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Appendice La résilience des exploitations agricoles Le cas de l'OTEX 1000 en France et entre 2000 et 2010, dans l'hypothèse d'une anticipation de la variation du différentiel technologique de compétitivité Une recherche indépendante de Loïc Giraud-Héraud, diplômé de l'ISTOM et de l'Université de la Méditerranée, dans sa version au 31/03/2015 revue et corrigée le 06/06/2015 revue et corrigée le 24/07/2015 [email protected] Dépôt légal électronique en Bibliothèque Nationale de France 2 ème trimestre 2015 1 10

Résilience Des Exploitations Agricoles Appendice

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Appendice à la recherche présenté dans le document "Résilience des exploitations agricoles".

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  • Appendice

    La rsilience des exploitations agricolesLe cas de l'OTEX 1000 en France et entre 2000 et 2010,

    dans l'hypothse d'une anticipation de la variation du diffrentiel technologique de comptitivit

    Une recherche indpendante de

    Loc Giraud-Hraud,

    diplm de l'ISTOM et de l'Universit de la Mditerrane,

    dans sa version au 31/03/2015

    revue et corrige le 06/06/2015

    revue et corrige le 24/07/2015

    [email protected]

    Dpt lgal lectronique en Bibliothque Nationale de France 2me trimestre 2015

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  • Table des matires

    1 Prambule...........................................................................................................................................3

    1.1 Objectifs de l'appendice..............................................................................................................3

    1.2 Prparation de l'chantillon........................................................................................................3

    1.3 tude diffrentie des artefacts induits par les impacts .............................................................3

    1.4 Rsultats......................................................................................................................................5

    2 Aptitude et artefacts de rsilience des exploitations de l'OTEX 1000...................................................5

    2.1 Les exploitations stables de l'OTEX 1000...............................................................................5

    2.2 Les exploitations en rorganisation de l'OTEX 1000....................................................................6

    2.3 Les exploitations en rupture de l'OTEX 1000................................................................................7

    2.4 Synthse sur les artefacts prsents par les exploitations de l'OTEX 1000...................................8

    3 Impacts et hypothses explicatives de la mise en uvre de la rsilience............................................9

    3.1 Les tendances l'uvre..............................................................................................................9

    3.2 Impacts majeurs........................................................................................................................10

    3.3 Remarque complmentaire.......................................................................................................11

    4 Effets de l'expression de la rsilience sur les exploitations agricoles..................................................11

    4.1 Parts respectives de l'adaptation et de la rsilience, pertinence des adaptations.....................11

    4.2 Rmanence d'une anticipation ou/et d'une raction.................................................................13

    5 Mesure de la rsilience totale des exploitations................................................................................17

    5.1 Artefact de rsilience des exploitations en rupture, seules .......................................................17

    5.2 Estimation de la rsilience des exploitations.............................................................................19

    6 Synthse et conclusion.......................................................................................................................20

    2

  • 1 Prambule1.1 Objectifs de l'appendiceCet appendice vise la mise en vidence par la statistique descriptive de la rsilience des exploitationsagricoles l'aide d'un modle agent.

    Grce la mthode mise au point pour le document principal de cette recherche, La rsilience desexploitations agricoles , cet appendice dveloppe une tude de la rsilience des exploitations soumises tous impacts rcurrents et strictement conjoncturels ds lors qu'elles auraient anticip une partie d'entreeux, motive chacune par le souci de garder sa place sur l'chiquier du secteur de la production agricole.

    1.2 Prparation de l'chantillon de donnesL'chantillon examin est directement tir du sous-chantillon des exploitations prsentes dfini pourles besoins de l'tude gnrale de la rsilience des exploitations. Le RICA reste donc l'origine des donnes,donnes choisies consolides sur les annes 2000 2009 comprises, significatives de l'activit agricole enFrance, traites, regroupes en exploitations prsentes dix ans et tries enfin par OTEX. La slection desexploitations de l'OTEX 1000 et le tri des sous-chantillons qui en rsultent, est le mme que pour lemodle dit de base mis en uvre dans le document principal. Plus prcisment, les exploitations sont ditesen grandes cultures ou en cultures gnrales :

    1510 Exploitations spcialises en craliculture (autre que le riz) et en culture de plantesolagineuses et protagineuses,

    1520 Exploitations spcialises rizicoles, 1530 Exploitations combinant crales, riz, plantes olagineuses et protagineuses, 1610 Exploitations spcialises en cultures de plantes sarcles, 1620 Exploitations combinant crales, plantes olagineuses, protagineuses et cultures de plantes

    sarcles, 1630 Exploitations spcialises en cultures de lgumes frais de plein champ, 1640 Exploitations spcialises en culture de tabac, 1650 Exploitations spcialises en culture de coton, 1660 Exploitations avec combinaison de diverses grandes cultures.

    1.3 tude diffrentie des artefacts induits par les impacts Quatre types d'impact conduisent l'exploitation l'instabilit voire sa disparition : ceux qui sont inhrentsaux variations des conditions environnementales et du march, ceux qui sont induits par la mise en placedes politiques publiques et par l'volution de la technostructure, qui dterminent les conditions del'activit. Les exploitations accusent ces impacts par la tendance plus ou moins matrise la croissance et l'amlioration des performances, en fait, par de nombreuses modifications dimensionnelles du systme deproduction, significatives de la mise en uvre de mcanismes d'appropriation. Compte tenu des donnes disposition, les manifestations de la mise en uvre de ces mcanismes peuvent tre diffrenties en deux

    3

    20

    30

    40

  • parties qui rsultent de leurs globalits, ici la progression des valeurs des dimensions des structures d'uneanne sur l'autre, partir desquelles sont distingus, ce qui est de l'ordre d'une anticipation dfensive duprojet agro-conomique de l'exploitant (cette adaptation vise lui garantir une place prvisible surl'chiquier du secteur agricole, sans dtrioration du diffrentiel de comptitivit qu'il supporte) et lessimples ractions inhrentes aux impacts subis. Autrement dit, la diffrence de valeur pour une variableentre l'anne n et l'anne n + 1 est constitue par la progression impulse au cours de l'anne n + 1 au titrede l'adaptation et par la rsilience mobilise au titre des ractions inhrentes aux ncessits (nonprvisibles) d'ajustement la conjoncture de cette anne n + 1.

    L'adaptation de l'exploitation est assimile ici une orientation volontaire anticipe, conditionne par lesgrands objectifs de la PAC, la demande en produits agricoles et un environnement concurrentiel dont lesaspects quantitatifs, en termes respectifs de normalisation de l'activit, de pression continue sur lesstructures des systmes productifs et de dveloppement des exploitations, ne sont pas matriss parl'exploitant quoique prvisibles et restent au moins en partie, dpendants de facteurs externes au secteurlui mme. Quelques sources documentaires sur la PAC, la demande et le caractre concurrentiel de laproduction agricole, recenses et consultes pour ce travail, montrent qu'ils peuvent tre l'origine demotivations importantes quand la mise en pratique de rfrentiels de production, d'investissement,d'engagement syndical voire dans la prise en charge d'une responsabilit. Mais en fait, l'tude argumentedes formes qu'ils prennent n'tant pas le propos dans ce travail, seul est vraiment envisag l'aspectmcaniste de leurs influences technologiques ici rputes normatives de par leurs vecteurs socio-professionnels. A l'image des alas de production, les contraintes que gnrent ces trois composantesimportantes de la dynamique du secteur dans son ensemble sont considres comme d'origine externe.Pour calculer les deux parts constitutives des artefacts globaux perceptibles :

    Il est considr que la tendance qui permet de mesurer presque directement les artefacts lis l'adaptation, est exprime par le rapport, par variable, des moyennes des variables (du sous-chantillon d'origine RICA reprsentatif) de l'anne n + 1 avec les moyennes des variables del'anne n ; le calcul garantissant l'exploitant sa place dans le secteur conomique et les valeursobtenues, un objectif rationnel pour un investissement fait en conformit avec la conjoncture.

    Il est considr ensuite que l'artefact d'adaptation Aa pour l'anne n + 1 est donn par lesmultiplications des valeurs des variables de l'anne n par le rapport donn par la tendance,auxquelles sont soustraites ensuite les valeurs des variables de l'anne n.

    Il est considr enfin que l'artefact inhrent aux alas de conjoncture Ac (la mise en uvre de larsilience) pour l'anne n + 1 est donne par la soustraction, par variable, des valeurs de l'anne nqui tiennent compte de l'artefact d'adaptation aux valeurs de l'anne n + 1.

    A partir des moyennes fournies par les sous-chantillons annuels (RICA traits), est donc calcule latendance, plus ou moins prvisible, qui influe sur les corrections des dimensions des structures :

    Tendance 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    fvd - 0,96 1 0,98 0,97 0,96 0,99 0,99 0,98 0,97

    UTATO - 0,99 1,08 0,99 1,01 1 1,01 0,99 1 1,02

    sauti - 1,03 1,02 1,03 1,02 1,02 1,02 1,02 1 1,01

    chara - 1,06 0,98 0,98 1,01 1,02 1,02 1,04 1,02 1,07

    cons - 1,02 1,01 1,01 1 1,01 0,98 0,98 0,98 1,12

    pmda - 1,11 0,9 1,03 1,06 1,05 1,02 1,03 1,05 1,05

    ugbto - 1,01 1 1 1,01 1,01 1,01 1,02 1,01 1,02

    DISPO - 1,12 1,05 1,07 0,95 1,01 1,19 1,12 1,02 0,94

    Tableau 1 : Progression du dimensionnement moyen des structures

    4

    50

    60

    70

    80

  • Dix neuf valeurs montrent une dcroissance du dimensionnement des structures, une contraction, pluttfaible sauf en 2002 pour pmda. Les autres valeurs, suprieures ou gales 1, vont dans le sens de lacroissance. Cinq valeurs sortent du lot et sont suprieures ou gales 1,10 ; deux d'entre elles sontconscutives pour la variable DISPO en 2006 et 2007. Elles sont suivies d'une nette inflexion.

    1.4 RsultatsLes rsultats, construits l'aide des mmes reprsentations que pour le modle de base, sont unerduction de ce qui a dj t propos dans le document qui fait ici rfrence. Ils prsentent avec la mmetendance de fond la croissance et la performance, aptitudes et artefacts diffrentis des systmes(classs dans des sous-chantillons par anne et pour les trois sous-systmes qui composent l'exploitationschmatise), une hypothse explicative quand la mise en uvre de la rsilience relativement auximpacts majeurs de la dcennie ; ils prsentent en outre une approche de la pertinence des anticipationspratiques sur l'exploitation, de leur rmanence, de la prennit des systmes productifs et in fine uneestimation de la rsilience totale mise en uvre par les exploitations en rupture de projet agro-conomiquel'anne de cette rupture.

    2 Aptitude et artefacts de rsilience des exploitations de l'OTEX 10002.1 Les exploitations stables de l'OTEX 1000Le sous-chantillon des exploitations stables est destin mesurer les variations de cohrence dessystmes et les artefacts inhrents la mise en uvre de la rsilience de l'exploitation qui n'entranent pasun changement notable dans son organisation. Il comporte dix annes de donnes pour quatre cent trente-six exploitations rparties en deux OTEX, la 1500 et la 1600.

    Compte tenu des tendances calcules plus haut, les adaptations et les rsiliences en uvre prsentent lesartefacts quantifis ci-dessous. Des valeurs de Aa et des tableaux des cohrences prsents dans ledocument principal, peuvent tre dduits que les exploitants vont plutt tous dans le mme sens et qu'ilssont plutt prudents. Les ractions rvles par Ac peuvent tre importantes et disparates. Les valeursmoyennes montrent que la mise en uvre de la rsilience est l'occasion de nombreuses contractions(quarante-deux valeurs sont ngatives) quand les adaptations favorisent plutt la croissance (dix-neufvaleurs seulement sont ngatives sur soixante-douze).

    Aa 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    fvd - 0,53+/- 0,860

    +/- 0-0,28

    +/- 0,44-0,41

    +/- 0,66-0,55

    +/- 0,9-0,14

    +/- 0,23-0,14

    +/- 0,23-0,29

    +/- 0,46-0,45

    +/- 0,69

    UTATO - -0,02+/- 0,010,13

    +/- 0,08-0,02

    +/- 0,010,02

    +/- 0,010

    +/- 00,02

    +/- 0,01-0,02

    +/- 0,010

    +/- 00,04

    +/- 0,03

    sauti - 4,23+/- 2,342,83

    +/- 1,564,28

    +/- 2,332,87

    +/- 1,572,89

    +/- 1,572,93

    +/- 1,612,96

    +/- 1,630

    +/- 01,49

    +/- 0,83

    chara - 3602+/- 2131-1261

    +/-750,09-1208

    +/-712,07575,42

    +/-350,481169

    +/-692,121218

    +/- 18642423

    +/- 14661197

    +/-755,34497

    +/-2853

    cons - 3,52+/- 4,941,71

    +/- 2,511,66

    +/- 2,620

    +/- 01,63

    +/- 2,94-3,18

    +/- 5,69-3,02

    +/- 5,69-2,92

    +/- 5,2217,80

    +/- 32,46

    pmda - 12398+/- 9162-12816

    +/- 89153324

    +/- 22776729

    +/- 47986025

    +/- 43432540

    +/- 18643822

    +/- 27316515

    +/- 46456970

    +/- 5145

    ugbto - 0,09+/- 0,230

    +/- 00

    +/- 00,08

    +/- 0,220,08

    +/- 0,220,08

    +/- 0,220,16

    +/- 0,440,08

    +/- 0,220,15

    +/- 0,44

    DISPO - 2012+/- 3306898,42

    +/- 14411297

    +/- 2333-1023

    +/- 1554194,63

    +/-286,603778

    +/- 55472687

    +/- 3646577,66

    +/-778,68-1545

    +/- 2145

    Tableau 2 : Exploitations stables OTEX 1000, artefacts d'adaptation

    5

    90

    100

    110

  • Ac 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    fvd - 0,85+/- 4,510,18

    +/- 3,460,23

    +/- 4,250,39

    +/- 4,081,01

    +/- 4,170,19

    +/- 3,650,43

    +/- 2,910,64

    +/- 4,150,75

    +/- 4,53

    UTATO - -0,02+/- 0,360,02

    +/- 0,480,02

    +/- 0,37-0,06

    +/- 0,490,02

    +/- 0,36-0,03

    +/- 0,330,05

    +/- 0,390,02

    +/- 0,500

    +/- 0,56

    sauti - -3,48+/- 6,77-1,92

    +/- 9,99-3,25

    +/- 10,49-2,14

    +/- 9,9-0,63

    +/- 10,05-1,83

    +/- 10,6-2,59

    +/- 8,860,69

    +/- 10,92-1,51

    +/- 9,76

    chara - -528,27+/- 8821-1414

    +/- 10204-1628

    +/- 9149327,60

    +/- 91221304

    +/- 8263-1559

    +/- 9102-3135

    +/- 104013773

    +/- 113608166

    +/- 13896

    cons - -8,58+/-108,84- 6,57

    +/-143,19-1,34

    +/-109,12-3,8

    +/ 101,41-5,22

    +/- 81,61-5,03

    +/- 86,28-2,09

    +/- 79,915,43

    +/- 94,4112,9

    +/-214,7

    pmda - 3047+/- 36118-4543

    +/- 37473-1967

    +/- 375281614

    +/- 43849459,7

    +/- 35906-2122

    +/- 34942-922,04

    +/- 394952579

    +/- 43549-2918

    +/- 50840

    ugbto - -0,6+/- 2,92-0,32

    +/- 3,97-0,26

    +/- 3,73-0,14

    +/- 4,17-0,01

    +/- 5,9-0,16

    +/- 4,09-0,17

    +/- 3,1-0,58

    +/- 5,10-0,05

    +/- 2,76

    DISPO - -810,72+/- 21831-341,22

    +/- 19212642,5

    +/- 2462921,35

    +/- 26472228,42

    +/- 22884-1271

    +/- 270133802

    +/- 31791-3709

    +/- 33205-740,49

    +/- 26464

    Tableau 3 : Exploitations stables OTEX 1000, artefacts de rsilience

    2.2 Les exploitations en rorganisation de l'OTEX 1000Le sous-chantillon tronqu des exploitations en rorganisation est destin mesurer les variations decohrence des systmes et les artefacts inhrents la mise en uvre de la rsilience de l'exploitation quientranent un changement notable dans son organisation1. Il comporte dix annes de donnes pour centtrente-sept exploitations rparties en six OTEX, la 1500, la 1600, la 2800, la 2900, la 4500 et la 6184 poursept cent neuf profils. La dcroissance de l'effectif d'une anne sur l'autre est la suivante : 2000, 0%, 2001,-24%, 2002, -12%, 2003, -7%, 2004, -17%, 2005, -9%, 2006, -10%, 2007, -6%, 2008, -7% enfin 2009, -8%.

    La tendance qui permettent de quantifier l'adaptation et la rsilience en uvre dans le sous-chantillon desrorganisations est la mme que prcdemment. Les calculs proposent les rsultats suivants :

    Aa 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    fvd - -0,45+/- 0,730

    +/- 0-0,21

    +/- 0,34-0,29

    +/- 0,48-0,36

    +/- 0,59-0,1

    +/- 0,16-0,09

    +/- 0,12-0,21

    +/- 0,25-0,27

    +/- 0,42

    UTATO - -0,02+/- 0,020,17

    +/- 0,16-0,02

    +/- 0,030,02

    +/- 0,020

    +/- 00,02

    +/- 0,01-0,02

    +/- 0,010

    +/- 00,03

    +/- 0,02

    sauti - 3,8+/- 2,412,47

    +/- 1,53,82

    +/- 2,32,69

    +/- 1,532,28

    +/- 1,52,69

    +/- 1,582,98

    +/- 1,730

    +/- 01,51

    +/- 0,94

    chara - 3949+/- 3091-1334

    +/- 1067-1334

    +/- 1112620,90

    +/-377,671199

    +/- 766,81253

    +/- 848,82781

    +/- 19611257

    +/-945,844624

    +/- 3990

    cons - 5,19+/- 6,332,31

    +/- 3,192,39

    +/- 3,620

    +/- 02,22

    +/- 3,87-4,33

    +/- 6,21-5,08

    +/- 6,45-4,13

    +/- 4,7622,61

    +/- 26,59

    pmda - 12990+/- 10239-12113

    +/- 84473506

    +/- 25696887

    +/- 48756354

    +/- 47902520

    +/- 21844760

    +/- 38466596

    +/- 61026618

    +/- 6111

    ugbto - 0,17+/- 0,340

    +/- 00

    +/- 00,17

    +/- 0,320,17

    +/- 0,330,18

    +/- 0,360,49

    +/- 0,90,19

    +/- 0,360,22

    +/- 0,44

    DISPO - 2437+/- 45321270

    +/- 31021778

    +/- 4378-1212

    +/- 1945212,58

    +/-298,623243

    +/- 48862577

    +/- 3967891,57

    +/- 1425-3372

    +/- 4270

    Tableau 4 : Exploitations en rorganisation OTEX 1000, artefacts d'adaptation

    1 L'tude alternative sur sous-chantillon non tronqu montre que l'volution des profils obtenus par anne, moins solides que dans le sous-chantillon tronqu, est modeste malgr les rorganisations. Les systmes semblent garder de l'lasticit.

    6

    120

  • Ac 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    fvd - 0,57+/- 2,440,78

    +/- 5,90,32

    +/- 1,680,47

    +/- 1,370,7

    +/- 2,050,67

    +/- 3,452,41

    +/- 8,631,63

    +/- 3,642,33

    +/- 8,70

    UTATO - 0,03+/- 0,55-0,07

    +/- 0,780,08

    +/- 0,87-0,14

    +/- 0,640

    +/- 0,3-0,05

    +/- 0,250,07

    +/- 0,160,05

    +/- 0,140,01

    +/- 0,12

    sauti - -2,78+/- 9,59-2,83

    +/- 5,41-3,06

    +/- 4,52-3,49

    +/- 13,02-2,67

    +/- 4,49-0,48

    +/- 13,68-0,98

    +/- 7,440,91

    +/- 14,432,66

    +/- 13,78

    chara - -1684+/- 11980-1111

    +/- 9936-690,41+/- 9936

    1616+/- 10865

    -1373+/- 7237

    -1110+/- 7914

    -4377+/- 6922

    2840+/- 9325

    10999+/- 19233

    cons - -6,35+/-129,64-6,16121,4

    9,57+/-233,1

    -35,33+/-138,28

    0,47+/-118,53

    -0,02+/- 97,27

    -9,98+/- 80,32

    -3,98+/-66,67

    -19,08+/-56,95

    pmda - -4358+/- 348365283

    +/- 42622-9344

    +/- 350615784

    +/- 46171-11067

    +/- 395857276

    +/- 35419-16611

    +/- 2698619065

    +/- 50972-5627

    +/- 69723

    ugbto - 0,08+/- 4,84-0,99

    +/- 4,540,74

    +/- 2,640,62

    +/- 8,671,26

    +/- 8,810,21

    +/- 11,693,01

    +/- 10,54-0,19

    +/- 1,500,62

    +/- 3,11

    DISPO - 1055+/- 26072-1996

    +/- 274326891

    +/- 556722012

    +/- 19779-2149

    +/- 18951-788,55

    +/- 2682619980

    +/- 47225-7509

    +/- 35610-18550

    +/- 50222

    Tableau 5 : Exploitations en rorganisation OTEX 1000, artefacts de rsilience

    Les valeurs de Aa et de Ac prsentent toujours le mme phnomne, de convergence par les faibles valeursd'cart type de l'adaptation, de divergence par les fortes valeurs d'cart type des ractions conjoncturelles.La comparaison des valeurs rvles par le calcul montre que les exploitations en rorganisation anticipentou corrigent plus franchement et ont des ractions plus fortes que les exploitations dites stables . Ceconstat est plus net que dans le cas gnral analys au chapitre cinquime du texte principal pour les sous-chantillons comparables ; plus prcisment, les exploitations stables sont amenes deux plus grandesadaptations seulement, les niveaux du faire-valoir direct et de SAU ; ces dernires se contractent plus queles rorganisations dont les moyennes donnent trente-cinq valeurs ngatives au lieu de quarante-deux.

    2.3 Les exploitations en rupture de l'OTEX 1000Le sous-chantillon tronqu des exploitations en rupture est destin mesurer les variations de cohrencedes systmes et les artefacts inhrents la mise en uvre de la rsilience de l'exploitation qui entranentun changement de statut juridique assimil une rupture du projet agro-conomique de l'exploitant 2. Ilcomporte dix annes de donnes pour quatre-vingt-dix exploitations, soit quatre cent six profils rpartis enquatre OTEX et six statuts : le 2 38%, le 1 20%, le 3 19%, le 0 17% le 4 6% et le 5 2.La dcroissance de l'effectif d'une anne sur l'autre est la suivante : 2000, 0%, 2001, -12%, 2002, -19%,2003, -40%, 2004, -6%, 2005, -8%, 2006, -4%, 2007, -1%, 2008, -6% enfin 2009, -4%. Les annes 2002 et2003 peuvent tre retenues comme les plus favorables au changement ou les plus destructrices.

    Le sous-chantillon des exploitations en rupture voit le changement de statut des dix-huit exploitationsfamiliales et la rgularisation des vingt-quatre exploitations en socit de fait . En 2009 toutes lesexploitations sauf deux sont donc constitues en GAEC ou en socit.

    Les artefacts d'adaptation (ci-dessous) sont plutt signes de convergence et de prudence. Les artefacts deconjoncture (ci-dessous) montrent par contre de fortes divergences. Ils prsentent quarante-neuf valeursngatives sur soixante-douze, signes de contractions des dimensions des structures quand les moyennesdes artefacts d'adaptation en prsentent toujours dix-neuf. C'est la plus forte contraction des trois sous-chantillons. C'est une position intermdiaire en terme d'adaptation pour la variable cons. La variable fvd ales adaptations les plus faibles. Concernant les constructions et la puissance matrielle, dans une moindremesure les UTA et les terres en culture, les ractions conjoncturelles sont les plus fortes :

    2 L'tude alternative sur sous-chantillon complet prsente des profils d'exploitation attnus conformes aux observationsprcdentes, une perte de cohrence les annes 2004, 2005, 2006 et une volution modre de l'ensemble des valeurs.

    7

    130

    140

    150

  • Aa 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    fvd - -0,29+/- 0,710

    +/- 0-0,2

    +/- 0,45-0,250,56

    -0,32+/- 0,76

    -0,03+/- 0,07

    -0,05+/- 0,09

    -0,11+/- 0,19

    -0,14+/- 0,25

    UTATO - -0,02+/- 0,010,17

    +/- 0,11-0,02

    +/- 0,010,02

    +/- 0,020

    +/- 00,03

    +/- 0,02-0,03

    +/- 0,010

    +/- 00,06

    +/- 0,02

    sauti - 5,13+/- 2,643,45

    +/- 1,775,46

    +/- 2,793,8

    +/- 1,83,93

    +/- 1,864,35

    +/- 1,874,87

    +/- 1,650

    +/- 02,43

    +/- 0,9

    chara - 4399+/- 2407-1546

    +/-843,06-1544

    +/-964,97844,06

    +/-453,281883

    +/- 937,32214

    +/-897,174589

    +/- 19832494

    +/-10388189

    +/-2123

    cons - 3,62+/- 4,231,66

    +/- 2,381,88

    +/- 2,620

    +/- 02,39

    +/- 1,84-3,94

    +/- 2,91-3,90

    +/- 2,59-3,65

    +/- 2,4813,56

    +/- 13,05

    pmda - 17017+/- 12134-17150

    +/- 112595062

    +/- 32909758

    +/- 58058614

    +/- 41804287

    +/- 24867232

    +/- 376811256

    +/- 328710021

    +/- 4016

    ugbto - 0,13+/- 0,280

    +/- 00

    +/- 00,15

    +/- 0,4-0,18

    +/- 0,430,16

    +/- 0,450,39

    +/- 0,980,21

    +/- 0,510,73

    +/- 0,96

    DISPO - 3066+/- 43691483

    +/- 197822039

    +/- 2724-2245

    +/- 3448343,24

    +/-397,666620

    +/- 69104655

    +/- 4620740,66

    +/-891,05-2791

    +/- 2433

    Tableau 6 : Exploitations en rupture OTEX 1000, artefacts d'adaptation

    Peut tre encore not le redmarrage des constructions de btiments d'exploitation en 2009 qui sematrialise par une valeur leve de la variable cons dans le tableau ci-dessus et de son orientationcontraire la tendance. Ce fait est commun aux trois sous-chantillons.

    Ac 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    fvd - -0,09+/- 3,451,07

    +/- 4,41-0,52

    +/- 15,69-0,01

    +/- 0,75-5,62

    +/- 17,580,61

    +/- 2,110,3

    +/- 0,75-0,75

    +/- 1,640,14

    +/- 0,25

    UTATO - -0,05+/- 0,3-0,04

    +/- 0,690,15

    +/- 0,42-0,04

    +/- 0,57-0,07

    +/- 0,56-0,4

    +/- 0,80

    +/- 0,370,06

    +/- 0,07-0,38

    +/- 0,46

    sauti - -4,74+/- 9-1,14

    +/- 15,66-2,52

    +/- 10,83-6,49

    +/- 19,862,26

    +/- 16,5-2,21

    +/- 8,48-4,87

    +/- 1,651,11

    +/- 7,37-2,43

    +/- 0,9

    chara - -642,44+/- 9851-1737

    +/- 12014-1945

    +/- 14464511,48

    +/- 14759-73,15

    +/- 10049-5621

    +/- 11794-108,04+/- 7892

    -8273+/- 26051

    377,22+/- 6951

    cons - -14,29+/- 74,5921,21

    +/-109,5420,53

    +/-108,418,05

    +/-94,96-29,95

    +/- 51,23-24,06

    +/- 32,38-20,39

    +/- 45,92-43,25

    +/- 77,14-4,62

    +/-31,97

    pmda - -5954+/- 58030-3222

    +/- 45440-23432

    +/- 64047-12709

    +/- 5242720430

    +/- 72587-9541

    +/- 30749-33274

    +/- 76309-30723

    +/- 3658460904+/-110250

    ugbto - 0,01+/- 3,251,2

    +/- 10,850

    +/- 2,38-0,73

    +/- 2,780,89

    +/-5,21-1,59

    +/- 3,83-0,64

    +/- 1,17-4,66

    +/- 15,90-6,98

    +/- 11,77

    DISPO - -883,06+/- 25238-5026

    +/- 339765359

    +/- 28171-14589

    +/- 662663398

    +/- 31201-3309

    +/- 247297061

    +/- 29371-6421

    +/- 21935-2758

    +/- 23422

    Tableau 7 : Exploitations en rupture OTEX 1000, artefacts de rsilience

    2.4 Synthse sur les artefacts prsents par les exploitations de l'OTEX 1000Un peu brutalement mais systmatiss, les calculs statistiques excuts dans le cadre de l'tude desexploitations de l'OTEX 1000 permettent d'avancer les rsultats suivant :

    Les artefacts croissent en moyenne d'un sous-chantillon un autre et en rapport avec la taillemoyenne des exploitations dans chaque sous-chantillon.

    Sauf pour fvd dont la croissance est paradoxalement assure par la mise en uvre de la rsiliencepour les stables et les rorganisations, les adaptations tendent favoriser la croissance desdimensions des structures des exploitations, les mises en uvre de la rsilience favoriser les

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  • contractions. Mais au final anticipations et ractions se traduisent par une croissance desexploitations en surface et en quantit de facteurs de production.

    Les exploitations stables sont les plus convergentes dans leurs adaptations sauf en 2006 et 2009,annes pendant lesquelles stables et rorganisations se partagent les divergences et 2009anne pendant laquelle elles sont plus divergentes que les ruptures. Les exploitations enrorganisation partagent un niveau de divergence quivalent celui des exploitations en rupture en2002 et 2008 elles sont les plus divergentes en 2001, 2003 et 2007. Les exploitations en rupturessont l'origine d'adaptations plus divergentes que les stables durant les huit premires annesde mesure et plus divergentes que les rorganisations les annes 2004, 2005, et 2006.

    Les exploitations stables ont des ractions conjoncturelles plus divergentes que les exploitationsen rupture en 2006, 2007, 2008 et 2009 elles sont les plus divergentes en 2008. Les exploitations enrorganisation sont les plus divergentes en 2001 et 2009 ; elles partagent 2003 et 2004 avec lesruptures et 2006 et 2007 avec les stables . Les exploitations en rupture sont les plus divergentesen 2002, et 2005.

    3 Impacts et hypothses explicatives de la mise en uvre de la rsilience3.1 Les tendances l'uvreGlobalement les exploitations de l'OTEX 1000 perdurent sans paratre contraintes la rupture en occupantdes surfaces de plus en plus importantes et en misant sur de forts rendements des cultures par la mise enadquation troite des surfaces cultives, du matriel, des intrants et des UTA. Les volutions desdimensions des structures de systme prsentes plus haut sont tout fait nettes sur ces points.

    Le postulat qui explique le mieux cette dynamique (et sa traduction dans les moyennes et les cohrences desystme) est que ces tendances permettent l'exploitant de rpondre la demande (objectifs gnraux despolitiques agricoles), elle mme croissante ; partir d'un univers de plus en plus concurrentiel l'origine deconditions d'exercice de l'activit agricole quelque peu tendues qui justifient une adaptation anticipe etpermanente de l'appareil productif. Malgr cette impulsion d'origine externe, il semble que les exploitantsprocdent aussi d'une motivation pour le profit qui attise la concurrence. Preuve en est, parce queparadoxalement, ils n'ont pas pris la mesure relle du phnomne qui les conduit progresser, ce quidonne une crise de surproduction en 2009, expression, au moins en partie, de comportements spculatifsprobablement encore infods l'esprit de l'ancienne PAC (soutien des prix et non des revenus) et quiprennent la forme d'une progression tranche des valeurs du dimensionnement des structures, des profilsde cohrence tout fait singulier (voir tableaux des cohrences des rorganisations, et des ruptures) et desadaptations plus divergentes des exploitations. Il s'avre que les influences de l'thique capitalistelargement vhicules par les dynamiques interprofessionnelles dans cette OTEX et mdiatises, sontprobablement l'uvre. Elles sont en partie reprables dans les donnes et les calculs effectus :L'intgration capitaliste de l'exploitation travers son statut de groupement et de socit dpasse 50% descas dans le sous-chantillon des exploitations prsentes d'une part et est plus marque, de prs de 4%,que dans le sous-chantillon comparable toutes OTEX confondues (et pris en compte dans le documentprincipal) d'autre part. Le capital est plutt destin aux immobilisations en matriel qui ont une netteprfrence sur les constructions ; la terre (en faire valoir direct) se posant en valeur d'autant plusspculative que le statut implique une constitution du capital et des acteurs diversifis (corrlation ngativeet constante sur dix annes fjuri fvd, la terre en proprit ne fait pas partie des stratgies d'adaptation).Les disponibilits enfin, sont utilises diffremment selon le comportement de l'exploitation, elles sontdvolues au maintien de l'activit dans les exploitations stables et en rorganisation, elles ont une autredestination dans les exploitations en rupture (le plus rationnellement mais sous rserve de confirmation,des dettes trs courts termes contractes pour la campagne de culture en cours).

    Concernant leur aptitude ngocier les alas de conjoncture, les exploitations paraissent profiter de cettestimulation qui formerait l'origine d'un cercle vertueux. En effet les comportements des exploitations stables paraissent relativement sages et peu changeants d'une anne sur l'autre ; les comportements derorganisation ne semblent pas directement commander par elles (ce qu'elles permettent en tant qu'outil

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    200

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  • conomique), mme si les variations de prix quand elles sont trop brutales ont probablement une influenceimportante sur leur usage motiv (assolement) ou involontaire (glissement de l'importance de la valeur dela production d'une culture une autre) ; les ruptures avec reprises enfin restent des comportementsconomiques caractriss (hypothse de l'appel de capitaux frais dans des formes socitaires) mais quisont (semble-t-il) plutt motivs par les difficults financires (elles rgressent trs nettement en nombreen fin de dcennie).

    Pour finir sur ces tendances, il faut retenir que les trois groupes d'exploitations examins agissent de faonplutt similaires, suivi de la demande et accessoirement spculation en 2009 sur les prix la production,croissance en taille, productivisme et spculation sur les terres en proprit.

    3.2 Impacts majeursDans le paragraphe prcdent, l'analyse des tendances est partie des rsultats retourns par l'tude dusous-chantillon correspondant l'OTEX 1000 ; ici, l'analyse part des impacts rputs majeurs sur la priodeet tente de reprer les ractions des exploitations de cette mme OTEX.

    La priode 2000 2009 est marque en France par trois pisodes de scheresse en 2003, 2005 et 2006 quiont srieusement impact les exploitations. L'accs l'eau pour les cultures irrigues a t rduit, lescultures au sec ont souffert de stress hydriques importants voire ltaux (sinon de coups de soleil qui les ontgrilles sur pied). Le volume des productions annuelles a donc t rduit ce qui a eu une incidence sur lesprix la production. En grandes cultures et plantes sarcles curieusement, les moyennes des valeurs desvariables observes n'incriminent que trs peu ces impacts, seule l'anne 2005 des exploitations stables ou en rupture parait marquer l'vnement. Les exploitations stables proposent de 2003 2006 desprofils dont la cohrence est trs lgrement altre, les exploitations en rorganisation des profils un peuperturbs en 2003 et 2004 mais quasi solides de 2005 2007 incluses, tandis que les exploitations enruptures proposent des profils nettement moins cohrents ; l'anne pendant laquelle le plus de rupturessont enregistres est l'anne 2004. Les artefacts d'adaptation sont plutt moins importants en volume toussous-chantillons confondus en 2005, ce qui implique une convergence des stratgies relativement aux,contraintes subir, les artefacts de rsilience relais dans le mme sens, sauf pour les ruptures, cetteprudente adaptation. Malgr ces signes, d'autres vnements, tels le renforcement du dcouplage en 2005,la spculation sur les prix la production qui passent par un point bas cette priode, interfrent avec lascheresse. L'absence de raction franchement typique ne permet pas de conclure sur ce point, voiremme incite considrer les exploitations comme rsilientes ; l'anne 2005 prsente nanmoins des signesde convergences stratgiques qui pourraient suggrer une anne contraignante...

    L'volution des marchs est l'augmentation rgulire du prix des intrants et la volatilit des prix laproduction qui s'affirment sur la priode avec la disparition du soutien rgulateur de la PAC transfr versdes aides dcouples. Les niveaux d'impacts de la variation des prix des facteurs de production et desproductions sont entre autres donns respectivement par une valeur de l'indice IPAMPA de vingt-cinqpoints suprieure en 2009 par rapport 2000 et des valeurs d'indice IPPAP de soixante-six points suprieureen 2007 par rapport 2006 et de soixante points infrieure en 2009 par rapport 2008.

    Concernant le prix des intrants... Si l'nergie et les produits phytosanitaires ont augment de faon modeste(valeurs d'indice IPAMPA de quatorze et douze points suprieures en 2009), les semences et plants, lesaliments pour animaux et les engrais surtout, prsentent respectivement en 2009 des valeurs d'indice devingt points, trente points et soixante-dix points suprieures l'anne 2000. Cette hausse globale quiexplique en grande partie la forte hausse des dpenses en charges (variable CHARA avant traitement) n'apourtant pas affect l'augmentation du nombre d'UC d'intrants intgres aux cultures. Du reste, nil'augmentation des prix, ni la stagnation de la productivit ni quelque incitation au verdissement que se soitne semble avoir eu de prise sur les choix technologiques de la dcennie. Les artefacts de rsilience nepermettent pas vraiment de conclure sur ce point, nanmoins il faut noter que la progression des moyennesdu nombre d'hectare en culture et du nombre d'UC d'intrants vont dans le mme sens six annes sur neufpour les exploitations stables et en rupture, cinq anne sur neuf pour les rorganisations et que laprogression des puissances mcaniques dveloppes et du nombre d'UC vont dans le mme sens six

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  • annes sur neuf pour les exploitations stables et huit et cinq annes sur neuf pour les rorganisations etles ruptures. Les artefacts trs divergents (carts types deux trois fois la moyenne) suggrent la grandesdiversits des ractions mises en uvre concernant des sommes importantes et les situations locales.

    Concernant les prix la production... Ils baissent jusqu'en 2005 qui est un point bas pour la dcennie, ilremontent ensuite jusqu'en 2008 et chutent brutalement en 2009. L'impact de la chute de 2009 peut sereprer dans les valeurs ngatives de DISPO tous comportements confondus, la baisse de 2000 2005 parcontre peut tre implique dans la croissance des exploitations. La hausse de 2005 2008 quand elle estun impact majeur qui conduit la surproduction de 2009. Cet impact a en 2009 raison de la prudence desexploitants qui se lancent dans des investissements voire une spculation hasardeuse l'origine de la misesur le march de quantits trop importantes de crales. Les artefacts de rsilience montrent probablementde ce fait de fortes divergences des ractions pour chara cons et pmda au cur du noyau systmiqueagronomique des exploitations.

    3.3 Remarque complmentaireLa lisibilit de l'effet des pressions rcurrentes et des impacts conjoncturels n'est pas toujours trs aise. Ils'avre en fin de compte que les anticipations et les ractions des exploitations sont plus nuances qu'il n'yparat au dpart (grands comportements : stabilit, rorganisation, rupture) et que les variations de valeursqui les mettent en vidence sont parfois relativement faibles voire tnues. L'analyse fine des cohrences desystme et des artefacts respectivement d'adaptation et de rsilience suivant les situations examines restepourtant difiante en permettant des constatations univoques. La simplicit du schma de dpart(document principal) en est directement responsable ; une reprsentation plus complte donnerait presquecertainement des rsultats autrement plus complexes que ceux proposs ici.

    La tendance des exploitations est exprime par le calcul (rapport des moyennes des valeurs prisent par lesvariables des annes n et n + 1) et caractrise par la mise en vidence de corrections des dimensions desstructures des exploitations, des adaptations (presque) sans heurt des structures de systme. Cettetendance comme une rponse plus marque chaque anne leur manque de comptitivit conduit lacroissance et l'amlioration de la stabilit des systmes.

    Les ractions aux impacts rputs majeurs, tels des catastrophes naturelles ou des changements importantsde la PAC sont parfois inattendus. La rsilience des exploitations leur encontre masque en partie, malgrde brusques et forts artefacts conjoncturels significatifs de ractions divergentes importantes, les pertes oules gains de cohrence que l'on peut en attendre. Toutes les variables ou presque voluent en mme temps.Toutefois il n'est pas possible de conclure sur des ractions types marquant les bonnes ou les mauvaisesannes, ou il serait prsomptueux de le dire (l'tude des autres OTEX pourrait tre clairante sur ce point),et les anne 2005 et 2009 en sont la preuve, en effet, en 2005 les cohrences sont peine altres, lesadaptations sont trs prudentes et convergentes mais la mise en uvre de la rsilience donnent desrsultats contrasts ; l'anne 2009 trs spculative, montre des cohrences de systme sensiblementmodifies pour des artefacts d'adaptation et de conjoncture tourns vers l'investissement (gain net desurface pour fvd et cons par exemple). Il faut souligner ici que scheresse et rforme de la PAC en 2005n'incitent pas l'anticipation alors que la variation des prix du march jusqu'en 2008 si.

    Les anticipations ne modifient pas les ractions globales aux impacts ; elles diminuent nanmoins le volumedes artefacts de rsilience.

    4 Effets de l'expression de la rsilience sur les exploitations agricoles4.1 Parts respectives de l'adaptation et de la rsilience, pertinence des adaptationsDans les sous-chantillons annuels des exploitations stables observes, la valeur de l'anne n + 1 de lavariation de valeur applique la variable reprsentative de la dimension d'une structure de systme seconstruit comme la somme des valeurs de l'anne n + 1 de Aa et de Ac pour cette mme variable. Letableau ci-dessous prsentent donc la moyenne et l'cart type des rapports de Aa et de Ac avec l'artefactglobal Ag. Les rsultats (quand il ont du sens, que le rapport n'est pas une division par 0, c'est dire que lesadaptations Aa et les ractions Ac ne sont pas nulles ou opposes) montrent que ces deux moyennes,

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  • complmentaires, qui changent significativement selon l'anne, peuvent tre plus ou moins importantesdans la variation de valeur applique finalement.

    Deux combinaisons atypiques UTATO2002 et pmda2005 (ci-dessous) inversent la prdominance exclusivedes ractions conjoncturelles sur les adaptations ; ces inversions trouvent leurs justificationsrespectivement dans deux trs fortes valeurs atypiques de l'adaptation qui faussent la perception de cesannes.

    M +/- ET 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    fvd Aafvd Ac

    --

    0,02 +/- 0,33

    0+/- 0

    0,01+/- 0,17

    0,02+/- 0,26

    0,03+/- 0,34

    0,01+/- 0,09

    0,01+/- 0,09

    -0,03+/- 0,22

    0+/- 0,2

    --

    0,98+/- 0,33

    1+/- 0

    0,99+/- 0,17

    0,98+/- 0,26

    0,97+/- 0,34

    0,99+/- 0,09

    0,99+/- 0,09

    1,03+/- 0,22

    1+/- 0,2

    UTATO AaUTATO Ac

    --

    -0,05+/- 0,55

    0,61+/- 2,83

    0+/- 0,49

    -0,04+/- 0,44

    0+/- 0

    -0,05+/- 0,36

    -0,04+/- 0,4

    0+/- 0

    0,15+/- 1,06

    --

    1,05+/- 0,55

    0,39+/- 2,83

    1+/- 0,49

    1,04+/- 0,44

    1+/- 0

    1,05+/- 0,36

    1,04+/- 0,4

    1+/- 0

    0,85+/- 1,06

    sauti Aasauti Ac

    --

    0,04+/- 0,32

    0,04+/- 0,20

    0,04+/- 0,31

    0,02+/- 0,22

    0,07+/- 0,18

    0,04+/- 0,23

    -0,01+/- 0,23

    0+/- 0

    -0,01+/- 0,1

    --

    0,96+/- 0,32

    0,96+/- 0,20

    0,96+/- 0,31

    0,98+/- 0,22

    0,93+/- 0,18

    0,96+/- 0,23

    1,01+/- 0,23

    1+/- 0

    1,01+/- 0,1

    chara Aachara Ac

    --

    -7,47+/-156,93

    -0,22+/- 4,91

    0,43+/- 14,06

    -1,24+/- 25,62

    -0,01+/- 2,33

    -0,11+/- 3,21

    -0,16+/- 2,85

    0,21+/- 2,52

    0,35+/- 3,14

    --

    8,47+/-156,93

    1,22+/- 4,91

    0,57+/- 14,06

    2,24+/- 25,62

    1,01+/- 2,33

    1,11+/- 3,21

    1,16+/- 2,85

    0,79+/- 2,52

    0,65+/- 3,14

    cons Aacons Ac

    --

    -0,06+/- 0,33

    -0,03+/- 0,25

    -0,05+/- 0,83

    0+/- 0

    -0,08+/- 0,6

    0,15+/- 1,53

    0,34+/- 5,04

    0,18+/- 4,31

    0,42+/- 17,9

    --

    1,06+/- 0,33

    1,03+/- 0,25

    1,05+/- 0,83

    1+/- 0

    1,08+/- 0,6

    0,85+/- 1,53

    0,66+/- 5,04

    0,82+/- 4,31

    0,58+/- 17,9

    pmda Aapmda Ac

    --

    0,18+/- 12,41

    0,01+/- 4,84

    -0,93+/- 24

    -5,26+/-184,78

    3,27+/- 66,65

    -0,02+/- 2,76

    -0,18+/- 3,92

    0+/- 2,43

    -0,91+/- 13,05

    --

    0,82+/- 12,41

    0,99+/- 4,84

    1,93+/- 24

    6,26+/-184,78

    -2,27+/- 66,65

    1,02+/- 2,76

    1,18+/- 3,92

    1+/- 2,43

    1,91+/- 13,05

    ugbto Aaugbto Ac

    --

    -0,03+/- 0,09

    0+/- 0

    0+/- 0

    -0,01+/- 0,08

    0,02+/- 0,09

    0,01+/- 0,07

    -0,02+/- 0,18

    0+/- 0,09

    0,04+/- 0,17

    --

    1,03+/- 0,09

    1+/- 0

    1+/- 0

    1,01+/- 0,08

    0,98+/- 0,09

    0,99+/- 0,07

    1,02+/- 0,18

    1+/- 0,09

    0,96+/- 0,17

    DISPO AaDISPO Ac

    --

    0,21+/- 8,15

    -0,08+/- 0,69

    0,03+/- 1,39

    0,12+/- 0,78

    0+/- 0,56

    -0,08+/- 2,26

    -0,06+/- 0,57

    -0,02+/- 0,30

    -0,03+/- 1,88

    --

    0,79+/- 8,15

    1,08+/- 0,69

    0,97+/- 1,39

    0,88+/- 0,78

    1+/- 0,56

    1,08+/- 2,26

    1,06+/- 0,57

    1,02+/- 0,30

    1,03+/- 1,88

    Tableau 8 : Moyennes et carts types des parts constitutives de la modification applique

    Les vingt-sept combinaisons de valeurs en fond gris sont l'origine d'une contraction d'ensemble sur lesous-chantillon (dix-neuf pour Aa et quarante-deux pour Ac). 2005 parat l'anne la plus positive ; c'est enmme temps l'anne la plus attentiste parce qu'anne de prix bas et de renforcement du dcouplage.

    Quand elles sont de signes contraires, les moyennes pour une variable sont le reflet du caractre contrairedes adaptations et des ractions ; effet contraire qui implique la dominance absolue de l'une sur l'autre,peut invalider la pertinence des adaptations parce qu'elles sont anticipes et s'il perdure au del desvariations obtenues sur une anne, suggrer un mouvement plus ou moins rversible imprim auxexploitations par les impacts subis. L'examen des sous-chantillons annuels qui donnent matire aux calculs

    12

    320

  • montre que ces valeurs contraires, suprieures 1 pour l'une d'entre elles au moins, sont le faitd'exploitations atypiques qui voluent de faon singulire en cours d'anne. Celles-ci sont, malgr leurstabilit apparente, trs ballottes entre leur souci de rpondre leur manque de comptitivit et lancessit de tenir compte de la conjoncture. Ces volutions, traduites en terme de stratgie peuvent certains gards tre considres comme hsitantes. L'anne 2007 prsente le plus de moyennes de signescontraires, puis viennent 2001, 2004 et 2006. Les variables les plus sujettes ce balancement d'un signe l'autre sont chara, pmda et DISPO dans une moindre mesure. Cela signifie minima que l'adaptationentreprise par les exploitations pour maintenir le diffrentiel de comptitivit avec la concurrence, si elleest anticipe, n'a pas t pertinente au regard de la conjoncture. Autrement dit, les adaptations peuventtre compltement domines par les ractions conjoncturelles et celles-ci peuvent donc seules constituer lavaleur globale de modification dans de nombreux cas.

    De nombreuses combinaisons montrent que les rapports des adaptations avec l'artefact global peuventchanger de signe parce que les carts types sont presque toujours suprieurs la valeur de la moyenne (envaleur absolue) ; soixante-cinq combinaisons sont concernes. A contrario, les carts types des rapports desractions conjoncturelles, frquemment infrieurs la moyenne montrent que les rapports de celles-cigardent plutt le mme signe quel que soit le profil examin ; seules vingt-huit combinaisons sur soixante-douze ne corroborent pas ce constat.

    Les variables fvd et sauti dans une moindre mesure apparaissent trs stables dans le partage entreadaptations et ractions conjoncturelles.

    4.2 Rmanence d'une anticipation ou/et d'une ractionDs l'examen des moyennes des variables de dimensions des structures des exploitations (documentprincipal), il apparat que les valeurs de l'anne 2009 sont construites avec les valeurs des modificationscumules des annes prcdentes et les valeurs de l'anne 2000 qui reprsentent une mise de dpart (ceparce que l'observation commence en 2000). Les volutions des exploitations, diffrentes chaque anne, aumoins quantitativement, peuvent occulter une, ou plusieurs, anne de contraction ou au contraire rvlertoutes les progressions par une croissance continue. Pour faire tat de cette ralit, le tableau ci-dessousprsente les rsultats du calcul (quand il ont du sens) de la moyenne et de l'cart type des rapports desvaleurs des variables de l'anne 2000 et des valeurs des artefacts Aa et Ac de 2001 2009 avec les valeursdes variables de l'anne 2009.

    L'anne 2009 (ci-dessous) prsentent pour quatre variables, des valeurs qui raffirment la contraction del'anne prcdente, 2003, 2004 et 2005, trois. Les variables les plus rgulires dans leurs volutionsrespectives sont fvd, UTATO, sauti et ugbto et par consquent les plus chahutes sont chara, cons, pmda etDISPO.

    La variable fvd prsente deux contractions en 2004 et en 2006 qui annulent les croissances enregistres. Lavaleur de 2009 se construit donc et uniquement, partir des dimensions de 2006. Cette valeursensiblement infrieure celle de la variable en 2000 la situe un niveau qu'elle a pu avoir entre 2003 et2004. Aux ventes de terres de 2004 et de 2006 fait suite une priode de reconstitution du patrimoinefoncier de l'exploitation ; ce probablement des fins spculative (cf. chapitre prcdent concernant cepoint). La variable UTATO aprs une chute de valeur en 2001 repart la hausse en 2002 et dcroitrgulirement partir de cette anne l. Le niveau atteint en 2009 est le mme que celui de 2001 ; la d-construction de la valeur s'appuie exclusivement sur les acquis de l'anne 2002 ; cette anne et lesadaptations et ractions qui lui sont imputables sont donc la base de la valeur 2009. A contrario deUTATO, sauti se construit jusqu'en 2007 ; en 2008 le volume des surfaces mises en culture s'inflchit trslgrement. En fait, la variation positive de sauti chaque anne, autour de 0,6% maximum (en ha, cf.chapitre prcdent), est trs stable sur la dcennie. Sept annes sur les dix, une modification btie sur desdimensions renouveles s'ajoute la prcdente et intervient dans des rpercutions terme sur les autresvariables du systme. La variable ugbto dcrot continuellement de 2000 2009. Par consquent, la valeurde la variable en 2000 est la base des valeurs qui suivent jusqu'en 2009.

    13

    330

    340

    350

    360

    370

  • M +/- ET 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    fvd Aafvd Ac

    0-

    -0,05+/- 0,12

    0+/- 0

    -0,02+/- 0,06

    -0,04+/- 0,09

    -0,04+/- 0,03

    -0,01+/- 0,01

    -0,01+/- 0

    -0,02+/- 0

    -0,03+/-0

    0-

    0,08+/- 0,2

    0+/-0,22

    0,04+/- 0,19

    -0,21+/- 2,89

    0,07+/- 0,17

    -0,04+/- 0,69

    0,040,12

    0,04+/- 0,16

    0,05+/- 0,15

    fvd 1,16 1,19 1,19 1,21 0,96 0,99 0,94 0,97 0,97 0,99

    UTATO AaUTATO Ac

    0-

    -0,01+/- 0,01

    0,08+/- 0,04

    -0,01+/- 0

    0,01+/- 0

    0+/- 0

    0,01+/- 0

    -0,01+/- 0

    0+/- 0

    0,02+/- 0

    0-

    -0,01+/- 0,15

    -0,02+/- 0,25

    0+/- 0,25

    -0,03+/- 0,28

    0+/- 0,18

    -0,03+/- 0,17

    0,01+/- 0,13

    0+/- 0,22

    -0,03+/- 0,2

    UTATO 1,02 1 1,06 1,05 1,03 1,03 1,01 1,01 1,01 1

    sauti Aasauti Ac

    0-

    0,03+/- 0,01

    0,02+/- 0,01

    0,03+/- 0,01

    0,02+/- 0

    0,02+/- 0

    0,02+/- 0

    0,02+/- 0

    0+/- 0

    0,01+/- 0

    0-

    -0,02+/- 0,05

    -0,01+/- 0,06

    -0,02+/- 0,07

    -0,02+/- 0,06

    -0,01+/- 0,06

    -0,02+/- 0,06

    -0,01+/- 0,21

    -0,02+/- 0,21

    -0,01+/- 0,07

    sauti 0,97 0,98 0,99 1 1 1,01 1,01 1,02 1 1

    chara Aachara Ac

    0-

    0,05+/- 0,02

    -0,02+/- 0,01

    -0,02+/- 0,01

    0,01+/- 0

    0,02+/- 0

    0,02+/- 0

    0,03+/- 0,01

    0,02+/- 0

    0,06+/- 0,01

    0%-

    -0,01+/- 0,13

    -0,02+/- 0,15

    -0,03+/- 0,13

    0+/- 0,13

    0,01+/- 0,12

    -0,03+/- 0,13

    -0,05+/- 0,14

    0,03+/- 0,17

    0,09+/- 0,17

    chara 0,84 0,88 0,84 0,79 0,8 0,83 0,82 0,8 0,85 1

    cons Aacons Ac

    0-

    0,67+/- 7,92

    0,35+/- 4,91

    0,14+/- 1,7

    0+/- 0

    0,09+/- 1,12

    -0,15+/- 1,75

    -0,47+/- 8,60

    -0,08+/- 0,91

    0,26+/- 2,13

    0-

    0,68+/-193,28

    -20,85+/-329,86

    -3,47+/- 35,83

    -2,31+/-27,42

    -1,2+/- 28,9

    16,37+/-345,65

    -19,26+/-374,96

    -1,62+/- 27,7

    -1,41+/- 19,86

    cons 33,27 34,62 14,12 10,79 8,48 7,37 23,59 3,86 2,16 1,01

    pmda Aapmda Ac

    0-

    0,1+/- 0,07

    -0,1+/-0,07

    0,03+/- 0,01

    0,05+/- 0,03

    0,05+/- 0,03

    0,02+/- 0,01

    0,03+/- 0,01

    0,05+/- 0,02

    0,05+/- 0,02

    0-

    0,03+/- 0,43

    -0,04+/- 0,5

    -0,03+/- 0,38

    -0,01+/- 0,42

    -0,01+/- 0,39

    -0,03+/- 0,38

    0,01+/- 0,38

    -0,03+/- 0,43

    -0,06+/- 0,4

    pmda 0,9 1,03 0,89 0,89 0,93 0,97 0,96 1 1,02 1,01

    ugbto Aaugbto Ac

    0-

    0,03+/- 0,7

    0+/- 0

    0+/- 0

    0,02+/- 0,06

    0,02+/- 0,06

    0,02+/- 0,06

    0,04+/- 0,09

    0,02+/- 0,04

    0,02+/- 0,01

    0-

    -0,09+/- 0,5

    -0,16+/- 0,72

    -0,08+/- 0,98

    -0,2+/- 0,8

    -0,07+/- 1,22

    -0,2+/- 1,19

    -0,17+/- 1,17

    -0,65+/- 3,69

    -0,13+/- 0,73

    ugbto 2,56 2,5 2,34 2,26 2,08 2,03 1,85 1,72 1,11 1

    DISPO AaDISPO Ac

    0-

    0,64+/- 3,57

    0,25+/- 1,5

    0,34+/- 1,61

    -0,34+/- 2,01

    0,05+/- 0,31

    1,11+/- 6,7

    0,86+/- 434

    0,23+/- 2,05

    -0,3+/- 1,24

    0-

    -0,98+/- 20,27

    -0,38+/- 26,6

    1,53+/- 23,42

    -1,04+/- 22,78

    0,45+/- 24,79

    0,18+/- 16,75

    3,4+/- 74,98

    -6,62+/- 96,10

    -3,69+/- 19,36

    DISPO 5,32 4,98 4,85 6,72 5,34 5,84 7,13 11,39 5 1,01

    Tableau 9 : Construction des valeurs 2009, effets diffrs et/ou permanents des adaptations et ractions

    La variable chara prsente trois points hauts en 2001, 2005 et 2008 et trois points bas en 2000, 2003 et2007. La valeur atteinte en 2003 renvoie le sommet de 2001 la simple priptie. Le mme phnomnes'opre en 2007 avec le point haut de 2005 ; ds lors le niveau sur lequel se construit 2009 est celui de 2004report en 2007. La dimension finale de la structure est une somme de l'anne 2007, et des modifications

    14

  • 2008 et 2009. La croissance enregistre est ici significative de la rsilience des exploitations l'gard de lahausse des prix des facteurs de production trs vive en 2008. La variable cons part d'un niveau trs lev,s'lve encore en 2001 et dcrot de faon vertigineuse jusqu'en 2005 ; la capacit de stockage,d'entreposage et d'hbergement du btail apparat drastiquement rduite. En 2006 cette capacit crot defaon trs importante ; elle repart la baisse jusqu'en 2009. Il s'avre ici que des valeurs atypiques altrentsensiblement la perception qu'il est possible d'avoir de la ralit. La variable pmda est, au niveau devariation prs, la plus chahute. Les points hauts de 2001 et de 2005 n'ont qu'un rle de priptie. En faitaprs la chute de 2002, une croissance quasi continue s'installe jusqu'en 2008 incluse avant de tendre versles valeurs de 2009. Les dimensions restitues par la variable sont donc acquises par l'entremise additivedes modifications 2002, 2003, 2004 puis 2006, 2007 et 2008. La variable DISPO un peu particulire puisquece qu'elle reprsente ne se capitalise pas in situ comme dans les autres variables est aussi trs instable.Aprs une contraction de trois annes successives, en 2003 elle crot pour nouveau se contracter en 2004.Ds lors une priode de croissance la conduit vers un sommet en 2007 ; au bout du compte, une fortecorrection (cf. chapitre prcdent) se matrialise par une dcroissance en 2008 et 2009. Ici, Il est difficiled'interprter ces variations. En fait, il n'y a pas vraiment de comparaison possible entre la dpense deliquidit et le dmontage d'un btiment d'exploitation ; ce d'autant que les valeurs de clture de bilanutilises ne reprsentent pas, priori, le niveau moyen de l'anne.

    Ces rsultats montrent que les capacits des systmes qui sont supprimes, par les anticipations et lesractions, qui diminuent la valeur de la variable reprsentative du dimensionnement de la structureobserve, n'interviennent plus dans la modification suivante, tandis que les capacits ajoutes aux systmespar les modifications qui augmentent les valeurs des variables si. Ces rsultats par l'analyse qu'ils suggrentmontrent que toutes les modifications peuvent avoir des effets induits, immdiats et d'une anne surl'autre pour les contractions ou immdiats et terme (une ou plusieurs annes aprs) pour les croissances.

    4.3 Prennit des systmes d'exploitationEn premire analyse, il semble que la prennit des systmes d'exploitation dpend de leur stabilit, duvolume des modifications qui leur est appliqu. En effet plus ce dernier est faible plus ceux-ci paraissentprennes dans le temps. Pourtant elle dpend aussi de la forme que prend leur volution, du respect desproportionnalits du dimensionnement originel des structures.

    Les tableaux 2 et 3 donnent dj les volumes des modifications appliques aux systmes, les trois tableauxci-dessous visent donc faire tat de la corrlation des valeurs des dimensions de l'anne n des structuresdes systmes d'exploitation avec les adaptations de l'anne n + 1, les ractions conjoncturelles de l'anne n+ 1 et finalement les valeurs de l'anne n + 1 pour estimer leur volution. Il s'avre que :

    Vn Aa

    n + 12000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    fvd fvd - -1 - -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1UTATO UTATO - -0,98 1 -0,99 0,99 - 0,99 -0,99 - 1sauti sauti - 1 1 1 1 1 1 1 - 1chara chara - 1 -1 -1 1 1 1 1 1 1cons cons - 1 1 1 - 1 -1 -1 -1 1pmda pmda - 1 -1 1 1 1 1 1 1 1ugbto ugbto - 1 - - 1 1 1 1 1 1DISPO DISPO - 1 1 1 -1 1 1 1 1 -1

    Tableau 10 : Corrlation des dimensions de l'anne n et des adaptations de l'anne n + 1

    15

    380

    390

    400

    410

  • Vn Ac

    n + 12000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    fvd fvd - 0,18 -0,01 0 0,15 0,2 -0,04 0,13 0,04 0,12UTATO UTATO - -0,41 0,19 -0,25 -0,59 0,1 0,11 0,35 -0,12 0,01sauti sauti - -0,41 -0,25 -0,21 -0,02 -0,02 -0,14 -0,19 0,05 -0,14chara chara - -0,13 -0,25 -0,11 -0,21 0,02 -0,17 -0,17 0,06 0,19cons cons - -0,23 -0,22 0,09 -0,19 -0,28 -0,09 -0,36 -0,02 -0,01pmda pmda - -0,29 -0,35 -0,19 -0,21 -0,14 -0,3 -0,23 -0,1 -0,27ugbto ugbto - -0,24 -0,18 -0,19 0 -0,9 -0,18 -0,11 -0,21 0,01DISPO DISPO - -0,44 -0,15 -0,52 -0,48 -0,38 -0,54 -0,3 -0,53 -0,4

    Tableau 11 : Corrlation des dimensions de l'anne n et des ractions de l'anne n + 1

    Vn V

    n + 12000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    fvd fvd - 0,98 0,99 0,98 0,98 0,98 0,99 0,99 0,98 0,98UTATO UTATO - 0,95 0,93 0,96 0,92 0,95 0,96 0,97 0,94 0,93sauti sauti - 1 0,99 0,99 0,99 0,99 0,99 0,99 0,99 0,99chara chara - 0,97 0,96 0,97 0,97 0,97 0,97 0,96 0,96 0,96cons cons - 0,91 0,85 0,93 0,94 0,96 0,95 0,96 0,94 0,81pmda pmda - 0,92 0,89 0,89 0,87 0,92 0,93 0,91 0,91 0,89ugbto ugbto - 0,99 0,98 0,99 0,98 0,96 0,98 0,99 0,97 0,99DISPO DISPO - 0,73 0,82 0,74 0,59 0,69 0,66 0,63 0,62 0,69

    Tableau 12 : Corrlation des dimensions de l'anne n et de l'anne n + 1

    Le tableau correspondant aux adaptations montre qu'elles sont plutt prservatrices de la proportionnalitdes structures (corrlation = +/-1), stabilisent et renforcent les systmes ; 2005 ne comporte qu'un seulsigne ngatif et 2001, 2002, 2004, 2006, 2008 et 2009 deux. Le tableau correspondant aux ractionsconjoncturelles montre pour sa part que celles-ci sont plutt modificatrices. Seules quatorze valeurs surquatre-vingt s'loignent significativement de 0 ; elles pondrent l'volution des proportionnalits entrestructures. Les ractions suggrent l'hypothse de leur proportionnalit avec les caractristiquesstructurelles du systme impactant. Les variations globales sont signe du changement significatif del'volution des systmes pour DISPO mais aussi quoique dans une moindre mesure pour cons et pmda.

    In fine, un tableau des corrlations entre dimensions de systme des annes n + x avec l'anne 2000 estpropos ci-dessous. Il en ressort que les systmes de 2009 sont diffrents des systmes de 2000.Nanmoins sur dix annes ces systmes font montre d'une remarquable prennit. La corrlation sauti2000 sauti2009 reste suprieure 0,9 ; fvd2000 fvd2009, chara2000 chara2009 et ugbto2000 ugbto2009restent suprieures 0,8 tandis que pmda2000 pmda2009 rsiste 0,79. Seules les corrlations quiconcernent les surfaces construites et le volume des disponibilits signifient qu'elles sont sans communemesure en 2009 avec ce qu'elles taient en 2000. Le caractre constructif des annes 2005 2008 se faitjour par le ralentissement de la vitesse de modification des structures des systmes ; seules chara etugbto se modifient plus vite sur ces annes que sur les annes 2000 2005.

    Par petites touches successives donc, qui s'apparentent une sorte de harclement permanent, l'ensembledes alas qui impactent les exploitations, altrent la prennit des systmes. Il n'y a pourtant pas semble-t-il de mise en question affirme ; seule les valeurs des variables DISPO et cons augurent de ractionssensiblement modificatrices. Les systmes ragissent bien, semble-t-il, aux alas mais aussi aux

    16

    420

    430

  • opportunits offertes par la conjoncture, ils sont rsilients dans une grande mesure, ils peuvent donc treconsidrs comme prennes.

    V2000

    V200X

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    fvd fvd - 0,98 0,97 0,95 0,94 0,92 0,91 0,90 0,89 0,87UTATO UTATO - 0,95 0,90 0,86 0,83 0,81 0,81 0,78 0,76 0,73sauti sauti - 1 0,99 0,98 0,97 0,96 0,96 0,95 0,95 0,94chara chara - 0,97 0,96 0,95 0,94 0,94 0,93 0,90 0,89 0,89cons cons - 0,91 0,79 0,75 0,65 0,58 0,50 0,49 0,43 0,39pmda pmda - 0,92 0,89 0,82 0,90 0,85 0,84 0,83 0,80 0,79ugbto ugbto - 0,99 0,97 0,95 0,94 0,92 0,90 0,88 0,84 0,81DISPO DISPO - 0,73 0,71 0,65 0,44 0,41 0,40 0,32 0,27 0,36

    Tableau 13 : Corrlations entre dimensions 2000, originales, des systmes et des annes 2000 + x

    5 Mesure de la rsilience totale des exploitations5.1 Artefact de rsilience des exploitations en rupture, seules Pour cette mesure, c'est le sous-chantillon des exploitations dites en rupture qui est privilgi. Il permet eneffet, de connatre les valeurs totales admissibles des mises en uvre de la rsilience dans les exploitations.Le calcul ne tient pas compte des adaptations, en effet, de par sa dfinition (anticipation), l'adaptation estapplique rationnellement sur l'exploitation alors que la mise en uvre de la rsilience par contre reste del'ordre de la raction ou au mieux appartient l'absolue ncessit d'une rponse l'urgence sans pourautant tre rflchie, elle est donc rpute seule en cause dans la rupture de la continuit du projet agro-conomique de l'exploitant. Ces valeurs sont calcules pour chaque sous-chantillon annuel d'exploitationsen rupture.

    Un r-chantillonnage est donc ncessaire, en effet ne peuvent tre prises en compte que les exploitationsen rupture l'anne n et non toutes les exploitations en rupture les annes n et suivantes (comme pour lecalcul des artefacts ci-dessus). Une nouvelle srie de valeurs moyennes est alors tablie.

    Pour l'anne 2001 l'effectif concern par le calcul est de onze exploitations, il donne les rsultats suivants :

    fvd UTATO sauti chara cons pmda ugbto DISPO

    Ac -2,90+/- 9,20-0,17

    +/- 0,35-4,92

    +/- 5,01-2194

    +/- 571129,54

    +/- 105,8310403

    +/- 40054-1,70

    +/- 3,28-8579

    +/- 20639

    Tableau 14 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2001

    Ici, malgr l'investissement en btiments d'exploitation, et le regain d'activit toutes les structures secontractent, les disponibilits sont rduites. Le changement de statut parat se justifier.

    Pour l'anne 2002 l'effectif concern est de dix-sept exploitations, il donne les rsultats suivants :

    fvd UTATO sauti chara cons pmda ugbto DISPO

    Ac -0,35+/- 1,410,21

    +/- 0,724,76

    +/- 14,28-1072

    +/- 663670,06

    +/- 150,98116,39

    +/- 14670-0,44

    +/- 2,743076

    +/- 32853

    Tableau 15 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2002

    Dans ce tableau les charges diminuent, l'activit reste soutenue et finalement les disponibilits voluent lahausse. Malgr l'volution ngative de fvd, le changement de statut parat donc avant tout spculatif.

    Pour l'anne 2003 l'effectif concern est de trente-six exploitations, il donne les rsultats suivants :

    17

    440

    450

  • fvd UTATO sauti chara cons pmda ugbto DISPO

    Ac -1,06+/- 20,560,21

    +/- 0,5-0,22

    +/- 13,33357,73

    +/- 850812,68

    +/- 100,52-17048

    +/- 692870,42

    +/- 2,17547,68

    +/- 25140

    Tableau 16 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2003

    Dans le tableau 16, la surface en culture, le niveau de faire valoir direct et la puissance mcaniquedveloppe diminuent. Les charges augmentent lgrement. Il en rsulte une stabilit des disponibilits auprix de l'augmentation lgre des UTA. Le changement de statut apparat spculatif comme prcdemment.

    Pour l'anne 2004 l'effectif concern par le calcul est de cinq exploitations, il donne les rsultats suivants :

    fvd UTATO sauti chara cons pmda ugbto DISPO

    Ac 0,25+/- 0,36-0,61

    +/- 0,51-21,35

    +/- 41,46-6248

    +/- 16491-64,76

    +/- 152,22-18385

    +/- 26177-1,02

    +/- 2,03-64210

    +/- 130745

    Tableau 17 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2004

    Ici, mme si fvd progresse lgrement, toutes les structures se contractent ; le changement de statut etl'injection de capitaux frais parat une mesure ncessaire dans le cadre d'un redressement.

    Pour l'anne 2005 l'effectif concern par le calcul est de sept exploitations, il donne les rsultats suivants :

    fvd UTATO sauti chara cons pmda ugbto DISPO

    Ac -17,09+/- 27,020,02

    +/- 0,5415,5

    +/- 23,384894

    +/- 7260-29,39

    +/- 72,4824326

    +/- 383043,34

    +/- 8,4430101

    +/- 34293

    Tableau 18 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2005

    Le tableau 18 prsente une bonne tenue de l'activit mais au prix d'une franche dcapitalisation en fairevaloir direct. Le changement spculatif de statut parat se justifier.

    Pour l'anne 2006 l'effectif concern est de quatre exploitations, il donne les rsultats suivants :

    fvd UTATO sauti chara cons pmda ugbto DISPO

    Ac 0+/- 0-0,74

    +/- 1,1-3,21

    +/- 1,7-6643

    +/- 9218-19,98

    +/- 10,54-18734

    +/- 36347-0,01

    +/- 0,016522

    +/- 17872

    Tableau 19 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2006

    Un net ralentissement de l'activit dans ce tableau 19. Les disponibilits restent positives et les chargesdiminuent mais la perte de surfaces en culture et en UTA justifient sans doute le changement de statut.

    Pour l'anne 2007 l'effectif concern par le calcul est de une exploitations, il donne les rsultats suivants :

    fvd UTATO sauti chara cons pmda ugbto DISPO

    Ac 0 -0,98 -3,9 1975 -15,44 7214 0 53078

    Tableau 20 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2007

    L'exploitation tudie en 2007 perd prs d'une UTA. Son volution de GAEC en exploitation familiale sembledirectement attache cette perte, sans doute d'un partenaire.

    Pour l'anne 2008 l'effectif concern par le calcul est de cinq exploitations, il donne les rsultats suivants :

    fvd UTATO sauti chara cons pmda ugbto DISPO

    Ac -1,43+/- 1,940,05

    +/- 0,074

    +/- 8-680,4

    +/- 10348-6,44

    +/- 31,74-30623

    +/- 307281,5

    +/- 3-9181

    +/- 17998

    Tableau 21 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2008

    18

    460

    470

    480

  • Malgr l'augmentation des surfaces en culture et des UGB, activit et disponibilits diminuentsensiblement, la dcapitalisation reste heureusement faible. Le changement de statut se justifie dans lebut d'injecter des capitaux.

    Pour l'anne 2009 l'effectif concern est de quatre exploitations, il donne les rsultats suivants :

    fvd UTATO sauti chara cons pmda ugbto DISPO

    Ac 0,14+/- 0,25-0,28

    +/- 0,46-2,43

    +/- 0,9377,22

    +/- 6951-4,62

    +/- 31,9760904

    +/- 110250-6,98

    +/- 1,77-2758

    +/- 23422

    Tableau 22 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2009

    Dans le tableau 22, la hausse de la puissance mcanique dveloppe et des charges ne parait pas suffisantepour maintenir les disponibilits. Il est vrai que 2009 anne de surproduction voit la nette diminution desprix la production. Le changement de statut se justifie d'autant que deux exploitations sur les quatreexamines sont en socit de fait .

    Sur le plan quantitatif, la variation du faire valoir direct est vraiment notable en 2005 et la variation desdisponibilits est particulirement forte en 2004. Dans le sous-systme agronomique, il faut constater quela diminution du nombre d'UTA peut tre sensible. Les pertes de surfaces en culture par contre sont pour laplupart de simples ractions des adaptations un peu ambitieuses (correction inhrente la mthodestatistique employe ou raction relle, il en rsulte de toute faon une grande stabilit de la variable sautidans les profils d'exploitation), en fait seuls les gains de surface sont sensibles surtout en 2005. Lesvariations de quantits d'intrants intgrs aux cultures sont nettes mais ne prsentent pas dans les profilsd'exploitation de valeurs radicales relativement aux surfaces cultives augurant d'un changement deparadigme productif par exemple. Concernant les surfaces en btiments d'exploitation, hormis en 2001,2002 et 2004 toutes les variations sont ngatives et cette rduction n'est pas artificielle. Vritable critrepour la mesure de l'activit sur l'exploitation, la variable pmda prsente des variations trs htrognes ;elle parat conforme la tournure que prennent les projets d'exploitation ; en 2009 sa croissance restetroublante et probablement signe concomitant de la surproduction de l'anne. La variable ugbto enfin nevarie sensiblement qu'en 2009, et cette variation est significative de l'abandon de l'levage.

    5.2 Estimation de la rsilience des exploitationsJusqu'alors, la rsilience des exploitations a t prsente par les effets de sa mise en uvre, la trace laisse par celle-ci, les artefacts, mais pour la priode rpute stable des exploitations. Il s'agit donc d'endonner une expression quantitative sur les sous-chantillons par annes des exploitations en rupture seulesutiliss au paragraphe prcdent. Le calcul, analogique, reprend donc la mesure de ceux-ci et rapporte lesvaleurs la surface en culture afin de se rapprocher d'une expression compatible avec la mesure adoptepour le modle de base.

    Malgr l'intgration de la production donne par le calcul de PBS propos par le RICA dans ses chantillonsreprsentatifs, il n'est pas possible de distinguer aisment dans l'artefact de rsilience une part intgre dela production qui tienne compte des variations de valeurs de l'anne, des reliquats et dfauts. Les rsultatssont donc prsents pour chaque variable dans les units qui sont les leurs par hectare.

    Les annes 2001, 2002 et 2003 prsentent globalement les valeurs de rsilience les plus faibles. Cessituations peuvent priori disqualifier une stratgie d'appel de capitaux extrieurs dans le cas d'unchangement pour le statut de socit (le plus frquent). L'anne 2001 reste nanmoins foncirementngative, les changements de statut ne peuvent tre considrs comme tendanciellement spculatifs qu'en2002 et 2003 dans une moindre mesure. A contrario, 2004, 2006, 2008 et 2009 comportent des valeursmoyennes et des carts types trs forts pour une structure au moins qui met les exploitations en difficultsde ce fait. En 2005 la diminution du pourcentage de faire valoir direct est la valeur la plus dfavorable ; en2007 il s'agit du nombre d'UTA. Les annes 2004, 2006 et 2009 semblent avoir t les plus dfavorables l'activit.

    19

    490

    500

    510

    520

  • Rsilience 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    fvd - -0,01+/- 0,050

    +/- 0,01-0,01

    +/- 0,210

    +/- 0-0,14

    +/- 0,250

    +/- 0 00

    +/- 00

    +/- 0

    UTATO - 0+/- 00

    +/- 0,010

    +/- 0,010

    +/- 00

    +/- 0,01-0,03

    +/- 0,05 -0,010

    +/- 00

    +/- 0

    sauti - -0,03+/- 0,030,03

    +/- 0,080,01

    +/- 0,08-0,22

    +/- 0,430,06

    +/- 0,11-0,02+/- 0 -0,02

    0,02+/- 0,04

    -0,01+/- 0

    chara - -18,25+/- 42,58-3,68

    +/- 46,028,04

    +/- 50,68-56,73

    +/-152,2922,01

    +/- 45,85-303,11

    +/-511,29 10,131,68

    +/- 47,42-5,90

    +/- 35,09

    cons - 0+/- 0,620,45

    +/- 0,960,08

    +/- 0,60,25

    +/- 0,57-0,15

    +/- 0,77-0,52

    +/- 0,76 -0,08-0,03

    +/- 0,16-0,01

    +/- 0,13

    pmda - -50,13+/-212,05-15,10

    +/- 114,4-54,16

    +/-486,56-117,35

    +/-153,5195,73

    +/-263,62-119,35

    +/-180,29 37-135,24+/- 121

    375,29+/-608,82

    ugbto - -0,01+/- 0,020

    +/- 0,020

    +/- 0,02-0,01

    +/- 0,020,04

    +/- 0,10

    +/- 0 00,01

    +/- 0,02-0,03

    +/- 0,04

    DISPO - -43,58+/- 117,520,13

    +/- 218,9-43,43

    +/-250,53-682,79+/- 1373

    151,92+/-162,61

    34,52+/- 83,29 272,2

    -26,27+/- 72,91

    -44,33+/- 111

    Tableau 23 : Rsilience des exploitations, moyennes et carts types des valeurs d'artefacts/ha

    Malgr sa prcision, ce rsultat reste une estimation. En effet, la mthode de calcul prsente une faiblesseen ce que la rsilience exprime l'anne n s'appuie sur des sous-chantillons de petites dimensions (lescalculs faits par exploitations ne pouvaient tre prsents tels quels). Ce bmol tant prcis, qui n'est enaucun cas une difficult mais inhrent un choix arbitraire de slection et de prsentation, la rsilienceobtenue se montre comme un bon indicateur pour la conduite agronomique et conomique desexploitations.

    6 Synthse et conclusionConcernant plus prcisment l'identification des conditions gnrales d'exercice de l'activit agricole enOTEX 1000, des impacts qui altrent celles-ci, et des ractions des exploitations qui en sont la consquence,peuvent tre retenus les constats suivants :

    Le postulat sur la rationalit des exploitants et le maintien du diffrentiel de comptitivit d'une anne surl'autre et sa consquence le calcul des coefficients de progression adaptative des exploitations, estsusceptible d'apparatre, malgr l'argumentaire dvelopp, quelque peu arbitraire. Pourtant seule lafrontire entre adaptation et raction la conjoncture peut faire dbat, et il est vrai que les valeursretournes pour les artefacts d'adaptation sont presque toujours plus faibles que les valeurs retournespour les artefacts de conjoncture... La dtermination prcise de la part motive des deux ne pouvant enpremire analyse qu'tre le fruit d'une tude spcifique, la prsente recherche dont les rsultats sontsurtout en termes systmiques, statistiques et smantiques ne peut que s'en satisfaire.

    Les tendances s'expriment sur la dure de l'observation, avec plus ou moins de constance et plusparticulirement dans les moyennes qui permettent de caractriser les exploitations du sous-chantillonexamin et dans les corrlations entre les variables reprsentatives des structures qui permettent decaractriser leurs cohrences. Ces tendances, croissance et amlioration de la performance ici, induisentune stabilit plus affirme des systmes productifs.

    Les adaptations pratiques chaque anne sous contrainte rendent de la rsilience aux exploitations qui enont mobilis une partie pour ce faire.

    Les impacts majeurs qui s'expriment dans des pertes ou des gains sporadiques de cohrence des systmesd'exploitations peuvent tre ngatifs ou positifs . Les impacts ngatifs tendent proposer desartefacts aux carts types relativement faibles, significatifs de la convergence des ractions desexploitations (anne 2005 par exemple) ; nanmoins il n'est pas possible d'avancer que les impacts positifstendraient proposer des artefacts aux carts types forts, significatifs d'une divergence des ractions des

    20

    530

    540

    550

  • exploitations. Les comportements spculatifs (variables fvd) donnent ici des adaptations ngatives oustables mais, paradoxalement, des artefacts de conjoncture significatifs de la progression des exploitations ;l'anticipation des impacts (anne 2009 par exemple) donne des adaptations positives ou stables mais desractions conjoncturelles diverses, qui confirment ou invalident les options prises.

    Un effet d'induction inhrent la cohrence des systmes d'exploitation existe. Il apparat comme laconsquence de la propagation en interne de la contrainte consquence d'un impact et subi parl'exploitation.

    Concernant la pertinence des adaptations peuvent tre retenus que : Les adaptations peuvent tre compltement occultes par les ractions de rsilience dans de

    nombreux cas. Lorsqu'elle sont anticipes les adaptations des systmes ne sont pas toujours pertinentes par

    rapport la conjoncture de l'anne.La rationalit des exploitants qui fait intervenir une dimension stratgique et probablement la situationlocale dans la conduite de l'exploitation n'est pas une garantie contre l'incertitude terme, inhrente auxractions passives des systmes, et qui dpendent semble-t-il des seules qualits propres du systmeimpactant.

    Concernant les rmanences sur plusieurs annes des impacts peuvent tre retenus que : Les variables les plus rgulires dans leur volution et par consquent qui entranent le plus d'effet

    prolonges sont fvd, UTATO, sauti, ugbto. Les variables les plus chahutes sont chara, cons, pmda et DISPO. Les capacits productives supprimes n'interviennent plus par la suite. Les capacits augmentes entranent des effets cumuls sur plusieurs annes.

    Comme confirm dans l'tude des chemins de propagation de contrainte (document principal), chara, conset pmda se prsentent comme des variables d'ajustement sensibles la conjoncture. Les autres variablespar contre sont plus prennes quand la forme de leur volution. Les systmes semblent donc grsdiffremment suivant qu'il s'agit de la mise en uvre, du support valoriser ou de l'intgration desfacteurs de performance.

    Concernant la prennit des systmes d'exploitation peuvent tre retenus que : Les hausses de prix des crales et le dcouplage total aprs 2005 auraient renforc la prennit

    des systmes. Plus gnralement, les mises en uvre de la rsilience sont plus modificatrices que les adaptations. Finalement l'ensemble des impacts se prsente un peu comme un harclement permanent des

    systmes d'exploitation, mais leur prennit n'est pas vraiment mise en cause, seules les variablescons (structure privilgie pour la dissipation des contraintes supports) et DISPO dont lesdimensions respectives semblent avoir t nettement altres, en toute logique par le dcouplageet le subventionnement des btiments d'levage, sont l'origine de modifications sensibles.

    En France et sur la priode examine, les systmes d'exploitation apparaissent comme rsilients laconjoncture pourtant plutt tourmente, scheresses en srie, rformes des politiques publiques prix descrales et des intrants versatiles. Ils peuvent tre considrs comme prennes.

    Concernant la valeur de la rsilience enfin, il faut retenir que : Le calcul des artefacts par variables, des exploitations en rupture de projet agro-conomique,

    permet d'isoler des effets dominants des impacts subis tel la dcapitalisation ou leralentissement de l'activit.

    Pour de faibles valeurs par hectare et par an le changement de statut peut tre le fruit d'unespculation capitaliste visant terme un meilleur rendement financier.

    La valeur maximale de rsilience des exploitations, dpasse, est le plus probablement l'origined'un sauvetage qui implique l'intgration de capitaux extrieurs.

    La valeur de la rsilience peut tre un bon indicateur pour la conduite des systmes productifs agricoles.

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  • AnnexeCf. annexe principale

    NB : Le matriel de recherche est disponible sur demande sous forme de documents numriques.

    Index des tableauxTableau 1 : Progression du dimensionnement moyen des structures...............................................................4

    Tableau 2 : Exploitations stables OTEX 1000, artefacts d'adaptation.......................................................5

    Tableau 3 : Exploitations stables OTEX 1000, artefacts de rsilience........................................................6

    Tableau 4 : Exploitations en rorganisation OTEX 1000, artefacts d'adaptation...............................................6

    Tableau 5 : Exploitations en rorganisation OTEX 1000, artefacts de rsilience...............................................7

    Tableau 6 : Exploitations en rupture OTEX 1000, artefacts d'adaptation..........................................................8

    Tableau 7 : Exploitations en rupture OTEX 1000, artefacts de rsilience.........................................................8

    Tableau 8 : Moyennes et carts types des parts constitutives de la modification applique..........................12

    Tableau 9 : Construction des valeurs 2009, effets diffrs et/ou permanents des adaptations et ractions. .14

    Tableau 10 : Corrlation des dimensions de l'anne n et des adaptations de l'anne n + 1...........................15

    Tableau 11 : Corrlation des dimensions de l'anne n et des ractions de l'anne n + 1...............................16

    Tableau 12 : Corrlation des dimensions de l'anne n et de l'anne n + 1.....................................................16

    Tableau 13 : Corrlations entre dimensions 2000, originales, des systmes et des annes 2000 + x.............17

    Tableau 14 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2001 ............................................................................17

    Tableau 15 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2002 ............................................................................17

    Tableau 16 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2003 ............................................................................18

    Tableau 17 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2004 ............................................................................18

    Tableau 18 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2005 ............................................................................18

    Tableau 19 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2006 ............................................................................18

    Tableau 20 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2007 ............................................................................18

    Tableau 21 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2008 ............................................................................18

    Tableau 22 : Artefact de rsilience pour les ruptures 2009 ............................................................................19

    Tableau 23 : Rsilience des exploitations, moyennes et carts types des valeurs d'artefacts/ha...................20

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    1 Prambule1.1 Objectifs de l'appendice1.2 Prparation de l'chantillon de donnes1.3 tude diffrentie des artefacts induits par les impacts1.4 Rsultats

    2 Aptitude et artefacts de rsilience des exploitations de l'OTEX 10002.1 Les exploitations stables de l'OTEX 10002.2 Les exploitations en rorganisation de l'OTEX 10002.3 Les exploitations en rupture de l'OTEX 10002.4 Synthse sur les artefacts prsents par les exploitations de l'OTEX 1000

    3 Impacts et hypothses explicatives de la mise en uvre de la rsilience3.1 Les tendances l'uvre3.2 Impacts majeurs3.3 Remarque complmentaire

    4 Effets de l'expression de la rsilience sur les exploitations agricoles4.1 Parts respectives de l'adaptation et de la rsilience, pertinence des adaptations4.2 Rmanence d'une anticipation ou/et d'une raction

    5 Mesure de la rsilience totale des exploitations5.1 Artefact de rsilience des exploitations en rupture, seules5.2 Estimation de la rsilience des exploitations

    6 Synthse et conclusion