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R A PPORT D’ A CTIVI TÉS DE RE NN ES M ÉT ROPOLE 20 13

Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

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DESCRIPTION

Le rapport s'organise autour des 4 axes structurants du projet de territoire : une métropole entreprenante et innovante, une métropole accueillante et solidaire, une métropole écoresponsable et exemplaire, une métropole capitale régionale, attractive et entraînante. Au final, ce choix éditorial permet d'offrir une photographie à un instant T de toutes les activités de l'agglo, éclairée par les enjeux de son projet stratégique. Outre le bilan financier 2013, on trouve en annexes plusieurs informations pratiques comme la présentation synthétique des principaux partenaires de Rennes Métropole, une infographie présentant l'évolution des effectifs de l'agglo de 2007 à 2013, ou encore la carte des communes. Le rapport d'activité 2013 a été imprimé en interne et tiré à 2500 exemplaires.

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Page 1: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

RAPPORTD’ACTIVITÉSDE RENNESMÉTROPOLE

20 13

Page 2: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013
Page 3: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

RAPPORTD’ACTIVITÉSDE RENNESMÉTROPOLE

20 13

Page 4: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

SOMMAIRE

La vie communautaire

La transition écologique et énergétique

Le numérique

Le développement économique et l’emploi

L’enseignement supérieur et la recherche

La cohésion sociale et la politique de la ville

L’habitat

La culture au quotidien

La jeunesse et la politique temporelle

Les mobilités

L’aménagement de l’espace communautaire

La politique foncière

L’agriculture et les formes urbaines

La valorisation et l’élimination des déchets ménagers

Les événements de la culture

La coopération

Le rapport financier 2013

Les ressources humaines

Les compétences de Rennes Métropole

La carte des communes

Les 122 élus de Rennes Métropole

L’organigramme général de Rennes Métropole

Les communes

Les institutions et les partenaires liés à Rennes Métropole

2013 en images

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1

2

3

4

ANNEXES

UNE MÉTROPOLE ACCUEILLANTE ET SOLIDAIRE

UNE MÉTROPOLE ENTREPRENANTE ET INNOVANTE

INTRODUCTION

UNE MÉTROPOLE ÉCORESPONSABLE ET EXEMPLAIRE

UNE MÉTROPOLE CAPITALE RÉGIONALE, ATTRACTIVE ET ENTRAÎNANTE

Page 5: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

3rennes métropole | rapport d’activités 2013

É D I T O

«Je suis heureux de vous adresser cette nouvelle édition du rapport

d’activités de Rennes Métropole. Elle permet d’évoquer, en transpa-

rence, les temps forts qui ont marqué l’année 2013, la poursuite des

grands chantiers communautaires comme l’action conduite au quotidien

au service des habitants de l’agglomération.

L’année 2013 a vu la concrétisation d’avancées importantes ; des marchés

de la ligne b du métro à l’élaboration des orientations du programme local

de l’habitat, de la conception du schéma de développement universitaire

à l’adoption du projet culturel communautaire.

Je veux remercier l’ensemble des élus, des agents et de nos partenaires, pour

leur mobilisation et leur investissement au bénéfice de Rennes Métropole.

2013 a également été marqué par l’actualisation du projet de territoire.

Ce document stratégique, qui met en cohérence l’ensemble des politiques

publiques de notre collectivité, est l’expression de notre ambition collective

pour inventer et vivre la métropole de demain.

La transformation de notre collectivité en métropole, notre participation

à l’effort de redressement des comptes publics et les perspectives ouvertes

par la réforme territoriale nous conduisent aujourd’hui à poursuivre la

redéfinition de nos politiques publiques.

EMMANUEL COUET

Président de Rennes Métropole

J’y vois une chance pour le rayonnement de notre territoire, l’opportunité de

développer une intercommunalité agile dans ses interventions, puissante

dans ses investissements, collaborative avec les communes et solidaire

avec chaque citoyen.

Notre priorité est l’emploi. Chacun connaît les fragilités des secteurs tra-

ditionnels de notre industrie. Nous accompagnerons la diversification de

notre tissu économique, en soutenant ceux qui veulent investir, innover,

entreprendre, étudier sur notre territoire. Avec la même énergie, nous

faciliterons le quotidien des habitants de la métropole par les transports,

le logement et le développement durable.

C’est ce développement équilibré du territoire que nous porterons,

dans ce mandat qui s’ouvre, pour construire une métropole d’ambition,

une métropole de résultats.

Je vous souhaite une bonne lecture. »

emmanuel couet, président de rennes métropole, lors de la soirée de soutien à la candidature rennaise au label french tech, le 12 juin 2014.

Une métropole d’ambition et de résultats

J. M

ign

ot

Page 6: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

4 rennes métropole | rapport d’activités 2013

LA VIE COMMUNAUTAIRE

Le projet de territoire actualiséLA VIE COMMUNAUTAIRE A ÉTÉ MARQUÉE EN 2013 PAR L’ACTUALISATION DU PROJET DE TERRITOIRE, ADOPTÉ

PAR LE CONSEIL DE RENNES MÉTROPOLE EN JUIN. CE DOCUMENT STRATÉGIQUE, FRUIT D’UN IMPORTANT TRAVAIL

COLLECTIF, ENTEND DONNER COHÉRENCE ET SENS AUX POLITIQUES PUBLIQUES DE LA COLLECTIVITÉ.

Une ambition collective pour inventer et vivre la

métropole de demain », voilà le nom du projet

de territoire actualisé. Il concerne ainsi, à la fois,

l’agglomération et toutes les communes métropolitaines.

Le 20 juin 2013, le conseil d’agglomération a adopté ce

projet de territoire qui fixe le cap des politiques publiques

pour les prochaines années. À la base, il y a les valeurs

du projet communautaire élaboré en 2006. Mais il était

nécessaire de tenir compte de plusieurs évolutions ma-

jeures, locales comme nationales : la crise économique,

la prise en compte plus importante des problématiques

énergétiques et environnementales, les réformes sur la

fiscalité des collectivités, l’élargissement à 43 communes

et l’apparition de grands projets structurants.

VASTE MOBILISATION

Au départ, ce sont les maires de Rennes Métropole qui

ont décidé en 2010 de mettre en révision le projet de ter-

ritoire. Le renouvellement des élus municipaux a poussé

à leur forte implication dans ce travail. La démarche a

duré un peu plus de deux ans, rassemblant élus, citoyens,

services et acteurs locaux, dont plusieurs contributions à

la réflexion commune ont aiguillé l’élaboration du projet.

En 2013, ont eu lieu les derniers échanges entre élus sur

les orientations et objectifs du projet, lors d’une Confé-

rence des maires qui s’est tenue en avril, puis au cours

d’une convention des élus des communes de Rennes

Métropole, qui a rassemblé 180 élus le 25 mai.

Ce travail a ainsi abouti au projet de territoire qui se dé-

cline dans l’ensemble des documents de programmation

sectoriels des politiques publiques métropolitaines,

comme le Programme local de l’habitat, la stratégie de

développement économique et de l’emploi, le plan de

déplacements urbains ou encore le projet de dévelop-

pement social.

QUATRE DÉFIS À RELEVER

Quatre défis majeurs pour le territoire ont été identi-

fiés au terme de ce travail collectif : celui de l’emploi,

du développement économique et de l’innovation,

celui de l’accueil, de la cohésion sociale, du bien-être

et de l’évolution des modes de vie, celui de l’énergie,

de l’environnement et de la cohérence territoriale et,

enfin, le défi du rayonnement, de la coopération et de

l’internationalisation.

La stratégie territoriale s’articule, en conséquence,

autour de quatre axes : une métropole entreprenante

et innovante, une métropole accueillante et solidaire,

une métropole écoresponsable et exemplaire et une mé-

tropole capitale régionale, attractive et entraînante. Ces

quatre axes se déclinent finalement en quatre ambitions

et onze orientations (voir page suivante).

«

C. S

imo

na

to

consulter le projet de territoire : www.metropole.rennes.fr/politiques-publiques/elus-institution-citoyennete/le-projet-de-territoire

I N T R O D U C T I O N

Page 7: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

5rennes métropole | rapport d’activités 2013

Le rapport d’activités structuré par le projet de territoire

Le projet de territoire, adopté en juin 2013, définit des enjeux

et établit des priorités pour les politiques publiques de

Rennes Métropole. Le sommaire de ce rapport d’activités

reprend ainsi les grands enjeux définis par le projet :

La transition écologique et énergétique et le numérique sont

considérés comme des sujets transversaux, ils sont donc traités

dès l’introduction du rapport d’activités.

 ▪ Le premier axe, « Une métropole entreprenante et innovante »,

rassemble les actions de Rennes Métropole en matière de déve-

loppement économique et d’emploi et en matière d’enseignement

supérieur et de recherche.

 ▪ Le deuxième axe, « Une métropole accueillante et solidaire »,

regroupe les actions des domaines de la cohésion sociale et

politique de la ville, de l’habitat, de la culture au quotidien ainsi

que celui de la jeunesse et de la politique temporelle.

 ▪ Le troisième, « Une métropole écoresponsable et exemplaire »,

rassemble les actions sur les mobilités, l’aménagement de l’espace

communautaire, la politique foncière, l’agriculture et les formes

urbaines ainsi que la valorisation et l’élimination des déchets.

 ▪ Le quatrième, « Une métropole, capitale régionale, attractive et

entraînante », porte sur les actions concernant les événements

culturels et la coopération.

l’a mbition

Renforcer le rayonnement

international, les coopérations

et conforter l’attractivité

régionale au bénéfice du

développement du territoire.

orientation 10

Renforcer la visibilité et

l’attractivité rennaise au

bénéfice de la Bretagne

et consolider les partenariats

avec les villes du Grand Ouest.

orientation 1 1

Inscrire la métropole sur

les scènes européenne et

internationale.

l’a mbition

Favoriser la création d’emplois

et d’activités durables par

le soutien à l’innovation,

à l’excellence académique,

à l’entrepreneuriat et

l’adaptation des compétences.

orientation 1

Positionner la créativité, l’inno-

vation et l’expérimentation au

centre de la stratégie de déve-

loppement économique.

orientation 2

Favoriser un écosystème qui

renforce le tissu économique et

conforte l’emploi pour tous.

l’a mbition

Renforcer la cohésion et la

mixité sociale et accompagner

le développement économique.

orientation 3

Accueillir les nouvelles popula-

tions et développer une offre

diversifiée de logements et de

services, en prenant en compte

l’évolution des modes de vie.

orientation 4

Renforcer les solidarités sur

le territoire en encourageant

l’innovation sociale.

orientation 5

Favoriser les liens sociaux, les

échanges citoyens, le partage

de la culture avec le plus grand

nombre et l’accès aux pratiques

culturelles et sportives.

orientation 6

Partager et mettre en œuvre

un projet global avec et pour

la jeunesse.

UNE MÉTROPOLE CAPITALE RÉGIONALE,

ATTRACTIVE ET ENTRAÎNANTE

UNE MÉTROPOLE ENTREPRENANTE

ET INNOVANTE

UNE MÉTROPOLE ACCUEILLANTE ET

SOLIDAIRE

UNE MÉTROPOLE ÉCORESPONSABLE

ET EXEMPLAIRE

l’a mbition

Conforter la qualité de vie

en renforçant la cohérence

territoriale et en engageant

le territoire dans la transition

énergétique et écologique.

orientation 7

Concevoir un développement

urbain responsable, souhaité et

partagé avec les habitants.

orientation 8

Optimiser les déplacements et

encourager les nouvelles formes

de mobilité.

orientation 9

Promouvoir un cadre de vie

à haute qualité environne-

mentale, en économisant les

ressources, en soutenant les

énergies renouvelables et en

réduisant l’impact des activités

sur notre environnement.

LES QUATRE AMBITIONS ET LES ONZE ORIENTATIONS DU PROJET

Page 8: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

6 rennes métropole | rapport d’activités 2013

La transformation en MétropoleAU 1ER JANVIER 2015, RENNES MÉTROPOLE VA DEVENIR UNE MÉTROPOLE DE DROIT COMMUN,

COMME LE PRÉVOIT LA LOI DE MODERNISATION DE L’ACTION PUBLIQUE TERRITORIALE

ET D’AFFIRMATION DES MÉTROPOLES, ADOPTÉE EN JANVIER 2014. UNE TRANSFORMATION

IMPORTANTE POUR LA COLLECTIVITÉ.

La loi de modernisation de l’action publique

territoriale et d’affirmation des métropoles

(MAPTAM) a été promulguée le 27 janvier 2014.

Premier texte composant l’acte III de la décen-

tralisation modifie profondément l’organisation

intercommunale au travers différentes mesures :

• des collectivités, chefs de file : les différentes

collectivités se voient attribuer un rôle de chef

de file pour certaines compétences ;

• la création d’une Conférence Territoriale de

l’Action Publique dans chaque région ;

• le rétablissement de la clause de compétence

générale pour les départements et les régions ;

• la gestion des fonds européens délégués aux

régions ou à des groupements d’intérêt public ;

• la gestion des milieux aquatiques et police du

stationnement : La compétence en terme de

gestion des milieux aquatiques est transféré

aux intercommunalités, ainsi que la redevance

de stationnement.

Elle a pour but de clarifier les compétences des

collectivités territoriales et de renforcer la coordi-

nation entre acteurs locaux. Ce texte va avoir des

conséquences importantes pour la communauté

d’agglomération de Rennes Métropole. Il prévoit,

en effet, que soient transformées au 1er janvier

2015 en métropoles, les établissements publics de

coopération intercommunale, les EPCI, de plus de

400 000 habitants dans une aire urbaine de 650

000 habitants.

LE VOLET MÉTROPOLE DE LA LOI MAPTAM

Le Volet Métropole de la loi MAPTAM prévoit :

• la création de trois Métropoles spécifiques :

- Lyon au 1er janvier 2015 ;

- Paris et Aix - Marseille -Provence au 1er jan-

vier 2016 ;

• la création obligatoire de neuf Métropoles

de droit commun :

- transformation par Décret au 1er janvier

2015 pour EPCI à fiscalité propre de 400 000

habitants dans une aire urbaine de 650 000

habitants ;

- cas de Rennes, Bordeaux, Grenoble, Lille,

Nantes, Nice, Rouen, Strasbourg et Toulouse ;

• la création facultative de Métropoles qui seront

transformées à leur demande :

- EPCI à fiscalité propre qui forment, à la

date de sa création, un ensemble de plus

de 400 000 habitants et dans le périmètre

desquels se trouve le chef-lieu de région :

cas de Montpellier Agglomération ;

- des EPCI centres d’une zone d’emplois de

plus de 400 000 habitants au sens de l’IN-

SEE, et qui exercent déjà les compétences

de plein droit des métropoles en lieu et

place des communes à la date de l’entrée

en vigueur de la loi : cas de Brest Métropole

Océane.

« MÉTROPOLE FORTE » ET « PROXIMITÉ »

Lors de sa première allocution en tant que

président de Rennes Métropole, en avril 2014,

Emmanuel Couet a fixé le cap pour la transforma-

tion de la communauté d’agglomération en mé-

tropole de droit commun. Il conçoit la métropole

comme « une métropole forte, puissante, intégrée

sur toutes les compétences stratégiques, mais une

métropole qui ne vient pas disputer aux maires

des prérogatives de proximité, qui doivent rester

de leur compétence ».

QUELLES COMPÉTENCES POUR LA MÉTROPOLE ?

Selon la Loi MAPTAM, la Métropole consacre le

rayonnement du territoire concerné offrant à

celui-ci la création d’un groupe territorial fort et

intégré. La Métropole sera en charge de la ges-

tion des compétences stratégiques notamment

le développement économique, l’enseignement

supérieur et de recherche, le logement, la mobilité

durable et l’énergie.

La métropole devra trouver le bon équilibre entre

l’exercice de nouvelles compétences prévues par

la loi, et la prise en compte des problématiques

locales en vertu des principes de subsidiarité et

de proximité.

La transformation de Rennes Métropole en métro-

pole modifie les compétences de la collectivité qui

peuvent être regroupées en quatre catégories :

1. Des compétences qui relèvent de la gestion des

services collectifs :

- eau ;

- assainissement ;

- voirie, signalisation, abris de voyageurs ;

- parcs de stationnement ;

- réseaux de chaleur ou de froid ;

- concession de la distribution d’électricité

et de gaz.

2. Des compétences déjà exercées par Rennes

Métropole dont le périmètre s’élargit - notamment

par la suppression de l’intérêt communautaire -

ou est à repréciser :

- la question des zones d’activités ;

- des équipements d’intérêt métropolitain ;

- les infrastructures et les réseaux de télé-

communications ;

- l’amélioration du parc immobilier bâti ;

- la réhabilitation et la résorption de l’habitat

insalubre ;

- le plan local d’urbanisme ;

- l’habitat ;

- la politique de la ville.

3. Des compétences « nouvelles » des Métropoles :

- la participation au copilotage des pôles

de compétitivité et au capital des sociétés

d’accélération du transfert de technologie ;

- la participation à la gouvernance et à l’amé-

nagement des gares ;

- la contribution à la transition énergétique,

- le soutien aux actions de maîtrise de la de-

mande d’énergie ;

- la gestion des milieux aquatiques.

4. Des compétences susceptibles de faire l’objet

de délégation par voie conventionnelle de la part

de l’Etat, du Département ou de la Région

la gare de l’hermitage.

C. S

imo

na

to

I N T R O D U C T I O N

Page 9: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

7rennes métropole | rapport d’activités 2013

La Conférence des maires

COMMENT SE FERA LA TRANSFORMATION ?

En février 2014, la Conférence des maires a impulsé

le processus de transformation. En engageant,

dans un premier temps, un vaste état des lieux

des « principales » compétences en partenariat

avec les services des communes et les syndicats

de février à mars 2014, avec l’objectif de dresser le

panorama de l’exercice actuel des compétences

par les communes et syndicats (patrimoine, orga-

nisation, mode de gestion, ressources humaines,

matériels…), et en déclenchant, dans un deuxième

temps, la démarche de transformation menée

par les élus, aidés par une assistance à maîtrise

d’ouvrage.

Lors de la conférence des maires du 5 juin 2014,

les maires des 43 communes de Rennes Métropole

ont arrêté une méthode précise pour organiser

le passage au statut de métropole ainsi qu’un

calendrier pour la fin d’année. En dépit d’un ca-

lendrier particulièrement contraint, l’objectif est

de réaliser une co-construction de la métropole,

d’où la mise en place d’ateliers thématiques au

sein desquels les communes sont représentées.

La méthode

L’objectif de cette méthode est la co-construction

du projet avec les communes et leurs élus.

• La Conférence des maires est l’instance qui

valide le projet et ses avancées.

• Des ateliers thématiques sont organisés sur

les principales compétences de la future mé-

tropole. Ces ateliers constituent une instance

d’échanges et de propositions avec les maires

des communes et poursuivent deux objectifs :

- travailler sur la délimitation du contenu des

compétences à transférer ;

- et sur les conditions de mise en œuvre.

• Quatre ateliers sont ainsi organisés sur les thé-

matiques suivantes :

- gouvernance ;

- eau, assainissement, voirie, mobilité ;

- aménagement et urbanisme ;

- ressources humaines et finances.

• Des réunions d’information et d’échanges dans

les communes sur la transformation de notre

Communauté d’agglomération en Métropole

auxquelles sont invités tous les élus municipaux

des communes.

LE CALENDRIER

Avant le 1er janvier 2015, deux délibérations se-

ront présentées et débattues en conseil d’agglo-

mération, l’une sur les orientations et le cadre

d’intervention de la métropole le 25 septembre

2014, l’autre sur les modalités de transformation

en métropole le 20 novembre 2014.

I N T R O D U C T I O N

Le rôle de la Conférence des maires est renforcé dans sa fonction

politique de débat, d’échange et d’anticipation entre les maires

sur les grandes orientations de politiques communautaires et

de programmation, en amont des projets qui sont soumis aux ins-

tances de décisions que sont le Bureau et le Conseil Communautaire.

L’instance, dont l’ordre du jour est préparé par les maires, s’est réunie

cinq fois en 2013 pour notamment échanger sur :

• la situation économique et notamment sur le pacte d’avenir de

la Bretagne ;

• les évolutions démographiques et perspectives pour les 20 pro-

chaines années ;

• la Gouvernance en adoptant la Charte de fonctionnement

le 12 février ;

• l’actualisation du projet communautaire ;

• la réforme territoriale et le projet de loi de modernisation

de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles ;

• le SCoT par des points réguliers sur l’avancement des travaux

de révision ;

• le Contrat de territoire en validant la programmation des projets

d’investissement faisant suite aux réunions de secteur ;

• la plateforme de services aux communes.

GOUVERNANCE : CHARTE DE FONCTIONNEMENT

DE RENNES MÉTROPOLE

À la demande du groupe de travail Gouvernance, une charte de fonc-

tionnement de Rennes Métropole a été rédigée.

L’avant-projet a été validé par la Conférence des maires, puis la Charte

a été adoptée le 12 février 2013.

La Charte définit le rôle et le fonctionnement des instances po-

litiques de coopération intercommunale et garantit une bonne

articulation et une complémentarité entre Rennes Métropole et

ses communes membres, dans le respect de leurs rôles et de leurs

spécificités respectifs.

La Charte définit ainsi les « bonnes pratiques » et principes de fonc-

tionnement « au quotidien » (réciprocité Communauté / Communes)

et a aussi une vocation pédagogique : elle sera un outil précieux pour

les nouveaux élus et maires.

EXTRANET ET ESPACE DÉDIÉ AUX MAIRES

Afin de renforcer l’information des maires, notamment en amont du

Bureau et du Conseil communautaire, un espace dédié aux maires

a été ouvert pour eux sur le site de l’extranet communautaire. On y

retrouve toutes les informations importantes liées notamment aux

bureaux des commissions et à la Conférence des maires : l’ordre du

jour, les « fiches bureau » dès le lendemain des réunions, etc.

adresse de l’extranet dédié aux maires : http://reseau.rennesmetropole.fr

Page 10: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

8 rennes métropole | rapport d’activités 2013

LA TRANSITION ÉCOLOGIQUEET ÉNERGÉTIQUE

Développer une boucle énergétique locale

RENNES MÉTROPOLE A ÉTÉ RETENU PAR

LA RÉGION POUR EXPÉRIMENTER UN SYSTÈME

D’ÉCHANGE D’INFORMATIONS INTENSIFIÉ

EN VUE D’ÉCONOMISER L’ÉNERGIE.

Rennes Métropole a répondu à un appel à

projets de la Région Bretagne concernant

la Boucle énergétique locale. « On connaît

actuellement une révolution dans le modèle de

la production, de la distribution et de la consom-

mation d’énergie, explique Christelle Leproust,

responsable du service Environnement et éner-

gie de Rennes Métropole. Avant, la production

d’énergie était très centralisée et touchait, via

un réseau de câbles, des consommateurs pas-

sifs. Aujourd’hui, n’importe qui peut produire de

l’énergie grâce à une éolienne ou un panneau

solaire. La production devient plus diffuse et

plus multiforme. Il nous faut donc penser à une

adéquation plus fine entre une production locale

et une consommation plus réfléchie, qui atté-

nuerait les pics de consommation d’énergie. »

La boucle énergétique locale ne signifie pas pour

un territoire de devenir indépendant énergéti-

quement, mais de s’organiser pour rapprocher

les producteurs des consommateurs, le monde de

l’énergie de celui du numérique ou du bâtiment.

Le but étant de créer des réseaux intelligents et

des systèmes communiquants : on peut imaginer

une machine à laver qui recevra un signal, pour

se déclencher automatiquement hors des pics

de consommation.

SUIVRE LA CONSOMMATION EN TEMPS RÉEL

C’est avec le projet Open Energy Data, mené

en partenariat avec Télécom Bretagne, que la

candidature de Rennes Métropole a retenu l’at-

tention de la Région. « Télécom Bretagne a déve-

loppé SmarTB, un module permettant de suivre

la consommation électrique d’une maison en

temps réel », détaille Brendan Catherine, respon-

sable du projet à Rennes Métropole. À terme, il

s’agit de pouvoir comparer sa consommation à

d’autres pour mieux la maîtriser.

Le pari est de tester et déployer cet outil sur un

quartier de la métropole, puis plus largement s’il

s’avère efficace. C’est pourquoi le module doit

être peu coûteux et simple à installer par des

particuliers. « L’année 2014 est la phase de faisa-

bilité du projet, qui se développe sur trois ans »,

ajoute Brendan Catherine. Si Télécom Bretagne

est le partenaire officiel du projet, plusieurs

entreprises locales y sont aussi associées pour

proposer différentes solutions techniques. Des

groupes de travail réfléchiront à l’installation

et à l’appropriation du module, à la gestion des

données et au modèle économique qui permet-

trait un large déploiement.

laurent toutain, enseignant chercheur à télécom bretagne, montrant un boîtier numérique expérimental relié à un compteur électrique.

C. L

e D

évé

ha

t

Le pari est de tester et déployer

cet outil sur un quartier de la

métropole, puis plus largement

s’il s’avère efficace.

D. G

ou

ray

« Aujourd’hui, n’importe qui peut

produire de l’énergie grâce à une

éolienne ou un panneau solaire. »

christelle leproust, responsable du service environnement et énergie

de rennes métropole

I N T R O D U C T I O N | P O L I T I Q U E S T R A N S V E R S A L E S

Page 11: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

Le développement durable en interne

La démarche des « services à l’agenda », lan-

cée en 2005, implique tous les services et

tous les agents dans une réflexion sur les

pratiques et la responsabilité de l’administra-

tion concernant les consommations d’énergie,

la gestion du papier et des déchets, les achats

responsables, les déplacements et la qualité de

vie au travail.

Cette année, le personnel a été sensibilisé sur des

gestes clés quant à la bonne gestion du papier,

notamment pour imprimer moins et mieux. « Il

s’agit de mettre en cohérence notre politique

publique en matière de déchets et la démarche

interne de l’administration, explique Sabine

Goulay, au service Prospective, évaluation et

développement durable. Après analyse de nos

pratiques, nous avons organisé une campagne

de communication interne. Une vidéo mettant

en scène des agents a été diffusée sur l’intra-

net, et des réunions de sensibilisation ont été

organisées. » Des affiches, apposées au-dessus

des photocopieurs, rappelaient les chiffres clés

et les bons gestes : l’impression en noir et blanc

plutôt qu’en couleurs, l’économie d’impression,

l’impression recto-verso et le recours au service

reprographie, afin de rationaliser les outils et

utiliser les photocopieurs en réseau plutôt que

des imprimantes individuelles.

Résultats : en un an, l’achat de papier a bais-

sé de 3 %, appuyant une dynamique vertueuse

amorcée il y a quelques années. « Au total, notre

consommation de papier a baissé d’environ 20 %,

ces dernières années », souligne Sabine Goulay.

En 2013, les impressions en couleurs ont baissé

à la reprographie, mais pas dans les services.

L’effort est à maintenir.

Rennes Métropole finance des festivals qui s’en-

gagent dans une démarche d’Agenda 21. Cette

année, deux nouveaux festivals sont soutenus :

le Festival du film d’animation et Jazz à l’Ouest.

Toujours dans un souci de cohérence entre poli-

tique interne et externe, une matinée de réflexion

a été proposée aux agents de Rennes Métropole

concernés par l’organisation d’événements. Ils

ont envisagé des pistes de réflexion et d’actions

en matière de prévention des déchets, d’accessi-

D. G

ou

ray

l’édition 2013 de jazz à l’ouest a été soutenue par rennes métropole car le festival s’est engagé dans la démarche de l’agenda 21.

bilité du public et d’organisation de réceptions.

Pour la troisième année, un rapport de dévelop-

pement durable a été rédigé, consultable sur le

site Internet, www.metropole.rennes.fr. « C’est

un bon exercice pour que les services fassent le

bilan des actions en cours et pour les valoriser

auprès des élus et d’autres acteurs », constate

Sabine Goulay.

affiche de la campagne faites bonne impression

I N T R O D U C T I O N | P O L I T I Q U E S T R A N S V E R S A L E S

Page 12: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

10 rennes métropole | rapport d’activités 2013

exemple de bâtiment bbc, la résidence universitaire languedoc à rennes.

Le BBC pour tousLE BBC POUR TOUS EST UN PROJET AMBITIEUX.

IL IMPLIQUE DE CONCILIER PERFORMANCE

ÉNERGÉTIQUE, MAÎTRISE DES COÛTS ET

QUALITÉ ARCHITECTURALE. FIN 2013, UN

SÉMINAIRE POUR DÉBATTRE DE CES QUESTIONS

S’EST TENU À L’HÔTEL DE RENNES MÉTROPOLE.

C’est dans le cadre de la Convention des

maires et du plan Climat-énergie Terri-

torial que Rennes Métropole a engagé,

entre 2009 et 2013, la démarche BBC pour tous.

L’objectif était d’accompagner le territoire vers

la généralisation du standard Bâtiment Basse

Consommation. « Mais construire avec ces nou-

velles normes entraîne des surcoûts », explique

Céline Racapé, du service Prospective, évaluation

et développement durable. « Ces bâtiments sont

de plus en plus performants mais de plus en plus

complexes », poursuit-elle.

Premier constat : les acteurs de la construction

ne peuvent souvent pas s’adapter de manière

isolée à ces nouveaux savoir-faire. D’où cette dé-

marche expérimentée sur le territoire de Rennes

Métropole : le Processus de conception intégrée

( PCI ), une méthode qui permet un travail plus

intégré de l’ensemble des acteurs ( architectes,

promoteurs, etc. ).

Neuf projets ont été engagés sur le territoire dans

le cadre de cette démarche ( à Betton, Bruz, Cintré,

Pacé, L’Hermitage, Saint-Gilles, Le Verger, Rennes

et La Chapelle-Thouarault ). Outre la réalisation

d’une grille des coûts pour l’Alec, l’un des prin-

cipaux enseignements, rapportés notamment

lors du séminaire organisé en décembre 2013,

est la mise en évidence d’une taille critique mi-

nimum pour que le PCI soit intéressant. Cette

approche de construction du BBC s’applique-

rait donc davantage aux écoles et aux grands

immeubles qu’aux maisons individuelles et aux

petits collectifs.

D. G

ou

ray

EURORENNES A SA CHARTE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Une charte de développement durable

porte sur l’ensemble de la Zac Euro-

Rennes. Objectif : que les opérations

d’aménagement ne deviennent pas

des îlots privilégiés au milieu d’un

ordinaire délaissé. La charte rappelle,

par exemple, que le projet s’insère

dans un cadre existant possédant une

histoire, un patrimoine et une identité

propre. Ces « déjà-là » doivent être pris

en considération et introduits dans les

différents projets. Le texte souligne

notamment le souhait de la métropole

de renforcer et d’intensifier la présence

de la nature sur ce quartier, de veiller

à un chantier limitant les nuisances et

de privilégier les mobilités douces en

assurant la continuité nord-sud pour les

piétons et vélos et en limitant le besoin

de voiture par une offre de mobilités

alternatives dans le quartier.

9 projets ont été engagés

sur le territoire

I N T R O D U C T I O N | P O L I T I Q U E S T R A N S V E R S A L E S

Page 13: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

UN GROUPE DE TRAVAIL NATIONAL ET UN OUTIL EUROPÉEN

En 2013, Rennes Métropole et Grenoble

Métropole ont animé ensemble une

rencontre nationale sur les baromètres

métropolitains avec l’Assemblée des com-

munautés de France ( ACDF ) et la Fédéra-

tion nationale des agences d’urbanisme

( FNAU ). Un groupe de travail a ensuite été

constitué pour envisager la mutualisation

des baromètres territoriaux.

L’objectif est de s’inspirer du référentiel

européen sur la ville durable, le RFSC, qui

rassemble des données pour des villes de

28 pays d’Europe. Rennes Métropole avait

activement participé à l’élaboration de

ce référentiel officiellement mis en ligne

en 2013. Celui-ci permet de questionner et

d’évaluer les projets urbains et les actions

publiques au regard d’une grille de lecture

européenne comportant 25 objectifs clés,

de disposer d’indicateurs partagés et de

rassembler des expériences innovantes à

travers un « Facebook des villes durables ».

site internet du référentiel : www.rfsc.eu

C. S

imo

na

to

Le Baro’Métropole est un outil

d’observation, constitué d’un

ensemble d’indicateurs, qui

permet un suivi stratégique du projet

de territoire de Rennes Métropole. Il a

pour but d’informer sur la « durabilité »

du développement de l’agglomération,

d’identifier ses évolutions et de repérer

ses « forces » et ses « faiblesses » en

comparaison d’un panel de sept autres

métropoles ( Bordeaux, Grenoble, Mont-

pellier, Nantes, Rouen, Strasbourg et

Toulouse ). Pour améliorer sa lisibilité, le

Baro’Métropole a été mis à jour en 2013,

grâce au travail conjoint de Rennes Mé-

tropole et de l’Audiar. Des indicateurs

ont été ajoutés et des données actua-

lisées. Il a alors été diffusé localement

sous forme papier et sur le site internet

www.metropole.rennes.fr dans l’uni-

vers Politiques publiques.

COMMENT LIRE LE BARO’MÉTROPOLE ?

Afin d’éclairer certains chapitres de ce rapport d’activités, six indicateurs thématiques

du Baro’Métropole ont été intégrés. Ils situent Rennes Métropole sur une échelle de compa-

raison avec les sept autres métropoles du panel. L’échelle du Baro’Métropole comporte cinq

niveaux, allant de A à E, A étant la valeur maximale, E la minimale. Vous trouverez sur cette

échelle deux indications principales : l’évolution du positionnement de Rennes Métropole

( en bleu ) et l’évolution du positionnement du panel ( en gris ).

2,7 %valeur 2012

de rennes métropole

a

2,0 %

valeur 2012 du panel

c

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

a

b

c

d

e

rennes métropole panelévolution du positionnement :

Le Baro’Métropole

11rennes métropole | rapport d’activités 2013

Page 14: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

12 rennes métropole | rapport d’activités 2013

LE NUMÉRIQUE

Le Labfab priméL’ACTION DU LABFAB DE RENNES MÉTROPOLE A ÉTÉ, EN 2013, RECONNUE AU NIVEAU NATIONAL.

CRÉÉ EN 2012, LE LABORATOIRE DE FABRICATION NUMÉRIQUE FAIT, EN EFFET, PARTIE DES

14 LAURÉATS D’UN APPEL À PROJETS GOUVERNEMENTAL.

Il est né en 2012 à l’École européenne supérieure

d’art de Bretagne ( EESAB ) : le Labfab, laboratoire

de fabrication numérique, est un lieu de vul-

garisation, d’invention et de fabrication d’objets

interactifs, réplicables et améliorables. En 2013,

ce haut lieu de bidouille et d’inventivité a été l’un

des 14 lauréats, sur 154 candidats, distingués lors

d’un appel à projets lancé par le gouvernement.

« Notre lancement du Labfab étendu a plu »,

constate Hugues Aubin, chargé de mission Amé-

nagement et usages du numérique de Rennes

Métropole et co-fondateur du Lab. Forte de son

succès, la structure est dans une dynamique

d’agrandissement, mais pas en un seul endroit

centralisé. « On préfère infuser dans les espaces

dédiés au numérique déjà existants et travail-

ler sur les équipements du territoire », souligne

Hugues Aubin.

STIMULER LA LIBERTÉ DE CRÉATION

Du matériel numérique a ainsi été déployé dans

12 quartiers rennais : imprimantes 3D, kits d’initia-

tion à l’électronique et kits LittleBits pour que les

enfants apprennent à fabriquer de l’interactivité.

Les animateurs de ces espaces ont été formés par

le Labfab. « Notre expérience de la centaine d’ate-

liers tous publics déjà organisés nous a permis de

développer des méthodes de médiation de masse

et une pédagogie d’appropriation en stimulant la

liberté de créer. Et c’est redoutablement efficace ! »,

sourit Hugues Aubin. Le Labfab s’étend jusqu’au

Lycée Saint-Étienne, à Cesson-Sévigné, devenu

le « Labfab Junior » : « Des jeunes participent aux

projets portés par le Labfab, des habitants vont

travailler sur leurs machines et des professeurs

commencent à parler à leurs élèves d’Arduino,

ces circuits imprimés en matériel libre. »

VISIBILITÉ INTERNATIONALE

L’activité du Labfab étendu est centralisée dans

le portfolio de son site internet, qui compte dé-

sormais en permanence une trentaine de projets

proposés par des participants de tous horizons. En

2013, le succès du projet de prothèse de main open

source*, Bionico, a donné au Labfab de Rennes

une visibilité internationale. L’installation City

Noise a été sélectionnée pour la biennale d’art

contemporain de Shanghai. « Même si nous por-

tons de microprojets, nous voyons maintenant

que n’importe lequel peut exploser ! »

* dont le code est en libre accès

en savoir plus : www.labfab.fr

la prothèse de main bionico.

création via les imprimantes 3d du labfab rennais.

J. M

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D. G

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I N T R O D U C T I O N | P O L I T I Q U E S T R A N S V E R S A L E S

Page 15: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

13rennes métropole | rapport d’activités 2013

La fibre optique se déploie dans l’agglo

LA FIBRE OPTIQUE, QUI FOURNIRA L’INTERNET À TRÈS HAUT DÉBIT JUSQU’AUX HABITATIONS,

CONTINUE SON DÉPLOIEMENT DANS L’AGGLO. À RENNES, CESSON-SÉVIGNÉ ET SAINT-JACQUES-

DE-LA-LANDE, LES TRAVAUX SONT BIEN ENGAGÉS. SELON LES ANNONCES D’ORANGE, TOUTES

LES COMMUNES DE LA MÉTROPOLE DEVRAIENT ÊTRE DESSERVIES EN 2020.

En juillet 2013, les résidents de la rue d’Irlande

de Cesson-Sévigné ont eu la bonne surprise

de voir la fibre optique arriver dans leur

quartier. Orange a installé une « armoire optique »

permettant de desservir environ 400 foyers en

très haut débit Internet : près de 200 Mb/s, soit

un débit dix à quinze fois plus rapide que les meil-

leures connexions ADSL actuelles, qui utilisent le

fil de cuivre. L’armoire appartenant à Orange est

ouverte aux autres fournisseurs d’accès à Inter-

net ( Free, SFR, Bouygues, Numéricable, etc. ), qui

peuvent y installer leurs propres équipements

et proposer, eux aussi, leurs abonnements aux

usagers.

100 000 FOYERS À RACCORDER

« Dans le cadre d’un Appel à manifestations d’in-

tentions d’investissement ( AMII ), lancé en 2011

par l’État, Orange s’est positionné comme “ opé-

rateur neutre ” pour plusieurs agglomérations

ou villes en Bretagne, explique Norbert Friant,

responsable du service Aménagement et usages

du numérique à Rennes Métropole. L’opérateur

historique s’est engagé à déployer la fibre op-

tique dans ces zones et à ouvrir ses installations,

en contrepartie d’une rémunération, à tous les

autres fournisseurs d’accès. »

Orange s’est engagé à équiper l’agglomération

rennaise - hors Rennes - en fibre d’ici à 2020. L’opé-

rateur financera lui-même le déploiement du ré-

seau. « Nous avons estimé que cela représente

environ 800 € en moyenne pour raccorder cha-

cun des quelque 100 000 foyers de la métropole.

La priorité sera notamment donnée aux zones

actuellement à faible éligibilité au haut débit,

comme, par exemple, la commune de Chevaigné »,

souligne Norbert Friant.

DANS LES AUTRES COMMUNES À PARTIR DE 2015

À Cesson-Sévigné donc, mais aussi Rennes et

Saint-Jacques-de-la-Lande, le chantier a débuté

en 2012. « 10 % des foyers de Cesson pourront bien-

tôt accéder à la fibre optique et, à Saint-Jacques,

les premiers foyers seront raccordés ce mois de

juillet », annonçait France Heringer-Jallot, direc-

trice d’Orange Ouest, en juillet 2013. Les autres

communes de la métropole passeront progres-

sivement à la fibre à partir de 2015.

« À Rennes, près d’un foyer sur cinq y a déjà accès »,

notait encore la directrice d’Orange Ouest en

2013. Dans la ville-centre, la donne est différente

de celle du reste de l’agglomération. Chaque opé-

rateur peut y déployer librement son réseau de

fibre optique depuis 2010. Toute la ville doit être

équipée à l’horizon 2015. Le chantier atteignait

cependant à peine 20 % de l’objectif à la mi-2013.

V. M

én

ard

Le Labfab

20

ateliers tenus

400 débutants formés

+ DE 30

projets d’objets en permanence

200 000 €

d’aides reçues de l’État

5 000

personnes ont participé

au premier événement

de fabrication numérique

« Tu imagines, construis ! »

27

projets sélectionnés par le Labfab

dans le cadre du défi international

francophone de prototypage, Data +,

défi lancé sur trois continents

Un deuxième

Labmanager recruté

L’ANNÉE 2013 EN CHIFFRES

Page 16: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

14 rennes métropole | rapport d’activités 2013

L’Annexe de la Cantine, un accélérateur de projets INAUGURÉE EN SEPTEMBRE 2013, L’ANNEXE EST UNE EXTENSION DE LA CANTINE NUMÉRIQUE DE RENNES.

C’EST UN NOUVEAU SERVICE SUR RENNES MÉTROPOLE : À LA FOIS ESPACE DE TRAVAIL PARTAGÉ OUVERT À TOUS LES PORTEURS

DE PROJETS ET ACCÉLÉRATEUR DE START-UP QUI BÉNÉFICIENT D’UN ACCOMPAGNEMENT SPÉCIFIQUE.

Les initiés parlent de coworking. Autrement

dit, d’un espace de travail partagé. Il est,

plus spécifiquement, ouvert aux créateurs

de start-up dans le numérique. Les simples uti-

lisateurs à la recherche d’un bureau et d’une

connexion Internet pourront continuer à investir

la Cantine numérique aux Champs Libres. Ouverte

depuis le début septembre 2013, L’Annexe s’est ins-

tallée aux Trois-Soleils, dans le centre de Rennes.

200 m² dans lesquels se nichent « une vingtaine de

plans de travail, une salle de réunion, un espace de

détente pouvant aussi accueillir des rendez-vous,

une salle de formation ou de mini-conférences »,

énumère Guillaume Chevalier, l’animateur du lieu.

Qui précise : « Je ne suis pas un geek et je ne sais pas

écrire une ligne de code. Mon rôle est de soutenir

la création de projets numériques. » C’est le prin-

cipal but de ce nouvel espace de travail partagé.

Cinq start-up ( We do good, GenerdID, Fanatic

Game, Plastic Rede, Cocourse ) se sont installées

en 2013 à L’Annexe qui leur propose ses locaux

mais aussi, et c’est la particularité de ce lieu, un

accompagnement intensif sur neuf mois, « pour

les aider à trouver leur modèle économique et

leurs premiers clients » explique Guillaume, qui

leur apporte son expérience en gestion de projets

innovants et dans la création d’entreprises. « Nous

accueillons aussi toutes sortes d’utilisateurs, une

soixantaine environ : architectes, traducteurs,

créateurs d’entreprises sans bureau… En fait, tous

ceux qui ont besoin d’un espace, d’un réseau wifi

et, surtout, des bons contacts et des bons conseils

pour réussir leur projet. »

D. G

ou

ray

I N T R O D U C T I O N | P O L I T I Q U E S T R A N S V E R S A L E S

Page 17: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

15rennes métropole | rapport d’activités 2013

les données en ligne sont sur le site : www.data.rennes-metropole.fr

QU’EST-CE QUE L’OPEN DATA CULTUREL ?

L’idée est de mettre à disposition de tout le monde

des informations sur les activités des équipements

culturels : fréquentation, programmation, cata-

logue, ressources, etc. Ces structures produisent

beaucoup d’informations qui peuvent être utiles

au public.

QUEL EST SON INTÉRÊT ?

Chacun peut se saisir de ces informations sous

forme brute pour mieux connaître ou comprendre

un équipement et, également, pour croiser des

données culturelles avec celles liées au transport

ou à d’autres champs de politiques publiques.

Ces données peuvent être utilisées pour mettre

au point des applications. Imaginons un outil qui

évalue quels jours et à quelles heures les structures

sont les moins fréquentées ou un autre qui visua-

lise, à la minute, combien de places sont encore

disponibles pour un spectacle. L’accès au cata-

logue peut également faciliter des recherches.

Les TransMusicales ont, par exemple, transmis

tous les noms des groupes venus depuis le début

du festival.

COMMENT L’AVEZ-VOUS MIS EN PLACE ?

Rennes est l’une des premières collectivités à

s’être lancée dans le domaine. Nous avons été

sollicités par le service Innovation numérique de

Rennes Métropole. Nous avons réuni des acteurs

culturels puis travaillé, avec l’aide du collectif

Opendata Rennes, à un format standardisé des

données, afin qu’elles puissent être croisées et

comparées. Une dizaine d’équipements a déjà

joué le jeu : toutes leurs données disponibles sont

sur le site www.data.rennes-metropole.fr. C’est

une démarche vertueuse d’ouverture des équi-

pements. Nous-mêmes, nous redécouvrons des

données intéressantes, qui peuvent nous inviter

à revisiter certains fonctionnements.

L’open data culturel est lancéTROIS QUESTIONS À CÉCILE BIZOT, DIRECTRICE DU DÉVELOPPEMENT DES PUBLICS ET DES

TRANSVERSALITÉS À LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA CULTURE DE RENNES MÉTROPOLE.

LES NOUVEAUX MURS DE L’IRT B-COM

En juillet 2013, ont commencé les tra-

vaux de l’immeuble qui abritera le futur

Institut de recherche technologique ( IRT )

B-com, sur la Zac des Champs Blancs.

« Le planning serré de l’année 2013 a été

respecté, détaille Pierre Promotion -

Lamotte, le promoteur du bâtiment de

5 800 m², dont l’IRT B-com sera locataire.

Nous avons procédé au terrassement

puis au gros œuvre. » À la pointe de

la technologie, notamment sur le plan

des performances environnementales,

le bâtiment est aussi un challenge

technique puisqu’il compte des salles

de captation vidéo 3D et des salles de

cinéma à double niveau. « À plein

régime, ce sont environ 60 personnes

qui travaillent sur le chantier. »

La structure de cinq étages sera livrée

pour décembre 2014.

en octobre 2013, une réunion d’échanges a eu lieu sur l’open data culturel de rennes métropole. de gauche à droite, cécile bizot ( direction générale culture ), simon chignard ( auteur d’un livre sur l’open data )

et bernadette kessler ( direction générale communication information ).

« Le planning serré de l’année 2013

a été respecté. »pierre promotion-lamotte, promoteur de l’opération

C. P

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Page 18: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

16 rennes métropole | rapport d’activités 2013

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Page 19: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

17rennes métropole | rapport d’activités 2013

1UNE MÉTROPOLE ENTREPRENANTE

ET INNOVANTE

Page 20: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

18 rennes métropole | rapport d’activités 2013

le spectacle estival sur le parlement de bretagne.

Rennes Métropole bénéficie d’une image

forte pour vivre et travailler. Mais sous

l’angle touristique, beaucoup moins,

constate Emmanuelle Auvray, responsable du

service Commerce et tourisme de Rennes Mé-

tropole. L’offre touristique dispose pourtant de

bases solides mais elle doit être plus évidente. »

La métropole entre dans une nouvelle phase :

arrivée de la ligne à grande vitesse, cinq nouvelles

communes, projets urbains ambitieux, centre des

congrès… Tout cela doit amener Rennes Métropole

à requalifier son offre touristique, d’autant que

les destinations urbaines sont de plus en plus

prisées par les touristes. La filière est également

une source de croissance importante pour le ter-

ritoire avec des retombées directes estimées à

240 millions d’euros par an et plus de 9 000 salariés

Cap sur le tourismeDANS LA BATAILLE QUE SE LIVRENT LES COLLECTIVITÉS POUR SE DISTINGUER DE LEURS VOISINES,

RENNES MÉTROPOLE COMPTE SUR SON PATRIMOINE, SON DYNAMISME ÉCONOMIQUE

ET SON SENS DE L’INNOVATION POUR ÉMERGER. AVEC UNE NOUVELLE STRATÉGIE TOURISTIQUE

ET UN OUTIL DE TAILLE : DESTINATION RENNES.

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET L’EMPLOI

le quai de la prévalaye à rennes.

sur le pays de Rennes. Au cours de l’année 2013,

des études ont été réalisées avec le concours du

cabinet Artelia. Les experts et professionnels

privés et publics du secteur ont été consultés.

« Il y a une impatience de la part des profession-

nels du tourisme, explique Emmanuelle Auvray.

Ils sont très impliqués dans la stratégie et

attendent une offre de qualité et une gouver-

nance dans laquelle ils seront associés. » Reste

à mieux faire connaître aux niveaux national et

international le visage de Rennes Métropole.

DESTINATION RENNES

Justement, en octobre 2013, les élus de la métro-

pole ont adopté une nouvelle stratégie touristique.

L’idée est d’associer le capital patrimonial, culturel

et festif de la ville avec son dynamisme écono-

mique et son sens de l’innovation. Au centre de

cette stratégie, une ambition : faire de Rennes une

destination séduisante, à la fois, pour les courts

séjours urbains et le tourisme d’affaire. La réussite

dépendra autant de l’image de Rennes Métropole

(qualité de vie, patrimoine, culture) que de ses

infrastructures et services.

Au cœur du dispositif, la Société publique locale

(SPL) Destination Rennes. Sa mission est d’exploi-

ter le futur centre des congrès et de promouvoir la

destination Rennes en France et à l’international

en créant des offres événementielles et touris-

tiques pour le grand public et les professionnels.

En fusionnant les deux objectifs au sein de Desti-

nation Rennes, et sous le pilotage de la collectivi-

té, la métropole s’assure d’une réelle cohérence

stratégique et opérationnelle.

D. G

ou

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A.K

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«

Page 21: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

19rennes métropole | rapport d’activités 2013

L’agglomération se mobilise pour la Janais

SUR LE SITE PSA DE LA JANAIS, À CHARTRES-DE-BRETAGNE, 80 OUVRIERS

DE PEUGEOT-CITROËN TRAVAILLERONT DÉSORMAIS SUR D’AUTRES

VOITURES : CELLES DU TGV. CE SONT LES PREMIERS BÉNÉFICIAIRES

DU PLAN DE RÉINDUSTRIALISATION DU CONSTRUCTEUR AUTOMOBILE.

L’AGGLOMÉRATION S’Y EST FORTEMENT IMPLIQUÉE EN 2013. AU FINAL,

250 SALARIÉS DE PSA DEVRAIENT EN BÉNÉFICIER.

En juin 2012, le groupe PSA annonçait 1 400 suppressions d’emplois

dans son usine de la Janais à Chartres-de-Bretagne, qui employait alors

5 600 salariés. Dès la rentrée de septembre, la communauté d’ag-

glomération se mobilisait avec le Département, la Région et l’État, pour

accompagner le plan de réindustrialisation que PSA a souhaité mettre en

place pour le site.

« L’objectif initial de PSA était de trouver 400 solutions d’emploi sur site

pour ses salariés, en faisant venir à la Janais de nouvelles activités, priori-

tairement des projets industriels de plus de 50 emplois » explique François

Rouault, responsable de la direction de l’Économie, de la recherche et de

l’enseignement supérieur à Rennes Métropole.

TROIS PRINCIPES, TROIS CIBLES

Affirmant leur volonté que le site garde sa vocation de construction auto-

mobile, les collectivités se sont impliquées dans ce projet sur la base de

trois grands principes. Le premier est de définir des cibles de prospection

de nouvelles activités en concertation avec les partenaires territoriaux et

en conformité avec leurs objectifs de développement et de diversification

industrielle. Le deuxième, retenir des projets industriels utilisant à bon es-

cient les caractéristiques du site de la Janais (emprises foncières, bâtiments

de grande taille, embranchement au réseau ferré). Le troisième principe

est d’élargir le périmètre de la réindustrialisation à des sites proches de la

Janais pouvant être complémentaires : parc de la Touche-Tizon, campus de

Ker Lann, etc.

Sur cette base, « les collectivités ont privilégié trois cibles prioritaires en

terme d’activités, poursuit François Rouault. En premier lieu, l’industrie

de la mobilité (ferroviaire, logistique, automobile) puis les écoactivités et,

enfin, un pôle habitat durable. »

À l’issue de sa démarche de prospection en 2013, PSA a validé une bonne

demi-douzaine de projets industriels (voir l’encadré) qui verront le jour

à partir de 2014. En revanche, ses ambitions en termes d’emplois ont été

revues à la baisse : « Désormais, le constructeur s’attend plutôt à faire revenir

250 emplois sur le site. » Le plan de réindustrialisation de PSA n’est cepen-

dant pas clos. Le constructeur a décidé de le prolonger au moins jusqu’à fin

2014, se laissant ainsi la possibilité de faire venir à la Janais d’autres activités

créatrices d’emplois.

LES PROJETS INDUSTRIELS VALIDÉS PAR PSA

TGVPremier projet retenu, l’activité de rénovation des rames

du TGV Atlantique, au sein du technicentre SNCF

de Rennes. Il doit employer 80 salariés de PSA à partir

de février 2014. L’activité est garantie pour une période

de trois à cinq ans.

PSALe groupe Peugeot-Citroën participera lui-même

à la réindustrialisation du site en y implantant une

nouvelle activité, un pôle d’excellence de la carrosserie

qui emploiera quelque 85 salariés.

B3 ÉCODESIGNLa société de l’architecte Clément Gillet compte occuper

5 000 m² sur le site de la Janais à partir de février 2014.

Vingt-trois salariés y travailleront à la transformation

de containers en habitat écologique.

SITA RECYCLAGEL’entreprise va installer un « écopôle » de collecte

et de traitement des déchets industriels à la mi-2015

sur un terrain de 5 ha. L’activité emploiera 23 salariés.

PIGEONL’entreprise spécialisée dans le béton s’implante

sur 3 ha et va employer 17 personnes.

SALTELLa société qui fabrique des produits spéciaux pour

l’industrie pétrolière doit ouvrir un site à la Janais

et recruter 10 salariés.

LABBÉSpécialisée dans les produits caoutchoutés, l’entreprise

va faire travailler 10 personnes et s’implantera sur le site

de Cooper Standard dont elle est un sous-traitant.

COOPER STANDARD : NÉCESSAIRE RESTRUCTURATION

Éviter les doublons et les surcoûts pour sauvegarder l’emploi.

C’est tout l’enjeu qui a occupé Cooper Standard en 2013 pour

mener à bien son plan global de restructuration. À Rennes, la

Barre-Thomas et ses 96 000 m2 surdimensionnés et obsolètes

devraient être optimisés avec une surface dédiée à l’activité an-

tivibratoire. Rennes Métropole a endossé un rôle de facilitateur

en matière d’aménagement et de réglementation d’urbanisme

pour contribuer au maintien de Cooper sur le territoire. Ce plan

reste soumis aux perspectives d’activité de Cooper Standard,

conditionnées par un secteur automobile fragilisé.

D. G

ou

ray

Page 22: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

20 rennes métropole | rapport d’activités 2013

Fréquentation en hausse à l’Exploratoire

EN ASSOCIANT QUALITÉ DE L’ACCUEIL,

INTERACTIVITÉ ET ÉCHANGES AVEC LES

PROFESSIONNELS, L’EXPLORATOIRE,

DE LA MEIF DU BASSIN D’EMPLOI DE RENNES,

A CONÇU UNE OFFRE QUI FAIT RECETTE.

Avec son sens de l’accueil et ses outils

interactifs dédiés aux métiers, l’Explo-

ratoire a attiré 10 000 visiteurs en 2013.

Une hausse de la fréquentation de 74 % depuis

son ouverture en 2011. 68 % des visiteurs viennent

seuls. Ils sont souvent demandeurs d’emploi et

ont entre 26 et 45 ans, même si la proportion

des moins de 26 ans et des plus de 45 ans tend

à augmenter.

La plupart d’entre eux vient chercher des infor-

mations sur les métiers, surtout ceux dits « por-

teurs ». « On prend le temps nécessaire à la décou-

verte de ce qui plairait ou non à nos explorateurs.

Ensuite, nous allons plus loin en leur proposant

d’aller à la rencontre de professionnels. Nous

savons où trouver la bonne information, le bon

interlocuteur. Notre regard est aiguisé ! », souligne

Tiphaine Riou, responsable de l’Exploratoire.

EN PHASE AVEC LE TERRITOIRE

L’idée de l’Exploratoire est bien là. Une sorte de

« big data » connecté au territoire et à ses besoins.

C’est pour cela que 2013 a vu naître une nouvelle

offre de services, dédiée aux métiers en tension.

Régulièrement mis à jour grâce à des rencontres

fréquentes avec les entreprises, cet outil permet

aux demandeurs d’emploi de mieux connaître les

opportunités du territoire pour rebondir profes-

sionnellement. Les entreprises sont également

clientes de cette offre qui fait écho à leurs pro-

blématiques de changement et de mobilité des

salariés sur le territoire.

CHIFFRES 2013 DE L’EXPLORATOIRE

9 944

visiteurs

Visiteurs en individuel : 68 %

Demandeurs d’emploi : 48 %

Salariés : 20 % Scolaires : 11 %

Étudiants : 9 %

15

ateliers Métiers qui recrutent,

auxquels ont participés

395 explorateurs

BARO’MÉTROPOLE Taux de chômage

rennes métropole panel

évolution du positionnement ( données 2013 ) :

8,0 %valeur 2013

de rennes métropole

c

9,8 %

valeur 2013 du panel

d

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

a

b

c

d

e

l’exploratoire se trouve cours des alliés à rennes.

D. G

ou

ray

Page 23: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

21rennes métropole | rapport d’activités 2013

Soutenir l’insertion des publics en difficulté

les jardins du breil, situés entre rennes, pacé et montgermont, sont des acteurs de l’insertion professionnelle sur l’agglomération.

D. G

ou

ray

OFFRE DE SERVICES « SPÉCIAL RECRUTEMENT »

POUR LE CENTRE ALMA

Ouvert en octobre 2013, le centre Alma

rénové et ses nouvelles boutiques

ont généré la création de 250 emplois.

Pour favoriser l’emploi de proximité,

le centre commercial et Rennes

Métropole ont mis en place un dispo-

sitif pour faciliter les recrutements.

La Maison de l’emploi, de l’insertion

et de la formation ( MEIF ) a ainsi cen-

tralisé les offres des entreprises avec

Pôle emploi, mobilisé les candidats

avec les partenaires de l’emploi local

et proposé des préparations aux

entretiens d’embauche.

La commande publique est un levier

d’action en faveur de l’insertion

professionnelle des publics en diffi-

culté. Rennes Métropole est engagée

dans cette démarche et mobilise ses

marchés pour le retour vers l’emploi

durable de ces publics.

Créé en 2012, « Atout Clauses » est un

guichet unique piloté par la MEIF du

bassin d’emploi de Rennes. Dans le

cadre d’une charte d’engagement, il est

l’interface pour 17 donneurs d’ordre,

entre les entreprises, les acteurs de

l’insertion et les bénéficiaires qui ac-

cèdent ainsi plus facilement à l’emploi.

Les structures d’insertion par l’activité éco-

nomique ( SIAE ) accueillent les personnes les

plus éloignées de l’emploi. En couplant un

contrat de travail dans une structure d’insertion

avec un accompagnement individuel, on aug-

mente les chances de retour à l’emploi. Soutenue

par Rennes Métropole ( 600 000 € par an dont

180 000 € du fonds social européen ) , l’action

quotidienne de la trentaine de structures du terri-

toire contribue à la remobilisation de ces publics

dans leur parcours d’insertion professionnelle.

328 marchés concernés

476 bénéficiaires

182 000 heures de travail

101

entreprises

600 demandeurs d’emploi

accompagnés

de 6 mois à 2 ans

25 % ont accédé à l’emploi

ou à la formation

COMMANDE PUBLIQUE : UN LEVIER POUR L’EMPLOI

« ATOUT CLAUSES »LES CHIFFRES 2013

Public

Moins de 26 ans en grande difficulté,

bénéficiaires de minima sociaux ( RSA, etc. ),

demandeurs d’emploi de longue durée,

travailleurs handicapés

Activités

Espaces verts et propreté, recyclage,

bâtiment, réparation mécanique,

vente, etc.

Page 24: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

22 rennes métropole | rapport d’activités 2013

Rennes Métropole a accompagné le projet de

Centre culinaire contemporain, aboutissant à

son lancement opérationnel en 2013. Un parte-

nariat avec l’association Plateforme d’ingénierie

culinaire, qui porte le projet, permet la mise en

place d’actions d’intérêt territorial : marketing

territorial, émergence de projets innovants avec

les PME, innovation collaborative sur l’alimenta-

tion des seniors ou la restauration collective. Un

partenariat qui doit contribuer à valoriser les in-

novations et créer une vitrine du savoir-faire local.

Cela fait près de trente ans que Rennes Atalante existe. Un anniversaire qui a coïncidé avec la redéfi-

nition du projet stratégique de la technopôle et l’adoption de nouvelles orientations :

• Renforcer l’appui à la création des entreprises innovantes, en apportant notamment une attention

particulière à celles qui dépassent le cap des trois ans ( dispositif Essor ) ;

• Recenser, mutualiser et ouvrir les équipements de la technopôle pour constituer une offre de services

accessible aux entreprises des sites métropolitains ;

• Contribuer à faire de Rennes Métropole un territoire reconnu d’expérimentations pour les entre-

prises innovantes qui pourront y tester en grandeur réelle les futurs services et usages et accélérer

la mise sur le marché de solutions innovantes.

DAVANTAGE D’ESPACE POUR PROSERVIA

Proservia, acteur reconnu sur le marché

des entreprises de services du numé-

rique, a inauguré son nouveau centre

rennais sur le site de Rennes Atalante

Champs Blancs. Une décision nécessaire

pour accompagner la croissance de

l’entreprise et regrouper ses équipes

techniques et commerciales. Engagée

dans le pacte Pen Breizh pour la création

de 500 emplois pour la Bretagne numé-

rique, Proservia a recruté 25 personnes

dans ce cadre et table sur 150 recrute-

ments d’ici 2016.

RIVE OUEST : DE BELLES SIGNATURES ET UN LAURÉAT

Treize opérateurs d’envergure nationale

se sont portés candidats durant l’année

2013 pour la réalisation d’un nouveau

programme commercial de 40 000 m2 à

Pacé. La métropole souhaitait recueillir

les projets les plus novateurs et quali-

tatifs. Elle a choisi celui proposé par la

Compagnie de Phalsbourg. Le leader

français en immobilier commercial a

conçu le projet comme un équipement

commercial de nouvelle génération à la

hauteur de la dynamique locale et des

attentes des consommateurs.

BARO’MÉTROPOLE Part des entreprises encore actives,

cinq ans après leur création

rennes métropole panel

évolution du positionnement ( données 2012 ) :

2010 2011 2012

a

b

c

d

e

60 %valeur 2012

de rennes métropole

a 51 %valeur 2012

du panel

c

L’INNOVATION CULINAIRE AU SERVICE DU TERRITOIRE

RENNES ATALANTE, L’INNOVATION CONNECTÉE AU TERRITOIRE

Gallium | Germanium (Rennes, Atalante Beaulieu)

Les Laurentines (La Chapelle-des-Fougeretz)

Orchis (Le Rheu)

Nucléole (Rennes, Atalante Champeaux)

Le Haut-Blosne(Rennes – Saint-Jacques-de-la-Lande)

5

1013

7

16

16

Les aides aux entreprises et pépinières

67 entreprises hébergées

au 31 décembre 2013,

représentant 350 emplois

16 entrées,

17 départs en 2013

121c’est le nombre

d’emplois créés

grâce à ces

investissements

aidés

Les aides aux entreprises

Rennes Métropole aide des entreprises locales qui mènent

des projets pour investir et créer des emplois.

En 2013, 11 entreprises de sept communes de Rennes Métropole

ont été aidées pour un total de 395 921 €. Le montant de ces aides,

qui dépendent du montant de l’investissement et du nombre

d’emplois créés, va de 14 205 € à 65 077 €.

Les six pépinières d'entreprises sur Rennes Métropole

J.M

ign

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Page 25: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

23rennes métropole | rapport d’activités 2013

ANTICIPER LE COMMERCE SUR LE TERRITOIRE

Révisé en 2013, le Schéma de cohé-

rence territoriale ( SCoT ) a donné lieu à

évolution du document d’aménagement

commercial ( DAC ). Pierre angulaire de

la réflexion : une recherche d’équilibre

nécessaire pour un développement

commercial cohérent sur l’ensemble

du territoire qui mette l’accent sur des

services diversifiés et complémentaires.

Cinq bassins de vie bénéficieront d’un

développement commercial : Saint-Aubin

d’Aubigné, Liffré, Chateaugiron, Bruz

et Mordelles. Voir les articles sur la mise

en révision du SCoT, chapitre L’aména-

gement de l’espace communautaire.

RENNES MÉTROPOLE PRÉSENTE AU SALON MAPIC

Le salon Mapic s’est tenu, en

novembre 2013, au Palais des festi-

vals, à Cannes. Avec 8 200 visiteurs,

ce salon est le rendez-vous

international des décideurs de

l’immobilier de commerce et de

la distribution. Rennes Métropole

y était présente pour la première

fois afin de favoriser la réalisation

de programmes structurants tels

qu’EuroRennes. Une présence

au côté de Nantes pour un posi-

tionnement commun qui permet

de renforcer la visibilité des deux

métropoles.

Implantation d’entreprises : des réponses personnalisées L’OFFRE FONCIÈRE DE RENNES MÉTROPOLE CONTRIBUE À L’IMPLANTATION

MAIS AUSSI AU MAINTIEN SUR LE TERRITOIRE DES ENTREPRISES QUI PEUVENT AINSI

POURSUIVRE LEUR DÉVELOPPEMENT.

Le déplacement du technicentre de la SNCF, si-

tué aujourd’hui près de la gare de Rennes, est

notamment le fruit de l’action de Rennes Mé-

tropole. Engagée dans une démarche d’optimisa-

tion et de modernisation de son fonctionnement,

la SNCF s’est, en effet, tournée vers la métropole

pour sélectionner son futur site d’exploitation.

Parmi les opportunités foncières présentées,

c’est le parc d’activité de Mivoie le Vallon, à Saint-

Jacques-de-la-Lande, qui accueillera sur 3,3 ha le

nouveau technicentre. Ingénieurs et techniciens

chargés de réparer les organes de freins et pneu-

matiques du parc ferroviaire national s’installe-

ront, fin 2014, dans le nouveau bâtiment dont les

travaux ont débuté en octobre 2013.

Autre activité, autre démarche. Une forte crois-

sance et près de 300 salariés à l’étroit ont décidé

l’entreprise Astellia à déménager son siège à Saint-

Jacques-de-la-Lande, dans le parc d’activités Air-

lande. Une réponse adaptée au souhait du leader

des télécommunications d’implanter un bâtiment

de 5 000 m2 sur un terrain de près 1,5 ha. Astellia

accueillera 400 à 420 personnes dans ses nouveaux

locaux au cours de l’été 2014.

BIOPÔLE : BELLE RÉACTIVITÉ !

2013 marquait le début de la commercia-

lisation du 1er étage du Biopôle, conçu

pour accueillir les jeunes entreprises et

les petites sociétés en pépinière. C’était

sans compter sur les demandes spéci-

fiques d’entreprises déjà développées,

nécessitant alors d’aménager le 2e étage.

Plutôt que de les voir partir s’installer

ailleurs, Rennes Métropole a préféré

agir vite : augmentation de l’enveloppe,

marchés de travaux de prestations

similaires, réponses aux demandes spé-

cifiques des entreprises. Les prestataires

ont joué le jeu et le Biopôle sera livré

à l’été 2014 avec deux étages aménagés,

repoussant de trois petits mois la date

de livraison prévue.

la zac des touches et celle de la giraudais à pacé forment rive ouest.

LES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES ET LES ZAC

L’année 2013 marque une étape im-

portante pour deux Zones d’activités

concertées ( Zac ) de la métropole. Celle

du Chêne Morand, à Cesson-Sévigné, fait

l’objet d’une étude pour y développer

des activités économiques. Elle devra

trouver une bonne articulation entre

activités ( artisanales, industrielles et de

concession automobile ) et préservation

du hameau existant au cœur de la zone.

Étape importante aussi pour la Zac des

Touches, à Pacé, voisine de la Zac de

la Giraudais avec laquelle elle forme

la zone Rive Ouest. Elle pourra être

urbanisée dans son intégralité, soit 50 ha

cessibles, suite à la décision d’ajouter à

son programme d’équipement des accès

complémentaires d’ici à 2017.

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projet de technicentre sncf à saint-jacques-de-la-lande.

Page 26: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

7 000 À 8 000

C’est d’ici 2020, le nombre de nouveaux étudiants

attendus sur Rennes Métropole.

63 000 C’est le nombre d’étudiants inscrits pour l’année

universitaire 2012-2013.

L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET LA RECHERCHE

la nouvelle bibliothèque universitaire sur le campus centre, près de la place hoche

D. G

ou

ray

RENNES MÉTROPOLE A LE POTENTIEL POUR DEVENIR L’UNE DES DIX

PREMIÈRES MÉTROPOLES EUROPÉENNES À VOCATION UNIVERSITAIRE.

L’AGGLOMÉRATION A ÉLABORÉ, AVEC LES ACTEURS LOCAUX

DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE, UN SCHÉMA

DE DÉVELOPPEMENT UNIVERSITAIRE ( SDU ), QUI PROJETTE

LE TERRITOIRE À L’HORIZON 2040.

Comme tous les territoires, Rennes Métropole va connaître des évolu-

tions majeures, en termes de climat, de ressources énergétiques, de

démographie, de financement ou encore d’expansion des technologies

et de leurs usages. « Ces évolutions auront, à court terme, des conséquences

dans l’organisation territoriale de l’enseignement supérieur et de la re-

cherche », souligne Marion Glatron, responsable du service Enseignement

supérieur, recherche, innovation de Rennes Métropole. Avec plus de 63 000

étudiants, une majorité des 9 800 chercheurs bretons, près de 14 000 emplois

directs et indirects et 6 000 emplois induits, l’enseignement supérieur et la

recherche ( ESR ) est une composante essentielle du territoire métropolitain.

De plus, des travaux de la Datar sur la métropolisation l’ont montré, Rennes

Métropole dispose du potentiel pour s’affirmer à l’échelle européenne.

TROIS OBJECTIFS STRATÉGIQUES

Face à ces enjeux, les partenaires se sont accordés sur trois objectifs. Il s’agit

d’abord de « confirmer l’excellence académique et accentuer l’internationa-

lisation de l’ESR rennais », en s’appuyant sur ses domaines d’excellence, le

numérique, la transition énergétique et environnementale, l’alimentation

de demain et sur ses laboratoires de recherche reconnus internationalement

( chimie, mathématiques, physique, biosanté, agronomie, arts, etc. ). Pour

« offrir un accueil de qualité aux différents publics », l’accent sera mis sur

l’ouverture des campus sur la ville et sur la recherche de réponses ciblées

en matière de logements, d’équipements numériques ou de vie sportive et

culturelle. Enfin, s’agissant « d’intensifier les échanges avec le monde so-

cio-économique », les partenaires entendent soutenir les échanges entre

la recherche publique et les activités économiques et sociales, et accroître

l’insertion professionnelle des étudiants.

DES POLITIQUES URBAINES IMPLIQUÉES

Ces orientations stratégiques sont complétées par un volet spatial, avec

un schéma de développement et d’aménagement pour chacun des quatre

campus : Villejean, Beaulieu, Centre et Ker Lann. L’affirmation d’un site mé-

tropolitain passera notamment par l’identification d’un cœur de réseau du

site métropolitain, sur le campus Centre, en tirant parti de la qualité de son

patrimoine. Plusieurs chantiers vont d’ores et déjà être affinés : l’hypothèse

d’un Learning Centre métropolitain ( intégrant offre documentaire, espaces

de travail et services de conseils et d’accompagnement pédagogique et

professionnel ), la réorganisation du campus Centre, la mise en place d’un

pôle logistique mutualisé, le soutien au développement de la vie étudiante

ou encore le développement des relations entre acteurs des campus et des

technopoles en facilitant l’accès à des équipements scientifiques et tech-

niques communs et mutualisés, dans le but de favoriser l’innovation. Ces

aménagements impliquent fortement les politiques urbaines de Rennes

Métropole, qu’il s’agisse de l’optimisation de l’offre de transports, de la

mobilité ou encore du logement.

Un Schéma de développement universitaire pour Rennes Métropole

24 rennes métropole | rapport d’activités 2013

consulter le schéma de développement universitaire sur le site :

www.metropole.rennes.fr

Page 27: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

Quatre campus, un site métropolitainLES SCHÉMAS D’AMÉNAGEMENT DES QUATRE CAMPUS HISTORIQUES ONT ÉTÉ CONSTRUITS

AVEC UN DOUBLE OBJECTIF : CONSERVER L’IDENTITÉ PROPRE À CHACUN TOUT EN LES INTÉGRANT

DANS L’ORGANISATION GLOBALE ET COHÉRENTE D’UN SITE MÉTROPOLITAIN UNIQUE.

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2013

BARO’MÉTROPOLE Part des effectifs étudiants de Rennes Métropole dans les effectifs nationaux

rennes métropole panelévolution du positionnement ( données 2012 - 2013 ) :

Proportionnellement à sa population, Rennes Métropole compte un nombre important

d’étudiants ( 62 000 en 2012 ), soit 2,7 % des étudiants en France.

2,7 %valeur 2012

de rennes métropole

a

2,0 %

valeur 2012 du panel

c

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

a

b

c

d

e

Les campus de Beaulieu et Villejean renforce-

ront leur statut de lieux majeurs de la forma-

tion et de la recherche. Ils continueront de

concentrer la plus grande partie des équipements

et services nécessaires à la formation et à la vie

universitaire : locaux d’enseignement, espaces

de travail et de projets, lieux de restauration, de

convivialité... Les réserves foncières importantes

de Beaulieu lui confèrent un rôle privilégié pour

le déploiement de nouveaux établissements ou

de nouvelles formations. Insérés dans le cœur de

ville, desservis par les lignes de métro et des lignes

de bus performantes, ces deux campus seront des

lieux de traversées, d’usages et de rencontres pour

l’ensemble des publics de la ville.

De taille plus modeste, davantage porté sur les

fonctions d’enseignement et de transfert de tech-

nologies, le campus de Ker Lann est appelé à se

développer dans un environnement où la mixité

se renforcera avec l’implantation de logements, de

locaux d’entreprises, de services, de commerces et

de formations professionnelles et technologiques.

Le campus Centre constituera, quant à lui, le cœur

du réseau métropolitain. Aisément accessible

depuis les autres campus comme de l’extérieur

de l’agglomération, il développera ses fonctions

d’enseignement et de recherche. Comptant plu-

sieurs établissements, il participera à la visibilité

et au rayonnement du site métropolitain aux

échelles nationale, européenne et internationale

en accueillant des fonctions centrales telles que

le principal point d’accès d’un Learning centre ou

la Cité internationale.

DE TRÈS NOMBREUX PARTENAIRES ENGAGÉS

L’élaboration du SDU a réuni les deux

universités, les 17 grandes écoles,

d’autres instituts proposant des

formations post-bac, les organismes de

recherche présents sur le site métropo-

litain ( CNRS, Inra, Inria, Inserm, Irstéa ),

le Crous, les communes de Rennes,

Cesson-Sévigné et Bruz, Rennes Métro-

pole, le Conseil régional, le rectorat, la

Délégation régionale à la recherche et

à la technologie. Pour suivre sa mise en

œuvre, une conférence métropolitaine

est constituée, animée par Rennes Mé-

tropole, elle réunit les acteurs de l’ESR,

le Conseil général, la Région, l’État et les

communes concernées.

Bruz

Rennes

Ker-Lann

La Poterie

Pontchaillou

Cesson-Sévigné

Vern-sur-Seiche

Saint-Jacques-de-la-Lande

L’Hermitage

PACÉ

BRUZ

LE RHEU

CESSON-SEVIGNÉ

MORDELLES

CHAVAGNE

CHANTEPIE

VERN-SUR-SEICHE

NOYAL-CHATILLON-SUR-SEICHE

SAINT-GRÉGOIRE

L'HERMITAGE

BETTON

VEZIN-LE-COQUET

SAINT-GILLES

SAINT JACQUES-DE-LA-LANDE

CHARTRES-DE-BRETAGNE

THORIGNÉ-FOUILLARD

NOUVOITOU

MONTGERMONT

LA CHAPELLE-THOUARAULT

SAINT-ERBLON

Pont Supérieur

0 1 000500

Mètres

N

VILAINE AVAL

INRA

INRA

BEAULIEUCENTREVILLEJEAN

VIASILVA

BEAUREGARD

LA COURROUZE

BAUD CHARDONNET

EURO RENNES

KER LANN

Réseau viaire structurant

Réseau ferré

Principal campus et site de recherche

Halte ferroviaire

Zone Urbaine Sensible

Grand site de projet urbain

Projet Vilaine Aval

Métro lignes a et b

Liaison bus urbaine

Desserte et mise en réseau des sites universitaires par les TC

Cœur de réseau de l’Enseignement supérieuret de la Recherche métropolitain

Axe Est-Ouest

Réseau secondaire

Technopole Atalante

Interaction renforcée avec l’environnementsocio-économique

Des projets universitaires articulés aux dynamiques urbaines

Page 28: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

26 rennes métropole | rapport d’activités 2013

cation collaborative, dont la moitié

pour l’agglomération rennaise.

DEUX NOUVEAUX PÔLES À RENNES

Ces équipements seront implantés

dans des lieux existants, adaptés

ou étendus. Ils seront aussi installés

dans quatre nouvelles constructions,

notamment à Rennes où deux pôles

numériques seront aménagés sur les

campus de Beaulieu ( le PNCB ) et de

Villejean ( le PNEC ).

En 2013, des conventions financières

ont été établies entre Rennes Mé-

tropole, l’UEB et la Région Bretagne.

L’agglomération rennaise apportera

sa contribution financière au projet

UEB C@mpus à hauteur de 1,55 M€

pour le volet immobilier et 2,3 M€

pour le volet numérique. À Rennes,

une première salle immersive a été

inaugurée en 2010 en anticipation

du programme global. D’autres équi-

pements numériques seront mis en

service dès 2014, notamment au

centre Jean-Monnet, à l’Ensai et à

Agrocampus Ouest.

Les étudiants, les enseignants et

les chercheurs en rêvent : tous

les établissements d’enseigne-

ment supérieur et de recherche de

Bretagne reliés entre eux par des

outils et des services numériques

innovants, simples d’accès et d’uti-

lisation... Ce sera bientôt possible

grâce au programme UEB C@mpus,

piloté par l’Université européenne

de Bretagne ( UEB ), qui va devenir la

Communauté d’universités et d’éta-

blissements ( CUE ).

En cours de réalisation, le projet

prévoit à terme de mettre en réseau

28 universités et écoles bretonnes

dans un campus numérique régional

de formation et de recherche, bien

visible à l’international.

Chaque site d’enseignement supé-

rieur et de recherche de l’UEB sera

doté d’outils numériques de haute

qualité et évolutifs. Une soixantaine

d’équipements ( salles immersives,

salles de télé-présence, télé-amphi-

théâtres, murs d’images, etc. ) forme-

ra cette infrastructure de communi-

Le campus numérique tisse sa toile

LE PROGRAMME D’INVESTISSEMENT UEB C@MPUS VEUT DOTER LES

SITES UNIVERSITAIRES BRETONS DE SERVICES NUMÉRIQUES DE HAUTE

QUALITÉ. DE NOUVELLES CONSTRUCTIONS SONT À BÂTIR.

L’enseignement supérieurà la loupe

L’OBSERVATOIRE MÉTROPOLITAIN DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,

DE LA RECHERCHE ET DE LA VIE ÉTUDIANTE, ANIMÉ PAR L’AUDIAR, A ÉTÉ

CRÉÉ EN 2013, NOTAMMENT À LA DEMANDE DE RENNES MÉTROPOLE

ET DES UNIVERSITÉS RENNES 1 ET RENNES 2.

«La création de cet observatoire s’inscrit en parallèle de la démarche

partenariale d’élaboration du Schéma de développement universi-

taire », souligne Marion Glatron, responsable du service Enseigne-

ment supérieur, recherche, innovation de Rennes Métropole. Les partenaires *

ont validé trois objectifs. Le premier concerne le suivi du volet stratégique

du SDU ( voir pages précédentes ). Le deuxième vise à mieux connaître l’éco-

système « Enseignement supérieur, recherche, innovation et vie étudiante »

rennais. Il s’agit plus précisément de disposer de données à l’échelle du

territoire métropolitain sur la situation des structures d’enseignement

supérieur et de recherche ( ESR ) rennaises, de leur rayonnement et de leur

attractivité. Enfin, l’observatoire, qui devra permettre d’alimenter la réflexion

sur la place et le rôle de l’ESR sur le territoire de Rennes Métropole à travers

deux thématiques : l’observation de la vie étudiante et la contribution des

établissements au développement du territoire.

ÉTUDES THÉMATIQUES

« L’observatoire va produire régulièrement des tableaux de bord sur l’ESR

et la vie étudiante et procéder à des études thématiques. » Une première

étude, sur les conditions de vie des étudiants, a été initiée en 2013 ( voir cha-

pitre La jeunesse et la politique temporelle ). Deux autres thèmes ont d’ores

et déjà été retenus : la contribution de l’écosystème ESR-vie étudiante au

développement du territoire, en termes d’innovation, de création de richesse,

d’activités culturelles et la prospective de la démographie étudiante rennaise

à l’horizon 2025. « Il s’agit ici d’anticiper les évolution des effectifs afin de

préparer le développement des sites universitaires. » Cette étude permettra

d’approfondir et de préciser les travaux menés pour préparer le nouveau

Programme local de l’habitat ( PLH ) de Rennes Métropole. Un dernier thème

a été évoqué : les forces du territoire rennais dans les filières prioritaires,

afin d’identifier les atouts de Rennes Métropole dans les domaines du

numérique, de la nutrition-santé et des éco-activités.

* rennes métropole, universités rennes 1 et rennes 2, conférence des grandes écoles de

bretagne, conférence des organismes de recherche en bretagne, rennes atalante, ouest

valorisation, direction régionale de la recherche et de la technologie, rectorat, crous.

une salle immersive sur le campus de beaulieu à rennes.

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étudiants à l’université rennes 2.

Page 29: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

COUP DE POUCE AU LOUVRE

Rennes Métropole participe à la modernisation de l’accélérateur de particules Aglae du

Louvre, utilisé pour l’analyse chimique non invasive des œuvres d’art. Installé au sein du

laboratoire de recherche des musées de France depuis 1988, cet appareil de haute technologie

joue un rôle déterminant dans la connaissance des techniques de fabrication, de restauration

et de conservation des œuvres d’art mais aussi des objets archéologiques. Le soutien

de Rennes Métropole ( 16 000 € ) facilitera l’accès à l’équipement du laboratoire Archéosciences

de Rennes dans de bonnes conditions d’utilisation.

L’INSTITUT DU VERRE EN GESTATION

Rennes Métropole a accordé une aide

financière de 50 000 € aux chercheurs

de l’équipe Verre et céramiques de

l’université Rennes 1 pour mettre sur

pied l’Institut du verre. L’ambition de

cet institut est de devenir le plus grand

centre d’excellence académique dans le

domaine des verres non-conventionnels,

fluorés et infrarouges, à l’échelle interna-

tionale. Le groupement d’intérêt scienti-

fique, créé pour l’occasion, rassemblera

environ une centaine de personnes.

LE PREMIER FORUM DES IRT

Le premier forum national des Instituts

de recherche en technologie ( IRT ) s’est

tenu à Rennes le 10 octobre 2013, en

présence et à la demande de Louis Gallois,

commissaire général à l’investissement.

Cet événement a rassemblé les grands

acteurs industriels et académiques

engagés dans ces accélérateurs d’in-

novation. Rennes Métropole a facilité

l’organisation de la manifestation

par la mise à disposition de la salle

de conférences des Champs Libres.

PLAN D’AMORÇAGE POUR L’ENS

Fin 2013, l’antenne de l’ENS Cachan

du campus de Ker Lann est devenue

une École nationale supérieure de plein

exercice. Elle a été soutenue dans son

autonomisation par Rennes Métropole

via un plan d’amorçage. Une subvention

de 425 000 € lui a été accordée pour

mettre en place de nouveaux systèmes

de gestion et d’administration, créer

d’une identité visuelle propre, accueillir

de nouveaux personnels et restructurer

les locaux. L’établissement renforce,

en effet, le pôle universitaire métro-

politain et son attractivité. Préparant

surtout à l’enseignement et la recherche,

l’ENS a des programmes communs avec

les universités locales et, en lien avec

les établissements supérieurs rennais,

doit ouvrir, d’ici 2016, une filière consa-

crée aux sciences de l’environnement

et une autre sur les arts et la création

numérique.

16 m€C’est le budget de l’enseignement

supérieur et de la recherche de Rennes

Métropole en 2013 - incluant la

construction de la Cité internationale.

81 600 € C’est le montant global des bourses

de mobilité octroyées en 2013

à 23 doctorants rennais et étrangers

pour effectuer un stage en laboratoire

à Rennes ou hors de France.

56 C’est le nombre de colloques

scientifiques soutenus par Rennes

Métropole en 2013.

PREMIÈRE PIERRE POSÉE POUR LA CITÉ INTERNATIONALE

Les travaux de la future Cité internationale

Paul-Ricœur ont débuté avec la pose officielle

de la première pierre en décembre 2013.

Située sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, elle

offrira 79 logements à destination des cher-

cheurs et doctorants étrangers. Ses locaux

( 5 246 m² ) accueilleront aussi la Communauté

d’universités et d’établissements ( CUE ), le

Centre de mobilité internationale de Rennes

ainsi qu’une cafétéria du Crous et un équipe-

ment sportif de la Ville de Rennes. L’opération

favorisera les coopérations internationales

des équipes de recherche du site rennais.

CHIFFRES

TÉLÉCOM BRETAGNE AGRANDIT SON INCUBATEUR

L’école d’ingénieurs Télécom Bretagne prépare l’extension de son incubateur, confronté

à la saturation de ses capacités d’hébergement. Le projet ( 500 m² ) prévoit la création d’une

douzaine de bureaux individuels, d’un espace de travail partagé et d’un plateau technique

dédié aux démonstrations et aux expérimentations. Rennes Métropole apporte à l’école

une subvention d’équipement de 305 000 € pour créer les conditions d’accueil nécessaires

à l’émergence et à la croissance de jeunes entreprises technologiques sur le campus rennais.

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Page 30: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

28 rennes métropole | rapport d’activités 2013

D. G

ou

ray

Page 31: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

29rennes métropole | rapport d’activités 2013

2UNE MÉTROPOLE ACCUEILLANTE ET

SOLIDAIRE

Page 32: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

30 rennes métropole | rapport d’activités 2013

En février 2013, le ministre alors délégué à

la Ville, François Lamy, a lancé une réforme

de la politique de la ville. L’un des axes ma-

jeurs de la transformation des Contrats urbains

de cohésion sociale ( Cucs ) en contrats de ville

est le passage à un contrat unique, articulant da-

vantage enjeux urbains, sociaux et économiques.

Plus spécifiquement destinés aux habitants les

moins favorisés des quartiers prioritaires ( dont

les périmètres sont redéfinis ), ces contrats seront

en vigueur sur la période 2015-2020. Ils auront sur

Rennes Métropole une dimension métropolitaine

car ils s’appuieront sur les axes du projet de terri-

toire, adopté en juin 2013.

En septembre 2013, Rennes Métropole a été dé-

signé comme l’un des 12 sites préfigurateurs à

l’élaboration des contrats de ville, « en raison

de notre tradition de travail partenarial et de

notre anticipation du portage intercommunal

de cette politique », d’après Valérie Auvergne, res-

ponsable du service mutualisé Cohésion sociale

et politique de la ville à Rennes Métropole. L’ag-

glomération avait pour mission de rédiger, avec

la Ville de Rennes et la préfecture d’Ille-et-Vilaine,

un rapport méthodologique pour le ministère,

à rendre le 31 janvier 2014.

MOBILISATION LARGE ET RAPIDE

Le temps était compté puisque le rapport devait

être sur les bureaux ministériels à peine cinq mois

après cette annonce. Vue l’ambition du futur

contrat, la mobilisation des acteurs a été impor-

tante. Ont participé à des rencontres, réunions

ou travaux, les services de l’État ( de ceux de Pôle

emploi à ceux de l’Éducation nationale en passant

par ceux de la Justice ou encore de la Santé ), la Caf,

la Caisse des dépôts et consignations, le conseil

régional et le conseil général, les bailleurs sociaux,

les CCAS, la Chambre des métiers ou encore la

Chambre de commerce et de l’industrie.

Un groupe d’élus métropolitains a travaillé sur le

dossier. De nombreux services et directions ont

été et seront sollicités pour élaborer le contrat de

ville de Rennes Métropole ( Habitat, Prospective

et développement durable, Transports urbains,

service Emploi, insertion, formation, etc. ).

F. H

am

on

L’agglo, pionnière sur les nouveaux contrats de villeL’AGGLOMÉRATION A ÉTÉ DÉSIGNÉE EN 2013

PAR LE MINISTÈRE DÉLÉGUÉ À LA VILLE COMME

L’UN DES 12 SITES D’EXPÉRIMENTATION

DE L’ÉLABORATION DES NOUVEAUX CONTRATS

DE VILLE.

inauguration du parc sportif et paysager du berry dans le quartier de villejean à rennes en mai 2013.

LA COHÉSION SOCIALE ET LA POLITIQUE DE LA VILLE

LEÇONS MÉTROPOLITAINES

Au final, le rapport insiste sur l’importance de la

cohérence des enjeux du contrat avec ceux du pro-

jet de territoire afin de fédérer plus largement les

acteurs dans les quartiers prioritaires, et au-delà.

Il met aussi en avant la cohérence à assurer entre

les besoins des habitants concernés et les objec-

tifs des politiques publiques du logement, de la

culture, de la jeunesse ou encore du commerce.

Les rapporteurs relèvent qu’une réelle impulsion

sur le moyen terme est nécessaire pour permettre

l’implication de tous les acteurs alors que l’une

des priorités de la réforme est finalement de fa-

voriser l’expression des habitats et de soutenir

leurs initiatives.

Page 33: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

31rennes métropole | rapport d’activités 2013

L’Observatoire des données sociales 2013

a confirmé plusieurs tendances notables :

le nombre de familles monoparentales a

progressé dans toute l’agglomération entre 2000 et

2011, les ménages qui entrent dans les logements

sociaux sont plus fragiles socialement et écono-

miquement qu’auparavant et l’écart de revenus

entre les plus pauvres et les plus riches s’accroît.

Ce document de 124 pages, paru en avril 2013, offre

une importante synthèse de données sociodémo-

graphiques pour chaque commune de l’agglomé-

ration et pour Rennes Métropole dans sa globalité.

« Il représente un important travail de réflexion

Le montant, en 2013, de l’aide de Rennes Mé-

tropole pour 88 projets, relevant du Contrat

urbain de cohésion sociale ( Cucs ), est de

729 222 €. Au total, des demandes avaient dépo-

sées pour 287 projets. Sur cette somme, 101 414 €

ont permis de financer le dispositif Sortir!

à Rennes et à Saint-Jacques-de-la-Lande. En 2013,

Rennes Métropole était le principal contributeur

du Cucs devant l’État ( 700 435 € ), la Ville de Rennes

( 566 403 € ) et le conseil général ( 201 508 € ).

L’Observatoire des donnéessociales 2013

Contrat urbain de cohésion sociale

88

C’est le nombre de projets

relevant du Cucs, financés grâce

à l’aide de Rennes Métropole

avant même la collecte de données et fournit des

outils pour mieux comprendre ce qui se passe sur

le territoire, indique Valérie Auvergne, responsable

du service Cohésion sociale et politique de la ville à

Rennes Métropole. Cet observatoire est construit

pour pouvoir comparer ce qui est comparable et

donner du sens aux données afin notamment

d’être utile pour les réflexions des communes. »

Le service pilote l’Observatoire qui est produit en

collaboration avec deux partenaires, spécialistes

du territoire et de son observation, l’Audiar et

l’Association pour la promotion de l’action et de

l’animation sociale ( l’Apras ).

déconstruction de l’immeuble balleroy à maurepas à rennes, en 2013.

J. M

ign

ot

27 575

cartes Sortir! émises en 2013,

dont 21 242 à Rennes

14

C’est le nombre de communes

de l’agglomération qui ont rejoint

le dispositif en 2013. Les cartes

sont désormais disponibles dans

31 communes de Rennes Métropole.

80 370utilisations pour des activités

ponctuelles qu’elles soient culturelles,

de loisir ou sportives, contre 51 418

en 2012 ( + 28 952 )

6 797utilisations pour des activités

régulières, contre 5 389 en 2012.

LA CARTE « SORTIR ! »

D. G

ou

ray

Page 34: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

32 rennes métropole | rapport d’activités 2013

Cap Kennedy, géré et animé par Élan créateur, a

ouvert ses portes en 2011. Le local du 24, rue du

Bourbonnais, à Villejean ( Rennes ), accueille des

créateurs d’entreprises ayant récemment immatriculé

leur activité, qui vivent dans les quartiers prioritaires,

sont bénéficiaires du RSA ou demandeurs d’emplois

de longue durée. Disposant de six places louées à tarif

modéré à des porteurs de projets du secteur des ser-

vices, Cap Kennedy n’a pas désempli en 2013. Dix per-

sonnes, toutes accompagnées par des structures de

soutien à la création, y ont ainsi occupé des bureaux.

Les locataires sont satisfaits d’un outil qui permet

d’échanger avec des pairs, d’éviter les écueils de ceux

qui lancent leur propre affaire et de rompre l’isolement.

Trois en sont sortis pour continuer à développer leurs

entreprises. L’expérience est donc un succès. La Meif,

qui pilote le projet, envisage désormais d’étendre le

dispositif ailleurs dans l’agglomération.

QU’EST-CE QUE L’ESPACE RESSOURCES EMPLOI ?

Un lieu de proximité, ouvert depuis décembre 2013 à

tous les demandeurs d’emploi du quartier de Maurepas.

Le local, équipé de postes informatiques, de bureaux, de

panneaux d’offres d’emplois et de formations, soutient

les habitants dans leur recherche d’une activité. Une

animatrice répond à toutes les questions. Le lieu est

ouvert tous les jours (sauf le lundi) sans rendez-vous.

POURQUOI L’AVOIR CRÉÉ ?

Le quartier connaissait un fort taux de chômage et,

s’il existait déjà des ateliers hebdomadaires très fré-

L’expérience Cap Kennedy fonctionne

D. G

ou

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J. M

ign

ot

Un Espace ressources emploi

à MaurepasLES EXPLICATIONS DE CAMILLE HUET,

CHARGÉE DE MISSION À LA MAISON DE L’EMPLOI,

DE L’INSERTION ET DE LA FORMATION ( MEIF ).

quentés autour de l’emploi, il manquait un lieu dédié.

De plus, un même espace existe déjà à Villejean et

s’avère très utile.

QUELLE EST SA MISSION ?

Nous ne sommes pas là pour accompagner les de-

mandeurs d’emploi ou remplacer Pôle emploi. Notre

animatrice conseille les personnes sur leur démarche,

la rédaction de leur CV ou d’une lettre de motivation,

les oriente vers les structures existantes, relaie des

offres d’emploi, montre comment envoyer une télé-

candidature ou chercher des annonces sur internet.

Page 35: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

En 2013, dirigés par Rennes Métro-

pole et l’Audiar, quatre étudiants

en master 2 d’aménagement et

urbanisme à Rennes 2 sont allés à la

rencontre de 150 personnes de plus de

60 ans vivant dans six communes de l’ouest

de l’agglomération ( Chavagne, Cintré,

Mordelles, Le Rheu, Saint-Gilles et Vezin-

le-Coquet ). Sur ce territoire, un Centre

intercommunal d’action sociale ( CIAS )

fédère les initiatives.

À travers 148 questionnaires et une

vingtaine d’entretiens, les étudiants

ont dressé quelques constats utiles sur

les attentes des seniors. « Ce territoire

possède une forte tradition de travail

en intercommunalité de proximité. Par

exemple, des structures d’accueil, adap-

tées à différents niveaux de dépendance,

sont réparties sur plusieurs communes.

Les personnes âgées acceptent plus facile-

ment d’aller vivre dans une commune d’à

côté, si besoin », relève Valérie Auvergne,

responsable du service Cohésion sociale

de Rennes Métropole. Autre remarque :

dans ce secteur, les personnes âgées iden-

tifient très bien les acteurs de la solidarité

de leur commune. Par ailleurs, « la plupart

des personnes interrogées y ont une vie

sociale et associative qui les satisfait,

a aussi noté Valérie Auvergne. Globale-

ment, il n’y a pas de réelle souffrance qui

serait générée par un manque d’activités

ou un isolement problématique. » Seul

problème notable soulevé par les seniors,

la difficulté à se déplacer d’une commune

à l’autre lorsque l’on n’est plus autonome.

Ce qui fera probablement l’objet d’une

réflexion plus approfondie.

Quels sont les besoins des plus de

60 ans ?

J. M

ign

ot

UNE ÉTUDE SUR SIX COMMUNES, MENÉE

PAR RENNES MÉTROPOLE ET L’AUDIAR,

A PERMIS D’ÉCLAIRER QUELQUES ATTENTES

DES PLUS DE 60 ANS, NOTAMMENT

EN MATIÈRE D’HABITAT.

33

Page 36: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

programme en accession aidée à beauregard à rennes.

L’HABITAT

La politique de l’habitat de Rennes Métropole se structure autour du

Programme local de l’habitat ( le PLH ). Un document majeur qui impacte

la vie et l’aménagement des communes comme l’équilibre économique

et social de l’agglomération. En février 2013, le lancement de l’élaboration

d’un nouveau PLH pour la période 2015 - 2023 a été acté par une délibération

du conseil communautaire.

Dans le cadre d’une évaluation de la politique de l’habitat, les maires de

Rennes Métropole avaient déjà été interrogés fin 2012 - début 2013. La

synthèse de ce travail a permis d’esquisser les premiers traits du nouveau

PLH, afin qu’il soit moins homogène que le précédent en prenant davan-

tage en compte la réalité de chaque commune. Neuf études ont ensuite

été programmées sur des points précis comme l’évolution des mixités,

le parc existant ou les nouveaux usages et nouveaux besoins.

LIENS ÉTROITS AVEC LE SCOT

Le service Habitat s’est appuyé sur « le travail de diagnostic, de prospec-

tive et d’analyse sociodémographique fait dans le cadre du SCoT », relève

Christophe Blot, chargé de mission, en charge du PLH à Rennes Métropole.

Car le nouveau PLH est élaboré dans le sillage du Schéma d’aménagement

du pays de Rennes, lui-même en cours de finalisation en 2013. « Nous avons

ainsi intégré les orientations générales du SCoT dans notre démarche »,

complète Christophe Blot. La prise en compte de la place de chaque com-

mune métropolitaine dans l’armature urbaine du pays, définie pour la

première fois dans le SCoT, est ainsi cruciale pour déterminer le nombre de

logements à produire.

Les élus communautaires ont été très mobilisés dans cette première phase

de l’élaboration du futur PLH 2015-2023. Son comité de pilotage s’est, en effet,

réuni à cinq reprises entre novembre 2013 et janvier 2014. Parallèlement,

la commission Aménagement et habitat s’est consacrée à ce sujet à deux

reprises et deux Conférences des maires abordant la question du futur PLH

se sont tenues début 2014.

SIX ORIENTATIONS

À l’issue de ce travail global, six orientations ont émergées et ont été

adoptées par le conseil communautaire en février 2014 :

• Garder le cap quantitatif et qualitatif en faisant preuve de souplesse et

de réactivité ;

• Compléter les produits aidés par le développement de produits régulés ;

• Différencier les objectifs et la programmation selon les territoires ;

• Veiller aux conditions d’attractivité des parcs existants ;

• Se fixer une obligation de résultats pour les publics en situation de précarité ;

• Évaluer le retour sur investissement des aides publiques à l’habitat.

Le nouveau Programme local de l’habitat en cours d’élaboration

C. S

imo

na

to

L’ÉLABORATION DU PROCHAIN PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT ( PLH ) A DÉBUTÉ EN 2013.

RENCONTRES AVEC LES MAIRES, ÉTUDES, ANALYSES ET PREMIÈRES ORIENTATIONS ONT MARQUÉ

LA PREMIÈRE ANNÉE DU TRAVAIL SUR UN PLH QUI S’APPLIQUERA DE 2015 À 2023.

programme à saint-erblon.

34 rennes métropole | rapport d’activités 2013

DG

AU

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léa

Page 37: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

L’HABITAT

35rennes métropole | rapport d’activités 2013

LES EFFETS DU PLH

BARO’MÉTROPOLE Nombre de logements autorisés pour 1 000 résidences principales

rennes métropole panelévolution du positionnement ( données 2012 - 2013 ) :

L’évolution souligne les effets de la crise de 2007 à 2009, mais une nouvelle dynamique

apparaît dès 2010. Cet indicateur masque en partie la réalité de la construction réellement

commencée, dont la courbe est beaucoup moins accentuée.

27valeur 2012

de rennes métropole

b

22

valeur 2012 du panel

c

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

a

b

c

d

e

Marché de l’ancien

Rennes passe de la

4e ville la plus chère

de France en termes

d’acquisition en 2003

à la 12e en 2013

+ 7,6 % d’effectifs scolaires

sur Rennes Métropole

depuis 2007

140 m€ de retombées

économiques pour

le territoire

Retour des ménages

sur le territoire

de l’agglomération

en particulier des

familles avec enfants

( + 2,5 % pour le reste de l’aire urbaine rennaise )

12e + 3,1 %854

logements sociaux PLUS-PLAI

( 262 sur Rennes ) ont été livrés en 2013,

pour un investissement de 96,6 M€ et

un engagement de Rennes Métropole

de 16,5 M€

317

logements locatifs intermédiaires PLS

( 130 sur Rennes ), dont 205 institution-

nels ont été livrés en 2013 pour un inves-

tissement de 29,4 M€ et un engagement

de Rennes Métropole de 2,9 M€

7,6 m €C’est la somme engagée par Rennes

Métropole pour les primo-accédants

dans le cadre de l’accession aidée.

424 logements en accession aidée ont

été livrés en 2013 dont 217 à Rennes.

FOCUS SUR 2013

14 332 aidés financièrement

par Rennes Métropole

11 589 en locatif social

( + 25 % )

307,5 m€ Somme des engagements financiers de Rennes Métropole,

sur les neuf premières années du PLH, soit 34,2 M€ par an.

27 % du parc social total

se trouve dans

les communes hors

Rennes ( + 9 % )

L’ACCESSION AIDÉE

57 % sont d’anciens locataires HLM

16 000 € d’aide par ménage ( en moyenne )

3 735 logements ont été construits

Le PLH 2005 - 2014 en chiffres

33 900 logements

ont été livrés

Page 38: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

36

L’aide principale de Rennes Métropole porte principalement sur la

réhabilitation de logements sociaux et de foyers d’hébergement.

L’investissement de l’agglomération est conséquent : en 2013, Rennes

Métropole a consacré 6,176 M€ pour rénover 1 192 logements. Le montant de

l’aide a triplé en quatre ans. La participation de Rennes Métropole va de 18 à

28 % du coût des travaux. Cette participation répond aux objectifs fixés par

Rennes Métropole en matière de performance énergétique, de maintien de

l’attractivité du patrimoine, d’adaptation au vieillissement et de solvabilité

des ménages. Elle s’appuie sur un examen approfondi des projets avec l’ac-

compagnement technique d’une assistance à maîtrise d’ouvrage.

372 LOGEMENTS DU PARC PRIVÉ

Pour les propriétaires occupants, les bailleurs et les syndics de propriétés,

autrement dit pour le parc privé, Rennes Métropole attribue les aides de

l’Agence nationale de l’habitat ( l’Anah ) ainsi que des aides propres. Elles

financent des travaux qui visent la réduction de la consommation d’énergie,

l’amélioration des conditions de vie dans les logements ( adaptation au vieil-

lissement, résorption de l’habitat indigne ), la sécurité ( parties communes

des copropriétés du centre ancien de Rennes ).

Au total, 150 dossiers ont été financés en 2013 dans le parc privé pour un

montant d’aide de 4,856 M€, permettant la rénovation de 372 logements. En

cours d’année, l’aide aux propriétaires habitants pour des travaux permet-

tant un gain énergétique de 25 % a évolué. Un élargissement des plafonds

de ressources et une augmentation de ces aides ont permis à davantage de

propriétaires d’en bénéficier : 84 logements soutenus, contre 28 en 2012. Dans

le centre ancien de Rennes, 22 copropriétés représentant 238 logements ont

aussi été accompagnées. Sur un montant global de 16,447 M€ de travaux,

l’Anah a financé 4,184 M€ et Rennes Métropole, 1,236 M€.

le financement de la rénovation du foyer de jeunes travailleurs de la rue de brest à rennes a été en partie pris en charge par rennes métropole.

J. M

ign

ot

La réhabilitation des logements

LA RÉNOVATION DES LOGEMENTS EST UN AXE IMPORTANT DE LA

POLITIQUE DE L’HABITAT DE RENNES MÉTROPOLE. EN 2013, PLUSIEURS

DISPOSITIFS ONT ÉTÉ UTILISÉS. ILS S’ADRESSENT AUX BAILLEURS

SOCIAUX, AUX PROPRIÉTAIRES OCCUPANTS, AUX PROPRIÉTAIRES

BAILLEURS ET AUX SYNDICATS DE COPROPRIÉTAIRES.

L'aide pour la réhabilitation de logement sociaux et de foyers d'hébergement a triplé en 4 ans.

LE LOGEMENT SOCIAL EN 2013

LE RELOGEMENT SOCIAL PRIORITAIRE

LE FONDS DE SOLIDARITÉ POUR LE LOGEMENT

2,4C’est le nombre de demandes pour une attribution

en 2013. En 2005, ce rapport était supérieur à 3,5

13 650

Au 31 décembre 2013, Rennes Métropole compte

13 650 ménages en attente d’un logement social

5 673

Au cours de l’année 2013, 5 673 demandes

ont abouti à l’attribution d’un logement social

sur Rennes Métropole, dont 3 182 sur Rennes

1,822 m€

Le Fonds de solidarité pour le logement ( FSL ) soutient les

personnes en difficulté afin d’assurer leurs accès ou maintien

au logement. Les sommes émanant de ce fonds versées à des

ménages sur Rennes Métropole ont augmenté entre 2012 et

2013 de près de 100 000 € pour s’élever à 1,822 M€.

1 839

La Commission locale de l’habitat, composée de

représentants de Rennes Métropole, du conseil général,

de la Caf, des bailleurs sociaux et d’associations, a été saisie

en 2013 pour 1 839 demandes de relogement prioritaire

509 ont été

dirigées vers un

relogement dans

le parc social,

qui arrive en tête

des solutions

proposées aux

demandeurs

24 % ont été

rejetées, les

situations des

ménages n’étant

pas considérées

comme priori-

taires ni urgentes

sur le territoire

11 % ont été

reportées pour

des compléments

d’informations

( La commission se

réunit toutes les

deux semaines )

50 %L’augmentation des demandes est de près de 50 % entre 2010 et

2013 sur Rennes Métropole, chiffre en nette hausse depuis 2012

urgent

urgent

Page 39: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

37rennes métropole | rapport d’activités 2013

Sur Rennes Métropole, l’aide à l’accession

pour les primo-accédants s’articule autour

de deux dispositifs : l’accession aidée pro-

prement dite et le Prêt social location accession

( PSLA ), qui donne accès à la propriété après une

période de location. Ces dispositifs ont un rôle

important dans le Programme local de l’habitat

( PLH ) en permettant à des ménages aux revenus

modestes de devenir propriétaires. « La volonté

de Rennes Métropole est que les jeunes ménages

n’aient plus l’obligation de partir pour trouver

un logement, que les familles restent sur notre

territoire et que ce dernier puisse accueillir des

populations nouvelles », détaillent Stéphanie

André et Nathalie Gernigon-Beaudoin, en charge

du dossier à Rennes Métropole.

DAVANTAGE DE CHOIX

En 2013, 520 agréments ont été accordés par le

service Habitat de Rennes Métropole. Une hausse

notable comparée aux 394 agréments accordés

l’année précédente. 510 agréments concernent

des logements financés en PSLA car les promoteurs

peuvent vendre des logements à prix encadrés

par Rennes Métropole ( plafonnés à un peu plus de

2 000 € le mètre carré ), tout en bénéficiant d’une

TVA à taux réduit. « Les ménages acquéreurs ont

plus de choix. Il est plus facile, pour eux, de se

positionner entre des offres de maisons ou d’ap-

partements, qu’elles soient sur Rennes ou dans

d’autres communes », continuent Stéphanie André

et Nathalie Gernigon-Beaudoin.

En 2013, sont concernés des programmes qui se-

ront construits dans 16 communes de l’agglomé-

ration. Les logements sont majoritairement des

T3, T4 et T5, respectivement au nombre de 170,

197 et 88. La contribution de Rennes Métropole

est conséquente puisque, au titre de l’année 2013,

plus de 7, 6 M€ ont été versés pour aider les mé-

nages à devenir propriétaires pour la première fois.

En effet, terminent Stéphanie André et Nathalie

Gernigon-Beaudoin, « Rennes Métropole attribue

une aide allant de 2 250 € pour une personne seule

à 32 750 € pour un couple avec trois enfants, pour

une moyenne de 16 000 € par ménage. »

En 2013, 464 logements en accession aidée, ayant

reçu l’agrément les années précédentes, ont été

livrés, dont 217 à Rennes.

L’accession aidée monteen puissance

EN UN AN, LES AGRÉMENTS POUR DES LOGEMENTS EN ACCESSION AIDÉE

SONT PASSÉS DE 394 À 520. UN BOND QUI OFFRE DAVANTAGE D’OPPORTUNITÉS

AUX FOYERS SOUHAITANT DEVENIR PROPRIÉTAIRES.

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Ha

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sur la zac beausoleil à pacé, 22 logements en accession aidée ont été livrés en 2013.

Plusieurs actions notables ont marqué

l’accueil des gens du voyage en 2013 dans

l’agglomération. À Bruz, les travaux de

réalisation de la quatrième aire de grand pas-

sage de Rennes Métropole ont été lancés. Cette

aire accueillera à partir de 2014 des missions

évangéliques ou des groupes rassemblés pour

des événements de la vie familiale. Au total,

120 emplacements seront disponibles à Bruz dont

40 pour la période hivernale. « Grâce à ce terrain,

nous continuons à étoffer notre dispositif », note

Philippe Geray, responsable Gens du voyage au

service Habitat.

Une étude a été lancée pour une aire d’accueil

de dix emplacements à Cesson-Sévigné, action

entrant dans le cadre du «renouvellement des

aires d’accueil », selon Philippe Geray. L’aire devrait

être livrée en 2015. L’agglo compte aujourd’hui

19 aires d’accueil de ce type. En 2013, la gestion

des deux terrains rennais a changé de prestataire.

Le marché a été attribué pour une durée d’un an,

renouvelable trois fois, à la société L’Hacienda qui

en a pris la gestion en mars 2014.

« L’agglomération reste très fortement sollicitée

tout le long de l’année », relève finalement Philippe

Geray, qui a recensé plus de six groupes en station-

nement spontané sur l’agglomération en 2013.

Accueil des gens du voyage

UNE NOUVELLE AIRE, UN PROJET

ET UN MARCHÉ DE GESTION

F. H

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on

Page 40: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

38 rennes métropole | rapport d’activités 2013

Le projet culturel communautaire

LE 30 MAI 2013, LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE

DE RENNES MÉTROPOLE A ADOPTÉ

À L’UNANIMITÉ SON PROJET CULTUREL

COMMUNAUTAIRE. UNE FEUILLE DE ROUTE

À SUIVRE POUR LES PROCHAINES ANNÉES

DANS LE DOMAINE DE LA CULTURE.

Le projet culturel communautaire de Rennes

Métropole se décline en trois grands axes :

le soutien à l’effervescence artistique et

culturelle à l’échelle métropolitaine ; la culture

en tant que lien entre les individus, la société et

le territoire ; l’invention du monde de demain.

Il est « le fruit d’un travail de fond très important

mené pendant deux ans », explique Helga So-

bota, directrice générale de la Culture à Rennes

Métropole. Élus, acteurs culturels, artistes et

associations des milieux non culturels, « tous ceux

qui ont envie de faire avancer la vie culturelle

sur le territoire », ont été associés à la réflexion.

Dans ce contexte de dialogue, les attentes des

communes ont été entendues. « Il ne s’agit pas

LA CULTURE AU QUOTIDIEN

de se substituer ou d’ajouter un échelon supplé-

mentaire. Au contraire, ce projet nous permet

d’intervenir de manière complémentaire, de créer

une synergie et de nouvelles opportunités de

coopération. » Un travail de concertation a aussi

été mené avec d’autres directions de Rennes

Métropole. « Nous avons appris à nous connaître.

C’est intéressant de voir comment les politiques

publiques s’inspirent les unes les autres. C’est

également un bon signe pour l’avenir de notre

travail, commun et transversal. »

24 CHANTIERS LANCÉS

Un plan d’actions accompagne le Projet culturel

communautaire. 24 chantiers ont été lancés en

2013. Quelques-uns sont permanents, ceux qui

concernent notamment la mise en réseau des

acteurs de la culture. Les chantiers spécifiques ont

également débuté. Sollicitée par les différentes

structures d’enseignement artistique, Rennes

Métropole a lancé une étude visant à identifier les

possibilités d’harmonisation et de mutualisation

des équipements.

D’autre part, 2013 a vu naître un projet de charte

de coopération culturelle entre les communes

de l’agglomération et les grandes structures

culturelles du territoire (Frac, TNB, Antipode,

Aire Libre, Triangle, musée de la danse, etc.).

Objectif : inciter les structures à « mobiliser leurs

ressources et moyens au bénéfice des projets

co-construits que les territoires auraient envie

de mener. »

Autre grand projet engagé : une charte d’inter-

ventions artistiques et culturelles dans l’aména-

gement urbain. En lien avec la direction générale

de l’Aménagement (DGAU), la direction générale

Culture imagine comment les artistes peuvent

intégrer les projets urbains et architecturaux :

projets artistiques éphémères pour susciter ap-

propriation et connaissance de la ville, mais aussi

participation, en amont, d’artistes aux équipes

de maîtrise d’œuvre.

Enfin, l’un des grands chantiers est celui du Sché-

ma d’orientation des lieux de musiques actuelles

(Solima). « L’ensemble des acteurs du milieu des

musiques actuelles du bassin rennais, publics

ou privés, sont associés à une démarche appro-

fondie de concertation, afin d’avancer dans la

structuration de ce secteur », explique Helga

Sobota. Comment mieux aider les artistes en

développement ? Quel rapport entre les profes-

sionnels et les amateurs ? Quelles conditions

économiques ? etc. L’élaboration du Solima se

poursuivra en 2014.

spectacle à l’aire libre.

S. P

rio

uD

. Go

ura

y

C. L

e D

évé

ha

tle festival national du film d’animations de bruz.

événement de l’antipode à la caserne mac mahon.

Page 41: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

39rennes métropole | rapport d’activités 2013

ESPACE DES SCIENCESD’OÙ VIENNENT LES VISITEURS

DES EXPOSITIONSAUX CHAMPS LIBRES ?

Rennes

Autres communes de Rennes Métropole

Autres communes du département

Côtes d’Armor

Morbihan

Finistère

Autres régions

25 %

22 %

26 %

5 %

5 %

3 %

13 %

lors de l’édition 2013 du festival des sciences.

Le Festival des sciencesEN OCTOBRE S’EST TENU SUR L’ENSEMBLE DE LA MÉTROPOLE

LE HUITIÈME FESTIVAL DES SCIENCES, ÉVÉNEMENT QUI DEVIENT

D’ANNÉE EN ANNÉE DE PLUS EN PLUS INCONTOURNABLE.

130 événements ont eu lieu, en

octobre, sur 28 communes de

la métropole lors des deux se-

maines du Festival des sciences. « Le but, c’est

de mettre en valeur la recherche rennaise et ses

acteurs, de constituer des événements pour que

le public puisse rencontrer des chercheurs ou des

associations », explique Julie Zaug, chargée de

communication de l’Espace des sciences. Mais pour

quel public ? Les enfants, qui peuvent ainsi acquérir

le goût des sciences, des étudiants, pour approfon-

dir leurs connaissances, et puis des curieux, des

passionnés… Il faut dire que la programmation est

très vaste : conférences, animations, expositions,

documentaires, rencontres avec des scientifiques,

spectacles… dans les labos, musées, médiathèques,

avec des visites en ville, en forêt, sur la Vilaine. De

quoi satisfaire le plus grand nombre. La présence

de 240 intervenants très motivés n’est sans doute

pas pour rien dans ce succès !

23 000 PERSONNES DANS 28 COMMUNES

En fin de festival, durant le week-end du 12 et

13 octobre, au moment de la Fête de la Science,

un événement national, s’est tenu le Village des

Sciences, à Betton. Une bonne façon de se délo-

caliser avec la volonté d’aller au plus près du pu-

blic. Durant ce point d’orgue, des chercheurs ont

accueilli sur leurs stands près de 9 000 visiteurs.

Le Festival des Sciences a donc remporté un vif

succès avec, en tout, 23 000 personnes qui l’ont

fréquenté dont 5 200 scolaires. D’ailleurs, au fil

des ans, les communes de la métropole participent

de plus en plus à cette manifestation. En 2013,

28 communes sur 38 ont proposé au moins un

événement. Nul doute qu’à l’avenir, ce festival

continuera de progresser et qu’il trouvera un

public toujours plus large. Un dernier chiffre :

2 200 visiteurs ont profité de la gratuité de l’Espace

des sciences pour le fréquenter durant le dernier

week-end. De quoi susciter des vocations !

F. H

am

on

180 418

personnes entrées à l’Espace

des sciences aux Champs Libres

dont

106 963

entrées pour les expositions

de l’Espace des sciences

1 765

groupes scolaires accueillis

ESPACE DES SCIENCESLES CHIFFRES 2013

Page 42: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

40 rennes métropole | rapport d’activités 2013

NOMBRE DE DOCUMENTS

EN LIGNE AU 31/12/2013

21 livres imprimés

( soit 5 587 pages )

89 manuscrits

( soit 21 284 pages )

4 journaux

( soit 5 587 pages )

4 333 images

Des images et des imprimés, exceptionnels, ont

été numérisés. Les plus anciens datent du début

du XIe siècle. Parmi les trésors à découvrir, des

manuscrits médiévaux enluminés.

Plusieurs portes d’entrées, une frise chronologique ou

une recherche par mots clés permettent d’accéder aux

documents. Le site est conçu aussi bien pour les cher-

cheurs que le grand public qui peut explorer les collec-

tions à son gré.

POUR TOUS

Les documents, publiés dans le domaine public, peuvent

être téléchargés et réutilisés librement. « Le but est

d’avoir une diffusion du patrimoine plus moderne et

plus large, note Sarah Toulouse, conservatrice à la bi-

bliothèque. De septembre à décembre 2013, le nombre

de documents téléchargés sur le site a déjà dépassé le

nombre des consultations des fonds patrimoniaux. »

Les trésors des fonds patrimoniaux en ligne LES TABLETTES RENNAISES EST UN SITE WEB

QUI PERMET D’ACCÉDER À UNE PARTIE DES FONDS

PATRIMONIAUX NUMÉRISÉS DES BIBLIOTHÈQUES

DE RENNES MÉTROPOLE. IL A ÉTÉ MIS EN LIGNE

EN SEPTEMBRE 2013.

FRÉQUENTATION SEPT. - DÉC. 2013

5 716 visites

13 060 recherches effectuées

233 documents téléchargés

Musée de Bretagne

51 749 entrées dont

40 098 visiteurs individuels

Salles de conférences

50 190 spectateurs

Salle Anita-Conti

30 530 entrées dont

28 095 visiteurs individuels

Bibliothèque

des Champs Libres

732 934 entrées

1,141 million d’entrées

LES CHAMPS LIBRES EN 2013

Fréquentation globale

Bibliothèque, musée de Bretagne,

Espace des sciences, salle Anita-Conti

et salle des conférences

site web : www.tablettes-rennaises.fr

Page 43: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

41rennes métropole | rapport d’activités 2013

DES RENCONTRES PHILOSOPHIQUES POUR PRENDRE

LE TEMPS DE LA RÉFLEXION

?

UN ESPACE POUR LES ADOS À LA BIBLIOTHÈQUE DES CHAMPS LIBRES

La Mezzanine de la bibliothèque des

Champs Libres a été ouverte en mars 2013. Située

au premier étage, elle a été conçue pour attirer

les 11-14 ans et les inciter à fréquenter la biblio-

thèque. Depuis son ouverture, la Mezzanine fait

notamment le plein le week-end. En 2013,

la moyenne des prêts à cet étage de la biblio-

thèque était de 2 500 par mois. L’espace permet

aux adolescents d’emprunter ou de consulter des

romans, mangas, bandes dessinées, magazines,

CD, DVD et des livres documentaires sur des

sujets tels le sport ou les loisirs. Par ailleurs, un

endroit de la Mezzanine est dédié aux jeux vidéo

( à raison d’une heure par jour sur réservation )

sur console wii et PS3 et aux jeux de société.

Des tablettes tactiles sont aussi utilisables par

les adolescents et des animations spécifiques

sont également organisées à leur intention.

D. G

ou

ray

LA MAISON DU LIVRE ET DU TOURISME DE BÉCHEREL INTÈGRE RENNES MÉTROPOLE

Au 1er janvier 2014, Rennes Métropole s’est agrandie par le nord-

ouest avec l’intégration de cinq communes, dont Bécherel.

Celle-ci possède une coloration particulière : elle détient le label

régional Petite cité de caractère et elle est devenue, il y a 25 ans,

la première Cité du livre de France.

Dans ce contexte, la communauté de Bécherel a inauguré, en 2011,

une Maison du livre et du tourisme. L’équipement est, à la fois,

un lieu d’exposition, d’informations touristiques et de réunions.

Sa mission initiale était de soutenir les acteurs du livre et de

valoriser les richesses du pays de Bécherel.

Lors de l’arrivée de la commune au sein de Rennes Métropole,

la Maison du livre et du tourisme a été déclarée en 2013 d’intérêt

communautaire et rattachée à la direction générale de la Culture,

plus particulièrement à la bibliothèque des Champs Libres.

Le projet culturel de l’équipement est en cours de redéfinition

en lien avec les acteurs locaux.

D. G

ou

ray

Le 22 novembre, les

Champs Libres ont accueilli

les Rencontres philoso-

phiques de Rennes, sur le

thème « Culture : matière

à penser ». Pendant une

journée, les philosophes

ont notamment apporté un

éclairage sur les mutations

dans lesquelles le monde

est engagé.

« L’idée de cette rencontre

a émergé lors des réunions

d’élaboration des orien-

tations de la politique

culturelle de la métropole

( voir pages précédentes ).

Les acteurs ont souhaité

se retrouver régulièrement

autour d’une thématique

connexe à la culture, tout

en prenant un peu de

recul », note Cécile Bizot,

directrice du développe-

ment des publics à Rennes

Métropole. Ces rencontres

ont été préparées par

Rennes métropole, notam-

ment les Champs Libres,

avec l’Observatoire des

politiques culturelles de

Grenoble. Des lycéens

et des usagers du centre

social de Saint-Jacques-

de-la-Lande ont participé

aux tables-rondes. Plus

de 700 personnes étaient

présentes.

41rennes métropole | rapport d’activités 2013

« L’idée de cette rencontre a émergé

lors des réunions d’élaboration des orientations

de la politique culturelle de la métropole. »

cécile bizot, directrice du développement des publics à rennes métropole

Page 44: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

42 rennes métropole | rapport d’activités 2013

Avec plus de 60 000 étudiants, soit 14 % de la

population de l’agglomération et 25 % de

celle de la ville, Rennes est indéniablement

une ville étudiante. Les conditions de vie et de

santé des étudiants constituent donc des enjeux

forts du territoire métropolitain. Paradoxalement,

« il existe peu de données objectives sur la santé

des étudiants et, plus généralement, sur leurs

conditions de vie », explique Nolwenn Le Boulch,

chargée de mission Développement social des

territoires au service Cohésion sociale et politique

de la ville de Rennes Métropole.

Il est ainsi difficile de définir et de prioriser les

actions à mettre en œuvre à destination des étu-

diants, notamment en termes de santé, mais aussi

globalement pour bon nombre des politiques

LA JEUNESSE ET LA POLITIQUE TEMPORELLE

publiques du territoire. Ce manque de données a

notamment été mis en évidence par un état des

lieux réalisé en 2013 par une étudiante de l’Institut

d’Études Politiques ( IEP ) de Rennes, à l’initiative

du service Cohésion sociale de Rennes Métropole

et du service Santé de la Ville de Rennes.

LIEN AVEC LE SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT

UNIVERSITAIRE

La nécessité d’approfondir cette thématique inté-

resse à divers titres les deux institutions. Rennes

Métropole s’est engagée, avec l’ensemble des

acteurs de l’enseignement supérieur et de la

recherche dans un Schéma de développement

universitaire ( SDU ) afin de faire de Rennes un pôle

universitaire européen majeur ( voir le chapitre

L’enseignement supérieur et la recherche ). À cette

fin, la métropole rennaise entend renforcer son

attractivité et développer ses atouts en termes de

qualité d’enseignement, de qualité d’accueil et de

vie de ses étudiants. L’Observatoire métropolitain

de l’enseignement supérieur, de la recherche et de

la vie étudiante ( OMESRVE ), créé en 2013 et confié

à l’Audiar, a vocation à accompagner la mise en

œuvre du SDU. D’autre part, le Contrat local de

santé, signé en juillet 2013 entre la Ville de Rennes

et l’Agence Régionale de Santé ( ARS ), prévoit un axe

« Agir en faveur de la santé des enfants, des jeunes

et des étudiants », qui vise à mieux appréhender et

accompagner les enjeux de santé des jeunes, en

agissant sur le développement de la connaissance

sur les conditions de vie et la santé des étudiants.

DES CHERCHEURS À L’ÉCOUTE DES ÉTUDIANTS

« C’est ce concours d’intérêts communs entre les

différentes institutions qui a permis de mettre en

œuvre une étude approfondie à destination de ce

public réalisée par des enseignants-chercheurs

des universités Rennes 1 et Rennes 2 et de l’École

des hautes études en santé publique (EHESP ). »

Un questionnaire détaillé, comprenant cinq thé-

matiques ( l’étudiant et sa famille, la formation, le

logement, les ressources et dépenses et la santé )

a été élaboré par les partenaires associés à cette

étude. Il sera transmis par mail aux étudiants de

Rennes 1 et Rennes 2 par le biais des Observatoires

des universités Rennes 1 et Rennes 2 fortement

impliqués dans la démarche. Les résultats de l’ana-

lyse des données seront rendus à l’automne 2014.

Outre une meilleure connaissance des situations

vécues par les étudiants, cette étude permettra

de renforcer les collaborations entre les acteurs

locaux concernés par la population étudiante.

Mieux connaître les conditions de vie et de santé des étudiants

BIEN QUE REPRÉSENTANT UNE PART IMPORTANTE DE LA POPULATION DE L’AGGLOMÉRATION,

LA CONNAISSANCE DU PUBLIC ÉTUDIANT RESTE LIMITÉE. FACE À CE CONSTAT, RENNES MÉTROPOLE

ET LA VILLE DE RENNES ONT COORDONNÉ LE LANCEMENT D’UNE ÉTUDE.

F. H

am

on

J. M

ign

ot

miss thermes, la nuit des 4 jeudis à la piscine saint-georges.

des étudiants dans la cité universitaire le parc à rennes.

Page 45: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

43rennes métropole | rapport d’activités 2013

J obtown est un projet européen,

mené par onze partenaires ré-

partis sur neuf pays. Il vise à lut-

ter contre le chômage des jeunes,

un enjeu aussi bien au niveau local

qu’international. Dans un premier

volet, les villes échangent sur leurs

bonnes pratiques à travers des ren-

contres dans chaque pays.

Au niveau local, un plan d’actions

est mené grâce aux financements

Jobtown : de l’Europe au local pour lutter contre le chômage des jeunes

de l’Union européenne et de Rennes

Métropole. « Nous travaillons à lut-

ter contre le chômage des jeunes di-

plômés des quartiers prioritaires de

l’agglomération rennaise », souligne

Nathalie Wright, chargée de mission

Lutte contre les discriminations - pu-

blics spécifiques à Rennes Métropole.

Un groupe de partenaires locaux

s’est constitué avec des profession-

nels de l’emploi et de l’éducation

ACTION INNOVANTE

Des journaux, télévisions et radios de France, d’Eu-

rope ou encore du Canada ont largement relaté

cette action innovante. Un écho médiatique qui

a permis d’identifier le Bureau des temps comme

« la » ressource conseil sur le sujet. « Nous n’avons

pas été les premiers à tester cette expérimenta-

tion, mais les conseils des autres collectivités

nous ont permis de gagner en pertinence. » Dijon

réfléchit à la mettre en place ; le Transilien, en ré-

gion parisienne, continue à s’en inspirer.

Le Bureau des temps travaille à transposer la dé-

marche à l’échangeur des Longs-Champs, conges-

tionné le matin. « Sur le projet lié au métro, nous

avions réuni et travaillé avec sept acteurs. Aux

Longs-Champs, ils sont beaucoup plus nombreux !

Avec le service Mobilité urbaine, nous collectons

donc toutes les données intéressantes venant de

l’État et des collectivités pour comprendre les

raisons de la congestion. Nous réfléchissons ac-

tuellement à l’opportunité d’utiliser les données

des opérateurs de téléphonie mobile », explique

Evelyne Reeves.

Le matin aux heures de pointe, certaines sta-

tions du métro étaient saturées. Depuis fin

2012, les voyageurs respirent. L’expérimen-

tation lancée alors par le Bureau des temps de

Rennes Métropole, avec l’appui du service Trans-

ports urbains et de l’opérateur Keolis s’est révélée

efficace. Son principe : agir sur les habitudes des

utilisateurs du réseau en décalant d’un quart

d’heure les horaires de début de cours des étu-

diants en Licence 1 et 2 de l’université Rennes 2,

afin d’étaler et fluidifier le trafic.

« La charte de cette expérimentation a d’ailleurs

été renouvelée fin 2013 par l’ensemble des prota-

gonistes, qui s’engagent à ne pas modifier leurs

horaires sans en référer au Bureau des temps »,

rappelle Evelyne Reeves, sa responsable.

RÉSEAU TEMPO TERRITORIAL

Le Bureau des temps est très impliqué

dans le réseau Tempo Territorial, une

association de 26 acteurs des démarches

temporelles territoriales. Ce réseau

promeut l’échange, l’apprentissage,

la mutualisation et la coopération entre

collectivités, afin d’intégrer au mieux

la dimension temporelle dans les poli-

tiques publiques. Chaque année,

une rencontre, Les Temporelles, réunit

ses membres. Elle a eu lieu à Rennes en

2011, à Saint-Denis en 2013, et se tient

à Guise, dans l’Aisne, en 2014.

(universités), des employeurs, le mi-

lieu associatif et des jeunes. « Nous

avons volontairement choisi d’avoir

une approche intégrée et transver-

sale pour ne pas isoler la question

du chômage des jeunes des autres

problèmes. »

En 2013, plusieurs réunions ont été

organisées, sous forme de tables-

rondes pour favoriser les échanges.

« L’objectif est de déterminer quels

sont les progrès à faire pour amélio-

rer l’insertion professionnelle de ces

diplômés. Le contenu des réunions

nourrira aussi en préconisations les

futurs contrats de ville. » En parallèle,

une étude a débuté en 2013 auprès

d’une vingtaine de jeunes diplômés

issus des quartiers prioritaires sur

leurs parcours, leurs études et leur

rapport au monde du travail, afin de

mieux comprendre leurs attentes.

Agir sur les horaires pour désencombrer

sortie du métro à la station villejean-université.

D. G

ou

ray

LES JEUDIS DU TEMPS

Depuis 2003, le Bureau des temps anime

un cycle de conférences grand public,

les Jeudis du temps, qui a vocation

à aborder le temps sous toutes ses

facettes. Des spécialistes exposent leurs

sujets de prédilection en lien avec la

temporalité. « L’idée est de sensibiliser

le public au fait que le manque de

réflexion globale sur la ressource limi-

tée qu’est le temps risque d’engendrer

des frictions temporelles, de générer

du stress et de renforcer les inégalités »,

décrypte Evelyne Reeves. En 2013, les

conférences, qui réunissent à chaque

fois 250 personnes, ont, par exemple,

donné la parole au chercheur et philo-

sophe Jean-Michel Besnier, au socio-

logue Francis Jauréguiberry ou encore

à l’économiste Françoise Milewski.

Page 46: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

44 rennes métropole | rapport d’activités 2013

C. S

imo

na

to

Page 47: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

45rennes métropole | rapport d’activités 2013

3UNE MÉTROPOLE ÉCORESPONSABLE

ET EXEMPLAIRE

Page 48: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

D. G

ou

ray

LES MOBILITÉS

Rennes Métropole en pointe sur les usages de KorriGo

En 2013, 600 000 cartes KorriGo avaient déjà

été distribuées en Bretagne depuis le lan-

cement de la billettique KorriGo il y a huit

ans. Un indéniable succès. Fin 2011, Rennes Mé-

tropole, les conseils généraux des Côtes d’Armor

et d’Ille-et-Vilaine ainsi que la Région Bretagne se

sont associés pour répondre à l’appel à projets

« Villes numériques », des Investissements d’ave-

nir. Cette association leur a permis, en 2012, d’être

sélectionné avec 14 autres projets et d’obtenir

des financements. Le projet KorriGo Services a

alors vu le jour.

Dans ce projet, Rennes Métropole a un statut im-

portant puisque l’agglomération pilote l’avancée

du projet régional et a, notamment, en charge les

expérimentations et améliorations techniques de

la carte KorriGo. À la base de KorriGo Services, il y

a une technologie : le sans contact. Technologie,

appelée en anglais Near Field Communication

( NFC ), qui permet à deux objets d’entrer en rela-

tion lorsqu’on les approche l’un de l’autre.

UNE MÊME CARTE ET DES SERVICES MULTIPLES

Une réunion d’informations sur KorriGo Services

a donné, le 15 mai 2013, un nouvel élan au projet.

Elle a rassemblé des élus et techniciens de 11 des

principales agglomérations bretonnes, des

quatre conseils généraux bretons, de la Région

Bretagne, et d’autres partenaires comme des

banques, des commerces ou des universités.

Cette réunion a permis aux 80 participants de

prendre conscience des enjeux de la carte NFC

et du développement de KorriGo Services. Cette

carte peut, en effet, avoir de multiples usages,

comme l’accès aux bibliothèques universitaires

ou aux piscines. Une même carte peut égale-

ment servir à de multiples collectivités sur des

territoires différents. Le pilotage d’un tel projet

par des institutions publiques bretonnes, dont

Rennes Métropole, doit permettre une utilisa-

tion à la fois sécurisée, notamment conforme

aux exigences de la Cnil, et accessible à un très

grand nombre d’utilisateurs.

C’est dans cette optique qu’une étude a été me-

née durant l’année 2013 sur la redéfinition tech-

nique de la carte afin d’augmenter sa capacité

mémorielle, pour y stocker plus d’informations,

et de préparer son interopérabilité avec les té-

léphones portables. Un accord de partenariat

sur le projet régional NFC KorriGo Services a

été signé en décembre 2013. Il rassemble déjà

21 partenaires régionaux, d’autres devraient suivre.

RENNES MÉTROPOLE EST CHEF DE FILE SUR LE PROJET RÉGIONAL KORRIGO SERVICES QUI A POUR OBJECTIFS D’EXPÉRIMENTER

ET DE PRÉPARER L’ARRIVÉE DE TÉLÉPHONE MOBILE SANS CONTACT EN DÉVELOPPANT DES SERVICES, SUR CARTE OU TÉLÉPHONE,

POUR LES HABITANTS ET LES ENTREPRISES DU TERRITOIRE. EN 2013, LE PROJET A CONNU DES AVANCÉES SIGNIFICATIVES.

46 rennes métropole | rapport d’activités 2013

Page 49: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

D. G

ou

ray

KORRIGO SERVICES : LES GRANDS MOMENTS DE 2013

15 MAI 2013

Réunion plénière sur le

projet KorriGo Services

avec différents parte-

naires dont le B16, c’est-à-

dire des représentants

des 11 principales agglo-

mérations bretonnes,

des quatre conseils

généraux et de la Région

Bretagne. Près de 80 per-

sonnes y ont participé.

COURANT 2013

Réalisation d’une étude

technique par la société

Spirtech sur les évolutions

de la carte KorriGo afin

qu’elle prenne en charge

de nouveaux services

( accès aux restaurants uni-

versitaires, bibliothèques

universitaires, piscine, etc. ).

Nouvelle carte qui sera

expérimentée en sep-

tembre 2014.

27 NOVEMBRE 2013

Signature de la convention

de soutien de la Caisse des

dépôts et consignations

aux quatre collectivités

associées à l’origine au

projet KorriGo Services

( Région Bretagne, les

conseils généraux des

Côtes d’Armor et d’Ille-et-

Vilaine et Rennes Métro-

pole ). Convention signée

dans le cadre de l’appel à

projets « Ville numérique

et systèmes de transports

intelligents » lié aux Inves-

tissements d’avenir.

DÉCEMBRE 2013

Signature de l’accord de

partenariat entre 21 ac-

teurs régionaux ( collectivi-

tés, banques, universités,

associations de commer-

çants, CCI de Rennes, etc. )

pour le projet KorriGo Ser-

vices. Des réunions bimes-

trielles sont organisées sur

l’avancement du projet.

Rennes Métropole est chef

de file sur l’élaboration

technique du projet.

LES VILLES ET

AGGLOMÉRATIONS ( 6 )

Rennes Métropole,

la Ville de Rennes, Brest

Métropole Océane,

les communautés

d’agglomération du Pays

de Lorient, de Quimper

et de Saint-Brieuc.

LES AUTRES COLLECTIVITÉS

TERRITORIALES ( 3 )

La Région Bretagne,

le département des Côtes

d’Armor, le département

d’Ille-et-Vilaine.

LES ENTREPRISES ( 5 )

La Banque Populaire

de l’Ouest, la Caisse

d’Épargne Bretagne - Pays

de Loire, le Crédit Mutuel

de Bretagne, le Crédit

Agricole d’Ille-et-Vilaine,

France Télécom.

LES INSTITUTIONS

ET ASSOCIATIONS ( 7 )

Les universités Rennes 1

et 2, le Crous de Rennes,

la Chambre de commerce

et de l’industrie de Rennes,

le Carré rennais, l’office

du tourisme de Rennes et

des Congrès de Rennes

Métropole, l’Association

française du sans contact

mobile ( AFSCM ).

LES 21 PARTENAIRES DE KORRIGO SERVICES

47rennes métropole | rapport d’activités 2013

Page 50: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

Le Plan de déplacements urbains évalué

Rennes Métropole fixe les conditions d’or-

ganisation des déplacements sur l’ag-

glomération. Comment ? En identifiant

les enjeux importants du territoire et en fixant

un cap et des objectifs à travers son Plan de dé-

placements urbains ( PDU ). Voitures, bus, cars,

trains régionaux, véhicules électriques, vélos et

marche à pied sont concernés. Le dernier PDU,

applicable jusqu’en 2017, a été approuvé en 2007

par le conseil d’agglomération. En février 2013,

sa mise en révision a été lancée par le conseil.

La première étape est l’évaluation des effets du

PDU actuel.

ÉLUS, SERVICES ET EXPERTS MOBILISÉS

Un comité de pilotage sur la révision du PDU, com-

posé d’élus métropolitains, a été mis en place peu

après la mise en révision. Y participent aussi les ac-

teurs institutionnels qui organisent les transports

sur l’agglomération : l’État, la Région, le conseil

général d’Ille-et-Vilaine et le pays de Rennes, qui

pilote la révision du Schéma de cohérence ter-

ritoriale. L’évaluation s’appuie notamment sur

Le tableau de bord de suivi du Plan de déplace-

ments urbains, une étude réalisée en décembre

2012 par l’Audiar et le service Mobilité urbaine de

Rennes Métropole. Rennes Métropole a retenu,

fin 2013, un cabinet d’experts en évaluation des

politiques publiques, Planète publique, associé à

un bureau d’études spécialisé en sociologie des

déplacements, 6T. Leurs conclusions sont atten-

dues après l’été 2014.

CE QUI A CHANGÉ DEPUIS 2007

Différents facteurs ont impacté les déplacements

métropolitains et interrogeront la révision du PDU.

Le trafic routier est reparti à la hausse sur les ro-

cades et grandes pénétrantes de l’agglomération,

en raison notamment de l’arrivée de nouveaux

habitants. Des projets de transports d’envergure

ont été lancés depuis 2007, dont la deuxième ligne

de métro et le Pôle d’échanges multimodal ( Pem )

sur la gare de Rennes. Par ailleurs, les lois Grenelle

de 2009 et 2010 imposent une plus grande prise en

compte des problématiques environnementales.

Les mobilités électriques ont également fait leur

apparition dans le paysage métropolitain. Comme

le développement du covoiturage, de l’autopar-

tage et l’information en temps réel des usagers

des transports collectifs ou des automobilistes.

Un axe général apparaît déjà : la recherche d’une

plus grande cohérence des politiques de trans-

ports et d’urbanisme. Comme l’explique Julien

Hervé, chargé de mission PDU à Rennes Métro-

pole : « La problématique de l’amélioration des

mobilités ne se résume pas à réduire le temps de

trajet entre le point de départ et celui d’arrivée.

Elle demande aussi d’anticiper, dans le traitement

des questions de logement et de qualité d’accueil

des populations, les besoins de mobilités quoti-

diennes de tous les habitants. » Le projet de PDU

révisé, prévu pour 2015, devra ainsi s’appuyer sur

les orientations du futur SCoT du pays de Rennes

et répondre aux enjeux du prochain Programme

local de l’habitat ( PLH ).

EN 2013, RENNES MÉTROPOLE A MIS EN RÉVISION SON PLAN DE DÉPLACEMENTS URBAINS 2007 - 2017.

PREMIÈRE ÉTAPE : L’ÉVALUATION DE CE PLAN QUI ORGANISE L’ENSEMBLE DES MOBILITÉS SUR LE TERRITOIRE.

48 rennes métropole | rapport d’activités 2013

ÉVOLUTION DU TRAFIC ET DES ÉMISSIONS DE CO2

INTRA-ROCADES

- 17 % EN 10 ANS

( de 1 292 000 km parcourus

par des véhicules chaque jour

à 1 071 137 en 2013 )

EXTRA-ROCADES

+ 12,5 %EN 10 ANS

( de 10 353 907 km parcourus par

des véhicules chaque jour en 2002

à 11 649 017 en 2012 )

C. L

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évé

ha

t

Page 51: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

49rennes métropole | rapport d’activités 2013

Le premier lot de génie civil du métro est attribué

LES PERMIS DES STATIONS TOUS DÉPOSÉS

MÉTRO : LIGNE B

La plus grande partie des permis de

construire des stations de la future

ligne b a été déposée au dernier tri-

mestre 2013. Il reste encore six stations

pour lesquelles il faudra déposer un

permis en 2014 : ce sont celles à l’est de

la ligne ( exception faite de la station

Joliot-Curie ). En 2013, il a également

fallu constituer un permis de construire

intégrant le Pôle d’échange multimodal

( la nouvelle gare ) et la station « Gares »

modifiée de la ligne a, dont le dépôt

s’effectuera début 2014.

532 477 938 €Montant des marchés attribués

pour 2013 ( hors taxes, valeur sur

la base du marché )

Lot 1 de génie civil : 318 723 854 € HT ( hors taxes )

Marchés annexes ( aménagement intérieur des stations Gros-Chêne, Jules-Ferry et Cleunay,

équipements techniques des stations et de la ligne comme les escaliers mécaniques,

les ascenseurs, les ventilations des enfumages ) : 33 435 470 € HT

L’affermissement de la tranche conditionnelle 1 du marché Cityval ( les futures rames

de métro ) : 180 318 614 € HT

ci-contre : lors de la construction

de la première ligne de métro.

daniel delaveau, président de rennes métropole, entouré d’éric cazeaux ( siemens mobility france ) et de jean-louis candeau ( groupe dodin campenon bernard ) lors de la signature du marché en octobre 2013.

La ligne b du métro à Rennes, ce sont 15 sta-

tions insérées en tunnel profond, en tunnel

cadre ( semi-enterré ) ou en viaduc ( aérien ).

Le génie civil de ce chantier important a été di-

visé en quatre lots. Le lot 1 concerne le tunnel

qui s’étend sur environ 8 km entre le secteur de

La Courrouze et le nord du boulevard de Vitré.

Ce premier lot comporte, également, le gros

œuvre des neuf stations associées, la réalisation

du puits d’entrée du tunnelier et des quatre puits

de secours et de ventilation ainsi que des travaux

de confortement et de démolition, notamment

place Sainte-Anne.

En septembre 2013, Rennes Métropole a attri-

bué ce marché au groupement Dodin Campenon

Bernard ( mandataire ), Spie batignolles TPCI /

GTM ouest / Legendre Génie civil / Botte Fon-

dations/Spie Fondations pour un montant de

318,7 M€ HT. Un marché qui inclut une clause

d’insertion et oblige le groupement d’entreprises

à recourir à des personnes éloignées de l’emploi

pour au minimum 110 000 heures.

L’appel d’offres pour les autres lots de génie civil

des stations et de la ligne ( tranchée couverte et

viaduc ) a été lancé en 2013 pour une attribution des

marchés au tout début 2014. Le projet de ligne b re-

présente un investissement global de 1,19 Md € HT.

D. L

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D. G

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ray

Page 52: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

Une nouvelle délégation pour les transports publics

Début 2013, est entrée en vigueur la nouvelle délégation du service

de transport public qui a été attribuée fin 2012 à Keolis, sur un

contrat s’achevant fin 2017. La contribution forfaitaire payée par

Rennes Métropole évoluera par année de 53,9 M€ à 53 M€ ( valeur janvier

2012 ), avec une contribution annuelle supplémentaire « non forfaitisable »

estimée à 3,4 M€.

Le contrat prévoit de 2013 à 2017 une augmentation de 25 % de la fréquen-

tation et de 18 % de l’offre kilométrique sur le réseau. L’évolution tarifaire

moyenne par an est de deux points au-delà de l’inflation, comme depuis 2009.

DE NOUVEAUX SERVICES

Cette nouvelle délégation offre :

• L’accroissement de l’offre HandiStar, dont les tarifs sont désormais alignés

sur les tarifs Star ;

• L’augmentation de la fréquence des transports publics, notamment pour

la ligne a, dont la fréquence a été augmentée de 20 % à la rentrée 2013 ;

• L’amélioration de l’offre de nuit : du jeudi au samedi, l’heure du dernier

métro a été reculée d’une heure, les correspondances avec les principales

lignes de bus s’y sont adaptées ;

• Une nouvelle gamme tarifaire ( voir ci-dessous ) ;

• La mise en place de la location longue durée ( de trois mois à un an ) de

vélos à assistance électrique, classique ou pliant avec option d’achat.

UNE GAMME TARIFAIRE SIMPLIFIÉE EN 2013

L’évolution de la gamme tarifaire était prévue dans le nouveau

contrat de délégation du service de transport public. Elle a été

effective à partir de juillet 2013 pour les abonnés et de septembre

pour les non-abonnés. Cette gamme se veut plus souple et plus

large. Les voyageurs ont désormais le choix entre un abonnement

de 1 à 12 mois, des formules de 10, 30, 50 ou 100 tickets ( plusieurs

validations possibles en groupe ) et des Pass de 1 à 7 jours. Les

avantages tarifaires par tranche d’âge se sont étoffés avec la créa-

tion d’une tranche d’âge, les plus de 75 ans.

plus d’infos : www.star.fr

LA DESSERTE DES CINQ NOUVELLES COMMUNES

Deux lignes Star ont été créées pour le 1er janvier 2014, en lien avec

l’arrivée dans l’agglomération de Bécherel, La Chapelle-Chaussée,

Langan, Miniac-sous-Bécherel et Romillé. La 81 et la 96 permettent

aux habitants des cinq nouvelles communes d’être reliés au

réseau métropolitain. Romillé, avec deux arrêts principaux, sert

de pivot pour le réseau. La 81 part de Romillé, passe par Clayes

et arrive à la station de métro Villejean-Université. Elle compte

18 départs quotidiens du lundi au vendredi. La 96, avec sa dizaine

de départs quotidiens en semaine, relie les cinq communes

et amène les voyageurs vers la ligne 81 ainsi que vers le collège

de Romillé. Cinq lignes scolaires ont aussi été mises en service.

LA HAUSSE DE LA GRATUITÉ SOCIALE

POUR COMPARER35 441C’est le nombre de bénéficiaires

en moyenne par mois en 2013

( soit 1994 de plus qu’en 2012 )

49 273personnes ont bénéficié au moins

d’un mois de gratuité en 2013

( la moyenne de gratuité par usager

est d’un peu plus de huit mois et demi )

69 887C’est le nombre d’abonnés payants

sur au moins un mois en 2013

50 rennes métropole | rapport d’activités 2013

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Page 53: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

11 ESCALIERS MÉCANIQUES DU MÉTRO EN ÉTAT D’USURE

Mis en service avec le métro en 2002,

les escaliers mécaniques se sont fati-

gués plus vite que prévu. À l’automne

2013, six escaliers mécaniques exté-

rieurs ont été arrêtés pour des raisons

de sécurité. Le succès de la ligne a

( de 120 000 à 130 000 voyages par jour )

et les conditions d’environnement ont

eu raison des machines. Le renouvel-

lement interviendra en 2014, trois ans

plus tôt que prévu. Les 20 escaliers

mécaniques intérieurs fonctionnent

normalement.

Afin de répondre au succès de la ligne

a du métro et d’augmenter ainsi la des-

serte du métro, six nouvelles rames de

métro ont été acquises en 2010, portant

le parc à 30 rames. La maintenance de

ce nouveau parc de matériel implique

une extension du garage-atelier et une

optimisation de l’utilisation des locaux

existants, situés à Chantepie. Ont été

livrés en 2013, une extension de 1800 m2

( soit une augmentation de 50 % de la

surface totale ) comprenant des locaux

techniques, deux emplacements de

maintenance de rames dont un équipé

de vérins, un magasin de pièces et un

réaménagement de 790 m2 de sanitaires,

bureaux et d’autres locaux techniques.

Le dimensionnement a déjà pris en

compte la capacité maximale possible

à terme du système automatique de

la ligne a, soit 35 rames, et a anticipé

des aménagements nécessaires pour

la ligne b de métro. Ces travaux ont

été réalisés en respectant les normes

actuelles d’isolation thermique et en

traitant acoustiquement l’extension

afin d’améliorer le confort de travail

dans tout le bâtiment.

74,67 mde voyages en 2013

561 123 voitures ont utilisé les parcs relais

0,99 €coût moyen du déplacement

pour Rennes Métropole

Rennes Métropole s’est associé avec

le syndicat mixte des transports en

commun de l’agglo toulousaine pour

lancer une étude sur les économies

possibles de chauffage des voies du

métro. Sur environ 15 % de la ligne a,

le métro est en aérien et, pour des

raisons de sécurité, le chauffage des

rails se déclenche lorsque la tempéra-

ture y est inférieure à 4 degrés et que

l’air contient plus de 80 % d’humi-

dité. La consommation moyenne

d’électricité, causée par le chauffage

UNE ÉTUDE POUR ÉCONOMISER LE CHAUFFAGE DES VOIES DU MÉTRO

Comme prévu dans la délégation de service public passé fin 2012 entre Rennes Métropole et

Keolis, 80 bus pourront être acquis entre 2013 et 2017 par Rennes Métropole, dont 76 articulés

et 4 classiques. En mai 2013, l’agglomération a ainsi passé un marché d’un an reconductible

trois fois avec Evobus, qui fabrique et commercialise les bus Mercedes-Benz et Setra.

Les bus bénéficieront d’un nouvel aménagement intérieur, d’un nouveau moteur conforme

à la norme anti-pollution EURO 6, d’un système de chauffage et d’un de sécurité spécifiques

pour le chauffeur. 22 articulés ont été commandés en 2013, pour un coût par bus, totalement

équipé, de 374 345 € ( hors taxe ). Le coût d’un bus standard équipé est fixé à 294 445 € ( hors taxe ).

UN MARCHÉ POUR L’ACQUISITION DE 80 BUS

marchant à pleine puissance, s’élève

à 600 000 KWh par an pour Rennes

Métropole. L’entreprise H3C a été

mandatée pour chercher des solutions

d’optimisation sans nuire à la sécurité

du métro. Les objectifs sont de réduire

d’environ 50 % la consommation

d’électricité du chauffage des voies

et d’économiser un montant annuel

estimé à plus de 25 000 € pour Rennes

Métropole et d’obtenir un taux de

retour sur investissement inférieur

à la durée de vie des équipements.

AGRANDISSEMENT DU GARAGE-ATELIER DE

LA LIGNE A

BARO’MÉTROPOLE Prix comparé du ticket de transport

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

a

b

c

d

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1,40valeur 2013

de rennes métropole

b

1,50

valeur 2013 du panel

c

rennes métropole panelévolution du positionnement :

Resté à 1,40 € depuis 2012, le prix du ticket de transport est parmi les plus bas du panel.

LES TRANSPORTS EN COMMUN

D. G

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ray

0,57 €coût moyen du déplacement

pour l’usager

RM

Page 54: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

52 rennes métropole | rapport d’activités 2013

Des bornes de recharges pour véhicules électriques

dans l’agglo

Au départ, un constat, formulé par Guillaume Porcher, chargé de

mission Mobilité électrique à Rennes Métropole : « La stratégie

de l’État pour favoriser les véhicules électriques date de 2009.

Les entreprises du secteur investissent mais la demande reste faible. Car les

usagers potentiels voient davantage les contraintes que les atouts. » Parmi

ces contraintes, la peur de tomber en panne loin d’une borne de recharge.

VERS UN RÉSEAU À L’ÉCHELLE INTERCOMMUNALE

En 2013, l’agglomération a donc décidé de lancer un plan de déploiement de

bornes de recharge de 2014 à 2016. Dans un premier temps, six communes*,

où la circulation est intense, sont concernées. Auparavant, il n’existait que

sept bornes publiques de recharge, toutes à Rennes. L’objectif est d’arriver

fin 2015 à une cinquantaine de bornes publiques. « Nous passons à la vitesse

supérieure en nombre de bornes, nous sortons de la rocade et déployons

un réseau à l’échelle intercommunale », explique Guillaume Porcher. Si-

tuée de préférence en centre-ville des communes et près des commerces,

chaque borne peut accueillir deux véhicules, avec des charges normales

ou accélérées. Ces bornes n’ont pas vocation à se substituer aux recharges

à domicile ou dans les entreprises mais bien à accroître ponctuellement le

champ d’action des véhicules électriques à batterie.

Rennes Métropole financera l’installation comme la maintenance des bornes.

Le conseil d’agglomération a voté fin 2013 un budget de 1 M€ sur trois ans.

Ce plan a été soutenu à hauteur de 310 900 € par l’État dans le cadre des

Investissements d’avenir. Aujourd’hui, 150 à 200 voitures électriques cir-

culent dans l’agglo. Un nombre qui pourrait être multiplié par dix d’ici à 2020.

POUR FAVORISER L'USAGE DES VOITURES ÉLECTRIQUES,

RENNES MÉTROPOLE A LANCÉ EN 2013 UN PLAN DE DÉPLOIEMENT

DE BORNES DE RECHARGE DANS PLUSIEURS COMMUNES.

D. G

ou

ray

UNE MAISON DU VÉLO EN PROJET

En 2013, une étude du service Mobilité Urbaine a été menée en vue

de créer un pôle vélos services. À l’issue de ce travail, a vu le jour le

projet d’une maison du vélo dans le cadre du Pôle d’échanges multi-

modal ( Pem ). Cet équipement de 150 m2 se situerait dans les locaux

de l’actuelle gare routière à horizon 2019 - 2020. S’y trouveraient un

espace pour les services VéloStar, un local pour entretenir sa bicy-

clette ou encore un lieu d’échanges et d’informations pour cyclistes.

La réflexion avance pour trouver des solutions d’attente avant 2019.

Trois pôles vélo de moindre ampleur et des pôles décentralisés,

sont déjà installés, d’autres pourraient suivre. Ils pourraient offrir

des services comme une station de gonflage, de petites réparations

ou une borne de recharge pour vélos à assistance électrique.

* Acigné, Betton, Bruz, Cesson-Sévigné, Mordelles et Rennes

D. G

ou

ray

vélopark sur l’avenue henri-fréville

Page 55: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

53rennes métropole | rapport d’activités 2013

En 2013, Bourgbarré, Noyal-Châtillon-sur-Seiche, Saint-Erblon et Orgères se sont rassemblées pour élaborer un plan

intercommunal de déplacements. Une première sur Rennes Métropole. L’objectif : résoudre le problème des bouchons

aux heures de pointe sur la RD 82 en direction de Rennes au niveau de Noyal-Châtillon-sur-Seiche et de la rocade,

problème qui interroge le développement programmé des communes. L’agglomération « a coordonné les études

et rassemblé autour de la même table les communes, les services de l’État et le conseil général », explique Bruno Calvé,

en charge du dossier au service Mobilité urbaine. Un plan de circulation devrait être mis en place afin de rendre les bus

plus performants et de dissuader le transit sur Noyal-Châtillon-sur-Seiche. Le principe est d’installer aux endroits

stratégiques ronds-points, feux de circulation et couloirs de bus.

De nombreux salariés travaillent sur les zones d’activités

d’Atalante Beaulieu, des Champs Blancs et de Saint-Sulpice, sec-

teurs en développement et concernés par l’arrivée de la ligne b du

métro. Les objectifs d’éco-mobilité de ce secteur étant ambitieux,

Rennes Métropole et 25 établissements, rassemblant 8 000 salariés,

ont décidé en 2013 d’unir leurs forces pour conduire un Plan de

déplacements inter-entreprises. Objectif : développer des alterna-

tives à la voiture individuelle pour les déplacements domicile-

travail, ceux des clients, visiteurs ou encore des fournisseurs.

Une étude a été lancée et 3 500 réponses de salariés ont été reçues,

permettant une connaissance fine des pratiques, des besoins

et des marges de manœuvre. « 43 % des employés viennent de

Rennes, Cesson-Sévigné, Betton, Acigné et Thorigné-Fouillard,

a relevé Marion Steunou, chargée d’études au service Mobilité

urbaine. Cela permet notamment d’envisager l’augmentation

du recours au vélo classique ou à assistance électrique. »

Les potentiels de développement du covoiturage, des transports

en commun et des modes actifs sont très importants sur ce

secteur. L’amplification du télétravail au sein d’établissements

volontaires est aussi envisagée. D’ici la fin 2014, un plan d’action

sera défini conjointement entre les entreprises et les collectivités.

En 2013, les questions du recours à l’autopartage, de l’usage du vélo

et de la maîtrise du stationnement automobile individuel sur le

futur quartier ViaSilva ont été étudiées. Elles impliquent, en réalité,

la prise en compte des besoins des habitants de l’est de Rennes

Métropole, et d’au-delà. Concernant les solutions d’autopartage,

la participation des habitants et les moyens à mettre à leur disposi-

tion ont été abordés. La possible installation de bornes de recharge

pour véhicules électriques a aussi été envisagée. La réflexion sur

la valorisation de l’usage du vélo a notamment porté sur la création

d’un pôle de services dans le prochain Pôle d’échanges multimodal

( Pem ) à la gare de Rennes et celle d’un autre décentralisé dans

le quartier ViaSilva. Plusieurs pistes ont enfin été étudiées sur

le stationnement automobile : projets de parkings silos en cœur

de quartier, de parc relais près de la future station de la ligne b

et limitation des places de stationnement sur les voiries.

DES COMMUNES RASSEMBLÉES POUR AMÉLIORER LA CIRCULATION

UNE ÉTUDE POUR CHANGER LES HABITUDES DE DÉPLACEMENT À L’EST DE RENNES

SOLUTIONS DE MOBILITÉ ET RÈGLES DE STATIONNEMENT SUR VIASILVA À L’ÉTUDE

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véh

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EN CHIFFRES

PÉDIBUS

45parcs vélos sécurisés

sur Rennes Métropole

719 111emprunts de vélos en

libre-service en 2013

+ 93 %C’est à la fois la hausse depuis 2009 du nombre d’adhérents

au service de vélos en libre-service ( 7 063 en 2013 )

et du nombre moyen de locations par jour ( 1 970 en 2013 )

écoles de Rennes Métropole ont un service

de pédibus, ce qui concerne 778 élèves.23

Page 56: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

C. L

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évé

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t

L’AMÉNAGEMENT DE L’ESPACE COMMUNAUTAIRE

Rennes Métropole et la révision du SCoT

Fin 2012, le pays de Rennes a mis en révision

son Schéma de cohérence territoriale

( SCoT ), notamment pour faire évoluer

ses dispositions commerciales, et répondre, à

la fois, aux évolutions du périmètre du pays et

à l’obligation d’intégrer avant 2016 la nouvelle

réglementation du Grenelle de l’environnement.

La démarche de révision s’est déroulée dans un

contexte de dynamisme démographique d’ici à

2025. D’où les questions suivantes : comment

contribuer à l’attractivité du territoire et ac-

compagner son développement ? Comment

accueillir les nouveaux habitants tout en li-

mitant la consommation d’espace ? Comment

organiser l’offre commerciale ? Comment pré-

server l’équilibre de la ville-archipel, concept

qui caractérise le développement équilibré et

durable du pays ?

Le SCoT, dont l’ambition est une planification

intercommunale jusqu’à 2030, a une importance

stratégique pour l’organisation future de la

vie locale. Principalement en fixant un cap en

termes de compacité urbaine, de nombre de

logements à construire, de consommation du

foncier, de répartition du développement com-

mercial ou encore de structure des transports en

commun. Et parmi les cinq intercommunalités

du pays de Rennes, Rennes Métropole repré-

sente 425 000 de ses 475 000 habitants.

IMPORTANT TRAVAIL PRÉPARATOIRE

Rennes Métropole a travaillé pour articuler les

documents du futur SCoT avec son projet de

territoire adopté en juin 2013. Dans le détail, le

SCoT s’organise en quatre documents : le rapport

de présentation, le projet d’aménagement et

développement durables ( PADD ), le document

d’orientations et d’objectifs ( DOO ) et le docu-

ment d’aménagement commercial ( DAC ). Les

élus de Rennes Métropole, municipaux comme

communautaires, ont été très présents lors

de quatre séminaires organisés par le pays de

Rennes et lors du débat sur le PADD du 9 juil-

let 2013. Un comité de pilotage, composé des

vice-présidents de Rennes Métropole concer-

nés, s’est réuni tous les mois. À l’automne, il a

planché sur les règles précises du DOO afin de

« préparer les positions de Rennes Métropole

dans les instances du pays », indique François

Tresse, chargé de mission sur le dossier à Rennes

Métropole. Plusieurs Conférences des maires ont

également été organisées sur le SCoT.

L’administration a, elle aussi, été mobilisée.

Un comité technique rassemblant directeurs

et responsables de service concernés a été mis

en place. Des agents ont organisé en été des

rencontres dans chaque commune de Rennes

Métropole pour mettre à jour les « zooms com-

munaux » du SCoT. De nombreux services ont

été sollicités pour œuvrer sur les enjeux mé-

tropolitains et l’aménagement commercial du

pays, qui a été, précise François Tresse, « le sujet

majeur » des discussions sur le SCoT.

ARMATURE URBAINE

Ce travail a contribué à la réponse collective du

syndicat mixte du pays de Rennes aux questions

de l’accueil des populations et du développe-

ment durable du territoire. Cette réponse s’ar-

ticule autour du concept d’armature urbaine

( voir la carte en page suivante ).Et le SCoT influera

directement sur deux documents de Rennes

Métropole, révisés ou en cours de révision à

partir de 2013 : le programme local de l’habitat

et le plan de déplacements urbains.

LA PLUPART DES TRAVAUX SUR LA RÉVISION DU SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE ( SCOT ) DU PAYS DE RENNES

S’EST TENUE EN 2013. UNE FORTE MOBILISATION DES ÉLUS ET DES TECHNICIENS MÉTROPOLITAINS A MARQUÉ

CETTE ANNÉE CRUCIALE POUR L’AMÉNAGEMENT FUTUR DU PAYS ET DE L’AGGLOMÉRATION.

le quartier des deux ruisseaux à chantepie, commune du cœur de métropole selon le scot. la campagne de nouvoitou.

C. L

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évé

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54 rennes métropole | rapport d’activités 2013

Page 57: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

Le rapport de présentation,

qui présente le diagnostic sur

le territoire

Le projet d’aménagement et dévelop-

pement durables ( PADD ), qui présente

le projet politique à long terme

Le document d’orientations et

d’objectifs ( DOO ), qui précise, dans le

détail, les règles d’application du projet

Le document d’aménagement

commercial ( DAC )

Tous les documents du SCoT,

tel qu’arrêté au 31/01/14,

sont disponibles dans l’univers

Politiques publiques de

www.metropole.rennes.fr

LA COURROUZE LES PREMIERS COMMERCES

Dans le quartier de la Courrouze,

six commerces ont ouvert leurs portes

sur le secteur Dominos. Soit 1 016 m²

de surface-plancher. Il s’agit d’une

boulangerie-snack, d’une auto-école,

d’un restaurant rapide, d’un centre de

soin et de beauté, d’une brasserie et

d’un hôtel-restaurant. Le programme

immobilier prévoit à terme l’implanta-

tion de 9 284 m² de commerces sur le

secteur Dominos. Plus d’un tiers de la

surface attendue ( 38 % ) est déjà engagé,

livré, en chantier ou à l’étude.

ZAC BRUZ GARE BIENTÔT UN « PLAN GUIDE »

Les études urbaines et d’impact de

la Zac Bruz gare se sont poursuivies

en 2013. Le cabinet d’urbanisme FHY

a été désigné pour établir un « plan

guide » de l’ensemble du secteur nord

de Bruz afin de concevoir le projet

d’aménagement de la future Zac

Bruz gare. L’enjeu principal est de dé-

senclaver le campus technopolitain

de Ker Lann en créant une liaison

urbaine continue ( voiries, espaces

publics, immeubles, etc. ) jusqu’au

centre de Bruz.

LES DATES CLÉS DU SCOT

LES DOCUMENTS DU SCOT

FIN 2012 Mise en révision du SCoT

du pays de Rennes 2013

Travaux dans les séminaires

et dans les communes

31 / 01 / 14 Arrêt du SCoT revisé

AUTOMNE 2014

Enquête publique sur le projet

DÉBUT 2015

Approbation du SCoT qui devient

alors exécutoire

55rennes métropole | rapport d’activités 2013

Page 58: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

56 rennes métropole | rapport d’activités 2013

Le projet Vilaine-Aval se précise

LE DIALOGUE COMPÉTITIF POUR LA MAÎTRISE

D’ŒUVRE DE VILAINE-AVAL, VASTE PROJET

MÉTROPOLITAIN DE « PARC NATURE »

AU SUD DE RENNES, A ABOUTI, APRÈS UN AN

DE TRAVAIL, AU CHOIX D’UNE ÉQUIPE

DE CONCEPTEURS PAYSAGISTES.

De Rennes à Laillé, la Vilaine serpente

sur 25 km de long. Elle donne tout son

charme à ce secteur de 3 500 hectares,

entre étangs, forêts et terres agricoles. Avec

un patrimoine écologique riche de plus de

370 étangs et un passé industriel méconnu, le

quadrant sud-ouest fait parler de lui dès 2009.

Revaloriser ce territoire devient une priorité,

d’autant que les espaces en bordure de rivière,

peu accessibles, ne facilitent ni la baignade,

ni les loisirs nautiques.

En 2012, le conseil de Rennes Métropole engage

les démarches pour l’aménagement de la Vallée

de la Vilaine aval. Il constitue un groupement

de commandes, composé de Rennes Métropole

et de sept communes ( Bruz, Saint-Jacques-de-

la-Lande, Rennes, Le Rheu, Chavagne, Vezin-le-

Coquet et Laillé ).

DÉFINIR LES CONTOURS D’UN PROJET AMBITIEUX

2013 est une année de travail : le groupement de

commandes a lancé un dialogue compétitif. Les

trois concurrents pour la maîtrise d’œuvre du

projet, Latitude Nord, l’Agence Ter et l’Atelier Co-

rajoud-Horizon, ont rencontré les associations

locales, les partenaires institutionnels, différents

acteurs économiques du site et les élus. En no-

vembre, les offres définitives ont été remises.

Un projet est retenu fin 2013 : « le parc des trois

îles » du groupe Agence Ter / Arcadis / Berim / Brl-

Ingénierie / Atelier d’écologie urbaine. Il propose

un grand parc nature et loisirs, articulé autour de

trois secteurs, la Prévalaye, Cicé et le Boël, et deux

circuits de balades. L’un sillonne les étangs et la

Vilaine, l’autre relie les communes en retrait de la

Vilaine en valorisant des liaisons déjà existantes.

Sur cette base, Rennes Métropole a évalué une

première enveloppe de travaux autour de 15 M€

sur 6 ans. L’attribution de la maîtrise d’œuvre a

ensuite été adoptée par les conseillers commu-

nautaires en janvier 2014. Pour les années à venir,

un programme d’études a été établi par les élus et

le service Études urbaines en concertation avec

l’équipe de maîtrise d’œuvre, menée par Ter.

ZAC EURORENNES L’ÎLOT FÉVAL SE DESSINE

Les études de maîtrise d’œuvre pour

l’extension du parking Sud-Gare ont été

engagées en 2013. Le programme des

équipements publics de la Zac Euro-

Rennes prévoit de porter sa capacité

de stationnement à 1 200 places pour

les voitures et 400 places pour les deux-

roues. Sur l’îlot Féval voisin, le groupe

OCDL Giboire a été retenu pour réaliser

trois programmes immobiliers sur

19 000 m2 de bureaux, 2 600 m2 de ciné-

ma « Art et essai » et 750 m2 de surfaces

commerciales. Les études de maîtrise

d’œuvre ont débuté.

réaménagement du secteur cicé.

Ag

en

ce T

er

vue à partir du carrefour de la rue de l’alma.

IF

Page 59: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

57rennes métropole | rapport d’activités 2013

C. S

imo

na

to

ViaSilva bâtit son avenir

UNE SOCIÉTÉ PUBLIQUE LOCALE

D’AMÉNAGEMENT ( SPLA ) EST NÉE

EN 2013 POUR PRÉSIDER AUX

DESTINÉES DE LA FUTURE ÉCOCITÉ

VIASILVA 2040. LES ÉTUDES URBAINES

ET PRÉ-OPÉRATIONNELLES

SE POURSUIVENT AU NORD-EST

DE L’AGGLOMÉRATION.

L’écocité ViaSilva devrait compter à terme

40 000 habitants et 25 000 emplois. Ce mor-

ceau de ville en gestation de 650 ha est

appelé à devenir un laboratoire du développe-

ment urbain. Il est encore à l’état de projet. Mais

les choses se précisent.

En 2013, les élus de Rennes Métropole ont approu-

vé la création d’une Société publique locale d’amé-

nagement ( SPLA ), entièrement dédiée au projet.

« Eu égard à son périmètre et à ses ambitions, il

était essentiel de se doter d’un outil commun pour

mettre en œuvre le projet urbain d’ensemble et

coordonner les différentes maîtrises d’ouvrage »,

commente Éric Tocquer, responsable de la direc-

tion Études et programmation de Rennes Mé-

tropole. La SPLA ViaSilva aura pour mission de

mettre en œuvre le projet urbain, c’est-à-dire toute

opération d’aménagement ayant pour objet de

construire des logements, d’accueillir des acti-

vités économiques, de réaliser des équipements

collectifs, de sauvegarder les espaces naturels…

Quatre collectivités sont actionnaires de la nou-

velle société, présidée par le maire de Cesson-Sé-

vigné : Rennes Métropole, la Ville de Rennes, Tho-

rigné-Fouillard et Cesson-Sévigné. La souscription

de Rennes Métropole s’élève à 468 000 € soit 58,5 %

du capital social.

CESSON-SÉVIGNÉ DU CÔTÉ DES ALLIÉS

Les travaux d’aménagement de deux

carrefours ont été initiés le long

du boulevard des Alliés. Ils visent

à améliorer l’accessibilité à la techno-

pole Rennes Atalante Beaulieu et

à accompagner le développement

du réseau de transports collectifs

sur le secteur. Ils compenseront aussi

l’incidence des travaux de construc-

tion du viaduc de la ligne b de métro

jusqu’au terminus Cesson-ViaSilva.

Dans le prolongement logique de sa création, les

collectivités actionnaires ont confié à la SPLA un

mandat pour conduire des études préalables et

des réflexions transversales, transposables à

d’autres opérations d’aménagement en phase

d’élaboration.

Des études d’impact ont été réalisées courant

2013 ( faune, flore, eau… ). D’autres études relatives

au « grand territoire » ont été lancées portant

sur les thèmes des parcs, des déchets ménagers,

de l’habitat durable ou de l’écomobilité ( voir le

chapitre Les mobilités ).

D. G

ou

ray

Ce morceau de ville [...] est appelé à devenir un laboratoire du développement urbain.

Page 60: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

58 rennes métropole | rapport d’activités 2013

Les PLU doivent faire mieux en matière de

protection de l’environnement. Voilà en

substance le propos des nouveaux textes

réglementaires issus des lois du Grenelle de l’en-

vironnement. Depuis 2012, toutes les révisions

générales des PLU doivent répondre à de nou-

velles exigences pour limiter l’étalement urbain

au profit des espaces naturels, agricoles et fores-

tiers. Les textes imposent aussi de favoriser le

renouvellement urbain et d’intégrer davantage

les trames vertes et bleues dans les documents

d’urbanisme. Tous les PLU devront être conformes

avant le 1er janvier 2017.

Au diapason de la réglementation, Rennes Mé-

tropole a engagé courant 2013 la démarche de

grenellisation des PLU des communes de l’agglo-

mération, à l’occasion des révisions générales

ou l’élaboration des documents. Fin 2013, 6 PLU

parmi les 35 PLU en vigueur répondent pleine-

ment aux critères du Grenelle de l’environnement.

Ils concernent les communes de Cesson-Sévigné,

La Chapelle-Thouarault, Parthenay- de-Bretagne,

Vezin-le-Coquet, Brécé et Chantepie.

Des PLU encore plus vertsLES LOIS ISSUES DU GRENELLE OBLIGENT LES PLANS LOCAUX D’URBANISME (PLU)

À MIEUX PRENDRE EN COMPTE L’ENVIRONNEMENT ET LA LUTTE CONTRE L’ÉTALEMENT URBAIN.

LA « GRENELLISATION » DES PLU EST ENGAGÉE.

C. S

imo

na

to

26

C’est le nombre de PLU

communaux disponibles

en version numérique

en fin d’année 2013

5 C’est le nombre de PLU approuvés en 2013 grâce

à l’aide de Rennes Métropole dans les communes

de Brécé, Acigné, La Chapelle-Thouarault, Vezin-le-

Coquet et Parthenay-de-Bretagne

3 Seules 3 des 38 communes

de Rennes Métropole

n’étaient pas encore dotées

d’un PLU fin 2013

LES PLU EN VOIE DE NUMÉRISATION

Rennes Métropole pilote la numérisation au format SIG des Plans locaux d’urbanisme (PLU)

des communes de l’agglomération pour faciliter l’accès des citoyens à toutes les

informations relatives au droit à construire sur leur commune. Le dispositif permettra

notamment l’automatisation des certificats d’urbanisme.

Page 61: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

59rennes métropole | rapport d’activités 2013

les urbanistes de rennes métropole ont travaillé pour les communes en 2013, dont vezin-le-coquet.

G. P

rié

« L’urbaniste territorial référent est aussi la porte d’entrée d’une commune

au sein de Rennes Métropole. Il peut l’orienter vers les services compétents

selon les problématiques posées. »

éric tocquer, responsable de la direction études et programmation de rennes métropole

On les appelle « les urbanistes territoriaux ».

Ils sont au nombre de onze au sein du ser-

vice Études urbaines de Rennes Métropole.

Chacun d’entre eux suit les projets d’aménagement

de quatre communes. Libre à elles de solliciter leurs

services. Mais pour quoi faire ?

Les urbanistes territoriaux référents informent

les communes sur les procédures d’urbanisme à

respecter. Ils les encouragent à définir clairement

leurs besoins et leur cahier des charges. Ils peuvent

aussi les accompagner en qualité d’assistant à

maîtrise d’ouvrage (AMO) à toutes les étapes de

leur projet.

EXPERTISE

Leur expertise peut aider les communes à désigner

un urbaniste de Zac, à préparer la consultation

préalable à une concession d’aménagement, à

évaluer la qualité du travail d’un bureau d’études…

« L’urbaniste territorial référent est aussi la porte

d’entrée d’une commune au sein de Rennes Mé-

tropole, complète Éric Tocquer, responsable de

la direction Études et programmation de Rennes

Métropole. Il peut l’orienter vers les services com-

pétents selon les problématiques posées. Il aide les

nouveaux élus en début de mandat à comprendre

les procédures et les démarches pour élaborer

leurs projets d’urbanisme. »

En 2013, les urbanistes territoriaux référents ont

participé à la mise en place des démarches de

renouvellement urbain (comme à Vezin-le-Coquet),

à rechercher des procédures appropriées pour

de nouvelles opérations (comme à Saint-Sulpice-

la-Forêt) ou à cadrer des études préalables

(par exemple à Laillé). Ils se sont aussi fortement

impliqués pour permettre aux projets commu-

naux d’être pris en compte dans la procédure de

révision du SCoT.

Les urbanistes territoriaux à l’écoute des communes

ONZE URBANISTES TERRITORIAUX RÉFÉRENTS ACCOMPAGNENT

LES COMMUNES DE RENNES MÉTROPOLE EN QUÊTE D’ASSISTANCE

ET D’EXPERTISE SUR LEURS PROJETS D’AMÉNAGEMENT.

59rennes métropole | rapport d’activités 2013

GÉORENNESMÉTROPOLE

GéoRennesMétropole est une

application web géogra-

phique. Destinée au grand

public, elle doit permettre à chacun

de se repérer sur l’ensemble des voies

et des adresses, mais aussi de repérer

un très grand nombre d’équipements.

Le but d’une telle cartographie de

Rennes Métropole est d’insister sur

une appartenance à un même territoire

au travers d’une carte partagée, c’est

d’ailleurs l’objectif du plan de ville com-

munal et intercommunal (PVCI).

Initié en 2009, cet outil doit valoriser

territorialement les actions de l’agglo-

mération et des communes auprès du

grand public.

Actuellement, 89 000 adresses,

10 800 voies et 6 000 équipements ap-

paraissent sur le plan qui doit pouvoir

s’adapter à toutes les réutilisations

possibles : open data, site internet de

Rennes Métropole, GéoBretagne.

Parallèlement, le service SIG a commen-

cé en 2013 à travailler au remplacement

de l’intranet géographique de la Ville de

Rennes et de l’extranet cartographique

de Rennes Métropole. Le nouveau por-

tail web, qui sera disponible début 2015,

permettra un accès plus facile au stock

de données géographiques existant

dans les deux collectivités.

site internet : www.geo.rennesmetropole.fr

D. G

ou

ray

Page 62: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

60 rennes métropole | rapport d’activités 2013

LA POLITIQUE FONCIÈRE

La ligne b au cœur de l’action foncière 2013

LA LIGNE B DU MÉTRO ET LE RENOUVELLEMENT

URBAIN ONT MARQUÉ L’ACTION FONCIÈRE

DE RENNES MÉTROPOLE EN 2013.

«La politique foncière de Rennes Métro-

pole a pour objectif de mettre en œuvre

les projets sur le territoire de l’agglomé-

ration. Elle a aussi pour but de maîtriser le prix

du foncier », explique Joëlle Hédou, responsable

du service Foncier de Rennes Métropole. Cette

action, qui se traduit par des acquisitions et des

cessions, permet d’avoir une vision à long terme

et de soutenir les projets des communes. « Le por-

tage financier de Rennes Métropole s’effectue

en amont, généralement entre cinq et quinze

ans avant la réalisation. Nous savons ainsi où

sont les projets et quelle est leur cohérence dans

l’environnement urbain », poursuit Joëlle Hédou.

Les acquisitions effectuées au titre du Programme

d’action foncière ( PAF ) sont réalisées à la demande

des communes afin de faciliter la mise en œuvre

de leurs projets. En 2013, 92 % ( soit 2 059 161 € ) de

ces acquisitions ont porté sur une action de renou-

vellement urbain, c’est-à-dire la reconstruction

de la ville sur elle-même. Les 8 % restants se sont

inscrits dans une démarche d’extension urbaine

( 177 031 € ). Au total, 18 acquisitions ont été effec-

tuées dans le cadre du PAF.

143 ACQUISITIONS POUR LA LIGNE B

Autres achats de foncier : ceux réalisés pour des

opérations communautaires. En 2013, plus de

145 acquisitions ont ainsi été faites pour un

montant total de 5 140 239 €. 143 d’entre elles

ont d’ailleurs été réalisées dans le cadre de la

deuxième ligne du métro ( 3 566 419 € de locaux

et de fonds de commerce, 414 376 € de terrains

et 175 472 € de tréfonds ). « Nous avons beaucoup

acheté pour le métro en 2013. Il faudra faire de

même en 2014 » en raison de l’avancée du projet,

précise Pierre Benaben, chargé d’études d’urba-

nisme pour Rennes Métropole.

L’action foncière de Rennes Métropole se traduit

également par des cessions. Quatorze biens acquis

auparavant dans le cadre du PAF ont donc été cédés

pour réaliser des projets d’initiative communale.

Un bien a notamment été vendu à des agriculteurs

pour une compensation agricole. Le montant glo-

bal des cessions s’élève à 1 829 506,46 € ( dont 78 %

en renouvellement urbain, 16 % en extension

urbaine et 6 % en agricole ).

les travaux pour la ligne b, place sainte-anne à rennes.

D. G

ou

ray

Page 63: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

61rennes métropole | rapport d’activités 2013

D’APRÈS L’OBSERVATOIRE DU FONCIER 2012 DE L’AUDIAR

75 hade surfaces vendues pour l’habitat,

contre 110 en 2011

16,3 € / m2

C’est le prix moyen par mètre carré

pour le marché de loisirs sur Rennes

Métropole en 2012 ( contre 5,4 € en 2011 )

98mutations pour les terrains agricoles

en 2012 ( soit 281 hectares ),

contre 61 sur la période 2009-2011

Les mutations du foncier

Pour les terrains et le bâti, des outils per-

mettent de connaître l’évolution des

marchés à Rennes Métropole. Les observa-

toires du foncier et de l’immobilier sont de ceux-là.

Ils informent sur l’évolution des prix et les dispa-

rités sur le territoire.

« Le nombre de surfaces vendues destinées à l’ha-

bitat a baissé en 2012 », constate Joëlle Hédou, res-

ponsable du service Foncier pour Rennes Métro-

pole. « Cela révèle la crise », poursuit-elle à la vue

des chiffres de l’Observatoire du foncier ( voir ci-

contre ). Cet outil, réalisé par l’Audiar, est construit

à partir des données du ministère des Finances

( géo portail DVF – Demande de Valeurs Foncières ).

RENNES MÉTROPOLE ET FONCIER DE BRETAGNE

Une convention cadre a été signée en

2011 pour une durée de cinq ans entre

Rennes Métropole et l'établissement

public foncier ( EPF ) Foncier de Bretagne

définissant les conditions d'intervention

de l'EPF sur la base d'une enveloppe

prévisionnelle de 20 millions d'euros

pour les acquisitions et le portage

foncier sur l'ensemble du territoire de

Rennes Métropole. L'année 2013 a été

marquée par la poursuite de la mise en

œuvre concrète de ce partenariat et

donc la signature de nouvelles conven-

tions opérationnelles de portage foncier.

À la date d'aujourd'hui, les conventions

opérationnelles signées concernent

les opérations d'intérêt communautaire

telles que ViaSilva ou EuroRennes.

Neuf opérations communales profitent

également de ce partenariat via des

conventions distinctes : Cesson-Sévigné,

Chantepie, La-Chapelle-des-Fougeretz,

Noyal-Châtillon-sur-Seiche, Pont-Péan,

Rennes, Romillé, Saint-Jacques-de-la-

Lande et Thorigné-Fouillard.

terrain agricole à nouvoitou.

C. L

e D

évé

ha

t

À l’inverse, la même année, les chiffres des ventes

des terrains pour un usage de loisirs sont en aug-

mentation. « Il s’agit par exemple d’achats de

terrains pour des jardins dans des zones non

constructibles, mais sur de petites surfaces et

pour des prix peu élevés. »

Du côté du marché agricole, l’Observatoire du

foncier révèle qu’il y a eu en 2012 plus de ventes

de terrains agricoles que les années précédentes.

Autre outil : l’Observatoire de l’immobilier.

Il révèle, quant à lui, que les deux tiers des

reventes de logements d’occasion concernent

des appartements.

Rennes Métropole et les cessions des biens de l’État

L’État se mobilise en faveur du logement. Une

loi allant dans ce sens a été promulguée en

janvier 2013. Plusieurs cessions de sites

par l’État ont depuis été proposées sur Rennes.

Rennes Métropole est intervenu pour accompa-

gner la Ville de Rennes, notamment par rapport

à la programmation de possibles logements sur

ces opérations.

L’ancienne caserne de Guines, située boulevard

de la Tour d’Auvergne, la prison Jacques-Cartier,

le 6 allée du Danemark, le 24, rue Antoine-Joly et le

62, rue Dupont-des-Loges sont les différents lieux

que l’État a souhaité céder à la Ville de Rennes en

2013. Parmi ces propositions, trois sont actuelle-

ment en cours d’études. En tout, l’ensemble de

ces sites représente 3,5 ha.

Cette démarche s’inscrit en fait dans le cadre de

la nouvelle loi relative à la mobilisation du foncier

public en faveur du logement et du renforcement

des obligations de production de logement social.

Son but : mobiliser l’État et les collectivités face

à la crise du logement et contribuer à la mise en

œuvre des objectifs nationaux pour la construc-

tion de logements sociaux. « L’idée de cette loi

est d’aider les communes dans leur politique en

matière de logement social », précise Joëlle Hédou

de Rennes Métropole.

Afin d’atteindre cet objectif, la loi a mis en place un

dispositif de la « décote logement social ». Concrè-

tement, « plus il y a de programmes de logements

sociaux et aidés, plus la charge foncière de réfé-

rence est diminuée. Cela réduit donc le coût du

foncier », explique Joëlle Hédou.

Seul bémol : les terrains cédés dans ce cadre s’ins-

crivent souvent dans des programmes de renou-

vellement urbain. Les risques de pollution des sols

sont donc plus élevés, et le coût de remise en état

est également plus important.

Page 64: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

62 rennes métropole | rapport d’activités 2013

L’AGRICULTURE ET LES FORMES URBAINES

62 000 hectares de surfaces agricoles sur le pays de Rennes sont mis

en valeur par 1 300 exploitations qui génèrent des emplois dans

l’agriculture et l’agroalimentaire. Ce secteur économique doit

aussi participer harmonieusement au cadre de vie des habitants. Le Pro-

gramme local de l’agriculture (PLA), accord-cadre signé en 2008 et reconduit

en 2013, détaille des axes de partenariat avec les organisations agricoles

pour maintenir la viabilité du travail de la terre au sein de Rennes Métropole.

PROXIMITÉ AVEC LA CAMPAGNE BOCAGÈRE

L’agriculture du bassin rennais reste dynamique. Mais aujourd’hui, les

destins de la ville et des exploitations agricoles sont liés. D’où le concept

de ville-archipel adopté par les élus du pays de Rennes. L’approche vise à

laisser une large part aux espaces agricoles et naturels entre les bourgs et

les villes. Il s’agit, en fait, de garantir un cadre de vie agréable aux habitants

et une proximité forte avec une campagne bocagère façonnée par l’activité

des agriculteurs. « Il faut garder une alternance entre ville et campagne,

Le programme local de l’agriculture

EN 2013, LES ACTIONS MISES EN ŒUVRE PAR LE PROGRAMME

LOCAL DE L’AGRICULTURE, ACCORD-CADRE SIGNÉ EN 2008,

SE SONT POURSUIVIES. FOCUS SUR UN PROGRAMME IMPORTANT

POUR L’AGRICULTURE MÉTROPOLITAINE.

l’alternance ville et campagne à pacé.

M. R

ap

illi

ard

insiste Pascal Verdier, chargé de mission Agriculture et espaces naturels

pour Rennes Métropole. L’agriculture doit se maintenir près des villes. Mais

sa présence en secteur péri-urbain implique des contraintes spécifiques. »

ENJEUX ET OBJECTIFS

D’où la mention dans le PLA de la création d’un observatoire de l’agriculture.

Son but est de faire un point régulier sur le dynamisme économique des

filières du secteur, mais aussi sur le foncier, l’urbanisme et l’environnement.

C’est un support pour développer les échanges entre les élus locaux et les

responsables agricoles.

Autre enjeu du PLA : concilier urbanisme foncier et agriculture. Dans un

contexte de forte concurrence pour l’accès à la terre, il convient de mettre

en place des actions foncières pour limiter la perte de surfaces cultivables.

Le PLA vise aussi à préserver le bocage, la caractéristique principale du

paysage de Rennes Métropole. Certains habitants y voient d’ailleurs un

élément fort de l’identité locale.

Bien sûr, ce programme, signé notamment par Rennes Métropole et la

Chambre d’agriculture du département, prend aussi en compte le nouveau

contexte énergétique et climatique. Cela passe notamment par la valorisa-

tion des ressources des énergies renouvelables agricoles et l’anticipation

des impacts climatiques.

Dernier objectif du PLA, et pas des moindres, le développement des liens

entre citadins et agriculteurs. L’activité de ces derniers est souvent mal

connue. Il semble pourtant nécessaire de renouer le contact pour faciliter

le vivre-ensemble, le développement des circuits courts et des produits

locaux de qualité en est un bon exemple.

Page 65: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

EN 2013, RENNES MÉTROPOLE ET LA CHAMBRE D’AGRICULTURE D’ILLE-ET-VILAINE ONT LANCÉ

UNE OPÉRATION DE RECENSEMENT DES FERMES, DE LEURS PROPRIÉTAIRES ET DE LEURS

PRODUCTIONS. LEUR BUT : CONSTITUER UN ATLAS DU PARCELLAIRE AGRICOLE MÉTROPOLITAIN.

Deux promenades urbaines ont été inaugu-

rées en 2013. Elles portent sur les secteurs

sud et nord-ouest de l’agglomération.

Initié en 2002 par Rennes Métropole en partena-

riat avec l’Office de tourisme, le cycle des Prome-

nades urbaines a été clôturé en 2013. L’ensemble

des communes de Rennes Métropole a, en effet,

été couvert.

D’abord destinées aux élus, puis à tous les habi-

tants, ces promenades proposaient, au-delà de

la balade, une vision du développement urbain

local, à partir de réalisations à Rennes et dans

trois à quatre communes de Rennes Métropole.

« L’idée de ces visites guidées était de faire par-

tager le modèle de développement de Rennes

Métropole, explique Céline Racapé, chargée de

mission au service Prospective, évaluation et déve-

loppement durable de Rennes Métropole. Elles ont

permis de montrer la diversification des formes ur-

baines, les équipements, les différents aménage-

ments d’espace, mais aussi d’expliquer comment

les communes évoluent et prennent en compte

l’évolution des modes de vie. »

Les médiations de l’Office de tourisme sont en-

richies grâce à l’application numérique « prome-

nades urbaines augmentées », téléchargeable

sur tablette. Différents médias complètent le

63rennes métropole | rapport d’activités 2013

L’atlas du parcellaire agricole

Les promenades urbaines

Les opérations d’urbanisme ne sont pas sans

conséquence sur les exploitations agricoles.

C’est justement pour mieux anticiper et com-

penser cet impact que l’Atlas du parcellaire agri-

cole va être constitué. Le projet a été lancé fin 2012

et son action a débuté en 2013.

Il s’agit en fait de constituer une base de données

qui fournit les informations essentielles sur les

fermes et leurs terres. Pour l’alimenter, Rennes Mé-

tropole et la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine

recueillent des données utiles telles que l’âge des

exploitants et les types de productions agricoles.

Concrètement, ces renseignements vont notam-

ment être exploités pour la réalisation des pro-

jets d’urbanisme. Ils permettront de voir quels

agriculteurs seront concernés et quelles exploita-

tions risquent d’être perturbées. Il sera ainsi plus

simple d’identifier les exploitants pour lesquels

il faut retrouver des terres, et dans quel secteur

géographique, ainsi que, par exemple, ceux qui labours et semis à acigné.

FERMIERS DU COIN

Quelque 230 mètres carrés de produits

alimentaires, venus de nos campagnes,

sont désormais proposés aux habitants

de l’agglomération. Ouvert à Saint-

Jacques-de-la-Lande en septembre 2013,

le magasin Les Fermiers du coin, dont

l’installation a été soutenue par Rennes

Métropole, présente dans ses linéaires

les denrées alimentaires issus d’une

quarantaine de fermes du département.

Ce mode de consommation favorise les

circuits courts. La démarche implique,

en effet, moins de déplacements, moins

d’emballages et moins de dispositifs de

réfrigération.

FERME EN VILLE

L’événement propose au grand public de

découvrir l’agriculture de l’aggloméra-

tion rennaise et de notre département.

En 2013, du 12 au 16 juin, 150 agriculteurs

ont permis à tous de découvrir des ani-

mations autour des animaux ( traite des

vaches, atelier cuisine, etc. ) mais aussi

de goûter une gamme de produits issus

de l’agriculture locale. Des visites étaient

également prévues, notamment celle

d’une usine laitière de Cesson-Sévigné

et d’un élevage de porcs à Pacé.

DES ÉTUDIANTS PLANCHENT SUR LA VILLE ET SES

RESSOURCES AGRICOLES

Quels sont les rapports entre urbanisme

et agriculture ? Diverses promotions

d’étudiants ont travaillé sur cette

question dans le cadre d’un programme

national coordonné par le réseau Terres

en Villes. En 2013, des étudiants de l’École

d’architecture rennaise ( ENSAB ) ont, par

exemple, tenté de repenser la ville et ses

ressources agricoles en l’inscrivant dans

une logique de durabilité et d’autonomie.

Ces travaux ont abouti aux étonnants

concepts d’éclairage public à partir de

vers luisants, ou de places de parking

dotées d’un petit potager. Des géo-

graphes ont réfléchi sur l’organisation et

les usages des interfaces où les limites

urbaines sont au contact des espaces

agricoles. Enfin, des agronomes d’Agro-

campus Ouest ont poursuivi l’étude

prospective « Rennes ville vivrière ».

CONFÉRENCES FORMES URBAINES

Le cycle de conférences Formes

urbaines, qui vise à sensibiliser autour

des enjeux de la ville, s’est poursuivi en

2013. Cette année, Pascal Picq, paléoan-

thropologue, a présenté la théorie de

l’évolution des espèces appliquée aux

préoccupations des territoires et des

organisations. Ces rendez-vous dédiés

aux grandes évolutions sociétales et

urbaines étaient inscrits cette année

dans la thématique de l’aménagement

des villes en Europe, puisqu’a été

accueilli un cycle de conférence co-

organisé avec l’Institut d’aménagement

et d’urbanisme de Rennes ( IAUR )

et le Centre d’Excellence Jean-Monnet.

partent prochainement à la retraite. Des échanges

de parcelles pourront aussi être possibles entre des

agriculteurs qui exploitent des terres éloignées

afin de réduire les déplacements des troupeaux et

des engins agricoles. L’Atlas aura rassemblé l’en-

semble des données des 43 communes de l’agglo

d’ici la fin 2014.

discours du guide conférencier grâce à des photos

anciennes des lieux, des images des intérieurs des

logements, des interviews d’architectes, d’habi-

tants et des pages WikiRennes qui relatent l’his-

toire et des anecdotes des communes.

M. R

ap

illi

ard

Page 66: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

64 rennes métropole | rapport d’activités 2013

LA VALORISATION ET L’ÉLIMINATION DES DÉCHETS MÉNAGERS

Moins de gâchis, moins de déchetsEN 2009, RENNES MÉTROPOLE FIGURAIT PARMI

LES PREMIERS SIGNATAIRES D’UN PROGRAMME

LOCAL DE PRÉVENTION DES DÉCHETS AVEC

L’ADEME. DEUX ANS PLUS TARD, 70 % DES

ACTIONS PRÉVUES ONT DÉJÀ ÉTÉ LANCÉES.

«Rennes Métropole a choisi en 2013

d’élargir ses actions de prévention des

déchets pour aller au-devant de tous

les publics et sur tous les secteurs », annonce Marie

Neuschwander, responsable du service Valorisa-

tion des déchets ménagers.

Pour sa troisième édition, la Semaine européenne

de réduction des déchets ( Serd ) n’était plus concen-

trée sur l’esplanade Charles-de-Gaulle à Rennes

mais s’est tenue dans toute l’agglomération :

une dizaine de communes étaient engagées et

onze partenaires associés. On pouvait ainsi par-

ticiper à des ateliers de « relooking » de meubles,

de fabrication de produits ménagers, découvrir des

sites de compostage ou assister à des démonstra-

tions de broyage... Le réemploi a fait, cette année

encore, l’objet d’une attention particulière avec

un espace de gratuité à Bruz qui a connu un beau

succès. Les enfants d’Orgères et de Chavagne ont

été sensibilisés au gaspillage alimentaire grâce à

des ateliers culinaires qui se sont tenus à l’intérieur

d’un bus aménagé à cet effet. Des animations et

des visites d’équipements ont été réalisées… Au

bout du compte, ce sont plus de 800 personnes

qui ont participé à ces animations. À l’avenir, la

Serd devrait s’étendre à d’autres communes de

la métropole.

ARRÊTER LE GÂCHIS

De septembre à novembre, Rennes Métropole

a également participé, aux côtés de l’associa-

tion Aux goûts du Jour, à une opération baptisée

« le Tour de l’Ouest : Stop au gâchis alimentaire ! ».

Et là aussi, les actions se sont déroulées sur les

localités de la métropole avec un public varié.

« À la rentrée, nous avons pris part au festival

Tam-Tam organisé par le Crij à Rennes et destiné

aux étudiants, que l’on a parfois du mal à toucher,

ajoute Pénélope Le Roux-Alessio, responsable Pré-

vention et relations usagers du service Valorisation

des déchets ménagers. Nous avons également

mené cette action dans des supermarchés, à Mor-

delles et à Maurepas ( Rennes ). » Les animateurs

de Aux goûts du jour ont aussi travaillé avec les

enfants, très motivés, des écoles primaires et des

collèges de Bruz et de Vern-sur-Seiche. Ils ont ainsi

proposé des ateliers, des quizz interactifs et des

animations sur un stand représentant une cuisine

afin de présenter, de manière ludique, les gestes

simples pour réduire le gaspillage alimentaire.

Bilan positif pour cette action qui a rassemblé plus

de 1 300 personnes, des enfants aux séniors

( 480 élèves, 700 étudiants et 140 personnes en

supermarchés ). En 2014, le nombre des ateliers

sur ce thème devrait augmenter pour continuer à

s’adresser à ceux qui parfois ont peu ou pas accès

à ce genre d’informations.

atelier sur le gaspillage alimentaire à chavagne, en vue de réduire les déchets.

D. G

ou

ray

Page 67: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

UNE NOUVELLE DÉCHÈTERIE À BRUZ

À Bruz, la déchèterie a été entièrement

reconstruite et agrandie, passant de

moins de 2 500 m2 à 12 000 m2 avec

12 quais. La plateforme de déchets verts

s’est développée avec 1 200m2 et, désor-

mais, le broyage est effectué sur place

pour optimiser les collectes. À la place

d’un caisson de réemploi, un local de

230 m2 a été construit et reçoit les objets

réutilisables avec la présence d’un

ou deux bénévoles d’Emmaüs durant

la journée.

La sécurité des usagers a été améliorée

avec la mise en place d’un nouveau sys-

tème de garde-corps et, pour éviter que

la déchèterie ne soit « visitée » en dehors

des heures d’ouverture, un fossé a été

creusé autour, des murets construits

et des haies constituées de plantes

piquantes entourent désormais le site.

Enfin l’installation de vidéosurveillance

est envisagée au cours de l’année

prochaine.

200

C’est le nombre de kilos d’ordures

ménagères collectés par habitant

de Rennes Métropole en 2013, soit

huit de moins qu’en 2012. À comparer

avec la moyenne française en 2011

de 288 kilos collectés par habitant.

DES TRAVAUX POUR L’ISDND

L’Installation de stockage de déchets non

dangereux ( ISDND ) des Hautes-Gayeulles

est un espace clos d’une superficie de

15 ha, dont 11,5 dédiés au stockage. Les

balayures de voirie des communes de

Rennes Métropole, le plâtre collecté

en déchèteries, les sables des stations

d’épuration et accessoirement de la laine

minérale y sont déposés.

Pour réduire les lixiviats – l’eau de pluie

qui passe au travers des casiers et se

charge en polluants –, des travaux ont

été menés sur cette installation. Trois

anciens casiers déjà étanchéifiés ont été

reprofilés en retravaillant les pentes afin

d’éviter que l’eau ne stagne et un autre a

été fermé car il était arrivé en fin d’exploi-

tation. La fermeture d’un casier consiste

à le rendre étanche grâce à des couches

d’argile et des géotextiles en matière

plastique, il est implanté avec une pente

suffisante pour que l’eau ruisselle. Désor-

mais, une belle pelouse recouvre le tout

et les infiltrations sont réduites.

BARO’MÉTROPOLE Quantité de déchets ménagers et assimilés collectés

( en kilogrammes par habitant )

CHIFFRES CLÉS 2013

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

a

b

c

d

e

483valeur 2012

de rennes métropole

a

503

valeur 2012 du panel

b

rennes métropole panelévolution du positionnement :

Le territoire s'est davantage investi dans la réduction des déchets ménagers

que les autres agglomérations comparables.

D. G

ou

ray

+ 8 857Augmentation

de la population

par rapport à 2012

196 410 tStabilisation

de la quantité

de déchets produite

+ 151Augmentation

du nombre

de bornes enterrées

Page 68: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

66 rennes métropole | rapport d’activités 2013

C. A

bla

in

Page 69: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

67rennes métropole | rapport d’activités 2013

4UNE MÉTROPOLE CAPITALE RÉGIONALE,

ATTRACTIVE ET ENTRAÎNANTE

Page 70: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

68 rennes métropole | rapport d’activités 2013

LE PUBLIC A-T-IL ÉTÉ AU RENDEZ-VOUS ?

Oui. Nous avons enregistré plus de 31 000 visites,

dont 88 % d’Ille-et-Vilaine. Il s’agit de l’une des plus

belles fréquentations depuis l’ouverture du musée.

L’EXPOSITION A OBTENU UNE RECONNAISSANCE

NATIONALE ?

Le label d’exposition d’intérêt national du minis-

tère de la Culture lui a été décerné. Il récompense

les musées pour la qualité de leur travail. Pour

nous, c’est une reconnaissance de notre approche

pluridisciplinaire et de ce travail de coopération,

mais aussi une participation financière non négli-

geable pour ce projet d’importance.

Une exposition reconnue

d’intérêt national.

ENTRETIEN AVEC CÉLINE CHANAS,

DIRECTRICE DU MUSÉE DE BRETAGNE

L’EXPOSITION EST UN PROJET COLLABORATIF... ?

L’exposition Terre-Neuve, Terre-Neuvas, consacrée

à l’histoire de la pêche française dans les eaux de

Terre-Neuve du XVIe au XXe siècle, a été conçue en

coproduction par quatre musées : le musée de Bre-

tagne, le musée d’histoire de Saint-Malo, le musée

d’art et d’histoire de Saint-Brieuc et le musée du

Vieux-Granville. Notre ambition était de travailler

sur un thème qui faisait sens au niveau du terri-

toire, le bassin normand-breton. Historiquement,

les ports de cette région, notamment Saint-Malo

et Granville, ont constitué le plus grand bassin

d’armement pour la pêche morutière en France.

Leurs habitants entretiennent encore aujourd’hui

un rapport privilégié avec cette histoire. Au fil du

temps, cette économie étant de plus en plus ren-

table, le recrutement s’est étendu à l’arrière-pays.

... ET ITINÉRANT ?

L’exposition se décline en deux volets. Le premier,

L’aventure de la pêche morutière, a été présenté

au musée de Bretagne, du 19 octobre 2013 au 19

avril 2014, et se poursuit à Saint-Malo. Le second,

Le temps de l’absence, met l’accent sur ceux qui

restent à terre. Il a été présenté à Saint-Brieuc

puis à Granville.

QU’AVEZ-VOUS MIS EN AVANT AU MUSÉE

DE BRETAGNE ?

L’exposition invitait à prendre la mer. Elle dressait

aussi le portrait d’une activité économique vitale,

pratiquée dans des conditions de vie difficiles.

Sur 600 m2, 350 objets ont été présentés, dont un

spécimen de morue naturalisée et un doris. Une

approche diversifiée de l’exposition a été mise

en place grâce à un programme d’actions cultu-

relles avec des rencontres, des conférences et

des projections.

LES ÉVÉNEMENTS DE LA CULTURE

l’exposition, en deux volets, est le fruit de la collaboration entre le musée de bretagne et ceux de granville, saint-brieuc et saint-malo.

R. V

ola

nte

Terre-Neuve, Terre-Neuvas, un succès de fréquentation pour

le musée de Bretagne

Page 71: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

69rennes métropole | rapport d’activités 2013

LE MANOIR DE TIZÉ, SITE EXPÉRIMENTAL D’ARCHITECTURES

L’association Au bout du plongeoir

regroupe des artistes et des profession-

nels de l’architecture. Elle est implantée

au manoir de Tizé, à Thorigné-Fouillard.

Le domaine, qui a une valeur patrimo-

niale indéniable, est géré par Rennes Mé-

tropole. Son devenir est un enjeu majeur.

Rennes métropole a sollicité l’associa-

tion, dans le cadre d’un marché public,

pour mener une réflexion sur l’avenir du

lieu avec des architectes, des artistes,

les habitants, etc. Cette démarche inno-

vante est lancée sous la dénomination

« site expérimental d’architectures ».

LES ARAIGNÉES ONT LA BOUGEOTTE !

Issue de la volonté commune de l’Espace

des sciences de Rennes et du muséum

national d’Histoire naturelle de Paris,

l’exposition Au fil des araignées a pour

but de faire découvrir ces animaux

méconnus. Cette exposition, qui a vu le

jour à l’Espace des sciences de Rennes

( présentée aux Champs Libres en 2008

et 2009 ), a ensuite jeté ses filets sur

d’autres lieux : en 2011 au Cap Sciences

à Bordeaux, en 2012 au muséum national

d’Histoire naturelle de Paris, au Puy-en-

Velay et au Pavillon des Sciences

à Montbéliard en 2013. Elle se rend

à Grenoble en 2014.

DES SCIENTIFIQUES DE RENOM AUX MARDIS DES SCIENCES

Biologistes, chimistes, physiciens, mathé-

maticiens, astrophysiciens, médecins…

viennent exposer aux Champs Libres leurs

découvertes ou leurs avancées scientifiques. En

2013, 11 250 personnes sont venues assister à ces

conférences, l’occasion de rencontrer d’éminents

scientifiques venus de toute la France, tels que

Philippe Taquet, le spécialiste français des dino-

saures et président de l’Académie des sciences,

le biologiste Pierre-Henry Gouyon, le physicien

Édouard Brézin, l’astrophysicien Jean-Pierre

Bibring ou l’informaticien Gérard Berry.

Les Mardis des sciences sont des conférences scien-

tifiques hebdomadaires. Pour renforcer les liens

entre la science et le plus grand nombre, susciter

l’intérêt pour la pensée scientifique, repousser les

peurs qu’elle suscite parfois, pour comprendre que

la recherche sert à faire avancer les connaissances

sur le monde et s’attache à répondre aux grandes

interrogations de notre société.

La queue pour une expo !L’EXPOSITION PARCE QUEUE AURA MARQUÉ L’ANNÉE 2013 PAR SON ORIGINALITÉ

ET SA CAPACITÉ À S’ADRESSER À UN LARGE PUBLIC.

En 2013, l’Espace des sciences a présenté Parce

queue, une exposition originale centrée

sur les queues des animaux. Elle permet de

découvrir la biodiversité animale et d’aborder de

façon ludique le thème de l’évolution. L’originalité

de cette exposition, et ce n’est pas la moindre,

est de faire côtoyer des squelettes, des animaux

naturalisés et du multimédia.

COLLABORATION RENNES-NANTES

Pour l’occasion, le muséum de Nantes a apporté une

partie de ses collections et l’Espace des sciences, lui,

s’est centré sur les axes qu’il maitrise bien, le multimé-

dia, l’animation et la médiation. Et cela donne au bout

du compte un véritable partenariat, une collaboration

Rennes - Nantes très réussie. L’Espace des sciences en

a profité pour expérimenter une « cabine d’essayage »

où le visiteur, affublé d’une queue de dragon ou

de paon, était pris en photo ! La preuve que l’on

peut aborder le thème de l’évolution avec hu-

mour ! Et puis, durant cette manifestation, l’Espace

proposait des animations - sa marque de fabrique -

avec un médiateur qui apportait des précisions sur

le thème abordé. L’exposition a su attirer plus de

38 000 visiteurs.

R. V

ola

nte

Le planétarium de l’Espace des sciences pro-

pose en moyenne 1 200 séances par an et

réunit 55 000 visiteurs. Des travaux de rénova-

tion ont été réalisés en 2013 : les vidéoprojecteurs

et l’écran ont été changés et les bases de données

ont été retravaillées. Les médiateurs ont aussi dû

se former, s’exercer à ces nouvelles projections

car au planétarium, les représentations ont lieu

en direct, en temps réel. « Ici, ce n’est pas un film

que l’on passe mais bien un médiateur qui, grâce

à trois ou quatre ordinateurs, lance la musique

en direct et telle planète ou telle étoile apparait

au bon endroit au bon moment » explique Julie

Zaug, chargée de communication de l’Espace des

sciences.

COMME À BARCELONE ET VARSOVIE

Maintenant, grâce à la 3D en relief, les specta-

teurs, qui portent des lunettes stéréoscopiques,

peuvent découvrir le ciel tel qu’il était voici trois

millions d’années ou tel qu’il sera le soir même.

En Europe, il n’existe que trois planétariums à

utiliser ce système novateur : Rennes, Barcelone

et Varsovie. Des projections 3D relief ont démar-

ré en 2014 pour le public avec une approche plus

poétique, plus contemplative, sans commentaire

mais avec de la musique. Pour que le cosmos fasse

toujours rêver !

Plein les yeux !LE PLANÉTARIUM A SUBI D’IMPORTANTS TRAVAUX EN 2013 POUR PROPOSER DÉSORMAIS

DES PROJECTIONS EN 3D RELIEF. UN EFFET SAISISSANT POUR LES SPECTATEURS.

FRÉQUENTATION DU PLANÉTARIUM

EN 2013

55 844 personnes

Pla

tari

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ces

Page 72: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

70 rennes métropole | rapport d’activités 2013

LA COOPÉRATION

Les Opportunités digitales LES PREMIÈRES RENCONTRES FRANCOPHONES DU NUMÉRIQUE, PROGRAMMÉES EN 2014 ET APPELÉES OPPORTUNITÉS DIGITALES,

ONT ÉTÉ CRÉÉES EN 2013 GRÂCE À UNE COOPÉRATION ENTRE RENNES MÉTROPOLE ET QUÉBEC INTERNATIONAL,

L’AGENCE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DE LA VILLE DE QUÉBEC.

sous forme de débats, conférences, ateliers,

rendez-vous d’affaires, visites d’entreprises,

soirées et exposition des savoir-faire.

PRATIQUES INNOVANTES

Ce rendez-vous économique a pour objectif de

favoriser le partage des pratiques innovantes

entre les acteurs du numérique et de les croiser

avec les besoins et les attentes des principales

filières économiques de Bretagne, du Québec,

et, plus largement, francophones. L’événement

sera intégré dans un programme plus global de

quatre jours, La semaine du numérique, à Rennes.

Environ 400 participants sont attendus à ces pre-

mières Opportunités digitales : entreprises, pôles

de compétitivité, chercheurs des universités et

des grandes écoles, etc. En juillet 2013, les deux

territoires ont déjà acté la tenue d’une seconde

édition au Québec au printemps 2015. « Si l’événe-

ment constitue un succès, il pourrait être amené

à se pérenniser », conclut Gwénaël Bodo.

La coopération entre Rennes Métropole et

le Québec est ancrée dans le numérique

depuis ses débuts, il y a trois ans. Pour ces

deux territoires d’excellence dans ce domaine, le

numérique représente un fort potentiel de déve-

loppement. Sur la métropole rennaise, la filière

pèse aujourd’hui 16 500 postes, soit 7 % des emplois

du secteur privé de la zone d’emploi de Rennes.

La relation avec le Québec, où se concentrent les

acteurs nord-américains de l’innovation, de la

création et du numérique, présente un intérêt

majeur pour les acteurs bretons.

UN ÉVÉNEMENT DÉDIÉ AU NUMÉRIQUE

En juillet 2013, Rennes Métropole et Québec Inter-

national, l’agence de développement économique

de la capitale québécoise, ont signé une conven-

tion de production portant sur les deux premières

éditions d’un événement dédié au numérique.

Intitulée Opportunités digitales et sous-titrée

« Les rencontres francophones du numérique »,

la manifestation participe à une volonté commune

de développer les coopérations numériques avec

les autres pays francophones, particulièrement

en Afrique.

PREMIÈRE ÉDITION EN 2014

Les premières Opportunités digitales, organisées

par Rennes Métropole et Québec International,

se tiendront, le mercredi 15 et jeudi 16 octobre

2014, aux Champs Libres. « Les filières santé et

agro-alimentaire et le secteur des entreprises

culturelles et créatives, particulièrement, seront

invités à exprimer leurs besoins et leurs attentes à

l’égard de la filière numérique », souligne Gwénaël

Bodo, directeur de la Stratégie et du rayonnement

métropolitain à Rennes Métropole. Au cours de

ces deux journées, les échanges se dérouleront

« Les filières santé et agro-

alimentaire et le secteur des

entreprises culturelles et créatives,

particulièrement, seront invités

à exprimer leurs besoins et leurs

attentes à l’égard de la filière

numérique. »

gwénaël bodo, directeur de la stratégie

et du rayonnement métropolitain

de nombreuses entreprises du numériques s’épanouissent sur rennes métropole, comme ama qui a été sélectionnée pour développer des applications sur google glass.

F. H

am

on

D. G

ou

ray

le site de la manifestation :

www.opportunites-digitales.com

Page 73: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

« Le projet participe aussi à ancrer

Rennes dans un territoire maritime. »

gwénaël bodo, directeur de la stratégie

et du rayonnement métropolitain

LA 3D AU CŒUR DE LA COOPÉRATION ENTRE RENNES

MÉTROPOLE ET QUÉBEC

Le Fonds franco-québécois pour la coopé-

ration décentralisée aide au développe-

ment de projets d’intérêt commun entre

la France et le Québec en allouant des

crédits sur deux ans. En 2012, le projet 3D

et médiation urbaine, porté par Rennes

Métropole et la ville de Québec, a été

labellisé. « La 3D aide les habitants à

mieux appréhender le territoire et les

projets d’aménagement », note Christelle

Gibon, du service Systèmes information

géographique ( SIG ).

Le partenariat entre les deux territoires

implique aussi les universités Rennes 2

et de Laval ( à Québec ) ainsi que les entre-

prises spécialisées, Archividéo et Trifide.

Grâce au projet, en 2013, une rétrospec-

tive des dispositifs 3D déjà mis en place à

Rennes a été effectuée. Une expérimenta-

tion sur la navigation piéton en 3D est

engagée, afin de voir le territoire à hau-

teur d’homme et non plus en mode aérien.

La société rennaise Archividéo ( mainte-

nant Dassault Systèmes ) développe, elle,

une maquette 3D de la ville de Québec.

Ces échanges de compétences valorisent

les savoir-faire de Rennes, précurseur en

France en matière de 3D.

71rennes métropole | rapport d’activités 2013

patrick rimbert, maire de nantes en 2013, et daniel delaveau, maire de rennes et président de rennes métropole en 2013, lors de la rencontre rennes-nantes de novembre.

Les agglomérations rennaises et nantaises

coopèrent depuis 2009. Les actions sont

engagées notamment dans les champs de

l’attractivité, du tourisme, de la culture, de l’ac-

cessibilité et de la mobilité, de la communication,

de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Le 6 novembre 2013 s’est tenue, au Centre culinaire

contemporain de Rennes, la conférence perma-

nente annuelle entre les deux territoires. Un bilan

des coopérations dans les différents champs a

été présenté par les deux métropoles ainsi que

l’esquisse des perspectives de coopération pour

la prochaine mandature.

Dans un second temps, lors de cette journée, la

Délégation interministérielle à l’aménagement

du territoire et à l’attractivité régionale ( Datar )

a apporté un éclairage sur les complémentarités

des deux territoires. Dans l’étude Regards croisés

sur les revues territoriales métropolitaines de

Nantes/Saint-Nazaire et de Rennes/Bretagne,

la Datar est revenue sur le processus de métro-

polisation, le degré d’interdépendance entre les

deux métropoles et sur les principaux atouts et

faiblesses des territoires rennais et nantais.

Dans son étude, la Datar constate que Rennes et

Nantes appartiennent à la famille des métropoles

diversifiées, aux performances moyennes, à do-

minantes de services. Rennes est supérieure à la

moyenne dans les domaines de la connaissance,

de l’innovation et du rayonnement politique.

Le rapprochement a donc tout intérêt à se pour-

suivre pour que Nantes et Rennes soient plus

visibles à l’international.

Entre Nantes et Rennes, l’union fait la force

RENNES ET SAINT-MALO PARTENAIRES DU SKIPPER

GILLES LAMIRÉ

Depuis 2008, avec la prise de conscience

d’un territoire renno-malouin, les deux

agglomérations ont engagé une coopéra-

tion. Elle a connu un coup d’accélérateur

en 2013, avec la signature d’un partena-

riat avec le skipper cancalais Gilles

Lamiré. Depuis le mois de juin, son trima-

ran est sponsorisé par Rennes Métropole

et Saint-Malo Agglomération.

« L’objectif est de donner de la visibilité

à cette coopération et de faire rayonner

ce grand territoire au niveau internatio-

nal, explique Gwénaël Bodo, directeur de

la Stratégie et du rayonnement métropo-

litain. Le projet participe aussi à ancrer

Rennes dans un territoire maritime. »

Mission réussie, le skipper a porté haut

les couleurs renno-malouines. Avec

son bateau de 50 pieds, il a participé à

la Route des Princes, entre Lisbonne et

Roscoff, en juin, puis à la Jacques-Vabre

en novembre. Gilles Lamiré a terminé la

transatlantique à la troisième place de

sa catégorie, les Multi 50. De bon augure

pour 2014, le skipper sera au départ de

la prochaine Route du rhum.

D. G

ou

ray

D. G

ou

ray

F. H

am

on

Page 74: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

72 rennes métropole | rapport d’activités 2013

CONTRAT DE TERRITOIRE 2011 - 2015

Un nouveau contrat de territoire

couvrant la période 2011-2015 a été

signé, le 6 mai 2013, entre Rennes Mé-

tropole et le Conseil général. L’enve-

loppe affectée à Rennes Métropole

pour les volets investissement et

fonctionnement s’élève à 12,3 M€

dont 4 M€ pour des projets d’inves-

tissement et 8,3 M€ pour des actions

de fonctionnement. Pour la première

fois, Rennes Métropole a proposé,

pour les projets d’investissement,

d’affecter une enveloppe de crédits

par secteur géographique afin de

soutenir les investissements d’in-

térêt supra-communal portés par les

L’actualité des contrats LES CONTRATS NÉGOCIÉS ENTRE RENNES MÉTROPOLE ET SES DIFFÉRENTS PARTENAIRES INSTITUTIONNELS

( ÉTAT, CONSEIL RÉGIONAL, DÉPARTEMENT ) CONTRIBUENT, À LA FOIS, AU FINANCEMENT DES GRANDS PROJETS

MÉTROPOLITAINS ET DES PROJETS COMMUNAUX.

communes, dont les pistes cyclables

intercommunales inscrites au Sché-

ma directeur vélo de Rennes Métro-

pole. Les élus de chaque secteur ont,

par conséquent, choisi les projets

qui bénéficieraient d’un co-finance-

ment au titre du contrat de territoire

2011 - 2015. Concernant le volet fonc-

tionnement, sont co-financées des

actions à caractère culturel ou spor-

tif menées par les communes de plus

de 10 000 habitants et les associa-

tions du territoire ( Opéra de Rennes,

rivière sportive de Cesson-Sévigné,

médiathèque Lucien-Herr de Saint-

Jacques-de-la-Lande, Tombées de la

Nuit, le Jardin moderne, etc. ).

la micro-crèche de gévezé.

les pistes cyclables intercommunales.

J. M

ign

ot

J. M

ign

ot

Page 75: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

73rennes métropole | rapport d’activités 2013

LE PÔLE MÉTROPOLITAIN LOIRE - BRETAGNE

PREND DE L’AMPLEUR

Le Pôle métropolitain Loire-Bretagne, créé

en 2012, formalise les relations qui existent

depuis plus de vingt ans entre les agglomé-

rations d’Angers, Brest, Nantes, Rennes et

Saint-Nazaire. Il regroupe 1,6 millions d’habi-

tants. Un programme d’action est mené autour

de l’accessibilité du territoire, de la recherche,

de l’enseignement supérieur et du développe-

ment économique. En 2013, le pôle a pris

de l’ampleur et s’est doté d’une déléguée géné-

rale. Claire Godin est ainsi chargée d’organiser

la coopération entre les cinq métropoles.

www.polemetropolitainloirebretagne.fr

DISPOSITIF RÉGIONAL

Dans l’attente d’un nouveau dispositif contractuel ré-

gional dont le calendrier sera identique à celui du fu-

tur Programme opérationnel régional ( POR ) et du futur

CPER ( 2014 - 2020 ), le Conseil régional a souhaité mettre

en place pour l’année 2013 un dispositif financier transi-

toire. Dans le cadre de ce dispositif, l’enveloppe affectée

au pays de Rennes, d’un montant de 1 386 105 €, a permis

de co-financer six pistes cyclables, un parc vélo sécurisé,

le multi-accueil intercommunal de Gévezé, les cascades

du Thabor, le projet Vilaine-aval ( phase études ) et le sec-

teur mail Mitterrand de l’axe est-ouest ( phase études ).

CONTRAT DE PLAN ÉTAT-RÉGION ET PROGRAMME

OPÉRATIONNEL RÉGIONAL 2014-2020

Dans le cadre de l’élaboration du futur Programme

opérationnel régional (POR), Rennes Métropole

a contribué à l’élaboration du diagnostic régional afin

de donner sa vision des enjeux prioritaires pour le terri-

toire régional. Concernant le futur contrat de plan, des

premiers échanges sur les orientations et les contenus

ont eu lieu entre Rennes Métropole, l’État et la Région

Bretagne.

CONTRAT DE PROJETS ÉTAT-RÉGION 2007-2013 ET

PROGRAMME OPÉRATIONNEL RÉGIONAL 2007-2013

2013 était l’année de clôture pour ces deux dispositifs

contractuels. Tous les crédits négociés ont été sollicités,

notamment pour le Centre des congrès, la Cité inter-

nationale, l’espace entreprises Biopôle et le secteur

Lenoir-Beaulieu de l’axe est-ouest

l’opéra de rennes.

atelier de sérigraphie au jardin moderne.

section lenoir-beaulieu de l’axe est-ouest .

S. P

rio

u

C. L

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Page 76: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

74 rennes métropole | rapport d’activités 2013

LE RAPPORT FINANCIER 2013

Aménagement urbain (environnement, foncier, réseaux NTIC, planification urbaine,…)

Interventions économiques et aides au tourisme

Logement, aide au secteur locatif et à l'accession

Transports urbains

Collecte et traitement des ordures ménagères

Enseignement supérieur et recherche

Culture (bibliothèques, mediathèques et musées)

Moyens des services

Actions en faveur des personnes en difficultés (insertion et gens du voyage)

60,177

36,705

32,467

15,205

7,938

5,786

2,948

1,600

0,374

163,201 TOTAL

0,23 %

3,55 %

4,86 %

9,32 %

19,89 %

36,87 %

22,49 %

1,81 %

0,98 %

1 | RÉPARTITION DES INVESTISSEMENTS 2013

( en millions d’euros )

Le secteur des transports urbains représente le premier poste de dépenses

d’investissement de Rennes Métropole, suivi par celui de l’aménagement urbain.

La politique du logement se place en troisième position, suivie par les

actions menées en faveur du développement économique et du tourisme.

travaux pour la réalisation de la ligne b à cleunay (rennes).

A N N E X E S

D. G

ou

ray

Page 77: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

75rennes métropole | rapport d’activités 2013

Les investissements de Rennes Métropole ont progressé de 81,84 % sur la période 2008/2012.

Cette progression est due aussi bien aux investissements directs ( +118,05 % ), qu’aux subventions d’équipement ( +34,58 % ).

Le cumul des dépenses d’investissement sur la période est de 753,88 M€ , soit une moyenne de 125,6 M€ par an.

Investissements directs

dont : Investissements directs

Budget Principal

Subventions d’équipement

Investissements totaux

2008 2009 2010 2011 2012 2013

50,813

32,546

38,937

89,750

46,441

20,058

57,924

104,365

56,411

18,087

61,892

118,303

66,697

21,048

47,606

114,304

105,608

27,555

58,349

163,597

110,799

35,321

52,402

163,201

0

40

80

120

160

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Investissements autres budgets Investissements Déchets Investissements TransportsInvestissements Budget principal

Subventions d'équipement (tous budgets)

2 | ÉVOLUTION DES INVESTISSEMENTS

Compte administratif 2013 - Budgets consolidés

Dépenses réelles hors réintégrations et hors mouvements interbudgets

( en millions d’euros )

Aménagement urbain (environnement, foncier, réseaux NTIC, planification urbaine,…)

Interventions économiques et aides au tourisme

Logement, aide au secteur locatif et à l'accession

Transports urbains

Collecte et traitement des ordures ménagères

Enseignement supérieur et recherche

Culture (bibliothèques, mediathèques et musées)

Moyens des services

Actions en faveur des personnes en difficultés (insertion et gens du voyage)

60,177

36,705

32,467

15,205

7,938

5,786

2,948

1,600

0,374

163,201 TOTAL

0,23 %

3,55 %

4,86 %

9,32 %

19,89 %

36,87 %

22,49 %

1,81 %

0,98 %

A N N E X E S

Page 78: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

76 rennes métropole | rapport d’activités 2013

Le montant des dépenses consolidées a augmenté de 11,726 M€ entre 2012 et 2013.

Cette évolution s’explique globalement par :

• L’augmentation des investissements directs ( + 5,19 M€ ) : augmentation essentiellement opérée

sur le budget annexe des déchets ( + 3 M€ ), en raison notamment de la réalisation du programme

d’enfouissement des bornes d’apport volontaires et sur les budgets annexes ( + 3,8 M€ ), dont les

budgets « Centre des congrès » et « Espace Entreprise Biopôle » ;

• La réapparition, en 2013, d’un report de déficit d’investissement à hauteur de +9 M€, sur le seul

budget principal. En effet, en raison de la mobilisation d’un emprunt de 20 M€, il n’y avait pas eu

de déficit d’investissement reporté en 2012.

Parallèlement, on assiste à une diminution des subventions d’équipements versées ( - 5,95 M€ )

en raison de la baisse des aides octroyées, au budget principal, dans le cadre du PLH.

Investissements directs

Gestion courante ( personnel, dette, charges de gestion courante et exceptionnelles )

Reversement de fiscalité

Exploitation Transports

Subventions d’équipement

Transferts versés

Reprise résultats antérieurs

TOTAL

CA 2012 CA 2013

105,608

97,639

66,677

65,725

58,349

41,236

0,159

435,392

110,799

99,953

66,599

68,879

52,402

39,272

9,215

447,118

3 | RÉPARTITION DES DÉPENSES

Compte administratif 2013 - Budgets consolidés

Dépenses réelles hors réintégrations et hors mouvements interbudgets

( en millions d’euros )

Gestion courante (personnel, dette, charges de gestion courante et exceptionnelles)

Exploitation Transports

Reversement de fiscalité

Investissements directs

Transferts versés

Subventions d'équipement

Reprise résultats antérieurs

9 %

12 %

15 %

25 %

15 %

22 %

2 %

A N N E X E S

Page 79: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

77rennes métropole | rapport d’activités 2013

4 | RÉPARTITION DES RECETTES

Compte administratif 2013 - Budgets consolidés

Dépenses réelles hors réintégrations et hors mouvements interbudgets

( en millions d’euros )

Le montant des recettes consolidées

a augmenté de 12,66 M€ entre 2012 et 2013.

Cette évolution s’explique par la reprise des

excédents antérieurs ( + 11,28 M€ ), par le produit

de la fiscalité économique ( + 7 M€ ) et celui de

la fiscalité ménages ( + 4 M€ ). L’évolution du

produit fiscal s’explique à la fois par un effet

bases et par un effet extension de périmètre

( adhésion de la commune de Laillé ).

Néanmoins, des évolutions sur d’autres postes

de recettes nécessitent d’être commentées :

• La diminution du produit du Versement

Transports ( VT ) : - 5,21 M€ en raison de

l’encaissement anticipé des régulations

annuelles de VT intervenues en décembre

2012 au lieu de janvier 2013, du fait de

la fusion des URSSAF départementales ;

• La diminution des recettes diverses pour

- 8,18 M€ , liée à des remboursements d’avances

versées à des aménageurs de Zac qui

n’ont pas eu lieu en 2013 ( budget principal ).

Versement Transports

Fiscalité économique

Fiscalité ménages

FNGIR, FPIC et DCRTP

Subventions et dotations de l’État

Dotations autres collectivités

Emprunts

Recettes diverses

TEOM et redevances spéciales

Taxe de séjour

Reprise résultats antérieurs

TOTAL

CA 2012 CA 2013

95,080

84,443

79,260

7,839

84,643

19,146

2,662

33,992

25,748

0,754

150,170

583,739

89,871

91,533

83,391

8,991

81,106

21,003

5,000

25,817

27,296

0,942

161,452

596,402

27 %

4 %

5 %

0,25 %

1 %

4 %

15 %

14 %1 %

14 %

15 %

Fiscalité économique

FNGIR, FPIC et DCRTP

Fiscalité ménages

Versement Transports

Dotations autres collectivités

Subventions et dotations de l'État

Recettes diverses

TEOM et redevances spéciales

Taxe de séjour

Reprise résultats antérieurs

Emprunts

A N N E X E S

Page 80: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

0,5

0,6

0,7

0,8

0,9

2008 2009 2010 2011 2012 2013

78 rennes métropole | rapport d’activités 2013

5 | CHAÎNE DE L’ÉPARGNE

Budgets consolidés

( en millions d’euros - hors réintégrations )

Produits de fonctionnement courant ( a )

Charges de fonctionnement courant ( b )

EXCÉDENT BRUT COURANT ( c = a - b )

Produits exceptionnels ( d )

Charges exceptionnelles ( e )

ÉPARGNE DE GESTION ( f = c + d - e )

Intérêts hors ICNE* ( g )

ÉPARGNE BRUTE ( h = f - g )

Capital hors RAT ( i )

ÉPARGNE NETTE (j = h - i)

2008 2009 2010 2011 2012 2013

373,943

282,290

91,653

16,639

0,620

107,672

4,605

103,067

28,530

74,537

398,607

288,597

110,010

4,303

0,873

113,440

2,780

110,660

26,166

84,494

421,746

304,090

117,656

5,984

1,158

122,483

2,207

120,276

12,128

108,148

425,433

301,897

123,536

8,704

0,710

131,530

2,282

129,249

6,901

122,348

444,123

320,584

123,540

10,068

0,992

132,615

2,424

130,191

8,072

122,119

455,564

329,197

126,367

6,568

3,199

129,737

2,425

127,311

8,205

119,106

* ICNE : Intérêts Courus Non Echus

Depuis 2008, l’épargne nette est « fixée » à un niveau conséquent qui permet à Rennes Métropole

de préparer le financement des grands investissements à venir, en particulier celui de la ligne b

du métro et de répondre à la contrainte d’amortissement.

0 35 70 105 140

2008

2009

2010

2011

2012

2013

Épargne nette

Remboursement capital de la dette hors RAT

Intérêts emprunts hors ICNE

A N N E X E S

Page 81: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

79rennes métropole | rapport d’activités 2013

6 | CAPACITÉ DE DÉSENDETTEMENT

Ce ratio de désendettement est mesuré par le rapport entre l’encours de la dette et l’épargne brute.

Il indique le nombre d’années nécessaires au remboursement de la dette si l’épargne brute

était consacrée en totalité à rembourser le stock d’emprunts.

Après une baisse en début de période, le délai de désendettement se stabilise depuis 2009

autour de seulement 0,7 année, ce qui constitue un indicateur très favorable.

( en millions d’euros )

Encours au 31.12

Épargne brute

Encours / Épargne brute

2008 2009 2010 2011 2012 2013

83,409

103,067

0,8

81,245

110,660

0,7

79,686

120,276

0,7

92,926

129,249

0,7

87,516

130,191

0,7

84,310

127,311

0,7

L’année 2013 entérine une fois de plus l’excellente capacité de désendettement de Rennes Métropole.

Inférieure à une année depuis 5 ans, elle lui permettra de couvrir ses besoins de financement

quand les grands investissements entreront dans la phase travaux, et ce dans des conditions favorables.

0,5

0,6

0,7

0,8

0,9

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Évolution de la capacité de désendettement

A N N E X E S

Page 82: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

80 rennes métropole | rapport d’activités 2013

8 | FISCALITÉ DIRECTE LOCALE

( en millions d’euros )

7 | ENCOURS DE LA DETTE AU 31/12

L’encours de la dette représente le stock de dette en capital restant à rembourser, tous budgets confondus.

( en millions d’euros )

En 2013, l’encours de la dette a enregistré un recul de 3,66 % par rapport à 2012.

Une faible mobilisation d’emprunts ( 5 M€ ) explique cette baisse et permet de ramener

le niveau de l’encours à fin 2013 en dessous de 85 M€.

Encours au 31.12

2008 2009 2010 2011 2012 2013

83,409 81,245 79,686 92,926 87,516 84,310

Évolution de l’encours de la dette au 31/12

Produit fiscalité économique

- ( dont prélèvement FDPTP )

- reversement ticket modérateur *

Fiscalité économique ( produit net )

Fiscalité Ménages **

2008 2009 2010 2011 2012 2013

152,268

-23,171

129,097

8,280

162,917

-21,555

-5,182

136,18

13,315

169,051

-21,555

-5,182

142,314

13,819

85,918

85,918

71,770

84,443

84,443

79,260

91,533

91,533

83,391

40

60

80

100

2008 2009 2010 2011 2012 2013

A N N E X E S

Page 83: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

81rennes métropole | rapport d’activités 2013

En 2010, première année de suppression de la Taxe Professionnelle, Rennes Métropole a encaissé de l’État

une compensation-relais d’un montant de 167,353 M€ à laquelle s’ajoutent des rôles supplémentaires.

Si la réforme n’avait pas eu lieu, un cabinet en expertise financière a calculé que Rennes Métropole

aurait vu ses ressources augmenter de 2 à 3 M€.

2011 est véritablement la première année de mise en œuvre de la réforme de la fiscalité directe locale.

Pour Rennes Métropole, cela se traduit notamment par la perception de nouveaux impôts ( CVAE, CFE,

TASCOM, IFER et le TAFNB ), des transferts de taxes d’autres collectivités ( fraction TH du Département,

fraction CFE du Département et de la Région… ), d’une quote-part de frais de gestion de l’Etat.

La structure du produit fiscal s’en trouve considérablement modifiée avec un produit de fiscalité

ménages qui, d’une ressource supplétive jusqu’en 2010 ( moins de 10 % de l’impôt économique ), tend

à compter de 2011 à se rapprocher significativement de celui de la fiscalité économique.

La fiscalité directe locale

0

40

80

120

160

200

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Fiscalité Ménages **Fiscalité économique ( produit net )

* À compter de 2009, le dégrèvement pris en charge par Rennes Métropole au titre du plafonnement à

la valeur ajoutée dit « ticket modérateur » est comptabilisé en dépenses de fonctionnement ( chapitre

014 ) et non plus, comme en 2007 et 2008, en recettes sous forme d’un prélèvement « à la source » sur le

produit fiscal de TP ou de la compensation-relais. Pour conserver la lisibilité des comptes et garantir

les termes de comparaison, il convient donc de retrancher le montant du ticket modérateur du produit

fiscal ; à défaut, cela reviendrait à créditer artificiellement Rennes Métropole d’une ressource dont elle

n’en conservera pas le bénéfice, en raison de son reversement obligatoire à l’État.

** Hors retraitement du Foncier Bâti des locaux

professionnels, industriels et commerciaux dont

le produit représente en moyenne 1 M€ sur la

période et près de 2,6 M€ en 2013. En moyenne,

les bases de foncier bâti se répartissent entre le

foncier bâti résidentiel ( 67 % ) et le foncier bâti

professionnel ( 33 % ).

A N N E X E S

Page 84: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

82 rennes métropole | rapport d’activités 2013

LES RESSOURCES HUMAINES

1 | ÉVOLUTION DES EFFECTIFS PERMANENTS

Évolution des effectifs de Rennes Métropole

Nombre d’agents présents inscrits au tableau des emplois permanents

action de sensibilisation aux situations de handicap pour les agents de rennes métropole et de la ville de rennes, qui s’est déroulée en 2013.

L. D

igo

in200

400

600

800

1000

1200

2007

455

2008

471

2009

475

2010

924

2011

981

2012

1007

2013

997

0

EFFETMUTUALISATION

Au 31 décembre 2013, Rennes Métropole comptait 997 agents occupant un emploi permanent

soit une baisse de 0,99 % des effectifs par rapport à décembre 2012. L’écart s’explique par un

décalage entre le recrutement des nouveaux agents et les départs.

A N N E X E S

Page 85: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

83rennes métropole | rapport d’activités 2013

2 | GRANDES CARACTÉRISTIQUES

Répartition des effectifs par filière

Cinq filières sont représentées à Rennes Métropole,

en cohérence avec ses compétences. La filière administrative

représente 53 % des emplois.

Âge moyen des agents

Au 31 décembre 2013, l’âge moyen des agents de Rennes

Métropole est de 43,51 ans, contre 43,19 ans en 2012.

Répartition des effectifs par sexe

Les femmes représentent 62,49 % des effectifs

en 2013.

La signature en septembre 2013 d’une convention avec le Fonds d’insertion des personnes handicapées.

En 2013, Rennes Métropole a atteint le seuil des 6 % imposés par la loi. Par ailleurs de nombreuses actions

ont été mises en place pour maintenir dans l’emploi des agents en reconversion.

3 | ACTIONS MARQUANTES EN 2013

35 %

1 %

10 %

1 %

0 %

53 %

Filière administrative

Filière culturelle

Filière médico-sociale

Filière technique

Emplois fonctionnels

Filière animation

Répartition des effectifs par catégorie

Rennes Métropole se caractérise

par un taux élevé de cadres A : 34 %.

10

20

30

40

50

60

2011

43,14

2012

43,19

2013

43,51

0

10

20

30

40

50

60

Femmes

62,49 %

Hommes

37,51 %

0

10

20

30

40

50

60

Catégorie A

34 %

Catégorie B

28 %

Catégorie C

38 %

0

200

400

600

800

1000

1200

2007

455

2008

471

2009

475

2010

924

2011

981

2012

1007

2013

997

0

EFFETMUTUALISATION

A N N E X E S

Page 86: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

84 rennes métropole | rapport d’activités 2013

LES COMPÉTENCES DE RENNES MÉTROPOLE

COMPÉTENCES OBLIGATOIRES

1. Développement économique

▪ Études, création, aménagement, entretien

et gestion de zones d’activités industrielle,

commerciale, tertiaire, artisanale, touristique,

portuaire ou aéroportuaire qui sont d’intérêt

communautaire.

▪ Actions de développement économique

d’intérêt communautaire et notamment

l’apport de tout type d’aides à l’implantation,

à la création et/ou au développement d’activi-

tés économiques, de recherche et d’établisse-

ments d’enseignement supérieur.

2. Aménagement de l’espace communautaire

▪ Schéma de cohérence territoriale et schémas

de secteur.

▪ Études d’urbanisme et d’aménagement.

▪ Études, création et réalisation de Zac

d’intérêt communautaire.

▪ Constitution de réserves foncières permet-

tant notamment la protection et la mise en

valeur de l’environnement et de Zad.

▪ Organisation des transports urbains.

3. Équilibre social de l’habitat sur le territoire

communautaire

▪ Programme local de l’habitat.

▪ Politique du logement d’intérêt communau-

taire, actions et aides financières en faveur

du logement social d’intérêt communautaire.

▪ Réserves foncières pour la mise en œuvre

de la politique communautaire d’équilibre

social de l’habitat.

▪ Action, par des opérations d’intérêt commu-

nautaire, en faveur du logement des personnes

défavorisées.

▪ Amélioration du parc immobilier bâti

d’intérêt communautaire.

4. Politique de la ville

▪ Dispositifs contractuels de développe-

ment urbain, de développement local et

d’insertion économique et sociale d’intérêt

communautaire.

▪ Dispositifs locaux, d’intérêt communautaire,

de prévention de la délinquance.

COMPÉTENCES OPTIONNELLES

1. Création ou aménagement et entretien

de voirie d’intérêt communautaire ; création

ou aménagement et gestion de parcs de

stationnement d’intérêt communautaire.

2. Protection et mise en valeur de l’environne-

ment et du cadre de vie.

▪ Études d’environnement, lutte contre

la pollution de l’air, lutte contre les nuisances

sonores, soutien aux actions de maîtrise

de la demande d’énergie.

▪ Collecte, élimination et valorisation

des déchets des ménages et assimilés,

collectes sélectives et déchèteries.

3. Construction, aménagement, entretien

et gestion d’équipements culturels et sportifs

d’intérêt communautaire.

COMPÉTENCES FACULTATIVES

1. Création et gestion de terrains d’accueil

pour les gens du voyage.

2. Adhésion à une agence d’urbanisme.

3. Toutes études pouvant conduire à une

extension des compétences de la communauté

d’agglomération.

4. Sur habilitation conventionnelle, instruction

des demandes d’autorisation de lotir et

de l’ensemble des décisions prévues au livre IV

du Code de l’urbanisme.

5. Création et gestion des crématoriums.

6. Établissement et exploitation d’infrastruc-

tures et de réseaux de communications

électroniques d’intérêt communautaire.

7. Actions d’animation et de promotion

d’activités culturelles d’intérêt communautaire.

8. Construction, aménagement, entretien

et gestion d’un Centre de congrès.

9. Création et entretien des infrastructures

de charge nécessaires à l’usage de véhicules

électriques ou hybrides rechargeables ou mise

en place d’un service comprenant la création,

l’entretien et l’exploitation des infrastructures

de charge nécessaires à l’usage des véhicules

électriques ou hybrides rechargeables.

DES COMPÉTENCES MODIFIÉES AVEC LA TRANSFORMATION

EN MÉTROPOLE

Le 1er janvier 2015, Rennes Métropole

ne sera plus une communauté d’ag-

glomération mais aura désormais le

statut de métropole. Ce changement,

qui concerne une dizaine d’agglomé-

rations, est la conséquence de la loi

de modernisation de l’action publique

territoriale et d’affirmation des mé-

tropoles ( MAPTAM ), promulguée le 27

janvier 2014. Cette transformation en

métropole modifie les compétences de

la collectivité. Un travail est mené par

les élus pour définir le périmètre de ces

compétences et construire la future

métropole avec les représentants des

43 communes de l’agglomération.

plus d’informations dans l’univers

politiques publiques de

www.metropole.rennes.fr

EN SAVOIR PLUS

contact

Point info de Rennes Métropole

4, avenue Henri-Fréville

35207 Rennes Cedex

Tel. 02 99 86 62 62 – Fax 02 99 86 62 63

[email protected]

Lundi au vendredi, de 14h à 18h

A N N E X E S

Page 87: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

85rennes métropole | rapport d’activités 2013

l é g e n d e

Bécherel

La Chapelle-Chaussée

Miniac-sous-Bécherel

Romillé Langan

Clayes

Saint-Gilles Pacé

La Chapelle-des-Fougeretz

La Chapelle-Thouarault

Cintré

Le Verger

Mordelles

L’HermitageVezin-

le-Coquet

Le RheuRennes

Chavagne

Saint-Jacques-de-la-Lande

Bruz

Chartres-de-Bretagne

Pont-Péan

Laillé

Orgères

Noyal-Châtillon-sur-Seiche

Saint-Erblon

Bourgbarré

Saint-Armel

Corps-Nuds

Nouvoitou

Vern-sur-Seiche

Chantepie

Cesson-Sévigné

Brécé

Acigné

Thorigné-FouillardMontgermont

Betton

Chevaigné

Saint-Sulpice-la-Forêt

Saint-Grégoire

Gévezé

Parthenay - de - Bretagne

st-malo

bres

t /

st-b

rieu

clo

rien

t

redon

nantes

angers

paris

fou

gères / caen

!

st-malobrest

st-nazaire nantes

angers

paris

rennes

2h45

1h

1h45 1h30

2h tgv : 2h | 1h30 en 2016

par voie routière

par voie ferrée

Temps de parcours à partir de Rennes

Ville de coopération métropolitaine

Ville du pôle métropolitain Loire-Bretagne

l é g e n d e

RENNES MÉTROPOLE

CE SONT 43 COMMUNES

AU 1ER JANVIER 2014

Communes ayant intégré Rennes Métropole au 1er janvier 2014

Communes ayant intégré Rennes Métropole avant le 1er janvier 2014

Rennes

Métro (ligne a)

Routes

Voies ferrées

Page 88: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

86 rennes métropole | rapport d’activités 2013

LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE

Gaëlle Andro 1re vice-présidente

Développement économique, emploi et commercerennes

Gaëlle RougierJeunesse et formation rennes

Hubert ChardonnetPersonnel et administration générale rennes

Daniel Deinconseiller délégué en charge des modes de déplacements alternatifs

maire de d’orgères

Jean-Luc GaudinAménagementmaire de pont-péan

Geneviève Letourneux Cohésion sociale et politique de la ville rennes

Grégoire Le BlondCommission Prospective et développement durablemaire de chantepie

André CrocqPlanification urbaine et développement durable maire de chavagne

Michel GautierTourisme, rayonnement et relations internationalesmaire de betton

Olivier DehaeseÉnergie et déchets maire de d’acigné

Auguste Louapreconseiller délégué auprès de la commis-sion aménagement et habitat

maire de bruz

Sébastien SémerilCulture rennes

Matthieu TheurierÉconomie sociale et solidaire et éco-activitésrennes

André Chouanconseiller délégué en charge du foncier et de l’agriculture

maire de l’hermitage

Isabelle PellerinEnseignement su-périeur, recherche et innovationrennes

Brigitte Le Men Insertion maire de montgermont

Hervé LetortCommunication et citoyenneté

maire de saint-erblon

Albert Plouhinecconseiller délégué auprès de la com-mission mobilité et transports

maire de cesson- sévigné

Jean-Luc ChenutFinances maire du rheu

Honoré PuilLogement, habitat et gens du voyage rennes

Pierre BreteauCommission finances, personnel et administration générale maire de saint-grégoire

Alain Prigentmaire de corps-nuds

Jean-Jacques BernardTransports et déplacementsmaire de thorigné-fouillard

Pascal Hervé Eau, assainisse-ments et voiries communautaires maire de laillé

Paul KerdraonCommission développement économique et rayonnement métropolitainmaire de pacé

Jean-Claude Rouaultmaire de gévezé

4 CONSEILLER S DÉLÉGUÉ S CONSEILLER S MEMBRE S DU BURE AU

2 0 VICE- PRÉSIDENTS

NP

NP NP NP

NPÉ

É

Emmanuel CouetPrésident de Rennes Métropole

maire de saint-jacques-de-la-lande

122 CONSEILLERS COMPOSENT LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE QUI EST PRÉSIDÉ PAR EMMANUEL COUET.

Le bureau de Rennes Métropole est composé du président, des 20 vice-présidents ( ci-dessous dans l’ordre ),

de quatre conseillers délégués et de deux conseillers communautaires. Pluraliste, cette instance a délégation

pour prendre certaines décisions et alléger ainsi le travail du conseil communautaire. Le bureau joue aussi

un rôle consultatif en rendant des avis sur les projets de délibérations soumises au conseil.

Page 89: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

87rennes métropole | rapport d’activités 2013

A N N E X E S

Françoise GouesbierGévezé

Pascal PinaultMaire de La Chapelle- Chaussée

Jean-Yves ChironMaire de La Chapelle-des- Fougeretz

Marie-Louise Le GalloudecLa Chapelle- des-Fougeretz

Jean-François BohuonMaire de La Chapelle- Thouarault

NP NP

Catherine Roux Acigné

Mélina ParmentierMaire de Bécherel

NP

LES AUT RES

CONSEILLERS COMMUNAUTAIRES

Au 1er juin 2014,

par ordre alphabétique

des communes.

Laurence Besserve Betton

Morvan Le Gentil Betton

Didier NouyouMaire de Bourgbarré

Dominique SévenBourgbarré

É

Philippe CaffinBruz

Jean-Paul GérardMaire de Brécé

Michel BihanCesson-Sévigné

Anne-Sophie Durand Cesson-Sévigné

Marie-Noëlle BrossaultChantepie

Ronan LhermenierChartres-de- Bretagne

NP NP

Isabelle Ganzetti-GeminChavagne

Gilles NicolasChevaigné

Jacques RuelloMaire de Cintré

Philippe SicotMaire de Clayes

É

Nathalie BellangerCorps-Nuds

Françoise LHotellierBruz

NP

Dina Joalland- Fardoun Chartres-de-Bretagne

Anne Le CouriaudLaillé

Chantal Pétard-Voisin Le Rheu

Charles MarchalMaire du Verger

Monique Guitteny L’Hermitage

Daniel YvanoffMaire de Langan

Daniel Monnier Maire de Miniac-sous- Bécherel

Alain CrouzetMontgermont

Thierry Le BihanMaire de Mordelles

Valérie LebœufMordelles

Page 90: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

88 rennes métropole | rapport d’activités 2013

Aude BouvetRennes

Véra Briand Rennes

Lenaïc BriéroRennes

Benoît CareilRennes

Benoît CaronRennes

Marie-Laurence ÉglizeaudRennes

Moulay Hamid Ech-ChekhchakhiRennes

Valérie FaucheuxRennes

Jean-Marie GoaterRennes

Glenn JégouRennes

Jean-Marc LegagneurMaire de Nouvoitou

Tristan LahaisRennes

Marc HervéRennes

Céline DesboisNoyal-Châtillon-sur-Seiche

Yannick Le GargassonRennes

Sylvain Le MoalRennes

Gilles de Bel AirMaire de Noyal-Châtillon-sur-Seiche

Loïck Le BrunRennes

Marie-Christine MoineauOrgères

Muriel Blouin Pont-Péan

Nathalie AppéréMaire de Rennes

Stéphanie BenmerahRennes

Éric Berroche Rennes

Jean-François BesnardRennes

Danièle CoppinNouvoitou

Didier Le BougeantRennes

Amélie DhalluinRennes

É

NP

NP

NPNP

NP

NP

NP É É

Jocelyne BougeardRennes

Bruno ChavanatRennes

Gurval GuiguenRennes

Agnès DansetPacé

NP

NP

NP

Frédéric BourcierRennes

Hedwige De VillartayRennes

Laurent HamonRennes

Alain FrogerMaire de Parthenay-de- Bretagne

NP

É

A N N E X E S

Page 91: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

89rennes métropole | rapport d’activités 2013

Emmanuelle RoussetRennes

Catherine RolandinRennes

Françoise Rubion Rennes

Hind SaoudRennes

Ana SohierRennes

Vincent Maho-DuhamelRennes

Anabel MarieRennes

Yves Pelle Rennes

Nadège NoisetteRennes

Bertrand PlouvierRennes

Sylvie RobertRennes

Laëtitia MédardRennes

NPNP

NP

É

Philippe ThébaultMaire de Saint-Gilles

Pierric HousselMaire de Saint-Armel

Manuel De OlivieraRomillé

Joëlle SalaünSaint-Gilles

Laëtitia RemoissonetSaint-Grégoire

Didier DuperrinSaint-Sulpice- la-Forêt

Xavier CochardSaint-Jacques- de-la-Lande

Gérard RichouVern-sur-Seiche

Fabienne GautierVern-sur-Seiche

Pascale Jubault-ChausséeThorigné-Fouillard

Jean RoudautMaire de Vezin- le-Coquet

Isabelle BarbierVezin-le-Coquet

NP NP NP

LES SIX COMMISSIONS DE RENNES MÉTROPOLE

Six commissions ont été créées lors du conseil communautaire d’installation.

Le président de Rennes Métropole, Emmanuel Couet, est membre de droit

de chacune, mais il délègue ses fonctions de président de commission à un

vice-président. Les commissions n’émettent pas d’avis, mais sont informées

des délibérations les concernant qui sont soumises au bureau de Rennes

Métropole et au conseil communautaire. Elles sont des lieux de débat sur

les enjeux du territoire. Tous les conseillers communautaires peuvent siéger

dans une ou plusieurs commissions, de même que les élus municipaux des

communes, s’ils sont préalablement désignés par leur maire.

▪ Commission Développement économique et rayonnement métropolitain

▪ Commission Prospective et développement durable

▪ Commission Mobilité et transports

▪ Commission Aménagement et habitat

▪ Commission Culture et cohésion sociale

▪ Commission Finances, personnel et administration générale

NPMembres du groupe Nouvelles Perspectives

Membres du groupe Écologiste

É

Sylviane RaultRennes

É

Marie-Hélène DaucéMaire de Romillé

Marie DucaminSaint-Jacques- de-la-Lande

NP

A N N E X E S

Page 92: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

Président : Emmanuel Couet Cabinet du PrésidentDirecteur de Cabinet : René Bondiguel

Chargée de mission auprès du DGSChristine Le Goff - Page

Réseau MétropoleCoordination de la plateforme de services aux communes

DIRECTION GÉNÉRALE DES SERVICES : Joël Boscher

Direction Générale

COMMUNICATIONINFORMATION

Manuel Contin( Intérim )

Coordinationauprès du Maire de Rennes

Presse et projetsManuel Contin

Chargée de RHMarie-Pierre Liebard

Mission coordinationRH / Chargée RH

Service SEIEmmanuelle Pivette

Service Administrationgénérale, communication

Hervé David

Service Santé au travailDr Marie d’Aguanno

Service RecrutementSylvie Texier

Service FormationFabienne Blin

Insertion professionnelleGhislaine Esnault

Évolution professionnelleGéraldine Guegan

Paie – Situations administratives

Claire Baude

Carrières / Retraite / DisciplineJocelyne Hureau

FinancesChristian Toczé

SIRHMickaël Hiard

Prestations socialesFrancis Rolland

Dialogue social / OATTClaudine Larzul

Veille juridiqueCatherine David

Mission égalité professionnelleFrançoise Tyrant

Assistantes socialesMarie-Jeanne Gavard

Martine Jégou

Service Relations presseManuel Contin

Service Information multimédiaChristian Veyre

Service Innovation numériqueBernadette Kessler

Mission Édition- - - - -

DirectionCommunicationet InformationManuel Contin

( Intérim )

Pôle Emploiet CompétencesSamuel Dubois

Pôle Paie - CarrièreClaire Baude

Pôle Finances etRessources RHChristian Toczé

Pôle Relations socialesClaudine Larzul

Direction Projets,Com’interne & doc

Claudie RenaultAdj. : Clarisse Lesacher

Direction RisquesFrançois Belot

Service Assistanceadministrative

Géraldine Emeriau

Service Études et projetsThierry Forveille

Service InfrastructuresChristine Jobard

Service Postes de travailDaniel Maréchal

Service Budget / ComptabilitéLucile Joubert

Service Prospective / FiscalitéMarie-Lorraine Raut

Service Projets etgrands travaux

Cyriaque Moreau

Service Aménagementet salles culturelles

Cécile Guillaud

Service Entreprises,filières et promotion

économiqueMaryvonne Guilloux

Service Enseignementsupérieur, recherche,

innovationMarion Glatron

Service Commerce et tourisme

Nathalie Guénancia

Service Emploi,insertion, formationVéronique Faucheux

Mission Cohésion socialePolitique de la ville

Valérie Auvergne

Service Architectureet patrimoine

Michèle Le Loir

Mission Qualitéarchitecturale et urbaine

Cécile Vignes

Service Études urbainesFrançoise Lostanlen

Service FoncierJoëlle Hédou

Service HabitatNathalie Demeslay

Service Opérationsd’aménagement

Antoine Morin

Service Droit des solsSandrine Barré

Service MarchésDenis Poullaouec

Service Conduite d’opérationPhilippe Carriou

Service Maîtrise d’œuvreAlain Prenveille

Service Prospective,Évaluation développement

durableIsabelle Lechevallier

Bureau des tempsEvelyne Reeves

Service Aménagementet usages du numérique

Norbert Friant

Service Environnement et énergie

Christelle Leproust

Service SIGCécile Tamoudi

Service Relationsinternationales et

partenariats européensMarie-Ange Orihuela

Service Assemblées / ActesCarole Letournel

Direction CommandePublique

Bernard Tual

DirectionSystèmes d‘Information

Nathalie Marin

Direction Contrôlede Gestion

Franck Burel

Directeur Coopérationrégionale et

internationaleGuénaël Blin

Direction Art,culture, territoire

Daniel Eveillard

Direction Étudeset Programmation

Éric Tocquer

DirectionInfrastructures

Karine Fleury

Direction Stratégie et Rayonnement

MétropolitainGwenaël Bodo

Direction Économie,Recherche et

Enseignement SupérieurFrançois Rouault

Direction desBâtiments Communaux

Jean-François David

Direction des RuesGildas Piquet

Direction des JardinsCyrille Lomet

DirectionAménagementOpérationnel

- - - -

Direction Développement des

publics et destransversalités

Cécile Bizot

Les Champs LibresRoland Thomas

Musée de BretagneCéline Chanas

BibliothèqueRennes Métropole

Marine Bedel

Écomusée duPays de Rennes

Jean-Luc Maillard

Direction FinancesEdith Mélès

Direction AffairesJuridiques

Chantal Mainguené

Direction MoyensGénéraux

Laurence Souhil

Chargé de missionRH / Organisation

- - - - -

Service Relations aux publicsMarie-Christine Trégaro

Service Gestion et ressourcesPaul Garnero

Pôle graphiqueElisabeth Catçoury

Service Projets communicationClémentine Mével-Vianney

Direction Générale

RESSOURCESHUMAINES

Jim BossardAdj. : Claudie Renault

Direction Générale

FINANCESSYSTÈMES

D’INFORMATIONEdith Mélès

Direction Générale

FINANCESCONTRÔLE DE

GESTIONLéone Goutany

Direction Générale

CULTUREHelga Sobota

Direction Générale

PROXIMITÉCOHÉSION SOCIALE

Patrice Allais

Direction Générale

AMÉNAGEMENTURBAIN

Alain Bénesteau( Intérim )

CabinetJean-Luc Beaudoin

ArchivesRomain Joulia

BibliothèquesMarine Bedel

Conservatoire àrayonnement régional

Maxime Lescheria

OpéraAlain Surrans

Musée des Beaux-ArtsAnne Dary

La CriéeSophie Kaplan

Direction Générale

ESPACE PUBLICINGÉNIERIEBÂTIMENTS

Philippe Faysse

Direction Générale

PROSPECTIVE ETDÉVELOPPEMENT

DURABLEAlain Bénesteau

Direction Générale

SERVICES URBAINSNoël Philippe

Service Mobilité urbaine- - - - -

Service Transports urbainsÉric Diserbeau

Service Métro etInvestissement transport

Vincent Tournedouet

Service Valorisationdes déchets ménagersMarie Neuschwander

CrématoriumMission accessibilité

Nathalie Henry

ORGANIGRAMME GÉNÉRAL DE RENNES MÉTROPOLE

Service / Mission

Service / Mission

Service / Mission

propre à la Ville de Rennes

mutualisé(e) avec la Ville de Rennes

propre à Rennes Métropole

Direction

Direction

Direction

au 1er juin 2014

90

Page 93: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

91rennes métropole | rapport d’activités 2013

Président : Emmanuel Couet Cabinet du PrésidentDirecteur de Cabinet : René Bondiguel

Chargée de mission auprès du DGSChristine Le Goff - Page

Réseau MétropoleCoordination de la plateforme de services aux communes

DIRECTION GÉNÉRALE DES SERVICES : Joël Boscher

Direction Générale

COMMUNICATIONINFORMATION

Manuel Contin( Intérim )

Coordinationauprès du Maire de Rennes

Presse et projetsManuel Contin

Chargée de RHMarie-Pierre Liebard

Mission coordinationRH / Chargée RH

Service SEIEmmanuelle Pivette

Service Administrationgénérale, communication

Hervé David

Service Santé au travailDr Marie d’Aguanno

Service RecrutementSylvie Texier

Service FormationFabienne Blin

Insertion professionnelleGhislaine Esnault

Évolution professionnelleGéraldine Guegan

Paie – Situations administratives

Claire Baude

Carrières / Retraite / DisciplineJocelyne Hureau

FinancesChristian Toczé

SIRHMickaël Hiard

Prestations socialesFrancis Rolland

Dialogue social / OATTClaudine Larzul

Veille juridiqueCatherine David

Mission égalité professionnelleFrançoise Tyrant

Assistantes socialesMarie-Jeanne Gavard

Martine Jégou

Service Relations presseManuel Contin

Service Information multimédiaChristian Veyre

Service Innovation numériqueBernadette Kessler

Mission Édition- - - - -

DirectionCommunicationet InformationManuel Contin

( Intérim )

Pôle Emploiet CompétencesSamuel Dubois

Pôle Paie - CarrièreClaire Baude

Pôle Finances etRessources RHChristian Toczé

Pôle Relations socialesClaudine Larzul

Direction Projets,Com’interne & doc

Claudie RenaultAdj. : Clarisse Lesacher

Direction RisquesFrançois Belot

Service Assistanceadministrative

Géraldine Emeriau

Service Études et projetsThierry Forveille

Service InfrastructuresChristine Jobard

Service Postes de travailDaniel Maréchal

Service Budget / ComptabilitéLucile Joubert

Service Prospective / FiscalitéMarie-Lorraine Raut

Service Projets etgrands travaux

Cyriaque Moreau

Service Aménagementet salles culturelles

Cécile Guillaud

Service Entreprises,filières et promotion

économiqueMaryvonne Guilloux

Service Enseignementsupérieur, recherche,

innovationMarion Glatron

Service Commerce et tourisme

Nathalie Guénancia

Service Emploi,insertion, formationVéronique Faucheux

Mission Cohésion socialePolitique de la ville

Valérie Auvergne

Service Architectureet patrimoine

Michèle Le Loir

Mission Qualitéarchitecturale et urbaine

Cécile Vignes

Service Études urbainesFrançoise Lostanlen

Service FoncierJoëlle Hédou

Service HabitatNathalie Demeslay

Service Opérationsd’aménagement

Antoine Morin

Service Droit des solsSandrine Barré

Service MarchésDenis Poullaouec

Service Conduite d’opérationPhilippe Carriou

Service Maîtrise d’œuvreAlain Prenveille

Service Prospective,Évaluation développement

durableIsabelle Lechevallier

Bureau des tempsEvelyne Reeves

Service Aménagementet usages du numérique

Norbert Friant

Service Environnement et énergie

Christelle Leproust

Service SIGCécile Tamoudi

Service Relationsinternationales et

partenariats européensMarie-Ange Orihuela

Service Assemblées / ActesCarole Letournel

Direction CommandePublique

Bernard Tual

DirectionSystèmes d‘Information

Nathalie Marin

Direction Contrôlede Gestion

Franck Burel

Directeur Coopérationrégionale et

internationaleGuénaël Blin

Direction Art,culture, territoire

Daniel Eveillard

Direction Étudeset Programmation

Éric Tocquer

DirectionInfrastructures

Karine Fleury

Direction Stratégie et Rayonnement

MétropolitainGwenaël Bodo

Direction Économie,Recherche et

Enseignement SupérieurFrançois Rouault

Direction desBâtiments Communaux

Jean-François David

Direction des RuesGildas Piquet

Direction des JardinsCyrille Lomet

DirectionAménagementOpérationnel

- - - -

Direction Développement des

publics et destransversalités

Cécile Bizot

Les Champs LibresRoland Thomas

Musée de BretagneCéline Chanas

BibliothèqueRennes Métropole

Marine Bedel

Écomusée duPays de Rennes

Jean-Luc Maillard

Direction FinancesEdith Mélès

Direction AffairesJuridiques

Chantal Mainguené

Direction MoyensGénéraux

Laurence Souhil

Chargé de missionRH / Organisation

- - - - -

Service Relations aux publicsMarie-Christine Trégaro

Service Gestion et ressourcesPaul Garnero

Pôle graphiqueElisabeth Catçoury

Service Projets communicationClémentine Mével-Vianney

Direction Générale

RESSOURCESHUMAINES

Jim BossardAdj. : Claudie Renault

Direction Générale

FINANCESSYSTÈMES

D’INFORMATIONEdith Mélès

Direction Générale

FINANCESCONTRÔLE DE

GESTIONLéone Goutany

Direction Générale

CULTUREHelga Sobota

Direction Générale

PROXIMITÉCOHÉSION SOCIALE

Patrice Allais

Direction Générale

AMÉNAGEMENTURBAIN

Alain Bénesteau( Intérim )

CabinetJean-Luc Beaudoin

ArchivesRomain Joulia

BibliothèquesMarine Bedel

Conservatoire àrayonnement régional

Maxime Lescheria

OpéraAlain Surrans

Musée des Beaux-ArtsAnne Dary

La CriéeSophie Kaplan

Direction Générale

ESPACE PUBLICINGÉNIERIEBÂTIMENTS

Philippe Faysse

Direction Générale

PROSPECTIVE ETDÉVELOPPEMENT

DURABLEAlain Bénesteau

Direction Générale

SERVICES URBAINSNoël Philippe

Service Mobilité urbaine- - - - -

Service Transports urbainsÉric Diserbeau

Service Métro etInvestissement transport

Vincent Tournedouet

Service Valorisationdes déchets ménagersMarie Neuschwander

CrématoriumMission accessibilité

Nathalie Henry

ORGANIGRAMME GÉNÉRAL DE RENNES MÉTROPOLE

Service / Mission

Service / Mission

Service / Mission

propre à la Ville de Rennes

mutualisé(e) avec la Ville de Rennes

propre à Rennes Métropole

Direction

Direction

Direction

au 1er juin 2014

Page 94: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

92 rennes métropole | rapport d’activités 2013

A N N E X E S

ACIGNÉ ( 35690 )

Téléphone : 02 99 04 30 00

Fax : 02 99 04 30 01

Horaires de la maire : Lundi au vendredi,

9h à 12h30 et 14h à 18h. Samedi, 9h à 12h

( permanence état civil ).

Maire : DEHAESE Olivier

Conseillers communautaires :

DEHAESE Olivier, ROUX Catherine

Directeur général des services :

MENORET Bruno

Mèl : [email protected]

Site internet : www.ville-acigne.fr

BÉCHEREL ( 35190 )

Téléphone : 02 99 66 80 55

Fax : 02 99 66 85 12

Horaires de la maire : Lundi et mardi,

14h à 17h. Mercredi et vendredi, 9h à 12h.

Jeudi, 9h à 12h et 14h à 17h.

Maire : PARMENTIER Mélina

Conseillère communautaire :

PARMENTIER Mélina

Directrice générale des services :

FRÉNOY Jeanne-Emmanuelle

Mèl : [email protected]

BETTON ( 35830 )

Téléphone : 02 99 55 81 01

Fax : 02 99 55 03 01

Horaires de la maire : Lundi au vendredi,

8h30 à 12h30 et 13h30 à 17h. Samedi, 9h

à 12h ( permanence état civil ).

Maire : GAUTIER Michel

Conseillers communautaires :

BESSERVE Laurence, GAUTIER Michel,

LE GENTIL Morvan

Directeur général des services :

COUTAUD Jean-Yves

Mèl : [email protected]

Site internet : www.betton.fr

BOURGBARRÉ ( 35230 )

Téléphone : 02 99 57 66 96

Fax :02 99 57 70 60

Horaires de la maire : Lundi et vendredi,

8h30 à 12h et 14h à 17h. Mardi et jeudi,

8h30 à 12h et 14h à 18h. Mercredi et

samedi, 9h à 12h.

Maire : Didier NOUYOU

Conseillers communautaires :

NOUYOU Didier, SÉVEN Dominique

Directrice générale des services :

RICARD Karine

Mèl : [email protected]

Site internet : www.bourgbarre.fr

BRÉCÉ (35530 )

Téléphone : 02 99 00 10 09

Fax : 02 99 00 24 29

Horaires de la maire : Lundi au vendredi,

8h30 à 12h et 13h30 à 17h ( fermé mardi

après-midi ). Samedi, 8h30 à 12h.

Maire : GÉRARD Jean-Paul

Conseiller communautaire :

GÉRARD Jean-Paul

Directrice générale des services :

THOMAS Cécile

Mèl : [email protected]

Site internet : www.mairie-brece.fr

BRUZ ( 35170 )

Téléphone : 02 99 05 86 86

Fax : 02 99 05 86 87

Horaires de la maire : Lundi au vendredi,

8h30 à 12h et 14h à 17h30. Samedi, 8h30

à 12h ( permanence état civil ).

Maire : LOUAPRE Auguste

Conseillers communautaires :

CAFFIN Philippe, LHOTELLIER Françoise,

LOUAPRE Auguste

Directeur général des services :

JOLY Gérard

Mèl : [email protected]

Site internet : www.ville-bruz.fr

CESSON-SÉVIGNÉ ( 35510 )

Téléphone : 02 99 83 52 00

Fax : 02 99 83 46 63

Horaires de la maire : Lundi, 8h30 à 12h et

13h à 18h. Mardi au jeudi, 8h30 à 12h et 13h

à 17h15. Vendredi, de 8h30 à 16h. Samedi,

9h30 à 12h ( permanence état civil ).

Maire : PLOUHINEC Albert

Conseillers communautaires :

BIHAN Michel, DURAND Anne-Sophie,

PLOUHINEC Albert

Directeur général des services :

LE LIJOUR Jacques

Mèl : [email protected]

Site internet : www.ville-cesson-sevigne.fr

CHANTEPIE ( 35135 )

Téléphone : 02 99 41 42 33

Fax : 02 99 41 48 69

Horaires de la maire : Lundi au vendredi,

8h45 à 12h et 13h à 16h45 ( sauf jeudi : 18h ).

Samedi, 8h45 à 12h (permanence état civil ).

Maire : LE BLOND Grégoire

Conseillère communautaire :

BROSSAULT Marie-Noëlle,

LE BLOND Grégoire

Directeur général des services :

SAULNIER Gilles

Mèl : [email protected]

Site internet : www.ville-chantepie.fr

LES MAIRIES

DES COMMUNES

DE RENNES

MÉTROPOLE

Au 1er juin 2014,

par ordre alphabétique

Page 95: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

93rennes métropole | rapport d’activités 2013

A N N E X E S

CHARTRES-DE-BRETAGNE ( 35131 )

Téléphone : 02 99 77 13 00

Fax : 02 99 77 13 01

Horaires de la maire : Lundi au vendredi,

9h à 12h30 et 14h à 18h (sauf jeudi : 19h).

Samedi, 10h à 12h (permanence état civil).

Fermé mardi après-midi.

Maire : BONNIN Philippe

Conseillers communautaires :

JOALLAND-FARDOUN Dina,

LHERMENIER Ronan

Directeur général des services :

BOUTTIER Maurice

Mèl : [email protected]

Site internet : www.ville-chartresdebretagne.fr

CHAVAGNE ( 35310 )

Téléphone : 02 99 64 24 11

Fax : 02 99 64 33 11

Horaires de la maire : Lundi, 14h à 17h30.

Mardi, jeudi, 8h30 à 12h et 14h à 18h30.

Mercredi, 8h30 à 12h. Vendredi, 8h30 à

12h et 14h à 17h30. Samedi, 9h30 à 12h30

(permanence état civil).

Maire : CROCQ André

Conseillers communautaires :

CROCQ André, GANZETTI-GEMIN Isabelle

Directeur général des services :

CONGRAS Laurent

Mèl : [email protected]

Site internet : www.ville-chavagne.fr

CHEVAIGNÉ ( 35250 )

Téléphone : 02 99 55 82 17

Fax : 02 99 55 87 59

Horaires de la maire : Lundi au vendredi,

9h à 13h, l’après midi sur rendez-vous. Sa-

medi, 9h à 12h.

Maire : VINCENT Sandrine

Conseiller communautaire :

NICOLAS Gilles

Directeur général des services :

ARCELIN Claire

Mèl : [email protected]

Site internet : www.ville-chevaigne.fr

CINTRÉ ( 35310 )

Téléphone : 02 99 64 16 31

Fax : 02 99 64 00 55

Horaires de la maire : Lundi et mercredi,

13h30 à 17h30. Mardi et vendredi, 9h à 12h

et 13h30 à 17h30. Jeudi, 9h à 12h. Samedi,

10h à 12h.

Maire : RUELLO Jacques

Conseiller communautaire :

RUELLO Jacques

Directrice générale des services :

GAULTIER REUNGOAT Françoise

Mèl : [email protected]

Site internet : www.ville-cintre.fr

CLAYES ( 35590 )

Téléphone : 02 99 61 20 30

Fax : 02 99 06 19 33

Horaires de la maire : Lundi, mercredi,

jeudi et vendredi, 15h30 à 18h. Samedi,

9h à 12h.

Maire : SICOT Philippe

Conseiller communautaire :

SICOT Philippe

Directeur général des services :

PATERNOSTRÉ Nicolas

Mèl : [email protected]

Site internet : www.clayes.fr

CORPS-NUDS ( 35150 )

Téléphone : 02 99 44 00 11

Fax : 02 99 44 00 13

Horaires de la maire : Lundi au samedi

midi, 9h à 12h et 14h à 17h. Fermé jeudi

après-midi.

Maire : PRIGENT Alain

Conseillers communautaires :

BELLANGER Nathalie, PRIGENT Alain

Directrice générale des services :

GEFFARD Annie

Mèl : [email protected]

Site internet : www.corps-nuds.fr

GÉVEZÉ ( 35850 )

Téléphone : 02 99 69 90 22

Fax : 02 99 69 03 70

Horaires de la maire : Lundi au vendredi,

9h à 12h30 et 13h30 à 17h ( sauf lundi : 18h ).

Samedi, 9h à 12h ( permanence état civil ).

Fermé jeudi après-midi.

Maire : ROUAULT Jean-Claude

Conseillers communautaires :

GOUESBIER Françoise,

ROUAULT Jean-Claude

Directeur général des services :

DAVID Yannick

Mèl : [email protected]

Site internet : www.ville-geveze.fr

LA CHAPELLE-CHAUSSÉE ( 35630 )

Téléphone : 02 99 45 88 18

Fax : 02 99 45 84 59

Horaires de la maire : Lundi, mardi et jeudi,

9h à 12h et 13h30 à 17h30. Samedi, 9h à 11h

( semaines paires ).

Maire : PINAULT Pascal

Conseiller communautaire :

PINAULT Pascal

Directrice générale des services :

GAUVIN Brigitte

Mèl : [email protected]

Site internet : www.lachapellechaussee.com

LA CHAPELLE-DES-FOUGERETZ ( 35520 )

Téléphone : 02 99 13 13 13

Fax : 02 99 13 13 19

Horaires de la maire : Lundi au vendredi,

8h30 à 12h et 13h30 à 17h30. Samedi, 9h

à 12h. Fermé jeudi matin.

Maire : CHIRON Jean-Yves

Conseillers communautaires :

CHIRON Jean-Yves,

LE GALLOUDEC Marie-Louise

Directeur général des services :

GAPIHAN Jean-François

Mèl : mairie.la.chapelle.des.fougeretz@

wanadoo.fr

Site internet : www.lachapelledesfougeretz.fr

Page 96: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

94 rennes métropole | rapport d’activités 2013

LA CHAPELLE-THOUARAULT ( 35590 )

Téléphone : 02 99 07 61 41

Fax : 02 99 07 67 40

Horaires de la maire : Lundi, 14h à 18h.

Mardi et vendredi, 9h à 12h et 14h à 18h.

Mercredi, 9h à 12h et 13h30 à 17h. Jeudi,

9h à 12h. Samedi, 10h à 12h.

Maire : BOHUON Jean-François

Conseiller communautaire :

BOHUON Jean-François

Directrice générale des services :

PRION-BEVEN Patricia

Mèl : [email protected]

Site internet : www.lachapellethouarault.fr

LAILLÉ ( 35890 )

Téléphone : 02 99 42 57 10

Fax : 02 99 42 35 82

Horaires de la maire : Lundi, 13h30 à 17h30.

Mardi au vendredi, 9h à 12h et 13h30

à 17h30. Samedi, 9h à 12h.

Maire : HERVÉ Pascal

Conseillers communautaires :

HERVÉ Pascal, LE COURIAUD Anne

Directrice générale des services :

DRÉANO Madly

Mèl : [email protected]

Site internet : www.laille.fr

LANGAN ( 35850 )

Téléphone : 02 99 23 22 63

Fax : 02 99 23 29 59

Horaires de la maire : Lundi, 14h à 17h.

Mardi et vendredi, 9h15 à 12h15 et 14h

à 17h. Mercredi, 10h à 12h et 14h à 16h.

Samedi, 10h à 12h.

Maire : YVANOFF Daniel

Conseiller communautaire :

YVANOFF Daniel

Directrice générale des services :

LEBRETON Aurore

Mèl : [email protected]

Site internet : www.langan.fr

LE RHEU ( 35650 )

Téléphone : 02 99 60 71 31

Fax : 02 99 60 85 97

Horaires de la maire : Lundi, 13h30 à 17h.

Mardi et jeudi, 8h30 à 12h30 et 13h30 à

17h30. Mercredi et vendredi, 8h30 à 12h30

et 13h30 à 17h. Samedi, 9h à 12h.

Maire : CHENUT Jean-Luc

Conseillers communautaires :

CHENUT Jean-Luc, PETARD-VOISIN Chantal

Directrice générale des services :

CARLO Damien

Mèl : [email protected]

Site internet : www.langan.fr

LE VERGER ( 35160 )

Téléphone : 02 99 07 92 15

Fax : 02 99 07 45 43

Horaires de la maire : Lundi au samedi, 9h

à 12h sauf le mercredi, 9h à 12h et 15h à

18h. Fermé samedi pendant les vacances

scolaires.

Maire : MARCHAL Charles

Conseiller communautaire :

MARCHAL Charles

Directrice générale des services :

NICOLAS Claudine

Mèl : [email protected]

Site internet : www.mairie-le-verger.fr

L’HERMITAGE ( 35590 )

Téléphone : 02 99 78 66 66

Fax : 02 99 78 66 63

Horaires de la maire : Lundi, 13h30 à 17h30.

Mardi au vendredi, 8h30 à 12h et 13h30 à

17h30. Samedi, 9h à 12h ( sauf en juillet

et août ).

Maire : CHOUAN André

Conseillers communautaires :

CHOUAN André, GUITTENY Monique

Directrice générale des services :

CHAUVEL Philippe

Mèl : [email protected]

Site internet : www.mairie-lhermitage.fr

MINIAC-SOUS-BECHEREL ( 35190 )

Téléphone : 02 99 66 82 71

Fax : 02 99 66 83 76

Horaires de la maire : Lundi et jeudi, 9h

à 12h30 et 14h à 18h. Mardi et vendredi,

9h à 12h30.

Maire : MONNIER Daniel

Conseiller communautaire :

MONNIER Daniel

Directrice générale des services :

RENAIS Catherine

Mèl : [email protected]

Site internet : www.mairie-miniac-sous-

becherel.fr

MONTGERMONT ( 35760 )

Téléphone : 02 99 68 83 88

Fax : 02 99 68 93 32

Horaires de la maire : Lundi, 13h30 à 18h.

Mardi au vendredi, 9h à 12h et de 13h30

à 18h. Samedi, 9h à 12h ( permanence

état civil ).

Maire : LE MEN Brigitte

Conseillers communautaires :

CROUZET Alain, LE MEN Brigitte

Directeur général des services :

TOUZÉ Nicolas

Mèl : [email protected]

Site internet : www.ville-montgermont.fr

MORDELLES ( 35310 )

Téléphone : 02 99 85 13 85

Fax : 02 99 85 13 70

Horaires de la maire : Lundi, 13h30 à 17h30.

Mardi au vendredi, 8h30 à 12h15 et 13h30

à 17h30. Samedi, 9h à 12h ( permanence

état civil ).

Maire : LE BIHAN Thierry

Conseillers communautaires :

LE BIHAN Thierry, LEBŒUF Valérie

Directeur général des services :

BRIAND Jean-Claude

Mèl : [email protected]

Site internet : www.ville-mordelles.fr

A N N E X E S

Page 97: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

95rennes métropole | rapport d’activités 2013

NOUVOITOU ( 35410 )

Téléphone : 02 99 37 42 71

Fax : 02 99 37 59 60

Horaires de la maire : Lundi et mercredi,

8h30 à 12h. Mardi, jeudi et vendredi, 8h30

à 12h et 14h à 17h. Samedi, 9h à 12h.

Maire : LEGAGNEUR Jean-Marc

Conseillers communautaires :

COPPIN Danielle, LEGAGNEUR Jean-Marc

Directrice générale des services :

REINHORN Anne-Marie

Mèl : [email protected]

Site internet : www.nouvoitou.fr

NOYAL-CHÂTILLON-SUR-SEICHE ( 35230 )

Téléphone : 02 99 05 20 00

Fax : 02 99 05 11 44

Horaires de la maire : Lundi au vendredi,

9h à 12h30 et 14h à 17h15 ( sauf jeudi :

18h30 ). Samedi, 10h à 12h ( permanence

état civil ). Fermé mardi après-midi.

Maire : DE BEL AIR Gilles

Conseillers communautaires :

DE BEL AIR Gilles, DESBOIS Céline

Directeur général des services :

LECHARTE Yves-Marie

Mèl : [email protected]

Site internet : www.ville-noyal-chatillon.fr

ORGÈRES ( 35230 )

Téléphone : 02 99 05 70 10

Fax : 02 99 05 70 16

Horaires de la maire : Mardi au vendredi,

9h à 12h et de 14h à 18h. Samedi, 9h

à 11h45.

Maire : DEIN Daniel

Conseillers communautaires :

DEIN Daniel, MOINEAU Marie-Christine

Directrice générale des services :

MORICE Annie

Mèl : [email protected]

Site internet : www.orgeres.fr

PACÉ ( 35740 )

Téléphone : 02 23 41 30 00

Fax : 02 23 41 30 09

Horaires de la maire : Lundi au vendre-

di, 8h15 à 12h et 14h à 18h ( sauf vendre-

di : 17h ). Samedi, 9h à 12h ( permanence

état-civil ).

Maire : KERDRAON Paul

Conseillers communautaires :

DANSET Agnès, KERDRAON Paul

Directrice générale des services :

MAROTTE Fanny

Mèl : [email protected]

Site internet : www.ville-pace.fr

PARTHENAY-DE-BRETAGNE ( 35850 )

Téléphone : 02 99 69 91 53

Fax : 02 99 69 04 97

Horaires de la maire : Lundi et samedi, 9h à

12h. Mardi, jeudi et vendredi, 13h30 à 17h.

Maire : FROGER Alain

Conseiller communautaire :

FROGER Alain

Secrétaire de mairie : GAUTIER Brigitte

Mèl : [email protected]

Site internet : www.mairie-parthenay35.com

PONT-PÉAN ( 35131 )

Téléphone : 02 99 52 41 70

Fax : 02 99 52 86 76

Horaires de la maire : Lundi, 13h30 à 17h.

Mardi au vendredi, 8h30 à 12h et 13h30

à 17h. Samedi, 9h à 12h. Fermé samedi,

en juillet et en août.

Maire : GAUDIN Jean-Luc

Conseillers communautaires :

BLOUIN Muriel, GAUDIN Jean-Luc

Directrice générale des services :

BOUGUET Brigitte

Mèl : [email protected]

Site internet : www.pontpean.fr

RENNES ( 35031 )

Téléphone : 02 23 62 10 10

Horaires de la maire : Le service relations

citoyens est ouvert du lundi au vendredi,

8h à 18h30 et le samedi, 9h à 12h30.

Maire : APPERE Nathalie

Conseillers communautaires :

ANDRO Gaëlle, APPÉRÉ Nathalie, BENME-

RAH Stéphanie, BERROCHE Eric, BESNARD

Jean-François, BOUGEARD Jocelyne, BOUR-

CIER Frédéric, BOUVET Aude, BRIAND Véra,

BRIERO Lénaïc, CAREIL Benoît, CARON

Benoît, CHARDONNET Hubert, CHAVANAT

Bruno, DE VILLARTAY Hedwige, DHAL-

LUIN Amélie, ECH-CHEKHCHAKHI Mou-

lay Hamid, ÉGLIZEAUD Marie-Laurence,

FAUCHEUX Valérie, GOATER Jean-Marie,

GUIGUEN Gurval, HAMON Laurent, HERVÉ

Marc, JÉGOU Glenn, LAHAIS Tristan, LE

BOUGEANT Didier, LE BRUN Loïck, LE GAR-

GASSON Yannick, LE MOAL Sylvain, LE-

TOURNEUX Geneviève, MAHO-DUHAMEL

Vincent, MARIE Anabel, MEDARD Laëtitia,

NOISETTE Nadège, PELLE Yves, PELLERIN

Isabelle, PLOUVIER Bertrand, PUIL Honoré,

RAULT Sylviane, ROBERT Sylvie, ROLAN-

DIN Catherine, ROUGIER Gaëlle, ROUSSET

Emmanuelle, RUBION Françoise, SAOUD

Hind, SÉMERIL Sébastien, SOHIER Ana,

THEURIER Matthieu

Directrice générale des services :

BOSCHER Joël

Mèl : [email protected]

Site internet : www.metropole.rennes.fr

ROMILLÉ ( 35850 )

Téléphone : 02 99 23 24 59

Fax : 02 99 23 23 63

Horaires de la maire : Lundi au vendredi,

8h45 à 12h15 et 13h30 à 17h30. Samedi, 9h

à 12h. Fermé jeudi après-midi.

Maire : DAUCÉ Marie-Hélène

Conseillers communautaires :

DAUCÉ Marie-Hélène, DE OLIVEIRA Manuel

Directeur général des services :

PELERIN Laurent

Mèl : [email protected]

Site internet : www.romille.fr

A N N E X E S

Page 98: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

96 rennes métropole | rapport d’activités 2013

SAINT-ARMEL ( 35230 )

Téléphone : 02 99 62 71 58

Fax : 02 99 62 89 71

Horaires de la maire : Lundi au samedi,

9h à 12h. Mardi et vendredi, 14h à 18h.

Maire : HOUSSEL Pierric

Conseiller communautaire :

HOUSSEL Pierric

Directrice générale des services :

FOULON-DERVILLERS Mathilde

Mèl : [email protected]

Site internet : www.saint-armel-35.fr

SAINT-ERBLON ( 35230 )

Téléphone : 02 99 52 34 08

Fax : 02 99 52 30 23

Horaires de la maire : Lundi, mardi et ven-

dredi, 9h à 12h et 14h30 à 17h. Mercredi

et samedi, 9h à 12h. Jeudi, 15h30 à 18h30.

Maire : LETORT Hervé

Conseiller communautaire :

LETORT Hervé

Directeur générale des services :

LEFRANC Hervé

Mèl : [email protected]

Site internet : www.saint-erblon.fr

SAINT-GILLES ( 35590 )

Téléphone : 02 99 64 63 27

Fax : 02 99 64 83 40

Horaires de la maire : Lundi, 13h30 à 19h.

Mardi au vendredi, 9h à 12h et 13h30 à

18h ( sauf vendredi : 17h ). Samedi, 9h à 12h

( permanence état civil ).

Maire : THEBAULT Philippe

Conseillers communautaires :

SALAÜN Joëlle, THEBAULT Philippe

Directeur générale des services :

COULLIER Patrick

Mèl : [email protected]

Site internet : www.saint-gilles35.fr

SAINT-GRÉGOIRE ( 35760 )

Téléphone : 02 99 23 19 23

Fax : 02 99 68 70 32

Horaires de la maire : Lundi, mardi, mer-

credi et vendredi, 8h30 à 12h et 13h30

à 17h. Jeudi, 9h à 18h. Samedi, 9h à 12h

( permanence état civil ).

Maire : BRETEAU Pierre

Conseillers communautaires :

BRETEAU Pierre, REMOISSENET Laëtitia

Directeur générale des services :

REY Michaël

Mèl : [email protected]

Site internet : www.saint-gregoire.fr

SAINT-JACQUES-DE-LA-LANDE ( 35136 )

Téléphone : 02 99 29 75 30

Fax : 02 99 31 34 24

Horaires de la maire : Lundi au jeudi, 8h30

à 12h et 13h30 à 17h30. Vendredi, 8h30 à

16h30. Samedi, 10h à 12h ( permanence

état civil ).

Maire : COUET Emmanuel

Conseillers communautaires :

COCHARD Xavier, COUET Emmanuel,

DUCAMIN Marie

Directeur général des services :

GARRY Gilles

Mèl : [email protected]

Site internet : www.st-jacques.fr

SAINT-SULPICE-LA-FORÊT ( 35250 )

Téléphone : 02 99 66 23 63

Fax : 02 99 45 12 25

Horaires de la maire : Lundi, 14h à 19h.

Mardi au samedi, 9h à 12h.

Maire : HUAUME Yann

Conseiller communautaire :

DUPERRIN Didier

Directrice générale des services :

GENTIL Cécile

Mèl : secretariat.mairie@saint-sulpice-

la-foret.fr

Site internet : www.saint-sulpice-la-foret.fr

THORIGNÉ-FOUILLARD ( 35235 )

Téléphone : 02 99 04 54 54

Fax : 02 99 62 45 65

Horaires de la maire : Lundi au vendredi,

8h30 à 12h30 et 13h30 à 17h. Samedi,

9h30 à 12h.

Maire : BERNARD Jean-Jacques

Conseillers communautaires :

BERNARD Jean-Jacques,

JUBAULT-CHAUSSÉ Pascale

Directrice générale des services :

FONTAINE Véronique

Mèl : [email protected]

Site internet : www.thorigne-fouillard.fr

VERN-SUR-SEICHE ( 35770 )

Téléphone : 02 99 04 82 04

Fax : 02 99 04 82 05

Horaires de la maire : Lundi au vendredi,

9h à 12h et 13h30 à 17h30 ( sauf mardi :

18h et vendredi : 17h ). Samedi, 10h à 12h

( permanence état civil ).

Maire : MOYON Didier

Conseillers communautaires :

GAUTIER Fabienne, RICHOU Gérard

Directrice générale des services :

HAKNI-ROBIN Béatrice

Mèl : [email protected]

Site internet : www.ville-vern-sur-seiche.fr

VEZIN-LE-COQUET ( 35132 )

Téléphone : 02 99 64 52 78

Fax : 02 99 64 72 78

Horaires de la maire : Lundi au vendredi,

9h à 12h et 13h30 à 17h30 ( sauf jeudi :

de 14h30 à 17h30 ). Samedi, 9h à 12h

( permanence état civil ).

Maire : ROUDAUT Jean

Conseillers communautaires :

BARBIER Isabelle, ROUDAUT Jean

Directrice générale des services :

BRETEL Céline

Mèl : [email protected]

Site internet : www.vezinlecoquet.fr

A N N E X E S

Page 99: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

97rennes métropole | rapport d’activités 2013

LES INSTITUTIONS ET PARTENAIRES LIÉS À RENNES MÉTROPOLE

par ordre alphabétique

Les institutions liées à Rennes Métropole

ARCHIPEL HABITAT

Office public de l’habitat de Rennes

Métropole. Il s’agit d’un bailleur social,

créé en 1919, et qui est devenu l’office

public de Rennes Métropole en 2004.

Six membres du conseil communautaire

siègent au conseil d’administration.

www.archipel-habitat.fr

Dans le cadre de ses actions sur le territoire, Rennes Métropole collabore avec des institutions locales

( comme des groupements d'intérêt public ou des sociétés publiques locales) et des partenaires

( associations ou sociétés d'économie mixte notamment ). Des représentants de l'agglomération peuvent

siéger dans leurs instances décisionnelles. Voici les principaux.

L’EXPLORATOIRE

Espace de découverte des métiers et

un lieu d’information sur l’économie

du bassin d’emploi de Rennes, ouvert

à tous. Il est animé par la MEIF.

www.exploratoire.com

DESTINATION RENNES

Société publique locale (SPL) créée en

2013 pour promouvoir la destination

métropolitaine, gérer l’exploitation

du futur centre des congrès et devenir

l’office du tourisme communautaire.

Neuf représentants de Rennes Métropole

siègent au conseil d’administration.

www.tourisme-rennes.com

NÉOTOA

Office public de l’habitat d’Ille-et-Vilaine,

anciennement Habitat 35, constitué

de 200 collaborateurs. Il construit et

gère des logements sociaux et aide les

particuliers dans leurs projets d’habitat.

Rennes Métropole est engagée avec

Néotoa et d’autres bailleurs sociaux

dans une convention de gestion urbaine

de proximité pour six quartiers de la

Ville de Rennes.

www.neotoa.fr

MEIF

La Maison de l’Emploi, de l’Insertion

et de la Formation professionnelle

a été créée en 2005 en tant Groupement

d’Intérêt Public (GIP). Rennes Métropole

est l’un de ses membres constitutifs

et l’un de ses financeurs.

www.meif-bassinrennes.fr

PAYS DE RENNES

Créé en 2002, ce groupement d’intérêt

public met en œuvre les projets prévus

dans la charte de territoire. Il regroupe

des représentants des cinq EPCI qui com-

posent le pays de Rennes. Les élus de

Rennes Métropole occupent neuf sièges

d’administrateurs et 51 des 116 sièges

de délégués de l’assemblée générale.

www.paysderennes.fr

PÔLE MÉTROPOLITAIN LOIRE-BRETAGNE (PMLB)

Pôle créé en 2012 pour travailler au

rayonnement du Grand ouest. Y siègent

des représentants des agglomérations

de Rennes, Nantes, Angers, Brest et

Saint-Nazaire. Le président de Rennes

Métropole est membre de droit du

bureau du pôle et quatre élus métropoli-

tains siègent au comité syndical, compo-

sé de 17 représentants titulaires.

www.polemetropolitainloirebretagne.fr

A N N E X E S

Page 100: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

98 rennes métropole | rapport d’activités 2013

SYNDICAT MIXTE DU SCOT DU PAYS DE RENNES

Deuxième instance du territoire du pays

de Rennes, le syndicat a pour mission

l’élaboration, la révision et le suivi

du Schéma de Cohérence territoriale

du pays de Rennes. Son équipe est com-

posée de six agents. Six représentants

métropolitains font partie du bureau

syndical et 45 sont délégués au comité

syndical, qui compte 100 membres.

www.paysderennes.fr

AUDIAR

L’Agence d’urbanisme et de développe-

ment intercommunal de l’agglomération

rennaise est une association créée

en 1972 et animée par une équipe de

38 professionnels. Son champs d’étude

et d’action porte sur le pays de Rennes.

Emmanuel Couet, président de Rennes

Métropole, en est le président. Cinq

élus métropolitains siègent au conseil

d’administration et 20 à l’assemblée

générale.

www.audiar.org

ALEC

L’Agence Locale de l’Énergie et du

Climat du pays de Rennes est une

association de loi 1901 créée en 1997.

Elle promeut une meilleure maîtrise des

énergies en informant et conseillant

les particuliers, les collectivités locales,

les bailleurs sociaux, les gestionnaires

de patrimoine et les entreprises. Elle

dispose d’une équipe de 15 personnes.

La vice-présidence est occupée par

un vice-président de Rennes Métropole.

www.alec-rennes.org

ASSOCIATION BUG

Créée en 1995, elle a pour mission de

favoriser les usages des Technologies

de l’Information et de la Communica-

tion, notamment dans le monde asso-

ciatif et celui de l’économie sociale. Elle

bénéficie d’un financement de Rennes

Métropole.

www.asso-bug.org

B-COM

Institut de recherche technologique

breton, lancé en octobre 2012, et basé

à Cesson-Sévigné. Il associe des parte-

naires privés et publics pour dévelop-

per des programmes de recherche et

d’innovation de haut niveau dans les

domaines de l’image, des réseaux et de

la médecine numérique. Rennes Métro-

pole participe à son financement.

www. b-com.com/fr

CENTRE CULINAIRE CONTEMPORAIN

Société par actions simplifiées ouverte

en 2013 à Rennes. Il cumule les fonctions

de laboratoire d’expérimentation,

d’expertise, de formation et d’espace de

dialogue pour les acteurs de la « filière

du manger », privés et publics. Rennes

Métropole contribue au financement

de son infrastructure.

www.centreculinaire.com

CANTINE NUMÉRIQUE RENNAISE

Association à but non lucratif au service

du numérique. Elle est un lieu d’expéri-

mentation, de travail collaboratif et de

partage d’innovations pour les membres

de son réseau. Elle est animée par trois

permanents. Rennes Métropole est l’un

de ses dix membres fondateurs.

www.lacantine-rennes.net

SPLA VIASILVA

La Société publique locale d’aménage-

ment ViaSilva a été créée en 2013 par

Cesson-Sévigné, Thorigné-Fouillard,

Rennes et Rennes Métropole. Elle réalise

les opérations d’aménagement pour

la réalisation de l’écocité ViaSilva. Son

conseil d’administration est constitué

de quatorze membres issus des quatre

collectivités, dont huit élus de Rennes

Métropole.

www.viasilva2040.fr

Les partenaires liés à Rennes Métropole

SMPBR

Le Syndicat Mixte de Production d’eau

potable du Bassin Rennais est une struc-

ture intercommunale créée en 1992. Il a

pour mission la satisfaction des besoins

en eau potable de 37 communes, en

majorité membres de Rennes Métropole.

Une équipe de 18 personnes assure son

fonctionnement. 18 élus des communes

de Rennes Métropole sont membres du

Comité syndical et du Bureau syndical.

www. smpbr.fr

A N N E X E S

Page 101: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

99rennes métropole | rapport d’activités 2013

RENNES LA NOVOSPHÈRE

Réseau de partenaires lancé en mars

2012, représenté depuis février 2014

par une association. Elle a pour but

d’assurer la promotion de l’innovation

du territoire de Rennes Métropole. Cinq

représentants de Rennes Métropole

siègent au conseil d’administration.

www.rennes-novosphere.com/fr

STAR

Service de transport de l’agglomération

rennaise, organisé par Rennes Métro-

pole, autorité politique en matière de

transports collectifs sur son territoire.

Elle délègue à Keolis la gestion de son

réseau Star bus + métro et la marque

commerciale Star.

www.star.fr

RENNES CITÉ MÉDIA

La société anonyme d’économie mixte

Rennes Cité Média pilote la chaîne de

télévision locale TV Rennes 35 Bretagne.

27 personnes constituent l’équipe.

Rennes Métropole dispose de trois

sièges au conseil d’administration.

www.tvrennes35bretagne.fr

RENNES ATALANTE

Créé en 1984, l’association Rennes

Atalante anime la technopole du même

nom. Elle a pour but de favoriser les sy-

nergies entre organismes de recherche

et d’enseignement et entreprises.

18 personnes composent son équipe.

Six élus de Rennes Métropole font partie

du conseil d’administration.

www.rennes-atalante.fr

SEMTCAR

La Société anonyme d’économie mixte

des transports collectifs de l’agglomé-

ration rennaise a été créée en 1992.

Rennes Métropole lui a donné mandat

pour l’étude et la réalisation de la ligne b

du métro. Rennes Métropole dispose

de huit postes d’administrateurs au sein

de son conseil d’administration.

www.semtcar.fr

TERRITOIRES

La société anonyme d’économie mixte

Territoires et développement est un

aménageur public créé en 1957, interve-

nant au côté de Rennes Métropole et des

communes de l’agglomération. Quatre

membres de Rennes Métropole font

partie du conseil d’administration. Jean-

Luc Gaudin, vice-président de Rennes

Métropole en charge de l’Aménagement,

en est le président. L’agglomération est

aussi actionnaire de la Société publique

locale d’aménagement (SPLA) Territoires

publics, créée en 2010, qui conduit

notamment des projets urbains phares.

Dix de ses administrateurs sont de

Rennes Métropole.

www.territoires-rennes.fr

ESPACE DES SCIENCES

Créé en 1984 et de statut associatif, ce

centre de culture scientifique technique

et industrielle (CCSTI) est spécialiste de

la médiation scientifique. Le vice-pré-

sident chargé de la culture de Rennes

Métropole est l’un de ses administra-

teurs et l’agglomération, l’un de ses

partenaires financiers.

www.espace-sciences.org

KEOLIS RENNES

Filiale du groupe Keolis composée de

874 collaborateurs. Elle a la délégation

de la gestion du service public de trans-

port de l’agglomération rennaise (Star)

et de l’image de la marque commerciale

Star. Rennes Métropole participe à son

financement au travers de sa contribu-

tion forfaitaire.

www.keolis.com

CODESPAR

Le Conseil de développement écono-

mique et social du pays et de l’agglomé-

ration de Rennes est une instance de

veille, de concertation et de préconisa-

tions sur des questions économiques,

sociales et sociétales. Cette associa-

tion, créée en 1984 et animée par

cinq permanents, comprend trois

collèges constitutifs (entreprises et

activités économiques, organisations

syndicales de salariés et acteurs asso-

ciatifs) et un collège associé composé

d’élus (dont 20 de Rennes Métropole).

Sept élus communautaires siègent

au conseil d’administration et trois

au bureau.

www.codespar.org

A N N E X E S

Page 102: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

B-Com : l’IRT officiellement lancé

Jeudi 10 janvier

L’Institut de recherche technologique B-Com

est lancé à Cesson-Sévigné. Financé en partie

par Rennes Métropole, l’IRT développe des pro-

grammes de recherche dans les domaines de

l’image, des réseaux et de la médecine numérique.

Signature de deux contrats pour la Ligne b

Mardi 1er octobre

Daniel Delaveau, président de Rennes Métropole,

signe les contrats pour le premier lot de génie civil

de la ligne b du métro, aux côtés d’Éric Cazeaux de

Siemens Mobility France et de Jean-Louis Candeau

du Groupe Dodin-Campenon-Bernard.

Le projet de territoire, une nouvelle étape pour

Rennes Métropole | Jeudi 20 juin

Rennes Métropole franchit une étape en approu-

vant un nouveau projet de territoire. Fondé sur

un socle de valeurs essentielles, ce projet définit

quatre ambitions et onze orientations pour les

politiques publiques à venir.

Nouvelles stratégies pour l’économie

et la recherche | Jeudi 28 mars

Rennes Métropole adopte ses stratégies de déve-

loppement économique et d’appui à l’enseigne-

ment supérieur et à la recherche. Un souci majeur :

soutenir l’investissement et stimuler l’emploi.

Une stratégie de développement touristique

pour la Métropole | Jeudi 24 octobre

Les élus de Rennes Métropole adoptent une nou-

velle stratégie de développement touristique pour

la période 2014 - 2020. Au cœur du dispositif, la So-

ciété publique locale Destination Rennes, créée

en septembre 2013.

Inauguration du Centre culinaire contemporain

Vendredi 21 juin

Daniel Delaveau, président de Rennes Métropole,

et Guillaume Garot, ministre délégué en charge de

l’Agroalimentaire, inaugurent à Rennes le Centre

culinaire contemporain, une plateforme pour

l’innovation culinaire.

Forum Libération : 6e édition, nouveau succès

Vendredi 29 et samedi 30 mars

Sixième édition du Forum Libération. La program-

mation d’une cinquantaine de débats et confé-

rences a attiré plus de 20 000 personnes sur le

thème de la confiance.

Nouvelle déchèterie à Bruz

Lundi 25 novembre

La déchèterie de Bruz, entièrement reconstruite,

ouvre ses portes. Elle a été agrandie et est mieux

sécurisée. Elle dispose d’un local de réemploi ani-

mé par des bénévoles d’Emmaüs, partenaire de

Rennes Métropole.

Le SCoT révisé par les élus

Juillet

La révision du Schéma de Cohérence territoriale

du Pays de Rennes se poursuit, notamment par le

débat sur le projet d’aménagement et développe-

ment durables le 9 juillet, et une réunion publique

le 12 juillet qui réunit habitants et élus.

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100 rennes métropole | rapport d’activités 2013

A N N E X E S

Page 103: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

Première pierre du Biopôle posée

à Atalante-Champeaux | Jeudi 4 avril

Daniel Delaveau, président de Rennes Métropole,

pose la première pierre du Biopôle d’Atalante

Champeaux, une pépinière d’entreprises dédiée

aux biotechnologies et financée par Rennes Mé-

tropole à hauteur de 4,5 millions d’euros.

Lancement du chantier de la Cité internationale

Paul-Ricœur | Lundi 9 décembre

La première pierre de la future Cité internationale

Paul-Ricœur est posée par Daniel Delaveau. La Cité

doit devenir « un élément majeur de l’attractivité

du site universitaire et scientifique rennais », selon

le président de Rennes Métropole.

Rennes et Québec pour des « Rencontres

du numérique » | Juillet

Rennes Métropole et Québec International,

l’agence de développement économique de la

capitale québécoise, signent une convention pour

organiser dès 2014 un événement dédié au numé-

rique, intitulé « Opportunités digitales ».

Un Contrat avec le département

pour plus d’efficacité | Jeudi 6 mai

Le Conseil général et Rennes Métropole signent le

Contrat départemental de territoire (12,3 millions

d’euros). Objectif : renforcer les équipements et

services de proximité, dans les domaines de l’en-

fance, de la culture et du sport.

Le LabFab lauréat d’un appel à projets national

Vendredi 13 décembre

Le Laboratoire de fabrication numérique (LabFab)

de Rennes est désigné par le gouvernement comme

lauréat d’un appel à projets qui vise à soutenir la

fabrication numérique française. Le LabFab béné-

ficie ainsi d’un nouveau financement.

La fibre optique arrive à Cesson-Sévigné

Juillet

L’installation de cette « armoire optique » signale

l’arrivée de la fibre optique à Cesson-Sévigné. Le

même mois, Saint-Jacques-de-la-Lande commence

à être raccordé. Une nouvelle étape du déploie-

ment de cette technologie dans l’agglo.

La Métropole se dote d’un projet culturel

Jeudi 30 mai

Le projet culturel communautaire est adopté par

le conseil d’agglomération. Fruit de deux ans de

travail, le projet déploie trois axes de développe-

ment culturel.

KorriGo: Un accord de partenariat

pour la Bretagne | Décembre

21 acteurs régionaux, dont Rennes Métropole,

signent un accord de partenariat pour le projet

KorriGo Services NFC, qui a pour but de faire de

la carte KorriGo un outil multiservices à l’échelle

de la Bretagne.

Rennes Métropole désigné territoire d’expérimen-

tation des contrats de ville - Septembre

Le ministère délégué à la Ville désigne Rennes

Métropole comme un des 12 sites d’expérimen-

tation de l’élaboration des nouveaux contrats de

ville. Rennes Métropole a contribué à la rédaction

d’un rapport remis au ministère en janvier 2014.

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A N N E X E S

Page 104: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013
Page 105: Rennes Métropole - Rapport d'activités 2013

COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION DE RENNES MÉTROPOLE

Directeur de publication : Joël Boscher (directeur général des services)

Directeur de la communication et de l'information : Manuel Contin (par intérim)

Coordination éditoriale : Nicolas Auffray et Christian Veyre

Rédaction : Nicolas Auffray, Isabelle Barreau, Olivier Brovelli, Mari Courtas, Marine Degrenne, Céline

Diais, Monique Guéguen, Audrey Guiller, Anthony Lorin, Vincent Ménard, Nicolas Rouhaud et Didier Teste.

Photos : Sébastien Boyer – Université Rennes 2, Laurent Digoin, Didier Gouray, Franck Hamon, Adeline

Keil, Christophe Le Dévéhat, Dominique Levasseur, Vincent Ménard, Julien Mignot, MRW Zeppeline Bre-

tagne, Catherine Péron, Pays de Rennes, Planétarium Espace des sciences, Guillaume Prié, Stéphanie

Priou, Marc Rapillard, Christophe Simonato et Richard Volante

Conception graphique et mise en page : Thibaut Abou Mrad

Impression : Service imprimerie Rennes Métropole

ISBN : 978-2-9164-8606-2

Rennes Métropole

4, avenue Henri-Fréville

35207 Rennes Cedex 2

CS 20723

Accueil Rennes Métropole

Tél. : 02 99 86 60 60

Fax : 02 99 86 61 61

Site internet : www.metropole.rennes.fr

Courriel : [email protected]

Édition : août 2014

Imprimé sur papier PEFC (sigle anglais pour

Programme de reconnaissance des certifications

forestières), fabriqué à base de bois provenant

de forêts gérées durablement.

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