Revue de presse FEW 2014 Eau solideIls nous ont ouvert leurs colonnes ou leurs ondes

Atelier Verlag mai 2014 « FEW - Fête de l’eau in Wattwiller »Calendrier art contemporain Strasbourg AlsaceArt press juin 2014 « La Fête de l’Eau à Wattwiller »68 Mag - Haut-Rhin « Wattwiller fête l’eau et l’art »Spectacles Juin 2014 « La Fête de l’Eau à Wattwiller »DNA 9 mai 2014 « L’eau solide »DNA 13 mai « Frost mountain »L’Alsace 16 mai 2014 Calendrier « La Fête de l’Eau à Wattwiller »Médiathèque de Cernay programme mai 2014DNA 16 mai 2014 « L’eau solide à la médiathèque »L’Alsace 20 mai 2014 « Les œuvres de Mathieu Boisadan à la médiathèque de Thann »DNA 22 mai 2014 « Mathieu Boisadan aux cimaises »L’Alsace week-end 23 mai 2014 « La Fête de l’Eau à Wattwiller »L’Alsace 23 mai 2014 « Fête de l’Eau à Wattwiller, l’eau devient solide pour unir les arts et la nature » « François Génot expose à la médiathèque de Cernay » « Des moules à glaçons à l’école de Roderen »Le Quotidien de l’Art 23 mai 2014 « Cécile Beau : livrer à partir de l’anodin une précieuse essence »L’Alsace week-end 30 mai 2014 « La Fête de l’Eau à Wattwiller »L’Alsace week-end 6 juin 2014 « L’eau solide, les arts et la nature » « Wattwiller : Eau, marche et culture »L’Alsace 7 juin 2014 Wattwiller : « la Fête de l’Eau commence demain » « L’eau et ses œuvres ont envahi Wattwiller »DNA 7 juin « Wattwiller : quand l’eau se fait solide »Hautes Vosges d’Alsace Calendrier des manifestations juin à septembre 2014L’Alsace 9 juin 2014 « Une ballade rafraichissante »DNA Reflets 14 au 20 juin 2014 « L’eau dans tous ses états »L’Alsace 20 juin 2014 « Wattwiller : tout sur la grotte Chauvet »DNA reflets 21 juin 2014 « Mathieu Boisadan dans le cours du monde »

Citizen kid http://www.citizenkid.com/sortie/fete-eau-watwiller-2014-a1047395France net info http://www.francenetinfos.com/few-2014-72170/Art catalyse http://www.artcatalyse.fr/few-2014-wattwiller-et-villes-de-proximite.htmlCulture.fr http://www.culture.fr/Actualites/Musee-Expos/FEW-2014/(theme)/1Agence culturelle d’Alsace http://www.culture-alsace.org/nathalie-lavoie-a-wattwillerVersant est http://www.artenalsace.org/

France bleue Alsace interview 3 juin, 16 juin et annoncesNostalgie Mulhouse interview 12 juin

4 arts plastiques Q DU 21 AU 27 JUIN 2014

en librairie

Les impressionnistesau plus près…

L’IMPRESSIONNISME,encore et toujours ! S’il n’enbouleverse pas l’approche,James H. Ruins, professeurd’histoire de l’art à la StateUniversity of New York, livreavec Voir de près… lestableaux impressionnistesune synthèse didactique quis’adresse autant au profanequ’à l’amateur éclairé.Construit en une quinzainede thèmes – Famille etamis, Vie citadine et vuesurbaines, Mode etdivertissement, Industrie ettechnologie…-, l’ouvrageoffre un panorama completde la très vaste planèteimpressionniste.Il y met en lumière sasingularité de premiermouvement artistique à senourrir de l’émergenced’unemodernité citadine,sans pour autant rompreavec cette longue traditionde la représentation de lanature dont les peintresimpressionnistes furentégalement de grandsamateurs – ces citadinsaisés étaient friands desplaisirs du plein air commeen témoignent le fameuxDéjeuner sur l’herbe deManet ou Le Déjeuner des

canotiers de Renoir.Déclinant au fil des thèmesle binôme un peintre/uneœuvre, James H. Rubin aideainsi à comprendrespécificités et élémentscommuns aux artistesimpressionnistes. Sesdémonstrationss’accompagnent d’uneiconographie qui lesdocumente et met en placeune sorte de généalogied’unmouvement comptantparmi les plus féconds denotre modernité. R

S.H.

Q Voir de près… les tableauximpressionnistes, éditionsHazan, 408 pages, 29,95€.

5DOCUMENT REMIS)

focus

STRASBOURGSeymour au CEAAC

S’inspirantde l’œuvredeSalinger,Seymour :uneintroduction, ÉlodieRoyer,YoannGourmel&BrunoPersat, commissaires invitésduCentreEuropéend’ActionsArtistiquesContemporaines, sollicitentunedouzainedeplasticienspouruneexpositionarticuléeautourde thèmescomme l’énigmedubonheur, lamélancolie, lespleen, le jeuet laquêtedel’idéal.Autreaffiche,toujoursauCEAAC,dans sonespace “international” :Woong-YongKimetGhizlèneChajai, artistes invitésdansle cadrede lapolitiquedesrésidencesd’artistesducentred’art strasbourgeois. RQ Jusquau19octobre.@www.ceaac.orgJ

SEYMOUR (DR.)

AGENDA

BALE

Art BaselQ JUSQU’AU 22 JUIN. Plusde 4 000 artistesreprésentés à travers 300galeries : la plus grandefoire d’art contemporain aumonde se déploie avec sonfaste coutumier. A laMesse, de 11 h à 19 heureswww.artbasel.com

ALTKIRCH

Der leone have septcabeçasQ JUSQU’AU21 SEPTEMBRE.L’exposition s’inspire dufilm Poto & Cabengo deJean-Pierre Gorin quirencontre en 1979 deuxjumelles ayant inventé unelangue cryptique jusqu’àl’âge de huit ans. Dansl’horizon de ce film, unequinzaine d’artistess’appuie sur l’espace dulangage, du texte ou de laparole, jouant avec lesnotions de non-sens etd’invention. Centre Rhénand’Art Contemporain, 18 ruedu Château.www.cracalsace.com

HAGUENAU

Géraldine, Judith etHolopherneQ JUSQU’AU 12 OCTOBRE.Autour des figures bibliquesrevisitées de Judith etHolopherne, GéraldineCanet présente son travailde peinture dans le cadredes Chemins d’art sacré. Àl’église Saint-Georges.

Art Basel, ce week-end encore. (PHOTO DNA - LARA CHARMEIL)

STRASBOURG/THANN

Mathieu Boisadandans le cours dumonde

Le rêve et la réalité, lemonde tel qu’il est et les images telles qu’elles lui viennent aubout du pinceau : le peintre strasbourgeois joue avec les apparences, affectionne lasymbolique dumasque et bouscule nos repères familiers. Un art inquiétant ?

Il a réussi sa mue depuis unbout de temps déjà. Lorsqu’ilestapparusurlascèneartisti-que régionale, il y a moins

d’une décennie, Mathieu Boisa-dan devait beaucoup à Yan Pei-Mingetàunecertaineprédilectionpour le noir et blanc. Le plaisir dela peinture était là, dans toutel’évidenced’unemaîtriseformellequi peinait cependant à incarnerla singularité d’un propos, sinond’unregard.Véritable tête chercheuse, en in-terrogation constante de sa pro-duction, il ne lui aura pas fallulongtemps pour échapper à cettegangue dans laquelle son travailétaitcontraint.Peuàpeu,MathieuBoisadan défrichait de nouveauxterritoires, posait ses propres ja-lons et faisaitmûrir sa peinture àla lumière de diverses rencontresenFrancecommeàl’étranger.Son engagement au seind’Accélé-rateur de Particules, associationqu’ilprésideetquiaenchargel’or-ganisationdesAteliersOuverts,té-moigned’uncertainmilitantismedel’art.« C’estvraiqu’enmoinsdedixans,j’aiparcouruunpetitboutde chemin…»,dit-il, dansunmé-langedefiertéetd’humilité.Garçon très mobile, sa peinturepouvaitdifficilementsecomplairedans le surplace. Elle est à sonimage, en constant mouvement,ricoche d’un thème à l’autre, et sielle garde un attachement à laquestion de la représentation enconservantunetoucheexpressivequi est la marque du peintre, elles’ouvre depuis peu à la couleur –un point qui n’a rien d’anecdoti-

que tant le travail de l’artiste s’enressent, luiouvrantdesvoiesinat-tendues, produisant véritable-ment une peinture renouveléedans son propos comme dans safacture.Exempleenestdonnéentroissta-

tions. Mathieu Boisadan signe eneffet une exposition à Strasbourg(Dans le cours dumonde, au CINEdeBussière) et uneautre àThann(LaNef, à lamédiathèque),demê-mequ’il apporteunecontribution(deux toiles intituléesMer de gla-

ce, l’uneàl’huile,l’autreàlagoua-che) à la Fête de l’Eau de Wat-twillerquis’achèveceweek-end.Étrange imaginaire que celui qu’ilmet en place patiemment, au fildes toiles. Lamontagne, espace ôcombienromantique,territoirein-vincible et inaltérable, y occupeuneplacedechoix.Autre pôle d’attraction : sa sériedesMasques,façonJoker/Batman,qu’il décline parfois dans des mi-ses en scène inquiétantes. Des ar-rêtssur imagequ’onpourrait croi-re sortis d’un filmdes frères Coenou de Tarentino. Rien n’est fran-chement explicité, mais tout sug-gère une menace en suspens.« Tant que ça ? », s’étonne Ma-thieu Boisadan lui-même avantd’insister sur l’aspect techniqued’un travail « plus fini qu’avant,moinsdansl’effetdelamatière ».Unedélectationd’uncertain“bienpeindre” qui peut se vérifier dansde petits formats oscillant entreétudes et genres issus de la tradi-tiondel’art–unemain,uneVani-té.Mais il y a bien plus de chancede rester scotché devant ses Mas-ques. « Une peinture coup-de-poing», résume-t-il. La présenceque dégagent ses toiles devrait lerassurer sur sa capacité à attein-dreuntelobjectif. R

SERGEHARTMANN

Q Jusqu’au29juin,auCINEdeBussière,155rueKempfàStrasbourg. 0388358956.Jusqu’au28juin,à laMédiathè-quedeThann. 0389357320.Ceweek-endencoreàlaFêtedel’EaudeWattwiller.

Mathieu Boisadan. (PHOTO DNA – LAURENT RÉA)

Géraldine Canet et ses Judith àHaguenau. (DR.)

STRASBOURG Au Syndicat Potentiel

La nature si douce ?Le thème de cette expositionest curieux, sinon inquiétant.La nature “maternelle etdouce” comme l’écrit lepoète, n’y est pas idéalisée.Six artistes livrent despropositions inattendues.

NÉ À VARESE en 1984, rési-dant et travaillant à Menton,Alexis Cicciu a choisi de créerun volcan, dessiné au crayon àpartir d’une photo sur fondblanc. Sur une télévision il lefait rugir et fumer cherchant unlien entre micro et macrocos-me.À l’argentique, Gaelle Foray réa-lise des photos montages enexemplaire unique. Elle vitdans l’Ain près du Jura, fut for-mée à la Haute École des Artsdu Rhin à Strasbourg, exposaau Monastère de Brou en 2008,àBruxelles en 2012 et à l’Allian-ce française de Bengale en2013.Sabrina Issa est née en 1979 àMontpellier. Elle a installé unevigne sud-africaine et contrôlesur un néon la montée de lasève avec un groupe de recher-che. Elle crée une interactionentre la plante qui pousse et le

néon, générant une mise en lu-mière paradoxale du vivant.Après des études à Lille et àParis, Merhyl Levisse, né en1985 à Paris, vit et travaille àCharleville-Mézières. Titulaired’un Master Art Contemporain,il n’expose ici qu’une œuvre,sorte de vanité où sur fond som-bre, il met son corps en scèneentouré d’ajouts photogra-phiés : « Parfois des élémentsnaturels contribuent à une vi-sion étrange », suggère-t-il.Née en 1984 en France, Chris-telle Mas vit et travaille à Oulu

en Finlande, et a obtenu en2008 une Maîtrise des ArtsPlastiques à la Sorbonne et en2011 une Licence en langue etcivilisation finlandaise. Elle ex-pose des photos, images du vi-vant oscillant entre formes na-turelles connues ou non,naturellement repoussantes.La nature entre dans la science– fiction.Franco-italien, né à Forbach en1981, Jonathan Rescigno étudiaà Metz, à l’Université de Stras-bourg obtenant un Master IIprofessionnel de réalisation do-cumentaire. Vidéaste, il habiteà Berlin et participa en 2009 àExpo-Film au Centre Pompi-dou, en 2010 à la triennale deLuxembourg et fut nominé auBerlin Art Prize cette année.Dans son film Destination lune,il s’interroge sur la destructiond’une cité populaire où la natu-re reprend ses droits et a exposéà Marrakech, à Berlin, à NewYork, à Forbach. R

JULIE CARPENTIER

Q Jusqu’au 28 juin, au Syndicatpotentiel, 13 rue des Couples ;du mardi au samedi de 15 h à19 h. 03 88 37 08 72

La nature “désidéalisée”. (DR).