1

« La vie est la façon d’être des vivants ; c’est

pourquoi il y a plusieurs manières de vivre :

ainsi les plantes végètent, les animaux végètent,

sentent et se meuvent ; les humains végètent,

sentent, se meuvent et sont doués de raison,

d’intelligence même. […] Il est évident que,

pour les brutes, vivre c’est sentir, en ce qui

concerne les hommes, vivre c’est exercer la

raison. En conclusion, si vivre est l’être de

l’homme et si perdre l’usage de la raison c’est

perdre l’être même, celui qui perd l’usage de la

raison est donc mort. Or celui qui n’a pas

l’intelligence du but de la vie, ne s’est-il pas

privé de l’usage de sa raison ? N’en est-il pas

privé aussi celui qui ne se rend pas compte du

chemin qu’il doit suivre en cette vie ? […] Si

quelqu’un objecte au sujet de cet individu :

‘Comment est-il mort, puisqu’il marche ?’. Je

réponds que l’homme est mort en lui, et qu’il ne

demeure que la bête »

(DANTE, Le banquet)

2

LE DÉPARTEMENT DE PHILOSOPHIE DE L’UNIVERSITE

CATHOLIQUE DE MADAGASCAR

HISTORIQUE

Le Département de Philosophie a été érigé, en octobre 1997, au sein de l'Institut Catholique de Madagascar (ICM), qui obtiendra en 2012 le titre d‟Université Catholique de Madagascar (UCM).

L‟Université Catholique de Madagascar fait donc suite à l‟ICM et à l‟Institut Supérieur de Théologie et de Philosophie de Madagascar (ISTPM) ; ce dernier fut institué le 25 février 1960 dans le Grand Séminaire de Tananarive, et agrégé à la Faculté Pontificale de Théologie de Naples. Fondé en 1916, le Grand Séminaire avait été transféré sur la colline d'Ambatoroka en 1930 et constitué, en 1952, Séminaire régional de Madagascar ; en 1956, le Séminaire avait été affilié à la Faculté de Théologie de l'Université Pontificale Grégorienne.

Par décision du 30 Janvier 1973, la Congrégation pour l'Éducation Catholique, accueillant favorablement la décision prise par la Conférence Episcopale de Madagascar lors de sa réunion extraordinaire de juillet 1972, déclara l'Institut Supérieur d'Ambatoroka totalement indépendant du Faculté de Théologie de Naples. Dans l‟Assemblée plénière de novembre 1990, la Conférence Episcopale de Madagascar confirma la dimension académique de la formation dispensée à l'ISTPM - Ambatoroka et prévit une distinction entre cette formation et le cursus suivi dans les Grands séminaires décentralisés. L‟année suivante, l‟Episcopat malgache demanda à l‟ISTPM la création d‟une filière de Sciences sociales.

En 1995, les Evêques de Madagascar encouragèrent le projet de fondation d'une Université catholique comprenant un Département de Théologie, un Département de Philosophie et une Faculté de Sciences sociales ; auraient pu s‟y adjoindre les établissements d'enseignement supérieur catholique qui le désireraient. C'est ainsi qu'une convention d'intégration fut signée entre l‟ISTPM et l'Ecole de Service Social de Antanimena, de même qu'entre l‟ISTPM et l'Ecole des Infirmiers/ères Saint François d'Assise d'Ankadifotsy. En Octobre 1997, l‟ISTPM prit le nom officiel d'Institut Catholique de Madagascar (ICM) et en 2012 le titre d‟Université Catholique de Madagascar

3

NATURE ET BUT DU DÉPARTEMENT

Le Département de Philosophie de l‟UCM se propose de cultiver la philosophie selon sa double nature : a) de sagesse, visant les premiers principes de la réalité et le sens ultime de la vie humaine, et b) de science, savoir rigoureux fruit d‟un exercice de la raison consciente à la fois de sa portée métaphysique et de ses limites, limites qui l‟ouvrent à une lumière qui la dépasse et en même temps la sauve.

L‟attention à l‟histoire de la philosophie rendra possible une confrontation critique rigoureuse avec les grands auteurs et courants de la pensée philosophique antique et moderne, et en particulier avec les différentes écoles et tendances de la philosophie contemporaine.

Pareillement, le Département de Philosophie de l‟UCM entend porter attention à la culture et à la sagesse traditionnelle malgache.

Le Département encourage en son sein la recherche et les publications scientifiques, dont doivent se nourrir les cours et l‟enseignement

Par les contenus et la méthode de son enseignement, le Département de Philosophie de l‟UCM vise à former des étudiants qui « parviennent à une synthèse doctrinale solide et cohérente », et qui « apprennent à examiner et à apprécier les divers systèmes des philosophes », grâce à l‟acquisition, peu à peu, d‟habitus intellectuels tels que la capacité de réflexion personnelle et de jugement critique, capable de tenir vis-à-vis des conceptions contemporaines d‟une raison abandonnée aux dérives du scientisme et du relativisme.

L‟enseignement des disciplines philosophiques se fait selon le modèle LMD du protocole de Bologne, en deux niveaux de formation :

1.Un Premier cycle de trois (3) ans qui vise l‟acquisition de la Licence en Philosophie ; 2.Un Second cycle de deux (2) ans qui vise l‟obtention d‟un Master en Philosophie ;

En raison de l‟évolution rapide des connaissances et des mouvements d‟idées dans le monde d‟aujourd‟hui, le Département de Philosophie, seul ou en collaboration avec les autres Départements de l‟Université et en particulier avec le Département de Théologie, entend contribuer à la formation permanente de laïcs, prêtres, et religieux/euses en organisant des séminaires, des sessions, des conférences et d‟autres moments de formation (Symposiums, Journées interdisciplinaires) au service de l‟Eglise et de la société malgaches.

4

PRESIDENT DU DEPARTEMENT DE PHILOSOPHIE R.P. Marco PAOLINELLI

COORDINATEUR DU DEPARTEMENT Revd. Arsène Ramahalefitra Hyacinthe JAONA

MATIĖRES PHILOSOPHIQUES :

Pr. Lala Harimino RARIVOMANANTSOA R.P. Marco PAOLINELLI R.P. Evariste Mamy Odon RAKOTONDRAZANANY R.P. Hilaire KOUAHO R.P. Prosper HOLAZA MAVENTY R.P. Marc RAVELONANTOANDRO Mr. Serge ANDRIANASOLOARIJAONA Mr. Ghislain Antonio RAZAFIMANDIMBY Mr. Jérôme RASOLOARIMANANA Mme. Josette RANDRIANARIVELO Mme. Minosoa Laingo Ny Hasina

RATSIMBAZAFY M. Bède David RATSIMBAZAFY Mr. Victorin Iata ANDRIAMPANOHA AUTRES MATIĖRES: Mr. Roger Bruno RABENILAINA Mme. Josiane RASOAMAMPIANINA Mr. Dieudonné Mr Claude Yves PRUVOT Mr. Aimé Joseph RAFIFALIANA Mr. Aurélien RANDRIANANDRASANA Pr. Eric MANDRARA Mr. Michel SIMEON Mme. Maryse RANDRIANASOLO R.P. Charles Raymond RATONGAVAO

R.P. Abdon RAFIDISON

R.P. Solofo RAZAFINDRAKOTO

LES RESPONSABLES DU DEPARTEMENT DE PHILOSOPHIE

LE CORPS ENSEIGNANT

PROFESSEURS VISITEURS -Pr. NdrianjaRAMANGASALAMA (De l‟Université de Tuléar) -R. P. Simon ZAFISORATRA (Du Grand séminaire Paul VI, Diego) -R. P. Benjamin Zaralahy RABEHEVITRA (Du Diocèse de Port-Bergé) - Mr. Emmanuel DOLIFERA (De l‟Université de Toamasina) - Mr. Célestin TIANJAMA (De l‟Université de Toamasina) - Mr. André RAKOTOARIMANANA (De l‟Université de Toamasina) -R.P. Jean Baptiste RANDRIANASOLO s.j (De Vohitsoa Fianarantsoa) -Mme. Thérèse SIMARD -R.P. Bernard RANDRIANASOLO ( De Grand Séminaire St Paul Manantenansoa Antsirabe)

5

DEPARTEMENT DE PHILOSOPHIE DE L’UCM

CALENDRIER DE L’ANNEE ACADEMIQUE 2015/16

SEPT. 2015 samedi 12h30’ Dépôt des Grandes dissertations et des Mémoires

SEPT.2015 lundi 28 Test d’entrée pour l’année académique 2015/16

SEPT/OCT. 2015 28/09 – 3/10 Repêchages

PREMIER SEMESTRE

MOIS SEMAINE JOURS ACTIVITES ET VACANCES

OCTOBRE 2015

Lundi 05: Rentrée année académique 2015 - 2016

1

05 - 10 Cours - Soutenances M2 et L3

2 12 - 17 Cours – Samedi 17: Messe du Saint Esprit

3 19 - 24 Cours 4

26 - 31 Cours

NOVEMBRE 2015

5

02 - 07 Cours

6

09 - 14 Cours

7

16 – 21 Cours

8

23 – 28 Cours

DECEMBRE 2015

9

30/11 – 5/12 Cours

10

07 – 12 Cours

11

14 - 19

Cours - Samedi 19 à 12h00’: suspension des cours.

Dépôt des sujets des projets des Mémoires (M1) et des

Grandes Dissertations (L3)

21/12 – 02/1/2016 Vacances de Noël

JANVIER 2016

12 04 - 09 Lundi 04 : Reprise des cours

Samedi 9 janvier : Dépôt des Mémoires (M2) et des

Grandes dissertations (L3) 13

11 - 16 Cours

14

18 - 23 Cours

15

25 - 30 Cours : Samedi 31 à 12h00’: Fin des cours du premier

semestre FEVRIER

2016

01 – 06 Semaine de révision - Repêchages

08 – 13 Examens semestriels et Soutenances L3 et M2

6

CALENDRIER DE L’ANNEE ACADEMIQUE 2015/16

SECOND SEMESTRE

MOIS SEMAINE JOURS ACTIVITES ET VACANCES

FEVRIER 2016

1

15 - 20 Cours - Lundi 15 Février: Début 2nd semestre

2 22 - 27 Cours- 25 – 26 : Journées interdisciplinaires

MARS

2016

3 29/2 – 05/3 Cours

4

7 - 12 Cours

5

14 – 19 Cours

AVRIL

2016

20 Mars -02 Avril Vacances de Pâques

6

04 - 09 Cours - Lundi 04: Reprise des cours

7

11 - 16 Cours 8

18 - 23 Cours 9

25 - 30 Cours

MAI

2016

10

02 - 07 Cours

11

09 – 14 Cours

12 16 - 21 Cours - Lundi 16 Mai: Lundi de Pentecôte (pas de cours)

13 23 - 28 Cours

JUIN

2016

14 30/5 – 4/6 Cours

15 06 - 11 Cours – Samedi 11 à 12h00’: Fin des cours

Samedi 11 à 12h00’ Dépôt des Mémoires (M2) et des Grandes dissertations (L3)

13 - 18 Semaine de révision

20/06 – 02/07 Examens de fin d’année et repêchages –

29 Juin: St Pierre et Paul (pas d’examens)

JUILLET

2016

7 - 15 Soutenances Mémoires (M2) et Grandes dissertations (L3)

11 Test d’entrée pour l’année académique 2016/17 (1er Test)

SEPT.

2016 26 Test d’entrée pour l’année académique 2016/17 (2nd Test)

OCT.

2016 3

Adoption du thème de mémoires (pour les étudiants qui

entrent en M2)

7

PROGRAMME DES ÉTUDES

ANNEE PROPEDEUTIQUE MATIERE Vol. hor.

Français 240 h Catéchisme de l’Eglise Catholique 60 h Culture générale 60 h Culture et histoire de Madagascar 60 h Méthodologie 60 h

LICENCE 1 UNITE D’ENSEIGNEMENT - MATIERE VOL. HOR. CREDITS

Philosophie systématique Introduction à la philosophie 60 h 6 Théorie de la connaissance 60 h 6 Ethique 60 h 6 Logique 60 h 6

Histoire de la philosophie Histoire de la philosophie antique 60 h 6 Histoire de la philosophie médiévale 60 h 6 Lecture d’auteur (Platon) 30 h 3 Lecture d’auteur (Thomas d’Aquin) 30 h 3

Sciences humaines Psychologie générale 30 h 3

Langues Français 60 h 6 Grec et Latin 60 h 6 Linguistique malgache I 30 h 3 Total 600 60

Cours facultatifs Anglais 60 h Informatique 60 h

8

LICENCE 2 UNITE D’ENSEIGNEMENT - MATIERE VOL. HOR. CREDITS

Philosophie systématique Anthropologie philosophique 60 h 6 Philosophie de la nature 60 h 6 Philosophie du langage 30 h 3 Philosophie politique 30 h 3

Histoire de la philosophie Histoire de la philosophie médiévale 60 h 6 Histoire de la philosophie des temps modernes 60 h 6 Lecture d’auteur (Descartes) 30 h 3 Philosophie malgache 30 h 3

Sciences humaines Anthropologie culturelle 30 h 3 Introduction à la sociologie générale 30 h 3 Pédagogie 30 h 3

Langues Français 60 h 6 Grec et Latin 60 h 6 Linguistique malgache II 30 3

Total 600 60 Cours facultatifs

Anglais 60 h Informatique 60 h

9

PROGRAMME DES ÉTUDES

LICENCE 3

UNITE D’ENSEIGNEMENT - MATIERE VOL. HOR.

CREDITS

Philosophie systématique Philosophie de la religion 30 h 3 Bioéthique 30 h 3 Esthétique 30 h 3 Philosophie de l’histoire 30 h 3 Philosophie du droit 30 h 3 Philosophie politique 30 h 3 Economie politique et philosophie 30 h 3

Histoire de la philosophie Existentialisme 30 h 3 Herméneutique 30 h 3 Introduction à la philosophie anglo-saxonne du XX siècle 30 h 3 Personnalisme 30 h 3 Phénoménologie 30 h 3 La pensée contemporaine 30 h 3 Lecture d’auteur (textes du néopositivisme) 30 h 3

Autres cours Français 60 h 3 Méthodologie de la recherche 30 h 3

Grande Dissertation : 12 crédits Total 510 60

10

PROGRAMME DES ÉTUDES

MASTER 1

UNITE D’ENSEIGNEMENT - MATIERE VOL. HOR.

CREDITS

Philosophie systématique Métaphysique II 30 h 3 Théorie de la connaissance II 30 h 3 Anthropologie philosophique II 30 h 3 Ethique II : la place de la raison dans l’éthique 30 h 3 Bioéthique 30 h 3 Philosophie et sciences humaines 30 h 3 Philosophie, science, technologie 30 h 3

Histoire de la philosophie Etude et lecture d’auteur (Platon) 30 h 3 Etude et lecture d’auteur (St Augustin) 30 h 3 Etude et lecture d’auteur (Kant) 30 h 3 La pensée de Nietzsche 30 h 3 Explication des textes philosophiques 30 h 3

Autres cours Histoire des idées I: Antiquité et Moyen Age 30 h 3 Méthodologie I : méthodologie du mémoire 30 h 3 Méthodologie II: rédaction et argumentation 30 h 3 Fiches de lecture 6 Projet de mémoire 9

Total 450 60

11

PROGRAMME DES ÉTUDES

MASTER 2

MATIERE VOL. HOR. CREDITS

Cours philosophiques

Foi et raison 30 h 3 Question de Dieu 30 h 3 La place de la raison dans l’éthique 30 h 3 La narrativité 30 h 3 Modernité et rationalité 30 h 3 Problématiques éthiques contemporaines 30 h 3 Ethique environnementale 30 h 3

Histoire de la philosophie

Etude et lecture d’auteur (Heidegger) 30 h 3

Autres cours

Doctrine sociale de l’Eglise 30 h 3

Histoire des idées II : époque moderne et contemporaine

30 h 3

Mémoire : 30 crédits

Total 300 60

12

METHOD: «Teaching English through English» The aim of level one is to get students talking and Beginner is no exception. To achieve

this, beginners need two things above all else: motivation and support. Beginners‟ language level is low, but they need interesting topics and texts. We‟ve also incorporated „listening and repeat‟ in the Grammar banks and Vocabulary banks so that students get plenty of opportunity to pronounce new language.

OBJECTIVE: In the second year students will learn more complex stations. And the aim of the course

is to make students be able to express and to communicate in English in some circumstances in everyday life.

L‟anthropologie culturelle est une discipline jeune par rapport aux autres. C‟est une science de l‟altérité qui consiste à expliquer et à comprendre les diversités humaines, culturelles et sociales.

L‟anthropologie se caractérise surtout par sa méthode. Cette méthode met l‟accent sur l‟observation participante. La descente sur terrain est donc obligatoire pour chaque étudiant même si elle demande beaucoup de temps. C‟est la raison pour laquelle on demande aux étudiants de faire une recherche sur son propre groupe.

Ce cours s‟articule autour des thématiques issues des grands champs de l‟anthropologie telles que l‟anthropologie de la religion, l‟anthropologie de la parenté et l‟anthropologie politique. Il comprend des exposés magistraux et des séances de débat. Une place sera donc accordée aux échanges et aux discussions.

OBJECTIF : Permettre aux étudiants d‟acquérir des formations de base en anthropologie sociale

pour une analyse objective et critique des diversités culturelles et humaines. Et surtout savoir situer l‟anthropologie sociale par rapport à d‟autres disciplines des sciences humaines.

PLAN DU COURS : Généralité et histoire La notion de culture L‟anthropologie physique L‟anthropologie sociale et culturelle Les différents courants de l‟anthropologie Méthodologie de recherche en anthropologie

ANTHROPOLOGIE CULTURELLE– L2 Mr. André RAKOTOARIMANANA

ANGLAIS – L1/L2 (Facultatif) Mme. Josiane RASOAMAMPIANINA

INTRODUCTIONS AUX COURS

13

BIBLIOGRAPHIE :

BETESON Gregory. 1971.-La cérémonie du naven : les problèmes posés par la description sous trois rapports d’une tribu de Nouvelle-Guinée.-Paris : Les Editions de Minuit.-309p.-(Le sens commun) Oc 90.[Trad.de : Naven,1958]

BEATTIE, John Hugh Marshall, Introduction à l’anthropologie sociale ; trad.de l‟anglais par G. Rintzler-Neuburger, Paris : Payot, 1972.[NET GE 112].

COLLEYN, Jean-Paul, Eléments d’anthropologie sociale et culturelle, [5ème éd.rev.et augm.], [Bruxelles] :Ed.de l‟ Univ.de Bruxelles, cop. 1988. [NET GE 452A].

GERAUD, Marie-Odile, Olivier Leservoisier, Richard Pottier, Les notions clés de l’ethnologie : analyses et textes, Paris : A.Colin, 1998. [NET Ge 1272].

Pour la recherche bibliographique, les étudiants sont autorisés à consulter le site www.anthropomada.com

Objectifs : Le but de ce cours est d‟ouvrir un questionnement sur les diverses représentations que les philosophes ont de l‟homme. Les étudiants sont invités à aborder la problématique de l‟être humain, dans sa situation particulière, complexe et totale : L‟homme dominant et dominé, l‟homme libre, mais vulnérable… Car, l‟histoire de la pensée témoigne que l‟homme demeure pour lui-même une question mystérieuse. Il est « une question pour lui-même » aussi il devient nécessaire de nous interroger sur ce qui fait la singularité de l‟être humain. Cette réflexion critique, qui donne de l‟importance à la métaphysique, s‟inscrit donc essentiellement dans la perspective phénoménologique de l‟humanité de l‟homme. Ainsi, nous nous inspirerons de la belle parole de Pierre Gire : « la phénoménologie s‟est efforcée de penser de l‟humanité de l‟homme dans le sujet phénoménologique, à savoir le sujet dans sa donation à lui Ŕmême, au monde et à autrui…et dans l‟interprétation de sa propre condition toujours ouverte à l‟interrogation ».

Plan du cours : Pour ouvrir une authentique recherche en anthropologie philosophique, trois points fondamentaux méritent d‟être approfondis :-Perspective historique : De L‟Antiquité grecque à l‟avènement de la modernité,- Avènement des sciences de l‟homme et bouleversement de la conception traditionnelle, et -Dimensions constitutives de l‟humanité de l‟homme.

Bibliographie

Claude Tresmontant, Le problème de l’âme, Seuil, Paris, 1971 J,-Y. Jolif, Comprendre l’homme, Tome I, Introduction à une anthropologie

philosophique, Cerf, Paris, 1967 Pierre Gire, L’humanité de l’homme in Esprit et Vie n° 213, juillet 2009

ANTHROPOLOGIE PHILOSOPHIQUE– L2 R.P. Prosper HOLAZA MAVENTY

14

I. Objectif : Comprendre l’homme On ne peut rechercher l‟homme, parler de lui-même ni penser à lui, on ne le peut faire

sérieusement, sans éprouver quelque passion. Car penser à l‟homme, c‟est évoquer une espérance. Aujourd‟hui, les chances de l‟homme n‟ont jamais été plus grandes mais jamais non plus

les risques n‟ont été si évidents. Pour que l‟on parvienne à comprendre l‟époque que nous vivons : une certitude s‟impose

l‟humanité est bien peu apparente, elle est niée bien plus qu‟elle est affirmée. Comprendre l‟histoire présente, c‟est comprendre l‟homme.

II. Sommaire A. Max Scheler et l‟Anthropologie Philosophique

Fragment d‟une introduction historique à l‟Anthropologie philosophique de Max Scheler.

1. L‟homme et la foi religieuse 2. Conception grecque de l‟homme 3. Anthropologie naturaliste et positiviste 4. Décadence inhérente à l‟être homme, au phénomène humain en tant que tel

B. Fondements de l‟Anthropologie Philosophique 1. Anthropologie philosophique et sciences de l‟homme 2. Anthropologie et transcendance 3. Les catégories fondamentales de l‟Anthropologie philosophique : totalité, altérité,

différenciation, dialectique, métaphysique

C. La philosophie du Corps STATUT Ambigu du corps humain

1. Dualisme 2. Monisme 3. Corps entre nature et culture 4. Sexualité et subjectivité 5. Aux prises avec le mal 6. Et il y a la mort 7. L‟homme devancé

III. Biographie - Gaston Pietri, QUI EST L‟homme ? Forum Ŕ SALVATOR, Paris, 2010 - Michela MARZANOR, La PHILOSOPHIE DU CORPS Que suis-je ? 2007 - J.Y. JOLIF, O.P. Ŕ Comprendre l‟homme I Introduction à une Anthropologie

philosophique, Editions du CERF, Paris 1967 - R. SCHAETE, L‟homme antique et la structure du monde intérieur d‟Homère à

Socrate, Paris 1958 - Mgr Bruno de SOLAGES, INITIATION Métaphysique, Privat, 1962

ANTHROPOLOGIE PHILOSOPHIQUE II - M1 R. P. Bernard RANDRIANASOLO

15

Objectif et contenu Le cours se propose d‟initier aux concepts, à l‟histoire et à l‟importance de la réflexion en

bioéthique, au cœur de la transformation opérée par le développement des découvertes technoscientifiques (diagnostic prénatal, conseil génétique, greffes d‟organes, etc.) et des changements sociaux (droits civils face aux institutions, prise de conscience devant la discrimination, démocratisation des débats, autodétermination et libre arbitre du patient, décision clinique partagée, implication des médias pour les avancée biomédicales, etc.) qui modifient les rapports entre les humains face à la vie et à la mort. On apprendra à identifier les questions et les problèmes contemporains liés à la naissance, la croissance, la maladie, la fin de vie au regard de la rationalité commune et à l‟aide des enseignements du Magistère.

La démarche pédagogique sera interactive et consistera à mettre en commun les réflexions, les savoirs, les interrogations pour s‟entraider, de manière active, à chercher et trouver le sens, les chemins de clarification de difficultés éthiques autant que de concepts utiles pour l‟ensemble de la démarche.

Bibliographie : CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI, Instruction «DONUM VITAE» sur le

respect de la vie humaine naissante et la dignité de la procréation. Réponses à quelques questions d’actualité, 1987.

JEAN-PAUL II, La splendeur de la vérité. Lettre encyclique «Evangelium Vitae» sur quelques questions fondamentales de l’enseignement moral de l’Église

BLANCHET, Bertrand, La bioéthique, Repères d’humanité, Médiaspaul, 2009. DOUCET, Hubert, L’éthique de la recherche. Guide pour le chercheur en sciences de la

santé, Les Presses de l‟Université de Montréal, 2002. DURAND, Guy, Introduction générale à la bioéthique. Histoire, concepts et outils, Fides,

2007. HOTTOIS, Gilbert et MISSA, Jean-Noël, Nouvelle encyclopédie de bioéthique. Médecine,

environnement et biotechnologie, DeBoeck Université, 2001. SGRECCIA, Elio, Manuel de Bioéthique. Les fondements et l’éthique biomédicale, Mame-

Edifa, 2004. DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE D’ÉTHIQUE CHRÉTIENNE, Sous la direction de

Laurent LEMOINE, Éric GAZIAUX et Denis MÜLLER, Cerf, 2013.

BIOETHIQUE –L3/M1 Mme. Thérèse SIMARD

16

Objectifs Faire un parcours ensemble pour trouver le modèle de chrétien à promouvoir et le type de communauté ecclésiale à construire par le biais de l‟œuvre formatrice de la catéchèse :

- Foi personnalisée : foi soutenue par un choix personnel, acte de conversion (non conformiste, ni de pure tradition, ou socialement imposée)

- Foi adulte c‟est-à-dire une foi qui croît vers l‟idéale de la maturité, et donc présuppose les caractéristiques propres d‟un adulte: connaissance des contenus et des fondements de la foi, autonome dans ses propres convictions, équilibre psychologique, sens critique constructif, participation responsable et cohérence opérative.

Contenu Dire : « Je crois » est à la fois fruit d‟un mouvement descendant et ascendant. D‟une part, Dieu se révèle, cherche toujours de rejoindre l‟homme dans toutes ses situations et d‟autre part, l‟homme qui est toujours en quête de Dieu d‟une manière ou d‟une autre. De ce fait, nous allons parler des différentes voies pour accéder à Dieu : la voie cosmologique, la voie anthropologique et la voie esthétique ou la voie de l‟amour. Nous traiterons également des voies syntactiques et a-syntactique de la grâce du Christ. Après avoir tracé les voies d‟accès à Dieu, nous allons voir le contenu de la doctrine de la foi catholique et tout ce qui en découle dans le catéchisme de l‟Eglise catholique (CEC). Méthode A chaque rencontre frontale en classe, le professeur et les étudiants font l‟échange des deux parties du cours :

1. Présentation de l‟ensemble du catéchisme fait par le professeur, suivie des traités provoquants voulant éveiller la curiosité et stimuler la capacité de réflexion des étudiants.

2. Exposé d‟une partie du catéchisme au choix pour chaque étudiant. Bibliographie Catéchisme de l‟Eglise Catholique, éd Pocket, 1999 Hans-Urs von Balthasar, L'amour seul est digne de foi, Paroles et Silence éditions, Les Plans-sur-Bex (Suisse), mars 1999, 125 pages.

CATHECHISME DE L’EGLISE CATHOLIQUE – Année Propédeutique R.P. Solofo RAZAFINDRAKOTO o.c.d

17

Objectif principal :

Suppléer partiellement aux carences engendrées par la malgachisation de l‟enseignement, le manque de goût pour la lecture et la recherche de l‟information.

I- INTRODUCTION II- LA PREHISTOIRE III- L‟ANTIQUITE IV- LES BARBARES V- LE MOYEN AGE VI- LA RENAISSANCE VII- L‟EVOLUTION DES TECHNIQUES HUMAINES VIII- LES TEMPS MODERNES IX- L‟EPOQUE CONTEMPORAINE

Objectif du cours

Intitulé « Histoire et civilisation Malagasy », ce cours essaie de donner à l‟étudiant une

connaissance préliminaire concernant l‟ensemble cohérent de cultures caractérisant la

société malgache au cours de son Histoire. En tenant compte de l‟objectif principal de l‟année

propédeutique, le cours est donné tout en français avec l‟incitation aux étudiants de participer

activement grâce à leur intervention formulée en français.

Syllabus

Etudier l‟Histoire et la civilisation de Madagascar, nous ne pouvons pas parler directement

de ce thème sans parcourir une étude concernant le milieu. C‟est pour cette raison que nous

essayons de manifester en premier lieu comment la description géographique du pays peut-

elle influencer la caractéristique de ses populations. Avec une grande diversité de reliefs et

par conséquent de climats, la population malgache se comporte suivant le milieu. Ensuite,

nous parlons des origines des Malgaches tout en soulignant dès le début que la diversité des

origines constitue une richesse culturelle diversifiée du Nord au Sud du pays. Toutes les

recherches interdisciplinaires de ce thème parlent de l‟origine multiple de la formation de la

population malgache. Enfin, nous évoquons justement quelques éléments caractérisant la (ou

les) culture(s) de Madagascar.

Pour nous aider à réaliser ce parcours, nous énumérons ces quelques ouvrages ayant

traité ce thème proposé :

CULTURE GENERALE– Année Propédeutique Mr. Yves Claude PRUVOT

CULTURE ET HISTOIRE DE MADAGASCAR– Année Propédeutique R.P. Abdon RAFIDISON

18

BLANCHY Sophie Ŕ RAKOTOARISOA Eric Ŕ BEAUJARD Philippe Ŕ RADIMILAHY Chantal (Dir.), Les

dieux au service du peuple. Itinéraires religieux, médiations, syncrétisme à Madagascar,

Éditions Karthala, Paris 2006.

DE FLACOURT Étienne, Histoire de la Grande Isle Madagascar [1657], Nouvelle édition

annotée, augmentée et présentée par Claude Allibert, Inalco Ŕ Karthala, Paris 2007.

HÜBSCH Bruno (Sous la dir. de), Madagascar et le Christianisme, ACCT (Paris) Ŕ Karthala

(Paris) Ŕ Éditions Ambozontany, Antananarivo 1993.

JAOVELO-DZAO Robert, Mythes, Rites et Transes à Madagascar. Angano, Joro et Tromba

Sakalava, Éditions Karthala, Paris 1996.

RAHAJARIZAFY Antoine de Padoue, Filosofia Malagasy. « Ny fanahy no olona », Éditions

Ambozontany, Antananarivo 2004² (1970¹).

RAISON-JOURDE Françoise, Bible et pouvoir à Madagascar au XIXème siècle. Invention d’une

identité chrétienne et construction de l’État 1780-1880, Karthala, Paris 2000.

VIG Lars, Les conceptions religieuses des anciens Malgaches, traduit par Bruno Hübsch, Éditions Ambozontany Ŕ Karthala Éditions, Antananarivo Ŕ Paris 2001.

L‟économie politique qui s‟était emparée à l‟origine du sujet de la capacité de l‟homme à agir dans les conditions de la division du travail, soit la dynamique marchande, avait été vite abandonnée dans l‟indifférence ; elle a besoin du secours de la philosophie. Dans ce secours, la philosophie (socratique, hégélienne) qui élève l‟activité en soi dans la sphère la plus haute, en posant l‟essence de l‟homme dans la liberté et l‟essence de la liberté dans l‟activité Ŕ cette philosophie élève à l‟universel le choix isolé de l‟économie politique porté sur la dynamique marchande. Elever à l‟universel, cela signifie que ce choix (de la dynamique marchande) comme objet d‟étude n‟est plus un choix contingent, que l‟on peut laisser dans l‟indifférence, mais procède de la première détermination, d‟où il faut commencer pour connaître l‟homme, c‟est-à-dire connaître en atteignant son essence, laquelle est, répétons-nous, la liberté, qui signifie elle-même liberté d‟activité d‟abord. Mais l‟attente est réciproque : à l‟inverse, cette économie politique, en son objet initial ainsi défini, apporte à la philosophie le concret qui lui manque. Hors du traitement de la dynamique marchande, cette philosophie qui pose donc l‟essence de l‟homme dans sa liberté-capacité d‟initiative n‟est que spéculation abstraite.

Cet enseignement essaie d‟amener les recherches à nourrir réciproquement la philosophie et la science économique de choix corrects. Le principal choix correct en science économique consiste, dans la reconnaissance d'un ordre des choses, à effectuer pour une bonne fois le parcours théorique des nécessités marchandes. Le principal choix correct en philosophie revient à combattre le relativisme, à retrouver l'ordre, l‟« ordre divin » (façon de dire), porté très haut par Hegel. En ces questions, dans les apports respectifs de John Law, Adam Smith, Georg Hegel, notamment, nous avons la ligne de front - immobile bien longtemps - des connaissances les plus déterminantes du devenir humain, de la liberté, y compris du développement des pays en développement. Objectivement il en est ainsi, même si cette vérité ne soit facile à démontrer.

ECONOMIE POLITIQUE et PHILOSOPHIE - L3 Pr. Thosun Eric MANDRARA

19

Bibliographie -DENIS Henri, Histoire de la Pensée Economique, PUF, Paris, 1974, 4ème édition. -GALBRAITH John Kenneth, Le Nouvel Etat Industriel, Essai sur le système économique

américain, Editions Gallimard, 1968 -LAW John, Considérations sur le Commerce et sur l’Argent, cité in Rist infra. -MANDRARA T. Eric, Court Traité du Développement Ŕ Plein Sud, col. Economie et

Innovation, L‟Harmattan 2003. -MANDRARA T. Eric, Economie et Développement. Sujets épistémologiques de John

Kenneth Galbraith, in Revue Innovations (ICEI-EconLit) N°23 (2006-1), John Kenneth Galbraith, L’ère de l’opulence et le libéralisme, éditions Innoval-L‟Harmattan, Paris, Déc. 2005.

-MANDRARA T. Eric, Les expériences économiques socialistes et de la transition, des analyses inachevées, in Cahiers du LABRII N°168, novembre 2007, disponible au site : http://riifr.univ-littoral.fr/wp-content/uploads/2007/11/doc%20168.pdf

-MANDRARA T. Eric, L’innovation pour le développement Ŕ Enjeux globaux et opportunités locales, ouvrage collectif sous la direction de LAPERCHE Blandine, Col. Hommes et sociétés, Ed. Khartala, Juillet 2008, ISBN : 978-2-8111-0030-8.

-MANDRARA T. Eric, Les nécessités oubliées dans le procès du développement, in Collection ISTA (Revue de l'ICM) n°14 - 2009.

-MANDRARA T. Eric, Imaginer des recettes pour durer ou analyser les nécessités qui poussent à détruire ? in Les Cahiers du CEDIMES, Vol. 3, N°2 Ŕ Nouvelle série Ŕ Hiver 2009

-MARIS Bernard, Des économistes au-dessus de tout soupçon, ou la grande mascarade des prédictions, édit. Albin Michel, 1990

-MARIS Bernard, Antimanuel d'économie, édit. Bréal 2003 -NADEAU Robert, Carl Menger et la méthodologie de l'économie politique, in Économies et

Sociétés (Cahiers de l'ISMÉA, Paris), série Oeconomia « Histoire de la pensée économique », PE, n°36, 6/2005, p.1187-1218

-OSSADTCHAÏA I., Le Keynésianisme Aujourd’hui, éd. Du Progrès, Moscou, 1982. -RAJEMISON S. et ALBAGLI C., Mutations Contemporaines et Développement, Col.

Mouvements Economiques et Sociaux, Ed. L‟Harmattan, Avril 2003 -RIST Charles, Histoire des Doctrines relatives au Crédit et à la Monnaie, Sirey, Paris,

1951. -SMITH Adam, Recherches sur la Nature et les Causes de la Richesse des Nations,

Gallimard, Paris, 1983. -UZUNIDIS Dimitri, BOUTILLIER Sophie, Le Travail Bradé Ŕ Automatisation, Mondialisation,

Flexibilité Ŕ, coll. « Economie et Innovation », L‟Harmattan, Paris, 2000. -WALRAS Léon, Eléments d’Economie Politique Pure, Librairie Générale de Droit et de

Jurisprudence R. Pichon et R. Durand-Auzias, Paris, 1952.

20

Le cours s'attachera à montrer les aspects techniques, formels et expressifs qui permettent de mieux comprendre l'œuvre d'art.

Une même œuvre peut susciter des jugements de valeur très différents. Cela témoigne de la variété des tendances et des goûts mais aussi des difficultés d'élaborer sur des critères strictement objectifs une définition du beau universellement reconnue.

L'œuvre, par sa présence et les problèmes qu'elle met enjeu, s'impose à notre esprit et le requiert. Elle devient objet de notre pensée, qui ne contemple et ne juge en définitive que son propre reflet. Dans cette convergence et cette ambivalence spirituelle, l'Art accède à son être véritable et prend sa pleine signification.

Ce cours fait comprendre aux étudiants le « ce qui doit être » et les aider à répondre à la

question « Comment faire pour bien faire ? ». Il se propose d‟abord de fournir des concepts fondamentaux, des définitions et des grilles de réflexion.

Dans la vie morale, les humains devraient vivre leur qualité d'hommes responsables de leur devenir humain et de leurs relations avec les autres. Choisir un mode de vie, authentiquement humain, concernera donc, tout particulièrement, l'expérience du respect, de la reconnaissance mutuelle, à travers des liens de justice et de solidarité. La personnalité humaine se forme par l‟éducation au respect et à l'amour dans la communication interpersonnelle et sociale.

BIBLIOGRAPHIE - André BARIAL-BARON, La morale, Tout simplement, Editions ouvrières - Théologie,

Paris, 1992. -Robert MISRAHI, Qu'est-ce que l'éthique ? L'éthique et le bonheur, édition, Armand Colin,

Paris, 1997 -Eric FUCHS, Comment faire pour bien faire ?, Labor et Fides, Genève, 1995 -ARISTOTE, Ethique à Nicomaque, Garnier, Paris, 1950 -Georges GURVITCH, Morale théorique et science des mœurs, Alcan, Paris, 1937 -Jean Marie GUYAU, Esquisse d’une morale sans obligation ni sanction, Alcan, Paris, 1885 -René LE SENNE, Traité de la morale, Gallimard, Paris, 1960 -Frédéric RAUH, Etude de morale, Alcan, Paris, 1911

Objectif :

A l‟intérieur du parcours de Master, ce cours se propose de reprendre et d‟approfondir

des thématiques d‟éthique fondamentale, à côté d‟autres cours qui sont consacrés à l‟éthique

spéciale.

ETHIQUE II – LA PLACE DE LA RAISON DANS L’ETHIQUE - M1/M2 R. P. Marco PAOLINELLI

ESTHETIQUE L3 Mme Josette RANDRIANARIVELO

ETHIQUE - L1 Mr. Jérôme RASOLOARIMANANA

21

Sommaire :

I. Prémisse anthropologique : agir moral et complexité du sujet humain. II. Cadre

historique : règles sociales, raison et passions ; la thèse de la raison comme egemonikón ; le

„sens moral‟ et le renversement humien ; le formalisme kantien ; la pensée contemporaine,

émotivisme, prescriptivisme et „raison instrumentale‟. III. Réflexions et remarques critiques :

Reprise de la doctrine de la „loi naturelle‟. Jugements de valeur, nature humaine et valeurs

humaines universelles.

Bibliographie :

COMMISSION THEOLOGIQUE INTERNATIONALE, À la recherche d’une éthique universelle.

Nouveau regard sur la loi naturelle, Du Cerf, Paris 2009

J. LECLERCQ, Les grandes lignes de la philosophie morale, Louvain, Editions de l'Institut

Supérieur de Philosophie, Paris, Joseph Vrin, 1947.

J. RUSS, C. LEGUIL, La pensée éthique contemporaine, Presses Universitaire de France (coll. Que sais-je ?) Paris 2008, Première partie, pp. 1-52.

Objectifs : Aujourd‟hui la protection de l‟environnement s‟impose comme une préoccupation irréductible de l‟homme à l‟échelle de la planète. La philosophie, par sa vocation peut aider l‟homme à affronter cette énorme tache incontournable. Ce cours donc a pour but d‟aider les étudiants d‟interroger sur le sens de nos devoirs envers « les générations futures », selon l‟expression de Hans Jonas, sur la problématique du rapport de l‟homme à la nature et même sur le sens de notre présence sur la terre.

Plan du cours : En tenant compte de l‟importance de l‟anthropologie philosophique et de la problématique de l‟éthique fondamentale, ce cous se divise en trois grandes parties : Représentants des quelques mouvements écologiques actuels,- Critique humaniste de l‟écologie profonde, - et Solution éthique proposée par quelques philosophes contemporains, en particulier Hans Jonas « L‟éthique de la responsabilité). Bibliographie

Jean Ladrière, L’éthique dans l’univers de la rationalité, Fayard, 1981 Pierre Gire, Les fondements de la morale. Ouverture métaphysique, Tequi, 1989 Hans Jonas, Le principe responsabilité, Cerf, 1990 Hans Jonas, Une éthique pour la nature, Desclée, 2000

ETHIQUE ENVIRONNEMENTALE M2 R. P. Prosper HOLAZA MAVENTY

ETUDE ET LECTURE D’AUTEUR : PLATON - M1 Mme. Josette RANDRIANARIVELO

22

St Augustin a été choisi pour l‟année académique 2015/16 comme auteur à approfondir pour la philosophie antique et médiévale. Le cours monographique sur la pensée philosophique de St Augustin accompagne la lecture de textes philosophiques augustiniens ; les étudiants seront invités et accompagnés dans un chemin de lecture directe des textes.

En prêtera attention particulier : à la question des rapports entre auctoritas et ratio ; à la théorie augustinienne de la connaissance, en particulier pour ce qui concerne sa victoire sur les tentations sceptiques ; à la voie de l‟intériorité jusqu‟à l‟affirmation d‟un Dieu personnel créateur ; à la réponse augustinienne au „problème du mal‟, à sa doctrine de l‟âme, de sa spiritualité et immortalité, et à sa doctrine du libre arbitre.

BIBLIOGRAPHIE SAINT AUGUSTIN, Confessions, Éditions Pierre Horay, ou autre édition intégrale SAINT AUGUSTIN, La cité de Dieu, livre XIX E. GILSON, Introduction à l’étude de Saint Augustin, Vrin, Paris 1943 G. MADEC, Saint Augustin et la philosophie. Notes critiques, Institut d‟Études

augustiniennes, Paris 1996. Encyclopédie Saint Augustin. La Méditerranée et l’Europe IVe-XXIe siècle, Du Cerf, Paris

2005, 4ème édition, Vrin, Paris, 1991.

Résumé : L‟existentialisme est une des doctrines philosophiques les plus importantes de notre

époque. Il considère l‟homme comme un être responsable de son destin : il crée le sens et l‟essence de son existence. Même si le concept est d‟un emploi récent dans l‟histoire de la pensée, son objectif a été énoncé depuis l‟antiquité grecque. Depuis « le connais-toi toi-même » de Socrate, ou le message stoïcien de l‟affrontement de son propre destin, l‟histoire

ETUDE ET LECTURE D’AUTEUR : ST AUGUSTIN - M1 R. P. Marco PAOLINELLI

ETUDE ET LECTURE D’AUTEUR : HEIDEGGER - M2 Mme. Josette RANDRIANARIVELO

EXISTENTIALISME - L3 Mr. Serge ANDRIANASOLOARIJAONA

ETUDE ET LCTURE D’AUTEUR : KANT – M1 Pr . Ndrianja RAMANGASALAMA

23

de la philosophie a été jalonnée d‟une série de réveils existentialistes, qui ont été pour la pensée autant de conversions à elle-même, de retours à sa mission originelle.

Cette philosophie de l‟homme porte sur trois grandes questions que sont l‟action, la croyance et l‟existence. La phénoménologie a constitué une source d‟inspiration énorme pour l‟existentialisme.

Emmanuel Mounier définit l‟existentialisme « comme une réaction de la philosophie de l’homme contre les excès de la philosophie des idées et de la philosophie des choses ». Cette conception de l‟existentialisme nous permet de scinder l‟existentialisme en deux principales branches : l‟existentialisme athée de Heidegger et Sartre et l‟existentialisme chrétien dont Gabriel Marcel est le plus grand représentant. L‟on aurait pu leur ajouter une branche, celle de l‟existentialisme marxiste, mais il est plus commode de la rattacher aux athées, leur position dépendant largement de la doctrine de Karl Marx.

Dans le courant athée, Jean Paul Sartre a caractérisé l‟existentialisme comme la doctrine d‟après laquelle « chez l’homme et chez l’homme seul, l’existence précède l’essence »

L‟existentialisme est une philosophie centrée sur l‟homme et non sur le monde matériel (comme la philosophie des présocratiques ou de Descartes) ou encore sur Dieu considéré comme le fondement de toute réalité et de toute vérité.

Au sein du courant existentialiste chrétien, il y a une philosophie proprement existentielle. On peut distinguer les existentialistes spiritualistes et les existentialistes essentialistes qui proclament la primauté de l‟essence sur l‟existence. La philosophie des spiritualistes est « existentielle », plutôt qu‟existentialiste, en ce sens que leur mentalité est existentialiste mais leur doctrine existentielle. Dans le courant existentialiste, la tendance la plus spiritualiste est celle de Gabriel, et la plus essentialiste est défendue par Louis Lavelle. Emmanuel Mounier peut être rapproché des spiritualistes. Ce système philosophique particulier peut se considérer comme le fond commun de tous les existentialismes qui reconnaissent la valeur inaliénable de la personne humaine.

.Les philosophes de l‟existence se distinguent essentiellement par leur conception de l‟existence. Que faut-il entendre par « existence » ?

Bibliographie : M. HEIDEGGER, G.MARCEL, J.P.SARTRE

On ne peut mieux comprendre ce que philosopher veut dire parce que l’on fait

l’expérience personnelle de réfléchir avec les philosophes. Et on ne connait le philosophe qu’à travers ce qu’il dit (Socrate) et qu’il écrit.

EXPLICATION DE TEXTES PHILOSOPHIQUES - M1 Pr. Lala H. RARIVOMANANTSOA

24

L‟objet du cours et de voir de manière diachronique le rôle de la foi et de la raison, ainsi

que leur rapport dans la recherche de la vérité. En partant de Platon pour arriver à Jean Paul II, nous formulons notre problématique comme suit : tout au long de l‟histoire de la philosophie qu‟est-ce qu‟on peut dire du rapport entre la foi et la raison ? Nous proposons que, pour accéder à la vérité, les deux facultés fondamentales de l‟homme (foi et raison) forment une « duplex veritatis », un double mode ; car « il faut croire pour comprendre, et comprendre pour croire ». En d‟autres termes, les deux facultés sont à la fois nécessaires, complémentaires et loin d‟être contradictoires. Ainsi, nous développerons d‟abord le primat de la foi. Ensuite, nous aborderons l‟émancipation de la raison. Enfin, nous proposerons la pertinence d‟une dualité à sauvegarder.

Bibliographie Platon, La République. Livres II et X ; Parménide ; Timée. Saint Augustin, La cité de Dieu ; Les confessions. Saint Thomas d‟Aquin, Somme contre les Gentils (1259-1264). Michel Corbin, Le chemin de la théologie chez saint Thomas, Ed. Beauchesne,

Paris, 1974. René Descartes, Discours de la méthode (e-book), Edition Adam et Tannery

(1637), Léopold Cerf, 1902, disponible sur : https://fr.wikisource.org/wiki/Livre:Descartes_-_Œuvres,_éd._Adam_et_Tannery,_VI.djvu (consulté le 04/04/2016).

Emmanuel Kant, La religion dans les limites de la raison, trad. Tremesaygues, (e-book), Librairie Felix Alcan, Paris, 1913, disponible sur : https://fr.wikisource.org/wiki/Livre:Kant_-_La_religion_dans_les_limites_de_la_raison,_trad_Tremesaygues,_1913.djvu (consulté le 29.01.2016).

Blaise Pascal, Pensées (1669), Brunschvicg, Paris, 1921. Martin Buber, Je et Tu, Aubier-Montaigne, Paris, 1992. Pape Jean Paul II, Lettre encyclique Foi et raison, Cité du Vatican,

Durée des cours par semaine : 8 heures réparties sur quatre jours

Objectif des cours de français: pour une bonne capacité de compréhension écrite et orale de

la langue

FOI ET RAISON - M1 R.P. Marc RAVELONANTOANDRO

FRANÇAIS – Année Propédeutique Mme Maryse RANDRIANASOLO

25

Contenu des cours :

Chaque lundi : Reprise des bases de grammaire

Chaque mardi et mercredi : Compréhension de texte et capacité d‟analyse :

Assimiler le vocabulaire et répondre à un questionnaire

exprimer son opinion, mettre en avant des arguments

rédiger un résumé

Chaque vendredi : Expression écrite et orale :

discussions sur des thèmes journaliers (supports divers : annonces, articles,

affiches…)

exposés, débats et rédactions (développements, lettres…)

Premier cours : Test de niveau

Objectif : cerner le niveau de français des apprenants afin d‟ajuster le contenu des cours à

leur niveau de langue et faciliter les progrès

Test de niveau de français

Objectifs généraux. - L‟enseignement du français a pour objectifs généraux de comprendre d‟abord la

langue française, et ensuite de pouvoir s‟exprimer aussi bien à l‟écrit qu‟à l‟oral.

1) Première année (L1) - Phonétique des voyelles et consonnes et semi-voyelles de l‟alphabet français

(transcription et prononciation, avec exercices, lecture de textes en français et/ou des auteurs français.)

- Les temps et modes des verbes français (valeur et sens) - Les pronoms personnels compléments : le, la ; les, me, te, se, en, y. - Les verbes pronominaux : sens réfléchi, réciproque, sens passif essentiellement

pronominaux - La correspondance (administrative, la lettre de motivation) - Le texte narratif : résumé après étude de sa structure (Le schéma d‟André

GREIMAS) - Exposé portant sur des faits culturels issus de la région de chaque étudiant.)

2) Deuxième année (L2) - Etude et analyse de la structure des textes explicatifs et argumentatifs. - L‟acheminement de la pensée : Etude à partir d‟un texte. - Les différentes articulations : fonction dans le texte. - Résumé de texte explicatif et argumentatif.

FRANÇAIS – L1/L2/L3 Mr. DIEUDONNE

26

3) Troisième année (L3) - Analyse de texte d‟auteurs français. - Critique de point de vue de l‟auteur du texte pour construire son propre point de

vue (Argumentation) N.B : Ce travail doit préparer l‟étudiant à rédiger sa « Grande dissertation »

BIBLIOGRAPHIE

1. « Anna Garrigue », „TEXTES et REGARDS‟, 4è Ed Magnard Collèges, 1998.Paris. 2. « Bentolila et André Petityeau », „MAITRISE de l‟ECRIT‟, 3è Ed. Nathan 1997. 3. « Claude DUBOIS », „La CIVILISATION PAR LES TEXTES‟, Ed. Nathan 1969. 4. « J. GRUNENWALD », „ITINERAIRE GRAMMATICAL‟, 4è Ed. Nathan 1976. 5. « E. DUTREUILH », „Langue FRANCAISE‟, Cycle d‟observation Ed. de l‟école

1964. 6. « Cathérine Bastien », „La lettre de motivation‟, Ed. Librairie Générale Française

1995, 1999.

LA PHONETIQUE.

Voyelles, consonnes, sonantes. La quantité. L'accentuation. LA MORPHOLOGIE.

La déclinaison. L'article et les noms. Les adjectifs. Les pronoms. La conjugaison. Les verbes à voyelles. Les verbes à consonnes. Les verbes en -faire. Les mots invariables. Les adverbes. Les prépositions. Les conjonctions. Les particules et interjections. Les Applications. Lectures de textes. Traductions.

LA FORMATION DES MOTS. Les mots dérivés. Les mots composés. LA SYNTAXE. Les règles d'accord. Les éléments de la proposition - L'article et le

nom : emploi des cas - L'adjectif - Les pronoms. Le verbe. La Phrase - Les propositions indépendantes - Les propositions subordonnées. Les propositions complétives - Les propositions circonstancielles. Les propositions relatives. Le verbe - L'infinitif - Le participe et l'adjectif verbal. Le discours indirect - Les négations - Les particules. Les Applications. Lecture de textes philosophiques et théologiques. Analyse de textes - Interprétations de textes.

GREC L1 M. Bède David RATSIMBAZAFY

GREC L2 M. Bède David RATSIMBAZAFY

27

Le cours vise à présenter aux étudiants la conception ricoeurienne de l‟herméneutique philosophique. Nous inspirant des ouvrages principaux du philosophe de l‟existentialisme chrétien, De la philosophie de la Volonté au Parcours de la reconnaissance, nous essayerons de répondre à la question : dans quelle mesure la voie longue de Paul Ricoeur nous aide-t-elle à accéder à la vérité ? Notre hypothèse se formule comme suit : pour accéder à la vérité du sujet capable ou pour aller de soi à soi, il faut passer par l‟autre. Autrement dit, la connaissance de soi se fonde sur l‟herméneutique des signes, des symboles et des textes ainsi que sur la traduction. Ainsi, notre herméneutique philosophique comprend l‟analyse successive du procédé, du sujet capable et de la temporalité.

Bibliographie 1950 : Philosophie de la volonté. I. Le volontaire et l’involontaire; II. Finitude

et Culpabilité, t.I, L’homme faillible, t.II, La Symbolique du mal, Aubier, Paris. 1955 : Histoire et Vérité, Seuil, Paris. 1965 : De l ’interprétation. Essai sur Freud, Seuil, Paris. 1969 : Le conflit des interprétations. Essais d’herméneutique, Seuil, Paris. 1983-1985 : Temps et Récit I, II, III, Seuil, Paris. 1986 : Du texte à l’Action. Essais d’herméneutique II , « Points, Essais 377 »,

Seuil, Paris. 1990 : Soi-même comme un autre, « Collection Essais points 330 », Seuil,

Paris. 2000 : La mémoire, l’histoire, l’oubli, Seuil, Paris. 2004 : Le parcours de la reconnaissance, Seuil, Paris. 2013 : Anthropologie philosophique . Écrits et conférences 3, Seuil, Paris.

Introduction

Connaître l‟histoire de la pensée philosophie est d‟une importance capitale pour mieux saisir les filiations conceptuelles et l‟évolution de la pensée dans un contexte historique. C‟est une des premières tâches de l‟étudiant en philosophie. Ainsi, les questions sur lesquelles se focalisent l‟analyse sont : Quelles sont les origines et quelles sont les frontières de la philosophie ? Jusqu‟à quel point et dans quelle mesure la pensée philosophique a-t-elle un développement suffisamment autonome pour faire l‟objet d‟une histoire distincte de celle des autres disciplines intellectuelles ? Peut-on parler d‟une évolution régulière ou d‟un progrès de la philosophie ?

Résumé

L‟histoire de la philosophie antique, allant des Présocratiques au trois courants de pensée que sont le scepticisme, le stoïcisme et l‟épicurisme, nous donne un aperçu global de l‟évolution de la pensée, notamment occidentale, avec ses contextes historiques, sociaux et

HERMENEUTIQUE - L3 R.P. Marc RAVELONANTOANDRO

HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE ANTIQUE - L1 Mr. Ghislain Antonio RAZAFIMANDIMBY

28

culturels. Les précurseurs de la pensée philosophique, les origines de leurs idées, et les filiations successives, sont abordés dans ce cours. Dans cette perspective, la problématique de cette origine est abordée à travers la confrontation le point de vue de Diogène Laërce. La place des grands auteurs comme Socrate et ses influences dans le développement philosophique chez les grands et petits socratiques sont au centre de cette étude sur l‟histoire de la philosophie antique.

Bibliographie

- Émile Bréhier Histoire de la philosophie.puf Collection: Quadrige 2012 - Jean François Revel, Histoire de la philosophie occidentale, 2003 - Bertrand Russell, Histoire de la philosophie occidentale, Belles lettres, 2003 - Roger-Pol Droit, Une brève histoire de la philosophie, livre de poche - Jean Hyppolite, Figure de la Pensée philosophique, PUF, 1991

Introduction

Connaître l‟histoire de la pensée philosophie est d‟une importance capitale pour mieux saisir les filiations conceptuelles et l‟évolution de la pensée dans un contexte historique. C‟est une des premières tâches de l‟étudiant en philosophie. Ainsi, les questions sur lesquelles se focalisent l‟analyse sont : Quelles sont les origines et quelles sont les frontières de la philosophie ? Jusqu‟à quel point et dans quelle mesure la pensée philosophique a-t-elle un développement suffisamment autonome pour faire l‟objet d‟une histoire distincte de celle des autres disciplines intellectuelles ? Peut-on parler d‟une évolution régulière ou d‟un progrès de la philosophie ?

Résumé

L‟analyse de l‟histoire de la philosophie médiévale vise à évoquer principalement l‟influence de la pensée de Platon, notamment d‟Aristote, dans la pensée médiévale. Dans cette optique, les différentes variations des points de vue sur le rôle de la dialectique dans le soutien de la Sainte Ecriture, du Verbe, etc. sont évoquées et analysées. Cela conduit à aborder l‟hérésie et les différentes solutions adoptées par l‟Eglise face à cette situation problématique. Parallèlement, la place de la philosophie et sa considération dans son histoire générale est analysée par rapport à son assujettissement religieux. Ainsi, la problématique centrale est de savoir en quoi et dans quelle mesure la philosophie médiévale constitue encore de la philosophie.

Bibliographie

- Émile Bréhier, Histoire de la philosophie.puf Collection: Quadrige 2012 - Jean François Revel, Histoire de la philosophie occidentale, 2003 - Bertrand Russell, Histoire de la philosophie occidentale, Belles lettres, 2003 - Roger-Pol Droit, Une brève histoire de la philosophie, livre de poche - Jean Hyppolite, Figure de la Pensée philosophique, PUF, 1991

HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE MEDIEVALE - L2 Mr. Ghislain Antonio RAZAFIMANDIMBY

29

A l‟époque médiévale, la vie intellectuelle se réfugiait, en général, dans les communautés

chrétiennes, en particuliers dans les monastères, malgré quelques surgissements des philosophes arabes. Pourtant, c‟est une époque marquée par des controverses religieuses. En dépit de l‟autorité de l‟Eglise, les divergences entre les théologiens semblent bien être d‟ordre philosophique que théologique.

En général, la pensée médiévale a été axée sur la question de Dieu : son existence, son essence, sa relation avec le monde et le monde humain. En outre, le rapport entre foi et raison a fait naître également un débat infini au moyen-âge.

Par rapport à tout ce débat, discours, tâchons de voir ou de découvrir comment s‟est construite la pensée médiévale. Essayons de mettre en exergue aussi la spécificité de l‟époque médiévale par rapport à l‟époque antique. Ainsi, partant de Saint Augustin, sans négliger la trace de la philosophie antique, pour parvenir à saint Thomas d‟Aquin, les deux plus grands philosophes médiévaux.

Descartes est le premier penseur moderne. Il a inauguré une rationalité qui s'étend bien au-delà de son siècle. Trois étapes de la pensée moderne seront étudiées :

Descartes et l'école philosophique qui utilise sa méthode (Spinoza, Malebranche, Leibniz...) Les relais qui annoncent la génération des Lumières : Hobbes, Locke, Bayle. Kant et la révolution copernicienne.

Ce cours propose aux étudiants un parcours sur les grands courants d‟idées qui ont

marqué l‟évolution de la raison et de l‟humanité. Par une approche historique, on essaie de

situer les grands penseurs dans leur contexte, mettre en relief la force et la faiblesse de

leur doctrine, réfléchir sur leurs impacts et leur portée historique dans la période

postérieure et celle d‟aujourd‟hui.

Pour l‟année 2015 Ŕ 2016, on aborde la période du 1eraux 16 ème siècles

Plan du cours

1. Les présocratiques

a. Définition

b. Des présocratiques célèbres

c. Les sophistes

2. La pensée grecque classique

HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE DES TEMPS MODERNES - L 2

Mme Josette RANDRIANARIVELO/Pr. Lala H. RARIVOMANANTSOA

HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE MEDIEVALE - L1 M. Célestin TIANJAMA

HISTOIRE DES IDEES I – M1

R.P. Charles RATONGAVAO

30

a. Définition

b. La tragédie grecque Ŕ La portée historique

c. Socrate Ŕ La portée de la pensée socratique

d. Platon, sa métaphysique, sa morale, son idéalisme politique. Ŕ La portée

de la cité idéale platonicienne.

e. Aristote, sa métaphysique et sa morale. Les Idées politiques et leur

portée.

3. Les post-socratiques

a. L‟expression

b. Le contexte Ŕ

c. Un mouvement précurseur : le cynisme

d. Le stoïcisme. ŔLa portée du stoïcisme

e. L‟épicurisme. Ŕ La portée de l‟épicurisme

f. Le septicisme Ŕ La portée du septicisme.

4. La philosophie politique dans la Rome antique :

a. Les Frères Gracques

b. Cicéron

c. La pensée politique dans l‟empire romain

5. Le christianisme et l‟histoire des idées au moyen-âge

a. Quelques penseurs marquants :

i. Saint Augustin

ii. Abélard

iii. Saint Thomas d‟Aquin

6. Le christianisme et la pensée politique jusqu‟au XVIème siècle.

a. Le Nouveau Testament Ŕ l‟enseignement du Christ

b. L‟enseignement de Paul

c. De la persécution des chrétiens à l‟empire chrétien

d. Le christianisme et l‟histoire politique médiévale

e. La réforme grégorienne

f. Les croisades

g. L‟inquisition

h. Christianisme et laïcité.

7. Le XVIème siècle

a. L‟humanisme de la renaissance

b. La réforme

c. L‟humanisme de Rabelais

d. L‟humanisme dans les essais de Montaigne

e. La pensée politique : Machiavel

f. L‟utopie : Thomas More

8. Le XVIIème siècle

31

a. Le classicisme / La portée du classicisme

b. Le contre-courant des valeurs classiques : le baroque

c. Le jansénisme / La portée du jansénisme

d. Le cartésianisme / la porté de la philosophie cartésienne

e. Les Pensées de Blaise Pascal / La portée des thèses pascaliennes

f. La pensée anglaise : - Francis Bacon, Thomas Hobbes, John Locke, …. .

Bibliographie (à titre indicatif) Instruments de travail : Encyclopedia Universalis, articles correspondants. Ouvrage :

- AYMARD André et AUBOYER Jeannine, Histoire générale des civilisations, tomes

I : « La cité grecque et l‟homme. La civilisation de la Grèce classique », pp. 291 Ŕ

283 ; et tome II : « la civilisation de l‟unité romaine », pp. 243 Ŕ 600 ; PUF, 1953 &

1954.

- CARPENTIER Jean et …, (sous la direction de -), Histoire de l‟Europe, coll.

Histoire, Seuil 1990. Voir la période de l‟antiquité au moyen-âge : pp. 76 -103.

- CROUZET Maurice (sous la dir-), Histoire des civilisations, t. 1, PUF, 1953, pp. 291

Ŕ 386.

- DUMONT G. H., (sous la direction de -), Histoire universelle, t. 1 & t. 2. Stockholm

Editions Gérard & Co, 1963. Cf. T. 1 : p. 319 : « Oracle de Delphes » & t. 2. « Le

premier âge d‟or des sciences », pp. 121 Ŕ 152.

- LEVEQUE Pierre, Le monde hellénistique, A. Colin, 1969.

Ce cours propose aux étudiants un parcours sur les grands courants d‟idées qui ont

marqué l‟évolution de la raison et de l‟humanité. Par une approche historique, on essaie de

situer les grands penseurs dans leur contexte, mettre en relief la force et la faiblesse de

leur doctrine, réfléchir sur leurs impacts et leur portée historique dans la période

postérieure et celle d‟aujourd‟hui. L‟enseignement revêt à la fois une forme théorique et

pratique pour permettre aux étudiants de participer activement aux questions et aux débats.

Pour l‟année 2015 Ŕ 2016, on aborde la période du 16èmeau 21ème siècles.

Plan du cours

1. Le XVIIIème siècle

1.1. Le combat politique des Lumières Ŕ Le combat religieux - La défense des

nouvelles valeurs : la défense des droits de l‟homme (le droit à la paix, le droit

à la différence, le progrès, l‟action /le travail, la raison) ; portée de la

philosophie des Lumières.

1.2. Les philosophes majeurs des Lumières françaises : deux exemples.

1.3. L‟Encyclopédie, un combat pour des idées nouvelles

HISTOIRE DES IDEES II ̶ M2 R.P. Charles RATONGAVAO

32

1.4. Kant : La pensée politique.

2. Le XIXème siècle

2.1. Le romantisme

2.2. Les trois grands systèmes philosophiques :

2.2.1. L‟hégélianisme / la portée de l‟hégélianisme

2.2.2. Le marxisme / la portée de la philosophie marxiste

2.2.3. Le positivisme / fondateur de la religion positiviste ; la portée du

positivisme.

2.3. Nietzsche, une nouvelle conception de la morale

2.4. Les évolutionnismes / Portée du darwinisme

3. Le XXème siècle : désillusions et nouveaux espoirs

3.1. Freud & le freudisme, une analyse critique de la société.

3.2. Le surréalisme et la révolution politique & portée du surréalisme

3.3. La phénoménologie : 1 ou 2 auteurs

3.4. Sartre et la question juive

3.5. Camus / Portée de l‟œuvre; Malraux

3.6. Aron / Portée de l‟aronisme

3.7. La pensée rationnelle et le structuralisme.

3.8. La pensée spiritualiste

3.9. La nouvelle philosophie /

3.10. La conscience écologique.

Bibliographie (à titre indicatif)

. Instruments de travail :

- EncyclopediaUniversalis, articles correspondants.

- … .

Ouvrages :

- FIGUIER Richard (sous la direction de -), Dieux en sociétés, les religieux et le

politique, Les Editions Autrement, 1992.

- CROUZET Maurice (sous la dir-), Histoire des civilisations, t. 1, PUF, 1953, pp. 291

Ŕ 386.

- DUMONT G. H., (sous la direction de -), Histoire universelle, t. 1 & t. 2. Stockholm

Editions Gérard & Co, 1963.

- GOFF (Le) Jacques, La civilisation de l’occident médiévale, coll. Les grandes

civilisations, Ed. Arthaud, 1984

DERRE Jean René et GADILLE Jacques, et … (sous la direction de -), Civilisation chrétienne. Approche historique d’une idéologie XVIII Ŕ Xxème siècles, Ed. Beauchesne, 1988.

33

Apprendre à maîtriser les bases de l'outil informatique. Tel est l'objectif principal du cours.

Cela commence par l'apprentissage de son environnement et surtout le traitement de texte qui est l'élément essentiel pour la rédaction des devoirs, des rapports et ainsi que du mémoire.

Le cours sera axé sur diverses applications pour mieux appréhender les difficultés qu'ont les étudiants à maîtriser cet outil. Les bases du traitement de texte seront groupés dans les thèmes suivants : l'environnement Word, la saisie, les mises en forme, les colonnes de type journal, les tableaux, et le Power point. Ils formeront le programme du cours informatique.

La première partie du cours tourne autour de la question „Qu‟est-ce-que la philosophie ?‟. On ne peut essayer de donner une réponse qu‟en philosophant, en cherchant à découvrir le „lieu de naissance‟ de la philosophie, c‟est à dire les questions ultimes, le „pourquoi‟ et le „sens‟ de l‟existence humaine et de la totalité du réel dans sa dernière racine. La philosophie révèle donc sa nature à la foi de science (savoir rigoureux) et sagesse. Dans sa deuxième partie, le cours se focalise sur la spécificité du savoir philosophique face au savoir „scientifique‟ (des sciences modernes de la nature et de l‟homme), en revendiquant la légitimité et la nécessité d‟une raison „élargie‟ face à la raison scientifique et instrumentale. La troisième partie du cours propose des réflexions concernant le rapport entre la pensée philosophique, qui se veut rigoureuse et „autonome‟, et la foi religieuse, à laquelle renvoie une raison métaphysique „ouverte‟, consciente à la foi de son pouvoir et de ses limites.

Les contenus du cours, esquissés ci-dessus, seront proposés de façon à introduire à la méthode de la réflexion philosophique, rigoureuse dans l‟emploi de termes bien définis, dans l‟enchaînement logique des affirmations, dans l‟exercice d‟une pensée constamment attentive „aux choses elles-mêmes‟.

BIBLIOGRAPHIE

K. JASPERS, Introduction à la philosophie, Plon et Nourrit, Paris 1951

R. VERNEAUX, Introduction à la philosophie. Logique, Beauchesne, Paris 1964

L. DE RAEYMAECHER, Introduction à la philosophie, Publication Universitaires Louvain Ŕ

Ed. Nauwelaerts Paris, 1967

E. TAKIDY, Une première introduction à l’histoire de la pensée, Fianarantsoa 1996

P. F. DE TORQUAT, Initiation à la philosophie, Ambozontany, Antananarivo 2004

INTRODUCTION A LA PHILOSOPHIE L 1 R.P. Marco PAOLINELLI

INFORMATIQUE L1/ L2

Mr. Aimé Joseph RAFIFALIANA

INTRODUCTION A LA SOCIOLOGIE GENERALE - L2 Mr. Aurélien RANDRIANANDRASANA

34

Objectif du cours : est d‟initier les étudiants aux courants de pensée dans la philosophie anglo-saxonne. S‟agissant aussi de se familiariser avec quelques figures de ces courants philosophiques, le cours a pour de présenter quelques thèmes comme la théorie de connaissance et la position de chaque penseur sur la politique.

Les étudiants seront initiés à la philosophie Anglo-Saxonne est marquée par les courants

philosophiques : empirisme et utilitarisme. Ils auront aussi l‟occasion de se familiariser avec le courant philosophique en Amérique qui est le pragmatisme. Différent de la philosophie dite continentale, le point de départ dans la philosophie Anglo-saxonne et Américaine est l‟expérience. On examine de près les pensées de John Locke (1632-1704), George Berkeley (1685-1753), David Hume (1711-1776), Edmund Burke (1729-1797), Jeremy Bentham (1748-1832), John Stuart Mill (1806-1873) et Charles Sanders Peirce (1839-1914). En plus de présenter ces philosophes, il y aura lieu de parler de la philosophie analytique en relation étroite avec la philosophie anglo-saxonne et américaine.

Quelques œuvres principaux : John Locke , Lettre sur la tolérance, 1689 Essai sur l’entendement humain, 1690 Les deux Traités du gouvernement civil, 1690 Georges Berkeley, Théorie de la vision, 1709 Principes de la connaissance humaine, 1710 David Hume, Traité de la nature humaine, 2 vol., trad. André Leroy, Aubier, 1946 Enquête sur l'entendement humain, trad. André Leroy, Aubier, Paris, 1947 Enquête sur les principes de la morale, trad. A. Leroy, Paris, Aubier, 1947 Edmund Burke, Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du beau par l'abbé Des François, en 1765, Réflexions sur la Révolution de France, 1790 Jeremy Bentham, A Fragment on Government, 1776 Introduction au principe de morale et de législation,1789 John Stuart Mill, Système de logique déductive et inductive, 1843 Charles Sanders Peirce, Pragmatisme et pragmaticisme, Cerf, Paris, 2003 Pragmatisme et sciences normatives, Cerf, Paris, 2003

L‟apprentissage du latin présente pour l‟étudiant le triple intérêt ci-après : Enrichissement de la connaissance de la langue française à partir de l‟étude de

vocabulaire latin et de la grammaire latine Développement de l‟aptitude au raisonnement, de l‟esprit d‟analyse et de synthèse par le

biais du travail de traduction

INTRODUCTION A LA PHILOSOPHIE ANGLO-SAXONNE DU XX SIECLE̶ L 3 P. Mamy Odon Evariste RAKOTONDRAZANANY

LATIN - L1/L2

Mr. Bède David RATSIMBAZAFY

35

La philosophie platonicienne est l‟une des grandes images de la philosophie-mère (la

philosophie grecque). Apres les présocratiques, comme Pythagore et Parménide, la

métaphysique qui est appelée aussi « philosophie première », et qui est nécessaire à

connaitre et à maitriser dans la formation philosophique, est aussi enseignée à travers la

philosophie platonicienne ou si on veut, à travers la lecture de Platon.

Donc, dans ce cours, on essaie de voir la systématique de la philosophie platonicienne, en passant d‟abord par ses prédécesseurs, et en étudiant un par un tous ses ouvrages.

Objectif du cours : Notre cours a pour objectif de porter à une connaissance plus approfondie de la

doctrine de saint Thomas d‟Aquin sur la loi naturelle. Elle vise aussi à aider les étudiants à faire une lecture critique de l‟époque dans laquelle ils vivent à la lumière, d‟une part de cette doctrine thomiste de la loi naturelle, d‟autre part à la lumière de la doctrine pérenne de l‟Eglise.

Sommaire : Après un survol rapide de l‟œuvre et de la vie de saint Thomas, on fera une analyse

de sa vision de la loi et on analysera en particulier la question I II 94 sur la loi naturelle. On verra la loi naturelle ; ses préceptes, les actes vertueux et la loi naturelle, le rapport de la loi naturelle avec tous les hommes, l‟immutabilité de la loi naturelle, la loi naturelle dans le cœur des hommes. On appliquera ensuite la doctrine thomiste de la loi naturelle à la réalité actuelle, en particulier dans un monde caractérisé par une pensée faible au niveau métaphysique, on recherchera les fondements objectifs et universels de l‟éthique. Une attention particulière sera portée sur la prééminence en l‟homme de sa dignité. Dignité que la loi naturelle cherche à défendre, à valoriser et à établir comme la règle suprême de l‟agir humain. Enfin on verra le rapport de la loi naturelle avec la vision de l‟Eglise à la lumière de quelques documents du Magistère.

Brève bibliographie : COMMISSION THEOLOGIQUE INTERNATIONALE, A la recherche d‟une éthique

universelle. Nouveau regard sur la loi naturelle, Paris, 2009, LOTTIN O., O.S.B., Le Droit Naturel chez Saint Thomas d'Aquin et Ses Prédécesseurs,

Bruges, 1931. MARITAIN J., La Loi Naturelle ou Loi Non Écrite, Fribourg, 1986. PIZZORNI R. M., O.P., Il Diritto Naturale dalle Origini a S. Tommaso d'Aquino, Roma,

1978. PIZZORNI R.M., O.P., Diritto naturale e diritto positivo in S. Tommaso d‟Aquino,

Bologna,1999. VENDEMIATI A., La legge naturale nella “Summa theologiae” di san Tommaso

d'Aquino, Roma, 1995.

LECTURE D’AUTEUR PHILOSOPHIE ANTIQUE: PLATON - L1 Mr.Victorin Iata ANDRIAMPANOHA

LECTURE D’AUTEUR PHILOSOPHIE MÉDIÉVALE: ST THOMAS D’AQUIN L1 R.P. Hilaire KOUAHO

36

Introduction

Beaucoup d‟auteurs ont marqué l‟histoire de la philosophie moderne. Parmi eux René

Descartes. Quelle est son importance dans cette partie de l‟histoire ? Comment il a participé

aux débats d‟idées à son époque ? Telles sont les questions centrale de cette étude d‟auteur.

Pour mieux saisir la pensée de Descartes, cette étude aborde tous les aspects de sa

philosophie, en centrant les analyses sur deux de ses ouvrages fameux : « Le discours de la

méthode » et les « Règles pour la direction de l‟esprit ».

Résumé

René Descartes est un philosophe rationaliste du 17è siècle et marqué son époque. Son

influence s‟étend au-delà de cette époque. Savoir comment doit-on utiliser la pensée pour

connaître le vrai amène à aborder le Discours de la méthode et les Règles pour la direction

de l’esprit. Dans le même ordre d‟idées, des études comparatives sur les deux grands

courants de pensée que sont le rationalisme et l‟empirisme seront menées afin de montrer

comment peut-on comprendre l‟origine et le fondement de nos connaissances.

Bibliographie

- Discours de la méthode, 1637 - Règles pour la direction de l‟esprit, 1684 - Méditation métaphysique, 1641 - Histoire de la philosophie Ŕ tome 2, L‟invention du monde moderne, Armand Colin,

1998 - Emile Bréhier, Histoire de la philosophie moderne, tome 2, Librairie Félix Alcan,

1939

Objectif :

Le cours a un double but :au point de vue du contenu, introduire à la connaissance des

thèses principales du néopositivisme viennois, en les suivant dans leur devenir historique, et

en présentant quelques remarques critiques. D‟autre côté, le cours se propose le but

méthodologique d‟offrir une méthode de lecture des textes philosophiques.

Sommaire :

Historique du Cercle de Vienne. Présentation du manifeste La conception scientifique du

monde (1929). Lecture de Le tournant de la philosophie de M. Schlick. Lecture de Le

dépassement de la métaphysique de R. Carnap. Réflexions critiques sur le scientisme, le

refus de la métaphysique et l‟impossibilité de nier la métaphysique.

LECTURE D’AUTEUR PHILOSOPHIE MODERNE : DESCARTES ̶ L 2 Mr. Ghislain Antonio RAZAFIMANDIMBY

LECTURED’AUTEUR PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE : TEXTES DU NEOPOSITIVISME - L3 R.P. Marco PAOLINELLI

37

Bibliographie :

Antonia SOULEZ (édition coordonnée par), Manifeste du cercle de Vienne et autres écrits.

Carnap, Hahn, Neurath, Schlick, Waismann sur Wittgenstein, deuxième édition revue

et modifiée, Vrin, Paris 2010.

Moritz SCHLICK, Le tournant de la philosophie [Die Wende der Philosophie], publié dans la

revue du Cercle de Vienne Erkenntnis (I, 1930/31, pp. 4-11), maintenant in Sandra

LAUGIER et Pierre WAGNER, Philosophie des sciences, tome I, Expériences, théories et

méthodes, Vrin, Paris 2004, pp. 177-186.

Jean LADRIERE, Athéisme et néopositivisme, in Jules GIRARDI (Directeur de l‟édition internationale) et Jean-François SIX (Responsable de l‟édition française), L’athéisme dans la philosophie contemporaine (vol. II de Des chrétiens interrogent l’athéisme), Desclée, Paris 1970, pp. 555-621.

Objectif : Le cours a pour objectif de donner aux étudiants la conscience linguistique qu'ils auraient dû acquérir au cours de leurs études primaires et secondaires, de façon à ce qu'ils comprennent que la langue malgache, en tant que système et véhicule de la culture malgache, assure non seulement la fonction de communication mais aussi et surtout celle d'élaboration de la pensée et de développement de la personnalité. Il est donc nécessaire que les étudiants soient au fait des règles qui président au fonctionnement de ce système.

Syllabus : Partant du fondement de la grammaire traditionnelle, héritée de Platon et

d'Aristote, le cours dégagera les principales propriétés distributionnelles, transformationnelles et sémantiques de la langue malgache et aidera ainsi les étudiants à réfléchir et à tenir un raisonnement avec comme support leur langue maternelle, enfin maîtrisée et utilisée à bon escient. Dans ce sens, la structure du cours reposera sur les trois points suivants :

A) Analyse de la phrase - Définition intuitive da la phrase : séquence de mot formant un sens complet. - Les fonction logique (Tsinjara asa ): prédicat (vara), sujet (lafika), objet (zoina) et

circonstance (toejavatra). - Classes de mots assumant différentes fonction. - Distribution et propriété sémantiques des noms. - Nature des compléments: - Type de compléments d‟objet direct et de compléments de circonstance

B) Voix (fiendrika) et diathèse (fitodika) C) Transformations diathétiques : objectives et circonstancielles. . BIBLIOGRAPHIE :

MALZAC, RP, 1950, Grammaire Malgache, 3èmeédition. Paris : Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales.

RABENILAINA, Roger Bruno, 2001, Ny teny sy ny fiteny malagasy, Antananarivo: SME. RAHAJARIZAFY, Antoine de Padoue, 1960, Essai sur la grammaire malgache,

LINGUISTIQUE MALGACHE I ̶ L 1 Pr. Roger Bruno RABENILAINA

38

Tananarive: Imprimerie catholique. RAJAONA, Siméon, 1972, Structure du malgache. Etude des formes prédicatives,

Fianarantsoa : Librairie Ambozotany. RAJEMISA - RAOLISON, Régis, 1969, Grammaire malgache, Fianarantsoa : Librairie

Ambozontany

Objectif : L‟objectif est le même qu‟en L1. Il faut y ajouter les relations de phrases dites

transformations non diathétiques et la théorie du lexique-grammaire. L‟application de

cette dernière théorie aux phrases verbales donnera aux étudiants la capacité de

choisir les mots appropriés à l‟intérieur d‟une phrase pour faciliter la transmission du

message et donner ainsi aux énoncés leur pertinence discursive et persuasive.

Syllabus : Les relations de phrases impliquées par les transformations non diathétiques,

à coté de celles diathétiques étudiées en L1, font apparaître des éléments et des

rapports qui ne sont pas directement observables dans la forme de la construction

étudiée. Ces relations démontrent ainsi qu‟une phrase se décrit avantageusement à

partir d‟une structure de départ hypothétique, pas nécessairement réalisée telle

quelle, mais retenue pour ses vertus explicatives. L‟application à cinq classes de

verbes (sur 22), dans le cadre du lexique Ŕ grammaire, aidera les étudiants à choisir

les mots exacts et adéquats dans un environnement donné. Les points suivants

seront, dans ce sens, traités en L2 :

1) Transformations non diathétiques :

- Celles qui relient une phrase simple à une phrase complexe : antéposition (vadika),

extraction (tsoaka), emphase (antitra), application d‟un opérateur (ova), neutralité

(evana), transformation moyenne (sala) et réciproque (toina) ;

- Celles qui relient deux phrases simple ou deux phrases complexes : extraposition

(findra), restructuration (samaka), nominalisation (anarana), longeur (halava),

symétrie (ako).

2) Lexique-grammaire du verbe malgache :

- Classes syntaxiques des verbes intrasitifs à attribut (safelika) et à complément verbal

(fameno matoanteny) ;

- Classes syntaxiques des verbes transitifs à complétive ( tari-pehezana), à

complément instrumental (fameno fitaovana) et/ou destinataire (fameno tanty).

Bibliographie :

MALZAC, R.P., 1950, Grammaire malgache, Paris : Société d‟éditions géographiques

maritimes et coloniales.

RABENILAINA, Roger Bruno, 1991, Le verbe malgache. Constructions transitives et

intransitives, Montréal: GRESLET (AUPELF Ŕ UREF).

LINGUISTIQUE MALGACHE II ̶ L 2 Pr. Roger Bruno RABENILAINA

39

RABENILAINA, Roger Bruno, 2016, Voambolana amam-pitsipi-teny malagasy. Kilasim-

pifehezantenin’ny matoanteny, Antananarivo: Edition Ambozontany Analamahitsy.

RALALAOHERIVONY, Baholisoa Simone, 1995, Lexique-grammaire du malgache.

Constructions adjectivales, Paris : Paris 7 Denis Diderot.

L‟homme étant un être intellectuel à besoin de chercher la vérité ou la réalité en raisonnant. Le raisonnement est soumis à un certain nombre de loi appelé logique.

La logique lui permet de parler et de penser de façon à découvrir ou à imposer l‟existence de cette vérité qui est l‟accord de la pensé avec la réalité. Pour se faire, il doit emploies deux sortes de logiques :

La logique rationnelle,

La logique mathématique.

Pour la pratique, sont employés les livres suivants :

Notions sur les grammaires formelles, Maurice Gross et André Lentin

La Logique sans peine, Lewis Carroll.

La Logique Mathématique, Félix Kleene

I. Objectif : De quoi s‟agit-il, en effet, au juste dans cette initiation métaphysique ? De mettre de l‟ordre dans les données les plus fondamentales dont dispose, aujourd‟hui,

l‟esprit de l‟homme. C‟est réel accessible à notre esprit est fort riche. Les éléments sont multiples.

C‟est donc en tout cela qu‟il faut mettre de l‟ordre pour s‟y reconnaître, pour en découvrir, si possible le plan et la structure profonde, peut-être même l‟explication ultime.

II. Présentation sommaire du contenu Nous allons procéder en trois temps :

A. Introduction générale à la Métaphysique Etat de la question Approches inductives Exposé systématique Réponses aux difficultés Conclusions

B. Philosophie de l‟être ou systématique ontologique 1. Plan et nature de l‟Ontologie a) De la cosmologie et l‟anthropologie à l‟Ontologie b) Son objet c) Sa méthode

Les distinctions premières

LOGIQUE - L1 M. Bède David RATSIMBAZAFY

METAPHYSIQUE II – M1 P. Bernard RANDRIANASOLO

40

La nature des principes 2. L‟être en tant qu‟être et ses premières déterminations a) Les aspects généraux de l‟être : les transcendantaux

L‟unité

La vérité

La Bonté

La Beauté b) Les niveaux de l‟être ou catégories c) Les aspects premiers de l‟être en tant qu‟être

La multiplicité des êtres : essence et existence

Le devenir : acte et puissance d) L‟interaction des êtres : les causes

Existence et nature de la causalité

La causalité efficiente

La causalité finale

I. Bibliographie - Pascal IDE, Introduction a la métaphysique L’Amour des sommets, Editions

Mame, Paris, 1994 - René JOLIVET, III Ŕ Métaphysique, Lyon-Paris, Emmanuel VITTE, 1941 - Mgr Bruno de SOLAGES, Initiation métaphysique, Privat, 1962 - P.B Ŕ GRENET, Ontologie, Beauchesne et ses Fils, Paris, 1959 - Jacques MARITAIN, Approches sans entraves, Paris, Fayard, 1973

Le cours de méthodologie en année propédeutique est d‟une grande nécessité, car

la méthode est la propédeutique primordiale de toute science ou de toute philosophie. Elle est

la mère de la cohérence, de l‟appréhension et de l‟objectivité. Sans la méthode, il n‟y a pas de

véracité ni d‟objectivité, il n‟y a pas de savoir scientifique ou philosophie.

Sur ce, faire de la méthodologie est une des conditions sine qua non dans un projet

philosophique. C‟est la raison fondamentale pour laquelle ce cours représente un atout

majeur en année propédeutique.

Le but de ce cour est d‟aider l‟étudiant à acquérir la méthode nécessaire pour mener à bien les travaux de recherches universitaires.

METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE – L3 Mr. Jérôme RASOLOARIMANANA

METHODOLOGIE – Année Propédeutique Mr. Victorin Iata ANDRIAMPANOHA

41

Notre cours vise à maîtriser la méthodologie de la recherche documentaire et à déterminer les exigences scientifiques du mémoire en Master II en Philosophie et en Théologie.

Pour ce faire, nous partirons du cadre logique appelé « carré épistémologique » qui comprend les quatre piliers du travail scientifique. Il s‟agit de l‟interaction, de la complémentarité et du lien logique entre les sources (bibliographiques, enquêtes), la problématique, l‟hypothèse à démontrer ainsi que le plan du travail. Comme il s‟agit de la première partie du Cours de Méthodologie, nous optons pour titre la

« Méthodologie I : le travail documentaire du mémoire ». Nous présenterons d‟abord les collectes des documents (lecture, prise de notes, fiche de lecture, enquête, etc.) en vue de constituer le corpus de travail. Ensuite, nous aborderons comment traiter et exploiter le corpus constitué (citation, notes de bas de page, bibliographie, table des matières, utilisation de l‟ordinateur, etc.).

Bibliographie

1. BEVANS, Stephen B., Models of contextual theology, Coll. « Faith an Cultures series », Orbis books, Maryknoll 1992.

2. BOEDEC, François ; Madelin, Henri, L’évangile social. Guide pour une lecture des encycliques sociales, « Questions en débat », Bayard, Paris 1999.

3. CHAUMIER, Jacques, Les techniques documentaires, Coll. « Que sais-je ? 1419 », PUF, Paris 1971.

4. COLLECTIF,Cahiers de Recherche Éthique 1 : Problèmes et méthodes, Fides 1976. 5. GADAMER, Hans-Georg, Vérité et méthode. Les grandes lignes d’une

herméneutique philosophique, Seuil, Paris 1976. 6. GROUPE D‟ENTREVERNES, Analyse sémiotique des textes. Introduction, théorie,

pratique, « Linquistique et Sémiologie », Presses Universitaires de Lyon, Lyon 1979.

7. LAKATOS, Imre, Histoire et méthodologie des sciences, PUF, Paris 19942. 8. RUSS, Jacqueline, Les méthodes en philosophie, Coll. « Cursus », Armand Colin,

Paris 1992. 9. SCHREITER, Robert, Constructing Local Theologies, Orbis books, Maryknoll 1985. 10. STEPHEN O‟LEARY, Joseph, L’art du jugement en théologie, Coll. « CogitatioFidei »,

278, Cerf, Paris 2011. 11. TOURPE, Emmanuel, Donation et consentement. Une introduction méthodologique à

la métaphysique, Coll. « Donner raison », Lessius, Bruxelles 2000. 12. TROUVE, Alain, Réussir le résumé et la synthèse de textes aux concours, Coll.

« Major », PUF, Paris 19993.

METHODOLOGIE I : Méthodologie du Mémoire – M1 R.P. Marc RAVELONANTOANDRO

42

Objectif et contenu Savoir argumenter pour bien défendre les idées personnelles dont dispose l‟étudiant . L‟élaboration du mémoire est une phase importante et demeure un point culminant qui

couronne le parcours d‟un étudiant bien avisé. Le mémoire bien élaboré est le fruit d‟une longue recherche, d‟une documentation importante et par-dessus tout de la compréhension dans l‟ensemble de la filière choisie par l‟étudiant(e). Ainsi est-il important de prendre le temps de bien préparer son mémoire, non seulement pour avoir une bonne note mais également pour pouvoir tirer profit de cet ensemble matérialisé de la capacité intellectuelle qu‟est le mémoire. Il est indéniable d‟affirmer que la plupart des fruits de notre capacité intellectuelle transcrits peuvent se traduire positivement dans la réalité. Un mémoire jouissant d‟un trait scientifique doit revêtir un caractère argumentatif. C‟est ainsi que la première partie du séminaire est consacrée à l‟usage des arguments. Quelle que soit la méthode utilisée, un mémoire argumentatif permet d‟ouvrir un nouvel horizon. La 2ème partie du cours, quant à elle, sera dédiée aux exposés des étudiants. Des extraits de textes leurs seront distribués et les étudiants auront pour tâche de faire apparaitre la façon dont les auteurs argumentent. Exigences

Une parfaite maîtrise du français lors de l‟exposé Faire des Travaux pratiques Participation active des étudiants en classe

Il s‟agit de réfléchir sur la rationalité lorsqu‟on se trouve confronté aux découvertes scientifiques caractéristiques de l‟époque moderne, en particulier lorsque le discours galiléen se construit en bousculant des opinions qui passent pour des évidences car communément partagées.

Qu‟est-ce que l‟objectivité ? Qu‟est ce que l‟expérience ? Comment la raison s‟y prendra t- elle pour dire d‟une manière nouvelle la réalité ?

Le cours a pour objet la présentation du rôle du récit dans l‟herméneutique du soi. En

effet, la personne humaine est un sujet capable, un être capable du langage, de l‟action, du récit et de l‟imputation. Quand on aborde la dimension narrative, on aperçoit que l‟homme est un être qui se raconte. Alors une question se pose : jusqu‟à quel point la compréhension du soi fondée sur le récit est-il fiable ? Nous proposons comme suit notre réponse : pour comprendre le sujet capable, passer par le récit est à la fois une voie rationnelle, temporelle et relationnelle. Autrement dit, l‟identité narrative fait partie intégrante de l‟herméneutique du soi selon Paul Ricœur. Ainsi, nous allons approfondir les thématiques du récit, de l‟histoire et de la fiction, avant d‟aborder le rapport entre temps et récit.

METHODOLOGIE II : Rédaction et Argumentation – M1 R.P. Mamy Odon Evariste RAKOTONDRAZANANY

MODERNITE ET RATIONALITE - M2 Pr. Lala Harimino RARIVOMANANTSOA

LA NARRATIVITE – M1 R.P. Marc RAVELONANTOANDRO

43

Bibliographie 1955 : Histoire et Vérité, Seuil, Paris. 1983-1985 : Temps et Récit I, II, III, Seuil, Paris. 1988 : « L‟identité narrative », in Revue ESPRIT, 7-8 (juillet-août) 296-297. 1990 : Soi-même comme un autre, « Collection Essais points 330 », Seuil,

Paris. 1991 : Lectures 1. Autour du politique, « Coll. essais points 382 », Seuil,

Paris. ___ : « Narrativité, phénoménologie et herméneutique », in Encyclopédie

Philosophique Universelle. L’univers philosoph ique, UPF, Paris 1991 (2°éd.) 69sq.

1995 : Réflexion faite. Autobiographie intellectuelle , Esprit, Paris. 1997 : L’idéologie et l’utopie, Seuil, Paris. 2000 : La mémoire, l’histoire, l’oubli, Seuil, Paris. 2004 : Le parcours de la reconnaissance, Seuil, Paris.

Objectif principal : Donner à nos étudiants une première préparation à l‟enseignement,

notamment en classe terminale.

I- GENERALITES II- LA PHILOSOPHIE DE L‟EDUCATION III- LA DIDACTIQUE IV- LES METHODES PEDAGOGIQUES V- LA PSYCHOLOGIE DE L‟EDUCATION VI- SOCIOLOGIE ET EDUCATION VII- LA VOCATION PEDAGOGIQUE ET LA FORMATION DE L‟ENSEIGNANT

Ce cours comporte deux grandes parties : 1ère partie : Le problème de Dieu et de la religion dans la philosophie contemporaine. Le rapport de l‟en-deçà et de l‟au Ŕ delà, ou si l‟on préfère de l‟immanence cet de la

transcendance constitue un des éléments essentiels à une problématique de la philosophie contemporaine. La rencontre avec Nietzsche, à travers se critique du Christianisme peut nous aider « à nous faire vrais nous-mêmes et permet une prise de conscience plus nette des propres exigences de notre pensée et de notre adhésion religieuse.

2ème partie : La question de vivre ensemble. Un regard sur l‟histoire récente, comme les guerres mondiales, le nazisme … ou sur notre actualité internationale nous pousse à parler d‟une philosophie de l‟engagement, à travers deux philosophes : Emmanuel LEVINAS et Bernard-Henri Lévy. Qu‟en-est-il de ma responsabilité dans mes relations de proximité ou au

PEDAGOGIE – L2 Mr. Yves Claude PRUVOT

LA PENSEE CONTEMPORAINE – L3 R.P. Simon ZAFISORATRA

44

sein de l‟espace social ? Qu‟en est-il de mon rapport à l‟autre ? Quand suis-je vraiment moi-même ? BIBLIOGRAPHIE :

- Œuvres Philosophiques Complète de Nietzsche. NRF. Gallimard (sous dir. Grille Deleuze et de Maurice Gandillac), Paris, 1974

- E. LEVINAS, Dieu et la philosophie, Le Nouveau Commerce, 1975 Ethique et Infini, Fayard Radio France, 1982 De l‟existence à l‟existence, (1947), Vrin, 1993

- B. ŔH. Lévy, La pureté dangereuse, Grasset, 1994

Résumé : L'œuvre de Nietzsche est essentiellement une critique de la culture occidentale moderne

et de l'ensemble de ses valeurs morales (issues de la dévaluation chrétienne du monde), politiques (la démocratie, l'égalitarisme), philosophiques (le platonisme , mais surtout le socratisme, et toutes les formes de dualisme métaphysique) et religieuses (le christianisme et le bouddhisme). Cette critique procède d'un projet de dévaluer ces valeurs et d'en instituer de nouvelles dépassant le ressentiment et la volonté de néant qui ont dominé l'histoire de l'Europe sous l'influence du christianisme ; ceci notamment par l'affirmation d'un Éternel Retour du même et par le dépassement de l'humanité et l'avènement du surhomme. L'exposé de ses idées prend dans l'ensemble une forme aphoristique ou poétique.

Peu reconnu de son vivant, son influence a été et demeure importante sur la philosophie contemporaine de tendance continentale, notamment l'existentialisme et la philosophie postmoderne ; mais Nietzsche a également suscité ces dernières années l'intérêt de philosophes analytiques, ou de langue anglaise, qui en soutiennent une lecture naturaliste remettant en cause une appropriation par la philosophie continentale jugée problématique.

Bibliographie :

Friedrich NIETZSCHE, Œuvres, t.1 et t.2

Paul VALADIER : Nietzsche l‟intempestif

Wolfgang MÜLLER-LAUTER : Physiologie de la Volonté de Puissance

Ariane BILHERAN : La maladie, critère des valeurs chez Nietzsche

Objectif. Dans un monde largement axé sur la consommation, l‟accumulation de richesses matérielles et culte d‟argent, la personne humaine est menacée d‟une « chosification ». Exposée à perdre sa qualité de personne humaine, elle est rendue étrangère à elle-même, et se trouve en situation d‟être utilisée comme un simple moyen au service d‟intérêts économiques, politiques, idéologiques contrairement à ce que disait Kant. Cette situation est devenue la source profonde de la peur de l‟avenir et de l‟angoisse existentielle pour bon nombre de nos contemporains. C‟est pourquoi la revalorisation du

LA PENSEE DE NIETZSCHE - M 1 Mr Serge ANDRIANASOLOARIJAONA

LE PERSONNALISME - L3 Mr Jean Jacques RAKOTOARISOA

45

personnalisme s‟impose aujourd‟hui en cultivant au préalable la reconnaissance et le respect de la personne humaine et sa dignité ainsi que la dimension essentiellement communautaire.

Plan du cours. Le panorama historique des grands moments de la vie d’Emmanuel Mounier

Les origines de la pensée de Mounier La fondation de la revue Esprit (1932) Les fondements de sa philosophie Protestation contre la domination d‟un matérialisme individualiste

La valeur de la personne et sa dignité Les caractéristiques de l‟Individu Les éléments constitutifs de la personne et sa dignité Personne comme ouverture à soi et à l‟autre

Vers une éthique personnaliste Le personnalisme communautaire Appel à la responsabilité Appel à l‟engagement et de la fidélité

Bibliographie : MOUNIER Emmanuel, Traité du caractère, Paris, Seuil, 1946 (rééd. 1974). MOUNIER Emmanuel, Le personnalisme, Paris, PUF, 1949, 16e édition (1995). MOUNIER Emmanuel, Introduction aux existentialismes, PU Rennes, 2010. PETIT Jean-François, Petite vie d’Emmanuel Mounier, Paris, Désclée de Brouwer, 2008,

114 p. MOUNIER Emmanuel, Refaire la Renaissance, préface Guy Coq, Ed du Seuil, coll.

Points-Essais, 2000. MOUNIER Emmanuel, Ecrits sur le personnalisme, préface de Paul Ricœur, Ed du Seuil,

coll. Points Ŕ Essais, 2000. COQ Guy, Mounier, l’engagement politique, Paris, éditions Michalon, collection Le bien

commun, 2008, 122 p. LACROIX Jean, Marxisme, existentialisme, personnalisme - présence de l'éternité dans le

temps, Paris, Presses Universitaires de France 1950, 123 p. LACROIX Jean, Le Personnalisme, La Chronique sociale, 1981 ROGERS Carl, Un manifeste personnaliste, Paris, Dunod, 1979. SEVE Lucien, Qu’est ce que la personne humaine? , Paris, La dispute, 2006.

Objectif L‟objectif de ce cours est de mettre les étudiants en diapason à la science des essences

du XXème siècle : La Phénoménologie. Contenu « Quitter le monde de la systématisation et de la rationalisation, c‟est laisser la rationalité

ouverte à tout ce qu‟il y a de trouble, d‟incohérent et d‟irrationnel dans les „‟phainomena‟‟ ». Ainsi, retour à la chose-même et voir autrement les êtres dans leur apparaître naturellement sont les mots d‟ordre de cette nouvelle approche, telle que la phénoménologie l‟est. Trois

PHENOMENOLOGIE – L3 Mr. Jérôme RASOLOARIMANANA

46

auteurs nous intéressent : E. Husserl (1859 Ŕ 1938), M. Heidegger (1889 Ŕ 1976), et M. Merleau-Ponty (1908 Ŕ 1961), pour parvenir à l‟objectif de notre étude.

Objectif

Notre cours a pour objectif de revaloriser l‟étude du droit naturel pour en dégager la fonction toujours actuelle face à la crise des valeurs et à la « dictature du relativisme ». Nous pensons qu‟une approche du droit dans une analyse de ses fondements, dénuée de tous préjugés, conduira inévitablement à redécouvrir, comme nous l‟enseigne toute la tradition juridique, les fondements du droit dans la raison humaine pour une vie sociale juste et harmonieuse. La fondation du droit et de la norme se fait de plus en plus impérieuse face à la crise actuelle des valeurs où il n‟existe plus de vérité objective et absolue mais des valeurs subjectives et relatives soumises à la variation des temps et des lieux. Nous espérons ainsi redonner une acception objective aux concepts de bien et de mal, de vrai et de faux, de juste et d‟injuste échappant ainsi à la tentation de certains juristes et législateurs de se soumettre à la volonté individuelle ou aux pressions de certaines minorités pour imposer un droit qui s‟éloigne de plus en plus de la nature, de la volonté divine et donc de la raison.

Sommaire Notre cours analysera principalement les différentes conceptions du droit et surtout le droit naturel en sa fondation et en ses propriétés. La première partie du cours affrontera le rapport entre droit naturel, droit éternel et droit positif. On verra également la nature et la nécessité du droit positif. On survolera rapidement quelques conceptions philosophiques erronées contre le droit naturel.

La deuxième partie de notre cours analysera le droit dans la société des hommes, en particulier les rapports entre droit et moral, mais aussi entre droit et religion. Toujours dans cette deuxième partie nous affronterons la très actuelle problématique de l‟Etat de droit et des droits de l‟homme. On illustrera ce dernier chapitre avec l‟étude de la Déclaration universelle des droits de l‟homme de 1948 mais aussi, l‟étude du préambule et de quelques articles de la Constitution de la République de Madagascar. Enfin cette deuxième partie se conclura par deux interrogations ; la première sur la licéité de la résistance à la loi injuste, et la deuxième, celle de savoir quand est ce que l‟on peut parler de guerre juste. Enfin on analysera la fonction de la sanction au sein de la société.

La troisième et dernière partie sera consacrée à l‟analyse de quelques auteurs comme Grotius (concept de droit et son fondement), Hobbes (droit naturel et conservation de la vie), Pufendorf (devoir et solidarité), Locke (droit naturel comme condition du respect mutuel) et Rousseau (conception du droit et théorie du contrat).

Brève bibliographie COMMISSION THEOLOGIQUE INTERNATIONALE, A la recherche d‟une éthique

universelle. Nouveau regard sur la loi naturelle, Paris, 2009. D‟AGOSTINO F., Filosofia del diritto, Torino, 2005. DEL VECCHIO, G., Lezioni di filosofia del diritto, Milano, 1952. PIZZORNI R., O.P., Diritto naturale e diritto positivo in S. Tommaso d‟Aquino,

Bologna, 1999.

PHILOSOPHIE DU DROIT – L3 R. P. Hilaire KOUAHO

47

PIZZORNIR. O.P, Filosofia del diritto, Roma, 1982.

Comme la notion de philosophie l‟indique, il ne s‟agit pas d‟une connaissance positive des faits historiques mais d‟une réflexion sur la réalité historique. Le philosophe de l‟histoire s‟interroge sur le devenir de l‟humanité dans le temps. Il ne s‟intéresse pas à l‟histoire particulière de tel ou tel peuple mais à l‟histoire universelle, l‟enjeu étant de se demander s‟il est possible de lui trouver un sens dans le double acceptation du terme (signification et direction) :

N‟est-elle que bruit et fureur, absurdité et non-sens ou bien a-t-elle une signification qu‟il revient au penseur d‟expliquer ?

N‟est-telle qu‟un mouvement aveugle, aberrant ou bien a-t-elle une orientation, une direction que le penseur peut repérer sous l‟apparent désordre des faits historiques ?

Au fond, les grandes philosophies de l‟histoire ont la prétention de penser l‟odyssée de l‟humanité considérée comme un tout, d‟en proposer une interprétation globale, valable non systématisation de l‟aventure des hommes dans le temps ayant un double enjeu :

Enjeu théorique : Peut-on fournir un principe de compréhension « de l‟histoire universelle au point de vue cosmopolitique ? Enjeu pratique : Peut-on assigner un but à l‟action humaine tel que la pratique individuelle puisse s‟insérer avec cohérence dans l‟histoire collective ?

PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE – L3 Mr. Emmanuel DOLIFERA

PHILOSOPHIE DE LA NATURE – L3 R. P. Prosper HOLAZA MAVENTY

PHILOSOPHIE DU LANGAGE – L2 Mme Josette RANDRIANARIVELO

48

Les questions sur la sagesse préoccupent toute pensée philosophique. Pour les autochtones de ce pays, la réponse à cette question correspondra à la réflexion sur diverse pensée et divers comportement fortement ancrés dans les croyances, mœurs et coutumes, dans les dictions et proverbes Ŕ disons dans le langage- ainsi que dans les traditions orales. Alors, comment les Malgaches conçoivent-ils le monde, le sujet ? le spiritisme ? Que pensent-ils de la sagesse ? Pour ce cours d‟initiation à la philosophie malgache, nous essayerons de répondre à ces questions à travers trois axes : d‟abord, à travers les traditions orales et verbales (tantara, contes, mythe, légende, proverbes…) ; puis à travers les traditions comportementales (en y intégrant les us et coutumes) ; enfin, à travers les sciences occultes (l‟idée de fanahy, tsiny, tody, vintana, lahatra, razana, vazimba, ranakandriana, …). Ceci étant dit, pour l‟harmonie de la vie sociétale malgache dans le respect des divers fady « tabous » et du masina « sacré » en mettant en exergue la spécificité culturelle, identitaire des Malgaches à travers leur philosophie.

BIBLIOGRAPHIE ANDRIAMANJATO (R.), Le tsiny et le tody dans la pensée Malgache, Salohy, Tananarivo,

2002. BERTHIER (H.), Notes et impressions sur les mœurs et coutumes du peuple malgache,

Imprimerie Officielle, Tananarivo, 1933. COUSINS (W.E), Fomba Malagasy, L.M.S Imarivolanitra, Tananarivo, 1931, (nouvelle édition :

rénovée et considérablement augmentée par RANDZAVOLA HY) FAUBLEE (J), L’Esprit de la vie à Madagascar, PUF, Paris, 1954. FINBERT (E-J), Le livre de la sagesse malgache, Laffont, Paris, 1946. RABEDIMY (J.F.), Pratique de divination à Madagascar, ORSTOM, Paris, 1976. RAHAJARIZAFY (P.), Filozofia malagasy, Ambozontany, Antananarivo, 2004. VIG (L.) : Charmes. Specimens de magie malgache, Oslo, 1969.

Croyances et mœurs des malgaches ( Fascicule I et II), Trano Printy Loterana, Antananarivo, 1977.

La philosophie politique est l‟étude de l‟organisation sociale et de la nature de l‟homme. Un philosophe politique réfléchit aux questions suivantes : Quelle est la forme idéale de gouvernement? Est-ce l’aristocratie, la monarchie, la

théocratie, la démocratie, un mélange des différents systèmes, ou encore le gouvernement de tous (anarchie) ?

Quel est le meilleur système économique ? Le système capitaliste, socialiste, ou un mélange des deux ?

Comment les hommes vivaient-ils avant l’avènement de l’Etat ? L’état de nature peut-il être considéré comme un paradis pré-politique ?

PHILOSOPHIE MALGACHE ̶̶ L2 Mme. Minosoa Laingo Ny Hasina RATSIMBAZAFY

PHILOSOPHIE POLITIQUE - L2/ L3 Mr. Serge ANDRIANASOLOARIJAONA

49

Comment guérir la société de ses maux ? Par la religion et la spiritualité ? La sagesse ? L’absence de lois et de règles ? Selon quels critères une société peut-elle être jugée bonne ? Par sa richesse ? Par la manière dont elle traite ses membres les plus pauvres ?

Objectif du cours : est d‟aider les étudiants à cultiver un esprit critique et constructif qu‟ils tirent de la philosophie de religion vis-à-vis des data de religion.

Peut-on donner un fondement philosophique à nos croyances et à l‟expérience

religieuse ? Toute philosophie peut-elle interpréter les data de religion ? Est-ce notre rationalité seule peut tenir un discours adéquat sur Dieu ? Quelle est la différence entre existence de Dieu, réalité de Dieu et idée de Dieu ? En quoi le naturel se diffère-t-il du surnaturel ? Sur la question de Dieu, le langage symbolique s‟oppose-t-il au langage philosophique ? Peut-on établir des critères moraux pour authentifier une religion saine ? Quelle la relation entre foi et rationalité ? Telles sont les quelques questions auxquelles ce cours apportera de nouveaux éclaircissements. Bibliographie :

Jacques BOUVERESSE, Peut-on ne pas croire ?, Sur la vérité, la croyance et la foi, Paris, 2007. Jean GREISCH, Le Buisson ardent et les lumières de la raison, Paris, Éditions du Cerf, coll.

« Théologie & philosophie », 2002-2004, 3 vol. Jean GRONDIN, La Philosophie de la religion, Paris, PUF, coll. « Que sais-

je ? » no 3839, 2009. Karl JASPERS, La Foi philosophique face à la révélation, Plon, 1973 Paul TILLICH, Philosophie de la religion, Genève, Labor et Fides, 1971.

Résumé : Quel rapport la philosophie entretient-elle avec les sciences humaines ? Si la réponse à

une telle question ne va pas de soi, c‟est sans doute d‟abord parce qu‟il est bien difficile de cerner ce que recouvre ce signifiant à la fois unitaire et pluriel (les “sciences humaines”), ensuite parce que cette pluralité elle-même renvoie à un champ de savoirs positifs entrelacés dont les objets et les méthodes notamment peinent à être clairement définis et spécifiés. Du coup, il est tentant pour la philosophie de s‟adresser de l‟extérieur aux sciences humaines soit pour y trouver de manière incidente un relais particulier de ses préoccupations spéculatives, soit pour énoncer les critères de validation épistémologique de tels savoirs, soit encore pour fixer les conditions réflexives de leur unification générique. De cette façon, s‟élabore alors la proposition d‟une “philosophie des sciences humaines” qui ne serait rien d‟autre que l‟interprétation conceptuelle de ces sciences humaines et de leur histoire ainsi reconstruites et justifiées au sein d‟un champ global du savoir sur lequel la philosophie peut asseoir sa

PHILOSOPHIE DE LA RELIGION - L3 R.P. Mamy Odon Evariste Rakotondrazanany

PHILOSOPHIE ET SCIENCES HUMAINES – M1 Mr. Serge ANDRIANASOLOARIJAONA

50

domination sans partage. C‟est d‟une certaine façon à cette vocation hégémonique de la philosophie, réengendrant selon ses propres besoins et ses propres critères “le” discours (et la fiction) des sciences humaines, que réplique l‟ouvrage de Guillaume Le Blanc, L’Esprit des sciences humaines. Il y va en effet dans cet ouvrage d‟un programme de travail qui relève d‟un tout autre nouage entre les sciences humaines et la philosophie. Ce nouage repose principalement sur une double postulation : 1) l‟histoire des sciences humaines emporte avec elle une certaine remise en question de la philosophie - qui prend la forme d‟une destitution de la métaphysique ; 2) cette remise en question, à l‟œuvre dans les savoirs des sciences humaines, relève en elle-même d‟une opération critique qui est susceptible d‟interroger en retour la philosophie sur ses propres opérations :

“Faire une philosophie des sciences humaines, ce n‟est pas dire, de l‟extérieur, ce qu‟il en est des savoirs traversés, où ils vont, quelle est leur vérité, quelles sont les idées qu‟ils développent. Il ne s‟agit en aucun cas de faire la leçon aux sciences humaines mais plutôt de comprendre comment elles produisent à leur manière de la philosophie et comment cette philosophie des sciences humaines, nullement réductible à la philosophie des philosophes, pose au contraire toute une série de problèmes philosophiques à la philosophie produite par les philosophes” (L’Esprit des sciences humaines, p.262).

On se demandera alors comment accéder à cette “philosophie des sciences humaines” qui forme comme l‟“impensé” (p.262) de la philosophie des philosophes, et qui n‟est pas donc cette philosophie que les philosophes leur prêteraient (pour mieux les assujettir aux normes de leur propre discours), mais bien une pratique de pensée inhérente à leur propre déploiement. Pour G. Le Blanc, “prendre philosophiquement les sciences humaines au sérieux” (p.259) requiert une investigation poussée concernant ce qu‟il appelle justement l‟“esprit des sciences humaines”. De quoi s‟agit-il ? Cette expression recèle manifestement ici une double signification qu‟il convient de détailler pour clarifier et l‟orientation méthodologique et l‟enjeu proprement théorique de l‟ouvrage éponyme.

Bibliographie :

G. Le BLANC : L‟esprit des sciences humaines

Ch GIRAUD : La Philosophie des sciences humaines Fl. HULAK M. FOUCAULT

Objectifs :

La philosophie ne veut pas rester dans l‟indifférence quand il s‟agit du défi de la science et de la technologie. Elle critique rigoureusement leur réductionnisme, en évitant le jugement naïf envers elles. Ce cours donc a pour objectif de sensibiliser les étudiants à repérer l‟utilité de la science et de la technologie pour la vie de l‟humanité et même temps de prendre un recul par rapport leurs dangers. Dans cette perspective, il semble important de méditer la parole du Pape : « L‟homme d‟aujourd‟hui semble toujours menacé par ce qu‟il fabrique, c‟est-à-dire par le résultat de ses mains et plus encore du travail de son intelligence, de tendance de sa volonté », dit Jean Paul II, Foi et Raison, p. 63. C‟est toujours dans la même perspective, les étudiants sont invités à mettre en considération la réflexion de Martin

PHILOSOPHIE, SCIENCE, TECHNOLOGIE – M1 R. P. Prosper HOLAZA MAVENTY

51

Heidegger : « La technique n‟est pas ce qui est dangereux. Il n‟y a rien de démonique dans la technique, mais il y a le mystère de son essence. C‟est l‟essence de la technique, en tant qu‟elle est un destin de dévoilement, qui est danger… », Essais et conférences, p. 37 Plan du cours :

Trois points fondamentaux à étudier: Interaction entre science et technique,- Les cultures modernes face au défi de la science et de la technologie,-Critiques des philosophes contemporains (E. Husserl, M. Henry, et M. Heidegger) des sciences et des techniques. Bibliographie

Jean LADRIERE, Les enjeux de la rationalité. Le défi de la science et de la technologie aux cultures, liber, 2001

Edumund HUSSERL, La crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale, Gallimard, 1976

Martin HEIDEGGER, Essais et conférences, Gallimard, 1958 Michel HENRY, La Barbarie, Grasset, 1987

Objectif. Ce cours a une ambition très limitée. Il voudrait aider les étudiants à une meilleure compréhension des enjeux de l‟éthique contemporaine. Notre étude regroupe ainsi une réflexion sur les grandes questions posées par l‟éthique en réponse à un défi vital que nous pose l‟actualité. Ce dernier doit s‟entendre de ce qui est déterminant pour la culture et la vie sociale de notre époque.

Sommaire. Comme il est impossible, dans le cadre de ce cours d‟embrasser tous les problèmes posés par l‟éthique que, par suite, il conviendrait d‟aborder, je me limiterai à quelques questions particulières qui me paraissent de première importance : l‟homosexualité, l‟avortement, l‟euthanasie, le relativisme en bioéthique et, enfin, le rapport de la morale et de la politique. Bibliographie

COTTIER G., Défis éthiques, Saint-Maurice (Suisse), Editions Saint-Augustin, 1996.

FLOUCAT Y., Liberté de l’amour et vérité de la loi, L’enseignement moral de Jean Paul II, Préface de Mgr Henri BRINCARD,« Aurore », Paris, Téqui, 1998.

HABERMAS J., De l’Ethique de la discussion, Paris, Cerf, 1992. HABERMAS J., L’Avenir de la nature humaine, Vers un eugénisme libéral ?, traduit de

l‟allemand par Christian Bouchindhomme, Paris, Gallimard, 2002. JEAN-PAUL II, L’Evangile de la vie, Valeur et inviolabilité de la vie humaine, Lettre

encyclique Evangelium vitae 25 mars 1995,Paris, Téqui, 1995. MARITAIN J., La Loi naturelle ou loi non écrite, OE. C., Vol. XVI, 1999, MARITAIN J., L’Homme et l’Etat, Œuvres Complètes Vol. IX, 1990, p. 471-736. POISSON J.-F., Bioéthique, L’homme contre l’Homme ? Paris, Presses de la

Renaissance, 2007. RABEHEVITRA Z. B., La Loi naturelle chez Jacques Maritain, Actualité d’une pensée.

Etude historique, critique et doctrinale, Paris, Téqui, 2011.

PROBLEMATIQUES ETHIQUES CONTEMPORAINES - M2 R.P. Zaralahy Benjamin RABEHEVITRA

52

Ce cours permettra à l‟étudiant un premier accès à la subjectivité du sujet. L‟étude

des caractéristiques et du fonctionnement de l‟appareil psychique va influer sur ses réflexions

philosophiques. L‟étude des fonctions constitue la partie la plus importe de ce cours

d‟introduction.

I. Introduction II. Les différentes disciplines

III. Les Fonctions 1- Généralités 2- Les tendances 3- Le réflexe 4- L‟instinct 5- L‟habitude 6- La conscience 7- L‟attention 8- La sensation 9- La perception 10- L‟affectivité 11- Les émotions 12- Les passions 13- Les sentiments 14- La communication 15- Le langage 16- La mémoire 17- L‟intelligence

IV- La Personnalité

Il s'agit, bien entendu, de la traditionnelle Théodicée, mais dans une approche actualisée et avec une intention de dialogue au lieu d'une apologétique stérile. Nous allons retracer dans le premier chapitre le parcours sinueux de l'athéisme, jusqu'à son militantisme triomphant. Les chapitres suivants vont nous présenter brièvement mais aussi objectivement que possible les premiers athées modernes à savoir COMTE et FEUERBACH, les "philosophes du soupçon" : MARX, NIETZSCHE et FREUD. Et nous trouvons dans un dernier chapitre les cinq preuves de l'existence de Dieu. Tout compte fait, ces différents penseurs ne sont pas parvenus à détruire la religion avec leurs théories. Bien au contraire, ils nous aident à purifier notre foi, au milieu de toutes ces fascinations modernes. Nous rejoignons finalement Leibniz qui disait que "d'une possibilité conçue par la pensée, on ne peut en conclure à la réalité de l'existence". Nous nous rangeons même volontiers avec maints auteurs contemporains en disant que l'existence de Dieu s'éprouve plus qu'elle ne se prouve.

PSYCHOLOGIE GĖNĖRALE - L1 Mr. Yves Claude PRUVOT

QUESTION DE DIEU – M2 R.P. Jean Baptiste RANDRIANASOLO

53

Comme il s'agit d'un travail de synthèse, il serait fastidieux de donner une bibliographie exhaustive. Les étudiants qui veulent approfondir peuvent toutefois lire :

A. COMTE, Le système de politique positive (1851-1854) F. NIETZSCHE, La naissance de la tragédie (1872) Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885) Au-delà du bien et du mal (1886) S. FREUD, Totem et Tabou K. MARX, Le Capital et Manuscrits... FEUERBACH, l'Essence du christianisme

Que pouvons-nous connaître ? Puissions-nous atteindre la vérité ou, au contraire notre connaissance n‟est-elle que relative à nos sens, à notre expérience ? La connaissance peut-être certaine ou demeure-t-elle un doute ? La raison est-elle apte par sa seule force à atteindre la vérité ou a-t-elle besoin d‟autres facultés ?

Ces questions révèlent l‟intention du discours philosophique, forcément métaphysique sur la structure mentale des sujets, les conditions et les limites de la connaissance qui leur opposent dans l‟unique objectif de chercher la vérité. Sans doute la connaissance est ce qui détermine l‟être humain et ce qui contribue à son développement et celui de son monde.

BIBLIOGRAPHIE : 1) Régis JOLIVET, Traité de Philosophie, Métaphysique III, Editeur : Emmanuel VITTE, Paris,

1946. 2) J. MARITAIN, Les degrés du savoir, Paris, 1932. 3) Réné DESCARTES, Discours de la méthode. 4) J. de TONQUEDEC, La critique de la connaissance, Paris, 1929.

Résumé : Élaborer une théorie de la connaissance, c'est s'attaché à démonter les mécanismes

producteurs du savoir, identifier les présupposés théoriques et les implications métaphysiques qui en règlent l'exercice. C'est aussi interroger les dimensions métaphysiques et éthiques que révèle tout acte de connaître.

La théorie de la connaissance, ou philosophie de la connaissance, parfois assimilée

à l'épistémologie, est la partie de la philosophie qui étudie la nature, les origines, les contenus, les moyens et les limites de la connaissance, en particulier de la connaissance humaine. Une grande partie des travaux qui relèvent de cette discipline sont consacrés à l'analyse de la connaissance, c'est-à-dire à la détermination de ses conditions nécessaires et suffisantes. Il s'agit plus précisément d'établir quelles relations entretient la connaissance

THEORIE DE LA CONNAISSANCE I – L1 Mr. Jérôme RASOLOARIMANANA

THEORIE DE LA CONNAISSANCE II – M1 Mr. Serge ANDRIANASOLOARIJAONA

54

avec la croyance et la vérité, et quelles procédures de justification permettent de distinguer une simple croyance vraie (qui peut l'être par accident) d'une véritable connaissance.

L'approche classique définit la connaissance comme une croyance vraie et justifiée, et non seulement une croyance vraie. Cette définition exclut les cas où un individu a une croyance vraie, mais où il n'est pas en mesure d'expliquer pourquoi cette croyance est vraie. L'individu peut ainsi croire que "la terre tourne autour du soleil" (proposition p) par exemple par ouï dire, sans être capable de l'expliquer. La proposition p est vraie, mais l'individu n'a pas la connaissance que "la terre tourne autour du soleil". Il s'agit pour l'individu d'une croyance.

La justification de la croyance est donc l'élément crucial de cette analyse traditionnelle de la connaissance, et de nombreuses théories contemporaines cherchent à en déterminer précisément la nature et les modalités ; la théorie de la justification est l'une des principales branches de la théorie de la connaissance.

Le terme de « connaissance » a longtemps désigné, en philosophie, des croyances dont la vérité est justifiée de manière certaine. Toute croyance présentant un moindre degré de justification constitue à ce compte une « opinion probable » (ou connaissance par provision). Ce point de vue prévaut encore dans l'œuvre de Bertrand Russell (notamment dans les Problèmes de Philosophie, 1912). Au cours des décennies qui suivirent, l'idée selon laquelle le degré de justification des croyances doit s'évaluer en termes de certitude a perdu en influence.

Bibliographie :

PLATON, ARISTOTE, KANT, HEGEL, HUME, LOCKE, Bertrand RUSSEL, BACHELARD

55

LISTE DES ETUDIANTS DU DEPARTEMENT DE PHILOSOPHIE ANNEE ACADEMIQUE 2015 - 2016

ANNEE PROPEDEUTIQUE

N° Nom et prénoms Congrégations

01 ANDRIAMAHASETRA Fanirimahefa Evrard Elysé Ste Missionnaire de Jésus Miséricordieux

02 ANDRIAMALALA Mamihaja Eric Michel La Salette

03 ANDRIANAIVONIRINA Joachin Vocationnistes

04 ANJARATIANASOA Iarisoa Pascal Redemptoris Mater

05 FANOMEZANTSOA Claudien Régis Laïc

06 GARCÎA PÊREZ Juan Francisco Redemptoris Mater

07 NOMENJANAHARY Nicolas Pascal Carmes

08 RADAVIDSON Franklin La Salette

09 RAHARIMANANA Tsiry Paulin Vocationnistes

10 RAKOTOARIMANANA Fulgence La Salette

11 RAKOTOMALALA Ralaivaonirina Aimé Jean Jacques La Sainte Famille

12 RAKOTOMANANA Tahirinandrasana François Carmes

13 RAMAROKOTO Louis de Gonzague Carmes

14 RAMAROMANANA Jean Félix La Salette

15 RANDRIAMANANJARA Joelson Synèse La Sainte Famille

16 RAKOTOMANANA Henintsoa Jean Simplice La Salette

17 RAKOTONAVALONA Moïse La Sainte Famille

18 RAKOTONIAINA Jean Eric Carmes

19 RANDRIAMAHATODY François Carmes

20 RANDRIAMANANTENASOA Jean Paul La Sainte Famille

21 RANDRIANARISOA Laura Laïque

22 RASAMILAZANDRAINY Stanislas La Sainte Famille

23 RASOARIMALALA Jacqueline Sœur Franciscaine de l‟Immaculé de PALAGANO

24 RASOAVELO MAMINIRINA Marie Victoire Sœur Franciscaine de l‟Immaculé de PALAGANO

25 RASOLOFOARISINE Niry Faustino La Sainte Famille

26 RAZAFIMPANJA Andoniaina Gabriel Carmes

27 SOAMIFIDY Joséphine Sœurs de la Divine Providence

28 ZAMA HARISOA Randriamamonjy Lalaina Agnès Laïque

56

LISTE DES ETUDIANTS DU DEPARTEMENT DE PHILOSOPHIE

ANNEE ACADEMIQUE 2015 - 2016

LICENCE 1

N° Nom et prénoms Congrégations

01 ANDOMAHEFA Naivoson Antsaniaina Carmes

02 ANDRIATAHINA Arilala Michel Sainte Famille

03 BEMIHAJA Jean Roméo Rédemptoristes

04 BETSA Tatage Athanase Sainte Famille

05 HAMADI Ali Mohamed Laïc

06 HOUEDANOU Djigbondé Assomptionnistes

07 HERIZO Hilaire Ensteine Orioniste

08 MAZASY Jean Claude Sainte Famille

09 MOUNIR Mchangama Laïc

10 NANDRONIAINA Lalaniaina Laïc

11 PIAGNERELLI Luca Redemptoris Mater

12 RAJAONARIVELO Hery Zo Victorien Laïc

13 RAKOTOARIMANANA Heritiana Jean Christian Laïc

14 RAKOTOARISOA Avotra Nomenkeritsitoha Laïc

15 RAKOTOHOVA Andrianoromasina Divinah Delinah Sœurs Salésiennes

16 RAKOTOMALALA Asimbola Jean Rochel Vocationnistes

17 RAKOTONIRINA Mandimby Hasimahery Laïc

18 RAKOTONIRINA Jean Joël La Salette

19 RAMAROLAHY Andriamiarimisedra Toussaint Rédemptoristes

20 RAMAROLAHY Haja François Laïc

21 RANAIVOARISOA Léon Pierre Sainte Famille

22 RANDRIAMAMPIONON A Jean Joseph Alfred Rédemptoristes

23 RANDRIANANTENAINA Naivo Régis Rédemptoristes

24 RANDRIANARILALA Danyh Emile Carmes

25 RANIRINARISOA Jean Léon Augustin La Salette

26 RANDRIANASOLO Ferdinah Laïc

27 RANDRIATSITOHAINA Heritiana John Diocèse de Tuléar

28 RASOARILALAO Marie Charlotte Sœurs de la Divine Providence

29 RASOLONANTENAINA Haja Herzylla Sylvasté Rédemptoristes

30 RASOLONJATOVO Stéphane Vocationnistes

31 RATSINJOARIJAONA Hasiniaina Desiré Sainte Famille

32 RAZAFIMANDIMBY Mahatsangy Maharanto Laïc

33 RAZAFINDRAKOTO Ando Franck Diocèse de Port-Berge

34 RAZANATSOA Léonnette Sœurs de la Divine Providence

35 SIDROU Abdillah Laïc

36 STEPHANE Abdillah Laïc

37 TSARAROALAHY Flavien Dehoniens

38 VELOMIARINARIVO Guillaume Tokiniaina Carmes

57

LISTE DES ETUDIANTS DU DEPARTEMENT DE PHILOSOPHIE ANNEE ACADEMIQUE 2015 - 2016

LICENCE 2

N° Nom et prénoms Congrégations

01 ABIDINA Ibrahim Laïc

02 ABDLAZIZ Mario Damour Sainte Famille

03 ANDRIANANTENAINA Elisé Missionnaires de Jésus Miséricordieux

04 ARILALA TINA Jeannot Stéphan Frère de la Doctrine Chrétienne

05 BETERA Jean Dozy Rédemptoristes

06 HASSANI Ismaël Laïc

07 MAHAFALY Edith Missionnaires de Jésus Miséricordieux

08 MANANTENAINA Fostant Missionnaires de Jésus Miséricordieux

09 MANZINE ALVES Lucas Redemptoris Mater

10 MILASOTRY Rex Randriamiasa Rojo Laïc

11 MOUSTAKIMA Ali Abdou Laïc

12 RABARINJAKA Mioratiana Jean Laurent La Salette

13 RAFALIHERIMANANTSOA Emma Dollin Rédemptoristes

14 RAFANOMEZANTSOA Andry Jean Gilles Etienne La Salette

15 RAFANOMEZANTSOA Lalatiana Adolphe Sainte Famille

16 RAHARITODISOANIAINA Herve Théodorin Sainte Famille

17 RAKOTOARISOA AndryTiana Ernest Missionnaires de Jésus Miséricordieux

18 RAKOTONDRAMANANA Jean-Paul Dehoniens

19 RAKOTONDRAZAKA Heritiana Rémi Dehoniens

20 RAKOTONIRINA Joseph La Salette

21 RAKOTONJANAHARY Jérémie Redemptoris Mater

22 RALAIVONIRINA FanomezantsoaTahiriniaina Vocationnistes

23 RALAZANDRAINY François Sainte Famille

24 RAMANGASON Herimampita Dera Harilanto La Salette

25 RAMAROLAHY Réné Sainte Famille

26 RANAIVOARIMANANA Jean Mickaël Carmes

27 RANDRIAMAMPITASOA Jean Rochel Orioniste

28 RANDRIAMIARIMANANA Jean Aimé Laïc

29 RANDRIANANTENAINA Mamonjisoa Jean de Dieu Rédemptoristes

30 RANDRIANANTOANINA Raphaël La Salette

31 RANDRIANIRINA Philippe Désiré La Salette

32 RANDRIANASOLO Julio Rédemptoristes

33 RANIRAKA Rodin Rédemptoristes

34 RATIANARIVO Zézé Carmes

35 RATSIMBAZAFY Benoit Sainte Famille

36 RAVELOJAONA Luis Armando Rédemptoristes

37 RAVITARIVAO FIANDRANA Jean Rolland Laïc

38 RAZAFIMAHATRATRA Jean Baptiste Sainte Famille

39 RAZAFIMAMONJY Nomena Pascal Vocationnistes

40 RAZAFINDRATSIMA Tolojanahary Frédéric Rédemptoristes

41 RAZANASOLO Nirindrainy Rodolphe Carmes

42 ROMUALD Sainte Famille

43 SOLOFONIAINA Zanajatovo Emmanuel Sainte Famille

44 TOKIHARILALA Serge Michel Laïc

58

LISTE DES ETUDIANTS DU DEPARTEMENT DE PHILOSOPHIE ANNEE ACADEMIQUE 2015 - 2016

LICENCE 3

N° Nom et prénoms Congrégations

01 ALVAREZ MIRANDA Isai Feliciano Redemptoris Mater Morondava

02 ANDRE Franck Edix Rédemptoristes

03 ANDRIAMAMPIONONA Anjaratiana André Laïc

04 ANDRIAMIFIDIMANANTSOA Jacquis Edouardo Elisée Rédemptoristes

05 ANDRIANANDRAINA Todisoa Rinah Mickaël La SaletteFenomanana

06 ANDRIANIAINA Herick Abël Franciscains

07 ANDRIATAHINA Hasinarilala Mathieu Missionnaires de la Sainte Famille

08 BE Filien Rédemptoristes

09 BERNARDIN Laïc

10 FALIARILALA Thierry Pascal Diocèse d‟Antananarivo

11 FIDIMAHENINTSOA HasimbolaTahina Carmes

12 HERINIRINA Louis Bienvenu Missionnaires de la Sainte Famille

13 LALAOHARISOA Marie Claire Sacre Cœur de Raguse

14 LALANIRINA Evariste Sylvia Roselys Sacre Cœur de Jésus

15 MALAZATSAROVANA Tahiry Réné Laïc

16 MANOTANY Nasolozainiriko Fulbert Laïc

17 NDRIAMITSIRY Jean Renaud Laïc

18 NJARANIAINA Raphaël José Mario Assomptionnistes

19 NOMENJANAHARY Tsiresy Paul Paqueret Missionnaires de la Sainte Famille

20 PETCHIA Pessekoula Pierre Paul Assomptionnistes

21 RADERASAOTRA Toussaint Franciscains

22 RADISON Herinirina Jonah Jean Marius Laïc

23 RAFETIARISOA Jean Thierry La SaletteFenomanana

24 RAFIDIARISON Veloharinosy Manny Laïc

25 RAHAINGOARIVONY Thierry Rolland Redemptoris Mater Morondava

26 RAHAJARIMIANDRY Ianjatiana Andoniaina Laïc

27 RAKOTOFIRINGA Rindra Malalason Ferdinand Rédemptoristes

28 RAKOTOMANDIMBY Bernard Laïc

29 RAKOTOMAROLAHY Jean Norbert Rédemptoristes

30 RAKOTONASOLO Benjamin Laïc

31 RAKOTONDRAFARA Jean Franck Rédemptoristes

32 RAKOTONOELY Famatanantsoa Aimée Clara Laïque

33 RAKOTONIRINA Mahefaniaina Onja Marius Hervé Rédemptoristes

34 RAKOTONOMENJANAHARY Hasina Jean Thierry Missionnaires de la Sainte Famille

35 RALAIARIZAY Herijaona Setra Laïc

36 RAMAMIHARINIAINA Clément Mario Rédemptoristes

37 RAMANANARIVO Marius Félix Missionnaires de la Sainte Famille

38 RAMANANTSOA Hery Fenitra Laïc

39 RANDRIAMANJARY Christian Franciscains

40 RANDRIAMANANTENASOA Gaston Eugène La SaletteFenomanana

41 RANDRIAMANALINA Fanomezantsoa Laïc

42 RANDRIAMAMINIRINA Jean Louis Laïc

43 RANDRIAMAMPIANINA Iharino Lydgé Simon Rédemptoristes

44 RANDRIAMANJATO Gérard Laïc

45 RANDRIANARIVO Jean Just La SaletteFenomanana

46 RANDRIANJAFIPARANY Mahefa Willy Rédemptoristes

47 RANDRIANTSALAMA Tahirisoa Laïc

48 RANOARIMANANA Théodose Rédemptoristes

59

49 RASOANIRINA Clarisse Sœur de Saint Maurice

50 RASOLOFOMANANA Miandry Dieudonné Franciscains

51 RASOLONIAINA Dieu Donné Frédéric Assomptionnistes

52 RATOLOJANAHARY Jonis Claude Rolland Rédemptoristes

53 RATSIMANDRESY Safidy Fanantenana La SaletteFenomanana

54 RAZAFIARIMANANA Clément Missionnaires de la Sainte Famille

55 RAZAFIMAHATRATRA François Vincent de Paul Laïc

56 RAZAFINANTENAIKO Lucien Davison Missionnaires de la Sainte Famille

57 RAZAFINDRAKOTO Jean Pièrre Dieudonné Laïc

58 RAZANANDRAINY Jeannot Missionnaires de la Sainte Famille

59 TOURE Aimé Fabrice Yekokpan Redemptoris Mater Morondava

60 ZAFIMANANA Gino Rédemptoristes

MASTER1 N° Nom et prénoms Congrégations

01 ANDONIAINA Njiva Laïc

02 ANDRIAMAROFAHITRA Fanomezantsoa Rivolalaina Laïc

03 BIENVENU Escar Laïc

04 FENO Jean Fabrice Laïc

05 HANTANIRINA Jacqueline Haingotiana Veronique Sœurs de la Sainte Face et du Cœur de Jésus

crucifié

06 RABEARISOA Andrianiaina Laïc

07 RAFANOMEZANTSOA Anitriniaina Jean Michel Laïc

08 RAKOTOARISAONA Manoa Nantenaina Laïc

09 RAKOTONDRAVELO Jimmy Raunald Diocèse de Toamasina

10 RAKOTOVELO Julien Ephrem Laïc

11 RANDRIANARIMANANA Grégoire Père Trinitaire

12 RANDRIANARISON Maminirina Laïc

13 RATIANAMALALA Honoré Pascal Mariste

14 RATOTOZANANY Herisoa Marcellin Laïc

15 RAZAFIMANANTSOA Marie Laurencia Laïque

16 SAID Athoumani Mdahoma Laïc

17 SOLONDRAIBE Beranrd Jocelyn Laïc

18 VELOSOA Brilland Vincent Laïc

MASTER 2 N° Nom et prénoms Congrégations

01 ANDRIAMAHEFA Walder Laïc

02 ANDRIAMANJARY Manda Laïc

03 HASSANE ALI Ali Laïc

04 MOHAMED Ahmed Laïc

05 RAJESOA Jean Chrysostôme Laïc

06 RAMBININTSOA Joseph Léon Fidelys Laïc

07 RANDRIANASOLO Pascal Laïc

08 TSRATOMBO Andrique Laïc

09 YOUSSOUF Abdou Laïc

60

RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU DÉPARTEMENT DE PHILOSOPHIE

I - DE LA FRÉQUENCE 1. La fréquence est obligatoire à tous les cours, sauf aux cours qualifiés comme ‘facultatifs’.

Obligatoire est aussi la fréquence aux séminaires et aux travaux dirigés. 2. Des absences qui dépassent le 20 % des heures d’un cours (c’est-à-dire, 6 heures pour un

cours semestriel, 12 heures pour un cours annuel) ou d’un séminaire, pourront être sanctionnées par le Conseil des Professeurs jusqu’à la non reconnaissance du cours ou du séminaire, selon les cas. En tout cas, l’étudiant est tenu à justifier son absence auprès de la Présidence ou du Coordinateur.

II - DE LA PONCTUALITÉ 1. Les cours durent 4 heures de temps le matin (8

h – 12

h), et 2 heures l’après midi (14

h30’ –

16h30) pour les cours facultatifs, intercalées d’une pause de 10 mn par heure. L’emploi du

temps est affiché au tableau. 2. La ponctualité doit être respectée, soit au début des cours soit après les pauses. Le manque

fréquent et/ou grave de ponctualité pourra être sanctionné par le Conseil des Professeurs. 3. Pendant les cours, seulement des motifs très graves peuvent légitimer les sorties de la salle

de classe.

III - DES EXAMENS 1. Les étudiants sont obligatoirement tenus à se présenter aux examens, préférablement

pendant la session qui suit la clôture du cours (février pour les cours semestriels du premier semestre, juillet pour les cours annuels ou pour les cours semestriels du second semestre). Pour les cours donnés per les Professeurs missionnaires, l’examen pourra éventuellement avoir lieu à la clôture du cours. La session d’examens qui précède la rentrée est réservée pour les repêchages.

2. C’est le Professeur qui décide la modalité de son examen (par écrit ou par oral) et qui établit la note.

IV - DES RELATIONS ENTRE ETUDIANTS ET DES BIENS COMMUNS 1. Les étudiants doivent montrer leur sociabilité et solidarité en faisant prévaloir :

- le respect mutuel - la fraternité - la sincérité - l’honnêteté

Tout acte de provocation et de perturbation est défendu dans l’enceinte du Département, sous peine de sanction.

2. Chaque étudiant doit assumer sa responsabilité à l’occasion d’initiatives et d’activités communes du Département.

3. Les étudiants de chaque classe choisiront un (ou deux) Représentants qui auront la tâche de présenter les instances communes auprès du Coordinateur et de la Présidence.

4. Chaque étudiant doit respecter la propreté des salles de classe, des couloirs, du salon et des toilettes.

5. Les étudiants doivent prendre soin des biens du Département tels que : les tables et les meubles en général, les livres, les ordinateurs, les tableaux, les markers, les chiffons, …

AUTRES NORMES 1. Une ambiance de silence doit être respectée pendant les cours, même en dehors des salles

de classe. 2. Les téléphones portables doivent être éteints pendant les cours. 3. Il est interdit de fumer dans les salles de classe, couloirs et salon.

61

P. Henri SAWARSKI

Missionnaires de Jésus Miséricordieux Aumônerie Catholique Befelatanana B.P 14 Bis Tel : 22 347 19 101 Ŕ ANTANANARIVO E-mail: heryksawarski@gmail.com

Frère Jeannot Stéphan ARILALA TINA

Frères de la Doctrine Chrétienne Lot II B 42 Bis B Amboditsiry 101 Ŕ ANTANANARIVO Tel : 034 45 539 33 E-mail: phanostina@gmai.com 033 03 617 09

P. Aubin Zacharie RAFIDIARISON Rédemptoristes B.P. 6069 101 - ANTANANARIVO Tel : 22 207 47 E-mail: janessr@yahoo.fr

P. Victor Anselme RASAMINJATOVO ocdtana@moov.mg Carmes Déchaux Lot II Y 34 Ampasanimalo, 101 ŔANTANANARIVOTel : 22 315 02

P.Maurice Alexis Elysée RARISON sylvestreofm@gmail.com Franciscains Lot II K 27 Ŕ Antaninandro ou B.P 300 101 Ŕ ANTANANARIVO - Tel : 22 288 76

Père Antonio Marie FIGUEIRÊDO antfido@gmail.com Vocationnistes Lot VR 31 Bis DA Ŕ MahazoarivoouB.P60144 101 ŔANTANANARIVOTel : 24 567 21

P. Luciano MARIANI Orionistes Anatihazo Ŕ Isotry Tel: 22 254 10 Ŕ Tana 101

lucianom@moov.mg

P. ChristopheRomule RAKOTOARIVELO ratiarisongael@yahoo.fr Sainte Famille Mahazoarivo Ŕ Ambanidia

101 Ŕ ANTANANARIVO - Tel: 22 308 49

P. Christian Emmanuel RANDRIAMADISON emmanuelkely@yahoo.fr La Salette Scolasticat La Salette Ŕ Fenomanana B.P 6031

101 - ANTANANARIVO Tel : 22 292 78

P. Bernard WATIER Raharivelo3@yahoo.fr Assomptionnistes Lot II- I , 54 Ampandrana-Ouest

101- ANTANANARIVO Tel :22 294 49

P. Hilaire KOUAHO Redemptoris Mater Lot VB 30 D A Ambatoroka 101 Ŕ ANTANANARIVO Tel:034 98 218 46

E-mail: Don_hilaire@yahoo.it

Frère Jean Albert Thomas RANDRIANANTENAINA Maristes B.P.380 Ŕ ANTSIRABE 110

Tel : +261 34 12 564 25

Sœur Virginie Marie Véronique RASOAVOLOLONIRNA St. Joseph d’Aoste Analamahitsy Cité

101 - ANTANANARIVO

P. François Xavier RANDRIAMANANTSOA TSIADINA Trinitaires Lot II A 119BAmbatomaintySoavimbahoaka

B.P. 7133 - Tel : 034 01 065 54 101 Ŕ ANTANANARIVO

Sœur Marie Angèle Suzanne RASOAMANARINA

Sœurs du Sacré –Cœur de RAGUSE B.P : 265 Ivato - 101 Ŕ ANTANANARIVO E-mail: Manarina-soa@yahoo.fr

P. Mario Giuseppe CUOMO

p.clemente.neto@gmail.com Déhoniens Maison Sacré Ŕ CoeurAmbolokandrina B.P. 6017 - 101 Ŕ ANTANANARIVO Tel : 22 330 32

Sœur Lydie Sœurs de St Maurice

Ambondrona BP. 332 ninacolettealexandre@gmail.com

Sœur KOELY Félicité

Tel : 020 24 256 36 Sœur de la Divine Providence e-mail: felicitekoely@yahoo.fr

Soeur Hantanirina Haingotiana Veronique

Sœurs de la Sainte Face et du Cœur de Jésus crucifié 101 - ANTANANARIVO Ŕ Tel : 034 93 963 62 E-mail: vroniquehantanirina@ymail.com

Sœur RAZANAMAVO Justine

Fraternité Nicolas Barré B.P. 213 Institut Père Barré E-mail:

Sœur Adeline

Sœurs Franciscaines de l’Immaculé de PALAGANO Ampasanimalo – Tsiadana E-mail: srfraimp@moov.mg

R.P. Charles Raymond RATONGAVAO

Foyer Centre de formation permanente pour les Prêtres Ambatoroka Diocèse de Toamasina E-mail: e-mail:c.ratongavao@ucm.mg

Sœur Suzane de Notre Dame de la Salette

Sœurs Salésiennes e-mail:

R.P. Charles Raymond RATONGAVAO

Foyer Centre de formation permanente pour les Prêtres Ambatoroka Diocèse d’Antananarivo E-mail:c.ratongavao@ucm.mg

N.B : En cas de changement de la personne responsable ou d‟adresse, veuillez nous signaler svp Ŕ Merci !

LISTE DES RESPONSABLES DES FOYERS

62

TABLE DES MATIERES

Historique 2

Nature et But de département 3

Les Responsables et le corps enseignant 4

Calendrier académique 2015 Ŕ 2016 5

Programme des Etudes LMD 7

Introductions aux cours 12

Liste des étudiants Année Propédeutique 55

Liste des étudiants L 1 56

Liste des étudiants L 2 57

Liste des étudiants L3, Master I et Master II 58

Règlement intérieur du Département 60

Listes des responsables des Foyers 61

Table des matières 62