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3/06/10 1 Brigitte HERISSON Infirmière clinicienne 1 Repérer et évaluer la douleur du sujet âgé ANFIIDE Journée Internationale de l’infirmière 29 MAI 2010 Brigitte HERISSON Infirmière clinicienne 2 « La douleur de la personne âgée est sous- estimée du fait de préjugés persistants et de difficultés d'évaluation. » « Avant de vouloir traiter la douleur chez la personne âgée, encore faut-il la reconnaître !... » PASSADORI (Yves)

Repérer et évaluer la douleur du sujet âgé - anfiide.com€¦ · • Établir une relation de confiance • Observer la personne âgée dans l’exécution de tous ses actes de

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Brigitte HERISSON Infirmière clinicienne

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Repérer et évaluer la douleur du sujet âgé

ANFIIDE Journée Internationale de

l’infirmière 29 MAI 2010

Brigitte HERISSON Infirmière clinicienne

2

« La douleur de la personne âgée est sous-estimée du fait de préjugés persistants et de

difficultés d'évaluation. »

« Avant de vouloir traiter la douleur chez la personne âgée, encore faut-il

la reconnaître !... » PASSADORI (Yves)

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LES DOULEURS DES PERSONNES ÂGÉES

•  Prévalence de la douleur chronique: – 25 à 50% chez les PA vivant à domicile – 50 à 93% pour celles vivant en institution – Augmente avec l’âge surtout autour de 65 ans – La douleur sévère augmente de plus de 10%

entre 65 et 95 ans •  1 mois avant leur décès, 30 à 60% des

personnes âgées ont des douleurs fréquentes ou permanentes.

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Epidémiologie de la douleur

•  Étude PAQUID sur 741 personnes âgées – 71.5% ont ressenti un douleur au cours de

l’année écoulée • 41%: 1 seule localisation douloureuse • 21%: 2 localisations douloureuses • 9%: + de 2 localisations douloureuses

– 33%: douleur quotidienne depuis plus de 6 mois

– 32% douleur évolue par crise

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En institution •  40 à 85% de personnes âgées

douloureuses en institution •  Troubles cognitifs (reçoivent moins

d’antalgiques que celles qui n’ont pas de troubles des fonctions supérieures

•  =hétéro évaluation

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• DOULEUR

ANOREXIE

DENUTRITION

TROUBLES DU SOMMEIL

DEPRESSION

PERTE D’AUTONOMIE

SYNDROME DE GLISSEMENT

RISQUE DE SUICIDE

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•  « Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée » loi du 4 mars 2002

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PLAN D’AMÉLIORATION DE LA DOULEUR 2006-2010

•  4 axes: – Amélioration de la prise en charge des personnes les

plus vulnérables (enfants, personnes âgées et en fin de vie)

– Formation renforcée des professionnels de santé – Meilleure utilisation des traitements médicamenteux

et des méthodes non pharmacologiques – Structuration de la filière de soins, en particulier celle

de la prise en charge des douleurs chroniques dites rebelles

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REPERER

Connaître les signes

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Contexte •  Travail interdisciplinaire avec des éléments stables dans

l’équipe pour une continuité des soins •  Spécificité gériatrique

–  Handicap sensoriel •  Problème de communication

–  Perte des fonctions cognitives –  Pathologies neurologiques –  Polypathologie et polymédicamentée –  Ne pas oublier les douleurs neuropathiques nombreuses

•  Population peu habituée à parler de sa (ses) douleur(s) •  Effectif professionnel restreint

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Comment alors repérer sa douleur

• Recueil de données dès l’entrée du malade, avec l’aide de la famille, de l’entourage qui connaissent bien la personne

•  Établir une relation de confiance • Observer la personne âgée dans

l’exécution de tous ses actes de la vie quotidienne.

•  Examen clinique complet

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Causes •  Fréquence des pathologies douloureuses •  Isolement social •  Le vécu de la douleur par la personne âgée

•  Idées préconçues concernant la douleur du sujet âgé

•  L’expression parfois atypique de la douleur •  La difficulté à évaluer la douleur

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Causes

•  Pathologies ostéo articulaires •  Zona et douleurs post zostériennes • Douleurs neuropathiques • Douleurs lors de cancer •  Escarres, ulcères •  Autres pathologies douloureuses

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L’absence de plainte chez la personne âgée atteinte de

démence N’exclut pas qu’elle ne soit pas

douloureuse

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Difficultés

•  Troubles – du langage – de l’audition – de la mémoire – de la concentration

• Histoires de vie difficiles avec de nombreuses pertes

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EVALUER

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Auto-évaluation

Hétéro-évaluation

Choisir le bon outil pour le bon patient

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Auto évaluation

•  L’Echelle Visuelle Analogique (EVA)

•  L’Echelle Numérique (EN)

•  L’Echelle Verbale Simple (EVS)

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Hétéro évaluation

•  ECPA

• DOLOPLUS

•  ALGOPLUS

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EVA

EN

DOLOPLUS ECPA EVS

ALGOPLUS

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TRACER

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Pourquoi tracer? •  Démarche qualité:

–  Écrire ce qui est fait •  Législation

–  L'absence de prise en charge de la douleur qualifiée de faute par le tribunal administratif (cf CNRD Mise en ligne en avril 2008 : « Que retenir de cette malheureuse affaire ? Outre, le fait que la prise en charge de la douleur est une obligation de nature à engager la responsabilité de l'établissement et/ou du praticien ; la traçabilité est une priorité. La traçabilité est garante de la continuité des soins et permet de déterminer quel a été le processus de décision d'une équipe dans la prise en charge d'un patient (traçabilité de l'évaluation, du traitement mis en place et réévaluation ! »)

•  Indicateur COMPAQH (COordination pour la Mesure de la Performance et l’Amélioration de la Qualité Hospitalière)

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Indicateur IPAQH (Indicateur de la Performance et l’Amélioration de la Qualité Hospitalière)

Traçabilité de l’évaluation de la douleur

•  Proportion de séjours pour lesquels le résultat d’au moins une évaluation de la douleur est documenté dans le dossier du patient non algique

•  une mesure diagnostique et une mesure de suivi de la douleur sont documentés dans le dossier du patient algique.

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DOULEUR DOULEUR DOULEUR DOULEUR DOULEUR DOULEUR DOULEUR DOULEUR

DOUCEUR

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Merci de votre attention