Revue de la Présidence de la République de Madagascar - Juin 2015

N°008 Juin 2015

◄ AÉROPORT INTERNATIONAL D'IVATO Cap sur la modernité (p. 16)

TOAMASINA ► (p. 10)

LA SANTE POUR TOUS▲ Antsohihy (p. 08)

IMPACTER SUR LE QUOTIDIEN

2 La de la Présidence

Éditée parLa Direction de la Communication

Présidence de la République

Palais d’État Ambohitsirohitra

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SOMMAIRE

04

05L'eau, une source d'énergie renouvelable

La de la Présidence

03 LE BILLET DE LA REVUE

04 DOSSIER > Impacter sur le quotidien

◆ Le défi de l'eau potable ◆ L'eau, une source d'énergie renouvelable ◆ Fianarantsoa ◆ Menabe & Melaky ◆ Sainte Marie ◆ La santé pour tous ◆ Toamasina

12 FAMPANDROSOANA MIORIMPAKA

13 RELANCE ECONOMIQUE > Responsabilité partagée

14 PNUD 15 PIC > Phase II

16 AEROPORT INTERNATIONAL D'IVATO > Cap sur la modernité

17 Lahateny 26 Jiona

18 Relations et coopération Internationales

20 BREVES

08La santé pour tous

LE BILLET DE LA REVUE

PLACER LE « BIEN COMMUN »

3La de la Présidence

AU DESSUS DE LA CONFRONTATIONLes dernières turbulences institutionnelles ont envoyé des signaux alarmants à l’opinion nationale et internationale. Plusieurs interprétations peuvent être données selon les points de vue sur ces scories de la période de transition. Toujours est-il que l’opinion est globalement ébahie, pour ne pas dire scandalisée, par les louvoiements des élus sensés agir dans l’intérêt des citoyens qui leur ont confié mandat et non pour des manœuvres par trop politiciennes. Mais telle est la réalité et il faut bien partir du réel si l’on veut initier le véritable changement.

Une grande partie de l’opinion s’est posée et se pose toujours la question de savoir pourquoi après une requête pour sa déchéance, finalement invalidée et une motion de censure du gouvernement initiée et finalement repoussée par les députés eux-mêmes, le Président de la République ne dissout pas cette Assemblée quasiment ingérable en l’état actuel de leur relation.

Ce qui est indéniable, c’est que toutes les parties en présence et l’opinion en particulier ont finalement admis que la stabilité de la vie politique est une condition sine qua non d’un regroupement des énergies pour le redressement du pays. Face à cette nécessité, le sens des responsabilités et de la redevabilité devant l’ensemble de la population doivent primer. Dissoudre l’Assemblée est certes une possibilité que la Constitution accorde au Président de la République. C’est la solution extrême et les dernières réponses données par le Président laissent entendre qu’il est de son devoir de ne pas y avoir recours aujourd’hui afin de ne pas ajouter un autre élément de perturbation au moment où, justement, la priorité est à la stabilisation.

Le microcosme politique bruisse actuellement de contacts et d’échanges politiques dans le sens d’un rééquilibrage des forces en présence. Ce qu’il faut y voir c’est la prise de conscience générale sur le fait qu’il y a un temps pour la confrontation politique, un temps pour la convergence des volontés au bénéfice du redressement du pays et du niveau de vie de la population. D’autant plus que les élections communales vont permettre à la population de dessiner les nouveaux rapports de force politiques, là où justement le redressement doit s’enraciner : à la base de la pyramide sociale.

Au-delà de l’élection des maires, acteurs de proximité de l’administration du développement, les « communales » représentent aussi une étape cruciale vers la mise en place du Sénat, une composante majeure des institutions prévues par la Constitution. Dans cette perspective, on comprend mieux la volonté du Président de rechercher toutes les voies possibles pour améliorer ses relations avec l’Assemblée nationale avant de recourir à la dissolution qui reste une possibilité. En effet, si de compléter les institutions de la 4° République est un des objectifs des communales, dissoudre l’une des institutions déjà existantes, avec des carences il faut l’admettre, reviendrait à affaiblir de nouveau l’ensemble de la structure institutionnelle de la République.

A l’issue des communales, le nouveau paysage politique à la base du pays sera tracé. Entretemps et tenant compte des résultats des communales, les échanges et négociations politiques au sommet, comme cela se fait partout dans le monde, vont, espérons-le, aboutir à une relation apaisée et de coresponsabilité entre les Institutions que sont le Président de la République et l’Assemblée nationale.

Les séquelles des alternances chaotiques vécues et subies depuis plus d’un demi-siècle ne s’estomperont que dans une nouvelle culture politique, plus mature et responsable de toutes les parties en présence. Les suffrages populaires restent le juge suprême et leur conquête passe nécessairement par la confrontation des points de vue et des idées. Ce qui doit se situer au-delà de la confrontation c’est le « bien commun », socle de toute aspiration républicaine. Comme tout Président d’une République, celui de Madagascar dispose du Parti qui l’a soutenu et le soutient. Elu au suffrage universel, il est le garant du cheminement vers le « bien commun ». Il est le Président de tous les malagasy.

Éditée parLa Direction de la Communication

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IMPACTER SUR LE

QUOTIDIEN

A Ambilobe, dans la région DIANA, près de 50 000 personnes ont maintenant accès à l’eau potable, grâce à l’extension du réseau d’adduction. Le château d’eau ainsi que le réseau aboutissant à 78 nouvelles bornes fontaines ont été inaugurés par le Président de la République, Hery Rajaonarimampianina, le samedi 21 juin. C’est un réel changement qui s’est opéré à Ambilobe car, durant quatre décennies, environ 10 000 personnes seulement pouvaient bénéficier de l’eau potable. Le Chef de l’Etat devait d’ailleurs rappeler que cette année 2015 est consacrée à l’assainissement, et à la propreté. Si l’eau et l’assainissement sont des éléments contributeurs pour une bonne santé, l’idée de propreté doit aussi être un élément moteur du changement de mentalité qui doit s’opérer, au niveau de tout un chacun.

L’accessibilité et la qualité de l’eau potable constituent un défi majeur, et quotidien. A Madagascar, seuls 45,60% de la population urbaine ont accès à l’eau potable, et ce taux est de 38,52% en milieu rural. Outre le problème d’accès, les principales problématiques se situent au niveau de la vulnérabilité des ressources en eau, de la faible qualité des services publics, et sur la durabilité des infrastructures. A l’horizon 2019, dans le secteur « Eau, assainissement, et hygiène », les objectifs visés prévoient l’accès à l’eau potable pour 68% de la population, 67% à l’assainissement et à l’hygiène, et 100% sans défécation à l’air libre.

► LE DÉFI DE L’EAU POTABLE

CHATEAUX D'EAU AMBILOBE

INAUGURATION BORNE FONTAINE AMBILOBE

Capacité du château d’eau : 750 m3Réseau : environ 100 kms de tuyau et raccordementsBornes fontaines : 78Bénéficiaires : 50 000 personnes.

► Réseau d’eau potable d’Ambilobe

Aménagée sur les chutes de Rianamboa par la société HydelecCoût : 1 million d’euros Puissance de installée de 560 kW, en deux groupes de 280 kW. Electricité pour la commune rurale de Tsarazaza, et celle de Fandriana

Plus d’un millier d’abonnés.

Aménagée sur la rivière IsandraFinancement : coopération allemande GIZ, à travers le projet PERER/ADER.Microcentrale hydroélectrique de 60 kW, en un seul groupe. Electricité pour le Chef-lieu de la Commune rurale d’Ilaka Centre, et la périphériePopulation de la CR 16.331 habitants.

► Centrale hydroélectrique d’Ankerivato

► Microcentrale hydroélectrique de Soavina

LES IMPACTS


► L’EAU, UNE SOURCE D’ÉNERGIE RENOUVELABLE

Presque toutes les régions possèdent des sites hydroélectriques aménageables, à l’exception de celles d’Androy et Atsimo Andrefana. Il existe 18 sites qui ont une potentialité de production de plus de 60 mégawatts, et une dizaine d’autres qui pourraient fournir moins de 60 MW d’électricité. Des sites comme Sahambano, dans la région Ihorombe, sont déjà exploités et produisent de l’électricité, pour les communes rurales environnantes, et jusqu’à la ville d’Ihosy.

Dans la région Amoron’i Mania, les centrales hydroélectriques d’Ankerivato, à Tsarazaza, et celle de Soavina, dans la commune d’Ilaka Centre, ont été inaugurées le 27 juin par le Chef de l’Etat. Ces

deux nouvelles réalisations constituent des avancées indéniables en matière d’électrification rurale. Elles viennent non seulement éclairer le quotidien des populations, mais fournissent aussi de l’énergie aux diverses activités locales de production, sources d’emplois.

Le Président Hery Rajaonarimampianina était aussi venu à Fandriana pour inaugurer l’annexe de l’Institut Supérieur de Technologie d’Ambositra, le nouveau marché municipal, et l’hôtel de ville de Fandriana qui a été complètement rénové. L’occasion pour le Chef de l’Etat de réitérer la solidarité pour le développement des régions, dans l’apaisement, et l’esprit de réconciliation.

Le stade d’Ampasambazaha, à Fianarantsoa, s’est complètement métamorphosé. C’est une infrastructure des plus modernes qui remplace les installations qui dataient de la période coloniale. C’est aussi une nouvelle concrétisation de la confiance entre le Président de la République et la population de Fianarantsoa en particulier, et celle de toute la Région Matsiatra Ambony en général, où d’autres infrastructures sont déjà en place, ou en cours de construction. Le Chef de l’Etat a inauguré ce nouveau bijou du sport, et s’est entretenu avec les dirigeants locaux du football, car Fianarantsoa a toujours été une pépinière de grands joueurs.

Le Président Hery Rajaonarimampianina a réitéré que c’est à l’occasion de telles visites qu’il approfondit le dialogue avec la population et les responsables locaux, à l’instar des députés qui font montre d’une réelle communauté de vision pour soutenir son action en faveur du développement. Il a insisté sur l’appui à l’épanouissement de la jeunesse, autant que sur la nécessité de réhabiliter les routes, notamment la portion de la RN7 entre Ambohimahasoa et Fianarantsoa.

Terrain synthétiquePiste d’athlétismeRampes de projecteurs en cours d’installationCapacité d’accueil : 20 000 spectateursInstallations annexes :o Vestiaires aux normeso Salle des arbitreso Salle de presse

► Le stade d’Ampasabazaha► FIANARANTSOA

L’ÉLECTRICITÉ POUR ILAKA ET TSARALAZA DANS L’AMORON’I MANIA

INAUGURATION DU NOUVEAU STADE


► DANS LE MENABE ET MELAKY

Le projet d’Appui au Développement du Menabe et du Melaky (AD2M) sera étendu jusqu’en 2022, grâce à un financement de 40 millions de USD du Fond International de Développement Agricole (FIDA). Parmi les 19 projets du genre financés par le FIDA, dans le monde, l’AD2M est une référence en matière de résultats et de bonne gestion. C’est un projet qui combine à la fois la sécurisation foncière décentralisée, et la mise en valeur productive du milieu rural, notamment dans les bas-fonds, les petits bassins versants et les tanety.

Le barrage et le réseau hydroagricole de Migodo I, à Anikilizato, dans le district de Mahabo, région Menabe, ont été inaugurés par le Président de la République le 2 juillet. Il s’agit d’une composante de l’AD2M. En aval du barrage, un canal principal de 6 km et des canaux secondaires de 8 kms irriguent plus de 1 250 ha de terres, exploités par 2 000 familles. Le complexe contribue à l’amélioration du bien-être de quelques 10 000 personnes. Outre l’amélioration de l’accès des ruraux pauvres à la gestion des ressources en terre et en eau, l’AD2M contribue à la sécurisation durable des

revenus des petits producteurs, et à l'amélioration durable de la base productive. Anikilizato est actuellement en période de moisson du riz, à raison de deux récoltes par an, avec un rendement moyen de 4,7 tonnes à l’hectare, un rendement qui a doublé, voire triplé grâce à la pratique du SRI.

Parallèlement à la riziculture, les paysans d’Ankilizato pratiquent aussi la culture de légumineuses, le haricot, le pois du cap, et la lentille, ainsi que de l’arachide. Ils se consacrent aussi à la culture d'oignon d'intersaison, qui connait

Intervient dans 19 communes réparties dans les Région Menabe et Melaky :o Menabe : districts de Mahabo, Miandrivazo, et Belo-sur-Tsiribihinao Melaky : district d’Antsalova. Objectif : toucher directement 16 000 ménages ruraux au total, soit environ 84 000 bénéficiairesFinancement 1ère phase : environ 27,9 millions USD (fin décembre 2015)Financement 2ème phase : environ 40 millions USD (2016-2022)

►L’AD2M

un véritable engouement de la part des producteurs, car elle procure des revenus intéressants, en particulier en période de soudure. Pour le Président Rajaonarimampianina, tout cela constitue un motif de fierté, et suscite beaucoup d’espoir quant à nos objectifs d’autosuffisance alimentaire. Par ailleurs, l’électrification de la commune rurale d’Ankilizato est maintenant effective suite à l’inauguration de la centrale hydroélectrique de Migodo II.

CENTRALE HYDROELECTRIQUE MIGODO II INAUGURATION CENTRALE HYDROELECTRIQUE MIGODO II 2


Le premier Festival de la Baleine organisé à Sainte Marie a connu un franc succès, en dépit des conséquences de la grève du personnel d’Air Madagascar qui a fortement impacté l’affluence des visiteurs venant de l’étranger. Sainte Marie a vécu un grand rassemblement culturel et scientifique.

Un Festival haut en couleurs

La population de Sainte Marie a été l’un des acteurs clés des manifestations, avec l’appui de plusieurs organismes et associations. Elle a su montrer et valoriser les spécificités de sa vie quotidienne, tout comme ses activités économiques, notamment la pêche traditionnelle ainsi que l’artisanat. C’est toute

► A SAINTE MARIE

Les baleines à bosse

Le premier Congrès International sur les Baleines à Bosse (HWWC) s’est tenu à Sainte Marie du 29 juin au 3 juillet. L’organisation de ce Congrès consacre la reconnaissance de la détermination de Madagascar de conserver les mammifères marins en général, et les baleines à bosse en particulier. Les baleines à bosse sont des espèces emblématiques, jouant un rôle essentiel dans l’équilibre écologique du milieu marin, mais aussi dans la vie culturelle des populations riveraines. Le Congrès est en soi une marque de consolidation de la collaboration existante, en matière de recherche scientifique marine, dans le Sud-ouest de l’Océan Indien en vue de la conservation des ressources biologiques de la région

A Sainte-Marie, selon la légende locale, la baleine est considérée comme une déesse bienveillante, ayant aidé les communautés locales dans les temps difficiles. La baleine y est respectée et source de fierté pour toute la population.

cette richesse que le Président de la République a tenu à mettre en relief lors de l’ouverture du Festival de la Baleine, le 5 juillet, car ce sont autant d’atouts pour le développement de l’île de Sainte Marie, dans la paix sociale et la stabilité.

Faisant référence à l’observation des baleines, à la découverte des trésors découverts dans les épaves, ou encore au musée qui sera rénové, le Président Rajaonarimampianina a souligné que ce sont des produits d’appel qui confortent la destination Sainte Marie dans la carte du tourisme international.

LA BALEINE A BOSSE, ESPECE EMBLEMATIQUE


Ankadinondry Sakay

Une commune rurale de 32 000 habitants, dans la Région Bongolava. Tous les équipements électriques du CSB II sont maintenant totalement opérationnels, dont ceux de l’unité de dentisterie. L’installation de panneaux solaires, muni d’un système de conversion et d’accumulation, fournit au CSB II de l’électricité de 6000 watts. C’est le fruit de la coopération avec l’ambassade de Chine. Le taux de fréquentation de la maternité d’Ankadinondry Sakay a augmenté de 25%. Lors de l’inauguration, le 14 juillet, le Président Rajaonarimampianina a indiqué que de telles infrastructures seront installées dans le district de Tsiroanomandidy, grâce à la construction de microcentrales hydroélectriques.

Antsohihy

Le bloc opératoire du Centre hospitalier de référence régionale d’Antsohihy, Région Sofia, a été inauguré le 22 juin. Cette unité est le fruit de la coopération avec le Rotary International, et l’Aide Internationale Médicale d’Arras, France.L’inauguration du bloc opératoire du Centre hospitalier d’Antsohihy, a été l’occasion pour le Chef de l’Etat de rendre hommage au Père de l’indépendance, le président Philibert Tsiranana, originaire d’Anahidrano, dans la région Sofia.

L’amélioration de l’accès à des services de santé intégrés et de qualité est un énorme défi, lorsque l’on sait que 210 centres de santé de base (CSB) ont été fermés rien qu’en 2010. La population fréquente de moins en moins les CSB, où le taux de consultation externe est passé de 28,20% en 2012 à 29,2% en 2013, contre 37,6% en 2008. L’accès à la santé est par ailleurs aggravé par la détérioration des infrastructures routières, et l’on tombe ainsi dans un cercle vicieux, avec ses impacts sur les activités économiques. C’est le constat présenté dans la Politique Générale de l’Etat.

Dans le domaine de la santé, le défi est relevé, au quotidien. Du CSB II au CHU, l’infrastructure hospitalière se relève, et se renforce. « Il n’est pas facile de sortir de plusieurs décennies de pauvreté, mais nous arriverons à réaliser des progrès en peu de temps » déclarait le Président de la République, Hery Rajaonarimampianina, lors des récentes inaugurations d’établissements de santé.

► LA SANTÉ POUR TOUS Des logements sociaux

Les 100 logements sociaux destinés aux fonctionnaires sont aussi bâtis à Anosiala-Ambohidratrimo. Ils ont été remis à leurs propriétaires par le Président de la République. Le coût d’une maison varie entre 25 et 38 millions d’ariary. La route de desserte et le bureau de la gendarmerie furent aussi inaugurés à cette occasion.

►CHR ANTSOHIHY

Coût du bloc opératoire : 558 millions ArServices offerts par le CHR: médecine générale, maternité, chirurgie, dentisteriePersonnel : 46, 11 généralistes, 2 chirurgiens, 1 dentisteNombre de lits : 70Population d’Antsohihy : 60 000 habitants

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Ambanja

Une unité chirurgicale également inaugurée par le Président Hery Rajaonarimampianina au sein du Centre hospitalier de référence de district d’Ambanja. C’était le 20 juin. Le Chef de l’Etat a aussi remis du matériel chirurgical, ainsi que des médicaments.Au plan économique, il est à rappeler que la région du Sambirano bénéficiera aussi des activités du PIC II, notamment pour l’amélioration de la production de cacao, et d’autres produits agricoles.

Ambalavao Tsienimparihy

Le Centre hospitalier régional de district de niveau II d’Ambalavao Tsienimparihy s’est doté d’un bloc opératoire, inauguré le 10 juillet par le Président de la République. De fait, l’hôpital d’Ambalavao est devenu une référence avec l’installation de cette unité. La prise en charge des patients est améliorée, dont les accouchements en cas de complication, ainsi que la traumatologie en raison des accidents de la route, très fréquents sur la RN7.

Anosiala-Ambohidratrimo

Le CHU d’Anosiala-Ambohidratrimo est l’un des meilleurs hôpitaux de Madagascar. Un véritable bijou de modernité, fonctionnel depuis la mi-juin, et inauguré par le Président Hery Rajaonarimampianina. C’est le fruit des excellentes relations d’amitié et de coopération entre Madagascar et la République populaire de Chine.

►CHRD II AMBALAVAO TSIENIMPARIHY

• Bloc opératoire02 salles d’opération01 salle post opératoireDes salles, respectivement, pour la radiographie, l’échographie, la pharmacie30 lits pour les opérés• CHRD II500 patients par moiso Remise de : Tables d’opération, d’anesthésie, de réanimation néonatale18 motos aux agents de santé des 29 centres du district sanitaire d’Ambalavao.

►CHRD II ANOSIALA-AMBOHIDRATRIMO

Coût : 40 milliards d’AriarySuperficie d’implantation : 23 400 m²• Services offerts :Pédiatrie, maternité, chirurgie générale, et aussi la transplantation rénaleCapacité de 150 litsUne unité de générateur d’oxygène, Un système de traitement d’eaux uséesUn groupe électrogène. • Le CHU d’Anosiala est aussi un Institut de Formation du personnel de santé

►CHD AMBANJA

• Bloc opératoire : Coût 308 millions d’ariaryContributions : Chocolaterie Robert, Marins sans frontières, AFMAL (Italie)Structure : 7 salles, dont une salle de réveil

• Services offerts Médecine et pédiatrie, maternité, chirurgie, dentisterie, radiographieUnités de pharmacie, de transfusion sanguine Laboratoire de biologie clinique

TDO TuberculoseConsultation externe de référence Population district d’Ambanja : 200 884 habitantsVille d’Ambanja : 30 000 habitants

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►UNIVERSITÉ DE TOAMASINA

2500 logements, contre 1150 auparavant 2 nouvelles salles de classeUn réseau wifi pour la communauté1 salle de visioconférence très bientôt

►FOKONTANY 12 21 22

Une unité de production de compostUn bloc sanitaireAdduction d’eau potable et bornes fontaines

►MAROANTSETRA

EPP de Mangabe, avec l’appui de l’UNICEFDu matériel de travail pour le DREN, appui du projet PASSOBAUn nouveau bâtiment pour le Trésor public

Le Président de la République a choisi Toamasina pour lancer un processus de discussions et de réflexions communes sur le développement régional. Le Chef de l’Etat entend ainsi mener des réflexions avec les acteurs du développement, au niveau de tous les chefs-lieux de province, au moins, pour donner un sens régional aux thèmes qu’il a développés dans ses récents discours, dont celui du 55ème anniversaire de l’indépendance.

Le choix de Toamasina n’est pas fortuit, car cette province est une synthèse des potentiels du pays : les hommes et leur savoir, et les ressources naturelles. Partant du constat des 55 années d’indépendance, l’instabilité a toujours freiné le pays dans son essor, le Président Hery Rajaonarimampianina a dénoncé l’emprise de la politique politicienne qui s’est muée en un véritable blocage. A chaque crise, le pays passe de la pauvreté à l’extrême pauvreté. Il est grand temps que nous puissions unir nos forces, et, ce faisant, nous vivrons ensemble le patriotisme économique dont la nation a tant besoin.

► TOAMASINA



Former des élites, responsables et patriotes

Stabilité et développement

Le patriotisme économique, en tant que facteur incitatif, ne devrait toutefois pas renforcer l’esprit d’insularité qui risque de faire perdurer une fierté improductive. Nous devons tenir compte de l’interdépendance dans un système de relations mondiales qui évolue, projeter nos actions sur le long terme, en veillant à la stabilité, et à la continuité.

Pour la province de Toamasina, les perspectives sont prometteuses. L’extension du port devrait induire un taux de croissance de 1 à 2%, un tel changement facilitera la construction de l’autoroute Antananarivo-Toamasina. Au nord, la route nationale 5 à partir de Sonierana Ivongo vers Mananara, et Maroantsetra, ne devrait plus être un cauchemar pour les usagers. Les travaux seront certes difficiles, mais les fonds nécessaires sont déjà disponibles.

Pour ce qui est du chrome, les négociations sont en cours afin de créer des valeurs ajoutées sur place, par la production ferrochrome. Dans le domaine de l’énergie, l’appel d’offre a été lancé pour le projet de centrale hydroélectrique de Volobe, d’une puissance projetée de 80 à 90 mégawatts. Dans le domaine énergétique en effet, 30 cents investis induisent 1 USD de croissance.

L’Université de Toamasina fait peau neuve. Les nouveaux bâtiments destinés au logement des étudiants, et les salles de classes ont été inaugurées le 29 juin par le Président de la République. En début d’année, la vétusté des bâtiments de l’université de Barikadimy laissait vraiment à désirer. La décision de déloger les résidents pour réhabiliter les logements fut un bras de fer mais le sens du bien commun a prévalu. Le Chef de l’Etat a évoqué cette décision pour louer la compréhension réciproque et la solidarité qui président désormais à la vie de la communauté de Barikadimy : ministère, responsables, corps enseignant, et étudiants. Une cellule pour la paix sociale, et une autre pour le dialogue ont été mis en place, une manière de mieux gérer la sérénité et l’entente.

Toamasina, ce fut aussi, le 29 juin, l’inauguration d’autres infrastructures, mais dans le fokontany 12 21 22. Des réalisations qui changent le quotidien des habitants, en termes d’hygiène et de santé, d’environnement, améliorant ainsi leur cadre de vie.

MIORIMPAKAfampandrosoana

Isan’ny vain-dohan-draharaha amin’ny fanarenana ny Firenena ny fanitsiana ny mizàna tsindrian’ila isan-karazany teo amin’ny fampandrosoana nandritra izay dimam-polo taona mahery lasa izay. Ny mizàna tsindrian’ila anankiray ohatra dia niteraka elanelana be laotra teo amin’ny tanan-dehibe sy ny faritra ambanivohitra, na ny tanana salasalany sy madinika. Tsy afaka nivelatra amin’ny maha olona azy ny mponina monina any satria tsy zarizary ny mikasika ny fanabeazana, ny fahasalamana. Na misy aza izany, tsy eran’ny aina ny sarany. Ny velaran-tany lonaka midadasika fa ny fitantanana rano tsy lavorary. Mety ho tsara ny vokatra fa ny lalana amoahana azy no sarotra dia ny mpijirika no manjaka.Raha mitazana avy amin’ny tanan-dehibe, fa indrindra avy aty amin’ny renivohitra variana amin’ny adilahy politika dia amaivamaivanina izay atao amin’izy ireny, anamaivanan’ ny sasany rahateo ny vokatry ny asan’ny fitondrana sy ireo mpiombon’antoka aminy. Na dia anaty fepetra mbola manahirana aza. Filohan’ny malagasy rehetra ny Filoham-pirenena ary ny miandrandra ny vokatra tsara indrindra avy amin’ny asany dia ireo malagasy sahirana ara-pivelomana noho ny mizàna tsindrian’ila hatrizay. Izy ireo no mangetaheta fihatsaram-piainana voalohany. Ny andraikitry ny fitondrana dia izay ahatafavory any amin’ny misy azy ireo avy ny fodrafitrasa sy fandaminana vaovao irosoana amin’izany fihatsaram-piainana izany, arakaraky ny fahamehana sy ny enti-manana. Rehefa eo izany dia ny herimpo mihavao ao amin’ny mponina miara-belona, tsy

mbola nanary fanantenana no manohy ny asa ho amin’ny fihatsaram-piainany.Fizarana tany, fananamboarana tohadrano, fanamboaran-dàlana, fananganana tobi-pahasalamana lehibe na toeram-pandidiana, famatsiana ara-pitaovana, sns tsy voatanisa. Notokanan’ny Filoham-pirenena tamina tanana madinika sy salasalany, na tany amin’ny faritra ambanivohitra maro atsimo, avaratra, andrefana, atsinanana izany vokatra maro izany. Notanisain’ny Filoham-pirenena tamin’ny lahateniny ny 26 ny ireo tanana nahavitana dinga ho fanatsaram-piainana.Mizàna tsindrian’ila tsy hita isa no nifanongoa nandritra ny 50 taona mahery. Asa mivantana sy mitozo no fanitsiana izany ao anaty vina mahafaobe. Hatrany ifoton’ny fiaraha-monina ka hatraty an-tendron’ny fitondrana. Misy ohabolana somary kivalavala manao hoe : « Tranom-pody no vitan’ny vava ». Tsy tranom-pody no atao fa Firenena no arenina ary fihatsaram-piainana ho an’ny malagasy tsy vakivolo no tanjona banjinina. Tsy fahagagana no andrasana fa asa vadi-drano, ary izay vita amin’ny madinika indrindra no misy lanjany indrindra.


L’ économie et le climat des affaires étaient au centre des discussions du Président de la République, du secteur privé, et des partenaires techniques et financiers le 19 juin. Une plateforme de dialogue public-privé est en place depuis le début d’année. Des échanges sectoriels ont été initiés, notamment sur les réformes pour l’amélioration de l’environnement des affaires et des investissements.

La conjoncture a été évaluée, et toutes les parties ont reconnu la nécessité d’avancer dans la concertation, au-delà des contraintes. L’actualisation des textes et des procédures, les réformes fiscales et douanières seront engagées. La transition énergétique sera accélérée pour répondre aux besoins des acteurs économiques. De leur côté, les Partenaires techniques et financiers ont fait part de leur disposition à appuyer les initiatives, par des garanties partielles en termes de recherche de financement. Le Chef de l’Etat a également saisi l’occasion pour inciter le privé à s’investir dans le secteur agricole, et dans les préparatifs de l’accueil du sommet de l’OIF en novembre 2016, des domaines créateurs d’emplois, tout comme l’AGOA qui est prolongé pour 10 ans.

Le Syndicat des Industrie de Madagascar et la Politique

industrielle

Après la validation de la politique industrielle, en octobre 2014, le SIM va s’atteler à sa contribution dans l’élaboration du Code de l’Industrie. En partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert et le Ministère de l’Industrie, le SIM a organisé, le 17

juin, une conférence sur le thème de « L’industrie comme moteur du développement économique : Comment mettre en œuvre la politique industrielle de l’Etat ? » Il s’agissait de discuter des concepts d’ « Etat développementiste » et de « Politique industrielle », et de procéder à des échanges sur la mise en œuvre de la politique industrielle. En dépit de ses ressources naturelles, Madagascar fait encore partie des pays, dont la part de l’industrie ne dépasse pas les 15% du PIB. Il s’agit ainsi d’atteindre le niveau des 25%.

MFB : Exonération d’impôts sur les revenus pour les

entreprises nouvelles

Conformément aux dispositions de la Loi des finances 2015, les entreprises nouvellement créées sont exonérées d’Impôts sur les Revenus (IR), et du minimum de perception pour les deux premiers exercices, à compter du 1er janvier 2015. L’exonération concerne uniquement les entreprises nouvellement immatriculées, ayant investi un minimum de 100 millions d’ariary, et créé au moins 20 nouveaux emplois. Seules sont concernées les activités industrielle, agricole, artisanale, minière, ou les transports, le tourisme, et l’hôtellerie.

MFB : Deux accords de prêts avec le Fond de l’OPEP pour le développement international

▷ 7,5 millions USD, destiné au financement du Projet de développement hydroagricole de Beboka, dans la Région Melaky, pour la construction d’un barrage sur la rivière Beboka, en amont

d’un réseau d’irrigation. Près de 8 000 personnes en bénéficieront pour leurs activités agricoles, afin de réduire la pauvreté rurale. ▷ 15 millions USD, destiné à l’accès et à l’efficacité de l’électricité dans les Régions Diana et Atsimo Andrefana, dans le cadre du projet PIC II. Environ 2 000 000 personnes bénéficieront dudit projet.

MCC : Loi sur les garanties et la protection des

consommateurs

Madagascar dispose enfin d’une loi en faveur des consommateurs, dans le domaine des transactions commerciales. Adoptée par l’Assemblée Nationale, la Loi attend son décret d’application. Pour le consommateur, cette loi inclut, entre autres, que chaque produit ou service vendu soit garanti, et ne porte pas atteinte à sa santé ou à sa sécurité.

MCC : Guichet Unique à l’Exportation et Conseil de la

Concurrence

Le Guichet Unique à l’exportation facilitera les démarches administratives des exportateurs. Tous les ministères concernés par l’exportation étant représentés en un seul endroit, le délai de traitement des dossiers sera considérablement réduit. Le Conseil de la Concurrence, quant à lui, a pour mission de maintenir l’ordre public économique et d’assurer l’homogénéité des règles du jeu de la concurrence pour sauvegarder l’égalité des chances des différents intervenants. Ces entités sont installées à l’espace Conquête, à Antanimena, Antananarivo.

Relance économique : UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE

MIORIMPAKA


Madagascar dispose d’une nouvelle chance de stimuler son développement, après des années très difficiles, en raison de l’instabilité. Le pays était resté en rade alors que d’autres sont allés de l’avant. C’est le constat de l’Administrateur du PNUD, Helen Clark, à l’issue de sa visite dans la Grande île, du 20 au 23 juin. Elle était venue constater l’évolution du pays, après les élections de 2013, notamment les progrès réalisés en matière de développement.

PNUD

Le Président Hery Rajaonarimampianina et l’Administrateur Helen Clark ont évoqué l’appui apporté par le PNUD, ainsi que les autres partenaires multilatéraux et bilatéraux, lors des élections de 2013. Les communales se tiendront fin juillet, et elles constituent une des dernières étapes de la feuille de route de la SADC. Helen Clark a confirmé la disponibilité du PNUD à accompagner le pays à rendre les institutions plus stables, à réformer le secteur de la sécurité, et à appuyer le processus de réconciliation nationale.

Les responsables régionaux et de pays de 45 bureaux du PNUD en Afrique ont tenu leur réunion annuelle à Antananarivo du 21 au 24 juin. L’objectif de la rencontre était de renforcer la position du PNUD comme partenaire d’une Afrique émergente, laquelle se prépare à intégrer l’agenda des Objectifs du développement durable (ODD). À ce titre, la rencontre a permis de mettre en relief la cohérence, la complémentarité et les synergies existant entre le programme mondial des ODD et les cadres régionaux, en particulier la Position commune africaine et l’Agenda 2063 adoptés par l’Union africaine.

Intervenant à l’ouverture de cette réunion, le Président Hery Rajaonarimampianina a relevé le retard de Madagascar par rapport aux OMD, notamment sur la réduction des inégalités, sociales et

HELEN CLARK, ADMINISTRATEUR DU PNUD,

régionales, ainsi que ceux liés à la mortalité maternelle et infantile, à la scolarisation, à la protection de l’environnement, et à la résilience des populations vulnérables face aux chocs externes. Madagascar s’est donné les moyens de relever ces défis, à travers la cohérence entre les priorités nationales pour la réduction de la pauvreté et le cadre de l’assistance des Nations Unies, l’UNDAF, ainsi que le Programme pays 2015-2019.

La Plateforme de Concertation pour le Développement Durable de la Baie d’Antongil a reçu le Prix Equateur 2014 pour son travail en matière de conservation marine. Remise officielle du prix par l’Administrateur du PNUD, Helen Clark. Il s’agit de la cinquième communauté malagasy figurant parmi les lauréats du Prix Equateur depuis 2002. Auparavant, il y avait L’Association des natifs de Manambolo (2002), le Village d’Andavadoaka (2006), l’association d’Adidy Maitso (2010), et Anja Miray (2012), pour leurs initiatives locales de développement durable.

▶ Avec le corps diplomatique

La communauté des partenaires bilatéraux de Madagascar s’est engagée à soutenir le développement de la Grande Ile lors de la rencontre avec l’Administrateur du PNUD. Elle entend notamment apporter son appui pour briser le cycle de crise dans le Pays. La contribution du secteur privé dans le développement de Madagascar, l’efficacité des programmes menés au niveau communautaire et ciblant

►Le Prix Equateur 2014

les populations ont été également soulevées. Pour l’Administrateur du PNUD et les représentants des partenaires techniques et financiers, la table ronde des bailleurs qui se tiendra à Paris au mois de Novembre est une opportunité à valoriser.


PÔLES INTÉGRÉS DE CROISSANCE : PHASE II

La phase 2 du projet Pôles Intégrés de Croissance, financé par la Banque Mondiale, a été lancée officiellement à Antsiranana le 18 juin. Outre les trois zones initiales, Anosy, Nosy Be, et l’axe Antananarivo-Antsirabe, le projet PIC II interviendra aussi dans les régions Atsimo Andrefana et DIANA, à partir des villes de Toliara et d’Antsiranana. Par cette approche, le PIC II entend toucher les zones périphériques de ces grandes agglomérations, visant ainsi un meilleur impact sur les activités économiques, et le quotidien de la population.

Le PIC I a grandement influé sur le développement socio-économique de ses trois zones initiales, ainsi :

► Dans l’Anosy, le port minéralier d’Ehoala, cofinancé par Rio Tinto et l’Etat malagasy, à travers le projet PIC, est aujourd’hui une véritable locomotive pour les activités économiques et commerciales de toute la région, avec, en parallèle, l’amélioration du cadre de vie à Taolagnaro grâce à des infrastructures aux impacts évidents ;

► A Nosy Be, ce fut la réhabilitation de 57 km de routes, la construction d’un pont, le réaménagement du port, un réseau d’adduction d’eau potable avec 86 bornes fontaines, l’aménagements des sites touristiques du Mont Passot et de Nosy Tanikely, la mise en service de deux groupes électrogènes pour améliorer l’approvisionnement en électricité, et la mise en place d’une décharge pour les ordures de la ville.

PREMIERE PIERRE POUR LA REHABILITATION DES VOIRIES URBAINES, PIC2

Lors du lancement du PIC II à Antsiranana, le Président Hery Rajaonarimampianina a mis en exergue l’impact positif attendu de cette seconde phase, sur le tourisme et l’agriculture en particulier. La région DIANA, avec la plaine du Sambirano, est célèbre pour la production de cacao et de vanille de grande qualité. Pour la ville d’Antsiranana, le projet PIC II portera notamment sur:

▶ la construction d’une station de traitement de l’eau d’une capacité de 20.000 m3, et la rénovation du réseau de distribution d’eau potable, vieux de plus de quarante ans ;▶ la réhabilitation des rues ;▶ l’amélioration de la distribution de l’électricité; ▶ la mise à niveau du grand marché.

Le projet PIC II bénéficie d’un financement de 50 millions USD de la Banque Mondiale, auquel s’ajoutent 15 millions USD octroyés tout récemment par le Fond de Développement International de l’OPEP. D’autres partenaires internationaux, tels que la BAD et l’AFD sont également à pied d’œuvre dans

PROJET DE REHABILITATION, LA PHASE 2 DU PIC


1. PROJET D'EXTENSION DE L'AÉROPORT D'IVATO

2. POSE DE LA PREMIERE PIERRE3. ENVOL VERS LA MODERNITE

L’ aéroport international d’Ivato prend son envol vers un profil de modernité. Le Partenariat Public Privé est l’option choisie pour son extension et sa rénovation. L’Etat malagasy et le consortium Aéroport de Paris Management, Bouygues Bâtiment International, Colas Madagascar, et Meridian Africa, ont mené des négociations laborieuses, ayant abouti à ce Partenariat Public Privé, une solution qui répond à la vision d’un développement privilégiant la qualité, l’innovation, et l’ exigence.

La pose de la première pierre, et la signature du contrat de concession des aéroports d’Ivato et de Nosy Be Fascène, pour 28 ans, ont eu lieu le 9 juillet. La cérémonie, présidée par le Chef de l’Etat malagasy, Hery Rajaonarimampianina, fut une consécration du 3P. Plus qu’un simple projet de développement, et de rénovation d’infrastructures, ce projet est surtout le premier d’une ère nouvelle pour Madagascar. L’expérience des quatre partenaires du consortium, outre celle relative au monde des infrastructures aéroportuaires, permet en effet de mettre en place des financements importants, sans endettement pour Madagascar, grâce à des relations de confiance, de longue date, avec des institutions financières. Le montant des investissements est estimé à 120 millions d’euros.

Le Président de la République, Hery Rajaonarimampianina, a souligné qu’Ivato, tout en étant un hub par rapport à la région Océan Indien, sera le point focal de l’industrie de l’aviation civile malagasy. La rénovation de ce patrimoine national, ainsi que le développement de la connectivité, tant au niveau interne, que sur le plan international, sont des engagements du Chef de l’Etat. Lançant un appel pour l’union de tous dans l’édification d’’une nation moderne et prospère, dans l’apaisement et le fihavanana, Hery Rajaonarimampianina a déclaré que c’est dans la mise en commun de nos efforts que nous combattrons les ennemis du progrès.

Travaux en 3 parties :- Construction d’un nouveau terminal international- Rénovation du terminal actuel pour les vols intérieurs- Rénovation de la piste et mise à niveau de la réglementation

► Extension de l’aéroport international d’Ivato

Piste :- Longueur : 3 300 mètres (Rallongée de 200m)

¹ Accueil passagers pour l’actuel terminal Ivato: 814 000 en 2014 (2/3 internationaux)Nosy Be 132 000 passagers en 2014.

Terminal international :- Superficie : 20 000 m² (double de l’actuel)- Capacité d’accueil : 1,5 millions passagers ¹ (initial)- Comptoirs d’enregistrement : 24- Capacité du tarmac : 4 gros porteurs- Passerelles aéroportuaires : 04

Aéroport International d’Ivato : CAP SUR LA MODERNITÉ


● Ny mampiombona antsika

“Misy ny tanjona iraisana, mba hananan’ny isam-pianakaviana fiainana mihatsara kokoa hatrany. Mampiombona antsika ihany koa ny kolontsaina maha-Malagasy, mbamin’ny soatoaviny, ary misongadina indrindra ny Rariny sy ny Hitsiny, izay soatoavina mipàka avy hatrany amin’ny fomba fitantanan-draharaha. Manana adidy isika hamerina ny hasin’ny Fihavanana izay mifamatotra amin’ny Rariny sy Hitsiny.”

● Ny fihavanana tsy fahalemena, ny fandeferana tsy faharesena. “Nisy ny zava-bita nandritra izay 55 taona niverenan’ny Fahaleovantena izay. Misy ny tsy vita, ary be lavitra tokoa, noho ny antony samihafa. Misy ny antony lehibe iray izay avy amintsika ihany : mikorontan-dava ny fiainantsika nandritra izay 55 taona izay. Impolo niova mpitondra i Madagasikara hatramin’ny taona 1960. Vitsivitsy ihany anefa ny fifandimbiasam-pahefana tony, fa ny sisa kosa dia saika nialohavan-dromoromo avokoa. Efa nisy aza ny Filoham-panjakana maty voatifitra teo amperinasa. Mikorontan-dava ity tany ity, ary izany no tsy mampandroso antsika na dia manankarena aza i Madagasikara.”

● Mila filaminana sy fahatoniana

“Na niseho lany aza ny savorovoro politika, dia notandrovan’ny vahoaka toa ny anakandriamaso ny filaminana sy ny fahatoniana. Lesona lehibe ho an’ny mpanao politika izany, na mitondra izy na ivelan’ny fitondrana. Fandresena lehibe ho antsika mianakavy iny. Mila fotoana lava sy asa mitozo ny fampivelarana fiharian-karena miorimpaka isam-paritra, mba

hahazoan’ny Malagasy tsy an-kanavaka manovosoa « Ara-drariny sy hitsiny ». Mila filaminana sy fahatoniana ihany koa ny fifandraisana sy ny fiaraha-miasantsika amin’ny any ivelany. Mazava fa raha ny Fitondram-panjakana sy ny Firenena no mikorontan-dava, na iza na iza mitondra azy, dia tsy mety amin’ny fiaraha-miasa iraisam-pirenena izany.”

● Miasa, sy miroso na dia sarotra aza

“Na eo aza ny fahasahiranana, rehefa tena miasa dia misy ny vokatra. Tsy hitanisa ny zava-bita tanatin’izay tontolo nanahirana izay aho. Ireo manara-baovao, tsy mitapimaso, na mody marenina, dia mahafantatra fa ny vokatra efa mijoro, ny tetikasa efa manomboka, ary mbola ho tohizana sy hitarina. Aleoko maka ho vavolombelona ny mpiray Tanindrazana any Sakaraha, Nosy Be, Betafo, Manandona, Farahantsana, Ankaibe, Maromandia, Antsirabe, Satrokala, Tsaramandroso, Tsararano, Tanamasina, Manjarivo, Ste Marie, Mangoky, Analamisampy, Sahambano, Ambilobe, Ambanja, Antsohihy… ampahany ihany ireo. Mba anontanio azy ireo hoe : misy zavabitan’ny fitondrana ve any sa tsia ? Anontanio azy ireo hoe misy fihatsaram-piainana efa azo tsapain-tanana, na efa mitsimoka, ve any ?”

● Ny Firenena, ny harena, ny olona, ny kolontsaina

“Ny Fitiavan-tanindrazana sy ny Fihavanana no antoky ny Fampandrosoana. Izany no fotokevitra hijoroantsika amin’ity taona ity, ka tokony iainantsika isan’andro ho fampandrosoana ny firenena. Izany no fomba hanajariantsika ny lova sarobidy navelan’ny Razantsika dia ny hoe: ny Firenena sy ny hareny, ary ny olony, dia tsy misaraka amin’ny kolontsaina maha-izy azy.”

Nankalazaina tao anatin’ny fanomezana hasina ny fitiavan-tanindrazana ny faha-55 taona niverenan’ny

Fahaleovantena, ary koa ny faha-68 taonan’ny hetsika fanafahana ny tanindrazana nataon’ireo

Zoky tamin’ny taona 1947. Nofehezin’ny Filoha Hery Rajaonarimampianina ny hevi-baventin’ny fitiavan-tanindrazana tao amin’ny kabariny ny 26 jiona teo.

Fotoana nanaovana jery todika, nandinihin-tena, ary nanavaozana ny velirano ho an’ity Tanindrazantsika ity.


RELATIONS ET COOPÉRATION INTERNATIONALES

En visite à Madagascar, le Secrétaire Général de l’UIT, Houlin Zhao, a rencontré le Président de la République le 13 juillet. Madagascar est sur la bonne voie en matière de nouvelles technologies de l’information et de la communication, et le Chef de l’Etat a fait part de son souhait d’insuffler un développement encore plus poussé dans ce domaine. Des propositions de soutien ont été discutées pour appuyer le secteur privé dans l’expansion des NTICs, notamment dans le domaine du numérique.

Avec l ’Union Internationale des Télécommunications

Madagascar-USA

Visite à Antananarivo du Secrétaire américain à la marine, Ray Mabus. Il a été reçu le 13 juillet, au palais d’état de Iavoloha, par le Président de la République. Une visite qui s’inscrit dans le renforcement des relations de coopération entre les deux pays, notamment en matière de sécurité maritime, devait souligner le Chef de l’Etat malagasy.

Union Africaine : 25ème sommet sur l ’autonomisation des femmes

Madagascar a été représenté par la Ministre des affaires étrangères, Béatrice Atallah au 25ème sommet de l’UA, à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 14 juin. Le sommet portait sur le thème « 2015: Année de l’autonomisation des femmes et du développement en vue de la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Afrique.»

La Présidente de la Commission de l’Union Africaine, le Dr Nkosazana Dlamini Zuma, a émis des réflexions sur un certain nombre de questions, dont les possibilités offertes par l’Agenda de l’Afrique 2063, les leçons tirées de la lutte contre le virus Ebola, l’économie bleue, et la démographie en Afrique, avec un point particulier sur les femmes et les jeunes qui constituent la grande majorité de la population.


RELATIONS ET COOPÉRATION INTERNATIONALES

Madagascar prépare sa participation à la prochaine Conférence Ministérielle du Forum de Coopération Chine-Afrique (FOCAC), prévue se tenir en Afrique du Sud à la fin de cette année. La promotion des relations de coopération entre les deux pays a été au centre d’une conférence tenue le 29 juin. Les échanges ont notamment permis d’expliciter les mécanismes de partenariat. L’Ambassadeur de Chine devait notamment rappeler les trois formes de coopération au niveau du Gouvernement chinois : octroi de dons non remboursables, octroi de prêts préférentiels, et partenariat direct avec la Banque du Gouvernement chinois via une banque commerciale chinoise. La Conférence visait aussi à sensibiliser sur les enjeux et les opportunités de coopération avec la Chine, dans le sens d’une optimisation des retombées économiques.

Madagascar-Chine

Elle s’était entretenue notamment avec le Président de la Ligue parlementaire amitié Japon-Madagascar, Toshihiro Nikai. La Chef de la diplomatie malagasy avait notamment fait part des besoins d’appui de Madagascar dans la mise en place du Centre de Fusion des Informations Maritimes pour la lutte contre la piraterie et différents trafics dans la région de l’Océan Indien. Elle a aussi sollicité l’appui des parlementaires nippons pour la promotion de Madagascar dans les domaines du tourisme et des investissements.

MADAGASCAR-JAPON

►La Ministre des affaires étrangères au Japon du 10 au 12 Juin.

►Construction d’écoles primaires publiques

Le Projet de construction d’EPP est entré dans sa 4ème phase. Un accord portant sur un don non-remboursable d’un montant de 860.000.000 de Yen, soit l’équivalent de 21.875.000.000 d’Ariary, a été signé, avec la JICA. Ce financement est destiné à construire des EPP à Toamasina, et dans la Région Atsinanana, selon les priorités fixées par le Gouvernement malagasy, par le biais du Ministère de l’éducation nationale.


Le développement du numérique dans l’espace universitaire francophone à l’ordre du jour de la réunion des ministres de l’enseignement supérieur des pays membres de l’OIF, à Paris, début juin. Une rencontre à la fois politique et stratégique. Les échanges ont porté sur plusieurs thématiques, dont l’état des lieux, et les besoins, en termes de ressources numériques. Il était aussi question du développement de l’accessibilité des étudiants et des enseignants aux ressources numériques. Sur ce point, la Ministre de l’enseignement supérieur, Marie Monique Rasoazananera, a présenté le NREN (National Research and Education Network) fonctionnel depuis 2012 à Madagascar, de même que la mise en place de l’Université Numérique devant accompagner le système LMD.

►MESUPRES : LE NUMÉRIQUE UNIVERSITAIRE FRANCOPHONE

►MTTM : EXTENSION DU PORT DE TOAMASINA

L’évaluation finale de l’étude de faisabilité de l’extension du port de Toamasina par la JICA est terminée. Le mémorandum portant sur les aspects discutés a été signé le 17 juin. Le document porte sur l’étendue du projet, le financement estimatif de tous les travaux, dont la réalisation est prévue pour l’année 2024. Les aspects social et environnemental du projet sont également pris en considération. La JICA devra soumettre le dossier au gouvernement japonais. Un accord de financement préalable est prévu pour le mois d’août prochain.

A Anjozorobe, le Guichet Unique Foncier, le 39ème du genre installé dans le pays, est maintenant fonctionnel. Un tel rapprochement des services publics est plus que bénéfique, d’autant que les conflits fonciers sont assez nombreux dans le district d’Anjozorobe. Les usagers ne font donc plus le déplacement sur Alasora, à Antananarivo, Inauguré par le Président de la République, le 25 juin, le bâtiment abrite le Bureau de la circonscription domaniale et foncière, de tribunal terrier ambulant, ainsi que ceux de la de circonscription topographique d’Anjozorobe.

►SUR LE FONCIER…

►NOSY BE EN MODE TNT

Madagascar est entré dans l’ère de la Télévision Numérique Terrestre. Le Président de la République a procédé au lancement officiel de la TNT à Nosy Be, le 17 juin. C’est un défi technologique qu’a relevé le Ministère de la communication. Dans les prochains mois, 41 émetteurs seront installés à travers le pays, et tous les districts vivront à l’ère du numérique en matière de télévision. Pour Nosy Be, le Chef de l’Etat a offert des décodeurs aux 41 fokontany de l’île.Nosy Be sera inclus dans le projet PIC II, outre ce qui a été déjà réalisé lors de la première phase. Des secteurs importants sont appelés à être mieux structurés et développés, dont la SIRAMA, les infrastructures portuaires, ou encore l’aéroport de Fascène.

La TNT • Unsystèmedediffusion,dequalité,accessible au plus grand nombre ;• Lesimagesetlesonsontconvertisendonnées informatiques, contrairement à l’analogique où ils sont transmis tels quels ; • Lesdonnéessontcompressées,etcette réduction permet de distribuer plusieurs programmes à travers un seul canal de fréquence ;• Auniveaudurécepteur,lesignal,degrandeintensité, est capté par un décodeur qui convertit les données en images et son, de très bonne qualité.

Documents

Revue de la Présidence de la République de Madagascar - Juin 2015