RAPPORT ANNUEL - medvet.umontreal.ca€¦ · La recherche n’est pas le seul domaine dans lequel le RCRMB a enregistré des progrès durant la dernière ... Philip Griebel VIDO

www.reseaumammite.org

RAPPORT ANNUEL 2007-2008

TABLE DES MATIERESMOT DU PRÉSIDENT DU COMITÉ DE DIRECTION ET DU DIRECTEUR SCIENTIFIQUE 2

COMITÉS 3

MEMBRES, COLLABORATEURS ET PARTENAIRES FINANCIERS 4

ORGANISATION 6

LA MISSION ET LES OBJECTIFS FONDAMENTAUX DU RCRMB 7

POINTS SAILLANTS DU RÉSEAUTAGE ET DE LA FORMATION 8

POINTS SAILLANTS DE LA RECHERCHE 9

LES INDICATEURS DE PERFORMANCE DU RCRMB 10

PARTENARIATS 11

TRANSFERT 12

FORMATION 17

RÉSEAUTAGE 19

RÉSULTATS DE RECHERCHE 22

PLATEFORME CENTRALE DE RECHERCHE 23

THÈME SURVEILLANCE DE LA MAMMITE 25

THÈME CONTRÔLE DE LA MAMMITE 27

RAPPORT FINANCIER 2007-2008 34

ÉCARTS DES OBJECTIFS ET PLANS POUR L’AN PROCHAIN 35

VEILLE INTERNATIONALE DE LA RECHERCHE SUR LA MAMMITE 36

PUBLICATIONS ET CONFÉRENCES 37

Réseau canadien de recherche sur la mammite bovine | RAPPORT ANNUEL 2007 – 2008

Réseau canadien de recherche sur la mammite bovine | RAPPORT ANNUEL 2007 - 2008

2

MOT DU PRÉSIDENT DU COMITÉ DE DIRECTION ET DU DIRECTEUR SCIENTIFIQUE

Nous sommes très heureux de vous présenter le second rapport annuel du Réseau canadien de recherche surla mammite bovine (RCRMB). Après une première année consacrée à jeter les bases, l’année 2007-2008 nousa permis d’atteindre notre vitesse de croisière.

Les progrès réalisés ne pouvaient être plus évidents qu’à l’occasion de la Rencontre scientifique annuelle 2007tenue en novembre à Montréal. Un nombre record de participants ont pris part aux conférences, présentationspar affiches, ateliers, discussions et aux échanges d’idées. Le réseautage fait véritablement partie de la culturedu RCRMB.

Dans le présent rapport, vous pourrez constater que le RCRMB poursuit sur sa lancée,trouvant réponse à des questions scien-tifiques qui influent sur notre compréhensionde la mammite bovine et les méthodes de surveillance et de contrôle de la mammite. Le programme de recherche se concrétise touten maintenant des rapports étroits avec lesproducteurs laitiers canadiens grâce à leurgrande participation dans la Cohorte nationaledes fermes laitières.

La recherche n’est pas le seul domaine dans lequel le RCRMB a enregistré des progrès durant la dernière année.Au fur et à mesure que les résultats de recherche commencent à se matérialiser, nos activités de transfert desconnaissances délaissent la communication de connaissances existantes sur la mammite aux producteurs laitierset aux conseillers en production au profit de connaissances nouvellement acquises. Nous avons d’ailleurs reçu un fier coup de main à cet égard par le biais d’une subvention supplémentaire du fonds d’Initiatived’amélioration des réseaux stratégiques obtenue du Conseil de recherches en sciences naturelles et en géniedu Canada, partenaire du RCRMB.

Nous tenons à remercier toute l’équipe du RCRMB — les chercheurs, les stagiaires, les partenaires, les membres des comités et de la direction — d’avoir rendu ces grandes réalisations possibles. Ensemble, en équipe, nous pourrons atteindre les buts et les objectifs fixés pour cette nouvelle année de recherche, de formation et de transfert de technologie.

Pierre Lampron Daniel SchollPrésident du Comité de direction Directeur scientifique du RCRMB

COMITÉS


3

Comité de direction 2007-2008

James Bellamy (membre non-votant)Associate Dean of Graduate Studies andResearch, Faculty of Veterinary Medicine,University of Prince Edward Island

James CrossAssociate Dean, Research and GraduateEducation, Faculty of Veterinary Medicine,University of Calgary

Annik L’Espérance (mars à novembre 2007)(secrétaire, membre non-votant)Eliane Auger (octobre 2007 à mars 2008)(secrétaire, membre non-votant)Gestionnaire de réseau du RCRMB

Pierre-Richard GaudreaultDirecteur, Service de la recherche et de la création, Université de Sherbrooke

Michael Hall (mars à octobre 2007)Reint-Jan Dykstar (novembre 2007 à mars 2008)Les Producteurs laitiers du Canada

Mario Jacques (membre non-votant)Vice-doyen à la recherche et aux étudessupérieures, Faculté de médecine vétérinaire,Université de Montréal

Eileen Jessop (membre non-votant)Gestionnaire de portefeuille, CRSNG

Pierre Lampron, PrésidentProducteur laitier, Fédération des producteursde lait du Québec

Chérif Ouessou Aïdara (membre non-votant)Officier, Office of Technology Transfer, McGill University

Christian Pellerin Conseiller en gestion de la recherche,Université Laval

Andrew PotterChercheur du RCRMB, Vaccine and Infectious Disease Organization, University of Saskatchewan

Jim RichardsExpert externe, Institut des sciencesbiologiques du Conseil national de recherches Canada

Danielle RivardDirectrice générale, Novalait inc.

Guillaume RoyAdministrateur de recherche, Université de Montréal

Daniel Scholl (membre non-votant)Directeur scientifique du RCRMB, Université de Montréal

Jacques Surprenant (membre non-votant)Directeur scientifique, Système de production animale, Agriculture et Agroalimentaire Canada

Bill Swan Producteur laitier, Dairy Farmers of Manitoba

Ron VersteegProducteur laitier, Dairy Farmers of Ontario

Alan WildemanVice-Président (Recherche), University of Guelph

Comité scientifique 2007-2008

Julie Baillargeon (mars à octobre 2007)(membre non-votant)Anne-Marie Christen (novembre 2007 àmars 2008) (membre non-votant)Agente de transfert du RCRMB

Herman Barkema Chercheur du RCRMB et responsable duthème surveillance, University of Calgary

Bruce Beattie (mars 2007 à janvier 2008)Wim Ruysch (février à mars 2008)Producteur laitier, Alberta Milk

Ron Maynard (mars à octobre 2007)Reint-Jan Dykstra(novembre 2007 à mars 2008)Producteur laitier, Les Producteurslaitiers du Canada

Élise Gosselin Coordonnatrice de valorisation, Novalait inc.

Eileen Jessop (membre non-votant)Gestionnaire de portefeuille, CRSNG

David KeltonChercheur du RCRMB, University of Guelph

Pierre LacasseChercheur du RCRMB et responsable duthème contrôle, CRDBLP – Agriculture etAgroalimentaire Canada

Annik L’Espérance (mars à novembre 2007)(secrétaire, membre non-votant)Eliane Auger (octobre 2007 à mars 2008)(secrétaire, membre non-votant)Gestionnaire de réseau du RCRMB

Doug Morrison Producteur laitier, Fédération des producteurs de lait du Québec

Stephen Oliver Expert externe, University of Tennessee

Andrew PotterChercheur du RCRMB, Vaccine and Infectious Disease Organization,University of Saskatchewan

Jean-Philippe RoyChercheur du RCRMB, Université de Montréal

Daniel Scholl Directeur scientifique du RCRMB, Université de Montréal

Ynte Schukken Expert externe, Cornell University

Grant Tomita (membre non-votant)Adjoint scientifique du RCRMB, Université de Montréal

Ron VersteegProducteur laitier, Dairy Farmers of Ontario

Xin Zhao Chercheur du RCRMB, McGill University

Comité de transfert 2007-2008

Pauline BilodeauAgente de transfert technologique,Agriculture et Agroalimentaire Canada

Vincent CaldwellMédecin vétérinaire praticien, Clinique vétérinaire Coaticook

Julie Baillargeon (mars à octobre 2007)Anne-Marie Christen (novembre 2007 à mars 2008)Agente de transfert du RCRMB

Kara IrvingProductrice laitière, Dairy Farmers of Nova Scotia

Steve MasonÉditeur en chef, Dairyman’s Digest

Daniel SchollDirecteur scientifique du RCRMB, Université de Montréal

Guy SéguinSpécialiste de la santé du pis, Dairy Farmers of Ontario

Étienne TremblayConseiller, Valacta

Panel scientifique consultatif 2007-2008

Theo LamGD, Pays-Bas

Scott McDougallAnimal Health Centre, Nouvelle-Zélande

Larry SmithOhio State University, États-Unis

Herman BarkemaUniversity of Calgary

Émile BouchardUniversité de Montréal

John CampbellUniversity of Saskatchewan

Luc DesCôteaux Université de Montréal

Trevor DeVriesUniversity of Guelph

Ian DohooUniversity of Prince Edward Island

Philip GriebelVIDO – University of Saskatchewan

Niel A. KarrowUniversity of Guelph

Greg KeefeUniversity of Prince Edward Island

David KeltonUniversity of Guelph

Pierre LacasseCRDBLP – Agriculture et Agroalimentaire Canada

Kenneth LeslieUniversity of Guelph

Bonnie Mallard University of Guelph

François Malouin Université de Sherbrooke

J T. McClureUniversity of Prince Edward Island

Serge MessierUniversité de Montréal

Jose Perez-CasalVIDO – University of Saskatchewan

Andrew PotterVIDO – University of Saskatchewan

Claude RobertUniversité Laval

Jean-Philippe RoyUniversité de Montréal

Daniel SchollUniversité de Montréal

Moussa Sory DiarraCRAPAC – Agriculture et Agroalimentaire Canada

Henrik StryhnUniversity of Prince Edward Island

Brian TalbotUniversité de Sherbrooke

Grant TomitaUniversité de Montréal

John VanLeeuwenUniversity of Prince Edward Island

Xin ZhaoMcGill University

James BellamyUniversity of Prince Edward Island

Patrick BoerlinUniversity of Guelph

Vilceu BordignonMcGill University

David LégerAgence de santé publique du Canada

Paula MenziesUniversity of Guelph

John MiddletonUniversity of Missouri

Musangu NgelekaUniversity of Saskatchewan

MEMBRES, COLLABORATEURS ET PARTENAIRES FINANCIERS

MEMBRES ACTIFS 2007-2008

COLLABORATEURS ACTIFS 2007-2008


4

PARTENAIRES FINANCIERS 2007 – 2008

DONATEURS ET COMMANDITAIRES 2007 – 2008

Plusieurs individus et organisations sont essentiels au succès de ce Réseau. Nous tenonsà remercier nos partenaires financiers et nos partenaires de rechercheainsi que nos donateurs et commanditaires pour leur support, leur coopération et leur confiance. Nousdésirons également remercier les membres descomités du RCRMB pour leur temps, leur engage-ment et leurs conseils. Finalement, ce Réseau ne serait pas possible sans le dévouement de tous ses membres, collaborateurs, étudiants et techniciens.

Agence de santé publique du Canada

Agriculture et Agroalimentaire Canada

Alberta Milk

Canadian Dairy Network

Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Dairy Farmers of New Brunswick

Dairy Farmers of Nova Scotia

Dairy Farmers of Ontario

Dairy Farmers of Prince Edward Island

Les Producteurs laitiers du Canada

Novalait inc.

Technology PEI Inc.

Université de Montréal

University of Prince Edward Island

CanWest DHI

Pfizer Santé animale

Valacta

5



6

ORGANISATION

LA MISSION ET LES OBJECTIFS FONDAMENTAUX DU RCRMB

La mission est de mobiliser les ressources scientifiques et financières sur la scènenationale et internationale afin de diminuer l’incidence de la mammite, de réduire lespertes économiques et de maintenir la qualité du lait par une recherche concertée et untransfert efficace et rapide des résultats aux utilisateurs.

Objectifs fondamentaux :

1.Définir le problème de la mammite à l’échelle canadienne pour orienter la recherche, la formation et le transfert à long terme.

2.Maintenir l’excellence du réseautage, de la formation, du transfert et de l’évaluation de programme.

3.Effectuer de la recherche pour trouver de nouvelles solutions au problème de la mammite transférables à court terme.

4.Transférer les nouvelles connaissances et technologies sur la mammite aux producteurs laitiers.

5.Établir les bases d’un réseau durable d’activités de recherche et de transfert.


7

POINTS SAILLANTS DU RÉSEAUTAGE ET DE LA FORMATION• 34 membres et collaborateurs actifs.

• 10 partenaires de recherche et 14 partenaires financiers.

• 250 000 $ de la part des partenaires privés; soit 8 % du financement total pour l’année deux.

• Financement supplémentaire du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada de 200 000 $ (Initiative d’amélioration des réseaux stratégiques(IARS)).

• Un nouveau bulletin électronique : Flash-mammite.

• Une liste de diffusion électronique comptant près de 800 personnes.

• 21 étudiants diplômés, 8 stagiaires postdoctoraux, 28 étudiants du premier cycle et 23 techniciens.

• Un total de 13 collaborateurs internes au Réseau et 23 collaborateurs externes.

• La Rencontre scientifique annuelle 2007 à Montréal; plus de 90 chercheurs, étudiants, techniciens et partenaires étaient présents.


8

POINTS SAILLANTS DE LA RECHERCHE

• La Plateforme centrale de recherche est pleinement fonctionnelle. Quatre-vingt-onze fermes ont été recrutées dans la Cohorte nationale des fermes laitières et la première ronde de cueillette de données est terminée. Les échantillons de lait sont analysés par le Réseau de laboratoires sur la mammite, les isolats bactériens sont soumis à la Souchothèque, et les isolats sont redistribués aux chercheurs.

• Des modèles mathématiques fondés sur diverses sources d’information sur la santé du pis sont formulés et validésafin de décrire clairement l’épidémiologie des infections intramammaires existantes et nouvelles.

• Des méthodes moléculaires ont été développées pour caractériser les gènes de virulence de Staphylococcus aureus qui pourraient prédisposer certaines souches de S. aureus à provoquer la mammite chronique.

• Des marqueurs génétiques et protéiques de résistance ou de susceptibilité à la mammite bovine sont en cours d’identification.

• Des cellules ont été transfectées de gènes nécessaires à la production transgénique de protéines spécifiques pour lutter contre la mammite clinique à coliformes.

• Des prototypes de vaccins contenant des protéines ou de l’ADN contre S. aureus et un vaccin Escherichia coli J5 microencapsulé ont été mis au point. Des essais sont prévus ou sont déjà en cours pour vérifier l’efficacité des diverses formulations des vaccins.

• Deux méthodes d’identification rapide des agents pathogènes de la mammite dans des échantillons de lait ont été jugées convenables pour l’utilisation à la ferme. Des essais à grande échelle sont menés de concert avec la Cohorte nationale des fermes laitières afin de valider les méthodes d’identification rapide retenues.

• Des données sur l’utilisation des antibiotiques dans les fermes laitières sont recueillies de concert avec la Cohorte nationale des fermes laitières et des bactéries de la Souchothèque sont testées pour vérifier leur résistance envers les antibiotiques.


9

Zone d’impact

Recherche menant à des mesures concrètes et accessiblesà la ferme

Recherche de développement

Transfert de connaissances et de technologies existantes et nouvelles

Renforcement de la capacité derecherche et de transfert

Cohorte nationale des fermes laitières

Cibles pour l’année cinq

• Parachèvement de tous les projets de recherche

• Transfert aux producteurs de tous les projets complétés

• Deux nouveaux projets ou plus

• Une nouvelle source de financement ou plus

• Au moins 20 publications et présentations à l’échelle internationale

• Parachèvement de tous les projets de recherche

• Transfert aux producteurs de tous les projets complétés

• Deux nouveaux projets ou plus

• Une nouvelle source de financement ou plus

• Plus de 50 publications et présentations à l’échelle internationale

• Au moins deux brevets, divulgations d’invention et transfert de technologieà des sociétés commerciales

• Évolution du programme de transfert des connaissances du RCRMB

• Grande quantité d’information accessible à l’industrie canadienne; au moins 200 articles abordant la mammite

• Utilisation des stratégies de transfert par environ 50 % des vétérinaires et des conseillers en production

• Programme de transfert efficace

• Formation poussée d’au moins 50 personnes issues du RCRMB (étudiants, stagiaires postdoctoraux et techniciens)

• Au moins 50 chercheurs locaux et internationaux collaborant à l’effort de recherche par le biais du RCRMB

• Établissement et normalisation d’au moins un nouveau laboratoirede bactériologie laitière

• Réduction des comptes de cellules somatiques dans le réservoir à lait d’au moins 10 % d’ici 2011

• Adoption à la ferme d’au moins deux techniques de surveillanceet de contrôle de la santé du pis d’ici 2011

Résultats escomptés

• Connaissances issues de la recherche appliquée transmises à l’industrie canadienne

• Résultats de recherche technologique transférés à l’industrie de la santé animale à des fins de développement commercial

• Résultats de recherche fondamentale menant au déclenchement de recherche subséquente axée sur une technologie transférable

• Accès uniforme des producteurs laitiers canadiens et des professionnels du domaine à de l’information objective, digne de foi, à jour et bilingue sur le contrôle et la surveillance de la mammite

• Nouveaux chercheurs, techniciens et conseillers qualifiés

• Laboratoires de bactériologie dotés de la capacité voulue pour exécuter les analyses bactériologiques du lait à des fins de diagnostic ou de recherche

• Chercheurs locaux et internationaux en place contribuant à de nouveaux projets de recherchesur la mammite au Canada

• Contact direct entre les producteurs et la recherche, les chercheurs et les techniciens du RCRMB favorisant l’adoption de pratiques de régie de la mammite

• Réduction des comptes de cellules somatiques dans le réservoir à lait

Indicateurs de performance du RCRMB

Où en sommes-nous? | les indicateurs des retombées générées par le RCRMB ont été compilés tout au long de l’année et sont maintenant répartis dans les sections pertinentes du présent rapport annuel.

LES INDICATEURS DE PERFORMANCE DU RCRMBL’industrie laitière canadienne et le RCRMB s’efforcent de créer de la valeur pour l’industrie et la société par la diminution de la mammite et le maintien de la qualité du lait. Le rôle du RCRMB consiste à fournir des connaissances etde la technologie permettant d’atteindre ces objectifs. Pour sa part, l’industrie doit appliquer à la ferme les connaissancesacquises et la technologie mise au point. Le RCRMB s’acquitte de sa mission en mobilisant des ressources scientifiqueset financières nationales et internationales afin de mener de la recherche concertée et d’assurer le transfert rapide et efficace des connaissances et de la technologie. Les réalisations découlant de la mission du RCRMB sont évaluées en fonction de cinq zones d’impact : 1) recherche menant à des mesures concrètes et accessibles à la ferme, 2) recherche de développement, 3) transfert de connaissances et de technologies existantes et nouvelles, 4) renforcement de la capacité de recherche et de transfert; et, 5) Cohorte nationale des fermes laitières.


10

PARTENARIATSLe RCRMB compte dix partenaires de recherche et quatorze partenaires financiers, principalement des associations de producteurs laitiers. Pour l’année 2007-2008, les partenaires privés du RCRMB ontcontribué pour un montant de 250 000 $ aux activités de recherche, ce qui représente 8 % du budgettotal. Au cours de l’année, ces partenaires ont également fourni de leur temps à la gestion et à la direction du RCRMB par leur participation aux comités de direction, scientifique et de transfert, ainsiqu’en participant à la Révision annuelle par les partenaires et à l’atelier de l’industrie lors de laRencontre scientifique annuelle. Pour la prochaine année, le RCRMB cherchera activement à concluredes associations et des partenariats avec des sociétés commerciales pour promouvoir le transfert de technologie aux utilisateurs. De tels partenariats sont essentiels à notre succès.

Partenariats de recherche

Le partenariat de recherche du RCRMB avec Maritime Quality Milk (MQM), organisme mis sur pied en 2006-2007, continue d’être profitable. Ce partenariat facilite les réalisations de recherche du RCRMB dansl’Île-du-Prince-Édouard, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. Il contribue à la capacité de MQM deconcentrer les activités canadiennes de recherche sur la mammite et les résultats obtenus sur les fermes laitièresde ces provinces. Le partenariat permet aux chercheurs de l’Atlantic Veterinary College, membres du RCRMB,d’élargir leur champ de recherche dans le cadre du programme scientifique du RCRMB. Le financement du MQMa été rendu possible grâce au programme RCRMB, du moins en partie, puisque le Réseau lui assure une massecritique d’activités de recherche sur la mammite, des stagiaires et du financement pour la recherche au Atlantic Veterinary College. Pour sa part, le MQM fournit au RCRMB l’occasion de partager des ressourceshumaines, autant au niveau technique que professionnel, puisque les deux programmes n’ont besoin que deressources à temps partiel. Le laboratoire régional des Maritimes du Réseau de laboratoires sur la mammitefonctionnera au sein du MQM. Le rôle joué par le Réseau à l’égard de la mise sur pied du MQM représente ungrand pas vers la réalisation de la mission du RCRMB, qui consiste à soutenir la recherche coopérative, la formation et le transfert aux intervenants.

Un des points forts duRCRMB est sa capacité àencourager la recherche au-delà de son programmescientifique. En 2007-2008,le Comité scientifique duRCRMB a donné son aval àdeux nouveaux projets derecherche, dont un quireprésentait une toute nou-velle collaboration. Aucun de ces deux projets n’auraitété possible en l’absenced’une ressource comme laPlateforme centrale de re-cherche du RCRMB et pourtant, les deux projetspotentialisent les retombées de la Plateforme à l’égard de la recherche sur la mammite. En 2008-2009, leRCRMB se mettra activement en quête de nouvelles collaborations internationales, grâce à la subvention dufonds d’Initiative d’amélioration des réseaux stratégiques récemment obtenue du CRSNG.

11


TRANSFERTDans le domaine du transfert des connaissances, le RCRMB a continué de s’acquitter de sa missiond’être une source crédible, fiable et objective pour l’industrie laitière canadienne. Le partage des connaissances et de la technologie avec les utilisateurs – producteurs, vétérinaires, agronomes, con-seillers techniques, institutions et autres membres de l’industrie laitière canadienne – demeure une priorité pour le nouveau Comité de transfert créé en juin 2007. Les membres du comité ont convenud’un programme de transfert qui privilégiela traduction des documents, la communi-cation avec les utilisateurs, le développe-ment du site Web et la création d’outils dediffusion comme principales prioritésdurant l’année à venir. Un programme a étémis sur pied afin d’élaborer des indicateursde performance qui mesurent l’impact duprogramme de transfert des connaissancessur l’industrie laitière canadienne.

Le programme de transfert des connaissances a obtenu des fonds supplémentaires provenant d’un nouveau programme de financement du CRSNG appelé Initiative d’amélioration des réseauxstratégiques (IARS). Le programme a reçu 99 600 $ en 2007-2008 et touchera une autre somme de 104 901 $ en 2008-2009. Accueillis avec enthousiasme, ces fonds additionnels permettent de consolider la formation des étudiants, d’étendre et de rehausser la coopération internationale duRéseau et d’accroître les activités de transfert des connaissances.

Cette nouvelle initiative a permis au RCRMB d’embaucher du personnel additionnel. Hélène Poirier a joint les rangs de l’équipe administrative en décembre, obtenant le mandat de répertorier les travauxde recherche sur la mammite à l’échelle internationale et les activités connexes. Elle a également la responsabilité de mettre sur pied des ateliers de formation pour les vétérinaires afin de leur faire connaître des outils pour communiquer efficacement aux producteurs laitiers canadiens de l’information sur la prévention et le contrôle de la mammite. Ces ateliers seront inspirés des formationsoffertes par l’UGCN (Centre hollandais sur la santé du pis). Grâce à cette formation, les vétérinairescanadiens seront en mesure d’échanger directement avec les producteurs laitiers de manière interactiveet dynamique afin de leur livrer divers renseignements relatifs à la mammite.

Diffusion du savoir

L’objectif principal de ce volet est de fournir des renseignements utiles et pratiques aux utilisateurs, de les sensibiliser sur les pratiques de régie optimales en santé du pis et de leur communiquer les plus récentsdéveloppements de la recherche. Les activités de diffusion du savoir exploitent différents médias et modes decommunication et utilisent plusieurs canaux déjà établis et utilisés par la communauté laitière.

La mammite : ressources en ligneAu cours de la dernière année, nous avons poursuivi l’amélioration du cœur de notre site Web, « La mammite :ressources en ligne », grâce à l’ajout de divers documents : présentations PowerPoint, fichiers PDF tirés derevues laitières, fiches de transfert et publications du NMC. Pour capter l’intérêt des internautes, les articlesaffichés sur le Web comptent sur une présentation graphique attrayante. Nous veillons également à ce que la majorité des documents offerts soient accessibles autant en français qu’en anglais pour les usagers au payset à l’étranger qui sont principalement des producteurs laitiers, des vétérinaires et des professionnels de l’industrie laitière. Le site Web est accessible en français (www.reseaumammite.org) ou en anglais (www.mastitisnetwork.org).


12

En 2007-2008, une moyenne de 489 visiteurs par mois ont consulténotre site Web et ont accédé à 38 388pages. Soixante-et-onze pour cent despages consultées l’ont été par des utilisateurs canadiens.

Ajoutée au site Web à l’automne2007, la « Biblio-mammite » proposeaux visiteurs une sélection d’ouvrageset d’articles de référence sur la mam-mite. Afin d’attirer l’attention descoordonnateurs d’événements et pourmieux identifier des conférenciers potentiels sur la mammite, la page « La mammite : ressources en ligne » comprend maintenant un nouveau lien appelé « Présentations PowerPoint ». Ce volet énumère toutes les présentations assistées par ordinateur sur la mammitecompilées par le Réseau ainsi que le nom du conférencier et le programme pour lequel la présentation a été conçue. La page « La mammite : ressources en ligne » de notre site Web comprend aussi un calendrier qui précise les dates de tenue des événements et des conférences sur la santé du pis à travers le monde.

Un plan de communication a été élaboré afin de veiller à ce que les résultats de nos projets et les recom-mandations qui en sont issues puissent rejoindre l’auditoire cible en faisant appel à divers modes de communication. Enfin, trois fiches de transfert ont été affichées dans le volet intitulé « Résultats de recherche » :

• Effet des saisons sur le comptage de cellules somatiques et l’incidence de la mammite clinique;

• Le comptage de cellules somatiques pendant et entre les traites; et,

• Évaluation des méthodes de détection des agents pathogènes causant la mammite utilisées à la ferme.

Au cours de l’année à venir, l’accent sera mis sur l’ajout au volet « Boîte à outils » du site Web d’outils et de protocoles de régie utiles pour les producteurs laitiers et leurs conseillers. Il existe beaucoup d’outils, mais ilsne sont pas toujours facilement accessibles et ne sont pas nécessairement offerts en français et en anglais. Un volet intitulé « Agents pathogènes » va également être lancé dans un proche avenir. Ce lien mênera à ladescription de micro-organismes qui cause la mammite bovine. On y trouvera une description générale de l’agent pathogène, les symptômes de la mammite qu’il provoque, des photos et de la documentation.

Chronique mammiteLa Chronique mammite sert à présenter la recherche et les résultats du RCRMB dans un contexte pratique etutile pour les producteurs laitiers. La Chronique mammite est publiée en français dans « Le Producteur de laitquébécois » (quatre articles) et en anglais dans « The Milk Producer » (trois articles). Le premier est distribuédans l’ensemble du Québec à 10 124 exemplaires et le second est distribué en Ontario, dans les Maritimes, auManitoba, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique à 10 500 exemplaires. La majorité du lectorat de ces deux publications est composée de producteurs laitiers, mais elles s’adressent également à plusieurs intervenants du secteur laitier. La chronique est également publiée en version électronique sur notre site Webet sur celui d’Agri-Réseau (Québec). Les participants à la Cohorte nationale des fermes laitières reçoiventégalement un exemplaire de la chronique.


13

Flash-mammiteEn novembre, nous avons lancé un nouvel outil de communication appelé Flash-mammite. Il s’agit d’un bulletin électronique mensuel publié en français et enanglais qui est diffusé aux utilisateurs qui figurent sur notre liste de diffusion électronique. Le bulletin comprend une courte liste de sujets accompagnés d’unebrève description afin de piquer la curiosité du lecteur ainsi que des liens vouluspour accéder à la version intégrale des articles qui sont affichés sur notre siteWeb. La présentation du bulletin incite le lecteur à naviguer sur notre site Webpour accéder aux articles et à y revenir ultérieurement.

Foire aux questions (FAQ)Le but de cette activité est de fournir des réponses aux questions des producteurs concernant la mammite. Nous avons accumulé une liste de questions et de sujets parmi lesquels les producteurs peuvent choisirpour obtenir la réponse d’un expert. Les questions sont générales et nonspécifiques et sont traitées dans un article abrégé. Ces articles figurentdans le volet « Foire aux questions » de notre site Web. Ils sont également envoyés aux publications agricoles régionales à travers le Canada (en français et en anglais). Les internautes sont invités àtransmettre leurs questions à l’agente de transfert.

Autres publicationsÀ l’occasion, nous sommes appelés à collaborer à des articles publiés pard’autres publications. À titre d’exemple, nous avons contribué à un article intitulé « Portrait de la mammite clinique au Canada » paru dans Action-Fax des Producteurs laitiers du Canada(PLC) en octobre 2007, de même qu’à un sommaire des activités du Réseau paru dans Action + des PLC à l’automne 2007. D’autres collaborations sont énumérées à la section Publications et conférences de ce rapport annuel.

Évènements et activités de diffusion du savoirAu cours de la dernière année, le RCRMB a participé à de nombreux événements touchant le secteur laitier à traversle monde : Heifer Mastitis Conference (juin 2007, Ghent, Belgique), Mastitis Research Workers Conference (novembre2007, Minneapolis, États-Unis), Colloque sur la santé des troupeaux laitiers (décembre 2007, Québec, Canada), NMC 47th Annual Meeting (janvier 2008, Nouvelle-Orléans, États-Unis), et Dairy Focus (mars 2008, Nouvelle-Écosse,Canada). Pour les membres du Réseau, il s’agissait d’excellentes occasions de rencontrer des utilisateurs actuels et potentiels de notre programme de transfert et de créer des liens avec différents organismes à travers le monde.De plus, de tels événements augmentent l’exposition de la recherche du RCRMB et la diffusion d’information utile.

Lors de deux événements – 2008 Dairy Research Communication & Extension Event tenu en février à l’Universityof Guelph et le Western Canadian Dairy Seminar tenu en mars 2008 à Red Deer, Alberta – un total de 110 pochettes d’information pertinente du RCRMB (fiches de transfert, Bulletin du RCRMB, renseignements sur le site Web, dépliant du RCRMB) ont été distribuées aux participants.

Le RCRMB dispose d’un kiosque de présentation qui permet d’illustrer la mission et un aperçu des activités du RCRMB lors de congrès et de colloques. Divers documents tels que le dépliant du RCRMB, la Chroniquemammite, le Flash-mammite ainsi que des publications du NMC sont mis en montre et offerts aux congressistes.Les visiteurs du kiosque sont invités à s’inscrire sur notre liste de diffusion électronique. L’aménagement du kiosque permet l’affichage en boucle continue d’une présentation PowerPoint qui est une introduction aux activités du Réseau.

Le RCRMB est membre du comité organisateur du Colloque sur la santé des troupeaux laitiers et a participé à l’organisation de l’édition 2007. La participation à ce comité nous permet d’assurer que le sujet de la mammite figure au programme de l’événement et que les producteurs et médecins vétérinaires québécois ontaccès à des renseignements de pointe en français. Par ailleurs, le RCRMB a dressé une liste de conférenciers

14



15

et de sujets de conférence s’adressant aux organisateurs d’événements laitiers au Canada, assurant ainsi queles résultats de recherche du Réseau occuperont une place de choix dans les congrès scientifiques au cours desannées à venir.

Dans le cadre d’un nouveau projet, le RCRMB offre des documents et de l’information sur la mammite (information du site Web, articles techniques et rubriques traitant de la mammite) aux enseignants en production laitière à remettre à la prochaine génération de producteurs et de conseillers. Jusqu’à maintenant,60 pochettes d’information ont été distribuées dans deux écoles d’agriculture et ce projet va certainement êtreélargi au cours des années à venir.

Enfin, les chercheurs du RCRMB sont régulièrement invités à partager leur expertise et leurs connaissances dansle cadre de congrès organisés à travers le pays. Au cours de la dernière année, les chercheurs du RCRMB ontprésenté plusieurs conférences qui ont fait honneur à la réputation du RCRMB. Ces interventions figurent à la section Publications et conférences de ce rapport annuel.

Collaboration avec le NMCL’Internet regorge d’information sur la mammite, mais la majorité n’est offerte qu’en anglais. Le NMC, un organisme international pour l’amélioration de la santé du pis et la qualité du lait, est certainement une des

sources d’information les plus fiables et les plus utiles (www.nmconline.org). Afin derendre cette information disponible à toute l’industrie laitière canadienne, le NMC a accordé la permission au RCRMB de traduire en français une partie de

ses documents. L’agente de transfert du RCRMB est membre du Comité de formation du NMC. L’une des priorités actuelles de ce comité est justement de traduire certains documents du NMC pour les rendre accessibles à un plus vaste auditoire à travers le monde. L’agente de transfert du RCRMB est la personneressource qui a été désignée pour le projet de traduction en français des documents du NMC.

En 2007, le NMC a créé une section sur son site Web permettant aux internautes internationaux de trouver des articles du NMC traduits en français et en espagnol. En 2008, l’agente de transfert du RCRMB va continuer à cumuler ses fonctions de responsable de la traduction française des articles du NMC. Le RCRMBva aussi aider le NMC à recruter davantage de membres dans les pays francophones.

Liste d’utilisateursLes utilisateurs peuvent s’inscrire à la liste de diffusion électronique du RCRMB pour recevoir le Flash-mammiteet le Bulletin du RCRMB. Près de 800 personnes sont inscrites sur la liste (environ 500 francophones et 300 anglophones). La liste comprend des producteurs laitiers, des médecins vétérinaires, des agronomes et desconseillers ainsi que des étudiants et des chercheurs de différentes régions du Canada.

En 2007, le processus d’inscription en ligne a été grandement amélioré grâce à l’ajout d’un lien à la page « La mammite : ressources en ligne ». En cliquant sur ce lien, l’internaute est dirigé vers un formulaire d’inscription en ligne permettant la saisie des coordonnées voulues. L’information entrée est transmise électroniquement à l’agente de transfert qui se charge de son traitement.

Valorisation des technologies

Ce volet du programme de transfert vise à promouvoir le transfert efficace des technologies du RCRMB à l’industrie laitière canadienne. Le processus de protection de la propriété intellectuelle et de commer-cialisation relève des institutions de recherche en cause. Le RCRMB soutient les efforts des institutions et deschercheurs à l’égard de la protection de la propriété intellectuelle et du maintien de liens avec des partenairescommerciaux potentiels. Durant l’automne 2007, l’équipe administrative du RCRMB a cerné des technologiesoffrant un potentiel commercial et a communiqué avec les institutions et les chercheurs visés.

Durant la Rencontre scientifique annuelle 2007, un atelier a eu lieu à l’intention des chercheurs du Réseau etdes sociétés pharmaceutiques qui travaillent à la mise au point de vaccins. Certains de nos chercheurs œuvrantà la mise au point d’un vaccin contre la mammite ont présenté leurs résultats préliminaires lors de l’atelier. Des représentants de Novartis Santé Animale ont présenté leur point de vue sur le développement de vaccinsà l’heure actuelle et pour les années à venir.


16

Indicateurs de performance

Évolution du programme de transfert des connaissances • Des sommes de 99 600 $ et de 104 901 $ (année deux et année trois, respectivement)

sont consacrées aux activités de transfert des connaissances

• Élaboration d’un nouvel outil – Flash-mammite – un bulletin électronique diffusé mensuellement à près de 800 abonnés

• Liste de diffusion électronique d’environ 800 destinataires, une augmentation de plus de 100 personnes comparativement à l’an dernier

• Le Canada, la France, les États-Unis, la Belgique, l’Argentine, les Pays-Bas, le Maroc et l’Algérie sont les pays qui accèdent le plus souvent au site Web du RCRMB

Disponibilité de l’information sur le contrôle et la surveillance de la mammite à l’industrie laitière canadienne• Préparation de 3 fiches de transfert

• Participation du RCRMB à 16 congrès

• Diffusion de 3 bulletins à environ 900 destinataires

• Diffusion de 5 bulletins Flash-mammite à environ 800 destinataires

• Publication de 23 articles sur les activités du RCRMB

• Publication de 7 articles de la Chronique mammite

• Ajout de 64 références additionnelles au site Web

• Distribution de 60 pochettes d’information sur le RCRMB à des écoles d’agriculture et 425 à des colloques et des congrès

Visibilité des stratégies de transfert des connaissances• 7 265 visites du site Web du RCRMB durant la période d’avril 2007 à mars

2008 comparativement à 3 186 pour la même période de l’année précédente

• Total de 38 388 pages Web consultées d’avril 2007 à mars 2008 comparativement à 11 470 pour la même période de l’année précédente

• Liste de diffusion électronique d’environ 800 destinataires

Intérêt pour de l’information sur le contrôle et la surveillance de la mammite• Environ 2 500 personnes ont assisté à divers congrès où des activités du RCRMB étaient présentées

• Environ 50 demandes d’inscription à la liste de diffusion électronique ont été reçues

• Une moyenne de 489 personnes ont visité le site Web du RCRMB chaque mois

FORMATION Un des principaux objectifs du RCRMB consiste à s’assurer que tous les étudiants et stagiaires acquièrentune compréhension multidisciplinaire intégrée de lamammite bovine. Nous supervisons actuellement 21 étudiants gradués et huit stagiaires postdoctoraux,de même que 28 étudiants du premier cycle et 23 techniciens. La plupart des étudiants sont dirigéspar au moins un chercheur du RCRMB, en plus de leurdirecteur respectif. Bon nombre des codirecteurs sontdes chercheurs d’une autre institution de recherche. Cette approche de formation d’étudiants en codirection permet une compréhension multidisciplinaire de la mammite et favorise l’ingéniosité et la créativité dans la recherche.

Environ 20 % du budget de l’année deux a été directement consacré au soutien des étudiants gradués, des stagiaires postdoctoraux, des étudiants du premier cycle et des activités de formation. Deux étudiantsdiplômés sont entièrement soutenus par des bourses provenant de sources externes.

Nous formons nos étudiants dans un environnement de réseautage et nous leur offrons des activités qui se prêtent au réseautage. Cela a été démontré lors de la Rencontre scientifique annuelle du RCRMB, en novembre2007, avec la participation de 78 % des étudiants gradués et de 25 % des stagiaires postdoctoraux. Tous les étudiants gradués présents ont activement participé à la Rencontre avec la présentation de 15 affiches

scientifiques et de 10 conférences. Un concours d’affiches a été organisé etles quatre étudiants ayant produit lesmeilleures affiches se sont mérités unebourse de 500 $. Ces bourses sont données pour les aider à participer à uncongrès international afin de présenterleurs résultats de recherche. Pendant laRencontre scientifique annuelle, les étudiants ont échangé entre eux et avecdes chercheurs, des experts externes, desproducteurs laitiers et des partenaires del’industrie. Cela leur a donné l’occasion de se familiariser avec le fonctionnementdu Réseau. Ils ont aussi pu acquérir unemeilleure perspective des nombreuses

activités de recherche des chercheurs du Réseau et ont pu entendre directement les questions et les préoccupations des producteurs laitiers. Les étudiants ont indiqué que leur participation à la rencontre les avaitaidés à demeurer à jour à l’égard des conclusions de travaux de recherche sur le traitement, la vaccination et la réponse des sujets à différents agents pathogènes. La Rencontre scientifique annuelle a également permisaux étudiants de rencontrer des pairs et d’établir le contact avec des chercheurs afin de discuter des possibilités de recherches et de collaborations futures.

Un comité de formation a été mis sur pied cette année afin de voir à l’application du programme de formationqui comprend notamment des échanges inter-laboratoires, des modules de formation et des bourses pour permettre aux étudiants de participer à des rencontres scientifiques internationales. L’échange inter-laboratoires permet à des étudiants du RCRMB de travailler jusqu’à quatre mois au laboratoire d’autreschercheurs du RCRMB. Ce programme permet l’apprentissage de nouvelles techniques, l’obtention de résultatspour leurs projets et la création de nouvelles collaborations. La subvention du CRSNG obtenue dans le cadre


17

49 %

14 %19 %

18 %

Répartition actuelle des étudiants et des stagiaires

Étudiants du premier cycle

Stagiaires postdoctoraux

Étudiants à la maîtrise

Étudiants au doctorat


du programme IARS a aidé le programme de formation en permettant notamment la création de bourses pourla visite de laboratoires à l’étranger et pour des stages d’étudiants étrangers. Grâce à ce dernier volet, des étudiants étrangers peuvent venir travailler jusqu’à trois mois dans les laboratoires du RCRMB.

Une liste de diffusion électronique favorise la collaboration et le réseautage au sein des étudiants du RCRMB.De plus, le site Web compte aussi une section destinée aux étudiants actuels et futurs.

Le RCRMB va poursuivre le recrutement de personnel hautement qualifié pour combler les besoins de larecherche planifiée et pour de nouveaux projets. D’autres étudiants diplômés et du premier cycle commenceront leurs études au sein du Réseau au cours des prochains mois. Leur expérience au sein du RCRMBles encouragera à favoriser une approche scientifique intégrée en saisissant les interrelations qui existent entrela recherche fondamentale et la recherche appliquée dans le domaine de la mammite.


18

« J’ai pu entreprendre un doctorat après l’obtention de ma maîtrise parceque le financement obtenu du RCRMB me permettait d’étendre à la vachemes travaux chez la souris sur l’expression génétique de la virulence de S. aureus » – Marianne Allard, étudiante au RCRMB (décembre 2007).Maintenant qu’elle a acquis de l’expérience en recherche sur la mammite bovine, Marianne souhaite poursuivre ses études dans cedomaine et appliquer ses connaissances en biologie moléculaire auxmaladies bovines. Voilà un exemple frappant qui illustre bien commentl’approche multidisciplinaire de notre programme de formation inciteles participants à poursuivre la recherche en santé bovine.De gauche à droite : Heba Atalla, University of Guelph ; Signe Andersen, University of PrinceEdward Island ; Marianne Allard, Université de Sherbrooke.

Impact sur la capacité de recherche et de transfert – personnel hautement qualifié formé dans des activités liées à la mammite

• 28 étudiants du premier cycle participants à des projets du RCRMB

• Total de 57 étudiants et stagiaires postdoctoraux formés durant l’année deux, comparativement à 30 l’année précédente

• Un étudiant ayant terminé une maîtrise ès sciences dans le domaine de la réponse immunitaire aux facteursbactériens et deux étudiants ayant terminé un doctorat, un en génomique et l’autre en épidémiologie

• Un des titulaires de doctorat travaille maintenant dans un domaine lié à la santé du pis aux Pays-Bas, tandis que le second a amorcé un stage postdoctoral en génétique équine aux États-Unis. Le titulaire d’une maîtrise ès sciences a fait son entrée au Collège de médecine vétérinaire de l’Ontario

RÉSEAUTAGELa mission du RCRMB est de « mobiliser les ressources pour diminuer l’impact de la mammite par larecherche concertée et le transfert des résultats aux utilisateurs ». Le réseautage permet de poursuivrenotre mission en coordonnant l’utilisation des ressources existantes pour travailler à l’atteinte de butscommuns dans la recherche sur la mammite et de créer des ressources qui ne pourraient exister sans leRCRMB. Le plan de réseautage cherche à maintenir un lien véritable avec nos partenaires de l’industrielaitière et leurs priorités. Le plan vise aussi à maintenir un réseau interne de collaboration et de communication dynamique, à maintenir l’accès aux infrastructures et à l’expertise technique du Réseau,à optimiser le transfert des résultats, de la technologie et des connaissances entre les chercheurs et à accroître la visibilité internationale de la recherche canadienne sur la mammite.

Réseautage au sein du RCRMB

Un indicateur crucial de la performance et du succès du Réseau est l’évidence de la concertation de la recherche sur la mammite partout au Canada. Durant la formation du Réseau et maintenant, dans le cadrede son fonctionnement, plusieurs nouvelles collaborations ont été réalisées et des partenariats existants entreles chercheurs ont été consolidés. Tous les chercheurs collaborent directement avec au moins deux autreschercheurs du Réseau et la majorité des chercheurs du RCRMB travaillent avec des collègues hors de leur province. Treize nouvelles collaborations internes se sont concrétisées au cours de la dernière année, comparativement à neuf durant l’année précédente.

Chaque année, la Rencontre scientifique annuelle est la principale occasion de réseautage pour nos membres.Cette année, elle a eu lieu les 12 et 13 novembre 2007 à Montréal (Québec). Plus de 90 chercheurs, étudiants, techniciens et partenaires ont participé à cette rencontre, une assistance record. Les principauxinvestigateurs de chaque projet de recherche ont présenté un résumé des résultats obtenus et des activités encours. De plus, le conférencier invité, le Dr Stephen Oliver de l’University of Tennessee, a présenté les plusrécentes données sur un important agent pathogène responsable de la mammite environnementale,Streptococcus uberis. La Rencontre scientifique annuelle a été une activité de réseautage fort réussie. L’anprochain, avec l’aide de la subvention obtenue dans le cadre du programme IARS, la Rencontre scientifiqueannuelle du RCRMB sera tenue conjointement avec la Mastitis Research Workers Conference (MRWC). Il s’agitd’un événement s’étalant sur quatre jours. Les jours 1 et 2 mettront l’accent sur les activités du RCRMB tandisque les jours 3 et 4 seront consacrés à l’ordre du jour habituel du MRWC. Les chercheurs, étudiants et techniciens du RCRMB sont encouragés à participer à tous les volets de cette rencontre.

Afin de discuter des progrès des projets ou de difficultés particulières, plusieurs réunions par conférence téléphonique ou par Internet ont été tenues au cours de l’année. Également, les listes de discussions ont ététenues à jour pour échanger librement des idées, des commentaires et des suggestions sur des sujets variés.Un inventaire des ressources et équipements disponibles au sein du RCRMB est accessible à tous les chercheurset étudiants dans une section sécurisée du site Web. Ceci a pour but de faciliter l’utilisation efficace de l’expertise et des infrastructures pour accélérer les progrès de la recherche. De plus, la base de données sur la Plateforme centrale de recherche est accessible à tous les chercheurs du RCRMB.

Réseautage avec les partenairesLe RCRMB est le fruit d’une vision de l’industrie laitière pour un programme de recherche efficace et concertésur la santé du pis, transférant connaissances et technologie efficacement aux producteurs laitiers. La participation de nos partenaires est essentielle pour la vision et la pérennité du Réseau. La principale activitéde l’année de réseautage avec les partenaires a été la Rencontre scientifique annuelle 2007 avec la présence


19

de représentants de douze partenaires de l’industrie. Ils ont directement pris connaissance des progrès obtenusau cours de l’année deux pour chacun des projets de recherche. Pendant la présentation des résultats derecherche et lors d’un atelier de travail, nos partenaires ont pu formuler leurs questions et leurs préoccupationsdirectement aux chercheurs. Cela a donné lieu à d’excellents échanges de commentaires et d’idées.

Les nouvelles, les activités et les événements du Réseau ont été diffusés aux partenaires dans trois numéros duBulletin du RCRMB. Tous les partenaires peuvent aussi obtenir de l’information sur le Réseau grâce à son siteWeb. Au cours de la dernière année, le site Web du RCRMB a constamment été tenu à jour et modifié pour lerendre plus dynamique et assurer la disponibilité d’une grande quantité de nouveaux renseignements.

Réseautage à l’échelle internationaleEn plus du réseautage interne et d’un dialogue ouvert avec les partenaires de l’industrie, notre plan de réseautage est conçu pour promouvoir le maillage avec des organismes internationaux. Le plan encourage etfavorise la camaraderie, le soutien et la collaboration avec les groupes de recherche sur la mammite à l’extérieurdu pays. Ce plan présente le RCRMB en faisant la promotion de ses activités de recherche de façon à établirde nouvelles collaborations et à maintenir les liens existants avec les groupes de recherche internationaux. Unepart considérable de la subvention additionnelle de l’IARS servira à promouvoir le maillage international, à fournir un soutien financier aux stagiaires du RCRMB pour leur permettre d’assister à des congrès internationaux et enfin, à décerner des bourses d’études pour des étudiants internationaux. Des subventionsde voyage seront également offertes aux chercheurs du RCRMB pour leur permettre de rencontrer des membres du réseau international s’intéressant à la mammite ou pour inviter des chercheurs internationaux àparticiper à des activités du RCRMB.

Au cours de la dernière année, les membres du RCRMB ont activement représenté le Réseau dans divers congrès : Mastitis Research Workers Conference (en novembre, au Minnesota), Heifer Mastitis Conference (en juin, en Belgique), 13th International Conference on Production Disease in Farm Animals (en juillet, enAllemagne), International Symposium on Animal Genomics for Animal Health (en octobre, en France), Conferenceof Research Workers in Animal Disease (en décembre, à Chicago), et NMC 47th Annual Meeting (en janvier, à laNouvelle-Orléans). Grâce à cette visibilité, les membres du Réseau ont pu établir de nombreux contacts avecdes organismes internationaux de recherche sur la mammite. Cela a permis l’établissement et la coordinationd’activités de recherche actuelles et futures avec des groupes comme le Dutch Udder Health Board où des réunions ont eu lieu pour échanger sur l’expertise en transfert de connaissances et explorer les possibilités decollaboration scientifique. La visibilité internationale du Réseau a aussi mené à la reconnaissance du RCRMB


20

comme point de contact canadien pour la recherche sur la mammite et les enjeux liés à la mammite par son adhésion formelle dans le Cooperative Multi-State Mastitis Resistance Research Project (N.E.-1281) du United States Department of Agriculture. Des collaborations individuelles entre les laboratoires de recherche ontété établies ou planifiées durant l’année deux du RCRMB. Citons notamment la participation aux activités de recherche du Réseau de l’University of Tennessee, l’University of Missouri et la National Pintung University ofScience and Technology de Taïwan. Le RCRMB prend part à 23 collaborations internationales à l’heure actuelle,comparativement à trois l’an dernier.


21


Impact sur la capacité de recherche sur la mammite au Canada

• Deux chercheurs canadiens se sont joints au RCRMB et ont ajouté la recherche sur la mammite à leur champ d’intérêt scientifique

• Il y a maintenant 13 collaborations internes entres des chercheurs du RCRMB, comparativement à neuf l’an dernier

• Les chercheurs du RCRMB ont collaboré avec 23 chercheurs externes, comparativement à trois l’an dernier

• Une somme de 53 400 $ de nouveau financement a été obtenue pour l’année deux (Initiative d’amélioration des réseaux stratégiques du CRSNG) afin d’établir des collaborations avec des groupes internationaux de recherche sur la mammite. Une autre somme de 51 000 $ est prévue pour l’année trois, sous certaines conditions

RÉSULTATS DE RECHERCHE

Le programme de recherche

La mammite est une maladie très complexe qui a des répercussions économiques considérablespour l’industrie laitière. La mission de l’industrie de maintenir la qualité et l’approvisionnementdes produits laitiers dépend de l’application d’un programme de gestion de la santé du pis fondésur des travaux de recherche rigoureux sur la mammite. Il faut compter sur un niveau élevé de coordination et de collaboration pour administrer un programme réussi de recherche sur la mammite. Le RCRMB comble ce besoin en veillant à l’établissement d’un partenariat novateurentre les chercheurs, l’industrie laitière et le CRSNG. Notre programme de recherche est conçu de manière à optimiser le savoir scientifique et à s’attaquer aux questions prioritaires pourl’industrie laitière de façon à définir la situation de la mammite au Canada, formuler de nouvellessolutions pour lutter contre la maladie, fournir ces solutions à l’industrie en temps opportun et jeter les bases d’un réseau appelé à perpétuer la recherche et les activités de transfert des connaissances.

Le programme de recherche est articulé autour de la Plateforme centrale de recherche, un carrefour de connaissances et de données liant nos deux thèmes de recherche :Surveillance de la mammite et Contrôle de la mammite. Les activités de recherche de chacun des thèmes abordentdes préoccupations et des questions prioritaires spécifiques avancées par les partenaires de l’industrie et les chercheurs du Réseau.


22

Plateforme centrale de rechercheResponsable de thème : Daniel Scholl, Université de Montréal

La Plateforme centrale de recherche (PCR) offre une occasion de créer une plateforme sur laquelle larecherche diversifiée sur la mammite peut s’appuyer et réunir les chercheurs sur la mammite et les producteurs laitiers. Ce projet offre un programme de niveau national pour coordonner la cueillette et l’archivage des données. Le but de la PCR est d’accroître la cueillette des données sur la mammite àla ferme. Cela favorisera et harmonisera la recherche sur la mammite en donnant accès, aux diversgroupes de chercheurs, à des données uniformes provenant d’une seule population de fermes laitièresreprésentative à l’échelle nationale. Les objectifs spécifiques de la PCR sont de : 1) établir une Cohortenationale des fermes laitières (CNFL) comme principale source de données, 2) former un Réseau de laboratoires sur la mammite (RLM) pour analyser les échantillons de lait provenant de la CNFL; et, 3) établir une banque permanente d’agents pathogènes de la mammite (Souchothèque) qui entre-posera et préservera les bactéries isolées à partir des échantillons de lait prélevés dans la CNFL.

(1) Cohorte nationale des fermes laitières (CNFL)Coordonnateur : Daniel Scholl, Université de MontréalDirectrice des opérations : Kristen Reyher, University of Prince Edward Island

La CNFL est une cohorte pancanadienne de fermes laitières commerciales qui est suivie sur une période de deuxans afin de déterminer et de caractériser le taux d’infections intramammaires et de mammites cliniques. La CNFLfournit également les données de base nécessaires à d’autres activités de recherche du RCRMB. Les centresrégionaux de la cohorte ont été établis dans les universités de Calgary, Guelph (Campus de Kemptville),Montréal (Campus de Saint-Hyacinthe) et l’Île-du-Prince-Édouard. Quatre secteurs d’activités de la CNFL sontessentiels à la réalisation des objectifs de la PCR : (a) l’établissement de relations de travail efficaces avec les producteurs laitiers recrutés, (b) l’élaboration et la mise en œuvre d’un manuel de références regroupant les procédures normalisées d’exploitation de la CNFL, (c) la création d’une base de données modulaire pour la PCR; et, (d) la création d’une banque d’ADN des vaches prenant part à la CNFL.

(a) Un total de 91 producteurs laitiers et leurs médecins vétérinaires ont été recrutés pour participer à la CNFL.Quatre-vingt-dix pour cent de ces fermes sont demeurées dans la cohorte durant cette première année decueillette de données. La cueillette de données a démarré au début de 2007 et se poursuivra jusqu’en 2009.

(b) Un manuel de références de la PCR a été préparé et distribué aux centres régionaux de coordination. Lemanuel contient tous les protocoles et les procédures normalisées d’exploitation de la CNFL afin d’assurer une cueillette et un traitement uniformes des données entre les fermes et les centres. Cela permettra d’assurerque les besoins de cueillette de données pour les projets de recherche relevant de la CNFL sont entièrementcomblés. (c) La base de données modulaire de la PCR permet aux chercheurs du RCRMB d’avoir accès à de l’information sur les troupeaux laitiers qui font partie de la CNFL. Des données comme les pratiques de gestionde santé des troupeaux, l’état du pis et les isolats bactériens provenant du lait sont facilement accessibles. Le logiciel de gestion de la base de données a été adapté afin de répondre aux besoins particuliers de la PCRet peut recevoir les mises à jour électroniques mensuelles des organismes d’amélioration des troupeaux laitiers(CanWestDHI et Valacta). La plateforme de la base de données de la PCR est installée dans chaque centrerégional de coordination. Plus de 82 000 échantillons de lait ont été enregistrés dans la base de donnéesdurant la première année de cueillette d’échantillons. (d) Des protocoles ont été élaborés pour la création etla mise en place d’une banque d’ADN pour les échantillons récoltés chez les vaches de la CNFL. Cette banque servira de source permanente d’ADN de vaches pour lesquelles nous disposons d’une grande quantité d’information sur la régie et la santé.



23

(2) Le Réseau de laboratoires sur la mammite (RLM)Coordonnateur : Serge Messier, Université de Montréal

Le RLM est un regroupement de laboratoires de diagnostic ayant développé et adopté des procédures normalisées d’exploitation pour l’identification des bactéries pathogènes présentes dans les échantillons delait. Les procédures satisfont aux normes actuelles pour la recherche sur la mammite et assurent aux chercheursdu RCRMB des données uniformes de chaque laboratoire. Le RLM reçoit et met en culture tous les échantillonsde lait de la CNFL, identifie et consigne toutes les bactéries pathogènes isolées de ces échantillons et envoieles bactéries isolées à la Souchothèque. Les rapports d’échantillons de lait du RLM sont ensuite envoyés auxcentres régionaux de coordination qui transmettent les rapports de cultures aux producteurs laitiers participants et à leurs médecins vétérinaires, pour ensuite les intégrer dans la base de données de la PCR. Lesactivités du RLM au cours de la seconde année ont consisté à appliquer des procédures normalisées d’exploitation pour l’identification des bactéries isolées dans les échantillons de lait de la CNFL. Plus de 82 000 échantillons de lait ont été traités et consignés jusqu’à maintenant.

Le RLM ajoute un volet très utile à la recherche canadienne sur la mammite en établissant des laboratoires dansdes sites clés partout au pays. Grâce à la mise sur pied du RLM, la recherche actuelle et future sur la mammitesera plus facile à réaliser grâce à la présence de laboratoires de diagnostic répartis stratégiquement au plan géographique et au recours à des procédures normalisées dans tous les laboratoires. En plus des laboratoiresdu RLM à l’University of Prince Edward Island, à l’University of Saskatchewan et à l’Université de Montréal, destravaux sont en cours pour établir un autre laboratoire de diagnostic de qualité du lait à l’University of Calgary.Le RCRMB fournit la masse critique d’échantillons de lait nécessaire à la mise sur pied de ces laboratoires, quideviennent ensuite des ressources durables pour la recherche canadienne sur la mammite.

(3) La Banque des agents pathogènes de la mammite (Souchothèque)Coordonnateur : Grant Tomita, Université de Montréal

Bien que les chercheurs en épidémiologie soient plus enclins à utiliser les données numériques de la CNFL,d’autres préfèrent utiliser directement les isolats bactériens dans leurs travaux. La Souchothèque est l’élémentde la PCR qui donne accès à des agents pathogènes isolés des vaches et des réservoirs de lait. En cette deuxième année du Réseau, les objectifs de la Souchothèque étaient : (a) d’établir les procédures normaliséesd’exploitation pour l’accès et la distribution des isolats bactériens; et, (b) de poursuivre l’approvisionnementde la Souchothèque. Les procédures pour soumettre, conserver et distribuer les isolats sont établies et misesen place. Les isolats sont facilement accessibles par les chercheurs du RCRMB et jouent un rôle essentiel dansla recherche du RCRMB sur les facteurs de virulence des agents pathogènes ainsi que sur l’antibiorésistance.Nous faisons la promotion active de la recherche sur la mammite en dehors du Réseau en encourageant leschercheurs hors Réseau, tant au pays qu’à l’étranger, à faire appel à la Souchothèque.

Le fait qu’on puisse procéder intégralement aux recoupements entre les isolats et l’ensemble des données dela CNFL est une particularité très avantageuse de la Souchothèque. Cela inclut les données épidémiologiqueset démographiques associées aux vaches et aux fermes, les données physiologiques ainsi que les échantillonsd’ADN des vaches. L’information sur les isolats bactériens sera disponible par le biais du site Web, du Bulletindu RCRMB ou encore par contact personnel avec les chercheurs du RCRMB. La Souchothèque compte maintenant plus de 14 000 isolats.

Même si le démarrage de la PCR a été retardé au départ en raison de conflits opérationnels et de l’enverguretitanesque de la tâche, la Plateforme est maintenant entièrement fonctionnelle et prête à amorcer la deuxièmeannée de cueillette de données en cette troisième année du plan de recherche du Réseau. L’infrastructure et lesprocédures de mise en œuvre de la PCR sont en place. La PCR accroît la capacité de recherche et de servicestechniques à l’industrie en formant des étudiants et du personnel technique hautement qualifiés. L’ensemble dupersonnel de laboratoire et de techniciens sur le terrain qui obtiennent de la formation à l’égard d’activités relatives à la mammite par l’entremise de leur travail au sein de la PCR représenteune ressource importante pour la recherche sur la mammite et les projets connexes sur la santé laitière au Canada. Les contacts fréquents entre les coordonnateurs régionaux, les producteurs laitiers et les vétérinaires permettent le transfert en temps opportun d’information sur la santé des vaches ainsi que de nouvelles connaissances en matière de surveillanceet de contrôle de la mammite.

24


Thème Surveillance de la mammiteResponsable de thème : Herman Barkema, University of Calgary

L’objectif le plus important d’un programme de gestion de la mammite est de réduire considérablementl’incidence de la mammite clinique et des infections intramammaires subcliniques. La prise de décisionséclairées en matière de santé du pis dépend de la surveillance de la mammite au niveau de la vache etdu troupeau et l’industrie peut contribuer de façon significative à l’atteinte de cet objectif. Le principalobjectif du thème Surveillance de la mammite est de développer des connaissances et des technologiespour diagnostiquer et surveiller l’incidence de la mammite et des infections intramammaires. Cela peutse faire en optimisant l’interprétation et l’utilisation de l’information existante et en intégrant de nouvelles idées aux pratiques de régie établies. Les objectifs spécifiques du thème Surveillance sont : 1) de développer de nouvelles stratégies pour optimiser la surveillance de la santé du pis, 2) de caractériser les facteurs de virulence des principaux agents pathogènes responsables de la mammite; et, 3) de développer des méthodes rapides de détection des agents pathogènes de la mammite.

Les projets de recherche

Étudier l’incidence et surveiller les nouvelles infections du pisChercheur principal : Ian Dohoo, University of Prince Edward Island

La mammite est causée par une variété de bactéries et les facteurs de risque diffèrent selon la bactérie. Par conséquent, pour bien décrire la dynamique des nouvelles infections de la glande mammaire, il faut procéderà l’analyse bactériologique des échantillons de lait afin d’identifier la bactérie en cause. Plusieurs sources

d’information pour indiquer la présence d’une infection du pis sont déjà facilement accessibles. Elles incluent le comptage des cellules somatiques individuel des vaches et duréservoir de lait ainsi que les analyses bactériologiques des échantillons composites, soit le laitprovenant des quatre quartiers. Même si l’information recueillie par le comptage des cellulessomatiques et l’analyse des échantillons composites peut être utile, elle n’est pas aussi précise que les résultats des analyses bactériologiques des quartiers individuels sur une baserégulière. L’analyse bactériologique d’échantillons de lait des quartiers individuels prélevésfréquemment dans le temps fera ressortir la dynamique des nouvelles infections du pis, ce quiest très important au plan du troupeau laitier. Toutefois, procéder à de telles analyses peutêtre coûteux et exiger un temps considérable. Par conséquent, il existe un besoin pour desméthodes plus efficaces pour déterminer la dynamique d’une nouvelle infection du pis àl’échelle du troupeau. Une combinaison des sources d’information sur la santé du pis pourraitêtre une alternative appropriée à l’analyse bactériologique fréquente des échantillons de laitde chaque quartier. Les données sur la santé du pis sont disponibles, mais elles ne sont pastoujours utilisées à leur plein potentiel. Par conséquent, le but de ce projet est d’optimiser l’utilisation de ces données pour surveiller les infections du pis à l’échelle du troupeau. Le projet à grande échelle de la CNFL fournit une occasion de mesurer l’incidence de la mammite

dans les troupeaux canadiens. Ce projet va (a) déterminer la fréquence des nouvelles infections du pis et identifier les espèces bactériennes causant ces infections, (b) tester des méthodes alternatives pour surveillerla fréquence des nouvelles infections du pis; et, (c) différencier les facteurs de risque qui influencent la fréquence des nouvelles infections du pis et les facteurs de risque contribuant aux infections chroniques.


25

RÉSULTATS DE RECHERCHE H ACHIEVEMENTS

(a) Environ 50 % des échantillons venant de vaches taries et environ 65 % des échantillons venant de vachesen lactation destinés à établir l’incidence de la mammite ont été prélevés de la CNFL et l’analyse des échantillons se poursuit. (b) Les résultats d’une série d’études destinées à établir la validité du recours à des échantillons de lait congelés en vue du comptage des cellules somatiques se sont révélés positifs, mêmeaprès plusieurs cycles de congélation-décongélation. Toutefois, il a été démontré que l’utilisation du test californien de dépistage de la mammite (CMT) sur des échantillons de lait précédemment congelés ne constituait pas un indicateur fiable de présence de la mammite. (c) Trois méthodes destinées à consigner lespratiques de surveillance et de contrôle de la mammite à la ferme ont été élaborées et font l’objet d’une analyseen vue d’établir leurs effets contributifs à la fréquence de nouvelles infections et de la mammite chronique.

Identifier les gènes permettant aux bactéries de causer des infections intramammaires chroniques et des mammites cliniquesChercheur principal : François Malouin, Université de Sherbrooke

Certains agents pathogènes comme Staphylococcus aureus expriment des gènes spécifiques de virulence pendant la mammite. Cela mène à la production de protéines pouvant aider la bactérie à échapper aux défens-es immunitaires de la glande mammaire et ainsi entraîner une mammite chronique ou produire des toxines causant une grave mammite clinique. Le projet a pour but d’utiliser des techniques moléculaires afin d’identifier les gènes de virulence qui permettent à cette bactérie d’infecter la glande mammaire bovine et decauser la mammite. Il est important d’identifier ces gènes puisqu’ils pourraient être utiles au développementd’outils de diagnostic servant à identifier les infections du pis problématiques à S. aureus et les antigènes permettant la mise au point d’un vaccin. Les objectifs spécifiques pour ce projet sont : (a) de comparer et d’identifier les gènes de virulence décelés dans les isolats bactériens qui provoquent la mammite chronique; et,(b) d’identifier les gènes spécifiques exprimés par S. aureus dans la glande mammaire durant la mammite.

Ce projet fait appel à la technologie des biopuces à ADN pour révéler les rapprochements génétiques entre différentes souches de S. aureus qui causent la mammite. (a) Jusqu’à maintenant, on a pu procéder à la caractérisation génétique de 48 isolats de mammite à S. aureus. Onze des 48 isolats ont été prélevés des mêmesvaches à 60 jours d’intervalle (entre le tarissement et la mise bas) et étaient considérés comme des cas d’infectionchronique. Les résultats obtenus jusqu’à maintenant démontrent que tous les isolats appartiennent à sept typesclonaux distincts au plan génétique et on a confirmé que 10 des 11 isolats ayant causé une mammite chroniquepartageaient des marqueurs génétiques identiques. (b) Des biopuces à ADN de S. aureus ont été mises au point et utilisées pour identifier certains gènes qui sont exprimés durant une mammite. Ces marqueurs moléculaires pourraient éventuellement servir d’outils de diagnostic pour l’identification rapide de la mammite à S. aureus et pourraient aussi constituer d’excellents candidats comme antigènes vaccinaux. Les résultats obtenus à ce jour permettent de croire qu’un ensemble particulier de gènes de virulence prédisposeraient certains isolats de S. aureusà causer la mammite chronique et que la régulation de leur expression génétique durant la mammite aurait une influence sur le type d’infection – mammite subclinique ou clinique.

Réalisations dans le cadre du thème Surveillance – recherche, réseautage et formationD’excellents progrès ont été réalisés durant l’année deux du thème Surveillance de la mammite. Les deux projets comptent sur l’ajout de nouveaux stagiaires et les travaux avancent comme prévu. Le projet de caractérisation génétique des facteurs de virulence de S. aureus permet la formation d’un étudiant à la maîtrise,d’une étudiante au doctorat, de trois étudiants du premier cycle et d’une stagiaire postdoctorale dans le domainede la biologie moléculaire appliquée à la recherche sur la mammite. Une autre étudiante à la maîtrise reçoit uneformation en épidémiologie moléculaire des agents pathogènes de la mammite grâce à cette recherche. De nou-velles collaborations ont été développées entre des biologistes moléculaires, un généticien, un clinicien et unépidémiologiste grâce à cette recherche. Des données préliminaires sur ce thème ont été transférées auxchercheurs du RCRMB et aux partenaires de l’industrie laitière par six affiches lors de la Rencontre scientifiqueannuelle 2007 du RCRMB. Deux affiches ont aussi été présentées lors de l’assemblée annuelle de l’American Societyfor Microbiology et cinq affiches ont été présentées à l’occasion de réunions de producteurs laitiers. Un article devulgarisation a été publié dans un magazine destiné aux producteurs laitiers et deux manuscrits sont en préparation en vue de leur soumission à des revues scientifiques révisées par des pairs.


26

Thème Contrôle de la mammiteResponsable de thème : Pierre Lacasse, Agriculture et Agroalimentaire Canada

Même si les pratiques de gestion de la santé du pis des troupeaux laitiers se sont grandementaméliorées, la mammite demeure une préoccupation majeure pour l’industrie laitière. De nombreusespratiques de régie sont mises de l’avant à titre de moyens de prévention de la mammite, mais elles nediminuent pas toujours l’incidence des infections intramammaires. Le programme de recherche duthème Contrôle de la mammite est axé sur l’amélioration de ces pratiques grâce au développement de connaissances, de nouvelles pratiques, de produits et de technologies visant à réduire les infectionsintramammaires et la mammite clinique. Les objectifs spécifiques de ce thème de recherche sont : 1) d’augmenter la résistance de la vache aux agents pathogènes de la mammite, 2) de développer desstratégies thérapeutiques permettant de contrôler la maladie; et, 3) d’évaluer le lien entre le traitementde la mammite et la résistance bactérienne à la thérapie.

Les projets de recherche

L’utilisation du profil génétique pour repérer les vaches ayant une meilleuredéfense immunitaire contre les agents pathogènes de la mammiteChercheure principale : Bonnie Mallard, University of Guelph

Le système immunitaire est composé de groupes de cellules réglées génétiquement pour contrôler la réponse immuni-taire aux agents pathogènes associés à la mammite. L’identification de vaches individuelles présentant des carac-téristiques de forte ou de faible réponse immunitaire et les gènes et protéines sous-jacents qui contrôlent l’immunitépermettra d’améliorer les défenses de la glande mammaire par suite de l’exposition à des agents pathogènes respon-sables de la mammite. Cette information peut servir à améliorer la santé animale et l’innocuité alimentaire. Ce projetexplore la régulation génétique de la réponse immunitaire bovine aux agents pathogènes responsables de la mammite :(a) en identifiant les vaches ayant une réponse immunitaire élevée ou faible aux agents pathogènes de la mammite en fonction de leur profil génétique, (b) en déterminant comment le profil génétique des vaches ayant une réponseimmunitaire élevée ou faible est associé à une résistance ou une susceptibilité à la mammite; et, (c) en identifiantles nouvelles protéines chez les vaches résistantes ou sensibles et en identifiant les séquences génétiques spécifiques associées aux protéines.

(a) Les protocoles d’identification des vaches de la CNFL ayant une réponse immunitaire élevéeou faible ont été élaborés et sont mis en œuvre. L’association entre la réponse immunitaireet les traits de santé et de production est analysée. Environ 500 vaches vont faire l’objet detests et des échantillons de poils de ces vaches sont recueillis comme source d’ADN. (b) Un ensemble d’outils génétiques utilisés pour identifier les gènes responsables de laréponse immunitaire chez la vache a été mis au point. Les résultats préliminaires indiquent quedes gènes différents sont exprimés selon que la vache a une réponse immunitaire élevée oufaible et que ces gènes pourraient être associés à la résistance à la mammite. (c) Des méthodessont mises au point afin de permettre l’identification et l’analyse du profil protéique du lait suivant une infection intramammaire naturelle ou expérimentale causée par diverses bactériespathogènes. Les résultats obtenus jusqu’à maintenant indiquent que l’expression génétiqueet la synthèse subséquente de certaines protéines par le système immunitaire est spécifiqueà l’agent pathogène responsable de l’infection. La mise au point de tests permettant d’identifier les séquences génétiques qui contrôlent la réponse immunitaire et qui peuventdonc avoir un effet sur l’issue de la mammite permettrait d’identifier et possiblement de sélectionner les vaches présentant une résistance élevée à la mammite.



27

Protéines laitières et résistance à la mammite clinique à coliformesChercheur principal : Xin Zhao, McGill University

Les symptômes cliniques de la mammite à coliformes sont principalement dus à la réponse immunitaire de lavache au lipopolysaccharide (LPS), aussi connu sous le nom d’endotoxine. Il y a deux grandes catégories de cellules du lait qui réagissent au LPS : les macrophages et les cellules épithéliales. Les macrophages exprimentune protéine appelée CD14 sur leur surface et peuvent la sécréter dans le lait. La protéine se fixe au LPS. Les cellules épithéliales n’expriment pas la protéine CD14, mais elles sont stimulées par le LPS en présence deCD14 dans le lait. Les chercheurs qui travaillent sur ce projet ont démontré précédemment qu’une concentra-tion élevée de CD14 pouvait réduire la gravité d’une mammite à coliformes en interférant avec l’interaction duLPS et des cellules épithéliales. Compte tenu de ces résultats préliminaires, ils ont avancé l’hypothèse que les vaches laitières dont le lait a une concentration plus élevée de CD14 seraient moins susceptibles de mani-fester une mammite clinique à coliformes sévère, et que la hausse de CD14 chez la vache pourrait être obtenuepar la sélection génétique. Ce projet a pour objectif (a) de caractériser l’association entre le CD14 et la résistance à la mammite clinique à coliformes; et, (b) de produire du CD14 chez des brebis transgéniques etd’établir le rôle du CD14 durant la mammite à coliformes.

(a) Des expériences ont délimité le mécanisme par lequel le CD14 se fixe au LPS et agit sur les cellulesépithéliales mammaires. Un essai est prévu afin de démontrer les propriétés anti-LPS du CD14 - des vaches produisant un niveau faible ou élevé de CD14 seront infectées expérimentalement par E. coli et la sévérité de la mammite sera déterminée. (b) Le processus de production de brebis transgéniques afin de synthétiser des niveaux élevés de CD14 est en cours. Des cellules de mouton ont été transfectées avecla séquence d’ADN du CD14 et ce processus est optimisé en vue du transfert de noyaux dans desovules de mouton.

Vaccins contre la mammiteLes vaccins contre la mammite peuvent améliorer la résistance de la vache aux infections intramam-maires et peuvent constituer un outil valable en complément de programmes établis de régie de la santé du pis dans la prévention et le contrôle de la mammite. À l’heure actuelle, il n’y a aucunvaccin sur le marché qui puisse garantir l’élimination complète des souches virulentes courantesd’agents pathogènes responsables de la mammite. Les trois projets suivants sont axés sur lamise au point de vaccins pouvant améliorer la résistance à la mammite et, par conséquent,pouvant réduire le recours à l’antibiothérapie.

Développement d’un vaccin à base d’ADN contre lamammite à Staphylococcus aureusChercheur principal : Brian Talbot, Université de Sherbrooke

La séquence génomique complète de S. aureus est maintenant disponibleet a mené à l’identification de plusieurs protéines cibles potentiellespour la vaccination, associées à des facteurs de virulence. Les formula-tions de vaccin les plus prometteuses sont fondées sur des mélangesde protéines de surface. Elles peuvent maintenant être sélection-nées d’une liste qui énumère les protéines essentielles à la surviebactérienne et à la protection du système immunitaire de l’hôte.Un second ingrédient essentiel à la mise au point d’un vaccinefficace est le mélange d’adjuvants ajoutés aux antigènes, qui influent sur la réponse immunitaire après l’inoculation.Les objectifs de ce projet sont : (a) l’identification d’unmélange d’antigènes et d’adjuvants pouvant servir de vaccin pour assurer la protection contre la mammite

28


à S. aureus, (b) l’évaluation de l’efficacité de plusieurs formulations du vaccin chez la souris; et, (c) l’évaluationde la réponse immunitaire et de l’efficacité des formulations optimisées du vaccin chez la vache.

(a) Quatre protéines recombinantes antigènes de S. aureus ont été produites et purifiées pour ensuite servir àla formulation d’un vaccin hautement efficace au déclenchement d’une réponse anticorps chez la vache et lasouris. La réponse immunitaire accrue n’était pas seulement attribuable à la pureté des quatre protéines, maisaussi à l’inclusion d’ADN plasmidique agissant comme adjuvant moléculaire dans le vaccin. (b) Afin de mettreà l’épreuve l’efficacité du vaccin de protéines antigènes à adjuvant plasmidique, la formulation a été inoculée àdes souris qui ont ensuite été infectées expérimentalement par S. aureus. Les résultats ont démontré clairementque les souris étaient protégées par la formulation protéine-plasmide. (c) Cette formulation de vaccin estprésentement mise à l’essai dans le cadre d’un essai chez la vache. L’essai est en cours et les résultats ne sontpas encore connus.

Développement d’un vaccin contre la mammite à coliformesChercheur principal : Grant Tomita, Université de Montréal

Le succès d’un vaccin contre la mammite clinique à coliformes exige une production accrue et soutenue d’anticorps durant le cycle de lactation, période durant laquelle la vache est la plus sensible aux infections. Desvaccins commerciaux contre la mammite à coliformes ont été mis au point afin d’accroître les anticorps chez lavache et il a été démontré que ces vaccins réduisaient la durée et la sévérité de la mammite clinique à coliformes. Toutefois, les vaccins doivent être injectés à répétition afin de pouvoir générer une forte production d’anticorps. L’administration des vaccins nécessite de la main-d’œuvre et pourrait compromettre lasanté et le bien-être des vaches. La microencapsulation d’antigènes vaccinaux dans des polymères biodé-gradables pourrait être une solution de rechange aux protocoles d’administration classique de vaccins. Lepolymère sert de vecteur pour la libération contrôlée d’antigènes vaccinaux après l’administration d’une seuleinjection entraînant la production prolongée d’anticorps. Afin d’éviter le problème des injections multiples etde la manipulation fréquente des animaux, ce projet met l’accent sur la mise au point d’un vaccin contre la mam-mite à coliformes à administrer en une seule injection. Les objectifs sont : (a) l’optimisation des techniques de microencapsulation pour la synthèse d’un vaccin à E. coli J5, (b) l’évaluation de la réponseimmunitaire au vaccin optimisé; et, (c) la mise en œuvre d’un essai destiné à évaluer l’efficacité du vaccin optimisé.

(a) Un ensemble de techniques de microen-capsulation ont été testées avec E. coli J5comme antigène vaccinal. Les chercheurs ontpu optimiser la procédure de microencap-sulation et produire de manière constanteun vaccin en microcapsules avec unecharge maximale et une dispersion uniforme de cellules J5 dans la matrice polymère des microcapsules.(b) Les vaches ont été vaccinées unefois à l’aide de la formulation optimiséeet elles ont présenté une réponse anti-corps similaire à celle observée chez lesvaches ayant reçu un vaccin commercialnécessitant des injections multiples. (c) Un essai destiné à établir l’efficacitédu vaccin J5 microencapsulé en une seuleinjection est en préparation et sera amorcédurant l’année trois.


29

Stratégies de vaccination pour accroître l’immunité contre Staphylococcus aureusChercheur principal : Andrew Potter, VIDO, University of Saskatchewan

La plupart des vaccins S. aureus sont formulés avec les adjuvants traditionnels et administrés par injectionssous-cutanées ou intramusculaires, à des endroits éloignés de la glande mammaire. Cette pratique stimule l’immunité dans le système circulatoire, mais n’est pas optimale pour stimuler l’immunité dans la glande mammaire. Avant le vêlage, des récepteurs spécialisés transportent des anticorps du système circulatoire versle colostrum. Après le vêlage, l’expression des récepteurs est réduite et les anticorps sécrétés dans le lait diminuent progressivement jusqu’à de faibles niveaux. Mais ces niveaux augmentent radicalement au momentde l’involution de la glande mammaire après le tarissement. Les chercheurs qui travaillent à ce projet comptentdévelopper de meilleures méthodes pour accroître la défense immunitaire de la glande mammaire contre la mammite à S. aureus. Les objectifs spécifiques incluent : (a) l’optimisation de l’ampleur des réponses immunitaires, (b) l’optimisation de l’immunité locale de la glande mammaire; et, (c) la mise à l’épreuve d’un vaccin à base d’acide nucléique.

(a) Les résultats de l’année un de ce projet ont démontré qu’un vaccin formulé avec des protéines de la paroicellulaire de S. aureus (protéines GapC/B) avait entraîné une augmentation considérable de la production d’anticorps chez la souris. Durant l’année deux de l’étude, des vaches ont reçu des protéines GapC/B en vaccin et ont démontré une excellente réponse immunitaire aux antigènes. (b) L’antigène protéique GapC/B aégalement servi à examiner l’optimisation de l’immunité locale de la glande mammaire. Bien que l’immunisationait accru les niveaux d’anticorps, l’administration du vaccin à proximité de la glande mammaire n’a pas amélioréde manière appréciable les niveaux d’anticorps de la glande mammaire comparativement aux cas où le vaccin aété administré dans le cou. (c) Un vaccin à base d’ADN plasmidique codifiant le gène gapC/B a été comparé auvaccin protéique GapC/B. Les résultats indiquent que l’immunisation obtenue avec le vaccin à base d’ADN plasmidique n’avait pas accru de manière significative la concentration sérique d’anticorps comparativement àl’immunisation obtenue avec la formulation protéique GapC/B classique.

Antibiotiques et mammiteDepuis l’avènement des antibiotiques dans les années 1940, l’impact de cesmédicaments sur la médecine humaine et vétérinaire a été transformé radicalementpar l’apparition de bactéries résistantes. Outre les craintes concernant l’effet surla santé animale, on s’inquiète de plus en plus de la prolifération de bactériesrésistantes dans les populations humaines par le biais d’aliments contaminés et del’environnement. Au Canada, le traitement de la mammite compte pour plus de la moitié de tous les antibiotiques utilisés par les producteurs laitiers. On s’inquiète aussi de l’apparition éventuelle d’une antibiorésistance des bactéries enraison de l’utilisation des antibiotiques en agriculture. Les travaux suivants abordent la question de savoir quand il est opportun d’avoir recours à un traitement antibiotique, et si le traitement antibiotique a un effet sur la résistancebactérienne relativement au traitement de la mammite.

Validation de systèmes d’identification à la ferme des agents pathogènes de la mammiteChercheur principal : Greg Keefe, University of Prince Edward Island

L’administration de certains des antibiotiques utilisés pour traiter la mammite clinique pourrait bien ne pas êtrejustifiée en raison de leur piètre efficacité contre certains agents pathogènes comme E. coli. Des études à petiteéchelle ont été menées afin de trouver des outils adaptés pour établir en temps opportun quand l’antibiothérapie est indiquée dans le traitement de la mammite clinique. Le RCRMB offre l’opportunité demener une étude à grande échelle afin de comparer les outils de diagnostic à la ferme et leur capacité d’influer


30

les protocoles décisionnels entourant l’antibiothérapie. Ce projet testera l’hypothèse voulant que le recours àdes outils qui permettent une identification rapide des agents pathogènes responsables de la mammite mèneraà un choix thérapeutique éclairé et ainsi, permettre une réduction de l’utilisation inutile des antibiotiques dansle traitement de la mammite. Cette étude est divisée en deux étapes. La première étape : (a) examiner cinq outils de culture bactérienne à la ferme pour l’identification rapide des bactéries dans les échantillons de laitprélevés de fermes situées dans les Maritimes et au Québec. La deuxième étape : (b) examiner l’utilisation àplus grande échelle d’un outil choisi parmi ceux de la première étape. L’outil d’identification rapide sera testéde façon à établir son effet sur les stratégies de traitement et sur le succès des traitements administrés surtoutes les fermes participantes de la CNFL. Les données générées lors de la deuxième étape vont permettrel’élaboration de protocoles pour le traitement de la mammite.

(a) On a constaté que deux outils d’identification, le système PetrifilmMC et le système Minnesota Easy CultureSystem II Biplate1, ont donné un excellent rendement à l’égard de l’identification rapide des agents pathogènesde la mammite dans les échantillons de lait. Chaque système a été déclaré adéquat pour l’utilisation à la ferme.(b) La mise à l’essai des outils est en cours dans les fermes participantes de la CNFL. Une fois que des données suffisantes auront été recueillies, des protocoles de traitement seront élaborés et ensuite testés afind’en évaluer les effets sur l’utilisation des antibiotiques à la ferme, l’impact sur la maladie et l’incidence globalede mammite clinique à la ferme.

Étudier l’association entre le traitement antimicrobien et la résistanceantimicrobienne chez les agents pathogènes responsables de la mammiteChercheur principal : Herman Barkema, University of Calgary

Généralement, on suppose que le taux de résistance antimicrobienne est étroitement associé à l’utilisation d’agents antimicrobiens. Cette supposition n’a toujours pas été démontrée dans un environnement laitier. À l’heure actuelle, on ne dispose pas de renseignements concluants sur l’utilisation des antimicrobiens chez lesvaches laitières au Canada ni sur le niveau de résistance aux antimicrobiens manifesté par les agents pathogènesresponsables de la mammite. Par conséquent, le projet est assorti des objectifs suivants : (a) déterminer l’usagedes antibiotiques dans les troupeaux laitiers canadiens, (b) déterminer la résistance antimicrobienne des agentspathogènes de la mammite isolés dans les troupeaux laitiers canadiens; et, (c) décrire les changements dansl’incidence des agents pathogènes résistants associés aux traitements antimicrobiens dans les troupeauxlaitiers. Les fermes laitières participantes de la CNFL seront suivies pendant deux ans pour la réalisation de ce projet.


31

1 Minnesota Easy Culture System, University of Minnesota, Saint Paul, Minnesota.

(a) L’information sur les antibiotiques utilisés sur les fermeslaitières est recueillie conjointement avec la cueillette dedonnées de la Cohorte nationale des fermes laitières.Jusqu’à maintenant, les fiches de consignation des données ont été distribuées à tous les centres de coordination de la CNFL et des récipients pour disposer des déchets de produits antimicrobiens sonten place sur les fermes participantes. Ces récipientssont ramassés chaque mois et leur contenu est consigné dans un rapport. On procède actuellement à la compilation des données recueillies pendant la première année. (b) Environ 700 isolats bactériens ontété sélectionnés et feront l’objet de tests de résistanceantimicrobienne. D’ici la fin de l’étude, au moins 2 000 isolats de S. aureus et 1 000 isolats de E. coli seront évaluéspour en déterminer la résistance antimicrobienne. (c) Une foisque des données suffisantes seront réunies, l’analyse débutera afind’établir l’association entre l’utilisation des antimicrobiens sur des fermes individuelles et les profils de résistance aux antimicrobiens des agentspathogènes responsables de la mammite recueillis dans les échantillons de lait prélevés des vaches de ces fermes.

Réalisations dans le cadre du thème Contrôle – recherche, réseautage et formationAu cours de la deuxième année du Réseau, sept stagiaires postdoctoraux, 11 étudiants diplômés hautementqualifiés ainsi que deux étudiants du premier cycle ont travaillé à des projets du thème Contrôle de la mammite. Ils sont la force motrice de toute cette recherche. Les projets de recherche sont en bonne voie deréalisation et les résultats commencent à se concrétiser. Des résultats ont d’ailleurs été publiés dans sept articles de recherche et cinq autres manuscrits sont en voie de révision par des pairs. Huit présentations oraleset cinq affiches ont été faites par des chercheurs et des étudiants du thème Contrôle lors de réunions scientifiques nationales et internationales. De plus, neuf affiches ont été présentées à l’occasion de laRencontre scientifique annuelle 2007 du RCRMB. De nouvelles collaborations internes et externes ont étéétablies et deux projets ont abouti à l’obtention de financement externe additionnel.


32


33


Impact sur la capacité des laboratoires de bactériologie laitière au Canada

• Aménagement d’un nouveau laboratoire de bactériologie pour le lait et projet en cours pour l’aménagement d’un autre laboratoire

• Techniciens de trois laboratoires de bactériologie possédant la formation voulue à l’égard des protocoles à haut rendement du NMC pour la culture et l’identification des bactéries dans le lait

• Dix-huit techniciens formés pour exécuter des cultures bactériennes du lait

Impact découlant de l’application de mesures concrètes à la ferme découlant de la recherche

• Un programme de transfert des connaissances du RCRMB est en voie de préparation pour la dissémination de résultats préliminaires issus de trois projets de recherche du RCRMB et de collaborations de recherche

• Trois nouveaux projets de recherche appliquée résultant directement du programme du RCRMB ont été amorcés

• 33 % du budget de recherche du RCRMB a été affecté à la recherche appliquée (2006-2008)

• L’investissement de l’industrie laitière canadienne dans des projets de recherche appliquée a été multiplié par un facteur de 9 ($ totaux / $ de l’industrie) (2006-2008)

• Des connaissances issues de la recherche appliquée du RCRMB ont été diffusées à l’échelle internationale par le biais d’un article scientifique et de 16 présentations de recherche (2006-2008)

Impact découlant de la recherche de développement – technologies de surveillance et de contrôle de la mammite

• 67 % du budget de recherche du RCRMB a été affecté à la recherche en technologie (2006-2008)

• L’investissement de l’industrie laitière canadienne dans des projets de recherche en technologie a été multiplié par un facteur de 7,8 ($ totaux / $ de l’industrie) (2006-2008)

• Des connaissances issues de la recherche en technologie du RCRMB ont été diffusées à l’échelle internationale par le biais de 14 articles scientifiques et 22 présentations de recherche (2006-2008)

Impact de la Cohorte nationale des fermes laitières (CNFL)

• L’impact sera mesuré en 2008-2009 et en 2009-2010

RAPPORT FINANCIER 2007 - 2008


34

78 %13 %

9 %

Contributions en argent

CRSNG 2 577 342 $

Balance année 1 288 298 $

Partenaires 421 668 $

Total des contributions 3 287 308 $ 100 %Total des dépenses 2 751 892 $ 100 %

Balance 535 416 $

69 %

21 %

7 %3 %

Dépenses (Montants basés sur des estimations)

Recherche 1 898 237 $

Formation 574 719 $

Réseautage-Transfert 74 511 $

Centre administratif204 425 $

ÉCARTS DES OBJECTIFS ET PLANS POUR L’AN PROCHAIN

Le programme de recherche du RCRMB progresse comme prévu. Même si certains projets particuliers ontaccusé de légers retards, nous n’avons enregistré aucun écart par rapport à nos objectifs d’ensemble ou à nosobjectifs individuels. Le solde positif à la fin de l’exercice 2007-2008 (16 % du budget 2007-2008) est lerésultat net de ces délais. Nous reportons ce solde sans hésiter car nous sommes confiants de pouvoir affecterles fonds inutilisés à l’atteinte de tous les objectifs originaux. Durant l’année trois, nous poursuivrons l’application intégrale de la Plateforme centrale de recherche à titre de plaque tournante de l’information et des ressources. La Cohorte nationale des fermes laitières, le Réseau de laboratoires sur la mammite et laSouchothèque, parties de la Plateforme centrale de recherche, donneront le ton cette année encore à l’avancement de la recherche ainsi qu’à la formation de personnel hautement qualifié. De nombreux projetsmenés en vertu du thème de la Surveillance et du thème du Contrôle poursuivront leur évolution et générerontdes connaissances et des technologies qui pourront être transférées à nos partenaires de l’industrie.


35

VEILLE INTERNATIONALE DE LA RECHERCHE SUR LA MAMMITE

Le principal objectif de la « Veille internationale de la recherche sur la mammite » se résume à avoir une meilleurecompréhension des activités de recherches sur la mammite à l’échelle internationale. L’information à ce sujetsera présentée sous diverses formes, y compris notamment un répertoire informatisé, un rapport et unerubrique sur notre site Web intitulée « La mammite autour du monde ».

Répertoire international des chercheurs dans le domaine de la mammiteCette année, l’accent sera mis sur la validation et la mise en forme de l’information recueillie au cours des années précédentes en vue de la préparation du « Répertoire international des chercheurs dans le domainede la mammite ». Ce répertoire sera présenté sous forme de base de données accessible sous l’onglet « Recherche » de notre site Web.

Afin de limiter la taille du répertoire, 16 pays représentant quatre continents ont été reconnus comme étant lespays les plus actifs au plan de la recherche sur la mammite. Pour chaque pays figurant au répertoire, seuls leschercheurs qui ont été l’auteur principal ou le co-auteur d’un article scientifique publié entre 2003 et 2008ont été retenus. Nous avons établi un ordre de priorité d’environ 25 chercheurs par pays comptant le plus grandnombre de publications relatives à la mammite pendant la période de temps envisagée. Pour certains pays, où un grand nombre de projets de recherche sur la mammite sont menés, comme les États-Unis, le Canada,l’Angleterre et l’Allemagne, le répertoire peut inclure de l’information sur un total de 50 à 100 chercheurs.

L’information concernant les chercheurs sera classée en deux catégories selon le centre d’intérêt des recherches menées : (1) le contrôle de la mammite – incluant les sous-catégories régie, pratiques etéquipement de traite, traitement et immunité; et, (2) la détection et le diagnostic de la mammite – incluant lessous-catégories comptage des cellules somatiques, composantes du lait, bactériologie et agents pathogènes.Les chercheurs pourront également être repérés à partir de l’agent pathogène associé à leurs travaux de recherche.

Cet outil fera la promotion de la collaboration du RCRMB et de la communication auprèsdu monde scientifique international. Le répertoire sera accessible aux membres et aux partenaires du RCRMB par le biais de la liste de diffusion électronique et sera présenté sur le site Web du RCRMB au printemps 2008.

La mammite autour du monde« La mammite autour du monde », qui se trouve sur notre site Web sous l’onglet « La mammite : ressources en ligne », est maintenant accessible à tous les internautes. En cliquant sur unerégion du monde, l’internaute peut accéder à cinq pages différentesreprésentant chacune un continent. Pour chaque continent, unefenêtre s’affiche et énumère les principaux pays participant à larecherche sur la mammite ou ayant un intérêt pour des activités relatives à la santé du pis. Pour chaque pays, on peut obtenir des statistiques sur l’industrie laitière et une liste des principaux groupesou organismes de recherche. Pour chaque groupe, un bouton « En bref »donne accès à une description du type « Qui sont-ils ? » et « Que font-ils ? » Le cas échéant, la rubrique « En bref » fournira également desliens vers d’autres sites Web et les plus récentes publications. D’ici l’été 2008,un rapport sera préparé afin de cerner les domaines de recherche sur la mammitequi sont étudiés en priorité par les chercheurs internationaux. L’accent sera mis sur lespays figurant au répertoire. Pour chaque pays, les principaux groupes de recherche seronténumérés et leurs principaux sujets d’intérêt ou leur expertise seront précisés.


36


37

PUBLICATIONS ET CONFÉRENCES

Date de publication

Février 2008

Juillet/Août 2007

Mai 2007

Avril 2007

Titre

Le traitement au tarissement :Y a-t-il un risque réel d’antibiorésistance?

Mammite et antibiorésistance

Traiter ou ne pas traiter la mammite? Là est la question…

Sur la piste d’un vaccin contre la mammite àStaphylococcus aureus

Auteurs

E. Poirier, D. Scholl etA.-M. Christen

D. Scholl, H. Barkemaet J. Baillargeon

J. McCarron, G. Keefeet J. Baillargeon

C. Ster, B. Talbot, P. Lacasse et P. Bilodeau

Sujets

Le traitement au tarissement et la résistance aux antibiotiques

Témoignage d’un producteur laitierà propos de la résistance auxantibiotiques – Présentation desprojets reliés à ce sujet au RCRMB

Évaluation d’outils pour l’identification des agentspathogènes de la mammite à la ferme – Réduction de l’usagedes antibiotiques

Le développement d’outils, tels lesvaccins, pour mieux lutter contreles agents pathogènes contagieux

Dans « Le Producteur de lait québécois »

Chronique mammite

Date de publication

Mars 2008

Novembre 2007

Avril 2007

Titre

Still a safe bet for healthy udders

Rational antibiotic use

On-farm benefit

Auteurs

E. Poirier, D. Scholl etA.-M. Christen

D. Scholl, H. Barkemaet J. Baillargeon

J. Baillargeon

Sujets

Le traitement au tarissement et la résistance aux antibiotiques

Témoignage d’un producteur laitierà propos de la résistance auxantibiotiques – Présentation desprojets reliés à ce sujet au RCRMB

Témoignage de producteurs laitiersde l’Ontario sur leur participationà plusieurs projets de recherche

Dans « The Milk Producer »

Publications scientifiques

Ibeagha-Awemu, E. M., J.-W. Lee, A. E. Ibeagha, D. D. Bannerman, M. J. Paape and X. Zhao. 2008. Bacteriallipopolysaccharide induces increased expression of toll-like receptor (TLR) 4 and downstream TLR signaling molecules in bovine mammary epithelial cells. Vet. Res. 39:11.

Leyva, I., F. Schenkel, J. Martin and N. A. Karrow. 2008. Polymorphisms in the 5’ upstream region of theCXCR1 chemokine receptor gene, and their association with somatic cell score in Holstein cattle inCanada. J. Dairy Sci. 91:407-417.

Olde Riekerink, R. G. M., H. W. Barkema, D. F. Kelton, and D. T. Scholl. 2008. Incidence rate of clinical mastitis on Canadian dairy farms. J. Dairy Sci. 91:1366-1377.

Boulanger, D., E. Brouillette, F. Jaspar, F. Malouin, J. Mainil, F. Bureau, P. Lekeux. 2007. Helenalin reducesStaphylococcus aureus infection in vitro and in vivo. Vet. Microbiol. 119:330-338.

Karaolis, D. K. R., T. K. Means, D. Yang, M. Takahashi, T. Yoshimura, E. B. G. Muraille, D. Philpott, J. T. Schroeder,M. Hyodo, Y. Hayakawa, B. Talbot, E. Brouillette, and F. Malouin. 2007. Bacterial c-di-GMP is an immunostimulatory molecule. J. of Immunology 178:2171-2181.

Leyva, I., F. Schenkel, B. S. Sharma, G. B. Jansen and N. A. Karrow. 2007. Identification of single nucleotidepolymorphisms in the bovine CCL2, IL8, CCR2 and IL8RA genes and their association with health andproduction in Canadian Holsteins. Animal Genetics 38: 198-202.

Olde Riekerink, R. G. M., H. W. Barkema, and H. Stryhn. 2007. The effect of season on somatic cell countand the incidence of clinical mastitis. J. Dairy Sci. 90:1704-1715.

Olde Riekerink, R. G. M., H. W. Barkema, W. Veenstra, F. E. Berg, H. Stryhn, and R. N. Zadoks. 2007. Somaticcell count during and between milkings. J. Dairy Sci. 90:3733-3741.

Pant, S. D., F. S. Schenkel, I. Leyva-Baca, B. S. Sharma and N. A. Karrow. 2007. Identification of singlenucleotide polymorphisms in bovine CARD15 and their associations with health and production traitsin Canadian Holsteins. BMC Genomics 8: 421.

Tao, W. and B. A. Mallard. 2007. Differentially expressed genes associated with Staphylococcus aureusmastitis of Canadian Holstein cows. Vet. Immunol. Immunopathol. 120(3-4):201-211.

Autres publications

Barkema, H. W. 2007. On-farm data collection of Canadian Bovine Mastitis Research Network started. Western Canadian Association of Bovine Practitioners Newsletter. 13 (1): 6.

Mount, J. A. 2007. Inflammation induced chemokine gene expression in bovine mammary gland explants. M. Sc. Thesis. August. Department of Animal and Poultry Science, University of Guelph, 112 p.

Mason, S. 2007. The Mastitis Situation in Canada / What is the Canadian Bovine Mastitis ResearchNetwork? Western Dairy Digest. September, Vol. 8, No 4, p. 16-17.

Hernandez, A. 2007. Phenotypic and Genetic Parameters of Acquired Immune Responses to Improve DairyCattle Health. Ph. D. Thesis. November. Department of Animal and Poultry Science, University of Guelph.

Baillargeon, J. 2007. Réseau mammite : Un réseau de labos au service de la recherche. AGRICOM, 21 novembre, p. 18.

Leyva, I. 2007. Association of SNPs in the CCL2, CXCL8, CCR2, and CXCR1 genes with health and production traits in Canadian Holsteins. Ph. D. Thesis. December. Department of Animal and PoultryScience, University of Guelph.


38


39

Évènement

Heifer Mastitis Conference

Heifer Mastitis Conference

13th International Conferenceon Production Diseases inFarm Animals

NMC Regional Meeting

Maritimes Quality MilkAdvisory Board Meeting

Proc. American Assoc. Bovine Practitioners

International Symposium onAnimal Genomics for AnimalHealth




Mastitis Research WorkersConference

Mastitis Research WorkersConference

Conference of ResearchWorkers in Animals Disease

Colloque sur la santé destroupeaux laitiers

Colloque sur la santé destroupeaux laitiers

NMC 47th Annual Meeting

Dairy ResearchCommunication & ExtensionEvent

Western Canadian DairySeminar

Date et lieu

24-26 juin 2007, Ghent, Belgique

24-26 juin 2007, Ghent, Belgique

29 juillet - 4 août 2007, Leipzig, Allemagne

9-10 août 2007, Charlottetown, Î.-P.-E.

31 août 2007, Charlottetown, Î.-P.-E.

19-21 septembre 2007,Vancouver, C.-B.

23-25 octobre 2007, Paris, France




7-8 novembre 2007,Minneapolis, É.-U.

7-8 novembre 2007,Minneapolis, É.-U.

2-4 décembre 2007, Chicago, É.-U.

11-12 décembre 2007, Québec, QC

11-12 décembre 2007, Québec, QC

20-23 janvier 2008, Nouvelle-Orléans, É.-U.

19-20 février 2008, Guelph, ON

4-7 mars 2008, Red Deer, AB

Conférencier

H. Barkema

J.-P. Roy

N. Karrow

H. Barkema

J. McCarron

B.A. Mallard

B.A. Mallard

M. Nino-Soto

S.D. Pant

B.S. Sharma

D. Scholl

S. Dufour

C. Ster

H. Barkema andR. Olde Riekerink

J.-P. Roy

H. Barkema

T. DeVries

H. Barkema

Titre

Impact of heifer mastitis: association with somatic cell count, production, culling and fertility

Evaluation of the California Mastitis test as a precal-ving treatment selection tool for Holstein heifers

Integrative immunogenomics and health of the dairy cow: SNPs, chips and latte to go

The Canadian Udder Health Situation: Results of a Large National Study

On-Farm Diagnosis of Mastitis:The road to intelligent treatment decisions

Immunity and Genetics: Phenotypic, Genetic and Epigenetic Variation of Immune Response and Disease Resistance Traits

What are the critical needs and future applications in animal health?

Differential gene expression of high and low immune responder Holstein dairy cattle

Identification of polymorphisms in bovine TLR-2and CARD15, and associations between CARD15polymorphisms and milk somatic cell score inCanadian Holsteins

Functional relevance of a promoter single nucleotidepolymorphism of the bovine Toll-like-4 receptor gene

Canadian Bovine Mastitis research Network ProgressReport: Core Research Platform

Risk Factors Associated with Subclinical IMI Incidenceon Canadian Dairy Farms

Preliminary evaluation of IsdH as an antigen for vaccination against bovine S. aureus mastitis

La réalité de la mammite au Canada, où vous situez-vous?

Atelier mammite : Diagnostic rapide et traitement dela mammite clinique

Biosecurity and Mastitis

Update on the Canadian Bovine Mastitis researchNetwork Ontario Cohort Study

New approaches to mastitis prevention

Conférences

Affiches scientifiques

McCarron, J. and G. Keefe. 2008. Laboratory Evaluation of Potential On-Farm Culture Systems for Clinical Mastitis Cases. NMC 47th Annual Meeting, 20-23 janvier, Nouvelle-Orléans, Louisiane, É.-U.

Allard, M., C. Ster, L. St-James, P. Lacasse, M. S. Diarra, C. L. Jacob et F. Malouin. 2007. Analyse transcrip-tomique des gènes exprimés in vivo de Staphylococcus aureus lors d’une mammite bovine. Colloque surla santé des troupeaux laitiers, 11 décembre, Québec, Canada.

Dufour, S. 2007. Mammite subclinique: Prévenir ou traiter les infections? Colloque sur la santé des trou-peaux laitiers, 11 décembre, Québec, Canada.

Jacob, C. L., E. Poirier, H. Moisan, B. V. LeThanh, M. Allard, J. Richard, H. Atalla, B. Mallard, J.-P. Roy, D. Scholl etF. Malouin. 2007. Caractérisation des infections de type chronique causées par Staphylococcus aureus. Colloque sur la santé des troupeaux laitiers, 11 décembre, Québec, Canada.

Ster, C., F. Beaudoin, B. G. Talbot, F. Malouin et P. Lacasse. 2007. Évaluation d’un nouvel antigène pour vacciner contre la mammite à Staphylococcus aureus. Colloque sur la santé des troupeaux laitiers, 11décembre, Québec, Canada.

PhotographiesIstockphoto - p. 1, 5, 13, 10, 28, 30, 35 et 36

DS@HR - p. 2Commission scolaire des Hauts-Cantons - p. 7

Jean-Yves Perreault - p. 31Laboratoire de bactériologie clinique, FMV, Saint-Hyacinthe - p. 32

Conception graphiqueTommy Ferland, La Fabrik


40

Centre administratif :

Faculté de médecine vétérinaireC. P. 5000 Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 7C6

Téléphone : (450) 773-8521, poste 18605Télécopieur : (450) 778-8179

Institution hôte :

Commanditaires

Documents

RAPPORT ANNUEL - medvet.umontreal.ca€¦ · La recherche n’est pas le seul domaine dans lequel le RCRMB a enregistré des progrès durant la dernière ... Philip Griebel VIDO