn Fezza un pôle touristi-que pouvant attirer même des tou-ristes étrangers en plus des visiteursdu pays. Mais d’abord, il faut dé-gager les priorités de l’heure pourles habitants telles que la résorp-tion des habitations précaires, l’édi-

fication de logements sociaux lo-catifs et des logements ruraux, l’eaupotable, l’éclairage public, le gaznaturel, le stade communal, une bi-bliothèque, une poste, l’aménage-ment et l’extension du siège del’APC, l’amélioration de l’état desrues et des routes, le transport sco-laire, l’aménagement d’aires de jeuxet espaces verts et de récréation…etc.», ajoute le président de l’APC.S’agissant des futurs projets, Aïn Fez-za a bénéficié d’une auberge de jeu-nes dont le site a été choisi à proxi-mité d’Aïn Sakhra qui était le lieu deprédilection du maître de la chansonandalouse Hadj Larbi Bensari àl’époque où n’existaient ni le grandbassin ni Lalla-Setti ; un lycée, unezone d’activité dont l’implantationse fera à la sortie est de la ville quisera desservie par la future rocaded’Ouchba. Selon le P/APC, cettefuture zone va régler le problèmedes camions lourds et semi-remor-ques qui gênent la circulation dansla ville de Tlemcen. En outre, des sites pour des airesde jeux ont été choisis à Tegma, OumAllou, Ouchba, Aïn Fezza-Centre età Tizi. Ces aires de jeux seront do-tées de terrains de proximité. Ac-tuellement, 130 logements rurauxsont à l’étude entre les quartiers deTagma, Oum Allou, et Aïn Fezza.Tandis que 75 aides à l’habitat ruralet 20 autres logements seront bien-tôt distribués. Des travaux d’aména-gement de l’oued qui traverse la vil-le seront bientôt lancés pour l’amé-nagement des berges et du canal.

AÏN-TEMOUCHENTUne association s’implique

contre le braconnagedémographique et des pressions deplus en plus grandes sur la natureet les ressources naturelles, a dé-ploré notre source. Ces actions ontpour conséquence une atteinte àl’habitat naturel des animaux sau-vages, pouvant aller jusqu’à la rup-ture et à la disparition d’espèces quijouent un rôle important dansl’équilibre du milieu écologique,ajoute t-on. Il existe trois types debraconnage, à l’arme à feu, au pro-jecteur et aux pièges traditionnels.Mais seule la chasse traditionnelleest toujours tolérée. Cette chassesélective (les jeunes bêtes et les fe-

melles sont épargnées) participe àla préservation de la faune, expli-que-t-on. On appelle à une implica-tion à tous les niveaux dans l’appli-cation de la loi et dans l’initiation.Du fait, plusieurs actions de sensi-bilisation sont menées tant par lesautorités locales que par les asso-ciations. D’où une brigade, prévuepar le code de procédure pénale,qui accorde à ses agents certainesattributions de police judiciaire, caril travaillent en synergie avec lesservices de la Conservation des fo-rêts et de la Gendarmerie nationa-le, conclut-on.

RELIZANEDeux arrestations

et saisie de kifet d’armes blanches

MOSTAGANEMDes bénévolesentretiennentleurs quartiers

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CENTRE & ESTLe Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014 23

1er safar 1436Horaires des prières pour Alger et ses environs

El Fedjr06h07

Dohr12h36

Assar15h14

Maghreb17h36

Icha18h59

EL-TARFLes aménagements

urbains et leurscontradicteurs

Rabah Benaouda

Un service public de transport quiest appelé, donc, à se conformer,strictement, à la réglementation en

vigueur. Une réglementation dont les tex-tes de loi sont, pourtant, clairs et précis,allant dans le sens d’un meilleur confortpour les passagers, de l’évitement des ris-ques d’accidents, d’un meilleur compor-tement des personnels et plus particuliè-rement, les chauffeurs et les receveurs, durespect des itinéraires et autres arrêts of-ficiels, de l’entretien mécanique quasi-permanent des véhicules… Des manque-ments qui n’ont pas laissé indifférente laCommission de wilaya chargée des sanc-tions administratives, relevant de la direc-tion des Transports de la wilaya de Mé-déa, dont les statistiques, pour l’année2013 et le 1er semestre de celle de 2014,confirment, malheureusement, cet état defait. Des statistiques pour cette année

A. Boudrouma

Cinq vaches laitières et 6 moutons

ont péri, dans un in-cendie qui s’est décla-ré, dans une étable si-tuée au lieu-dit «Le-djned», dans la com-mune de Salah Bou-chons, dans la nuit delundi dernier, à22h36, selon la Pro-tection civile qui a dé-ployé ses moyens.

A. Ouelaa

Non pas ceux quivoient d’un bon

œil tout ce qui est po-sitif et l’apprécient à sajuste valeur, des genssimples qui n’aspirentqu’à un mieux vivre.Ces derniers consta-tent que ce qui n’étaitque chimère est deve-nu réalité, avec unemétamorphose totalede leur cadre de vie.C’est ainsi qu’ont étérelégués, aux calendesgrecques, fange et ga-doue, réseaux d’éva-cuation des eaux plu-viales désuets, routeset accès dépassés parle temps, rues et ruel-les devenant dange-reuses la nuit, en l’ab-sence d’éclairage pu-blic, ou le manque debancs pour se reposer. De même ces belleschoses que l’on peutadmirer comme cesjets d’eaux et placettesaménagées, sansoublier ces palmiersnains ou géants quiparsèment boulevardset avenues. La région, depuislongtemps à la traîne,en matière de déve-loppement et d’amé-lioration urbaine, avaitfait remarquer le Pre-

O. M.

Porté par un décret exécutif, datant du5 octobre 2005, le plan de préserva-

tion et de restauration de l’antique Cas-bah de Dellys, devrait intervenir, dans lesjours à venir, a indiqué le directeur dela Culture de la wilaya, avant-hier, lorsde la session de l’APW, consacrée auBudget. Le directeur précisera, àl’adresse des élus, que le dossier, bienficelé, se trouve au niveau de la tutelle,depuis le 20 mars dernier. Une fois passéau crible par la Commission nationale desBiens culturels, au début du mois de dé-cembre, il sera publié au Journal Officiel,ce qui ouvrira les portes, aux premiers tra-vaux de restauration, tant sur le site classéqu’auprès des particuliers, pour, éventuel-lement des constructions. Cette mesure sera, immédiatement, sui-vie par la création d’une antenne del’Agence nationale des secteurs sauvegar-dés qui sera chargée du suivi, de l’orien-tation et de l’accompagnement de tous lestravaux d’aménagement, de restaurationet d’urbanisation qui seront réalisés, à l’in-térieur du périmètre sauvegardé.

O. M.

Les chiffres sont effarants, et il nes’agit que de cas où les personnes

agressées osent se manifester : 6.985femmes ont été agressées ou violentées,au cours des 9 premiers mois de 2014,selon le bilan des services de sécurité.Le mal s’est ancré dans les mœurs decertains Algériens, de même que cettebanalisation du phénomène qui a pous-sé la société civile, à travers ses asso-ciations et les pouvoirs publics, à lan-cer une campagne de sensibilisation etdes journées d’études pour endiguer cecomportement. Pour en débattre, la Maison de la Cul-ture ‘Rachid Mimouni’, à l’initiative dela direction de l’Action sociale, vientd’abriter une rencontre, regroupant despsychologues, des juristes et des imams.Pour Mme Bayou Choumissa, spécia-liste en psychologie, le mal prend sesracines dans la vie conjugale, au seindes foyers où les conflits parentaux sontjournaliers, très réceptifs, les enfantssubissent le quotidien pour développer,plus tard, une «haine».

Brahim Bousselah

Dix cas d’hépatiteA, ont été enre-

gistrés parmi les élèvesde lycées de la ville deChelghoum Laïd,avons-nous appris,auprès du directeurde la Santé, M. TeberMahieddine, en mar-ge d’une journéed’étude, tenue, mar-di, à la salle de con-

mier ministre, lors desa récente visite faitqu’ El Tarf, frontalièreavec la Tunisie et quetraversent des centai-nes de milliers de tou-ristes, est une façadedu pays qui se doitd’honorer ses visiteurset passagers. Mais cela, ne semblepas être du goût despartisans de l’inertie etles adeptes de l’intoxqui continuent à dis-tiller leur fiel, dansl ’ombre, bien sûr,manipulant à sou-haits, ceux qui lesécoutent, parfois entotale méconnaissan-ce des choses, et ce,à chaque fois queleurs intérêts sordidessont contrariés. Ces gens que beau-coup connaissent, ontleurs oreilles et leursyeux dans de nom-breuses administra-tions, comptent parmieux des représentantsd’entreprises «boiteu-ses, dont des opéra-tions ont été, juste-ment résiliées, abhor-rent la concurrenceloyale et donc n’arri-vent pas à décrocher,quoi que ce soit; desgens qui font dans l’entrepreneuriat avecla cornemuse.

MILADix cas

d’hépatite A,en milieu scolaire

férences de la wilaya. Cette maladie a étédétectée par les unitésde dépistage scolaire,a souligné la mêmesource. Afin de cir-conscrire cette patho-logie, des premièresmesures viennentd’être prises, notam-ment, le contrôle bac-tériologique de l’eauservie dans ces éta-blissements.

SKIKDADeux incendies

en une nuit Pour l’heure les cau-ses du sinistre n’ont pasété, encore, communi-quées. Ce n’est pas toutcar le même jour, à18h05, un autre incen-die a ravagé une vieillemaison, dont la toitures’estaffaissée, au lieu-dit «El Hamri» dans lacommune de SidiMezghich, ainsi 420bottes de foin consu-mées et un compteurélectrique détruit.

MÉDÉA

Les déboires du transport public

2014, qui seront, certainement, supérieu-res à celles de 2013, dans la mesure où letotal des sanctions enregistrées, en 2013a été presque atteint, lors du seul 1er se-mestre de 2014. Des statistiques dont nous avons prisconnaissance, lors de la présentation dudossier des Transports qui était, juste-ment, l’un des points à l’ordre du jour dela 3ème session ordinaire de l’APW deMédéa, pour cette année 2014, qui vientde se tenir, dernièrement. Ainsi, pour l’an-née 2013, sur un total de 1.649 dossiersqui lui ont été présentés, cette commis-sion en a étudié et traité 1.141, qui ontdébouché sur des sanctions dont des re-traits de 246 permis de conduire pourune durée allant de 02 à 06 mois alorsque 343 dossiers ont été classés et leurscharges annulées. Des statistiques qui fontressortir, par ailleurs, et pour le seul 1er

semestre, de cette année 2014, un totalde 769 dossiers étudiés et traités sur les

1.155 qui ont été présentés, devant cettecommission qui a décidé de mettre enfourrière pas moins de 263 véhicules pourune durée de 03 à 10 jours et 117 autrespour une période de 15 à 45 jours. Com-me elle a procédé au retrait de 101 per-mis de conduire, pour une durée de 02 à06 mois et décidé de donner 04 avertis-sements. Alors que 284 dossiers ont étéclassés et leurs charges annulées. Desmanquements et des fautes qui se résu-ment aux refus de prestations de servi-ces, refus de continuer le service, pendantles jours fériés, surplus de passagers àbord des véhicules, surplus de poids dansle transport de marchandises, vétusté desvéhicules, changements d’itinéraires sansautorisation, création non-réglementairede stations et autres arrêts parallèles, exi-gence de tarifs non-réglementaires, absen-ce de certificats d’assurances, mauvaiscomportements de la part de chauffeurset receveurs…

BOUMERDÈSCe qu’il faut savoir sur le plan de préservation

de la Casbah de Dellys Il faut rappeler qu’une enquête publi-que avait été ouverte et ses résultats ontaccompagné le dossier introduit auprèsde la Commission nationale, après sonadoption par l’APW. Le plan a vu troisphases, depuis son lancement en 2007,jusqu’à son parachèvement en 2013.Une première phase dite «travaux d’ur-gence» (2009) a porté sur la restaura-tion de toutes les zaouïas, la vieillemosquée, l’école coranique, le murd’enceinte ceinturant la cité sur plus de2.000 m, et 200 bâtisses datant del’époque ottomane. La deuxième phase ( 2010), a portésur des «analyses historiques et typolo-giques» des vestiges et constructions decette antique Casbah. Quant à la troi-sième et dernière phase du plan (2013),elle avait pour but de dégager l’outiljuridique et urbanistique, permettant degérer ce périmètre urbain, et préserverl’authenticité des lieux. La restaurationdu site, public et privé, relancera l’at-trait touristique sur la cité. D’ailleurs,lors de son dernier déplacement, à Bou-merdès, la ministre du Tourisme et del’Artisanat Mme Nouria Yamina Zerhou-

ni, a relancé un vieux projet, celui ducentre d’artisanat et des métiers quientrera, en exercice, en 2015. Le projet a pour objectif, selon les ini-tiateurs, de préserver le patrimoine dontjouit la Casbah de Dellys, témoin de pas-sages des différentes civilisations. Emprein-te, encore portée par les Delcis, tant dansla poterie que dans la vannerie, sauf querelèvent certains artisans encore en activi-té l’absence de matière première et de leurcherté ne permettent pas de répondre, fa-vorablement, aux vœux des initiateurs duprojet, sans l’assistance de la tutelle. A l’adresse des élus, et invité par lewali à plus d’éclaircissements sur le clas-sement de cette cité antique, le direc-teur de la Culture avancera que le plana nécessité une enveloppe globale deplus de 260 millions de DA, dont unecentaine de millions ont été absorbéslors de la première phase. Ainsi après plus de 9 ans d’attente parla population locale et moult péripéties,l’antique Casbah de Dellys aura officiali-sé sa présence comme patrimoine natio-nal et, pourquoi pas, ouvrir les portes auclassement universel.

Les femmes veulent plus de protection La communication du Pr BenayadDjalila, de l’Université de Boudouaou, futaxée sur la protection de la femme, dansle Droit algérien, en soulignant que desefforts ont été entrepris, dans le domainede la législation, visant à renforcer laprotection de la femme et de l’enfant. Pour l’imam Laskri : «notre religion,l’Islam, incite à la coexistence et la pro-tection de la femme; l’ignorance etl’éloignement de ses préceptes, à l’égardde la femme, aboutissent à la destruc-tion du foyer familial». Tour à tour, les intervenants ont appeléà la nécessité de briser ce tabou qui carac-térise notre société, afin d’apporter dessolutions fermes à ce phénomène. « Lesilence, la peur du scandale, empêchentde dévoiler ce genre de crimes. La violence est devenue, le seul outilde dialogue au sein de certaines familles», regrette une intervenante. Et d’ajou-ter : « avant, ce phénomène touchaitbeaucoup plus les femmes rurales, mais,aujourd’hui, toutes les franges de fem-mes, dans la société, sont concernées», a-t-elle fait remarquer, et de préciserque cela aboutit, inéluctablement, au

divorce. Mme Chekri, représentante dela Sûreté de wilaya (SDW) a estimé quedes mesures d’assistance et de protec-tion existent, elles sont opérationnelles,dans ce cadre de lutte contre la violen-ce. La représentante de la DGSN a tenuà souligner que les cas enregistrés nereprésentent pas, hélas, toute la réalité,« puisqu’il y a des femmes qui refusentde déclarer ces faits auprès des autori-tés concernées ». Cette campagne d’assistance et desensibilisation touchera toutes les fem-mes dans l’ensemble des communes dela wilaya et même celles des zones lesplus reculées qui souffrent en silence »,précisera M. Sayed directeur de l’Actionsociale de Boumerdès, se basant surdeux principaux repères : «notre reli-gion, l’Islam, qui incite à la coexistenceet la protection de la femme, et la Cons-titution qui garantit l’égalité entre l’hom-me et la femme ». L’occasion a été saisie par le wali deBoumerdès pour ho-norer des moudjahida-te et des femmes victi-mes du terrorisme.

Il n’est, aujourd’hui et malheureusement, un secret pour personne, que le transportpublic (bus, minibus et taxis), dans la wilaya de Médéa, est loin d’offrir, dans de très

nombreux cas, les meilleures prestations de services à ses usagers.

Page 24: Quotidien Doran Du 27 11 2014

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ANNIVERSAIRELe 27-11-2013est un jourle plus heureuxde notre vieet notre petiteprincesseBELHADDADRIHAB.Une année est passéeaujourd'hui, elle fut remplie dejoie et de bonheur que tu nousprocures chaque jour notre petitange adoré avec tes sourires ettes grimaces. En cette occasion,ton père, ta mère te souhaitentun Joyeux Anniversaireet une longue vie.

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Page 25: Quotidien Doran Du 27 11 2014

ANNONCES CLASSÉESLe Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014 25

PENSÉEPour notre cherpapa

Mr RAHALMehdi

Décédé le 27/11/2013 - Voilàdéjà un an que tu nous asquittés cher père, le cœurmeurtri par ton absence,tu nous manques toujours,nous te réclamons souvent.Personne ne combler ce videque tu nous as laissé. Tu as étél'homme remarquable, un papaextraordinaire et un épouxdévoué. Nous ne t'oublieronsjamais. ALLAH Yarahmak Ya Ba.

Ta fille KH. FAÏZA

PENSÉEA la mémoirede mon cherpèreAbdelkaderMIA MEFTAH.Il y a 11 ansque tu nous as quittés.Le temps passe vite et ladouleur est toujours là. Le videque tu as laissé est immense.Tu étais le père exemplairepar ta franchise, ton élégance.Tu es loin de nous mais jamaisloin de nos cœurs.Nous prions tous ceux qui t'ontconnu et aimé d'avoir unepieuse pensée pour toi.

Ton fils Mohamed Hichem

PENSÉEA la mémoire denotre chère grand-mère et mèreHADJA HALIMA

BENARIBANée AOUED.

Triste fut le jouret pour toujoursle 27/11/2009 date à laquelle nous aquittés notre grand-mère bien-aimée.En ce douloureux souvenir, ses fils,ses filles, ses petits 6 enfants et sesarrière-petits-enfants demandentà tous ceux qui l'ont connue et aiméed'implorer Dieu, Le Tout-Puissantde lui accorder Clémenceet Miséricorde. Nous ne t'oublieronsjamais et surtout ton sourire et tonaccueil. Tu resteras toujours gravéedans nos cœurs. Repose en paix.ALLAH Yarahmek

Ton beau-fils HADJ BOUDALI

PENSÉEUne annéeest passéemais n'effacepas ce tristeet douloureuxsouvenir du27-11-2013 où nous a quittésà jamais le pieux, courageux,gentil, brave, généreux,honnête et droit

RACHID IKKACHE.Ses frères le Dr IKKACHEMed Nabil, Fethi, Sidi Med,ses sœurs et toute la familledemandent une pieusepensée à sa mémoire.

PENSÉEDéjà une annéeque nous aquittés notrecher et regrettéTAYEB LABBACIexemplede sagesse,de générosité etd'abnégation. Il a laissé un grandvide. Il est parti discrètement,comme il l'a été tout sa vie :discret, humble et généreux.Que tous ceux l'ont connu aientune pieuse pensée et une prièrepour lui. ALLAH Yarahmou.

Son épouse, ses enfants,ses petits-enfants, ses frères

et sœurs, leurs enfants,ses gendres et tous les membresdes familles LABBACI - BLAHA -

MEDELCI et KLOUCHE

40ÈME JOURCONDOLÉANCES

40 jours sont

déjà passés

que le défunt

LAROUA

GHALEM

nous a quittés à jamais.

Mr AMARI RACHID porte

une pieuse pensée à celui-ci

et présente ses sincères

condoléances à la famille.

40ÈME JOURMme BENDANIFATIHAEpouseBENHAMIDAMOHAMEDIl y a 40 joursdéjà, chèremaman, que tunous as quittés pour un mondemeilleur, mais ton regard pleinde tendresse et de générositéne nous a jamais quittés.Tu nous manques beaucoup.Ta fille FATIMA-Z. et ses enfants

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Mr GUENDIL HOUCINEsurvenu le 26/11/2014

à l'âge de 80 ansL'enterrement aura lieu

samediaprès Dohr au cimetièrede Sidi El-Filali à Oran

Adresse mortuaire :03, rue de la Remonte,

Oran.

Page 26: Quotidien Doran Du 27 11 2014

COMMUNICATIONLe Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 201426

AVIS DE RESILIATIONL'EPTRO-SPA informe que les deux marchés (11 et 12/GC/2013.) passés

avec ACT Specialist pour la fourniture de porte-engins :

1 - 04 de 55 tonnes et

2 - 02 de 32 tonnes de capacité,

sont résiliés sans autre préavis aux torts exclusifs du fournisseur au

motif de non-respect des clauses des marchés et des engagements

pris, réitérés dans les courriers des 14/05/2014 et 25/05/2014 suite à

nos réclamations répétées.

Le PDG de l'EPTRO-SPA

Société de Gestion des Participations de l'Etat - Travaux PublicsEntreprise Publique des Travaux Routiers d'Oran37, Avenue des Martyrs de la Révolution - ORAN 041.35.46.01 & 041.35.18.78 - Fax : 041.35.47.83

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CONDOLÉANCES

Suite au décès de feu Mme DENNOUNI née GHAZI, l'ensemble

du personnel de l'EPE EPTRO, les cadres et le PCA du Groupement

d'entreprises DENEPTRO, présentent à M. DENNOUNI Abdelmajid,

PDG de l'ETP DENNOUNI, et à toute sa famille,

leurs condoléances sincères et attristées.

Puisse Dieu accueillir la défunte en Son Vaste Paradis.

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publiques le 16.12.2014 à 11 h au tribunal de

REMCHI W. TLEMCEN d'un terrain à bâtir d'une

superficie de : 156 m² situé à la commune de

SEBAA CHIOUKH W. TLEMCEN. La mise à prix

est fixée à : 1.872.000,00 DINARS. Le cahier des

charges est à la disposition auprès du greffier en

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Page 27: Quotidien Doran Du 27 11 2014

CONSTANTINE 27Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014

Le Lexomil introuvableLe Lexomil introuvableLe Lexomil introuvableLe Lexomil introuvableLe Lexomil introuvable Dans la ville de Constantine, le « Lexo-mil », un léger tranquillisant, est introu-vable chez les pharmaciens. « J’ai fait latournée de plusieurs officines pharmaceu-tiques et la réponse était la même par-tout, pas de Lexomil », s’est lamenté hierun malade à la recherche de ce médica-ment qui lui a été prescrit par son méde-cin pour obtenir le relâchement des nerfsde sa main, devenue raide à la suite d’uneattaque cardiovasculaire. Pestant contrecette pénurie, le patient en question n’ar-rive pas à comprendre les raisons de cemanque dans les pharmacies alors que,soutiendra-t-il, toutes qualités de tranquil-lisants sont disponibles dans la rue chezles dealers ! Peut être, aussi, qu’il y a uneconsommation effrénée de ce médica-ment par la population. A cause du stresset des effets des tensions socioéconomi-ques, beaucoup de monde se met à laconsommation de ce barbiturique pourtrouver le sommeil, nous confiera un phar-macien qui ne s’étonne pas d’un état derupture des stocks.

La grève se poursuit àLa grève se poursuit àLa grève se poursuit àLa grève se poursuit àLa grève se poursuit àl’institut paramédicall’institut paramédicall’institut paramédicall’institut paramédicall’institut paramédical

Les étudiants de l’Institut de formationparamédicale ne décollèrent pas. Le mou-vement de grève entamé le 17 novembredernier se poursuivait hier encore sans quequiconque n’ait daigné leur apporter unpetit réconfort quant à une prise en char-ge de leurs préoccupations, essentiellementliées au « flou qui entoure leur avenir àl’issue des études ». Hier, on a pu consta-ter que les étudiants se sont regroupés àl’intérieur de l’Institut, contrairement auxjours précédents où ils s’étaient massive-ment rassemblés dehors devant l’entrée.Certainement à l’appel des enseignants quinous ont avoué leur inquiétude au sujetd’une manipulation avec ces jeunes dansla rue, les étudiants ont observé leur sit-inà l’intérieur de l’Institut, en attendant qu’onpuisse les convaincre de regagner les clas-ses de cours. « Nous avons dit aux étu-diants que leur problème est le notre etque des discussions sont en cours au mi-nistère de tutelle pour valider le program-me LMD et éclaircir la situation des tra-vailleurs et des étudiants », nous a indi-qué un enseignant. Les étudiants sont ainsiappelés à faire preuve de patience.

Une autorisation deUne autorisation deUne autorisation deUne autorisation deUne autorisation destationnement et une plaintestationnement et une plaintestationnement et une plaintestationnement et une plaintestationnement et une plainte

Une caricature de la vie quotidiennedans nos cités. Le commerçant de la rueBenmaati (Belle-Vue) qui avait installéavant-hier des piquets pour délimiter unespace réservé pour le stationnement deson véhicule, fort dans son droit avec uneautorisation accordée par les servicescompétents, n’en revenait pas hier matinlorsqu’il a constaté que les piquets instal-lés la veille ont été enlevés par des « in-connus » qui ont profité de la nuit et duciment encore frais pour saccager le tra-vail effectué dans la journée. « C’est mi-nable, lâche le commerçant à la vue desdégâts, on veut m’empêcher de garer monvéhicule dans un endroit pour lequel jeme suis acquitté de tous les frais, 30.000dinars par an ». Plus encore, expliquera-t-il, « l’autorisation du stationnement ré-servé m’a été accordée au mois de mars2014. Je ne me suis décidé à placer despiquets pour délimiter l’espace qu’aprèsavoir subi la méchanceté de certains auto-mobilistes qui se permettaient de se garerdevant mon commerce jusqu’à empêcherl’ouverture des portes du magasin ». Toutun chantier de problèmes qu’on auraitévité si tout un chacun sait ce qui lui ap-partient et ce qui ne lui appartient pas. Lecommerçant en colère a déposé, hier, uneplainte au commissariat pour destructionde bien d’autrui. Non sans dénoncer lecomportement malsain de certains habi-tants qui, relèvera-t-il, feraient mieux d’en-lever le tas de déchets qui s’amoncelle surle trottoir devant leur bâtiment au lieu deharceler un commerçant qui paie ses im-pôts et…ses droits de stationnement.

A. Z.

04 safar 1436

Horaires des prières pour Constantine et ses environs

Dohr12h22

Assar15h01

Maghreb17h23

Icha18h46

A. Mallem

Les commerçants de Hamma-Bou-ziane sont en effervescence et exi- gent de leur syndicat l’autorisa-

tion de déclencher une grève généraleafin de protester énergiquement contre« les misères qui leur sont faites par lesservices de la police de la circulation etle service de contrôle des prix de la di-rection du commerce », disent les in-formations que nous avons reçues hierde cette ville. Contacté aussitôt, M. Bou-djadja, responsable du bureau local del’Union générale des commerçants etartisans d’Algérie (UGCAA), nous aconfirmé le malaise qui prévaut actuel-lement au sein de cette corporation,« toutes catégories confondues », a-t-il tenu à préciser. Et de se mettre à ex-pliquer que ce sont les commerçants dela cité Brik qui réclament l’aménage-ment des bordures des trottoirs. Et ilsont été aussitôt suivis de ceux du cen-tre et de l’entrée de la ville qui se plai-gnent du manque de lieux de station-nement qui les expose aux verbalisa-tions constantes de la police de la voi-rie. Et que c’est enfin l’ensemble descommerçants de Hamma-Bouziane quise plaignent des services de contrôle desprix dont les agents, disent-ils, se pré-sentent dans les magasins et verbalisentà tout bout de champ. «Et il faut les com-prendre, a déclaré le responsable del’UGCAA, car ni le commerçant qui veutdécharger la marchandise ne trouve oùstationner, ni le client qui veut faire sesemplettes auprès de ce commerçant netrouve où garer son véhicule, de sorteque la relation commerciale ne peut êtreétablie. Et s’il arrive à quelqu’un de segarer devant le magasin il est aussitôtverbalisé par les agents de police. Etchacun se trouve placé dans une pos-ture pour le moins difficile». M. Boudjadja a signalé que les com-merçants n’arrivent plus à supportercette situation et l’énervement gagneleurs rangs. Conséquence : ils se sont

C’est peut-être uneexpression de dépit

de la part de quelques ci-toyens de la ville qui n’ontpas eu la chance d’être re-tenus parmi les bénéficiai-res des logements sociaux.Ceci dit, il est clair d’ailleursqu’on ne peut pas satisfai-re tout le monde », a répon-du hier le chef de la daïrade Aïn-Abid, M. Kafi, à pro-pos de la manifestation or-ganisée la veille devant lesiège de l’APC par unequarantaine de personnesqui ont réclamé son départ.« C’est dans leur droit deréclamer mon départ, maisma tutelle est là et sait bience qu’elle doit faire, a-t-ilajouté avant de déplorer vi-vement que les manifes-tants soient conduits par lepropre frère du président del’APC. « Apparemment, ilsont été poussés par desmembres de l’APC qui lesont induits en erreur sur lesort de la prochaine distri-bution des quotas de loge-ments sociaux. Les élus leurayant fait comprendre ques’ils n’agissaient pas immé-diatement, les logementsqui sont destinés aux ci-toyens de Aïn-Abid risque-raient d’être donnés à desgens de Constantine. J’aiobtenu les preuves formel-les de ce que j’avance. Maisje dirais que cette initiativesemble une simple diver-sion faite par des élus dansle but de détourner l’atten-tion des gens sur des dos-siers autrement plus gravesque la distribution du loge-ment. Et c’est vraiment mal-heureux de la part d’élusauxquels les citoyens deAïn-Abid ont confié la ges-tion des affaires de la com-mune », a conclu le chef dedaïra. Il s’indignera de ceque ces jeunes manifestantsqui, selon lui, étaient malinformés et manipulés, nese soient pas arrêtés seule-ment à sa propre person-ne, mais s’en sont pris éga-lement à un membre du

A. El Abci

On ne peut pas éviter les catas-trophes naturelles, à l’instar des

inondations et séismes, mais on peuten réduire les dégâts et pertes humai-nes et matérielles », a déclaré hier ledélégué national aux risques majeurs,Tahar Zighi, lors de la rencontre sur « laprévention et la gestion du changementclimatique » qui s’est déroulée sous sasupervision au siège du cabinet du walide Constantine. L’Algérie, selon lemême responsable, est surtout mena-cée par deux risques majeurs, à savoirles séismes et les inondations. D’où lanécessité, poursuivra-t-il, de procéderà une évaluation de la situation et ce,en accord avec la stratégie nationale encours d’élaboration pour réduire les ef-fets des catastrophes naturelles. Straté-gie qui tourne autour de deux axes es-sentiels, à savoir une politique de pré-vention contre tous ces dangers et desmodes d’intervention appropriés rela-tifs à la réquisition des moyens humainset matériels indispensables. Cette ren-contre de Constantine s’inscrit dans lecadre d’un cycle de rencontres pro-grammées à travers plusieurs wilayasdu pays pour les échanges d’expérien-ces et de propositions dans le but dedonner corps et dynamiser cette straté-gie nationale sur le terrain. Il s’agit, diraM.Zighi, de faire une évaluation del’état des lieux des différents secteurspour établir un diagnostic et mettre en

L’ouverture à la circula- tion d’un des princi-

paux accès du pont Salah-Bey (transrhumel) deConstantine est «imminen-te et devrait avoir lieu endébut de semaine prochai-ne», a affirmé mercredi ledirecteur des travaux pu-blics (DTP), Djamel-Eddi-ne Bouhamed. Cette voiede communication reliantcet ouvrage d’art à la rou-te nationale (RN) n°3 dé-sengorgera la circulationdans toute la partie situéesur les hauteurs de Cons-tantine, notamment dansles alentours du quartier duMansourah, a souligné lemême responsable, met-

Manifestation pour le logementà Aïn-Abid

Le chef de daïra parlede manipulations

Ouverture annoncéede la voie reliant le

transrhumel à la RN 3

Sénat originaire de la ville. Les dernières informa-tions qui nous sont parve-nues hier de Aïn-Abid signa-lent que les notables de laville, le mouvement associa-tif et de nombreux moudja-hidine se sont démarquésdu mouvement de contes-tation visant le chef de daï-ra. « Au contraire, nous ontaffirmé des citoyens quinous ont contacté hier, cet-te initiative aux relents par-tisans, voire tribaux, a étédénoncée par de nombreuxcitoyens qui se sont solida-risés à leur tour avec le chefde la daïra en participant àla signature d’une pétitionlancée en sa faveur et qui aété adressée aux autoritésde la wilaya ». Dans cettemotion signée par 11 prési-dents d’associations civiles,dont nous avons obtenuune copie, ils ont dénoncéla cabale lancée contre lechef de daïra, « qui est loinde répondre aux préoccu-pations des 40.000 citoyensde la ville de Aïn-Abid »,disent-ils en affirmant clai-rement qu’ils s’en démar-quent « parce que, ont-ilsajouté, ce fonctionnaire estrespecté de la populationpar le fait même que son ac-tion quotidienne s’est tou-jours inscrite dans le regis-tre de la satisfaction de sesbesoins ». Dans la foulée,les signataires de la pétitionont défendu également lesénateur Said Redouaneque les manifestants ont fus-tigé, déclarant que ce der-nier, durant les nombreuxmandats qu’il a assumés àl’APN et maintenant au Sé-nat, il est toujours resté pro-che des citoyens. Nos interlocuteurs ont si-gnalé, d’autre part, que lamajorité de leurs conci-toyens ont déclaré claire-ment que la manifestationorganisée mardi n’engageque ses initiateurs et nepeut, en aucun cas, êtremise à leur crédit.

A. M.

tant l’accent sur l’impact decette route sur l’organisa-tion de la circulation auto-mobile dans le centre deConstantine. Pour M. Bou-hamed, l’utilité du pontSalah-Bey sera «de mieuxen mieux perçue» au fur età mesure de l’ouverture deses différentes voies d’ac-cès, actuellement en coursde réalisation à partir deplusieurs points névralgi-ques de la ville, à l’imagedes cités populaires Ziadiaet Daksi. Cet ouvrage d’artinauguré en juillet 2014desservira également, à ter-me, l’autoroute Est-Ouestet l’aéroport internationalMohamed-Boudiaf.

place un dispositif de prévention con-tre ces sinistres. Dans le sillage de cespréoccupations, le secteur des forêts, del’hydraulique, des travaux publics etc.,ont souligné le risque des inondationsqui menace le plus la wilaya et les me-sures de prévention prises par chaquesecteur, comme le calibrage des ouedset les corrections torrentielles pour laprotection des localités, cités et quar-tiers qui longent ces cours d’eau. Ledélégué national a souligné la prioritéde faire face au phénomène des cons-tructions illicites, éradiquer celles exis-tantes et poursuivre la politique de dé-localisation des sites d’habitats précai-res. Il s’agira aussi d’activer la politiquede détermination des zones à risques,ne plus y délivrer de permis de cons-truire et y interdire tout bâtiment, quit-te à prendre des mesures d’expropria-tion. Il révélera à ce propos que, selonune étude, l’investissement d’un dollarpermet d’épargner la perte de l’équi-valent de 10 dans ce domaine. Demême qu’il insistera en faveur de laformation sur la conduite et sur lesmesures de prévention à prendre en casde catastrophe naturelle, à l’effet d’in-culquer une culture du risque chez l’en-fant. Annonçant des campagnes de sen-sibilisations et des séances d’entraîne-ment qui toucheront même la femmeau foyer et les populations des handi-capés pour leur apprendre les gestes quisauvent en cas de catastrophe naturel-le et d’inondation en particulier.

Catastrophes naturellesPrévenir pour mieux

gérer les risques

présentés au bureau local du syndicatdes commerçants pour exercer unepression sur ses responsables afin de lesamener à souscrire et cautionner le lan-cement d’une grève générale qui, se-lon eux, serait la seule susceptible dedébloquer la situation et amener lesautorités concernées à chercher dessolutions pour régler les problèmes danslesquels ils se débattent. « Ils sont venus nous informer qu’ilsallaient déclencher une grève généra-le, a expliqué le responsables de l’UG-CAA, mais nous sommes parvenus àles en dissuader et d’opter pour uneautre solution tout en leur proposantune alternative consistant en une ren-contre avec les autorités, notamment lapolice, la direction du commerce,l’APC.. etc. pour débattre de la situa-tion et dégager les solutions qui seronten mesure de satisfaire tout le mondesans toucher à l’ordre public. Et nousavons proposé la date du 4 décembreprochain pour tenir la réunion au siègedu centre culturel de la ville. Pour in-former les commerçants, nous avonsfait des affichettes que nous avons pla-cardées sur les murs et nous avons in-formé par écrit le président de l’APC etles autres partenaires en les invitant àla réunion », a affirmé Boudjadja. Etsi la rencontre n’aboutit pas aux résul-tats espérés par les commerçants, per-sonne ne pourra alors les empêcherde déclencher la grève, mais en em-pruntant la voie réglementaire qui setraduira par le dépôt d’un préavis.Reste à dire, qu’au vu de la volontéaffichée par tous les commerçants, jepeux vous assurer que « si grève il yaura, elle sera générale et suivie », nousa déclaré à la fin M. Boudjadja. Voulant connaître l’avis du présidentde l’APC de Hamma-Bouziane, M.Atrous Mokhtar, sur le mouvement quepréparent les commerçants de la ville,nous avons tenté à plusieurs reprisesd’entrer en contact avec lui, mais il étaitoccupé hier par une réunion à la wilaya.

Hamma-Bouziane

Les commerçantsen colère

«

«

El Fedjr05h53

Page 28: Quotidien Doran Du 27 11 2014

S PORTSLe Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 201428

Kamel Mohamed

L’équipe nationale devrait affronter son homologue de Tunisieavant le coup d’envoi de la

CAN-2015, prévue en Guinée équa-toriale en janvier prochain, a-t-onappris auprès de la FAF. Celle-ci esten contact avec son homologue tuni-sienne pour finaliser la programma-tion de cette rencontre. Les deux équi-pes ne s’affronteront pas au premiertour de la CAN-2015 (17 janvier-8février 2015) du fait qu’elles figurentdans le même chapeau, ce qui expli-que la programmation de cette ren-contre qui devrait se dérouler en ter-

Trois jours seulement après concédé la défaite à Sétif, le MCA,

toujours lanterne rouge, enchainerademain après-midi (15h00) avec unerencontre toute aussi capitale face auvoisin, l’USMH et ce, pour le comp-te du match avancé de la douzièmejournée du championnat de Ligue 1.C’est décidément un chaud derbyentre deux équipes aux parcours dia-métralement opposés, mais qui vi-sent le même objectif, à savoir la vic-toire. Epinglés par l’Entente lors dela précédente journée, les Harrachisne jurent que par le succès d’autant

Après un intermède de trois semaines, le championnat de Li-

gue 2 reprend ses droits demain àl’occasion de la douzième journéequi risque de déboucher sur deschangements au tableau. Le MCS,leader actuel, dispose d’une belleopportunité pour conserver sa pre-mière place avec la réception duWAT. Les conditions d’avantmatch, surtout psychologiques,s’annoncent favorables aux Sai-déens dans ce derby face à leurshomologues Widadis qui se cher-chent encore après les remous vé-cus par le club. De son côté, laJSMB, en pleine crise de résultats,reçoit le CRBAF dans un match oùles Béjaouis comptent provoquerce fameux déclic avec la venue dunouvel entraîneur Mustapha Hed-dane. L’USMB, pour sa part, se ren-dra à Merouana pour croiser le feravec l’ABM avec la ferme intention

Le défenseur central du MC Oran,Farid Belabbès, a écopé de qua-

tre matchs de suspension, dont deuxavec sursis, suite à son exclusion, sur-venue le week-end dernier à Bécharface à la JS Saoura, a annoncé laLigue de football professionnel (LFP)

Après avoir passé avec brio ledernier tour régional de la Cou-

pe d’Algérie, les quatre pensionnai-res du championnat inter-régionsgroupe Est, le MOC, le HBCL,l’ESG et Hamra Annaba enchaine-ront ce week-end avec la 10e jour-née du championnat. D’ailleurs, c’est le duel à distanceentre les deux co-leaders, l’USM AïnBeïda et la JSM Skikda qui retientl’attention lors de cette étape. Eli-minés de l’épreuve populaire, cesdeux équipes font de l’accessionleur principal objectif. On suivraainsi la réaction de la JSMS qui serendra à Kaïs pour affronter l’USMKhenchela, en très mauvaise pos-ture, alors que l’USMAB, qui évo-

Ligue 2Avantage au MCS, l’OM et l’USC

de consolider sa position de dau-phin d’autant plus qu’elle évolue-ra face à la plus faible attaque. Entous cas, les Blidéens sont condam-nés à gagner puisqu’ils restentmenacés par l’OM et l’USC quiauront l’avantage de jouer chezeux. Les Médéens, sous la houlet-te de leur nouveau coach Khezzar(ex- JS Saoura) ayant succédé àBiskri, devront sortir le grand jeupour venir à bout du CAB qui, luiaussi, sera dirigé par un nouvelentraîneur Azziz Abbès en rempla-cement de l’Irakien Ameur Djamil.A Oum El Bouaghi, l’USC semblebien placée devant son hôte dujour, l’ASK, pour glaner les troispoints et rester dans le sillage dupeloton de tête à moins que lesKhroubis n’en décident autrement.De son côté, le CABBA, encore àla recherche de son équilibre, seraen danger face à la déterminationdu promu, le DRBT, qui compteépingler à son tableau de chasseun ex-sociétaire de l’élite. A Kolea,le match ESMK-RCR reste ouvertà tous les pronostics dans la me-sure où il se jouera à huis clos. A Boussaâda, l’ABS a l’intentiond’exploiter la crise interne del’USMMH pour augmenter soncapital points et améliorer saposition. M. Zeggai

Division nationale amateur EstUne journée tranquille

pour les deux co-leaderslue dans son jardin face au HBChelghoum Laïd ne devrait pastrembler devant une équipe du mi-lieu du tableau. De son côté, l’USBiskra, qui suit de près les deuxchefs de file, évoluera à Collo faceà l’Entente locale, en nette pertede vitesse. Donc, à priori, une oc-casion à saisir pour les Biskris afinde garder le contact avec la loco-motive de tête. Dans un autre re-gistre et à huis clos, l’ES Guelmatentera de passer l’écueil du NCMagra dans le but de se hisser surle podium, alors que l’USM Anna-ba sera à Jijel pour récolter les troispoints devant le CR Village Mous-sa dans une rencontre égalementsanctionnée par le huis clos. Au basdu tableau, le choc des mal-classésmettra aux prises, le WA RamdaneDjamel à son prédécesseur, l’AS AïnM’lila. Il va sans dire que seule unevictoire permettrait au vainqueur dereprendre son souffle. Enfin, le NRBTouggourt et Hamra Annaba béné-ficient de l’avantage du terrain enaccueillant respectivement le MSPBatna et le MO Constantine.

M. Benboua

Le président du Comité olympiqueet sportif algérien (COA), Musta-

pha Berraf a indiqué, mardi à Alger,que les techniciens algériens exer-çant à l’étranger, disposeront de «tou-tes les garanties» pour accomplir con-venablement leur fonction s’ils déci-dent de rentrer au bercail. «Un cadrede travail et de séjour adéquat leursera offert, aussi bien sur le plan sa-larial qu’en matière de vie familiale»,a souligné Berraf lors du Forum dujournal DK News. Lançant un appel aux techniciensqui prodiguent actuellement leursconnaissances aux équipes sportivesétrangères dans diverses disciplines,le président du COA a ajouté que lesport algérien dispose des «moyenset équipements nécessaires pourpermettre aux staffs techniques d’ac-complir un travail performant, pourpeu que l’entraîneur soit animé d’unevolonté de réussir». Selon des chif-fres communiqués auparavant par leministère des Sports, l’Algérie enre-gistre un déficit en matière d’encadre-

En prévision des JO 2016 et 2020L’appel de Berraf aux techniciens

algériens expatriésment technique dans pratiquementtoutes les disciplines. A titre indicatif,ce déficit se situe à 10.000 encadreursspécialisés, uniquement en football.«Cependant, le sport algérien est entrain de retrouver ses marques, grâ-ce notamment à l’harmonie qui ca-ractérise les relations de travail entreles Fédérations, le COA et le minis-tère des Sports. C’est pourquoi nous voulons met-tre à profit cette dynamique pour his-ser notre sport à un plus haut niveau»,a poursuivi Berraf. Des techniciensalgériens, spécialisés notamment enathlétisme, judo, football, boxe,handball, volley-ball et natation,monnayent leur savoir- faire àl’étranger, notamment dans les paysdu Golfe. «Nous leur lançons un ap-pel pour apporter leurs connaissan-ces au profit des athlètes algériens,d’autant plus que le sport algérienconnaît actuellement un dynamis-me dans l’optique des jeux Olym-piques 2016 et 2020", a concluMustapha Berraf.

EN - Les joueurs perçoivent la prime de qualification

La Tunisie en amicalavant la CAN 2015

re tunisienne le 10 ou 11 Janvier àTunis ou Monastir, d’autant plus queles deux pays ont signé plusieurs ac-cords de coopération dans divers sec-teurs, dont le sport. Aussi les relationsbilatérales qu’entretiennent les deuxpays ont beaucoup facilité la pro-grammation de cette rencontre. Enplus de ce match, prévu, le 10 ou 11janvier prochain, le sélectionneur na-tional Christian Gourcuff, a souhaitéprogrammer une autre rencontreamicale avant la CAN-2015, à Ma-labo. Par ailleurs, la FAF a honoré sesengagements envers les joueurs quiont perçu la prime de qualification àla CAN. La prime est de l’ordre de

50 000 dollars pour chaque joueur.A l’évidence, la prime est calculée enfonction du nombre de matches aux-quels aura participé chaque joueur.Les joueurs ayant pris part à tous lesmatches de qualification ont bénéfi-cie de la prime complète. La FAF aclos le dossier des primes de qualifi-cation dans la mesure où des joueursayant participé aux éliminatoires nefigureront pas dans la liste des 23retenus pour la CAN-2015. La listedes présélectionnés devrait être ren-due publique vers la mi-décembrepour être finalisée avant le stage pré-compétitif de l’équipe nationale quidébutera le 2 janvier à Sidi Moussa.

Football - Ligue 1 match avancé demain à 15 h 00 USMH-MCA

Le Doyen face à son destinplus qu’ils veulent absolument re-prendre les commandes ne serait-ceque provisoirement. Pour les hommes de Iaiche Abdel-kader, cette rencontre représente uneoccasion inouïe pour se réconcilieravec leurs fans surtout qu’il s’agitd’un derby et que le Doyen se trou-ve en plein doute. En tous cas, le stade du 1er no-vembre de Mohammadia, pourraits’avérer trop exigu pour accueillir lesnombreux supporters des deux équi-pes. Par ailleurs au MCA, le techni-cien portugais Artur Jorge, a super-

visé l’équipe ce mardi, mais ne pren-dra ses fonctions que dimanche pro-chain, laissant ainsi le soin à Boua-lem Laroum de cocher l’équipe .Uneautre mission des plus difficiles pourle directeur technique du Doyen, quin’a pas trouvé la bonne formule pourredresser très vite la barre. C’est direque seule une victoire pourrait redon-ner confiance au groupe. Souhaitonsque cette rencontre se déroule dansun fair-play exemplaire et que l’arbi-trage du trio Amalou- Azrine- Belba-chir soit à la hauteur de l’événement.

M. Benboua

LFP - Quatre matchs de suspensiondont deux avec sursis pour Farid Belabbès

sur son site officiel. L’ancien libero del’USM Alger avait écopé de deuxcartons jaunes au cours de cette 11ejournée de Ligue 1, dont le premierpour contestation de décision, cequi lui a valu, en sus de la suspen-sion de quatre matchs, une amen-

de de 30.000 DA. Le coéquipierde Belabbès, Hamza Hamdadou,exclu au cours du même match,s’en est un peu mieux sorti, puis-que la commission de disciplinede la LFP ne l’a suspendu quepour un seul match.

En accueillant le Mondial-2015 dehandball masculin en janvier, le

Qatar veut afficher son savoir-faire etprouver qu’il est à la pointe de l’in-novation technologique dans le mon-de sportif. «Depuis 2006 (date desJeux asiatiques), nous essayons tou-jours de placer la barre plus haut avecdes idées innovantes», a expliquéSheikh Saoud ben Abdulrahman Al-Thani, secrétaire général du Comitéolympique qatari, en faisant visiterpour la première fois à une journalis-te de l’AFP le nouveau stade de han-dball Al Attiya à Doha. «Je suis sûrque toute technologie qui sera utili-sée au Qatar deviendra une normepour d’autres évènements», affirme-t-il. Construit en 18 mois pour la com-pétition prévue du 15 janvier au 1erfévrier, le stade Ali ben Hamad Al At-

Handball - En prévision du Mondial 2015

Le Qatar place la barre très hauttiya, d’une superficie de 16.000 m2,pourra accueillir 7.700 spectateurs.Deux fois plus petit que le Lusail Halloù se dérouleront les matches les plusimportants, il est par contre dotéd’équipements de pointe. Dessiné par l’architecte Yasser AlKhalil du cabinet James Cubit andPartners, selon les recommandationsde la Fédération internationale dehandball, il est composé d’une arè-ne principale pour les matches decompétition et de deux salles d’en-traînement. Il répond aux attentesdu public qatari avec ses nombreu-ses loges VIP disposées tout autourdes gradins. A l’image du stade defootball voisin qui fait partie du mêmecomplexe sportif et fut le premier aumonde à proposer un système de cli-matisation extérieur, le stade Al At-

tiya dispose de quelques gadgets.Fixées aux murs, 29 cartes numéri-ques tactiles permettront aux spec-tateurs de trouver facilement leursiège, les restaurants, les toilettes etles lieux de prière, remplaçant ainsila fonctionnalité des hôtes ou hôtes-ses d’accueil. «Je n’ai jamais vu çaailleurs», assure Sheikh Saoud. Lestade peut être converti en 48 heu-res en patinoire, ce qui révèle l’am-bition du Qatar de participer auxJeux Olympiques d’hiver à Pyeon-gchang (Corée du sud) en 2018.«Nous développons maintenanttrois disciplines: le hockey sur gla-ce, le curling et le patinage de vi-tesse sur courte piste. Notre objec-tif est d’avoir un athlète ou deuxminimum qualifiés en 2018", annon-ce le responsable qatari.

Vendredi à 15h00Boussaâda : .............. ABS-USMMHMedea : ............................ OM-CABO.E. Bouaghi : ................ USC-ASKKolea : ........................ ESMK-RCRSaida : ........................... MCS-WATTadjenanet : ............. DRBT-CABBAMerouana : ................. ABM-USMBBejaia (16h 00) : ...... JSMB-CRBAF

Vendredi à 15h00Aïn Beïda : .............. USMAB-HBCLSkikda : ..................... WARD-ASAMCollo : ............................... EC-USBGuelma : ........................ ESG-NCMJijel : ....................... CRVM-USMAnTouggourt : ................ NRBT-MSPBAnnaba : .................... Hamra-MOCKais : .......................... USMK-JSMS

Page 29: Quotidien Doran Du 27 11 2014

S PORTSLe Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014 29

Lionel Messi est entré mardi dansla légende en effaçant d’un triplé des tablettes le record de

buts de Raul en Ligue des champions(74 contre 71), tandis que Chelsea etle Shakhtar Donetsk se sont qualifiéspour les 8e de finale. Les deux qualifiés de mardi soir re-joignent le Real Madrid, Barcelone,Paris SG, Dortmund, Bayern Munichet Porto, qui avaient déjà leur billeten poche. Dans le groupe E, lesCitizens ont sans doute poussé ungros ouf de soulagement en appre-nant le résultat du match à Moscouentre le CSKA et l’AS Rome (1-1) quis’était joué avant le leur. Ce nul per-mettait en effet à Manchester City derester en vie dans la course aux 8ede finale quoiqu’il arrive ensuite faceau Bayern Munich. Mais au termed’un match fou et grâce à un triplé

En 72 heures, Lionel Messi aatteint deux fois l’Everest des

buteurs : l’Argentin a établi mar-di un nouveau record de buts enLigue des champions avec un tri-plé (72e, 73e et 74e buts), s’ins-tallant seul au sommet devantRaul (71), trois jours après uneprouesse similaire en Liga. Jus-qu’où ira l’attaquant du FC Bar-celone ? L’ivresse des cimes ne l’aen tout cas pas perturbé mardi,pas plus que la pression de sonrival du Real Madrid CristianoRonaldo, qui le talonne dans ceclassement (70 buts) et devra cra-vacher mercredi à Bâle pour ten-ter de revenir à hauteur. Sur lapelouse de l’Apoel Nicosie, l’Ar-gentin a d’abord brisé la fameu-se marque de Raul d’un but deraccroc en déviant un ballon deRafinha. Pas le plus beau de sacarrière, mais un but historique :son 72e en C1. Son 73e fut plusjoli, avec un contrôle du gaucheet un tir intérieur pied droit. Pourson 74e, il n’eut qu’à pousser leballon au terme d’une belle ac-tion. Ce mois de novembre 2014gardera un goût d’éternité pourle quadruple Ballon d’Or : il lui apermis d’être consacré à la foiscomme meilleur marqueur abso-lu du Championnat d’Espagne(253 buts), en dépassant le my-thique attaquant Telmo Zarra(251), et de devenir dans la fou-lée l’unique meilleur buteur del’histoire de la C1. Quand Raul, ex-star du RealMadrid et de Schalke 04, avaitmis 144 matches à atteindre sontotal de 71 unités, Messi n’a eubesoin que de 90 rencontres pourl’égaler et une 91e mardi pour luiravir sa première place. Ces deuxrecords permettront sans doute à«Leo» d’oublier un peu les décon-venues qui ont jalonné sa saison2013-2014, entre blessures, accu-sations de fraude fiscale et défai-te en finale du Mondial-2014avec la sélection argentine. Porté

Europa League - 5 e journéeAujourd’hui (19h00)Rijeka (CRO) ............................ - ............. Standard Liège (BEL)Feyenoord (NED) ..................... - ..................... FC Séville (ESP)Wolfsburg (GER) ...................... - ........................ Everton (ENG)Slovan Bratislava (SVK) ........... - ....................Young Boys (SUI)Sparta Prague (CZE) ................ - ............................ Naples (ITA)Aalborg (DEN) ......................... - ........... Steaua Bucarest (ROM)Dynamo Kiev (UKR) ................. - ........................ Rio Ave (POR)Dynamo Minsk (BLR) ............... - .......... PAOK Salonique (GRE)Guingamp (FRA) ...................... - ....................... Fiorentina (ITA)Trabzonspor (TUR) ................... - ........... Metalist Kharkov (UKR)Lokeren (BEL) .......................... - .............. Legia Varsovie (POL)Aujourd’hui(21h05)Zurich (SUI) .............................. - .......... Apollon Limassol (CYP)Villarreal (ESP) ......................... - ........ Mönchengladbach (GER)Torino (ITA) .............................. - ....................... FC Bruges EL)HJK Helsinki (FIN) ................... - .......... FC Copenhague (DEN)Tottenham (ENG) ..................... - .......... Partizan Belgrade (SRB)Asteras Tripolis (GRE) .............. - ........................ Besiktas (TUR)Celtic Glasgow (SCO) ............... - ..................... Salzbourg (AUT)FC Astra (ROM)........................ - ............ Dinamo Zagreb (CRO)Estoril (POR) ............................ - ........... PSV Eindhoven (NED)Saint-Etienne ............................ - ........................ Qarabag (AZE)Inter Milan (ITA) ....................... - ............. Dnipropetrovsk (UKR)(17h00) Dinamo Moscou (RUS) - ............. Panathinaïkos (GRE)(18h00) Krasnodar (RUS) ....... - .............................. Lille (FRA)

L’international algérien, YacineBrahimi, disputera pour la premiè-

re fois de sa carrière les huitièmes definale de la Ligue des championsd’Europe de football après la victoire,mardi, de son équipe le FC Porto surle terrain du Bate Borisov de Bélarus(3-0), synonyme d’une qualificationprécoce des Portugais. Dans cette rencontre entrant dans lecadre de la 5e journée de la phase depoules (groupe H), Brahimi, auteur dequatre buts dans cette épreuve, n’a nimarqué ni été passeur décisif. Il étaittoutefois impliqué sur le deuxième butde son équipe signé Martinez à la 65eminute de jeu. L’Algérien a été rem-placé par Adrian Lopez à la 83e mi-nute. L’homme du match a été HectorHerrera auteur d’un superbe but etpasseur sur les deux autres. C’est la

Ligue des championsBrahimi disputera les 8e de finale,

Slimani tout proche

troisième victoire de suite et la deuxiè-me à l’extérieur pour les joueurs deLopetegui en Champions League cettesaison. Quoi qu’il arrive lors de la der-nière journée, les ‘’Dragons’’ termine-ront en tête du groupe. Premiers avec13 points, ils devancent de 5 unités leShakhtar Donetsk (Ukraine), lui aussiqualifié au prochain tour. De son côté,l’autre international algérien, Islam Sli-mani, a inscrit son deuxième but enLigue des champions d’Europe defootball cette saison lors de la victoireà domicile de son équipe Sporting Lis-bonne face aux Slovènes de NK Ma-ribor (3-1). Slimani a été l’auteur dutroisième but des Lisboètes à la 65eminute de jeu. C’est Carlos Mané quiavait ouvert le score avant que Nanin’ajoute un deuxième but. Juste avantla mi-temps, Maribor avait réussi à ré-

duire la marque suite à un CSC deJefferson, mais en vain, le Sportingétait au-dessus dans ce match. Grâ-ce à cette victoire, conjuguée à la gros-se défaite à domicile des Allemandsde Shalke 04 face au leader de la Pre-mier League anglaise Chelsea (5-0),les coéquipiers de l’attaquant algériense retrouvent deuxièmes du groupeavec sept points, devançant de deuxunités les Allemands. Maribor estd’ores et déjà éliminé. L’ex-joueur duCR Belouizdad, a de grandes chancesde disputer les huitièmes de finale poursa première expérience dans la presti-gieuse compétition européenne. Sonéquipe aura besoin seulement d’unnul de son déplacement à Chelsea,leader incontesté de sa poule, lors dela dernière journée afin de valider sonbillet pour le prochain tour.

Ligue des champions

Chelsea et Shakhtar au prochain tour

d’Agüero, City a arraché le succès(3-2) contre les Bavarois, déjà quali-fiés. City a maintenant 5 points, toutcomme la Roma et le CSKA. Ladeuxième place qualificative se joue-ra entre ces trois équipes lors de ladernière journée. Pour l’histoire ,l’inaltérable Totti a marqué son 18ebut en C1 sur un coup franc direct àl’âge de 38 ans, 1 mois et 29 jours,améliorant le record du plus vieuxbuteur, qu’il détenait déjà. Dans legroupe F , on attendait ce fameuxbut de Messi et il y en a eu trois fina-lement sur la pelouse de l’Apoel Ni-cosie: l’Argentin du Barça a marquéun triplé, soient les 72e, 73e et 74ebuts de sa carrière en Ligue des cham-pions, effaçant ainsi le record de Raul(71). Son grand rival Cristiano Ronal-do (70 buts en C1), qui jouait hier ,est sans doute vexé. Mais les votes du

Ballon d’Or se sont achevés vendre-di dernier, ce qui pénalise la «Puce»vis à vis de «CR7». La soirée chypriote du Barça a éga-lement été marquée par le premierbut sous ses nouvelles couleurs cata-lanes de Suarez. Résultat final: 4 à 0pour le Barça. Mais dans cette pou-le, le Paris SG (déjà qualifié tout com-me les Barcelonais) reste leader d’unpetit point, grâce à son succès contrel’Ajax Amsterdam, 3 à 1, sur un dou-blé de Cavani et un but d’Ibrahimo-vic. La première place du groupe sejouera à Barcelone le 10 décembre.Dans le groupe G , le Chelsea deMourinho poursuit son programmesans accroc et a décroché le premierbillet qualificatif dans cette poule àla faveur de sa large victoire contreSchalke (5-0). Voilà un revers quiva très faire mal à l’orgueil de DiMatteo, nouvel entraîneur de la for-mation allemande qui avait gagnéla Ligue des champions avec Chel-sea en 2012 avant d’être limogé sixmois plus tard seulement. Dansl’autre match, le Sporting Portugals’est finalement imposé 3 à 1 con-tre Maribor, dans un match retardéprès de 45 minutes en deuxièmepériode pour une panne d’éclaira-ge. Dans le groupe H , les joueursdu Shakhtar Donetsk se sont qua-lifiés pour les 8e de finale sansmême avoir à chausser leurs cram-pons. C’est ce qui s’appelle unequalification dans un fauteuil. LesUkrainiens peuvent dire merci pourça à Porto, qui avait déjà son ticketen poche, et s’est imposé un peuplus tôt dans la soirée en match dé-calé, sur la pelouse du Bate Borisov(3-0). Le Bate Borisov vit un calvai-re dans cette Ligue des champions eta égalé le record de buts encaissés enphase de poules en une saison (22en 5 matches) alors qu’il reste encoreune journée à disputer... Et le Shakh-tar au fait ? Il s’est incliné 1 à 0 contrel’Athletic Bilbao, mais ce n’est vrai-ment pas grave pour les Ukrainiens.

Ligue des championsMessi l’extraterrestre

en triomphe samedi au CampNou, acclamé mardi à Nicosie parses équipiers, Messi a en outre puconstater que sa cote d’amourdans son club reste intacte, alorsque l’attaquant avait laissé enten-dre ces derniers jours que les cri-tiques reçues ces derniers moisdans un Barça en plein change-ment d’ère l’avaient blessé. En tout cas, cette double cou-ronne symbolise bien l’emprein-te laissée par Messi dans le foot-ball mondial, d’autant que l’Ar-gentin n’a que 27 ans et peut es-pérer prendre le large rapidementvis-à-vis de Raul et Zarra, com-me l’a rappelé l’entraîneur barce-lonais Luis Enrique. «Ce sera unjoueur unique et inégalable. Nousavons la chance de l’avoir avecnous et d’en profiter», a dit ceweek-end le technicien, qualifiantMessi de «meilleur joueur de l’his-toire». Inégalable ? Pas si sûr, carCristiano Ronaldo (29 ans) a sonmot à dire. Avec 70 buts en C1, ledouble Ballon d’Or portugais n’estpas passé loin de décrocher le pre-mier ce record mais il reste à por-tée de tir de l’Argentin. Et on peut s’attendre à ce quecette marque change régulière-ment de main dans les mois et an-nées à venir, en fonction de l’étatde forme de chacun et des fortu-nes respectives du Barça et duReal dans cette compétition. Pourle Ballon d’Or, qui sera décerné le12 janvier à Zurich, en revanche,ces records interviennent sansdoute trop tard: le scrutin est closdepuis vendredi et Messi peut s’envouloir d’avoir retardé l’échéan-ce. Rageant pour l’Argentin : se-vré de trophées majeurs auxbeaux jours en 2014, Messi estparti avec une longueur de retardsur Ronaldo, vainqueur au prin-temps de la Ligue des championsavec le Real, ou bien sur lesjoueurs allemands sacrés cham-pions du monde cet été, commele gardien Manuel Neuer.

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T ÉLÉVISION30 Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014

JEUDI

VENDREDI

20.45 Zodiac

Avec Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo,Anthony Edwards, Brian CoxEn 1969, un tueur en série sème la terreurà San Francisco et aux alentours de la vil-le. Revendiquant pas moins de trente-septmeurtres, ce monstre sadique prend unmalin plaisir à narguer la police en en-voyant des lettres codées à la presse. Lesinspecteurs de police David Toschi etWilliam Armstrong, le chroniqueur judiciai-re Paul Avery et le jeune dessinateur Ro-bert Graysmith tentent de l'identifier.

20.50 BonesSaison 10 -Episode 2

- La conspirationAvec EmilyDeschanel, TJThyne, DavidBoreanaz,Michaela ConlinBouleversés par ledécès brutal de leurami, Booth et l'équipe de l'Institut poursui-vent sans relâche leurs recherches sur laconspiration au sein du FBI. Seeley est par-ticulièrement affecté et culpabilisé et Bo-nes le soutient du mieux qu'elle peut. Mal-gré son état, Daisy insiste pour participer àl'analyse du corps. Angela pense avoir trou-vé le moyen d'identifier le traître grâce auxinformations contenues dans la puce.

20.55 Ray Donovan

Saison 2 - Episode 3- Prêt sur gageAvec Liev Schreiber, Jon Voight,Vinessa Shaw, Paula MalcomsonL'agent spécial Ed Cochran accepte de re-cevoir la journaliste Kate McPherson pourrépondre à ses questions sur le meurtrede Sullivan. Ray entreprend de convain-cre Stu Feldman de laisser sa fille intégrerBel Air Academy. Celui-ci accepte à la con-dition que Donovan lui organise un rendez-vous avec une star de films. Claudette arriveen ville pour voir Mickey. Mais celui-ci doitd'abord semer son agent de probation.

09.00 Bonjour d'Algérie (direct)10.30 Djourouh el hayet

Feuilleton algérien11.00 Senteurs d'Algérie

Reportage12.00 Journal en français12.30 Massadjid oua tarikh13.20 Prière du vendredi (direct)13.45 Réflexions14.35 En haut de l'affiche15.30 Dessin animé16.00 Basketball en direct18.00 Journal en amazigh18.25 Djourouh el hayet

Feuilleton algérien19.00 Journal en français19.30 Point culturel20.00 Journal en arabe20.45 Familetna21.15 Séquences d'archives22.35 Habite netzawedj 2

Film algérien

20.45 Faut pas rêver

- Polynésie, de Tahiti à Bora BoraPrésenté par Philippe GouglerDe Tahiti à Bora Bora en passant par Moo-rea, Rurutu et Huahine, le globe-trotteurpropose une découverte toute en douceurde ce bout du monde perdu dans le Pacifi-que sud. Les reportages : Matarai, les yeuxdu ciel. Une bande de copains utilisent desdrones pour photographier la montagnepercée de Moorea • Les hommes forts deRurutu. Sur cette île de l'archipel des Aus-trales, pendant la fête de Heiva, des hom-mes portent des pierres de 150 kilos !

20.55 Profilage

Saison 5 - Episode 10- Jusqu'au bout de la nuitAvec Odile Vuillemin, Philippe Bas,Jean-Michel MartialUne jeune femme a été retrouvée en pleineforêt recouverte d'un sang qui ne lui appar-tient pas. Confuse, elle ne tient pas de proposcohérents et semble incapable de donner lamoindre information à la police. Hyppolitesuggère d'aller jeter un coup d'œil au châteaude Chanzy, à proximité du lieu où elle a ététrouvée. Sur place, Chloé et Rocher fontune sanglante découverte.

07.00 Journal télévisé07.20 Sabah el kheir09.05 Saïdati10.00 Ardh el saâda10.40 Ouyoun el houb11.30 Chahid wa chawahid12.30 El moustahlik13.00 Journal télévisé13.20 Yasmin15.00 Mahla di aâchia16.00 Nabatat li zina16.30 Spider redes16.45 Indie a tout prix17.00 Fourssan l'Ahaggar18.00 Journal télévisé amazigh18.20 Takdar tarbah19.20 Familetna20.00 Journal télévisé21.00 Les martyres de la guillotine21.15 Rana hana22.00 Film00.00 Journal télévisé

20.45 Envoyé spécial

Présenté par Guilaine Chenu,Françoise JolyC'est cher d'être pauvre ! Des logementsvétustes, plus gourmands en énergie, desvoitures achetées d'occasion qu'il faut ré-parer plus souvent... ce sont souvent lesménages les plus modestes qui paientle prix fort. En 2012, pour leurs dépen-ses quotidiennes, ils auraient débourséplus de 2 milliards d'euros de surcoût parrapport aux plus aisés.

22.45 Lilyhammer

Saison 2 - Episode 7- Coup de froidAvec Steven Van Zandt,Trond Fausa Aurvag, Steinar SagenFrank et ses hommes rendent visite à unagriculteur après avoir découvert qu'il sur-facturait ses produits. Acculé et à cours d'ar-gent, celui-ci propose à l'ex-mafieux dedevenir copropriétaire d'un troupeau derennes. Parallèlement, les membres dugang Bieber se rendent à New York pourentrer en contact avec un certain Aldo De-lucci en espérant qu'il les aidera à faire tom-ber Tagliano. Jan doit quitter la Norvège.

20.30 Championnatde France Ligue 1

- Marseille / NantesAndré Ayew et les Marseillais disputent leurdeuxième match d'affilée à domicile, faceaux Nantais. Les Canaris emmenés parSerger Gakpe se rapprochent peu à peudu podium de la Ligue 1. Mais pour resterdurablement dans le haut du tableau, les hom-mes de Michel Der Zakarian vont devoir pren-dre des points contre les favoris du champion-nat. Ce soir, ils vont essayer de contrarier lespronostics au Stade Vélodrome et ramener aumoins le point du match nul. La tâche s'an-nonce rude, car depuis le début de la saison,André-Pierre Gignac, Nicolas Nkoulou et leurspartenaires phocéens parviennent à imposentleur jeu physique à leurs adversaires. Les Nan-tais tenteront de trouver la parade.

22.25 Jour de foot,première édition

- 15e journée de Ligue 1Le journaliste revient sur les momentsforts de Marseille/Nantes, match avan-cé de la 15e journée du championnatde France de Ligue 1.

20.50 Star Trek

Avec Chris Pine, Zachary Quinto,Karl Urban, Zoe SaldanaEn 2233, lors d'une mission du vaisseauamiral de la Fédération des planètes, unbâtiment inconnu surgit d'une faille tem-porelle. Le vaisseau est défait et son capi-taine tué. Désormais maître à bord, Geor-ge Kirk ordonne l'évacuation. Sa femmedonne naissance à James T. Kirk, puis as-siste à la mort de son époux qui se sacrifieen jetant l'appareil contre l'agresseur pourcouvrir la fuite de l'équipage.

20.55 Alors on chante !

A l'occasion des 20 ans du Sidaction et dela sortie de l'album «Kiss & Love», réalisépar Pascal Obispo, la chaîne propose unegrande soirée depuis le Palais des Sports deParis. Accompagnés par un orchestre sympho-nique, près d'une centaine d'artistes interprè-tent, en duo ou en bande, les titres phare del'album mais aussi les plus grandes chansonsd'amour. Pascal Obispo est notamment entouréde Florent Pagny, Patrick Bruel, Carla Bruni,Calogero, Laurent Voulzy, Yannick Noah,Zazie, Bénabar, Maurane, ChristopheWillem ou encore Nolwenn Leroy.

20.45 Duel au soleil

Saison 1 - Episode 1- Aller simpleAvec Gérard Darmon, Yann Gael,Jeanne Bournaud, Chloé StefaniEn Corse, Ange Renucci, un policier de50 ans aux méthodes peu orthodoxes, estcontraint de faire équipe avec son nouvelet jeune adjoint, Sébastien Le Tallec, quisuit le règlement à la lettre. Ils doivent met-tre leur différend de côté pour résoudre unepremière affaire, le meurtre de Valérie, 29 ans,originaire d'Avignon, dont le corps a étéretrouvé dans une chambre d'hôtel.

20.50 NCIS : enquêtesspéciales

Saison 11 - Episode 24- Honore ton pèreAvec Mark Harmon, Pauley Perrette,Michael Weatherly, David McCallumL'équipe enquête sur l'incendie d'un navi-re de l'armée survenu alors qu'il effectuaitdes manœuvres au large du Mariland. Lebateau servait de centre de détention se-cret pour interroger des terroristes captu-rés dans des conditions spéciales.

23.25 Vendredi, toutest permis avec Arthur

Présenté par ArthurPour lancer le week-end, l'animateur con-vie des personnalités de la chanson, del'humour ou de la comédie à une soiréeoù ils pourront donner libre cours à leurcréativité. Dans la décontraction et labonne humeur, il leur lance des défis d'im-provisation où l'autodérision est de mise.Les invités doivent par exemple jouer unesaynète sur un décor penché à 22,5 degréset ainsi défier les lois de la gravité.

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DÉTENTEJeux proposés par Chérifa Benghani

ADRESSE – AMPHI –AUBAINE – BLOUSE– BOULETTE –CENTRE –CHOMEUR -COMMERCE –DESSERT – DEVOIR– DINDON –DISCORDANCE –DOLLAR –DROLERIE – ECRIN– FACTURE –FILET –GARDER – GOURDE– GRANDEUR -LAPIN –MAJORATION –MAJORDOME –MENTON - MENU –MIROIR – OUED -PIED – PURGER –RATION – RENOUER– ROSE – SHOOTER- SOLUTION –SOURCE –TELLEMENT –TEMPETE – VOIE.

Les 7 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :- Mon 1er signifie plus bas.- Bise où brise sont, par exemple, mon 2e.Mon tout, c’est fréquemment.

Verticalement:

1. Elle est raide celle-là !2. Jour des bulleurs.Donne l’exemple.3. Serre la ceinture.Intrigue.4. Jeune pousse.5. Le cœur à parler.Mata.Paresseux tire au flanc.6. Aux baskets, elle suit partout.Médecine de bouche à oreille.7. C’est pas à vous, c’est au bey-lick !Tenue de vol.8. Sifflée comme une chienne.Symbole de gaz.9. Comprise.Remonte.10. Débordants.

A. Bourse des valeurs.B. Il parle si on lui en donnel’ordre !Carrés, droits et ronds.C. Tournée aux urgencesmédicales. Pas fort.D. Réseau à jour.E. Elévation au cube.Taper dedans. Quel temps !F. On peut dire qu’on le voit àtravers son œuvre. Infinitif.G. Vieux média. Mit les bouts.H. Il tient bien son sujet.Au-delà de la mer.I. Va au plus mal.De part en part.J. Dur ou tendre, il nous don-ne notre pain quotidien. Par-ties simples.

Horizontalement:

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

FOUI

LLIS

N° 5

478

7ERREURS

CODÉS N° 5477

I S A R T E N L O C V D F

U P M

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

LES SOLUTIONSCROISÉS N°5477 FLECHES N° 5477

FOUILLIS N° 5477 MOULIN ( MOU - LIN )

CROI

SÉS

N° 5

478

FLÉC

HÉS

N° 5

478

CODÉ

S N

° 547

8

31Le Quotidien d'OranJeudi 27 novembre 2014

R U

RETOLPMOC-------------------

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TSE-DUS-------------------

ALSUOSETUORC

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SULPSIAVUAM

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SAP-ESUEIRES)? (?TNEM

EHCNAMSINNETED

-------------------ETIDER

KCARC-------------------

SUSSED-UASONED

SETET

ETIURTSNI

SNOITIDART-------------------

SNIAPOC-------------------

SNAD

EDNARGRUEOS

-------------------ETIUSNE

-CNOJNOCNOIT

-------------------REHCATTA

ÉUQILPMI-------------------

ELBIRC-------------------TNEMIDNOC

EDSABUAERTTELAL

-------------------EETIGRUGNI

ENATIT-------------------

ESSERT-------------------

ETTELEUQS

SEDNARGSECEIP

-------------------IUOSIAM

NELAVEHC!AMAJYP

-------------------SÉVELNE

SEURUOCRAP-------------------

UAESIORUETNAHC

STEHCORCSELBUOD

-------------------NOITISOPERP

A B C D E F G H I J

1

2

3

4

5

6

7

8

9

01

A D R E S S E V E N U S O T R

T E L I F E T T E L U O B E N

B S N E I R E L O R D E N I O

L S O U R C E M E N C O R C T

O E D E V O I R O N U C O N N

U R N O U R U I A E E M S O E

S T I E O T T D R M M S E I M

E E D I C U R R O E G H R T G

N M R A L O U D R G O O A A R

I E F O C E R C A I U O L R A

A N S S M O E R H N R T L O N

B U I O J N D P I E D E O J D

U D H A T E M P E T E R D A E

A C M R R A A R E G R U P M U

T N E M E L L E T N O I T A R

81 1 4 9 2 4 11 3 5 6

1 4 91 3 6 8 31 41

4 41 4 11 8 4 31 7 1

71 6 01 7 9 2 8 7

3 6 71 4 1 5 8 7 8

7 2 7 1 91 3 21

2 8 7 1 4 3 5 3 31

8 8 5 8 5 6 6 7

7 91 01 2 8 5 6

01 3 21 1 7 11 7 9

7 71 1 2 01 51 01 3

6 3 7 8 7 51 7 1

11 7 7 7 6 91 5 31

2 8 2 11 2 1 7 8

7 61 4 71 11 7 11 7 8

T R A I T E M E N T

O U T R A G E A R

T T E T A E N I

A M E S L A B A S

L I N M E L A N T

I A N A A H E

S A N A T O R I U M

A N T R E M E N E

N G R E N E S N

T E N E S M E E T

C R A S S E U X

A R B A U N I

P I E U V R E X

R A S O S G

E N T E N D U A

S T A R A V E C

D L E S A R T

E D E N A I R E

M O N T A G N E

A T D O C E

I N R E G R E T

N E T N O E E

HOROSCOPE

PoissonsPoissonsPoissonsPoissonsPoissons 19-02 au 20-03

Bélier Bélier Bélier Bélier Bélier 21-03 au 20-04

TTTTTaureau aureau aureau aureau aureau 21-04 au 21-05

Gémeaux Gémeaux Gémeaux Gémeaux Gémeaux 22-05 au 21-06

Cancer Cancer Cancer Cancer Cancer 22-06 au 22-07

Lion Lion Lion Lion Lion 23-07 au 23-08

Vierge Vierge Vierge Vierge Vierge 24-08 au 23-09

Balance Balance Balance Balance Balance 24-09 au 23-10

Scorpion Scorpion Scorpion Scorpion Scorpion 24-10 au 22-11

Sagittaire Sagittaire Sagittaire Sagittaire Sagittaire 23-11 au 21-12

Capricorne Capricorne Capricorne Capricorne Capricorne 22-12 au 20-01

VVVVVerseau erseau erseau erseau erseau 21-01 au 18-02

Vous connaîtrez une longuepériode de quiétude. Vous

éviterez les malentendus et votre fier-té n’aura pas à souffrir même si unepersonne proche de vous a tendan-ce à colporter les ragots.

Vous vous impatienterezcar vous n’aurez pas tout de

suite la réponse à la question quevous avez posée. Vous connaîtrezavec retard les bonnes solutions àapporter dans une affaire de cœurque vous saurez résoudre avec unegrande dextérité.

L’évolution de la situationvous semblera pénible

mais cela ne vous empêchera pasd’avoir des idées précises sur cesujet apparemment compliqué.

Des changements impor-tants vont survenir. Vous

êtes dans une période transitoiredélicate. Cela se répercutera survotre comportement face à votreentourage. Faites preuve d’éner-gie car vous seriez vite dépassé.Réorganisez-vous en transfor-mant votre emploi du temps.

Vous aurez connaissancede bonnes idées qui mé-

riteraient d’être exploitées. Réflé-chissez à ce que cela peut vousapporter de neuf. Mais ne vouslancez pas à la légère dans unedirection hasardeuse.

Une nette améliorationde vos relations financiè-

res va arriver. Cela vous remontele moral et vous remet en forme.Profitez-en pour vous réjouir etfaites bon usage de ces excellen-tes nouvelles à votre profit.

Vos soucis inutiles vontpouvoir fondre comme

neige au soleil. Une opportunitéde dernière minute fait revenir lesoleil dans votre vie. Vous saurezen profiter pour remettre les pen-dules à l’heure avec beaucoupd’élégance et de détachement.

Votre opinion personnel-le compte pour beaucoup

dans la décision qui va être priseet vous n’en éprouverez aucunremord. Votre forme vous permetd’accomplir avec beaucoup d’ap-plication la mission que vousvous imposée.

Même si les circonstancesdu moment ne vous parais-

sent pas très favorables, cela ne doitpas pour autant modifier votre atti-tude dans vos sentiments.

Vous avez entre les mainstoutes les chances de par-

venir à vos fins. Vous redoutiezun affrontement et c’est un alliéque vous allez trouver dans l’atti-tude de quelqu’un qui semblaitvouloir vous fuir.

Faites une promenadematinale en respirant

profondément, votre mo-ral s’en ressentira et retournera aubeau fixe. Vous avez besoin d’airen ce moment.

L’évolution d’une situa-tion compliquée vous

empêche d’avoir des penséesprécises sur ce sujet bien particu-lier. Les apparences sont trom-peuses et vous le savez.

Page 32: Quotidien Doran Du 27 11 2014

Le QuotidienD'ORAN

Edition Nationale d'Information

Jeudi 27 novembre 2014 - 04 safar 1436 - N° 6084

AUTODESTRUCTIONASSISTÉE

EDITORIAL

Il y a quelques semaines, l’émissaire del’Onu pour la Libye, Bernardino Leon, di-sait craindre que le pays n’atteigne le pointde non-retour. On se demande si ce point

n’est pas dépassé avec l’escalade en cours en-tre les protagonistes d’une guerre libyenne for-tement alimentée de l’extérieur. Après des raidsaériens contre Benghazi, Tripoli et Nafoussa,dans l’Ouest, le secrétaire général de l’Onu, BanKi-moon, a appelé à la fin des attaques et ademandé à «toutes les parties» de stopper l’es-calade. Le SG de l’Onu s’est dit convaincu quele «dialogue» est le seul moyen de résoudre lacrise et a redit sa confiance dans les efforts deBernardino Leon en ce sens. Ban Ki-moon nepeut pas aller au-delà d’une certaine langue debois diplomatique. Il ne peut pas dire ouverte-ment que «toutes les parties» en action en Li-bye ne sont pas que libyennes. Si le dialogueest bien la «seule» voie pour sortir de la crise,il est rendu impossible par les ingérences exté-rieures. Il n’est pas difficile de les distinguer :il suffit de voir comment Al-Jazeera et Al-Ara-biya couvrent la situation en Libye pour en avoirun aperçu. Le Qatar apporte un soutien franc

Par M. Saadoune

au gouvernement de Tripoli, l’Egypte et les Emi-rats au gouvernement de Tobrouk. Ces partiesexternes ne se contentent pas d’un soutien mé-diatique. L’embargo sur les armes décidé parl’Onu est battu en brèche. Dans une Libye quine manque pas d’armes, cela ne fait qu’accroî-tre les capacités d’autodestruction des Libyens.Ces parties extérieures poussent à la solutionmilitaire. Et elles y réussissent. Les protago-nistes de la guerre sont ainsi encouragés à al-ler jusqu’au bout de la Libye. L’Etat libyenn’existe plus et les incitations à la poursuitedes affrontements mettent en péril l’existencemême de ce pays. La partition de ce pays n’estplus une vue de l’esprit. Elle se dessine par lesarmes. L’Egypte est dans une démarche «éradi-catrice» contre ses Frères musulmans, elle lapoursuit en Libye où elle se fait le soutien et leconseiller du gouvernement de Tobrouk. Le ma-réchal Sissi semble clairement parier sur la so-

lution militaire et soutient ouvertement le gé-néral Haftar dans son offensive meurtrière con-tre Benghazi. Le Caire, à défaut d’une victoiremilitaire du gouvernement de Tobrouk, sembleprêt à encourager une séparation de la très ri-che Cyrénaïque voisine du reste de la Libye.Aucun officiel égyptien ne le reconnaîtra maisce qui se passe sur le terrain et l’obstructionpolitique que Le Caire mène pour entraver ledialogue en sont les signes. L’Algérie qui dé-fend un dialogue large et inclusif pour résou-dre la crise libyenne est, elle aussi, contrainteà la langue de bois diplomatique. Aucun offi-ciel n’admettra publiquement que les démar-ches de l’Algérie et de l’Egypte, les deux grandsvoisins de la Libye, ne vont pas dans la mêmedirection. Pour l’heure, l’Algérie se fait moinscausante sur le projet de réunir les protagonis-tes libyens. Et pour cause, les dynamiques ex-ternes poussent les acteurs libyens vers plusd’affrontements, vers la «guerre totale» dansl’illusion qu’ils peuvent trancher la situation.L’heure du dialogue n’est pas venue. On ne saitpas si elle viendra au rythme avec lequel cepays s’entretue avec l’aide de l’extérieur.

T

a petite ville américaine de Fer-guson a connu mardi soir une

deuxième nuit agitée en réaction à l’im-punité du policier ayant abattu un jeu-ne Noir, tandis que de nombreuses ma-nifestations de protestation se sont dé-roulées à travers les Etats-Unis. «Je suisici dehors pour soutenir Michael Brownet sa famille et pour voir la justice êtrerendue!», a lancé Michael Jackson, 48ans, un habitant des environs de Fer-guson, où Michael Brown a été abattupar un policier blanc le 9 août. Mardi soir, dans cette petite banlieue deSt Louis qui compte 21.000 habitants,2.200 militaires de la Garde nationale, soittrois fois plus que lundi, étaient déployéspour empêcher incendies et pillages derecommencer. Devant le commissariat depolice, des policiers en tenue anti-émeu-te, secondés par des gardes nationauxéquipés de matraques et de boucliers, ontrepoussé une centaine de personnes quitenaient des pancartes où on lisait: «onne nous fera pas taire».

armée américaine prévoit de po-sitionner environ 150 chars et

véhicules blindés dans plusieurs paysmembres de l’Otan, dont une partieserait stationnée dans des pays d’Euro-pe de l’Est pour participer à des exerci-ces, selon un général mardi. Ce projetfait partie de l’opération «Atlantic Re-solve», destinée à rassurer les Etats bal-tes ainsi que la Pologne, inquiets desmanoeuvres de la Russie en Ukraine no-tamment. Outre ce déploiement de blin-dés, des troupes au sol seront envoyéesrégulièrement pour quelques mois afinde participer à des exercices conjointsdans ces pays. Près d’une cinquantai-ne de véhicules blindés sont déjà enplace et une centaine de chars AbramsM1 et de véhicules de combat Bradleyseront «pré-positionnés» en Allemagne,et éventuellement dans d’autres en-droits, quand les troupes américainesconduiront leurs exercices conjointsavec des soldats de leurs partenaires del’Alliance atlantique, a précisé à l’AFPle général américain Ben Hodges, ac-tuellement stationné en Estonie. «Lestroupes viendront pour participer auxexercices, puis elles rentreront. L’équi-pement restera sur place», a-t-il ajouté.

es propos de l’ex-président de droite NicolasSarkozy, justifiant la nomination d’une de ses

ministres en 2007 par ses ascendances maghrébi-nes, ont provoqué mercredi un début de polémiqueen France où certains lui reprochent de diviser lescitoyens. Lors d’un meeting mardi soir dans la ban-lieue parisienne, M. Sarkozy a expliqué son choixpour le ministère de la Justice en 2007 en ces ter-mes: «Je m’étais dit que Rachida Dati, avec père etmère algérien et marocain, pour parler de la politi-que pénale, cela avait du sens» pour représenter «laFrance dans sa diversité». «Lorsque vous parlez tou-jours des origines et de la couleur de la peau, d’unecertaine manière, vous faites des catégories diffé-rentes de citoyens et ce n’est pas ma vision des cho-ses», a réagi mercredi le centriste François Bayrou,président du Mouvement démocrate (Modem). «Jepense que ce que la France a de plus important,c’est de regarder les gens non pas en fonction deleur origine, mais de la citoyenneté qu’ils portent»,a-t-il déclaré sur la chaîne I-Télé.

rois policiers, dont un colonel, ontété tués mercredi par des incon-

nus qui ont ouvert le feu sur leur voitu-re dans le Sinaï, un bastion des insur-gés islamistes en Egypte, a annoncé leministère de l’Intérieur. L’armée, viséeelle aussi par des attaques meurtrièresdans le Sinaï, a lancé une vaste offensi-ve ces derniers mois dans le nord de lapéninsule pour y déloger notammentl’un des principaux groupes djihadistes,Ansar Beït al-Maqdess, qui a récem-ment fait allégeance à l’organisationEtat islamique (Daech). L’attaque est survenue à Al-Arish,le chef-lieu du Nord-Sinaï: des in-connus en voiture ont mitraillé le vé-hicule qui transportait les trois poli-ciers avant de s’enfuir. Les attentatsà la bombe et les attaques visantpoliciers et soldats se sont multipliésdans tout le pays, mais notammentdans le Sinaï. Ansar Beït al-Maqdessrevendique la plupart de ces attaques.

Opep restait divisée mercre-di à la veille d’une de ses

plus importantes réunions depuisdes années, l’Arabie saoudite écar-tant toujours une baisse de la pro-duction du cartel, tandis que l’Iranappelait à répondre au surappro-visionnement grandissant du mar-ché pétrolier. «Tous les expertspensent qu’il y a une surabondan-ce de l’offre sur le marché pétro-lier, et l’an prochain il sera encoreplus surapprovisionné», a déclarémercredi le ministre iranien du Pé-trole, Bijan Namdar Zanganeh, àson arrivée dans la capitale autri-chienne. Les cours du pétrole brutont chuté de plus de 30% depuisle printemps, tombant à leurs plusbas niveaux depuis quatre ans, enraison d’un déséquilibre grandis-sant entre l’offre et la demande.

L’arméeaméricaine

va positionnerdes chars en

Europe de l’EstTrois policierstués en Egypte

USA : deuxièmenuit de colère

à Ferguson

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L’

e monde arabe perd l’une deses icônes avec le décès à 87

ans de la diva libanaise Sabah,célèbre pour ses chansons expres-sives, ses rôles dans près de 100films et sa vie sentimentale tumul-tueuse. Sabah, de son vrai nomJeannette Gergi Feghali, s’est

éteinte à l’aube dans son lit à l’hô-tel Comfort dans la banlieue deBeyrouth où elle résidait, a annon-cé son imprésario, Joseph Gharib.Ses funérailles auront lieu diman-che dans le centre de la capitale.Surnommée par ses fans «Cha-hroura» (merle chanteur) ou Sa-

bouha, la diva est née en 1927 àBdedoun, un village chrétien àl’est de la capitale libanaise. Ellese lance très jeune dans la chan-son, dès 1940, entamant ainsi unelongue carrière avec plus de 3.000chansons et une cinquantained’albums. Elle chante notammentdes airs traditionnels libanais pro-duits en grande partie par les Frè-res Rahabani ou les compositeurségyptiens Baligh Hamdi et Moha-med Abdelwahab. Elle se produitdans les plus grandes salles dumonde, comme l’Olympia à Parisou l’Albert Hall à Londres. Sabahmène parallèlement une carrièrefructueuse au cinéma, essentielle-ment en Egypte, où elle tourne dansprès de 100 films. Elle est aussi cé-lèbre pour présenter des concerts etparticiper à des émissions à la télé-vision à un âge avancé.

La diva libanaise Sabah est morte

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Polémique autour de proposde Sarkozy sur le Maghreb

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D’un côté, la production mondia-le a gonflé avec l’envolée de l’of-fre américaine de pétrole, grâce àl’exploitation de ressources nonconventionnelles, comme le pétro-le de schiste. De l’autre, les prévi-sions d’augmentation de la de-mande planétaire d’or noir ont étérevues à la baisse ces derniersmois, en raison notamment del’affaiblissement de la croissan-ce dans des zones de consom-mation majeures, comme l’Euro-pe et la Chine. Mais l’Opep res-te divisée sur l’attitude à adop-ter face à la baisse des cours.Mercredi, le ministre saoudien duPétrole, Ali Al-Nouaïmi, a ainsilaissé entendre qu’il allait défen-dre une reconduction du plafondde l’Opep, douchant les espoirsd’une diminution du plafond.

L’Opep reste diviséeL’

n juge d’instruction a récemmentordonné un non-lieu dans l’en-

quête sur l’assassinat en 1987 à Parisd’Ali Mecili, une décision contre laquellela famille a fait appel, a appris l’AFPhier de source proche du dossier. Ali Mecili, un avocat de 47 ans exiléen France en 1965, avait été assassinépar balle le 7 avril 1987 dans le hall deson immeuble, dans le centre de Paris.Sa famille, notamment sa veuve, accu-se le pouvoir algérien de l’époque d’êtreimpliqué dans sa mort. «Nous faisonsappel de ce non-lieu. Il est hors de ques-tion qu’un crime politique commis enFrance reste impuni», a réagi l’avocatde la famille, Me Antoine Comte, con-tacté par l’AFP. Ce non-lieu, prononcéle 17 novembre et conforme aux réqui-sitions du parquet de Paris, «rend peut-être service aux rapports franco-algé-riens mais c’est une honte pour la justi-ce», a déclaré l’avocat. L’enquête avaitrebondi en 2007. Un diplomate, Mo-hamed Ziane Hasseni, avait été arrêtéà Marseille en août 2008 mais avaitfinalement été mis hors de cause enaoût 2010. L’arrestation de MohamedZiane Hasseni, alors chef du protoco-le du ministère des Affaires étrangè-res, avait empoisonné les relationsentre Paris et Alger.

Non-lieu dansl’enquête surl’assassinatd’Ali Mecili

à Paris

es éléments de la sûreté de wilayade Saïda ont opéré, cette semaine,

la saisie de 21,2 grammes de cocaïne etl’arrestation de deux personnes, a-t-onappris hier mercredi de ce corps de sécu-rité. Exploitant des informations, ils ontsuivi les mouvements d’un émigré algé-rien établi en France versé dans le traficde drogue à Saïda et ont réussi à trouver,à bord de son véhicule, la quantité dedrogue saisie. Le mis en cause et son aco-lyte ont été aussitôt arrêtés et présentéeslundi devant le procureur de la Républi-que près le tribunal de Saïda , qui a placéle premier sous mandat de dépôt et l’autresous contrôle judiciaire.

Saïda: saisiede cocaïne, deux

arrestations

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