Reperes pour organiser son travail enseignant

Outils pragmatiques pour réussir sa classe

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Repères pour organiser son travail enseignant

Philippe Clauzard, PEMF, CPC - 2009

Introduction : Trouvez ci-dessous quelques conseils pour organiser sa classe, anticiper ses

enseignements en école élémentaire. Il s’agit d’un ensemble d’outils pragmatiques afin d’optimiser

sa pratique de classe. Ces outils balisent un ensemble de problématiques qui se posent tant pour

l’enseignant débutant que l’enseignant confirmé. Ce document est extrait de plusieurs lectures.

Sommaire :

La rentrée scolaire

Le tableau

Dans l'école

Organiser le temps Les progressions et les programmations

Dans la classe

L'emploi du temps

Les activités du premier jour de

classe

Organiser son travail

La réunion avec les parents d'élèves

Le cahier-journal

Sur l'argent reçu à l'école

Organiser sa démarche

Sur les différents personnels

S'informer sur la classe Fixer ses objectifs

Sans le.s enfants Motiver les enfants

Avec les enfants

Les sorties

Comment l'organiser? Les réunions d'équipes

Rappels importants

Comment être efficace?

Comment organiser les

différentes activités?

Où sortir? Pourquoi sortir?

Aider aux apprentissages

Exemple de projet de classe de découverte

Établir des relations maître-enfant

Tableau des règles de responsabilité

Organiser l'espace

L’affichage

La surveillance des enfants

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LA RENTREE SCOLAIRE DANS L'ECOLE La rentrée a été organisée par le directeur à la fin de l'année précédente, avec ou sans les collègues

concernés, ou bien début septembre. En conséquence, plusieurs possibilités peuvent se présenter: • l'enfant a été averti en juin et il connaît sa classe et son instituteur; • l'enfant ne connaît ni sa classe ni son instituteur, les listes sont affichées dans la cour et/ou aux

portes des classes; ou bien il est accueilli dans sa classe précédente et le passage en classe supérieure

se fait en début de matinée.

DANS LA CLASSE Les présentations Laisser les enfants se placer comme ils le désirent. L'organisation se fera un peu plus tard en fonction

de certains critères (bonne ou mauvaise audition, bonne ou mauvaise vue, gaucher ou droitier,

association positive ou non...). • Présentation réciproque. Le maître écrit ses nom et prénom au tableau, explicite clairement les

relations qu'il souhaite établir avec les élèves: ceux-ci peuvent, ou non, l'appeler par son prénom, le

tutoyer, etc. • Eviter les familiarités, le style copain, ou au contraire les rapports autoritaires. C'est le premier jour

que se nouent les relations.

L'organisation matérielle Prévoir une place pour chaque chose et ranger chaque chose à sa place. • Indiquer l'emplacement pour ranger les cartables, ainsi que les différents matériels. • Présenter les outils de travail à se procurer ou fournis par l'école et en préciser l'utilisation: — les cahiers et cahiers de textes, — les manuels scolaires, — la liste du matériel à acquérir (exemple: ciseaux, compas, gomme, règle...): les enfants font leur

première copie de l'année et l'instituteur observe les outils employés spontanément : il veille déjà à

sensibiliser les élèves à des exigences de présentation, d’écriture, de soin.

Le règlement • Préciser les règles d'entrée et de sortie, celles de sécurité en cas d'évacuation d'urgence, le règlement

intérieur de l'école. • Le règlement intérieur de la classe sera mis en place avec les enfants et concernera les points

suivants: discipline, déplacements dans la classe, responsabilités diverses.

LES ACTIVITES DU PREMIER JOUR DE CLASSE L'objectif est d'évacuer les angoisses des enfants par des activités rassurantes, plaisantes et non

évaluées. Exemples d'activités possibles

Lecture : Découverte d'un texte choisi par l'enfant dans son ou ses manuels de lecture préparé afin de le

présenter à la classe. Tous les enfants ne sont pas sollicités le même jour mais l'instituteur privilégiera des volontaires.

ou Texte polycopié avec des jeux de lecture (avec des mots ou des phrases parasites, avec des

recherches de mots...). ou Puzzle simple de lecture.

ou Découverte du fonds de la bibliothèque de classe. Numération (dictée de nombres). Operations (vérification des techniques opératoires) ou Problèmes simples et amusants de logique.

Arts plastiques : Calligrammes Activités musicales : écoute de musiques classiques ou de chants traditionnels

Jeux de plein air:


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— jeux de ballon — jeu du béret.

LA REUNION AVEC LES PARENTS D'ELEVES OU, QUAND ET POURQUOI L'ORGANISER? • Elle peut se tenir dans la classe ou dans le préau. La première proposition est préférable car elle

permet aux parents de connaître le milieu de vie de leur enfant.

Le maître animera la réunion seul, avec un collègue de même niveau ou avec le directeur. Les

membres du RAS et l'assistante sociale peuvent être présents.

« En début d'année, elle permet, de se présenter aux familles, d'apporter une information sur

l'organisation générale de l'école, sur les activités, les disciplines et les méthodes pratiquées, sur

l'emploi du temps, et de régler des problèmes matériels.

• En cours d'année, elle permet de régler un problème ponctuel.

Exemples: préparation d'une classe nature. — Dossiers d'entrée en 6e au 2

e trimestre.

• En fin d'année, pour établir un bilan; faire une évaluation.

• Et, en règle générale, chaque fois que vous en ressentirez la nécessité.

COMMENT L'ORGANISER? • Informer le directeur du projet, lui demander conseil, retenir ensemble la date et l'horaire.

• Prévenir les parents par écrit (par l'intermédiaire du carnet de correspondance) 15 jours auparavant,

pour qu'ils puissent se rendre disponibles.

Schéma possible d'organisation de la première réunion

1. Présentation du maître

Présentation de la classe: — Effectifs et répartition entre filles et garçons.

— Age des élèves.

— Présentation du niveau.

Programmes: — Les horaires par semaine et sur l'année. Les différentes disciplines.

Le projet d'école

Le projet de cycle et de classe

5. Fonctionnement de la classe : — Les projets de la classe.

— Le matériel nécessaire.

— Les formes de travail (ateliers, par groupes, individuel).

— Les leçons.

— Les rendez-vous.

6. Les différents intervenants dans l'école, dans la classe 7. Réponses aux questions des parents (prévoir 1/3 du temps disponible)

N.B. C'est une réunion d'information pédagogique et non une réunion polémique sur les méthodes.

Pour les réunions suivantes, il convient de préparer un ordre du jour qui permet d'apporter aux parents

des réponses aux questions qu'ils se posent. On fait aussi le point sur les travaux réalisés et ceux qui

restent à faire. En fin de séance, on note les suggestions et vœux des parents.

LES REUNIONS D'EQUIPES Un temps pour le travail en équipe des maîtres a été dégagé sur le temps d'enseignement pour mener

les réflexions nécessaires à la gestion des cycles pédagogiques et élaborer les outils permettant de

réaliser le suivi attentif de chaque élève.


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L'instituteur est présent 26 heures par semaine devant les élèves et dispose de 3 heures toutes les trois

semaines pour participer à des réunions de concertation. Certaines dates sont fixées par une circulaire

rectorale (réunions pédagogiques avec l'IEN, conseils d'école...), les autres restent au choix des

participants. Ces réunions peuvent prendre différentes formes suivant le regroupement de personnes

constitué.

Participants Réunions Rôle du conseil

Conseil des — Directeur qui Au moins une fois Donne son avis sur tous les pro-

maîtres préside par trimestre en blèmes concernant la vie de — Instituteurs dehors des heures l'école.

— RAS scolaires

Conseil de cycle (loi Les maîtres du Suivant les nécessi- Traite des problèmes internes

d'orientation 1989) cycle qui ont élu un tés, sur les horaires au cycle. Organise la cohérence président de cycle + de concertation de l'équipe pédagogique, la

le directeur + cohérence de la politique mise

RAS en place.

Il définit:

— les outils de suivi des élèves à

l'intérieur d'un cycle,

— la progression des élèves à

l'intérieur d'un cycle.

Conseil d'école — Directeur qui Elu pour un an. — Vote le règlement intérieur

préside Réunion une fois de l'école.

— Instituteurs par trimestre, obli- — Etablit le projet d'organisa-

— Maire ou son gatoire 15 jours tion de la semaine scolaire.

représentant après les élections. — Donne son avis sur le projet

— Délégué dépar- Peut être réuni à la d'école, SUT le fonctionne-

temental de demande du direc- ment de l'école et sur toutes

l'Éducation teur ou de la moitié les questions intéressant, la

nationale des membres. vie de l'école (restauration,

— Parents élus hygiène, activités périsco-

(RAS, médecin, laires).

assistante sociale — Une information doit être

ont un rôle consul- donnée sur les principes de

tatif) choix des manuels et maté-

riels pédagogiques.

Comment être efficace? La parole du maître est claire, bien articulée, correcte; elle offre aux élèves l'exemple d'une langue simple et

juste, car elle leur sert de modèle.

ETABLIR DES RELATIONS MAITRE-ENFANT Le maître est le pivot de la classe autour duquel gravitent les enfants. La qualité de la relation dépend

de sa personnalité, de sa disponibilité, de son attitude. Dans la classe, il est important que chaque

enfant sache ce qui est autorisé et interdit, et pourquoi. Ce sont les règles concernant la sécurité

des enfants, le respect du matériel, l'organisation du travail, le respect des autres. Elles sont souvent

établies par le maître mais il est possible de les établir avec les enfants qui se chargeront d'autant

mieux de les faire respecter. La discipline doit être commune à tous. Veillez à être juste dans les

réprimandes.


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Moduler sa voix La voix est un facteur d'équilibre, de climat de classe. Apprenez, à la poser, à l'économiser. Les

chuchotements doivent alterner avec, des prises de parole fortes et déterminées. Enregistrez-vous au

magnétophone pour en corriger les défauts (vous parlez trop, trop fort, trop vite, vous n'articulez

pas...). Soigner son vocabulaire Le niveau de langue des enfants doit être amélioré, et cela se fera en adaptant votre vocabulaire à tous

les niveaux de compréhension. Mais c'est l'enfant qui apprend. Ne restez, donc pas dans le même

registre et enrichissez son vocabulaire, sa syntaxe, en soignant votre propre langage. Et surtout, soyez clair et précis dans les consignes ! Etablir des règles de vie dans la classe Celles de l'école (règlement intérieur) sont rappelées aux enfants et communes à tous. Aspect Pensez que les enfants sont sensibles à l'aspect extérieur de la personne. Rechercher la meilleure attitude Pas de maternage ni d'attitude autoritaire où le maître décide et où l'enfant obéit, sans autonomie ni

initiative, pas d'attitude laxiste où le maître observe mais n'anime pas, ne s'investit pas et où les enfants

se lassent et s'ennuient. Fixez les frontières de l'autorité, du libéralisme, du laisser-faire et. Trouvez un

équilibre. Le maître est le guide, l'interlocuteur. Il s'adapte aux enfants, leur parle, les stimule, les aide,

les accompagne dans leurs progrès individuels avec le souci de respecter leur personnalité. > L'enfant

est au centre des intentions pédagogiques. Sachez, percevoir les signes de l’existence de chacun, notez

ses difficultés, aidez-le à trouver sa place dans le groupe en créant des relations de confiance. Soyez

présent physiquement et intellectuellement.

ORGANISER L'ESPACE

EXEMPLE D'ORGANISATION DE CLASSE TABLEAU

Tables mobiles organisées différemment suivant la nature des activités

Coin-lecture (moquette, coussins)

Mini BCD Documentation générale Eveil Coin scientifique

AFFICHAGE Prévoir, sur les murs disponibles, des tableaux de liège pour y effectuer facilement des affichages

différenciés.

Les affichages obligatoires

Ils seront rassemblés en un lieu où on pourra rapidement les consulter. Il s'agit de:

— l'emploi du temps;

— la progression annuelle par discipline;

— le tableau des âges;

— la liste des chants et des poésies;

— les consignes d'évacuation en cas d'urgence.

Les affichages pédagogiques

Ils sont en relation avec les acquisitions des enfants dans les différentes disciplines et ils serviront de

référentiels.

• Affichages permanents qui se construisent progressivement:

— frise du temps ;

— carte de France, planisphère;

— code grammatical utilisé dans la classe...

• Affichages temporaires — au retour d'une sortie;

— après une visite au musée;

— en fonction de l'actualité (coupures de presse, photos... accompagnant un événement: J.O.

d'Albertville, guerre du Golfe, élections, etc.)

Les affichages esthétiques ou décoratifs


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— réalisations d'enfants en arts plastiques (calligrammes, dessins, peintures, etc.);

— affichages à vocation culturelle (photos, reproductions, œuvres d'art, etc.).

N.B. Les affichages temporaires et esthétiques doivent être régulièrement renouvelés.

TABLEAU L'utilité première d'un tableau est de pouvoir écrire dessus. On veillera donc à ce qu'il soit dégagé,

propre et organisé. Il sert au maître et aux enfants. Au maître, il est un support sur lequel il peut

écrire (parfaitement) des textes, des problèmes, des consignes. Il est un outil pour expliquer, montrer

un mode de réalisation, conserver des informations. Les enfants utiliseront le tableau pour

communiquer des résultats au groupe. Ils doivent donc pouvoir aisément l'atteindre (prévoir un banc...)

ORGANISER LE TEMPS Les maîtres et les équipes pédagogiques peuvent définir l'emploi du temps soit pour la durée de l'année

scolaire, soit pour des périodes intermédiaires correspondant au calendrier scolaire et en fonction des

besoins des élèves. En effet, l'objectif du regroupement horaire proposé est de permettre d'apporter des

réponses souples en fonction des situations particulières de la classe ou clés besoins des enfants. Il

appartient au maître de planifier les programmes sur l'année en établissant une progression par

discipline et une programmation. Il établira ensuite l'emploi du temps hebdomadaire.

Les progressions et programmations

Définition La progression pédagogique, c'est la planification du travail sur l'ensemble de l'année, dans le respect

des horaires fixés par les textes. La planification didactique est l’enchainement logique et académique

des savoirs qui ne peuvent s’enseigner sans un respect d’un certain ordre, notamment mentionné dans

les guides pédagogiques des éditeurs. La programmation est la répartition selon les capacités, les

résultats, les difficultés, les progrès des élèves. Elle est décidée par le maître et est évolutive.

La progression pédagogique est destinée:

— à couvrir le programme;

— à établir des passerelles entre les différentes disciplines ;

— à permettre un cheminement cohérent pour atteindre les objectifs globaux de l'année.

L'établissement d'une progression II faut tenir compte des éléments suivants:


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Capital-temps disponible (Environ 35 semaines sur une année scolaire)

De la répartition horaire fixée par les Instructions Officielles.

Du contenu du programme Le problème du découpage se pose sur deux plans: — globalement: il faut concilier le capital horaire disponible et le nombre de notions inscrites au

programme: — par notion: il faut moduler ce capital horaire en fonction de l'importance relative de chacune.

Et localement, il faut prendre en compte l’avancée des élèves dans les apprentissages : leurs rythmes, leurs

difficultés, leurs résultats. Différentes organisations utilisées (Travail collectif, par groupes, par niveau)

Lors de la mise en place d'une progression, l'instituteur ne doit pas prendre uniquement en compte le

programme et le temps imparti mais être attentif au profil de sa classe (compétences, motivations et

comportements différents). Voir Pédagogie différenciée. 4. Nécessité d'harmonisation — à l'intérieur d'un programme, l'instituteur recherchera une logique sur laquelle s'appuyer; — entre programmes différents, l'instituteur recherchera des «passerelles» qui enrichiront l'approche

d'une notion. Exemple: géographie : La Terre (la planète) géométrie : Sphère, cercle, disque; sciences et technologie : la

rotation de la terre, sur elle-même et autour du soleil Exemple: grammaire : Etude du COD et sa pronommalisation ; conjugaison : Conj. passive orthographe

Accords du participe passé avec l'auxiliaire avoir Le contrat pédagogique maître/élève Le contrat pédagogique est l'ensemble des conditions qui déterminent, explicitement ce que chaque

partenaire, (enseignante et enseigné) doit gérer et dont il est responsable devant l'autre. Les rôles pourraient

se définir de la manière suivante:

Rôle du maître Rôle de l'enfant L'instituteur est clair sur ses objectifs, ses

méthodes, ses démarches et il les domine. II a la connaissance du programme de l'année

dans les différentes disciplines. Il est un animateur, un organisateur. Il a connaissance des différentes étapes d'un

apprentissage. Il fait évoluer le savoir de chaque individualité en

prenant appui sur les activités et sur les

productions.

Il a le droit de savoir pourquoi il fait les

choses, d'interroger, de connaître le pourquoi des

tâches à accomplir, des objectifs visés. Il est

partie prenante de ses apprentissages. Il explique la signification des tâches demandées,

propose des étapes pour aider les enfants à se

situer dans un itinéraire. Il donne des leçons à

apprendre, des exercices et des problèmes à

faire, adaptés au niveau de chacun.

Il sait se situer dans apprentissages, sa propre

progression. Il est motivé, conscient de ses

progrès et de ses manques.

Il exécute le travail demandé.

Le contrat doit tendre vers une pédagogie différenciée

pour que chacun progresse à son rythme.


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L'EMPLOI DU TEMPS Recensez toutes les activités que vous devez prendre en compte : — les moments sans contraintes — les moments d'efforts et de structuration. — les moments d’organisation différente des lieux. — le moment d’éducation physique avec une plage horaire fixe. Tenez compte aussi de votre personnalité, des possibilités de l'école, de l’âge des enfants, de leurs

besoins, de leurs rythmes. Veillez à l'équilibre de la journée en alternant les activités en grands et petits

groupes, les activités mobilisant l'attention, l’écoute et les activités moins contraignantes.

LE CAHIER-JOURNAL Le cahier-journal est un instrument de travail qui fait apparaître le titre et la répartition des activités de

la semaine. Il rie doit pas quitter la classe puisqu'il est le témoin du travail en cours. Il n'y a pas de modèle unique

mais différentes possibilités, à la journée, à la semaine. A chacun de trouver le modèle clair et efficace qui lui convient. Avant de préparer des activités, donc de rédiger le cahier-journal, il est indispensable de consulter les

Instructions Officielles et de s'informer sur les besoins et les compétences des enfants. Le cahier est

complété par des fiches de préparation détaillées, qui peuvent servir plusieurs fois, être remaniées,

perfectionnées.


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LES FICHES DE PREPARATION Ce sont des fiches très complètes, établies pour certaines activités, ce qui évitera des «redites». Elles

seront complétées par des dossiers de documentation. Ex. : Fiche EPS 11° 45, tous les jeux de ballon. Une fiche est un outil de travail qui permet au maître de définir avec soin ses objectifs et de conduire

efficacement une séquence. En fin de séance, elle permet aussi une évaluation qui porte sur les acquis

des enfants et sur la manière dont le maître a mené la séquence. Une fiche est rarement utilisée plusieurs fois de la même manière, le maître l'adaptant à sa classe ou à

un aspect particulier du travail proposé.

ORGANISER SA DEMARCHE

La façon de procéder est aussi importante que les résultats. La démarche de l'enfant est fonction de

celle de l'instituteur.

FIXER SES OBJECTIFS C'est la compétence que l'on attend de l'enfant — «il sera capable de» — dans différents domaines:

affectif, moteur, cognitif. Pour pouvoir définir les objectifs à atteindre, il faudra: — connaître les possibilités des enfants de cet âge ; — connaître leur niveau réel ; — définir les acquisitions à atteindre; — établir une progression; — tenir compte de la forme de pédagogie choisie. Exemple au CM. Constat: Le système de

numération est mal maîtrisé. Objectif à atteindre: maîtriser notre numération.


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Progression: faire des comparaisons de numération positionnelle (indo-arabe); non-positionnielle

(égyptienne); romaine. Synthèse: importance du zéro dans notre numération. La position du chiffre

dans le nombre. Pédagogie par groupes puis synthèse collective.

MOTIVER LES ENFANTS Par son attitude Le maître éveille le désir, la curiosité des enfants, déclenche le besoin d'apprendre et de se dépasser. Et

surtout il met l'enfant en position d'agir et de se responsabiliser en proposant des activités et un milieu stimulant qui correspondent à ses besoins.

C'est l'engagement et l'enthousiasme du maître qui stimulent les élèves. Par l'intérêt des situations Un enfant motivé est un enfant capable d'efforts pour réussir, mais tous ne sont pas motivés par les

mêmes choses. Pour chacun, il faut tenir compte: de l'âge, des capacités, des centres d'intérêt, des acquis précédents,

du passé scolaire. AIDER AUX APPRENTISSAGES II est nécessaire de savoir ce que l'on fait, pourquoi et comment on le fait, (contrat didactique). Les

aides à l'apprentissage sont de plusieurs ordres. Des situations-problèmes Ces situations-problèmes sont imprévisibles ou provoquées. Le maître saisit la problématique, anime,

incite et conseille l'enfant qui agit et s'engage dans un travail.

LA DEMARCHE DE L'ENFANT

LE ROLE DU MAITRE

1. Phase de découverte II tâtonne, il essaie, il recherche, il échange

(phase constructive à rie pas négliger).

— Il a organisé le milieu favorable ou créé la

situation. — Il observe, écoute, analyse les possibilités

pour relancer l'activité. — Il aide à la formulation des problèmes. — Il met les actions en valeur. — Il ne reste pas seulement observateur.

2,. Phase guidée II prend conscience de la situation, émet des

hypothèses, propose des solutions, enrichit ses

découvertes, détermine une méthode de

travail, choisit son matériel, ses outils, sa

démarche.

— Il pose les questions-clés. — Il fait la synthèse des réponses et les redonne

au groupe. — Il repose des questions, des problèmes pour

relancer la réflexion. — Il apporte des connaissances, des expériences,

un savoir-faire et des techniques pour faire

atteindre aux enfants une nouvelle étape. 3. Phase de réalisation, de résolution du

problème II acquiert une maîtrise des techniques, trouve

une méthode et peut réaliser sa tâche.

Il apporte une aide individuelle plus ou moins

grande suivant les capacités de l'enfant. Il le

guide dans la conquête d'un savoir.

L'enfant apprend dans des domaines très différents: activités physiques, de communication,

scientifiques... et il met en jeu des compétences différentes on identiques.

Il progresse dans sa démarche si l'adulte l'aide à passer de la phase de découverte à la phase de

réalisation en l'accompagnant dans son processus d'apprentissage.

L'important, c'est autant le processus d'apprentissage que le résultat, l'enfant «apprenant» et non simple

exécutant.


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Des exercices 1. Fonctions

a) des exercices de rappel, de révision

b) des exercices d'apprentissage qui visent à l'élaboration des codes, d'un outil commun pour toute la

classe et qui peuvent se décomposer en quatre phases.

* L'enfant fait appel à ses acquis précédents.

* II rencontre des difficultés donc cherche d'autres moyens mieux adaptés à la situation.

* Mise en commun des différentes solutions.

* Institutionnalisation d'un choix (code, outil commun, règle admise par tous).

c) des exercices d'entraînement qui visent à mobiliser les acquis pour les réinvestir dans des situations

différentes.

d) des exercices de consolidation ou systématisation (faire pour faire) qui visent à la structuration

personnelle de l'enfant, à l'acquisition d'automatismes.

e) des exercices de contrôle

La fonction d'un exercice est liée à l'objectif que le maître se donne au cours de la séquence et à sa

place dans cette séquence.

Exemple: Un exercice sur l'identification du sujet peut être:

— un exercice de révision s'il débute la séquence. Il permet de vérifier les connaissances.

— un exercice d'apprentissage si la notion n'a pas été abordée et s'il permet de la découvrir.

— un exercice d'entraînement quand on utilise, une fois la notion découverte, tous les moyens qui ont

permis de la mettre en place.

— un exercice de consolidation quand on utilise, une fois la notion découverte, un outil spécifique qui

permet de la consolider, de la mémoriser.

— un exercice de contrôle qui permet de vérifier si la notion a été acquise.

2. Différents types d'exercices

a Identification. Par exemple, repérer un sujet dans une phrase.

b) Application. Par exemple, appliquer une règle; accorder le verbe avec son sujet.

c) Transformation. Par exemple, en maths, exercices de conversion.

d) Rédaction. Par exemple, rédiger un énoncé de problème à partir de données.

3. Différentes formes d'exercices

A partir des différents types, les exercices peuvent: prendre différentes formes parfois liées.

Souligner

Entourer

a) Identification : Encadrer

Cocher

Relever...

b) Application

Compléter

Relier

Appliquer une loi

Transformer

c) Transformation

d) Rédaction Rédiger

Compléter


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L'utilisation des polycopiés et des photocopies

1. Quand un polycopié est-il nécessaire?

Il est nécessaire : Il n'est pas nécessaire:

pour constituer un répertoire d'orthographe,

de vocabulaire, de mathématiques;

quand il remplace une manipulation

collective et/ou individuelle;

pour constituer un modèle, un réfèrent (donc

un matériel individuel);

quand il tient lieu de leçon;

pour constituer la synthèse d'un travail

collectif;

quand il va empêcher les enfants d'écrire un

texte;

pour illustrer une leçon;

quand il amène les élèves à répondre trop

succinctement à l'aide de croix ;

pour établir un point de départ, la base d'un

travail;

quand il les dispense de réaliser un schéma

ou un graphique ;

pour évaluer individuellement; quand il se substitue! imparfaitement au

manuel ou au livre d'exercices.

pour diffuser une information.

2. Précautions à prendre en établissant un polycopié — L'écriture doit être parfaite (si le maître ne bénéficie pas de machine à écrire). — L'orthographe doit être irréprochable. — La présentation doit être soignée. — S'interroger sur le format de l'exercice suivant la nature de celui-ci. — Réfléchir à la consigne écrite pour qu'elle ne soit pas équivoque. Elle doit être concise, claire et

précise. — L'exercice est-il à sa place dans une progression, une graduation de difficultés?

3. Précautions à prendre avec une photocopie Les précautions à prendre sont les mêmes que pour le polycopié mais penser que certains éléments

importants, nécessaires à la lecture et à la compréhension, peuvent disparaître à la photocopie en noir

et blanc (par exemple, photocopier une carte de géographie). Il faut parfois recomposer un document avant de le photocopier (par exemple, changer des

légendes), recomposer en faisant un montage. Mais la photocopie présente des avantages de lisibilité

et permet la constitution de dossiers avec d'autres sources de documentation que celle de la classe. En résumé: ne pas «fabriquer» trop rapidement un polycopié ou une photocopie mais penser à sa cohérence et à sa lecture. Rappel: la loi du 11/3/1957 n'autorise que les «copies ou reproductions strictement réservées à l'usage

privé du copiste et non destinées à une utilisation collective». Y songer avant de photocopier pour sa

classe.

4. L'utilisation On peut utiliser un polycopié sur plusieurs classes et comparer les résultats. L'équipe pourra alors être amenée à se poser, en commun, des problèmes d'évaluation. Que faire des polycopiés des enfants? — Les jeter? Les classer? — Qui classe? Quand? Comment? — Oui corrige le polycopié avant de le ranger? — A qui le polycopié est-il destiné? Aux enfants uniquement? Aux parents? Dans ce cas, ne

constitue-t-il pas la reconnaissance d'un travail ? N.B. Ne pas en abuser.


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Différentes formes d'activité

1. Le travail collectif Toute la classe est regroupée. Quelles activités? • Chant • Français, mathématiques • Histoire/géographie • Education physique • Lecture silencieuse • Dictée • Activités de synthèse

Avantages ? Créer des liens favorables à une vie de classe. Donner la même information à tout le groupe. Prendre

des décisions ensemble, être au courant de la vie de la classe, de l'école. Mise en commun des

réalisations, se confronter aux autres. Inconvénients et difficultés -Risque de voir la parole monopolisée par les «leaders» au détriment des timides. -Nécessité pour le maître de «gérer» la parole.

-Imposer à tous la même démarche. 2. Le travail par ateliers C'est un travail par groupes et par roulement sur des thèmes différents ou complémentaires.

Quelles activités ? Education physique Histoire Géographie Sciences naturelles Technologie Arts

plastiques Avantages ? -Une structure qui vise à faire progresser l'enfant individuellement et qui permet une évaluation

précise. -Permet de tenir compte des profils d'apprentissage de chacun. -Permet à l'enfant de nouer des relations plus étroites avec les autres.

-Permet à l'enfant d'agir dans le petit groupe et de prendre des responsabilités, d'être autonome. -Permet l'acquisition de techniques. -Permet la réhabilitation de certains enfants en difficulté.

Inconvénients et difficultés ? -Eclatement et dispersion du groupe-classe.

-Caractère gratuit de certains ateliers. -Répartition parfois difficile: par affinité? Par niveau? Contrôle du passage parfois difficile dans les

différents ateliers. -Quel est le fil conducteur entre les différents ateliers?

-La synthèse peut être difficile. -L'adulte assiste à un atelier qui nécessite sa présence; il n'est donc pas disponible pour tous.

3. Le travail par tutorat Certains enfants, en grande difficulté, sont pris en charge, pilotés par d'autres enfants à l'aise dans la

matière et de manière ponctuelle.


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4. Le travail individuel

Quelles activités? Avantages Inconvénients et difficultés

Toutes les activités. — Faire progresser chacun à

son rythme, prendre en

compte les possibilités de

chacun.

— Organiser le travail de chacun

selon sa propre progression.

— Privilégier l'autonomie, la

prise de responsabilité.

— Le nombre d'enfants

dans une classe.

— Difficulté à organiser le

travail de chaque enfant.

—

L'absence de communication

entre les enfants.

— Pas de vie de classe.

A l'intérieur d'un projet ou d'un choix commun de réalisations individuelles, chacun peut se trouver

face à son travail et chercher les moyens de réussir. Mais alors, les réalisations seront montrées aux

autres, critiquées, enrichies par d'autres avis. Chaque forme de travail présente des avantages et des

inconvénients, des difficultés de mise en œuvre. Une solution existe: l'alternance en fonction des

objectifs que l'on s'est fixés.

5. Le travail par thèmes C'est le projet de l'adulte. Il y a réfléchi et a organisé toutes les activités autour du thème. Il a résolu les

problèmes à l'avance, apporté documents et matériel. Il est le conducteur et le décideur des notions à

faire acquérir à l'enfant. Il peut être le moteur d'activités diverses et de pédagogies variées.

Exemple de thèmes: les Jeux olympiques.

jV.fi. Attention, le travail par thème peut être envahissant.

6. Le travail par projet • Le projet d'activités

Celui-ci est réalisable par les enfants qui s'investissent dès le départ, au moment du choix. Il suit un

cheminement et différentes étapes.

a. L'organisation d'un milieu riche.

b. Une situation motivante qui déclenche une réaction du groupe, clés propositions.

c. Un objectif choisi (exemple: préparation d'une classe-nature).

d. La description et la réalisation des tâches à accomplir avec parfois la notion de calendrier à

respecter.

e. La répartition et la réalisation par groupes.

f. Le contrôle et le bilan intermédiaire, les relances.

g. La production finale.

h. L'évaluation de la production par le groupe.

Les enfants sont actifs, ils cherchent le moyen de réussir, se servent souvent de leurs acquis, progres-

sent dans leurs apprentissages.

L'adulte s'intéresse au comportement des enfants, aux processus d'apprentissage. Il anime, observe,

écoute, aide à formuler, à résoudre les problèmes, il évalue mais ne décide pas.

La mise en place d'une évaluation Définition : « C'est une opération de jugement par laquelle on confronte des résultats ou des

comportements à des intentions définies sous forme d'objectifs. Soit elle mesure un écart entre

l'objectif de départ et les résultats enregistrés, soit elle est le constat d'un comportement observable.» A. Bentolila, B. Chevalier, D. Falcoz-Vigne, La lecture, coll. «Théories et Pratiques», éd. Nathan,

1991.


16

1. Les différentes formes d'évaluation

Forme Caractéristique Définition Quelle Buts Place et effet

évaluation?

Normative Ponctuelle Evaluation par Externe Pour déterminer Devrait se pla-

rapport à une les capacités cer en amont

norme. d'un élève avant d'un processus

Elle situe la per- de débuter un d'apprentissage

formance initiale apprentissage, puisqu'elle a

de l'élève par rap- pour regrouper pour fonction

port à celle des les élèves par de déterminer

autres élèves. groupe de des capacités.

Ex.: Entrée eu niveau.

CE2, 6e

Evaluation par-

rapport à une

norme nationale.

Formative Continue Outil pédagogi- Interne Le maître sait Au cours de

que au service des comment se l'apprentissage

enseignants et des Maître déroule son pro- dont elle consti-

élèves. Elle inter- et gramme d'ap- tue un élément

vient au cours Elève prentissage, en indispensable.

d'un apprentis- perçoit les obs- Elle a pour

sage dont on a tacles et en intention d'ho-

défini les diffé- déduit d'autres mogénéiser, de

rentes étapes. stratégies. développer

L'élève sait où l'égalité des

il en est dans chances.

son propre

apprentissage. =>

Aboutit à un

travail indivi-

dualisé.

Sommative Ponctuelle Celle qui fait la Interne Permet une Intervient après

«somme» en pre- ou prise de déci- un ensemble de

nant en compte le Externe sion. Met en tâches d'appren-

résultat d'une évidence les tissage consti-

épreuve norma- lacunes, les tuant un tout.

tive ainsi que manques de Etablit une hié-

l'ensemble des l'élève. rarchie à l'inté-

facteurs qui peu- rieur d'un

vent en altérer le groupe.

sens (fatigue,

émotion...).

2. Les fonctions de l'évaluation • Fonction de mesure d'une performance: notation-appréciation portée sur le livret scolaire,

permettant de savoir si les résultats sont à la mesure des objectifs fixés.


17

• Fonction de communication

— Entre l'évaluateur et l'évalué.

— Entre les membres de l'équipe pédagogique.

— Avec l'administration.

— Avec les parents.

• Fonction pédagogique

Permet de vérifier que les objectifs pédagogiques sont atteints autrement que par intuition et

approximation, sur des critères objectifs (aptitudes, compétences, contrôle d'acquisition, mesure de

progression).

Dans le cadre de la pédagogie par objectifs, l'évaluation est essentielle car elle permet de

contrôler les différentes étapes de l'apprentissage et d'ajuster la démarche pédagogique aux besoins

réels. Elle ne peut se faire qu'avec la participation des enfants à qui on aura clairement fixé les

objectifs de l'évaluation. Elle est une aide importante dans l'apprentissage mais n'est pas une fin en soi.

Elle est un outil qui dépend de la démarche pédagogique, de la discipline enseignée, des enfants

concernés. En revanche, elle doit amener l'enseignant à analyser ses propres pratiques avec rigueur, à

apprécier ses méthodes, à interpréter les causes d'erreurs constatées.

3. Exemples d'évaluation Voici quelques exemples en EPS, extraits de M on livret d'EPS, CRDP, Nancy.

D'autres exemples paraissant adéquats pourront naturellement être choisis.

SITUATION-TEST

Je joue contre un adversaire. Nous servons chacun(e) 5 fois dans une zone déterminée et nous mar-

quons 1 point chaque fois que la balle est perdue par l'adversaire. Une manche est gagnée en 10

points (3 manches par match). J'ai gagné 3 matches contre 3 adversaires différents.

J'inscris le(s) jeu(x) de raquette dans le(s)quel(s) j'ai obtenu le niveau III:

NIVEAU III Légende: T: Tennis — TT: Tennis de table — BAD: Badmington.

CE QUE JE SAIS FAIRE...

1. Je réussis 3 services sur 5 :

Q enTT O en T Q en BAD

2. Je réussis 3 services sur 5 avec effet:

O en TT O en T Q en BAD

3. O En tennis de table, je sers de 4 façons différentes :

4. O Je varie mes coups, je renvoie des balles...

5. ...amorties: Q en TT Q en T Q en

BAD

6. ... tendues, rasantes : O en TT en T Q en BAD

7. ...hautes: Q en TT Q en T Q en BAD

8. ...lobées: Q en TT Q en T

9. ...liftées: Q en TT Q en T

10. ...coupées: O en

TT Q en T

11. ... avec effet à dte, à gch

e: Q en TT Q en T

12. ...

13- O Je frappe une balle lancée sans attendre le rebond.

14. O .........................................

'15- O J'échange la balle avec un adversaire et je le déplace.

16. O Je frappe dans une balle avec une intention et j'enchaîne une autre action.

17. O .........................................

SITUATION-TEST

J'enchaîne roulade arrière + saut 1/2 vrille + roulade avant (sans mettre les mains pour me I relever)

+ une attitude sur-un pied que je tiens pendant 3 secondes.

O Je franchis un cheval, un mouton, un plinth..., en posant les pieds au milieu des mains; je saute

ensuite sur un tapis en réalisant une vrille (tour complet) et en me grandissant; réception équilibrée.

NIVEAU III CE QUE JE SAIS FAIRE... Grimper de corde :... 1. O ••• je grimpe 3 m à la corde lisse '


18

2. O ••• je me renverse et je touche avec les pieds le nœud situé au-dessus de mes mains

3- O Je roule par-dessus un obstacle, en enroulant bien la tête.

Je réussis seul(e) l'ATR... 4. Q ••• contre le mur

5. O ••• sur

1e SOJ

> rar

Je S£us

faire la réchappe de l'ATR.

6. O S"1' la poutre j'ai enchaîné..........+........... +..........

Après une course d'élan, je réussis... 7. O ••• une

roue

8. O………………… 9. O……………………….. ; 10. O……………………………………

Après une course d'élan et une impulsion sur un tremplin ou un mini-trampoline, je réussis... 11. O •••

une chandelle bien droite 12. O •••

un saut

groupé 13. O................. H. O.................

Suspendu(e) à la barre... 15. O ••• J

e la touche avec un pied

16. O ••• Je me

balance, je me lâche en arrière et je me reçois debout en position équilibrée

17. O ...............................................

4. Les instruments d'évaluation a) «Pour aider les maîtres dans leur tâche, différents instruments d'évaluation sont proposés: (...)

• Evaluations nationales pour conserver au système éducatif son caractère de service public et son

unité et éclairer les décisions que prennent les maîtres en leur donnant des éléments objectifs de

référence. Les évaluations nationales à l'entrée du cycle des approfondissements et à l'entrée du cycle

d'observation du collège s'insèrent naturellement, dans ce dispositif.

• Evaluations d'initiative locale ou régionale effectuées notamment à partir de banques de données

élaborées au niveau académique, départemental ou national.»

Les cycles à l'école primaire, Hachette Ecoles, CNDP, p. 19.

b. Le livret scolaire (article 5 du décret n° 90-788 du 6-9-1990).

Un livret scolaire devra être constitué pour chaque enfant (fabriqué soit par l'équipe des maîtres, soit

par la circonscription, ou acheté...).

Il comporte;

— les résultats des évaluations périodiques établies par l'enseignant ou les enseignants du cycle

(réunis en conseil de cycle);

— des indications précises sur les acquis des élèves ;

— les propositions faites par le maître et le conseil des maîtres de cycle sur la durée à effectuer par

l'élève dans le cycle, les décisions de passage de cycle et, le cas échéant, la décision prise après

recours de la famille conformément à l'article 4.

Il est régulièrement communiqué aux parents qui le signent. Il sert d'instrument, de liaison entre les

maîtres, ainsi qu'entre les maîtres et les parents. Il suit l'élève en cas de changement d'école.

La mise en place d'une pédagogie différenciée «La scolarité est organisée en cycles pour lesquels sont définis des objectifs et des programmes

nationaux de formation comportant une progression annuelle ainsi que des critères d'évaluation... Pour

assurer l'égalité et la réussite des élèves, l'enseignement est adapté à leur diversité par une continuité

éducative au cours de chaque cycle et tout au long de la scolarité.»

L'ORGANISATION DE LA SCOLARITE EN CYCLES

Mieux prendre en compte le développement de l'enfant Mettre l'enfant au centre du système éducatif, c'est d'abord prendre l'enfant tel qu'il est, avec ses acquis

et ses faiblesses. C'est donc construire les apprentissages sur les compétences acquises précédemment:

cela suppose de ne pas reprendre, fût-ce pour un groupe d'élèves, des apprentissages déjà maîtrisés.

Cela implique aussi que, quelle que soit la classe, les lacunes éventuelles de certains élèves soient

comblées avant qu'ils n'abordent les apprentissages ultérieurs. C'est encore assurer de façon plus

efficace la continuité des apprentissages et gommer les ruptures que pouvait provoquer la gestion

annuelle de la scolarité des élèves et que constituaient les redoublements. C'est aussi prendre en

compte les différences importantes de maturité que provoquent au sein d'une même classe, notamment

chez les jeunes enfants, les écarts d'âge à l'intérieur d'une même année de naissance.

Selon les Instructions officielles :

1. Définition


19

La pédagogie différenciée est une pédagogie adaptée aux besoins et aux intérêts de chaque élève. En

d'autres termes, le but est le même pour tous les élèves mais les chemins sont différents. 11

faudra tenir compte de trois données : le maître, l'élève et le savoir.

2. Procéder à une évaluation normative Exemple: évaluation au début du CE2

Faire «l'état des lieux» Le maître Par qui ou par quoi peut-il être aidé? — par un autre maître; — par un autre intervenant; — par un ordinateur; — par une fiche ; — par un questionnaire; — par un magnétophone; — par un ou des enfants de la classe. Le maître Il fait l'inventaire des méthodes employées dans sa classe (déductives, démonstratives, basées sur la

découverte...) et réfléchit à la nécessité de compenser par d'autres méthodes qui conviendraient peut-

être mieux à certains enfants. Les enfants

- leur nombre; - leur âge; - leurs différences psychologiques ; - leurs différences sociologiques; - leurs différences affectives ; - la différence des profils; - la différence des perceptions (oral, visuel, auditif, graphique). Nécessité de connaître les

enfants. Le fonctionnement de l'école — Y a-t-il un travail d'équipe? — Y a-t-il un travail par cycle? — Existe-t-il des mesures de soutien? — Aide du RAS ? — Compétences particulières de certains collègues ? — Y a-t-il des possibilités de décloisonnement? — Quelle gestion du temps? — Y a-t-il des intervenants extérieurs? —>• Le maître est-il isolé ou intégré à une équipe de réflexion ? Les solutions seront-elles à trouver dans la classe ou dans l'école? Le matériel disponible — TV et magnétoscope ; — magnétophone; — ordinateur; — BCD; — salles disponibles en dehors de la classe. — Quel matériel serra susceptible d'aider tel élève ?

4. Passer un contrat avec l'élève • Par diverses évaluations qu'il aura pratiquées, le maître constatera certaines difficultés chez l'élève.

En dialoguant avec l'enfant, en analysant les erreurs, il repérera la nature des difficultés. Il établira avec l'élève un contrat de travail afin d'atteindre des objectifs précis d'apprentissage.

Ensemble, ils choisiront méthodes et outils, fixeront un calendrier où seront précisées les étapes

intermédiaires. Ensemble, ils décideront du temps nécessaire à cette tâche, par jour ou par semaine, du


20

lieu possible (classe, étude du soir, maison...) et de la personne-référence en cas de problème (maître,

autre maître, directeur, documentaliste...). • Des fiches de travail seront établies dans cette perspective. • Le calendrier devra être respecté.

5. Choisir une ou des formes de pédagogie

Quelle situation d'apprentissage choisir? — Collective où chacun prend différemment des connaissances?

— Individualisée où l'on suit l'élève pas à pas et où l'on peut adapter la progression? — Interactive avec un projet collectif de réalisation mais où la part de chacun aura été définie ?

Avec quels outils et quels supports? Parole. Ecriture. Schémas. Manipulations. Audio-visuel. Informatique. Dessin, musique, gestes.

Que veut-on faire acquérir? — des connaissances;

— des savoir-faire; — des savoir-être; — des méthodes.

Quels modes de regroupement seront les plus adaptés? Groupes de niveau; groupes de besoin ; groupes d'intérêt ; groupes par affinité; tutorat entre enfants ;

travail individuel. Pour quel résultat final?

— Exposé collectif. — Travail de groupe.

— Travail individualisé.

6. Exemples de pédagogie différenciée a) A partir d'une séquence-problème, répartition des enfants en trois groupes de besoins.

GR1 (faible) : faire une lecture dirigée de l'énoncé avec le maître.

GR2 : poser les questions intermédiaires.

GR3: résolution du problème; répondre aux questions directes.

b) Contrat didactique avec un enfant de CM2.

— Le maître a constaté que l'enfant rie repère pas les constituants essentiels de la phrase (début, fin,

verbe, compléments...).

— Il propose un travail individuel sur 15 jours.

— Recherche des différents outils: magnétophone, étiquettes/découpage, écriture.

— Objectif: Découpage de la phrase par groupe de souffle.

— Lieux: En classe, l'enfant s'astreindra au découpage d'une phrase par jour.

A l'étude (ou à la maison), même travail.

— Personnes référence: le maître ou un camarade qui a très bien compris.

Le soir, le maître d'étude.

Le maître s'engage à fabriquer pour l'élève un fichier qui respecte la progression de ses apprentissages,

du simple au complexe. L'enfant y puisera en en respectant l'ordre.

D L'acquisition de méthodes de travail

Méthodes de travail Cycle 3 L'élève devra avoir acquis les méthodes de travail qui lui seront nécessaires pour sa scolarité

ultérieure:

• savoir organiser son travail personnel (apprendre une leçon, préparer un exposé, organiser ses

documents el ses outils de travail...);


21

• savoir gérer son temps et programmer son travail par avance (utiliser un cahier de textes);

• savoir présenter son travail avec rigueur, clarté et précision.

Le soin apporté à la réalisation des travaux écrits est important, tant pour l'intérêt que l'élève porte à

son travail que pour la mémorisation et pour la compréhension, dans la perspective de la réussite au

collège. Acquérir une méthode, c'est trouver un outil adapté qui correspond à une situation particulière et

qui permet d'être efficace. Cet outil peut être un tableau, un schéma, une synthèse, un matériel audio-

visuel...

1. Exemple de recherche de méthode par un groupe de 4-5 enfants qui souhaite faire un

exposé : Seuls

— Recherche de documents.

— Tris (lecture rapide).

— Organisation en plan des ] Lecture documents du plan de l'exposé fine

— Répartition des tâches entre enfants.

Classement

Avec l'aide du maître

{Donner du rythme à l'exposé en alternant le-différents supports (lecture, schémas, images, photos,

document audio-visuel).

2. Exemple à partir d'un problème du type intégramme (5 enfants ont reçu 5 jeux pour Noël. Trouve qu: a reçu quoi en utilisant les renseignements suivants:

...).

a) Recherches individuelles ou par petits groupes Les enfants ont recherché différentes méthodes pour

arriver au résultat:

— comparaison terme à terme ;

— schémas;

— tableaux plus ou moins satisfaisants.

b) Intervention du maître à partir des propositions

Recherche d'une résolution cohérente et économique pour arriver à dégager:

— que certains renseignements sont recueillis dans l'énoncé du problème;

— que certains renseignements sont recueillis par déduction ;

— qu'il faut raisonner à partir d'une relation du type «n'a pas reçu».

c) Un corrigé-type du problème est établi.

Comment organiser les différentes activités? Toutes les activités de l'Ecole demandent à l'enfant de mobiliser son attention auditive et visuelle.

Elles lui demandent également un effort de concentration. C'est la raison pour laquelle l'Ecole doit

apprendre à travailler dans le calme et le silence. Les élèves s'habituent à écouter le maître et leurs camarades. Ils apprennent à écouter des disques, des cassettes, la télévision. Ils apprennent à regarder des livres, des images, des tableaux, des schémas, etc. Ils sont amenés à être attentifs: — à l'énoncé d'une consigne — lors d'une explication — lors d'un exercice — lors d'une synthèse — lors de travail par groupes — lors d'exposé — lors de prise de parole. L'enfant mémorise


22

Les enfants mémorisent différemment: les uns retiennent soit ce qui a été dit soit ce qui a été vu ou

entendu, pour d'autres ce sera l'écrit qui les aidera. L'instituteur doit en tenir compte, varier ses actions

pédagogiques en conséquence afin de stimuler ces différents types de mémoire. Il favorisera les

exercices structuraux, l'apprentissage de leçons, de résumés, de poésies, etc. Il pourra mettre en place

«un cahier de mémoire»: c'est un cahier où sont recopiées les synthèses construites avec les enfants

pour chaque leçon importante. Les enfants sont alors plus concernés par une synthèse élaborée en

commun que par un résumé lu dans un manuel. Chaque synthèse est numérotée de 1 à ..., donc

facilement repérable et pourra être réactivée tout au long de l'année si nécessaire. Exemple: M. 13 sur le cahier de textes signifie revoir la séquence 13 du cahier de mémoire.

Pourquoi et comment intervenir?

COMMENT? POURQUOI? COMMENT INTERVENIR?

L'ENFANT

N'ECOUTE PAS

OU NE

REGARDE PAS

• Parce qu'il est mal installé, parce qu'il

ne voit pas bien, parce qu'il n'entend pas

bien.

• L'installation est-elle adaptée au type

d'activité proposé ? (sur des chaises, aux

tables, à côté de qui?)

• Parce qu'il y a trop de bruit dans la

classe. « Nécessité d'un retour au calme.

Quelques astuces: — voix de l'instituteur qui s'élève puis

descend jusqu'à forcer l'écoute;

— sons imprévus et interventions

de l'adulte. Signaux sonores ou visuels.

• Parce qu'il n'est pas intéressé. • L'exercice est-il adapté? Fallait-il pré-

voir différents niveaux?

• Parce qu'il est plongé dans une activité. • Fixer à l'avance des limites de temps.

L'ENFANT

ECOUTE

PASSIVEMENT

• Parce qu'il est constamment sollicité,

qu'il y a trop de choses à entendre

(exemple: surcharge de consignes) ou à

voir (documents, images).

• Mobiliser son attention avant de donner

une consigne claire, précise. Veiller à la

bonne articulation, au débit, à

l'intonation, à la clarté, au choix des

images.

• Répéter cette consigne par petits

groupes.

• Penser à ne pas trop parler. • Parce qu'il a «décroché». • La séquence est-elle adaptée? N'est-elle

pas trop longue ? 30 mn pour un CE2 —

45 mri pour un CM.

• Ecoute et vision sélective...

• Le moment était-il bien choisi? exem-

ple: travail de français — lecture d'un

texte — vocabulaire — expression écrite.

• Varier les séquences, alterner les exer-l

cices rie demandant pas la même forme

d'attention (exemple: exercice de

maths et écoute musicale...).

• Varier les formes pédagogiques.

• Parce qu'il a trop chaud, ou froid, ou

faim, qu'il est fatigué. • Facteurs dont il faut savoir prendre

conscience, y remédier ou revoir l'ordre

des activités en conséquence.

L'ENFANT

ECOUTE

• Parce qu'il a envie de savoir, de parti-

ciper. • Savoir apprécier, saisir le bon moment

pour une activité, déceler la disponibilité


23

ACTIVEMENT • Parce que ça l'intéresse. des enfants, savoir profiter, prolonger,

changer l'emploi du temps si besoin est. • Parce qu'il est dans de bonnes condi-

tions psychiques, psychologiques donc

parce qu'il est DISPONIBLE.

• Parce qu'il se sait écouté et vu par les

autres. • Atmosphère de la classe basée sur le

respect réciproque.

Pour écouter et regarder, un enfant a besoin de...

1. PERCEVOIR, C'EST-A-DIRE ENTENDRE ET VOIR Intégrité du système auditif et visuel.

Identifier fa nature du son. Décoder l'image.

Localiser fa source sonore, en apprécier la direction et la distance par rapport à soi. 2. ORGANISER L'ESPACE ET LE TEMPS - Repérer la succession des images et des sons. - Avoir la capacité de percevoir des relations et des notions de durée, d'intensité, de hauteur, de

rythme. 3. PRETER ATTENTION AUX SONS

Identifier les sons, les comparer, les nommer, les caractériser. Intérioriser les sons en les mémorisant, en les reproduisant.

4. PRETER ATTENTION AUX IMAGES, C'EST-A-DIRE: — Regarder les images, les nommer, les comparer, les analyser. — Intérioriser les images en les mémorisant, en les reproduisant.

5. ETRE DANS DE BONNES CONDITIONS MATERIELLES ET AFFECTIVES — Veiller à la bonne qualité du son et de l'image (matériel en bon état de fonctionnement et

d'entretien). — Importance de la voix de l'adulte.

— Importance de la bonne installation des enfants en jonction de l'activité proposée. — Importance de l'atmosphère.

— Importance de la durée de la séquence appropriée à l'âge des enfants, à leur intérêt et à leur plaisir. — Importance du choix du moment dans l'emploi du temps.

LES SORTIES

RAPPELS IMPORTANTS • Le maître est responsable des enfants de la classe même s'ils ne sont pas tous sous son autorité

durant la sortie. • II est responsable de l'organisation matérielle de la sortie. • II doit demander l'autorisation de sortir avec sa classe au directeur de l'école qui peut s'y opposer si

toutes les conditions de sécurité ne sont pas requises. • II doit informer les parents. • L'assurance scolaire n'est pas obligatoire pour les activités se déroulant pendant les horaires

scolaires, mais vivement conseillée. De plus, on n'est jamais certain d'être rentré pour 11 h 30 et 16 h

... donc de ne pas déborder du temps scolaire. • Le maître doit également demander au directeur s'il a assuré des accompagnateurs bénévoles auprès

de l'Autonome, et combien. • Si l'on doit utiliser le métro, il demande au directeur des bons de transport gratuit.

OU SORTIR • Dans la rue, le quartier. • Dans les bois, les jardins.


24

• Visiter des monuments. • Aller au musée, voir des expositions. • Rendre visite aux correspondants. • Assister à des manifestations sportives ou culturelles.

POURQUOI SORTIR • Pour le plaisir. • Pour aider à la fixation des repères temporels et spatiaux. • Pour faire connaître le patrimoine. • Pour établir un référentiel commun. • Pour élargir des connaissances. • Pour un enrichissement culturel. • Au musée, plus précisément : — pour créer un choc esthétique, provoquer une émotion; — pour provoquer le respect des objets; — pour apprendre le respect des autres (par le silence) dans un lieu culturel et social; — pour apprendre à voir, à écouter; — pour apprendre à connaître. • Pour découvrir et respecter l'environnement. • Pour s'inscrire dans un devenir de citoyen.

COMMENT PREPARER UNE SORTIE Avant la sortie, sans les enfants Se renseigner sur les prix et les horaires sur les moyens d'accès. Aller sur les lieux et sélectionner ce qui pourra être exploité. • Prendre rendez-vous (éventuellement, réserver un conférencier ou un animateur). • Rapporter de la documentation. • Régler à l'avance les problèmes de transport. Avant la sortie, avec les enfants • Préparer les enfants au respect d'autrui et aux normes de sécurité. • Préparer la sortie avec les enfants en faisant des recherches dans les livres et les revues. • Demander, par écrit, des informations au musée. • Repérer le trajet sur un plan. • Retenir un ou des accompagnateurs. • Informer les parents. Le jour de la sortie • Respecter les horaires scolaires. • Parfois prévoir un questionnaire pour guider la visite.

EXPLOITATION D'UNE SORTIE Préparation 1. Ce que le maître doit savoir Une visite ne doit pas être une promenade sans lendemain. Il est donc indispensable de réfléchir à une

phase d'exploitation même si celle-ci est de courte durée et met en œuvre un nombre réduit d'activités. L'exploitation d'une visite peut prendre différentes formes riches et variées. — Activités d'expression orale sous forme d'entretiens, d'exposés. — Petits exposés, petits comptes rendus faits et écrits par des enfants, présentés à la classe par des

élèves ayant fait des recherches et des enquêtes complémentaires. — Activités d'expression écrite. — Réalisation d'expositions, de tableaux d'affichage. — Croquis, dessins, travaux manuels. — Prolongements disciplinaires en relation avec le thème de la visite. 2. Instructions officielles «L'école d'aujourd'hui se veut ouverte sur le monde; tout ne s'apprend pas en classe, il est nécessaire

d'en sortir, pour connaître d'autres activités, pour visiter des sites, des musées, des entreprises, pour

échanger avec d'autres milieux, effectuer des enquêtes, pour découvrir et comprendre d'autres modes

de vie, d'autres cultures...» Note de service n" 82399 du 17/09/82


25

3. Les objectifs de la séquence Les objectifs varient selon les formes prises par la phase d'exploitation. 4. Matériels nécessaires Les matériels changent selon les formes prises par la phase d'exploitation. 5. Organisation de la classe — Collectif : il varie selon les formes d'exploitation choisies. — Individuel — Ateliers — Groupes Mise en œuvre L'exemple choisi est l'exploitation d'une visite de ferme. 1. Le compte rendu de la visite • Entretien collectif — Recherche individuelle ou par groupes des questions qui seront posées. — Entretien durant lequel on pose les questions. — Classement des questions (par rubriques, par centres d'intérêt...). — Répartition du travail par recherche. Exemple: Bilan et rappel de la visite à la ferme. Préparation

des questions. Les questions sont posées : questions ayant trait aux problèmes économiques, questions

ayant trait à l'élevage, questions ayant trait aux cultures, questions ayant trait à la vie dans la ferme

Classement des questions >

• Séance de recherche Le maître met à la disposition des enfants de nombreux ouvrages et documents. • Compte rendu final Présentation de chaque équipe qui expose le résultat de ses recherches et répond aux questions posées. • Compte rendu écrit Un compte rendu écrit doit être précis. Indiquer la date, l'heure et le lieu de la visite. Raconter dans

l'ordre ce qui a été vu, observé. 2. Etude d'un texte ayant rapport avec la visite Exemple: Vie à la ferme autrefois et comparaison avec la vie actuelle. 3. Confection de tableaux muraux, réalisation d'une exposition Grâce à des photocopies, des plans, des textes, des documents, des photographies recherchés par des

équipes d'enfants. Synthèse collective. 4. Dessins illustrant la visite 5. Maquette de la ferme 6. Plan de la ferme (travail sur les échelles) 7. Etude des différents élevages et cultures 8. Vocabulaire spécifique de certaines activités

EXEMPLE DE PROJET DE CLASSE DE DECOUVERTE (CM2) CLASSE VERTE

1. Une classe de découverte: pourquoi?

«L'école d'aujourd'hui se veut ouverte sur le monde; tout ne s'apprend pas en classe, il est nécessaire

de sortir pour connaître d'autres activités, pour visiter des sites, des musées, des entreprises, pour

effectuer des enquêtes, découvrir et comprendre d'autres modes de vie, d'autres cultures. Les classes

d'exploration, les sorties éducatives, les voyages répondent en partie à ces intentions. Mais les classes

de découverte les réalisent plus complètement en favorisant le dépaysement et l'approche de milieux

nouveaux, en enrichissant les contacts des enfants par des échanges et des rencontres avec des enfants

d'autres régions et des intervenants inhabituels.


26

Elles permettent ainsi une pratique pédagogique rénovée qui s'inscrit résolument dans les perspectives

de la pédagogie de l'éveil. Celle-ci vise à favoriser le développement de la personnalité globale des

enfants, en s'appuyant sur leur besoin d'agir, de comprendre, de communiquer, en les aidant à mieux se

situer dans leur environnement, naturel ou culturel, proche ou plus éloigné.» Extrait de la note de

service n" 82-399 du 17 septembre 1982 du ministère de l'Education nationale

Une classe de découverte est un moment privilégié dans la vie d'une classe, quelle que soit la période

de l'année où elle se déroule. Une telle classe crée des liens privilégiés entre les élèves et les

enseignants.

Au rapport maître-enfant s'ajoute une convivialité reposant sur une relation enfant-adulte d'une autre

nature. L'instituteur n'est plus simplement le maître mais un adulte que l'on découvre sous un aspect

autre que celui des jours de classe, au cours de l'année scolaire.

Une classe de découverte est un moyen de favoriser et de promouvoir une meilleure socialisation de

l'enfant. Il apprend à se débrouiller seul, à faire preuve d'initiative et d'indépendance:

— par la découverte et le respect de l'autre;

— par l'organisation matérielle du groupe;

— par la connaissance des difficultés et problèmes engendrés par la vie en collectivité;

— par la responsabilité au niveau du groupe;

— par le respect des règles de vie qui le régissent;

— par les liens de solidarité s'établissant et unissant le groupe.

Une classe de découverte est une réelle approche de la vie sociale sous ses différents aspects.

2. Les activités physiques

«... Les activités physiques, qu'il s'agisse des activités de pleine nature, de ski, de bicyclette, de

cheval... ou de marche à pied s'inscrivent dans le cadre du projet pédagogique de la classe. Elles sont

pratiquées de façon plus intense en vue d'un réel épanouissement personnel et d'une découverte du

milieu, mais non à des fins de performances sportives.

Le but poursuivi étant toujours le même: aider l'enfant à mieux connaître son propre corps et

l'environnement où il évolue, à mieux maîtriser et affirmer ses moyens d'expression. » Extraits des

I.O. de 1985

Les activités physiques et sportives prévues pour cette classe de découverte qui est une classe verte

sont nombreuses et variées :

— initiation au canoë-kayak ; équitation sur poney; vélo tout terrain (V.T.T.); bi-cross; cyclo-

tourisme; randonnées pédestres; randonnées équestres; courses d'orientation; initiation au

karting.

3. Les activités disciplinaires

«Les classes poursuivent, là où elles sont implantées, toutes les activités scolaires habituelles... Ces

objectifs sont de promouvoir dans le cadre de l'éducation permanente, dont l'école ouverte constitue le

premier chaînon, une pratique qui s'inscrit dans l'esprit même des activités d'éveil.

Le milieu d'accueil doit devenir le support privilégié de l'action éducative où toutes les activités

scolaires et les acquisitions qu'elles se proposent de construire trouvent une matière suffisamment

riche et diversifiée.» Extrait des I.O. de 1985

Une classe de découverte n'est pas une colonie de vacances, mais avant tout une classe transplantée

dans un environnement autre que celui que l'élève connaît durant son année scolaire. Particulièrement

en CM2, l'instituteur ne doit pas perdre de vue lès-Instructions Officielles. Il doit donc prévoir une

progression pédagogique insérant la classe de découverte dans son programme et utiliser cette

dernière, tout au long de l'année, comme point de départ, comme motivation de nombreuses activités

disciplinaires et pluridisciplinaires.

FRANÇAIS

• Lecture

— Typologie de textes: lettres; cartes postales; télégrammes; articles; horaires SNCF.

— Lecture et étude de textes, de différents types, ayant pour centre d'intérêt «le loup».

Ex.: fables de La Fontaine. La mort du loup, d'Alfred de Vigny.


27

— Lecture et étude des contes et légendes de l'Aubrac et du Gévaudan (particulièrement l'histoire

de la «Bête du Gévaudan»).

— Approche et découverte de la «littérature populaire», qui fait partie de notre patrimoine, et

qui est souvent absente, ignorée, voire méprisée, particulièrement dans les écoles parisiennes.

• Vocabulaire

— Approche et découverte des langues régionales et des patois.

— Etude de l'évolution de la langue française, travail sur l'étymologie des mots.

— Travail sur le vocabulaire spécifique:

* d'une activité économique: transhumance, buron, estive...

* d'une activité physique ou sportive : boulet, paturon, canon, robe...

• Expression écrite

— Echanges de correspondance.

— Rédactions de reportages et d'enquêtes.

— Rédactions de résumés et de comptes rendus.

• Expression orale

— Présentation d'exposés.

— Poésies et textes ayant pour centre d'intérêt «le loup», l'Aubrac...

MATHEMATIQUES

— Rappel des unités de mesure:

* des distances, des longueurs;

* des durées, du temps.

— Travail sur les nombres complexes et le calcul sexagésimal.

— Rappel des techniques opératoires, plus particulièrement celle de la division.

— Rappel des fractions.

— Travail sur la proportionnalité:

* pourcentages;

* échelles (travail sur cartes).

— Travail sur les formules mathématiques Exemple:!. = V . T

V = L / T et T = L / V

— Résolution de problèmes: sur le mouvement, sur les horaires, sur les vitesses

Alors que les activités de français et de mathématiques, matières fondamentales, sont généralement les

mêmes quel que soit le lieu d'implantation de la classe de découverte, il est très important de se

renseigner et de réunir une documentation précise sur la région d'accueil. En effet, toutes les activités

dites d'éveil dépendent étroitement de l'histoire, de la géographie, de la géologie, de la faune, de la

flore, de l'activité économique de cette région d'accueil.

HISTOIRE

Le programme d'histoire étant quasiment clos au mois de juin, nous nous attacherons surtout à

rappeler, en utilisant comme support l'histoire très riche de l'Aubrac et du Gévaudan, des périodes et

des faits historiques déjà étudiés en cours d'année.

— La Gaule:

* la Gaule celtique ou chevelue, les Rutènes, un des nombreux peuples gaulois vivant dans la région ;

* la conquête romaine, la guerre des Gaules, Jules César et Vercingétorix ;

* la Gaule romaine, les Gallo-Romains, l'Empire romain.

— Le Moyen Age :

* les châteaux-forts et la féodalité;

* les églises romanes (nombreuses dans la région) et les églises gothiques;

* la foi du Moyen Age, les pèlerinages, plus particulièrement celui de Saint-Jacques-de-

Compostelle. L'Aubrac était et est toujours un des lieux de passage de ce pèlerinage.

— Les Temps Modernes : * Les guerres de religion ; influence des Camisards au sud de la Lozère, dans les Cévennes. * Henri IV et Marvejols, ville royale. — L'époque contemporaine: * la Seconde Guerre mondiale et la Résistance. La région est un haut-lieu de la Résistance française

(Mont Mouchet).


28

GEOGRAPHIE Tout comme en histoire, le programme de géographie est pratiquement terminé. La classe de

découverte est donc être, là encore, le point de départ, la motivation de l'étude plus approfondie de

certains points de ce programme. — Géographie physique : * climats et météorologie. Etude plus précise du climat montagnard, ici avec influence

méditerranéenne ; * reliefs et végétations ; * hydrographie, lacs et rivières. — Géographie politique : * Etude de l'organisation administrative et politique de la France. La Lozère est l'un des 96

départements de la France métropolitaine. Il porte le numéro 48 et a comme préfecture, comme chef-

lieu, Mende. La Lozère appartient à l'une des 22 régions françaises, le Languedoc-Roussillon, composée de

départements aussi disparates et variés que l'Aude, l'Hérault, le Gard et les Pyrénées-Orientales

(capitale de région : Montpellier). — Géographie humaine et économique : * La Lozère est l'un des départements français les plus pauvres. Sa densité de population est faible

(72000 habitants pour 5180 km de superficie soit 13,8 h/km). Ses villes sont peu nombreuses et peu

importantes. Un travail sur les liens existant entre la démographie et l'économie d'une région

permet: — L'émergence de la notion de «désertification» des campagnes françaises, de la notion d'exode rural,

ceci grâce à l'étude des populations du département, des bourgs et des campagnes à l'aide de

graphiques, de tableaux, de pyramides des âges... — De comprendre l'absence des industries, de constater le peu d'activités économiques, liés à la petite

quantité de villes créatrices d'emplois et de ces mêmes activités. — De réfléchir sur les moyens pour une région ou pour un département d'opérer un redressement

économique par : a) le tourisme (infrastructures à adapter ou à créer); b) la spécialisation dans certaines activités agricoles — élevages bovins de boucherie (races célèbres de Salers et d'Aubrac) et laitier; — laiteries et fromageries ; — scieries et industries du bois (40 % du département de surfaces boisées et parc national des

Cévennes) ; — coutelleries. On peut aussi profiter de l'éloignement du domicile et étudier les réseaux routier, autoroutier,

ferroviaire... l'organisation des postes et télécommunications de la France. Ces différents aspects permettent de faire une révision quasi générale de tout le programme de

géographie du CM2. EDUCATION CIVIQUE Une classe transplantée dans le milieu rural est l'occasion de mieux connaître le fonctionnement de

notre démocratie au niveau communal, départemental, régional et national. SCIENCES NATURELLES • Géologie — Etude des roches volcaniques. • Biologie — Etude de la faune et de la flore de l'Aubrac et du Gévaudan. — Travail sur les bovidés : bovins, races de Salers, d'Aubrac, charolaise, hollandaise, bisons

réintroduits dans la Margeride. — Travail sur les loups, réintroduits dans le parc du Gévaudan. — Travail sur les chevaux. 4. Conclusion La classe de découverte est donc le point de départ, la motivation d'un grand nombre d'activités dans

toutes les matières. Elle est aussi l'occasion d'établir des rapports maître-élèves d'un type nouveau et.

par là même, favorise une pédagogie plus ouverte. Il faut donc y pratiquer le plus possible


29

l'interdisciplinarité et favoriser le travail par groupes ou par ateliers. La tenue d'un journal de classe de

découverte (collectif et individuel) est conseillée afin de sauvegarder les nombreux acquis et

expériences du séjour. Une classe de découverte est aussi l'occasion de rencontrer les parents dans des

réunions d'informations avant le départ, dans des réunions-bilans, des expositions, des projections-

diapos... au retour.

Ce qu'il faut savoir TABLEAU DES REGLES DE RESPONSABILITE Tableau résumant les règles de responsabilité des accidents scolaires dans les établissements autres

que ceux de l'enseignement technique.

1 CAUSE DE

L'ACCIDENT

PERSONNE

RESPONSABLE TRIBUNAL

COMPETENT ASSURANCE DE

RESPONSABILITE

Faute personnelle du

maître (détachable de sa

fonction1)

L'action principale est

dirigée contre l'Etat, qui a

ensuite une action récur-

soire contre le maître res-

ponsable.

Tribunal judiciaire pour

l'action principale et pour

l'action récursoire, tribunal

de grande instance, selon le

montant de l'indemnité

réclamée.

L'Etat ne s'assure pas.

Possibilité pour le respon-

sable autre que l'Etat de

contracter une assurance

«responsabilité». La victime a une action

directe contre l'assureur de

l'auteur de l'accident. Faute de service du

maître (non détachable

de sa fonction:

mauvaise exécution d'un

service2)

Etat Tribunal judiciaire

Mauvaise organi A

l'école publique sation du service Etat Tribunal administratif

A l'école Cantine Etude Ville Tribunal administratif

Mauvais état des locaux Collectivité publique pro-

priétaire du bâtiment

(Etat, ville, département)

Tribunal administratif

Cas fortuit Aucun responsable3

1. Seule la responsabilité civile est envisagée ici. Il se peut, dans certains cas, que la faute personnelle du maître entraîne

l'application des articles 319 et 320 et dans ce cas il est cité devant les tribunaux sur poursuite du ministère public. 2. La loi d'avril 1937 ne s'applique que s'il y a faute personnelle ou de service du maître. 3. C'est en raison de cette absence de responsabilité que les familles ont intérêt à assurer leurs enfants contre fes accidents

dont ils peuvent être victimes. LA SURVEILLANCE DES ENFANTS «II faut que la mission d'éducation confiée à l'instituteur soit doublée d'une obligation de surveillai

Les instituteurs exercent sans interruption la surveillance depuis l'accueil 10 minutes avant le début

classe, jusqu'à la sortie de tous les élèves.

DURANT LA CLASSE

CONTROLE DES ABSENCES Les absences sont consignées chaque demi-journée dans un registre spécial tenu par l'instituteur. Des

autorisations d'absence sont accordées par le directeur à la demande écrite de la famille pour répondre

à des obligations de caractère exceptionnel.

— Le registre d'appel est un m riel officiel qui reste dans archives.

— Il est aussi contrôlé par l’IEN en cas de visite.

— Le tenir à jour régulièrement sérieusement.

— Garder les autorisations avec le registre d'appel.


30

MATERIEL DANGEREUX Le règlement de l'école peut prévoir une liste de matériels ou d'objets dont l'introduction à l'école est

prohibée.

(Ex.: cutter interdit, texte note 91-212 du 15/7/91).

Ne pas accepter dans l'école de m riel dangereux et/ou interdit pa) textes.

ISOLEMENT D'UN ELEVE II est permis d'isoler de ses camarades, momentanément et sous surveillance, un enfant difficile ou

dont le comportement peut être dangereux pour lui-même ou pour les autres.

Confier l'enfant à un collègue ou directeur mais ne jamais le laissez sans surveillance à la porte de la

classe. Vous êtes responsable de

ELEVES LAISSES SEULS EN CLASSE OU REPARTIS SUR PLUSIEURS LIEUX

La surveillance des élèves doit être continue. Elle s'exerce chaque demi-journée... au cours des activi-

tés d'enseignement...

Si le maître quitte sa classe moment, il doit prévenir le collé voisin, sauf s'il s'agit d'une

répétition de travail sur plusieurs lieu Dans ce cas, il est responsable l'organisation donc de tous

enfants où ils se trouvent. (Art. ir° 92 196 du 3/7/1992).

EXERCICES DANGEREUX Le maître veille à éviter tout exercice de nature à entraîner des risques de dommages corporels ou

matériels.

Ne mettre en place que des activités que l'on peut surveiller et maîtriser. Ex.: Ateliers avec prise de

risques en EPS.

HORS DE LA CLASSE : RECREATION EDUCATION PHYSIQUE/ MUSIQUE/ARTS PLASTIQUES

(PROFESSEURS DE LA VILLE) PISCINE Durant les récréations, il ne suffit pas de proscrire, par exemple, les échanges de coups ou l'emploi de

frondes ou de projectiles divers, il importe de veiller à ce que les jeux autorisés soient toujours

pratiqués avec correction. On évitera de même de laisser à la portée des enfants des matériels

dangereux. Les dépôts de matériaux et les chantiers seront clos.

— Le maître est dans la cour pour surveiller avec vigilance et intervenir rapidement en cas de besoin.

11 doit signaler au directeur tout matériel détérioré ou dangereux.

Responsabilité partagée et non transmise au professeur.

Le maître n'est pas relevé de ses fonctions de responsabilité. Il doit veiller à la sécurité des élèves

et être présent à la séance.

Obligatoirement présents:

— 1 maître-nageur sauveteur (MNS).

— 1 adulte pour 16 enfants débutants, 1 pour 20/25 si 16 sont nageurs.

— Le maître.

La présence du maître est obligatoire (B.O. n° 21 du 23/5/85), soit il surveille, soit il prend en charge

un groupe d'enfants. Sa responsabilité est entière, avant, pendant et après la séance de travail.

L'absence de MNS pour assurer la surveillance impose de différer la séance jusqu'à son arrivée.

— Nécessité de sensibiliser les enfants aux règles de sécurité.

— L'inaptitude des enfants doit être justifiée par un certificat médical du médecin scolaire ou du

médecin traitant.

SORTIES EN GROUPES La surveillance de la classe doit s'exercer de façon constante, tant au cours des trajets que sur le lieu

des séances en question.

Etre encore plus vigilant dans la surveillance. Prévoir des accompagnateurs en nombre suffisant (1

pour 15 et minimum 2 personnes). La sortie est obligatoire si elle se déroule pendant le temps scolaire.

VOYAGES SCOLAIRES Le directeur est garant du bon déroulement pour une sortie de moins de 5 jours (nombre d'accom-

pagnateurs et possibilité d'autoriser des personnes étrangères au service : parents d'élèves). Les

accompagnateurs peuvent être assurés à {'Autonome. Un projet éducatif est souhaitable. On prendra en

compte le nombre et l'âge des élèves, le mode de transport, la nature de la sortie ou du voyage.


31

L'ASSURANCE SCOLAIRE L'assurance scolaire n'est pas obligatoire quand les activités se déroulent dans le temps scolaire. Elle

est obligatoire pour les activités hors du temps scolaire. Dans ce cas, il est aussi nécessaire d'obtenir

une autorisation parentale écrite. L'assurance doit être fortement recommandée,

II est très fortement recommandé à tous les maîtres de s'assurer à l'Autonome du département, par

l'intermédiaire de l'école.

L'Autonome propose aussi des cartes, non nominatives, pour les accompagnateurs bénévoles

considérant qu'il est de son devoir d'étendre sa protection à ces collaborateurs dans les mêmes

conditions que pour les enseignants, à savoir : — défense assurée par son avocat, — prestations et indemnités statutaires consécutives à un accident.

RAMASSAGE SCOLAIRE CONSEILS

DEPART DES CARS - -

Le maître, en dehors de l'enceinte

scolaire, est déchargé de toute obli-

gation de surveillance à l'égard des

élèves, en particulier pendant la

durée du trajet de la porte de l'école

au point de stationnement du véhi-

cule.

Si l'embarquement se fait devant

l'école, le directeur se doit de veiller

à ce qu'il s'effectue dans l'ordre et

dans les conditions de sécurité. A

distinguer des sorties faites sous la

responsabilité du maître ou de l'école.

TRANSPORTS Les textes relatifs aux garderies et

aux cantines sont intégralement

valables pour la surveillance des cars

de ramassage ou de transport

scolaire.

Les transports scolaires n'entrent pas

dans les obligations de service. Si le

maître est volontaire, se reporter au

paragraphe Garderies et cantines.

GARDERIES ET CANTINES CONSEILS

ORGANISEES PAR LES

COMMUNES La responsabilité de l'Etat serait

engagée sur le fondement de la loi

du 5-3-37 pour les dommages causés

ou subis par les élèves en raison

d'une faute de surveillance du maître

autorisé par l'autorité académique à

exercer cette activité accessoire de

surveillance.

Le service obligatoire du maître

exclut toute participation. Si le maître

est volontaire, il doit obtenir

l’agrément de l'Inspection pour

bénéficier de la couverture de l'Etat

en Responsabilité Civile et en acci-

dent de service. (Nécessité de deman-

der une autorisation de cumul à

TIEN.) SURVEILLANCE

D'INTERCLASSE «... Le service de surveillance des

récréations d'interclasse incombe aux

animateurs payés par la ville. Ce

service n'est plus une obligation pour

les maîtres. »

Mêmes conseils que pour la surveil-

lance des récréations.

ACCUEIL ET SORTIES La surveillance des élèves doit être continue. Elle s'exerce chaque demi-journée, pendant la période d'accueil et

durant le mouvement de sortie à la fin de la classe. Le maître doit être ponctuel et assurer efficacement son service. 10 minutes avant la rentrée. 10 minutes après la

sortie. En cas de demande de sortie anticipée, à titre exceptionnel (par exemple, pour se rendre en rééducation

dans un CMPP) le maître doit avoir une demande écrite et datée des parents précisant l'horaire de

sortie et un justificatif de la prise en charge de l'enfant. Il est souhaitable qu'un adulte vienne chercher

l'enfant. Rappelons que les textes officiels paraissent au B.O. de l'Education nationale qui arrive dans toutes les

écoles, chaque semaine. Il vous appartient de vous y reporter régulièrement ou de demander ce qu'il

contient au directeur de l'école.


32

Surveillance et sécurité des élèves des écoles élémentaires et maternelles Note de service n° 89-364 du 29 novembre 1989 (Education nationale, Jeunesse et Sports) Texte adressé aux recteurs et aux inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'Education. A la suite d'accidents survenus récemment à des élèves au cours d'activités scolaires, il apparaît nécessaire de rappeler aux

instituteurs leurs obligations en matière de surveillance des enfants dont ils ont la responsabilité; les circulaires n° 86-018 du

9 janvier 1986 et n° 87-288 du 25 septembre 1987 contiennent les principales dispositions prévues à cet effet. 11 convient d'insister tout particulièrement sur le fait que, d'une manière générale, la surveillance des élèves doit être

continue et que leur sécurité doit être constamment assurée en tenant compte de l'état de la distribution des locaux scolaires et de la nature des activités proposées, qu'elles se situent ou non à l'intérieur de ces locaux. L'ensemble des circulaires publiées à ce sujet précise notamment que la surveillance des élèves pendant les récréations,

l'accueil et la sortie des classes implique la présence de maîtres dont le nombre et la répartition dans l'espace à surveiller sont

fonction des effectifs et de la configuration des lieux et que tous les maîtres (y compris le directeur même déchargé de classe)

doivent assurer par roulement la surveillance des récréations. S'agissant des cas particuliers que peuvent présenter certaines activités (classes de découverte, sorties à l'extérieur de l'école,

activités de groupes entreprises avec la participation d'intervenants extérieurs, bibliothèques centres documentaires, activités

physiques, etc.), la surveillance des élèves doit être adaptée aux risques spécifiques encourus dans chaque situation. Ainsi que le prévoit la circulaire du 25 septembre 1987, il conviendra par ailleurs de mettre en évidence que «la prévention en matière d'accidents scolaires est

une activité qui s'organise et doit faire partie de la formation des instituteurs et des activités d'enseignement destinées aux

élèves». Il est nécessaire de souligner également l'importance du rôle pédagogique des enseignants dans l'acquisition par les élèves des

règles de sécurité et de sociabilité qui doivent aboutir à des comportements responsables au sein du groupe qu'ils constituent. Je ne verrai également que des avantages à ce que les questions touchant aux problèmes de surveillance des élèves puissent

être étudiées avec les parents d'élèves lors d'un conseil d'école. Pour le ministre et par délégation : Le directeur des Ecoles L SALADIER B.O. n° 46, 21/12/89 Le service de récréation est réparti entre les maîtres en conseil de pré-rentrée. Il est pris en

considération la forme et l'état de la cour, les endroits vulnérables, le nombre d'enfants. Savoir qui

prévenir à proximité en cas de nécessité.

En cas d'accident — Le maître doit intervenir rapidement et à bon escient (quelques cours de secourisme ne seraient pas

inutiles). — Si la blessure est légère, il confiera l'enfant ou la surveillance de la cour à un collègue. — Le maître doit savoir, évidemment, où se trouve l'armoire à pharmacie et les produits qu'il convient

d'apposer suivant les cas. — Pour nettoyer les plaies, on utilisera de la gaze plutôt que du coton, qui risque de coller. On lavera

à l'eau et au savon avant d'appliquer une solution antiseptique. — Pour les saignements de nez, faites un point de compression ou bien mettez un produit

hémostatique. — Pour les bosses qui ne saignent pas, on utilisera une pommade conseillée par le pharmacien. — Mettez des pansements adhésifs. — Le maître continuera à surveiller l'enfant au cours de la journée. — Prévenez l'instituteur de l'enfant, si ce n'est pas soi, et le directeur des circonstances de l'accident

afin que les parents soient informés. — En cas de problème plus important et en cas d'absence du directeur, sachez à quels services il

convient de téléphoner pour obtenir des secours et un transport à l'hôpital (nos

affichés). On ne doit jamais transporter soi-même un enfant ni appeler un taxi. Prévenez également les parents de l'enfant. Il va de soi que pendant tout ce temps, quelqu'un reste

auprès de l'enfant, pour le surveiller et le rassurer. S'il y a transport à l'hôpital, il est évident que quelqu'un appartenant au personnel enseignant doit accompagner l'enfant, pour le rassurer. En aucun cas ce ne peut être une ASE, qui n'a aucune

fonction de responsabilité envers les enfants; c'est ou le maître ou le directeur, quelle que soit l'heure

(sauf interclasse pour le maître).

Fin

Documents

Reperes pour organiser son travail enseignant