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JournalofPowerSources,38 (1992)239-252 239 Reductiondemodelepourunecentralesolaire a capteursdistribues J .H.Balbi,N .Balbi,G .Girolami,P .OrengaandC .Riolacci CMCS,Universit€deCorse,FacultedesSciences, B.P.52,20250 Cone (France) J.F .Durastanti ENSEM,mutedeL'Oratoire,58000Newts(France) (Regu16 janvier1991) Abstract Theaimofthispaperistoshowthatitisinsomecasespossibletosimplifythemodeling ofsomekindsofcomplexsystems .Originally,atheoreticalapproachwasusedtoderive amodelwhichwascomplicatedandslow.Ourgoalwastoobtainamuchsimplerand fastermodelusingglobalexperimentsinsteadoflocalequations .Thismethodprovedto beveryeffective,andthenewmodelwasaspreciseasthetheoreticalone,butmuch fasterandsimpler . Resume Letravailpresenteestl'application a unsyst8meenergetiquecomplexe,laCentraleTHEK 2(Saint-Chamas,Marseille),desmethodesdemodelisationetdereductionmod8les developpeesparlesauteursettesteesavecsuccissurdiverssyst6mes .Leprincipalobjectif delamethodologieraiseaupointestladescription,parunmodelesimple,descomportements dynamiquesdusyst6me,demani6re a rdsoudreensuiteaumieuxlesprobl6mesdecommande degestionoptimale(malais6s a traileraveclesmodilesclassiques a resolutionnumerique lourde).Lesprincipalesetapesdelademarchedemodelisationsont :choixdestructure pourIemodele ;ensembledeproceduresd'identificationpermettantdecernerlescon- tributionsdedifferentsparamLtresdestructuredusyst6me ;combinaisondesleisdevariation ainsiobtenuesetconstructiondumodelecomplet.Lesaspectsoriginauxdutravailde reductiondemodeleparlacentrale a capteursdistribuesTHEK2comprennent :lemodele - simplissime - obtenupermetd'apprehenderdemani8retrisperformantelescom- portementsdynamiquesmemeslesplusrapidesd'unsyst6me a domained'integrationaussi etenduquelaCentraleexperimentaleTHEK2;lademarchedesreductionsdemodele estapplicableaussibien a desdonneesdesimulationfourniesparunmodeledeconnaissance quesurlabasededonneesproprementexperimentales .Cedernieraspectpermetde conclure a lacomplementaritddesapprocheslocalenumeriqueetglobaleexperimentale etmetl'accentsurlarichessedeleurutilisationconjuguee . 1 .Introduction Lamodelisationd'unsyst6mephysiqueestgeneralementabordee a partirde methodeslocales-numeriques .Ellesconsistent a ecrirelesequationsauxderivecs 0378-77531'92/$5 .110 ©1992-ElsevierSequoia . All rightsreserved

Réduction de modèle pour une centrale solaire à capteurs distribués

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Journal of Power Sources, 38 (1992) 239-252

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Reduction de modele pour une centrale solaire acapteurs distribues

J. H. Balbi, N. Balbi, G. Girolami, P. Orenga and C . RiolacciCMCS, Universit€ de Corse, Faculte des Sciences, B.P. 52, 20250 Cone (France)

J. F. DurastantiENSEM, mute de L'Oratoire, 58000 Newts (France)

(Regu 16 janvier 1991)

Abstract

The aim of this paper is to show that it is in some cases possible to simplify the modelingof some kinds of complex systems . Originally, a theoretical approach was used to derivea model which was complicated and slow. Our goal was to obtain a much simpler andfaster model using global experiments instead of local equations. This method proved tobe very effective, and the new model was as precise as the theoretical one, but muchfaster and simpler .

Resume

Le travail presente est l'application a un syst8me energetique complexe, la Centrale THEK2 (Saint-Chamas, Marseille), des methodes de modelisation et de reduction mod8lesdeveloppees par les auteurs et testees avec succis sur divers syst6mes . Le principal objectifde la methodologie raise au point est la description, par un modele simple, des comportementsdynamiques du syst6me, de mani6re a rdsoudre ensuite au mieux les probl6mes de commandede gestion optimale (malais6s a trailer avec les modi les classiques a resolution numeriquelourde). Les principales etapes de la demarche de modelisation sont : choix de structurepour Ie modele; ensemble de procedures d'identification permettant de cerner les con-tributions de differents paramLtres de structure du syst6me ; combinaison des leis de variationainsi obtenues et construction du modele complet. Les aspects originaux du travail dereduction de modele par la centrale a capteurs distribues THEK 2 comprennent: le modele- simplissime - obtenu permet d'apprehender de mani8re tri s performante les com-portements dynamiques memes les plus rapides d'un syst6me a domaine d'integration aussietendu que la Centrale experimentale THEK 2; la demarche des reductions de modeleest applicable aussi bien a des donnees de simulation fournies par un modele de connaissanceque sur la base de donnees proprement experimentales . Ce dernier aspect permet deconclure a la complementaritd des approches locale numerique et globale experimentaleet met l'accent sur la richesse de leur utilisation conjuguee.

1. Introduction

La modelisation d'un syst6me physique est generalement abordee a partir demethodes locales-numeriques. Elles consistent a ecrire les equations aux derivecs

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partielles locales qui traduisent le ph6nom6ne etudi6, puis a les int6grer num6riquementsir l'ensemble de la structure [1, 2] .

Les avantages d'une telle approche sont considerables : tout d'abord it est possibled'effectuer une etude sur plans du systeme et d'autre part, ('analyse fonctionnellepermet de construire un cadre th6orique rigoureux qui assure existence et unicit6 dela solution dans un espace fonctionnel appropri6, ainsi que la convergence des algorithmesnumeriques .

Mais cette d6marche a aussi des inconv6nients qui soot couteux et lourds .Or, pour les auteurs, la qualit6 essentielle demand6e a un mod8le est, outre la

bonne ad6quation a la r6alit6, la simplicite . De cc fait, a une m6thode locale numerique,its pr6f6rent une approche du type global experimental qui conduit a une Equationtraduisant le comportement global d'un systeme, equation obtenue directement sin labase de r6sultats de mesures exp6rimentales .

La d6marche est donc Ia suivante .

On part d'un prototype d6ja realise .• On rend le systeme passif, c'est-a-dire, on supprime les commander de mani8re

a acceder a ('Evolution naturelle on libre du systeme. Ainsi les param8tresde la structure, qui en regime de commande sont variables, deviennentconstants .

On soumet Ic systeme a des excitations type et 1'on mesure exp6rimentalement lar6ponse (pour un jeu de param8tres constants) .

• On construit a partir de ces r6ponses un mod8le d'6tat lin6aire, caracteris6 par unestructure mathdmatique et par les coefficients de celui-ci. Cc mod8le West valablealors que pour to jeu de param8tres choisis .

• On se donne d'autres jeux de param8tres et l'on refait l'identification du mod8le .Ainsi, arrive-t-on, avec quelques experiences et en utilisant les lois physiques quir6gissent le systeme, a determiner les lois de d6pendance des coefficients par rapportaux param8tres. Le mod8le est alors complet et permet de pr6voir la r6ponse dusysteme a des excitations ext6rieures quelconques et pour des variations arbitraires,mais counties, des param8tres de structure .

• L'analyse du comportement du systeme et Eventuellement des soul-syst6mes, permetde faire des modifications de la structure necessaires a un fonctionnement plussatisfaisant.

Le systeme passif Etant optimise et moddlis6, on s'int6resse alors a la gestion,c'est-a-dire a la commande de certains param8tres de structure. Etant dome que laplupart des syst6mes 6nerg6tiques comportent des retards, nous nous orientons versune commande pr6visionnelle ; celle-ci, grace a ('utilisation en temps reel du mod8le,permet de corriger les variations des sollicitations ext6rieures par des variationscorrespondantes des param8tres de structure, de telle mani6re que la r6ponse dusysteme soit celle d6sirEe .

Cette m6thode a d6ja 06 utilis6e avec succ8s pour la modelisation de diffdrentssyst8mes, entre autres, le champ de capteurs de la Centrale de Vignola constitud decapteurs COSS (capteurs optiques a secteurs segment6s) [3] ; un autre systeme a et6modelis6 de la m6me fagon, it s'agit d'un capteur THEK [4] : c'est un capteur solaireparticuli6rement efficace, constitu6 par un paraboloide r6fl6chissant, an foyer duquelest plac6e une chaudi8re . Les mod8les auxquels on a abouti dans les deux cas sonttrios simples, et repr6sentent respectivement la temperature de sortie du champ decapteurs et celle du capteur TREK . Its se r6sument a deux Equations diffdrentiellesdu second ordre.

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2. Description de la Centrale solaire TREK 2

(i) Cette centrale a 6t6 congue et 6tudi6e par le D6partement d'H6liophysiqucde la Facult6 des Sciences St 76r6me de Marseille (Unit6 associ6e au CNRS no . 1168)[4-7]. Elle se compose (Fig. 1) :

(a) d'un champ de capteurs solaires (appel6s THEK) paraboloides, conduisantdone 3 une forte concentration des rayon solaires au foyer oil se trouve plac6e unechaudiere (Fig. 2);

(b) dun systame de canalisation qui recueillent la chaleur regue et la transportentdaps on reservoir de stockage par chaleur sensible ;

(c) d'un circuit secondaire de production de vapeur.Vannes~apeur

CondeneeurDdtendeur

_

`Mime enre 210 .

1 -I

N

Ca p1 aura

Fig. 2. Photo d'un THEK

Pomp.I

Fig. 1 . Schema de principe de la Centrale THEK 2 .

Pompa2

241

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242

La puissance nominale de la Centrale est de 200 kW . La commande est assureepar un systeme de gestion automatise faisant largement appel aux techniques infor-matiques . A titre experimental, [a Centrale a fonctionne pendant plusieurs annees etainsi it a ete demontre que la production de chaleur industrielle etait possible a desniveaux de temperature de 300 °C, grace a cette technologie de centrale solaire acapteurs paraboliques distribues .

(ii) Les capteurs, au nombre de huit, devaient titre identiques aux capteursprototypes developpes au tours de la premiere phase du projet TREK 2 . Les seulesmodifications qui etaient demandees concernaient :•

la temperature maximale d'utilisation qui passait de 340 a 260 °C;•

]a pression de service maximale fixee a 60 bars ;•

la perte de charge ramenee de 1 bar a 0.35 bar pour un debit de 600 I/h ;•

1'electronique qui devait satisfaire aux specifications que nous verrons plus loin, lorsde la presentation du systeme de gestion automatise de la Centrale .

Dans on souci d'ameliorer la fiabilite des capteurs et de reduire leurs touts, lesdeux fabriquants ont apporte des modifications par rapport aux prototypes .

Pour SEP, le verin hydraulique de site a ete remplace par un systeme a vis etmoteur reducteur et le moteur hydraulique d'azimut a ete remplace par on moteurelectrique . De plus, deux capteurs on ete equipes de chaudieres cavite optimisees parle Departement d'Heliophysique. Une batterie d'accumulateurs a ete prevue afin depouvoir ramener les capteurs en position de securite, en cas dc coupure secteur.

Pour Creusot Loire, c'est en fait un capteur entierement nouveau qui a etedeveloppe puisque seuls le verin de site et la Centrale hydraulique ont ete conserves(Fig . 3) .

3. Modele de connaissance de la Centrale THEK 2

Le Departement d'Heliophysique a publie une serie de travaux [6, 8] sur lamodelisation de chacun des composants de la Centrale TREK 2 [9-12], puis sur lamodelisation complete de celle-ci par assemblage [1] .

Dans toes les cas, la procedure est locale-numerique . A partir d'equations locales(aux derivees partielles): equation de transport, equation de diffusion thermique, unediscretisation est faite : spatialement par une methode modale et temporellement parune methode de differences finies . Un tel modele de connaissance permet la simulationfine du processus reel et la prevision des performances de nouveaux systemes .

C'est on outil tres complexe mettant en jeu 8 000 points de discretisation (8 000temperatures connues) .

Les simulations fournies par cc code de calcul ont ete validees experimentalement(comparaison entre les temperatures calculees et les temperatures experimentalesmesurables), en particulier lors des regimes dynamiques transitoires : demarrage-arretsde la centrale, eclairement ou debit perturbes .

Les differences figures (Figs. 4-8) permettent de constater ['accord tres satisfaisantentre les courbes theoriques et les courbes experimentales .

4. Construction d'un modele reduit (a debit constant)

Le modele de connaissance (local-numerique) decrit ci-dessus est tres fiable etsurtout tres riche en informations .

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Fig. 3 . Schema d'un capteur THEK.

Cependant, pour Ia gestion et la commande de la Centrale, une telle richesseest superflue; le programme informatique est beaucoup trop lourd done beaucouptrop lent pour titre utilise en temps reel : pour simuler une minute de fonctionnementde la Centrale, le code de calcul a besoin de trois minutes sur un ordinatcur HP1000.

Ceci conduit a €laborer un mod8le reduit (global experimental), certes moinsriche en informations, mais nettement plus rapide (trois secondes de calcul pour uneminute de fonctionnement de la Centrale) .

Servant la demarche exposee dans ('introduction, ce modele peut titre obtenu apartir des experiences .

Nous avons prefere ici le construire a partir du mod6le de connaissance afin demieux illustrer la notion de reduction dynamique de modille . En somme, au lieud'utiliser les donnees experimentales, nous nous appuierons sur des donnees numeriquesresultant de simulations fournies par le mod6le de Durastanti [1] .

La demarche est la suivante. Le systeme est done tout d'abord rendu passif: lechamp de capteurs est dote d'une commande qui asservit le debit de mani6re a ceque la temperature de sortie snit egale a une valour de reference, qui est la valournominate pour le fonctionnement des turbo-altemateurs ; cette commande est donesupprimee conformement a notre approche, et le debit du fluide caloporteur devientconstant.

243

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244

150 .

140 .

ty

130.I.

Q

120.u

110.

100.15.9

18.1Arret de la Centrale

Fig . 4 . Enregistrement de la temperature du capteur 2 .

Temp. Chour..7

16.3 18.5

0,t!15.9

18.1

18.3

18.5

18.7Fig. 5. Eclairement capteur 2 .

On soumet ensuite Is structure h un echelon de flux .solaire (Fig. 9); it suffit pourcela de d6focaliser totalement on partiellement lea chaudi6res, et I'on mesure latemperature de sortie du champ (la temperature d'entree etant constante pendant laduree de l'experience) .

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150.

140 .

130.

120 .

110.

200.15.9 16.1

16.3

16.5T empo CFejren)

Fig . 6. Sortie pompe-retour dchangeur .

Fig . 7. Temperature capteur 2 .

La figure 10 montre la r6ponse de la temp6rature T de sortie du champ, enfonction du temps . Elle 6volue de la temperature d'6quilibre initiale T, quand le champ6tait focalis6, 3 la temperature d'equilibre finale Ta quand le champ est ddfocalis6 .

Arret de to controls

Eelnirement. perturbs

16 .7

14. 135 15. 05 15. 15 15. 25 15. 35Tempe Cheuree)

245

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246

T.mp. th.ur . )Fig. 8. Eclairement capteur 2 .

Uw

41400.

41900 .

42400.TEMPS (SECONDES)

Fig. 9. D6focalisation champ TREK 2.

C'est une utilisation adequate de cette courbe fondamentale qui foumit le modate .Quel type de mod6le convient-il done de retenir, pour repr6senter ce Comportment

et 6galement satisfaire A 1'exigence de simplicit6 maximale?

600

400

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250.0

230.0

210.0

190.0 I0

100.

200.

Fig. 10. Reponse temperature sortie du champ .

L'experience montre qu'une equation Iineaire a coefficients constants est unerepresentation possible :T+(G, +G2)T+G1 G2(T-Td)=C¢(t- r)

(1)dans lequel les paramiltres sont respectivement: t=temps; T-temperature de sortiedu champ; Td =valeur de Ten ('absence de flux, a I'equilibre; G1, G2=valeurs propresdu champ; C=coefficient optique; O=flux solaire ; v=temps de retard du champ .

Pour obtenir les coefficients inconnus (G,, G2, T,, T, C) on identifie la courbeexperimentale I (en fait numerique) avec la reponse du module a savoir:A, exp(-G it)+A2 exp(-G2t)On utilise pour cela une methode d'optimisation de gradient conjugue afin d'accelererla convergence de I'algorithme .

La courbe (Fig. 11) illustre l'approximation de la courbe experimentale par lasomme d'exponentielles .

5. Premiere validation du module

Pour tester 1'efficacite du modille nous soumettons le champ de capteurs a unflux solaire (numerique), extremement perturbe sous forme d'une succession de crenaux(Fig . 12) .

On proctie a une integration numerique de I'equation (1), avec cette loi de flux.La figure 13 montre la trus bonne adequation entre la reponse `exper mentale' et lareponse du module reduit suivant 1'equation (1) .

Cette premiere comparaison est donc extremement satisfaisante . Cependant cues'est effectuee pour une valeur constante du debit, valeur pour laquelle avaient eteidentifies des coefficients de l'equation .

Dans un fonctionnement operationnel de la centrale, le debit est appele a varier.11 faut donc que le module puisse prendre en compte ces variations .

247

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248

aFig. 11. Approximation de la courbe experimentale par la somme d'exponentielles.

1000.

800 .

500.

400.

200 .

100.

PERTURBATION CHAMP THEK2

41400.

41900.

42400.

42900.

43400.TEMPS (SECONOES)

Fig . 12. Eclairement solaire .

6. ModPle reduit; debit et temperature d'entr€e variables

Les coefficients de 1'6quation (1) dependent de la valeur du debit et de latemperature d'entr6e . Pour determiner lea lois de d6pendance, on proc6de A plusieursidentifications pour des valeurs diff6rentes du debit et de la temperature d'entr6e ensuivant la d6marche du paragraphe 4 .

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250.0

240.0

230.0

220.0

279 .

558.

837.

1118

1395

Fig. 13. Rsponse exp&imentale et reponse du modale r6duit .

Il apparait que, dans la plage d'utilisation (3-14 kg/s), une representation linsaireconvient bien. Its rdsultats sont :

G,=2.1x10-2q+4.2x10-4

(unites s - ')G2=1.4X10-2q+2.8x10`4

pour 7 = 200 °CDe meme la temperature d'entrde du fluide caloporteur dans le champ est un

param6tre considers constant jusqu'alors mais appele en rsalite a varier. On procedecomme ci-dessous et l'on obtient :G,= -5x10-6T,+2.15 X 10-2

G2= 4x10-5TH +5.6x10-2

pour q=lkg/s

7. Deuxieme validation du modele

On place la centrale dans des conditions tri s dures d'utilisation : crsneaux d's-clairement (Fig. 14); echelon de debit (Fig. 15) .

Les reponses experimentales et calculees sont representses a la figure 16. Onconstate un accord surprenant et ceci bien que les perturbations imposees a la centralesoient extrsmement dures; ('accord sera bon, a fortiori, pour des dynamiques plusdouces .

S. Conclusions

La reduction du mod6le dynamique que noun venons de presenter a d'incontestablesavantages: simplicity de miss en oeuvre, ties bonne adequation a la reality, possibilited'utilisation en temps reel . Si You dispose du systdme experimental, la meme demarcheconduit alors a une modelisation globale qui ne nycessite pas un modele de connaissancea priori .

249

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250

3000-

800.

0,111

41400.

42400.

43400.

44400.

Temp • CS..eend.t)

DEBIT TOTAL

A

\nYv

0

Fig. 15 . Debit total.

11 ne s'agit pas pour noun d'opposer les modIles de connaissances (locale-num6rique)avec le mod6le r6duit on global-experimental : ils sont en fait compl6mentaires .

Les mod8les de connaissance fournissent une information trds abondante sur lecomportement du systeme; ils sont bien relies A la physique du probl6me, et peuvent

ECLAIREMENT

41400 .

42400.

43400.

44400.Temp • CSeeende.)

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250.0

240.0

230.0

220.0

I r-j1

520.

1040

1550

2080

2600

Fig. 16. R6ponse experimentale et calculee .

titre 6laborcs a partir de plans du systeme (en rcalitc it est quand meme necessairede disposer d'un prototype pour proccder a certains recalages) .

N6anmoins ils ont deux defauts majeurs: ils sont cofteux et ne sont pas adaptes

a la gestion de la commande des syst6mes .Us modeles globaux au contraire sont cconomiques en temps de calcul et adaptes

a la gestion et la commande . En revanche, ils nccessitent l'existence d'un prototype(ou d'un modcle de connaissance) et fournissent une information moms riche . Lecouplage modele de connaissance/modele de gestion est done appel6 a se developper .

Remerciements

Ce travail a etc realise au Laboratoire d'H6lio6nerg6tique de Vignola (Ajaccio)grace a une concertation avec le D6partement d'H6liophysique de l'Universit6 deProvence en utilisant les donn6es de la these de J . F. Durastanti. Nous sommesheureux de remercier ici nos coll8gues . Mlle Catherine Bourdon a ensuite effectu6un stage de fin de maitrise de Sciences et Techniques ISI a Vignola en s'int6ressantsurtout a I'informatique du sujet . Qu'elle soit ici remerciee pour sa competence et sagrande conscience professionnelle .

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