Réorganisation et enrichissement du fonds documentaire ...enssibal.enssib.fr/bibliotheque/documents/dessid/rsbourdoulous.pdf · Résumé : Le fonds documentaire de la Bibliothèque

DESS Ingénierie documentaire

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Réorganisation et enrichissement du fonds documentaire « Pays et Cinéma »

Armelle BOURDOULOUS

Sous la direction de Nicolas RIEDEL Responsable de la Bibliothèque Raymond Chirat

Institut Lumière – 25, rue de Premier Film – Lyon

E-mail [email protected]

Réorganisation et enrichissement du fonds « Pays et Cinéma »

Remerciements

A Nicolas Riedel, ainsi que toute l’équipe de la Bibliothèque

Raymond Chirat (Julie, Marie et Bruno), pour leurs conseils

avisés et leur accueil.

BOURDOULOUS Armelle | DESSID | Rapport de stage | 2002

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Réorganisation et enrichissement du fonds documentaire

« Pays et cinéma »

Résumé : Le fonds documentaire de la Bibliothèque Raymond Chirat

traitant du cinéma dans les pays étrangers doit être totalement

réorganisé, afin de pouvoir être utilisé par le public. Dans un premier

temps, une analyse de l’existant a pu conduire à une réorganisation

intellectuelle et à une informatisation du fonds. Dans un second temps,

des améliorations ont pu lui être apportées par son enrichissement.

Descripteurs : Gestion de l’information, Base de données, Réorganisation,

Recherche documentaire informatisée, Cinéma.

Reorganising and enriching the “Countries and cinema”

documents collection

Abstract: The Raymond Chirat library’s collection of documents dealing

with cinema in foreign countries has to be thoroughly reorganised so

that visitors can use it efficiently. First, an analysis of the existing

documents led to the intellectual reorganisation and computerisation of

the collection. Then, this collection was improved by the adding of new

documents.

Key-words: Information management, Database, Reorganisation, Computerised

documentary research, Cinema.


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Table des matières

INTRODUCTION : PRESENTATION DE L’INSTITUT LUMIERE .......... 6

PARTIE 1 : LA BIBLIOTHEQUE RAYMOND CHIRAT......................... 9

1. Historique 9

2. Le personnel et ses missions 10

3. Le fonds documentaire 11 3.1. Ouvrages ................................................................................ 11 3.2. Dossiers documentaires ............................................................. 12 3.3. Affiches, périodiques, vidéos et archives ....................................... 12

4. Les outils 14 4.1. La « Base » ............................................................................. 14 4.2. Les autres outils ....................................................................... 15

4.2.1. Le catalogue informatique .............................................. 16 4.2.2. La recherche d’articles de périodiques............................... 17

5. Fonctionnement du centre de documentation 17

6. Evolution / Projets 18

PARTIE 2 : REORGANISATION DU FONDS DOCUMENTAIRE « PAYS ET CINEMA »............................................................................. 20

1. Analyse préalable du contenu du fonds 20 1.1. Contenu physique ..................................................................... 20 1.2. Contenu intellectuel .................................................................. 21

2. Etablissement du plan de classement 22

3. Réorganisation physique et intellectuelle 25 3.1. En ce qui concerne le fonds lui-même........................................... 25 Les différents champs sont les suivants : .............................................. 26 3.2. Les conséquences du « désherbage » ........................................... 28

3.2.1. Les catalogues des productions nationales ......................... 28 3.2.2. Les ouvrages................................................................ 31 3.2.3. Les revues et les catalogues de festival............................. 34

4. Conclusion : Améliorations apportées 36

PARTIE 3 : ENRICHISSEMENT DU FONDS DOCUMENTAIRE « PAYS ET CINEMA »............................................................................. 37

1. Enrichissement du fonds « Ouvrages » 37 1.1. Méthodologie de la recherche...................................................... 38 1.2. Outils de recherche ................................................................... 39

1.2.1. Les Open Public Access Catalog (OPAC)............................. 39


4


1.2.2. Les bases de données .................................................... 40 1.2.3. Internet ...................................................................... 41

1.3. Elaboration de la bibliographie .................................................... 42

2. Enrichissement du fonds « Thèmes » 42 2.1.1. La base de données Korda .............................................. 43 2.1.2. Les demandes de documentations .................................... 44

CONCLUSION ............................................................................ 45

BIBLIOGRAPHIE........................................................................ 47

TABLE DES ANNEXES ................................................................. 48


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Introduction : Présentation de

l’Institut Lumière

A l’initiative de Bernard Chardère (fondateur de la revue Positif) et de

la municipalité de Lyon, l’Institut Lumière voit le jour en 1982. Présidé par

le réalisateur Bertrand Tavernier, il est, à l’origine, dirigé par Bernard

Chardère. En 1993, Thierry Frémaux en devient le directeur artistique, puis

en 1999, le directeur général.

L’Institut Lumière s’installe au sein de la villa Lumière, aussi appelé

« Château Lumière » par les habitants du quartier de Monplaisir, quartier où

les frères Auguste et Louis Lumière ont inventé le cinématographe et tourné

le premier film de l’histoire du cinéma.

Façade nord de la Villa Lumière

Photo A. Franchella © Inventaire du Patrimoine


6


Cette demeure construite selon les plans d’Antoine Lumière (père d’Auguste

et de Louis) fut restaurée en 1977, après son acquisition par la Ville de Lyon.

L’Institut est une association de loi 1901 bénéficiant du soutien

d’institutions telles que la Ville de Lyon, le Conseil Général du Rhône, la

Région Rhône-Alpes, le Ministère de la Culture et de la Communication, le

Centre National de la Cinématographie, la Société des Auteurs et

Compositeurs Dramatiques (SACD), et de la Fondation GAN pour le Cinéma.

Cette association a deux missions :

• la conservation du patrimoine : films, livres, affiches, photos,

appareils de cinéma et de pré cinéma, archives Lumière.

• les activités artistiques de « diffusion » : projections, édition (en

collaboration avec l’éditeur arlésien Actes Sud), formation,

exposition.

Les activités de l’Institut Lumière sont les suivantes :

Les projections : La programmation ne se limite pas aux seules copies que

possède l’Institut. Elle porte sur des thématiques diverses et variées, amenant

à une réflexion sur le cinéma. Ainsi, pendant la saison, l’Institut Lumière

propose des classiques du cinéma, des cycles par auteurs, genres, comédiens,

des avant-premières, des séances en plein air pendant l’été, et des rencontres

avec des personnalités.

Le musée du cinéma : L’Institut propose une exposition permanente sur

l’histoire du cinématographe et l’œuvre des frères Lumière.

Une activité d’édition : Depuis 1992, la collection Institut Lumière / Actes

Sud publie des ouvrages sur le cinéma (histoire, biographie, entretiens).

La cinémathèque : L’Institut gère une collection de plusieurs milliers de

films dont la totalité des films Lumière. Il possède également une collection

d’appareils relatifs à l’image et au son.


7


Une activité éducative et pédagogique : Cette activité se fait par le biais de

visites guidées du musée, de rencontres avec le jeune public, de

collaborations avec des établissements scolaires.

Après avoir réalisé, dans le cadre de la formation du DESSID, une

recherche bibliographique portant sur la critique cinématographique pour la

Bibliothèque Raymond Chirat, Nicolas Riedel, responsable de celle-ci, m’a

proposé de faire mon stage de quatre mois au sein du centre de

documentation.

Suite à une discussion sur les différents besoins du centre, nous nous

sommes mis d’accord sur le thème de mon travail. Il s’agissait de restructurer

une partie du fonds relative au cinéma dans divers pays autres que la France.

En effet, ce fonds important n’était absolument pas utilisé par les lecteurs de

la bibliothèque, et l’était très rarement par le personnel de l’Institut.

Ne figurant pas encore dans le catalogue informatique de la bibliothèque, ce

fonds n’était pas utilisable par les lecteurs qui ignoraient jusqu’à son

existence. Sa non organisation physique le rendait peu utilisable pour le

personnel.

Finalement, il sera ajouté à ma mission celle d’enrichissement du

fonds après observation des manques.

Il faut par ailleurs noter que pendant cette période estivale de

fermeture, Bibliothèque fonctionna à effectif réduit. Aussi, pour répondre à

certains besoins ponctuels, j’ai effectué des tâches extérieures à ma mission.

J’ai donc participé à la réalisation de la revue de presse quotidienne, à la

recherche d’information et aux premiers travaux de stockage des dépôts du

Festival de Cannes au sein de l’entrepôt.


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Partie 1 : La Bibliothèque Raymond

Chirat

1. Historique

Elle fût fondée en 1985 par l’historien du cinéma Raymond Chirat. Au

départ médiathèque, la Bibliothèque devient centre de documentation et de

recherche sur le cinéma.

Pendant la saison 1997-1998, la Bibliothèque restera fermée pour

rénovation et modernisation. Après informatisation d’une partie du fonds,

elle rouvre ses portes au public en octobre 1998.

La Bibliothèque se situe sur deux étages dans l’ancien atelier de

peinture d’Antoine Lumière. L’espace ouvert au public est situé au premier

niveau. Le centre de documentation (proprement dit) est à l’étage.

Salle de lecture de la Bibliothèque Raymond Chirat.

© http://www.institut-lumiere.org


9

http://www.institut-lumiere.org/


La fréquentation de la Bibliothèque est importante pour ce genre de

structure spécialisée. Lors de la saison dernière (2001-2002), il y a eu 1381

entrées pour 142 sessions d’ouverture (de 14 à 19 heures les mardi, jeudi et

vendredi et de 11 à 19 heures le mercredi).

Selon une enquête réalisée en 20011, le public est majoritairement jeune (80

% des utilisateurs ont moins de 30 ans). Aussi, 70 % du public est étudiant et

10 % scolaire.

L’entrée payante a engendré pour cette même saison plus de 1500 € (HT) de

recette.

2. Le personnel et ses missions

Le personnel de la Bibliothèque Raymond Chirat est composé de

quatre personnes, dont deux à mi-temps.

Les postes sont répartis de la façon suivante :

• Le responsable de la bibliothèque (à temps complet) s’occupe de

l’organisation du centre, de la gestion du personnel. Il est par ailleurs

secrétaire de collection pour la collection Institut Lumière / Actes Sud

(lecture et corrections des manuscrits, relations avec l’éditeur).

• Une deuxième personne (à temps complet) s’occupe essentiellement

du fonds « affiches », de la gestion des périodiques et des photos.

• Une troisième personne (à mi-temps) prend en charge la gestion des

dossiers documentaires thèmes, personnes, films).

• Une quatrième personne (à mi-temps) a pour mission la gestion du

fonds des photos : ce travail de longue haleine consiste à identifier et

à indexer des photos de diverses provenances. Par ailleurs, certaines

de ces photos sont numérisées pour leur utilisation future par le

1 Enquête réalisée par Jeanne RIVOIRE dans le cadre de son stage. Voir bibliographie.


10


service communication de l’association (réalisation des programmes,

du journal...).

Il faut par ailleurs noter que ces quatre personnes prennent aussi en

charge diverse tâches d’indexation et classement, ainsi que la revue de presse

quotidienne. Pendant la période scolaire, s’ajoute à cela l’accueil du public et

les recherches documentaires.

Entre mai 2001 et mai 2002, deux personnes employées en Contrat

Emplois jeunes au sein de la Bibliothèque ont quittés le Centre. Elles n’ont

depuis pas été remplacées.

Enfin, la bibliothèque peut aussi compter sur un groupe de bénévoles

qui, à tour de rôle, viennent accomplir certaines tâches de classement et de

saisie informatique. De plus la présence de stagiaires tout au long de l’année

permet l’accomplissement de tâches quotidiennes aussi bien que de missions

spécifiques.

3. Le fonds documentaire

3.1. Ouvrages

Le fonds des ouvrages, bien développé pour une bibliothèque

spécialisée, comporte plus de 6 800 titres en français et en langues

étrangères.

Ce fonds est divisé physiquement en deux parties : une partie en accès

libre et une autre en accès réservé. La première est composée des ouvrages

également présents à la BiFi (Bibliothèque du Film, à Paris). Ils sont côtés

selon la classification de celle-ci, classification adaptée au domaine du

cinéma. La seconde est composée des ouvrages que seule la Bibliothèque

Raymond Chirat a en sa possession, de thèses ou mémoires et de scénarii non


11


édités. Il leur ait appliquée une côte numérique simple. Il faut noté que si la

BiFi fait par la suite l’acquisition d’un exemplaire de ce même ouvrage,

l’exemplaire de l’Institut Lumière se verra changé de côte.

Ce système a pour objectif d’uniformiser les deux fonds. A terme, il

est envisagé d’intégrer le catalogue de la Bibliothèque Raymond Chirat au

catalogue en ligne de la BiFi (catalogue disponible à l’adresse suivante :

http://www.bifi.fr/services_index.html). Ce catalogue intègre déjà celui de la

Cinémathèque de Toulouse.

3.2. Dossiers documentaires

Ces dossiers « films », « personnes », « thèmes », « pays » et

« festivals » sont réalisés à partir d’articles de presse quotidienne généraliste,

périodiques spécialisés, press-book, catalogues. On en dénombre plus de

38 000 (tous dossiers confondus).

Les dossiers « films » et « personnes » sont indexés dans la base.

Les dossiers thématiques ont été réorganisés, et donc indexés dans le

catalogue informatique, selon le thésaurus édité par la BiFi.

Le support « dossier documentaire » est de loin le support le plus

utilisé tant par les lecteurs venus se renseigner sur tel film ou tel réalisateur,

tant par le personnel de l’Institut Lumière pour l’organisation de

manifestations pendant l’année.

Aussi, il paraissait important que le fonds « Pays » fasse également

l’objet d’une réorganisation.

3.3. Affiches, périodiques, vidéos et archives

L’Institut Lumière possède environ 16 000 affiches de films. Celles-ci

sont stockées dans un entrepôt dont la température et le renouvellement de

l’air sont contrôlés, afin d’assurer une conservation idéale de ces documents

souvent très anciens.


12

http://www.bifi.fr/services_index.html


Ces affiches peuvent être prêtées pour diverses manifestations, mais

elles sont la plupart du temps exposés lors de manifestations propres à

l’Institut.

Entrepôt de l’Institut Lumière

© http://www.institut-lumiere.org

Plus de 550 titres de périodiques sont enregistrés dans le catalogue

informatique. Ces titre font l’objet d’une conservation en tant qu’archives, à

l’inverse des quotidiens et revues non spécialisées qui sont seulement

dépouillés. Les titres les plus anciens sont conservés à l’Entrepôt.

La bibliothèque propose aussi à ses lecteurs de visionner des

documentaires ou entretiens de cinéma. Le choix se fait dans un fonds de 480

vidéos.

Enfin, grâce au différents dons faits à l’Institut Lumière, la

Bibliothèque enrichi son fonds d’archives. Ces documents, de natures

diverses, ne sont pas intégrés dans les différents fonds de la bibliothèque. Ils

sont indexés individuellement dans la partie « Fonds » de la Base. De plus,

des archives personnelles sont stockées à l’Entrepôt : il s’agit des archives de


13

http://www.institut-lumiere.org/


la société de production et de distribution Argos, ainsi que celles de Bertrand

Tavernier). Ces archives sont informatisées ou en cours d’informatisation.

4. Les outils

4.1. La « Base »

Depuis 1996, les traitements informatiques spécifiques réalisés par

l’association sont centralisés dans une base de données dénommée : la

« Base ». Cette base a été développée en interne, par le responsable du

service Nouvelles technologies, sur le logiciel 4D (Système de Gestion de

Bases de Données), dans un environnement Macintosh. Aujourd’hui, elle est

aussi accessible en environnement Windows (pour faciliter la mise en réseau

avec la Bibliothèque du Film à Paris).

Cette base se décompose en deux secteurs :

• Le secteur commercial et comptable : gestion des entrées aux séances

de cinéma, à l’exposition, à la Bibliothèque, aux manifestations

privées et sessions pédagogiques, fichiers clients, abonnements,

comptabilité.

• Le secteur patrimonial : films, personnes, copie de films, dossier de

presse et photos, affiches, livres, périodiques, vidéos, archives, films

Lumière, dossiers thématiques, festivals.

Le SGBD a logiquement été préféré au simple logiciel documentaire,

puisque les données de la base sont de natures différentes et pas seulement

patrimoniales.

Une interface public du secteur patrimonial de la base de données a

été développée pour constituer le catalogue informatique de la Bibliothèque.


14


La « Base » est alimentée de façon collaborative. En effet, les droits

d’accès étant contrôlés et limités, chaque utilisateur ajoute des informations à

la construction. Prenons l’exemple d’un film : le personnel de la bibliothèque

créé la « fiche film » dans la base. Si l’Institut possède la copie du film, un

technicien augmentera le contenu de la fiche avec les caractéristiques

techniques de la copie. Enfin, en cas de projection de cette copie, les chiffres

des entrées complèteront les données.

C’est ainsi que l’on peut parler de worflow à l’Institut Lumière.

Structure de la « Base »

Contact : Contact, Abonnements, Bibliothèque

Patrimoine : Film, Livre, Personne, Vidéo, Thème, Fonds,

B Copie, Affiche

A Programmation : Séance, Exposition, Bibliothèque, Pédagogie,

S Privée, Globale

E Comptabilité : Tableau de bord, Monnaie service

Structure : Structure de la base (Accès réservé à

l’administrateur)

4.2. Les autres outils

Les autres outils de la bibliothèque Raymond Chirat sont ceux mis à la

disposition du public.


15


4.2.1. Le catalogue informatique

Ce catalogue informatique est l’interface public de la « Base ».

Cependant, le public n’a accès qu’au secteur patrimonial.

La recherche se fait sur chaque partie du fonds individuellement. Un

seul type de recherche est possible : la recherche simple sur un mot ou chaîne

de caractères. La troncature est implicite (la recherche se fait sur les

premières lettres de la chaîne).

Ainsi, la recherche se fait :

- pour les films : sur le titre ou le nom d’une personne

- pour les films Lumière : sur le titre, le nom d’une personne, le

lieu de tournage

- pour les personnes : sur le nom de la personne

- pour les livres : sur le titre ou le nom d’une personne

- pour les périodiques : sur le titre

- pour les festivals : sur le titre du festival

- pour les thèmes : sur le titre du dossier et le contenu

- pour les documentaires : sur le titre ou le nom d’une personne

Pour les fonds « Films Lumière », « Périodiques », « Thèmes »,

« Documentaires », on peut aussi afficher tout le contenu du fonds sous la

forme d’une liste.

Comme nous le verrons plus tard, cette recherche est limitée

puisqu’il n’est pas proposé une recherche par mots du sujet. Le lecteur ne se

voit pas offrir toutes les possibilités de recherche qu’a le personnel avec la

« Base ».


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4.2.2. La recherche d’articles de périodiques

Comme il l’a déjà été dit précédemment, l’actualité

cinématographique constitue l’essentiel de la demande des lecteurs. Aussi, il

était important pour la bibliothèque de se doter d’outils de recherche sur

périodiques.

Outre des index papiers et des sommaires de revues, le centre de

documentation met à la disposition du public le CD-ROM édité par La

Fédération International des Archives du Film. Ce CD-ROM est un index

international des revues de cinéma de 1972 à nos jours, mis à jours tous les

trimestres. Il permet ainsi de retrouver les références d’articles de

périodiques, en cherchant par titre, auteur, thème, périodique...

5. Fonctionnement du centre de documentation

Le centre de documentation de l’Institut Lumière est ouvert au public

d’octobre à juin et au personnel de l’Institut tout au long de l’année (sauf en

cas de fermeture pour congés du personnel). L’accès à la Bibliothèque est

payant, mais un système d’abonnement (plus économique) a été mis en place.

Les lecteurs sont des chercheurs en cinéma, des étudiants ou scolaires

comme de simples curieux et cinéphiles.

Leurs demandes sont variées, mais la plupart sont intéressés en

priorité par l’actualité. Ainsi, il est nécessaire que la revue de presse

alimentant les dossiers thématiques soit réalisée tous les jours. Par ailleurs,

les dossiers doivent évidemment être indexées dans le catalogue informatique

pour pouvoir être demandé par le lecteur. Sans cela, une perte de temps

considérable est engendrée pour le lecteur et l’employé s’occupant seul de

l’accueil du public.


17


En ce qui concerne les ouvrages, ils sont consultables sur place mais

non empruntables. En effet, comme l’Institut a le statut d’association loi

1901, son budget ne lui permet pas un tel projet. Cela impliquerait des frais

supplémentaires comme l’acquisition de matériels, l’embauche de

personnel... En revanche, compte tenu des horaires d’ouverture (et des

conditions plus souples pour les chercheurs), peu de lecteurs se plaignent de

ce fonctionnement.

6. Evolution / Projets

De nombreux projets sont en discussion en ce qui concerne la

Bibliothèque Raymond Chirat. Cependant, par manque de moyens, tous ne

peuvent pas être réalisés.

Le premier projet est la réalisation d’une photothèque à partir du fonds

iconographique. En effet, l’Institut possède de nombreuses photos de

personnes, de tournages, de manifestations diverses. Ces photos sont pour

l’instant répertoriées en tant que dossiers photos et stockés à l’Entrepôt. A

terme, il est envisagé de numériser ces documents et d’en constituer une

base. Celle-ci servirait tout d’abord à l’Institut pour son usage interne

(réalisation des programmes papier, site Internet...), et serait par ailleurs

proposée au public.

Compte tenu de l’ampleur de ce fonds, la numérisation serait réalisée en

sous-traitance.

Le second de ces projets est l’indexation des ouvrages par mots

matières. En effet, lors de la recherche dans le fonds ouvrages à partir du

catalogue public, on doit choisir entre deux types de recherche : la recherche

par mots du titre et la recherche par nom de l’auteur.


18


Lors de mon travail de recherche bibliographique réalisé pour mars 2002, je

m’étais confronté à ce problème : il m’avait été impossible de trouver par le

catalogue des ouvrages, alors que ceux-ci étaient situés sur les rayons de la

bibliothèque.

Ce travail d’indexation par mots matières se fera à l’aide du thésaurus édité

par la BiFi.

Aussi, ce travail long et fastidieux sera effectué à plus ou moins long terme,

afin d’offrir aux lecteurs des outils de recherche les plus complets possible.

Ce projet permettrait d’intégrer le catalogue de la Bibliothèque Raymond

Chirat à celui de la BiFi. Cependant, dans la configuration actuelle, il

faudrait reprendre les 7000 notices de la base, et en réaliser 7000 nouvelles

selon le modèle du catalogue de la BiFi.

Pour l’Institut Lumière, le projet de photothèque est prioritaire.

Cependant, si le Centre National de la Cinématographie souhaite voir réaliser

le projet BiFi plus rapidement, celui-ci supplantera le projet « photothèque »

pendant quelques temps.


19


Partie 2 : Réorganisation du fonds

documentaire « Pays et Cinéma »

Pendant une période de 6 mois, prolongée par la suite de 2 mois, une

précédente stagiaire à la Bibliothèque Raymond Chirat avait réorganisé tout

le fonds des dossiers documentaires thématiques. Ce long et laborieux travail

n’avait finalement pas porté sur tous les dossiers thématiques puisque seuls le

fonds « France » avait pu être réorganisé. Ainsi, les dossiers thématiques

« Pays » n’étaient toujours pas réorganisés, ni intégrés au catalogue

informatique.

Ce travail fût donc la première (et la plus longue) partie de mon

travail à la bibliothèque Raymond Chirat.

1. Analyse préalable du contenu du fonds

1.1. Contenu physique

Afin de mieux réorganiser le fonds documentaire, il fallait au

préalable le dépouiller et en faire un bref inventaire. En effet, les documents,

selon leur type, n’allaient pas tous avoir le même traitement.

Ainsi, ce fonds était constitué de divers éléments :

coupures de presse

documents de littérature grise (actes de colloques, brochures

institutionnelles)

programmes de manifestations, catalogues de festivals

références d’articles parus dans des périodiques (photocopie du

sommaire)

catalogues de films produits par certains studios nationaux

ouvrages


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Comme il n’existe pas de politique en ce qui concerne la conservation

des coupures de presse, on trouve différents supports : original « volant »,

original collé sur une feuille de format A4, photocopie.

Remarque : De manière générale, une photocopie des articles est faite à la

réception des journaux, copie qui sera par la suite remplacée par l’original,

après exploitation de la presse par le personnel de l’Institut. Cela engendre

donc un surcroît de travail.

A partir de ce premier aperçu du fonds, il était possible d’établir le tri

futur :

• Les coupures de presse doivent constituer l’essentiel du fonds après

rénovation.

• Les catalogues de productions cinématographiques seront indexés

comme ouvrages (soit cotés BiFi, soit coté numériquement) et les

films dont ils traitent allaient enrichir les dossiers de films.

• Les catalogues de festivals seront intégrés dans le fonds festival dont

l’indexation est en cours.

• Les ouvrages vont, tout naturellement, intégrer le fonds ouvrages.

1.2. Contenu intellectuel

Par ailleurs, après avoir vu le contenu physique de ce fonds, il était

nécessaire d’examiner le contenu intellectuel. J’ai donc, sur une partie du

fonds, étudié de quoi traitaient les documents.

Il est donc constitué :

• Pour l’essentiel de documents traitant de l’économie du cinéma dans

le pays (financement, exploitation).

• De documents sur les manifestations cinématographiques dans le pays

ou sur le cinéma du pays (festivals, rétrospectives ponctuelles).

• De documents sur l’industrie du cinéma (studios...).


21


• De documents sur les législations et politiques économiques et

culturelles du gouvernement.

• Enfin, de documents généralistes sur le cinéma et son histoire dans le

pays.

Ainsi, certains documents enrichiront les dossiers documentaires

thématiques relatifs à la France et au cinéma en général. Il s’agira de trouver

la place la plus adaptée au document en question.

Cette analyse du contenu intellectuel du fonds « pays » était le

préalable nécessaire à l’établissement du plan de classement à appliquer.

2. Etablissement du plan de classement

Un plan de classement était nécessaire puisque les dossiers n’allaient

pas être classés alphabétiquement. De plus, réorganiser le fonds « Pays »

s’inscrivait dans la continuité de la réorganisation des autres dossiers

thématiques, réorganisation qui avait déjà fait l’objet d’un plan de classement

inspiré du thésaurus établi par la BiFi.

Le plan de classement à établir pour ce fonds avait a priori quelques

qualités à avoir.

Tout d’abord, je devais établir ce plan conformément au thésaurus

réalisé par la BiFi. En effet, ce thésaurus a été utilisé pour le classement des

dossiers documentaires thématiques. Ainsi, de très nombreux dossiers ont été

créés et indexés avec les descripteurs de ce thésaurus et organisés selon la

hiérarchie en thèmes et sous thèmes. En résumé, il s’agissait d’appliquer le

thésaurus dans chaque sous partie du fonds « Pays », c'est-à-dire pour chaque

entité « pays ».

Ensuite, le plan de classement devait être évolutif. Puisque le fonds

allait évoluer, il s’agissait de ne pas se retrouver avec des documents non


22


intégrables et non indéxables. Ainsi, enrichir le fonds ne devait pas signifier

refaire le plan de classement.

Enfin, il devait être cohérent. Par exemple, il ne fallait pas que lecteur,

ayant sélectionné un dossier sur tel thème, n’ait entre les mains que deux

documents ou moins encore. Aussi, si dans un thème ne se trouvait qu’un

seul document, je devais remonter au thème supérieur dans le plan de

classement.

Mon principal outil de travail fut donc le thésaurus Cinéma réalisé

par la BiFi en 2000, en collaboration avec le Cabinet Tosca Consultants.

Ce thésaurus a été construit selon la norme AFNOR Z47-100 sur les

thésaurus monolingue. Il s’agit donc d’une liste hiérarchisée de termes,

regroupés en 9 champs sémantiques et 4 listes. Il comporte 1063 termes

descripteurs et 1455 termes non descripteurs, soit 2518 termes au total.

Champs sémantiques :

Histoire du cinéma et mouvements cinématographiques

Théorie, analyse, critique

Film : typologie et genre

Thèmes cinématographiques

Héros et personnages

Technique

Métiers et formations

Economie

Législations et politique culturelle

Listes :

Liste des périodes et évènements

Liste des pays

Liste des peuples et groupes humains

Liste des personnages historiques


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Toutes ces considérations prises en compte, j’ai pu présenter un plan

de classement.

Chaque dossier n’aura qu’un seul descripteur. C’est ce descripteur qui sera

dans le titre de la notice, accompagné par le nom du pays.

Chaque dossier aura une côte alphanumérique (côte déjà établie pour les

autres dossiers « thème »), précédée des 3 lettres identifiant le pays. Pour la

plupart, ces côtes sont issues de la norme européenne ISO 3166-1. Les autres

sont construites selon ce modèle.

Voici un extrait du plan de classement établi pour l’Italie, plan de

classement ré ajustable pour tous les autres pays.

(ITA)ECO.1 Economie du cinéma

(ITA)ECO.10 Crise du cinéma

(ITA)ECO.10.0 Concurrence

(ITA)ECO.11 Financement

(ITA)ECO.11.0 Aide de l’Etat

(ITA)ECO.11.01 Aide à la production

(ITA)ECO.11.02 Avance sur recette

(ITA)ECO.11.03 Aide à la distribution

..................................

(ITA)ECO.11.1 Aide des régions

..............................

(ITA)ECO.12 Production cinématographique

(ITA)ECO.12.0 Cinéma indépendant

(ITA)ECO.12.1 Coproduction

...........................


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3. Réorganisation physique et intellectuelle

3.1. En ce qui concerne le fonds lui-même

Pour chaque pays, la méthodologie fût la même.

1 / « Inventaire » des documents en présence. Seuls devaient être

conservé dans ce fonds les documents issus de la revue de presse quotidienne

et les autre documents ne rentrant dans aucun autre fonds, mais pour autant

intéressant à conserver.

2 / Etablissement d’une liste des dossiers thématiques susceptibles

d’être créés.

3 / Indexation du dossier (un descripteur par dossier). Ces dossiers

sont tous dénominés de la même façon : d’une part le nom du pays, d’autre

part le thème. Ainsi, le dossier traitant des institutions culturelles en Chine

est intitulé :

Chine / Institution culturelle.

4 / Organisation de sous dossiers à l’intérieur des dossiers. Ces sous

dossiers peuvent avoir comme titre un descripteur ou non.

5 / Saisie des notices

6 / Edition des étiquettes pour la boite d’archives et rangement.

Ainsi, j’ai augmenté la « Base » de tous ces nouveaux thèmes (environ

100). Pour chaque dossier thématique, une nouvelle notice a été crée.

Voici une notice thème vierge :


25


Nom du

dossier

Les différents champs sont les suivants :

Les zones Côte et Lieu permettent de trouver géographiquement le dossier

au sein de la Bibliothèque.

La zone NA/ND permet d’inclure des informations issues du thésaurus.

La zone Chemin TS (pour Chemin thésaurus) reprend toute l’arborescence

du thésaurus, du terme générique au terme spécifique utilisé.

La zone Chemin Pays permet, dans le cas présent, de faire une recherche par

pays ou regroupement de pays (régions géographiques).


26


La zone Contenu permet de faire une description du contenu du dossier et

donc d’inscrire les sous dossiers, augmenté des dates butoirs des documents.

La zone Mise à jour contient la date de création ou de modification de la

notice.

La zone Voir aussi contient les termes associés aux descripteurs utilisés.

Lors des premières utilisations de la base après l’enrichissement de

celle-ci, la personne s’occupant des dossiers thématiques a souligné la forte

augmentation du nombre de réponses à ses requêtes. Par exemple, lorsqu’elle

recherchait le dossier thématique sur les institutions culturelles en France,

tous les dossiers traitant de celles-ci apparaissaient, quelque soit le pays. Les

réponses étant présentées par ordre alphabétique du titre, il fallait chercher

dans la liste le dossier souhaité.

Pour résoudre ce problème d’ordre, j’aurais pu effectuer une inversion entre

le nom du pays et le descripteur dans le titre du dossier.

Cependant, une autre solution a été trouvée : il suffit simplement d’effectuer

un tri par côte avec l’éditeur. Puisque la côte des dossiers thématiques

« Pays » débute par une parenthèse, tous les dossiers « Pays » figurent en tête

de liste : le dossier général concernant la France se situe en fin de liste.


27


3.2. Les conséquences du « désherbage »

Après avoir épuré le contenu du fonds « Pays » de certains documents,

ceux-ci devaient être traités. Le personnel de la Bibliothèque ne bénéficiant

pas du temps nécessaire pour cette tâche, j’ai donc pris en charge ce travail.

Il s’agissait donc d’indexer et d’informatiser ces documents, et de les

intégrer aux autres fonds.

3.2.1. Les catalogues des productions nationales

Ces catalogues regroupent par année les productions

cinématographiques de tel ou tel studio. Pour la plupart, il propose une fiche

technique (distribution, équipe technique, résumé) par film accompagné de

photos. La plupart des catalogues découverts dataient des années 1950-1960.

Il a été décidé de dépouiller ces catalogues afin de ne perdre aucune

de ces précieuses informations.

Pour cela il fallait que je vérifie si les films en question figuraient

dans la base de données de la Bibliothèque :

• Si oui, la notice film avait peut-être besoin d’être enrichie des

informations trouvées.

• Si non, un dossier film devait être crée constitué d’une notice dans la

base et d’un dossier papier contenant les photocopies du catalogue.

Voici une notice film vierge :


28


Remarque : le cadre inférieur droit « Documentation » informe le consultant

sur les documents relatifs à ce film. Il est alimenté en collaboration par les

différents services de l’Institut Lumière.

Les catégories Dossier de presse, Dossier photos, Avant-Scène, Affiches sont

renseignées par la Bibliothèque.


29


Lorsque l’on clique sur le cadre « Générique » afin d’entrer le nom

des personnes physiques et morales (ainsi que leur fonction) ayant participé

au film, un autre fenêtre s’ouvre :

En inscrivant le nom de la personne, plusieurs cas de figures peuvent se

produire :

Soit des personnes ayant le même nom existent déjà dans la base et

une liste est proposée. On y choisit la personne en question, ou, si elle

n’existe pas, on créé une nouvelle fiche personne.

Soit aucune entrée précédente ayant le même nom n’existe et l’on doit

créer une nouvelle fiche personne.

Ensuite, l’utilisateur choisit dans une liste fermée (énumération) le poste de

la personne dans le film.


30


En entrant ces différents films, j’ai rencontré un problème important.

Ayant découvert en effet de nombreux catalogues japonais et chinois, je me

suis confrontée au problème des noms et prénoms des personnes. La

convention asiatique veut que le nom de famille soit placé avant le prénom, à

l’inverse des conventions occidentales. C’est ainsi que j’ai procédé.

Cependant, toutes les entrées de la base n’étaient pas faites de la sorte.

Par exemple, en créant une nouvelle fiche pour un film du réalisateur

taïwanais Wong Kar-wai, le nom du réalisateur (bien qu’existant dans la

base) ne m’était pas proposé. En effet, son identité était « entrée à

l’occidentale » : Wong comme prénom et Kar-wai comme nom, et non

l’inverse. Aussi, il a fallu pour tous les cas rencontrés corriger la fiche

personne correspondante.

Il faut cependant noter que n’ayant pas consulté toutes les fiches

erronées (et ne connaissant évidemment pas tous les réalisateurs, acteurs et

autres personnes d’origine asiatique) des erreurs persistent dans la base. De

plus, étant donné la confusion régnant sur ces conventions d’écriture, il est

probable que les lecteurs de la Bibliothèque confondent eux aussi noms et

prénoms. Aussi, il n’est pas impossible qu’ils ne retrouvent pas, par exemple,

en une seule requête les informations sur Wong Kar-wai maintenant que sa

fiche est exacte !

Enfin, la transcription en alphabet latin des noms en alphabet

cyrillique ou en idéogrammes pose problème. En effet, plusieurs

orthographes étant possibles pour un même nom, un choix s’impose. Or ce

n’est pas toujours le même selon les personnes qui travaille sur la base.

3.2.2. Les ouvrages

Les ouvrages trouvés dans le fonds documentaire relatif aux pays sont

divers. Ce sont les catalogues de production dont nous avons déjà parlé, des

ouvrages en langue étrangère, des ouvrages publiés par des cinémathèques ou

musées à la suite de rétrospectives...


31


Lorsque j’estimais qu’il n’était pas intéressant d’intégrer ces documents au

fonds ouvrages, ils étaient replacés dans les dossiers thématiques « Pays » et

mentionnés dans le contenu de la notice du dossier.

En revanche, lorsque je décidais en accord avec mon responsable

d’intégrer ces ouvrages, il me fallait procéder de la manière suivante.

Si l’ouvrage figurait au catalogue de la BiFi, je lui attribuais la même côte

que cette dernière.

Si l’ouvrage ne figurait pas dans ce catalogue, je lui attribuais une côte

numérique interne à la Bibliothèque.

Voici la copie de la notice ouvrage :


32


Une énumération apparaît lorsque l’on veut inscrire les mentions de

responsabilité. Cela permet une cohérence dans les postes.

De même, les lieux de stockage de l’ouvrage sont énumérés comme ci après

(C/+2/1 pour la salle de lecture de la Bibliothèque donc l’accès libre, C/+3/1

pour l’accès réservé au personnel sur demande des lecteurs, et E pour le

stockage à l’Entrepôt).

Cette intégration des ouvrages au fonds implique par ailleurs des

tâches de traitement du livre (indexation, antivol, couverture).

J’ai ainsi traité plus d’une centaine de nouveaux ouvrages suite à la

réorganisation du fonds « Pays ».


33


3.2.3. Les revues et les catalogues de festival

Malgré leur nature différente, le traitement de ces documents est

similaire. En effet, il est créé une notice de même nature pour un titre de

revue comme pour un festival. Cela s’explique par le fait que pour les deux

entités, il peut y avoir récurrence des numéros ou éditions. Ainsi, on créé une

notice pour le titre à laquelle on ajoute par la suite les exemplaires.

Voici la notice pour les périodiques :


34


Dans le champ type, on choisit entre périodique et festival. Ensuite il faut

mentionner la côte en conséquence (P suivi d’un numéro pour le périodique

et FES- suivi de la première lettre du lieu de la manifestation pour le

festival).

Voici la notice par exemplaire ou édition du périodique.


35


4. Conclusion : Améliorations apportées

Grâce à ce tableau comparatif, les améliorations apportées au fonds

« Pays » par sa restructuration sont mises en avant.

Dossiers thématiques

« Pays » avant

restructuration

Dossiers thématiques

« Pays » après

restructuration

Mode de

classement

Stockage des documents dans des

boites d’archives par pays :

• Classement de quelques

dossiers par thèmes non

conformes au thésaurus

• Reste des documents

sans aucun traitement

Classement des documents

par champs sémantiques.

Type d’indexation

Aucune

Indexation avec le thésaurus

BiFi.

Avantage : langage

normalisé et spécialisé en

cinéma.

Informatisation

des dossiers

Aucune

Une notice par dossier : titre

du dossier et contenu de

celui-ci.

Contenu

Contenu hétéroclite : documents

de natures diverses, pas toujours

à leur place.

Contenu « désherbé » :

certains documents ont

intégrés les autres fonds

(ouvrages, périodiques...) ou

d’autres dossiers thèmes

plus pertinents.


36


Partie 3 : Enrichissement du fonds

documentaire « Pays et Cinéma »

Lors de la réorganisation du fonds documentaire, j’ai pu remarquer

qu’il était pour l’essentiel constitué de documents concernant l’économie du

cinéma du pays en question. Mais, comme nous l’avons vu précédemment, ce

thème de l’économie regroupe énormément de sous thèmes.

J’ai donc constaté que le thème de l’aide au financement des

productions (aides régionales, étatiques et supranationales) n’était fourni

pour aucun des pays. Or on peut supposer que ce thème pourrait faire l’objet

des recherches de certains lecteurs. Par exemple, il est courant que des études

comparatives des systèmes d’aides à la production soient réalisées. Dans le

cas d’une éventuelle demande de ce type, la bibliothèque ne pouvait pas

répondre de façon satisfaisante.

Ainsi, le thème des aides au financement a été choisi pour faire l’objet

de recherches approfondies afin d’enrichir le fonds documentaire, comme il

l’avait été prévu lors de la définition de ma mission.

1. Enrichissement du fonds « Ouvrages »

La Bibliothèque Raymond Chirat a acquis depuis son ouverture des

ouvrages sur l’économie du cinéma. Mais ce type d’acquisition n’est pas le

plus important. En effet, les ouvrages ayant pour thèmes les aides au

financement ne sont pas nombreux : on en dénombre une dizaine.

Aussi, en vue d’enrichir ce fonds et donc de faire quelques

acquisitions, j’ai établi une bibliographie des ouvrages sur les aides à la

production cinématographique (toute productions confondues) en France et

en Europe.


37


La limite géographique de la recherche s’est imposée d’elle-même,

puisque peu d’ouvrages sur l’étranger seront consultés par les lecteurs. En

effet, les ouvrages consultés traitant de l’étranger sont ceux ayant trait par

exemple au « cinéma iranien », aux « studios de cinéma à Hollywood »...

Les ouvrages juridiques et économiques consultés ne concerne que la France

et parfois l’Europe.

1.1. Méthodologie de la recherche

Afin d’obtenir les résultats les plus pertinents à ma recherche, il fallait

que je maîtrise parfaitement le sujet des aides au financement des

productions cinématographiques. Pour cela, j’ai consulté plusieurs ouvrages

de la bibliothèque traitant de ce sujet tant au niveau national qu’au niveau

européen2. Ainsi, ayant intégré certains mécanismes de financement, j’ai pu

interroger les outils de façon complète.

J’ai par ailleurs sélectionné certains descripteurs dans le thésaurus de

la BiFi afin d’interroger différents outils (cités ci après). En voici la liste :

Economie / Economie de l’audiovisuel / Economie du cinéma /

Financement /

• Aide de l’Etat / Aide à la production (TNP Soutien à la production)

• Aides des Régions

• Commande (TNP Film de commande)

• Mécénat (TNP Parrainage / Sponsoring)

• SOFICAS (TNP Société de Financement de l’Industrie)

2 BIZERN, Catherine ; AUTISSIER, Anne-Marie. Les mécanismes d’aides publique au cinéma et à l’audiovisuel en Europe. Vol. I et II. Voir bibliographie. Centre National de la Cinématographie. Le guide du CNC. Voir bibliographie.


38


Grâce à la lecture des ouvrages spécialisés, j’ai complété la liste des

descripteurs à combiner avec les premiers pour ma recherche. Ainsi la liste

s’est enrichie des descripteurs suivants :

• Cinéma / Cinématographique

• Production

• Industrie

• Finances

1.2. Outils de recherche

J’ai interrogé différents outils tels les OPAC et les bases de données.

1.2.1. Les Open Public Access Catalog (OPAC)

J’ai choisi d’interroger les catalogues de la Bibliothèque Nationale de

France, du Système Universitaire de Documentation (SUDOC), et de la

Bibliothèque du film (BiFi). J’ai par ailleurs consulté le catalogue de la

Bibliothèque Publique d’Information (bibliothèque du Centre George

Pompidou, à Paris) : aucun résultat pertinent n’a été retenu.

Tout d’abord, j’ai interrogé le catalogue BN Opale-plus (livres et

périodiques en rayon ou numérisés) et le catalogue des documents

audiovisuels (documents sonores, vidéos, multimédias, électroniques, images

fixes numérisées). Ces catalogues sont très riches puisque la BNF bénéficie

du dépôt légal en France.

Après plusieurs recherches simples avec les descripteurs choisis, j’ai

découvert et utilisé la vedette matière « Aide de l’Etat à l’industrie

cinématographique ». Celle-ci correspondant parfaitement à ma recherche,

j’ai retenu plusieurs références du catalogue BN Opale-Plus. Cependant, je

n’ai obtenu certaines références qu’en faisant des requêtes combinées

(exemple : industrie cinématographique AND finances).


39


En revanche, je n’ai pas trouvé de documents intéressants dans le

catalogue des documents audiovisuels.

Ensuite, j’ai interrogé le catalogue du SUDOC. Par ce biais je

recherchais des thèses et mémoires de fin d’études sur le thème des aides au

cinéma.

J’ai utilisé pour cette recherche les mots de la vedette BNF dans le

champ « mots du sujet ». Les résultats étaient tous pertinents et contenaient,

comme je le désirais, les références de travaux universitaires.

Enfin, j’ai fait quelques recherches sur le catalogue de la BiFi. Je n’ai

pu interroger ce catalogue que par des mots du titre. Ainsi, j’ai pu vérifier

l’intérêt de bien choisir ses descripteurs avant la recherche. J’ai ainsi retenu

quelques références supplémentaires.

1.2.2. Les bases de données

Ces bases de données sont NMEMO et Electre.

NMEMO est la base bibliographique du Centre de documentation du

Département des Etudes et de la Prospective du Ministère de la Culture et de

la Communication. Elle est disponible sur Internet à l’adresse suivante :

http://www.culture.gouv.fr/documentation/mnemo/pres.htm.

NMEMO propose un catalogue de 48000 notices (depuis 1990) se

référant à des documents de nature diverse : publications du Département,

publications du Ministère, littérature grise (actes de colloques, documents

techniques, rapport non publiés...), ouvrages de l'édition privée, périodiques,

dossiers documentaires constitués d'articles de presse. Tous ces documents

ont un champ culturel transversal développant l'étude des politiques, des

financement, des pratiques et publics de la culture, des enseignements

artistiques, des professions artistiques et culturelles, en France et, parfois, à

l'étranger.


40

http://www.culture.gouv.fr/documentation/mnemo/pres.htm


J’ai ainsi sélectionné des références pertinentes après avoir fait

plusieurs recherches combinées par mots clés et matières.

Par ailleurs, la base bibliographique Electre aurait pu m’apporter un

complément à cette recherche avec les références d’ouvrages épuisés ou à

paraître. Cependant, les ouvrages épuisés (souvent anciens) ne

m’intéressaient pas puisque ma recherche portait sur les aides au financement

actuelles. En revanche, des livres à paraître auraient pu être pertinent.

Malheureusement, aucune référence de ce type ne m’a été proposée durant

ma recherche sur cette base.

1.2.3. Internet

En faisant cette recherche sur Internet, je souhaitais trouver les

adresses de site d’institutions spécialisées en la matière, pouvant proposer

des bibliographies ou publiant elles même des ouvrages.

J’ai donc utilisé l’annuaire Open Directory Project consultable à cette

adresse: http://dmoz.org/.

J’ai choisit le chemin suivant : Business > Arts and Entertainment >

Media Production > Financing. Cependant aucun lien intéressant pour ma

recherche ne m’a été proposé.

J’ai finalement consulté le site de l’Observatoire Européen de

l’Audiovisuel (http://www.obs.coe.int). J’ai retenu quelques références des

ouvrages que cette institution publie en collaboration avec le Conseil de

l’Europe.


41

http://dmoz.org/

http://www.obs.coe.int/


1.3. Elaboration de la bibliographie

A partir de ces recherches, j’ai pu élaborer une bibliographie non

exhaustive des ouvrages relatifs aux aides à la production

cinématographique. Certains ouvrages sélectionnés faisaient déjà parti du

fonds de la Bibliothèque. Ces doublons éliminés, la bibliographie contenaient

peu de références. Cette constatation s’explique par le fait que d’une part peu

d’ouvrages sur ce thème sortent sur le marché, d’autre part la bibliothèque

Raymond Chirat étant spécialisée en cinéma, elle possède la grande majorité

de ces ouvrages.

Cependant, la bibliographie va tout de même servir à choisir de

nouvelles acquisitions3.

2. Enrichissement du fonds « Thèmes »

Après avoir constaté le manque de documents traitant des aides à la

production dans les dossiers documentaires « Pays », j’ai proposé à mon

responsable de faire des recherches afin d’enrichir les dossiers en la matière.

L’enrichissement devait surtout porter sur les aides à la production de

longs métrages en Europe. En effet, ce sont sur ces pays que portent

l’essentiel des demandes des lecteurs.

Aussi, j’ai procédé de la manière suivante :

• Enrichir de façon immédiate les dossiers thématiques

• Faire des demandes de documentation

3 La bibliographie se trouve en Annexe.


42


2.1.1. La base de données Korda

Mon travail d’enrichissement des dossiers thématiques a été largement

facilité par la découverte de la base de données Korda. Cette base proposée

par l’Observatoire Européen de l’Audiovisuel est consultable sur Internet à

l’adresse suivante : http://korda.obs.coe.int/web/fr/.

Korda est une base de données sur les aides publiques au secteur

cinématographique et audiovisuel en Europe. Elle propose des « profils des

fonds d'aide nationaux, régionaux, et certains fonds paneuropéens, ainsi que

des descriptions de différents programmes d'aide ».

Aussi elle correspondait exactement à l’outil dont j’avais besoin pour

cette recherche.

Pour cette recherche, j’ai donc utilisé trois critères :

• Le pays

• Le type de production (long métrage, premier long métrage et film de

fin d’études)

• La phase d’intervention (production)

J’ai ainsi enrichi les dossiers thématiques « Financement » en insérant

pour chaque pays présent dans la base Korda :

- les fiches signalétiques des différentes aides octroyées

(informations budgétaires et financières, nature du programme

d’aide, critères d’admissibilité et de sélection, dates limites)

- les fiches signalétiques des organismes financeurs

correspondant (informations générales et institutionnelles,

budget, programmes d’aides, références et sources

d’information...).

Cette base de données Korda m’a ensuite servi pour la deuxième phase

de l’enrichissement du fonds thématique.


43

http://korda.obs.coe.int/web/fr/


2.1.2. Les demandes de documentations

Puisque la base de données Korda ne traitait que de certains pays

européens, il fallait prolonger la recherche par d’autres biais.

J’ai décidé de faire des demandes de documentation aux différents

organismes financeurs.

La base Korda, ainsi que les diverses publications de l’Observatoire

Européen de l’Audiovisuel4, offrent un annuaire de contacts fort important :

je m’en suis donc servi. Ensuite, j’ai fait quelques recherches sur Internet à

partir du moteur de recherche Google. J’ai ainsi pu constituer une liste de

contacts par email5.

Après avoir rédigé un email « type » en français et en anglais6, j’ai

envoyé ces courriers. C’est ainsi que je me suis confronté au problème

inhérent à Internet : l’obsolescence des informations. Ainsi, une très grande

partie des adresses email n’étant plus valables, les courriers m’ont été

retournés. Cela est dû au fait que mes sources dataient, pour certaines, de

1999.

Les quelques réponses que j’ai reçues n’ont pas pour autant été

intéressantes. Mes correspondants me renvoyaient sur le site de leur

institution, sites sur lesquelles j’avais trouvé les adresses email. Cependant,

j’ai tout de même reçu des réponses soit des fichiers attachés par email, soit

des catalogues et bilan d’activités.

A cause de tous ces inconvénients, je me suis tournée vers une

méthode plus ancienne (mais ayant fait ses preuves) : le courrier. Cependant,

il est encore trop tôt pour évaluer les résultats de mes demandes.

4 Voir bibliographie 5 Voir la liste (corrigée) en Annexe 6 Voir en Annexe


44


Conclusion

Ce rapport a présenté les missions qui m’ont été confiées pendant la

durée de mon stage. J’ai trouvé très intéressant et enrichissant de prendre en

charge la totalité du traitement d’un fonds documentaire. Toutes les étapes de

la chaîne documentaire ont ainsi été abordées. Ainsi j’ai pu m’investir dans

une mission particulière au sein d’une équipe compétente, bien que non

formée au métier de la documentation.

Pour le moment, il n’a pas encore été décidé de la suite donnée à ce

travail, à savoir qui du personnel prendra en charge ce fonds.

Lors du quatrième mois de mon stage, ma mission touchant à sa fin,

j’ai achevé l’informatisation des dossiers festival. En effet, une précédente

stagiaire avait eu pour mission de réorganiser et d’informatiser ce fonds : une

notice était créée pour chaque festival. Or pendant mon travail, je me suis

rendu compte que cette informatisation n’était pas terminée. Ainsi je me suis

proposée de le faire parallèlement.

Ce travail terminé, j’ai voulu vérifier l’interrogation du fonds à partir du

catalogue public. L’interrogation ne se faisant que par « mot du titre », le

problème des requêtes se posaient. En effet, il est évident que le grand public

ne retient pas les noms des festivals, mais plutôt le lieu de la manifestation.

Aussi la recherche sur le champ lieu était nécessaire.

Pour cela j’ai demandé la modification du catalogue public à l’informaticien

pour que les lecteurs puissent interroger sur le champ « lieu », champ déjà

renseigné dans la base.

J’aurai ainsi souhaité participer davantage à la gestion de la base et du

catalogue de la Bibliothèque (structure et champ des notices). Cependant je

suis arrivée dans une structure dont l’informatisation était déjà fortement

avancée.


45


Finalement, ce stage m’a permis d’aborder de plain-pied le métier de

documentaliste dans le secteur culturel. Il m’a aussi permis d’observer la vie

du centre de documentation d’une association, centre fonctionnant avec

moins de moyens humains et financiers que nombre d’autres centres. Ces

paramètres ont pour conséquences directes la difficile mise en place de

projets et la polyvalence du personnel. Cependant, être documentaliste dans

le secteur culturel, en l’occurrence cinématographique, a pour principal

avantage un enrichissement personnel permanent.


46


Bibliographie

BIZERN Catherine ; AUTISSIER Anne-Marie (Dir.). Les mécanismes d’aides publiques au cinéma et à l’audiovisuel en europe. Vol. I : Analyse comparative des systèmes d’aides nationaux. Paris : Centre National de la Cinématographie ; Strasbourg : Observatoire Européen de l’Audiovisuel, 1998. 135 p. BIZERN Catherine ; AUTISSIER Anne-Marie (Dir.). Les mécanismes d’aides publiques au cinéma et à l’audiovisuel en europe. Vol. II : Monographies nationales : Autriche, Belgique, Suisse, Allemagne, Danemark, Espagne, Finlande, France, Royaume-Uni, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Suède. Paris : Centre National de la Cinématographie ; Strasbourg : Observatoire Européen de l’Audiovisuel, 1999. 306 p. CENTRE NATIONAL DE LA CINEMATOGRAPHIE. Guide du CNC. Paris : Centre National de la Cinématographie, 1993. 412 p. RIVOIRE Jeanne. Restructuration et étude de faisabilité pour la numérisation de dossiers thématiques. Mémoire de fin d’étude. Stage effectué à la Bibliothèque Raymond Chirat – Institut Lumière. Lyon : Université Lyon 3, 2001.89 p.


47


Table des annexes

PLAN DE TRAVAIL ETABLI POUR LA DUREE DU STAGE A LA BIBLIOTHEQUE RAYMOND CHIRAT ...............................................I

EXTRAIT DU THESAURUS DE LA BIFI : CHAMP SEMANTIQUE « ECONOMIE »..........................................................................III

BIBLIOGRAPHIE SUR LE THEME DES « AIDES AU FINANCEMENT DE PRODUCTIONS CINEMATOGRAPHIQUES »...................................IX

RECHERCHE DANS LA BASE DE DONNEES KORDA....................XVIII

LISTE DES CONTACTS (PAR EMAIL) ........................................... XX

EXEMPLES DE DEMANDE DE DOCUMENTATION ........................XXVI


48

Annexes


I

Plan de travail établi pour la durée du stage à la Bibliothèque Raymond

Chirat

Sem.1 Sem.2 Sem.3 Sem.4 Sem.5 Sem.6 Sem.7 Sem.8 Sem.9 Sem.

10

Sem.

11

Sem.

12

Sem.

13

Sem.

14

Analyse de l’existant

Réorganisation des dossiers

Informatisation des dossiers

Tâches conséquentes à la réorganisation

Réalisation de la bibliographie

Enrichissement du fonds thématique « Pays »

Informatisation du fonds « Festival »

Annexes

Extrait du thésaurus de la BiFi : Champ sémantique « Economie »


III

Annexes Annexes


IV


IV

Annexes


V

Annexes


VI

Annexes


VII

Annexes


VIII

Annexes

Bibliographie sur le thème des « Aides au financement de

productions cinématographiques »


IX

Annexes

BIBLIOGRAPHIE :

AIDE DE L’ETAT A L’INDUSTRIE

CINEMATOGRAPHIQUE : FINANCEMENT, AIDE… À

LA PRODUCTION.

Remarque : Bibliographie établie le 21/08/02 à partir des sources suivantes :

BNF, BiFi, SuDoc, Electre, NMEMO.

ANDERSEN, Arthur. The European film production guide: finance, tax,

legislation (France, Germany, Italy, Spain, UK). London; New York:

Routledge, 1996. 461 p. Collection: A Blueprint book.

ISBN 0-415-13665-2 (rel.).

Notice BNF n° : FRBNF37496978.

Assemblée Nationale, Délégation de l'Assemblée nationale pour l'Union

européenne ; présenté par François Guillaume. Média Pluset la défense de

la diversité culturelle : Rapport d'information sur le programme de soutien à

l'industrie audiovisuelle européenne, MEDIA Plus, 2001-2005, COM1999-

658 final E 1422. (Titre d'ensemble : Impressions. 11e législature /

Assemblée nationale; 2731). Paris : Assemblée nationale, 2000. 50 p.

Collection : Les documents d'information de l'Assemblée nationale, ISSN

1240-831X ; 71-2000.

ISBN 2-11-109956-2 (br.) : 3,05 EUR.


Résumé : Sur le programme de soutien à l'industrie audiovisuelle européenne (Média Plus 2001-2005).


X

Annexes

CNC ; WALLON, Dominique (Préf.). Aides à la production

cinématographique : enquête sur 12 pays européens. Paris : CNC, 1989.

179 p.

60 FF.

Notice BIFI.

Centre National de la Cinématographie (France). Le Centre national de la

cinématographie 1981. Paris : Centre national de la cinématographie,

1981.180 p.

Notice BNF.

Centre National de la Cinématographie (France) ; sous la dir. d'Yves

Marmion, Jean-Marc Vernier et Marc Nicolas. Aides à la production

cinématographique: enquête sur 12 pays européens / [Ministère de la culture,

de la communication, des grands travaux et du Bicentenaire, Centre national

de la cinématographie]. 78 p.

(Br.) : 60 F.


CHARUAU, Jean-Marie ; BENGHOZI, Pierre-Jean (Dir.) ; TOROK,

Jean-Paul (Dir.). "Je t'aime, moi non plus" : une histoire d'avance (Les

pouvoirs publics, la profession et le système des avances sur recettes, de

1959 à nos jours). Mémoire de DEA, Université Paris I. Paris : Université

Paris I, 1991. 230 p.

Notice NMEMO (Ministère de la Culture) : Cote : 8140 ; 8140 BIS.


XI

Annexes

Conseil de l'Europe. Assemblée parlementaire. Commission de la culture

et de l'éducation. Le Cinéma et l'État : rapport de la Commission de la

culture et de l'éducation de l'Assemblée parlementaire du Conseil de

l'Europe ; rapporteur Joop VOOGD. Documents du colloque, Lisbonne, 14-

16 juin 1978. Bruxelles ; Direction générale de la jeunesse et des loisirs,

Ministère de la culture française, 1979. 364 p. Collection : Cahiers JEB ; 3,

1979.


DEGAND, M. C.. Aide et production : étude / de M.C. Degand, Strasbourg,

14-15 septembre1981. Strasbourg : Conseil de l'Europe, Conseil de la

coopération culturelle, Affaires Culturelles, 1981. 33-8 p.

Notice BIFI.

DUCHOVEL, Alain et Jacqueline. Droit et financement des productions

audiovisuelles : mécanismes et mode d'emploi. Toulouse : A.G.E.M.A.V.,

1988.190 p.

Notice BIFI.

EUREKA AUDIOVISUEL; Conseil de l’Europe (Collab.). Le financement

de la production audiovisuelle en Europe = financing of audiovisual

production in Europe. Bruxelles : EUREKA Audiovisuel, 1992. 76 p.

Collection : Etudes et guides pratiques ; 3.

Notice BIFI.

EUREKA AUDIOVISUEL. Les journées de l’Audiovisuel et de la Finance.

Financement de l’audiovisuel par l’audiovisuel, Interventions mixtes des

financements publics et privés en faveur de l’audiovisuel, Instruments


XII

Annexes

financiers et fiscaux en faveur de l’industrie audiovisuelle. Bruxelles :

Eureka Audiovisuel, 1997. 142 p.

Europe stratégie analyse financière ; [BEAUVOIS Anne Florence]. La

production audiovisuelle et cinématographique et son financement. Paris :

Eurostaf, 1994. 353 p. Collection : Perspectives stratégiques et financières.


Europe stratégie analyse financière. [La production audiovisuelle et

cinématographique et son financement: synthèse]. Paris : Eurostaf, 1994. 23

p. Collection : Perspectives stratégiques et financières.


De La FOREST DIVONNE, Laurent. De l'influence des Sofica sur le

comportement de la production cinématographique. Mémoire de Maîtrise.

DERCAV : 1989. 74 p.

Localisation : Université Paris 3-Bibliothèque Gaston Baty. Disponible pour

le PEB :

Cote D 3204.ma.

Notice SUDOC.

FOUGEA, Jean-Pierre ; avec la part. de Emmanuel de FRANCHECHI,

Anne GROMER, Benjamin MAFTOUL. Les aides au financement: cinéma

et télévision. Paris : Dixit, 2001. 416 p.

ISBN 2-84481-039- X (br.) : 45,50 EUR.


Résumé : Ce guide pratique recense toutes les aides nationales, régionales,

européennes


XIII

Annexes

et internationales accessibles à une société de production française pour aider au

développement, à la préparation, à la production, à l'écriture, à la musique d'un

long-métrage, d'un court-métrage, de la fiction télé, d'un documentaire, de

l'animation, d'un vidéo-clip, etc.

GIRRE Ronan; GAVALDA Christian (Dir.). Le financement de la

production cinématographique et audiovisuelle. Thèse: Doctorat (Nouveau

Doctorat) : droit privé : Paris 1 : 1988. 336 p.

Localisation : Paris1-BU Tolbiac. Disponible pour le PEB : Cote : D 88 ! 12.

Numéro de notice SUDOC : 041310551.

Numéro d'identification: 1988PA010262.

GOLDBRONN, Frédéric ; STEIN, Catherine ; BARIAT, Ludovic

(Collab.). Guide des aides à la création audiovisuelle et multimédia 2002-

2003. Paris : Vidéadoc, 2002. 199 p.

35 EUR.

Notice BIFI.

LIISKE, Marge ; COURVOISIER, Claude (Dir.). Les aides publiques en

France à la production cinématographique et audiovisuelle, une étude de cas

: le fonds ECO. Mémoire de DESS "Politiques culturelles et action

artistique", Option "International", Université de Bourgogne. Université de

Bourgogne, 1995. 82 p.

Notice NMEMO (Ministère de la Culture) : Cote : S PCA 55.

MAHAMANE, Ousmane Ilbo ; PATRIA, Claude (Dir.). Les financements

de la production cinématographique : Les aides publiques nationales et

régionales : Le cas français : Un exemple envié à avenir incertain. Mémoire


XIV

Annexes

de DESS, Université de Bourgogne, Faculté de Droit et de Science politique.

Dijon : Université de Bourgogne, 1995. 67 p.

Notice NMEMO (Ministère de la Culture) : Cote : S PCA 94.

MARJANOVIC, Vladan. Les régions et la production cinématographique et

audiovisuelle. Paris : LGDJ, 1996.196 p. Collection : Travaux et recherches

Panthéon Assas, Paris 2. Droit.

Mémoire de Diplôme d'études approfondies en droit public interne soutenu à

Paris 2 en 1995.

ISBN 2-275-00118-2 (br.): 120 F.

Notice BNF n°: FRBNF36163439.

Office parlementaire d'évaluation des politiques publiques ; BIPE

Conseil ; CLUZEL, Jean (Rapp.). Les aides publiques au cinéma français,

le prix d'une réussite. (Rapport sur l'efficacité des aides publiques en faveur

du cinéma français). / Assemblée nationale, Sénat, Office parlementaire

d'évaluation des politiques publiques.

Paris : Assemblée nationale : Sénat, 1998. 215 p. Collection : Rapport /

Office parlementaire d'évaluation des politiques publiques, ISSN 1284-0394.

ISBN 2-11-100729-3 (br.) : 6,86 EUR.


Résumé : Etude sur le financement de l'industrie cinématographique en France qui

fait apparaître les faiblesses d'un système qui a maintenu la créativité du cinéma

français, mais en la déconnectant du marché mondial, aux prix d'un

dysfonctionnement financier et économique.

http://www.senat.fr/rap/r98-011/r98-011mono.html


XV

http://www.senat.fr/rap/r98-011/r98-011mono.html

Annexes

SCHMITT, Anne-Claire (Réd.). Aides à la production et à la distribution

cinématographiques en Europe et au Canada : enquête sur 13 pays :

Autriche, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, France, Grèce, Italie,

Pays-Bas, Portugal, République Fédérale d'Allemagne, Royaume-Uni,

Suisse. - 2ème éd. Paris : Centre national de la cinématographie : 1992.

284 p.

Numéro de notice SUDOC : 012811440.

SIEKLUCKA, Catherine; LYON-CAEN, Gerard (Préf.). Les aides à

l'industrie cinématographique dans la Communauté économique européenne.

Paris : Presses universitaires de France, 1967. 90 p. Collection: Travaux et

recherches de la Faculté de droit et des sciences économiques de Paris. Série

Europe ; 5.

ISBN 2-13-041095-2 : 4,27 EUR.

Numéro de notice SUDOC : 01194384X.

WEIGL Melanie ; SABATIER Daniel (Dir.). Les mécanismes européens de

soutien au cinéma. Th. Doct. : Droit public : Paris 1 : 2000. 347 p.

Localisation : Paris1-BU Tolbiac. Disponible pour le PEB.

Numéro de notice SUDOC : 05997494X.

Numéro d'identification: 2000PA010296.

Résumé : Afin de mieux comprendre les choix opérés dans l’adoption des mécanismes de soutien au cinéma, il est nécessaire de s’interroger sur les faiblesses de l’industrie cinématographique européenne face à l’hégémonie américaine (Première partie). En raison de leur finalité différente, les politiques cinématographiques nationales et transnationales doivent être distinguées. L’action des Etats est animée par la volonté de soutenir leur industrie cinématographique nationale confrontée à la concurrence étrangère (Deuxième partie). L’action des institutions européennes vise à favoriser les initiatives transnationales, afin de développer un marché européen des programmes (Troisième partie). La nécessité de poursuivre la politique communautaire de soutien à l’industrie cinématographique n’est plus à démontrer, les mesures pour y parvenir continuent pourtant de diviser les opinions : articuler des mécanismes d’aide communautaires avec les politiques nationales, défendre identité européenne en préservant les spécificités nationales, contribuer à la création d’emplois et mettre l’accent sur la formation, autant d’orientations qui soulignent l’ambivalence de ces mécanismes de soutien. Notre hypothèse est que, les politiques communautaires et


XVI

Annexes

nationales peuvent se compléter au mieux les unes les autres si, au niveau communautaire, on se concentre davantage sur les objectifs industriels et structurels et, au niveau national, sur les objectifs culturels. Reste à savoir si l’industrie cinématographique européenne saurait concilier enjeux politiques culturels, impératifs économiques et idéaux artistiques pour passer protectionnisme culturel à l’économie de marché.

Aides européennes : à la production et à la distribution (montant et nature de

l'aide, champ d'application, conditions d'attribution...). [Paris] : Dixit, 1990.

32 p. Collection : Documents pratiques.


Le financement du cinéma : rapports / du groupe de travail institué par le

Secrétariat d'Etat à la Culture. [S.l.] : [s.n.], 1977. V-125-XIII p.

Notice BIFI.

Systèmes de radio et télévision dans les Etats membres de l’Union

Européenne et en Suisse. Strasbourg : Observatoire Européen de

l’Audiovisuel ; Hans Budow Institut, 1998. 182 p.

ISBN 92 871 3606 8.

38,10 EUR.

Résumé : Cette analyse de la radio et de la télévision dans l'Union européenne et en Suisse aborde les thèmes des relations entre service public et secteur privé, du développement de la télévision numérique, de l'imbrication des politiques européennes et nationales en matière de télévision, des rôle et financement de la radiodiffusion publique et de son développement au niveau local et régional.


XVII

Annexes

Recherche dans la base de données Korda


XVIII

Annexes


XIX

Annexes

Liste des contacts (par Email)


XX

Annexes

Financement des productions

cinématographiques :

Contacts mails

AFS : Afrique du Sud

National Film & Video Foundation

[email protected]

AUT: Autriche

ÖFI : Osterreichchisches Filminstitut

[email protected]

Bundesministerium für Wissenschaft

[email protected]

CINETIROL ; Cine Tirol - Filmförderung Film Commission & Fund

[email protected]

WFF : Wiener Film Fonds

[email protected]

BEL : Belgique

CCAV : Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel - Communauté française de

Belgique

[email protected]

Wallimage

[email protected]


XXI

mailto:[email protected]







Annexes

CAN : Canada

Telefilm Canada

[email protected]

CHE : Suisse

Office fédéral de la culture (Section cinéma)

[email protected]

Centre suisse du cinéma

[email protected]

DEU : Allemagne

Filmboard : Filmboard Berlin-Brandenburg

[email protected]

FFF Bayern : FilmFernsehFonds Bayern

[email protected]

FFHH : Filmförderung Hamburg GmbH

[email protected]

AAAA : Hessische Filmförderung

[email protected]

MDM : Mitteldeutsche Medienförderung GmbH

[email protected]

DNK : Danemark

Det Danske Filminstitut

[email protected]

NFTF : Nordisk Film & TV Fund

[email protected]


XXII





mailto:filmfoerderung@fff-bayern@de






Annexes

ESP : Espagne

Instituto de la Cinematografia y de las Artes Audiovisuales

[email protected]

Gobierno Vasco, Departamento de Cutura, Viceconsejeria de Cultura

Juventud y Deportes, Direccion de Creacion y Difusion Cultural

[email protected]

FIN : Finlande

Finnish Film Foundation (Suomen Elokuvasäätiö)

[email protected]

[email protected]

AVEK/ The Promotion Centre for Audiovisual Culture in Finland

[email protected]

NFTF : Nordisk Film & TV Found

nftf@[email protected]

IND : Inde

National Film Development Corporation Ltd.

[email protected]

GBR : Royaume-Uni

Film Council

[email protected]

Department of Arts, Heritage, Gaeltacht and the Islands

[email protected]/

ACNI : The Arts Council of Northern Ireland

[email protected]

ACW : Arts Council of Wales

[email protected]


XXIII






mailto:Nftf@[email protected]



mailto:[email protected]/



Annexes

IOMF & TF : Isle of Man Film and Television Fund

[email protected]

LFVDA : London Film and Video Development Agency

[email protected]

SAC : Scottish Arts Council

[email protected]

AAAA : Scottish Screen

[email protected]

MAR : Maroc

Centre cinématographique marocain

[email protected]

IRL : Irlande

Radio Telefis Eireann

[email protected]

ISL : Islande

Icelandic Film Fund

[email protected]

Icelandic Film Corporation

[email protected]

Luxembourg

Film Fund Luxembourg

[email protected]

Fonds national de soutien à la production audiovisuelle

[email protected]


XXIV











Annexes

HOL : Pays-Bas

NFF : Nederlands Fonds voor de Film

[email protected]

RFF : Rotterdam Film Fund

[email protected]

NOR : Norvège

Norsk filminstitut

[email protected]

Kommunale Kinematografers Landsforbund

[email protected]

SWE : Suède

SFI : Svensk Filminstitut

http://www.sfi.se

NTTF : Nordisk Film- & TV Fond

[email protected]


XXV





http://www.sfi.se/


Annexes

Exemples de demande de documentation


XXVI

Annexes

Bibliothèque Raymond Chirat Institut Lumière 25, rue du Premier Film BP 8051

69352 LYON Cedex 08

FRANCE

[email protected]

Lyon, le 29 août 2002

A : Communauté Française en Belgique

Madame, monsieur,

Dans l’objectif d’enrichir et de compléter le fonds documentaire de notre

bibliothèque spécialisée en cinéma, nous recherchons des documents traitant

des différentes aides au financement des productions cinématographiques.

Aussi, nous faisons appel à vous. Vous serait-il possible de nous faire

parvenir de la documentation relative aux aides aux productions de longs

métrages que vous octroyées ou qui le sont par d’autres organismes dans

votre pays ?

En vous remerciant de l’aide que vous nous accorderez.


XXVII


Annexes

Bibliothèque Raymond Chirat Institut Lumière

25, rue du Premier Film BP 8051

69352 LYON Cedex 08 FRANCE

[email protected]

Lyon, France

29th August 2002

Film Council

Dear Sir or Madam,

In order to enrich and complete the collection of our library

specialised in the cinema, we are looking for documents dealing with the

various financial aids for cinema productions.

That is why we call on you. We should be grateful if you would send

us documents on the financial aids that you or other organisations grant to the

production of full-length films in your country.

We thank you for your help and look forward to receiving your documents.

Yours faithfully,


XXVIII
