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2 mai 2016

Revue de presse des pépinières toulouse métropole 9 mai 2016

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DELAIR TECH et EASYMILE à la Une de la presse

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2 mai 2016

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Communiqué de Presse

#drone #UAV #data #bigdata #analytics #aerialdata #USA #LosAngeles #filiale

Delair-Tech, leader mondial du drone professionnel, ouvre sa filiale aux Etats-Unis

Après sa récente levée de fonds, Delair-Tech poursuit son expansion mondiale et s’implante à Los Angeles (Californie) pour développer ses activités aux-Etats-Unis

AUVSI Xponential, La Nouvelle Orléans, le 2 mai 2016 – Delair-Tech, pionnier et leader mondial de l’industrie des drones civils professionnels, annonce, à l’occasion du salon AUVSI Xponential, l’ouverture d’une filiale aux Etats-Unis, véritable terre d’accueil pour les entreprises qui ont une avance technologique. Dans le cadre de la règlementation française de l’espace aérien, Delair-Tech a développé des solutions complètes d’aide à la décision par l’utilisation de drones de longue portée pour accompagner les grands groupes des secteurs du transport, de l’énergies, des mines, de la sécurité ou encore de l’agriculture. Aujourd’hui suffisamment matures, ces solutions ont vocation à être déployées auprès des industriels américains.

Delair-Tech choisit de s’implanter au cœur de la mégalopole de Los Angeles, dans l’Etat de Californie. Par leur position stratégique, à cheval entre le marché nord-américain et sud-américain, Los Angeles et ses environs offrent des conditions d’exception pour la réalisation de vols hors vue, « beyond visual line-of-sight » (BVLOS). Historiquement, l’écosystème technologique de Los Angeles est propice au secteur de l’aérospatial avec des acteurs majeurs tels que la NASA, AeroVironment, SpaceX ou encore ESRI.

« En tant que pionniers dans notre domaine, nous avons décidé de nous implanter sur le territoire américain où les perspectives de développement commercial sont très importantes. Los Angeles constitue un point stratégique idéalement situé entre deux pôles d’innovation, la Silicon Valley et San Diego, tous deux mondialement reconnus dans le secteur des drones. » déclare Benjamin Benharrosh, fondateur de Delair-Tech en charge du développement de la filiale US.

Le recrutement de nouveaux talents locaux permettra à la société de développer et promouvoir les technologies Delair-Tech aux Etats-Unis et, plus généralement, sur l’ensemble du continent américain. Ce projet de développement donnera lieu à l’ouverture d’un bureau à Montréal, au Canada, pour nous rapprocher de nos clients présents sur la côte Est.

« Nous voulons étendre l’aventure Delair-Tech de ce côté de l’Atlantique car nous sommes convaincus que nos produits et services pourraient faciliter les métiers de nombreuses industries américaines dans les secteurs des infrastructures linéaires de transports et d’énergies, des mines, de la sécurité ou encore de l’agriculture. », explique Benjamin Benharrosh.

« Nous avons déjà des contacts avancés avec de grands comptes locaux qui attendent notre implantation aux Etats-Unis pour passer à la vitesse supérieure. », poursuit Benjamin Benharrosh.

Avec Delair-Services, sa nouvelle offre lancée en mars 2016, Delair-Tech est en mesure de mettre à la disposition des entreprises américaines des données acquises par des drones Delair-Tech mais aussi par d’autres systèmes de cartographie aérienne (drones, avions, satellites). Ces données sont par la suite intégrées sur Delair-Analytics, plateforme d’analyse collaborative d’images, afin de proposer des résultats clés en main produits par des experts métiers.

« Delair-Services est une solution complète d’aide à la décision par imagerie aérienne qui couvre toute la chaîne de valeur depuis l’acquisition des données jusqu’à la livraison de rapports d’analyses mis à la disposition du client via une plateforme analytics en ligne conçue par nos équipes. Nous avons un rôle de facilitateur permettant d’éviter à ces entreprises d’avoir à monter une équipe dédiée en interne. » explique Michaël de Lagarde, Président de Delair-Tech.

Annonce de l’ouverture d’une filiale à Los Angeles

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A propos de Delair-Tech

Delair-Tech, un leader mondial du drone professionnel, facilite les choix décisionnels des entreprises grâce à ses drones de longue portée et au traitement unique de leurs images. Créée en 2011 par quatre ingénieurs français, cette start-up met à disposition des professionnels des données inédites, collectées et analysées par les seuls drones au monde certifiés pour des opérations de vols hors de portée de vue du pilote. Delair-Tech propose également une solution intégrée de traitement des données, pour l’aide à la décision dans les métiers de l’industrie. Déjà présent dans une trentaine de pays, Delair-Tech compte plus de 50 employés et intervient dans de nombreux domaines tels que l’agriculture, les infrastructures linéaires, l’énergie, les mines ou encore la construction.

Contact médias- Nicolas Crépin | [email protected] | 01 58 65 10 10- Lauriane Chalard | [email protected] | 01 58 65 01 24

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3 MAI 2016

Et si notre région avaitelle aussi sa placedans le marché duvéhicule autonome ?

Le Rhône-Alpes, l’Alsace (avecle pôle Véhicule du futur) etl’Ile-de-France sont les zonesautomobiles phares du pays,et cela reste incontestable.Chez nous, pas de grandsconstructeurs de voituresosant côtoyer nos fiertés régio-nales aéronautiques (Airbus &co). Pourtant, « tous les ingré-dients sont là pour que notrerégion prenne le virage du véhi-cule autonome », considèreJean-Luc Maté, le président ducluster régional Automotech(voir encadré).

Un vivier local avantageuxEn amont et en aval, la filièreconcerne plus de 110.000 colla-borateurs, selon Jean-LucMaté. Qui sont ces acteurslocaux ? Des laboratoires spé-cialisés en intelligence artifi-cielle et en robotique et desréférences comme le Laas-CNRS, ou le centre de calculCerfax ; des PME opérant surla géolocalisation (M3 Sys-tems) ou sur la télématique,comme la société Synox à Bal-ma qui propose une solutionde suivi de la consommationdes véhicules connectés ; desfabricants de véhicules alterna-tifs comme la société albi-geoise Safra, auteur du véhi-cule de transport urbain Busi-nova, Helem à Auch qui déve-loppe son Colibus en partena-riat avec La Poste ou encoreEasymile et son minibus EZ-10(voir encadré).« Ce n’est pas par hasard quenous avons choisi de nous ins-taller à Toulouse, indiqueXavier Salort », responsablecommercial de cette joint ven-ture entre Robosoft et Ligier. Ilajoute à cette liste, les forma-tions sur place. 80 % de l’effec-

tif de la jeune société estconstitué d’ingénieurs et celui-ci passera de 40 à 50 cetteannée.

Une piste de test à FrancazalL’INP-Enseeiht, le Cesi et l’uni-versité Paul Sabatier font par-tie des écoles appréciées parles équipes de R & D localesaxées sur le véhicule du futur,comme LDL Technology àRamonville, qui conçoit des sys-tèmes de freinage connectés.D’autres trouvent leur comptedu côté des formations aéro-nautiques.Autre point fort en région : lesite de Francazal qui abrite lecluster Robotics Place et quiaccueille les entreprises sou-haitant tester leurs capteurs etsystèmes sur une zone " horsroute. "

Continental et Actia : deuxacteurs clés de l’électroniqueBonne nouvelle pour les élec-troniciens du coin : le pourcen-tage d’électronique dans lesvéhicules n’en finit pas de grim-per. « On est passé de 0 avecla 2CV à 30 à 40 % pour un véhi-cule utilitaire et on va bientôtatteindre les 50 % », se réjouitPhilippe Guyard, directeur dela stratégie d’Actia (381 M¤ deCA, 3.000 personnes dont 500à Toulouse) qui affichait unehausse d’activité de 12,2 % en2015.Actia est partie prenante dansla réflexion nationale sur lessystèmes de transport publicautomatisés du plan NouvelleFrance Industrielle VéhiculeAutonome. Cartes de communi-cation et électrification desfonctions font partie de sesactivités croissantes.Continental Automotive France(du groupe allemand Continen-tal) est le plus grand en régionet pèse un CA de 600 M¤ avecses trois usines et son centre

de R & D : « Nous sommes lesseuls équipementiers à sortirautant de produits électro-niques (des dizaine de millionschaque année) sur le sol fran-çais », constate son vice-pré-sident Jean-Luc Maté.

Vers la voiture sanschauffeur ?Le véhicule du futur à130 km/h sans conducteur, surtoutes les routes ? On en estencore loin. La petite Googlesans conducteur (40 km/hmaximum) ou la Citroën C4,qui a roulé avec chauffeurmais sans les mains de Paris àBordeaux en octobre dernier,sont en encore en phase test.Techniquement, les grandsconstructeurs mondiaux (Vol-vo, Tesla, Ford et autres ) sontprêt à sortir leur voiture 100 %autonome. Mais la faire circu-ler, c’est autre chose : l’inter-opérabilité avec les élémentsextérieurs va demander dutemps même si la loi avance

avec la récente autorisation decirculation de véhicules auto-nomes, avec pilote, sur desroutes dédiées.

Le transport d’abordSur une échelle d’autonomiede 1 à 5, on sort aujourd’huides véhicules de niveau 1 :celui des aides à la conduite etdes voitures connectées. Dès2020, pratiquement tous lesvéhicules présenteront ceséquipements et, en 2030, 10 %présenteront une autonomiede niveau 4.Sur ces prédictions, Jean-LucMaté souhaite voir la région seplacer rapidement, au vu dupotentiel que présente le tissuéconomique local. Il lance unavis aux politiques et aux inves-tisseurs locaux : « Ne passonspas à côté du véhicule du futuroù nous pourrions jouer unrôle encore plus important sinous avions plus de soutien. »

Juliette Jaulerry

Easymile conçoit et venddes minibus autonomes.Qui sont vos clients ?Sur le court terme, et dèsaujourd’hui, nous ciblonsles sites privés : entre-prises, zones d’activités,parcs, centres hospitaliers.

Nous sommes les premiers à avoir opéré sur uncampus industriel : notre bus EZ-10 fait la navettedepuis plusieurs mois sur le site Michelin deLadoux (Auvergne). Quatre de ces véhicules ontété vendus l’an dernier. Easymile devrait passserde 20 ventes en 2016 à plus de 80 en 2017. Nousprévoyons une belle croissance et un CA d’environ4 M¤ pour 2016.

Quel est l’avantage du bus sans conducteur ?Nous proposons aux villes de répondre au pro-blème de la mobilité sur les premiers et les der-niers kilomètres (entre une station et le domi-cile/bureau). Ces courtes distances à vitesse lenteet sans conducteur, c’est la solution économiqueet écologique adaptée, mais il faut d'abord que lecadre légal évolue. Cette évolution doit se faire enconcertation entre les collectivités, l'État et lesindustriels.

Sommes-nous à la traîne sur ce point ?Nous sentons que les choses évoluent à Toulouse.Nous proposons une première étape concrète : lamise en circulation d’un démonstrateur, sur unevoie dédiée, adaptée au EZ-10 qui roule à 10km/h.

Xavier Salort, responsable commercial d’Easymile

l EN SAVOIR PLUS

Jean-Luc Maté, vice-présidentde Continental AutomotiveFrance, président du clusterAutomotech

Quel est le poids d’Automotech faceaux autres spécialistes en France ?Créé il y a quatre ans, le clusterAutomotech a pour objectif de fédé-

rer l’ensemble des acteurs de la filière automobile dela région (entreprises, enseignement, recherche, pou-voirs publics).Sa mission est de développer un travail en réseaupour faciliter les affaires et préparer les compé-tences de demain. Bien sûr, la France compted’autres organisations très actives et puissantes enAlsace, Rhône-Alpes ou Ile-de-France. Mais prenonsl’exemple des Länder allemands qui sont en perpé-tuelle compétitivité géographique (y compris dans lesecteur de l’automobile), profitons de ce dynamisme,organisons-nous pour grandir ensemble !

Le véhicule autonome : prochain fleuron de LRMP ?Le véhicule autonome doit faire partie du plan straté-gique régional et je continuerai à pousser dans cesens. Les échanges avec la nouvelle région ont déjàcommencé et il est clair que l’avancée de ce domained’activité est à prendre en compte par tout le monde.Nous avons un réel potentiel régional sur place pourassurer l’essor de la filière. Mais il faut aller vite etnous donner les moyens.

Avec le développement de l’autonomie, les métiersde l’électronique sont-ils en voie de mutation?L’électronique est au cœur du marché du véhiculeautonome. Et c’est un secteur qui est en train deprendre son envol partout dans le monde. L’enjeuactuel de ces entreprises est de développer des calcu-lateurs de plus en plus puissants et des composantslogiciels temps réel embarqués.

Propos recueillis par Juliette Jaulerry

Les véhicules autonomes sans chauffeur vont se déployer dans un premier temps dans le domaine des transports publics. Les minibus EZ-10 d’Eaysmilesont conçus et testés en Haute-Garonne et déjà en vente pour la circulation sur des sites privés.

L'ÉVÉNEMENT

« Le dernier km se fera sans conducteur » LE MARCHÉ MONDIALLe nombre de véhicules pro-duits par an passera de 80 à100 M d’ici à 2020.

AIDE A LA CONDUITEEn 2020, pratiquement tousles véhicules seront équipésde systèmes d’aide à laconduite.

LE TISSU LOCAL190 entreprises concernéesPlus de 2Mds ¤ de CAPlus de 110.000 collabora-teurs (en comptant les ser-vices et industries liés à lafilière, en amont et en aval).(Source : Automotech,www.automotech.fr)

JL Maté. « Aller vite etnous donner les moyens »

l TROIS QUESTIONS

Automobile. La filière régionale enroute vers le véhicule autonomel La législation française avance en faveurdu développement des véhiculesautonomes. Quel retentissement sur lafilière automobile régionale ?l En mal de reconnaissance, celle-ci dis-pose pourtant d’un vivier d’entreprisesprêtes à conquérir ce gigantesque marché.

LE JOURNAL DES ENTREPRISES