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Juillet 2015

Revue de presse des pépinières de toulouse métropole 13 juillet 2015

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DRONIRIS, INTEROPSYS et DELAIR TECH à la Une de la presse.

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Juillet 2015

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Trophées national des achats : médaille d’argent pour Pôle emploi

Pôle emploi Midi-Pyrénées s’appuie sur une start up toulousaine pour optimiser ses processus achats

Le Trophées national des achats, réunit une cinquantaine de projets d’établissements publics et d’entreprises de tous secteurs d’activité, s’est déroulé le 22 juin dernier au Théâtre Mogador.

Pour sa 9e édition, Pôle emploi remporte une médaille d’argent dans la catégorie « Modernisation des Processus et Performance Achats ». Cette catégorie récompense la direction des Achats ayant le plus innové en matière de processus (harmonisation, innovation dans le dialogue entre prescripteurs et acheteurs, simplification…).

Une plateforme online innovante Le processus est au cœur de l’activité achats et particulièrement en matière d’achats public. Les procédures achats qui sont lourdes et complexes à mettre en œuvre intègrent une pluralité d’acteurs internes et externes à Pôle emploi et exigent autant de rigueur et de fiabilité, que de visibilité. Lydie Vergnières (Responsable des Achats Pôle emploi Midi-Pyrénées), en présente le contour : « Seul un outil informatique moderne et innovant pouvait répondre à l’ensemble de ces préoccupations. Le service achats de Pôle emploi Midi-Pyrénées a identifié une jeune startup toulousaine (InteropSys) capable de proposer à partir d’une plateforme on line une solution agile qui automatise et facilite les échanges avec les services prescripteurs utilisateurs des marchés. Cette solution assure la traçabilité et la sécurité des procédures avec un système d’alerte intégré. Par ailleurs, elle permet de réduire les délais de réalisation et d’optimiser le travail des équipes. Le gain de temps pour les acheteurs de Pôle emploi est estimé à 20 jours / an. » Pôle emploi, pour mettre en œuvre cette plateforme a fait appel à une start-up toulousaine, et participe ainsi au développement de l’emploi et de l’économie « innovante » de la région. InteropSys, développeur de la plateforme InteropSys est une société d’édition de logiciels créée en avril 2013 par Aurélien Codet de Boisse et Nicolas Boissel-Dallier, ingénieurs et docteurs de l’Ecole des Mines d’Albi. InteropSys développe et commercialise une solution innovante de gestion de processus & workflows à destination des entreprises, nommée IteropSuite. L’idée est de permettre aux entreprises de maîtriser les échanges au sein de leur organisation, d’avoir une vision claire et synthétique, en temps réel, du déroulement de leur processus et des acteurs associés (Qui ? Quoi ? Quand ?…), et ainsi d’améliorer leur productivité et leur performance globale. InteropSys est hébergée et accompagnée au sein des pépinières d’entreprises innovantes de Toulouse Métropole sur le site du Perget à Colomiers. Trophées des achats Véritable temps fort de l’année pour le monde des Achats, cet événement récompense les initiatives jugées exemplaires en termes de politique Achats des entreprises et des collectivités. Cet événement permet aussi de mettre en avant les bonnes pratiques et le savoir-faire des acteurs de cette profession, trop souvent cantonnés à l’image de « chasseurs de coûts ».

COMMUNIQUE DE PRESSE 6 JUILLET 2015

Contacts presse Pôle emploi : Valérie NARQUIN (Attachée de presse – service Communication) Tel : 06 25 95 05 58 - [email protected] InteropSys : Gaël ROLLAND (Responsable Commercial & Marketing) Tel : 07 82 53 04 44 – [email protected]

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GÉNÉRATION30 I

LA TRIBUNE - VENDREDI 10 JUILLET 2015 - NO 138 - WWW.LATRIBUNE.FR

TIME LINEMichaël de Lagarde

Juillet 1980 Naissance

à Albertville.

2004 Diplômé de l’École

polytechnique

2005-2006 Ingénieur chez Schlumberger,

au Canada et en Argentine.

2007-2010 Ingénieur pétrole

à Perenco.

Mars 2011 Cofonde Delair-Tech.

Octobre 2013 Lève 3 millions d’euros auprès d’investisseurs

privés.

Avril 2015 Représentation

commerciale au sein du Bub de Bpifrance.

Eté 2015 Ouvre une filiale

au Mexique.

MICHAËL DE LAGARDE

Entrepreneur de haut volÀ 35 ans, le président cofondateur de Delair-Tech s’apprête à ouvrir sa première filiale au Mexique et va commercialiser son nouveau drone professionnel.

Zone d’influence : #Drones, #Traitement d’images #BtoB, #Toulouse

2017 Compte une filiale

sur chaque continent et devient chef de file

mondial du drone professionnel.

PAR PERRINE CREQUY

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ELPour lui, tout est possible. Michaël de Lagarde, le président cofondateur de Delair-Tech, ambitionne d’ici à deux ans de deve-nir le chef de file mondial du drone professionnel. « Jusqu’à présent, nous

avons été de fougueux inventeurs startuppeurs : nous avons noué des partenariats au Congo et en Afrique du Sud, et présenté un deuxième modèle, le DT 26. Cette année, le mot d’ordre est : calme et raison », précise l’entrepreneur de 35 ans… qui prépare l’ouverture « immi-nente » de sa première filiale, au Mexique, pour s’établir sur le marché sud-américain, et prévoit de s’implanter aux États-Unis et en Asie dès l’an prochain. En parallèle, il mène des négociations pour une deuxième levée de fonds, « entre 10 et 15 millions d’eu-ros ». À l’évidence, Michaël de Lagarde ne partage pas l’acception commune du mot « calme ». Créée il y a quatre ans, sa société compte aujourd’hui 40 salariés, et a réalisé l’an dernier 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires, dont 75"% à l’exportation. « Nous ferons le double ou le triple cette année », pré-voit-il sans s’émouvoir de son « développe-ment exponentiel » qui vient de lui valoir l’attribution du Pass French Tech, réservé aux entreprises en hypercroissance.

Ce diplômé de Polytechnique avait évoqué l’idée d’entreprendre durant ses études avec Bastien Mancini, devenu l’un de ses trois associés, avec Benjamin Benharrosh et Benjamin Michel, des X eux aussi. « Michaël est intègre, persévérant, très volon-taire. Il est naturel avec tout le monde, et prend les choses avec recul : face aux bonnes nouvelles comme aux mauvaises, il reprend le travail en cinq minutes. Et aucun obstacle ne l’arrête. À nos débuts, alors que nous devions envoyer un drone en Guyane et qu’aucune caisse de trans-port n’était disponible à la location avant trois jours, il est allé dans un magasin de bricolage pour acheter des planches et une visseuse, et il a monté la caisse lui-même, en deux heures », se souvient Bastien Mancini.Durant ses sept premières années d’expé-riences professionnelles, Michaël de Lagarde a eu à gérer des situations autrement plus délicates. Après un stage de monteur vidéo

dans une chaîne de télévision russe à Vladi-vostok, c’est en effet dans le rude monde du pétrole qu’il a évolué. Un stage chez Total en Argentine a conclu sa formation, puis il a rejoint Schlumberger en 2005 en tant qu’ingénieur terrain au Canada puis en Colombie. « J’étais à la tête d’une petite équipe, et nous intervenions au moment du forage, un moment de mégatension opérationnelle, car les enjeux sont énormes. » Puis il intègre Perenco en 2007, à Paris et en mission en Égypte dans une startup d’installation de gaz. C’est avec regret que son responsable de l’époque à Perenco, Jean-Claude Gay, l’a vu partir : « Michaël est doué en tout, avec une approche très modeste et beaucoup d’autodérision. Il géné-rait une excellente ambiance dans l’équipe. Un jour, alors qu’il était en mission au Congo, il a reçu un colis de 2 mètres de long : c’était un modèle zéro de son drone. Deux ans après qu’il était parti, emmenant avec lui un autre excellent élément de l’équipe, Benjamin Michel, il est venu me voir pour me présenter son prototype. J’ai été impressionné par sa transformation, l’enver-gure nouvelle qu’il avait prise. Il a beaucoup d’intuition, cette forme d’intelligence propre aux gens qui pensent vite. »C’est en voyant l’électronique se démocra-tiser dès 2010 que Michaël de Lagarde a décidé de prendre son envol. « Dans l’indus-trie pétrolière, nous faisions souvent appel à l’observation aérienne, mais les avions et les hélicoptères n’étaient pas toujours disponibles. Les drones étaient tout indiqués, et il était dès lors possible de construire à très bas coût des appareils aux performances équivalentes aux drones militaires d’il y a dix ans. Petit à petit, nous avons acquis toutes les compétences néces-saires : aérodynamique, mécanique, propul-sion, contrôle de commande, optique et sys-tèmes embarqués… »Désormais, c’est le traitement de l’image que ce passionné de technique veut accélé-rer pour permettre la surveillance des pipe-lines, mais aussi des routes, des lignes élec-triques, des canaux ou encore des champs, grâce à une technologie accessible à partir de 25"000 euros – drones, capteurs, logiciel et formation inclus. « Le drone est un maillon de la chaîne. Avoir un appareil photo volant, qui prend une image par seconde, soit 10 gigaoctets de photo en deux heures de vol, ça ne sert à rien si on n’a pas un système de traitement de ces données. C’est pour cela que nous avons lancé une plateforme d’analyse. À l’atterrissage, le drone télécharge automatiquement les photos qu’il a prises en vol, et ensuite nos algorithmes – ou d’autres outils – scannent ces données pour suivre l’évolution dans le temps et identifier les anomalies, et envoient des conclusions sous forme de cartographies. » EDF l’utilise, tout comme la Commission européenne, dans le

cadre du programme d’observation de la Terre, Copernicus.La parole franche et directe, le verbe incisif mais jamais haut, Michaël de Lagarde détaille ses ambitions pour son dernier-né, le DT 26, en cours de certification par la Direction générale de l’aviation (DGA) et qui sera commercialisé dès la rentrée. « Le DT 26 peut emporter jusqu’à 4 kg de capteurs et caméras, permettant une surveillance d’une qualité quasi militaire, et il peut atterrir en milieu hostile. Notre premier modèle, le DT 18, a montré que nous savons faire des drones pour des vols hors de portée de vue de l’opéra-teur. En quelque sorte, le DT  18 était une Maserati, le DT 26 est une Toyota », illustre l’entrepreneur, qui confie que son nouveau modèle a été déployé en missions tests en altitude et dans la chaleur pour repérer les braconniers en Tanzanie, et au Mexique pour surveiller un pipeline. Ce modèle per-fectionné pourrait même connaître une application militaire : « Le DT 26 pourrait très bien répondre à un appel d’offres de la DGA. ». Celle-ci a d’ailleurs alloué une sub-vention à Delair-Tech, dans le cadre de son programme Rapid, voué aux technologies duales – civiles et militaires.Pour son service militaire – obligatoire en première année de l’X – Michaël de Lagarde a choisi d’intégrer les commandos marine. Durant ses études, ce passionné de sports aériens – parapente, planeur et aujourd’hui en formation de pilote d’avion – a exploré le semi-marathon, le parachutisme, la spé-léologie et l’escalade. Avec son ami et ancien camarade de promotion Charles-Antoine Idrac, il a fait voler une montgolfière dans une grotte, et escaladé des parois à Rio de Janeiro : « Proposez quelque chose d’intrépide à Michaël, il sera partant#! Quel que soit le défi, il est là. Mais s’il vous propose quelque chose, vérifiez que vous êtes à la hauteur. Pour lui, rien n’est impossible, et il gère, quels que soient les imprévus. Intellectuellement aussi : il va au fond

des choses, très vite, et ne prend rien pour acquis. À une époque, son salon s’est transformé en atelier aéronautique, avec des aéronefs en construction, d’autres écrasés, des systèmes démontés : il étudiait chaque point d’améliora-tion possible sur les modèles existants. »« Michaël peut passer des nuits entières sans dormir pour résoudre un problème. Sa grande détermination est la source de sa capacité à diri-ger et à entraîner, car il n’est pas très bavard. C’est en montrant l’exemple qu’il crée l’émula-tion dans son équipe », observe Antoine Dela-fargue, ancien camarade de l’X et porteur du projet Poisson Pilote, qui consiste à traver-ser la Manche dans un sous-marin à pédales lors de l’été 2016. Michaël de Lagarde a insisté auprès de son ami pour le soutenir, à la force des jambes, dès les premiers essais à l’automne prochain. Quand on lui demande si ce projet n’est pas un peu fou, il rétorque, très posé et le visage solennel, mais avec une étincelle de malice dans les yeux : « Tout ce qui compte, c’est l’aventure. » ■�

MODE D’EMPLOI• Où le rencontrer ? Entre Toulouse et Paris. « Hormis les moyens de contact numériques, vous pouvez me rencontrer dans nos locaux à Toulouse ou à Paris, où je me rends tous les quinze jours. »

• Comment l’aborder ? Passionné. « Il faut éprouver du plaisir dans son activité. Faire ce que l’on veut est une grande chance, je vous le recommande ! »

• À éviter ! Les arrière-pensées. « Une prise de contact intéressée est désagréable. Faites en sorte que ce ne soit pas trop évident d’emblée. »

« IL VA AU FOND DES CHOSES ET NE PREND RIEN POUR ACQUIS »

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5 JUILLET 2015

Gabriel Pacheco40 ans, P-dg de Safti(22,4 M¤ de CA, 35 salariés)

Il ne va pas jusqu’à dire que l’intro-duction de Safti en bourse, ennovembre dernier, a été une simpleformalité mais « ça n’a pas été unegrosse surprise. »Et pour cause : à tout juste 40 ans,Gabriel Pacheco a déjà vécu deuxIPO ! Avec Merci+, l’entreprise deservices à la personne qu’il avait

cofondée en 2003 et revendue à Viadom en 2011, et avecSafti il y a quelques mois.Objectif : communiquer auprès du grand public sur ceréseau spécialisé dans l’immobilier ancien. Sans agencephysique, Safti s’appuie sur quelque 800 conseillers indé-pendants et une plate-forme web qui revendique plus de14.000 biens référencés.

Yannick Delpech39 ans, chef cuisinier deL’Amphitryon (3 M¤ de CAsur le groupe et 50 personnes)

Sa participation au jury de l’émissionMasterChef ? Un challenge de pluspour cet autodidacte, entré à l’âge de14 ans chez le chef albigeois MichelBelin en ne voulant apprendre qu'unseul métier : celui de pâtissier. C’estd’ailleurs en tant que chef pâtissierqu’il est recruté pour l’ouverture de

L’Amphitryon à Colomiers, en 1997, avant de prendre ladirection de la cuisine deux ans après et de décrocher unepremière étoile en 2000. À 24 ans, il devient alors le plus jeu-ne chef étoilé de France. Quinze ans et une étoile supplé-mentaire plus tard, il dirige deux établissements avec sonassociée Sandrine Batard : L’Amphitryon et Sandyan, unepâtisserie en centre-ville de Toulouse. (© David Nakache)

Arnaud Ayrolles36 ans, président de NAP(41,2 M¤ de CA, 70 salariés)

Il fait ses premiers pas dans la distri-bution grâce à Joucéo, une entrepri-se qu’il crée en 2004 avec deux amis,Jean-Charles Navajas et OlivierPiraud. Leurs produits Just Foot -des magnets à collectionner en for-me de mini-maillots de foot - sont unsuccès et les amènent à s’intéresserde plus près aux réseaux de distribu-

tion de presse. Le groupe NAP est créé en 2009, à la faveurd’un LBO. Aujourd’hui, il ne fabrique plus de magnets maisest devenu expert en distribution dans les commerces deproximité. Il anime notamment le réseau de 1.650 maga-sins Maison de la Presse et Mag Presse, qu’il a repris enjanvier dernier. Au cours des cinq dernières années,5,2 M¤ ont été levés.

Vincent Gardès42 ans, directeur généralde Vexim (10,3 M¤ de CA,60 collaborateurs)

Un implant capable de redonner àune vertèbre fracturée sa formed’origine et de restaurer l’anatomiede la colonne vertébrale : depuis samise sur le marché en 2011, aprèscinq ans de R&D, l’innovation Spine-Jack de Vexim a été commercialiséeà près de 20.000 exemplaires dans

une quinzaine de pays. Nouvelle cible de la PME de Bal-ma : les États-Unis, où elle a créé une filiale fin 2014.Directeur général de l’entreprise depuis l’automne 2011,Vincent Gardès a géré son introduction en bourse, en avril2012, suivie de deux augmentations de capital pour untotal de 27,8 M¤. « Vexim commencera à gagner de l’ar-gent l’an prochain ! », assure-t-il.

Thomas Fantini39 ans, gérant fondateur deLa Compagnie des Pergos(4,8 M¤ HT de CA, 75 salariés)

Issu d’une famille de restaurateurs, ilfait ses débuts dans... la parfumerie,chez Bourjois ! Diplômé de l’Iseg Tou-louse, il travaille ensuite pendant unan comme commercial dans les vins etspiritueux à Toulouse, avant d’intégrerle restaurant Chez Carmen en 1998.Quatre ans plus tard, il crée le Varsi

Café (revendu en 2006) et reprend la Pergola Lardenne en2004 : première pierre d’un édifice qui compte aujourd’huicinq restaurants (dont un à Paris depuis fin 2014),deux hôtels, une sandwicherie et des comptoirs dans les sal-les de sport Movida. En janvier 2015, il entre au capital deSkandi Traiteur pour couvrir tous les métiers du secteur.(© Franck Alix)

Jean-François Tosti43 ans, cofondateur de TATProductions (4,7 M¤ de CA,80 personnes)

Prix animation 2015 de la SACD, Inter-national Emmy Award 2014, Prix dumeilleur producteur français d'anima-tion 2012, Pulcinella Award de laMeilleure série TV pour enfants 2014 :la société de production toulousainemultiplie les récompenses ! Née en2000 du rêve de trois amis d’enfan-

ce - Jean-François Tosti, son frère jumeau Eric et DavidAlaux - de vivre un jour de leur passion pour le film d’anima-tion, TAT Productions a acquis une reconnaissance interna-tionale grâce à Maurice, le pingouin-tigre et sa bande d’ani-maux justiciers. Héros d’un film d’animation d’une heure etde deux séries de 52 épisodes, « Les As de la jungle » ferontbientôt l’objet d’un 1er long-métrage au cinéma.

Jean-Marc Prunet37 ans, P-dg de Myfox(55 salariés, CA n.c.)

Il n’est pas venu pour rien à l’édition2015 du Consumer Electronic Show(CES) de Las Vegas ! Le P-dg deMyfox, start-up spécialisée dans lamaison connectée, y a en effet reçuun CES Innovation Award, récompen-sant Myfox Security System, un sys-tème innovant qui permet une détec-tion avant intrusion. Une récompen-

se parmi d’autres pour cette entreprise qui a levé pasmoins de 12 M¤ sur les cinq dernières années... et dont lechiffre d’affaires a crû de 2.523 % entre 2009 et 2014 !Il s’agit de la seconde aventure entrepreneuriale pourJean-Marc Prunet, qui avant de reprendre les rênes deMyfox en 2009, avait cofondé un fonds d'investissementindépendant.

Nicolas Durand33 ans, P-dg de Cozynergy(1,2 M¤ de CA, 15 personnes)

De 0 à 10 M¤ de chiffre d'affaires, de2 à 100 personnes et de 1 à 24 agen-ces dans toute la moitié ouest de laFrance : quand ils la cèdent à GDFSuez en 2010, Panosol n'a plus rien àvoir avec la petite entreprise de venteet installation de systèmes solaires etphotovoltaïques que Nicolas Durandet Mathieu Pauc ont créée quatre ans

plus tôt, avec 15.000 ¤ en poche ! Après 18 mois de transi-tion avec GDF Suez et un Executive MBA à HEC Paris, Nico-las Durand s’envole quelques temps aux États-Unis. Il enrevient avec l’idée de proposer une approche globale des tra-vaux de rénovation énergétique des bâtiments. En 2013, lasociété Cozynergy est née. L’année suivante, elle lève 1 M¤pour accélérer son développement.

Michael de Lagarde34 ans, président de Delair Tech(1,2 M¤ de CA, 35 salariés)

Il a fait Polytechnique, il pilote desplaneurs à ses heures perdues etest amateur de chute libre. Un profilsur-mesure pour créer une start-upinnovante dans l’aéronautique.Cofondateur et président de DelairTech, fondée en 2011 pour la concep-tion et la fabrication de mini-dronescivils de longue endurance, Michael

de Lagarde a déjà réalisé plusieurs levées de fonds, pourun total de 5 M¤. Et fait rentrer Delair Tech dans le pre-mier cercle des dronistes français les plus en vue. Untalent d’entrepreneuriat récompensé par le Prix EY del'Entreprise d’Avenir 2014 et le prix Pierre Faurre 2013 dePolytechnique. Dernièrement, Delair Tech a dévoilé sonnouveau drone, le DT26X.

Frédéric Gentilin39 ans, vice-président dugroupe Nexteam et directeurde l’établissement de Toulouse(22,4 M¤ de CA, 95 personnes)

L’aéronautique, ce fils et petit-filsd’entrepreneur l’a dans le sang.Patron de la société d’usinage Genti-lin à Launaguet, qui produit des piè-ces élémentaires pour Airbus, Aircel-le ou Composite Industrie, FrédéricGentilin a bien compris que dans la

jungle aéronautique, ce sont les plus forts qui gagnent.Changement de dimension et d’ambitions pour la PMEfamiliale qui, en janvier, a été rachetée à 100 % par le grou-pe aquitain Nexteam Group (ex Asquini-Sofop Aéronauti-que). Frédéric Gentilin, nominé Entrepreneur de l’annéepar L’Express, a pris 12 % du capital du groupe de 650 sala-riés, ainsi que la vice-présidence.

l Dans le cadre de notre dossier« Les 100 patrons d’avenir en régions »(cf. ci-contre), nous avons sélectionnédix chefs d’entreprise trentenaires etquadragénaires en Haute-Garonne. Parcequ’ils innovent, qu’ils brillent àl’international ou qu’ils repositionnentleur entreprise avec succès. Leur pointcommun : ils se battent et ils y croient !

Pour réaliser le dossier « Régions. Les 100 patronsd’avenir » (cf. ci-contre), les 35 journalistes de larédaction ont sélectionné, sur leur territoire, deschefs d'entreprise trentenaires et quadragénairesqu'ils jugent prometteurs. Ces 100 patrons régionauxs'illustrent par leurs capacités de management, leurinvestissement sur des marchés à potentiel et lavision qu'ils en ont. Certains sont connus et reconnuset réalisent un chiffre d'affaires significatif : jusqu'à1 milliard d'euros pour le plus important d'entreeux. D'autres gagnent encore à être connus au plannational mais s'illustrent déjà par leur capacité àinnover, à rayonner sur leur territoire ou au-delàdans les réseaux de dirigeants, et surtout à convain-cre, notamment les investisseurs. La plupart de cesdirigeants ont déjà reçu des prix et des distinctions,qu'elles soient locales, régionales, nationales ouinternationales.La liste complète des 100 patrons d'avenir est àdécouvrir sur www.lejournaldesentreprises.com àtravers une datavisualisation réalisée en partenariatavec l'agence Signos. Cette liste comporte 15 fem-mes et 85 hommes, d'un âge moyen de 35 ans.

Haute-Garonne. 10 patrons à suivre

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LE JOURNAL DES ENTREPRISES