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Je tiens à remercier dans un premier temps, toute l’équipe pédagogique de HEM pour sa contribution pour le bon déroulement du stage. Je remercie également Monsieur RHALIB Mohamed pour l’aide et les conseils concernant les missions évoquées dans ce rapport, qu’il m’a apporté lors des différents suivis ; sans oublier sa participation au cheminement de ce rapport. Je tiens à remercier tout particulièrement et à témoigner toute ma reconnaissance aux personnes suivantes, pour l’expérience enrichissante et pleine d’intérêt qu’elles m’ont fait vivre durant ces trois mois au sein de la BMCI : Monsieur Mellouki, directeur général de la BMCI succursale , pour son accueil et la confiance qu’il m’a accordé dès mon arrivée dans l’entreprise Monsieur HAMMOU, directeur des ressources humaines, pour m’avoir intégré rapidement au sein de l’entreprise et m’avoir accordé toute sa confiance ; pour le temps qu’il m’a consacré tout au long de cette période, sachant répondre à toutes mes interrogations. Mme Rachidi, responsable du service Analyse crédit, pour m’avoir accueilli au sein de son service, les analystes crédits ainsi que l’ensemble du personnel de la BMCI succursale pour leur accueil sympathique et leur coopération professionnelle tout au long de ces trois mois.

Rapport de Stage - BMCI - Présentation de La Banque (Initiation) 1

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Rapport de Stage - BMCI - Présentation de La Banque (Initiation) 1

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Je tiens remercier dans un premier temps, toute lquipe pdagogique de HEM pour sa contribution pour le bon droulement du stage.

Je remercie galement Monsieur RHALIB Mohamed pour laide et les conseils concernant les missions voques dans ce rapport, quil ma apport lors des diffrents suivis ; sans oublier sa participation au cheminement de ce rapport.

Je tiens remercier tout particulirement et tmoigner toute ma reconnaissance aux personnes suivantes, pour lexprience enrichissante et pleine dintrt quelles mont fait vivre durant ces trois mois au sein de la BMCI :

Monsieur Mellouki, directeur gnral de la BMCI succursale , pour son accueil et la confiance quil ma accord ds mon arrive dans lentreprise

Monsieur HAMMOU, directeur des ressources humaines, pour mavoir intgr rapidement au sein de lentreprise et mavoir accord toute sa confiance ; pour le temps quil ma consacr tout au long de cette priode, sachant rpondre toutes mes interrogations.

Mme Rachidi, responsable du service Analyse crdit, pour mavoir accueilli au sein de son service, les analystes crdits ainsi que lensemble du personnel de la BMCI succursale pour leur accueil sympathique et leur coopration professionnelle tout au long de ces trois mois.

Introduction gnrale

Premire partie: Prsentation gnrale de la BMCI Chapitre I: Banque Marocaine du Commerce et de lIndustrie I. HistoriqueII. Fiche techniqueIII. Rpartition du capital

IV. Filiales de la BMCI

V. Les oprations et les services bancaires

Chapitre II: Prsentation du crdit scoring

I. DfinitionII. Les principes de la dfinition du scoreIII. Les diffrentes tapes de la construction dune fonction score IV. Exemple de scroring: le score Z de la banque de France

Deuxime partie: Prsentation de la mission de stage: Etude et montage dun dossier de crdit

Chapitre I: Dmarche adopte pour le montage dun dossier de crditI. Lanalyse de la proposition de crditII. Lanalyse de lemprunteurIII. Analyse financireIV. Relations bancairesV. Les garantiesChapitre II: Cas de la socit X: Etude du dossier de crdit

I. Prsentation de la socit

II. Prsentation du dossier dinvestissementIII. Caractristiques de linvestissementIV. Analyse concurrentielle de lentreprise

V. Analyse Financire

Conclusion

Lenvironnement des entreprises Marocaines a connu ces dernires dcennies de profondes mutations qui se sont concrtises par la politique douverture conomique du Maroc.La libralisation du commerce extrieur est un vnement qui exige plus de transparence de la part des entreprises Marocaines ainsi quune modernisation des mthodes de gestion et de prise de dcision. De ce fait, il faudrait sarmer des techniques et mthodes danalyse des crdits ncessaires au financement des projets.

Dans ce contexte, et afin de mieux apprcier lutilit des nouvelles techniques de gestion, il sest avr ncessaire de prsenter et dtudier lun des aspects du montage dun dossier de crdit.

Le choix de la mission de stage Etude et montage dun dossier de crdit a pour objectif de montrer limportance de lanalyse financire qui sert comme outil ncessaire pour lanalyse de la sant dune entreprise dsirant de bnficier dun crdit dinvestissement, et de porter un jugement sur ses performances, forces et faiblesses financires pour enfin dcider de la possibilit doctroi du crdit par la banque.Le plan de ce rapport se prsentera en deux parties, la premire partie va porter sur une prsentation gnrale de la BMCI avec un bref aperu sur le crdit scoring, la deuxime partie mettra laccent sur ltude et le montage dun dossier de crdit, et prsentera le cas dune entreprise dsirant un crdit.

Chapitre I: Banque Marocaine du Commerce et de lIndustrieI. Historique:Ds 1906, la Banque de Paris et des Pays-bas (Paribas) joua un rle important en tant que banque daffaires dans le dveloppement de lconomie marocaine durant la premire moiti du XXe sicle.

En 1950, Paribas ouvrit une succursale Casablanca qui fusionna avec Worms en 1974, pour former la Socit Marocaine de Dpt et de Crdit.

De son ct, la BNP a dvelopp ses activits au Maroc depuis 1940, via sa filiale marocaine la BNCIA (Banque Nationale pour le Commerce et l'Industrie en Afrique).

La BMCI a vu le jour en 1964, lors du processus de marocanisation des entreprises.

Principales tapes du dveloppement de la BMCI1994 1997 : Une restructuration russie:

La BMCI s'est engage, entre 1994 et 1997, dans un processus de restructuration qui a donn naissance une nouvelle Banque, assainie dans sa ralit conomique et sociale, dote de moyens technologiques modernes et offrant une gamme complte et diversifie de produits.

1998 2000 : Horizon 2000 , un plan de dveloppement offensif:

Pour amliorer ses performances, la BMCI a lanc, en 1998, le plan de dveloppement Horizon 2000 , qui lui a permis de dynamiser ses quipes commerciales, de dvelopper ses parts de march et d'accrotre sa rentabilit. En novembre 2001, l'acquisition de l'ex ABN Amro Bank Maroc par la BMCI lui a permis de conforter sa position de banque de rfrence au service de ses clients.

2003 - 2005 : Cap 2005 un plan de dveloppement ambitieux:

Afin de consolider sa position dans un environnement en mutation, la BMCI a adopt, en 2003, un plan stratgique ambitieux fond sur la satisfaction de ses clients et la rentabilit.

2005 - 2009 : Plan Stratgique l'horizon 2009:

Un nouveau plan stratgique moyen terme, l'horizon 2009, a pour objectif de cadrer le dveloppement de la Banque, permettant ainsi la BMCI de renforcer son positionnement au sein du paysage bancaire marocain et de poursuivre le dveloppement de ses activits dans la rentabilit.

II. Fiche technique:Prsident du Conseil de Surveillance: Mourad CHERIF

Prsident du Directoire: Jol SIBRAC

Sige Social:26, Place des Nations Unies. Casablanca.

Site internet: www.bmcinet.ma

Commissaires aux comptes:Price Waterhouse Coopers/Ernst & Young

Secteur dactivit: Banques

Date de constitution: 01 Janvier 1964

Date dintroduction: 28 Fvrier 1972

Capital social: 1055135100,00 MAD

Forme Juridique: Socit anonyme conseil de surveillance et directoire

Dure de lexercice Social: 12 mois

Nombre dagences:Au Maroc: 220 A ltranger: 2

III. Rpartition du capital:

IV. Les filiales:

Paralllement son activit de banque commerciale, la BMCI est prsente dans de nombreux mtiers travers des filiales ou socits spcialises dont principalement:

BMCI LEASING:

Spcialise dans le financement en leasing de biens mobiliers (vhicules et quipements) et immobiliers (siges, locaux commerciaux, etc). Cre en 1986, BMCI Leasing a dvelopp une relle expertise dans l'activit du leasing et principalement du leasing immobilier, en profitant de l'exprience du groupe BNP Paribas et de l'appui du rseau de la BMCI. BMCI GESTION:BMCI GESTION est une socit du groupe BMCI qui exerce une activit de gestion d'actifs. Avec plus de 10 milliards de Dirhams d'actifs sous gestion au 26 dcembre 2008, BMCI Gestion gre 24 OPCVM, dont 6 SICAV commercialises travers le rseau de la BMCI et 18 Fonds Communs de Placement ddis des institutionnels ou des grandes entreprises. BMCI FINANCE:Spcialise dans l'activit de Banque d'Affaires, BMCI Finance a ralis, depuis sa cration en 1998, plusieurs oprations en matire de conseil, d'ingnierie financire et d'appel au march des capitaux. Grce la qualit de ses prestations, BMCI FINANCE a affirm sa contribution au dveloppement du march financier marocain en profitant de l'expertise du groupe BNP Paribas et de l'appui du rseau de la BMCI. BMCI BOURSE:Cre en 1995, BMCI Bourse est une socit de bourse au capital social de 20 Millions de Dirhams, filiale 100% de la BMCI. Elle doit sa cration la volont de la banque d'tre un acteur de premire importance dans le march boursier marocain. Elle dtient 7,69 % du capital de la SBVC (socit gestionnaire de la bourse) et est membre du Conseil de Surveillance de cette institution.

V. Les oprations et les services bancaires

La direction:Le directeur se trouve au sommet hirarchique de lorganigramme, il a comme rle:

a. Le contrle des services

b. Le suivi des affaires du personnel en congs, crdit, formation et ponctualit.

c. Traitement des crdits habitat, priv et tudes

d. La tenue de laffichage sur lextrieur de lagence

e. Participe loctroi de certains cadeaux pour les clients fidles

Laccueil:

Ce service est trs important, car il permet la rponse aux interrogations des personnes qui se prsentent quils soient clients de la banque ou pas.Il a pour mission principale la gestion de la relation client pour le portefeuille qui lui est confi. Il doit autant optimiser les relations avec la clientle existante que dmarcher une nouvelle clientle de qualit. Pour cela, il mettra en uvre un plan daction commercial tabli avec hirarchie.

Lexploitation de la clientle:Ce service est charg de louverture des comptes lagence. Louverture traduit la relation entre le client et la banque et implique des droits et obligations, aux protagonistes du contrat. En effet, il sagit dun contrat de dpt en vertu duquel le banquier sengage recevoir les dpts, les garder en scurit et les vendre en excution des ordres de ses clients. Les ouvertures peuvent prendre lune de ces formes: Le compte de chque Le dpt terme Le bon de caisse

Le contrat prsence

Les assurances

Secrtariat dengagement:Le responsable de ce poste a pour mission:

Lopposition sur chque: cest dans le cas o le tireur ne veut pas ou ne peut pas payer le chque.

Dans lopposition, on distingue deux cas de figures: lopposition sans blocage et lopposition avec blocage.

Successions: la succession est sollicite lorsquun client de la banque, qui na aucune dette envers le fisc, est dcd. Ds lors que la banque est avertie par lun de ses hritiers, la banque procde au blocage du compte et en se rfrant lacte dhrdit dlivr par les adouls, et au partage de la provision entre les hritiers, aprs avoir prlev les frais de lopration. Le cautionnement: cest un contrat par lequel la banque sengage envers le crancier satisfaire lobligation du dbiteur, si ce dernier ne le satisfait par lui-mme.

On distingue trois cas de figure: les cautions march, les cautions douanes et cautions diverses.

Service crdit:Il soccupe de laccueil des clients demandant des prts pour leurs besoins dexploitation et la constitution du dossier de crdit.Chapitre II: Prsentation du crdit scoringDevant la multiplication des dfaillances dentreprises au cours des annes 80 et dbut des

annes 90, les Banque ont produit des travaux sur la dtection prcoce des dfaillances dentreprises.Malgr lamlioration densemble de la situation des firmes, partir du milieu des annes 90, ces travaux se sont poursuivis. Les banques commerciales cherchent en effet amliorer la matrise du risque de crdit et leurs outils de dtection prcoce des difficults des entreprises.Le score est un instrument de dtection prcoce des dfaillances dentreprise. Il relve dune dmarche statistique et conduit une analyse probabiliste du risque.

I. Dfinition Le crdit scoring est une mthode de prvision statistique de la dfaillance dentreprise. Cette mthode, fonde sur lanalyse discriminante, permet de classer les entreprises dans une population: Dentreprises dfaillantes

Dentreprises non dfaillantesII. Les principes de la dfinition dun scoreGrce aux bases de donnes, la banque dispose, dune part, des bilans des entreprises, qui peuvent tre examins sur les annes passes et, dautre part, dinformations sur les ouvertures de procdures judiciaires, notamment sur les dates de ces dernires. Il est alors possible de constituer des groupes dfinis a priori : les entreprises dfaillantes (cest--dire celles ayant eu un jugement douverture de procdure judiciaire dont les bilans sont observs antrieurement ce jugement) et les entreprises non dfaillantes (nayant pas connu un tel vnement sur toute la priode observable)Parmi plusieurs mthodes possibles, cest lanalyse discriminante linaire. La banque identifie dabord un certain nombre limit n de ratios significatifs Ri, cette analyse discriminante fournit alors une combinaison linaire de ces ratios Ri multiplis par des coefficients permettant de distinguer les entreprises risques des entreprises viables. Il sagit donc dune analyse multicritres qui permet daider au jugement plus qualitatif dun expert analysant la rponse ) une demande de prt (le credit-man des banques et autres organisme financier).La fonction score, est prsente par la note pondre N, Plus le score ou la note N est lev, plus les risques de dfaillances sont faibles.III. Les diffrentes tapes de la construction dune fonction score

Premire tape:

Dtermination:

-Dun chantillon dentreprises non dfaillantes

-Dun chantillon dentreprises dfaillantes

-Dun ensemble de ratios

Deuxime tape:

-Slection des ratios les plus significatifs par la mthode discriminante

-Dtermination des coefficients de pondration inhrents chaque ratio

Troisime tape:

Obtention dune fonction score travers une combinaison des ratios retenus

Quatrime tape:

Dfinition dun score limite servant de seuil de classement et validation de la fonction

IV. Exemple de scoring: le score Z de la banque de FranceLe score Z est le plus utilis en France, les entreprises sont classes en six classes:Classe A : peu risque Trs forte reprsentation des non-dfaillantes Bon quilibre du bilan Bonne rentabilit, bonne solvabilit Investissement un peu infrieur la moyenne, un certain vieillissement de l'quipement productif Endettement assez faible, trs peu de concours bancaires courants Dlais fournisseurs et dcouverts clients faibles Dettes fiscales et sociales faibles

Classe B : peu risque Trs forte reprsentation des non-dfaillantes Trs bon quilibre du bilan, augmentation des capitaux propres Trs rentables, trs bonne solvabilit Investissement faible, vieillissement de l'quipement productif Trs peu endettes Effet de levier trs positif Crdit interentreprises faible Dettes fiscales et sociales suprieures la moyenne

Classe C : les firmes dfaillantes et non dfaillantes sont dans des proportions analogues celles de la population totale Bonne rentabilit et solvabilit Investissements trs levs, augmentation des effectifs salaris Accroissement des emprunts, mais pas des concours bancaires courants Taux d'intrt modr, mais capacit de remboursement affaiblie Effet de levier positif Forte croissance de la valeur ajoute, des capitaux propres et des besoins en fonds de roulement Dlais fournisseurs longs et en progressionClasse D : assez risque Forte reprsentation de dfaillantes deux ans avant la dfaillance Rentabilit mdiocre, solvabilit lgrement dgrade Diminution des emprunts mais concours bancaires courants importants Investissement de moiti moindre que la moyenne gnrale Vieillissement de l'quipement productif Effet de levier ngatif Forte diminution de la valeur ajoute et des effectifs Dettes fournisseurs en diminution Crances douteuses assez importantesClasse E : assez risque Forte reprsentation de dfaillantes deux et trois ans avant la dfaillance Couverture des capitaux investis faible Taux de marge assez lev mais solvabilit mdiocre Endettement important notamment par les concours bancaires courants Capacit de remboursement faible Investissements nets assez importants, mais vieillissement de l'quipement productif Croissance de la valeur ajoute et des effectifs Croissance du besoin en fonds de roulement et des dettes fournisseurs Stocks importants, dlais fournisseurs et clients longsClasse F : trs risque Trs forte reprsentation de dfaillantes, en particulier un an avant la dfaillance Rentabilit et solvabilit trs dtriores Dettes trs leves de toute nature : emprunts, concours bancaires courants, dettes fiscales et sociales, fournisseurs Dcroissance forte de la valeur ajoute, des effectifs, des capitaux propres, des besoins en fonds de roulement Dcouverts clients forts, crances douteuses importantes

Chapitre I: Dmarche adopte pour le montage dun dossier de crdit

I. Lanalyse de la proposition:Le but de la proposition de crdit est de faire une analyse qui retrace les perspectives et lvolution du march, de lemprunteur et de la transaction afin que les dcisionnaires puissent statuer sur la demande en toute connaissance de cause.Le travail consiste en premier lieu recueillir les informations et renseignements sur le client de la banque. Le statut juridique et le registre du commerce permettent de dcrire brivement les caractristiques de la socit: Nom, numro du local, forme juridique, les principaux actionnaires on dtaille galement pour lemprunteur et pour son groupe les diffrentes activits et leurs poids respectifs dans le chiffre daffaire.Par la suite, nous devons noter lentreprise. La cotation de lemprunteur est dtermine indpendamment du soutien des tiers et se fait sur la base de quatre critres:

Lenvironnement

La capacit de remboursement

Le management et les ressources financires

1. Lanalyse de lentreprise:Lenvironnement permet de connatre le positionnement de lentreprise. La capacit de remboursement sapprcie en fonction du ratio suivant: Dettes financires/ capitaux propres qui doit tre le plus possible infrieur 1.Quant au management, il sagit dtudier le srieux des dirigeants (par exemple, remboursement temps des chances en cas de renouvellement de crdit), lexprience professionnelle du dirigeant Quant aux ressources financires, il sagit pour lessentiel des fonds propres de lentreprise et de la capacit de remboursement.2. Cotation de lentreprise:Il existe plusieurs notes possibles pour lentreprise, numres dans le tableau suivant:

CotationApprciation

1Excellent Engagements sains

2Trs bon

3Bon

4Satisfaisant

5Moyen

6Acceptable

7Mdiocre Engagements difficiles

8Faible

9Proccupant

10Pr douteuxCrances en souffrance

11Douteux

12Compromis

De manire gnrale, les entreprises dont soccupe la banque sont cotes 6.

3. Objet de la demande:

Aprs cette brve prsentation, lanalyse a pour mission de dtailler lobjet de la demande. La BMCI propose un certain nombre de crdits de fonctionnement. Dans certains cas, lemprunteur propose lui-mme les lignes de crdit dont il a besoins Prenons par exemple le cas dune entreprise qui possde une trsorerie nette ngative, le client voudra une facilit de caisse ou un dcouvert pour ne plus tre dbiteur. Cependant, dans la plupart des cas que jai rencontrs lors de mon stage, le client demande conseil pour choisir les diffrentes lignes de crdit. Ainsi aprs que le client expose ses difficults ou ses projets, il demande lavis de la banque afin de sassurer de la mise en place des lignes de crdits dans les meilleures conditions.Dans le cas dun renouvellement de crdit, on construit un tableau dans lequel, laide des relevs de compte, on compare, pour chaque type de facilit, la diffrence entre ce que le client a utilis et ce quoi il tait initialement autoris. A partir de cette comparaison, une nouvelle demande sera exprime, permettant de couvrir les nouveaux besoins du client, tout en veillant au respect des engagements et des conditions dtermines.Aprs avoir dtaill les lignes de crdit accorder, leurs montants et leurs chances, il faut en justifier les raisons en notant les principales conditions savoir le taux fixe appliqu et a liste des garanties. Cette dernire condition est ncessaire tout octroi de crdit car elle permet la banque davoir un moyen de pression sur le client si ce dernier nhonore pas ses engagements.

Il existe par ailleurs plusieurs types dengagements: hypothque, nantissement dun fond de commerce, caution personnelle le montant de la garantie doit tre au moins la hauteur de la demande de crdit.II. Lanalyse de lemprunteur:Une fois lanalyse de la proposition effectue, on labore une analyse de lemprunteur (son domaine dactivit, la qualit de son management, lexprience des membres de la direction gnrale de la socit) mais galement une prsentation de lentreprise comprenant un bref historique, les principaux actionnaires, les changements importants quelle a effectues. On analyse galement le march, soit la concurrence, le secteur, les avantages concurrentiels de lemprunteur. Il sagit de dresser un tableau exhaustif de lentreprise, permettant de donner un sens aux chiffres des documents comptables.III. Analyse financire:La mission principale consiste faire lanalyse financire. Ainsi, laide des documents comptables (gnralement le bilan, le compte de rsultat, le dossier des banques et des socits financires des trois dernires annes), on pourra tablir une analyse financire. Cependant, il faut au pralable retraiter les bilans comptables afin dobtenir un bilan en grande masse pour chaque anne. Il faut galement calculer les diffrents ratios, les soldes intermdiaires de gestion En ralit, il suffit de saisir les diffrentes donnes dans un fichier Excel qui permet de donner les tableaux de dcompositions des tats financiers de lemprunteur au format standard BNP PARIBAS. Une fois ces informations runies, lanalyse peut tre entame.Dans cette tude, on aborde en premier lieu la structure financire de lentreprise, soit ltude de ses ressources durales. Ainsi, on analyse le montant des fonds propres en justifiant toute augmentation ou rduction (rserves, capital social, bnfice), do limportance de connatre lenvironnement de lentreprise. Il est intressant de calculer le poids des fonds propres dans le total du bilan. On tudie galement lvolution du capital social et son poids dans les fonds propres. Par la suite, on compare le BFR des diffrentes annes et on calcule le taux de couverture (soit le rapport FR/BFR*100), ce qui permet de voir la capacit de lentreprise financer son cycle dexploitation.Lanalyse des cashs flows est galement essentielle, car en modifiant lapplication des rgles comptables, il est possible de fausser les bilans et comptes de rsultats, et cest partir des flux de trsorerie de lemprunteur que la banque sera rembourse. Il faut galement analyser la trsorerie nette car mme si lentreprise peut faire un tat dun fort CA, elle peut avoir une trsorerie ngative, do, la ncessit danalyser ce poste.Aprs avoir tudi la structure financire de lentreprise, on analyse lactivit en apprciant la progression ou rgression du Chiffre dAffaire et de la marge commerciale. Notons que si cette dernire diminue dune anne lautre, cest en raison dachat non matriss et nettement suprieurs aux ventes, et inversement en cas de hausse.Pour clturer cette analyse, il faut tudier la rentabilit de la socit et ce, en se basant sur lEBE et le rsultat net dgag. De manire gnrale, ces deux critres suivent la mme tendance.Enfin, il faut tablir une corrlation entre les avantages et inconvnients que prsente lopration envisage et les recommandations en termes de rentabilit pour la banque. Ainsi, une entreprise qui a une bonne rentabilit, un CA en hausse et une structure financire satisfaisante, tmoigne dun bon potentiel de dveloppement et de trs bonnes perspectives. La synthse des documents comptables tant effectue, il faut apprcier les risques encourus en listant les risques majeurs et les lments tendant les minorer.IV. Relations bancaires:Lanalyse des relations de lemprunteur avec sa banque savre ncessaire. Pour ce faire, la banque reoit chaque anne un tableau nomme ST 518 regroupant lensemble des mouvements effectus sur le compte du client. Il sagit donc de voir le nombre de flux confis la banque sur une priode de deux ans. Cette partie est intressante, notamment car elle permet dapprcier la rentabilit de la relation, de voir si le client est en relation avec dautres tablissement bancaires. Si tel est le cas, le service commercial de la banque va chercher connatre les avantages dont il bnficie avec les autres banques, afin de lui en proposer des similaires ou meilleurs.Une fois que le dossier de crdit, appel galement CANEVAS, est tudi et mont, la demande est envoye au charg daffaire local et au responsable commercial local pour quils inscrivent leurs commentaires et avis sur le dossier. En cas davis favorable, le canevas est envoy la DRE/CI (soit la direction rseau entreprise et communication interne). Aprs rception, le comit de crdit (CDC) refuse ou accepte la proposition de crdit, et en cas daccord, il faut prparer les garanties.V. Les garanties:Aprs rception de laccord du comit de crdit, la DG 1000 est prpare, cest in ticket dautorisation qui matrialise laccord du CDC en termes de lignes de crdit, de garanties et de conditions. En effet, le CDC renvoie un document appel DECISION DE CREDIT reprenant lensemble des informations essentielles contenues dans la proposition de crdit savoir: le nom de la socit et du groupe, le numro de compte, lancienne et la nouvelle chance en cas de renouvellement, les lignes autorises et leurs montants ainsi que les garanties.A laide de ce document officiel, on rdige la DG 1000 en y inscrivant lensemble des lignes de crdits suivies de leurs montants, leurs dates dchance ainsi que le taux appliqu par la banque. Les diffrentes garanties y sont galement notes.

On distingue les garanties anciennes, couvrant les lignes de reconduites, les garanties nouvelles ou particulires.

Le DG 1000 est ensuite envoy au directeur du groupe pour signature avant quil ne soit confi la DRE/CI. A la rception du ticket dautorisation, trois cas de figures peuvent se prsenter: Le client na pas de garanties. Le dossier est alors directement envoy au service crdit/ADMIN pour lintroduction des lignes de crdit. Il faut noter quen ralit, sans garanties, il nest pas possible doctroyer un crdit auprs de la banque. Mais lorsque la banque est actionnaire dans lentreprise par exemple, elle se porte elle-mme garante et en subit seule les consquences.

Pas de changements de garanties en cas de renouvellement de crdit. Le service juridique vrifie donc la validit des garanties depuis le dernier accord.

Changement de garanties ou mise en place dun dossier de crdit.

Chapitre II: Cas de la socit X: Etude du dossier de crditLors de mon stage, ma mission avait pour objet de faire un montage dun dossier de crdit. Jai donc choisi de prsenter dans cette partie, le cas dune entreprise X dsirant bnficier dun crdit de la BMCI.La socit X est une entreprise individuelle dont lactivit principale est la commercialisation. Son chiffre daffaire qui a atteint 1037 KDHS en 2008 ne cesse de crotre. Elle dsire bnficier dun crdit moyen terme pour le financement dun nouvel investissement qui va lui accorder un avantage comptitif.

Donc, vue limportance de linvestissement et du montant du crdit octroyer, la BMCI et notamment le service crdit sera amen effectuer une analyse financire de la socit sur la base des deux dernires annes afin de dceler les points forts et les points faibles de la socit et juger sa sant financire.I. Prsentation de la socit Voici ci-aprs quelques informations sur la socit: Dnomination sociale: Socit X

Forme juridique: entreprise individuelle

Ndu registre de commerce: N xxxxxxxxx

Sige social: Temara Rabat

Activit principale: la commercialisation

Date de cration: le 10/01/2008 Capital social: 267 KDHS

Chiffre daffaire: 1037 KDHS en 2008

II. Prsentation du dossier dinvestissement Bnficiaires: socit X

Forme juridique: entreprise individuelle

Sige social: Temara Rabat

Objet du projet dinvestissement: Cration dune nouvelle unit de production

Cot du projet dinvestissement: 2 Millions 964 milles DHS

Crdit moyen terme sollicit auprs de la BMCI/ 1 Millions 324 milles DHS soit 44,67%

Taux dintrt: 10% lan HT

Modalits de remboursement: annuits semestrielles Garanties prendre: Cautions personnelles et solidaires des associs

Nantissement matriel

Hypothque (fond commercial)

III. Caractristiques de linvestissement:

La nouvelle unit de commercialisation sera dune superficie de 260 m, situe dans la zone de skhirat-temara dont plus de 80m couverte. (Aire de stockage et ladministration)

La socit dsire dopter pour une stratgie de diversification des produits, vue laugmentation de sa part sur le march rgional et afin de rpondre la demande croissante.Le projet permettra la cration de 9 emplois, dont:

Commerciaux: 4

Intermdiaires administratifs: 2

Le reste se rpartit entre excutants et simples ouvriers

Un accroissement annuel du CA de 5% comme le montre le tableau suivant:

AnnesCA (KDH)

20081037

20091089

20101143

20111200

20121260

IV. Analyse concurrentielle de lentrepriseForcesFaiblesses

Qualit des produits

Forces de vente

Qualit du service

Service aprs vente Part de march faible Positionnement des produits faible chez les consommateurs

Accs difficile la technologie

Utilisation faible de la publicit

OpportunitsMenaces

Augmentation de la demande

Le rle des pouvoirs publics (incitations financires et fiscales) Concurrence accrue

Mutations de lenvironnement La menace dentrants potentiels

V. Analyse FinancireAnalyse de la structure financire:2009 en (Kdh)2008 en (Kdh)

Capitaux propres et assimils Dettes de financement Provisions durables pour R&C Provisions et Amort de lAI335,4 502

24,7137,2 590

5

Ressources stables de lexercice862,1732,4

Immo. Incorporelles Immo. Corporelles Immo. Financire773,4 77,8773,4 46

Emplois stables de lexercice851,2819,4

FRF10,88-86,98

Stocks Crances TVP Ecart de conversion actif82,7532,29

Emplois cycliques de lexercice82,7532,29

Dettes du passif circulant Provisions de lactif circulant77,47169,4

Ressources cycliques77,47169,4

BFR5,2-137,11

Trsorerie actif Trsorerie passif5,650,131

TN5,650,13

Les ratios de lquilibre financier:Le degr de financement des emplois stables par les ressources stables:

Financement permanent 862,1 > 1Immo brutes 851,28La structure de financement:

Dettes 502 =1,5 Capitaux propres 335,4En 2008, lentreprise a un fond de roulement ngatif ce qui reprsente en ralit un besoin de fond de roulement additionnel, cette situation de dsquilibre a pu tre dpasse en 2009 o lentreprise dispose dun fond de roulement suprieur au besoin en fond de roulement (le FR couvre le BFR), ce qui lui a permis de dgager une trsorerie nette positive.

On peut dire quen 2009, lentreprise X a pu regagner son quilibre financier.

Par ailleurs, laugmentation du capital qui a eu lieu en 2009 explique en bonne partie lamlioration de lquilibre financier de lentreprise car cette augmentation a eu un impact direct sur le FR et ce, en augmentant les ressources stables par rapport aux emplois de mme nature.

On remarque une amlioration de la structure financire de 2008 2009

Analyse de lactivit de lentreprise

Etat des soldes et de gestion2008 (en Kdh)2009 (en Kdh)

Ventes de marchandises Achat revendues de marchandises1 037,26 777,07388,42 290,64

Marge brute sur vente en ltat260,1897,77

Ventes de biens et services produits Variations de stocks de produits Immo. Produites par lentreprise pour elle-mme

Production de lexercice0,000,00

Achat consomms de matires et fournitures Autres charges externes4,9 97,93,56 30,39

Consommation de lexercice102,9333,9

Valeur ajoute157,2463,8

Subvention dexploitation Impts et taxes Charges de personnel W 44,27 F 14,9

EBE/IBE112,847,86

Autres produits dexploitation Autres charges dexploitation Reprises dexploitation Dotations dexploitation19,495,2

Rsultat dexploitation93,3842,64

Rsultat financier-34,58-21,61

Rsultat courant58,821,03

Rsultat non courant

Rsultat avant impt58,821,03

Rsultat net de lexercice 58,821,03

Le rsultat de lexercice a doubl en 2009 par rapport 2008, une variation significative de 179,6%, ce qui montre que lactivit de lentreprise est en pleine croissance.Les rsultats dexploitation sont positifs et en augmentation (soit 119%), ce qui conduit dire quindpendamment de sa politique financire, lactivit commerciale de lentreprise est performante.

Nanmoins, on remarque que les rsultats financiers des deux exercices sont dficitaires, ceci peut tre expliqu par le poids lourd quexercent les dettes de financement sur le rsultat, il serait donc favorable de revoir les produits et charges financires de manire amliorer cette situation. (Par exemple: acqurir des titres de participation capables de gnrer des produits financiers)Les charges du personnel ont augment, ceci sexplique par les recrutements qui ont eu lieu et qui peuvent tre acceptables et normaux pour une entreprise qui vient de commencer.La consommation de lexercice a doubl, ceci est d laugmentation remarquable des autres charges externes.Ratios de rpartition de la VA: Part relative des diffrents facteurs dans la VA:

Charges de personnel 44,27 =28% VA 157,24Les charges du personnel absorbent presque le tiers de la richesse cre par lentreprise, situation acceptable puisque les recrutements sont dhabitude importants dans les premires annes suivant la cration de lentreprise. Charges financires 34,77 =22% VA 157,24Les charges financires absorbent presque le tiers de la richesse cre, ce taux lev sexplique par limportance des dettes de financement.

Dotations damortissements 19,49 =12,40% VA 157,24La rmunration du facteur capital est de 12,4%. Comparant ce taux au capital humain, on peut dire que la socit na pas recours lautomation.Ratios de croissance du CA: 1037,26 388,42 = 167,04% 388,42Une croissance importante du CA par rapport lexercice 2008, ce qui prsente un bon signe d en gnral laugmentation des ventes et donc du nombre des clients.Analyse de la rentabilit financire:Ratio de la rentabilit financire:2009 Rsultat net 58,8 = 17,52% Capitaux propres 335,442008 Rsultat net 21,03 =15,32% Capitaux propres 137,25La rentabilit financire sest sensiblement amliore en 2009, le rsultat net et les capitaux propres en 2009 ont augment mais la proportion daugmentation du rsultat est plus importante ce qui a amlior la capacit de lentreprise rentabiliser les capitaux propres dune manire certes lgre mais positive.

Ratio de la rentabilit conomique:2009

Rsultat dexploitation 93,38 = 11,15% Actif conomique net 837,442008

Rsultat dexploitation 42,64 = 5,86% Actif conomique net 727,25La rentabilit conomique a augment de 90% par rapport celle de lexercice, ceci peut sexpliquer par laugmentation considrable du rsultat dexploitation et de lactif conomique, ce qui a amliorer la capacit de lentreprise rentabiliser ses capitaux investis (dettes et capitaux propres)Calcul de leffet de levier (2009):

Rt fin= [Rt co + (Rt co i)*(D/CP)] (1-T)Rt fin: Rentabilit financire Rt co: Rentabilit conomique i: Taux dintrt D: Dettes CP: Capitaux propres T: ImptRt co = 0,1115

I= charges dintrt/ dettes financires = 34773/502 000 = 0,07D/CP= 502000/ 335444,82= 1,496

T=0 (dbut de lexploitation)

Donc, Rentabilit financire= 0,1735

La rentabilit conomique > i, donc effet de levier positif, lentreprise aura une rentabilit financire plus importante en sendettant quen se finanant par les fonds propres.Note de synthse:

Lentreprise qui a fait lobjet de cette analyse a des points forts et des points faibles. En effet, durant le premier exercice de son exploitation, la situation financire tait dsquilibre, chose que lentreprise a pu rattraper lexercice suivant en ralisant une situation dquilibre due essentiellement laugmentation du capital qui a pu amliorer les ressources stables, et par consquent, a permis lentreprise de dgager un fond de roulement positif et suprieur au BFR.Par ailleurs, les charges financires sont importantes et font que le rsultat financier soit ngatif, ce qui pse lourdement sur le rsultat courant en absorbant le tiers du rsultat dexploitation.Le chiffre daffaire est en croissance positive due essentiellement laugmentation du volume des ventes, lentreprise doit donc fidliser sa clientle et rechercher de nouveaux clients pour maintenir cette croissance positive.Sur le plan conomique, le nouvel investissement va permettre lentreprise dlargir son activit sur le plan local. Donc, le projet daprs les prvisions doit tre rentable 100% et permettra lentreprise de gnrer des bnfices importants court et moyen terme.Sur le plan financier, on constate que lanalyse des performances financires de cette entreprise met en vidence une volution favorable des principaux agrgats de rentabilit commerciale, dexploitation et de valeur ajoute. Ainsi, aprs exposition de la situation de la socit X, il parat que cette entreprise est en bonne sant et mrite bien le crdit.

En guise de conclusion, il apparat claire limportance du diagnostic financier pour la banque dans lanalyse des crdits, elle sert comme outil ncessaire danalyse des risques et performances des entreprises dsirant soctroyer un crdit.Dans ce mme contexte apparat aussi limportance du secteur bancaire au Maroc qui connat une grande volution et croissance continue.

Par ailleurs, la priode de stage ma permis dassurer une bonne intgration et une bonne adaptation la vie professionnelle et aussi mieux comprendre les relations qui existent entre l'entreprise et ses partenaires et celles qui rgnent l'intrieur de cette entit.J'ai dcouvert les structures de l'entreprise avec certains principes de travail: rigueur, ponctualit, travail, dfi, srieux...Tout ceci aboutit un travail de qualit. Actuellement, la mondialisation nous oblige nous hisser haut niveau pour faire face aux dfis de la concurrence mondiale.

Dans ce ``bain'' professionnel, mon rle est de m'adapter et m'acclimater avec les diffrentes activits de l'entreprise afin d'adhrer ce train de travail et surtout assurer ma mission sur laquelle a port mon stage.

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