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RAPPORT DE GESTION 2013

Rapport de Gestion HIN 2013

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Page 1: Rapport de Gestion HIN 2013

RAPPORT DE GESTION

2013

Page 2: Rapport de Gestion HIN 2013

Mettre le secteur de la santé en réseau et promouvoir une collaboration sûre,

tel est l’objectif de HIN.

Avec une augmentation de 845’000 CHF de son chiffre d’affaires, HIN a atteint en 2013

une hausse de 14,3% par rapport à l’année précédente.

Fin 2013, quelque

16’000 Health Professionals font partie de la HIN Community

et en font une plate-forme eHealth incontournable dans le secteur suisse de la santé.

98% de nos clients recommanderaient, selon leurs indications dans le sondage auprès des

clients, le service à la clientèle de HIN.

2

Page 3: Rapport de Gestion HIN 2013

Sommaire

Editorial 4

Rétrospective annuelle 6

Egalement au-delà du secteur de la santé 8

Clients

Paysage clients diversifié 18 Une plate-forme interactive sûre 22

Voix d'experts: Soins intégrés

Un terrain favorable à la mise en réseau 32 Surf des patients et apprentissage dans le Cloud 36 Jouer avec le feu 40

Nos prestations

Solutions sur mesure 44Service à la clientèle et support 48Développements 52

Soins intégrés et eHealth 56

Equipe

Tirer profit des synergies 62Actionnariat, Conseil d’administration, Direction générale 64Equipe 66

Finances

Compte de résultat 70 Bilan 72

Impressum 75

3

Page 4: Rapport de Gestion HIN 2013

«HIN et ses partenaires montrent comment la mise en œuvre de solutions eHealth est possible

et judicieuse au sein des garde-fous de la stratégie ‹eHealth Suisse› de la Confédération.»

Dr med. Urs Stoffel, président du Conseil d’administration

4

Page 5: Rapport de Gestion HIN 2013

Nous poursuivons toujours le même ob-

jectif: HIN veut mettre en œuvre eHealth

de façon pragmatique. Nous voulons pro-

poser à tous les clients des solutions

simples et pratiques pour le plus grand

nombre d’utilisations possible dans les

soins quotidiens des patients.

2013 a apporté à ce sujet des développe-

ments réjouissants dans l’ensemble du

secteur suisse de la santé et également

pour HIN. Les projets couronnés de suc-

cès de HIN et de ses partenaires montrent

comment la mise en œuvre de solutions

eHealth est possible et judicieuse au sein

des garde-fous de la stratégie «eHealth

Suisse» de la Confédération. Comme par

exemple le projet Ponte Vecchio, qui

connecte, dans le canton de Saint-Gall, la

communauté des médecins établis à celle

des associations d’hôpitaux. Les services

HIN pour la protection sans compromis

des données patients et la communication

sécurisée en constituent une base indis-

pensable. Cela explique la croissance per-

manente de la HIN Community et l’utili-

sation grandissante des services HIN. Ainsi,

l’objectif consistant à mettre eHealth en

œuvre en s’orientant sur la pratique semble

réaliste. Nous voulons poursuivre l’élargis-

sement conséquent allant dans le sens

Mise en œuvre pragmatique d’eHealth

Chers actionnaires, clients et partenaires

Dr. med. Urs Stoffel Président CA

Christian Greuterresponsable mandat HIN

d’une communauté eHealth complète

pour tous les participants HIN.

C’est grâce à la forte alliance de ses action-

naires et à leur étroite collaboration dans la

mise en œuvre pratique que HIN est en

mesure de faire progresser ces projets.

L’augmentation du capital-actions en mai

2013 souligne cet engagement et permet

d’autres investissements dans la plate-

forme HIN. Car seul un développement

continu peut garantir la protection indis-

pensable contre les risques et dangers

croissants de l’Internet.

HIN remercie les clients et partenaires de

même que le Management Team de Blue-

Care et tous les collaborateurs qui s’en-

gagent, dans un environnement difficile,

pour les intérêts des clients.

5

EDITORIAL

Page 6: Rapport de Gestion HIN 2013

L’année 2013 en un coup d’œil

31 janvier au 3 février

HIN à Quadrimed à Crans-MontanaConjointement avec Ctésias, la représentation de HIN en Suisse romande, HIN participe par un stand local au salon organisé par les quatre cliniques établies à Crans-Montana.

7/8 mars

Swiss eHealth Forum 2013 aux Info Society DaysLe forum se consacre aux thèmes «Dossier patient électronique – pour une mise en œuvre pragma-tique» et «Mise en réseau intelligente – solutions pour les soins intégrés». HIN est présente avec un stand et deux interven-tions.

12 mai

Communication sûre avec les patients et partenaires sans raccordement HINLa protection des données est également primordiale dans la communication avec les parte-naires et les patients. Les presta-taires le savent et utilisent HIN Mail GLOBAL afin de communi-quer également avec les desti-nataires sans raccordement à la plate-forme HIN en conformité avec la protection des données.

1er juin

Extension des bureauxAu printemps, BlueCare a fortement investi dans l’infrastructure des locaux dans lesquels on travaille aussi pour HIN. Aujourd’hui, la nouvelle zone de ren-contre invite à la détente, les bureaux spacieux incitent à l’échange et peuvent accueillir jusqu’à 70 colla-borateurs.

21 mars

HIN est considérée comme exemplaire en AllemagneLe magazine allemand «CIO», qui présente des projets IT couronnés de succès dans les entreprises en tant que «Best-Practices», qualifie HIN, dans sa newsletter, de solution exemplaire pour une commu-nication et une interaction sûres dans le réseau.

30 avril

La chaîne de soins est de plus en plus interconnectéeAvec un HIN Mail Gateway, des institu-tions entières comme les hôpitaux, les laboratoires et les autorités se raccordent à la plate-forme HIN. Le Centre hospitalier de Bienne, la Garde aérienne suisse de sauvetage (Rega) et la SUVA Sion, par exemple, y sont désormais raccordés.

16 janvier

Editorial dans le journal suisse des médecins«Avec la plate-forme HIN, la FMH tire profit de l’avenir numérique», écrit Urs Stoffel, membre du Comité central de la FMH et président du Conseil d’administration de HIN dans l’éditorial du journal suisse des médecins.

Jan.

Mars

Fév.

Avr.

Mai.

Juin

6

Page 7: Rapport de Gestion HIN 2013

11 septembre

Déjà env. 40 applications protégées par HINDe nombreux hôpitaux et institu-tions, comme l’Hôpital de l’Ile ou l’Hôpital Waid, utilisent HIN pour offrir à leurs prestataires assignants un portail d’assignant où ils peuvent accéder aux documents de leurs patients sans inscription supplémentaire et en bénéficiant de la protection HIN.

31 juillet

Promotion de la relèveEn été, deux apprentis mé-diamaticiens et un apprenti informatique spécialisé dans la technique-système sont venus rejoindre l’équipe. Ils soutiennent le support HIN.

30 octobre

Nouvelle installation téléphonique La nouvelle installation téléphonique facilite énormément le travail au support de HIN et permet un traitement encore plus professionnel des demandes des clients.

21 novembre

Première solution eHealth suprarégionaleUn pont est jeté dans le canton de Saint-Gall entre les communautés des asso-ciations d’hôpitaux et celles des médecins de famille. La solution eHealth de BINT, HIN, BlueCare et du canton de Saint-Gall apporte un grand bénéfice à toutes les parties impliquées et a un écho retentissant dans le monde spécialisé.

21 décembre

Congrès «Mise en réseau: portails patients et assignants» Les hôpitaux offrent de plus en plus fréquemment aux assignants des portails en ligne, souvent avec le HIN Access Control Service. Le congrès «Mise en réseau: portails patients et assignants» s’est consacré à ce thème; HIN l’a soutenu financière-ment.

15 décembre

Les réseaux de méde-cins utilisent HIN Home comme Intranet En cliquant sur www.hin.ch, les participants HIN accèdent automatiquement au do-maine personnel de la plate-forme en ligne sécurisée HIN Home. Certains réseaux de médecins utilisent la plate-forme comme solution Intranet dotée d’une protection des données.

31 décembre

La HIN Community granditFin 2013, 15’600 participants HIN sont accessibles en toute sécurité via HIN, soit quelque 1000 membres de plus qu’un an plus tôt. Plus de 60 institutions sont aussi venues rejoindre la HIN Community en 2013.

Juil.

Août

Sep.

Oct.

Déc.Nov.

7

RÉTROSPECTIVE ANNUELLE

Page 8: Rapport de Gestion HIN 2013

«Notre objectif est de sécuriser la communication entre les Health Professionals

et de simplifier la collaboration.»Christian Greuter, responsable mandat HIN

8

Page 9: Rapport de Gestion HIN 2013

FOCUS

HIN va au-delà du secteur de la santé

La prise de conscience de la nécessité

d’une communication sûre augmente.

Vous découvrirez ici comment la HIN

Community grandit.

9

Page 10: Rapport de Gestion HIN 2013

Dans un secteur de la santé intégré dans

lequel la communication électronique est

de mise, accompagnée d’une collabora-

tion online croissante, la protection et la

sécurité de toutes les données patients re-

vêtent de plus en plus d’importance. Cela

est particulièrement valable aujourd’hui,

où le risque d’accès non autorisés et de

nouvelles attaques sur les failles de sécu-

rité dans l’Internet augmente. HIN propose

des solutions simples et conformes à la

protection des données pour la sécurité de

la communication et de la collaboration

électroniques – sur la base de l’identité HIN

contrôlée à plusieurs niveaux et garantie.

Quelque 16’000 Health Professionals et

plus de 373 hôpitaux, laboratoires et autres

institutions utilisent les prestations de HIN.

Les prestations de base sont la communi-

cation sécurisée par e-mails cryptés, l’ac-

cès sécurisé à des applications en ligne

protégées avec contrôle d’accès clair ainsi

que la collaboration électronique sécuri-

sée au sein de la HIN Community.

Collaborer simplement en conformité avec la protection des données

Pour prodiguer aux patients les meilleurs soins

possibles, il est nécessaire de coordonner

les différentes étapes de soins de tous les

prestataires impliqués. L’importance croissante

des soins intégrés renforce ce besoin de

coordination. Les outils pour une communica-

tion et une collaboration sûres de HIN le

permettent.

10

Page 11: Rapport de Gestion HIN 2013

Croissance avancée au-delà du corps

médical

En 2013, HIN a de nouveau réussi à ac-

croître le nombre d’utilisateurs et à élargir

le marché. Le nombre d’identités HIN est

passé de 14’500 en début d’année à 15 995

en décembre 2013 et à plus de 16’000 au

printemps 2014.

HIN a été fondée en 1996 en tant qu'entre-

prise professionnelle à l’initiative de l’orga-

nisation faîtière du corps médical FMH (Fé-

dération des Médecins Suisses) et de la

caisse de médecins. Alors que la HIN Com-

munity comprenait surtout, au début, des

médecins et des hôpitaux, le thème de la

communication conforme à la protection

des données suscite aujourd’hui un écho

croissant auprès d’autres acteurs du do-

maine de la santé et des milieux apparen-

tés. C’est ainsi qu’en 2013, de plus en plus

de conseillers nutritionnistes, d’organisa-

tions Spitex, de ligues pulmonaires, de

physiothérapeutes, d’autorités, d’écoles ou

d’assurances ont adhéré au réseau. Au-

jourd’hui, HIN n'est plus seulement une

plate-forme pour le corps médical, mais

grandit au-delà de son objectif initial et est

utilisée de manière croissante par les

branches apparentées au domaine de la

santé.

Le thème d’une communication

conforme à la protection des

données suscite un vif écho

au-delà du secteur de la santé.

L’identité HIN donne accès à la HIN Community et aux prestations.

11

FOCUS

Page 12: Rapport de Gestion HIN 2013

Croissance en chaînons – un exemple

L’utilisation largement diversifiée au sein et

en dehors de la branche de la santé fait

croître la HIN Community de façon orga-

nique à la manière d’une chaîne. Si, dans

un cas médical par exemple, un médecin

de famille, le service psychologique sco-

laire, la psychiatrie infantile et juvénile et les

écoles ont affaire les uns aux autres, cela

fait naître un besoin d’interaction de tous

les intéressés en conformité avec la pro-

tection des données. Ceux qui font déjà

partie de la HIN Community recomman-

deront souvent dans ces cas aux autres

A l’avenir, HIN s’engagera

encore plus intensivement pour

une collaboration efficace dans

le domaine de la santé.

Le patient est au centre de la chaîne des soins.

HOPITAL

PHARMACIE

MÉDECIN SPÉCIALISÉ

AMBULATOIRETHÉRAPIE

RÉÉDUCATION

SUIVI AMBULATOIRE

CABINET DE MÉDECINS DE PREMIER RECOURS, DIAGNOSTIC

PATIENT

12

Page 13: Rapport de Gestion HIN 2013

intéressés d’utiliser également HIN. Ou ils

utilisent HIN Mail GLOBAL et commu-

niquent, en conformité avec la protection

des données, avec les intéressés qui ne

sont pas raccordés à la HIN Community, par

exemple les parents. De cette manière, de

nouveaux participants viennent constam-

ment s’y ajouter, ce qui accroît le bénéfice

de la participation pour toute la HIN Com-

munity.

L’intégration et l’orchestration de-

viennent de plus en plus importantes

Cette tendance à la mise en réseau est

également liée à la spécialisation crois-

sante des acteurs dans le domaine de la

santé. Pour prodiguer aux patients les

meilleurs soins possibles, les prestataires

doivent coordonner du mieux possible les

étapes des soins. Cela exige beaucoup

d’échange et de communication, ce qui

augmente le travail administratif. Des outils

de collaboration intelligents sont alors en

mesure d’y remédier. C’est pourquoi HIN

s’engagera encore plus, à l’avenir, pour la

promotion d’une collaboration efficace

dans le domaine de la santé, en veillant

toujours au respect du secret profession-

nel et à la protection des données patients

hautement sensibles.

Le projet Ponte Vecchio a reçu

de eHealth Suisse le meilleur

certificat ‹suprarégional› possible.

Collaboration sécurisée à tous les

niveaux

La plate-forme interactive «HIN Home»

introduite fin 2012, qui offre aux Health

Professionals la possibilité d’une collabo-

ration en ligne sécurisée, est un élément

de cette stratégie. Plus de 4’000 partici-

pants HIN utilisent déjà HIN Home pour

l’échange avec les collègues. Les possibili-

tés d’utilisation sont multiples, comme l’il-

lustre l’exemple de WintiMed, qui utilise

HIN Home comme solution Intranet ainsi

que pour la réalisation de cercles de qualité

(cf. rapport p. 26 / 27).

13

FOCUS

Page 14: Rapport de Gestion HIN 2013

Ponte Vecchio a permis,

dans le canton de Saint-Gall,

de jeter un pont entre les

communautés.

Projet Ponte Vecchio – un nouveau

jalon

Avec le projet Ponte Vecchio, un nouveau

jalon a pu être posé en 2013 en vue d’une

amélioration du transfert d’informations

entre le secteur stationnaire et le secteur

ambulatoire. Dans le canton de Saint-Gall,

un pont a été jeté en octobre 2003 entre la

communauté des associations d’hôpitaux

et celle des médecins de famille. La solu-

tion eHealth Ponte Vecchio repose sur les

réseaux et infrastructures en place, de

sorte qu’elle a pu rapidement apporter un

bénéfice. Grâce au nouveau pont de

communication, les médecins de famille

peuvent consulter directement les infor-

mations des hôpitaux sur les patients assu-

rés dans le Managed Care des associations

d’hôpitaux de Saint-Gall. La solution des

partenaires BINT, HIN, BlueCare et du can-

ton de Saint-Gall peut également être utili-

sée au niveau suprarégional. C’est ce qu’a

Ponte Vecchio relie la communauté des hôpitaux à celle des médecins de famille et revêt ainsi un caractère de modèle.

14

Page 15: Rapport de Gestion HIN 2013

confirmé l’organe de coordination eHealth

Suisse en octroyant au projet, en 2014, le

meilleur certificat possible et en le décla-

rant «suprarégional». Le modèle est pro-

metteur car il prouve, sur la base juridique

existante, la possibilité pragmatique d’une

extension progressive en direction d’une

recherche d’informations intégrée dans le

secteur fédératif de la santé en Suisse. Cela

a aussi été reconnu comme une étape im-

portante au-delà du domaine de la santé,

comme l’a révélé le compte rendu des

médias.

Pour des opérations administratives

plus efficaces

On peut attendre avec impatience un nou-

veau projet d’optimisation des processus

de communication et d’assignation dans

les cabinets de groupe. Au moyen de ce

projet, BlueCare, notre Management

Partner stratégique et opérationnel de

longue date, vise, avec le réseau zurichois

de la santé et Grisomed, la création d’une

possibilité pratique et efficace de transmis-

sion d’informations patients sortantes et de

tri des informations patients entrantes.

Cette solution réduira considérablement

les tâches administratives, de sorte que les

assistants des cabinets médicaux ainsi que

les médecins pourront investir encore plus

intensivement leurs ressources dans les

soins prodigués à leurs patients. Nous nous

réjouissons que cette solution innovante

de BlueCare soit proposée exclusivement

sur la plate-forme HIN et qu’elle puisse

ainsi accroître encore le bénéfice d’un rac-

cordement HIN pour les clients.

Propager les solutions eHealth

pratiques

HIN a été fondée dans l’objectif d’accroître

l’efficacité dans le secteur de la santé et de

faire collaborer les prestataires tout le long

de la chaîne des soins. Jusqu’à aujourd’hui,

HIN est restée fidèle à cet objectif et l’aug-

mentation constante de participants, qui a

fait de la HIN Community la plus grande

plate-forme eHealth suisse, nous donne

raison. Mais il faut encore, et ce de façon

renforcée, faire découvrir de plus près aux

prestataires les avantages des solutions

eHealth pratiques.

15

FOCUS

Page 16: Rapport de Gestion HIN 2013

«La diversité de nos clients incite continuellement HIN à développer des solutions simples et sûres

pour l’échange de données.»Stefan Müller, Consultant & Key Account Manager

16

Page 17: Rapport de Gestion HIN 2013

CLIENTS

Cabinets de groupes, hôpitaux, organisations Spitex et services AI

Les clients de HIN viennent de tous les

domaines du secteur de la santé.

Nous vous en présentons quelques-uns.

17

Page 18: Rapport de Gestion HIN 2013

Un paysage clients varié

La composition des clients HIN est tout aussi variée que le secteur de

la santé lui-même.

Cabinets, petits cabinets de

groupe ou personnes indivi-

duelles adhèrent à la HIN Com-

munity par une identité HIN. Les

grandes institutions tirent profit

de la communication sécurisée

avec le HIN Mail Gateway.

Les hôpitaux ou d’autres institu-

tions permettent en outre à leurs

assignants de collaborer en

toute sécurité par une applica-

tion protégée par HIN.

Evolution du nombre d’identités HIN

12’000

10’000

14’000

4’000

2’000

0

6’000

8’000

16’000

2012 201320112009 2010

373 clients HIN Mail Gateway

Hôpitaux

Autresprestataires

Associationset autres

Autorités

Assureurs

55 applications protégées par HIN

Applications spécifiques aux médecins

Applications propres à HIN

Autres

Portails d’assignants

18

Page 19: Rapport de Gestion HIN 2013

L’association d’hôpitaux EOC, fondée en

1983, est un regroupement d’hôpitaux pu-

blics du canton du Tessin. L’organisation

décentralisée des hôpitaux garantit une

gestion optimale des processus de soins

ainsi que l’entretien des relations avec les

patients et les clients. Avec quelque 4’000

collaborateurs de divers domaines, les

hôpitaux offrent des soins intégraux et

indépendants du lieu. L’infrastructure IT

bien aménagée permet une collaboration

en réseau.

EOC

Année de fondation 1983

Hôpitaux 8

Lits env. 1’000

Collaborateurs env. 4’500 (3525 équivalents plein temps)

Patients/an 67’294 stationnaires; 308’800 ambulatoires

Nouveaux-nés 1'848

Mesures de laboratoire

8,8 millions

Système informatique

>200 éléments de réseau

>400 serveurs

Services avec HIN MyEOC (HIN ACS)

L’hôpital de l’Ile occupe, en tant qu’hôpital

universitaire du secteur suisse de la santé,

une place importante. C’est un centre de

compétence, de haute technologie et de

connaissances au rayonnement interna-

tional et un lieu de rencontre pour les

sciences et la recherche. 7’837 travaillent

dans la «Ville de la santé» à l’Hôpital de l’Ile,

afin que quelque 40’000 patients station-

naires bénéficient de la meilleure méde-

cine possible et de soins individuels.

Hôpital de ll'Ile Berne

Année de fondation

1354

Médecins env. 1’000

Collaborateurs env. 8000 (médecins inclus)

Patients/an 40’000 stationnaires;

520’000 ambulatoires

Systèmes informatiques

> 400, applications spéciales incluses

Collaborateurs en contact avec HIN

env. 2’000

Services avec HIN

TELERAD, eTumorboard (HIN ACS)

HÔPITAUX

Hôpital de l'Ile – hôpital universitaire de Berne

HÔPITAUX

Ente Ospedaliero Cantonale – association d’hôpitaux EOC

19

CLIENTS

Page 20: Rapport de Gestion HIN 2013

Le service AI d’Argovie est l'un des 27 ser-

vices AI de Suisse. Le service AI est, en tant

qu’organe d’exécution de l’Assurance inva-

lidité fédérale, une entreprise de presta-

tions poursuivant l’objectif de garantir aux

assurés, en cas d’invalidité, une base exis-

tentielle en premier lieu par des mesures

d’intégration et en deuxième lieu par des

prestations en numéraire. Pour ce faire, il

recourt aussi en particulier à une étroite

collaboration avec les donneurs d’ordre,

les institutions partenaires et les médecins

de famille.

Service AI du canton d’Argovie

Collaborateurs 226

Prestations Recensement précoce, mesures d’intégration, prestations en numé-raire et en nature, contri-butions à l’assistance

Dossiers e-patients >200’000

Système informatique

230 stations de travail;

Application business OSIV (Open System assurance invalidité)

Collaborateurs en contact avec HIN

226

PizolCare est un réseau de médecins com-

prenant actuellement 102 médecins de

famille intéressés, médecins spéciaux ayant

leur propre cabinet et médecins-chefs en

hôpitaux. Le réseau de médecins de pre-

mier recours est actif depuis 2000 et a été

l’un des premiers réseaux à être certifié

EQUAM en 2003. Il a été recertifié avec

succès en 2006, 2009 et 2012. Le réseau

gère 30 000 assurés dans des modèles de

médecins de famille avec co-responsabi-

lité du budget. En tenant compte des mo-

dèles de médecins de famille Light, cela

correspond à plus de 50% de la population.

PizolCare

Médecins 102 médecins de pre-mier recours, méde-cins-chefs en hôpitaux et médecins spécialisés

Recherche Académie pour la médecine de famille PizolCare (AKAFAM)

Partenaires d’assurance

22

Assurés Managed Care

> 30’000

Dossiers e-patients >20’000

Système informatique Propres ASP-eKG

Solution

Utilisation HINHIN Mail comme condition à l’affiliation; utilisa-tion de Ponte Vecchio dans le canton de Saint-Gall; communication avec les Spitex et les hôpitaux; Closed User Group dans le propre site Internet; gestion des transferts BlueEvidence

RÉSEAUX DE MÉDECINS

PizolCare – réseau santé de la région de Werdenberg-Sarganserland

AUTORITÉS

Service AI du canton d’Argovie

«A l’époque actuelle, la protection des don-nées est un must absolu.» Urs Keller, PizolCare

20

Page 21: Rapport de Gestion HIN 2013

RegioSpitex Limmattal assure, pour le

compte des communes de Dietikon,

Schlieren et Urdorf, l’assistance et les soins

à domicile. Il travaille dans l’intégration de

l’environnement social, selon les standards

de qualité actuels, des méthodes de ma-

nagement modernes et en réseau avec

d'autres acteurs du domaine de la santé et

social. L’offre complète (soins et suivi, ser-

vices domestiques, conseil, Palliative Care,

soins psychiatriques, services repas) per-

met au patient de rester le plus longtemps

possible dans son environnement familier.

Le réseau radiologique 3R est un groupe

indépendant de centres radiologiques

suisses. Il s’étend de Viège à Genève, en

passant par Fribourg. Font partie du réseau

des instituts proposant une vaste offre de

prestations dans les images diagnostiques

ainsi que des instituts aux ressources plus

limitées, qui tirent profit du partenariat avec

les hôpitaux publics ou d’autres presta-

taires médicaux. Tous les instituts sont re-

liés par un système informatique central

qui permet la mise à disposition d’images

et la téléradiologie.

3R – Réseau Radiologique Romand

Année de fondation

2000

Collaborateurs 115; dont 17 radiologues

Rapports radiologiques

environ 100'000 par an

Examens environ 115'000 par an; correspond à 6 millions d’images

Systèmes informatiques

RIS, PACS, Mail-Server, plate-forme Web pour échange d’images

Collaborateurs en contact avec HIN

30

RegioSpitex Limmattal

Année de fondation

2008

Collaborateurs 67

Association 1'260 membres

565 clients actifs

Partenaires d’assurance

46 (domaine de la santé et des assurances sociales)

Partenaires régionaux

env. 70 (médecins de famille, pharmacies, hôpitaux, services spécialisés, services sociaux)

Collaborateurs en contact avec HIN

22

PRESTATAIRES MÉDICAUX

3R – Réseau Radiologique Romand

ORGANISATIONS SPITEX

RegioSpitex Limmattal – Dietikon, Schlieren et Urdorf

«Pour nous, la protection des données signifie protéger les données de clients et de collaborateurs contre un accès non autorisé.» Doris Sartor, RegioSpitex Limmattal

21

CLIENTS

Page 22: Rapport de Gestion HIN 2013

«L’amélioration des soins des patients implique une logistique d’information optimale.

Celle-ci n’est possible que par la mise en réseau, la communication et la collaboration.»

Peer Hostettler, Business Development

22

Page 23: Rapport de Gestion HIN 2013

CLIENTS

HIN Home – une plate-forme interactive sûre

Vous découvrirez ici comment les réseaux

de médecins tirent profit de la plate-forme

comme solution Intranet sûre et fiable pour

l’échange d’informations patients.

23

Page 24: Rapport de Gestion HIN 2013

La collaboration virtuelle sur HIN Home jouit d’une popularité croissante

L’interconnexion des participants HIN sur

HIN Home a fortement augmenté en 2013.

La présentation en donne un aperçu.

Les outils assurant une collaboration sécu-

risée se révèlent pour beaucoup extrême-

ment utiles. Des réseaux de médecins tels

que Wintimed et mediX bern, par exemple,

utilisent HIN Home comme solution Intra-

net sociale pour l’échange interne au réseau.

Plus à ce sujet dans l’interview avec Andrea

Isler, responsable réseau Wintimed.

Pour les participants HIN, le site Internet HIN est plus qu’un simple

site Web. En cliquant sur www.hin.ch, vous accédez automatiquement

au domaine personnel de la plate-forme en ligne HIN Home.

La plate-forme interactive fait déjà l’objet d’une utilisation intense.

Membres du réseau de médecins Wintimed

ANDREA ISLER

Responsable réseau Réseau de médecins

Wintimed

24

Page 25: Rapport de Gestion HIN 2013

Membres du réseau de médecins mediX bern AG

ERIKA ANDERMATT

Responsable réseau Réseau de médecins

mediX bern AG

25

CLIENTS

Page 26: Rapport de Gestion HIN 2013

Rendre la sensation de réseau encore plus palpable dans le domicile virtuel – WintiMed utilise HIN Home comme Intranet

WintiMed utilise la plate-forme HIN Home

comme solution Intranet conforme à la

protection des données. La responsable de

réseau Andrea Isler dans une interview.

sélectionnés. Nous élargirons cette mise

en réseau interprofessionnelle à d’autres

domaines spécialisés et groupes profes-

sionnels pour atteindre notre objectif de

soins intégrés.

Comment vous interconnectez-vous

dans votre réseau et à quels problèmes

devez-vous faire face?

Nous avons 30 rencontres de cercles de

qualité par an, le noyau de notre collabora-

tion. Celles-ci sont très populaires puisque

nous recensons jusqu’à 20 participants en

moyenne par rencontre. Jusqu’à présent,

ce dont on discutait était consigné dans un

procès-verbal et envoyé à tous par mail.

Chacun devait trouver un système de clas-

sement. Les membres sont régulièrement

à la recherche d’informations issues de ren-

contres précédentes et s’annoncent par

«Dis-moi, nous avons déjà …», «Qu’avions-

nous décidé?» ou «C’était une super pré-

sentation, mais je ne l’ai plus …». Et c’est

précisément là que nous avons besoin de

HIN Home: pour gérer à un niveau central

et rendre accessibles les informations qui

ont été et sont collectées sur plusieurs

années et qui restent dans les esprits – et,

notabene, constituent un véritable trésor

de connaissances.

HIN: Madame Isler, comment voyez-

vous le changement dans les soins

intégrés?

Andrea Isler: L’intérêt et la disposition à

s’engager dans une collaboration interdis-

ciplinaire de partenaires ont fortement

augmenté chez de nombreux prestataires.

Nous nous réjouissons d’avoir pu appro-

fondir, par des accords de coopération,

notre mise en réseau avec des spécialistes

26

Page 27: Rapport de Gestion HIN 2013

La plate-forme interactive sécurisée HIN Home offre de nombreuses possibilités pour une collaboration sûre entre collègues.

Les participants HIN forment des groupes avec leurs contacts et tirent profit des avantages des outils sécurisés.

Sur HIN Home, des discussions sont possibles en groupe dans une atmosphère totalement privée. Cela simplifie la collabo-ration dans les cercles de qualité, les réseaux de médecins, les cabinets de groupes ou les conseils d’administration.

Remanier des documents en groupes, établir des demandes de rendez-vous, organiser des rencontres ou partager des informations dans le blog – avec HIN Home, tout est possible.

«HIN HOME», la page d’accueil: Pour l’accès simple aux applications protégées par HIN sans inscription supplémentaire (Single Sign-on).

Le réseau personnel constitue la base de la collaboration. Les interlocuteurs peuvent être intégrés dans la liste de contacts.

Le profil est la carte de visite sur HIN Home. Ici, les utilisa-teurs gèrent leurs informations person-nelles et ont une vue d’ensemble de tous les contacts et de toutes les communi-cations dans la HIN Community.

27

CLIENTS

Page 28: Rapport de Gestion HIN 2013

«Nous avons besoin de HIN

Home pour que le trésor de

connaissances accumulé pendant

des années puisse être accessible

à un niveau centralisé.»

Avec quelles autres compétences vou-

lez-vous continuer de réaliser les soins

intégrés?

Nous constatons que tous les participants

sont vivement intéressés à travailler aux in-

terfaces communes et à continuer de réa-

liser les soins intégrés. En partie, nous cher-

chons encore à savoir comment nous pou-

vons optimiser en ce sens les structures et

opérations existantes. Pour échanger des

connaissances, il existe différentes possibi-

lités. On peut se rencontrer fréquemment,

comme nous le faisons dans les cercles de

qualité. Ces rencontres personnelles sont

dans tous les cas une occasion idéale et

précieuse. Mais elles ont aussi leurs limites.

Tout le monde n’a pas la possibilité de par-

ticiper à un cercle de qualité. Selon le

thème, nous aimerions en outre intégrer

nos partenaires dans les discussions et les

décisions. Les nouveaux outils et instru-

ments se prêtent à l’échange de connais-

sances. HIN Home nous permet de créer

une proximité par une rencontre virtuelle.

Et elle permet aussi de mettre à disposition

Wintimed n’est pas le seul à avoir découvert HIN Home. Le nombre d’utilisateurs est en nette augmentation.

Statistique d’utilisation de HIN Home en 2013

Janvier

Février

MarsAvril Mai

JuinJuille

tAoût

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

Nombre de groupes

Nombre de documents

Nombres d’articles de blogs

28

Page 29: Rapport de Gestion HIN 2013

«HIN Home nous permet de

créer encore plus de proximité

par la rencontre virtuelle.»

CONCERNANT LA PERSONNE

Andrea Isler, économiste d’entreprise, est directrice commerciale de

WintiMed. Le réseau de 40 médecins de famille gère 20’000 patients

dans le modèle de médecin de famille et a la coresponsabilité du

budget. Dans le cadre des soins intégrés, WintiMed AG a des coopé-

rations avec des spécialistes sélectionnés et d’autres prestataires. Les

30 cercles de qualité sont le noyau de l’échange d’informations et d’expériences

interne. Le réseau est CERTIFIÉEquam.

et d’échanger plus rapidement, plus sim-

plement et de façon ciblée des informa-

tions à bas seuil.  HIN Home ne peut en

aucun cas remplacer la rencontre person-

nelle. Mais elle peut l’améliorer.

Vous avez mentionné le cas d’utilisa-

tion «Classement de procès-verbaux

de cercles de qualité». Mais il existe

encore beaucoup d’autres possibilités.

En tirerez-vous également profit?

Pour nous, il est clair que ce n’est que le

début. Nous voulons que nos membres

enrichissent d’abord le trésor de connais-

sances. Un point positif est que les

membres du réseau peuvent réagir très

simplement aux questions sur HIN Home.

Ils élargissent les connaissances et les

transmettent à bas seuil. Cette entrée en

matière semble très banale, mais elle ne

l’est pas. C’est précisément parce que nous

agissons de façon totalement décentrali-

sée dans le quotidien que nous sommes

en mesure de créer une plus grande proxi-

mité avec HIN Home et d’améliorer en-

core notre communication. Il n’est ainsi

plus nécessaire, par exemple, d’attendre le

prochain cercle de qualité pour discuter

d’un problème médical avec les collègues.

Outre le classement des documents, nous

voulons aussi, par des blogs, mener des

discussions, réaliser des sondages et inviter

à des manifestations. HIN Home doit se

développer chez WintiMed, au-delà de

l’Intranet, en une plate-forme sociale. Je

suis convaincue qu’avec notre nouveau

domicile virtuel, nous pourrons encore

mieux échanger nos connaissances, en-

tretenir la proximité et rendre la sensation

de réseau encore plus palpable.

29

CLIENTS

Page 30: Rapport de Gestion HIN 2013

30

Page 31: Rapport de Gestion HIN 2013

VOIX D’EXPERTS

Comment agissent les prestataires et les patients dans un secteur de santé interconnecté? Nous nous sommes renseignés auprès d’experts sur

les questions actuelles ayant trait à la communication

sécurisée et à la mise en réseau.

31

Page 32: Rapport de Gestion HIN 2013

«Apporter une solution fédérative à un nouveau défi est une grande force de notre culture. Elle mène à une large acceptation

par de nombreux intéressés et apporte stabilité et durabilité.»

Thomas Marko, directeur commercial BINT GmbH

32

Page 33: Rapport de Gestion HIN 2013

L’évolution est clairement visible: la mise

en réseau dans le domaine de la santé se

fait à un niveau fédératif, tout à fait adapté à

la Suisse. Les conquêtes des dernières an-

nées dans les différentes «cellules d’inno-

vation» réparties se regroupent de façon

organique en un tout fonctionnel. Des

projets de pionnier régionaux et supraré-

gionaux ont été menés à bien et ont débou-

ché sur des solutions pratiques et adaptées

à la plupart des challenges. Les projets ac-

tuels sont plus conscients du succès et

visent des phases d’extension concrètes

progressives avec un bénéfice business

clair.

Les possibilités des logiciels sont

données

L’interopérabilité technique fonctionne.

Les modules de différents prestataires

peuvent être combinés dans la mesure où

ils s’en tiennent aux standards eHealth. A

Le terrain est fertile pour la mise en réseau – nous pouvons nous

en réjouir

Saint-Gall par exemple, il a été possible de

faire communiquer sans difficulté les por-

tails de communication (Affinity Domains)

des régions hospitalières de Saint-Gall

avec ceux des médecins établis raccordés

à HIN, bien que des logiciels de différents

fournisseurs aient été utilisés pour toutes

les composantes des deux côtés. Les four-

nisseurs de logiciels sont prêts. Sur le mar-

ché, tous les logiciels requis sont dispo-

nibles: des entreprises spécialisées pro-

posent des portails de communication

pour l’interconnexion durable basée sur

des standards. Les fabricants de systèmes

d’informations cliniques, d’archives ou de

portails raccordent leurs systèmes au ré-

seau santé grandissant au moyen d’adap-

tateurs non propriétaires.

Ancré dans le monde spécialisé

Le thème de la «mise en réseau électro-

nique» s’est établi dans le monde spécia-

Après les semences vient la récolte. Les bases de la mise en réseau

électronique dans le secteur de la santé ont été posées au cours des

dernières années. Le terrain est fertile, les premiers fruits sont mûrs

et les perspectives de récolte sont très prometteuses.

eHEALTH ACTUALITÉS

33

Page 34: Rapport de Gestion HIN 2013

lisé et y est considéré comme une base in-

dispensable pour des soins intégrés effi-

caces. On a compris les nouvelles

possibilités et l’on peut maintenant dire

qu’elles apportent un bénéfice concret. La

disposition à payer aussi pour cela a aug-

menté. Du côté des fournisseurs, de plus

en plus de modèles commerciaux, de fi-

nancement et de décompte créatifs voient

le jour, qui aident à surmonter les difficultés

du financement de l’infrastructure et les

obstacles d’entrée. Des acteurs aux intérêts

similaires ou complémentaires se re-

groupent au sein de différentes commu-

nautés (Communities) – et ce pas unique-

ment au niveau régional. Outre plusieurs

projets cantonaux, divers projets sont en

cours pour la mise en place de groupe-

ments professionnels (p. ex. pour les mé-

decins, le personnel de soins, les pharma-

ciens). Ils facilitent aux membres la colla-

boration électronique et offrent un portail

central vers le secteur de la santé inter-

connecté.

Développement du cadre juridique

La réglementation des conditions cadres

organisationnelles et juridiques progresse

également bien au niveau fédératif. Le fon-

damental et le pragmatique vont de pair et

convergent en une sécurité croissante: ce

qui doit absolument être réglé de façon

homogène à l’échelle de la Suisse pro-

gresse au niveau fédéral. Les efforts de

l’eHealth / eGovernment se sont déjà sol-

dés par des premières lois cantonales qui

définissent ce qui est autorisé en matière

de mise en réseau électronique, et dans

quelles conditions. En parallèle, des solu-

tions pragmatiques sont trouvées en de

nombreux endroits au sein des lois exis-

tantes, qui mettent en œuvre ce qui est au-

jourd’hui réalisable. E-Health-Suisse et les

autres comités de normalisation qui fonc-

tionnent bien comme IHE Suisse, HL7 CH

et eCH garantissent la cohésion durable

dans le développement fédératif. Ils mé-

ritent de grands éloges parce qu’ils font

avancer à un rythme soutenu le travail

d’entente nécessaire au niveau de la tech-

nique, des processus, des données et des

lois et fournissent de plus en plus de bases

fermes pour la cohésion. Ils s’en tiennent

autant que possible aux normes internatio-

nales, s’engagent au niveau de leur créa-

tion et ne les helvétisent que si nécessaire.

Le bénéfice du réseau de santé

Les développements ont été mis en place

aux emplacements les plus divers de Suisse

par les milieux les plus différents. Au-

jourd’hui, leur travail converge; les effets de

levier attendus de la performance fédéra-

tive deviennent réalité, le réseau de santé

Le fondamental et le pragma-

tique vont de pair et convergent

vers une sécurité croissante.

34

Page 35: Rapport de Gestion HIN 2013

qui en résulte devient de plus en plus vaste

et stable. Nous pouvons nous réjouir du

bénéfice à venir. De plus en plus d’acteurs

participent très rapidement au réseau santé

interconnecté de Suisse. Avec chaque par-

ticipant supplémentaire et chaque cas

d’utilisation, le bénéfice du réseau santé est

disproportionnellement plus élevé (loi de

Metcalfe). Le bénéfice augmente en flèche

dès que des groupements entiers déjà bien

organisés y adhèrent. Pour les différents

acteurs, il existe de plus en plus de possibi-

lités de plus en plus simples et de plus en

plus avantageuses de participer au sys-

tème de santé interconnecté. L’offre de

données disponible par voie électronique

augmente fortement; de moins en moins

de données seront faxées et réécrites. Les

décisions peuvent être prises sur une base

d’informations plus large et meilleure. La

qualité des soins augmente. De nouveaux

potentiels d’économie se présentent dans

le domaine administratif.

Au-delà du Tipping Point

Les acteurs du domaine de la santé

peuvent se réjouir de pouvoir encore choi-

sir librement et sans grandes contraintes,

pour l’instant, leur stratégie par rapport au

secteur de la santé interconnecté. D’une

part, l’entrée et la prise en charge d’un rôle

d’innovateur dans l’environnement propre

ne sont plus entachées de gros risques.

D’autre part, le choix d’une stratégie de fol-

lower n’est pas encore problématique. A

l’avenir, on ne pourra certes plus guère par-

ticiper à l’organisation, mais les solutions

seront moins chères et la courbe d’ap-

prentissage faisant partie de l’intervention

ne sera pas encore particulièrement raide

même dans deux ans. Apporter une solu-

tion fédérative à un nouveau défi est une

grande force de notre culture. Elle mène à

une plus grande acceptation par de nom-

breux intéressés et apporte stabilité et du-

rabilité. Bien entendu, tout n’est pas encore

terminé, et de loin, mais: le Tipping Point

de la mise en réseau dans le secteur de la

santé semble atteint.

A PROPOS DE L’AUTEUR

Thomas Marko est directeur commercial de BINT GmbH à Winterthur. L’entreprise

propose des services professionnels et des solutions pour la Business Integration

dans l’eHealth, l’eGovernment et le secteur de l’énergie. Vous trouverez d’autres

informations sur: www.bint.ch

Ce texte a déjà été publié le 6.3.2014 dans le magazine «IT for Health».

eHEALTH ACTUALITÉS

35

Page 36: Rapport de Gestion HIN 2013

«Tout comme les apprenants dans le système de formation, les epatients actuels

exigent du système traditionnel et de ses acteurs de plus en plus de communication,

de transparence et de participation.»Prof. Dr Andréa Belliger

36

Page 37: Rapport de Gestion HIN 2013

Dans notre société de plus en plus inter-

connectée, l’apprentissage acquiert une

nouvelle dynamique – également dans le

rapport à la santé et à la maladie.

Plus d’appareils mobiles que d’hommes

Nous sommes effectivement largement

interconnectés: en Suisse, 85% de la popu-

lation totale a accès à l’Internet, environ

trois quarts des gens sont actifs ou tout du

moins inscrits dans un réseau social au mi-

nimum. Près de 3 millions de Suisses – soit

environ 37 % de la population – utilisent

Facebook. Chez les moins de 30 ans, il

s’agit même de 96 %. 3,2 millions de Suisses

et la moitié des jeunes de 9 à 16 ans ac-

cèdent au Web de façon mobile par smart-

phone et tablettes. Depuis fin 2013, il existe

pour la première fois dans le monde plus

d’appareils mobiles que d’êtres humains, et

nous sommes la première génération à at-

tendre partout un accès Internet gratuit et

sans fil.

La vaste interconnexion qui en résulte si-

gnifie aussi que nous avons aujourd’hui ac-

cès à presque toutes les connaissances de

la planète, avec l’Internet en tant que réali-

sation de la vision antique de la biblio-

thèque d’Alexandrie. Quiconque veut sa-

voir quelque chose le «demande» sur

Google. Ce qui, auparavant, nécessitait

une visite à la bibliothèque est aujourd’hui

possible en dix secondes. L’offre éducative

est omniprésente sur le réseau.

Les MOOC sont un bon exemple d’éduca-

tion en ligne. L’acronyme signifie «Massive

Open Online Courses». Et c’est aussi exac-

tement ce qu’ils sont: des modules d’en-

seignement géants, gratuits, librement ac-

cessibles, et participatifs pour l’apprentis-

sage auto-organisé. Des «Crowdsourced

learning networks» pour un monde dans

lequel l’information et la connaissance

sont accessibles partout. Les MOOC sont

des événements didactiques auxquels

Changement de paradigme dans le rapport profanes/experts.

Les patients vérifient de plus en plus souvent leurs diagnostics en ligne

et parlent à leur médecin des informations obtenues. Et: les connais-

sances obtenues sur le réseau changent leur comportement.

Navigation des patients et apprentissage dans le Cloud

eHEALTH ACTUALITÉS

37

Page 38: Rapport de Gestion HIN 2013

peuvent participer tous ceux qui s’inté-

ressent à un thème particulier, dans les-

quels des connaissances sont élaborées

conjointement et qui donnent naissance à

des réseaux de connaissances durables.

Partager et élargir les connaissances

Sur la base d’un thème et d’un calendrier

Internet, les prestataires de MOOC mettent

à disposition des ressources thématiques

comme des textes ou des vidéos. Les utili-

sateurs décident eux-mêmes si et de quelle

manière ils souhaitent s’engager. Ils peuvent

agir eux-mêmes et créer d’autres supports:

articles de blogs, tweets, vidéos ou pod-

casts. Ils établissent des liens entre des

idées et du matériel que les autres partici-

pants peuvent consulter, discuter ou com-

pléter. Ce qui compte, c’est l’engagement

dans le processus d’apprentissage, qui dé-

passe largement le cours proprement dit.

Changement de paradigme dans le rap-

port profanes/experts

Il en résulte ainsi un changement de para-

digme dans les rôles des apprenants et des

enseignants: l’époque où l’on apprenait par

cœur des faits consignés dans des livres

est révolue et a cédé la place à l’apprentis-

sage interactif dans le discours. La plupart

des offres MOOC sont gratuites et ou-

vertes à tous. Et elles sont utilisées. Il existe

des cours qui ont des milliers de partici-

pants, et il existe des milliers de cours pos-

sibles; un catalogue Ikea de l’éducation.

Les institutions de formation tradition-

nelles n’en croient pas leurs yeux. Le do-

maine de l’éducation change: apprentis-

sage informel et autogéré, communautés

d’apprentissage en réseau et enseignants

comme curateurs de contenus et coaches

sont désormais d'actualité. Et il faut se de-

mander comment le développement des

connaissances peut se présenter dans un

monde d’ordinateurs intuitifs, de clouds in-

telligents et de réseaux en quête de sens.

Il en va de même dans le domaine de la

santé. D’une manière générale, les deux

systèmes que sont l’éducation et la santé

ont beaucoup en commun: tous deux sont

d’une importance sociale vitale, englou-

tissent d’énormes quantités d’argent, sont

constitués de structures profanes/expertes

ritualisées par tradition, mais actuellement

en mutation, et les deux systèmes luttent,

dans leur forme étatisée, contre le statut

social et des revendications de réformes

incessantes.

Dr Google et Dr med. – du patient à

l’epatient

Le fait que des informations de santé soient

disponibles de manière croissante sur l’In-

ternet n’est pas nouveau. Plus de 80% des

utilisateurs d’Internet recherchent sur le

Web des thèmes ayant trait à la santé. Les

patients vérifient leurs diagnostics en ligne

et parlent avec leur médecin des informa-

tions obtenues sur le réseau. Ils se laissent

guider par cette connaissance supplé-

mentaire: plus d’un tiers des Internautes

ont déjà convenu ou annulé, à la suite de

leurs propres recherches sur Internet, un

rendez-vous médical ou modifié la prise

de médicaments. Les prestataires de pré-

vention primaire ne peuvent plus non plus

se passer du réseau. Mais aujourd’hui, les

38

Page 39: Rapport de Gestion HIN 2013

patients ne sont pas seulement informés

par des moyens numériques. Ils sont aussi

de plus en plus interconnectés de façon

numérique. Les «Online Health Commu-

nities», dans lesquelles les patients s’orga-

nisent, échangent leurs idées et se sou-

tiennent moralement, affichent d’énormes

taux de croissance. Rien que la commu-

nauté de patients Parkinson sur Pa-

tientsLikeMe (www.patientslikeme.com)

compte aujourd’hui plus de 8’000

membres.

Le rapport à la santé et à la maladie, un

processus d’apprentissage en réseau

Aujourd’hui, le rapport à la santé et à la ma-

ladie ne se réduit plus au médecin et au pa-

tient ou à l’Health Professional et au

consommateur de santé; il est devenu un

ensemble cohérent qui évolue de façon

formelle ou informelle sur différents lieux,

temps, technologies et settings sociaux.

Tout comme les apprenants dans le sys-

tème de formation, les epatients actuels

exigent du système traditionnel et de ses

acteurs de plus en plus de communica-

tion, de transparence et de participation.

L’apprentissage se modifie, notre rapport à

la santé et à la maladie aussi. En tant que

société, nous devons nous demander ce

que nous attendons vraiment, dans ces

nouvelles conditions, du système d’éduca-

tion et de santé. Une chose est claire: dans

les deux domaines, nous avons besoin de

personnes dotées de nouvelles compé-

tences, avec Media Literacy et Health Lite-

racy. Des personnes qui soient capables,

en tant qu’apprenants ou patients, en tant

qu’enseignants ou Health Professionals, de

se mettre en réseau, de développer des

idées en commun, de s’adapter aux chan-

gements – et qui soient en premier lieu ca-

pables de comprendre le rapport à la santé

et à la maladie en tant que processus d’ap-

prentissage en réseau.

A PROPOS DE L’AUTEUR

Le Prof. Dr Andréa Belliger est prorectrice de la Haute école pédagogique de

Lucerne et directrice de l’Institut de management et de communication IKF. Elle

est experte dans le domaine de l’eHealth, des nouveaux médias et de l’e-Learning.

Andréa Belliger est membre du Conseil d’administration de BlueCare SA.

Cet article a été publié pour la première fois dans «Quer», le journal du personnel du canton d’Argovie (édition 1/2014).

Plus de 80% des internautes font

des recherches sur le Web sur des

thèmes ayant trait à la santé.

eHEALTH ACTUALITÉS

39

Page 40: Rapport de Gestion HIN 2013

«Un e-mail non crypté correspond, en matière de sécurité, à une carte postale.

Il est envoyé sans aucune mesure de protection et peut être lu directement par

toute personne qui y accède.»Avocat Dr iur. Sascha Daniel Patak

40

Page 41: Rapport de Gestion HIN 2013

Le médecin est tenu par la loi de garder le

secret sur le contenu et l’étendue d’un trai-

tement. La simple connaissance du fait

qu’un patient l’a vu en consultation en fait

également partie. L’obligation de garder le

secret découle de l’art. 321 CP et interdit

entre autres aux médecins et à leurs auxi-

liaires de divulguer à des tiers un secret qui

leur a été confié dans le cadre de leur pro-

fession ou dont ils ont eu connaissance

dans l’exercice de leur fonction. Une viola-

tion du secret professionnel fait l’objet

d’une peine d’emprisonnement pouvant

atteindre trois ans ou d’une amende. Le

responsable n’est pas pénalisé lorsqu’il a

divulgué le secret à la suite d’un consente-

ment de la personne autorisée (ou d’une

autorisation écrite de l’autorité supérieure).

Communiquer en toute sécurité avec

les patients

Un e-mail signé et crypté de façon quali-

fiée selon le droit suisse véhicule aussi des

données confidentielles en toute sécurité.

E-mail non cryptés malgré l’obligation de garder le secret –

c’est jouer avec le feu

Malheureusement, ces e-mails ne sont

que rarement employés dans la corres-

pondance avec les patients. Pour de nom-

breuses solutions, l’installation et l’acquisi-

tion sont coûteuses et compliquées, pour

le médecin comme pour le patient. De

plus, l’utilisation est encore limitée et su-

jette aux erreurs. Un fax n’offre guère plus

de sécurité, car il est envoyé aujourd’hui

sans cryptage, sous la même forme que les

e-mails, à moins que l’envoi ne se fasse par

un réseau dédié.

Aussi peu sûr qu’une carte postale

La solution la plus répandue consiste à en-

voyer des e-mails non cryptés. Un e-mail

non crypté correspond, en matière de sé-

curité, à une carte postale. Il est expédié

sans aucune mesure de protection et peut

être lu directement par toute personne qui

y accède. Tout le monde n’a pas accès à un

e-mail ou à une carte postale. Mais le «fac-

teur» qui, dans l’e-mail, correspond au col-

laborateur système du compte e-mail et à

Aujourd’hui, les e-mails sont devenus indispensables. Ils ont en

grande partie remplacé le courrier et le fax. Et cette évolution a aussi

gagné les médecins. Des rapports et images sont souvent envoyés

par le médecin à un patient, au médecin assignant ou aussi, sur

demande, à la caisse maladie. Toutefois, l’envoi se passe souvent de

façon non sécurisée, sans tenir compte des risques.

eHEALTH ACTUALITÉS

41

Page 42: Rapport de Gestion HIN 2013

celui du destinataire, y a bien accès. Les

personnes qui travaillent aux centres de

distribution du courrier y ont également

accès. Dans l’e-mail, les administrateurs

systèmes et les collaborateurs des serveurs

de messagerie peuvent poser problème

en termes de confidentialité. Les collabo-

rateurs systèmes ne sont pas des auxiliaires

au sens de la loi puisque le médecin ne les

connaît pas. Il y a donc, dans la communi-

cation envers eux, une violation du secret

qui requiert le consentement du patient.

Avec l’autorisation du patient

L’envoi d’informations dans des e-mails

non cryptés n’est pas puni en cas de

consentement du patient. Ainsi, la loi et la

doctrine permettent des accords indivi-

duels entre médecin et patient et laissent

aux parties impliquées la liberté de choisir

leur voie de communication. Un tel consen-

tement peut se faire de façon informelle.

Un consentement écrit garantit toutefois la

force probante et, partant, l’impunité.

Jusqu’où va un consentement?

La problématique consiste souvent à iden-

tifier l’étendue du consentement. Une cor-

respondance par e-mail antérieure des

parties ne constitue pas un consentement

à l’envoi de données confidentielles non

cryptées. La demande de rendez-vous du

patient ne signifie pas que le médecin peut

l’informer du diagnostic par e-mail après

l’examen. Même la demande du patient

concernant des résultats particuliers ne

peut être considérée comme un consen-

tement à envoyer ces résultats. Le consen-

tement du patient doit être clair. A défaut, le

médecin court le risque d’avoir tout au

moins concédé une violation du secret

professionnel, ce qui est punissable. La

même question se pose dans la commu-

nication entre les médecins spécialisés.

Les spécialistes souhaités par le patient ou

les secondes opinions élargissent ainsi le

cercle du secret, de sorte que l’échange

d’informations importantes pour le traite-

ment avec ces personnes est autorisé. Mais

cela ne vaut pas automatiquement pour

l’envoi d’informations par des e-mails non

cryptés.

«Monsieur le Dr iur. Patak, HIN offre

une communication par e-mail sûre

entre les prestataires ainsi qu’entre

médecin et patient. Vous utilisez

vous-même HIN Mail. Correspond-il

aux exigences légales pour le respect

de l’obligation de garder le secret?»

«Le cryptage du transport et des do-

cuments ainsi que la vérification des

participants font de HIN un moyen

de transport très sûr pour les données

confidentielles et de loin supérieur au

service postal actuel. HIN Mail peut

ainsi, sous l’aspect juridique, être uti-

lisé également sans le consentement

du patient et constitue une sécurité

conforme aux obligations de données

et de confidentialité du médecin.»

42

Page 43: Rapport de Gestion HIN 2013

Les risques et l’incrimination sont peu

connus

A ce jour, il n’y a eu que peu de condamna-

tions faisant suite à l’envoi d’e-mails non

cryptés. Cela s’explique par le fait que le

patient consent fréquemment à la corres-

pondance par courrier électronique. Ce-

pendant, le facteur selon lequel ni le mé-

decin ni le patient ne connaissent les

risques des e-mails non cryptés devrait pe-

ser plus lourd. Et les avocats des patients ne

connaissent guère la mesure de poursuite

pénale qui permet d’accroître la pression

visant à conclure un compromis, comme

dans les erreurs médicales présumées.

Cela va changer. La population, et surtout

les jeunes générations, est de plus en plus

sensibilisée aux risques de l’envoi par

e-mail.

Une sécurité évidente

Le secteur de la santé doit être conscient

de son obligation de garder le secret. La

communication sûre par des e-mails cryp-

tés devrait relever de l’évidence. L’informa-

tion et le consentement du patient de-

vraient pouvoir se faire par écrit chez tout

médecin, par exemple au moyen d’un

texte correspondant dans la fiche de pa-

tient remplie par ce dernier. Le patient se-

rait ainsi sensibilisé à l’utilisation sûre des

e-mails ou informé des risques et pourrait

alors décider lui-même si l’envoi de cour-

riers non cryptés entre en ligne de compte.

Pourquoi jouer avec le feu?

Une poursuite pénale est et demeure ex-

trêmement déplaisante, même s’il n’y a pas

condamnation. Il s’agit donc d’user d’une

grande prudence au niveau de l’obligation

de garder le secret. Une certaine dose de

bon sens permet d’évaluer quelles infor-

mations le médecin peut envoyer par carte

postale et quels secrets il doit protéger par

un cryptage. En effet, c’est exclusivement

sur le médecin que pèse le risque pénal.

Pourquoi, alors, jouer avec le feu? En

Suisse, l’obligation de garder le secret de-

vrait – alors qu’elle est presque bannie dans

d’autres pays – être considérée comme un

privilège qu’il appartient de préserver.

eHEALTH ACTUALITÉS

A PROPOS DE L’AUTEUR

Avocat Dr iur. Sascha Daniel Patak est avocat indépendant depuis 2004 et se

charge de préférence de thèmes relevant du droit informatique ainsi que du droit

médical et des médecins et est expert en ce qui concerne les risques du monde

numérique. Il est, dans le cadre de cycles de conférences, chargé de cours à la

Haute école d’économie et d’administration.

43

Page 44: Rapport de Gestion HIN 2013

«Du thérapeute individuel au grand hôpital – la diversité de nos clients nous stimule.»

Christina Frei, Product Management

44

Page 45: Rapport de Gestion HIN 2013

PRESTATIONS

Solutions pratiques et sur mesure pour tous les groupes de clients

Vous découvrirez ici quelles prestations

HIN propose aux clients.

45

Page 46: Rapport de Gestion HIN 2013

Mise en réseau sécurisée de la santé

Médecins, hôpitaux, Health Professionals –

les produits de HIN répondent aux besoins de

différents groupes de clients en matière de

communication et de collaborations sécurisées

dans le domaine de la santé.

sur HIN, tout comme quelque 16 ’000

autres prestataires. Hôpitaux, assureurs,

services urbains, médecins de famille, spé-

cialistes, organisations Spitex et paramé-

decins: de plus en plus de partenaires tout

le long de la chaîne de soins sont joi-

gnables en toute sécurité, ce qui aug-

mente en permanence le bénéfice de la

plate-forme pour les participants.

Les patients comme partenaires

Grâce à HIN Mail GLOBAL, une communi-

cation sûre est également possible avec

des patients ou partenaires qui ne dis-

posent pas de leur propre raccordement à

la plate-forme HIN. Le principe simple

ouvre de toutes nouvelles possibilités pour

l’information patients. Ainsi, les parents

préoccupés peuvent par exemple obtenir

des informations de l’hôpital pour enfants

via e-mail. Les médecins modernes

peuvent informer leurs patients via-e-mail

sur les résultats de laboratoire ou répondre

directement via e-mail à des demandes

sensibles. Cela résout un problème du

corps médical, car la communication nu-

mérique avec les patients est déjà réalité.

Les patients utilisent la communication

électronique au quotidien pour toutes

sortes de choses; il est clair qu’ils sou-

haitent aussi recevoir leurs diagnostics par

e-mail. Avec HIN Mail GLOBAL, cela peut

Au moyen d’outils électroniques simples,

HIN permet un échange sûr de données et

une collaboration efficace dans le do-

maine de la santé. La plate-forme HIN per-

met ainsi de répondre aux exigences éle-

vées de la protection des données: en

toute simplicité pour les institutions

puisque la totalité du trafic e-mail d’une

institution est cryptée automatiquement.

pour les cabinets médicaux, les cabinets

de groupes, les collaborateurs Spitex, les

conseillers nutritionnistes et d’autres Health

Professionals au moyen de l’abonnement

HIN, qui leur permet une communication

sécurisée ainsi qu’une collaboration sur la

plate-forme interactive HIN Home.

Adaptées au quotidien et éprouvées

Les solutions de HIN sont adaptées au

quotidien et mille fois éprouvées. 373 insti-

tutions du secteur suisse de la santé misent

46

Page 47: Rapport de Gestion HIN 2013

maintenant se faire en conformité avec la

protection des données.

Accès en ligne aux dossiers patients

HIN simplifie aussi la collaboration entre

les médecins stationnaires et établis. Les

hôpitaux peuvent donner accès au dossier

patient à leurs assignants au sein de l’hôpi-

tal dans des applications protégées par

HIN. L’application protégée par HIN recon-

naît, sur la base de l’identité HIN, qui veut

accéder aux données. S’il est autorisé, l’uti-

lisateur peut accéder aux informations

protégées par Single Sign-on, c’est-à-dire

sans login supplémentaire avec nom d’uti-

lisateur et mot de passe. De nombreux hô-

pitaux accordent aux partenaires des soins

externes l’accès à des extraits des dossiers

patients électroniques et les informent au-

tomatiquement des nouveaux documents

par HIN-Mail – comme les résultats radio,

les images radio ou les rapports cliniques.

Les portails d’assignants intègrent plus

étroitement les assignants dans le proces-

sus de soins. Cela garantit aux hôpitaux des

opérations efficaces avec moins de travail

de support et des avantages concurrentiels

clairs dans le marketing des assignants. Les

médecins de famille peuvent ainsi planifier

plus facilement les soins. Les patients pro-

fitent d’une coordination plus précise des

phases de soins.

«Hôpitaux, services officiels,

médecins de famille, spécialistes et

paramédecins utilisent la communi-

cation simple et sûre avec HIN.»

Les prestations de HIN permettent une communication, un accès et une collaboration sécurisés dans le domaine suisse de la santé.

47

PRESTATIONS

Page 48: Rapport de Gestion HIN 2013

«Pour nos clients, il est important que les problèmes soient résolus

rapidement et durablement.»Daniel Huser, responsable Services d’assistance

48

Page 49: Rapport de Gestion HIN 2013

SERVICES D’ASSISTANCE HIN

Vous avez des questions? Nous serons heureux de vous aider.

Nous mettons un point d’honneur à aider

nos clients dans les questions techniques.

Vous découvrirez ici comment cela

fonctionne.

49

Page 50: Rapport de Gestion HIN 2013

Aide dans la jungle technologique

Outre la fiabilité et la sécurité de la plate-forme,

un service complet aux clients fait également

partie de l’exploitation irréprochable de la

plate-forme HIN.

La communication électronique est deve-

nue indispensable au quotidien. Cela vaut

pour les clients HIN comme pour l’équipe

HIN. Nous utilisons des outils et des pro-

grammes à toutes les fins possibles, sur le

PC, la tablette, le téléphone mobile. Les

systèmes d’exploitation de nos clients sont

aussi variés: is accèdent à HIN par différents

navigateurs et programmes e-mail avec

Windows 7, Windows 98, Linux ou Mac OS,

Android et iPad. Les dangers de l’Internet

préoccupent également HIN et nos clients.

Les phishing mails avec de fausses factures

ou les menaces de failles de sécurité sont

toujours d’actualité. Cela s’accompagne

de hautes exigences pour HIN – et en-

gendre aussi des questions de la part des

clients.

Des aides là où cela est nécessaire

Notre technologie doit pouvoir faire face à

ces différents environnements et réagir aux

nouveaux dangers. Et nous devons appor-

ter de l’aide à nos clients. Nous le faisons

volontiers. Nos services Assistance et Ser-

vice à la clientèle se chargent des ques-

tions ayant trait à la plate-forme HIN. Si

quelqu’un a un problème pour accéder à

HIN Mail, le service d’assistance l’aide rapi-

dement et en toute fiabilité par téléphone,

par e-mail ou par télémaintenance. Si une

identité HIN doit être renouvelée, comme

50

Page 51: Rapport de Gestion HIN 2013

c’est le cas tous les trois ans pour tous les

abonnements HIN, le service d’assistance

HIN apporte l’aide nécessaire. Si la copie

de l’identification fait défaut pour l’activa-

tion de l’identité HIN, le service à la clien-

tèle HIN s’en occupe. Les informations fi-

gurant sur notre site Web www.hin.ch et

dans la newsletter constituent aussi une

aide lorsqu’il s’agit de questions technolo-

giques ou d’informations actuelles sur HIN.

Les clients sont très satisfaits de chaque

contact avec notre service à la clientèle; le

taux de recommandation est régulière-

ment supérieur à 95%.

La surveillance du système et la

communication sont optimisées en

permanence.

En 2013, nous avons pu améliorer la qua-

lité du service à la clientèle par le renouvel-

lement de l’infrastructure. Les fonctions de

surveillance des systèmes dans l’exploita-

tion ont été élargies, et l’installation télé-

phonique du Call center a adopté la tech-

nologie Voice-over-IP. Grâce à la nouvelle

installation, nos collaborateurs ont une vue

d’ensemble des appelants en attente. De

plus, la reconnaissance automatique des

appels leur facilite le travail, tout comme

les messages par fax et Voice Mail qui leur

sont désormais envoyés par e-mail. La

nouvelle installation leur a permis à plu-

sieurs reprises de prouver leur savoir-faire.

Qu’il s’agisse de Desktop, notebook ou téléphone mobile, de Windows, Linux ou Mac – les Services d’assistance HIN sont en mesure de répondre à toutes les questions concernant HIN.

51

SERVICES D’ASSISTANCE HIN

Page 52: Rapport de Gestion HIN 2013

«La HIN Access Gateway est une composante clé pour le service du secteur

stationnaire par HIN.»Marc Condrau, Senior Consultant et responsable de projet

52

Page 53: Rapport de Gestion HIN 2013

DÉVELOPPEMENT

Accès aux applications protégées – également dans l’hôpital

Vous découvrirez ici ce que nous

faisons pour accroître l’attrait de la

plate-forme HIN.

53

Page 54: Rapport de Gestion HIN 2013

Toujours à jour grâce à un développement adapté aux besoins

Un développement constant permet de rester

jeune. Cela vaut également pour une plate-

forme eHealth, et c’est pourquoi nous nous

enquérons continuellement des besoins des

clients et développons de nouvelles offres.

L’échange avec les clients est important

pour HIN, car les nouveaux services re-

posent sur leurs besoins. C’est ainsi, par

exemple, qu’a vu le jour la HIN Access

Gateway, un nouveau service développé

en 2013.

Accès simplifié pour les hôpitaux

A l’avenir, grâce à la HIN Access Gateway,

les Health Professionals auront également

la possibilité d’accéder, au sein des hôpi-

taux et d’autres institutions, à des applica-

tions (protégées par HIN) de laboratoires,

d’instituts radiologiques ou d’hôpitaux. Et

ce par un seul raccordement technique.

Jusqu’à maintenant, l’installation de HIN

Clients était nécessaire sur les différentes

stations de travail, même lorsque l’institu-

tion était déjà raccordée dans son en-

semble à HIN avec une HIN Mail Gateway.

Pour une institution telle qu’un hôpital,

dans lequel les collaborateurs circulent

entre des postes de travail dans différents

locaux et à différents étages, cela repré-

sentait un investissement élevé. Le nou-

veau service résout ce problème.

54

Page 55: Rapport de Gestion HIN 2013

Développé avec les clients

La HIN Access Gateway a été développée

en collaboration avec l’Hôpital de l’Ile et

plusieurs hôpitaux régionaux de l’agglo-

mération de Berne. Protégée par HIN, l’ap-

plication TELERAD leur permet, grâce à la

HIN Access Gateway, une collaboration

électronique dans la téléradiologie. Pour

ce faire, les hôpitaux régionaux trans-

mettent à l’Hôpital de l’Ile, par le biais de

l’application, des ordres pour des premiers

et deuxièmes diagnostics ainsi que des in-

formations sur les transferts d’images. La

prestation permet aux hôpitaux régionaux

d’accéder 24h/24 à l’expertise de spécia-

listes qui ne seraient pas disponibles dans

les régions, ou seulement de façon limitée.

Un service qui peut sauver des vies.

L’intégration comme objectif

Après avoir déjà fait ses preuves dans le ser-

vice pilote, la HIN Access Gateway est dis-

ponible en tant que produit depuis 2014. Il

s’agit maintenant de garantir l’intégration

du service dans les systèmes d’informa-

tions cliniques. Certains y ont déjà réussi,

d’autres sont en attente.

Prouver le respect des standards élevés

Dans les thèmes de la sécurité, de la

conformité à la protection des données,

de l’intégrité et de la disponibilité, HIN ne

se repose pas non plus sur ses lauriers. Les

systèmes sont exploités selon les plus

hautes exigences. A l’avenir, il sera égale-

ment prouvé par des tiers que HIN répond

aux standards internationaux reconnus.

Pour cela, nous nous préparons à la certifi-

cation de sécurité selon les normes ISO

27001-5, qui doit avoir lieu en 2015.

Si un hôpital a une HIN Access Gateway, les collaborateurs peuvent utiliser les offres des applications protégées par HIN.

55

DÉVELOPPEMENT

Page 56: Rapport de Gestion HIN 2013

«eHealth et les soins intégrés vivent de l’interconnexion et de la collaboration.

Plus les prestataires imbriquent étroitement leurs processus, plus le bénéfice qu’ils en

tirent est élevé.»Philip Baumann, CEO BlueCare, CA HIN

56

Page 57: Rapport de Gestion HIN 2013

VISION COMMUNE

Un meilleur système de santé

Les soins intégrés et eHealth vont de pair.

Vous découvrirez ici comment cela se

reflète dans la vision commune de HIN

et BlueCare.

57

Page 58: Rapport de Gestion HIN 2013

Convergence des soins intégrés et de eHealth

eHealth et les soins intégrés visent à une

optimisation de la qualité ainsi qu’à la sécurité

et au bénéfice pour les patients. Grâce à la

vision commune et au partenariat stratégique

étroit, les activités de HIN et BlueCare se

complètent et se fructifient à merveille.

Les soins intégrés impliquent le partage

des informations patients importantes

pour le traitement entre tous les acteurs

impliqués. Sans services en ligne corres-

pondants et sans la garantie à tout mo-

ment d’une protection rigoureuse des

données patients sensibles, cela ne serait

pas possible. En 2013 également, la

convergence croissante de eHealth et des

soins intégrés a ouvert aux deux parte-

naires complémentaires, HIN et BlueCare,

de nouveaux potentiels de développe-

ment de produits et de prestations inno-

vants et a renforcé la coopération straté-

gique au profit des actionnaires et clients

largement identiques.

Tirer résolument profit des forces des

partenaires

C’est pourquoi HIN et BlueCare œuvrent

aujourd’hui résolument, en étroite colla-

boration avec la FMH et dans les lignes di-

rectrices de la stratégie «eHealth Suisse»

de la Confédération, au développement

de solutions eHealth pratiques. Comme p.

ex. avec le projet «Ponte Vecchio», qui a

58

Page 59: Rapport de Gestion HIN 2013

jeté un nouveau pont de communication

entre les associations d’hôpitaux de Saint-

Gall et leurs assignants. Celui-ci a été réa-

lisé dans le service Share Care HPI de HIN,

le Managed Care System BlueEvidence de

BlueCare et l’infrastructure IT des associa-

tions d’hôpitaux de Saint-Gall.

Focalisation sur les processus inter-ins-

titutions et intégrés

eHealth et les soins intégrés vivent de la

communication de partenaires, de l’inter-

connexion et de la collaboration. Plus les

prestataires imbriquent étroitement leurs

processus, plus le bénéfice qu’ils en tirent

est élevé. C’est ce que BlueCare et HIN en-

tendent promouvoir selon leur vision

commune. Elles y travaillent dans deux

axes d’effort. Les services doivent renforcer

l’intégration des processus et promouvoir

simultanément la collaboration inter-insti-

tutions. Les prestations des deux acteurs

commencent à différents endroits, mais

poursuivent le même objectif.

Promouvoir l’intégration des processus et la collaboration inter-institutions des prestataires – tel est l’objectif des services de BlueCare et HIN.

PROCESSUSINTÉGRÉS

SERVICE DANS L’INSTITUTION (CABINETS

MCO, HÔPITAUX)

ELARGISSEMENT DE LA COMMUNAUTÉ

INTERO

PÉRA

BILITÉ

SERVICES INTER-INSTITUTIONS (CABINETS, MCO, HÔPITAUX)

BASE DE DON-NÉES COMMUNE

IDENTIFICATION

GARANTIR L’INTER-CONNEXION ET LA COMMUNICATION

59

VISION COMMUNE

Page 60: Rapport de Gestion HIN 2013

«Chaque client est différent. C’est pourquoi il a besoin de la flexibilité des produits HIN.

Mais tous les produits ont une chose en commun: la protection des données

médicales et personnelles.»Didier Boillat, HIN Romandie

60

Page 61: Rapport de Gestion HIN 2013

EQUIPE

Construire sur des synergies

HIN engage les collaborateurs de

BlueCare sur la base de mandats et

en fonction des besoins. Découvrez

ce que cela signifie au quotidien.

61

Page 62: Rapport de Gestion HIN 2013

Une complexité maîtrisée en toute simplicité

Nos collaborateurs travaillent sur la base de

mandats. HIN obtient ses prestations en majeure

partie de BlueCare, dans une moindre mesure

de Ctésias. Cela paraît compliqué, mais ce n’est

pas le cas au niveau de l’équipe.

38 personnes travaillent pour HIN, avec

des taux d’occupation situés entre 10% et

100%. Les heures de travail qu’elles ne four-

nissent pas pour HIN sont effectuées au

service de BlueCare, Ctésias ou TrustX. HIN

utilise aussi l’infrastructure en commun

avec BlueCare et Ctésias. Les locaux, l’in-

frastructure informatique ou l’installation

téléphonique sont partagés, tout comme

les coûts et les bénéfices correspondants.

Utilisation des ressources en fonction

des besoins

Cette structure permet à HIN d’utiliser les

ressources – humaines ou infrastructu-

relles – en fonction des besoins. HIN n’a

des coûts à supporter que lorsqu’un travail

est effectivement fourni et qu’il en résulte

un bénéfice. Ainsi, HIN profite, tout comme

BlueCare, TrustX et Ctésias, d’un énorme

potentiel de synergies. Sur le site de Win-

62

Page 63: Rapport de Gestion HIN 2013

terthur, plus de 50 collaborateurs qualifiés

de BlueCare fournissent un travail de haut

niveau au sein d’équipes et de projets inter-

disciplinaires et font ainsi progresser rapi-

dement les thèmes complexes. Le sa-

voir-faire des collaborateurs est partagé

entre les entreprises. Les connaissances

sont ainsi plus largement étayées et des

experts sont formés. Les collaborateurs du

service d’assistance profitent également

du fait de traiter des demandes relatives à

tous les systèmes – grâce au savoir-faire

largement étayé, ils peuvent apporter une

aide d’autant plus compétente. Individuel-

lement, ce service ne serait pas possible

dans les services d’assistance; mais en tant

que groupement, cela s’avère payant pour

les entreprises – et une présence de 8h00

à 18h00 est réalisable.

Ancrage romand

En Suisse romande, l’organisation Ctésias,

TrustCenter et Managed Care, sise à Pe-

seux, se charge des prestations HIN. Les

collaborateurs s'occupent également du

marché romand et de la gestion des clients

francophones en travail partiel. HIN entend

encore approfondir à l’avenir la collabora-

tion avec Ctésias et s’assurer ainsi un accès

encore meilleur à la Suisse romande.

HIN n’a des coûts à supporter

que lorsqu’un travail est

effectivement fourni et qu’il en

résulte un bénéfice.

63

EQUIPE

Page 64: Rapport de Gestion HIN 2013

Direction et équipe

HIN, en tant qu’entreprise professionnelle de

la branche, se compose d’actionnaires issus

du corps médical. Une grande compétence

professionnelle au sein du Conseil d’adminis-

tration et de la Direction générale assure le

développement de l’entreprise.

Le large et solide ancrage dans le corps

médical suisse et ses institutions est l’un

des facteurs de succès stratégiques de la

plate-forme HIN. En 2013, les action-

naires ont renforcé leur engagement en

faveur d’un développement commun de

la plate-orme HIN et élargi substantielle-

ment la base de capital de la société.

La compétence professionnelle de parte-

naires et d’experts est réunie au sein du

Conseil d’administration de HIN. Le pré-

sident est le Dr med. Urs Stoffel, membre

du Comité central de la FMH. Anne-Gene-

viève Bütikofer a été élue membre le 1er

mai 2014, ce qui a permis de renforcer en-

core les liens avec la FMH. Le Prof. Dr med.

Christian Lovis, des Hôpitaux universitaires

de Genève, ainsi que Willy Müller, archi-

tecte d’entreprise IT, siègeront désormais

au Advisory Board de HIN fondé en 2014.

Les six membres de la Direction générale

HIN sont également membres de la Di-

rection générale de BlueCare SA, qui gère

l’entreprise HIN dans le cadre d’un man-

dat. L’équipe interdisciplinaire se com-

pose également de collaborateurs de

BlueCare SA, qui travaillent pour HIN avec

des taux d’occupation situés entre 10% et

100%.

64

Page 65: Rapport de Gestion HIN 2013

Philip Baumann

CEO BlueCare

Urs Stoffel, Dr. med

président du Conseil

d’administration, membre du

Comité central de la FMH

Philip Baumann, CEO BlueCare SA

Anne-Geneviève Bütikofer, secrétaire générale FMH, depuis le 23.6.2014

Anton Prantl, président de la Direction Caisse de médecins

Lukas Fässler, avocat & expert en informatique, FSDZ avocats

Marc Henri Gauchat, Dr med., spécialiste médecine générale, FMH

Walter Oberhänsli,délégué CA et CEO, Zur Rose AG

David Voltz, CIO, OFAC, depuis le 23.6.2014

Christian Lovis, Prof. Dr med., MD MPH, Unit of Clinical Informatics,

Hôpitaux universitaires de Genève, jusqu’au 23.6.2014

Willy Müller, architecte d’entreprise IT, jusqu’au 23.6.2014

Cyrill Rüegg

Responsable Managed Care

Catherine Aeberhard

CFO, responsable

Corporate Services

Lucas Schult

Responsable Application

Management

Marco A. Zimmer

CTO et responsable

Solution Development

Direction générale

Conseil d’administration

Christian Greuter

Responsable mandat HIN

Membres

65

EQUIPE

Page 66: Rapport de Gestion HIN 2013

01 Aaron Akeret

02 Celina Dimier

03 Marcel Canclini

04 Christian Greuter

05 Catherine Aeberhard

06 Natalie Cartier

07 Marc Condrau

08 Christina Frei

09 Marco A. Zimmer

10 Thomas Gächter

11 Isil Günalp

12 Peer Hostettler

13 Cyrill Rüegg

14 Jacqueline Huber

15 Felix Jost

16 Daniel Huser

17 Zazan Merten

18 Prisco Kaufmann

19 Samuel Kühni

Une équipe soudée

4

8

12

15

3

7

11

1

5

9

13

16

18

2

6

10

14

17

19

66

Page 67: Rapport de Gestion HIN 2013

20 Philip Baumann

21 Sandra Furrer

22 Daniel Lehmann

23 Marius Weber

24 Terenzio Lüthi

25 Lucas Schult

26 Stefan Müller

27 Michael Fickenscher

28 Nicolas Schüpbach

29 André Seiler

30 Tanja Sennhauser

31 Tobias Wälti

32 Simon Schmider

33 Fabienne Müller

34 Didier Boillat

35 Sandrine Martins

36 Sandra Choffat

37 Noémie Fiaux

Noémie Lesch

20

23

27

31

35

26

30

34

21

24

28

32

36 37

25

29

33

22

67

EQUIPE

Page 68: Rapport de Gestion HIN 2013

«En 2013, HIN visait un renforcement de la capacité de rendement –

et l’a largement atteint.»Catherine Aeberhard, CFO et responsable Corporate Services

68

Page 69: Rapport de Gestion HIN 2013

FINANCES

Une forte croissance et une solide gestion des coûts renforcent la capacité de rendement

En 2013, nous avons pu accroître le

chiffre d’affaires de 10% et la capacité de

rendement de 40%, ce qui a encore

renforcé notre stabilité financière.

Nous vous présentons les détails.

69

Page 70: Rapport de Gestion HIN 2013

Compte de résultat

Forte croissance du chiffre d’affaires

En 2013, le chiffre d’affaires de HIN a pro-

gressé de 845’000 CHF, soit de 14,3%, par

rapport à l’année précédente. La demande

croissante dans le domaine des clients en-

treprises et des solutions Secure Mail a lar-

gement contribué à cette croissance. Le

domaine des clients individuels a aussi,

avec près de 400’000 CHF, contribué

substantiellement à cette croissance ré-

jouissante. Cela prouve que les solutions

eHealth pratiques de HIN répondent aux

besoins spécifiques du marché et des

clients, de sorte que l’on peut tabler égale-

ment à l’avenir sur un solide potentiel de

croissance.

Elargissement de l’équipe et gestion

des coûts

En 2013, avec 5,8%, la hausse des coûts de

personnel et d’exploitation a pu être main-

tenue nettement en deçà de la croissance

du chiffre d’affaires. La capacité de l’équipe

a pu être élargie de plus de 15% mais, grâce

aux optimisations permanentes, la hausse

des coûts de personnel a pu être mainte-

nue en dessous de 6%. Au total, les charges

n’ont augmenté que de 9%, se situant ainsi

nettement en dessous de la croissance du

chiffre d’affaires.

Net renforcement de la capacité de

rendement

Avec une augmentation de l’EBITDA de

400’000 CHF ou 40% à 1,41 million CHF,

les efforts stratégiques de renforcement de

la capacité de rendement ont porté leurs

fruits en 2013. La marge EBITDA ne se situe

ainsi que quelques points de pourcentage

en dessous du niveau visé pour un déve-

loppement durable. Cela a aussi permis de

réaliser en 2013 des amortissements beau-

coup plus élevés et de créer de nouvelles

marges pour des investissements futurs.

70

Page 71: Rapport de Gestion HIN 2013

en TCHF 2013 2012 %

Produits

Clients individuels 4’066 3’683 10

Clients entreprises 2’631 2’226 18

Autres produits 62 6 939

Total produits 6’760 5’915 14

Charges

Personnel et Management -3’424 -3’235 6

Marchandises -408 -345 18

Coûts d’exploitation (IT) -977 -903 8

Administration et marketing -538 -427 26

Total charges -5’346 -4’910 9

EBITDA 1’414 1’005 41

Amortissements -1’241 -840 48

Résultat d’exploitation 173 165 5

Résultat financier -27 -136 -80

Impôts -14 -2 610

Résultat d’entreprise 131 26 406

Evolution du chi�re d’a�aires en TCHF

Capacitéde rendement

en % du chi�re d’a�aires

8’000

7’000

6’000

5’000

4’000

3’000

2’000

1’000

0

2009

4’555

16.4%

2010 2011 2012 2013 2014

40%

35%

30%

25%

20%

15%

10%

5%

0%

71

FINANCES

Page 72: Rapport de Gestion HIN 2013

Bilan

Augmentation de l’actif circulant

La forte augmentation de l’actif circulant,

de près de 50%, a résulté d’une part de

l’augmentation de capital de 1 million CHF

en mai 2013 et du cash-flow réalisé. D’autre

part, les crédits requis pour le financement

des investissements en 2011, d’un montant

de 1,2 million CHF, ont été réduits. En

conséquence, l’actif circulant a pu être ac-

cru de près de 500’000 CHF et les réserves

de liquidité ont été élargies.

Réduction de l’actif immobilisé

Grâce à l’amélioration de la capacité de

rendement et aux amortissements réalisés,

l’actif immobilisé investi a pu être réduit

d’au moins 600’000 CHF ou 20%.

Augmentation de la quote-part de

fonds propres

Suite à la réduction des fonds de tiers et à

l’augmentation du capital-actions à 2 mil-

lions CHF, la quote-part de fonds propres a

pu être doublée par rapport à 2012 et ra-

menée au niveau précédant les investisse-

ments dans le renouvellement de l’en-

semble de la plate-forme HIN dans les an-

nées 2010 à 2012. Ainsi, avec l’augmentation

de capital supplémentaire à 3 millions CHF

de juin 2014, HIN jouit d’un financement

très solide et sans crédits bancaires. Il sera

alors possible de maîtriser à l’avenir en toute

autonomie les besoins d’investissements

prévus.

72

Page 73: Rapport de Gestion HIN 2013

en TCHF 31.12.2013 31.12.2012 %

Actif circulant 1’461 980 49

Liquidités 662 256 159

Créances 416 362 15

Régularisations actives 383 361 6

Actif immobilisé 2’594 3’209 -19

Total actifs 4’055 4’189 -3

Fonds de tiers 1’887 3’152 -40

Engagements à court terme 991 852 16

Banque 0 800

Régularisations passives 166 326 -49

Prêts 730 1’175 -38

Fonds propres 2’168 1’037 109

Capital-actions 2’000 1’000 100

Réserves 333 333 0

Report de bénéfice -296 -323 -8

Bénéfice annuel 131 26 406

Total passifs 4’055 4’189 -3

Quote-part de fonds propresen %

70

60

50

40

30

20

10

02009 2010 2011 2012 2013 2014

73

FINANCES

Page 74: Rapport de Gestion HIN 2013

La HIN Community

15’995 Health Professionals ainsi que 373 insti-

tutions du secteur de la santé faisaient partie

de la HIN Community en décembre 2013.

Le dispositif HIN est plus largement ré-

pandu en Suisse alémanique, mais la com-

munication et la collaboration sécurisées

via HIN suscitent aussi un intérêt croissant

en Suisse romande et au Tessin.

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Page 75: Rapport de Gestion HIN 2013

Impressum

Editeur

BlueCare

www.bluecare.ch

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Pflanzschulstrasse 3

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Tél. 0848 830 740

Fax 0848 830 750

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RédactionNatalie Cartier

Communication & PR, BlueCare

Concept et configuration

Partner & Partner, Winterthur

Photografie

Frank Blaser, photographe, Zurich

www.frankblaser.ch

Ueli Steingruber

www.partner-partner.ch

Impression

Mattenbach AG, Winterthur

www.mattenbach.ch

Papier

Couverture: Peyer Mattleinen

Contenu: Z-Offset Rough

Masculin générique

Nous nous adressons bien entendu aux

clientes, aux collaboratrices et à toutes les

femmes au même titre qu'aux hommes.

Néanmoins, pour des raisons de lisibilité,

nous avons renoncé à faire la distinction

entre le genre féminin et le genre masculin

et employons plutôt le masculin géné-

rique, qui inclut autant les femmes que les

hommes.

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