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P. Clermont - Ganneau 2 Author(s): A. Bataille Source: Aegyptus, Anno 31, No. 2, RACCOLTA DI SCRITTI IN ONORE DI GIROLAMO VITELLI I (LUGLIO-DICEMBRE 1951), pp. 206-211 Published by: Vita e Pensiero – Pubblicazioni dell’Università Cattolica del Sacro Cuore Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41215374 . Accessed: 15/06/2014 03:38 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Vita e Pensiero – Pubblicazioni dell’Università Cattolica del Sacro Cuore is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Aegyptus. http://www.jstor.org This content downloaded from 195.34.79.192 on Sun, 15 Jun 2014 03:38:37 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

RACCOLTA DI SCRITTI IN ONORE DI GIROLAMO VITELLI I || P. Clermont - Ganneau 2

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P. Clermont - Ganneau 2Author(s): A. BatailleSource: Aegyptus, Anno 31, No. 2, RACCOLTA DI SCRITTI IN ONORE DI GIROLAMO VITELLI I(LUGLIO-DICEMBRE 1951), pp. 206-211Published by: Vita e Pensiero – Pubblicazioni dell’Università Cattolica del Sacro CuoreStable URL: http://www.jstor.org/stable/41215374 .

Accessed: 15/06/2014 03:38

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P. ,Clermont - Ganneau 2.

Dans le tome IV du Journal of Juristic Papyrology (1950, p. 327-39) a été publié le premier des cinq papyrus grecs rapportés d' Egypte par Clermont-Ganneau et qui appartiennent maintenant à l'Académie des Inscriptions. Je me permets de présenter ci-dessous un second élément de ce petit ensemble, en très modeste hommage à la mémoire de Gi- rolamo Vitelli.

Lettre d'un conducteur de travaux aux carrières.

10,5 x 15 cm. Syène? Fin du 3ème siècle.

Le conducteur de travaux (¿pyoàÓTY);) Dioscore envoie une lettre collective, en son nom propre et au nom de ses carriers en pierre dure et forgerons, à Ammônas, ¿pyoSoTY);, lui aussi, et cibariator, pour lui rappeler qu'ils travaillent avec toute l'ardeur désirable et que leur ra- vitaillement n'est pas aussi bien organisé qu'il devrait l'être. L'écriture est une cursive rude et lourde, pauvre en ligatures, légèrement penchée vers la droite, dans le sens des fibres sur les deux faces. Elle possède beaucoup d'analogies avec celle de AS/. 472 (M. Norsa, Scritt Document II, pl. 19) et né paraît pas antérieure à la fin du 3ème siècle.

Le papyrus a été plié en deux, puis en trois, dans le sens de la hauteur. Il subsiste des traces lavées dans les marges de gauche, tant du recto que du verso (1).

MOG-AOOQÇ £pyoS(OT7)ç) X.OCI Ot CUV aÙTO) (7/-V/1-

poupyot Axl y^xlxzïç 'Alatovi* ¿pyoS(ÓTY)) /.ai atêapidcTOpst yaipstv. rstvwTîtstv m OéXoasv syyt<7Ta

(1) De même un 8, surmonté d'un y, se lit nettement après le Supw de la ligne 11. Sur la pénurie de papyrus à Syène, des le 2ème siècle, telle que la révèlent les P. Clermont-Ganneau, voy. /ourn. fur. Pap. IV, p. 337-8.

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P. CLERMONT-GONNEAU 2.

5 'tx' ¿pyasauivou; rty.y.ç ttocvtì tOs-

vi, /.xQà; ^posSyi^ticaaev col, X,3Ct vOv TOt 8v)Xo0a£V XTZxXkí-

çavTs; xXkov ¿va KQqv ¿ttL tyjç óSoO T'/jç àvotëacsoj; ̂ apOávou

IO 5tat v[sto<rr]f (?) ty' y.o~oíx TrapaSáv- T3CÇ [ ± 6 ] 7ùap[£]ScO/.3C; DÓOCO ava [ ± 8 Ja^ójAsvot à77a^)v7.T-

<70¡¿s [ ±6 ] ¿oj; T?iç S <I>ap[^oOOt ^£Ta[ . . . .] s . a fìs /-aQs^ó¡¿£-

15 Oz S[tà to §o]uvai(?) v^aa; toi; îtau-

<7apioi[ç ] ¡7:ov ¿v yzpci /.xì toO

(7ToaT[to)TOu] ¡j//) àv£^0óvTo; ú¡/Iv ò'Xv)v[ i 7 ]^a7v/.tov ::apà Aiou

OVT£:[ .... T7)]v rHtopOcoClV TWV

20 criT[xptojv(?) ±6 ] . T£ç 7acpO¿vT£c

]at; . 'Kppö^Oat es £U/(ó¡x£Oa).

Koc^ö; TwOi*^(77iTe */.aOoj; y.xl -pÓT£pov ó¡7.ív èSy)^(óca[|A£v "£0t Í'XÍOU Y.XÌ GÍZQU 0770); ^pOVO'/jdYlTS 71 LUV ó); [ . . .

25 ocTotç, £^á8i(o)v <)i u/h Sálv)T£ cKpa(vo) ¡ry)5è Mwpco[ TítV/)-

pOUpyfi) [/.Y) Sé GÍTOV TOÍ[ 7j£[/.AaT£ Se Aovytvw[ ztwv àpTaSa; Sjo t[

Adresse (dans le bas de la feuille et tête-bêche par rapport au postscriptum) :

'Au^gmx ¿pyoS(ÓTYi) Y.(i)ro(xoixTOGi) ^^ <7x.V/)poi>pycov.

1. £oyoS(ÓT(i). Le sens général de ce texte confirme l'opinion que se faisait K. Fitzler (1) des fonctions de V ¿pyoSor/iç dans les carrières d'Egypte à P époque romaine: c'est bien le « conducteur de travaux »,

(1) Steinbräche und Bergwerke im Ptolemäischen und Römischen Ägypten, Leipzig, 1910, p. 134.

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208 A. BATAILLE

qui opera distribua (1), un contremaître chargé d'organiser dans le dé- tail l'exécution des tâches assignées à ses équipes de carriers et de for- gerons. On sent dans sa lettre qu'il se considère comme étroitement solidaires de ses hommes et il menait probablement la même vie. Dans P. Land. 1177, 68 et 76 un ioyoHo-r^ ¿vtV/itov d'Arsinoé touche un òiwvtov qui n'est pas plus élevé que le ¡aktOoç de ses sous-ordre (voy. le commentaire de Fitzler, op. L, p. 134). Ce dernier exemple, de même que P. Lond. 1648, 8 et 15, où apparaît un ¿pyoSoTYi; tûv yoj¡¿áTOjv, ré- vèle que ce titre d' ¿pyoSóTV); appartenait au domaine des travaux publics. Des ioyoboTxi des carrières ont laissé des graffites au Wadi Hammamat (C1G. III, 4716 d 14 (?) et 27; SB. 4392).

T/cXyipo'jpyoL II est vraisemblable que ce papyrus á été trouvé à Syène ou dans les environs. Il est fait plusieurs fois mention de cette ville dans d'autres pièces du même dossier Clermont-Ganneau. Mais il s'agit ici d'une lettre, qui a forcément été écrite dans un autre site que celui de sa découverte. Sans doute distingue-t-on encore aujourd'hui sur le terrain, au Sud d' Assouan, deux carrières, éloignées l'une de l'autre d'environ 3 kms. (2), Sans doute aussi Dioscore pouvait-il se trouver dans l'une d'entre elles et Ammônas à Syène même. Mais Dio- score ne pouvait-il alors faire le voyage? Et puis les <j*>//ipoupyol tcôv . à:™ 2o7)vy); étaient renommés pour leur habileté et on les appelait sur d'autres chantiers, ceux du Wadi Hammamat par exemple (3), où l'on retrouve également un ^aV/.ÓTUTro: Soutívstt;; (4), tant il est vrai que l'équipe des carriers en pierre dure ne se séparait pas de celle des *a>- aeïç, chargés de maintenir en bon état les outils de leur compagnons (5).

Le texte est trop mutilé et douteux, à partir de la ligne 17, pour qu'on sache qui, du rédacteur ou du destinataire de cette lettre, le su- jet du participe àvslOovTo: devait aller trouver. Nous ne pouvons donc déterminer celui des deux sites qui était placé au Sud de l'autre. Quant à la distance, elle ne devait pas être bien grande, puisque Dioscore et ses hommes dépendaient pour leur ravitaillement du cibariator Ammônas.

3. aißapiaTopsi. On sait qu'à l'époque romaine l'armée s'intéressait à l'exploitation des carrières et des mines (6). Ce titre de cibariator est

(1) H. Estienne, Thesaur.y s. v. (2) Sans compter celle qu'on ouvrit au début du 3ème siècle a la hauteur

de Philae (Fitzler, p. 102-3) et celle qu'on visite encore sur la rive gauche, au Nord du monastère de St. Siméon.

(3) CIG. III, 4716 d 20 (= Leps., Denkm. XII, 100 gr. 578). Cf. OGIS. 168, corrigé par Wilcken (Archiv III (1906) p. 331); Fitzler, p. 73 et 137; SB. 4411.

(4) CIG. III 4716 d 44. (5) Fitzler, p. 137; SB. 4391. (6) Lesquier, L'arm. Rom. d'Eg., p. 239 sq.

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A. Bataille, P. Cler mo nt-G anneau 2.

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P. CLERMONT-GANNEAU 2. 209

effectivement militaire (1). Dans un article tout récent (2), Mlle Cl. Préaux réunit sur le cibariator les références dont on dispose actuelle- ment: à part la copie inédite d'un ostracon du Mons Claudianus, dé- posée au British Museum, et P.Athènes 64, de provenance inconnue, le cibariator ne figure que sur des ostraca de la garnison de Pselkis. C'est un gradé de l'intendance, qui distribue aux soldats du sel, des fèves, du vinaigre et surtout du vin, laissant à un TwapaV^TîTYi; atxou (3), qui est parfois un optio, la répartition du blé. En revanche, dans notre texte, 1. 24-6, le cibariator paraît également délivrer du blé et de l'huile.

Lesquier (4) admettait difficilement que les militaires romains eus- sent exercé dans les carrières et les mines des fonctions techniques: il réduisait leur rôle à l'administration et à la police. Il ne manquait pas, on le sait, d'autres bras que ceux des soldats, pour les travaux d'extrac- tion et de transport (5). Pourtant ici Ammônas n' est pas seulement cibariator, mais aussi èpyoSôTY)ç, tout comme Dioscore, qui paraît, en- core une fois, si proche des membres de son équipe. Lesquier (6) n'a relevé qu'un seul cas de soldat-ouvrier carrier, c'est le (ru-paTtcir/i; t/Ati- ppupyb; ù&psupcTwv de CIG. III 4716 d 15 (= IGRR. 1246). Mais la rareté de la documentation, toute fortuite, comme il arrive souvent, a pu lui faire illusion. Plus loin, 1. 15-16, il est question de *¿auffápio&, ce qui ne peut guère correspondre qu'au ternie latin, connu dans le do- maine militaire, de causariL

Dans l'article précité, Mlle Préaux insiste à juste titre sur le recru- tement local de l'armée romaine d'Egypte (7). Comme dans les ostraca de Pselkis, l'onomastique des deux ¿pyoSóToct, Dioscore et Ammônas, fait penser à des indigènes hellénisés (8). Le fait que Dioscore rédige en grec, et non en latin, ne présente pas de difficulté. C'est probablement en latin que le cibariator Ammônas tenait sa comptabilité (9). Mais une

(1) Preisigke ne classe pas le xiêocpocTwp (sic) dans l'Abschnitt 10 (Militär) de son Wörterbuch et en fait, si je comprends bien, un cantinier, « Zukost- händler ».

(2) Ostraca de Pselkis de la Bibl. Bodléenne, Chron. d'Eg. 51 (Janv. 1951) p. 121 sq. Voy. en particulier p. 135 sq.

(3) Meinersmann (Die latein. Wörter u. Namen in den gr. Pap., p. 25) était donc bien fondé a ne proposer qu'une équivalence douteuse entre te titre et celui de cibariator. Voy. Cl. Préaux, op. /., p. 133.

(4) p. 241 sq. (5) Fitzler, p. 136; Lesquier, p. 242 sq. (6) p. 243. (7) p. 131-2. (8) Cl. Préaux, op. /., p. 130. Un Dioscore figure dans SB. 6956 un Her-

minos (voy. ici, 1. 25) dans SB. 6967, -73, -74 (?). (9) Cl. Préaux, p. 136.

Aegyptus - 14

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210 A. BATAILLE

êpître comme celle-ci, qui tient le milieu entre la lettre familière et la note'de service, ne pouvait guère se présenter que dans la langue la plus usuelle pour les. deux parties. Même des textes officiels comme les reçus de Pselkis sont en grec.

Une fois cela établi, pourquoi le bureau de recrutement de Syène n'aurait-il pas fait appel à des travailleurs spécialisés du pays, qui trou- vaient divers avantages à entrer dans l'armée ? Cette armée, par tradi- tion, ne faisait pas seulement du soldat un combattant, mais à l'occasion un ouvrier. Lesquier est le premier à insister sur le rôle joué par les légionnaires dans l'exécution des travaux publics (1). Bref, l'intérêt de ce petit texte est d'attester l'existence, à cette date au moins, d'équipes de soldats techniciens.

7. ¿TraXXa^avTSç. Lis. -Taç.

9. àvaëaaôoj; -apQsvoi». Cette expression demeure pour moi bien mystérieuse. De toute façon il s'agit vraisemblablement d'un toponyme. Mais quel sens donner à àva£a<7i; ? La « montée », la «rampe», 1' « es- calier » ? Les dictionnaires donnent des exemples du mot, extraits des LXX, qui en font un équivalent de avaex9¡/.ó:. D'autre part BGU. 894, 6 sq. nous apprend que des TwápOsvot étaient employées dans les travaux du bâtiment. Certaines besognes, le transport de l'eau entre autres ou l'enlèvement des déblais, leur étaient peut-être réservées aussi dans les carrières (2), comme aux enfants dans les chantiers de fouilles actuels. L'expression peut alors s'expliquer par une tradition locale, souvenir d'un incident ou d'un accident, dont on ne saurait rien dire de plus : le singulier xzoQsvou pourrait faire pencher pour cette hypothèse. Mais --/pftevo: peut représenter encore l'épithète d'une déesse, adorée en cet endroit.

10. x.077pia. Si nous donnons à y.o-pia son sens ordinaire de décharge publique, la carrière en question aurait été proche d' un centre habité, à moins que le mot ne se fût encore entendu d'une colline de déblais, au sein même de la carrière.

15. y-ooxrapictç. C'est là probablement la transcription du latin eau- sarii. On sait que la causaría missio est la mise en congé d'un soldat pour incapacité physique ou invalidité (Dig. 49, 16, 13, 3). Ici le texte est trop mutilé pour qu'on puisse comprendre la raison d'une telle men- tion. Au niveau d'un détachement de carriers et de forgerons le mot conserve-t-il son sens de « réformés » ? Ne peut-il s'agir d' « exempts

(1) p. 237. (2) Cf. le travail des enfants dans les mines d' or des confins d' Ethiopie

dans Diodore IU, 13, 1.

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de service * provisoires pour raison de santé ou accident du travail? On ne peut que poser la question.

16. [TGOCptjfAOV ?

17. Le p de <7TpaT[ta>Tou est vraisemblable; le second t Test beaucoup moins : les autres t du texte ont la haste verticale convexe vers la droite et non vers la gauche comme ici.

24. Après wç, il y a place pour trois lettres en lacune. Mais il a pu se faire qu'à cette extrémité de la ligne le scribe n'ait rien écrit, surtout si certaines traces du texte primitif subsistaient (cf. 1. 11). En ce cas on pourrait lîre au début de la ligne suivante la faute fréquente àtoiç pOUr 3CÙTOÏÇ.

27. Aovyívo). Ce nom apparaît souvent dans l'onomastique de l'armée romaine d'Egypte (1).

29. Après ¿pyoà(ÓT/]) et immédiatement avant la croix de St Andre, qui sépare souvent les deux moitiés de l'adresse dans les lettres privées, on distingue un sigle assez bien conservé, formé d'un z, et d'un ß cursif superposé aux deux traits obliques du /. : le sigle ne fait pas difficulté et nous apprenons par là que le titre officiel d'Ammônas était spyo- Xot7)ç (-¿at). xiëapiocTcop '<7y.V/)poupycùv.

L'état du papyrus ne permet pas de traduire autre chose que les débuts du recto et du verso :

« Dioscore, conducteur de travaux, et ses hommes, carriers en pierre dure et forgerons, à Ammônas, conducteur de travaux et préposé aux vivres, salut. Nous voulons que tu saches que ces derniers temps nous avons travaillé de toutes nos forces, comme nous te V avons déjà fait connaître, et maintenant nous te faisons connaître que nous avons extrait un autre bloc de pierre, sur la route de la Montée de la Fille et que tout récemment (?) nous avons dépassé (?) le tas de déblais (?) Nous prions pour ta bonne santé » .

P. S. : « Vous ferez bien, comme nous vous V avons fait savoir aupa- ravant, au sujet de l'huile et du blé, de penser à nous comme aux Et ne remettez pas d 'huile à Herminos, ni au carrier Môros, ni de blé à . . . . Envoyez à Longinos .... deux artabes ....

Adresse: « A Ammônas, conducteur de travaux et préposé aux vivres des carriers en pierre dure » .

Paris. A. Bataille

(1) Cl. Préaux, op. L, p. 131.

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