31
i Contacts ANNUEL MARCHE BOURSIER La revue annuelle au 31 décembre 2009 Analyse & Recherche Sanaa Zarif +212 5 22 43 98 43 [email protected] Mouhssine Bencheqroun +212 5 22 43 98 51 [email protected] Conseil & Placement Imane Rahli +212 5 22 43 98 46 [email protected] Salwa Jorho +212 5 22 43 98 34 [email protected] Analyse & Recherche Mehdi Bensouda +212 5 22 43 98 44 [email protected] Mohamed Saad Eddebbagh +212 5 22 43 43 98 [email protected] Notre vision ANALYSE CHARTISTE DU MASI. 22 Notre Analyse PERSPECTIVES 2010.23 Voir avertissement en fin de document Imprimer ce document

Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

i

Contacts

ANNUEL MARCHE BOURSIER La revue annuelle au 31 décembre 2009

Analyse & Recherche

Sanaa Zarif +212 5 22 43 98 43 [email protected]

Mouhssine Bencheqroun +212 5 22 43 98 51 [email protected]

Conseil & Placement

Imane Rahli +212 5 22 43 98 46 [email protected]

Salwa Jorho +212 5 22 43 98 34 [email protected]

Analyse & Recherche

Mehdi Bensouda +212 5 22 43 98 44 [email protected]

Mohamed Saad Eddebbagh +212 5 22 43 43 98 [email protected]

Notre vision

ANALYSE CHARTISTE DU MASI. 22

Notre Analyse

PERSPECTIVES 2010.23

Voir avertissement en fin de document

Imprimer ce document

Page 2: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

ii

SYNTHESE MARCHE

Une année 2009 caractérisée par l’inertie du marché

Les secteurs qui ont limité le trend baissier

Des volumes en berne

Les principales variations de l’année 2009

CONTEXTE INTERNATIONAL SOUS LE SIGNE DE LA REPRISE

DES RESULTATS ANNUELS & SEMESTRIELS MITIGES

FAITS MARQUANTS

Résultats post-semestriel 2009

Infos marchés et secteurs

Les programmes de rachat ratifiés

Une réduction de la valeur nominale

Des émissions d’emprunts obligataires en baisse

Des franchissements de seuil pour l’année 2009

ANALYSE CHARTISTE DU MASI

PESPECTIVES 2010

PREMUIM LIST DE SOGEBOURSE

ANNEXES

Données fondamentales

Données techniques

Résultats annuels 2008

Résultats semestriels 2009

Lexique

Abréviations

SSOOMMMMAAIIRREE

3

8

23

26

10

22

25

12

Page 3: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

3

ANNUEL BOURSIER 2009

SYNTHESE MARCHE UNE ANNEE 2009 CARACTERISEE PAR L’INERTIE DU MARCHE

a Bourse des Valeurs de Casablanca a clôturé l’année 2009 sur des performances négatives pour ses deux indicateurs phares, et ce, en dépit d’un premier semestre positif qui avait résorbé la forte

correction du début de l’année 2009 (-14.37%). Nous pouvons définir quatre phases majeures d’évolution pour les indices de la place tout au long de l’année 2009 : Phase de reprise : Janvier 2009 - Février 2009 Avec l’approche des publications des résultats annuels 2008 des sociétés cotées, la place casablancaise a repris le chemin de la hausse. Les anticipations favorables des investisseurs ont soutenu le trend ascendant jusqu’aux premières publications. Le 25 février 2009, le MASI a enregistré une performance de +20,12% (à 11 298,77 pts) depuis le plus bas de l’année 2009 inscrit le 08/01/2009, lui permettant ainsi de basculer dans le vert (performance year-to-date : +2,86%). Phase de repli : Mars 2009 La publication en chaîne des résultats annuels 2008 n’a pas réussi à maintenir l’intérêt des investisseurs. Suite aux mouvements de prises de bénéfices, l’indice phare a chuté tout au long de cette période pour ensuite tester le support des 10 402.56 pts le 1er avril, soit une régression de -7,93% (par rapport au plus bas de l’année), faisant passer une fois de plus l’indice dans le rouge avec une performance year-to-date de -5,30%. Phase de reprise graduelle du trend haussier : Avril 2009 - Juin 2009 Le marché a repris son trend haussier, entrecoupé par de légères corrections. La politique de distribution de dividendes attrayante de certaines sociétés cotées a suscité un regain d’intérêt qui a été observé sur les valeurs phares à partir de fin mars. Cet engouement pour les dividendes permet au MASI d’atteindre son plus haut de l’année à 11 729.86 le 17/06/2009, soit une progression annuelle de +6.8%. Phase de baisse en dents de scie : Juillet 2009 - Décembre 2009 Depuis mi-juillet 2009, le marché est entré dans une phase baissière qui a duré globalement tout le second semestre. Cette évolution peut être décomposée en 4 sous-vagues :

i. Une correction de -6.65%, qui intervient à la fin de la période de distribution par de nombreuses sociétés cotées des dividendes au titre de l’exercice 2008, l’indice MASI est descendu à 10 949.81 pts.

ii. Un trading range se situant entre les 10 758 et les 11 122 pts pendant plus de 3 mois. Marquée par de faibles volumes, cette période est le reflet fidèle d’un marché hésitant. Les investisseurs sont rentrés dans une période d’incertitude pesante puisque même la publications des résultats semestriels des sociétés cotés, globalement satisfaisants (masse bénéficiaire globale à +8%), n’a pas réussi à redonner l’enthousiasme nécessaire à la reprise des investissements.

iii. La continuité du trend baissier entamé depuis juillet 2009. Après une période de consolidation, le MASI a continué sur son trend baissier sous le seuil psychologique des 10 000 pts pour atteindre les 9 997.56 pts le 4/12/2009.

L

Evolution du MASI et du MADEX sur l’année 2009

+ 20,12% -7,93% +12.75% -11.52 %

17/06/09 : Le plus haut de l’année MASI à 11 729.86 pts MADEX à 9 628.79 pts

08/01/09 : Le plus bas de l’année MASI à 9 405.86 pts MADEX à 7 716.03 pts

I II III IV

+4.5%

-14,37%

Page 4: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

4

ANNUEL BOURSIER 2009

iv. Un rebond technique durant le mois de décembre 2009, boosté principalement par les opérations d’allers-retours permettant aux investisseurs de revaloriser leurs portefeuilles.

En somme, l’année 2009 se termine sans relief avec des indicateurs mitigés, signe d’un marché en manque de confiance et en attente de relais de croissance qui puisse faire sortir la place casablancaise de cette morosité persistante. Depuis juillet 2008, le marché actions évolue toujours dans un trend baissier en dents de scie, caractérisé par des configurations baissières par pallier, et ce, en dépit de quelques rebonds, sans toutefois être capable de renverser la tendance. A fin décembre 2009, l’indice MASI a terminé l’année 2009 à 10 443.81 pts, expression d’une contre performance year-to-date maîtrisée à -4.92%. Le MADEX, quand à lui, a fini à 8 464.47 pts, soit une variation de -6.58%. Les ratios du marché ressortent ainsi à : P/E 2009e à 15.5x, P/B 2009e à 3.1, D/Y 2009e à 4.6%. Par secteur, les PER ressortent comme suit :

19

12

19

25

44

14

13 14

8

6

14

10

14

8

18

11 1

4 15

26

14

17

13 14

11 12

11 1

3

10

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

Ban

ques

Sociétés

Finan

cières

Assu

rances

Hold

ings

Imm

obilier

Pétro

le, Chim

ieet M

ines

Agro

alimen

taire

Bâtim

ent &

Matériau

x de

Constru

ction

Industries

Tran

sport

Distrib

utio

n

NTI

Téléco

ms

Services au

xco

llectivités

PER

2008 2009e

Source : Sogebourse

LES SECTEURS QUI ONT LIMITE LE TREND BAISSIER Exclusivement porté par la valeur BRASSERIES DU MAROC, qui a réalisé une surperformance de +119%, le secteur des boissons enregistre la plus forte hausse de l’année avec une performance de +96%, s’affichant ainsi à 16 221.43 pts.

Evolution des secteurs cotés sur l’année 2009

BOISSONS 96%SERVICES AUX COLLECTIVITES 53%

EQUIPEM ENTS ELECTRONIQUES 32%

AGROALIM ENTAIRE 25%TRANSPORT 19%

EQUIPEM ENT INDUSTRIELS 8%CHIM IE 4%

BANQUES -3%HOLDINGS -5%

PETROLE & GAZ -6%SOCIETES DE FINANCEM ENT -7%

BTP -8%IM M OBILIER -10%

ASSURANCES -11%TELECOM -13%

DISTRIBUTEURS -13%

M INES 52%

NTI 27%

INDUSTRIE PHARM ACEUTIQUE 0%

SYLVIC. & PAPIER -17%

HOTELLERIE -11%

-40% -20% 0% 20% 40% 60% 80% 100% 120%

Source : SBVC

Evolution du PER par secteur en 2008 vs 2009e

Page 5: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

5

ANNUEL BOURSIER 2009

Le secteur des services aux collectivités se hisse à la seconde place du podium des meilleures performances annuelles, avec une ascension de 53%, par rapport à l’année précédente. En effet, l’unique valeur du secteur, LYDEC clôture l’année 2009 à 322 MAD grâce au renforcement de son attrait en tant que valeur refuge dans un contexte de ralentissement économique. Ce trend haussier a été également soutenu par l’annonce du groupe de l’acquisition de nouveaux postes de l’Office National d’Electricité et à la reprise des clients de l’office dans le Grand Casablanca. En dépit d’une situation internationale incertaine concernant l’évolution des prix des matières premières, le secteur des mines signe une performance de +52% à l’issue de l’année 2009. Les valeurs du secteur, CMT et SMI ont clôturé l’année sur des performances year-to-date exceptionnelles à respectivement +87% et +53%, tirées principalement par la publication de résultats annuels et semestriels meilleurs que prévu pour les deux entités.

DES VOLUMES EN BERNE

17 6

42

17 5

36

14 6

85

12 4

50

10 8

05

10 8

37

13 9

59

14 4

01

12 5

89

7 6

49

17 4

03

7 6

08.5

7 8

21.6

6 3

31.2

4 8

12.2

4 8

24.6

7 2

00.4

4 0

82.8

3 9

49.1

5 3

96.7

5 2

87.3

4 5

12.3

6 7

48

10 7

37.7

02 0004 0006 0008 000

10 00012 00014 00016 00018 00020 000

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Aoû

t

Sep

tembre

Octob

re

Novem

bre

Décem

bre

MM

AD

2008 2009 Plombé par l’incertitude et l’hésitation, dues au contexte conjoncturel international, le volume global s’est nettement contracté tout au long de l’année 2009. Au 31 décembre 2009, le volume transactionnel sur le marché global totalise 111 Md MAD, en régression de 45% par rapport au volume global au 31 décembre 2008. Le contexte actuel n’a permis aucune introduction en bourse sur le marché boursier marocain, beaucoup trop instable. Par ailleurs, le volume quotidien moyen annuel sur le marché global(VQM) s’est fixé à 446 MMAD, contre une moyenne de 824 MMAD en 2008. Concernant le marché central, le flux transactionnel s’est déprécié de 54% par rapport à l’année passée, s’établissant à 71.9 Md MAD. Notons que le premier semestre totalise 53.4% des flux de l’année. En revanche, le second semestre a été caractérisé par la baisse des volumes traités à l’exception du mois de décembre. Sous l’effet fin d’année, le marché central a drainé un volume de 10.7 Md MAD durant le mois de décembre, soit 15% de la totalité du volume échangé sur l’année 2009.

Evolution du volume mensuel sur le Marché Central (2009 vs. 2008)

Source: Sogébourse

Page 6: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

6

ANNUEL BOURSIER 2009

De son côté, le volume sur le marché de blocs a régressé aussi, mais dans une moindre mesure, d’environ 15% pour s’afficher à 38.7 Md MAD. Animé par les opérations d’allers-retours, le mois de décembre a totalisé plus de 57% du volume sur le marché de blocs, soit 22.2 Md MAD. L’essentiel du chiffre d’affaires sur le marché de gré à gré (28.6%), soit 11 Md MAD, a été enregistré sur la valeur ATTIJARIWAFA BANK suite, entre autres, à la cession de 10% du capital de la banque par l’espagnol Banco Santander au profit de SNI le 28 décembre 2009, au prix de 215 MAD par action. Par ailleurs, BMCE a réalisé près de 15% de la totalité des volumes sur ce marché, compte tenu essentiellement de l’acquisition par le groupe CM-CIC de 4,9% supplémentaires du capital de BMCE Bank le 5/2/2009, soit au total plus de 7,7 millions d’actions au prix unitaire de 290 MAD, portant ainsi sa participation à 19,94%. De même, la CGI a enregistré d’importants volumes constitués exclusivement de reclassement, soit 840 000 titres échangés (4,6% du capital). De plus, l’opération stratégique sur le titre CDM qui porte sur la cession par WAFA ASSURANCE de 24% du capital du CDM au groupe Crédit Agricole France, a permis de générer 6.5% des volumes sur le marché de gré à gré avec 2.5 Md MAD.

Par valeur, le marché central, représentant près de 65% des échanges globaux, a été animé à plus de 40% par les valeurs ADDOHA, MAROC TELECOM, et ATTIJARIWAFA BANK.

DOUJA PROM ADDOHA

ATTIJARIWAFA BANK

BM CE BANK

ONA

ALLIANCES

BRASSERIES DU M AROC

SNI

BCP

CGI

ITISSALAT AL-M AGHRIB

0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 16000

M M AD Source: SBVC

Evolution du volume Marché des Blocs vs Marché Central sur l’année 2009

Les 10 principaux volumes - Marché Central - sur l’année 2009

Source: Sogébourse

7 6

08

7 8

22

6 3

31

4 8

12

4 8

25

7 2

00

4 0

83

3 9

49

5 3

97

5 2

87

4 5

12

10 7

38

2 1

093 7

59

4 5

20

2 0

28

684

2 8

78

259

226

0 34

22 2

32

39

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Aoû

t

Sep

tembre

Octob

re

Novem

bre

Décem

bre

MM

AD

Volume Marché Central Volume Marché de Blocs

Page 7: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

7

ANNUEL BOURSIER 2009

LES PRINCIPALES VARIATIONS DE L’ANNEE 2009 L’inertie du marché n’a pas empêché certaines valeurs de réaliser de belles performances.

En tête de lice, BRASSERIES DU MAROC enregistre la plus forte croissance du marché +119% à 3 400 MAD, imputable principalement à son manque de liquidité qui porte les cours vers le haut dès lors qu’il y a de l’intérêt, comme lors de la prise de participation de 5.6% du capital par Financière First, au mois de février 2009. En deuxième position, nous pouvons regrouper les deux valeurs minières, à savoir SMI et CMT, qui ont signé des croissances respectives de +87% à 830 MAD et de +83% à 929 MAD. Les deux valeurs ont pu bénéficier de facteurs favorables. SMI a su mettre en place une politique de couverture efficace. CMT, quant à elle, a su diversifier son portefeuille entre métaux précieux (or) et autres métaux (plomb, zinc…). Enfin, MATEL réalise une progression de 81% à 368.05 MAD. La valeur réalise son plus haut de l’année, à savoir 379 MAD le 2 décembre 2009, suite à l’annonce fin novembre de la fusion absorption de son concurrent DISTRISOFT, qui devrait être effective courant 2010. A l’opposé de la tendance actuelle, AUTONEJMA enregistre la plus forte baisse de l’année, avec une contre performance de près de 37% à 1 544 MAD, fortement pénalisée pour son manque de liquidité. DIAC SALAF a, par ailleurs, reculé de 32% à 125.05 MAD, les investisseurs ayant sanctionnés les multiples reports de la double augmentation de capital prévue depuis 2008. Notons également la présence d’une grande capitalisation dans les derniers du classement, à savoir CGI qui accuse une baisse de -28% à 1 631 MAD. Les craintes de retombées de la crise internationale sur le marché marocain poussent les investisseurs à adopter, pour la plupart, un horizon court terme. De plus, les résultats semestriels se sont retrouvés en décalage par rapport à leur business plan, jugé ambitieux au vue de la conjoncture actuelle. De façon plus générale, les valeurs qui se sont inscrites dans la tendance inverse du marché sont en particulier les petites capitalisations et les valeurs très peu liquides.

------------------------------- --------------------

------------ -----

BRASSERIES DU M AROC 119.2%SM I 86.5%

M ATEL PC M ARKET 81.4%

CENTRALE LAITIERE 62.6%INVOLYS 58.3%

SOFAC -26.1%ZELLIDJA S.A -26.9%

OULM ES -27.2%CGI -27.5%

DIAC SALAF -32.1%AUTO NEJM A -37.0%

ATLANTA -27.0%

COLORADO 68.0%

M INIERE TOUISSIT 82.5%

-60% -40% -20% 0% 20% 40% 60% 80% 100% 120% 140%

Les plus fortes variations annuelles 2009

Source: SBVC

Page 8: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

8

ANNUEL BOURSIER 2009

CONTEXTE INTERNATIONAL SOUS LE SIGNE DE LA REPRISE

près une année 2008 en rouge, la majorité des marchés internationaux ont renoué avec les profits en 2009. En se ressaisissant, les marchés ont pu résorber les pertes engrangées au titre de l’année 2008,

et ce, en dépit d’un climat marqué par l’incertitude.

Reprise des marchés boursiers des principaux pays développés

Indice Fin 2008 Fin 2009 Variation

France CAC 40 3 217.97 3 936.33 +22.3%

Allemagne DAX 30 4 810.2 5 957.43 +23.8%

Etats-Unis DOW JONES 8 776.39 10 428.05 +18.8%

NASDAQ 1 577.03 2 269.15 +43.9%

Japon NIKKEI 8 859.56 10 546.44 +19.0%

Hong Kong HANG SENG 14 387.48 21 872.5 +52.0% Source: Boursorama

L’année 2009 a débuté avec la poursuite de la phase de contraction de l’activité de la plupart des bourses internationales, conséquence directe de la crise financière sur l’économie réelle. Du fait de massives destructions d’emplois, le marché du travail s’est fortement détérioré. Le secteur industriel a grandement pâti de la hausse fulgurante des cours du pétrole en 2008, et a subi un recul de la demande en 2009. Dans ce contexte, l’indice de la place parisienne, le Cac 40 est tombé à son plus bas niveau à 2 519.29 pts, en date du 9 mars 2009. De son côté, le Dow Jones, indice phare des Etats-Unis, est tombé début mars 2009, pour la première fois en plus de douze ans, sous le seuil des 7 000 pts. Toutefois, la baisse ne s’est pas éternisée puisque la conjoncture internationale semble reprendre des couleurs grâce à la multiplication des plans de relance des pays développés. Le soutien à la consommation et à l’investissement a fait apparaître des signaux optimistes dans ces principaux marchés. Les résultats trimestriels des entreprises ont permis de nourrir davantage cet optimisme. Le rebond a traduit une réelle reprise de l’économie mondiale puisque les principales places boursières internationales ont clôturé l’année 2009 dans le vert. En effet, la Bourse de Paris a enclenché dès le second trimestre une évolution sur un trend haussier, permettant à son indice phare d’atteindre son plus haut de l’année le 24 décembre 2009 à 3 959.98 pts (soit +57% depuis le creux du 9 mars 2009), enregistrant ainsi une performance annuelle au 31 décembre 2009 de +22.3% à 3 939.33 pts. Dans le même sillage, le Dax30 s’est ressaisi en 2009 et a pu résorber ses pertes de l’année 2008. L’indice allemand termine l’année 2009 en vert, enregistrant une performance de +23.8% à 5 957.43 pts, et ce, en dépit des craintes sur l’explosion des déficits publics dans certains pays européens (Grèce, Espagne, Portugal). L’indice américain, le Dow Jones est pour sa part repassé au-dessus de 10 500 pts début décembre 2009, signant de la sorte une performance annuelle de +18.8% à 10 428.05 pts. De même, le Nasdaq a progressé pour atteindre une performance de +43.9% à 2 269.15 pts, profitant de l’optimisme des investisseurs quant à l’état de la reprise économique. En plus de l’effet reprise, la place américaine a profité de la bonne tenue du secteur des matières premières, dont les cours ont, à nouveau, profité de la faiblesse du dollar. Le regain d’activité dans les marchés de l’Asie de l’Est a, parallèlement, joué un rôle de locomotive pour l’économie mondiale. Les places boursières asiatiques ont ainsi enregistré tout au long de l’année 2009 des records en termes de progression des indices, et ce, malgré un climat dominé par l’incertitude et la prudence. Le Hang Seng, l’indice de Hong Kong, est arrivé à atteindre au 16 novembre 2009 son plus haut niveau, à 22 943.98 pts, soit +102% en comparaison à son plus bas du 9 mars 2009. L’indice se permet ainsi de signer l’une des meilleures performances annuelles à +52% à 21 872.5 pts. Profitant également de la bonne tenue du marché et de la reprise en décembre du dollar, la bourse nippone termine, quant à elle, l’année 2009 sur une note positive, inscrivant le Nikkei en vert avec une performance annuelle de +19% à 10 546.44 pts. Toutefois, les économies mondiales doivent encore faire face à des facteurs économiques en contradiction avec la reprise boursière. L’importante dégradation du marché du travail, les surcapacités de production encore élevées et des conditions de financement toujours difficiles, limitant ainsi les investissements, laissent deviner un rythme de reprise tâtonnant. La reprise des investissements des ménages et des entreprises, principaux leviers de croissance, ne pourra se faire que lorsque ceux-ci seront suffisamment désendettés.

A

Page 9: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

9

ANNUEL BOURSIER 2009

Peu d’exceptions dans la région MENA La majorité des places boursières de la région MENA ont enregistré des performances annuelles positives, s’alignant sur la tendance internationale. Et ce, nonobstant l’annonce, début novembre 2009, de l’incapacité pour l’émirat de Dubaï d’honorer sa dette qui a quelque peu secoué les marchés financiers arabes. Le soutien financier d'Abu Dhabi à Dubaï a su rassurer les investisseurs de la zone, marquant un retour à la croissance. Les indicateurs de la place ont pu retrouver leur trend haussier à l’exception de quelques-uns : Bahreïn (-19.2%), Jordanie (-11.6%), Kuweit (-10%), et Maroc (-4.9%).

Indice Fin 2008 Fin 2009 Variation

Tunisie TUNIS SE INDEX 2 892.4 4 291.72 +48.4%

Egypte EGX30 4 351.39 6 208.77 +42.7%

Liban BLOM STOCK INDEX 1 178.25 1 565.77 +32.9%

Arabie Saoudite TADAWUL ALL SHARE INDEX 4 802.99 6 355.82 +32.3%

Oman MUSCAT SECURITIES MARKET INDEX 5 441.12 6 368.8 +17.0%

Abu Dhabi ASM ABU DHABI INDEX 2 390.01 2 743.61 +14.8%

Dubaï DFM GENERAL INDEX 1 636.29 1 803.58 +10.2%

Qatar DOHA SECURITIES MARKET INDEX 6 886.12 6 959.17 +1.1%

Maroc MASI 10 984.29 10 443.8 -4.9%

Kuweit KSE MARKET INDEX 7 782.6 7 005.3 -10.0%

Jordanie AFM GENERAL INDEX 6 243.1 5 520.14 -11.6%

Bahreïn BAHREIN ALL SHARE INDEX 1 804.07 1 458.24 -19.2% Source: Six Telekurs

Sur l’année 2009, la capitalisation boursière de notre sélection MENA a progressé de 10% à 887 Md USD à fin 2009 contre 805 Md USD à fin 2008. Le poids de la capitalisation de la place saoudienne dans la capitalisation globale de cette sélection passe de 30.6% en 2008 à 35.9% en 2009.

Capitalisation (Md USD)

Fin 2008 Fin 2009

Tunisie 6 382 9 399

Egypte 83 185 86 267

Liban 14 789 18 298

Arabie Saoudite 246 810 318 785

Oman 15 643 18 509

Abu Dhabi 61 888 72 968

Dubaï 65 218 58 830

Qatar 76 657 87 932

Maroc 63 421 60 694

Kuweit 113 527 104 226

Jordanie 35 984 31 985

Bahreïn 19 955 16 141

Palestine 2 105 3 200

Total 805 562 887 234 Source: FMA

2009

ABU DHABI 8.2%TUNIS 1.1%

ARABIE SAOUDITE

35.9%

KOWEÏT 11.7%EGYPTE 9.7%

DUBAI 6.6%DOHA 9.9%

CASABLANCA 6.8%

M USCAT 2.1%

PALESTINE 0.4%

AM M AN 3.6%

BIERUT 2.1%

BAHREÏN 1.8%

Répartition de la capitalisation globale de notre sélection MENA

Source : FMA

Page 10: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

10

ANNUEL BOURSIER 2009

DES RESULTATS ANNUELS ET SEMESTRIELS MITIGES

’ensemble des sociétés cotées à la Bourse des Valeurs de Casablanca a enregistré à fin 2008 une masse bénéficiaire de 27.2 Md MAD en légère baisse par rapport à 2007 (27.7 Md MAD). Cela revient

essentiellement au secteur Télécom, dont la hausse a atteint les 18,5% affichant un résultat net à 9,5 Md MAD, suivi du secteur de l’immobilier qui a contribué à hauteur de 569 MMAD. En effet, la masse bénéficiaire des quatre sociétés cotées représentant le secteur immobilier ADH, CGI, BALIMA et ADI a crû de 46%, sous l’effet de la forte croissance des résultats d’ADDOHA et CGI. Pour les autres secteurs phares de la Bourse de Casablanca, le BTP a contribué à la masse bénéficiaire à hauteur de 258 MMAD, tiré principalement par les bonnes performances des sociétés LAFARGE et HOLCIM. Néanmoins, la masse bénéficiaire a été impactée à la baisse par les résultats du secteur Pétrole, Chimie et Mines, liée essentiellement au déficit de SAMIR (-1,2 Md MAD) et de MANAGEM (-589 MMAD).

L

La progression des résultats annuels par secteur au terme de l’année 2008

La progression des résultats semestriels par secteur au terme du premier semestre 2009

Page 11: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

11

ANNUEL BOURSIER 2009

u terme du premier semestre 2009, la masse bénéficiaire des sociétés cotées à la Bourse de Casablanca a enregistré une progression de +8% par rapport au premier semestre 2008, s’affichant à 19.6 Md MAD. Plusieurs secteurs ont contribué à cette hausse, à savoir, les secteurs des holdings, de

l’immobilier, des banques, et des télécom. Les holdings ont ainsi apporté la plus forte contribution au résultat net global du marché, soit plus de 1.5 Md MAD. Cette croissance résulte principalement des fortes progressions du résultat net de la SNI et de l’ONA à respectivement +197% et +97%, imputable à la cession de 31% du capital de Wana au profit des fonds AL AJIAL et ZAIN pour un montant de 2.8 Md MAD. Elles sont suivies par les immobilières, qui affichent un bénéfice net de 991 MMAD, en hausse de 76%, soit une contribution de l’ordre de 427 MMAD. En revanche, les secteurs qui continuent de ralentir la marche des bénéfices, amputant des gains de plus de 909 MMAD se limitent à sept, à savoir : BTP (-447 MMAD), distribution (-222 MMAD), hôtellerie (-104 MMAD), agroalimentaire (-75 MMAD), industries (-36 MMAD), assurances (-19 MMAD) et transport (-7 MMAD).

------------------------------- --------------------

------------ -----

A

Page 12: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

12

ANNUEL BOURSIER 2009

FAITS MARQUANTS 2009

RESULTATS POST-SEMESTRIEL 2009

AUTO HALL Dans un contexte économique marqué par une conjoncture défavorable, Auto Hall a réalisé un chiffre d’affaires de 1.84 Md MAD contre 2.17 Md MAD à fin octobre 2008. Le résultat avant impôt s’est établi à 257.2 MMAD contre 470.8 MMAD à fin octobre 2008. En revanche, la société projette de clôturer l’exercice en cours avec un chiffre d’affaires de 2.16 Md MAD et un résultat avant impôt de 283 MMAD. Par ailleurs, le budget arrêté par la société pour 2010 fait ressortir un chiffre d’affaires de 3.04 Md MAD, et un résultat avant impôt de 331.6 MMAD. CREDIT DU MAROC Au terme des trois premiers trimestres de l’exercice 2009, les dépôts de la clientèle ont atteint 31.3 Md MAD, en progression de 4% par rapport à la même période de l’année précédente. Les créances sur la clientèle qui s’élèvent à 30.3 Md MAD ont enregistré une augmentation de 11.4%. Quant à l’encours total des engagements par signature donnée, il ressort à 7.3 Md MAD, en accroissement de 1.8%. Concernant les résultats financiers, les principaux agrégats ressortent en amélioration, et ce, en dépit de l’accroissement des charges d’exploitation de 8.5% et des dotations nettes de reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance de 58.8%. Notons également un PNB à 1.3 Md MAD en hausse de 10.4% par rapport au 30 septembre 2008, et un résultat net à 287.4 MMAD en amélioration de 4.7% par rapport à la même période de l’année précédente. MAROC TELECOM Durant les neuf premiers mois de l’année 2009, le groupe Maroc Telecom a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 22 420 MMAD, en hausse de 1,7% par rapport à 2008. La croissance des revenus durant cette période s’explique par le maintien du leadership au Maroc et par la bonne tenue des performances des filiales. Le chiffre d’affaires du 3ème trimestre du groupe Maroc Telecom s’est établi à 7 834 MMAD, en baisse de 0,6% sur une base comparable par rapport à 2008. La base clients du groupe a atteint 21,4 millions au 30 septembre 2009, en hausse de 11,2% par rapport à fin septembre 2008, avec l’intégration de Sotelma (Opérateur historique du Mali) et la poursuite des performances de l’ensemble des activités des filiales en Afrique, notamment Mobile (parc en hausse de 64%). Le résultat opérationnel consolidé du groupe Maroc Telecom des neuf premiers mois de l’année 2009 ressort à 10 153 MMAD, en baisse de 2,6% par rapport à 2008. Cette évolution est liée principalement au maintien des efforts commerciaux au Maroc et à la hausse des amortissements, consécutive à la poursuite d’un important programme d’investissements, en particulier dans les filiales. La marge opérationnelle consolidée est de 45,3% pour les neuf premiers mois de l’année, en baisse de 1,8 point sur une base comparable. ONA Dans un contexte économique peu favorable, le chiffre d’affaires du groupe ONA s’établit à 28 Md MAD à fin septembre 2009, en progression de 2,1% par rapport à la même période en 2008, sous l’effet des éléments suivants : - Croissance du parc clients de Wana et amélioration de l’ARPU, - Dégradation des résultats de Managem suite au repli du cours des métaux, - Léger retrait de l’activité agroalimentaire, - Ralentissement de la croissance de la grande distribution (Marjane et Acima), - Recul de l’immobilier suite à la morosité du segment touristique de luxe. INFOS MARCHE ET SECTEURS ECONOMIE MAROCAINE CONJONCTURE Selon le Ministère de l’Economie et des Finances, l’activité nationale devrait enregistrer en 2009 une croissance de 5.3%. En effet, en dépit d’un contexte international peu porteur avec les retombées des effets de la crise internationale, l’économie marocaine a été soutenue d’une part, par la campagne agricole exceptionnelle (102 millions de quintaux), et d’autre part, par la progression de la demande intérieure dans un contexte marqué par la maîtrise de l’inflation. CHOMAGE Au terme du 3ème trimestre 2009, le taux de chômage s’est situé à 9.8% en baisse de 0.1 point par rapport à la même période de l’année précédente. Par milieu, le chômage urbain a régressé de 0.7 point, passant de 15.5% à 14.8%, tandis que le chômage rural a augmenté de 0.4 point pour se situer à 4.3% contre 3.9% au 3ème trimestre 2008. Comparativement au 2ème trimestre 2009, le taux de chômage national au 3ème trimestre a augmenté de 1.8 point, tiré par l’arrivée de nouveaux diplômés sur le marché du travail.

Page 13: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

13

ANNUEL BOURSIER 2009

INFLATION Selon le Ministère de l’Economie et des Finances, au terme du 3ème trimestre 2009, le taux d’inflation, mesuré par l’indice du coût de la vie, s’est élevé à 0.1% en glissement annuel après avoir enregistré +0.7% au 2ème trimestre 2009 et +3.8% au premier trimestre. Ce ralentissement a été déterminé par l’évolution de l’indice des prix des produits alimentaires qui est passé d’une hausse de 6.3% au 1er trimestre à une baisse de 0.1% au 2ème trimestre, puis à un repli de 0.9% au 3ème trimestre. Ce ralentissement s’explique par l’effet de base induit par les niveaux élevés des prix des produits alimentaires enregistrés à la même période l’année précédente. AGROALIMENTAIRE COSUMAR Mise en arrêt de l’usine de Larache Suite à l’insuffisance des quantités de plantes sucrières produites dans le bassin du Loukkos, le top management de Cosumar a décidé de mettre à l’arrêt les activités au niveau de l’usine de traitement de la canne à sucre de Laâouamra, lors de la prochaine campagne de transformation qui démarrera au mois de mai 2010. En effet, l’usine est conçue pour transformer 6 000 tonnes de cannes à sucre par jour, et en ne traitant qu’un tiers de cette quantité, elle se retrouve en sous-exploitation. En ce qui concerne les employés, Cosumar a procédé à leur transfert vers les usines du Gharb. Le retrait de la campagne sucrière nationale devrait ainsi être compensé par l’importation de sucre brut (principalement du Brésil). Dans ce contexte, l’Office régional de l’investissement agricole du Loukkos, en partenariat avec Cosumar et en collaboration avec l’association des producteurs de sucre, ont initié une stratégie de développement de la culture des plantes sucrières dans le bassin du Loukkos qui vise à augmenter la superficie cultivée en betterave d’environ 55% pour atteindre 8 000 ha, à l’horizon 2014. Il en est de même, sur les surfaces cultivées en cannes à sucre sur lesquelles le développement vise une augmentation de plus de 130% de la surface afin d’atteindre 6 500 ha à horizon 2014. Cette stratégie, qui s’inscrit dans le cadre du Plan Maroc Vert, est une mise en application du contrat programme conclu avec l’Etat en 2008 afin de contribuer à la réalisation des objectifs de Cosumar qui ambitionne de couvrir 55% des besoins en sucre au niveau national, contre 45% actuellement. DARI COUSPATE Renforcement de sa capacité de production Le 18 novembre 2009, Dari Couspate a inauguré l’extension de son usine de production dont les travaux ont démarré en 2007, avec une seconde ligne de fabrication de couscous dont la capacité s’élève à 1 800 Kg/h, et une autre spécialisée dans les pâtes alimentaires avec une capacité de 2 000 Kg/h. La capacité de production globale devrait ainsi passer de 30 000 tonnes à 50 000 tonnes par an. Ce projet a nécessité la mobilisation d’un investissement de près de 60 MMAD, financé par fonds propres et crédit bancaire. Réalisant aujourd’hui 22% de son chiffre d’affaires à l’export, Dari Couspate, en doublant ses capacités de production, ambitionne de diversifier ses produits et renforcer sa part de marché tant au niveau national qu’à l’international. LESIEUR CRISTAL Cession de 100% du capital de la société CMB Plastique Maroc Dans le cadre de sa stratégie visant un meilleur recentrage sur son Core Business, le groupe Lesieur Cristal a cédé, le 16 octobre 2009, 100% du capital de la société CMB Plastique Maroc à Mutandis pour un montant global de 253.6 MMAD. La société CMB Plastique Maroc est, depuis 2003, une filiale à 100% de Lesieur Cristal et opère sur le marché des emballages plastiques destinés aux industries alimentaires liquides depuis 1998. Mutandis, quant à elle, est une société d’investissement créée en mars 2008 au capital de 777 MMAD, dont le but est la prise de participations majoritaires et durables dans des sociétés à fort potentiel de développement. Après la cession de Banchereau Maroc et MAXI’S (le pôle dédié aux détergents et à l’eau de javel), Lesieur Cristal poursuit sa stratégie de désengagement des activités jugées non stratégiques. LGMC Acquisition de 51% du capital par Mutandis En date du 17 décembre 2009, la société MUTANDIS a acquis 466 916 actions LGMC, représentant 51% du capital de la société. Mutandis SCA et l’actionnaire de référence de LGMC, Jaybo SARL, ont ainsi décidé de s’associer pour accompagner le développement de LGMC. Suite à cette transaction, l’actionnariat se détaille comme suit : - Mutandis 51% du capital, - Jaybo 43.3%, - Divers actionnaires 5.7%. Pour LGMC, l’un des leaders nationaux des industries de la pêche, l’association avec Mutandis lui permettra de consolider et de renforcer la position d’acteur majeur dans le secteur. Pour Mutandis, cette opération s’inscrit dans la mission de développement d’entreprises industrielles marocaines que le fonds s’est fixé. Eu égard de la faiblesse du flottant, les nouveaux associés ont convenu de procéder au retrait du titre de la côte de Casablanca en déposant un projet d’OPR auprès du CDVM. Cette offre porte sur l’acquisition par MUTANDIS SCA et JAYBO SARL de tous les titres LGMC non encore détenus, soit 49 860 actions au prix unitaire de 424 MAD.

Page 14: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

14

ANNUEL BOURSIER 2009

UNIMER Acquisition de près de 80% du capital de la société King Génération Le groupe Unimer a conclu, le 28 septembre 2009, l’acquisition de près de 80% du capital de la société King Generation, contrôlant elle-même 100% de la société LOGICOLD. Le montant de cette opération mixte, combinant une acquisition de parts majoritaires et une augmentation de capital en numéraire réservée au Groupe Unimer, s’élève à 48.6 MMAD, et sera financée par fonds propres. Rappelons que la société King Generation est une société de droit Marocain, leader national de la distribution des produits surgelés. LOGICOLD, quant à elle, est une société spécialisée dans la logistique des produits alimentaires sous température contrôlée. Cette acquisition s’inscrit dans le cadre de la stratégie de diversification du groupe dans les métiers de la distribution qui couvrent désormais tous les canaux aussi bien en produits secs qu’en produits frais et surgelés. Elle permettra également une synergie entre les activités des deux entreprises. ASSURANCES CNIA & ES SAADA Projet de Fusion concrétisé Les deux compagnies d'assurances du groupe «Saham», CNIA et Es Saada, ont concrétisé en juin 2009 leur fusion pour devenir une seule entité appelée «CNIA-Saada Assurance». Entamée depuis un an, cette fusion a pour objectif de poursuivre le rapprochement des services de l'assurance des clients (particuliers et entreprises) et répondre à leurs préoccupations. La conjugaison des forces des deux compagnies devrait conférer à la nouvelle entité les atouts nécessaires pour faire face à un contexte de plus en plus concurrentiel. Avec 13,7% des parts de marché, «CNIA- Saada Assurance » occupe la 4e position à l'échelle nationale. Elle est le premier assureur «automobile» et le premier assureur «santé» privé du royaume. LA MAROCAINE VIE Retrait de la cote Le CDVM a visé, en date du 8 janvier 2009, la note d’information présentée par la Société Générale Marocaine de Banques et SOGECAP (Groupe Société Générale), initiateurs de l’Offre Publique de Retrait (OPR) des actions la Marocaine Vie (MAV). Le Groupe Société Générale a proposé aux actionnaires minoritaires de racheter leurs actions La Marocaine Vie au prix de 350 MAD. Dans le cadre de cette OPR, les initiateurs se sont engagés à acquérir de manière ferme et irrévocable la totalité des actions apportées par les actionnaires. Suite à cette opération, la Bourse de Casablanca a procédé à la radiation de la valeur MAV de la cote, ainsi que de sa ligne secondaire le 22 Mai 2009. La décision de La Marocaine Vie de se retirer de la cote a été motivée par le fait que les besoins en capitaux propres nécessaires au développement futur de MAV sont une priorité, et que ceux-ci devraient permettre à la société de renforcer ses assises. Par ailleurs, le titre MAV a été pénalisé par la faiblesse de sa liquidité et de sa capitalisation durant sa vie boursière. BANQUES CDG Acquisition de 7.69% du capital d’Olea Capital En Octobre 2009, la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) a acquis 7.69% du capital d’Olea Capital pour un montant de 50 MMAD. Rappelons qu’Olea Capital est un fonds d’investissement réservé à l’oléiculture appartenant au Crédit Agricole du Maroc, à des professionnels du secteur ainsi qu’à des institutionnels marocains et étrangers. La participation de la CDG au capital d’Olea Capital se fera par voie d’augmentation de capital réservée uniquement à cette caisse. Ce fonds a comme objectif de structurer, financer et générer des projets oléicoles au Maroc pour atteindre une capacité agro-industrielle de production annuelle de 30 000 tonnes d’huile d’olives. ATTIJARIWAFA BANK Une expansion à l’international soutenue … En 2009, le groupe Attijariwafa Bank a poursuivi ses efforts d’acquisitions et d’implantations, inscrivant ainsi ses ambitions dans sa stratégie de développement au Maghreb et en Afrique Subsaharienne, avec : (i) l’implantation d’un bureau de représentation à Tripoli, en Lybie, offrant ainsi une nouvelle plateforme d’échanges entre les 2 pays et plus largement pour tous les opérateurs maghrébins et africains. (ii) le renforcement de sa présence en Tunisie avec la création d’une filiale dans l’immobilier baptisée « Attijari Immobilière». La nouvelle entité, d’un capital de 150 000 dinars, limitera son activité d’acquisition de biens immeuble, objet d’hypothèque au profit de sa maison mère dans le cadre des opérations de recouvrement de créances. (iii) la conclusion le 22 septembre 2009, des opérations d’acquisitions, agréées par les autorités de tutelle, du Crédit du Congo (1ère banque de la République du Congo) et de l’Union Gabonaise de Banque (3e position sur le marché gabonais), finalité d’un accord signé le 25 novembre 2008 avec Crédit Agricole S.A. portant sur le rachat du réseau de ces cinq banques de détail en Afrique subsaharienne par Attijariwafa Bank. L’intégration de ces 5 banques dans le périmètre consolidé du groupe, devrait porter à 26% la contribution de la banque de détail à l’international dans le produit net bancaire du groupe Attijariwafa Bank.

Page 15: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

15

ANNUEL BOURSIER 2009

VISION 3, une nouvelle banque d’investissement Vision 3, une alliance stratégique entre Gulf Finance House, Ithmaar Bank et Abu Dhabi Investment House, a conclu un protocole d'accord avec Attijariwafa Bank, en date du 15 juin 2009, portant sur la création d’une joint-venture qui sera opérationnelle à fin 2009. Cette joint-venture, AGRICAP INVEST est une banque d'investissement spécialisée dans l'alimentation et l'agriculture. A travers elle, les deux entreprises ambitionnent de mettre en place des projets de développement agricole, en Tunisie, au Maroc, en Mauritanie et en Turquie, via des offres de solutions financières. Ses activités seront étalées par la suite pour englober l’ensemble de la région Middle East and North Africa -MENA- ainsi que l’Afrique sub-saharienne. Les produits concerneront la gestion d'actifs, le capital investissement et l'engagement de prise de participation, la syndication, l’augmentation de la dette, les fusions et acquisitions. Le capital initial de la nouvelle banque serait de 100 millions de dollars. Dans un second temps, il serait porté à 500 millions de dollars. Cette joint-venture arrive en complément, de l’offre « Pacte Vert », lancée le 10 avril 2009 en parallèle du plan « Maroc Vert ». Elle est destinée à accompagner le développement du secteur agroalimentaire. Toutes les filières bénéficieront d’offres de financement multiformes, adaptées à leurs spécificités. Ces financements sont étalés sur des périodes allant de 4 à 10 ans avec des différés en capital de 1 à 4 ans et des quotités de financement maximales de 80%.Pour couvrir les risques liés au secteur, la filiale du groupe Attijariwafa Bank, Wafa Assurance est mise à contribution. BCP Partenariat stratégique avec l’OCP… Le 12 Janvier 2009, un protocole d’accord a été signé entre l’OCP et la BCP pour une prise de participation croisée. D’une part, la BCP prend 5.88% dans le capital du groupe OCP pour 5 Md MAD, sous forme d’augmentation de capital. D’autre part, l’OCP a acquis 6.6% du capital de la BCP pour 1 Md MAD, également sous forme d’augmentation de capital. Le deal a été conclu sur la base d’une valeur d’entreprise de l’OCP de 100 Md MAD, alors que celle de la BCP, en capitalisation boursière est de 15 Md MAD. Cette opération consacre le partenariat stratégique entre les deux groupes publics. Rappelons à cet effet que la transformation de l’OCP en société anonyme, promulguée le 26 février 2008, prévoit l’ouverture du capital de la société tout en préservant son contrôle majoritaire par l’Etat. Pour l’OCP, cette opération stratégique lui permet de bénéficier d’une flexibilité financière et de poursuivre ses projets de développement, en renforçant sa position régionale. Pour la BCP, ce partenariat BCP-OCP vise à consolider le positionnement du groupe à l'international par l'accompagnement des grands groupes nationaux à vocation internationale et à s'impliquer davantage dans le renforcement des pôles de compétitivité du Maroc. ...accompagnés d’un renforcement à l’international Pour l’année 2009, le développement vers les pays africains n’est pas d’actualité pour la banque qui compte renforcer sa position en Europe, avec notamment sa nouvelle filiale «Banque Chaâbi du Maroc Europe BCDME», inaugurée le 29 janvier 2009. Par ailleurs, la banque a obtenu un agrément européen pour ouvrir des représentations dans sept pays dont l’Angleterre. A noter que des succursales sont déjà ouvertes en France, en Espagne, en Italie et aux Pays-Bas. …et d’un développement de son réseau de proximité La Banque Populaire a inauguré sa 800e agence à Casa Nearshore. Première agence bancaire implantée au sein du projet, elle offrira en plus des services bancaires, des produits de crédit bail, de crédit à la consommation, LLD et d’assurance, à travers les différentes filiales spécialisées du groupe. Le groupe Banque Populaire compte aujourd’hui plus de 3 millions de clients, grâce à l’extension soutenue de son réseau de proximité. BMCE BANK Renforcement de BFCM-CIC dans le capital de la banque Le groupe CM-CIC a procédé, à travers la Banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM), sa holding, à l'acquisition de 4,9% de parts supplémentaires de capital de BMCE Bank, soit au total plus de 7,7 millions d'actions au prix unitaire de 290 MAD. Ainsi, sa participation dans le capital de cet établissement bancaire est passée de 15,05 % à 19,94 %. Cette opération qui représente un investissement global de 2,26 Md MAD, soit 203,4 millions d’Euros, souligne l'étroite coopération entamée depuis 2004, dans le but de développer des synergies commerciales et opérationnelles dans les domaines technologiques, du retail, de l'Investment Banking et de l'international, notamment en Afrique. BATIMENT ET MATERIAUX DE CONSTRUCTION CIMENT Concrétisation du deal entre les cimentiers et le ministère de l’Habitat Les cimentiers apportent leur contribution au programme des logements à 140 000 MAD et signent une convention d’appui à la politique gouvernementale du logement social. Les cimentiers ont signé, le 17 juillet 2009, avec le Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de l’Espace, le Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies et le Président du Directoire d’Al Omrane, une

Page 16: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

16

ANNUEL BOURSIER 2009

convention de partenariat concernant la réalisation du programme spécial de logement social à faible valeur immobilière totale VIT à 140 000 MAD. En échange, l'Etat sursoit au prélèvement de la taxe parafiscale sur le ciment, soit 100 MAD/T. Les industriels de la céramique appliquent déjà cette réduction. CIMENTS DU MAROC Démarrage de l’activité à Aït Baha En novembre 2009, Ciments du Maroc a procédé au démarrage de l’activité de broyage dans sa nouvelle usine à Aït Baha (50 km d’Agadir). Selon le management, l’infrastructure sera entièrement opérationnelle à partir de mai 2010. La réalisation de l’usine a nécessité un investissement de 3.5 Md MAD. L’ouverture de cette nouvelle usine à Ait Baha devrait permettre à Ciments du Maroc de combler son manque à gagner en matière de capacité de production avec une capacité additionnelle de 2.2 millions de tonnes par an. DISTRIBUTION LABEL’VIE Un accord de franchise avec le groupe Carrefour Le groupe Carrefour et Label’Vie ont annoncé, en date du 6 février 2009, la conclusion d’un accord de franchise exclusif sur le territoire marocain. D’une surface de 5 500 m², le premier hypermarché exploité par LABEL’ VIE sous l’enseigne Carrefour a ouvert ses portes le 19 février 2009. A travers cet accord, Label’Vie compte poursuivre son plan de développement qui prévoit à l’horizon 2011, 40 points de vente dans plusieurs villes du Maroc, dont 6 hypermarchés. FENIE BROSSETTE Cession de terrain Fenie Brossette a procédé, en date du 10 décembre 2009, à la cession d’un terrain sis à Casablanca. La plus value brute attendue sera de l’ordre de 60 MMAD et sera constatée au niveau des comptes de l’exercice 2009. La part des éléments exceptionnels devrait représenter une part importante dans les résultats annuels 2009 de la société Fenie Brossette. HOLDING ONA Cession de Mercure.com à Ténor Group Dans le cadre de son recentrage sur ses activités stratégiques, le groupe ONA a procédé, le 25 novembre 2009, à la cession de 100% du capital du groupe Mercure.com à Ténor Group, pour un prix de 97 MMAD (soit 8.5 millions d’euros). Mercure.com, holding de participations, est présent dans deux principaux secteurs d'activités : Business Process Outsourcing (BPO) et SSII, à travers trois filiales spécialisées (Accolade, NetCom Techonologies et Archos Conseil). Cette transaction représente une opportunité importante de développement pour Ténor Group, la holding qui intervient principalement dans le domaine des services à valeur ajoutée. Le groupe est ainsi présent dans l’assurance, la distribution, le nearshoring, les nouvelles technologies, le transport… Il détient également des participations importantes dans les secteurs des médias et de l’enseignement. SNI Renforcement dans le capital d'Attijariwafa Bank En décembre 2009, Grupo Santander a cédé 10% du capital d’Attijariwafa Bank à SNI pour 4,15 Md MAD (environ 366 M€). Cette transaction rentre dans le cadre d'un programme d'optimisation des fonds propres de Grupo Santander, portant ainsi la part de la SNI dans le capital d'Attijariwafa Bank à 13,49%, et celle de Grupo Santander à 4.55%. Au total, l’ONA et la SNI détiennent près de 43% du capital d’Attijariwafa Bank. Malgré son retrait, le groupe espagnol maintient sa présence au conseil d’administration d'Attijariwafa Bank et confirme la poursuite des projets de coopération initiés notamment dans le «Trade finance» et l’accompagnement des investisseurs étrangers au Maroc, notamment ibériques et latino-américains. HOTELLERIE RISMA Nouvelles ouvertures Le groupe Accor, à travers sa filiale Risma, poursuit son plan de développement stratégique au Maroc. En octobre 2009, le groupe Accor Gestion Maroc a signé avec Madaef des accords pour la gestion de deux établissements : Pullman El Jadida Royal Golf & Spa, et Novotel Tanger. Cette entente introduit l’enseigne Pullman au Maroc. Un programme de rénovation est prévu pour un montant de 100 MMAD. Le Novotel Tanger (180 chambres) dont l’ouverture est prévue en 2013 sera le deuxième Novotel du Royaume après le Novotel Casa City Center. Par ailleurs, l’ouverture officielle du Sofitel Jardin des Roses (ex- Hilton à Rabat) est prévue pour janvier 2010 (après un an de fermeture). Le projet de rénovation aurait coûté la somme de 300 MMAD. Risma poursuit ainsi sa stratégie de développement qui devrait lui permettre d’étoffer son parc hôtelier.

Page 17: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

17

ANNUEL BOURSIER 2009

IMMOBILIER ALLIANCES Participation renforcée dans le port LIXUS-LARACHE Le conseil d’administration de la société Salixus, tenu le vendredi 20 mars 2009, a approuvé l’acquisition par le groupe Alliances de la part du promoteur Néerlandais Orco, de 50%, dans le Port Lixus-Larache. Par ailleurs, un protocole d’accord a été signé entre ADI et Thomas & Piron Maroc Holding, pour acquérir 67% de la Holding Essaouira Mogador (HEM). La holding d’investissement HEM détient pour sa part 50% de Salixus, 20% de Saemog (Station Mogador) et 20% de Savo (Station Ouarzazate). Suite à cette opération, le groupe Alliances détient 83,5% de la société Salixus, dédiée au développement de la Station Port Lixus à Larache. Ce projet prévoit de livrer d’ici 2014 une capacité de 12 000 lits répartie entre hôtellerie et résidentiel de haut standing. Investissements dans le BTP Le groupe Alliances a acquis, en Mai 2009, 69% du Capital de EMT et 69% de SOMADIAZ aux côtés de Moroccan Infrastructure Fund qui acquiert pour sa part 26% du capital des deux entreprises. EMT figure parmi les leaders marocains du secteur du BTP, en étant notamment l’une des trois seules entreprises agréées par la direction de l’hydraulique pour construire des barrages. SOMADIAZ est, quant à elle, leader marocain dans le levage, les transports spéciaux et la location de matériel de BTP. Le groupement dispose d’un parc matériel de plus de 1 000 engins. Ces acquisitions s’inscrivent dans la droite lignée de la stratégie d’intégration opérée depuis plusieurs années par le groupe Alliances. Investissement dans la nouvelle zone touristique intégrée de Tifnit Le groupe Alliances a été retenu, en juin 2009, en tant qu’investisseur pour l’aménagement et le développement de la nouvelle zone touristique de Tifnit à 30 Km d’Agadir. Ce programme de 200 hectares comprend des composantes hôtelières (2000 lits) et résidentielles, des commerces, ainsi que des équipements culturels, d’animation et de loisirs. Le montant global de cet investissement est de 2,5 Md MAD répartit sur une période de 6 ans. Poursuivant sa stratégie de développement dans les régions du Sud, le groupe ALLIANCES devrait afficher une rentabilité interne du projet de l’ordre de 30%. CDG Partenariat stratégique avec le groupe Pierre & Vacances Le groupe CDG, à travers ses filiales CGI et Madaef, a conclu un accord de partenariat avec le groupe Pierre & Vacances dans le cadre du développement de projets touristiques et immobiliers au Maroc, ayant comme objectif la réalisation et la gestion de resorts et de résidences touristiques au Maroc : i. L’Oasis Eco Resort : ce projet, étalé sur 50ha, propose des hébergements touristiques sous 3 marques de Pierre & Vacances, ii. Des résidences de vacances dans les principales régions touristiques marocaines, iii. Des résidences urbaines Adagio City Aparthotel et Orion international, iv. Des résidences seniors sous la marque Les Senioriales, Ce partenariat est structuré autour de deux entités : 1. Une société foncière d’exploitation touristique avec pour actionnaire Madaef à 85% et Pierre & Vacances Maroc à 15%. Cette société détiendra les actifs touristiques d’hébergement et d’équipement qui seront gérés par Pierre & Vacances par un contrat de management. L’investissement correspondant à la première phase dont l’achèvement est prévu fin 2012 s’élèvera à 1.1 Md MAD. 2. Une société de promotion immobilière détenue à 50/50 par la CGI et Pierre & Vacances. Le montant total prévisionnel de l’investissement hors taxes est de 1.3 Md MAD. Ce partenariat concrétise la volonté des deux groupes (CDG et Pierre & Vacances) de promouvoir au Maroc le concept des résidences de tourisme qui allie les locations touristiques et les services hôteliers. INDUSTRIE NEXANS Cession de son activité « batteries de démarrage et industrielles » Nexans a signé, le 1er octobre 2009, un protocole d’accord portant sur la cession à la société ALMA BAT de ses activités batteries de démarrage et batteries industrielles qui représentent 8% de son chiffre d’affaires. Cette opération permet à NEXANS MAROC d’être actionnaire à hauteur de 20% de la société ALMA BAT. Elle s’inscrit par ailleurs dans la stratégie de recentrage de NEXANS MAROC sur ses activités câbles, transformateurs et équipements électriques. NTI MATEL PC MARKET & DISTRISOFT Projet de fusion Matel PC Market et Distrisoft ont validé, le 9 novembre 2009, le principe de fusion de leurs sociétés respectives et ont adopté le protocole d’accord fixant les principales modalités pour la réalisation de ce projet. Cette opération de fusion sera réalisée à travers une augmentation de capital de Matel PC Market, réservée aux actionnaires de Distrisoft. Une nouvelle dénomination sociale sera proposée pour adoption, à l’assemblée générale extraordinaire.

Page 18: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

18

ANNUEL BOURSIER 2009

Le nouvel actionnariat, issu de cette opération de regroupement, serait composé à hauteur de 60% par les actionnaires actuels de Matel PC Market et à hauteur de 40% par les actionnaires actuels de Distrisoft. HPS Inauguration de son bureau parisien Le groupe HPS a inauguré officiellement, le 17 novembre 2009, son bureau Europe à Paris en marge du salon Cartes & Identifications. La nouvelle filiale prendra en charge toutes les opérations du groupe sur le continent européen. Selon le top management, cette filialisation est devenue nécessaire pour plus de proximité avec ce marché stratégique qui a représenté 38% du chiffre d’affaires du groupe HPS au premier semestre 2009. Le bureau de Paris a déjà permis au groupe de décrocher son premier contrat en Suisse avec Accarda pour un budget de 6.5 millions de dollars. PETROLE, CHIMIE ET MINES HYDROCARBURES Renforcement des stocks de sécurité Les investissements dans le stockage de produits pétroliers se poursuivent conformément à la feuille de route établie par le Ministère de l’Energie et des Mines. Les capacités de stockages sont estimées à 1,2 million de tonnes contre 850 000 en 2009. Leur mise en place, prévue en 2010, portera le niveau des stocks de sécurité de 43 à 60 jours. Une avancée certaine sachant que l’objectif à moyen terme des pouvoirs publics est de garantir 90 jours. SAMIR Signature d’un contrat avec l’autrichien Porner LA SAMIR et le groupe autrichien Porner ont signé, le 30 octobre 2009, un contrat pour la réalisation d’un projet portant sur l’extension de l’unité de production de bitume à la raffinerie de Mohammedia. Ce projet sera réalisé dans un délai de 18 mois et nécessitera une enveloppe budgétaire globale de 21 millions d’euros, financés par l’office autrichien de promotion des exportations et par une institution financière locale. Ce projet vise à doubler la capacité annuelle de bitume qui passera de 280.000 à 560.000 tonnes pour satisfaire la demande interne. AFRIQUIA GAZ Acquisition de la société National Gaz La filiale d’Akwa Group, Afriquia Gaz, a acquis, le 12 février 2009, auprès de Repsol Butano 100% de la société National Gaz, sise à Oujda, spécialisée dans la distribution de bouteille de gaz butane. Afriquia Gaz est le leader marocain de la distribution de GPL, également présent au niveau des autres maillons de la chaîne de valeur gazière à savoir l’approvisionnement, le stockage et l’emplissage. Avec cette acquisition, Afriquia Gaz anticipe les mutations que vit actuellement le secteur énergétique marocain, tout en restant en ligne avec ses ambitions de croissance. Elle lui permet de consolider son leadership et de renforcer sa présence géographique dans le royaume. Par ailleurs, National Gaz en s’adossant à un grand groupe national, devrait réaliser des économies d’échelle tout en bénéficiant de l’expertise d’un leader. Inauguration d’un nouveau terminal à Jorf Lasfar Mercredi 6 janvier, Afriquia Gaz a inauguré son nouveau terminal de stockage de GPL de Jorf Lasfar. Avec une capacité de 14 000 tonnes de butane (4 sphères) et 2 sphères pour le stockage de propane (sous sarcophage) de 2 780 m3, le nouveau terminal permettra d’augmenter de 10% les capacités de stockage de gaz de pétrole liquéfié du Maroc, à savoir 24 000 tonnes, d’ici septembre 2010. Ce projet a nécessité un investissement de 340 MMAD. FERTIMA Partenariat entre le groupe Charaf Corporation, Fertima et la Sonacos Le plan Maroc vert prévoit la multiplication par trois de la production agricole en mettant l’accent sur la nécessité d’un recours plus important à la fertilisation aux semences certifiées. Le groupe Charaf Fertima d’une part et la Sonacos d’autre part, distribueront les offres de leurs partenaires, à savoir les semences pour Charaf Fertima et les engrais pour la Sonacos. L’objectif visé est l’optimisation quantitative et qualitative de la production végétale par la promotion de l’utilisation des semences sélectionnées combinée à des plans de nutrition végétale sur mesure. MANAGEM Exploitation d’une mine d’Or au Gabon Le groupe Managem a annoncé l’exploitation de la mine d’or de Bakoudou au Gabon qui devrait démarrer dès juin/juillet 2011. D’une réserve de près de 580.000 tonnes, avec une teneur de 2,54g/T, soit 47.600 onces, le minerai sera exploité par Managem. Le groupe minier envisage, la construction à Bakoudou d’une mine d’or à ciel ouvert. L’exploitation va durer 3 ans et demi. Les réserves de la mine pourraient s’élever à 1,12 million de tonnes, selon des études réalisées par les responsables de la société Managem. Une partie de la zone est détenue par Ressources Golden Gram Gabon Sarl, lequel appartient actuellement

Page 19: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

19

ANNUEL BOURSIER 2009

à hauteur de 36% à SearchGold. Selon un accord passé entre SearchGold et Managem, cette dernière devrait acquérir à terme une participation de 63% dès l’obtention des autorisations nécessaires. L’exploitation de cette mine devrait permettre à Managem de pallier les limites de sa stratégie de couverture contraignante, ainsi qu’à la complexité de ses différentes mines. SERVICES AUX COLLECTIVITES LYDEC Augmentation des tarifs de consommation de l’eau LYDEC a procédé, en novembre 2009, à l’augmentation des tarifs appliqués à la consommation de l’eau de 3 à 7 centimes par mètre cube pour les clients particuliers de Casablanca. L’électricité et l’assainissement n’ont pas subi d’augmentation. En revanche, les industriels ont subi une hausse « plein tarif », et ce, pour tous les services LYDEC. Ils paient dorénavant 7 centimes de plus par mètre cube pour l’eau. La hausse du service de l’assainissement a été fixée par le comité de suivi de la gestion de LYDEC à 22 centimes par mètre cube. L’augmentation des tarifs de consommation de l’eau conjuguée à la hausse des tarifs sur l’électricité sont autant de facteurs qui freinent les élans de développement et d’investissement des industriels. SOCIETES FINANCIERES MAROC LEASING Fusion absorption de Chaâbi Leasing La BCP et la CDG ont signé le 11 mai 2009, un protocole d’accord qui concrétise l’opération de rapprochement entre leurs deux filiales, respectivement Chaâbi Leasing et Maroc Leasing. L’opération a pris la forme d’une fusion-absorption de Chaâbi Leasing par Maroc Leasing à travers une augmentation de capital réservée aux actionnaires de la première. Ainsi, 40,8% du capital sont désormais détenus par la CDG, 42,6% par la BCP et le reste par divers petits porteurs. L’Assemblée Générale Extraordinaire de Maroc Leasing réunie, le 30 septembre 2009, a approuvé le principe et les modalités de la fusion absorption de Chaâbi Leasing et le traité de fusion. Il a été également décidé d’émettre 1 181 818 actions de 100 MAD chacune attribuées aux actionnaires de Chaâbi Leasing en rémunération de l’apport du patrimoine de cette dernière réalisé au titre d’une augmentation du capital de 118 181 000 MAD assortie d’une prime de fusion de 215 256 382 MAD. L’OPA initiée conjointement par la CDG et la BCP sur les titres Maroc Leasing s’est déroulée du 7 au 11 décembre 2009 inclus. Les titres visés par l’offre étaient au nombre de 447.016 soit 16.1% du capital, les titres présentés se sont élevés au nombre de 336 soit 0.012% du capital pour 25 apporteurs. A l’horizon 2012, Maroc Leasing a l’ambition d’être un acteur de référence sur le marché du leasing marocain en visant une part de marché de 17 % en encours comme en production. Sur le marché du CBI (Crédit-bail immobilier), le groupe souhaite être au 1er rang, avec une part de marché estimée à 22 %, en 2012. En outre, il souhaite également atteindre 16 % de part de marché sur le segment CBM (Crédit-bail mobilier). TELECOMMUNICATIONS MAROC TELECOM SFR rachète Mobisud SFR, deuxième opérateur mobile français détenu à 56 % par le groupe Vivendi, rachète Mobisud France, opérateur mobile virtuel s’appuyant sur le réseau de SFR et proposant des tarifs attractifs entre la France et le Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie) au travers de cartes prépayées. Lors de l'annonce des résultats de 1er semestre, Maroc Telecom a indiqué qu'il a vendu ses parts à la filiale-sœur SFR. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé. A la création de Mobisud France en 2006, Maroc Telecom détenait 66% de Mobisud et SFR 16%. Le dernier partenaire est le groupe marocain Saham à hauteur de 18%. Depuis le 1er juin, SFR détient 82% de Mobisud. Toutefois Maroc Telecom a décidé de conserver sa filiale belge de « Mobisud », qu’elle détient à 100%, et qui connait un meilleur succès. Alcatel-Lucent comme intégrateur système Maroc Telecom a choisi Alcatel-Lucent comme intégrateur de système pour la solution de facturation et de suivi de clientèle, afin de faire évoluer toutes les plateformes de facturation du mobile vers une nouvelle version convergente et parfaitement intégrée. Selon le management de l’opérateur Telecom, Alcatel-Lucent a été choisi pour "son expertise en systèmes d'intégration BSS (Business Support System) et son engagement en matière de délais et de qualité de service". Ce projet comprend l'installation, le déploiement, la gestion de projet, l'intégration et la maintenance pour la migration de toutes les plateformes de facturation et d'assistance clientèle de Maroc Telecom pour ses clients mobiles. Avec la migration et l’intégration de ses systèmes de facturation, Maroc Telecom pourra profiter de solutions qui combinent l'évaluation, la facturation et l'assistance clientèle, ainsi que des services d'intégration réseau afin d'offrir des services flexibles, de meilleure qualité et à forte valeur ajoutée à ses abonnés mobiles.

Page 20: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

20

ANNUEL BOURSIER 2009

MEDITEL Un capital partagé entre la CDG et FinanceCom Méditel est depuis septembre 2009 devenu un opérateur télécom au capital entièrement marocain. Le Groupe BMCE Bank via ses filiales Finance.com et RMA Watanya et la CDG via le holding Holdco contrôlent désormais la totalité du capital de Méditel. Déjà présents dans le tour de table de Méditel (RMA Watanya avec 13,06%; Finance.com avec 5%; Holdco avec 17,59%), les deux grands groupes financiers ont procédé à l’acquisition des 64,36% restants que détenaient, à parts égales, Telefonica et Portugal Telecom. Cette opération a coûté aux nouveaux actionnaires 800 millions d'euros (plus de 9 Md MAD). Cette opération valorise Meditel entre 13 et 14 Md MAD. WANA Attribution de la troisième licence GSM L’Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT) a attribué à WANA, en février 2009, la troisième licence GSM de 2ème génération, pour une durée de 15 ans, contre une contribution financière de 1,5 % du chiffre d’affaires (hors taxes et hors vente des terminaux) qui sera versée annuellement dès l’entrée en lice des offres commerciales de l’opérateur. L’occupation de la bande de fréquence fera l’objet d’un versement de 36 MMAD, réglés en deux tranches. Le cahier des charges de l’attribution stipule que Wana doit assurer la couverture de 75 % de la population au bout de 18 mois après l’entrée en vigueur de la licence. L’entrée en vigueur de la nouvelle licence devrait se faire au 1er trimestre 2010. Confirmation de la cession de 31% de son capital En mars 2009, le Groupe ONA-SNI a cédé 31% du capital de WANA à un consortium de deux investisseurs koweitiens composé de l’opérateur télécoms ZAIN et du fonds AL AJIAL HOLDING et ce, pour un montant de 2,8 Md MAD. Désormais, la part du Groupe ONA-SNI s’élève à 69%. ZAIN est un opérateur Telecom koweitien présent dans 22 pays émergents notamment en Afrique et au Moyen-Orient. AL AJIAL HOLDING, filiale du Groupe CMKD, gère près de 5 Md MAD d’actifs et compte de nombreuses réalisations au Maroc principalement dans les secteurs touristiques, immobiliers, infrastructures et agro-industriels. Sur la base de cette transaction, la valorisation de WANA ressort à près de 9,2 Md MAD. L’arrivée du consortium au sein de WANA devrait lui permettre de déployer son réseau GSM sur le marché local. * Les informations ci-dessus proviennent de sources différentes : presse écrite quotidienne et hebdomadaire, agence de presse...

LES PROGRAMMES DE RACHAT RATIFIES Durant l’année 2009, plusieurs sociétés cotées ont lancé un programme de rachat pour régulariser leur cours. Le tableau ci-dessous regroupe les principaux programmes ratifiés au cours de l’année 2009.

Valeur Fourchette de prix Nombre Max à détenir Durée

ADDOHA 130 MAD -200 MAD 8 505 000 actions (3% du capital) 18 mois à compter du 01/07/2009ALLIANCES 600 MAD - 1 000 MAD 605 000 actions (5% du capital) 18 mois à compter du 17/02/2009ATLANTA 125 MAD - 187.50 MAD 2 983 246 actions (5% du capital) 18 mois à compter du 10/09/2008AUTO HALL 100 MAD -160 MAD 2 360 000 actions (5% du capital) 18 mois à compter du 18/02/2009BCP 200 MAD-320 MAD 3 086 094 actions (5% du capital) 18 mois à compter du 26/01/2009BMCE BANK 220 MAD – 350 MAD 15 000 000 actions (9.45% du capital) 18 mois à compter du 01/12/2008BMCI 700 MAD - 1000 MAD 641 795 actions (5% du capital) 12 mois à compter du 01/06/2009CARTIER SAADA 17 MAD - 30 MAD 468 000 actions (10% du capital) 12 mois à compter du 25/11/2009LABEL VIE 1 150 MAD - 1 650 MAD 114 538 actions (5% du capital) 18 mois à compter du 01/12/2008MAROC TELECOM 130 MAD - 210 MAD 16 000 000 actions (1.82% du capital) 18 mois à compter du 10/12/2009SALAFIN 550 MAD - 850 MAD 118 627 actions (5% du capital) 18 mois à compter du 07/02/2009SAMIR 650 MAD - 1 000 MAD 594 983 actions (5% du capital) 18 mois à compter du 23/03/2009SOTHEMA 850 MAD - 1 350 MAD 24 000 actions (2% du capital) 18 mois à compter du 05/12/2008STOKVIS 70 MAD - 100 MAD 459 757 actions (5% du capital) 18 mois à compter du 27/05/2009 Source : bulletin de la cote

UNE REDUCTION DE LA VALEUR NOMINALE Durant l’année 2009, une seule société cotée a procédé à un «split» de la valeur nominale de ses actions par 10 ramenant celle-ci de 100 à 10 MAD, avec comme objectif d’augmenter son nombre d’actions en circulation en les rendant plus liquides : Valeur Valeur nominale Date Nombre de titre post split

BCP 10 MAD 01/01/2009 66 098 248 actions Source : SBVC

Page 21: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

21

ANNUEL BOURSIER 2009

DES EMISSIONS D’EMPRUNTS OBLIGATAIRES EN BAISSE Le montant global des emprunts obligataires ressort à 6.2 Md MAD, en baisse de 40% par rapport à l’année 2008.

Entitée NatureMontant

(en MMAD)Date du visa Maturité

ATTIJARIWAFA BANK Emission d'obligations 1 000 15/12/2009 7 ansEmission d'obligations 1 000 15/06/2009 10 ans

SNI Emission d'obligations 1 500 24/07/2009 10 ansCMT Emission d'OCA 250 07/08/2009 5 ansBCP Emission d'obligations 1 500 23/03/2009 7 ansBMCE BANK Emission d'obligations 1 000 18/05/2009 indéterminée Source : CDVM

DES FRANCHISSEMENTS DE SEUIL POUR L’ANNEE 2009

Emetteur Identité du déclarant Date Nature Seuil franchide franchissement de l'opération

ATTIJARIWAFA BANK la société Santusa Holding SL 28/12/2009 Cession 10% et 5%ATTIJARIWAFA BANK SNI 28/12/2009 Acquisition 5% et 10%.BCP RCAR 28/12/2009 Acquisition 5%CDM Wafa Assurance 21/12/2009 Acquisition 10%CDM Wafa Assurance 17/12/2009 Cession 33.33% et 20%CDM Crédit Agricole S.A 17/12/2009 Acquisition 67%LGMC M. Mohamed El Jamali 17/12/2009 Cession 5%LGMC M. Abdelkrim El Jamali 17/12/2009 Cession 5%LGMC la société Mutandis Sca 17/12/2009 Acquisition 5%, 10%, 20%, 33.33% et 50%LGMC M. karim Ayouche 17/12/2009 Cession 20%, 10% et 5%LGMC M. Karim Ayouche 10/12/2009 Acquisition 20%LGMC la société Holding Jaybo Sarl 10/12/2009 Cession 50%HPS SA la société de gestion "Stanlib Asset Management" 09/11/2009 Cession 5%LGMC M. Abdelkrim El Jamali 08/12/2009 Acquisition 5%LGMC M. Mohamed El Jamali 08/12/2009 Acquisition 5%Delattre Levivier Maroc la société SICEA Holding SA 04/12/2009 Cession 33.33%, 20%, 10% et 5%LGMC M. Karim Ayouche 03/12/2009 Acquisition 10%Delattre Levivier Maroc Monsieur Jean Claude Bouveur 04/12/2009 Acquisition 20%Delattre Levivier Maroc Madame Françoise Bouveur 04/12/2009 Acquisition 20%BMCE BANK BMCE Bank 17/11/2009 Acquisition 5%MAROC LEASING SA la société The Arab Investment Company "TAIC" 30/09/2009 Augmentation de capital 10%HPS SA CNIA SAADA ASSURANCE 09/11/2009 Acquisition 5%COLORADO SA la société ARISAIG Partners Asia Limited". 28/10/2009 Cession 5%Matel PC MARKET la société Hakam Abdellatif Finances (HAF) 20/10/2009 Acquisition 5%ALUMINIUM DU MAROC RMA WATANYA 13/10/2009 Acquisition 5%SOTHEMA RMA WATANYA 18/09/2009 Acquisition 5%DISTRISOFT la société CNIA SAADA 09/10/2009 Acquisition 10%MAROC LEASING SA BCP 30/09/2009 Augmentation de capital 5%, 10%, 20% et 33.33%MAROC LEASING SA CDG 30/09/2009 Augmentation de capital 66.66% et 50%DISTRISOFT la société Hakam Abdellatif Finances (HAF) 28/09/2009 Acquisition 5%DISTRISOFT RMA WATANYA 23/09/2009 Acquisition 10%STOKVIS SANASTOK S.A 15/09/2009 Acquisition 50%STOKVIS SANAM Holding 15/09/2009 Cession 10% et 5%BCP RMA WATANYA 31/08/2009 Acquisition 5%LABEL VIE S.A. First Commercial Estate Compagny 18/08/2009 Cession 5%LABEL VIE S.A. Monsieur Said Alj 18/08/2009 Cession 5%LABEL VIE S.A. CNIA SAADA 18/08/2009 Acquisition 10%CIMENTS DU MAROC Cocimar 16/07/2009 Apport de titres 5%; 10%; 20%; 33,33% et 50%CIMENTS DU MAROC Ciments Français 16/07/2009 Apport de titres 50% ; 33,33% ; 20% ; 10% ; 5%BMCI BNP Paribas BDDI Participations 17/07/2009 Augmentation de capital 66,66%TASLIF Saham Finances 10/07/2009 Cession 20% ; 10% ; 5%TASLIF CNIA SAADA Assurance 10/07/2009 Acquisition 33,33% ; 50%COSUMAR Wafa Assurance 26/06/2009 Acquisition 5%STOKVIS Said Alj 13/03/2009 Cession 5%STOKVIS CNIA Assurance 13/03/2009 Acquisition 5% ; 10%CENTRALE LAITIERE SNI 05/03/2009 Acquisition 5%BRASSERIES Financière First SARL 20/02/2009 Acquisition 5%BCP OCP 13/02/2009 Augmentation de capital 5%DISTRISOFT CNIA Assurance 12/02/2009 Acquisition 5%BMCE BANK BMCE BANK 05/02/2009 Cession 5%AGMA-LAHLOU-TAZI Caisse Marocaine des Retraites 19/01/2009 Acquisition 5%ZELLIDJA Al Hoceinia 08/01/2009 Acquisition 5%BMCI Axa Assurance Maroc 06/01/2009 Augmentation de capital 10% Source : CDVM

Page 22: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

22

ANNUEL BOURSIER 2009

ANALYSE TECHNIQUE DU MASI

Source : Waldata

epuis juillet 2008, l’indice MASI est sur une configuration baissière durant laquelle il est passé de son plus haut historique à 14 926 pts (13/3/2008) à son plus bas depuis 2007 à 9 405 pts (08/01/2009).

Dopé par l’anticipation des résultats annuels 2008, le MASI s’est bonifié de 20% pour tester la résistance des 11 298 pts. Après une période de consolidation liée à des prises de bénéfices, le MASI a amorcé son trend haussier pour atteindre son plus haut de l’année 2009 à 11 729 pts. Sur la période juin-novembre 2009, l’indice a évolué dans un trend baissier (-15%). En date du 24 novembre 2009, l’indice a franchi à la hausse le trend baissier, permettant ainsi de définir un objectif de sortie de 11 000 pts à court terme. Les indicateurs techniques soutiennent le scénario de rebond technique avec notamment le croisement de l’indice avec les moyennes mobiles court et moyen terme. Ce trend soutenu par l’effet début d’année devrait perdurer sur au moins quelques séances. Au vu de l’évolution du MASI en données mensuelles, l’indice se trouve actuellement dans la vague C. Pour rappel, comme nous l’avions mentionné dans notre revue semestrielle à fin juin 2009, le MASI a entamé sa phase de « Bear Market » qui devrait se faire en trois temps selon la théorie des vagues d’Elliot. La vague A étant consommée vu l’ampleur de la correction accompagnée par des volumes conséquents ; la fin de la vague B (rebond technique) reste à confirmer. Pour ce début d’année 2010, l’évolution du MASI nous amène à la définition de plusieurs scénarios : Scénario 1 : rupture du Breakout et continuité du trend baissier vers le seuil 10 000 pts (support primaire). Scénario 2 : continuité du trend haussier vers 11 875 pts (en premier lieu) [vague B] et déclin pour un objectif de sortie à 9 000 pts. Sur la base des retracements de Fibbonacci, après avoir franchi à la hausse le support des 10 700 pts, le prochain objectif théorique est fixé à 11 500 pts. En somme, les deux scénarii convergent vers un retour à la baisse avec comme prochain support les alentours des 10 000 pts. Ceci dit, le timing reste à définir. Au vu des précédentes vagues correctrices, la vague B ne devrait pas dépasser 4 mois et nous amène à penser que le MASI a déjà entamé la phase C. Sur le plan technique, les indicateurs nous envoient des signaux mitigés, qui tendent plus vers la continuité du rebond technique : - Croisement à la hausse avec les MMA court et moyen termes, - Croisement du cours avec l’indicateur SAR (signal d’achat), - Pression acheteuse plus importante qui soutient le rebond.

D

a

b

Page 23: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

23

ANNUEL BOURSIER 2009

PERSPECTIVES 2010

’année 2010 s’annonce sous les mêmes auspices que 2009 mais avec des signaux de reprise plus persistants (voir vision technique). Sur le plan fondamental, l’année 2010 s’annonce sous fond de

ralentissement de la croissance en attendant la confirmation de la reprise mondiale. Après une année 2009 marquée par un léger ralentissement du rythme de croissance de l’économie nationale (5% vs. 5.6% en 2008), l’économie marocaine devrait afficher en 2010 une croissance moins soutenue aux alentours de 3%. Ce taux devrait être réalisable sous l’effet de :

L’amélioration de la valeur ajoutée des activités non agricoles qui devrait enregistrer une progression de +5.9%, vs. 1.6% en 2009,

Des retombées favorables de la campagne agricole, La reprise de la demande extérieure - principalement celle adressée aux secteurs les plus

exposés au contexte international (textile, tourisme…), La maîtrise de l’inflation à 2.3% en 2010 (vs. 1% en 2009 et 5.9% en 2008).

Au niveau international, des signaux de reprises ont été notés sur les principaux pays développés à travers une nette amélioration de la confiance des ménages et des entreprises. Toutefois, le niveau de chômage reste élevé du fait de la baisse du niveau d’investissement et l’accroissement du niveau d’endettement des entreprises et des particuliers. La reprise reste cependant modeste et moins forte que prévu. Dans ce contexte, et bien que notre marché local soit moins exposé, certains secteurs devraient pâtir de la crise plus que d’autres. Ceci dit, les principaux secteurs défensifs devraient contribuer positivement à la croissance de la capacité bénéficiaire globale. AGROALIMENTAIRE : Portée par le Plan Maroc Vert Le Plan Maroc vert, lancé en 2009, ambitionne de promouvoir considérablement l’agriculture, un secteur clé de l’économie marocaine dont dépend 80% de la population rurale et qui contribue pour 15% à 20% dans le PIB marocain. Pour ce faire, plusieurs conventions ont été signées mettant, entre autres, en scène 16 plans agricoles régionaux, qui concernent aussi bien la production de céréales, d’agrumes que celle d’olives ou encore de fruits et légumes. La création de l’Agence de Développement Agricole (ADA) a pour objectif d’administrer le Plan Maroc Vert, notamment avec la mise en place de projets structurants, l’équipement et le financement des exploitations et enfin la commercialisation. Le Plan Maroc Vert se décline en plus de 1 500 projets pour une période de 10 ans. Les frais de financement s’articulent d’une part en budget de fonctionnement pour 40 MMAD (dont 30 MMAD pour l’équipement), et d’autre part en investissements pour une enveloppe globale de 147 Md MAD. Ce Plan Maroc Vert devrait profiter à environ 1,4 million d’agriculteurs, et devrait parallèlement permettre la création de 1.5 million d’emplois. ASSURANCES : Toujours sous l’effet du mouvement de concentration Moins exposé à la conjoncture internationale de crise, le secteur des assurances au Maroc devrait profiter de perspectives favorables tirées principalement par l’élargissement du champ des assurances obligatoires et l’instauration de mesures fiscales encourageantes, dans le cadre du contrat-programme initié par le gouvernement et la FMSAR. Ces mesures devraient permettre aux assurances d’enregistrer une progression importante de leur résultat et de renforcer leur rôle de premier créancier de l’Etat via la collecte de l’épargne. L’augmentation des capacités du secteur devrait se faire aussi à travers le développement à moyen terme de la micro-assurance et de l’assurance islamique. En parallèle, le secteur devrait poursuivre sa restructuration à travers l’accélération du mouvement de concentration notamment via la fusion de CNIA et ESSADA en juin 2009 et l’union de MAMDA et MCMA reportée pour 2011. BTP : Vers une éventuelle reprise Le secteur du BTP continue d’enregistrer une certaine baisse de régime, amorcée depuis la deuxième moitié de l’année 2008. Le ralentissement de l’activité a été relevé à plusieurs niveaux : d’une part le recul des chantiers achevés (112 000 pour S1 2008 à 104 500 pour S1 2009), qui laisse entrevoir d’importantes difficultés chez les promoteurs pour la liquidation des produits finalisés, et d’autre part, avec la décélération du rythme de progression des effectifs employés dans le secteur passant d’un trimestre à l’autre de 2.9% à 1%. Une situation conjoncturelle clairement relatée par la chute de près de 39.1% des investissements directs étrangers adressés au secteur de l’immobilier, affectés par la crise économique internationale. Les anticipations des professionnels du secteur semblent moins pessimistes, ce qui laisse augurer une inflexion de la décélération de l’activité. De manière générale, les opérateurs semblent trouver des difficultés à exprimer une réelle tendance, au regard de l’incertitude qui pèse sur le secteur. Cependant, compte tenu du potentiel de croissance résultant d’un important déficit de logement social et moyen standing, une phase de reprise pourrait être envisageable pour le secteur.

L

Page 24: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

24

ANNUEL BOURSIER 2009

TELECOM : Des marges réduites face à une concurrence intense En dépit d’une intense concurrence entre les trois opérateurs qui se partagent actuellement le marché de la téléphonie mobile, le parc mobile a progressé de 2.2% au 2ème trimestre 2009, soit une quasi-stagnation en comparaison au 1er trimestre. Ainsi, le taux de pénétration n’a que légèrement évolué (+2% en glissement annuel). Selon le cabinet "Research and Markets" (Dublin), le secteur des télécommunications est en pleine expansion au Maroc, en soulignant notamment que le nombre d'abonnés aux services de téléphonie mobile devrait atteindre 35.9 millions en 2013 contre 24.9 millions en 2008. D'après le cabinet, Maroc Telecom "continuera à être le plus grand provider au Maroc durant les cinq prochaines années, avec un total de 16,8 millions d'abonnés en 2013". Meditel arrive en 2ème position avec 12,6 millions d'abonnés en 2013 suivi par Wana en troisième position avec 6,5 millions d'abonnés, tout en ajoutant que les 2 derniers opérateurs continueront de gagner des parts de marché. PETROLE & GAZ : Sur fond de stabilité du pétrole Le marché international du pétrole connaît une forte volatilité depuis les deux dernières années dans un contexte international des activités énergétiques plus stables. En 2009, l’évolution s’est faite sur fond de stabilité du cours du pétrole, et ce, après avoir testé des seuils records (147 USD en juillet 2008). Les contraintes financières et économiques liées à la crise ont réduit la demande dans le monde entier, avec notamment la contraction de la demande de pétrole, à des niveaux jamais atteints depuis le début des années 80. Cette décroissance concerne tout particulièrement la demande des pays de l’OCDE. Pour les prévisions 2010, l'Agence internationale de l'Energie table sur une hausse de 1.7% de la demande globale de pétrole qui devrait s’accroître de 1.5 million de barils par jour. Les principaux moteurs de la croissance de la demande pétrolière seront les Etats-Unis et certains pays émergents notamment la Chine et l’Inde. Face à une demande moins importante, le prix du baril devrait rester stable aux alentours des 80 dollars par baril (estimation AIE), sauf événements majeurs.

------------------------------- --------------------

------------ -----

Page 25: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

25

ANNUEL BOURSIER 2009

PREMIUM LIST DE SOGEBOURSE Une performance positive pour notre sélection

e stock-picking reste la méthode à privilégier dans un contexte marqué par une certaine volatilité et l’absence de visibilité. Dans cette optique, nous avons sélectionné un panier de 15 valeurs défensives à

horizon long terme. Au terme de l’année 2009, la performance de notre Premium List affiche une performance year-to-date de 10%. Il est à noter que cette sélection est issue de l’actualisation du Guide des Valeurs 2009, produit par le département Analyse & Recherche de Sogébourse en novembre 2009.

-------------------------------

-------------------- ------------

-----

L

Page 26: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

26

ANNUEL BOURSIER 2009

ANNEXES DONNEES FONDAMENTALES

Source : Sogébourse "NS" : non significatif (>100 ou <0) Les P/E marché et sectoriels sont calculés en excluant les sociétés déficitaires.

Page 27: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

27

ANNUEL BOURSIER 2009

DONNEES TECHNIQUES

Source : Sogébourse Cours et Volumes : Source FINACCESS CMP : Cours moyen pondéré (volume / nombre de titres échangés) VQM : Volume quotidien moyen du marché central en KMAD Les plus hauts et plus bas concernent les cours de clôture

Page 28: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

28

ANNUEL BOURSIER 2009

RESULTATS ANNUELS 2008

Sauf erreur ou omission Source : Sogébourse NC: Non Communiqué NS: Non Significatif RE: Résultat d'exploitation RC: Résultat Courant RT: Résultat Technique RN: Résultat Net RNPG: Résultat Net Part du Groupe *ajusté aux opérations sur le capital

Page 29: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

29

ANNUEL BOURSIER 2009

RESULTATS SEMESTRIELS 2009

Sauf erreur ou omission Source : Sogébourse NC: Non Communiqué NS: Non Significatif RE: Résultat d'exploitation RC: Résultat Courant RT: Résultat Technique RN: Résultat Net RNPG: Résultat Net Part du Groupe

Page 30: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

30

ANNUEL BOURSIER 2009

LEXIQUE DE L’ANALYSE TECHNIQUE DROITE DE RESISTANCE: Elle représente un niveau plafond qui a pour effet de contenir la hausse des titres. DROITE DE SUPPORT: Elle indique les niveaux où le cours marquera une pause dans son mouvement de baisse. MACD (MOVING AVERAGE CONVERGENCE DIVERGENCE): C’est un indicateur de tendance et un outil qui aide à visualiser le croisement de différentes moyennes mobiles. MOMENTUM: C’est un oscillateur de base qui permet d’obtenir une représentation de la vitesse d’évolution des cours. RSI (RELATIVE STRENGTH INDEX): C’est un indicateur utilisé en analyse technique et qui permet de mesurer la dynamique du marché en comparant les gains et les pertes sur une période définie. SAR (STOP AND REVERSAL): Cet indicateur permet le repérage de stops d’achat et de vente directement sur la courbe des cours. DMI (DIRECTIONAL MOVEMENT INDEX): Cet indicateur construit par J.W. Wilder constitue une véritable originalité par rapport à tous les autres oscillateurs classiques et permet en effet de détecter l’existence d’une tendance et génère à partir de là des signaux d’achat ou de vente. RVI (RELATIVE VOLATILITY INDEX) : Cet indicateur de volatilité relative qui utilise la même formule de base que le RSI mais remplace l'écart type standard des cours de clôture. ABREVIATIONS

AGO : Assemblée Générale Ordinaire

CA : Chiffre d’Affaires

CIC : Crédit Industriel et Commercial

CMP : Cours Moyen Pondéré

BTP : Bâtiment et Travaux publics

D/Y : Dividende Yield/ Rendement par action

FMSAR : Fédération Marocaine des Sociétés d’Assurances et de Réassurances

IPO : Initial Public Offering/ Introduction en bourse

MAD : Dirham

MADEX : Most Active Shares Index

MASI : Moroccan All Shares Index

MB : Marché de Blocs

MC : Marché Central

Md MAD : Milliard de dirhams

MMAD : Million de dirhams

ND : Non défini

NS : Non significatif

OPV : Offre Publique de Vente

P/E : Price Earning Ratio

P/B: Price to Book Ratio

PNB : Produit Net Bancaire

RBE : Résultat Brut d’Exploitation

RE : Résultat d’Exploitation

VQM : Volume Quotidien Moyen

TCAM : Taux de Croissance Annuel Moyen

TPCVM : Taxe sur les Profits de Cession de Valeurs Mobilières

Page 31: Revue Annuelle 2009 - SOGEBOURSE

Janvier 2009

31

ANNUEL BOURSIER 2009

Avertissement Bien que les informations contenues dans la présente note proviennent de sources que Sogébourse considère comme fiables, nous ne pouvons en garantir l’exactitude, ces informations pouvant être incomplètes. Ces informations ne peuvent servir de seule base d’évaluation des valeurs. Toutes les estimations et avis contenus dans cette note constituent notre opinion et peuvent être modifiés sans préavis. Il en est de même de toute omission. Sogébourse ne sera pas tenue responsable des conséquences pouvant résulter de l’utilisation de toute opinion ou information contenue dans cette note. Ni Sogébourse, ni la Société Générale Marocaine des Banques, ni aucun analyste ou aucune autre personne, directoire ou salariée ne sauraient être tenus responsables des pertes directes et indirectes résultant de l’utilisation de ce document ou de son contenu.