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PARTI SOCIALISTE DU HAUT-RHIN REVUE DE PRESSE LOCALE lundi 11 février 2013 Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace

Revue de presse 11 février 2013

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Revue de presse 11 février 2013

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PARTI SOCIALISTE DU HAUT-RHIN

REVUE DE PRESSE LOCALE lundi 11 février 2013

Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace

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© Dna, Samedi le 09 Février 2013 / Région Droits de reproduction et de diffusion réservés

Politique Référendum du 7 avril La campagne d'information civique démarrera mi-février

C'est vendredi prochain que devrait s'ouvrir la « campagne d'information civique » préalable au référendum du 7 avril. Elle avait été décidée par les trois assemblées (conseil régional et conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin) le 25 janvier dernier.

Le président du conseil régional, Philippe Richert (UMP) a précisé que cette campagne sera « neutre », destinée à appeler les électeurs à voter. Elle s'appuiera sur la notice d'information qui a été acceptée par le ministre de la Réforme de l'État. Pilotée par l'agence de communication Voituiriez & Obringer (Strasbourg), elle sera déclinée par affiches, espaces publicitaires dans les médias, et Internet.

La campagne politique, quant à elle, commence à s'organiser. Europe Écologie les Vert prévoit des réunions dans plusieurs villes alsaciennes. Les écologistes ont décidé de ne composer qu'un seul « groupe habilité » au sens de la loi sur les référendums locaux.

La majorité alsacienne (UMP, UDI et indépendants) lancera officiellement sa campagne vendredi 15 à Sélestat, en présence des trois présidents (Région et Départements) et de l'ensemble des parlementaires alsaciens de sa sensibilité.

Au conseil de l'UMP du Bas-Rhin

Jeudi soir, le conseil départemental bas-rhinois de l'UMP, réuni à Illkirch-Graffenstaden, a entendu Philippe Richert sur le projet de la collectivité territoriale unique. Il lui a apporté un « soutien complet », indique le sénateur André Reichardt, président de l'UMP du Bas-Rhin.

La fédération départementale du PS haut-rhinois se réunira en « convention militante » samedi 16 février à Colmar : c'est là qu'elle décidera, par un vote, de son attitude au référendum. La fédération bas-rhinoise, quand à elle, s'en tient à la décision qu'elle a prise mi-décembre : « En l'état, c'est non ».

Au Front national, Patrick Binder, président du groupe au conseil régional, plaidera la cause du « oui » au bureau national de son parti lundi 11 février.

J.F.

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© Dna, Dimanche le 10 Février 2013 / Monde Droits de reproduction et de diffusion réservés

Alsace Unie Référendum Un collectif pour un Conseil d'Alsace à l'échelle des jeunes

Le collectif Alsace unie, qui a repris le logo du Parti pirate Alsace, rassemble des jeunes issus de différents courants politiques.

« Un enjeu d'Alsace unie sera de mobiliser les jeunes, car le Conseil unique est une chance pour la jeunesse », affirme Elsa Schalck, des Jeunes populaires du Bas-Rhin. Une mobilisation d'autant plus importante qu'il existe « un enjeu de participation » au référendum du 7 avril, poursuit Florian Brunner, des Jeunes démocrates d'Alsace.

Issus de l'UMP, du PS, de l'UDI, d’EELV, de Bougeons les lignes Colmar, des Radicaux de gauche, etc., les membres du collectif Alsace unie estiment que « le oui ou le non au référendum n'est ni de droite, ni de gauche ». Ils partagent l'envie de « donner à notre région la force de son unité ». Le Front national et le Front de gauche sont absents du collectif. Des échanges de courriels avec des jeunes du Front de gauche sont restés sans suite.

Un collectif transpartisan

L'histoire d'Alsace unie a débuté par la publication d'une tribune (DNA du 17 février 2012) appelant « le conseil général du Haut-Rhin à donner la possibilité aux Alsaciens d'être enfin consultés par référendum sur le projet de collectivité territoriale d'Alsace », rappellent les initiateurs du collectif qui s'est constitué en association le mois dernier.

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« Cela fait tellement longtemps que l'on entend parler d'une collectivité unique », lâche Guillaume Germain, de l'UMP, « maintenant qu'on y est, il ne faut pas gâcher cette occasion ».

Si le collectif est présent sur internet, ses membres vont se lancer dans une campagne de proximité avec leurs « petits moyens ». Une dizaine de réunions seront organisées en Alsace, la première étant prévue le 15 février à 20 h à la Maison de la citoyenneté de Kingersheim. « Nous tendons dix fois la main aux partisans du non au référendum pour débattre », invite Raphaël Schellenberger, des Jeunes UMP.

Alsace unie a affûté ses arguments en faveur du Conseil unique. « Il donnera plus de lisibilité », « plus de poids à l'Alsace en France et à l'international » et permettra « de mieux gérer les fonds publics ». Pour les jeunes, « toujours plus mobiles », le Conseil d'Alsace sera en accord avec « le changement d'échelle » qu'ils vivent dans leur quotidien. Le collectif en a la certitude : le département, c'est dépassé !

J.-F.C.

© L'alsace, Dimanche le 10 Février 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

Haut-Rhin Richert aux maires : « Nous avons besoin de vous ! »

Environ 400 élus ont participé, hier, à l'assemblée générale des maires du Haut-Rhin, à Cernay. Avec deux sujets phares : le conseil d'Alsace et les rythmes scolaires.

Le président des maires du Haut-Rhin, René Danési, ne s'est pas fait d'illusion. Ses collègues ne sont pas venus de tout le département pour l'entendre parler de la vie de l'association. Merci, elle se porte bien. Une nouvelle fois, il n'a pas eu besoin d'augmenter les cotisations ! La partie statutaire rondement menée, on est passé aux choses sérieuses.

« Plus de lisibilité »

Première intervention, longue et enthousiaste, celle du président du conseil régional, Philippe Richert, qui avait pris soin de rappeler qu'il porte le conseil d'Alsace, de concert avec « Charles et Guy-Do », ses homologues des deux Départements. Il a longuement décliné son credo : « Plus de lisibilité, plus de transparence, plus d'efficacité et bien sûr des économies. Mais surtout une Alsace plus forte ! » Il en a profité pour tordre le cou à certains arguments des opposants à la fusion des trois collectivités. « Non, il n'y a pas de risque d'éclatement de la République », a-t-il affirmé, fort de l'appui de l'État qui valide la démarche alsacienne et va organiser le référendum. « J'ai besoin de vous,

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nous avons besoin de vous pour former cette équipe qui peut nous faire gagner ! », a lancé le centriste, sur un ton très gaullien, aux maires, en s'inscrivant dans la ligne, à la fois de De Gaulle qui avait voulu la régionalisation et de Mitterrand qui a mis en œuvre la décentralisation. Son discours, très exhaustif, a été ovationné...

Parmi les élus qui l'ont interpellé, le socialiste Antoine Homé a insisté sur « le renforcement de l'agglomération mulhousienne », tout en demandant une délégation de la compétence sociale aux intercommunalités qui le demanderaient. Comme à Strasbourg, ce qui ne pose pas de problème à Philippe Richert. Outre celui de René Danési, il a eu le soutien sans ambiguïté du président de la M2A (Mulhouse Alsace agglomération), Jean-Marie Bockel. « Après le temps des questions, on est entré dans le temps de l'engagement et de la clarté », a-t-il affirmé, en lançant : « Philippe, tu es le chef d'orchestre. Nos concitoyens attendent que nous jouions sans cacophonie ! » Concernant le soutien du maire de Colmar, absent hier, Richert avait lâché : « Il fait durer le suspense... » Sans être autrement inquiet.

« Un projet global »

De son côté, le président haut-rhinois Charles Buttner a fait entendre sa musique. « On ne peut pas nier les identités, il faut les fédérer », a-t-il affirmé. Mais il s'est voulu à l'unisson de ses collègues, en prônant « une démarche innovante, apportant la capacité à l'Alsace d'aller plus loin, plus haut, plus fort ». Il s'est félicité aussi de la première réunion du groupe de travail avec l'État qui aura surtout vocation à travailler si le oui l'emporte et dont la gauche demande qu'il soit ouvert à l'opposition...

Deuxième oratrice, Armande Le Pellec Muller, recteur de l'Académie de Strasbourg, a eu la tâche plus difficile. Même si elle a fait œuvre de pédagogie pour présenter la réforme des rythmes scolaires, insistant sur le bien des enfants... Les élus présents ont manifesté à plusieurs reprises leur désapprobation et leur inquiétude, estimant que cette réforme se traduira par un coût supplémentaire pour les communes, qui devront organiser le périscolaire. « C'est un projet éducatif global », a rappelé la représentante du ministre, en appelant à être pragmatique. Curieusement, aucun des maires, ni Gérard Cronenberger à l'origine de la pétition demandant sa démission, n'est intervenu sur la question du bilinguisme...

Très applaudi, le préfet du Haut-Rhin, Alain Perret, sur le départ moins de deux après son arrivée, s'est félicité des relations chaleureuses qu'il avait tissées avec les élus. Saluant « la capacité d'innovation de la région », il a voulu « dire à l'Alsace de garder son enthousiasme dans une démarche très importante », celle du conseil unique.

Yolande Baldeweck © Dna, Dimanche le 10 Février 2013 / Haut-Rhin

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Cernay Assemblée générale des maires du Haut-Rhin Les élus à bonne école

L'assemblée générale des maires du Haut-Rhin s'est tenue hier à Cernay sous la présidence de René Danesi. Après la partie statutaire, les édiles ont suivi l'exposé de deux maîtres conférenciers de choix, le président du conseil régional, Philippe Richert au sujet du conseil d'Alsace et M me le recteur d'académie, Armande Le Pellec Muller, pour les rythmes scolaires.

Armande Le Pellec Muller a doctement défendu hier la réforme des rythmes scolaires, explicitée aux élus dans un guide pratique qui leur a été transmis cette semaine. Mme le recteur d'académie leur a rappelé qu'il fallait appréhender cette réforme « dans la concertation, avec pragmatisme et avec progressivité ».

Ce qui n'est pas négociable : ce sont les 24 h de cours par semaine avec une neuvième demi-journée, le mercredi ou le samedi matin, sur dérogation ; avec 5 h 30 maximum de cours par jour, 3 h 30 le cinquième jour ; et une pause méridienne d'au moins 1 h 30 ; le changement de ces rythmes scolaires étant prévu pour septembre 2013 ou 2014, la décision de la date devant être prise avant le 31 mars.

Les temps périscolaires à la charge des collectivités

Il revient aux collectivités (mairies, RPI, com com) de mettre à plat ce qui existe en terme de périscolaire, d'estimer l'évolution des demandes des familles suite à la réforme, et de réfléchir à ce qu'elles souhaitent mettre en place, que ce soit le matin avant la classe, après la pause de midi, ou en fin d'après-midi, jusqu'à 16 h, « puisqu'en Alsace la tradition veut qu'on commence généralement plus tôt et qu'on finisse donc plus tôt », note Mme le recteur.

Celle-ci a fait remarquer que la nouvelle organisation ne changerait pas les modes de fonctionnement, à savoir que les temps périscolaires sont à la charge des communes, qui ne sont évidemment pas obligées de les mettre en place ; mais que des financements existent en relation avec des associations et des organismes culturels et sportifs pour soulager les collectivités.

Les problèmes soulevés d'équité entre les villes et les petites communes qui auront du mal à gérer ce temps périscolaire, portaient notamment sur la disponibilité des locaux et des personnels. Armande Le Pellec Muller a répondu que les bâtiments des écoles pouvaient être utilisés et qu'un décret allait sortir sous peu prévoyant une augmentation de quatre élèves par adulte, soit, selon que les élèves ont moins ou plus de 6 ans, 14 ou 18 élèves par adulte.

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Les inquiétudes ont également porté sur l'avenir des écoles dans ces villages où le périscolaire ne pourrait pas être organisé, les parents préférant peut-être changer leur enfant d'école... et sur la vie associative locale qui risquerait aussi d'en pâtir.

Le bilinguisme éludé

Quant à la question des problèmes de transports induits par cette réorganisation, c'est Charles Buttner, le président du conseil général qui y a répondu, assurant que le Département voulait maintenir le principe de la gratuité, tant que les conditions permettent d'éviter une participation des familles.

Quant au bilinguisme, malgré l'annonce de René Danesi invitant à des questions sur le sujet, il n'a étonnamment pas été évoqué lors de cette réunion, du fait peut être de la longueur des débats...

Et aucune allusion non plus à la pétition, lancée par des élus des parents et des associations de défense de la langue régionale, demandant le départ de Mme le recteur, et qui a pour l'instant recueilli quelque 600 signatures... Seul Jean-Marie Bockel, président de M2A, avant l'arrivée de Mme le recteur, a déclaré que même s'il était partisan de la langue alsacienne, jamais il ne signerait une telle pétition. Puis il appuya son propos d'une bise d'accueil à Armande Le Pellec Muller à son arrivée à la tribune.

Michèle Marchetti

© L'alsace, Samedi le 09 Février 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

Habitat Des assises haut-rhinoises pour « redonner confiance »

Sur fond de morosité du secteur de l'habitat, le conseil général a lancé hier à Colmar des « assises » qui s'achèveront juste après le référendum sur le conseil unique...

« Alors que le Haut-Rhin s'est remis difficilement en 2010 et 2011 du choc immobilier de 2009, l'année 2012 marque un nouveau recul significatif de l'activité du bâtiment et travaux publics, a souligné hier Charles Buttner. Le contexte économique et social dégradé et les lois récemment et prochainement votées retiennent les décisions d'investissement et reposent la question de l'habitat, dont la situation préoccupe ».

Le président du Département avait appelé de ses vœux des « assises de l'habitat » qui démarreront concrètement le 18 février par le premier atelier consacré au logement social. « L'objectif national de 150 000 logements de ce

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type est inatteignable, en tout cas dans le Haut-Rhin, a affirmé Alain Ramdani, directeur de l'association régionale des organismes HLM. Notre priorité est de rénover 15 000 logements en conformité avec le Grenelle, et de baisser les prix sachant que la dotation régionale a diminué de moitié en trois ans ».

« Pas de guéguerre »

Deux jours plus tard, le 2e atelier sera consacré à la « construction et la promotion immobilière ». Pierre Macchi, président de la FFB 68 (fédération française du bâtiment), a indiqué que ces assises redonnaient « un peu de confiance » à cette branche qui emploie 18 000 personnes dans le département et déplore 37 % de chantiers en moins dans le Haut-Rhin en 2012 (moins 17 % dans le Bas-Rhin) : « Nous avons formé des entrepreneurs aux normes de la performance énergétiques, et nous nous tenons prêts ! ». « La lutte contre la précarité énergétique et ses implications sociales et économiques », c'est le thème du 3e atelier, programmé le 27 mars pour faire écho à la conférence organisée avec le réseau trinational Trion, le 21 mars sur la performance énergétique.

Une soixantaine d'acteurs du secteur de l'habitat se réuniront avant de faire le point le 10 avril, trois jours après le référendum sur le conseil unique d'Alsace. « Cela n'a rien à voir » selon le président du Département, qui a néanmoins souligné que « l'habitat est un exemple où le conseil pourrait donner la capacité d'adapter des lois ou d'autres normes à la réalité du terrain ».

Yann Thépot, chef du service « habitat » du Département, a relevé qu'en 2011, compte tenu du zonage de la loi Scellier, « 80 % des ventes alsaciennes aux investisseurs avaient été captées par la communauté urbaine de Strasbourg », avant de préciser qu'il n'y avait « pas de guéguerre ». « Il ne faut toutefois pas attendre le conseil unique, a conclu Charles Buttner, pour avoir une vision globale, harmoniser et faire converger les intérêts d'une région ».

J.-F. S. © L'alsace, Dimanche le 10 Février 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

M2A Coupes claires dans le budget communautaire

Le conseil d'agglomération de M2A se réunit lundi soir pour son débat d'orientation budgétaire. Avec une question clé : comment réaliser cinq millions d'euros d'économies ?

Comme une bombe à retardement, la cotisation foncière des entreprises (CFE) revient sur le devant de la scène communautaire et fait exploser le budget de

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M2A (voir encadré). C'est ce que vont devoir acter lundi soir, lors du conseil d’agglomération, les délégués communautaires.

Avec 2,7 millions d'euros à rembourser aux entreprises pour 2012 et un manque à gagner de 1,9 million pour 2013, c'est presque 5 millions d'euros queMulhouse Alsace Agglomération voit disparaître de ses recettes avec le recul de décembre sur la CFE. D'où une économie équivalente à réaliser dans les dépenses.

Trois groupes de travail pour économiser

Trois groupes de travail ont été mis en place pour déterminer où l'on pouvait trouver ces 5 millions. L'un s'est penché sur les dépenses de fonctionnement, le deuxième sur les niveaux de services et l'optimisation des recettes et le troisième sur les investissements programmés.

Le tout donne une liste à la Prévert qui pourrait mécontenter plus de monde que la CFE n'a fâché de pigeons. Car c'est tous les habitants de l’agglomération qui en font les frais, peu ou prou.

Regardons, en vrac, les propositions des groupes de travail, validées pour la plupart par le bureau exécutif, avant d'être théoriquement adoptées demain soir lors du débat d'orientation budgétaire.

Baisser la température de l'eau des piscines

Côté piscines, par exemple. L'investissement d'un nouvel équipement à Wittenheim reste acté, mais avec un coût ramené de 12 millions à 10 millions, sauf en cas d'aide régionale. En contrepartie, le bureau exécutif souhaite la fermeture concomitante de la piscine des Jonquilles, à Illzach. Parallèlement, une hausse de 5 % des tarifs est proposée (+ 80 000 EUR dans les caisses), ainsi que la baisse de température de l'eau (-1° en hiver, -2° en été, soit une économie annoncée de 240 000 EUR), une ouverture du stade nautique décalée d'un mois (au 15 juin plutôt qu'au 15 mai), la fermeture de la piscine de Bourtzwiller le dimanche après-midi et le réaménagement des horaires au centre d'entraînement du MON et à la piscine d'Ungersheim (un gain de 200 000 EUR). Certains nageurs ne devraient pas trop apprécier ces nouvelles...

Les parents ressentiront aussi l'impact de la CFE. D'abord avec une hausse du tarif de la cantine de 0,40 EUR par repas (+ 80 000 EUR en 2013 et 224 000 EUR en année pleine). Ensuite avec une hausse de l'entrée au zoo ramenée de 5 % à 10 % (100 000 EUR gagnés). Les mêmes foyers verront la taxe ménage augmenter de 1 % (250 000 EUR de plus dans les caisses).

Comme il n'y a pas de petites économies, les élus envisagent de rogner 40 000 EUR sur le ramassage des feuilles mortes et la distribution des sacs jaunes de collecte de déchets. La même question est posée en matière de

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déneigement. Par ailleurs, la suppression des collectes d'encombrants à domicile est évaluée à 50 000 EUR de plus dans les poches de M2A.

Centre des congrès annulé

Côté transports publics, les pistes sont assez floues, avec des renégociations côté tram-train et des rationalisations et optimisations côté Domibus et Solea pour gratter 500 000 EUR. Un changement plus concret est également proposé : de la publicité sur les tramways, qui pourrait rapporter, pense-t-on, 120 000 EUR.

Côté investissements, c'est sur la période 2013-2017 que portent les calculs. Le bureau exécutif a accepté un certain nombre de baisses de crédits : moins un million pour les pistes cyclables, 4 millions de moins pour les TGV Rhin-Rhône et Est, 1,1 million reporté d'investissement universitaire, 750 000 EUR de financement en moins pour la future base de canoë-kayak de Riedisheim, 9 millions bloqués pour le centre des congrès prévu près de la gare, 500 000 EUR en moins sur quatre ans pour Musées sans frontières...

D'autres économies devraient être plus indolores pour les habitants de l'agglo. Ainsi en va-t-il de la suppression de la cotisation à l'Association des maires de grandes villes de France (- 16 724 EUR) ou au réseau métropolitain Rhin-Rhône (- 79 538 EUR). Peut-être même ne remarquera-t-on pas la baisse de 20 % (250 000 EUR d'économies) des fonds de concours aux communes...

Pas touche aux indemnités

Les élus eux-mêmes vont subir de plein fouet cette austérité volontariste : on va épargner 100 000 EUR grâce à la suppression de la cérémonie des vœux, d'un chauffeur, des collations, des agendas, des calendriers et des cartes de vœux.

Mais pas question pour l'instant de toucher aux indemnités des délégués communautaires (1,34 million d'euros quand même par an), même si l'on étudie la mise en œuvre d'un mécanisme de baisse de ces indemnités en cas d'absentéisme.

Au bout du compte, les élus pensent ainsi gratter 4,9 millions d'euros sur leur budget, dont 18 % en adaptant la fiscalité, 18 % en revalorisant les tarifs des services, 30 % en réduisant les dépenses de gestion et 34 % en diminuant les niveaux de services. Les solutions sont trouvées mais il n'est pas sûr que la population en sorte plus heureuse...

Olivier Chapelle

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© Dna, Dimanche le 10 Février 2013 / Région Droits de reproduction et de diffusion réservés

Élus Semaine parlementaire Écureuils, tweets et mariage pour tous

ÉPARGNE Éric Straumann

Le député (UMP) du Haut-Rhin s'inquiète de la « distorsion de concurrence très forte entre établissements bancaires » qu'induirait la hausse des plafonds du livret A et du livret de développement durable, en particulier le réseau des Caisses d'Épargne qui « supporte à lui seul le tiers de la perte de liquidités imposée aux banques françaises ». Jérôme Cahuzac, ministre délégué chargé du budget, lui a répondu que « 65 % des sommes collectées au titre du livret A ou du LDD sont centralisées à la Caisse des dépôts et consignations », et que la distribution du livret A a été généralisée à toutes les banques.

CONTRAT DE GÉNÉRATION Patricia Schillinger, André Reichardt

La sénatrice (PS) du Haut-Rhin a défendu cette semaine le projet de loi sur le contrat de génération en insistant sur « la formation et la transmission de savoirs à la génération montante ». Elle a aussi souligné le caractère social du dispositif : « Nous devons en finir avec la précarité, les stages répétitifs, les contrats temporaires... Nous devons tout mettre en place pour que les jeunes puissent se construire, se bâtir un avenir et reprendre confiance. » En revanche, André Reichardt, sénateur (UMP) du Bas-Rhin, a estimé que ces contrats aidés « ne sont pas la bonne solution » et qu'ils sont « très coûteux, pour un faible résultat ».

VACCINATION Armand Jung

Le député alsacien (PS) s'était inquiété, lors de la dernière législature, de la dangerosité des sels d'aluminium contenus dans certains vaccins. Le ministre Xavier Bertrand lui avait alors indiqué que le lien éventuel entre ces sels et la maladie « myofascile à macrophages » n'était pas démontré. Marisol Touraine, nouvelle ministre des Affaires sociales, qu'il a saisie, nuance : elle estime qu'il y a polémique, et que « des travaux supplémentaires sur les adjuvants sont souhaitables ». Elle a demandé à l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) de créer un comité de pilotage ad hoc.

FRANCOPHONIE ET ARTISANAT André Schneider

Le député (UMP) du Bas-Rhin siège au bureau de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, dont il préside la commission politique. Lors de sa dernière session, les 7 et 8 février à Paris, le député alsacien a présenté un rapport sur

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les situations politiques dans l'espace francophone, notamment au Mali, en Syrie et en Tunisie.

André Schneider a par ailleurs été élu vice-président du groupe d'études Commerce et Artisanat de l'Assemblée nationale.

FORMATION DES ENSEIGNANTS Patrick Hetzel

Le député (UMP) du Bas-Rhin, au sein de la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée, a insisté sur la nécessité de développer des systèmes de formation par alternance pour les enseignants - à l'image de l'internat pour les médecins. Le député a par ailleurs plaidé pour l'interdiction des tweets dans l'hémicycle, position relevée par de nombreux médias (DNA du 6 février).

MARIAGE POUR TOUS Frédéric Reiss

Frédéric Reiss a participé activement aux débats de l'Assemblée sur ce projet de loi auquel il est opposé : il a notamment insisté sur le fait qu'« un enfant se construit avec un père et une mère ». Il a estimé que les dispositions sur le nom de famille du projet de loi étaient « une véritable usine à gaz » qui allait « bouleverser la vie de tous les Français ».

Le député alsacien, qui préside le groupe d'amitié France-Moldavie à l'Assemblée, a à ce titre reçu le vice-Premier ministre moldave le 31 janvier et le président du parlement moldave le 6 février.

© L'alsace, Samedi le 09 Février 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

Manurhin Bockel avant Montebourg ?

Jean-Marie Bockel, en visite chez Manurhin, a indiqué avoir invité Arnaud Montebourg à voir, sur le terrain, le renouveau de la société.

Le président de Mulhouse Alsace Agglomération, Jean-Marie Bockel, a visité les ateliers de Manurhin hier après-midi. Un retour aux sources pour l'ancien maire de Mulhouse qui s'est réjoui du redémarrage de cette société emblématique de la cité du Bollwerk. Depuis sa recapitalisation, à hauteur de 7,5 millions d'euros, début 2012, qui a vu des organismes publics et le groupe slovaque Delta Defence entrer dans le capital, Manurhin a retrouvé une seconde jeunesse. « C'est un bel exemple de ce que peut faire l'État pour sauver le savoir-faire d'une grande entreprise française », a déclaré Jean-Marie Bockel, indiquant avoir invité Arnaud Montebourg à venir visiter Manurhin. « Lors de la commémoration du Traité de l'Élysée, fin janvier à

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Berlin, nous avons évoqué le cas de cette entreprise connue dans le monde entier. Il m'a promis de venir voir comment la société a pu rebondir grâce à la mobilisation de tous les acteurs, privés et publics. »

En marge de cette visite, Rémy Thannberger, président du conseil de surveillance, et Gabriel Horvat, président exécutif, ont indiqué que « les plus hautes autorités françaises ont donné leur accord à la signature d'un contrat de 60 millions d'euros sur cinq ans avec un pays dont nous ne pouvons aujourd'hui dévoiler le nom. Le carnet de commandes devrait atteindre 200 millions d'euros, si nous concrétisons le contrat pour la construction clé en main d'une usine de fabrication de cartoucherie », ont encore précisé les dirigeants du groupe.

L. B.