Revue de Presse 27 Juillet 2010

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Revue de Presse 27 Juillet 2010

Association lgalement enregistre : n 2367-29 juin 2010-Ministre de Administration territorialeCoordinateur provisoire : Agbyom Messan KODJO

Sige social provisoire de lAssociation CVU au Togo : Rue Kpondav, Tokoin Forever BP 519 - Lom, Prfecture du Golfe, Togo -Tl : + 228 226 93 41 Courriel : [email protected] - Internet : www.cvu-togo.org

Reprsentation internationale : Courriel : [email protected] - Internet : www.cvu-togo-diaspora.org1


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AFRIQUE MATIERES PREMIERESMonsieur Chocolat peut-il tre condamn pour crime conomique ? 2010.07.26AFRIQUE TERRRORISME VU D'AFRIQUE La France voulait en dcoudre avec Al-Qaida 2010.07.26AFRIQUE TERRRORISME SAHELLe Franais Michel GERMANEAU a t excut par Al-Qada 2010.07.26AMERIQUE ETATS-UNIS La divulgation massive 2010.07.26MOYEN-ORIENT AFGHANISTAN Lumire crue sur la guerre 2010.07.26OPINIONS Aux lecteurs ni injure, ni querelle, ni incantations, mais dbat 2010.07.20OPINIONS VACANCES le pige de la plage au sable fin dor la monte de la mare haute 2010.07.20TOGO CULTURE MODE Les Crations de CREDANIAH 2010.07.26TOGO CULTURE PHOTOGRAPHIE Gustave DJONDA le photographe a lme colo expose en Chine 2010.07.26

TOGO CULTURE Les vieux habits des Evalas 2010.07.26

TOGO CVJR marche solitaire du RPT ou impossible rconciliation sous lempire des tnbres. 2010.07.21TOGO DIASPORA La contribution de la diaspora au dveloppement du Togo 2010.07.20

TOGO MEMOIRE TOI TAVIO AMORIN 2010.07.21TOGO POLITIQUE La 18me marche du FRAC Les interventions des responsables de FRAC 2010.07.26TOGO POLITIQUE Volont manifeste dabrutir les Togolais 2010.07.26TOGO POLITIQUE Deux mois aprs sa signature - Quel bilan de laccord Gilchrist-RPT ? 2010.07.26TOGO POLITIQUE GILCHRIST est un tar politique 2010.07.24TOGO POLITIQUE Les quatre facteurs qui peuvent faire rater lentre de Faure Gnassingb dans lHistoire2010.07.21TOGO POLITIQUE Faure trs a laise aux Evalas sans ses frres 2010.07.21TOGO SOCIETE Anarque la boutique d ct de Mme Yolande BAKA 2010.07.27TOGO SOCIETE DROGUE TCHANGAI dment et veut porter plainte 2010.07.26


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AFRIQUE MATIERES PREMIERES Monsieur Chocolat peut-il trecondamn pour crime conomique ?

De quoi s'agit-il ? Anthony Ward, surnomm Chocolate Finger, aurait rachet via son fonds Armajaroprs de 7% de la production mondiale de fve brune afin de faire monter les prix, et d'empocher une plusvalue importante, comme il l'a dj fait par le pass. Et de fait, les prix du cacao atteignent leur plus hautniveau depuis 33 ans.

La spculation

sur les matires

premires prend

des proportions

dmesures.Dernier exemple

en date: le rachat

la semaine

dernire, par le fonds spculatifs britannique Armajaro, de prs de 240.100 tonnes de cacao sur le marchlondonien du NYSE Liffe. Soit 7% de la production mondiale de cacao, ou 15% des stocks mondiaux et 25%des stocks europens estims !D'aprs le Wall Street journal, le fonds aurait dbours prs d'un milliard de dollars pour cette livraison. Ils'agit de la plus importante quantit de fve brune livre en 14 ans sur le march.

Le fonds aurait pass ses ordres par le biais de plusieurs maisons de courtages et banques agissant sur lesmarchs de matires premires, dont BNP Paribas qui aurait contribu l'achat de 102.450 tonnes. Commeen tmoigne l'agitation qui secoue le march de la fve noire depuis la semaine dernire, l'opration estune russite: les cours du contrat de juillet, arriv chance jeudi 15,ont grimp mercredi jusqu' 2725livres la tonne. Du jamais vu depuis septembre 1977. (Le Figaro du 23 juillet 2010)

Armajaro tente de nous enlever le cacao de la bouche en nous faisant payer le prix fort, s'agaait untrader londonien dans les colonnes du Wall Street journal mercredi. Pour le moment, Armajaro n'a passouhait commenter les critiques.

Des critiques qui sont de deux ordres. Les premires proviennent de ceux qui n'apprcient pas de devoir

payer plus cher les fves de cacao. Ceux-ci trouvent que Monsieur Chocolat a t trop loin, mais ilsreconnaissent que ce dernier n'a rien fait d'illgal. Ils se rangent sous l'avis du NYSE Liffe qui a tenu rappeler aux traders : Bien que nous soyons attentifs vos remarques concernant la volatilit, il n'y a,selon nos investigations, aucune preuve d'acte abusif ni aucun acteur du march qui agit dans le but dedistordre les prix sur les contrats de juillet, explique le Liffe dans un courrier.
http://www.lefigaro.fr/matieres-premieres/2010/07/22/04012-20100722ARTFIG00590-le-speculateur-chocolate-finger-fait-flamber-le-cacao.phphttp://www.lefigaro.fr/matieres-premieres/2010/07/22/04012-20100722ARTFIG00590-le-speculateur-chocolate-finger-fait-flamber-le-cacao.phphttp://www.lefigaro.fr/matieres-premieres/2010/07/22/04012-20100722ARTFIG00590-le-speculateur-chocolate-finger-fait-flamber-le-cacao.phphttp://www.lefigaro.fr/matieres-premieres/2010/07/22/04012-20100722ARTFIG00590-le-speculateur-chocolate-finger-fait-flamber-le-cacao.php


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D'autres critiques sontplus radicales. Il y a ceuxqui cette occasionrappellent que les

banques ne sont passeulement l'origine de lahausse des prix duchocolat, mais aussi ducaf, du pain, et demain(comme hier) du mas et

du riz ! C'est ainsi que le World Development Movement estime que l'anne dernire, Goldman Sachs a fait1 milliard de dollars de bnfices provenant de la spculation sur les denres alimentaires.

C'est pourquoi, bien que lgal, cet achat massif relance le dbat sur le renforcement des rgles rgissant

les transactions du march alimentaire. En avril dernier, Christine Lagarde jetait un pav dans la mare enrclamant la cration d'une agence europenne charge de contrler ces marchs.

Le prsident amricain Barack Obama, qui a promulgu mercredi la plus vaste rforme de la rgulation dusystme financier, a tenu inclure au projet une limite dans les spculations sur les marchs des matirespremires alimentaires. (Le Figaro du 23 juillet 2010, mme rfrence).Le World Development Movement invite les militants de la solidarit internationale porter plainte contreles banques qui participent la spculation alimentaire en adressant une lettre la la Financial ServicesAuthority (ladresse de la Financial Services Authority est 25 The North Colonnade, Canary Wharf, LondresE14 5HS, Royaume-Uni. Site Internet : www.fsa.gov.uk. ).

Il me semble que nos amis de Peuples Solidaires pourraient entreprendre une action similaire comme ilssavent si bien le faire en invitant les membres de leur rseau crire Christine Lagarde ou/et au prsidentde la commission europenne pour que soit instaurer une rgulation financire capable de mettre fin laspculation alimentaire.

Adam Smith, nous le disait : "le spculateur est un tre qui privilgie en toute circonstance son intrtaveugle, avec un mpris total de l'humanit". Il faut donc l'empcher de spculer sur la faim dans le monde.

abc Burkina n 386

Koudougou, le 26 juillet 2010Maurice OudetPrsident du SEDELAN


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AFRIQUE TERRRORISME VU D'AFRIQUE La France voulait en dcoudre

avec Al-Qaida

Aprs l'annonce, le 25 juillet, de l'excution de Michel Germaneau, otage franais retenu par legroupe Al-Qaida au Maghreb islamique, la presse africaine fustige l'attitude de Paris. Elleconsidre que l'opration militaire mene par la France et la Mauritanie le 22 juillet n'a faitqu'empirer la situation.

26.07.2010 | Anne Collet | Courrier international

Michel Germaneau dans une vido tourne par ses ravisseurs, 13 mai 2010

Le 26 juillet, le prsident franais Nicolas Sarkozy a confirm la mort de Michel Germaneau, un humanitairefranais de 78 ans, qui avait t enlev au Niger le 19 avril dernier par Al-Qaida au Magheb islamique(AQMI). Ses ravisseurs ont affirm l'avoir tu samedi 24 juillet, en reprsailles au raid militaire conduit, aunord du Mali, conjointement par la France et la Mauritanie, qui avait fait six morts parmi les terroristes.Cette opration, mene le 22 juillet, visait tenter de librer Michel Germaneau avant l'expiration del'ultimatum fix au 26 juillet par l'AQMI.

22 Septembre, un quotidien de Bamako,interprtel'affaire diffrement. Pour ce journal, MichelGermaneau "a t tu le 22 juillet dans l'opration militaire conduite par Paris, soutenu par l'armemauritanienne qui lui servait surtout de guide et d'interprte". Des moyens militaires importants avaientt mobiliss pour cette opration, mais ils n'avaient pas permis la localisation de l'otage. "L'impression quise dgage, c'est qu'il fallait en dcoudre avec l'AQMI, mme si Germaneau devait y perdre la vie", ajoute 22Septembre. Le quotidien insinue que Paris tait peut-tre convaincu de son dcs, avant mme lelancement de l'opration, en raison de la sant prcaire de l'otage qui, cardiaque, n'avait plus demdicaments.
http://www.courrierinternational.com/notule-source/courrier-internationalhttp://www.courrierinternational.com/notule-source/courrier-internationalhttp://www.maliweb.net/category.php?NID=63375http://www.maliweb.net/category.php?NID=63375http://www.maliweb.net/category.php?NID=63375http://www.maliweb.net/category.php?NID=63375http://www.courrierinternational.com/notule-source/courrier-international


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PourL'Indpendantde Bamako, le raid franais s'est termin en dsastre. Non seulement l'otage n'a putre libr, mais au moins six terroristes auraient t tus et plusieurs autres faits prisonniers, or "le piretait craindre de la part de l'AQMI en termes de reprsailles". Selon ce journal, l'chec du raid a provoqul'incomprhension de Madrid vis--vis de la France, qui ne l'avait pas consult. Or deux otages espagnols

sont encore aux mains de l'AQMI et leur sort "ne tient plus qu' un fil", ajoute L'Indpendant.

La maladresse de l'opration reprsente galement "une humiliation pour le Mali, dont le gouvernementn'a probablement pas t inform et dont les troupes n'ont pas particip l'opration",dplorelequotidien malien Le Rpublicain qui y voit un signe d'isolement ou de manque de confiance. "Peut-treparce que la Mauritanie serait plus dtermine que le Mali lutter contre Al-Qaida" ? interpelle-t-il.

Le quotidien burkinabLe Paysest moins svre vis--vis de la France. Selon lui, l'opration redonne unpeu d'espoir, car, malgr la mort de l'otage franais, "l'AQMI n'est plus aussi insaisissable qu'elle leparaissait. Une de ses bases a bel et bien t identifie. L'assaut militaire a russi la nettoyer de sesterroristes".

AFRIQUE TERRRORISME SAHEL Le Franais Michel GERMANEAU a t

excut par Al-Qada

26.07.2010

|

22 Septembre

Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a annonc, le 25 juillet, avoir tu le travailleur humanitaire franaisMichel Germaneau, enlev le 19 avril. L'information a finalement t confirme par Nicolas Sarkozy, ce 26

juillet. Les ravisseurs, dont l'ultimatum initial arrivait expiration ce lundi, rclamaient la libration demembres du rseau dtenus dans la rgion, rappelle le quotidien malien. Le 22 juillet, un raid franco-mauritanien contre un groupe de l'AQMI suppos dtenir l'otage s'tait sold par un chec dans le nord duMali.
http://www.maliweb.net/category.php?NID=63394&intr=http://www.maliweb.net/category.php?NID=63394&intr=http://www.maliweb.net/category.php?NID=63394&intr=http://www.maliweb.net/category.php?NID=63370&intr=http://www.maliweb.net/category.php?NID=63370&intr=http://www.maliweb.net/category.php?NID=63370&intr=http://www.lepays.bf/spip.php?article2191http://www.lepays.bf/spip.php?article2191http://www.lepays.bf/spip.php?article2191http://www.courrierinternational.com/notule-source/22-septembrehttp://www.courrierinternational.com/notule-source/22-septembrehttp://www.courrierinternational.com/notule-source/22-septembrehttp://www.lepays.bf/spip.php?article2191http://www.maliweb.net/category.php?NID=63370&intr=http://www.maliweb.net/category.php?NID=63394&intr=


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AMERIQUE ETATS-UNIS La divulgation massive

Luis Lema mardi27 juillet 2010

Bienvenue dans lre de la divulgation de masse! Il y a quelques jours, ctaient des journalistes tab lis quidvoilaient, dans le dtail de ses ramifications, toute lampleur de lAmrique classe top secrte

Bienvenue dans lre de la divulgation de masse! Il y a quelques jours, ctaient des journalistes tablis quidvoilaient, dans le dtail de ses ramifications, toute lampleur de lAmrique classe top secrte.Aujourdhui, cest un site farouchement contestataire, Wikileaks , qui offre des wagons entiersdinformations sur une question voisine, confidentielle et sensible entre toutes: la guerre en Afghanistan.

Dans ce dernier cas, pas ou peu de filtres, pas de cls de dchiffrage, si ce nest les grands journaux qui ontservi de relais aux fondateurs de ce site. A chacun de faire le tri, chacun de soupeser la fiabilit et la

pertinence des milliers de rapports qui racontent le quotidien de la guerre. Ce qui, autrefois, auraitdemand des annes de travail denqute est aujourdhui servi de manire brute, accessible tous.

Or, que dit cette arme de destruction massive de la ralit officielle? Quen Afghanistan, les Amricains etles troupes de lOTAN ne peuvent pas compter sur leurs allis thoriques, du fait de la duplicitpakistanaise ou de lincapacit des forces afghanes. Que leurs ennemis, dpeints comme pratiquementannihils, nont cess depuis des annes de gagner en puissance et en organisation, et que le temps ne faitque jouer en leur faveur. Que le cur des Afghans est encore loin dtre gagn, mesure que lesAmricains multiplient les oprations secrtes et meurtrires. En un mot: que la dbandade, si elle nestpas certaine, est nanmoins fortement probable.

Dans la chaleur de lt, la Maison-Blanche peut contester la manire, mettre en avant le danger quereprsentent ces rvlations pour les soldats sur le terrain, tenter de faire le dos rond en attendant quepasse lorage. Mais linverse de lIrak, par exemple, o il a fallu des annes pour que soit dmonte, delintrieur, la version officielle de la possession darmes de destruction massive, ce ne sont plus ici lesservices de renseignement qui mnent la danse. La contre-information aura t rendue publique enparallle. Suprme paradoxe: cette Amrique top secrte dont limmensit vient peine dtre dvoileny aura donc rien pu.
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MOYEN-ORIENT AFGHANISTAN Lumire crue sur la guerre

Luis Lema lundi26 juillet 2010

Soldats amricains au combat dans la province du Helmand, le fief des talibans. (AP)

Bavures de lOTAN, corruption des forces afghanes, dualit du Pakistan: le site Wikileaks publie des milliersdarchives secrtes et a partag son scoop avec trois journaux de rfrence. La hirarchie militaireamricaine dnonce la divulgation de ces rapports

Ce sont les sous-titres de la guerre, les explications manquantes de ces batailles de lombre qui sedroulent dans les confins de lAfghanistan. Le site Wikileaks, qui sest spcialis dans la divulgationdinformations sensibles, a mis en ligne ce dimanche des dizaines de milliers de rapports secrets qui, misbout bout, clairent de manire crue la ralit de cette guerre dont le prsident Barack Obama a annoncpour bientt le dbut de la fin, en esquissant une stratgie de sortie.

Ces 92000 rapports, qui schelonnent de lanne 2004 dcembre 2009, ne couvrent pas proprementparler la priode de mise en place de la nouvelle stratgie amricaine, annonce par le prsident la fin delanne dernire. Souvent simplement descriptifs, ils ne dlivrent que peu de rvlations tonitruantes parrapport ce que les experts racontent dj de cette guerre depuis des annes. Mais le tableau gnral quisen dgage de la dualit du Pakistan la corruption des forces afghanes en passant par la puissance defrappe relle des talibans apparat bien plus sombre que celui qui est dpeint habituellement et raviveimmanquablement une question de plus en plus rpandue: la guerre dAfghanistan peut-elle tre gagne?

Dun ct, des hauts responsables des services secrets pakistanais qui font le tour des madrasas (colesreligieuses) et qui passent des marchs avec les leaders talibans, leur promettant limpunit dans leursactions en Afghanistan tant quils noprent pas au Pakistan mme. De lautre ct, des insurgs quipossdent des missiles sol-air et sen servent contre les forces de lOTAN, qui disposent dun rseaucomprenant non seulement une multitude dagents, despions et de collaborateurs au sein de la population
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afghane mais aussi, dans certaines rgions du pays, un vritable gouvernement parallle rpondant demanire efficace aux besoins des civils.

Au centre de ce tableau: une arme et une police afghanes compltement corrompues, qui se livrent des

pillages et des brutalits contre la population et dont les diffrentes factions en viennent parfois utiliserles armes les unes contre les autres. Des militaires qui vendent leurs stocks de munitions dans les bazars.Des responsables afghans qui inaugurent en grande pompe des orphelinats qui resteront jamais dserts.Et, leurs cts, des militaires amricains dont le recours de plus en plus frquent aux drones sans pilote(une tendance qui sest encore accentue sous ladministration Obama) les conduit multiplier lesbavures et les morts de civils. Les diffrents rapports mettent aussi en lumire une activit de la CIAbeaucoup plus importante que reconnu jusquici, menant des sries doprations clandestines quidbouchent souvent, elles aussi, sur la mort dAfghans innocents.

En vrit, le clich gnral qui se dgage de lensemble est si noir que lactiviste australien Julian Assange,le trs peu bavard directeur du site Wikileaks, a pris bien soin de partager son scoop, loffrant trois

journaux (lamricain The New York Times, le britannique The Guardian et lallemand Der Spiegel) qui lontpubli de concert lundi.

Dores et dj, la hirarchie militaire amricaine dnonce tout vent la divulgation de ces rapports qui,selon elle, compromet la scurit des soldats amricains sur le terrain. Les militaires mettent aussi enquestion la fiabilit des sources, qui sont en partie afghanes (mais en partie seulement) et qui seraient tropenclines insister sur le rle jou par le Pakistan. A Londres o il donnait une confrence de presse, JulianAssange a suggr que ce matriel contenait des preuves de crimes de guerre, notamment de la partdune unit secrte de larme, la Task Force 373, charge de mener des oprations dassassinats cibls.

Il semble que ce soit une dfaillance dans le systme de scurit du Dpartement de la dfense qui ait

permis un simple soldat de rcolter cette montagne de documents classs secrets. Il lui aurait fallu sixmois pour tlcharger lensemble des rapports sur son ordinateur portable.

Mme sils sont antrieurs la nomination du gnral David Petraeus en tant que commandant en chef desforces coalises en Afghanistan, ces lments sont de nature remettre en cause les fondements de sastratgie. Les Etats-Unis offrent au Pakistan plus de un milliard de dollars annuels pour le convaincre de nepas servir de base arrire aux insurgs talibans. De mme, lune des pices matresses consiste former lesforces de scurit afghanes coups de centaines de millions de dollars, afin quelles puissent termeprendre le relais des soldats amricains.


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OPINIONS Aux lecteurs ni injure, ni querelle, ni incantations,

mais dbat

Agoo ! Agoo !...

Nu sosr le amegbo la

Me nye nuwawa oo

Nkoyiyi wo nye

Mi kpede nunye

Ne ma dzi xa na dukowo...

(Traduction libre : mille excuses ! lide de ne pas savoir soi-mme quelque chose et de lapprendre desautres ne doit pas pousser la jalousie ; cela doit plutt contribuer au progrs de la pense. Aidez-moi

chanter mon chant pour le peuple... ) Ayit Dzinyefa, chanteur

togolais, cit de mmoire.

Je me permets de madresser vous, lecteurs, non seulement de mesarticles, mais aussi de tous ceux qui sont publis sur ce site. De queldroit ? En ralit, je nen ai aucun, pas plus en tout cas que les autres.Cest plutt au nom du devoir que nous avons, les uns et les autres,dapporter notre contribution, chacun, au dbat que les circonstanceset les vnements provoquent sur les plans national, interafricain etmondial.

Nous devons dabord du respect et de la gratitude nos compatriotes qui ont cr les sites Internet et qui

les grent et nous offrent ainsi la possibilit de nous exprimer librement. Peut-tre devons-nous aussi durespect nous-mmes qui intervenons sur ces sites, sans que personne nous ait pris de le faire, sans quepersonne nous paie pour cela.

Je pars de mon dernier article Des expositions coloniales au dfil du 14 juillet qui a suscit beaucoup deractions, 55 au dimanche 18 juillet : ce nest pas un record, mais cest assez important et cela mrite quony rflchisse. En lisant ces ractions, je me suis beaucoup plus attach de savoir lesquelles sont dans lesujet et lesquelles ny sont pas (peut-tre ne les ai-je pas toutes bien comprises et je mexcuse davance),avant de mintresser celles qui vont dans le sens de mes propos et celles qui sont contre. Je suisconscient que je ne madresse pas des imbciles (du moins que tous les lecteurs ne sont pas desimbciles) et que chacun, autant que moi, a son opinion sur les questions souleves. Donc, loin de moi

lide dune satisfaction que procure lapprobation de tous, encore plus loin la vanit de me faire applaudirpar tous.

Le problme, cest quand je tombe sur des ractions qui sont, non seulement ct du sujet, mais qui enplus relvent plus des querelles ou des injures qui nont dautre but que de blesser, ou des incantationsmagiques ou plutt stupides parce quelles nauront aucun effet sur qui que ce soit.Je crois que, ayant dcouvert le bien que cela fait de sexprimer, nous devons apprendre user de ce droitdont les Togolais avaient t privs pendant plus de 38 ans.

Je me souviens de ces annes o, en dplacement ltranger, quand nous dcouvrions un livre, un journalparlant de notre pays, gnralement en mal quand il sagissait de la dictature dEyadema, nous devions,
http://www.togocity.com/article.php3?id_article=5691http://www.togocity.com/article.php3?id_article=5691http://www.togocity.com/article.php3?id_article=5691http://www.togocity.com/article.php3?id_article=5691


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avant de lacheter, prter attention qui nous accompagnait (ctait souvent mon cas compte tenu de mesfonctions de directeur de la Troupe nationale, voyageant avec les artistes ) dans ce climat de dlation onous vivions. En ce qui me concerne, javais lhabitude de massurer quil ny avait pas ct de moi, dansla librairie ou autour du kiosque, un inconnu qui me surveillait et qui serait un ventuel agent au service du

rgime, car il y en avait beaucoup et partout dans le monde.

Parfois il fallait toute une gymnastique, comme dabord retourner lhtel sans acheter le livre dont le t itreou les illustrations suscitaient mon intrt ou faire semblant de sortir du magasin sans lacheter, avant derevenir sur mes pas, seul et assur de ne pas tre surveill pour chercher la marchandise que je dsirais.

Le moment le plus dramatique vivre tait ensuite celui laroport de Lom, le livre ou le journal tantcach au fond dune valise ou dans une bagage, le coeur battant, les jambes soutenant avec peine le restedu corps, la sueur perlant au front et ruisselant sous la petite culotte, les mains moites de transpiration etfrmissantes, une bouillie de peur tourbillonnant dans le ventre, pendant les formalits de police, douaneset sant, jusquau moment o lagent traait la craie sa signature sur le bagage, aprs toutes les fouilles,

signifiant que le voyageur tait dsormais libre de rentrer chez lui. Alors, pouvait venir le ouf desoulagement et lon pouvait ponger la sueur, encore que le moment de ce ouf pourrait tre retard, carune vocifration dun agent dans votre dos pouvait vous faire sursauter, et un autre contrle sur la routemenant de laroport au domicile ntait pas tout fait exclu. Le livre ou le magazine, une fois extrait dufond de la valise, que lon lit seulement dans sa chambre et dont on ne partage le contenu quavec lesintimes, ne devait pas traner au salon ou nimporte o dans la maison, de peur quun visiteur douteux,agent patent ou dguis, ou simplement quelquun de mal intentionn, quelquun qui vous en veut,mme un parent, ne vnt le dcouvrir et sen servir pour vous mettre en danger, encaisser unercompense en argent ou gagner des galons. Sans compter que parfois, lorsque toute suspicion ntait pasleve, dj laroport, certains bagages taient retenus et quil fallait attendre des jours et des nuits desommeil difficile, jusqu ce que la douane ou la police vous convoqut et, suprme instant de dlivrance,

vous autorist les rcuprer...

Nous connaissons les cas de ceux qui ont subi une tragdie bien pire que ce drame : ceux qui avaient tarrts, ceux qui avaient t emmens et incarcrs la gendarmerie, dans des cellules de commissariat depolice, dans des camps et torturs ; ceux qui y avaient perdu lusage des membres, des organes ou la vie ;ceux qui avaient disparu...pour avoir rdig et distribu des tracts contre le rgime ou ceux qui, innocents,sans se douter de rien, staient retrouvs en possession de littratures interdites au Togo, ou ceux chezqui, sans quils aient eux-mmes vraiment t impliqus dans la rdaction ou la diffusion de ces textesincrimins, les agents en uniforme ou en civil les avaient dcouverts.

Je donnerai encore lexemple dune nuit o, la sortie dun spectacle que la Troupe nationale venait de

donner Paris, des inconnus nous avaient distribu des enveloppes blanches, sans adresse, sachant quedes Togolais, artistes et spectateurs devaient se trouver l cette heure : lintrieur il y avait desexemplaires dun tract hostile au sergent-gnral Etienne Eyadema, qui parlait de ses crimes contre lepeuple togolais, de ses violations des droits de lHomme. Je me rappelle encore la panique des artistes quisavaient ce quils risquaient sils rentraient au pays avec ce genre de littrature considre commedangereuse, dont plusieurs venaient me voir, en tant que leur responsable, lair effray, les yeux exorbits,suffoquant et tremblant, tenant ces papiers comme sils avaient en main leur arrt de mort, sadressant moi sur un ton qui mlangeait la plainte, lahurissement et le reproche comme si je devais rpondre du faitque les distributeurs de tracts aient t l, la sortie de la salle de spectacle pour leur crer des ennuis. Jeme souviens du climat de suspicion ainsi instaur parce que certains voulaient insinuer quil sagissait duncoup mont avec la complicit de quelques membres de la troupe...


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Vous comprenez que si je rappelle ces annes dures de la dictature, cest pour que nous ayons, toujoursprsent lesprit, le prix pay par des centaines, des milliers de concitoyens pour cette libert dopinion etdexpression que nous avons, non seulement le devoir de prcieusement respecter, mais aussi, celui de nepas avilir.

Nous devons observer ce respect des opinions et de leurs auteurs, dautant plus que personne ne vient, nos domiciles ou dans nos bureaux, lorsque nous nous trouvons devant nos ordinateurs, braquer une armesur nous pour nous obliger lire ou ne pas lire, tel ou tel article.

Les critiques navilissent pas le dbat, au contraire, elles lenrichissent, prolongent et haussent la porte delarticle concern un niveau que son auteur naurait parfois pas souponn lui-mme.

Les injures, en ralit ne diminuent pas la force et la porte du texte propos la rflexion, ni ne blessentlauteur quand celui-ci sait se mettre au-dessus du niveau de limbcillit.

Quant aux incantations, elles sont simplement lexpression dune faiblesse, de lincapacit de leurs auteurs comprendre ou fournir leffort mental indispensable pour comprendre la pense dautrui et rflchirpar eux-mmes.

Au fond, si ceux qui, sous prtexte de ractions aux articles, prononcent des injures et des incantations enavaient le pouvoir, tout comme les dictateurs, ils interdiraient simplement la publication des articles dont lecontenu les droute ou les irrite. moins quils soient influencs ou pays par ceux que ces articlesdrangent et qui nosent pas ou ne peuvent pas eux-mmes, aujourdhui, directement et ouvertement lesinterdire. moins quil sagisse encore de gens surtout proccups par le besoin de vider des querellespersonnelles, de faire de la diversion... Jai dj eu loccasion de dire, sans vouloir les outrager, ce que jepense de ces catgories dhommes lorsque jai dfini, dans un autre article, la notion dimbcillit ou

encore de btise humaine.

Mon souhait est que ceux qui crivent sur nos sites, soit des articles, soit leurs ractions ces articles lefassent en pensant la supplique dAyit Dzinyefa que je fais mienne, pour lutilit publique. Le morceau dece chanteur moraliste se poursuit ainsi :

Me do ago na xadzila gwo Me nyi ba na mi ken...

(Traduction libre : je mexcuse auprs des grands chanteurs. Je mincline devant vous tous.)

Comme Ayit, je mincline devant vous et humblement, au nom de tous ceux qui crivent pour contribuer

au dbat national, je vous demande, chers lecteurs, mes frres : aidez-nous diffuser au peuple le chantque nous portons en nous, pour le bien de tous.

Snouvo Agbota ZINSOU 20 juillet 2010


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OPINIONS VACANCES le pige de la plage au sable fin dor la

monte de la mare haute

20 juillet 2010

Je pensais que les vacances me videraient la tte, mais non, les vacances a ne vident quuneseule chose le porte monnaie Jean Philippe Blondel.

A* LES VACANCES

Synonymes de voyage pour certains, de repos absolu pour dautres, chacun occupe son temps sa faon.Lt arrive et avec lui, le soleil, les vacances et la mer. Les rivages sont lhonneur. A mare basse, lesplages regorgent de trsors : les jolies filles et des beaux garons Sur la plage abandonne, coquillages etcrustacs Synonymes de voyage pour certains, de repos absolu pour dautres, chacun occupe son temps sa faon.

Le matin dt lair est limpide et le soleil fait un doux chatoiement qui trouble lil, qui blouit. Parfois onaperoit une vole doiseaux grimper dans le ciel coups dailes rapides et l en libert dans lespace, il yen a souvent deux qui saccouplent, cramponns lun lautre joyeusement dans lair qui scintille, puis nytenant plus, le mle sefforce dinjecter son sperme dans la femelle et il choue le plus souvent de sorteque lon voit sa semence ple qui goutte dans le ciel tandis que la femelle glousse perdument, selon lacoutume du sexe et de sa race.

Le scnario est le mme tous les matins dt.Par couples les oiseaux piaillent, bruissent et valsent pour annoncer le temps des vacances, o la lgret,la joie temporaire, lhumour et la drague devraient prendre le pas sur le srieux. Cest comme un rituel delgret qui anime lair, dun espoir exubrant et cre

Sur la plage sable dor fin, un ensemble de jeunes femmes et hommes couleurs de larc en ciel, habills moiti de shorts ou maillots de bains de toutes les couleurs attirent lattention sur leur beaut dvoiles,leur sensualit, immobile dans les aires o les vagues se marient avec la plage dore, baignent leurs piedsavec la mousse sale, rehaussant leur beaut.

Les aires de jeux des enfants, les mouvements de courses amusement, de joie, de jeux sur la plagejusquaux plonges dans la baie de locan. Les touristes suants et roses bronzs avec la crme lamlanine pour dorer leur peau et rendre irrsistible leur beaut, les africaines rivalisent avec leur couleurmultres ou habilles de la couleur dbne o leurs corps est une sculpture pige pour les admirateurset les professionnels de la drague aux sourires vengeurs des vendeurs de la glace, des boissons quirivalisent en recettes et en chiffres daffaires. Les garons en qute de compagnie pour la soire en boite denuit ou pour les sjours de vacances, contemplent sans mots pour les plus timides comme des bannis avecla rage au cur, alors que les plus aguerris passent de rteau des demi-succs pour enfin dcrocher unrendez-vous. Ds fois il arrive quon obtient un trophe plus prcieux, dune jeune princesse isole dans latideur du sable blanc dor et fin, prfrant le silence avec un livre comme lecture en laissant lesadmirateurs voyager sur les courbes de sa beaut comme une statue dor, gracieuse parmi les ruines dunecit antique, tellement vivante avec son corps ruisselant dhuile et flamboyait sous les coups ardents dusoleil.


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B* LE PIEGE DE LA SEDUCTION.

La joie de satisfaire un instinct sauvage est incomparablement plus intense que dassouvir un instinctdompt. Sigmund Freud Ds fois sur la plage, quand le soleil commence sa deuxime course, sous des

bungalows du bord de la plage, rserve en gnral par des europens et une certaine classe socialeafricaine, le plus souvent de la diaspora, sur nos plages africaines, des jeunes filles beaut sauvagesaventurent la qute de la folle pulsion que la rcolte des fruits dun dsir charnel qui a germ enquelques heures sous les graines dappt de lor temporaire.De lautre regard, on aperoit des jeunessductrices, avec leur bikini qui ne masquaient presque rien de leurs courbes gnreuses, et donnaientlimpression de pas vouloir cacher quoi que ce soit, le soutien gorge dgraf dans le dos qui dgageait unepaule bronze, dore au soleil, et bougeaient sur la serviette de plage pour un clair de chair ple dessousla poitrine crase pour monter la fureur chez des admirateurs anonymes, les invitant lapproche. Ellesmaitrisaient la technique de la sduction merveille, .franchement ds fois elles se comportaient commeune femme qui se dshabille devant un amant qui elles nont rien cacher, dans une expression linvitedune familiarit que le jeune homme na pas t prpar et tombe comme un fruit mr dans les piges

sduction des touristes fminins qui cherchent uniquement rentabiliser leurs vacances par des plaisirs satit. Les jeunes garons nafs comme Adam, tombent dans le pige dEve qui connat la rgle et leslimites ne pas dpasser pour gcher ses vacances par des attachements morbides.

Ds fois cest un rituel dinitiation pour les jeunes garons en qute dapprentissage, par le savoir etlexprience dune femme avec les connaissances du trait de Kama sutra. Les vacances la plage sont letemps exploratoire, dun corps inconnu comme une posie sensuelle et libertaire de petite vertutemporaire offrant complaisamment au soleil ses matriaux de beaut fminine ou masculine provocantsur son passage des dsirs brulants et des souffrances insouponnes limites dans le temps de la plage.Cest la femme qui choisit sur la plage dun coup dil lhomme qui la choisira. Elle a des facults prouver des impressions et des impulsions en symbiose, comme les notes de la musique en une harmonie

agrable. Tout en tournant la tte, alors que son premier regard a t pour toi, elle place le dcor, prouvedes motions intenses et permet ds fois une fantaisie inquisitoriale, ou des questions diaboliques pourporter vers la sduction et le plaisir charnels raffins sans vouloir continuer faisant dcouvrir des attirances,des charmes inconnus alors que le masculin fixe effrontment par son regard pour sannoncer.

C* LE DON A LA MER

Chaque t, comme un rituel de poulet sacrificiel, locan en basse ou haute mare prend quelquestouristes ou vacanciers qui se jettent perdument pour sbrouer et prouver la sensation de leau de lamer et le plaisir inoue pour la dernire fois comme pour honorer le dernier rendez-vous table des dieuxde locan la rencontre de Mamiwata la divinit de locan.

Pour conclure,

Daprs ARISTOTE, rien nexiste dans la conscience qui nait exist avant dans les sens.Le travail est quelquefois tellement preneur de temps et dnergie que nous y perdons notre raison devivre. Quelle absurdit, les heures sont poussire, si vite balayes, si vite derrire nous, seuls les actesdamour de vacances ne sont pas une imposture.Gardons-nous des moments prcieux du coucher de soleil, au bain de minuit au clair de la lune.

Jacob ATA-AYI


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TOGO CULTURE MODE Les Crations de CREDANIAH

7/26/2010 - Cest lge dun an et demi que Akoko Danielle FOLIBEY a perdu lusage de ses membresinfrieurs. A lge adolescent, sa mre lui signe son contrat dapprentissage de couture alors quelle rvaitdune carrire de coiffeuse. Elle parvint la fin de sa formation professionnelle au bout de trois ans etobtint son diplme en 1994.

Lanne suivante, son pre laide en lui ouvrant son atelier quelle baptisaCrdaniah Coupe Nouvelle. Sonatelier, trs peu connu cette poque na reu que onze apprenties. Aujourdhui, la styliste partage sontravail quotidien avec une trentaine de jeunes filles et garons apprentis dont certains sont desmalentendants.


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TOGO CULTURE PHOTOGRAPHIE Gustave DJONDA lephotographe a lme colo expose en Chine

Du 1er au 22 aot Shanghai en Chine Gustave Akphou Djonda participera aux cts des grandsnoms de la photographie et des arts visuels venus de tous les continents Word Expo 2010Shanghai dont le thme est : Better city, better life . Dans la simplicit quon lui connat, ilapporte dans sa besace Ces bicyclettes d`ici et d`ailleurs . Gustave Akphou Djonda (photo) napas focalis son attention sur les coureurs du tour de France ou du Togo. Les cyclistes ordinairescaptivent mieux lattention de ce jeune photographe. Le vlo, cest la vie de certainsfonctionnaires, les facteurs, qui doivent faire un travail disons de proximit. Il concentre sonnergie sur des populations qui font du vlo leur moyen de dplacement.

En allant dans le pays Moba, Dapaong et Cinkass situs respectivement 650 km et 685 km deLom, la capitale du Togo, il a remarqu que les populations sont passionnes par la bicyclette.Pendant un mois dans ces deux villes, il a observ, pris des images et surtout compris que labicyclette fait partie intgrante de la vie quotidienne. Elle dort dans la chambre ou dans la casede son propritaire, elle va au march, aux champs, l`glise et la mosque. Elle est dcore,

portant la marque de son propritaire. Dans toutes les maisons pratiquement, il y a au moins un


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vlo. . Une fois arrive Shanghai en Chine, il a constat le mme engouement pour la bicyclettedans un pays dvelopp. A cte des grandes marques de voitures derniers cris, sur de grandesvoies bien amnages, on voit des gens bicyclettes. Des structures mme tatiques bien

organises utilisent des vlos pour leur service. En quelque sort, je retrouve les bicyclettes de chez

moi ici en Chine. . Mais l, ct des vlos pour tous, on trouve des vlos pour riches. Avec unetrentaine de clichs, le photographe joue non seulement sur ces deux res gographiques leTogo et la Chine et clbre ce qui unit ces populations qui nont que le vlo en commun et unevie difficile matriser. Il fait lloge de ce moyen de dplacement qui ne pollue pas et renforcegalement ltat de sant de ses utilisateurs. Le photographe immortalise linstant la passion etla patience dàvoir de meilleures rsultats lèmportent sur tout. Car la mme scne ne se

reproduira plus dans ce mme esprit avec ces mmes personnes, les mmes couleurs nousconfie-t-il trs enthousiaste.

Aprs cette exposition Gustave A. Djonda rve dj daller dans plusieurs dAfrique, au Cambodge,au Vietnam et aux Pays-Bas, dans la plupart des pays o la bicyclette est pdale avec respect etamour pour la protection de lenvironnement. Gustave Akpehou Djonda est un jeunephotographe qui sest essay la peinture avec brio mais a prfr ces dernires annes laphotographie la finalit de mon inspiration peut passer de la danse a la peinture, làssemblage

sculpturale, a l`criture ou a la lìmage relle cèst dire la photographie. La magique de linstantest loue dans ces photos, des moments uniques clbrer dans la vie, des scnes qui serontdifficiles retrouver dans quelques annes. Word Expo 2010 Shanghai est une expositionuniverselle qui stend sur 6 mois et connat la participation de plus de 250 pays dont 42 paysafricains. Le Togo y est prsent. Gustave Akphou Djonda est fier de reprsenter son pays. Lepavillon africain est le plus visit cette anne, le 25 juillet il clbrera le 10 millionnime visiteur.

Pour accder ausite de lExpo
http://expo.shanghaidaily.com/http://expo.shanghaidaily.com/http://expo.shanghaidaily.com/http://expo.shanghaidaily.com/


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TOGO CULTURE Les vieux habits des Evalas

Lundi 26 juillet 2010 1 26 /07 /2010 21:50 - Y a certains sujets au bled quil faut savoir prendre

avec des gants, sinon cest tous les noms danimaux qui vous sont colls par des chiens de gardeque nous serons bien obligs, rien faire, confier des islamistes pour servir de preneursdotages dans le Sahel. Mais comme le disent les mamans dAnho, voir et ne pas dire finit pasdonner des maux de ventre. Il faut bien le dire. Imprativement !

Les Evalas, sincrement, mme si je reconnais que cest un rituel indispensable pour les frres Kabys, nemont jamais accroch, pas parce que je ne suis pas Kaby - parce que bien que je ne sois pas Dogon jaimela danse des masques, mais simplement parce que je dteste tout ce qui est violence, force physique, et je

me demande toujours comment ces lutteurs quon envoie au sol la tte en bas les testicules en lairarrivent se relever. Passons.

Les Evalas, cette anne comme les prcdentes, ont fait couler beaucoup de salive quand lengouementqui les a entours. Il suffit de faire un tour sur lun des sites les plus visits du Togo, Iciliome.com, pour serendre compte de tout le dbat que cette fte traditionnelle parmi tant dautres du Togo suscite.

Il est reproch Faure Gnassingb, Kaby, dattribuer trop dimportance cette fte quil tente de politiser,prsent du dbut jusqu la fin des festivits, vidant Par lement, ministres, et tous les bureaux desentreprises publiques, neutralisant toutes les missions de la Tlvision togolaise au profit des luttes,paralysant ainsi lconomie togolaise pendant une deux semaines, alors quon le voit peine aux

clbrations des autres ftes traditionnelles.

Faure Gnassingb, reconnaissons-le, est, avant dtre bombard par larme togolaise comme prsident,Kaby. Un Kaby comme nimporte quel Kaby. Et il a tous les droits daimer cette fte, dy participer, et desy dfouler pleinementmme sil ne sait pas lutter parce que juste en le voyant on sait que cest un grosflemmard, tout comme un prsident originaire dAnho aurait fait pour Ekpssosso et moi pour Ayizan.Parce que je ne vois personne, mais alors personne, qui pourrait mempcher, au nom de je ne sais quelleresponsabilit, dassister ces clbrations qui rassemblent chaque anne tous les natifs de la prfecturedu Zio Tsvi, Ayizan, la fte du haricot quon lappelle. Pourquoi donc chercher des po ux dans la tonsurede Faure sil participe, en bon Kaby respectueux des traditions de son ethnie, cette fte ? Quant auxautres ftes traditionnelles, il a le choix dy assister en curieux citoyen togolais, tout comme Jean -Pierre

Fabre assisterait aux Evalas, ou les honorer de sa prsence en tant que prsident de la Rpublique. Il peut,si son emploi du temps ne lui est pas favorable, se faire remplacer par le ministre de la Culture ou toutautre membre du gouvernement. Logique. Soyons raisonnables, une ou deux semaines passes par FaureGnassingb chez lui Kara pour honorer sa tradition ne peut nuire en rien lconomie togolaise. Mmeles prsidents des plus grandes dmocraties et des Etats les mieux organiss au monde dsertent de temps autre leurs postes, pour les vacances ou pour dautres occupations personnelles. Barack Obama tait toutrcemment en vacances avec toute sa famille, voyons !


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Mais le problme, et il faut le dire, cest lengouement particulier qui a toujours entour cette fte desKabys qui nest en rien suprieure aux autres ftes traditionnelles du Togo. Cette fte qui a fini par foutreles autres dans lincognito, de sorte quonse demande sil existe dautres ftes traditionnelles au Nord duTogo. Combien de Togolais connaissent-ils aujourdhui les ftes traditionnelles des Kotokolis, lune des plusgrandes ethnies du Togo, des Bassars, des Mobas, des Tchambas, des Lossos... ? Les Evalas, sousGnassingb Eyadema, rien dire, ctait la Coupe de lutte traditionnelle du Togo avec des emberlificotages faire vomir un porc. Deux semaines de routine sur la TVT o on est condamn suivre du matin au soir etdu soir au matin des jeunes trs trapus aux corps luisants qui se soulvent et se terrassent sans piti.Eyadema, probablement ancien champion de ces luttes, avait essay, sans y parvenir, dimposer cette fte tout le Togo, comme il la essay pour toutes les ides saugrenues qui lui passaient par sa tte de militairedevenu prsident. Sous lre Eyadema, cette priode des Evalas tait rellement une priode morte dansladministration togolaise, o tous les bureaux taient contraints de vomir leurs gratte -papiers sur Kara,que ces derniers soient originaires ou non de cette rgion. Loin de moi lide daffirmer que ce sontseulement les natifs de Kara qui doivent fter Evala ! Une fte traditionnelle des Kabys est une fte detous les Togolais. Mais quon dserte son bureau pour y aller, alors quon nest mme pas de lethnieconcerne ! Cest le comble du nimportequoitisme !

Je nai rellement pas suivi les Evalas de cette anne, part quelques bribes dimages sur la LCF, La Chanedu Futur, et je nai donc pas tous les lments pour affirmer, comme je le lis dans les journaux en ligne dubled, que Faure continue ces imbcillits de son pre en faisant de cette fte traditionnelle un vnementpolitique. Le Premier ministre, beaucoup de membres de son gouvernement, et beaucoup deparlementaires sy taient prsents, selon les sites visits. Tout le pouvoir excutif et lgislatif avait donct dcentralis Kara pendant des jours !

Et si cela savrait, Faure doit rellement avoir honte de lui-mme. Si lui qui ne peut mme pas faire un seuldiscours sans prononcer le mot rconciliation ne sait pas quil doit se dmarquer de ces pratiques decultivateur que son analphabte de pre a instaures au Togo, et doit continuer, je ne sais au nom dequelle suffisance, attiser, aggraver la haine de toutes les autres ethnies du Togo, celles du Sud surtout,contre les Kabys, eh bien, quil aille prner sa chre rconciliation aux nes parce que pas mme une seuleethnie du Togo qui se sent lse ne sera prte donner la main une autre suppose choye.


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TOGO CVJR marche solitaire du RPT ou impossible rconciliation

sous lempire des tnbres.

Lide dune CVJR est noble et agrable. Seulement, pour quun pays fasse des avances sur

cette voie aprs des annes de dictature, il lui faut absolument un changement majeur port pardes figures nouvelles dans son paysage politique, conomique et social, paysage dans lequel lesresponsables des crimes sont carts et affaiblis (dsarms), leurs institutions radiques etleurs rseaux dmantels. Cest a, le minimum qui doit tre acquis par les victimes et

survivants des atrocits avant quils nexplorent - leur convenance - une Commission Vrit-Justice et Rconciliation parmi les options disponibles.

La recherche dune co-existence pacifique danciens ennemis a conduit, dans une trentaine de pays travers le monde, mettre sur pied des structures minamment politiques appeles : Commission Vrit-Justice et Rconciliation (CVJR). La plus connue sur le continent africain, est celle dAfrique du Sud. Des pays

comme le Rwanda, le Ghana, le Maroc, le Nigria, la Sierra Lone, la Centrafique lont choisie pour paver lavoie vers la rconciliation. Le Knya a cre sa propre commission aprs les violences lectorales dedcembre 2007. La RDC et le Libria lont inscrite dans leurs accords de paix respectifs. Le Togo, payssingulier par le temprament violent de son rgime et toujours en crise, a cru devoir dmarrer saCommission. On observe sur le continent et au-del, lexception du Togo, que ce sont seulement desleaders bnficiant dune aura incontestable dans la population et issus du camp des victimes des atrocitsqui ont entrepris, avec rsultat, la difficile oeuvre de rconciliation. Le dtail importe. Logiquement, plusque leurs bourreaux, les anciens opprims sont mieux outills pour porter le message du pardon. Ils ontplus de crdibilit pour convertir les opinions face la question centrale laquelle achoppent, trs souvent,ces commissions : comment vivre avec ses anciens ennemis si ceux-ci ne sont pas retribus la mesure desactes de barbarie quils ont poss en connaissance de cause ?

Justice : une proccupation et un dilemme.Ces commissions Vrit-Justice et Rconciliation, partout, ne manquent pas de dchaner les passions etdes dbats parfois trs contradictoires. Pour certains politiques et praticiens du droit, le pardon ne peut passe raliser durablement si toutes les vrits ne sont pas dites et connues : on ne peut absoudre celui quine se repent pas. Et donc, que les violateurs des droits de lhomme doivent rpondre de leurs forfaits silon veut dcourager, lavenir, les tentations lanimosit et construire des tats de droit et des normesdmocratiques viables. Dautres observateurs trouvent plus prudent de faire courageusement un trait surle pass et chercher plutt investir dans la restoration, en profondeur, des systmes judiciaires pour lesrendre la fois dissuasifs et coercitifs. Ceux-ci - Brian Walsh, Chef Chercheur au Centre dEtudes lgales et

judiridiques de la Fondation Hritage aux USA en fait partie - ont conclu qu vouloir faire le procs des


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violateurs des droits des citoyens, on peut mettre en pril le processus de rconciliation. A peu prs dans lamme veine, dautres se disent inquiets et soutiennent que ces procs, dans la plupart des cas, onttendance se bipolariser, dressant ethnies contre ethnies, mettant innocents dun ct et coupables delautres. Et, comme tels, ils sont inappropris pour corriger lexploitation et la violence systmatiques dont

certains peuples ont t victimes. Quant la norvgienne Elin Skaar, Directrice de recherches lInstitutMichelsen (Norvge), elle se dmarque des deux principales thses qui sopposent:le choix duneCommission Vrit, dun Tribunal ou de Rien pour solder le pass dun pays sorti de crise dpend durapport de force en prsence. Cest selon que le pouvoir dchu est totalement affaibli ou rest actif, que lapression du public est trs forte ou que la communaut internationale sen mle et y met tout son poids.Mais Elin ne dit pas laquelle des options est la meilleure. Ce nest pas le cas de Martha Minow. La Directricede la facult de Droit Havard (USA), est plus prcise lorsquelle estime que Commission Vrit et tribunalpnal peuvent coexister pendant une priode de transition dirige par un Gouvernement de Mission ayantpour tches spcifiques de faire aboutir les deux structures, de temprer les rancoeurs et dorganiser deslections.

Critres essentielsTous ces experts avertissent quune Commission Vrit de faade ou un tribunal de complaisance dont lebut est de couvrir malicieusement les crimes de sang ne doivent pas avoir leur place sur la liste des options.Et, font-ils savoir, lon doit surtout viter que linitiative provienne et soit pilote par les coupables. A lIleMaurice par exemple, le gouvernement de Sir Anerood Jugnauth, pour couper court tout soupon sur laCommission visant affronter les horreurs de lhistoire de lArchipel, a confi sa prsidence un trangeren la personne du sud-africain Alex Boraine, ancien vice-prsident de linstitution similaire dAfrique du Sud la fin de lApartheid. Dune voix concordante, les observateurs aviss relvent quun processus derconciliation nationale qui veut tenir ses promesses se distingue par des actes de bonne volont de la partdes dirigeants. La reconnaissance, par les criminels, de leurs atrocits et larrt total des crimes doivent enconstituer le point de dpart. On constate que le facteur commun toutes les Commissions Vrit, Justice

et Rconciliation, dans presque tous les pays qui en ont fait le choix, cest quelles sont instituesseulement aprs que les cliques ayant terroris et pill leurs peuples aient t dposes du pouvoir - dunemanire ou dune autre - et dpossdes de la gestion des affaires publiques. Cest ce qui sest pass enArgentine aprs la chte de la dictature militaire, au Guatmala aprs des dcennies de violencespolitiques, en Afrique du Sud aprs que la minorit blanche a t dtrone, en Sierra Lone aprs la guerrecivile qui avait divis le pays en factions rivales.

Cas du Togo, un cas cocasse.Au regard des diffrents exemples, on peut affirmer que le Togo nest pas prt pour une CVJR. Le pays vittoujours dans une crise politique aigue. On le voit, le processus de rconciliation annonc chemine, maindans la main, avec dissolutions de partis politiques, emprisonnements, drives autoritaires des ministres en

fonction, enlvements et tortures dopposants, dilapidation tous azimuts du patrimoine national et autresforfaitures. Cest refoulant. Raison pour laquelle la Commission Vrit du Togo - cest palpable - sidentifie,dans le public, plus la stratgie du guet-apens permanent du pouvoir qu sa volont relle dunifier lepeuple. Consquemment, cette commission ne compte dadeptes nulle part. Elle ne fait mme paslunanimit dans la propre famille de son crateur, Faure Gnassingb. Beaucoup se demandent dailleurscomment celui que lon appelle encore au Togo le charcutierde 2005, un chef dpourvu de fondationmorale et de respectabilit intrieure, peut-il entreprendre avec succs de rconcilier son peuple. Cest,sans note discordante, un mme langage que tiennent, la plupart des observateurs qui ont tudi de prsles processus de rconciliation dans diffrents pays. Ce sont leurs expriences qui ont peut-tre inspir, il ya quelques mois, Nicolas Lawson, leader dune petite formation politique (PRR) et ancien opposant aurgime de Faure Gnassingb : ce nest pas une Commission Vrit quil nous faut au Togo dans les


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circonstances actuelles, cest dabord et avant tout, un changement de rgime. En effet, le RPT, chevilleouvrire des assassinats politiques au Togo, a gard sa haute main sur lEtat et ses institutions. Ses milicienset ses barons rgnent toujours sur leurs victimes. Limpunit est demeure la rgle, sous un gouvernementplthorique bricol des fins publicitaires, aprs un scrutin prsidentiel foncirement scandaleux.

Ennuyeuse homlie dun prlat ...La Commission que prside Monseigneur Nicodme Anani Barrigah-Bnissan est une ple copie que lestogolais jugent sidrante. Sa composition mme nest pas affranchie de conflits dintrts. A part peut-trele prlat - la soutane du prtre a cess dtre sainte au Togo depuis la cascade de scandales dont lancienArchevque de Lom, Dosseh-Anyron, avait abreuve ses fidles - tous les dix autres membres sont desinconditionnels avrs du RPT. A commencer par la vice-prsidente Kissem Tchangai-Walla, cette dame quiavait, la tte de la CENI, valid la mascarade lectorale de 2005 solde par des centaines de morts et ladestruction massive durnes par des militaires. En dfinitive, le shma togolais se ramne un genre o,des criminels, responsables de massives violations des droits de lhomme, sans applanir les sujets litigeux,sans faire le moindre geste de repentance, et plus grave, sans mettre un terme leurs actes de brutalit sur

les populations civiles, sarrogent le droit de convoquer leurs victimes un processus de rconciliationplac sous leur contrle. Cette CVJR l, cest du bidon. Cest un artifice cousu de fil blanc. Simplement, cestune cocasserie qui chamboule tout bon sens.

... dans un environnement dmoniaqueCertainement, Monseigneur Nicodme Barrigah est au courant que ses compatriotes nont pas le coeur suivre son (ennuyeuse) homlie sur cette formule RPT de la CVJR. Comme le dit lautre, il se contente deprner la rconciliation. Dans le dsert. Ni les criminels - ils nont pas fini dtancher leur soif de sang et desenrichir - ni leurs victimes, ne lcoutent. Si lEvque dAtakpam croit devoir foncer, sans enseigner lesquatre nobles vrits son mandataire, cest que forcment, lui et ses amis fileront, seuls, le mauvaiscoton jusquau bout. Sans le peuple qui nourrit des griefs profonds contre le rgime. Une chose est

indniable : faute dadeptes, le projet introduit de faon cavalire par purs calculs politiciens est vou uneimpasse pour ne pas dire une mort bien mrite. Les torrents de critiques manant du public sient merveille au prlat, accus de marcher avec de sadiques galapiats qui font le mal et y prennent du plaisir.LArchevque dAtakpam commet un pch lorsquil se laisse instrumentaliser, avec aise apparente, pardes gens qui nont jamais cach quils sont dinfmes hypocrites sur qui il est impossible davoir unequelconque emprise anglique. La CVJR togolaise est un autre labyrinthe que le pouvoir abhorr a rigpour flouer les blancs ( le RPT est friand de cela ). Il scroulera ou se fera superficiellement. BishopNicodme aura alors doublement pch pour avoir attendu si longtemps avant de comprendre que FaureGnassingb, cest le Roi Hrode, et le RPT, lEmpire des tnbres - leurs discours ne sont que duplicit,mensonge et transgression - En semptrant dans cette structure de ddale quest la CVJR cre par unprsident vastement contest, larchevque entche sa soutane et ne peut en sortir que diminu. Il lui

faudra, pour redevenir lumire aux yeux de ses fidles, mille neuvaines et mille jours de jeneininterrompus.Cest ce prix que le Roi des Nations, Jsus, redorera son blason et le purifiera des souilluresquil projette la face de la Nation Togolaise.

21 juillet 2010

Kodjo EpouWashington DC USA


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TOGO DIASPORA La contribution de la diaspora au

dveloppement du Togo

Depuis le 13 janvier 1963, le Togo est rgulirement confront des crises

politiques qui entravent srieusement tout effort de dveloppement. Cescrises politiques ont contraint des milliers de Togolais trouver refugehors des frontires. En effet, la stratgie inavoue du pouvoir estdentretenir une certaine prcarit de la population avec pour seul but dela maintenir dans une dpendance matrielle et financire absolue pourensuite la contrler. Les Togolais qui sont obligs de sexiler et ceux quiont dlibrment choisi de sexpatrier constituent la diaspora togolaisequi regorgent de nombreuses comptences trs indispensables audveloppement politique, social et conomique du Togo.

Il suffit daller dans les grandes agglomrations du monde entier pour dcouvrir la richesse, le talent et ladiversit des cadres qui sont originaires du Togo. Face la persistance de la crise sociale, conomique et

politique, certains Togolais estiment que les comptences qui se trouvent au sein de la diaspora doiventfaire preuve de patriotisme pour retourner au Togo et mettre leur talent au service de la nation. Cettethse est premire vue louable et comprhensible. Mais lanalyse, elle se heurte plusieurs obstaclesquil importe de ne pas ignorer.En labsence dun vritable Etat de droit o la justice serait indpendanteet impartiale, le retour au pays des Togolais de la diaspora hautement qualifis napportera aucunesolution durable aux nombreux problmes de dveloppement conomique et social auxquels le Togo esttoujours confront. Pour sen convaincre, il suffit de prendre lexemple de lactuel Premier ministre GilbertFossoun Houngbo, ancien directeur Afrique du PNUD avec rang de secrtaire gnral adjoint des NationsUnies, qui malgr ses comptences avres sest heurt aux caciques du rgime RPT dans la mise en uvrede son programme de gouvernement prsent lAssemble nationale. Il na pas pu honorer sesengagements pris devant les dputs. Des ministres et des conseillers la prsidence de la Rpubliquetaient plus puissants que le Premier ministre. Au final, il est devenu un alli indfectible de Faure

Gnassingb.

La situation na gure chang et demeure encore trs complique aprs le scrutin prsidentiel trscontrovers du 4 mars 2010. La corruption persiste au Togo. De plus, la dissolution trs conteste du partiOBUTS de lancien premier ministre Agbyom Kodjo est une preuve de la dpendance de la justice lgard du rgime RPT. Dans ces conditions, comment peut-on sattendre une justice quitable etimpartiale en cas de conflit entre un Togolais issu de la diaspora ayant investi des milliards de FCFA et unautre ayant des liens trs troits avec un membre influent du rgime RPT ? Il ne faut surtout pas ignorerquune grande partie de Togolais de la diaspora condamne svrement et juste titre la gestion desaffaires publiques par le rgime RPT. Les Togolais de la diaspora qui sont dans les pays occidentaux ne sontpas menacs pour leurs opinions politiques et syndicales. Ils bnficient dune scurit sociale, dunsystme de sant acceptable et sont assurs davoir un procs quitable en cas de litige. En effet, il existedes voies de recours internationaux qui permettent un nouvel examen des arrts rendus par les juridictionsnationales. A lheure actuelle, combien de cadres togolais peuvent avoir accs des soins appropris auTogo ? De mme, les magistrats togolais peuvent-ils honntement prtendre dire le droit et rien que ledroit ? La rponse ces deux questions demeure ngative. La majorit des Togolais de la diasporasinquite srieusement de la dgradation des conditions de vie au Togo. Mais daprs des investigations,ils luttent pour linstauration dun vritable Etat de droit fond sur la bonne gouvernance et lgalit rellede tous les citoyens avant de mettre leurs comptences au service de la mre patrie. En attendant cetteinstauration, ils sont contraints denvoyer des fonds, des mdicaments, des quipements et des livres leurs proches qui vivent dans la prcarit et la pauvret au Togo. Mais lenvoi des fonds destins laconsommation des biens de premire ncessit et non linvestissement ne pourra certainement pascontribuer lradication de la pauvret au Togo. Arsne Ouidiraogo 19 juillet 2010


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TOGO MEMOIRE TOI TAVIO AMORIN

Tant de temps et dnergie perdusAux heures de ta bravoure trahieVoici dj prs de deux dcenniesInondes hlas par du sang froid.On sen souvient encore comme hier

A nos folles et rudes amours violesMurmure ton silence envahisseur., belle me qui trs loin senvoleRinjectant le souffle dans nos veines.Il ny aura jamais, plus jamais de rpitNon, pour les mchants tueurs de lucioles.

Allemagne, le 21 Juillet 2010.

Ali Akondoh

NOS MARC* ET LEURS MARQUESSur lesplanade o se sont leves vos voixPartout, dans les airs et sur tous les toitsVos cris jusqu nous retentissent encoreFort dans nos curs blesss comme un cor

Vos marques demeurent ici intactes et bellesComme un superbe tableau riche en dcibels

Vous les avez vaincus, les geles et SoudouVous, nos fils les plus fous et les plus douxVous avez sacrifi ce quil y a de plus cherVotre foi, votre intelligence et votre chair

Pour le Togo et votre peuple, vous rviezDe fiert et despoir, vous vous nourrissiez

Ignorant la mchancet de vos proches amisQui, lune et miel, vous avaient tout promis.

Si vous deviez aujourdhui revenir sur terreReprendre le combat avec vos anciens pairsAvec quel il pourront-ils vous regarder ?Quelle image de vous pourront-ils garder ?

Les voil qui se pavanent de Paris AccraParcourant les villes de Saint Egidio OuagaOu bravant la honte dans les rues de Lom Pya

En votre nom, ils mritent notre cinglant pouah.

, pauvres victimes innocentes que vous tes, MarcNous clbrerons jamais vos ineffaables marques!

Allemagne, le 21 Juillet 2010.Ali Akondoh


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TOGO POLITIQUE La 18me marche du FRAC Les interventions desresponsables de FRAC

7/26/2010 - Alphonse Kpogo, Secrtaire Gnral ADDILes gens disent que nous marcherons jusqu ce que nos chaussures se trouent. Ceux qui les chaussuressont dj troues et veulent acheter dautres, quils ne le fassent pas car nous sommes presque arrivs ladestination de notre lutte. Restez seulement mobiliss. Vous verrez vous-mme les rsultats.

Claude Amganvi, Secrtaire Gnral du Parti des TravailleursAujourdhui nous marchons la dix-huitime fois et hier vendredi 23 juillet, il y a 18 ans quon a assassinTavio Ayawo Amorin Tokoin Gbonvi. Aprs la fusillade, il a pass deux jours au CHU Tokoin avant sonvacuation en Europe. Cest l quil a finalement rendu lme. Si Tavio Amorin tait vivant encore, il seraitparmi nous ce matin. Tavio a t un vrai battant. Je ne pourrai dire la douleur ressentie par les Togolaissuite son assassinat. A cet effet, la population toute entire sest mobilise pour le dpart dEyadma.

Aujourdhui il nest plus avec nous mais ses ides ne sont pas mortes, elles sont l et nous les utilisons dansnotre bataille pour linstauration de la dmocratie. La lutte mene par Tavio doit servir dexemple noustous surtout aux jeunes afin que nous continuions sans cesse notre lutte et je sais que nous aurons uneissue trs bientt. Mon message de ce matin est que vous vous prpariez spcialement pour les 20e et 21emarches. Nous devons montrer au monde entier quil y a quelque chose qui ne va pas au Togo. Dautresstratgies sont en vue. Nous vous les dvoilerons au moment opportun.

Agbyom KodjoNous nous approchons de la victoire. Vous-mmes vous savez que celui qui est l-bas, na aucune force etquil ne peut rien faire quant lamlioration du pays. Nos marches leur font peur comme on a peur dunpouvantail. Pour ce qui est du procs de OBUTS, nous allons leur montrer quils ont rendu un jugement

bancal. Jai coopt deux avocats qui arriveront incessamment. Lun Mario Stasi vient de Paris et lautre ElHadj Diouf vient de Dakar. Ce procs naura jamais lieu. Ceux qui ont demand la dissolution du parti nesont plus dans le parti. Lun a t exclu, lautre a dmissionn. En plus la Cour Constitutionnelle avaitreconnu la lgalit de OBUTS. Je voudrais vous dire quils sont nombreux les Togolais qui ne viennent pasaux marches mais qui adhrent votre lutte car votre cause est juste. Largent du pays sert de moyens devoyage un seul individu qui jouit. Ces gens doivent quitter parce quils nont pas de circonstanceattnuante en vue de rester l pendant un ou deux mois. La bonne gouvernance vient du sacrifice et nondes champagnes et des ftes.

Jean-Pierre FabreAujourdhui, nous nous souvenons de notre ami et frre Tavio Amorin. Je me rappelle de lui comme si

ctait hier. La nuit que nous avons passe avec lui lhpital avant son vacuation, tous ces souvenirs merendent tristes. Tavio tait mort dans la fleur de lge. Nous devons nous souvenir galement de tous nosfrres tus Soudou en 1992, ceux qui sont morts dans la lutte avant et aprs le 5 octobre 1990. Surtout le5 avril 1991 deux lves de lcole primaire publique de Nykonakpo ont t fusills parce quils avaientdcid, au cours dun soulvement gnral, de casser la statue dEyadma devant le Palais des Congrsautrefois maison du parti. Ctait triste. Ainsi depuis le 5 octobre jusqu ce jour, le nombre des assassinatsest trop lourd. Je vous fais ce petit rcit pour vous dire que nous nous sommes trop laisss ces gens. Nousavons une part de responsabilit dans tous ces agressions, ces tortures, ces assassinats et ces pillages. Nousles avons trop laiss faire. Ils trompent les blancs quils font la dmocratie mais aprs les lections, ilsvolent la victoire. Si nous sommes patients en suivant notre objectif cela ne veut pas dire que nous sommesdes clowns. Je vous dis que notre marche doit stendre sur tout le Togo. Lom, Kpalim, Atakpam,


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Sokod, Mango, Dapaong mme Kara. Je voudrais dire qu partir du week-end prochain cest--dire aprsla marche du samedi, le dimanche nous ferons un meeting Kpalim et Atakpam. Cest moi qui vous le diset je les attends. Comme ils ont la gchette facile et tue nimporte comment quils viennent nous tuer cesmeetings et nous verrons. Comme nous sommes patients, ils pensent que nous sommes des peureux.

Attendez et vous verrez ce qui se passera ce dimanche. Ils ne pourront rien nous faire au nom de Jsus. Cejour en souvenir de Tavio, nous vous prtons serment que personne ne baissera les bras dans cette lutte encommenant par moi-mme. En politique, on ne se presse pas. Sinon on finit par tomber dans des travers.Une seule personne saccapare des biens du Togo, gaspille largent sa guise. Au mme moment, les autresont faim. Nous devons arrter toutes ces choses.

Le CORRECTEUR


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TOGO POLITIQUE Volont manifeste dabrutir les Togolais

J'ai vu, pendant toute ma vie, sans en excepter un seul, les hommes, aux paules troites, faire

des actes stupides et nombreux, abrutir leurs semblables, et pervertir les mes par tous lesmoyens. Ils appellent les motifs de leurs actions: la gloire (Isidore Ducasse, dit comte deLautramont, Les chants de Maldoror)Chaque peuple ou chaque groupe ethnique a sa culture laquelle il sidentifie. Tous les hommes tant parnature les mmes, cest par les pratiques culturelles quils se distinguent, quils sillustrent. Ainsi, on nepeut pas demander un Breton en France de se muer en Tamoul au Sri Lanka, tout comme on ne dira pas un Agnagan de suppler un Kaby pour prsider les Evala. Quelle similitude y a-t-il entre les deux groupesethniques pour les deux exemples donns ? Aucune. Mais en demandant un Agnagan comme le Premierministre Gilbert FOSSOUN HOUNGBO de le remplacer, Faure Gnassingb a, ni plus ni moins, abruti son chefde gouvernement, ce keynsien autoproclam dnich au pays de lOncle Sam et totalement dfigur parles ralits du pouvoir RPT.

On avait prdit, le jour o il avait foul le sol togolais tout euphorique, de changer le quotidien des Togolaisen six mois, quil risquaitde connatre le mme sort que lex-Premier ministre Eugne Koffi ADOBOLI, luiaussi ancien haut fonctionnaire du systme des Nations Unies. Ce natif de KLOTO que feu GnassingbEyadema avait fait venir pour soigner son image sur le plan international aprs le hold-up lectoral de 1998,navait pas t la hauteur et navait marqu les Togolais que par ses qualits de danseur public etdanimateur. Aujourdhui, lancien Monsieur Afrique du PNUD est dans une situation analogue la seulediffrence que lui, il ne danse pas. En revanche, il est constamment avachi par son chef qui, ayant dautreschats fouetter, lui a demand de prendre place sous lapatam et dapplaudir les lutteurs comme il lefaisait en bon Kaby, comme il le faisait en bon fils de la Kozah. Faure GNASSINGBE se sentait si proche dessiens quil nhsitait pas mimer sur les morceaux servis par ses frres et leur parler la father tongue

(langue maternelle) aprs les empoignades qui lui ont srement rappel son pass de grand lutteur comme son pre. Monsieur le Premier ministre, tiez-vous heureux la place de Faure Gnassingb quipouvait quand mme vous envoyer au Tchad et soccuper de sa fte traditionnelle ? Pour sauver lesapparences comme a a t toujours le cas depuis votre nomination, vous rpondrez par laffirmative. Maisau fond de vous, vous ntiez pas du tout laise et a se faisait voir.

Monsieur le Premier ministre, les Kaby sont dans leur droit de clbrer leur fte traditionnelle, toutcomme les Bassar qui commmorent chaque dbut septembre Dpontre (fte des ignames) ou les Ewqui ftent Agbogbozan. Mais ceux qui sont au pouvoir ne doivent pas conditionner la vie de tout un payspar les Evala. Cette manifestation culturelle est devenue une affaire nationale et pendant plus dunesemaine, tout sarrte, ladministration est paralyse. Tous les ministres font le dplacement de la Kozah

pour prouver au chef quils lui restent dvous jusqu ses pratiques culturelles. De mme, dans la coursepour les lections la HAAC, anciens membres et nouveaux candidats se sont battus pour bien figurer dansle champ de vision de Faure Gnassingb. Et sil avait fallu se dbarrasser de leur veste et se jeter dans lesarnes pour limpressionner, ils auraient pu le faire. Devenir membre de la HAAC est devenu plus quuneobsession. Que dire de ces ternels lche-bottes du jeune prsident limage de DOSSEH-ANYRON et autreGilbert ATSU ? Pendant que Faure Gnassingb et tout son gouvernement taient en train de faire labamboula dans la Kozah, les habitants dAdakpam et environs continuent de souffrir les affres desinondations. Ne sont-ils pas, eux, des Togolais pour mriter la mme attention ?

Zeus AZIADOUVOSource: LIBERTE HEBDO TOGO


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TOGO POLITIQUE Deux mois aprs sa signature - Quel bilan de laccordGilchrist-RPT ?

Lundi, 26 Juillet 2010 15:54 -26 mai 2010-26 juillet 2010 , cela fait deux (02) mois jourpour jour que Gilchrist Olympio signait avec Esso Solitoki reprsentant le Rassemblement dupeuple togolais (Rpt) un accord qui a ouvert les portes du gouvernement Houngbo II aux amis du Marchal dsarm. Cet accord qualifi d historique tait brandi comme la recette

magique qui a toujours manqu, et l Opposant historique promettait de sortir le peuple

togolais de la misre. Tout un tas de chantiers ont t annoncs par le Prsident dchu delUnion des forces de changement (Ufc), histoire de pousser les populations lui accorder le

bnfice du doute et leur mettre de leau la bouche.

Trop tt pour tablir un bilan ? Les dfenseurs de cet accord historique le diront certainement, etsurtout dans le camp de Gilchrist Olympio. Mais il y a aussi un adage populaire qui dit que le poussin quideviendra coq se remarque trs tt. Quel bilan sommaire peut-on tablir alors de cette collaborationcontre-nature deux mois aprs le pacte du sicle ?

Des avances ?

On doit le concder, quelque chose a chang dans le microcosme politique togolais avec ce compromis.Pour la toute premire fois au Togo, des membres de lUfc, ou plutt les lche-cul de Gilchrist Olympio sontentrs au gouvernement. Et cette collaboration est brandie par Faure Gnassingb et les siens comme untrophe de chasse et vante lgard de la communaut internationale comme la matrialisation de lapolitique douverture et dinclusion du Leader nouveau , et donc un signe de frquentabilit dupouvoir en place. Raison pour laquelle le nouveau titulaire ( ?) du ministre des Affaires trangres et de laCoopration Elliot Ohin est embarqu chaque fois

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Revue de Presse 27 Juillet 2010