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ATELIER DE FORMATION DES GESTIONNAIRES DE SITES DU PATRIMOINE MONDIAL
« Conservation, Gestion et Valorisation des sites du patrimoine mondial d’Ile Maurice et de Madagascar »
Trou aux Biches, République Mauricienne, 05 – 09 décembre 2011
Rapport Final
Ecole du Patrimoine Africain Rodrigue KESSOU
Août 2011
Ministère des Arts et Culture République d’Ile Maurice
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Table des matières Remerciements ........................................................................................................................... 3
Introduction ................................................................................................................................ 4
1. Contexte général : aspects pédagogiques ............................................................................ 5
1.1. Objectifs .................................................................................................................................. 5
1.2. Contenu de l’atelier ................................................................................................................ 5
1.3. Structuration de l’atelier ........................................................................................................ 5
1.4. Méthode pédagogique ............................................................................................................. 6
2. Phase préparatoire de la formation ..................................................................................... 7
2.1. Proposition et Contenu du programme .................................................................................. 7
2.2. Choix des personnes ressources ............................................................................................. 7
2.3. Les participants ....................................................................................................................... 7
3. Déroulement de la formation .............................................................................................. 9
3.1. Aspects de la méthodologie de formation .............................................................................. 9
3.2. Thèmes et contenus .............................................................................................................. 10
3.3. Evaluation ............................................................................................................................. 19
4. Perspectives et Recommandations ................................................................................. 22
Conclusion ............................................................................................................................... 23
L’atelier en image ................................................................................................................... 24
Annexes ................................................................................................................................... 29
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Remerciements
La réalisation de l’Atelier de formation des gestionnaires de sites du patrimoine mondial portant sur la “Conservation, Gestion et Valorisation des sites du patrimoine mondial d’Ile Maurice et de Madagascar” a été possible grâce au concours et à l’engagement effectif de plusieurs acteurs que nous tenons à remercier vivement, notamment.
Le Ministère des Arts et de la Culture de la République Mauricienne
En particulier,
- Son Excellence, Monsieur le Ministre des Arts et de la Culture, - Mr. Fareed Chuttan, Principal Assistant Secretary, - Mr. Islam Bhugan, Deputy Director of Culture, - Mr. Soobarah, Director of Culture, - Mrs. Ansheed Sahebally-Jauhangeer, Senior Culture Officer, - L’équipe du Ministère des Arts et de la Culture.
Votre franche et discrète collaboration, votre disponibilité et votre efficacité à la tâche ont été d’un grand recours.
Le Bureau multi-pays de l’Unesco à Dar-es-Salam
Particulièrement,
- Madame Adèle Nibona,
Pour la confiance portée à notre institution et la collaboration qui ne nous a aucunement fait défaut.
les personnes ressources ayant intervenu
En particulier,
- M. Souayibou Varissou, Spécialiste de programme Fonds pour le Patrimoine Mondial Africain (FPMA),
- M. François Djah MALAN, Consultant Patrimoine Mondial UNESCO, - M. Léon R. Darsot, Archéologue – SIG
Malgré vos emplois du temps chargés et des conditions de voyage parfois pénibles, vous avez tenu à répondre présents à l’appel du patrimoine pour apporter votre pierre à l’édifice.
A vous tous et à tous ceux qui de loin ou de près ont contribué à la réussite de cette formation, nous réitérons nos sincères remerciements.
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Introduction
Le présent rapport présente les résultats de l’Atelier de formation des gestionnaires de sites du patrimoine mondial portant sur la “Conservation, Gestion et Valorisation des sites du patrimoine mondial d’Ile Maurice et de Madagascar” initié par le Bureau multi-pays de l’Unesco, Dar-Es-Salam (Tanzanie) et conduit par l’Ecole du Patrimoine Africain, en collaboration avec le Ministère mauricien des Arts et de la Culture, du 05 au 09 décembre 2011 à Trou aux Biches en République de Maurice.
Il relate en quatre points essentiels les différents aspects du contenu pédagogique et les
conclusions de l’atelier à savoir :
(i) Contexte général : aspects pédagogiques
(ii) Phase préparatoire de la formation
(iii) Déroulement de la formation
(iv) Perspectives et recommandations
Ce rapport est complété par une série de sept annexes :
Annexe 0 : Fiche technique,
Annexe 1 : Programme de l’atelier (proposé),
Annexe 2 : Programme de l’atelier (exécuté),
Annexe 3 : liste des participants et des personnes ressources,
Annexe 4 : programme pédagogique (objectifs pédagogiques),
Annexe 5 : Termes de références pour les participants,
Annexe 6 : Fiche d’évaluation.
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1. Contexte général : aspects pédagogiques
1.1. Objectifs
Objectif général
L’objectif général assigné à l’atelier est de renforcer les capacités des gestionnaires de sites de la république de Maurice et de Madagascar et des professionnels mauriciens du patrimoine à la conservation, la gestion et la valorisation de sites du patrimoine mondial sur la base de l’état actuel des différents biens concernés.
Objectifs spécifiques
De façon plus précise, il s’agit de :
- Contribuer au renforcement de capacités de 5 gestionnaires de sites du patrimoine mondial d’Ile Maurice et de Madagascar ;
- Informer/sensibiliser les professionnels mauriciens du patrimoine et de disciplines connexes (intervenant sur le patrimoine) sur la conservation, la gestion et la valorisation de sites du patrimoine mondial;
- Ebaucher des stratégies de conservation et de gestion durable des biens ; - Soutenir la création et/ou le renforcement d’un réseau de professionnels du patrimoine
de l’Océan Indien en particulier, et de l’Afrique en général. 1.2. Contenu de l’atelier
L’atelier a comporté des présentations théoriques renforcées par des exercices pratiques et des visites de sites. Il s’est articulé autour des axes principaux suivants :
‐ Introduction générale, ‐ Présentations sur les thématiques suivantes : (i) Etudes et analyses des sites, (ii)
Outils et mesures de conservation, (iii) Processus de gestion d’un bien, (iv) Processus de promotion, Suivi de gestion des biens
‐ Travaux dirigés en groupe. ‐ Evaluation de l’atelier.
1.3. Structuration de l’atelier
Les cinq jours d’atelier ont été structurés en modules selon les différents thèmes et activités suivants :
‐ Introduction au cours : Objectifs et Programme de la formation, résultats attendus, et attentes des participants ;
‐ Préparation et présentations des sites du patrimoine mondial de Madagascar et de la République Mauricienne par les participants ;
‐ Qu’est-ce que le patrimoine ? ; ‐ Second cycle du rapport périodique pour l’Afrique ; ‐ Etude de la valeur Universelle Exceptionnelle - VUE des biens ; ‐ Critères d'inscription (Etude des critères des biens présentés) ;
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‐ Notions d’authenticité et d’intégrité des biens présentés et études de cas ; ‐ Etude de délimitation d’un bien /Outils de délimitation d’un bien (cartographie,
système d’information géographique – SIG) ; ‐ Plan de gestion : Intérêts et Lignes directrices ; ‐ Cadre administratif et légal de conservation et de gestion du patrimoine ; ‐ La gestion participative : Mécanismes, Rôle des communautés ; ‐ Conservation du patrimoine urbain : Documents d’urbanisme ; ‐ Les aspects culturels des Etudes d’impact environnemental (EIE) : Principes ; ‐ Patrimoine et tourisme ; ‐ Patrimoine et marketing ; ‐ Montage de projet et Levée de fonds ; ‐ Evaluation générale : Discussion et synthèse générales ; ‐ Travaux dirigés : analyse critique des sites visités et restitution ; ‐ Visite de site du patrimoine mondial.
1.4. Méthode pédagogique
La méthode pédagogique de l’atelier repose sur des présentations théoriques appuyées par des études de cas, faites par les personnes ressources, des exercices pratiques réalisés par les participants et des échanges et discussions. L’approche participative a été le socle du déroulement des activités. La présentation des sites par les gestionnaires en début d’atelier fut un exercice fort intéressant permettant aux personnes ressources de mieux appréhender les problèmes et opportunités de conservation, de gestion et de valorisation des sites du patrimoine mondial des deux pays en présence, qui étayeront les travaux tout au long de la semaine.
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2. Phase préparatoire de la formation
La phase préparatoire de l’Atelier de formation des gestionnaires de sites du patrimoine mondial : “Conservation, Gestion et Valorisation des sites du patrimoine mondial d’Ile Maurice et de Madagascar” s’est déroulée à Porto-Novo, à Dar-Es-Salam (Bureau multi-pays) et à Maurice. Elle a consisté en divers échanges électroniques et téléphoniques entre l’EPA et les différents partenaires au cours et à plusieurs séances de travail à l’issue desquelles, les dates de l’atelier ont été fixées et réajustées à plusieurs reprises en raison des contraintes de calendrier au niveau du Ministère des Arts et de la Culture de Maurice, pays d’accueil de l’activité, une proposition de programme a été retenue, divers documents pédagogiques ont été élaborés et l’équipe de coordination pédagogique a été constituée.
2.1. Proposition et Contenu du programme
Le programme de l’atelier proposé par l’équipe de l’EPA fut amendé aux termes de différents échanges avec le bureau multi-pays de Dar-es-Salam. Initialement prévue sur deux semaines, la version définitive du programme de l’atelier a été ramenée à une semaine, soit sur cinq jours. Chaque journée est organisée en quatre sessions meublées de présentations, d’échanges, de travaux dirigés et/ou de visites de sites (voir annexe 1).
A l’exécution, ce programme connaîtra des modifications sensibles dues à la composition et aux profils de la cible et à la flexibilité des méthodes pédagogiques utilisées. Ainsi, à l’issue des réunions d’évaluation de chaque journée par l’équipe de coordination pédagogique, les objectifs pédagogiques sont constamment réajustés en fonction des attentes des participants, des réalités et besoins de terrain et conséquemment le programme de la journée suivante (voir annexe 2).
2.2. Choix des personnes ressources
La constitution de l’équipe pédagogique a été faite par l’équipe de l’EPA sur la base du programme et des objectifs de l’atelier, ainsi que la nature des sites du patrimoine mondial dont les gestionnaires sont appelés à être formés. Quatre personnes ressources respectivement spécialistes du Patrimoine culturel, du Patrimoine naturel, de la cartographie et du patrimoine urbain ont été retenus. Ces personnes ressources sous la coordination générale du Directeur de l’EPA, proviennent de l’Afrique du sud, de Madagascar, de Côte d’Ivoire et du Bénin, ont été choisies pour leurs connaissances, compétences et expériences en matière de conservation, de gestion et valorisation de biens du patrimoine mondial (voir annexe 3).
Pour la préparation de leurs interventions, un document cadre, relatif aux objectifs pédagogiques a été élaboré par le pôle Territoires et Patrimoines de l’EPA et mis à la disposition des personnes ressources (voir annexe 4).
2.3. Les participants
L’atelier a connu la participation effective de 23 professionnels au total dont cinq (5) gestionnaires de sites issus de Madagascar (3 gestionnaires) et de la République Mauricienne (2 gestionnaires). En dehors des gestionnaires de sites, les autres participants sont des professionnels mauriciens issus de diverses disciplines en relation avec la gestion du
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patrimoine culturel et/ou ayant des activités liées aux sites du patrimoine mondial (Ministère de la culture, Ministère de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, Ministère de l’environnement, Université, Administration des sites, administration locale et territoriale etc.). Si les 3 participants malgaches étaient des gestionnaires de sites ayant surtout pour les 2 biens naturels une expérience certaine par rapport aux fondamentaux du patrimoine mondial, les participants mauriciens, quant à eux, avaient des expériences diverses sur le patrimoine.
La diversité de la cible dont la plupart faisait leur premier contact avec les notions de patrimoine a contraint à une réévaluation des méthodes pédagogiques qui ont été plus orientées vers de l’information/sensibilisation tout en mettant l’accent sur les notions techniques de conservation et gestion des sites patrimoniaux.
En outre, il faut noter que même les professionnels mauriciens du patrimoine en charge de la gestion des sites du patrimoine mondial sont souvent relativement à leur début dans le domaine à la différence des gestionnaires malgaches dont l’expérience est plus éprouvée.
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3. Déroulement de la formation
L’ouverture officielle de la formation a été présidée par le Ministre des Arts et de la Culture de la République de Maurice, l’Honorable Mookhesswur Choonee et le Directeur de l’Ecole du Patrimoine Africain, M. Fallo Baba Keita, en présence du Représentant du PNUD, le Représentant de la Commission Nationale pour l’UNESCO et Point Focal pour le patrimoine mondial, le Représentant du Fonds pour le patrimoine mondial africain, le Directeur et le Directeur Adjoint de la Culture, ainsi que de nombreux cadres mauriciens.
3.1. Aspects de la méthodologie de formation
3.1.1. Attentes des participants
Dans le but de concilier le programme de l’atelier aux préoccupations réelles des participants, leurs attentes ont été recueillies après que le contenu de l’atelier leur a été présenté. Les points suivants ont été retenus :
1. Développer une ligne de conduite dans le processus de conservation et de gestion d’un bien (techniques et stratégies) ;
2. Mieux gérer les sites de patrimoine national de Maurice ; 3. Apprendre sur le processus d’inscription d’un site sur la Liste du patrimoine
mondial ; 4. Améliorer les compétences en gestion, conservation et promotion des sites ; 5. Gestion de la zone tampon et des sites en relation avec le développement durable ; 6. Echanger les expériences entre professionnels ; 7. Découvrir de nouveaux concepts et outils de gestion du patrimoine (cohabitation
patrimoine et modernisme, gestion et conservation des biens en milieux urbain, Etudes d'Impact Environnemental - EIE et patrimoine culturel) ;
8. Découvrir la législation existante dans d’autres pays ; 9. Apprendre à informer les autorités sur l’importance du patrimoine ; 10. Rôle et bénéfice des communautés ; 11. Mettre en place un réseau des professionnels du patrimoine dans l’Océan Indien.
3.1.2. Organisation des modules et méthode pédagogique
L’atelier s’est articulé autour de quatre thématiques précises à savoir (i) Etudes et analyses des sites, (ii) Outils et mesures de conservation, (iii) Processus de gestion d’un bien, (iv) Processus de promotion, Suivi de gestion des biens. Chaque thématique est organisée en sessions consacrées à des présentations des personnes ressources ou à des travaux dirigés. La méthode pédagogique utilisée a été flexible et interactive. Elle fut basée sur les échanges avec les participants sur leurs expériences, les études de cas, les contributions diverses… Par ailleurs, la particularité du public caractérisé par la diversité des domaines d’intervention a conduit l’équipe de coordination pédagogique à orienter en partie les présentations vers de l’information/sensibilisation ; il s’agissait d’assurer une compréhension optimale des notions de patrimoine, de sa conservation, gestion et valorisation aux participants tout en permettant aux gestionnaires expérimentés d’acquérir de nouvelles expériences.
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Les présentations ont été faites sur support Powerpoint en langue française. D’autre part, les participants étaient encouragés à enrichir leur connaissance par de la recherche documentaire grâce à une bibliographie mise à leur disposition.
3.2. Thèmes et contenus
3.2.1. Introduction générale
Personne ressource principale : Rodrigue Kessou
Cette présentation introductive conduite par M. Rodrigue Kessou de l’Ecole du Patrimoine Africain a permis de situer le cadre général et les objectifs pédagogiques de l’atelier, d’en préciser la structuration et les méthodes pédagogiques, de présenter l’équipe de coordination du cours, les cibles ainsi que les résultats attendus.
3.2.2. Qu’est-ce que le patrimoine ?
Personne ressource principale : Souayibou Varissou
La présentation de ce thème n’était pas prévue dans le programme initial. Mais la coordination pédagogique l’a jugée pertinente en raison du background très hétérogène des participants pendant le tour de table de présentation. Il a été utile de susciter une discussion sur les concepts de base, entre autres, la notion de patrimoine. Dans son approche, M. Varissou s’est appesanti notamment sur deux critères pour établir des typologies, d’abord le domaine (nature, culture, mixte) puis l’échelle de grandeur (familial, local, provincial, national, régional, mondial). Il s’est ensuite appesanti sur la typologie explicitement définie dans la Convention 1972 concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel. La discussion a permis de lever quelques équivoques et notamment sur la responsabilité des générations actuelles.
3.2.3. Résultats du second cycle de l’exercice du rapport périodique pour l’Afrique
Personne ressource principale : Souayibou Varissou
Comme pour le thème précédent, la coordination a jugé utile d’informer les participants sur le cadre général du patrimoine mondial à l’échelle de la Région Afrique, notamment les enjeux actuels. Après une brève présentation du contexte statutaire et factuel de l’exercice, M. Varissou a donné un aperçu des priorités définies aussi bien au niveau national (difficulté d’application des cadres juridiques, faible implication des communautés locales, inventaires incomplets et non actualisés, faiblesse des ressources financières et institutionnelles…) et à l’échelle des biens (gestion des limites et zones tampons, protection juridique et ressources insuffisantes, faiblesse des bénéfices aux acteurs locaux…) qu’en termes de renforcement des capacités touchant aussi bien à l’efficacité de gestion qu’aux retombées de l’activité des sites sur les communautés locales et nationales. L’intervenant a aussi informé les participants des étapes prochaines, notamment l’élaboration du plan d’action régional et la finalisation des programmes pour les biens culturels et ceux naturels. Cette présentation de même que les débats subséquents ont permis de comprendre que les défis des biens malgaches et mauriciens ne sont pas exclusifs à ces pays mais s’inscrivent dans un cadre beaucoup plus global.
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3.2.4. Etude et analyse des sites (Gestionnaires de sites)
Cette session dont les acteurs principaux sont les gestionnaires des cinq biens du patrimoine mondial de Madagascar et de Maurice, a consisté à présenter à l’assistance les différents sites concernés. En prélude à cette session, des termes de référence ont été mis à la disposition des gestionnaires pour encadrer leur présentation (voir annexe 5).
Sur les cinq présentations prévues dans la matinée du premier jour, trois ont pu être faites en l’occurrence par les gestionnaires des biens suivants : réserve naturelle intégrale de Tsingy de Bemahara, Madagascar, Colline royale d’Ambohimanga, Madagascar et les forêts humides d’Atsinanana, Madagascar. Dans leur exposé et suivant les instructions compilées dans les TDRs, les présentateurs ont abordé les points suivants : présentation du site et de ses valeurs, limites, condition d’intégrité et authenticité (si applicable), gestion et valorisation du site, difficultés et menaces, projets en cours et à venir.
Les gestionnaires des deux biens mauriciens du patrimoine mondial n’étant pas prêts, leurs présentations ont été reportées au lendemain matin. De même, sur demande de la coordination pédagogique, le gestionnaire du site des Gorges de la rivière noire a fait le même type de présentation du bien dont il à la gestion. Ces présentations ont apporté autant d’illustrations à différents aspects de l’atelier.
3.2.5. Echanges et discussions sur les différentes expériences
Personne ressource principale : Souayibou Varissou
A la suite des présentations par les participants et suivant une approche interactive, M. Varissou a relevé les points clés et transversaux qui ont été soulevés, à savoir l’efficacité de conservation et de gestion, les mécanismes de financement durable, l’élaboration du plan d’affaire comme outil complémentaire du plan de gestion, la gestion des zones tampons, la gestion des sites sacrés, la gestion des risques et la valeur scientifique/éducative du patrimoine.
Ensuite, un débat a été modéré sur les indicateurs de l’efficacité de gestion.
3.2.6. Etude de la Valeur Universelle Exceptionnelle des biens
Personne ressource principale : Souayibou Varissou
Cette présentation s’est appuyée sur les Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial. A partir de citations commentées des passages concernés, M. Varissou a précisé le champ conceptuel de la VUE et ses 3 piliers fondamentaux à savoir les critères d’inscription, l’intégrité/authenticité et la gestion/protection des biens. Il a mis l’accent sur les responsabilités de l’Etat Partie qui en obtenant l’inscription d’un bien sur la Liste du patrimoine mondial, s’engage ipso facto devant la communauté internationale à assurer la meilleure protection et gestion durable dudit bien.
3.2.7. Etude des critères d’inscription
Personnes ressources principales : Souayibou Varissou et François Djah Malan
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La présentation du premier pilier de la VUE a été faite en tandem par M. Varissou pour les 6 critères culturels et par M. Malan pour les 4 critères naturels. Tout comme pour la présentation relative à la VUE, cette présentation s’est fondée sur les Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial notamment en procédant au rappel du cadre (Convention 1972) et des notions fondamentales (paragraphes 49 et 77 des Orientations). Les intervenants ont décliné et expliqué les différents critères en les illustrant avec des exemples concrets et des photos de sites africains du patrimoine mondial qui ont été classés sous lesdits critères. Dans la mesure du possible les exemples des biens dont les gestionnaires étaient présents ont été utilisés par les personnes ressources.
3.2.8. Notion d’intégrité et d’authenticité
Personnes ressources principales : Souayibou Varissou et François Djah Malan
La présentation du deuxième pilier de la VUE a été aussi exposée en tandem par MM. Malan et Varissou. La présentation des conditions d’intégrité et d’authenticité a suivi la même approche que précédemment : présentation des notions fondamentales (paragraphes 88, 92 à 95 des Orientations) et illustration à l’aide d’exemples africains, avec quelques indications concernant les biens présents. Si le principe d’intégrité doit être respecté par tous les biens éligibles, celui d’authenticité ne s’applique en revanche qu’aux biens culturels. Si l’intégrité concerne la complétude physique du bien (composantes et processus) l’authenticité touche à la manière dont les attributs reflètent les valeurs de façon crédible et véridique. Plusieurs exemples de cas pratiques ont été donnés pour illustrer la complexité de ces principes.
3.2.9. Délimitation des limites et limites du bien et de la zone tampon
Personne ressource principale : Léon R.Darsot
M. Darsot a mis l’accent sur les enjeux d’une bonne délimitation du bien et de sa zone tampon. La délimitation du bien dans son intégralité, selon les « Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial », est une « Condition essentielle à l’établissement d’une protection efficace des biens proposés pour inscription ».
La présence de gestionnaires de sites naturels et culturels dans l’atelier a permis de se faire une certaine idée et matières à réflexion sur la gestion des limites d’un bien soumis à différentes pressions. Les limites ont été bien souvent proposées à partir de différents critères, physiques, culturelles ou même historique. Cette variété pose de nombreuses questions que les gestionnaires de sites ont la tâche de gérer avec les différentes parties prenantes concernées ou affectées par le projet.
Deux points méritent d’être distingués : le bien en lui-même et la zone tampon.
Le bien : les limites ont été toutes définies suivant des critères qui sont souvent reconnues et acceptées par tous, administration, collectivités territoriales et les parties prenantes. Des mesures législatives sont mises en place et régissent le bien.
La zone tampon : elle a été source de discussion parmi les participants où différents corps de métiers et de professions se retrouvaient ensemble dans un même atelier. Malgré les différents secteurs d’activité, tous se reconnaissent comme responsables au niveau de la gestion du site en termes de conservation du bien. Le nœud des discussions a été la notion et les antagonismes entre Développement et Patrimoine. Un rappel a été fait pour se fixer les idées
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et revoir les approches effectuées pour la gestion de la zone tampon. Si des similitudes de problèmes se retrouvent sur les sites malgaches et mauriciens les méthodologies sont quelque peu différentes.
Contexte : En termes de comparaison des deux sites culturels de la Colline sacrée d’Ambohimanga (Madagascar) et celui de Aapravasi Ghat (Maurice) les pressions exercées par le développement sont à des échelles différentes. Le premier est en zone rurale et le deuxième en plein centre urbain commercial. Pour Madagascar, les villageois sont mis à contribution avec l’OSCAR, (organisme de gestion du site) qui est sous la tutelle du ministère de la Culture et du Patrimoine, et la commune qui peut prendre des arrêtés pour la conservation de la zone tampon. Les parties prenantes sont donc assez réduites et plus autonomes en matière de protection du bien. Par contre pour Maurice, les gestionnaires doivent faire face à la pression touristique du WaterFront et le développement économique de la ville. Les pressions d’occupation de sol, en termes de superficie, n’arrangent en rien le problème car la zone tampon est en plein centre d’une zone commerciale depuis la colonisation et le développement des infrastructures du port de pêche. Les immeubles et les bateaux de pêche au quai occultent le site et sa zone tampon.
Méthodologie appliquée : Pour Madagascar, les mesures de conservation et de protection sont en relation avec la Commune et les villageois. Les réunions de sensibilisation portent surtout sur les mesures de protection contre les incendies et les feux dans la zone tampon.
Le problème est tout autre pour Maurice avec son développement commercial urbain. Des initiatives seront mises en œuvre avec la coopération des différents organismes étatiques et des privés pour que la zone tampon soit un support réel du développement en insistant sur la présence du bien et des bâtiments de la période coloniale en relation avec le bien. Les anciens bâtiments de l’Hôpital militaire français seront rénovés et une galerie d’art sera construite. Une étude et un inventaire des anciennes infrastructures de la zone seront conduits pour établir une base de données de la zone du bien surtout de sa zone tampon dont les limites seront aussi à redéfinir.
Dans le cas du Le Morne, la pression hôtelière est grandissante où les infrastructures d’accueil et de service sont en plein développement. Si les propriétaires des complexes hôteliers s’y prêtent aux recommandations, les propriétaires privés sont assez réticents. Une zone de développement hôtelier est mise en place et acceptée.
Pour le patrimoine naturel, les biens sont déjà dans les aires ou parc protégés avec des limites définis. Le cas de Black River Gorges (Maurice) dont le dossier de proposition sur la liste nominative est en cours, mérite d’être souligné. Le bien propose deux parcs séparés mais avec une zone tampon commune. La proposition émise lors de l’atelier en Namibie en août 2011 recommande de faire soit deux propositions de bien soit de relier par un corridor les deux parcs. La distance est d’environ 300m. Cette même proposition a été refaite aux équipes mauriciennes lors de ce présent atelier.
Pour Madagascar, les Forêts de l’Atsinanana et du Tsingy de Bemaraha sont sous tutelle du Madagascar National Park. Les limites sont définies par le Code des Aires Protégées où une zone tampon de deux kilomètres est appliquée. Des repères physiques de bornes sont implantés dans le périmètre du Tsingy de Bemaraha. Les gestionnaires des parcs possèdent une bonne cartographie des lieux avec des analyses périodiques des pressions
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exercées sur le bien. Les feux de brousse et les coupes illicites sont les problèmes auxquels les gestionnaires doivent faire face saisonnièrement.
3.2.10. Cartographie, Système d’Information géographique.
Personne ressource principale : Léon R.Darsot.
La présentation du module Cartographie et SIG a suscité des réflexions quant à son utilisation pour la gestion des sites. La plupart des gestionnaires ont déjà au sein de leur unité respective une équipe SIG sauf pour le site culturel de Madagascar. L’intérêt a porté sur la gestion des limites et du bien pour :
‐ une décision stratégique pour l’aménagement et la gestion du territoire, ‐ optimiser la gestion de la collectivité, ‐ de nouvelles sources d’information et de concertation, ‐ une planification de futures infrastructures.
L’objectif était que chaque équipe puisse avoir une représentation cartographique, visuelle, de leur site. L’approche fonctionnelle et technique du SIG a été aussi abordée pour que les participants aient une approche globale de l’outil pour mettre à disposition des gestionnaires des informations dans leur base de données. Pour le cas du Aapravasi Ghat, il a été suggéré de faire un état de lieu des bases de données existantes pour mieux appréhender le problème de la zone tampon qui regroupe plusieurs entités avec différents objectifs.
Au vue des discussions dans l’atelier, le SIG s’avère nécessaire et des formations sur site des gestionnaires devront être effectuées.
3.2.11. Protection et gestion des sites : Définitions, Objectifs et processus
Personne ressource principale : François Djah Malan
La protection et la gestion des biens constituent le troisième pilier de la valeur universelle exceptionnelle d’un bien. Les biens africains, surtout ceux inscrits avant 2000, se caractérisent par des systèmes de gestion souvent non fonctionnels. En effet, dans bien des cas, il n’existe pas de plan de gestion, ou quand il existe, il est obsolète. Par ailleurs, il s’agit souvent de simples systèmes de conservation, sans stratégies pour atteindre les besoins en ressources humaines, matérielles et financières indispensables à une gestion efficiente d’un bien.
Concernant les sites naturels présents, seule la Réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha, Madagascar dispose d’un plan de conservation à jour (avril 2011). Le plan de gestion du Black River George National Park, Maurice a été élaboré et mis en œuvre depuis 1998 et celui des Forêts Humides de l’Atsinanana, Madagascar a été révisé en 2005. Ce dernier site est le seul à disposer d’un plan d’affaires, mis en œuvre depuis 2006.
Nous avons noté avec satisfaction l’existence d’un arsenal administratif et juridique (bien maitrisé par les gestionnaires de sites) important autour des trois sites naturels. La révision imminente du plan de conservation des Forêts Humides de l’Atsinanana et la normalisation progressive de la situation sociopolitique de Madagascar peuvent laisser espérer un retrait très prochain de ce bien de la liste en péril si les efforts actuels sont maintenus.
La question de l’approche participative de la gestion des biens a été abordée. Il est heureux de constater une implication unanime des parties prenantes en général et particulièrement des communautés locales au processus de gestion des biens, tant culturels que naturels.
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L’exemple de la Réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha, où les populations locales percevraient directement 50% des recettes du site comme bénéfice de leur participation à la gestion du bien est un exemple (rare) intéressant surtout dans le contexte du continent africain.
Cependant, l’approche dite de gestion en commun ou cogestion, qui fait référence au partage du processus décisionnel relatif aux objectifs de conservation des biens, entre ceux qui revendiquent un droit aux ressources locales et les gestionnaires de ces ressources ayant reçu une formation officielle, n’est pas encore adoptée. Pourtant, cette approche évidente, qui tire toute son essence de cette « alliance naturelle » entre conservateurs et populations locales devrait, à notre avis, s’imposer comme la solution pour une gestion efficace et surtout durable des sites du patrimoine
3.2.12. Cadre administratif et légal de conservation et de gestion du patrimoine
Personne ressource principale : Rodrigue Kessou
Cette présentation visait à renseigner les participants sur l’importance de l’arsenal juridique et administratif dans le dispositif de protection et gestion des biens du patrimoine en général et du patrimoine mondial en particulier. En outre, la présentation a abordé la structuration générale du cadre administratif et légal de conservation et gestion du patrimoine.
D’entrée, l’intervenant a rappelé quelques passages du paragraphe 97 des Orientations afin d’illustrer l’importance de cet outil. Ainsi, il est précisé que : « Tous les biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial doivent avoir une protection législative, à caractère réglementaire, institutionnelle et/ou traditionnelle adéquate à long terme pour assurer leur sauvegarde … les Etats parties devront faire la preuve d’une protection législative adéquate aux niveaux national, régional, municipal, et/ou traditionnel d’un bien… Ils devront joindre à la proposition d’inscription des textes appropriés, ainsi qu’une explication claire de la manière dont cette protection juridique fonctionne pour protéger le bien.
Ensuite, l’accent a été mis sur le cadre légal et réglementaire. On distingue plusieurs niveaux de textes à savoir :
Niveau international (Conventions internationales/Convention de 1972) et Textes à caractère sous-régional et continental (chartes et politiques culturelles) ;
Niveau national : la Constitution, la Politique culturelle, charte culturelle, Lois (portant protection du patrimoine national, culturel et naturel) Ordonnance et Arrêté ;
Niveau régional et local : Arrêté ;
Niveau des sites : Textes de création et Textes de classement.
A ces différents textes juridiques, on peut ajouter des textes de disciplines connexes tels que l’aménagement du territoire, l’urbanisme, l’environnement, l’hygiène qui offrent aussi des dispositifs susceptibles d’assurer la protection du patrimoine.
S’agissant du cadre administratif, au niveau national, sa structuration suit celle du cadre juridique. Ainsi, on distingue :
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Niveau national : les Ministères de tutelle, les Directions/Offices/Agences en charge du patrimoine et les Fondations et autres organes similaires ;
Niveau régional et local : les services déconcentrés, les services à statut particulier (missions culturelles, maisons du patrimoine…) et
‐ Niveau des sites : Administration des sites (gestionnaires/conservateurs), Comités de gestion…
Des discussions qui ont meublé la session, il ressort que l’organisation administrative et juridique au niveau des pays et des sites représentés est similaire à celle déclinée avec parfois quelques variantes dans le statut juridique des structures. Ainsi, au niveau de la République Mauricienne, les administrations des sites classés sur la liste du patrimoine mondial sont autonomes. Par ailleurs, il faut noter l’existence d’un cadre légal et réglementaire assez bien fourni au niveau des différents sites bien que le niveau de maitrise et la perception de son importance ne soit pas les mêmes chez tous les gestionnaires. En somme, cette session aura été l’occasion de sensibiliser les gestionnaires sur l’importance de ces outils et la nécessité de se familiariser avec les textes pour leur mise en œuvre efficiente.
3.2.13. Sortie : visite de sites du patrimoine mondial et compte rendu par les groupes de participants
La sortie pédagogique a permis de faire la visite des sites mauriciens inscrits sur la liste du patrimoine mondial à savoir Apravasi Ghat et le Morne, et les Gorges de la Rivière noire, site naturel dont le processus d’inscription est en cours. Il s’agissait à la lumière des notions acquises en salle de porter un regard critique sur les sites particulièrement Apravasi Ghat qui servira de cas d’exercice à l’issue de la visite. Les participants ont été repartis en deux groupes et des objectifs de visite ont été assignés à chaque groupe comme indiqué dans le tableau ci-dessous. Ainsi, chaque groupe devait d’abord procéder à l’identification des composantes du bien, ensuite dégager les éléments caractéristiques des thèmes à sa charge afin d’en ressortir les problèmes y afférents
Groupes Objectifs
GROUPE A
identification des composantes du bien Limites du bien, Zone tampon, Problèmes y afférents
GROUPE B
identification des composantes du bien Intégrité Authenticité Problèmes y afférents
A l’issue de la visite, les deux groupes ont tenu une séance de synthèse de leurs observations sur le terrain à la suite de laquelle les résultats de leurs travaux ont été restitués.
La tenue de cette visite fut d’une importance capitale en ce sens qu’elle a permis aux participants d’appréhender les notions théoriques abordées en salle. Ainsi, les notions de limites de bien, de zone tampon, d’intégrité, d’authenticité ont pu être évaluées.
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3.2.14. La gestion participative : mécanismes et rôle des communautés
Personne ressource principale : Souayibou Varissou
Dans son introduction, la personne ressource principale a présenté d’abord les références de la gestion participative telles que défini dans les Orientations en insistant sur l’inclinaison explicite des Orientations en faveur de la gestion participative. Ensuite, à partir de questions précises, il a mis en relief les contours, obligations, avantages et contraintes des différents types de gestion d’un bien au sens large, de la gestion participative en particulier. Il a ensuite attiré l’attention des participants sur les outils de gestion participative ainsi que sur le rôle mais également les responsabilités des différentes parties prenantes par rapport au bien (conservation, animation, diffusion/publicité, mobilisation de ressources).
Dans la discussion, les spécialistes de la nature ont présenté le processus de cogestion qui est une forme de gestion participative utilisé dans les parcs.
3.2.15. Le volet culturel des EIE : Importance et Principes
Personne ressource principale : Rodrigue Kessou
Après avoir abordé le contexte de cette thématique qui est celui de la généralisation des Etudes d’impact environnemental depuis le sommet de Rio et de la marginalisation voir de la non-prise en compte de leur composante culturelle, la personne ressource a évoqué l’importance des EIE en tant qu’outil de protection du patrimoine culturel en particulier dans le cadre de projets de développement. Il a aussi abordé le processus de prise en compte de cet aspect des EIE, notamment au niveau de certaines institutions internationales et la nécessité de sa prise en compte dans les législations nationales tant au niveau de l’Environnement que du Patrimoine culturel. En effet, l’étude de cas de la République mauricienne à révélé que ce volet des EIE n’est pas pris en compte dans la législation relative aux EIE. Ce qui est le cas de la plupart des pays africains. Pour finir, M. Kessou a décliné les principes de conduite de la composante culturelle des EIE qui est une partie intégrante du processus d’évaluation environnementale.
3.2.16. Conservation du patrimoine urbain : documents d’urbanisme
Personne ressource principale : Rodrigue Kessou
Les documents d’urbanisme sont des outils ayant force de lois une fois adoptés. Ce sont des documents publics, plans, cartes, schéma, programmes qui encadrent l’occupation et l’aménagement de l’espace en milieu urbain. Ils sont utilisés pour la planification urbaine (encadrement du développement urbain) ou pour l’urbanisme opérationnelle (réaménagement de quartiers anciens) ou encore pour les prescriptions urbaines (codification de l’usage des espaces urbains). Après donc avoir donné une définition des documents d’urbanisme et quelques exemples, l’intervenant a précisé que leur usage efficient offre de subtils outils pour la protection du patrimoine urbain. Aussi, importe-t-il que le professionnel du patrimoine en maitrise les étapes du processus d’élaboration afin de s’assurer qu’ils prennent en compte la protection du patrimoine. En effet, le caractère participatif du processus d’élaboration dont les
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étapes ont été déclinées par l’intervenant, en fait un bel outil pour le gestionnaire du patrimoine.
L’exemple du bien Apravasi Ghat, bien situé en plein cœur de la ville Port-Louis entre le port de pêche et l’autoroute, fut édifiant. En effet, la zone tampon de ce bien, soumise à d’énormes pressions immobilières, a nécessité l’élaboration d’un règlement d’urbanisme pour encadrer les projets immobiliers. Les étapes d’élaboration du document ont servi de base à la discussion.
3.2.17. Patrimoine et tourisme : étude de cas
Personne ressource principale : Souayibou Varissou
Les Chutes Victoria, site exceptionnel situé à la frontière du Zimbabwe et de la Zambie ont servi d’exemple sur lequel la session s’est appuyée. Après avoir expliqué le contexte de l’étude effectuée par un membre du personnel du FPMA en 2009 et étendue sur une dizaine de sites africains, M. Varissou a présenté pourquoi ce bien a été sélectionné, entre autres, l’engagement politique affirmé du gouvernement zambien et reposant sur une politique de développement touristique tournée vers la réduction de la pauvreté ; des recettes touristiques en nette augmentation depuis 2000 ; site le plus fréquenté de la région SADC. M. Varissou a ensuite relevé les difficultés de conservation face au développement du tourisme ayant provoqué entre autres une poussée urbaine et infrastructurelle difficile à contrôler, l’enflure des dysfonctionnements institutionnels (postes vacants, recettes non utilisées pour la conservation du bien, sous-équipement), une forte pression du flux touristiques sur le bien et la multiplication des espèces invasives. Enfin, il a mis l’accent sur l’élaboration des produits touristiques, la non-représentativité de la structure de gestion, le faible impact de l’activité touristique sur l’économie locale et les multiples opportunités non encore exploitées par les opérateurs formels et les communautés en Zambie.
Les débats ont porté sur le cas des deux sites naturels représentés à la formation sur lesquels des activités touristiques sont aussi développées. Il s’est agi notamment de voir les produits actuels, les recettes engrangées et la clé de leur redistribution à Madagascar.
3.2.18. Patrimoine et marketing
Personne ressource principale : Souayibou Varissou
D’emblée, M. Varissou a indiqué que la démarche marketing s’inscrit dans un environnement entrepreneurial caractérisé entre autres par la production de biens et de services, l’existence d’un marché soumis à la concurrence et la fixation de prix en vue de réaliser des bénéfices ou de subir des pertes. Ensuite, à travers une approche interpellatrice construite autour de la perception des sites représentés à la présente formation comme entreprises, il a expliqué successivement le concept et les types de marketing, l’approche client et le plan marketing. Enfin, une esquisse de plan marketing a été élaborée pour Apravasi Ghat avec la participation des apprenants notamment les gestionnaires du bien.
3.2.19. Montage de projet et levée de fonds
Personne ressource principale : Souayibou Varissou
Dans la présentation introductive sur le montage de projet et les techniques de levée de fonds, M. Varissou s’est appuyée sur l’exemple du paysage culturel du Morne. Après avoir expliqué
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le concept de projet et la structure basique d’un document-projet, il a focalisé sur la définition de l’objectif spécifique qui constitue la clef de voute du projet. Selon lui, un objectif spécifique doit être défini par un verbe d’action et être SMART (Réaliste, mesurable, accepté, réaliste et temporel).
La deuxième partie de la présentation a été consacrée aux techniques de mobilisation des ressources. Selon lui, lever des fonds c’est réussir à vendre son idée à un acheteur qui a les moyens de faciliter la réalisation de ladite idée. Il a présenté les règles d’or en fundraising et indiqué les sources de financement généralement accessibles pour les biens du patrimoine mondial aussi bien à l’échelle nationale que sur le plan international.
3.3. Evaluation
3.3.1. Revue des attentes des participants
La revue des attentes des participants s’est faite sur la base de la relecture des attentes enregistrées à la session introductive. Elle a permis de faire l’analyse des acquis de l’atelier à travers une libre discussion entre participants et membres de l’équipe de coordination pédagogique. Ce fut aussi l’occasion d’insister sur les perspectives qu’ouvre cet atelier notamment en termes de collaboration au niveau national (entre professionnels de différentes disciplines) et au niveau sous-régional (mise en place d’un réseau de professionnels dans l’Océan Indien.
3.3.2. Evaluation de l’atelier par les participants
L’évaluation de l’atelier par les participants a essentiellement porté sur les aspects pédagogiques. Une fiche élaborée à cet effet, a été proposée aux participants pour recueillir leurs avis (voir annexe 6). La synthèse des informations recueillies thème par thème se présente comme suit :
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Taux global de satisfaction
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Résumé des commentaires libres des participants • Contenu plus orienté vers les nouveaux gestionnaires • Urbanisme, EIE, marketing et levée de fond à développer pour les fois prochaines • Les exemples donnés étaient concrets • Plus de travaux pratiques, de travaux de groupe, d’échange • Acquisition de notions sur la gestion des sites du patrimoine mondial • Contexte mauricien assez particulier nécessitant une étude plus large • Nécessité de présentation directe du processus de cartographie (GIS) • Etude de cas sur des sites similaires aux sites mauriciens • Grand merci aux personnes ressources • Participants d’autres pays (Seychelles, Réunion, Comores, Afrique du sud…) pour une
idée globale sur la gestion des sites • Emploi du temps trop chargé • On aurait souhaité la projection d’un film documentaire sur un site du patrimoine • Formation excellente • Aspects pédagogiques bien présentés • Espoir d’avoir des cours à l’étranger ou des cours de rattrapage pour une meilleure
évaluation • Présentations des personnes ressources génériques • Stratégie de conservation et gestion durable des biens très peu explicités • Etre moins général et plus spécifiques : plus d’exemples, de solutions et de
suggestions • Difficile d’effectuer les visites en une seule journée, surtout dans l’après midi • Aspects pédagogiques bien élaborés, sauf que certains termes utilisés parfois étaient
complexes et entendus pour la première fois dans la première journée ; par la suite, je me suis familiarisé.
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4. Perspectives et Recommandations
L’Atelier de formation des gestionnaires de sites du patrimoine mondial “Conservation, Gestion et Valorisation des sites du patrimoine mondial d’Ile Maurice et de Madagascar” fut un exercice porteur d’intérêts à divers titres :
Pour l’EPA, l’atelier a offert l’opportunité de tenir sa première activité en République mauricienne et d’établir des perspectives de collaboration dans un pays de sa zone d’activité où elle n’était pas encore présente.
Pour les professionnels du patrimoine mauriciens et malgaches, ce fut l’occasion de se former ou de renforcer leurs connaissances des normes et principes internationaux en matière de conservation et de gestion du patrimoine mondial. Il s’est avéré que la plupart des gestionnaires de sites mauriciens sont relativement nouveaux dans le domaine et par conséquent peu outillés sur les questions relatives au patrimoine immobilier. Toutefois, leur bon niveau général devrait faciliter un travail de formation ou de renforcement en conservation et gestion du patrimoine sous ses divers aspects.
Pour l’Océan Indien, cette rencontre entre les professionnels du patrimoine malgaches et mauriciens est un gage de collaboration et d’échanges futurs entre les pays de la zone. A ce titre, l’idée de la création d’un réseau de professionnels du patrimoine dans cette région est à renforcer.
La diversité des profils des participants a offert l’occasion d’expérimenter avec réussite une approche pédagogique proactive adaptée à un public doté d’un certain background technique.
Cependant, il faut noter que la durée (relativement courte) de l’atelier n’a pas permis d’approfondir certains aspects pédagogiques. Il serait donc souhaitable que les autorités mauriciennes en collaboration avec celles malgaches entrevoient des formations complémentaires pour leurs personnels.
A ce titre, nous recommandons ce qui suit :
‐ Accompagner les autorités mauriciennes et malgaches dans l’identification de leurs besoins de formation et la mise en place de formations adaptées ;
‐ Encourager la tenue régulière de rencontres de formation/renforcement de capacités et d’échanges réunissant des professionnels de plusieurs pays de l’océan indien (coopération technique) ;
‐ Renforcer et dupliquer l’expérience de réunir des professionnels de diverses
disciplines et du patrimoine au sein d’un même atelier pour de l’information/sensibilisation sur le patrimoine afin de favoriser les échanges et créer une synergie entre les différents acteurs culturels pour une gestion concertée des sites du patrimoine mondial.
‐ Encourager et renforcer la collaboration entre les organisations internationales en charge du patrimoine culturel, les institutions de formation en Afrique et les Etats-parties, pour mettre en synergie leurs efforts afin d’assurer la bonne conservation et gestion des sites du patrimoine africain à travers des programmes réguliers de formation des cadres.
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‐ Conclusion
Le présent atelier, en réunissant les gestionnaires de sites du patrimoine mondial de Maurice et de Madagascar d’une part, et des professionnels mauriciens intervenants sur le patrimoine, d’autre part, a permis un échange fructueux d’expériences. Il a aussi permis d’informer et de renforcer les capacités des professionnels mauriciens et malgaches sur des thématiques aussi diverses que l’état de conservation, les notions de VUE, d’intégrité et d’authenticité, les systèmes de gestion, les études d’impact environnemental, le tourisme, le marketing, le montage de projet et la levée de fonds.
Par ailleurs, la nature des participants (gestionnaires de sites et divers acteurs du patrimoine) de cet atelier a favorisé un échange riche où le cadre théorique a constamment été étayé par des exemples concrets tirés des difficultés quotidiennes de gestion des sites du patrimoine mondial. L’approche andragogique fluctuante adoptée par l’équipe de coordination s’est avérée efficace en ce sens qu’elle a favorisé une implication active des participants dans les échanges. Ce modèle de formation est un exemple qu’il serait souhaitable de renouveler souvent dans d’autres régions d’Afrique.
En conclusion, on peut noter que si les interventions des différentes personnes ressources ont permis d’éclairer les participants, notamment mauriciens, il reste néanmoins, un travail de suivi de formation à faire au niveau des professionnels mauriciens et malgaches pour une gestion efficiente des sites du patrimoine mondial.
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L’atelier en image
1. La cérémonie d’ouv erture
2. Les présentations des gestionnaires de sites
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3. Les personnes ressources à l’œuvre
4. La visite des sites
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5. La visite des sites (suite)
6. Les responsables mauriciens
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7. Les participants en travaux
8. Activités sociales
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9. Clôture de l’atelier
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Annexes
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Annexe 0: Fiche technique
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Atelier de formation des gestionnaires de sites du patrimoine mondial : Conservation, Gestion et
Valorisation des sites du patrimoine mondial d’Ile Maurice et de Madagascar”
Dates : 05– 09 décembre 2011 Lieu : Port-Louis, Ile Maurice
Contexte : La conservation, la gestion et la mise en valeur des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco demeurent des enjeux primordiaux pour le maintien de leur valeur universelle exceptionnelle culturelle et/ou naturelle. De plus, la création de valeurs ajoutées pérennes au profit des différentes parties prenantes, voire la gestion participative de tous les acteurs constituent un défi majeur pour assurer le développement durable. Les cinq biens inscrits d’Ile Maurice et de Madagascar à savoir Aapravasi Ghat et le paysage culturel du Morne pour l’Ile Maurice, la Réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemahara, la Colline royale d’Ambohimanga et les Forêts humides d’Atsinanana pour Madagascar, sont aussi concernés par ce défi. Le Bureau multi-pays de l’Unesco de Dar-Es-Salam (Tanzanie), dans le cadre de son programme d’activités de l’année 2011, a prévu le renforcement de capacités des gestionnaires des sites du patrimoine mondial de Madagascar et d’Ile Maurice, des professionnels, autorités locales et décideurs mauriciens en matière du patrimoine, à travers un atelier de formation. Ainsi, l’EPA a été sollicitée pour la conduite pédagogique de cet atelier qui se tient à Port-Louis en Ile Maurice.
Objectifs : - Contribuer au renforcement de capacités de 5 gestionnaires de sites du
patrimoine mondial d’Ile Maurice et de Madagascar ; - Informer les professionnels mauriciens du patrimoine à la conservation, la gestion et la valorisation
de sites du patrimoine mondial sur la base de l’état actuel des différents biens concernés ; - Ebaucher des stratégies de conservation et de gestion durable des biens - Soutenir la création d’un réseau de professionnels du patrimoine de l’Océan indien en particulier, et
de l’Afrique en général.
Cibles : - 5 gestionnaires des sites du patrimoine mondial d’Ile Maurice et de Madagascar, - Une vingtaine de professionnels mauriciens.
Résultats attendus : - Une trentaine de professionnels sont formés, - Des capacités de conservation, de gestion et de mise en valeur des sites du patrimoine mondial sont
acquises, - Des stratégies de conservation et de gestion durable des biens sont ébauchées, - Un réseau de professionnels est créé.
Coordination pédagogique : Ecole du Patrimoine Africain – EPA.
Partenaires : Ministère de la Culture d’Ile Maurice, Bureau multi-pays de l’Unesco de Dar-Es-Salam.
Financement : Bureau multi-pays de l’Unesco de Dar-Es-Salam (Tanzanie).
________________________________________________________________________________________________________ B.P. 2205 Porto-Novo, Bénin, Tél. : (229) 20 21 48 38, Fax : (229) 20 21 21 09, [email protected], http://www.epa-prema.net
Ministère des Arts et Culture République d’Ile Maurice
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Annexe 1: Programme de l’atelier (proposé)
Lundi 05
Mardi 06
Mercredi 07
Jeudi 08
Vendredi 09 Ouverture de l’atelier -
Etudes et analyses des sites Outils et mesures de
conservation Processus de gestion d’un bien Outils et mesures de
conservation (suite) Processus de promotion, Suivi de
gestion des biens, Evaluation (Début de la session à 8:30)
09:00-10:30 •Accueil • Présentation des participants • Attentes des participants •Introduction générale :Objectifs et Programme de la formation
RK, BK, AN
Etude de la valeur Universelle Exceptionnelle - VUE des biens Critères d'inscription (Etude des critères des biens présentés)
SV, FM
Plan de gestion : Intérêts et Lignes directrices
SV, FM
La gestion participative : •Mécanismes •Rôle des communautés
SV, FM
L’Ecole du Patrimoine Africain : Activités de conservation, gestion et valorisation du patrimoine culturel en Afrique
BK, RK
10:30-11:00 Pause café Pause café Pause café Pause café Pause café 11:00-12:30 Présentations :
Etudes et analyses des sites Participants
Notions d’authenticité et d’intégrité des biens présentés et études de cas
SV, FM
Cadre administratif et légal de conservation et de gestion du patrimoine : Etude de cas
RK, SV, FM •Echanges et discussions
Conservation du patrimoine urbain : •Documents d’urbanisme, •Règlement d’urbanisme, •Plan d’urbanisme de détails
RK
•Patrimoine et tourisme : Etude de cas •Patrimoine et marketing
SV, FM
12:30-14:00 Cérémonie d’ouverture (Début à 12 :00) + Déjeuner
BK, AN, MAC
DEJEUNER DEJEUNER DEJEUNER DEJEUNER
14:00-15:30 •Etat de conservation d’un bien : Etude de cas des biens présentés
SV, FM
Etude de délimitation d’un bien - Outils de délimitation d’un bien (cartographie, système d’information géographique – SIG)
LD
Sortie : Visite de site du patrimoine mondial
MAC
Les aspects culturels des Etudes d’impact environnemental (EIE) : Principes et Etude de cas
RK
Montage de projet et Levée de fonds
SV
15:30-16:00 Pause café Pause café Pause café Pause café Pause café
16:00-17:30 •Echanges et discussions sur les différentes expériences
SV, FM, Coordination
Travaux dirigés : •Actions de conservation de la VUE d’un bien
Participants +SV, FM, LD
Sortie : Visite de site du patrimoine mondial
MAC
•Travaux dirigés sur les EIEs : Prévention de risques •Restitution des travaux dirigés, Synthèse et discussions
Participants, RK
Evaluation générale: •Discussion et synthèse générales, •Fin et Remise d’attestation de participation
BK, AN Coordination: Baba KEITA (BK) / Adele NIBONA (AN), Ministère des Arts et Culture (MAC) - République de Maurice Personnes ressources : Rodrigue KESSOU (RK), Souayibou VARISSOU (SV), Léon DARSOT (LD), Djah François MALAN (FM)
ATELIER : Conservation, Gestion et Valorisation des sites du patrimoine mondial de l’Ile Maurice et de Madagascar DATES: 05– 09 décembre 2011 LIEU : Port-Louis – ILE MAURICE ORGANISATION : Ecole du Patrimoine Africain FINANCEMENT : Bureau multi-pays de l’UNESCO en Tanzanie
Ministère des Arts et Culture République d’Ile Maurice
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Annexe 2 : Programme de l’atelier (exécuté)
Horaires Lundi 05 Mardi 06 Mercredi 07 Jeudi 08 Vendredi 09
Ouverture de l’atelier - Etudes et analyses des sites
Outils et mesures de conservation
Processus de gestion d’un bien Outils et mesures de conservation (suite)
Processus de promotion, Suivi de gestion des biens, Evaluation
(Début de la session à 8:30) 09:00-10:30 •Accueil
• Présentation des participants • Attentes des participants •Introduction générale : Objectifs et Programme de la formation
RK, BK
•Présentations : Etudes et analyses des sites de Maurice • Etude de la valeur Universelle Exceptionnelle - VUE des biens •Critères d'inscription (Etude des critères des biens présentés)
SV, FM
Protection et gestion des sites : Définitions, Objectifs et processus
FM
•Présentations : Etudes et analyses du site des Gorges de la rivière Noire •Travaux dirigés : analyse critique des sites visités et restitution
Participants
•Patrimoine et tourisme : Etude de cas •Patrimoine et marketing
10:30-11:00 Pause café Pause café Pause café Pause café Pause café 11:00-12:30 Qu’est-ce que le patrimoine?
Second cycle de rapport périodique pour l’Afrique
SV
Notions d’authenticité et d’intégrité des biens présentés et études de cas
SV, FM
Cadre administratif et légal de conservation et de gestion du patrimoine
RK
La gestion participative : •Mécanismes •Rôle des communautés
SV
•Montage de projet et Levée de fonds
SV
12:30-14:00 Cérémonie d’ouverture (Début à 12 :00) + Déjeuner
BK, MAC
DEJEUNER DEJEUNER DEJEUNER DEJEUNER
14:00-15:30 Présentations : Etudes et analyses des sites de Madagascar Participants
SV
Etude de délimitation d’un bien - LD
Sortie : Visite de sites du patrimoine mondial
MAC
Le volet culturel des EIE : Importance et Principes
RK
Evaluation générale: •Discussion et synthèse générales, •Fin et Remise d’attestation de participation
BK, RK,MAC 15:30-16:00 Pause café Pause café Pause café Pause café Pause café
16:00-17:30 •Echanges et discussions sur les différentes expériences
SV
Outils de délimitation d’un bien (cartographie, système d’information géographique – SIG)
LD
Sortie : Visite de sites du patrimoine mondial
MAC
Conservation du patrimoine urbain : Documents d’urbanisme,
RK
Coordination: Baba KEITA (BK), Ministère des Arts et Culture (MAC) - République de Maurice Personnes ressources : Rodrigue KESSOU (RK), Souayibou VARISSOU (SV), Léon DARSOT (LD), Djah François MALAN (FM)
ATELIER : Conservation, Gestion et Valorisation des sites du patrimoine mondial de l’Ile Maurice et de Madagascar DATES: 05– 09 décembre 2011 LIEU : Port-Louis – ILE MAURICE ORGANISATION : Ecole du Patrimoine Africain FINANCEMENT : Bureau multi-pays de l’UNESCO en Tanzanie
Ministère des Arts et Culture République d’Ile Maurice
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Annexe 3 : liste des participants et des personnes
ressources
MINISTRY OF ARTS AND CULTURE in collaboration with UNESCO
Training of Site Managers for World Heritage Sites Fusions Resort and Spa - Trou aux Biches from 5 - 9 December, 2011
RESOURCE PERSONS
SN Name Position Organisation Tel Fax E-mail
1. Mr. Fallo Baba Keita Directeur École du Patrimoine Africain (229) 20 21 48 38
(229) 20 21 21 09 [email protected]
2. Mr. Souayibou Varissou Spécialiste de programme Fonds pour le Patrimoine Mondial Africain
African World Heritage Fund +27(0) 11 256 35 52/44
+27(0) 71 755 70 34
3. Mr Rodrigue Kessou
Consultant, Charge de programme architecture et urbanisme au Pôle Territoires
École du Patrimoine Africain [email protected]
Ministère des Arts et Culture République d’Ile Maurice
SN Name Position Organisation Tel Fax E-mail
et Patrimoines
4. Mr François Djah MALAN
Consultant Patrimoine Mondial UNESCO.
Université ABOBO-ADJAME COTE D’IVOIRE
(225) 08309715
(225) 01357931
5. Mr. R. Léon Darsot
Archéologue – SIG
Université d’Antananarivo Centre d’Art et d’Archéologie
+261 33 78 278 60 [email protected]
LIST OF PARTICIPANTS
SN Name Position Organisation Tel Fax E-mail
1. Mr. Fareed Chuttan Principal Assistant Secretary
Ministry of Arts & Culture (230) 212 8377 (230) 259 2166
(230) 211 3196 [email protected]
2. Mr. Islam Bhugan Deputy Director of Culture
Ministry of Arts & Culture (230) 210 0442 (230) 942 1877
(230) 210 0442 [email protected]
3. Mrs. Ansheed Sahebally-Jauhangeer
Senior Culture Officer Ministry of Arts & Culture (230) 208 0308 (230) 774 0203
(230) 213 0012 [email protected]
4. Mr. Maxwell Sardoo Environment Officer Ministry of Environment & Sustainable Development
(230) 203 6200 (230) 757 2957
(230) 210 5751 [email protected]
5. Mr. Jugjeevan Denoo Inspector Ministry of Environment & Sustainable Development
(230) 210 1026 (230) 767 5850
(230) 210 6663 [email protected]
6. Mrs. Lila Davee Sahye Principal Town & Country Planning Officer
Ministry of Housing & Lands
(230) 468 1761 (230) 911 4643
(230) 454 6374 [email protected]
7. Mr. Nandlall Seenauth
Principal Town & Country Planning Officer
Ministry of Housing & Lands
(230) 468 1762 (230) 778 6710
(230) 454 6374 [email protected]
8. Mrs. Jayshree Mungur-Medhi Head of Technical Unit National Heritage Fund (230) 210 7758 (230) 916 3116
(230) 208 6728 [email protected] [email protected]
9. Mr. Dwijesh Ramjuttun Heritage Technical National Heritage Fund (230) 210 7758 (230) 208 6728 [email protected]
SN Name Position Organisation Tel Fax E-mail Officer (230) 750 9298 [email protected]
10. Mr. Parmananda Ragen
Research & Development Officer
National Parks & Conservation Service
(230) 464 4016 (230) 251 1985
(230) 464 0453 parmananda.ragen@gmail. com
11. Mr. Jean François Lafleur Site Officer Le Morne Heritage Trust Fund
(230) 451 5799 (230) 773 5576
(230) 451 5765 [email protected]
12. Mr. Avinash Seegolam Conservation Officer Le Morne Heritage Trust Fund
(230) 778 7193 [email protected]
13. Mr. Renganaden Andiapen World Heritage Site Manager
Aapravasi Ghat Trust Fund (230) 217 3159 (230) 911 8283
(230) 217 2481 [email protected]
14. Mrs.Maurina Soodin Runghen Researcher Aapravasi Ghat Trust Fund (230) 217 3157 (230) 761 5037
(230) 217 2481 [email protected]
15. Mr Hery Lala Ravelomanantsoa Tsingy de Bemaraha Madagascar
Madagascar (+261) 34 49401 30 [email protected] bmr@parcs_madagascar.com
16. Mr. Paul Ignace Rakotomavo
La Forect Humide de l’Atsinanana
Madagascar (+261) 344940035 [email protected]
17. Mrs. V. Charline Rabemanantsoa Colline Royale d’Ambohimanya
Madagascar (+261)0324056875 [email protected]
18. Mr. Keeranlallsing Santokhee Head, Planning Department
Municipal Council of Port Louis
(230) 212 0831 (230) 703 1280
(230) 212 4258 [email protected]
19. Mr. Dhaneswar Munoruth Building Inspector Municipal Council of (230) 212 0831-37 [email protected]
SN Name Position Organisation Tel Fax E-mail Port Louis (230) 256 3391
20. Mr Jean Cledino Edouard Executive Officer,
Rodrigues Regional Assembly, Commission of Arts and Culture
(230) 831 0830 (230) 875 3046 (230) 731 8390
(230) 831-0806 [email protected]
21. Mr Shivajee Dowlutrao Administrative Secretary
National Heritage Fund (230) 210 7758 (230) 752-5206
(230) 208-6728 [email protected] [email protected]
22. Mr Somduth Permala
Civil Engineer Head, Works Department
Grand Port/Savanne District Council
(230) 627 4542 (230) 766 6230
(230) 627-4640 [email protected] [email protected]
23. Mr Anwar Janoo Senior Lecturer, University of Mauritius
University of Mauritius (230) 403 7704 (230) 765 9760
(230) 465-6184 [email protected]
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Annexe 4 : Programme pédagogique
43
ATELIER DE FORMATION DES GESTIONNAIRES DE SITES DU
PATRIMOINE MONDIAL “ Conservation, Gestion et Valorisation des sites du patrimoine
mondial d’Ile Maurice et de Madagascar ” Port‐Louis, Ile Maurice 05– 09 décembre 2011
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
NOTA BENE: Veuillez prendre connaissance du programme pédagogique des modules vous
concernant
N’hésitez pas à contacter la coordination pour plus d’information et des suggestions. Nous espérons notamment que vous pourrez enrichir la bibliographie du cours, et venir avec une documentation
que nous pourrons mettre à disposition des participants.
Ministère des Arts et Culture République d’Ile Maurice
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Contexte du cours L’Ile Maurice et Madagascar comptent cinq biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial. Ce sont les biens Aapravasi Ghat et le paysage culturel du Morne pour l’Ile Maurice et la Réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemahara, la Colline royale d’Ambohimanga et les Forêts humides d’Atsinanana pour Madagascar.
Le Bureau multi‐pays de l’Unesco de Dar‐Es‐Salam (Tanzanie), dans le cadre de son programme d’activités de l’année en cours a prévu le renforcement de capacité des gestionnaires de ces différents sites à travers un atelier de formation. Il s’agira de travailler sur la conservation, la gestion et la valorisation des biens.
En vue de la mise en œuvre de ce projet, le Bureau multi‐pays de Dar‐Es‐Salam a sollicité l’EPA pour la conduite pédagogique des activités de cet atelier qui vise à réunir à Port‐Louis (Ile Maurice) les gestionnaires des différents sites et des professionnels mauriciens du patrimoine.
C’est à ce titre que le présent contenu pédagogique est défini pour servir de guide aux différentes personnes ressources sollicitées.
Objectif Général Il s’agit de renforcer les capacités des gestionnaires de sites de l’Ile Maurice et de Madagascar et les professionnels mauriciens du patrimoine à la conservation, la gestion et la valorisation de site du patrimoine mondial sur la base de l’état actuel des différents biens concernés.
Objectifs spécifiques De façon plus précise, il s’agira de:
‐ Rappeler les notions de base de la définition et de la conservation du caractère patrimonial d’un bien.
‐ D’outiller aux principes et modalités de conservation du caractère patrimonial du bien (VUE),
‐ D’introduire aux outils de conservation et de protection tels que les Etudes d’Impact environnemental (EIEs), notamment sur leurs aspects culturels et les documents d’urbanisme,
‐ D’outiller aux lignes directrices et aux mécanismes de mise en œuvre d’un processus de gestion d’un bien du patrimoine mondial,
‐ D’outiller à quelques outils de promotion et de valorisation d’un bien et aux mécanismes de mobilisation de financement pour la conduite de projet.
‐ D’élaborer un programme de suivi de gestion durable des biens…
Structuration du cours L’atelier étalé sur une semaine (5 jours) s’articule autour de trois principaux axes :
‐ Outils et mesures de conservation ‐ Processus de gestion et promotion d’un bien ‐ Processus de promotion, Suivi de gestion des biens, Evaluation.
Chaque thématique principale est organisée en différentes sessions consacrées à des sous‐thèmes et/ou à des travaux pratiques de mise en application des enseignements théoriques.
Le cours sera sanctionné par une évaluation et la présentation des résultats de cette évaluation.
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I. Etude et analyse des sites Durée: 3 heures, 2 sessions Equipe d’encadrement Coordination : Baba KEITA, Personnes ressources : Rodrigue KESSOU, Djah François MALAN, Souayibou VARISSOU, Léon DARSOT Objectifs Ces sessions sont destinées à présenter un état des lieux des différents sites du patrimoine mondial des deux pays à travers des présentations préalablement préparées par les gestionnaires de sites. Il s’agit plus précisément de donner un aperçu des points suivants:
‐ Description du bien et de son environnement, ‐ VUE ‐ Cadre légal, ‐ Conservation et gestion, ‐ Perspectives de valorisation, ‐ Difficultés et Menaces éventuelles.
Méthodes pédagogiques suggérées
‐ Présentation PowerPoint / pays, ‐ Discussions / questions‐réponses.
Résultats attendus
‐ Les participants et personnes ressources ont une meilleure compréhension des différents biens concernés,
‐ L’Etat de conservation des biens est restitué. Bibliographie suggérée
En plus des différentes décisions du Comité du patrimoine mondial concernant les sites, la bibliographie minimale suivante est recommandée :
1989, Dossier d’inscription de la reserve naturelle integrale de Tsingy de Bemahara sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
1999, Dossier d’inscription des collines royales d’Ambohimanga sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
2005, Dossier d’inscription d’Aapravasi Ghat sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO + Esquisse de plan de gestion
2006, Dossier d’inscription du paysage culturel du Morne sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
2007, Dossier d’inscription du paysage culturel du Morme sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO + plan de gestion
ICOMOS 2000, Rapport sur les Collines royales d’Ambohimanga, Madagascar (Doc. 950), 10p.
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ICOMOS 2006, Rapport sur Aapravasi Ghat, Maurice (Doc. 1227), 18p. ICOMOS 2008, Rapport sur le paysage culturel du Morne, Maurice (Doc. 1259), 27p. UICN 1990, Rapport sur Reserve naturelle intégrale de Tsingy de Bemahara, Madagascar
(Doc 494 Rev.), 17p. UICN 2007, Rapport sur les forêts humides de l’Atsinanana, Madagascar (Doc. 1257), 21p. UNESCO/Centre du patrimoine mondial 1972, Convention concernant la protection du
patrimoine mondial culturel et naturel, version française, 16p. UNESCO/Centre du patrimoine mondial 2008, Orientations devant guider la mise en œuvre
de la Convention du patrimoine mondial, version française, 180p.
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II. Etat de conservation d’un bien : Etude de cas des biens présentés Durée: 1,5 heure, 1 session Equipe d’encadrement Coordination : Baba KEITA, Personnes ressources : Djah François MALAN, Souayibou VARISSOU Objectifs Les objectifs généraux de cette session sont :
‐ présenter le contexte théorique (principes, concepts, textes, normes internationales et évolutions) dans lequel la conservation du Patrimoine Culturel immobilier se situe,
‐ sur la base des présentations des participants, restituer en guise d’exemple, l’état de conservation d’un ou de plusieurs biens présentés.
Méthodes pédagogiques suggérées
‐ Présentations par les personnes ressources, ‐ Etudes de cas / exemples, ‐ Travaux pratiques ‐ Discussions / questions‐réponses
Résultats attendus
‐ Les participants et personnes ressources ont une meilleure compréhension de la pratique de conservation
‐ Une réflexion sur l’applicabilité de la thématique sur un des biens représentés est conduite.
Bibliographie suggérée En plus des rapports sur l’état de conservation des biens participants, consulter : Feilden, Bernard M & Jokilehto, Jukka 1996, Guide de gestion des sites du patrimoine
mondial, Rome, ICCROM, 127p. (1ere edition en Anglais sous le titre Manual for the management of the World Heritage sites, 1985)
Programme Africa 2009 2006, 7th Regional Thematic Seminar on Sustainable management of cultural heritage places, Gondar, Ethiopia, 127p.
UNESCO/Centre du patrimoine mondial 1972, Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel, version française, 16p.
UNESCO/Centre du patrimoine mondial 2008, Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial, version française, 180p.
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Etude de la valeur Universelle Exceptionnelle ‐ VUE des biens Critères dʹinscription (Etude des critères des biens présentés) Durée: 1,5 heure, 1 session Equipe d’encadrement Coordination : Baba KEITA, Personnes ressources : Djah François MALAN, Souayibou VARISSOU Objectifs Le but général de cette session est de rappeler aux participants le cadre théorique dans lequel se situent les notions de critères d’inscription et de valeur universelle exceptionnelle (VUE), et d’étudier les conditions de conservation et de valorisation des attributs ayant justifié l’inscription des biens concernés sur la Liste du patrimoine mondial. Les points suivants seront abordés :
‐ Aperçu des critères d’inscription tant naturels que culturels, ‐ L’identification des attributs d’un bien et leur regroupement en critères ‐ La justification des critères, ‐ La notion de VUE, ‐ Les conditions de conservation et de valorisation des attributs des biens concernés
Méthodes pédagogiques suggérées
‐ Présentations par les personnes ressources, ‐ Etudes de cas / exemples, ‐ Travaux pratiques ‐ Discussions / questions‐réponses
Résultats attendus
‐ Les critères d’inscriptions et la notion de VUE sont rafraichis au niveau de participants,
‐ La justification des critères et la déclaration de VUE des différents biens sont revisitées.
Bibliographie suggérée Getty Conservation Institute 2000, Values and Heritage Conservation, Research Report, Los
Angeles, The J. Paul Getty Trust, 100p. Getty Conservation Institute 2000, Assessing the Values of Cultural Heritage, Research
Report, Los Angeles, The J. Paul Getty Trust, 125p. ICOMOS, What is OUV? Defining the Outstanding Universal Value of Cultural World
Heritage Properties (Compiled by Jukka Jokilehto with contributions from Christina Cameron, Michel Parent and Michael Petzet), 110p.
IUCN 2008, Outstanding Universal Values, Standards for Natural World Heritage, A compendium on standards for inscription of natural properties on the World Heritage List, 54p.
49
Ndoro, Webber 2004, “Traditional and customary heritage systems: nostalgia or reality? The implications of managing heritage sites in Africa”, Linking universal and local values: managing a sustainable future for world heritage, Paris, World Heritage Papers 13, pp. 81‐84.
UNESCO/Centre du patrimoine mondial 2008, Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial
- Paragraphes 49‐53 : Valeur Universelle Exceptionnelle - Paragraphes 77‐78 : Critères pour l’évaluation de la Valeur Universelle Exceptionnelle - Paragraphes 79‐95 : Intégrité et/ou authenticité - Paragraphes 96‐119 : Protection et gestion
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III. Notions d’authenticité et d’intégrité des biens présentés et études de cas Durée: 1,5 heure, 1 session Equipe d’encadrement Coordination : Baba KEITA, Personnes ressources : Djah François MALAN, Souayibou VARISSOU Objectifs Dans le même sens que la session précédente, il s’agit de présenter aux participants:
‐ le cadre théorique dans lequel se situent les notions d’authenticité et d’intégrité et les modalités pratiques de leur définition et de leur conservation par des études de cas,
‐ les enjeux dʹune analyse de lʹauthenticité et lʹintégrité juste (authenticité de forme et lʹauthenticité dʹesprit).
Méthodes pédagogiques suggérées
‐ Présentations par les personnes ressources, ‐ Etudes de cas / exemples, ‐ Travaux pratiques ‐ Discussions / questions‐réponses
Résultats attendus
‐ Les participants ont une meilleure compréhension des notions d’authenticité et d’intégrité en général, de leurs biens en particulier.
‐ Les participants sont mieux informés des obligations et servitudes relatives aux conditions d’authenticité et d’intégrité en général et de leurs biens en particulier.
Bibliographie suggérée Feilden, Bernard M & Jokilehto, Jukka 1996, Guide de gestion des sites du patrimoine
mondial, Rome, ICCROM, 127p. (1ere edition en Anglais sous le titre Manual for the management of the World Heritage sites, 1985)
Ringbeck, Birgitta 2008, Management plans for World Heritage Sites: a practical guide, Bonn, German Commission for UNESCO, 111p.
UNESCO/Centre du patrimoine mondial 2008, Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial
- Paragraphes 79‐95 : Intégrité et/ou authenticité
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IV. Etude de délimitation d’un bien ‐ Outils de délimitation d’un bien
(cartographie, système d’information géographique – SIG) Durée: 3 heures, 2 sessions Equipe d’encadrement Coordination : Baba KEITA, Personnes ressources : Léon DARSOT Objectifs Cette session vise les objectifs principaux suivants :
‐ Etudier les notions de limites d’un bien et la définition de zone tampon, ‐ Introduire les outils de délimitation et de représentation d’un bien (cartographie,
SIG…), ‐ Situer le rôle du gestionnaire dans la définition des limites d’un bien, ‐ Réfléchir sur les conditions de gestion des limites des biens en rapport à leurs
attributs. ‐ Discuter des problèmes liés aux enjeux dʹune bonne délimitation (effets dʹune
cartographie, bornage, texte de lois, information, suivi).
Méthodes pédagogiques suggérées ‐ Présentations par les personnes ressources, ‐ Etudes de cas / exemples, ‐ Travaux pratiques, ‐ Discussions / questions‐réponses.
Résultats attendus
‐ Les participants sont mieux informés de l’importance de la cartographie pour la protection et la gestion de leur bien,
Bibliographie suggérée
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V. Conservation du patrimoine urbain : Documents d’urbanisme, Règlement d’urbanisme, Plan d’urbanisme de détails
Durée: 1,5 heure, 1 session Equipe d’encadrement Coordination : Baba KEITA, Personnes ressources : Rodrigue KESSOU Objectifs Les objectifs de la session sont les suivants :
‐ Renseigner sur les outils de conservation du patrimoine urbain que constituent les documents d’urbanisme en général,
‐ Préciser le rôle des gestionnaires de site dans le processus de leur élaboration, ‐ Préciser les modalités de leur utilisation dans le cadre de la conservation du
patrimoine. Méthodes pédagogiques suggérées
‐ Présentations par les personnes ressources, ‐ Etudes de cas / exemples, ‐ Travaux pratiques ‐ Discussions/ questions‐réponses
Résultats attendus
‐ Les participants ont une idée des documents d’urbanisme ‐ Les participants reconnaissent la pertinence de leur rôle dans le cadre de l’élaboration
des documents d’urbanisme et l’importance de s’en référer pour une gestion durable de leur bien.
Bibliographie suggérée
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VI. Les aspects culturels des Etudes d’impact environnemental (EIE) : Principes
et Etude de cas Durée: 3 heures, 2 sessions Equipe d’encadrement Coordination : Baba KEITA, Personnes ressources : Rodrigue KESSOU Objectifs Cette session vise les objectifs principaux suivants :
‐ Renseigner sur les EIEs et leur importance dans la protection et la conservation d’un bien,
‐ Sensibiliser sur la nécessité de la prise en compte des aspects culturels dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre des EIEs,
‐ Décliner les principes et lignes directrices des aspects culturels des EIEs, ‐ Renseigner sur l’élaboration de TDRs sur les aspects culturels des EIEs, ‐ Situer le rôle du gestionnaires dans la prise en compte des ces aspects dans le
processus d’EIEs. Méthodes pédagogiques suggérées
‐ Présentations es personnes ressources, ‐ Etudes de cas et ou exemples, ‐ Travaux pratiques ‐ Discussion/ questions‐réponses
Résultats attendus
‐ Les participants ont une meilleure compréhension des EIEs notamment de leurs aspects culturels,
‐ L’importance des EIEs comme outils de conservation et de protection d’un bien est perçue,
‐ Les participants comprennent mieux le rôle du gestionnaire de site du patrimoine mondial dans le processus d’EIE et la nécessité de la prise en compte des aspects culturels.
Bibliographie suggérée
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VII. Plan de gestion : Intérêts et Lignes directrices Durée: 1,5 heure, 1 session Equipe d’encadrement Coordination : Baba KEITA, Personnes ressources : Djah François MALAN, Souayibou VARISSOU Objectifs Cette session vise les objectifs principaux suivants :
‐ Définir le plan de gestion, ‐ Préciser son importance dans le processus de gestion d’un bien, ‐ Se familiariser avec les lignes directrices de cet outil, ‐ Renseigner sur les différentes étapes de conduite d’un processus d’élaboration et de
mise en œuvre d’un plan de gestion Méthodes pédagogiques suggérées
‐ Présentations par les personnes ressources, ‐ Etudes de cas / exemples, ‐ Travaux pratiques ‐ Discussions / questions‐réponses
Résultats attendus
‐ Les participants ont une meilleure connaissance des principes d’élaboration et de mise en œuvre efficiente d’un plan de gestion,
‐ Les capacités des participants sont renforcées en ce qui concerne les dispositions de protection et/ou de prévention de destruction/dénaturation et de gestion des biens
Bibliographie suggérée Cousin, Anne-Marie & Longuet Isabelle 2008, « La gestion des biens inscrits », Paris
Monumental, Revue scientifique et technique des monuments historiques 1, Editions du Patrimoine, pp. 28-32.
El-Sayed El Iraqi, Dania 2006, Management of cultural heritage: a goal programming approach, Thesis submitted to the Department of Operations Research, Institute of Statistical Studies and Research, Cairo University, 232p.
Feilden, Bernard M & Jokilehto, Jukka 1996, Guide de gestion des sites du patrimoine mondial, Rome, ICCROM, 127p. (1ere edition en Anglais sous le titre Manual for the management of the World Heritage sites, 1985)
ICCROM/ICOMOS/UICN/Centre du Patrimoine mondial de l’UNESCO 2010, Gérer les risques de catastrophes pour le patrimoine mondial, manuel de référence, UNESCO, 75p.
ICOM 2006, Code de déontologie de l’ICOM pour les musées, Paris, Maison de l’UNESCO, ICOM, 15p.
ICOMOS 2010, Management Plans and the World Heritage Convention: A Bibliography, UNESCO-ICOMOS Documentation Centre, 42p.
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IUCN 2008, Management Planning for Natural World Heritage Properties (Interim Version), 38p.
Programme Africa 2009 2006, 7th Regional Thematic Seminar on Sustainable management of cultural heritage places, Gondar, Ethiopia, 127p.
Ringbeck, Birgitta 2008, Management plans for World Heritage Sites: a practical guide, Bonn, German Commission for UNESCO, 111p.
UNESCO/Centre du patrimoine mondial 2008, Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial, version française, 180p.
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Cadre administratif et légal de conservation et de gestion du patrimoine : Etude de cas Durée: 1,5 heure, 1 session Equipe d’encadrement Coordination : Baba KEITA, Personnes ressources : Rodrigue KESSOU, Souayibou VARISSOU Objectifs Le but de cette session est d’introduire le cadre législatif et administratif de la conservation et de la gestion d’un bien du patrimoine mondial. Il s’agit de permettre aux participants de :
‐ comprendre les composantes principales de la législation d’un bien du patrimoine ‐ situer le cadre administratif et législatif d’un bien dans les dispositifs législatifs et
administratifs globaux ‐ pouvoir évaluer l’effectivité de ces systèmes.
Méthodes pédagogiques suggérées
‐ Présentations par les personnes ressources, ‐ Etudes de cas / exemples, ‐ Travaux pratiques ‐ Discussions / questions‐réponses
Résultats attendus
‐ Les participants ont une meilleure compréhension de l’importance de l’arsenal juridique et administratif dans la conservation et la gestion d’un bien du patrimoine mondial,
‐ Les participants savent évaluer l’efficacité d’une législation et les mécanismes de mise en application et de mise à niveau.
Bibliographie suggérée ICCROM/AFRICA 2009 2009, Protection juridique du patrimoine culturel immobilier :
orientations pour les pays francophones de l’Afrique subsaharienne (Ed. Bakonirina Rakotomamonjy et alii), ICCROM Conservation Studies 9, 84p.
ICCROM/AFRICA 2009 2005, Legal frameworks for the protection of immovable cultural heritage in Africa (ed. Webber Ndoro and Gilbert Pwiti), ICCROM Conservation Studies 5, 81p.
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La gestion participative : Mécanismes, Rôle des communautés Durée: 1,5 heure, 1 session Equipe d’encadrement Coordination : Baba KEITA, Personnes ressources : Djah François MALAN, Souayibou VARISSOU Objectifs Il s’agit de :
‐ Définir les principes directeurs de la gestion participative, ‐ D’en préciser les mécanismes, ‐ Situer le rôle des communautés à la base dans le processus de gestion participative.
Méthodes pédagogiques suggérées
‐ Présentations par les personnes ressources, ‐ Etudes de cas / exemples, ‐ Discussions / questions‐réponses
Résultats attendus
‐ Les participants appréhendent mieux l’importance des communautés dans la conservation et la gestion d’un bien.
Bibliographie suggérée Cissé, Lassina 2004, La participation communautaire à la gestion du site de la falaise de
Bandiagara: Ecotourisme en pays Dogon, Linking universal and local values: managing a sustainable future for world heritage, Paris, World Heritage Papers 13, pp. 58-63.
El-Sayed El Iraqi, Dania 2006, Management of cultural heritage: a goal programming approach, Thesis submitted to the Department of Operations Research, Institute of Statistical Studies and Research, Cairo University, 232p.
Feilden, Bernard M & Jokilehto, Jukka 1996, Guide de gestion des sites du patrimoine mondial, Rome, ICCROM, 127p. (1ere edition en Anglais sous le titre Manual for the management of the World Heritage sites, 1985)
Programme Africa 2009 2006, 7th Regional Thematic Seminar on Sustainable management of cultural heritage places, Gondar, Ethiopia, 127p.
Ringbeck, Birgitta 2008, Management plans for World Heritage Sites: a practical guide, Bonn, German Commission for UNESCO, 111p.
Serrhini, Fouad 1996, « Les possibilités de planification, de gestion et de développement des villes du patrimoine », In Proceedings of the 3rd International Symposium of World Heritage Cities, Bergen, June 28-30, pp. 76-82.
Stovel, Herb 1991, International Symposium on World Heritage Towns, Quebec, Canada, Safeguarding historic urban ensembles in a time of change: a management guide, Management Guide subcommittee, Quebec, Symposium on World Heritage, 71p.
Tournoux, Marie-Noel & Duché, Daniel 2008, « Les enjeux de la gestion et de la conservation urbaine », Paris Monumental, Revue scientifique et technique des monuments historiques 1, Editions du Patrimoine, pp. 34-37.
58
Patrimoine et tourisme : Etude de cas Durée: 1,5 heure, 1 session Equipe d’encadrement Coordination : Baba KEITA, Personnes ressources : Djah François MALAN, Souayibou VARISSOU Objectifs Par une étude de cas, il s’agit de :
‐ Identifier les conditions de mise en œuvre du tourisme sur un site du patrimoine en général, du patrimoine mondial en particulier
‐ Montrer un exemple de gestion efficiente du tourisme sur un site du patrimoine mondial : circuits touristiques, gestion des flux, utilisation des ressources générées, implications des populations.
Méthodes pédagogiques suggérées
‐ Etudes de cas / exemples, ‐ Discussion/ questions‐réponses
Résultats attendus
‐ Les participants sont outillés à la mise en œuvre efficiente d’un plan de gestion touristique.
Bibliographie suggérée Centre du Patrimoine Mondial de l’UNESCO 2004, Partenariats pour les villes du patrimoine
mondial. La culture comme vecteur de développement durable, Paris, UNESCO World Heritage Centre, Cahiers du patrimoine mondial 9, 108p.
Centre du Patrimoine Mondial de l’UNESCO 2010, Tourisme durable : Entre menace et espoir, Revue du Patrimoine Mondial 58, 120p.
Getty Conservation Institute 1999, Economics and Heritage Conservation, Los Angeles, The J. Paul Getty Trust, 67p.
59
Patrimoine et marketing Durée: 1,5 heure, 1 session Equipe d’encadrement Coordination : Baba KEITA, Personnes ressources : Djah François MALAN, Souayibou VARISSOU Objectifs
‐ Introduire les participants à la notion de marketing, ‐ Echanger sur la démarche marketing, comme outil de promotion d’un bien du
patrimoine mondial. Méthodes pédagogiques suggérées
‐ Présentations par les personnes ressources, ‐ Etudes de cas / exemples, ‐ Discussions / questions‐réponses
Résultats attendus
‐ Les participants ont une meilleurs compréhension du marketing sur un site de patrimoine.
Bibliographie suggérée Getty Conservation Institute 1999, Economics and Heritage Conservation, Los Angeles, The
J. Paul Getty Trust, 67p. Misiura, Shashi 2006, Heritage Marketing, Elsevier Butterworth‐Heinemann, Business &
Economics, 280p. Anastassova, Lyna 2007, Marketing Heritage Tourism in Less Developed Countries:
Problems and Challenges, Key note paper on the Second International Conference on Tourism and Hospitality in Marriott Putrajava, Malaysia, 11p.
60
VIII. Montage de projet et Levée de fonds Durée: 1,5 heure, 1 session Equipe d’encadrement Coordination : Baba KEITA, Personnes ressources : Djah François MALAN, Souayibou VARISSOU Objectifs Le but de cette session est d’échanger sur les fondements d’élaboration et de mise en œuvre d’un projet pour la gestion d’un bien patrimonial en général et d’un bien de la Liste du patrimoine mondial, en particulier. Méthodes pédagogiques suggérées
‐ Présentations par les personnes ressources, ‐ Etudes de cas / exemples, ‐ Travaux pratiques ‐ Discussions / questions‐réponses
Résultats attendus
‐ Les participants sont outillés au processus de montage et de mise en œuvre de projet, ‐ Les participants sont à mesure de conduire une levée de fonds.
Bibliographie suggérée Kimmons, Robert L. 1990, Project Management Basics, Marcel Dekker, Inc., New York; Giard, Vincent 1991, Gestion de projets; Paris; Economica Genest, Bernard‐André et Tho Hau Nguyen 1995, Principes et techniques de la gestion de
projets, Deuxième édition, Les éditions sigma delta; Laval; Chapitre 1 Le Bissonais 2003, Management des risques dans la conduite de projets. J. Méménto AFNOR,
AFNOR Editions, Paris. Corbel Jean‐Claude 2005, Le management de projet ‐ Fondamentaux, méthodes, outils,
Editions dʹOrganisation Fernandez, Alain 2005, Le chef de projet efficace, Editions dʹOrganisation Hougron Dunod, Thierry 2003, La conduite de projets AFITEP AFNOR 1998, Le management de projet, principes et pratique
Sites proposant des ouvrages sur le management de projet Site de l’AFITEP : www.afitep.fr Site du PMI‐France : www.pmi‐fr.org Le résultat de la requête sur Amazon/management de projet
61
Sites avec le management de projet pour propos Le chef de projet efficace (Alain Fernandez): www.chef‐de‐projet.org Les supports de formation Michel EMERY: pagesperso‐orange.fr/m.emery.management/ Le site de Bertrand Guerard : bertrand.guerard.free.fr La partie Projets de manager‐Go ! : www.manager‐go.com/gestion‐de‐projet PM Toolbox : www.pmtoolbox.fr
62
Annexe 5 : Termes de références pour les
participants
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INFORMATIONS A COLLECTER ET SYNTHETISER AVANT VOTRE DEPART
POUR L’ILE MAURICE : (A lire attentivement)
Nota bene: Vous pouvez ajouter des rubriques supplémentaires soulignant des aspects
particuliers de votre site
L’atelier de formation des gestionnaires de site du Patrimoine mondial d-Ile Maurice et de Madagascar est une formation intense qui nécessite une collaboration active et une motivation importante des participants. A cet effet, la contribution des participants est attendue et se fera sous la forme ci-après : Présentation de l’état de conservation et de valorisation des sites du patrimoine mondial concerné
En entame de l’atelier, vous serez invité à faire une présentation qui portera sur les points suivants :
- Présentation du site (dénomination, description, critères d’inscription, VUE…) - Limites du bien et état de la cartographie disponible - Condition d'intégrité/Authenticité (Déclaration et challenges) - Gestion et valorisation du site (mode de gestion (cadre juridique er administratif),
implication des populations à la base, gestion des visites, gestion des retombés économiques…)
- Difficultés et menaces - Projets en cours et futurs ;
Cette présentation devra être préparée avant votre arrivée en Ile Maurice. Elle devra être illustrée par des photos, des cartes, des dessins etc.
- Nous vous recommandons de faire la présentation en Powerpoint. Elle ne doit pas excéder 15 minutes,
- Notez que les vidéos ne sont pas admises dans cette présentation, - Dès votre arrivée à Port-Louis, l’équipe d’encadrement de l’atelier vous rencontrera
individuellement afin de finaliser vos présentations.
Pour toute information complémentaire, adressez-vous à : M. Rodrigue KESSOU, Chargé de programme Architecture et Urbanisme, Pôle Territoires et Patrimoines, EPA, Email : [email protected] Avec copie aux adresses : [email protected], [email protected],
.
La coordination du cours
Ministère des Arts et Culture République d’Ile Maurice
64
Annexe 6 : Fiche d’évaluation.
65
ATELIER DE FORMATION DES GESTIONNAIRES DE SITES DU
PATRIMOINE MONDIAL : “ Conservation, Gestion et Valorisation des sites du patrimoine mondial d’Ile Maurice et de Madagascar ”
Port-Louis, Ile Maurice, 05– 09 décembre 2011
EVALUATION PEDAGOGIQUE
Appréciations Items
Excellent Bien Assez bien
Médiocre
1. Objectifs du cours * 2. Approche pédagogique 3. Pertinence des études de cas 4. Etudes et analyses des sites 5. Outils et mesures de conservation 1 (VUE, critères d’inscription, Authenticité et intégrité)
6. Outils et mesures de conservation 2 (Limites, Cartographie, SIG)
7. Outils et mesures de conservation 3 (Documents d’urbanisme, EIE)
8. Processus de gestion d’un bien 9. Processus de promotion, Suivi de gestion des biens, Evaluation
10. Présentations et participation (participants) 11. Visite de sites et Travaux de groupe 12. Disponibilité des personnes ressources
Autres Commentaires et suggestions sur les aspects pédagogiques …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. * Objectifs :
- - Contribuer au renforcement de capacités de 5 gestionnaires de sites du patrimoine mondial d’Ile Maurice et de Madagascar ;
- - Informer les professionnels mauriciens du patrimoine sur la conservation, la gestion et la valorisation de sites du patrimoine mondial sur la base de l’état actuel des différents biens concernés ;
- Ebaucher des stratégies de conservation et de gestion durable des biens ; - Soutenir la création d’un réseau de professionnels du patrimoine de l’Océan indien en particulier, et
de l’Afrique en général.
Ministère des Arts et de la Culture République de Maurice